Ce kabbaliste kabbaliste chéri chéri d'un public nombreux nombreux a terminé d`écrire d`écrire sur le sens caché des lettres lettres hé braïques, maintenant, maintenant, dol! "imitris #rad pro!ite d'un repos bien mérité$ %a Ka##a$e est une science exacte réservée aux initiés &ui!s( qui couvre l'ensemble des connaissances cosmiques, divines et humaines par l'interprétation des relations numériques entre la valeur des mots inscrits dans les textes sacrés &)hora($ * chaque lettre hébraïque correspond en nombre &diviseur entier de + de.rés($ insi les mots de m/me valeur numérique sont en relation essentielle$ dol! "imitri #rad est est l'un des six six plus .rands kabbalistes du monde monde actuel$ actuel$ * ses nombreuses visites au 0uébec il a réveillé un intér/t pro!ond pour cette "Science de l'Être" dans le coeur de milliers de personnes$ ne série de con!érences &plus de 1( a terminé en beauté ses passa.es ici au pa2s du 3 0uébec 3 &comme il aimait cet ortho.raphe particulier, particulier, pour en !aire un mot sacré, dont le sens de l'histoire est inscrit dans sa destinée($-
: D’origine juive russe – 82 ans. Descendant en ligne directe à la 7e génération du Rab- bin Gaon de ilna connu !our son o!!osition au" #assidi$ %&8e s.'. ()iloso!)e – *crivain –
2+ livres !ubliés sur la ,abbale.
- (our co$!rendre la ,abbale – Derv – /a ,abbale du 0eu – Derv – /e éritable 1antiue des 1antiues – Derv – 3o4se l’#ébreu – Roc)er – /’Art du 5ubli$e – Roc)er – /e /ivre des (rinci!es 6abbalistiues – Roc)er – /a ,abbale niverselle – Roc)er – in 1onscience et (résence – 1ollecti. 9uestion de n &;7 - %/a 5)e6)ina)< (résence de la /u$i=re' – > ,abbale< 3od=le d’nivers ? – Roc)er Roc)er 0ondateur de l’*cole ,abbalistiue des 1ara4bes à 0ort- de-0rance.
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Ce kabbaliste kabbaliste chéri chéri d'un public nombreux nombreux a terminé d`écrire d`écrire sur le sens caché des lettres lettres hé braïques, maintenant, maintenant, dol! "imitris #rad pro!ite d'un repos bien mérité$ %a Ka##a$e est une science exacte réservée aux initiés &ui!s( qui couvre l'ensemble des connaissances cosmiques, divines et humaines par l'interprétation des relations numériques entre la valeur des mots inscrits dans les textes sacrés &)hora($ * chaque lettre hébraïque correspond en nombre &diviseur entier de + de.rés($ insi les mots de m/me valeur numérique sont en relation essentielle$ dol! "imitri #rad est est l'un des six six plus .rands kabbalistes du monde monde actuel$ actuel$ * ses nombreuses visites au 0uébec il a réveillé un intér/t pro!ond pour cette "Science de l'Être" dans le coeur de milliers de personnes$ ne série de con!érences &plus de 1( a terminé en beauté ses passa.es ici au pa2s du 3 0uébec 3 &comme il aimait cet ortho.raphe particulier, particulier, pour en !aire un mot sacré, dont le sens de l'histoire est inscrit dans sa destinée($-
: D’origine juive russe – 82 ans. Descendant en ligne directe à la 7e génération du Rab- bin Gaon de ilna connu !our son o!!osition au" #assidi$ %&8e s.'. ()iloso!)e – *crivain –
2+ livres !ubliés sur la ,abbale.
- (our co$!rendre la ,abbale – Derv – /a ,abbale du 0eu – Derv – /e éritable 1antiue des 1antiues – Derv – 3o4se l’#ébreu – Roc)er – /’Art du 5ubli$e – Roc)er – /e /ivre des (rinci!es 6abbalistiues – Roc)er – /a ,abbale niverselle – Roc)er – in 1onscience et (résence – 1ollecti. 9uestion de n &;7 - %/a 5)e6)ina)< (résence de la /u$i=re' – > ,abbale< 3od=le d’nivers ? – Roc)er Roc)er 0ondateur de l’*cole ,abbalistiue des 1ara4bes à 0ort- de-0rance.
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Tr%i& '&tre& *%+r +n r%$%-+e 5l 2 a un m2st6re d'5sra7l$ 5l 2 a un m2st6re de la l a lan.ue d'5sra7l$ 5l 2 a un m2st6re du %ivre d'5sra7l, le %ivre des livres, écrit en hébreu$ %e m2st6re du %ivre des livres commence avec le premier mot de la #en6se, qui contient 8 lui seul tout le %ivre d'5sra7l$ %e m2st6re de "ieu, dont 9ob dit qu'il était sur sa demeure &1(, s'étend en vérité sur toutes les demeures d'5sra7l$ Si vous présente: 5sra7l comme un peuple, vous trouvere: immédiatement devant vous la th6se insolite ; 5sra7l n'est pas un peuple$
tre qu'8 l'aube de l'avenir du monde, il est l'invraisemblable conu.aison du réalisme et du miracle$ ?eli.ion, il est le monothéisme de chair, la S2na.o.ue m6re de l'@.lise et de l'5slam$ An ne sait 8 quoi attribuer lBénervement de ses héritiers, les «sémites spirituels, lorsqu'on évoque leur curieuse aïeule inspirée ; « )el conserve sa sérénité en parlant des Dittites ou du )ao, qui la perd pour traiter du m2sticisme m2sticisme ui!$ &4( 0uant aux contestataires de l'intérieur, ils nient !arouchement leur "ieu-n auquel ils cli.nent de l'Eil lorsqu'il lorsqu'il prend, dans le désert désert du Sinaï Sinaï ou sur les hauteurs hauteurs du #olan, #olan, l'aspect du "ieu des arar mées$ Sous quelque an.le qu'on le consid6re, 5sra7l est un m2st6re$
.ence humaine$ vrai dire, la lin.uistique se satis!ait 8 peu de !rais de ses classi!ications sommaires, et elle suppose depuis lon.temps le probl6me résolu$ Car pour elle il n'2 a pas m2st6re, mais probl6me$ 5l est donc .énéralement admis qu'avec le phénicien et le moabite &et m/me l'u.aritique(, l'hébreu constitue le rameau cananéen des lan.ues sémitiques du Hord-Auest$ %'hébreu, dit-on couramment, est une lan.ue sémitique, que l'on parle auourd'hui en 5sra7l$ Ar, et c'est l8 le premier d'une succession de m2st6res aussi troublants les uns que les autres, pour /tre dit sémitique, selon la Fible, l'hébreu devrait remonter 8 Sem (Chem), l'un des trois !ils de Hoé, dont les deux autres avaient pour noms 'Ham et Yapheth &($ =ourtant, dit la Fible, l'hébreu est la lan.ue de Canaan (sefath Kcna'an). t calquée sur une donnée .éométrique$ %e lecteur voudra bien nous pardonner ici une incursion, que nous abré.erons au possible, dans une discipline mathématique a2ant pour obet l'
leuse qu'on peut dire qu'elle est le !ruit de la seule volonté d'un homme dont le pa2s ne s'appelait pas encore o!!iciellement 5sra7l$ Car oU vit-on amais lan.ue morte depuis des si6cles devenir un beau our, parce qu'un pro!esseur illuminé décida de but en blanc de ne plus parler 8 sa !emme et 8 son chien que dans la lan.ue de la Fible, l'idiome usuel d'un peuple alors sans terre sous les pieds, mais !ou de 9érusalem 8 en mourirP 5l su!!it au timide o!e, $é%itique, ?om"res et @eutéronome, !orment le =entateuque ou, comme on dit traditionnellement, les « cinq cinqui6mes de la %oi$ %es éléments recensés sont au nombre de +1 +$ 9usque-l8, certes, rien de bien particulier 8 relever, si ce n'est que ce nombre appara>t comme un compte «rond, et le hasard, 8 la ri.ueur, peut /tre mis en cause$ Ce nombre se rév6le /tre un multiple de 4, ce qui, 8 la ri.ueur, peut encore /tre imputé au hasard$ Jais l8 oU le hasard ne peut plus /tre invoqué, c'est lorsque l'on découvre que le nombre 4 ré.it les articulations et les noms bi bliques d'une mani6re vraiment troublante$ Hous avons dé8 exposé ces « coïncidences dans un précédent ouvra.e, $e emps !es Ka""a listes, et nous les résumerons bri6vement, apr6s avoir rappelé que les mots hébreux ont une valeur numérique donnée par la somme des lettres qui les composent ; — le ?om imprononBa"le !e la @i%inité, le étra&ramme sacré ( YHH ) a pour %aleur numé rique +4 — +4 &énérations séparent MoDse !'A!am L
— c'est au %erset +4 !e =enèse E que l'>ternel !it * 7 Faisons l'homme ; notre ima&e < (1) — le quatrième li%re !e la =enèse, qui commence par le mot A!am et se termine par le é tra&ramme sacré, comporte +4 %ersets — la &énéalo&ie !e era comporte +4 !escen!ants — le nom"re !es mots !e cette &énéalo&ie est un multiple !e +4 (1/G) — le nom"re !e caractères !e ces mots est un multiple !e +4 (30/G16) — la somme !es lettres !es 13 premiers !escen!ants !e em est un multiple !e +4 (3 622G132) — la somme !es lettres !es 13 autres !escen!ants !e em est un multiple !e +4 (+ 564G1/4) — la &énéalo&ie !'