IIN NT TR R O OD DU UC CT TIIO ON N:: P Prreem miièèrree ppaarrttiiee:: Marché boursier
1/ Définition de la la bourse 2/ Les types du marché boursier 3/ La structure du marché boursier 4/ les intervenants du marché boursier D Deeuuxxiièèm mee ppaarrttiiee:: les produits proposés par la bourse
1/ les actions 2/les obligations 3/les droits T Trrooiissiièèm mee ppaarrttiiee:: Les Rôles du marché boursier Q Quuaattrriièèm mee ppaarrttiiee:: L¶introduction en bourse
1/ Note d¶information 2/ Procédure Procédure de 1ère cotation 3/ Les principales étapes de l¶introduction en bourse 4/ les avantages et inconvénients de l¶introduction l¶introduction en bourse C Ciinnqquuiièèm mee ppaarrttiiee:: les principaux indicateurs boursiers
1/ MASI 2/ MADEX E Ettuuddee ddee ccaass C CO ON NC CL LU USSIIO ON N
IIN NT TR R O OD DU UC CT TIIO ON N ::
D
epuis une quinzaine d'années, l'économie marocaine vit de profondes mutations : libération de plusieurs secteurs, libération des prix, déréglementation et dérégulation bancaire, décloisonnement bancaire, privatisation des entreprises publiques, convertibilité partielle du dirham ... Ainsi, le pays s'adapte progressivement au nouveau contexte économique international marqué par la libération, la globalisation et la mondialisation des échanges. De tels changements allaient contraindre à l'Etat à revoir en profondeur la bourse de Casablanca qui n'avait de bourse que le nom puisqu'elle était totalement absente du système de financement de l'économie nationale. La réforme de 1993 est donc venue à point. Cinq années après, les statistiques sont là pour confirmer que d'énormes progrès ont été réalisés dans le domaine. Néanmoins, la bourse de Casablanca n'est pas pour autant devenue une place financière émergente à l'instar des pays européens, américains ou asiatiques. Il reste beaucoup à faire pour qu'elle puisse pleinement faire partie du club des places financières émergentes ...
P Prreemièèrre pparrttiie: L Lee m marrcchéé bouurssiieerr 1/
Qu¶est ce que la bourse ?
La Bourse est un lieu d¶échanges. C¶est un vaste marché organisé où l¶on échange des titres financiers. Ces derniers sont représentatifs de multiples actifs. Il peut s¶agir d¶actions, d¶obligations, de devises, de matières premières ou même de taux d¶intérêts. Tout peut s¶échanger, tant qu¶il est sous la forme d¶un titre. Ici point question d¶échanger physiquement des marchandises (même si certains achats peuvent se transformer en livraison physique). Les investisseurs achètent du « papier » avant tout. Le marché boursier a été conçu pour les entreprises qui sont à la recherche de capitaux supplémentaires pour financer leur croissance. L'entreprise fait généralement appel à l'épargne public ou aux institutionnels pour financer son expansion. Les entreprises qui souhaitent être cotées sur un marché boursier trouveront un réseau d¶analystes et d¶investisseurs professionnels connaissant parfaitement les marchés financiers, ses derniers jouent le rôle de conseiller. Le financement par l'introduction en bourse ou capitalisation boursière, s'est nettement développé avec l'arrivée en 2000 des sociétés internet ou start-up, dont le besoin en développement est très important. Le marché boursier est attractif pour les sociétés car les émetteurs profitent de la domination des investisseurs institutionnels sur ce marché et de la présence renforcée des investisseurs internationaux. La Bourse de Casablanca a connu depuis sa création, en 1929, une série de réformes de fond. Concrètement, la Bourse met en contact les entreprises à la recherche de fonds pour financer leurs investissements et les investisseurs disposant d¶un excédent d¶épargne qui souhaitent le placer dans des valeurs mobilières.
2/ Les
a-
types du marché boursier
M arché
primaire :
"Le marché primaire est celui sur lequel les nouveaux titres financiers sont émis et souscrits par des investisseurs ; on y procède donc aux augmentations de capital, au placement d'emprunts obligataires... Il s'agit d'un marché du neuf " des titres financiers, par opposition au marché secondaire qui en est le marché " d'occasion ". Le Premier marché, Autrefois appelé "cote officielle", représente l'essentiel de l'activité boursière et est réservée aux entreprises de grande taille, qui doivent répondre à des critères précis: la diffusion de 25% de leur - la présentation d'un historique de comptes certifiés de plus de trois ans.
capital.
