Guide Boursier.com Les 7 clefs du succès en Bourse
Les 7 clefs
du succès en Bourse Vos premiers pas en bourse
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Clé no 1 : Bien choisir son broker
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Clé no 2 : Se fixer des objectifs Clé no 3 : Savoir s’informer
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Clé no 4 : Savoir passer un ordre
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Clé no 5 : Choisir les bonnes valeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Clé no 6 : Savoir répartir ses valeurs
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Clé no 7 : Secrets d’un portefeuille gagnant Quelques pistes à suivre
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Vos premiers pas en Bourse… Quelle somme investir en Bourse ? • Une question de performance et non de moyens ! Beaucoup d’investisseurs pensent que pour débuter en Bourse, il faut disposer d’un patrimoine confortable. C’est faux ! Si tout le monde ne commence pas avec 100 Dollars en poche, comme Warren Buffett, le milliardaire de Wall Street, il est utile de rappeler que gagner en Bourse est une question de performance et non de moyens ! • Quelques milliers d’Euros Un portefeuille pourra très bien commencer avec quelques milliers d’Euros —voire moins !—, l’idée étant de ne pas engager l’intégralité de ses actifs sur les marchés financiers et surtout de n’investir qu’une somme dont on n’aura pas besoin à court terme. Car le temps est souvent l’ennemi de l’investisseur. Si vous vendez pour la simple (et mauvaise) raison que vous avez besoin de liquidités, il y a fort à parier que la Bourse sera pour vous le temple des regrets. Vous lirez souvent dans des livres spécialisés qu’il convient d’investir 15 000 euros pour débuter en Bourse. Nous avons nous mêmes mis cette somme « sur le tapis » au début de notre « Portefeuille Boursier.com », mais ce n’est nullement une règle. Débuter en Bourse avec 1 000 euros suffit dès lors que la motivation est là !
“La bonne info c’est bien, le bon timing, c’est mieux. Abonnez-vous à Boursier.com Privilèges !” Didier Hameau, Rédacteur en chef de Boursier.com
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Clef n° 1
Bien choisir son Broker… • Des courtiers d’un genre nouveau Dès le milieu des années 90 sont apparus sur le marché des courtiers d’un genre nouveau : en utilisant les nouvelles technologies de l’information (minitel puis Internet) et l’informatisation des marchés financiers, les courtiers en ligne ont pu révolutionner la façon de passer des ordres sur le marché. Initialement réservées aux professionnels, les cotations boursières puis les passations d’ordres ont ainsi pu se démocratiser auprès d’un large public, permettant aux frais de courtages de fortement baisser. Les banques ne sont pas restées les bras croisés puisqu’elles proposent souvent, soit en direct, soit via leurs filiales, des activités de courtage sur Internet à des tarifs très abordables.
• Où les trouver ? Vous trouverez à cette adresse une liste de courtiers particulièrement efficaces : N’hésitez pas à remplir le formulaire, vous pourrez par simples clics sur les courtiers qui vous intéressent, recevoir gratuitement chez vous les documentations de ces brokers en ligne !
http://www.boursier.com/pub/partners/infos/docs.asp
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Clef n° 2
Se fixer des objectifs • Bien se connaître Pour bien investir sur le marché, il faut d’abord savoir se connaître : ➜ Serez-vous capable d’attendre plusieurs mois avant que votre idée d’investissement soit validée par le marché ? ➜ Résisterez-vous à la tentation de prendre vos profits alors qu’une action est promise à un bel avenir ou à celle de vendre quand tout le monde croit que votre action est perdue ? ➜ Un secteur vous est familier ? Vous êtes amateur de boutiques de textile ou tout simplement « fana » de nouvelles technologies ? Cette question n’est pas dénuée de sens ! Si vous êtes vendeur de voitures, sans doute savez-vous si les derniers modèles de Renault sont un succès commercial… Trop de gens pensent en effet que la Bourse est aléatoire, comme le casino ou, a contrario, que le marché est d’une complexité extrême. C’est pourtant en faisant des constats simples que les meilleures affaires se réalisent ! ➜ Êtes-vous prêt à vous cultiver ? Bien souvent, les meilleures affaires se font… là où les autres investisseurs ne sont pas encore ! L’équipe de Boursier.com scrute pour ses seuls abonnés les meilleures pistes d’investissement en dehors des sentiers battus. Avec méthode, en fouinant la cote et à l’aide des nombreuses «dépêches » que nous publions sur chaque valeur, vous saurez sans doute, vous aussi, détecter d’excellentes opportunités d’investissement !
