L’impact de la crise financière internationale sur la bourse des valeurs de Casablanca
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PLAN : 1-Introduction : 2-Historique (BSV) et définition 3-A quoi sert la bourse ? 4-les axes de la réforme : - Les principaux intervenants
- Les organismes de placement collectif des valeurs mobilières - Les sociétés dont les actions sont cotées
- Les valeurs mobilières, négociées à la bourse de Casablanca 5-Les principaux indicateurs boursiers - les indices boursiers : Le MASI et Le MADEX. 6- l’introduction en bourse : - les principales étapes d’introduction en bourse. - les conditions d’admission et de séjour à la bourse. 7-L’impacte de la crise sur la BSV - les conséquences observées de la crise actuelle de la bourse on peut citer les problèmes - Mesures mises en place 8- Conclusion Bibliographie
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1-Introduction : Le marché financier se présente donc comme une composante de marché des capitaux qui permet le financement de l’économie, c'est le lieu d'émission et d'échange des valeurs mobilières, principalement les actions et les obligations. Le marché financier constitue un circuit de financement direct : est sa fonction de marché primaire, en outre, il assure trois fonctions ; celles de marché secondaire de valorisation des actifs financiers et de mutation des structures industrielles. En tant que marché primaire, la bourse permet de transformer l'épargne des ménages en ressources longues pour le compte des collectivités publiques et privés. Cette fonction de financement peut être appréciée au travers de l'évolution des émissions de valeurs mobilières et de la part qu’elles occupent dans le volume des investissements. En tant que marché secondaire, le marché financier assure la liquidité et la mobilité de l’épargne. Le marché financier permet la valorisation des actifs financiers qui y sont cotées, chaque actif financier à un prix qui dépend des anticipations des investissements sur les revenus futur qu'il peut rapporter. Si le marché est efficient, le prix d'un bien financier est à chaque instant une bonne estimation de sa vraie valeur, dans ces conditions, le marché financier donne des indications concrètes à la fois aux chefs d'entreprises et aux investisseurs. Définition : •
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La bourse des valeurs est un marché réglementé sur lequel sont publiquement négociées les valeurs mobilières. Elle constitue un canal privilégié de drainage de l’épargne en vue de participer au financement de l’investissement. La BVC s’insère dans un processus global de modernisation de l’économie nationale. L’ouverture de l’économie marocaine à la compétition internationale passe indéniablement par l’ouverture du capital des entreprises marocaines Actuellement la BVC comprend 76 Société.
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2-Historique : La Bourse de Casablanca a initié, le : •
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1929 : création d’une première forme de marché par les banques, c’est « l’office de compensation des valeurs mobilières ». Trois réformes sont intervenues depuis 1948 : l’office a acquis la personnalité morale et s’est transformé en « Office de cotation des valeurs mobilières ». 1967 : Réorganisation juridique et technique. L’office devient « La bourse des valeurs ». 1993 : réforme du marché financier. La réforme amendée en 1996 a institué un ensemble d’intervenants et instauré des règles et des procédures techniques nécessaires au développement du marché financier marocain. 2003: Poursuite de la modernisation du marché financier: adoption de six textes de lois: o
Loi relative aux offres publiques
Technique consistant, pour une société, à se procurer des sources de financement, en fonds propres ou par endettement, auprès du public dans le cadre d'un marché réglementé. o
Loi relative aux opérations de pension Amendement de la loi relative à la BVC Amendement du dahir portant loi sur le CDVM Amendement de la loi relative au dépositaire central Organisme chargé d'assurer la conservation des valeurs mobilières admises à ses opérations, d'en faciliter la circulation et en simplifier l'administration, pour le compte de ses affiliés (Dépositaires). Amendement de la loi relative aux OPCVM
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2006 : a connu la réalisation de plusieurs records.dix sociétés introduites en bourse, des indices qui progressent plus de 70%, des volumes qui explosent et un rush des investisseurs. 2008 : la Bourse de Casablanca est devenue la 2ème plus importante place financière du continent africain après celle de Johannesburg et devant Le Caire. Le volume quotidien moyen des transactions dépasse les 100 millions d'euros et la capitalisation s'élève à la mi-juillet 2008 à plus de 67 milliards d'euros. 2009 :
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3- A quoi sert la bourse ? 3.1 La bourse et l’entreprise ; En se présentant à la bourse, l’entreprise bénéficie d’un circuit de financement supplémentaire. Cette entrée en bourse est pour l’entreprise un facteur de notoriété c’est à dire qu’elle puisse faire partie des entreprises dont on parle dans la presse financière. Aussi elle lui permet d’évaluer les performances de l’entreprise à travers l’évolution des cours de ses titres cotés. Enfin elle constitue un facteur d’amélioration du management.