90% des transactions, tous secteurs confondus, s'effectuent au sein de ce marché. Ce marché est constitué de sociétés dont le capital est nouvellement ouvert. Elles peuvent notamment émettre des actions ou des obligations.
b- M arché
secondaire:
Le marché secondaire est celui sur lequel sont échangés des titres financiers déjà créés (sur le marché primaire). En assurant la liquidité des investissements financiers, le marché secondaire assure la qualité du marché primaire et l'évaluation des titres financiers. Marchés primaire et secondaire sont donc très complémentaires. Les moyennes entreprises ont pu accéder à la bourse grâce à l'instauration du second marché en janvier 1983. Les entreprises désirant s'introduire au second marché doivent remplir les conditions suivantes: - Emettre au moins 10% de son capital - Présenter un historique de comptes de plus de 2 ans.
au
public.
On n¶exige pas par contre l¶élaboration d¶une note d¶information visée par la COB (Commission des Opérations en Bourse). Toutes les négociations s'effectuent au comptant.
Après trois années d'activité boursière, une entreprise de second marché peut prétendre à son transfert à la cotation officielle celle du premier marché.
3/ La structure du marché boursier a- Le M arché Central :
Le marché central joue un rôle pilote dans le fonctionnement du marché boursier dans la mesure où le prix des actions est déterminé sur le marché central suite à la confrontation des ordres d'achat et de vente. En effet, l¶ensemble des ordres de bourse sont centralisés dans un carnet d'ordres unique qui permet de confronter l'offre et la demande et d'établir un prix d'équilibre. b-
Le M arché de blocs :
Les ordres de taille importante émanant souvent des investisseurs institutionnels et qui risquent d¶avoir un impact significatif sur le cours transitent par le marché de blocs. Le marché de blocs est un marché de gré à gré, où sont négociés des blocs de titres dans les conditions de cours issues du marché central. Les opérations sur le marché de blocs doivent respecter, sauf cas très particuliers, les conditions suivantes : porter sur un nombre de titres au moins égal à la Taille Minimum de Blocs (TMB), définie par le marché boursier
Etre conclues à un cours inclus dans la fourchette des prix issue de la feuille du marché central.
4/ Les
intervenants du marché boursier :
a- La Bourse de Casablanca :
L¶organisation, la gestion et le développement du marché boursier sont concédés à la Bourse de Casablanca, société anonyme à directoire et conseil de
surveillance ayant un capital, détenu à parts égales par les différentes sociétés de Bourse de la place. La gestion du marché boursier est définie par un cahier des charges et concerne principalement l¶organisation des introductions en Bourse, la gestion des séances de cotation, la diffusion des cours et indices ainsi que l¶administration d¶un système de compensation et de garantie. Le périmètre et le contenu de ses actions sont définis, sous forme de règles de marché, dans le Règlement général de la Bourse des valeurs.
b-
Les sociétés de Bourse :
Au nombre de quatorze (après l¶agrément d¶une nouvelle entité fin 2006), les sociétés de Bourse sont agréées par le ministre des Finances et de la Privatisation et ont le monopole de la négociation en Bourse. Elles ont pour objet, outre la négociation en Bourse, la garde des titres, le placement des titres émis par les personnes morales, la gestion de portefeuille en vertu d¶un mandat, et le conseil de la clientèle. c- L¶autorité de surveillance du marché : le CDV M :
Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) est l¶équivalent de la Security Exchange Commission (SEC) aux USA et de la Commission des Opérations de Bourse (COB) en France. y
Les missions du CDVM
Veiller à l¶amélioration de la qualité des informations fournies par les sociétés cotées, par des vérifications et des investigations auprès des entreprises concernées ; Veiller au bon fonctionnement du marché par le contrôle du fonctionnement de la BVC et de la variation des cours. Il s¶agit de contrôler les réseaux de démarchage en valeurs mobilières ; Veiller à la protection de l¶épargne investie en valeur mobilière ou en autre placement donnant lieu à un appel public à l¶épargne (OPCVM).(voir OPCVM à la suite) ; Veiller au respect de la procédure de déclaration de franchissement de seuils par les actionnaires de sociétés cotées.