>sau est articulée sur le nom"re +4 — la &énéalo&ie !e éDr est articulée sur le nom"re +4 — le récit !e la lutte entre Esra:l et Amalec a pour somme &uématrique +6 035, !ont le total !onne +4 — sont !es multiples !e +4 les sommes !es &énéalo&ies ou noms hé"raDques sui%ants * >lam, Assur, Arpaa!, $ou!, Aram, us, Houl, =ether, Mash, hélaIh, >"er, Jele&, Yoqtan, Almo!a!. heleph, Ha#arma%eth, YaraIh, Ha!oram, u#al, @iqlah, "al, A"ima:l, he"a, phir, Ha%ilah, Yo"a", eman, mar, epho, =atam, uena#, Amalec, ?aIhath, LéraIh, hammah, Mi##ah, Yeoush, Yaalam, uoraIh, >lipha#, eou:l... — la %aleur numérique !es %er"es se rapportant ; l'>ternel (il !it, il fit, il %it, etc.), pris par &roupes spéciau pour tous les Nours !e la =enèse, est !e +4... n messa.e codé ne serait pas mieux composé, si amais messa.e de +1 + éléments pouvait /tre codé de la sorte, avec texte lisible littéralement, se présentant 8 la !ois comme un récit cosmo.onique, historique et de haute !acture littéraire, et non comme un cr2pto.ramme illisible$ Toici donc un livre qui n'est pas un livre, une allé.orie qui est beaucoup plus qu'une allé.orie, et que les penseurs rationalistes d'5sra7l, ceux-l8 m/mes qui avouent /tre les partisans du sens «littéral, les sommités reconnues et vénérées par une orthodoxie in!lexible, les ?achi et les Jaïmonide, consid6rent comme a2ant un sens autre que le sens extérieur$ Jaïmonide a intitulé son trai té capital de théolo.ie et de philosophie le =ui!e !es O&arés, ustement pour «mettre sur la voie les indécis et les é.arés, ces i.norants et ces étourdis qui ne soupZonnent pas le sens ésotérique de l'@criture$ Car le sens littéral de l'@criture, c'est l'enveloppe, et malheur, dit le [ohar, 8 celui qui prend cette enveloppe pour l'@criture m/me W %e m2st6re de la Fible est partout, dans la numérotation des versets, dans les eux subtils de la t2po.raphie, dans l'ortho.raphe insolite, dans le découpa.e des mots, le renversement des lettres ou leur couronnement étoile$ Hous avons donné, dans notre traité intitulé $a Ka""ale !u Feu &1L(, une di:aine d'exemples de ces anomalies empruntées aux di!!érents livres du =entateuque, et m/me aux livres de 9ob et d'5saïe$ 0ue le lecteur non averti n'aille pas s'ima.iner qu'il s'a.it d'accidents de composition W "epuis que la Fible est Fible, depuis qu'il 2 a des copistes estimés, des imprimeurs et des correcteurs, les anomalies, les « !autes d'impression se rép6tent méthodiquement, invariablement, aux m/mes li.nes, aux m/mes mots, aux m/mes lettres$
*REMI.RE *ARTIE ISRA/L ET SES M0ST.RES C'est un peuple qui demeure dans la solitude, et qui ne peut /tre pensé parmi les nations$ =arole d'Aracle de Falaam$
1HA*ITRE *REMIER D2OU VIENS3TU, ISRA/L4
5l 2 a un m2st6re d'5sra7l$ 5l 2 a, et nous le rencontrerons 8 chaque mot dans la seconde partie de cet ouvra.e, un m2st6re de la lan.ue et du %ivre d'5sra7l$ 5l 2 a un m2st6re de la survivance d'5sra7l qui dé!ie depuis touours malec, Ditler et les .rands mu!tis atterrés$ Jais il 2 a, d'abord, un m2st6re de l'ori.ine d'5sra7l$ "'oU viens-tu, 5sra7lP %e psalmisle répond en ton nom ; 7 Pe suis étran&er sur la terre. < (14) n lit au $i%re !e l'>clat, le efer HaQahir * 7 C'est !u septième ciel que %ient la semence !'Esra:l. < %e [ohar, la Fible des kabbalistes, dit que les Gmes des 5sraélites proviennent de 'Ha9, en raison de quoi 5sra7l est appelé dans l'@criture « peuple unique$ &1N( =ourquoi 5sra7l demeure-t-il unique dans la solitude depuis des millénairesP =ourquoi, selon la parole d'oracle de Falaam, 5sra7l ne peut-il /tre pensé parmi les nations, m/me quand ce peuple ne !ait encore qu'avancer dans le désert de SinaïP 5sra7l, d'oU viens-tuP O "'ailleurs, semble répondre l'Distoire$ "e partout, de n'importe quelle plan6te, de n'importe quelle .alaxie, mais si peu de cette )erre dont tu savais depuis touours qu'elle tourne, et sur laquelle une seule coudée a su!!i 8 ta raison de vivre ; Pérusalem. 7 i Ne t'ou"lie Namais, Pérusalem, que ma !roite m'ou"lie...< (12) "'ailleurs$ Jais d'oUP %'histoire d'5sra7l ne nous est ici d'aucun secours$ %'édi!iant, si l'on s'intéresse 8 l'aventure peu commune des Débreux, nous est procuré par un état de !ait aussi anormal qu'indiscutable$ Ce n'est pas l'historien, c'est l'exé.6te, c'est le kabbaliste qui sont con!rontés ournellement avec le véritable m2st6re de l'ori.ine d'5sra7l$ Car comment ne pas se poser en tout premier lieu l'inévitable question ; « "'oU vient la lan.ue hébraïqueP "'oU vient cette lan.ue par!aiteP "'oU vient cette lan.ue limitée 8 vin.t-deux si.nesP "'oU viennent ces lettres-nombresP "'oU vient que cette lan.ue écrite et parlée par des nomades est articulée .éométriquement et arithmétiquementP N
%a lin.uistique nous dit ; — l'hé"reu est une lan&ue sémitique. $a Qi"le, qui est tout !e mRme mieu informée ; ce suNet que les lin&uistes, répon! * — l'hé"reu est la lan&ue !e Canaan, c'est !onc une lan&ue 'hamitique. 5l su!!it de se reporter 8 l'histoire de notre lan.ue !ranZaise et tout d'abord !rancienne pour mesurer l'ab>me qui la sépare de l'histoire de la lan.ue hébraïque$ An sait que le !ranZais n'est au début, en #aule, qu'une dé!ormation du latin parlé mais dé8 peu compris$ Selon les ré.ions, on parle la lan.ue dite «romane rustique ou bien « théotisque$ Ce n'est qu'au 5\6me si6cle, avec les erments !e tras"our& et la équence !e sainte >ulalie, que le roman commence vraiment 8 s'a!!irmer$ =uis ce sont les dialectes d'oïl et d'oc$ %e !rancien parlé en 5le-deYrance préc6de de peu le « beau !ranZais du \555 6me si6cle$ 5l 2 a seulement quatre cents ans, nous enre.istrons l'ordonnance de Tillers-Cotter/ts &1L+($ t soudainement comme une Jinerve tout armée$ Jinerve sortit du cerveau de 9upiter 8 l'G.e mXr, ce qui lui permit de secourir son p6re dans la .uerre des .éants$ %'hébreu appara>t ainsi, tout constitué, sans plus de !iliation que l'homme$ Si tel lecteur croit encore, contre toute évidence scienti!ique$$$ et biblique, que l'homme descend du sin.e, alors libre 8 lui d'envisa.er aussi un « cha>non qui relierait l'hé breu 8 une autre lan.ue$ Jais voil8$ laquelleP CH< lan.ue, ni sémitique ni autre, n'o!!re la concision toute mathématique ou les !ascinantes caractéristiques de l'hébreu sacré$ %'hébreu est ce qu'il est, et lui seul est ce qu'il est$ An ne saurait le comparer, 8 l'époque, avec les hiéro.l2phes de l'@.2pte$ %es lettres alphabétiques n'existent pas en ancien é.2ptien$ %es hiéro.l2phes dépassent le nombre de sept cents, sans compter les multiples variantes, de m/me que le sumérien accumule ses si.nes par centaines$ supposer que l'ori.ine des ori.ines de l'écriture puisse /tre valablement trouvée dans la picto.raphie, l'hiéro.l2phe é.2ptien de la limace ou de la chouette n'a rien de l'abstraction de l'alphabet hébreu$ %ors de la « Création du monde que nous appellerons plus ustement par la suite « l'lliance du Yeu , m parle hé"reu. m parle hé"reu avec dam$ dam impose des noms hé"reu 8 tous les animaux qui paissent, aux oiseaux du ciel, 8 toutes les b/tes sauva.es$ vant Fabel, toute la )erre poss6de une m/me lan.ue et des paroles semblables$ )oute la )erre parle hé"reu. pr6s Fabel, seuls les anc/tres des Débreux parlent hébreu$ )out au moins sur la )erre$ Car ailleurs, 7 >n Haut , dit le %ivre des m2st6res kabbalistiques, les « an.es parlent hébreu$ %es « an.es d'n Haut non m2thiqueP Yaut-il croire 8 l'existence d'une ou de plusieurs plan6tes habitées, habitées par des «an.es, et qui parleraient la lan.ue d'm et du premier homme, la lan.ue commune d'avant Fabel, la lan.ue des DébreuxP
verrons dans le chapitre consacré au [ohar, et semblaient conna>tre la position non centrale de notre plan6te dans le cosmos, ont-ils amais évoqué une autre plan6te que cette )erre sur laquelle ils a!!irment qu'ils sont étran.ersP Fien sXr, il 2 a les troublantes a!!irmations bibliques sur « les !ils des m (QeneH9>lohSm) qui virent que « les !illes de l'dam (Qen-thH9A!9m) &1( étaient belles, et qu'ils choisirent pour !emmes$ Fien sXr, il 2 a la mention biblique des ?efilSm — les « )ombés &du ciel( O qui parurent sur la )erre 8 cette époque et aussi depuis &« et m/me apr6s cela dit l'@criture(, lorsque «les !ils des m se m/laient aux « !illes de l'dam et qu'elles leur donnaient des en!ants$ « Ce !urent ces !orts d'autre!ois, ces hommes si renommés$ &4( "isons tout de suite 8 ce suet que le [ohar est ici d'une précision absolue$ « %es .éants avaient trois noms ; ?>F1$EM &«)ombés(, A?AEM &«#éants proprement dits(, et >FAEM &« #uérisseurs ($ 5ls portaient le premier nom & HlohSm. < (++) Qien sTr, il a le %erset !u psalmiste * — 7 Uous Rtes !es >lohSm, tous !es fils !u rèsHaut. < (+3) Qien sTr, il est écrit * — 7 Car l; les >lohSm lui étaient apparus < (nS&lou H9>lohSm, au pluriel). (+) >t aussi * — 7 >t >lohSm s'éle%a au!essus !e lui. < (+6) >t encore * — 7 >t YHH >lohSm !it * Uoici l'homme !e%enu comme l'un !e nous, en ce qu'il connaSt le "ien et le mal... < (+4) %a Fible parle bien d'/tres « etés du ciel , tom"és du ciel, de !ils des m, et m/me d'une !iliation directe entre les m et les Débreux$ Jais il 2 a dans la Fible un verset beaucoup plus étonnant, sur le suet, que les versets de la #en6se, du "eutéronome ou des =saumes réunis$ Ce verset insolite est rédi.é, dans l'@criture, non en hébreu, mais en lan&ue chal!aDque. Ce verset en chaldaïque se termine pourtant sur un mot hé"reu. Ce verset est numéroté comme tous les versets bibliques$ 5l est numéroté comme le verset qui le préc6de et le verset qui le suit$ %es versets qui préc6dent et suivent ce verset sont tous rédi.és en hébreu$ =ourtant, une note des rabbins !ranZais qui ont traduit ce verset nous in!orme que ce « texte chaldéen para>t provenir d'une note mar&inale $ ne note mar.inale, incorporée dans la FibleP ne note mar.inale, prise pour un verset, quoique en lan.ue chaldaïqueP ne note mar.inale numérotéeV Cela para>t bien vite dit$