• Êtes-vous un Trader actif ? Cette question est simple, mais elle a des répercussions importantes pour votre portefeuille. Si vous êtes un « trader » actif, il convient de savoir rapidement prendre vos pertes ou vos gains. À l’inverse, une personne moins active sur le marché aura tout intérêt à envisager de se positionner sur des titres peu spéculatifs, capables de s’apprécier sur la durée, comme c’est souvent le cas pour des valeurs de rendement (celles qui distribuent un dividende conséquent).
• Fixez-vous des objectifs Une fois votre « profil » d’investisseur défini, nous ne saurions que trop vous recommander de vous y tenir. L’expérience vous montrera en effet que vos convictions propres, couplées à votre tempérament, sont vos meilleurs alliés ! Vous pourrez dès lors vous fixer d’engranger 5 % de dividendes par an ou au contraire de battre l’indice CAC40 de 10 % tous les ans en effectuant de judicieux « aller-retour » sur des valeurs que vous aurez appris à « dompter ».
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Clef n° 3
Savoir s’informer À lire avant d’investir On trouve facilement dans toutes « les bonnes librairies », des livres expliquant le b.a.ba du fonctionnement des marchés boursiers. Afin de ne pas vous éparpiller et de vous aider dans le choix à faire entre tous ces ouvrages, nous n’en retiendrons que 3 parmi les plus utiles.
• Pour débutants « Jouez et gagnez en bourse » représente un très bon livre pour débutants. Il a été écrit par Jean-Claude Georges, journaliste reconnu et expérimenté, et décrit en détail tout ce que l’on doit connaître pour faire ses premiers pas sur le marché.
• Plus confirmés « Et si vous en saviez assez pour gagner en Bourse ». Ecrit par l’ancien gestionnaire-vedette du fonds Magellan, Peter Lynch, cet ouvrage vous livre les secrets de l’analyse fondamentale grâce à une multitude d’anecdotes toutes plus utiles les unes que les autres, et rappelle que la première qualité pour gagner en Bourse est le bon sens…
• Pour public averti « Secrets pour gagner en Bourse à la hausse et à la baisse » de Sam Weinstein vous permettra notamment de vous initier à l’analyse Technique. Un ouvrage utile et surtout agréable ! N’oubliez pas non plus les ouvrages sur le « day-trading ». À réserver toutefois uniquement aux investisseurs les plus avertis…
Internet bien sûr ! Pendant plus d’un siècle, le seul média permettant de connaître les cours et les informations sur les sociétés cotées a été le journal et notamment les hebdomadaires boursiers. Le minitel s’imposa pour suivre les cours de bourse dans les années 80, aujourd’hui Internet est devenu prépondérant. Ce succès d’internet, qui a fait beaucoup de mal aux publications « papier », est facile à expliquer : les cours de bourse y sont donnés en temps réel et l’information sur les sociétés ou les marchés est immédiatement disponible. Plus besoin d’attendre le week-end pour être informé ou conseillé, il suffit de se connecter sur le web pour avoir instantanément l’information.
www.boursier.com évidemment !
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Vous pouvez ainsi retrouver chaque jour, de 6 h 30 à 23 h 30, plus de 200 articles sur les valeurs françaises en vous connectant sur le site www.boursier.com et accéder également aux meilleurs conseils pour gérer votre portefeuille.