d- Le Dépositaire Central MAROCLE AR :
Les valeurs mobilières étaient jusqu¶à récemment représentées physiquement par un imprimé qui identifie son origine et les droits qu¶il représente. Cette existence sous forme de "papier" permettait aux détenteurs de valeurs mobilières de conserver personnellement leurs titres chez eux. Si cette pratique a des avantages tels que la
possibilité de palper et administrer les titres, elle comporte certains risques tels que le vol, la destruction par incendie et une forte manipulation en cas d¶échange sur le marché boursier ou à l¶encaissement des dividendes. La dématérialisation des titres signifie la disparition des titres imprimés au profit d¶une inscription en comptes courants informatisés. MAROCLEAR, créé en juillet 1997, dépositaire central au Maroc, a pour mission de renforcer la sécurité des transactions et d¶optimiser le règlement-livraison des opérations de Bourse. D¶un capital de 20 000 000 MAD répartis entre l¶Etat et le Trésor public pour 45%, les intermédiaires financiers pour 25% et les institutionnels pour 30%, il assure la conservation de tous les types de titres admis au régime du compte courant (actions et obligations cotées, bons et obligations du trésor, autres titres de créances négociables, les SICAV et FCP).Son dispositif comptable garantit, pour chaque émission admise à ses opérations, l¶égalité entre les titres conservés et les avoirs comptabilisés chez les établissements teneurs de comptes. Le dépôt des titres devient ainsi obligatoire pour l¶ensemble des valeurs mobilières marocaines inscrites à la cote du marché boursier. Une fois inscrits en compte, les titres se transmettent par virement de compte en compte. Cette procédure, a pour objectif de simplifier la circulation des titres et de garantir les droits des détenteurs de titres. La dématérialisation des titres ne change en aucun cas la nature juridique des titres puisqu¶ils restent soit au porteur soit nominatifs.
D Deuuxiièm mee p paarrtiee:: lleess pprrood du uiittss p prrooppoosséés paarr la boourse 1/ Les
actions :
L¶action est un titre de propriété représentant une fraction de capital d¶une entreprise. Ce titre ouvre droit à une rémunération appelée dividende et à une participation au pouvoir de décision. Le dividende distribué varie en fonction du niveau des résultats et de la politique suivie par l¶entreprise. Les décisions sont prises en assemblée générale d¶actionnaire, chaque action donne droit à une voix. Cependant, certaines actions bénéficient de dividendes prioritaires, mais ne disposent plus de droit de vote et d¶autres ont des droits de vote plural. Ces actions sont émises lors de la constitution des sociétés ou à l¶occasion de toute augmentation du capital.
Elles sont soit en numéraire, soit d¶apport ; leur montant nominal ne peut être inférieur à 100 dhs. Les actions ne sont négociables qu¶après immatriculation de la société au registre du commerce ou la réalisation de l¶augmentation de capital.
2/ Les
obligations :
Les obligations sont des titres négociables qui, dans une même émission, confient les mêmes droits de créance pour une même valeur nominale. Cette valeur ne peut être inférieure à 100 dhs. L¶obligataire perçoit pendant la durée de l¶emprunt, un intérêt en fonction du montant de l¶obligation, fixé à la souscription de l¶obligation. Le remboursement de l¶obligation peut intervenir avant son terme par tirage au sort. Un emprunt obligataire est caractérisé par sa durée, le prix d¶émission de l¶obligation, le taux et les modalités d¶amortissement. Le prix d¶émission est le prix versé par les souscripteurs. Afin d¶attirer les obligataires, ce prix peut être la valeur contractuelle de l¶obligation. Concernant la rémunération de l¶obligation, le taux nominal qui représente le taux contractuel doit être distingué du taux de rendement actuariel qui représente la rémunération réelle du titre en tenant compte de tous les éléments caractéristiques du titre (prix d¶émission, prix de remboursement, modalités d¶amortissements ...). Le remboursement de la somme prêtée est appelé amortissement de l¶emprunt. Il peut se faire : En totalité à l¶échéance (in fine) ; Par annuités constantes ; Par amortissements constants ; A zéro coupon. Dans les comptes de l¶entreprise, l¶emprunt obligataire est inscrit au passif du bilan parmi les dettes financières. Les intérêts servis aux obligataires constituent des frais financiers pour l¶entreprise. Les obligataires ne sont pas traités comme des créanciers ordinaires puisqu¶ils peuvent se regrouper en une masse dotée de la personnalité morale pour défendre leurs intérêts. L µémission d¶obligations était, jusque là, réservée à l¶Etat et aux entreprises publiques. Ces valeurs ont été introduites dans la loi relative à la société anonyme dans le but de promouvoir le marché obligataire. Désormais, l¶émission d¶obligations est permise pour toutes les sociétés anonymes ayant deux années d¶existence et qui ont clôturé deux exercices successifs et dont le capital social a été intégralement libéré. y y y y
La cotation en bourse n¶est pas exigée. Par ailleurs, aucune condition n¶est requise pour les sociétés qui bénéficient de la garantie de l¶Etat.