Ce verset dit ; 7 Uous leur parlere# ainsi * $es !ieu qui n'ont créé ni le Ciel ni la erre !isparaStront !e la erre et !e !essous ces !eu. < (+5) lleh, « Cela , n'est pas traduit$ 5l est pourtant d'importance$ Jais surtout, il n'est pas écrit exactement ce que donne cette traduction un peu hGtive 8 notre .oXt$ %a Fible est un texte sacré qu'on ne saurait dénaturer$ Ce qui est écrit est écrit, et malheur 8 qui prend des libertés exé.étiques que la Sainte Science réprouve$ %a Fible permet toutes les audaces, et notre lecture kabbalistique du %ivre dit de la #en6se en sera par la suite la preuve irrécusable, mais il n'est pas permis de modi!ier les !onnées du %ivre sacré$ C'est 8 partir de ces !onnées immuables que commence toute exé.6se ri.oureuse$ %a %oi est la %oi$ 5l !aut donc se reporter 8 l'ori.inal chaldéen$ l9ha9 (>lohSm) qui n'ont créé ni !iChema9 (le Ciel) We'Arq9 (et Arq9) seront eterminés !e Area (erre)... < An remarquera immédiatement qu'il 2 a deux mots qui se ressemblent ; AA et A>A. — AA est le nom chal!aDque !'une A8> 7erre<. El s'écrit a%ec un -f. A>A est le nom chal!aDque !e ?> >> . El s'écrit a%ec un Ainn. An ne peut donc pas traduire ; 7 $es >lohSm qui n'ont point fait le Ciel ni la erre seront eterminés !e la erre... < mais * 7 $es >lohSm qui n'ont point fait le Ciel ni AA seront eterminés !e A>A. < %a traduction littérale du verset donne donc ; 7 Uous leur parlere# ainsi * $es >lohim qui n'ont point fait le Ciel ni Arq9 seront eterminés !e la erre et périront sous le Ciel. Cela. <
a""i Yossé lui répon!it * — $e nom !e notre terre est >rets (erre, en hé"reu), parce que c'est ici sur notre terre que rési!e la %ie, ainsi qu'il est écrit * 7 $a erre (>rets) !'o le pain naSt. < (+0) $e pain ne naSt que !e notre terre, mais !'aucune autre. ussit]t que ?abbi Vossé eut cessé de parler, l'habitant d'rqG disparut dans la !issure du rocher$ )r6s étonnés, les vo2a.eurs se dirent ; 55 est certain que le Saint, béni soit-5l, veut que nous disions un mot au suet de la %oi$$$ &+( %e m2st6re d'rqG n'est pas évoqué seulement dans cet entretien$ n autre passa.e du [ohar, qui se trouve cette !ois-ci au tout début du premier livre &+1( situe sur rqG la résidence des petits-!ils de Caïn$ 7 Après a%oir été chassé !e la erre, CaDn !escen!it ; Arq9, o il en&en!ra !es enfants. CaDn se trou%a sou!ainement sur Arq9, sans sa%oir par qui il a%ait été transporté. < Toil8 qui ne laisse pas d'/tre troublant$ lles ne s' renou%ellent qu'au "out !'un nom"re consi!éra"le !'années et !e siècles. < 11
n chan.ement d'hémisph6re pourrait 8 la ri.ueur expliquer bien des choses, mais une saison des semailles et des récoltes qui dure plusieurs années ou plusieurs si6cles, cela ne se voit assurément pas sur notre plan6te$ "e mémoire de pa2san, on ne conna>t pas de «saison ininterrompue, ni 8 l'ouest ni 8 l'orient d'@den, qui aurait contraint plusieurs .énérations 8 assumer le relais d'une m/me récolte$ "'ailleurs, lorsque le [ohar commente les mots du verset « ils seront exterminés de la )erre , il donne cette interprétation de l'@criture ; 7 Jar les mots 7 seront eterminés <, l'Ocriture enten! que les !eu chefs n'auront aucun pou%oir sur les ha"itants !e notre erre, qu'ils ne pourront plus parcourir les ré&ions pla cées sous nos cieu, c'est;!ire les ré&ions !'o la !isposition !es constellations paraSt eactement telle que nous la %oons !e notre erre... < 0uant au seul mot hébreu du verset de 9érémie, le mot !inal isolé >lleh &Cela(, que les traducteurs perplexes ont l'habitude de laisser de c]té parce qu'ils n'en comprennent pas l'insolite présence, il n'échappe pas, par contre, 8 la sa.acité du rédacteur du [ohar$ 7 $'Ocriture aNoute* 7Cela<. Cela* le "annissement !e ces !eu chefs s'opérera par Cela (>l leh), au nom !e qui les Cieu et la erre furent créés... C'est pourquoi ce %erset "i"lique a été ré!i&é en lan&ue chal!aDque, afin que les 7 an&es supérieurs < ne se méprissent sur le mot >lohim et ne crussent que ce mot les !ési&n9t. Car ils n'auraient pas manqué, !ans ce cas, !e requérir contre les humains. C'est pourquoi é&alement le mot >lleh (Cela) est écrit en lan&ue hé"raDque, parce qu'il !ési&ne le ?om sacré, qui ne peut pas se tra!uire en lan&ue chal!aDque (s'écri%ant i!entiquement !ans toutes les lan&ues). < 55 est intéressant de relever é.alement dans les ithré horah &les « Secrets de la %oi ( un passa.e curieux relatant la « montée de Caïn 8 rqG$ %es ithré horah énum6rent d'abord les sept terres qui se trouvent l'une au-dessus de l'autre, 8 l'ima.e des sept !irmaments$ =uis on lit ; 7 $orsque CaDn eut péché, le aint, "éni soitEl, le chassa !e celte erre appelée A!amah, ainsi qu'il est écrit * 7 u m'as chassé auNour!'hui !e !essus la terre (A!amah). < CaDn errait alors sur la terre et crai&nait constamment 1' 7 épée tournante <, Nusqu'au Nour o, aant fait pénitence, le aint, "éni soitEl, le fit monter ; Arq9, o il en&en!ra !es enfants. ur la terre Arq9, la lumière !u soleil se répan!. n sème et on plante !es ar"res. Mais on n' trou%e ni "lé, ni aucune !es sept espèces !e froment. ous ceu qui ha"itent Arq9 sont les !escen!ants !e CaDn. Els sont pour%us !e !eu tRtes, et il a parmi eu !es in!i%i!us !e haute taille, et !'autres !e petite taille, mais ils n'ont point le "on sens !es hommes !e notre terre. Jarfois ils sont !i&nes et marchent !ans la %oie !u "ien, et parfois ils se tournent !u mau%ais c-té. Els en&en!rent !es enfants et meurent comme les autres hommes. < Concédons que ces descendants de Caïn 8 deux t/tes sont pour le moins étran.es$ %'
pris naissance sur rqG$ %'hébreu vient donc d'ailleurs$ Car l'hébreu vient sTrement d'un autre «monde$ 5l n'est pas pensable qu'un peuple « primiti! ait eu la lan.ue sacrée pour idiome$ 5l n'est pas pensable que des nomades errant de désert en désert aient pu élaborer sous la tente une lan.ue qu'aucun peuple évolué, civilisé 8 l'extr/me, n'est capable de !abriquer de toutes pi6ces$ Jinerve tout armée, l'hébreu appara>t brusquement dans sa per!ection insurpassable dans la bouche d'un peuple errant$ %'hébreu est la lan.ue de Canaan$ vant Canaan, on ne sait rien de l'hébreu$ %'hébreu n'est pas un dérivé d'une autre lan.ue sémitique$ ucune lan.ue sémitique n'est la lan&ue sacrée. %es lan.ues apparentées 8 l'hébreu sont, ou bien des dialectes, ou apparaissent comme des dérivés impar!aits de l'hébreu par!ait$ %e mod6le n'est pas né après, mais a%ant. 5l 2 a d'abord l'hébreu, ensuite le phénicien, le moabite ou l'u.aritique$ %'écriture dite « carrée ne peut pas !éri%er d'une cursive$ %a cursive araméenne est «pratique, et ne peut /tre que postérieure 8 l'hébreu carré$ la lecture des mots « rqG et « rea du verset de 9érémie, les latinistes n'auront pas manqué, du moins nous l'espérons, de relever ce qu'ils pourront appeler deux « coïncidences $ 5ls en rel6veraient bien davanta.e par ailleurs s'ils possédaient l'hébreu et l'araméen$ Jais le latin a tellement !ait d'emprunts aux lan.ues voisines qu'un .rammairien peut 2 perdre aisément son hébreu$ Arq9 et Area * — on retrou%e le mot chal!aDque AA !ans le latin Area, !'o %ient le mot 7 arche<. (Arq9, et l'Arche !'AllianceX) — on retrou%e le mot chal!aDque A>A (erre) !ans le latin Area, !'o %ient Nustement le mot 7 aire <, surface !e terre, ré&ion, etc. %a lan.ue latine emprunte de partout$ %a lan.ue hébraïque propa.e au contraire ses racines secr6tes en tous lieux, usque dans l'ar.ot$ %a lin.uistique ne peut rien dire de l'ori.ine de la lan.ue hé braïque, parce que l'ori.ine de l'hébreu n'est pas un probl6me 8 résoudre mais l'un des m2st6res d'5sra7l$ %a lin.uistique peut s'attaquer 8 un probl6me, mais absolument pas 8 un m2st6re$ "6s qu'il s'a.it d'5sra7l, tous les poids et toutes les mesures usuels ne sont d'aucun secours$ %a philosophie hébraïque n'existe pas$ %e mot philosophie n'existe pas en hébreu$ %a pensée d'5sra7l, c'est la Fible$ %a reli.ion hébraïque n'existe pas$ %e mot reli.ion n'existe pas en hébreu$ %a reli.ion d'5sra7l, c'est la %oi$ %a science hébraïque n'existe pas$ 5l 2 a des savants ui!s, des
1HA*ITRE II M0STERIEU5 1ONTA1TS Si nous ne savons pas vraiment d'oU vient 5sra7l, au moins connaissons-nous l'ori.ine de son nom$ 5l su!!it de se reporter au chapitre +4 de la #en6se &+K( qui relate ce qu'on appelle le combat de 9acob avec l'an.e pour rencontrer pour la premi6re !ois dans la Fible le nom d'5sra7l$ « 0uel est ton nomP demande le combattant inconnu 8 9acob 8 l'issue de la lutte nocturne$ « 9acob répond celui-ci$ lors le combattant inconnu réplique ; 7 on nom ne sera plus Paco", mais tu seras appelé Esra:l. Car tu as lutté a%ec >lohSm et a%ec !es hommes, et tu as été %ainqueur. < 1+