TV, radio et téléphone portable • LCI Si les chroniques boursières, très à la mode pendant les années 80, ont disparu des écrans des chaînes généralistes, LCI propose plusieurs émissions spécialisées sur la Bourse, en particulier le week-end.
• SFR, I-mode et Orange L’apparition des nouveaux téléphones portables de 3e génération permet aussi de suivre le marché. Boursier.com vous propose des applications particulièrement efficaces pour consulter l’information boursière et les cours de bourse à partir de votre mobile, que vous soyez abonné SFR –avec Vodaphone Live, Bouygues Télécom avec I-mode ou Orange via gallery.
• L’application iPhone Depuis 2008, Boursier.com a été un précurseur sur les téléphones iPhones. En vous rendant sur l’AppStore de ce type de téléphone, cherchez “Boursier.com”. Vous pourrez ainsi télécharger gratuitement l’application de Bourse de Boursier.com qui comprend les cours, vos listes de valeurs, les news du site, les indices, le palmarès, sans oublier les vidéos. Un condensé indispensable pour rester informé où que vous soyez !
“Une action monte, vous ne savez pas pourquoi ? La réponse est sûrement sur Boursier.com !” Anthony Bondain, Rédacteur en chef adjoint de Boursier.com
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Clef n° 4
Savoir passer un ordre Les ordres de Bourse vous permettent d’acheter ou de vendre un titre en fonction de plusieurs paramètres :
• Mnémonique Le premier d’entre eux est l’identification du titre sur lequel vous souhaitez intervenir. Il faudra connaître son mnémonique constitué le plus souvent de 2 ou 3 lettres : FTE pour France Télécom, UG pour Peugeot ou encore GET pour Eurotunnel.
• Validité Le deuxième paramètre est la durée de validité de votre ordre. L’ordre peut être spécifié « jour » : dans ce cas il ne sera pas valable au delà de la séance en cours. L’ordre peut aussi être spécifié « révocation », il sera actif 1 an durant.
Les types d’ordres • À cours limité… Pour acheter ou vendre une valeur, il est possible de passer plusieurs types d’ordres, ayant tous des caractéristiques particulières. Ordre à cours limité : cet ordre vous permet de passer un achat ou une vente à un cours fixe. ➜ Exemple : « j’achète 100 France Télécom, cours limité à 20 euros ». Dans ce cas, votre prix d’achat sera de 20 euros. Si le titre cote au plus bas à 20,10 euros, votre ordre d’achat ne sera pas exécuté. L’intérêt de ce type d’ordre est de fixer un prix précis d’achat ou de vente.
• Meilleure limite… L’ordre « meilleure limite » : cet ordre est utilisé lorsqu’on veut être presque certain d’acheter ou de vendre ses titres. On remonte alors le carnet d’ordres jusqu’à obtenir la quantité de titres recherchée, ce qui peut entraîner une variation de cours importante. Le risque est de payer beaucoup plus cher que prévu les titres que l’on souhaite acheter. À l’inverse, on augmente ses chances de voir son ordre être exécuté. Notez que ce type d’ordre est prioritaire sur les autres ordres.
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• Au marché… Là encore, l’investisseur ne donne pas de prix. Son ordre est exécuté sur la base de la meilleure limite à la vente (pour un ordre d’achat) ou de la meilleure limite à l’achat (pour un ordre de vente). Si l’ordre n’est pas intégralement exécuté, le solde est transformé en ordre à cours limité. ➜ Exemple : reprenons le cas d’un investisseur qui achète 50 France Télécom « au marché ». Le dernier cours coté de France Télécom est de 21 euros, la meilleure limite à la vente est à 21,25 euros pour 30 titres. L’ordre « au marché » va être partiellement exécuté, 30 titres vont être achetés à 21,25 euros, le reste, soit 20 titres, va se transformer en un ordre d’achat de 20 actions, limité à 21,25 euros.