3.2 La bourse et l’Etat Les liaisons entre l’Etat et la bourse sont essentiellement les suivants : Le marché financier sert à financer le déficit des finances publiques c’est à dire les dépenses publiques (infrastructures, hôpitaux, écoles, réseau routier.) La politique de l’Etat peut influencer sur le niveau des cours de la bourse et sur l’importance des transactions, (mesure fiscale, politique des taux d’intérêt, privatisation….)
3-Les axes de la réforme:
Les principaux intervenants : La réforme de 1993 amendée et complétée en 1996, a institué quatre intervenants : •
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La société gestionnaire de la bourse : c’est une société privé dont le capital est détenu par les intermédiaires de bourse appelé société de bourse. Elle a pour mission d’assurer la gestion et le développement de la bourse. Les sociétés de bourse : aujourd’hui au nombre de 13 ces société ont pour objet outre la négociation en bourse ; la garde des titres ; le placement des titres émis par des personnes morales ; la gestion des portefeuilles et le conseil de clientèles. Ces sociétés sont le vecteur des professionnalismes et du dynamisme du marché boursier. Le conseil déontologique des valeurs mobilières : créé en juillet 1994 le conseil est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière .il a pour mission de veiller :
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A la protection de l’épargne ;
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A l’information des investisseurs ;
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Au bon fonctionnement des marchés des valeurs mobilières.
L’association professionnelle des sociétés de bourse : c’est un organisme regroupant tous les intermédiaires opérant a la bourse fondé en 1995; elles défont les intérêts collectifs et individuels de ses membre il leur offre des services de représentation d’infirmation et de formation ; c’est le porte parole des opérateurs de la bourse de Casablanca vis-à-vis des autorités de tutelle et des partenaires économiques et sociaux.
Les organismes de placement collectif des valeurs mobilières : •
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Les OPCVM : sont des organismes qui gèrent des portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte des épargnants. Ils sont créés pour aider les personnes qui ; n’ont pas la compétence ; l’expérience ou le temps pour faire fructifier rationnellement leur épargne. La désignation OPCVM regroupe les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV), et les fond communs de placement (FCP). SICAV : se sont des sociétés anonymes jouissantes de la personnalité morale qui ont pour mission d’investir dans des valeurs mobilières. FCP : n’est pas une société c’est une copropriété de valeurs mobilières dont l’épargnant acquièrent une part en investissant dans les FCP.
Les sociétés dont les actions sont cotées : Ce sont en général des sociétés importantes, qui remplissent un certain nombre de conditions : •être une personne moral. •avoir un capital d’au moins 15 million de dirham. •avoir établi ou fait certifier par un commissaire au compte les co mptes annuels des trois derniers exercices. •diffusé dans le public au moins 20% des actions représentants leur capital social. •L’introduction en bourse est prononcée par la société gestionnaire.
Les valeurs mobilières, négociées à la bourse de Casablanca :
Deux valeurs restent au cœur du marché financier, elles sont des titres représentatifs de droit d’associés ou de préteurs a long terme. Elles offrent l’avantage d’être aisément négociables en bourse. Ces valeurs sont les actions et les obligations : •
les actions : sont des titres représentant le capital social d’une entreprise, on l’appel valeur a revenu variable, car le détenteur de l’action reçoit des
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dividendes qui peuvent baisser, stagner, augmenter ou disparaitre, tout par des entreprises privées, des entreprises publiques et l’Etat. •
les obligations sont des valeurs dites a revenu fixe c'est-à-dire qu’elles donnent a leur détenteurs le droit a un revenu régulier sans tenir compte du résultat de l’entrepris
4-Les principaux indicateurs boursiers ; Qu’est ce qu'un indice Boursier ?