3/ Les droits : Les droits émis par une entreprise confèrent à leurs détenteurs deux types de privilèges: Les droits d¶attribution : ils permettent d¶obtenir des actions gratuitement, lors d¶une augmentation du capital par attribution d¶actions gratuites.
Les droits de souscription: ils donnent aux anciens actionnaires de l¶entreprise
la possibilité de souscrire en priorité aux nouvelles actions émises par l¶entreprise cotée lors des augmentations du capital en numéraire .le détenteur du droit de souscription peut soit le vendre soit participer à l¶opération .
T Troiisièm mee p parrttiee: R R ôôlleess duu m marrcchéé bouurssiieer Les marchés financiers permettent une allocation efficace des ressources. La Bourse est tout d'abord un lieu de financement et de placement. Elle permet également l¶allocation et la gestion des risques ainsi que la liquidité des titres.
y
Le financement des entreprises : le marché boursier permet aux entreprises de
se financer, d¶investir, en mettant directement en contact l¶offre et la demande de capital. Par l¶introduction en bourse ou par les augmentations de capital les entreprises ont accès à des ressources financières supplémentaires. Les bourses ont permis aux entreprises de grandir et donc de développer des projets qu¶un individu seul n¶aurait pu financer ; Une entreprise n'obtient de nouvelles ressources, à travers l'émission d'actions ou d'obligations, que sur le marché dit primaire
y
Un lieu d'épargne: les investisseurs ayant une capacité d¶épargne positive
peuvent devenir les actionnaires des entreprises privées ou devenir les créanciers de ces sociétés et des collectivités publiques. Ils peuvent investir soit à l'occasion
d'augmentation de capital ou d'introduction en bourse sur le marché primaire, ou s'orienter sur le marché dit secondaire sur lequel sont négociés les titres déjà émis. La Bourse permet la mobilisation de l'épargne et partant une meilleure allocation des ressources vers les projets d'investissements les plus profitables. En facilitant l'accès à l'épargne, les Bourses rendent possibles de nouveaux investissements et améliorent donc la rentabilité des investissements. y
La gestion du risque: La bourse permet de transférer le risque par le biais des
négociations d'actions et d'obligations. Elle permet également aux investisseurs (entreprises, actionnaires, créanciers...) de se protéger du risque (risques de change, de taux, de crédit, de baisse des cours. La liquidité des titres: la bourse permet la négociabilité des titres. Cette facilitation de la sortie permet d'attirer un plus grand nombre d'investisseurs et explique pourquoi les sociétés de capital-risque souhaitent que les entreprises dans lesquelles elles ont investi s'introduisent en bourse. Indicateur économique : les cotations effectuées à la Bourse permettent de mesurer la valeur attribuée par le marché à une entreprise, une matière première ou à une créance dans le temps. Les cours permettent donc de suivre l'évolution du prix de produits et l'évolution générale de la situation économique d'un pays. y
y
Q Quuattrriièm me ppaartiee:: L L¶iintrroodducttiioonn een b boourrse L'introduction en bourse consiste à mettre en vente des titres d'une société afin d'avoir accès aux marchés de capitaux et d'extérioriser la valeur de l'entreprise. La vente de ces titres, pour lesquels l'information est extrêmement limitée, à un grand nombre d'investisseurs différents (institutionnels, particuliers, salariés) rend l'opération complexe et longue à préparer. La cotation en Bourse présente de nombreux avantages (notoriété accrue, possibilité de faire appel aux marchés financiers si nécessaire, liquidité potentielle pour les actionnaires...) mais aussi des contraintes (obligations de transparence et de communication qui prend du temps aux dirigeants, fluctuations de cours parfois déstabilisante, ...)