• À seuil de déclenchement… On qualifie aussi ces ordres de « Stop ». Un ordre d’achat à seuil de déclenchement ne sera exécuté que si le cours du titre dépasse la limite fixée et, à l’inverse, un ordre de vente à seuil de déclenchement ne sera effectué que si le titre baisse en dessous de la limite indiquée. L’intérêt de cet ordre est de pouvoir intervenir à l’achat lorsqu’un titre franchit une résistance ou un support graphique. ➜ Exemple : un ordre d’achat de 50 France Télécom à seuil de déclenchement 21 euros va devenir un ordre au marché dès que France Télécom va coter 21 euros.
• À plage de déclenchement… Il s’agit d’un ordre à seuil de déclenchement, mais plus précis et qui évite d’intervenir à des cours trop éloignés du seuil de déclenchement. ➜ Exemple : un ordre d’achat de 50 France Télécom « plage de déclenchement 20,5/21,5 euros » va devenir un ordre d’achat au marché dès que France Télécom va coter 20,5 euros. Mais l’ordre ne sera pas effectif si l’action dépasse immédiatement les 21,5 euros, cela permet de limiter son risque en cas de décalages de cours très importants.
Petites économies, gros profits • Astuce de Pros Certains investisseurs passent le plus souvent des ordres « meilleure limite », alors qu’ils auraient parfaitement pu être exécutés dans de meilleures conditions en passant des ordres à cours limité, en choisissant évidemment les bonnes limites… Parmi les astuces à connaître, il est souvent judicieux d’acheter en se plaçant juste au-dessus des cours « ronds » et de vendre en se plaçant juste en-dessous. La raison est que de nombreux investisseurs passent justement des ordres sur la base de cours « ronds ». Pour un titre dont le cours est proche de 100 euros, de très nombreux ordres seront libellés à un prix de 100 euros. En achetant à 101 euros ou en vendant à 99 euros, vous augmentez fortement vos chances de voir votre ordre exécuté.
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Clef n° 5
Choisir les bonnes valeurs Ouvrez les yeux • Bon sens et produits « qui marchent » Gagner en Bourse, c’est souvent une affaire de bon sens… Évidemment il est nécessaire de connaître les bases permettant de valoriser une société. Cela n’est pas très compliqué (cf. partie « Chiffres à connaître »). Vient ensuite la phase la plus complexe : celle de choisir les titres sur lesquels vous allez investir. Pour cela, une bonne méthode consiste à ouvrir les yeux pour découvrir les produits qui « marchent ». À ce sujet le livre de Peter Lynch, décrit plus haut, fourmille d’anecdotes qui ne manqueront pas de vous donner quelques idées… Nous adoptons régulièrement ce type d’approche chez Boursier.com avec souvent, à la clé, des performances qui sortent de l’ordinaire.
Chiffres à connaitre Difficile d’aborder la Bourse sans connaître et comprendre quelques chiffres et ratios qui vous permettront de mieux évaluer les titres que vous envisagez d‘acheter… Nous nous limiterons cependant à l’essentiel, nul besoin d’être un expert ni d’avoir un doctorat de Mathématiques !
• PER et BNA PER (Price Earning Ratio). Vous retrouverez souvent ce terme. Le PER s’obtient en divisant la capitalisation boursière d’une entreprise (= nombre d’actions multiplié par le cours de Bourse) par son résultat net. Autre solution, diviser le résultat net par le nombre d’actions, ce qui donne le BNA (Bénéfice Net par Action), puis diviser le cours de Bourse du titre par le BNA. Plus le PER est élevé, plus la valeur est chère, et inversement. Une notion à relativiser avec les taux de croissance : une société présente sur un secteur dynamique (Internet…) aura un PER plus élevé qu’une société qui intervient sur un secteur à faible croissance (Sidérurgie, Automobile…). ➜ Exemple : une société fait 50 millions de résultat net, elle est valorisée en Bourse 600 millions ; son PER sera de 12.