Le suivi de la situation de la bourse suppose la définition d'une batterie d'indicateurs pertinents capables de refléter en permanence les caractéris tiques et l'évolution des produits boursiers (valeurs mobilières). Les indices boursiers qui sont présentés à travers les mas médias, ont pour but d'informer les épargnants sur l'évolution quotidienne de la Bourse de Casablanca. Les indices boursiers sont calculés de manière scientifique sur la base d'un échantillon représentatif d'actions cotées en bourse. Ainsi, les investisseurs marocains et étrangers trouveront à travers les indices boursiers (MASI, MADEX par exemple), des indications sur la performance de la Bourse de Casablanca. Indices boursiers : Le MASI (Moroccan All Shares index) est un indice de capitalisation. Il intègre toutes les valeurs de type actions, cotées à la Bourse de Casablanca. Il est ainsi un indice large, permettant de suivre de façon optimale le développement de l’ensemble de la population de valeurs de la côte. Le MADEX (Moroccan Most Active shares Index), est indice compact, composé des valeurs les plus actives de la côte, en terme de liquidité mesurée sur le semestre précédent, intégrant donc les valeurs cotées en continu sur la place casablancaise. Ce dernier se révèle ainsi un instrument particulièrement adapté à la gestion de portefeuille.
5- l’introduction en bourse : --- les principales étapes d’introduction en bourse : *L’étape préliminaire: C'est une phase importante dans le processus d'introduction en Bourse, il s'agit de la préparation des bases fondamentales de l'opération. Elle doit commencer tout d'abord par l'accord des actionnaires sur le projet d'introduction. *Le choix des intermédiaires obligatoires : La deuxième étape consiste à sélectionner les intermédiaires financiers (banques d'affaires, sociétés de Bourse, conseillers juridiques et financiers, etc.) qui vont accompagner l'entreprise durant toutes les étapes de l'opération et dans la rédaction de la note d'information.
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Ainsi, avec l'aide des intermédiaires sélectionnés, l'entreprise va enclencher le processus par, éventuellement, des aménagements patrimoniaux. Elle doit aussi arrêter les modalités de contrôle du capital (holding, pacte d'actionnaires, etc.), consolider ses comptes, se réorganiser sur les plans juridique, financier, et statutaire, etc. Elle procédera aussi à la détermination du montant de l'opération, à la fixation de la modalité d'introduction (augmentation ou cession d'une part du capital) et de la date souhaitée d'introduction. Cette phase dure de 6 mois à une année en moyenne, selon les aménagements à réaliser par l'entreprise. *Le dépôt officiel du dossier : Le dossier doit être déposé au Conseil déontologique des valeurs mobilières au moins 2 mois avant la date prévue de l'introduction. La Bourse de Casablanca doit également être avisée à la même période, et ce afin de réserver une date sur le calendrier des opérations financières prévues. *La décision d’admission : Trois à quatre semaines en moyenne avant la date prévue d'introduction, la Bourse de Casablanca s'assure du respect des conditions d'admission à l'un des 3 marchés actions conformément aux dispositions réglementaires, vérifie les modalités d'introduction et le calendrier de l'opération et donne son avis d'approbation. Sauf opposition, le Conseil déontologique des valeurs mobilières donne son visa sur la note d'information. *L’information du marché : Dès obtention du visa du CDVM, la Bourse de Casablanca procède à la publication au bulletin de la cote de l'avis relatif à l'opération d'introduction en Bourse. *La centralisation des souscriptions : Après clôture de la période de souscription, la Bourse de Casablanca reçoit, centralise et consolide les souscriptions. Elle établit ensuite un listing des souscriptions qu'elle remet à l'émetteur et aux membres du syndicat de placement. *La première cotation : Le jour de la première cotation, la Bourse de Casablanca publie par avis au bulletin de la cote les résultats techniques de l'opération d'introduction.
--- les conditions d’admission et de séjour à la bourse.