1/ La note
d¶inf ormation :
Document de référence de toute opération d¶appel public à l¶épargne, la note d¶information, qui doit être dûment visée par le CDVM, contient une mine de données à l¶attention des investisseurs. La note de l¶information est établie conformément au modèle-type arrêté par le CDVM. Elle doit être rédigée en arabe ou en français et présenter de façon neutre l'opération financière et l'activité de l'émetteur à savoir : Les caractéristiques de l'opération : le nombre et la nature des titres offerts à la souscription, le calendrier de l'opération et la date prévue de cotation des titres, la procédure d'introduction ; Les données sur le capital : répartition du capital et des droits de vote, évolution du capital ; Les données générales sur l'organisation de l'entreprise : sa forme juridique, son objet social, ses statuts, son organigramme ; Les données sur l'activité de l'entreprise et sur son secteur : historique, secteur d'activité, environnement concurrentiel ; Les données économiques : chiffre d'affaires, résultats, effectifs, filiales, perspectives et stratégie de développement ; La situation financière de l'entreprise: bilan, compte de résultats et des annexes précisant le périmètre et les méthodes de consolidation ; Les facteurs de risque pouvant avoir une incidence sensible sur l'activité. y
y
y
y
y
y
y
2/ Procédure
de première cotation
OPF, OPM, OPO ou cotation directe : la procédure de première cotation en Bourse peut être initiée selon l¶une de ces quatre formes. Il existe quatre procédures de première cotation à savoir : l'offre à prix ferme (OPF), l'offre à prix minimal (OPM), l'offre à prix ouvert (OPO) et la cotation directe. C'est l'émetteur qui choisit, en concertation avec son conseiller, la procédure de première cotation qui correspond le plus à ses objectifs. y
L¶offre à prix ferme (OPF) : consiste à mettre à la disposition du public une
quantité de titres en fixant un prix ferme
y
L¶offre à prix minimal (OPM) : consiste à mettre à la disposition du public
une quantité de titres en fixant un prix minimal de vente. L¶offre à prix ouvert (OPO) : consiste à mettre à la disposition du public une quantité de titres en fixant une fourchette de prix Modification d prix : en concertation avec la société gestionnaire, l¶émetteur de titre peut réserver la faculté de modifier le prix d¶offre (OPF), ou le prix minimal (OPM) ou la fourchette de prix (OPO), à condition que cela doive être mentionné dans le document d¶information. y
y
3/Les principales étapes de l¶introduction en bourse L¶opération d¶introduction en Bourse d¶une entreprise se déroule en sept grandes étapes, qui vont de la préparation à la première cotation. a- L¶étape préliminaire
C'est une phase importante dans le processus d'introduction en Bourse, il s'agit de la préparation des bases fondamentales de l'opération. Elle doit commencer tout d'abord par l'accord des actionnaires sur le projet d'introduction.
b-
Le choix des intermédiaires obligatoires
La deuxième étape consiste à sélectionner les intermédiaires financiers (banques d'affaires, sociétés de Bourse, conseillers juridiques et financiers, etc.) qui vont accompagner l'entreprise durant toutes les étapes de l'opération et dans la rédaction de la note d'information. Ainsi, avec l'aide des intermédiaires sélectionnés, l'entreprise va enclencher le processus par, éventuellement, des aménagements patrimoniaux. Elle doit aussi arrêter les modalités de contrôle du capital (holding, pacte d'actionnaires, etc.), consolider ses comptes, se réorganiser sur les plans juridique, financier, et statutaire, etc. Elle procédera aussi à la détermination du montant de l'opération, à la fixation de la modalité d'introduction (augmentation ou cession d'une part du capital) et de la date souhaitée d'introduction. Cette phase dure de 6 mois à une année en moyenne, selon les aménagements à réaliser par l'entreprise.