• Rendement Le rendement : c’est la rémunération directe de votre investissement. Le rendement est obtenu en divisant le dividende versé par la société, généralement entre mai et août, par le cours de l’action. Plus le rendement est élevé, plus votre investissement sera rémunéré.
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• Dettes / Fonds propres Le ratio dettes/fonds propres (ou « gearing ») : c’est l’une des mesures de la solidité d’une entreprise. Voir exemple de fondamentaux en cliquant sur le lien suivant :
http://www.boursier.com/vals/FR/FR0000130007-fondamentaux-alcatellucent.html
Généralement, le marché (et les banquiers) voient d’un mauvais oeil un ratio supérieur à 1, c’est-à-dire des dettes qui dépassent le niveau des fonds propres. À surveiller donc de près…
Vérifiez votre “feeling” Lorsque vous avez sélectionné les valeurs que vous souhaitez acheter, prenez encore un peu de temps pour vérifier votre sentiment. En consultant les derniers avis donnés par des analystes financiers, vous saurez ainsi quelle opinion les professionnels ont de cette valeur, une donnée que vous pouvez retrouver facilement sur le site internet www.boursier.com. Et si vous faites partie des abonnés à Boursier.com Privilèges, vous pouvez aussi connaître le dernier conseil donné par notre rédaction sur la valeur, une information particulièrement utile avant de vous décider ! Cliquez-ici pour vous abonner : http://www.boursier.com/membres/abonnements/
“Portefeuille Boursier.com +63 % / CAC40 -27 %… De très bonnes affaires pour nos abonnés !” Christophe Champredonde, Directeur de Boursier.com
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Clef n° 6
Savoir répartir ses valeurs Combien, comment ? • Sélectionner plus de 30 valeurs ou moins de 10 ? La théorie financière décrite dans le Modèle d’Evaluation des Actifs Financiers stipule que c’est en investissant sur au moins 30 valeurs différentes que l’on arrive à un portefeuille parfaitement diversifié. Cette « technique » n’est nullement recommandable, sauf à être un gestionnaire de portefeuille à la tête de plusieurs Millions d’Euros à investir ! La pratique est en effet tout autre et l’histoire vous apprendra que l’on peut tout à fait réaliser de confortables bénéfices en ne retenant dans ses choix d’investissement qu’une poignée de valeurs. Certains investisseurs célèbres prétendent même qu’il suffit d’avoir raison sur une dizaine de valeurs dans sa vie pour être riche… C’est à méditer !
• Ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier… Il n’y a pas, contrairement à ce que dit la théorie, de portefeuille modèle avec un nombre idéal d’actions détenues. Si vous avez la chance d’avoir du temps à consacrer à l’évolution de votre portefeuille et à l’actualité de vos valeurs, il ne faut pas hésiter à détenir plusieurs valeurs afin de « ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ». Mais, là encore, ce n’est pas une règle absolue. Certains investisseurs célèbres préfèrent se donner pour objectif de n’avoir qu’une ou deux idées d’investissement par an et, après avoir validé tous les paramètres de ces valeurs, les laisser « dormir » plusieurs mois. Il s’agit toutefois d’une théorie extrême, à réserver aux investisseurs chevronnés.
• 10 valeurs réparties sur plusieurs secteurs ? Nous conseillons en tous cas ni de s’éparpiller, ni de rester trop concentré sur un nombre restreint de valeurs. Une dizaine de positions en portefeuille paraît être un équilibre raisonnable de départ, en prenant garde idéalement à choisir ses valeurs au sein de différents secteurs d’activité (exemple : le pétrole, l’agroalimentaire et les hautes technologies) afin de ne pas exposer tous ses risques d’investissement à un seul et même secteur d’activité.