Esra:l si.ni!ie ; « lutteur de "ieu $ %e nom d'5sra7l est composé ; — !e la racine hé"raDque s9r-h, %er"e qui si&nifie * 7 lutter contre <, 7 l'emporter <, 7 !is puter la supériorité <, — !u mot >l, nom usuel !e la @i%inité. Esra:l, nom étran.e$ ussi étran.e que le récit du combat de 9acob$ "u combat a%ec qui X 9acob, nous le connaissons bien$ Yils d'5saac, il a troqué le droit d'a>nesse de son !r6re umeau tre 8 son tour le nom de son adversaire$ « 9acob l'interro.ea en disant ; Appren!smoi, Ne te prie, ton nom. %'homme répondit ; « Jourquoi t'enquérir !e mon nomX tra pas le nom du combattant$ %e combat s'est déroulé pr6s du .ué de 9abboq$ 9acob, dit l'lohSm !ace 8 !ace, et que ma vie est restée sauve $ Certes, Jeni:l si.ni!ie ; « !ace de "ieu $ Jais avec qui a lutté 9acobP vec l'homme du verset 4L ou avec >lohSm du verset 4P ui 9acob a-t-il vu !ace 8 !aceP ?ien ne permet de passer directement !'homme 8 >lohSm du verset 4L au verset 4 du récit$ H'2 a-t-il donc aucun mo2en d'élucider ce m2st6reP A priori, il semble que non$ %e chapitre biblique se termine sur la marche boiteuse de 9acob-5sra7l qui a été touché au ner! sciatique 8 l'embo>ture de la hanche$ Ce sera d'ailleurs pour cette raison que les en!ants d'5sra7l ne man.eront pas le tendon qui tient 8 la cavité de la cuisse$ 5l est tout de m/me bien sin.ulier ce chapitre +4 de la #en6se$ %es trois premiers versets terminent une section biblique (aetsé) sans rapport évident avec les versets suivants puisque la section chan.e (aichla'h). 0uant 8 la !in du chapitre, apr6s le récit du passa.e du .ué de 9abboq, elle est é.alement indépendante de l'ensemble$ Ar, les trois premiers versets du chapitre +4 sont plut]t sur prenants, et particuli6rement le second$ 5l est écrit ; 7 >t Paco" poursui%it son chemin. @es messa&ers !'>lohSm le rencontrèrent. < "es messa.ers d'mP C'est bien ce que dit le texte littéralement$ m$ m étaient trop nombreux pour que 9acob appelGt l'endroit tout simplement Ma'haneh, au sin.ulier, c'est-8-dire « le camp ou « la lé.ion &d'm( P ui étaient ces messa.ers d'mP
versets suivants est-il l'un de ces messa.ers d'mP )out le porte 8 croire$ =ourtant, 9acob dit, au verset 4, qu'il a vu >lohim !ace 8 !ace et non un messa.er d'm$ 5l est vrai que la traduction biblique du ?abbinat !ranZais donne ; « 9'ai vu un Rtre !i%in !ace 8 !ace$ 55 2 a un rapport évident entre le début et la !in du chapitre, tandis que le .ros du récit concerne la rencontre proetée entre 9acob et m$ Ce messa.er d'm parle avec 9acob$ Ce messa.er d'm parle hé"reu. 5l donne 8 9acob un nom hé"reu, le nom hébreu d'5sra7l$ Certes, l'aspect m2stique de ce combat étran.e n'échappe 8 personne, et nous nous .arderons bien de le minimiser$ %e s2mbole en est transparent$ %utte de 9acob avec "ieu pour %e conna>tre, pour cerner son « 5dentité , qu/te spirituelle de surhumaine .randeur$ =ourtant, l'@criture parle bien d'une lutte réelle, avec blessure réelle$ %a lecture « m2stique n'exclut pas la lecture « littérale $ Hous possédons traditionnellement quelques tentatives d'éclaircissement$ ne premi6re tradition rapporte que le combattant inconnu serait le m/me que celui qui attaqua Joïse lors de son retour de Jadian en @.2pte$ « =endant ce vo2a.e, il &Joïse( s'arr/ta dans une h]tellerie$ VD^D l'aborda et voulut le !aire mourir$ &+L( Comme on le voit, il ne s'a.it pas ici d'm mais de VD^D$ ne autre tradition avance le nom de l'an.e Jichel, le protecteur d'5sra7l$ Si l'an.e blessa son « proté.é 8 la hanche, ce !ut, nous dit-on, pour l'obli.er 8 demeurer sur place$ 5l est de !ait que d'apr6s l'@criture 9acob-5sra7l ne demeurera pas dé!initivement boiteux$ ne autre tradition parle aussi de l'intervention de « l'an.e .ardien d'm sur son chemin$ Ce qui est probable, c'est qu'il 2 a eu combat avec l'un d'entre eux, la nuit$ Ce qui est curieux, par contre, c'est que vin.t ans auparavant, sortant de Feer-ChévG pour atteindre Daran, 9acob a dé8 vu, en son.e cette !ois, des messa.ers d'm (mala'Ihe >lohim) monter et descendre le lon. d'une échelle dressée sur la terre$ &+( Ce qui est tout 8 !ait surprenant, en!in, c'est que selon l'ensei.nement :oharique, des messa.ers d'm viennent d't %oici les noms !es enfants !'Esra:l qui %inrent en O&pte a%ec Paco", chacun a%ec sa maison. < (35) Hous allons voir que la lecture littérale de ce verset est de la plus haute importance$ Si nous lisons la traduction approchée du ?abbinat !ranZais ; « Toici les noms des !ils d'5sra7l, venus en @.2pte$ 5ls 2 accompa.n6rent 9acob, chacun avec sa !amille, nous passerons 8 c]té du m2st6re$ %a nuance est astucieuse, mais le texte ori.inal ne la usti!ie pas$ 5l est bien écrit ; « en!ants d'5sra7l qui vinrent en @.2pte avec 9acob , et si le lecteur pro!ane n'aperZoit pas de di!!érence !ondamentale entre les deux versions, nous allons voir qu'en hébreu il 2 a l8 une bien curieuse indication$ t %oici les noms !es enfants !'Esra:l qui %inrent en O&pte a%ec Paco"$$$P =uisque l'@criture dit dé8 « en!ants d'5sra7l, pourquoi rép6te-t-elle ensuite; « avec 9acob P ne rédaction « correcte devrait /tre ainsi !ormulée ; «
et 9acob$ criture, car ceuci sont réellement appelés 7 enfants !'Esra:l <. %e mot hébreu qui commence le verset ; e'elleh, « &pte chaque Nour et s'en retour naient. < (/) m ne viennent plus pour repartir$ 5ls restentW C'est bien ce qu'a!!irmé ?abbi "osthaï dans le m/me texte ; « %eur descente !éfiniti%e n'a eu lieu qu'apr6s la mort de 9acob et de tous ses !ils$ 55 ressort de ces a!!irmations ; — que Paco" était en liaison permanente a%ec les messa&ers célestes — que ceuci n'étaient pas o"li&és !e !emeurer sur terre pour mener ; "ien leur action Paco" et ses fils se char&eaient sans !oute !e mettre en Zu%re leurs instructions — qu'; la mort !e Paco" et !e ses enfants, la !escente !éfiniti%e !es 7 an&es < sem"le o"li &atoire, puisqu'ils ne repartent plus. Ce chapitre renferme !es mstères suprRmes, !éclarent a""i Yossé et a""i >léa#ar. Els confirment !'ailleurs le !ernier point soule%é par a""i @osthaD, en nous li%rant par surcroSt !e trou"lantes ré%élations. Hos rabbis nous rapportent en e!!et la tradition suivante ; 7 $ors !e la !escente !es lé&ions célestes en O&pte, les an&es sacrés préposés au tri"us, et portant les mRmes fi&ures que les tri"us !'ici"as, !escen!irent é&alement et ha"itèrent en sem"le a%ec les tri"us en eil. C'est pourquoi l'Ocriture !it * 7 >t qui %inrent en O&pte a%ec Paco", chacun a%ec sa maison. < Hous avons souli.né 8 la !ois la ressemblance de visa.e entre les messa.ers d'
55 conviendrait pourtant d'attirer l'attention du lecteur sur quelques commentaires :ohariques concernant ce verset m2stérieux$ C'est ainsi que ?abbi Vehouda demanda un our 8 ?abbi t qui %inrent... chacun a%ec sa maison < X a""i >léa#ar répon!it * 7 Mon père interprète ces mots !ans ce sens que les 7 an&es supé rieurs < %inrent en >&pte accompa&nés !'an&es qui sont au!essous !'eu. $es mots * 7 >t qui %inrent chacun a%ec sa maison < si&nifient !onc que les 7 an&es supérieurs < (appelés m9les) %inrent accompa&nés !es 7 an&es inférieurs< (appelés femelles), parce qu'ils re Boi%ent leur lumière !es premiers. < 55 importe peu que les appellations de « supérieurs ou « d'in!érieurs soient plus ou moins !latteuses selon l'ancienne mode qui !rappa usqu'aux départements !ranZais$ Ce qui compte, c'est que le =rince des kabbalistes con!irme la descente de ces messa.ers d'm sur la )erre implique un mo2en de transport, et une arrivée relativement massive devrait /tre remarquée$ Hous ne béné!icions pourtant d'aucun éclaircissement concernant l'apparition des « lé.ions d'm sur le chemin de 9acob 8 l'endroit qu'il baptisera Ja'hanaïm$ =ar contre, quand VD^D arrivera sur la monta.ne de Sinaï tout le camp d'5sra7l en sera témoin$ %e [ohar nous !ournit l8 un commentaire peu ambi.u ; 7 $orsque YHH %int au mont inaD, accompa&né !e nom"reu chars célestes et !e nom"reu an&es sacrés pour !onner la $oi ; Esra:l, l'Ocriture !es ta"les paraissait comme un feu noir sur un feu "lanc. $es lettres %olaient !ans l'espace. < %a mention des « chars célestes et des « an.es sacrés est claire$ %e mo2en de transport est appe lé « char céleste et VD^D n'est pas seul ; il est accompa.né de nombreux an.es sacrés$ %orsque, 8 la troisi6me néoménie depuis leur départ d'@.2pte les 5sraélites pén6trent dans le désert de Sinaï et campent en !ace de la monta.ne, l'@criture nous dit que Joïse monta %ers l'>lohSm &K1( qui l'appelait du sommet$ m qui porte ensuite le Hom VD^D dit 8 Joïse ; 7 u parleras ainsi ; la maison !e Paco", et tu !iras au enfants !'Esra:l * Uous a%e# %u ce que N'ai fait ; l'O&pte. Uous, Ne %ous ai portés sur l'aile !es ai&les, Ne %ous ai rapprochés !e moi. < (+) Cela montre le lien évident entre les messa.ers d'