En fonction du compartiment qu’elle veut intégrer, l’entreprise doit répondre à un certain nombre de critères. Elle doit ensuite, à tout moment, en respecter d’autres pour y rester :
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Depuis janvier 2005, et conformément au dahir portant loi n° 1-93-211 relatif à la bourse des valeurs, modifié et complété par les lois 34-96, 29-00 et 52-01, de nouvelles conditions d’admission et de séjour à la bourse, ont été mise en œuvre, celles-ci se présentent comme suit : *Admission au marché principal (1er compartiment) : Ce marché vise essentiellement (et non exclusivement) les grandes et moyennes entreprises de tous secteurs confondus, les sociétés concessionnaires ou gestionnaires de services publics. Critères d’introduction : Les entreprises qui souhaitent s’introduire sur ce marché doivent : 1. 2. 3. 4. 5.
Emettre au moins 75 MDH Avoir des capitaux propres de 50 MDH au minimum Diffuser au moins 250 000 actions dans le public. Consolider leurs comptes pour les entreprises ayant des filiales Avoir fait certifier les 3 derniers exercices
*Admission au marché développement (2ème compartiment) :Ce marché, dont les conditions d’accès sont plus allégées, cible en particulier les entreprises matures et de taille moyenne de tous secteurs confondus. Critères d’introduction : Pour accéder à ce marché, les entreprises doivent : 1. 2. 3. 4. 5.
Emettre au moins 25 MDH Avoir réalisé un chiffre d’affaires minimum de 50 MDH Diffuser au moins 100 000 actions dans le public Avoir fait certifier les 2 derniers exercices Conclure avec une société de bourse, une convention d’animation des titres d’une année.
*Admission au marché croissance (3ème compartiment) : Le marché croissance cible les entreprises, même les plus jeunes, à fort potentiel de développement, qui ont besoin de financer leur croissance. Critères d’introduction : Pour accéder au marché croissance, les entreprises doivent : 1. 2. 3. 4.
Emettre au moins 10 MDH Diffuser au moins 30 000 actions dans le public Avoir fait certifier le dernier exercice Conclure avec une société de bourse, une convention d’animation de 3 ans.
Conditions de séjour :
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Les conditions de séjour ci-dessous, doivent être respectées à tout moment pour le maintien d’une valeur dans le compartiment correspondant. Marché principal (1er compartiment) : 1. Avoir un capital minimum de 50 MDH 2. Avoir un minimum de 250 000 titres en circulation (flottant) Marché développement (2ème compartiment) : 1. Le chiffre d’affaires du dernier exercice doit être au moins égal à 50 MDH 2. Avoir un minimum de 100 000 titres en circulation Marché croissance (3ème compartiment) : 1. Avoir un minimum de 30 000 titres en circulation
6-L’impact de la crise sur la BVC On peut ressentir la crise mais on n’est pas liée directement autrement dit, notre croissance pourrait être affaiblie, notre niveau de chômage amplifié et notre inflation augmentée. C’est peu être la que nous ressentirons, a partir de nos clients traditionnels, les effets de cette crise. Quant à l’impact financier sur notre bourse, on dirait qu’elle est minime. Notre bourse est encore à l’état embryonnaire. Sans oublier qu’elle est menée par une poignée d’investisseurs institutionnels. Evidement il ya un vent de panique qui a soufflé sur la bourse de Casablanca, provoquant une baisse générale des indices boursiers. Et cette panique et du a un effet psychologique insignifiant. Dans leurs déclarations respectives pour réagir a la crise, le gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouhari, et le ministre de l’Economie et des finances, Salaheddine Mezouar, ont tenu à calmer les esprits en disant que le Maroc n’est pas touché. Rappelons nous le dernier scandale financier qui a secoué la Société générale en France.la filiale de celle-ci au Maroc n’a pas été touchée malgré le fait que la Société générale France est actionnaire a plus de 50% dans la société générale Maroc. Pourquoi cette ruée récente vers les introductions en bourse : le recours a la bourse pour lever des fond est quelque chose d’extrêmement positif. Il permet a l’entreprise de financer sa croissance et son développement au moindre cout. Tout le contraire du crédit bancaire qui revient souvent plus cher. D’ailleurs la nature même de ces financements boursiers est beaucoup plus saine que les financements bancaires. Outre leurs bienfaits sur les finances de l’entreprise, ils ont également des répercussions positives sur l’économie. Car en recourant à la bourse, l’entreprise paye des frais financiers moindres, ce qui se répercute positivement sur les prix de vente de ses produits. L’entreprise améliore par là fortement sa compétitivité et sa rentabilité aussi.