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• Surpondérer la « perle rare »… Il convient aussi, si on détient une « perle rare » que l’on estime peu valorisée, de ne pas hésiter à la « surpondérer » dans son portefeuille : si vous avez raison et qu’elle s’envole sur le marché, vos performances en seront dopées. En revanche, concernant les Produits de Bourse, il convient, dans la mesure du possible, de ne pas dépasser 10 % de son portefeuille investi sur ces produits. S’il sont souvent efficaces et qu’ils permettent de juteuses plus-values, les risques encourus sont plus importants également, aussi faut-il les manier avec précaution.
• Être dans le bon sens De nombreuses personnes avouent à demi-mot qu’elles n’ont pas su vendre certaines valeurs alors qu’ils savaient qu’elles allaient encore baisser. C’est un raisonnement humain… mais qu’il faut impérativement savoir éviter. Vous ne croyez plus à une valeur ? Vendez-là !
• Savoir passer à autre chose De même, partez du principe que des dirigeants qui ont déçu par le passé sont… susceptibles de recommencer. Il faut souvent éviter de s’attarder « sentimentalement » sur certaines valeurs et savoir passer à autre chose. Quand des mauvaises nouvelles s’accumulent sur un secteur particulier, il faut le fuir comme la peste ! Ceux qui, contrairement à nos recommandations d’ailleurs, ont moyenné à la baisse l’action Alcatel entre 2000 et 2003 en savent quelque chose puisque l’action de cette société, qui fait partie des fleurons français, est passée de 90 à… moins de 2 euros ! Un investisseur qui l’aurait achetée à 80 euros et vendue à 50 euros, aurait perdu 37,5 % mais aurait alors évité de voir s’envoler… la quasi-totalité de sa mise !
• Ne vous laissez pas griser par vos performances ! Dernier point important : il faut savoir être humble et ne jamais se laisser « griser » par ses performances. L’euphorie est en effet mauvaise conseillère, au même titre que la peur ! De bonnes performances ne justifient aucunement de se sentir plus fort que le marché… qui a toujours raison !
“Des nouvelles sur une valeur ? Chaque jour, près de 200 articles sont publiés sur Boursier.com !” Didier Hameau, Rédacteur en chef de Boursier.com
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Clef n° 7
Les secrets d’un portefeuille gagnant Petite histoire Lorsque nous avons fondé la lettre hebdomadaire « Opportunités » en 1991, nous avons joué « cartes sur table » en créant un portefeuille « père de famille » géré une fois par semaine et sans prendre trop de risques. Son objectif : battre le CAC40 tout simplement, une performance que de nombreux « pros » n’arrivent pas à atteindre. Depuis 1991, le portefeuille «Moyen Terme » de notre lettre a vu ses actifs démultipliés ! En 2001, en pleine tourmente boursière nous avons pris un nouveau pari : aider nos lecteurs à gagner dans un marché mouvementé. Ce fut la création du portefeuille Court Terme Boursier.com. Lancé le 30 juin 2001, il a progressé de +63% alors que le CAC40 baissait de 27% sur la même période ! Des performances très appréciables, que nos lecteurs ont pu suivre depuis le début en toute transparence en répliquant notre démarche… Cette réussite n’est pas un cas isolé, c’est le fruit de notre approche rigoureuse de vérifications d’informations, et une bonne composition de notre portefeuille telle que nous l’avons décrite aux chapitres précédents.
Quelques bons coups suffisent L’histoire de nos deux Portefeuilles est faite de nombreux succès mais aussi de quelques erreurs. Mais en Bourse, vous apprendrez que l’important est d’avoir plus souvent raison que tort et aussi de réussir quelques très beaux « coups ». Certaines valeurs, devenues des « valeurs fétiches » pour nombre de nos abonnés, nous ont suffi à afficher des plus-values record de plus de 200 % sur certaines lignes !