c -Le dépôt officiel du dossier
Le dossier doit être déposé au Conseil déontologique des valeurs mobilières au moins 2 mois avant la date prévue de l'introduction. La Bourse de Casablanca doit également être avisée à la même période, et ce afin de réserver une date sur le calendrier des opérations financières prévues. d- La décision d¶admission
Trois à quatre semaines en moyenne avant la date prévue d'introduction, la Bourse de Casablanca s'assure du respect des conditions d'admission à l'un des 3 marchés actions conformément aux dispositions réglementaires, vérifie les modalités d'introduction et le calendrier de l'opération et donne son avis d'approbation. Sauf opposition, le Conseil déontologique des valeurs mobilières donne son visa sur la note d'information. e- L¶information du marché
Dès obtention du visa du CDVM, la Bourse de Casablanca procède à la publication au bulletin de la cote de l'avis relatif à l'opération d'introduction en Bourse. f- La centralisation des souscriptions
Après clôture de la période de souscription, la Bourse de Casablanca reçoit, centralise et consolide les souscriptions. Elle établit ensuite un listing des souscriptions qu'elle remet à l'émetteur et aux membres du syndicat de placement. g- La première cotation
Le jour de la première cotation, la Bourse de Casablanca publie par avis au bulletin de la cote les résultats techniques de l'opération d'introduction. 4/ Les
avantages et les inconvénients
A/ Les avantages :
Etre coté en Bourse procure des avantages à plusieurs niveaux. L¶entreprise en bénéficie au même titre que ses actionnaires, salariés et partenaires. Evénement exceptionnel dans la vie d'une entreprise, l'introduction en Bourse séduit de plus en plus. Preuve en est : de 2004 à novembre 2006, 11 entreprises ont rejoint la
cote, pour un montant total levé dépassant les 13 milliards de DH. Toutefois, bien que ces chiffres soient en nette progression, le nombre d'introductions en Bourse reste faible par rapport au potentiel de notre pays. Ceci est essentiellement dû au fait que beaucoup d'entreprises marocaines n'ont qu'une vague idée des multiples avantages de l'introduction en Bourse que nous résumerons comme suit : a- La diversification des sources de financement
Un des premiers avantages de l'introduction en Bourse est l'accès à de nouvelles sources de financement et ce, quelles que soient les raisons qui peuvent pousser les actionnaires à le faire. Ainsi, une entreprise qui souhaite par exemple financer des projets de développement, met des titres sur le marché, en échange de quoi les nouveaux actionnaires apportent les capitaux nécessaires. Elle diversifie ainsi ses sources de financement et se donne les moyens de saisir les opportunités qui se présentent. b-
L¶obtention d¶un label de leadership et le renforcement de la notoriété
La présence d'une entreprise à la cote et la communication qu'elle entraîne lui assure une visibilité permanente, qui constitue une des formes les plus efficaces de publicité. Une entreprise cotée fait également partie des meilleures, elle est transparente, ses comptes sont certifiés, ce qui est en soi un label de qualité qui valorise son capital image, renforce son leadership et sa notoriété et lui donne une plus grande crédibilité vis-à-vis de ses clients, ses fournisseurs, ses partenaires financiers et ses salariés. c- La valorisation des ressources humaines
La majorité des entreprises qui s'introduisent en bourse réservent une partie de l'opération à leurs salariés et leur donnent ainsi la possibilité de devenir actionnaires. Ce système d'intéressement permet une mobilisation et une motivation des ressources humaines qui ne se dément pas. Il permet aussi à l'entreprise, de trouver et de garder à bon compte les personnes essentielles à son management. Une entreprise cotée a généralement moins de mal à attirer des collaborateurs de haut niveau. d- La satisfaction des actionnaires
La cotation régulière de la valeur permet aux actionnaires de valoriser à tout moment leur patrimoine. Elle favorise également la liquidité du capital, qui leur
permet de vendre facilement leurs parts sur le marché boursier ou de faire entrer des partenaires de poids. Les plus-values réalisées et les dividendes versés constituent une autre source de satisfaction des actionnaires. e- La pérennisation et la sauvegarde du contrôle des entreprises
L'introduction en Bourse facilite également la pérennité de l'entreprise, en particulier dans le cas de sociétés familiales lorsque se pose le problème de la succession. Aussi, elle protège le contrôle de l'entreprise grâce à une ouverture limitée du capital ou au recours à des produits financiers adéquats tels que les actions à dividendes prioritaires. Enfin, l'introduction en Bourse apporte une mutation dans le système de «corporate governance» de l'entreprise qui implique une transparence des comptes et la mise en place de systèmes modernes de contrôle interne. Ces mutations confortent à long terme, la solidité de l'entreprise. f- Le bénéfice de l¶exonération fiscale
Depuis 2001, une exonération fiscale de 25% à 50% de l'impôt sur les sociétés est accordée aux entreprises qui s'introduisent en Bourse. La durée de cette exonération est de 3 années consécutives, à compter de l'exercice qui suit celui de leur introduction en Bourse.
B/
Les inconvénients
La bourse présente un certain coût au moment de l'introduction, puis ultérieurement. Elle oblige à une transparence accrue, ce qui n'est parfois pas sans inconvénients. Elle soumet l'entreprise aux variations de la bourse qui peuvent être déconnectées de la situation réelle de l'entreprise. C'est surtout les fortes baisses du cours de l'action de l'entreprise qui ont un impact sur elle : elles peuvent rendre difficile ou empêcher une augmentation de capital, et conduire à une OPA (offre publique), entraînant un changement de direction et de stratégie avant que la stratégie actuelle ait produit ses effets.