piter vers VD^D, sinon «beaucoup périraient$ Jais qu'aron monte avec Joïse$ C'est ce qui aura lieu, et m scellera alors l'lliance de Yeu, les "ix Commandements$ Cette !ois, nous sommes loin de Ja'hanaïm$ %es témoins sont présents en masse et « tremblent devant la monta.ne !umante et au bruit des tonnerres$ VD^D dit 8 Joïse ; « =arle ainsi aux en!ants d'5sra7l ; Tous ave: vu vous-m/mes que e vous ai parlé du haut des cieux$ He m'associe: aucune divinité$ %e texte de l'@criture est vraiment trop limpide dans cette section (YSthr-) pour appeler des commentaires$ 0ui ne comprendrait que « l'aile des ai.les dési.ne les « chars célestes dont parle le [ohar et qu'il 2 a dan.er de mort, pour homme ou b/te, 8 s'approcher de ces vaisseaux interplanétaires$ Seuls Joïse et aron paraissent ne pas courir de risques, en vertu sans doute d'une protection particuli6re qui n'est pas mentionnée dans le récit$ Tenu en «char céleste, VD^D s'est !ait accompa.ner de « nombreux an.es sacrés $ Ces messa.ers d'tre qu'au temps du roi Salomon$ C'est tout au moins ce qui ressort de la lecture du «%ivre Acculte, le ifra @i#enioutha. An lit au cinqui6me chapitre du %ivre des m2st6res concernant le ?oi que les « an.es tombés revinrent seulement au temps de Salomon$ Car lui seul, « .rGce 8 sa sa.esse, pouvait en tirer avanta.e $ %a descente des messa.ers d'cclésiaste, la traduction des deux premiers mots hébreux du chapitre 5T$ %a Fible du ?abbinat !ranZais donne ; 7 Juis Ne me mis ; o"ser%er tous les actes !'oppression...< %a Fible protestante de %ouis Se.ond !ait écho ; 7 P'ai consi!éré ensuite toutes les oppressions...< An trouve dans la Fible de la =léiade, traduction tant vantée de <$ "horme ; 7 P'ai %u !'autre part toutes les oppressions qui se font sous le soleil... < cclésiaste * «
7 8ne tra!ition nous appren! que alomon a%ait coutume !e tourner chaque matin son %i sa&e %ers les quatre points car!inau. >n se tournant ; la fin %ers le nor!, il le%a sa tRte et %it arri%er %ers lui !eu colonnes, l'une !e feu, l'autre !e nuée. ur ces colonnes se tenait 7 un ai&le &i&antesque et puissant <, !ont l'aile !roite était posée sur la colonne !e feu, tan!is que le corps et l'aile &auche reposaient sur la colonne !e nuée. >n s'a%anBant, 7 l'ai&le < se "aissa !e%ant le roi alomon et lui remit !eu feuilles (!e plantes) qu'il apportait !ans son "ec. alomon les prit, en sentit le parfum et !it * Cette feuille m'est en%oée par 7Celui qui tom"e< et l'autre feuille par 7 Celui qui a les eu ou%erts <. "isons tout de suite que Celui qui tom"e et Celui qui a les eu ou%erts sont des dési.nations en rapport avec un verset du livre des Hombres$ 5l est écrit en e!!et ; « =arole de Falaam, !ils de Feor, parole de l'homme 8 l'Eil ouvert, parole de celui qui entend le Terbe divin et conna>t la Science du )r6s-Daut, qui perZoit la vision du )out-=uissant, qui tom"e et a les eu ou%erts. < &KL( %a )radition attribue au « démon :a l'appellation de « Celui qui tombe et 8 :a7l le nom de « Celui qui a les 2eux ouverts $ =oursuivons maintenant la lecture de notre texte :oharique ; 7 $orsqu'il reBut ces !eu feuilles, alomon sa%ait que les 7 !émons < a%aient tous !eu ; lui communiquer !es nou%elles. El scella alors son tr-ne a%ec le sceau sur lequel était &ra%é le ?om sacré, mit ; son !oi&t une "a&ue sur laquelle était é&alement &ra%é le ?om sacré, et monta sur le !os !e l'ai&le. $'ai&le s'éle%a alors ; une hauteur pro!i&ieuse et prit son %ol. Cou%rant le !isque !u soleil, l'o"scurité se répan!it sur tout son parcours. $es sa&es !e ces contrées, o l'o"scurité se répan!ait, en connaissaient la cause et s'écriaient * Uoil; le roi alomon qui passe. Mais ils i&noraient o il allait, tan!is que les sots attri"uaient l'o"scuri té au nua&es. Après une course !e quatre cents lieues, 7 l'ai&le < arri%a au monta&nes !es ténè"res, qui sont le aramon! !es monta&nes !u !ésert, !ont parle l'Ocriture. $; il !escen !it. alomon montra sa "a&ue, et il lui fut permis !'approcher. $orsqu'il eut appris tout ce qu'il %oulait sa%oir, il remonta sur le !os !e l'ai&le et retourna !ans son pas. Après s'Rtre rasséréné, il s'assit sur son tr-ne et prononBa !es paroles !e profon!e sa&esse. Uoil; pour quoi alomon a !it * 7 Pe suis re%enu. < (4). Savons-nous bien maintenant d'oU Salomon était revenuP Certes pas$ Jais on ne peut s'emp/cher de penser que si l'ai.le a bon dos, il s'apparente davanta.e 8 un char céleste qu'8 un oiseau de proie$ 0uant aux sots qui attribuaient l'obscurité aux nua.es, ils sont, n'est-ce pas, de tous les temps$ Ce qui est intéressant dans ce récit, c'est la mention de « Celui qui tombe et celui qui a les 2eux ouverts$ Car celui-l8 conna>t la Science du )r6s-Daut$ Salomon, emporté par le char céleste, apprend tout ce qu'il veut savoir$
1HA*ITRE III LA S1IEN1E DES S1IEN1ES 1
%a Science d'5sra7l, c'est la Mabbale plusieurs !ois millénaire$ Jais qu'est-ce au uste que la Mab baleP Hous crai.nons !ort que personne ne puisse valablement donner une dé!inition précise, asse: approchée, de la Mabbale$ 0ue le lecteur se rassure$ 5l n'existe pas de dé!inition mod6le de la Mabbale$ )out au moins, pas de dé!inition précise destinée 8 satis!aire tout le monde$ Si les quelques kabbalistes qui s'incarnent dans une .énération savent de quoi ils parlent, c'est dé8 miracle$ %es mathématiciens ne peuvent en dire autant$ « n Haut, — la Ka""ale, c'est la tra!ition mstique !e l'hé"raDsme. $es lettres hé"raDques étant !es nom"res, la Ka""ale est aussi * — la mathématique sacrée, — une philosophie mstique !es nom"res, — une mstique !u lan&a&e, une théorie uni%erselle !u lan&a&e. « %a Mabbale est la théolo.ie la plus lé.itime du udaïsme déclarait le .rand rabbin kabbaliste de %ivourne st. O « )u es nique, écrivait 5bn #abirol, mais non pas comme un élément de numération, car ton nité n'admet 4
pas la multiplication, le chan.ement ou la !orme$ 55 est le commencement de tous les nombres, l'nique et l't lumineux d6s que l'on sait de 0A5 &de 05, entendent les kabbalistes(, de quel I)?< il s'a.it$ Comme il vient d'/tre a!!irmé, d'une mani6re asse: simpliste, reconnaissons-le, que l'
tout, que l'homme obet de la ps2cholo.ie, de la ph2siolo.ie ou de l'économie est aussi habité par quelque chose qui veille en lui 8 son insu$ 5l 2 a un malentendu entre la !aculté humaine de penser et l'usa.e qui en est !ait$ Ce n'est pas la lo.ique qui m6ne le monde, mais lBextra-lo.ique$ =our notre part, nous cro2ons m/me que l'homme est par vocation « métalo.icien $ Au ristote et ses épi.ones esclava.istes, ou la métalo.ique libératrice$ An voit que ce constat de !aillite de la « !aZon de penser est tellement criant, que les scienti!iques n'hésitent pas, devant le dan.er, 8 reoindre les derniers philosophes qui osent encore revendiquer cette appellation$ Science et philosophie re!ormeront-elles amais un toutP Comment s'étonner apr6s cela qu'il 2 ait, d'une part, des sciences inexactes, de l'autre des sciences exactes .énératrices de mort et d'épouvante$ =our /tre dite exacte, une science doit /tre réellement «connaissance$ Jais la connaissance, c'est quoi P %a connaissance, c'est la notion, c'est l'idée de quelque chose$ Hous saisirons d'autant mieux ce qu'est la connaissance, si nous abandonnons les philosophes 8 leur verbia.e$ @coutons plut]t le proph6te$ Jéditons cette parole qui en vaut bien d'autres, et qui aura le mérite de nous aider 8 2 voir clair ; « Jon peuple est détruit, lit-on dans sée, parce qu'il lui manque la connaissance$ &KN( Comme tout s'éclaire$ n peuple privé de la connaissance est un peuple détruit$ =our qu'il 2 ait destruction de peuple par manque de la connaissance, i$ !init que cette connaissance soit véritablement le pain de l'homme$ =our qu'il 2 ait destruction de peuple par manque de la connaissance, il !aut que cette connaissance soit exacte, et 8 la !ois !ondamentale, appliquée, expérimentale, humaine, naturelle, sociale, occulte, narrative, déductive, etc$ 5l !aut donc que la connaissance dont parle Asée soit toutes les sciences réunies, alors qu'elles sont le plus souvent opposées ou autonomes$ 55 !aut donc que la connaissance soit la Science des sciences$ Jais la connaissance n'a de sens que si elle est notion !e quelque chose. 5l ne peut 2 avoir de connaissance que de ce qui est$ 5l ne peut 2 avoir de connaissance que de l'Itre$ %a Mabbale est l'idée, l'expérience, la narration de l'Itre$ %a Mabbale est la Science de l'Itre$ %a Mabbale est la Science des sciences$ %es kabbalistes appartiennent 8 une cha>ne initiatique, la Chalcheleth HaKa""alah. u haut bout de la cha>ne on trouve dam, le premier kabbaliste$ Hous verrons plus loin que d6s qu'dam eut pris possession du %ivre que lui remit, venu d'tre des m2st6res, il 2 reconnut la Sa.esse supr/me$ dam « savait lire , ce qui s'appelle lire en lan.ue sacrée$ Hommer les principaux kabbalistes reviendrait 8 énumérer nombre des .rands noms de la Fible, d'dam 8 Joïse$ pr6s la destruction du )emple de 9érusalem par )itus en N, la cha>ne initiatique sera-t-elle menacéeP 5sra7l en a vu d'autres, et m/me un nouveau malheur ne tarde pas 8 s'abattre, puisque l'insurrection de Far Mochba est no2ée dans le san., en 1+L$ C'est pourtant en ce m/me n e si6cle que s'im pose la .rande !i.ure de ?abbi Siméon Far Vo'haï$ 5l restera dans l'histoire de la m2stique uive «%a %ampe Sainte, le =rince des kabbalistes$ Ters la !in du \55 si6cle, en =rovence, de petits .roupes d'études méditent le efer HaQahir, le « %ivre de l'ne brillera dans les ardins bénis de Sa!ed$ %es maillons de lumi6re s'appellent %ouria et Cordovero$ 5l 2 a aussi les autres, les Fecht des nei.es et des sables, ceux dont les noms sont restés secrets sur la )erre mais qui ont en.endré 8 la lumi6re d'une chandelle des « cieux nouveaux et des «terres de vie$ Comme dam, les kabbalistes reconnaissent la Sa.esse supr/me$ 44