Et maintenant ? L’année 2009 aura mis les nerfs des investisseurs à rude épreuve... Début mars, l’indice vedette parisien avait reculé en effet de près de 25%, alors que le bilan annuel s’établit au final à +22% ! Ce redressement repose sur l’espoir d’une amélioration de la conjoncture macroéconomique grâce à l’effet d’entrainement apporté par les différents plans de relance mis en place des deux côtés de l’Atlantique, mais aussi en Chine... Les sommes injectées par les Etats devraient contribuer à relancer la consommation privée et les investissements des entreprises... Pour l’heure, la plupart des pays émergents ont sorti la tête de l’eau, mais l’activité économique demeure fragile en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis.
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Le pire semble toutefois derrière nous avec une remontée de nombreux indicateurs de conjoncture depuis 6 mois. Ce regain de confiance devrait inciter les investisseurs à renforcer l’allocation des actions dans leur portefeuille sur le moyen terme. Il convient également de prendre en compte la très faible rémunération des placements monétaires et le risque de remontée des taux qui impactera les obligations... Dans ces conditions, 2010 pourrait encore s’avérer un millésime boursier de bonne facture... même si de nouvelles secousses passagères ne sont pas à exclure à court terme. D’où l’interêt d’être bien informé, comme nos abonnés au service Boursier.com Privilèges !
Quelques exemples valent mieux que tous les discours : Des valeurs qui nous ont donné raison : • PPR Il y a un an, PPR comptait parmi nos fortes convictions, figurant même dans notre “short list 2009”. Le groupe de la famille Pinault était alors sous pression sur fond de craintes relatives à un endettement trop élevé. Les analystes anticipaient également une situation difficile dans la division luxe, alors que Gucci est encore loin de faire jeu égal avec Vuitton. Le marché du crédit s’est pourtant desserré et les entreprises ont pu lever des capitaux via des émissions obligataires. PPR est également parvenu à placer sa filiale CFAO sur le marché parisien, ce qui a permis de redresser les grands équilibres du bilan. Comme attendu, l’activité a été difficile dans la branche grand public avec les contre-performances de Conforama ou de La Redoute. En revanche, les ventes dans le luxe ont finalement relativement bien résisté à la tourmente économique. Au final, l’action PPR a plus que doublé en l’espace d’un an, ce qui a permis à nos lecteurs avisés de bénéficier d’une très belle plus-value !
• Natixis Natixis est un dossier qui a laissé de bien mauvais souvenirs à ceux qui ont participé à son arrivée sur le marché parisien. Cette banque de marché introduite en “haut de cycle” a subi de plein fouet l’impact de la crise financière... En deux ans, le titre a dégringolé de 95% ! Le portefeuille d’actifs “toxiques” a dû être nettoyé, ce qui a donné lieu à plusieurs Milliards d’Euros de dépréciations. Afin de renforcer les fonds propres de l’établissement, les petits porteurs ont été mis à contribution via un appel au marché à bas prix... Le véritable élément déclencheur du rebond boursier a été l’annonce par les deux “parrains” de l’entreprise, les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires, d’une garantie sur les actifs douteux. Alors que le titre évoluait dans la zone des 1,30-1,40 Euros en juillet 2009, il est enfin reparti de l’avant... Nous avions jugé au mois de mai qu’une solution de ce type allait être mise en place sous la pression des pouvoirs publics. Ceux qui ont suivi notre recommandation d’achat spéculatif sur l’action Natixis ont ainsi pu réaliser une bonne affaire sur ce dossier.
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• Havas Parmi les valeurs françaises, les “agréables surprises” ont finalement été nombreuses au terme d‘un millésime 2009 agité. L’action Havas a conclu l’année écoulée sur un gain de 90%... Le marché publicitaire a pourtant traversé une des pires crises de son histoire avec des annonceurs qui ont mis le pied sur le frein. Le travail de relance de l’agence de Suresnes par les équipes de Vincent Bolloré n’étant pas achevé, on a pu craindre qu’elle soit très fragilisée par la nouvelle donne économique... Dès son arrivée aux commandes, l’homme d’affaires breton a mis l’accent sur la qualité, ce qui a nécessité le renforcement des équipes. Avec une pression sur les prix et une demande en berne, Havas risquait de connaître de lourdes pertes en raison de charges trop élevées. A mi-parcours de l’exercice 2009, les comptes semestriels se sont pourtant soldés par un bénéfice conséquent. Certes, le repli atteint 18% sur celui obtenu un an plus tôt, mais, étant donné le contexte, les opérateurs ont été globalement rassurés. De surcroit, le bilan a été sécurisé. Avec l’anticipation d’une reprise des dépenses publicitaires, l’action Havas aura été au final un des paris gagnants de l’année, pour le plus grand bénéfice de nos abonnés au service Boursier.com Privilèges !
