Conduite !enir de"ant un Plan de la question I.Introduction II. -é"nition III. Intér$t de la question I. /tude clinique . /xa /xamen men gén génér éral al du du patie patient nt 0. 1na 1nalys lyse e sém sémiol iolog ogiqu ique e 2. 3linique . -iagnostic di diérentiel I. aleur sémiologique . u utis tisme me de sid sidéra ératio tion n 0. uti utisme sme élect électif if de l#enf l#enfant ant et de de l#adolescent 2. uti utisme sme d#inh d#inhibitio ibition n et de méla mélancoli ncolie e 4. (ét étic icen ence ce 5. 6y 6ys sté térrie 7. uti utisme sme à caract caract!r !re e obses obsession sionnel nel 8. u uti tism sme e de de la ma mani nie e 9. uti utisme sme che l#en l#enfant fant psyc psychotiq hotique ue ;. u utis tisme me che che l#a l#adul dulte te II. 3onclusion III. &rise en cha harrge I. Introduction Le langage, principal vecteur de la communication interhumaine, est aussi un suppo sup port rt de la pen pensé sée, e, en ra rappo pport rt av avec ec les pr proc ocess essus us de sy symbo mbolis lisat ation ion.. Le Les s mess me ssag ages es qu qu'i 'ill vé véhi hicu cule le ne so sont nt pa pas s se seul ulem emen entt de des s in info form rmat atio ions ns ou de des s dema de mand ndes es : le la lang ngag age e se sert rt au auss ssii à co comm mmun uniq ique uerr de des s se sent ntim imen ents ts,, de des s impressions, des angoisses. Il prend ainsi une part essentielle dans les relations de l' l'en enfa fant nt av avec ec aut utru rui, i, et es estt in inti time meme ment nt li lié é au dé déve velo lopp ppem emen entt et à la structuration structuratio n du fonctionnem fonctionnement ent psychique, dans son ensemble. II. ⋅
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Défnition Le la lang ngag age e : la fonction qui permet d'exprimer et de percevoir des états aectifs, des concepts, des idées au moyen de signes La langue : est un syst!me de code propre à une communauté La parole : est la production de signi"cations sous forme de sons articulés. articulés . Le mut mutism isme e : absence de production verbale, délibérée ou non sans qu#il n#existe ni atteinte organique, cérébrale ou de la phonation. Il peut $tre total ou partiel, global ou sélectif, permanent ou transitoire.
III. Intérêt de de la la q qu uestion Le mu muttis isme me es estt un symp sympt% t%me me tr tr!s !s im impo port rtan ant, t, av avec ec un une e gr gra and nde e va vale leur ur sémiologique. IV.
Etude cl clinique 1. Exa Examen men géné général ral du du patien patientt &résentation générale du patient et de son attitude imique (echer echercher cher des réa réaction ctions s d#al d#allur lure e hallu hallucina cinatoir toire e )at )attitude titude d#éc d#écoute oute,, chuchotement à un interlocuteur, mouvements de poursuite oculaire*+ (echercher les antécédents du patient, personnels et familiaux ode de début (echercher l#existence d#une cause déclenchante.
$. %nal&se sémiologique ' 1pprécier la compréhension du langage par le patient, par ses réactions mimiques et gestuelle, parfois, le patient peut accepter de répondre par écrit. ' (echercher d#autres attitudes de négativisme comme un refus alimentaire. (. Clinique < utisme total : le patient ne prononce aucun mot. < 3onduites semi
VI.
Diagnostic di)érentiel ⋅ #&tacisme : silence volontaire adopté par les su=ets en situation di>cile ou par des simulateurs. ⋅ #utité : incapacité réelle pour le su=et de parler par insu>sance ou destruction des centres et des organes servant au langage oral, à sa répétition ou à son expression. ⋅ %p*asie : perte de la parole apr!s lésion de l#hémisph!re corticale. Valeur sémiologique . #utisme de sidération : 1ppara?t le plus souvent brutalement, à la suite d'un événement à valeur traumatique ou ayant une forte charge émotionnelle )agression, deuil, séparation, etc.+. @énéralement transitoire, de quelques =ours à quelques semaines, parfois prolongé par une période oA le patient ne parle qu'en chuchotant. 0. #utisme électi+ de l,en+ant et de l,adolescent : il s#agit d#un mutisme qui ne se manifeste que dans certaines conditions ou vis<à
(elation m!recultés à s'adapter, ⋅ -ans certains cas le mutisme est associé à un retard de langage, toléré ou méconnu par les parents : il survient ou s'aggrave lorsque l'enfant se trouve confronté aux premi!res expériences de socialisation, notamment à l'école. (. #utisme d,in*i-ition et de mélancolie : typique dans la forme stuporeuse. ⋅
. /éticence : systématisés.
se
rencontre
généralement
dans
les
délires
0. &stérie : généralement apr!s un choc aectif. Le patient essaye de parler mais n#y arrive pas. 2. #utisme caract3re o-sessionnel par crainte de prononcer des mots obsc!nes, ou peur de contamination par la bouche. 4. #utisme de la manie5 généralement ludique, entrecoupée par des propos caustiques et ironiques. 6. #utisme c*e7 l,en+ant ps&c*otique : peut $tre total ou partiel ' Broubles du langage autistique, l#apprentissage de la parole est tardif. ' Broubles du langage suite à une altération des premi!res relations. ' Broubles du langage suite à une régression. ' Cligophr!nes : Daiblesse d'esprit dont le degré est variable, pouvant aller de la débilité mentale à l'idiotie, et emp$chant un enfant d'acquérir son autonomie et de s'adapter socialement 8. #utisme c*e7 l,adulte ' 3he les schiophr!nes à type de barrage, discordance, obéir à une hallucination*. ' -émence lors de la phase terminale : maladie de picE, démence pré< sénile* VII. Prise en c*arge La prise en charge dépendra de la cause sous =acente. oyens : /lectroconvulsivothérapie, Farcose intraveineuse, psychothérapeutiques.
attitudes
#utisme de sidération : L'indication d'une psychothérapie est à discuter en fonction de la durée du trouble et du contexte déclenchant. #utisme électi+ de l,en+ant ou l,adolescent : ⋅ Gne psychothérapie individuelle doit $tre proposée H
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Gn travail avec l'entourage familial et social est nécessaire )thérapie m!re
#utisme d,in*i-ition et mélancolie : /3B VIII. Conclusion Le mutisme ne doit pas $tre un obstacle absolu à la relation entre le patient et son thérapeute. Il s#agit parfois que d#un syndrome entrant dans une diversité étiologique. /é+érences http:JJJ.medecine.ups
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