$a Qi"le contient tout. A commencer par le Mstère !e l'>tre. El suffit !e lire ; la fois en clair et en co!e. $e co!e est ; la fois al&é"rique et sacré. $e "ut * connaStre l'[tre. =ar la connaissance de l'Itre, apprendre 8 aimer l'Itre$ %e lien est tellement évident en lan.ue hé braïque entre la connaissance et l'amour que pour dire qu'dam aima charnellement ve, la Fible dit qu'il la «connut$ imer conna>tre$ =ar la connaissance de l'Itre, apprendre aussi 8 se conna>tre$ $e'Ih le'Iha, « va pour toi , dans le sens de «connais-toi toi-m/me, est-il dit 8 braham$ =ar la connaissance, ne pas /tre détruit$ Survivre$ %a Mabbale est la science qui permet 8 l'homme de survivre$ =as seulement «intellectuellement, mais post mortem. Car la Mabbale est aussi la science de la matérialisation d'un no2au de pensée-lumi6re qui se !orme en l'homme .rGce au reet lucide des automatismes destructeurs$ Ce no2au bien « élaboré rend possible che: certains individus la survie indépendamment du corps ph2sique$ )oute Gme n'est pas immortelle$ 5l lui appartient de remporter l'épreuve du « !leuve de !eu $ )oute science ne permet pas 8 l'homme de survivre$ =arabole du bosquet de eta; « ?eete: le corps, la sensation, la notion, les activités mentales, la connaissance$ ?eet de la connaissance ; science inexacte$ xiome :en ; « %a connaissance est l'illusion de la pensée$ ?eet de la connaissance ; science inexacte$ Sciences inhumaines ; bombe atomique$ Sciences narratives ; contes et lé.endes$ Science kabbalistique de l'm l'avait d'abord rempli de « Son esprit < (oua'h >lohSm), puis « de sa.esse, d'intelli.ence, de science et d'aptitude pour tous les arts &KQ($ S'il 2 a conu.aison d'
est comme l'apparence de l'éclair, et elles n'ont pas de terme$ %es conditions de la science kabbalistique sont telles qu'il est permis de se demander ; « 0u'est-ce donc qu'un kabbalisteP %8 encore, les dé!initions peuvent /tre aussi variées que celles de la Mabbale ; — un Ia""aliste est un homme sorti !e Qa"el, — un Ia""aliste est un homme qui ai!e l'Eneffa"le, — un homme qui ne parle pas !u Mstère !es mstères sans l'illumination, — un homme qui suit un 9ne quan! cet 9ne lui fait faire un pas %ers l'Ancien !es anciens, — un homme qui ne manque pas !e Neter sa part au !émon, — un homme qui étu!ie !ans la Noie, parce qu'il sait que la =loire !'>n Haut ne repose pas sur les hommes tristes, — un homme qui entre !ans l'épaisseur !e la poutre, — un homme !oué !e %olonté, !e conscience, — un homme qui porte !ans la clarté !e son %isa&e les contours !e son propre para!is, — un homme qui sanctifie le ?om, qui sanctifie le emps, — qui au&mente et &lorifie la $oi, — un fils !e oi qui s'ha"ille Mal'Ihouth, — qui connaSt l'emploi mstérieu !es Jsaumes, — qui tient secrète la leBon, — que le ?om "énit, — qui sait qu'un seul an&e ne !oit pas accomplir !eu missions, — qui approfon!it la Jarole !e feu, — qui connaSt la lumière !u matin !'A"raham. =lus simplement, nous pourrions dire encore qu'un kabbaliste est un homme que l'on conna>t mal, mais qui essaie, lui, de se conna>tre mieux$ J2stique, on le taxe de ma.icien$ Ja.e, on en !ait un dévot$ Sous prétexte que la Mabbale est 8 la !ois « spéculative et «pratique, on !abrique deux caté.ories de kabbalistes ; ceux qui pro!essent des « idées saines, et les autres$ t, science et philosophie &pour ne pus dire science et .rande conscience(, on tient 8 provoquer une scission entre les deux « branches de la Mabbale$ )out cela peut séduire le lecteur pressé, mais l'histoire de la Mabbale oppose un démenti quasi permanent 8 cette mani6re universitaire de voir$ %a Mabbale n'est pas spéculative ou pratique, elle est les deux 8 la !ois, ou elle n'est pas vraiment la Mabbale$ Sinon, comment expliquer le presti.e d'un boula!ia ou d'un ?abbi %oeR che: les « piétistes in!érieurs P %e kabbaliste n'est pas amateur de vérité discursive$ 5l fait la vérité$ Selon les !ondements concrets de la connaissance hébraïque, la parole, c'est le «!aire$ %'exemple vient d'
1HA*ITRE IV L2ESOTERISME HEBREU 55 est asse: paradoxal que l'ésotérisme accorde .énéralement peu de place 8 l'hermétisme hébraïque$ An emprunte son alphabet sacré, on se ré!6re au =entateuque, on utilise les =saumes 8 des !ins ma.iques, on invoque les puissances invisibles en hébreu$ tra de ses racines, et sur lui reposera l'esprit du Sei.neur$ &L( Hon, c'est bien Hotre-"ame qui a la prééminence sur le temple .rec de la Jadeleine$ Hotre-"ame, !ille d'5sra7l$ Hotre-"ame, !ruit de l'ésotérisme chrétien, directement issu de la Sa.esse secr6te des Débreux$ )out l'Accident est 8 cette ima.e$ 9érusalem témoi.ne dans la pierre et dans les cEurs$ 5l est vrai que l'on conna>t mal la pensée d'5sra7l$ Hon pas par suite d'un phénom6ne d'étanchéité qui serait apr6s tout asse: compréhensible$ Certes, on n'entre pas dans le m2st6re d'5sra7l comme dans un moulin$ Jais 8 l'intérieur m/me d'5sra7l le m2st6re de la vie et de la mort de l'homme tel que le consid6re la )radition hébraïque est pratiquement méconnu$ %'astrolo.ie ou la réincarnation ne sont pas des th6mes !avoris en 5sra7l$ 5l est de !ait que les .rands noms de l'astrolo.ie n'ont rien d'hébreu ; Férose, Janéthon, Janilius, Yirmicus Jaternus, le cardinal =ierre d'ill2, Cardan, )2cho Frahé, Mepler, u.er Yerrier, Jorin de Tille!ranche$$$ 0uant 8 la réincarnation, elle para>t /tre surtout l'apana.e des sectes orientales et des spirites$ Cette derni6re opinion est asse: simpliste mais tr6s communément répandue$ ussi n'est-il pas inutile de bousculer un peu les idées toutes !aites en nous penchant d'un peu plus pr6s sur l'ensei.nement O 8 peine secret en la mati6re d'5sra7l$ !!irmer que la destinée humaine est conditionnée par la position des plan6tes 8 l'heure de la naissance ou de telle entreprise est évidemment .rave$ C'est tout le m2st6re m/me du sens de la vie qui est en eu$ !!irmer que l'homme peut rena>tre ph2siquement apr6s la mort, c'est non seulement remettre en cause le sens de la vie, mais reconsidérer le m2st6re m/me de la mort$ Ces deux éventualités, vie !atidique et renaissance, impliquent évidemment toute une philosophie, et l'on comprend qu'elles soient asse: irritantes pour que les penseurs « sérieux les mettent le plus souvent entre parenth6ses$ 5l est si récon!ortant de s'ima.iner que l'homme na>t «libre, m/me si .éo.raphiquement il voit le our 8 Fa.dad ou dans l'>le de =Gques, m/me si historiquement il na>t vin.t ans avant une .uerre ou apr6s une révolution$ %'homme na>t « libre avec sa couleur, sa !aZon de penser, son hérédité$ %'homme na>t « libre dans son milieu social, en haut ou en bas de l'échelle$ 5l en va de cette « liberté ima.inaire comme de la conception matérialiste du monde$ Cette vision 4L