Des valeurs qui ont encore du potentiel ! • Carrefour Le dossier Carrefour figure parmi nos fortes convictions... Le distributeur souffre pourtant depuis plusieurs années d’une mauvaise adéquation de son offre sur le marché français. Ses hypermarchés font face à une forte concurrence, tandis que dans le “hard-discount”, le groupe doit batailler avec Aldi, Lidl ou l’ensemble Franprix-Leader Price détenu par Casino. Le nouveau management de Carrefour a pourtant pris le taureau par les cornes et semble enfin déterminé à trouver les solutions adéquates... La relance du numéro 2 mondial de la distribution va prendre du temps, mais elle semble bien engagée. Dans les supermarchés, la nouvelle enseigne Carrefour Market affiche de bonnes performances tandis que les efforts tarifaires effectués en hypermarchés ont stoppé la baisse de fréquentation. La cession de l’immobilier à une filiale dédiée a été interrompue en raison de la crise financière, mais elle demeure un fort gisement de valeur pour le groupe. Avec la pression des 2 grands porteurs de parts que sont Colony Capital et Bernard Arnault, l’état-major de Carrefour n’a pas d’autre choix que de créer de la valeur pour ses actionnaires...
• France Telecom Sur le marché parisien, l’action France Telecom n’a pas brillé durant l’année 2009. Les opérateurs ont en effet privilégié les valeurs cycliques au détriment des défensives. Ce scénario est assez légitime dans l’anticipation d’une reprise économique. Les incertitudes demeurent toutefois nombreuses quant à l’ampleur de la croissance que devrait afficher l’économie française en 2010. Dans ces conditions, il est tentant de s’intéresser à nouveau aux valeurs défensives qui affichent des ratios de valorisation sensiblement en retard sur le reste de la cote. En outre, les banques centrales pourraient relever leurs taux directeurs si l’activité économique confirmait son redressement, ce qui pourrait avoir un impact sur les
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marchés obligataires... Dans le même temps, France Télécom fait figure de “Valeur Père de Famille”, avec son rendement de 8% et son PER qui ne dépasse pas 10... Le dossier mérite donc le détour, d’autant plus qu’il ne serait guère impacté par une éventuelle rechute de l’activité économique.
• DLSI Les petites valeurs ont conclu l’année 2009 sur une note très positive avec une surperformance sur les grands indices boursiers. Cette situation reflète toutefois des cas de figure assez contrastés en raison de parcours hétéroclites... Par ailleurs, cet univers renferme des valeurs qui sont peu suivies par les gérants et qui affichent donc des ratios qui ne correspondent pas à leurs fondamentaux. Dans l’univers de l’intérim, DLSI affiche ainsi une décote sensible sur ses comparables comme Groupe Crit ou Synergie en raison d’un manque de suivi de la part de la communauté financière. Cette situation est appelée à évoluer avec la volonté du management de mieux faire connaitre l’entreprise... Aux avant-postes de la reprise économique, l’intérim devrait profiter d’une vive reprise en 2010. DLSI vient d’ailleurs de conclure à bon prix une acquisition qui lui permet d’étendre sa couverture géographique. Même si les volumes d’échanges sur le titre demeurent faibles, nous considérons que ce dossier recèle un bon potentiel d’appréciation dans les cours actuels, estimé à plus de 30%...
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