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Parmi les conséquences observées de la crise actuelle sur la bourse on peut citer les problèmes suivants :
· Un manque de confiance qui se propage parmi les petits porteurs. · Une surliquidité sur le marché monétaire encourageant une spirale inflationniste. · Un découragement des sociétés qui seraient susceptibles d'être cotées à la bourse de Casablanca. · Une image terme de l'économie marocaine en générale pour les investisseurs étranger (la bourse est la vitrine de l'économie). · Un découragement de l'épargne des ménages.
Mesures mises en place
Devant cet état de chose pour le moins inquiétant, plusieurs réformes ont été préconisées dont, entre autres ; o
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faciliter et accélérer la procédure d'introduction en bourse en permettant une mise à niveau comptable, en exonération des pénalités fiscales, aux sociétés désirant s'introduire en bourse en vue de lever les capitaux nécessaires au financement d'un programme de développement bien établi, tout en respectant des conditions d'ouverture de capital et de liquidité des titres ; réduire le taux de l'IS pendant les cinq premières années suivant l'introduction en bourse. exiger l'introduction en bourse pour les sociétés opérant dans une activité fortement capitalistique et bénéficiant d'une situation de «monopole» liée aux concessions ou aux agréments administratifs (banques, assurances, intermédiation financière).
A coté de ces démarches, la BVC avait initié des compagnes de communication visant à vulgariser la bourse, et ce, à travers «l'Ecole de la Bourse».la place de Casablanca poursuit son programme de vulgarisation et a organisé, très récemment, dans cette perspective, la deuxième édition du Salon de la bourse (du 10 au 12 Avril2003) : « Cette manifestation est une plate-forme de communication et de dialogue entre les épargnants et les acteurs de marché». Il est tout à fait évident que le marché boursier reste le gage d'une meilleure gestion des entreprises cotées. Dans le cas de bonnes performances, les cours connaissent des tendances orientées vers la hausse et en cas de mauvaise gestion, les cours s'orientent vers la baisse. Néanmoins, toutes les entreprises au MAROC ne profitent par des avantages et opportunités que leur confère le marché en raison d'un certain nombre d'obstacles qui constituent une pierre d'achoppement au développement de la bourse de Casablanca
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Au MAROC, le passage d'une économie d'endettement à une économie de marché qui se finance à travers les marchés des capitaux se fait, certes, lentement. Toutefois, l'économie marocaine connaitra dans un avenir proche, une mutation dans ce domaine qui sera accélérée, sans doute par une culture des marchés qui fait son chemin dans les esprits et sur le terrain.
Conclusion : Le marché marocain des valeurs mobilières, qui a vu le jour le 14 novembre 1967 a certainement connu des progrès incontestables depuis sa réforme en 1993, mais le bilan de son activité est, dans son ensemble, en de ça des attentes. L’émergence de la bourse reste donc un objectif non atteint, et la marche vers l'économie de marché est un but loin d’être réalisé. Au -delà d'une architecture raffinée de dispositions réglementaires, il faudra encore davantage d'initiative et d'imagination pour mettre définitivement la réforme. En particulier, un effort considérable devra être réalisé en matière de communication et de vulgarisation de nouveaux produits financiers auprès des opérateurs potentiels. Le développement du marché financier constitue aujourd'hui le moyen de financement par excellence, un moyen de mobilisation de l'épargne domestique, un puissant vecteur d'investissement pour les capitaux étrangers, bref, un point de passage obligé de développement économique. Cependant, le recours au marché boursier pour le Maroc, comme moyen de financement reste marginalisé, et le marché Boursier Marocain reste étroit par rapport à celui des autres pays.
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Bibliographie : o
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la vie économique : Guide de la bourse 2007
RH, « la bourse de Casablanca revue et corrigé par Salah Eddine Mezouar » : LA VIE ECO.
Site officiel de la bourse des valeurs de Casablanca.
www.wikipedia.com
Mohamad Kamal Tazi : La monnaie 2002
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