consid6re la nature « telle qu'elle est , selon la !orte parole d't pas libre$ 5l intervient, il perturbe l'ordre établi, il massacre et il incendie, et apr6s quatre cents ans d'éclipsé l':t6que réappara>t au Jexique plus :t6que que amais, et apr6s trois millénaires de bains de san. et de .hettos anémiants, l'Débreu réappara>t plus Débreu que amais en sa terre de Canaan$ 0uelque chose qui dépasse la volonté humaine ré.it les races et les cro2ances$ %'homme ne na>t pas libre, et il n'a aucune chance de se libérer s'il i.nore d'abord qu'il est encha>né$ Certes, tout un chacun admet que les contraintes existent dans la société humaine, et celles-l8 sont reconnues par le matérialisme dialectique$ Jais les plus éprouvantes contraintes ne se trouvent pas seulement dans la société humaine ; elles sont en l'homme lui-m/me$ "6s le our de sa naissance, l'homme se rév6le /tre un .olem aux automatismes tout-puissants$ 5l vivra en .olem usqu'8 sa mort, le plus souvent sans avoir amais compris ce qu'il est ou ce qu'il a voulu$ %'homme ne na>t pas libre, et l'astrolo.ie en impute en tout premier lieu la responsabilité aux étoiles$ An reconna>t auourd'hui aisément les pouvoirs évidents du Soleil et de la %une sur la vie de notre plan6te$ 5l n'2 a pourtant pas si lon.temps, la Science pro!ane ridiculisait encore ceux qui a!!irmaient, sans lunettes astronomiques ni radiotélescopes, mais sur la !oi du seul ensei.nement traditionnel, qu'il existe de tr6s certaines et précises corrélations entre les corps célestes, les événements terrestres, la vie animale et vé.étale, et le ps2chisme humain$ 5l n'2 a pas cinquante ans, la Science o!!icielle ne connaissait du Soleil, comme tout un chacun, que ses ondes lumineuses$ Son ra2onnement radioélectrique était insoupZonné et ne pouvait /tre inclus dans la « seule réalité $ 5l n'2 a pas vin.t ans, les « scienti!iques spécialisés !aisaient des .or.es chaudes des a!!irmations présentant le Soleil comme le .rand responsable des épidémies et de la bonne ou mauvaise production du blé ou du vin$ C'est auourd'hui la Science qui attire notre attention sur le rapport entre le nombre et l'intensité des taches solaires, des protubérances et des éruptions, et le moment des maxima du c2cle solaire$ C'est auourd'hui le directeur de l'Abservatoire de =aris qui a!!irme que la rotation de la )erre est perturbée quand une éruption solaire est extr/mement violente$ C'est auourd'hui la Science qui impute 8 l'activité solaire les catastrophes, les in!arctus, les suicides et les crimes$ 4
Ce sont les expériences de =iccardi &1L( surveillant des milliers et des milliers de !ois la réaction chimique de l'eau sur le trichlorure de bismuth qui prouv6rent que le précipité obtenu était !onction de la variation du champ ma.nétique terrestre, du c2cle des taches solaires, de l'intensité du ra2onnement radioélectrique du Soleil et de la durée de sa rotation$ C'est la Science qui en a déduit pourquoi le détartra.e des chaudi6res et des canalisations ou la !abrication de la soie arti!icielle sont rendus di!!iciles 8 certaines époques$ C'est la Science qui étudie le c2cle de on:e ans des éruptions solaires et enre.istre deux cents !ois plus d'éruptions et soixante-dix !ois plus d'évanouissements d'ondes courtes pendant l'année d'un maximum que pendant celle d'un minimum$ C'est la Science qui montre l'in!luence du Soleil sur le niveau des .rands lacs équatoriaux d'!rique ou sur l'épaisseur du rond annuel de la croissance des arbres$ C'est une violente éruption chromosphérique qui a!!ola, le 4+ !évrier 1L, non seulement l'ai.uille aimantée, mais le commandant et le radio du sous-marin an.lais Acheron porté disparu dans l'rctique$ =endant vin.t-quatre heures, toutes les télécommunications terrestres !urent brouillées ou inexistantes$ n an et demi plus tard, les Soviétiques accus6rent les n.lais d'avoir rendu muettes les émissions radio du croiseur P!ano%, alors que l'ora.e ma.nétique solaire qui en était cause stoppait par la m/me occasion l'express Stockholm-#]tebor. W An sait que ce sont les !antaisies solaires qui transport6rent sur les petits écrans de #rande-Freta.ne, le 4 uillet 1LN, les ima.es de la télévision italienne, 8 l'ébahissement des téléspectateurs an.lais$ Ce sont les astroph2siciens qui s'interro.ent sur la vitesse de propa.ation des particules émanant du Soleil qui peuvent couvrir, entre dix et vin.t minutes, cent cinquante millions de kilom6tresW &L4( C'est le %arousse de l'stronomie qui lie la !loraison des marronniers et des lilas et le retour des hirondelles, des coucous et des rossi.nols 8 la !luctuation solaire$ C'est aussi le %arousse de l'stronomie qui parle de la danse nuptiale de certains vers marins de la !amille des annélides uniquement en octobre et en novembre, lorsque la $une est au !ernier quartier. Car il en va de la %une comme du Soleil, et m/me encore plus de la %une que du Soleil, lorsqu'il s'a.it des .randes marées du Jont-Saint-Jichel qui soul6vent deux !ois par our la ba.atelle de mille deux cents milliards de kilo.rammes d'eau$ S'il est vrai que le Soleil et le champ ma.nétique terrestre in!luent sur la réaction de l'eau avec le trichlorure de bismuth, comment la nature électrique de notre in!lux nerveux ne serait-elle pas soumise aux vibrations électroma.nétiques du Soleil, de la %une, et de tous les astres P Comment nos quator:e milliards de neurones interconnectés et les cent mille esp6ces de protéines que nous avons dans le corps seraient-elles insensibles au ra2onnement radioélectrique du cosmos P t pas libre, et l'ésotérisme hébreu l'ensei.ne depuis touours$
on peut m/me aouter que c'est l'hébraïsme o!!iciel qui prodi.ue cet ensei.nement 8 tout venant$ Car les docteurs d'5sra7l ont des mots et des commentaires qui ne trompent pas, surtout lorsqu'ils s'appellent ?achi ou Jaïmonide$ ?achi et Jaïmonide sont deux .éants de l'hébraïsme$ ?achi, ou ?abbi Chlomoh ben 5t:'hak, le docteur champenois &1K-11L(, est considéré par &ont 5sra7l comme le ma>tre du sens littéral de l't comme le cham pion du rationalisme ui! au Jo2en .e$ Son Commentaire !e la Michnah, ses « articles de !oi !ont touours autorité, cl c'est de ce .rand codi!icateur du udaïsme qu'il a été dit ; « "e Joïse 8 Joïse il n'2 a eu que Joïse , ce qui si.ni!ie que de Joïse le proph6te des proph6tes 8 Joïse ben Ja2mon &Jaïmonide(, nul autre Joïse n'est comparable 8 ce dernier$ S'il est donc deux Ja>tres éminents de la %oi en 5sra7l, c'est bien ?achi et Jaïmonide$ tre le traitement réservé par la pensée hébraïque 8 l'astrolo.ie$ "ans son commentaire de la #en6se, ?achi ne prend pas l'astrolo.ie 8 la lé.6re$ 5l en donne la preuve par deux !ois$ 2ant appris dans une vision que sa récompense serait .rande, braham dit au Sei.neur ; « 0ue me donnerais-tu, puisque e m'en vais sans postérité$$$ lors, dit le verset, « 55 le conduisit dehors et dit ; ?e.arde le ciel et compte les étoiles$ &LK(
7 ... Nusqu'au coucher !u soleil. — Car les Amalécites calculaient les heures par le moen !e l'astrolo&ie, pour sa%oir ; quelle heure ils l'emporteraient. Mais MoDse leur arrRta le soleil et Neta la confusion !ans le calcul !es heures. < 55 !aut croire, selon ?achi, que les malécites étaient de bons astrolo.ues et que Joïse savait 8 quoi s'en tenir l8-dessus, puisqu'il en vint 8 arr/ter le soleil pour !ausser les calculs astrolo.iques de l'adversaire$ Si l'astrolo.ie était une science sans importance, on ne voit pas pourquoi Joïse en serait arrivé 8 une telle extrémité$ An voit encore moins pourquoi ?achi douterait de l'astrolo.ie puisqu'il attribue 8 Joïse lui-m/me un incomparable mo2en de dé!ense contre l'e!!icacité de cette science$ Ces quelques commentaires du ma>tre du sens « littéral de l'@criture recoupent ceux du « rationaliste Jaïmonide$ Jaïmonide écrit dans le =ui!e !es O&arés * 7 ?ous a%ons !éN; !it cela plusieurs fois, et tu trou%eras que les !octeurs !isent !e mRme * EE n' a pas Nusqu'; la moin!re plante ici"as qui n'ait au firmament son ma##9l (c'est;!ire son étoile) qui la frappe et lui or!onne !e croStre ainsi qu'il est écrit * 7 Connaistu les lois !u ciel, ou saistu in!iquer sa !omination (son influence) sur la terreX (65) < — Jar ma##9l on !ési&ne aussi un astre, comme tu le trou%es clairement au commencement !u QeréchSth ra""9 o ils !isent * 7 EE a tel ma##9l, c'est;!ire tel astre ou telle planète, qui achè%e sa course en trente Nours, et tel autre qui achè%e sa course en trente ans. < Els ont !onc clairement in!iqué par ce passa&e que mRme les in!i%i!us !e la nature sont sous l'in fluence particulière !es forces !e certains astres. Car, quoique toutes les forces ensem"le !e la sphère céleste se répan!ent !ans tous les Rtres, chaque espèce cepen!ant se trou%e aussi sous l'influence !'un astre quelconque. < (62) 55 est incontestable que les deux .éants d'5sra7l « cro2aient 8 l'astrolo.ie, aux « lois du ciel et 8 leur étude$ =our eux, la vie !atidique est un !ait, une donnée premi6re$ ne !ois cette reconnaissance établie, il reste 8 « sortir de son destin $ %'5sra7l exotérique reoint ici l'5sra7l secret$ ?achi et Jaïmonide ne disent pas autre chose que ce qu'a!!irmé le kabbaliste du aaDah Me'hemnah &=asteur Yid6le( ; 7 $e tempérament !e l'homme su"it l'ascen!ant !e la constellation sous laquelle il est né. Cepen !ant, a%ec la pénitence et l'étu!e !e la $oi, l'homme peut chan&er ses !ispositions naturelles. < %'étude appro!ondie de la =arole de !eu et le travail sur soi seront menés de pair pour dompter le .olem aux 2eux clos$ insi commencera l'élaboration du no2au de pensée-lumi6re qui permettra, dans le meilleur des cas, de survivre 8 la mort du corps ph2sique$ %'@criture a!!irme non seulement cette possibilité de survie, mais elle donne de la réincarnation une idée précise et d'ailleurs limitative$ %a réincarnation selon la Fible n'est pas automatique, loin de l8, et elle ne oue pas 8 l'in!ini$ C'est sur le %ivre de 9ob que la Mabbale s'appuie pour usti!ier le principe de la réincarnation$ 1) $a réincarnation n'est pas automatique. Uersets !u $i%re !e Po" * 7 'il est alors un an&e qui intercè!e pour lui, un seul entre mille, qui lui ré%èle son !e%oir, qui le prenne en pitié et !ise * Faislui &r9ce, pour qu'il ne !escen!e pas !ans la fosse...< (60) +) $a réincarnation est limitée ; trois mi&rations, après la première incarnation terrestre. Uersets !u $i%re !e Po" * 7 Uoil; tout ce que @ieu fait, !eu fois, trois fois, ; l'é&ar! !e l'homme, pour ramener son 4