C Cinnquiièm mee p paarrttiiee: Leess b boou urrsieerrs marroccaainns
prrincippaauxx
iinddiiccatteuurss
Un indice boursier est une valeur calculée par le regroupement des valeurs des titres de plusieurs sociétés. C'est un outil statistique qui sert à mesurer la performance d'une Bourse ou d'un marché. Pour ce faire, l'indice se doit d'être représentatif, fiable et précis. La performance d'une Bourse est généralement mesurée par plusieurs indices : - un indice principal qui mesure la performance globale de la Bourse ; cet indice est calculé à partir de la totalité ou de la majorité des sociétés inscrites à la Bourse ; - des indices sectoriels qui mesurent la performance d'un sous-ensemble de sociétés ayant des caractéristiques communes, ces indices sont calculés à partir de sociétés incluses dans le sous-ensemble visé (par exemple, les sociétés d'un secteur d'activité comme les banques, les compagnies d'assurances, etc.).
1/ Le MASI
Le MASI (Moroccan All Shares Index) flottant est un indice exhaustif qui intègre toutes les valeurs cotées à la Bourse de Casablanca. Il permet de mesurer la performance globale du marché, c'est à dire l'évolution quotidienne de la capitalisation boursière flottante due aux variations de cours. 2/ Le MADEX
Le MADEX (Most Active Shares Index) flottant est un indice compact qui mesure l'évolution quotidienne de la capitalisation boursière due aux variations de cours des valeurs les plus actives et cotées au continu. Ces deux principaux indices sont calculés et diffusés en continu. MASi '' morrocan all shares index '' c'est un indice qui mesure l'évolution des cours de tous les titres cotés en bourse, alors que la MADEX '' most active shares index '' mesure l'évolution des cours des titres les plus liquides.
(*) Source : WFE / Site pour conversion en $ : xe.com L¶évolution du MADEX ®Flottant se compare favorablement aux principaux indices du WFE qui subissent depuis 2007 des corrections plus brutales.
W W llll
E E
a- H i t
¡
i ¢
£
ème
Wall St t est née off i iellement en 18 siècle (1792) sous son nom ac tuel NYSE. C est l un des rares grands marchés d¶actions. Le vo lume d¶actions du NYSE a é té dépassé par celle du NASDAQ pendan t les années 1990, ma is le total des capitalisations bours ières des compagnies cotées au NYSE est cinq fo is plus grand que celles cotées au NASDAQ. Le NYSE appar tient au groupe NYSE Euronex t, né de la fusion avec Eurones,t qui avait un fonctionnement entièrement électronique. Les échanges sur le NYSE se dérou lent du lundi au vendredi entre 9h30 et 16h (heurr e loca le). Son or igine remonte à la s ignature, par 24 agents de change de New York le 17 mai 1792, d'une conven tion dite « l¶Accord de Buttonwood », c'est à-dire du plat ane, du nom de l'arbre (buttonwood tree en angla is) sous lequel ils ava ient l'habitude de se réunir, situé à l'emplacement de l'actuel 68, Wall Street. En 1830, la Mowhak and Hudson es t la première sociét é de chemin de fer à entrer en Bourse de New-York1. En 1863, la bourse new-yorka ise prend off icie llement le nom de New York Stock Exchange (NYSE) e t déménage deux ans p lus tard au 10-12, Broad Street. En 1884, Char les Dow pub lie une list e de onze actions de référence2, qu i deviennent en 1896 off icie llement l'indice Dow Jones. Le vo lume des transactions, augment ant entre 1896 et 1901, nécessita la construction d'un bâti ment plus spacieux. On f it alors appel à huit architectes new-yorkais qu i présentèrent leurs pro jet s. Ils ont f ini par démolir et reconstruire un bâti ment plus spacieux. Le NYSE fut fermé en juillet 1914 au débu t de la Première Guerre mondia le pour rouvr ir que lques mo is plus tard, le 28 novembre, dans le cadre de la vente des bons du trésor pour aider à l'effor t de guerre.
NYSE : New York Stock Exchange. Dow jones: il est le plus vieil indice des bourses de New York et le plus vieil indice boursier du monde
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula au New York Stock Exchange entre le 24 octobre et le 29 octobre 1929. Cet événement marqua le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du xxe siècle. Les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé jeudi noir, le 28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est le mardi noir. Le 31 octobre 1938, les dirigeants du NYSE déploient un programme pour améliorer la protection des investisseurs et regagner la confiance des épargnants. Le 19 octobre 1987, le Dow Jones a chuté de 22,6 %. C'est la plus forte baisse enregistrée en une journée dans l'histoire des marchés financiers. On appelle ce jour le « deuxième lundi noir ». Le NYSE est fermé du 11 au 17 septembre 2001 en raison des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Le 6 décembre 2005, le bureau de la bourse de New York approuve la fusion avec Archipelago, le NYSE perdant son statut de société à but non lucratif et devient une société anonyme. Il en sort alors le 8 mars 2006 une nouvelle société, le NYSE Group. b-
Capitalisation et indices
Le NYSE assure la cotation des actions de 2 764 sociétés, représentant au 31 décembre 2006 une capitalisation boursière de l'ordre de 25 000 milliards de dollars US. Le principal indice de valeurs du New York Stock Exchange est le NYSE composite, mais on lui associe généralement les grands indices nationaux américains :
le Dow Jones Industrial Average, souvent mais improprement appelé Dow Jones, dont 27 des 30 valeurs le composant sont cotées sur le NYSE ; le Standard & Poor's 500, aussi appelé S&P 500 ou SP500
Wall Street héberge aujourd'hui la cotation des sociétés américaines les plus prestigieuses comme Coca Cola ou IBM. Détrôné en 1999 par son petit frère le Nasdaq, Wall Street était alors incontestablement le premier marché bousier mondial et cela à tous les niveaux : capitalisation, flux échangés...
Le NASDAQ (National Association of Securities Dealers Automated Quotation System ) est le deuxième marché boursier des États-Unis juste après le New York Stock Exchange. C¶est une place financière comme toutes les autres c'est à dire un
lieu d¶échanges (achat ou vente) de titres, la par ticular ité vient du fait que les échanges en con tinue se font sur plusieurs serveurs regroupés dans une p ièce unique.
Les haut s et l es bas d u premi er semest re de l anné e 2009 sur l e B w Jones : ¤
¥
Au cours du dern ier semestre 2009, de nombreuses va leurs de Wa ll Street ont été bousculées par la cr ise f inanc ière, en par ticulier les valeurs automobiles et f inanc ières, comme General Motors, Citigroup, ou encore AIG. Cer taines ont perdu plus du quar t de leur valeur en bourse. Mais d¶autres ont su tirer leur épingle du jeu. C¶est le cas d¶une bonne ma jor ité de valeurs technologiques, comme I BM, Microsof t, Intel ou encore Hewlett Packard. Tandis que d¶au tres tirent leur épingle du jeu. Si la cr ise f inancière a eu de graves conséquence sur l¶économie mondiale, à la bourse de New York en revanche e lle n¶a pas fait que des perdants. En fa isant un bilan
de l¶évolution boursière des principales valeurs, on constate qu¶American Express caracole en tête du classement des entreprises ayant vu leur cours de bourse augmenter. Le titre du groupe a pris 25% entre le 31 décembre 2009 et le 30 juin 2009. Microsoft a également su tirer profit de la crise financière. La sortie de son nouveau logiciel d¶exploitation, Windows 7, a été appréciée par les investisseurs. Sur les six premiers mois de l¶année, l¶action du groupe a pris 22%. Autre entreprise ayant prouvé sa résistance, Intel, dont le titre a pris 13% depuis le début de l¶année, principalement grâce à l¶optimisme affiché de son PDG, Paul Otellini. Ce dernier a en effet déclaré a plusieurs reprises que la reprise du marché de l¶informatique devrait bientôt intervenir. Au terme du premier trimestre il avait également annoncé des ventes conformes à ses attentes. Pour ce qui est de Citigroup, l¶histoire n¶est pas sans similitudes. Pour l¶exercice 2008, la financière a perdu 18,72 milliards et a été retirée du Dow Jones en juin 2009. Son action a perdu 56% en six mois. Et enfin, le dernier, mais non des moindres, est le géant de Détroit Général Motors, qui, avec une dette de 172,81 milliards de dollars a été placé sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites américaine. Maintenu artificiellement à flot grâce à près de 20 milliards de dollars de prêts publics, il a également été retiré du Dow Jones. Entre le 1er décembre et le 30 juin, son action a chuté de 66%.
Motors (GM) est une entreprise multinationale américaine de construction automobile American International Group, Inc. (AIG) est un chef de file mondial de l¶assurance et des
General
services financiers. Citigroup est une entreprise financière de Citicorp avec Travelers Group
majeure basée
à New York, issue
de
la
fusion
International
Business
Machines (I BM) est une société multinationale américaine présente dans les
domaines du matériel informatique, du logiciel et des services informatiques. Hewlett Packard (HP) est une entreprise d'informatique et d'électronique multinationale américaine.