9me !e la fosse, pour qu'il soit éclairé !e la lumière !es %i%ants. < (4/) An est loin, d'une part, de la réincarnation « pour tous O un seul intercesseur entre mille O, et par ailleurs la cha>ne des renaissances ne comporte amais que quelques maillons$ Certes, si l'on son.e 8 la population totale du .lobe, un tel « .aspilla.e d'Gmes peut para>tre e!!ro2able$ )ant d'incarnations inutiles pour si peu d'«élus, tant de per!ection dans la machine hu maine, de cerveaux miraculeusement a.encés et de ps2chismes complexes usti!ient peu la minceur du bilan$ tre l'invisible, re.arde le visible avec les 2eux .rands ouverts$ lors, nous interro.eant sur la vie br6ve d'un !aux bourdon, vie br6ve et inutile, puisqu'un seul, parmi des centaines et des centaines de mGles, béné!iciera de l'unique vol nuptial auquel ses neu! ours d'existence le prédestinent, nous ne pouvons qu'enre.istrer le peu d'utilité des 4Q 1Q 2eux télescopiques et des NL disques minuscules dont les antennes de chacun de ces insectes sont pourvues$ )outes proportions et qualités .ardées, et 8 l'exception des 9ustes et des « libérés , on ne saurait !inalement voir dans le rapport d'un seul intercesseur entre mille pour la .rGce d'une Gme humaine, l'indice d'une prodi.alité excessive$ "onc la Mabbale ensei.ne ; — que la réincarnation eiste — que toute 9me n'est pas immortelle puisque la maNorité n'o"tient pas &r9ce — qu'il a au maimum quatre incarnations humaines pour la mRme 9me au total. Ce n'est plus la th6se des sectes orientales ou de certains spirites$ C'est l'ensei.nement kabbalistique 8 partir de l'@criture$ 0ui prétend survivre doit posséder la connaissance$ Connaissance de l'Itre et connaissance de soi$ %a Mabbale est l'outil de la connaissance$ 5l n'2 a donc pas lieu de s'étonner lorsque les penseurs « scienti!iques nient la survie sous prétexte qu'ils ne voient pas comment un esprit peut exister indépendamment d'un cerveau$ 5ls ne conZoivent pas, prisonniers non seulement de leurs or.anes sensoriels mais surtout de la nature de leur entendement, qu'un no2au de pensée-lumi6re puisse /tre matérialisé du dedans, aux !ronti6res de l'intelli.ible, et que ce no2au-papillon s'échappera quelque our du corps-chenille pour un monde de vibrations m2stérieuses$ %a cha>ne des renaissances n'est pas illimitée, et la sélection est draconienne$ "e cela, les esprits « scienti!iques ont sans doute quelque pressentiment$ 5ls ne croient pas 8 leur propre passa.e du « !leuve de !eu , parce qu'ils savent que leur ba.a.e de connaissance pro!ane ne leur servirait de rien$ C'est pourquoi ?obespierre, qui avait son idée plut]t personnelle de l'
1HA*ITRE V M0STERIEU5 6OHAR %e lecteur de bonne volonté qui voudra bien se reporter aux « Hotes insérées 8 la !in de notre ouvra.e !era tr6s vite de lui-m/me une premi6re constatation$ %a maeure partie de nos ré!érences concerne des versets bibliques, qu'ils appartiennent au =entateuque, aux =roph6tes ou aux Da.io.raphes$ 0uant aux autres notes, elles se ré!6rent presque exclusivement au efer HaLohar, le %ivre de la Splendeur$ 5l est bien évident que la Fible appara>t ici nécessairement comme la ré!érence des ré!érences$
nitive touours si mal connu$ =ourquoi ce crédit de notre partP tresse de la Mabbale uive n'éclairerait pas davanta.e l'idée m/me que l'on s'en !ait .énéralement, non seulement en Accident, mais m/me sous des latitudes plus propices 8 la réception de la )radition$ %a con!usion qui r6.ne dans ce domaine particulier est sans pareille$ Certes, la mati6re n'est pas simple, mais il !aut avouer que les rares «spécialistes se sont in.éniés 8 la compliquer outre mesure$ %es uns, hommes de science pro!ane, ont cru sans doute de bonne !oi qu'on pouvait procéder avec la Sainte Science comme avec une quelconque métaph2sique$ 5ls oubliaient qu'il existe, surtout en Accident, autant de métaph2siques qu'il 2 a de métaph2siciens, alors que la Mabbale est une, m/me si les diverses « écoles kabbalistiques parviennent 8 se di!!érencier selon la personnalité des ma>tres$ Jais tous les kabbalistes partent du m/me postulat sacré, du m/me texte sacré, et méditent sur les m/mes consonnes sacrées$ =our eux, tout verset biblique de l'ncien )estament est une ré!érence indiscutable$ n kabbaliste ne saurait mettre en doute les mots qui composent la =arole de !eu$ tra touours aisément ces maladroits 8 leur mani6re d'écrire au 8 la .recque lorsqu'ils veulent transcrire l'hébreu aW qu'ils i.norent$ =ar voie de conséquence, ils introduisent automatiquement l'inénarrable Uau... lorsqu'ils entendent parler de la lettre aW. Frillants hellénistes, 8 n'en pas douter, mais se recopiant les uns les autres sans ver.o.ne, ils !ournissent d'eux-m/mes la preuve qu'ils ne sont en rien des hébraïsants$ Si encore ils avaient relu =ascal, pour qui la Mabbale était science probatoire et méritoire$ %'auteur des Jensées appelait un aW un aW... et un i.norant un i.norant$ 0uoi d'étonnant apr6s cela si la Mabbale, en premier lieu, et l'une de ses Euvres les plus représentatives, sinon la plus enc2clopédique, le [ohar, en second lieu, sont apparus lar.ement dé!i.urés par les travaux de ces commentateurs patentés$ Jéconnue, la Mabbale semblait discréditée pour lon.temps$ ne curiosité de l'esprit tout au plus, disait l'un$ ne vue rien moins que théorique, a!!irmait l'autre$ %a Mabbale pratiqueP 5nconnue des spécialistes, qui n'eurent amais l'occasion de !euilleter le $i%re !u serouf du kabbaliste sépharad braham boula!ia ou les Jortes !e $umière de 5bn #ikatila$ Comme il leur !ut !acile d'/tre des détracteurs inconditionnels en l'absence d'interlocuteurs valables$ %es kabbalistes étant esp6ce rare et, ce qui plus est, dispersée aux quatre coins du monde, qui se se+1
rait levé pour contester l'5nstitut ou la SorbonneP %es docteurs de la %oi i.noraient pour leur part l'existence de ces pseudo-savants$ titre de réciprocité, il est vrai, ils ne pratiquaient .u6re les lan.ues usuelles$ 5ls ne levaient que rarement le ne: de leur anaI &4( ou de leurs traités traditionnels$ %es Yranck purent donc s'en donner 8 cEur oie sans .rand risque d'/tre rappelés 8 l'ordre et 8 la probité intellectuelle$ %e [ohar et la Mabbale en .énéral ne !urent pas seulement dé!i.urés par l'niversité pour laquelle !orce est de reconna>tre qu'ils n'étaient point !aits$ %es sa.es hantent peu les amphithéGtres 8 parchemins$ An les trouve de pré!érence dans les maisons de pri6re$ Ar, voici ustement que les esprits reli.ieux s'emparent 8 leur tour de l'ensei.nement secret$ An ne parle plus de % Mabbale comme on parlerait, 8 la ri.ueur, de % Jathématique$ 5l va !alloir bient]t préciser de quelle Mabbale il s'a.it$ Toici en e!!et que na>t la Mabbale dite chrétienne, tant]t dans le prolon.ement, tant]t en opposition 8 la Mabbale tout court$ 5l !aut bien désormais accoler l'épith6te « hébraïque 8 l'ancienne Mabbale pour marquer la di!!érence$ leh d'5saïe$ =our eux, le hasard su!!it et !ait bien les choses$ %e hasard au dos lar.e a !orce de %oi$ Comment donc débroussailler cette !or/t herc2nienne, et 8 qui !aire con!ianceP #énéralement dans l'i.norance de l'araméen et du st2le tr6s particulier du [ohar, les YranZais béné!icient tardivement, au cours des années 1-111, de la premi6re traduction directe en notre lan.ue du texte chaldaïque$ Téritable providence des chercheurs de vérité de lan.ue !ranZaise, un m2stérieux lbanais, 9ean de =aul2, dont on n'est pas plus sXr de l'exactitude du nom que de celle de l'année de sa naissance &1QP(, a osé entreprendre cette Euvre colossale, qui ne nécessite pas moins de trois mille trois cents pa.es de traduction$ tre par avance$ Jais l'Euvre n'en est pas moins considérable$ n rabbin érudit l'a revue avec soin$ %'instrument est précieux, et su!!isant pour qui i.nore la lan.ue ori.inale du [ohar$ Jais 9ean de =aul2 n'a pas laissé qu'une traduction plus qu'estimable$ 5l a cru devoir compléter son labeur par plus de cinq cents pa.es de notes, qui constituent 8 elles seules la valeur d'un volume$ Sa correspondance, une ébauche d'5ntroduction .énérale au [ohar, un !aisceau d'ar.uments épars nous obli.ent 8 une «mise au point restrictive$ Certes, les connaissances de 9ean de =aul2 ne sont pus en cause$ Son érudition traditionnelle est incontestable$ Ce n'est pas Yranck ni ses émules, le "ieu des kabbalistes en soit louéW )ant qu'il demeure dans le silla.e des kabbalistes et des rabbins, son Euvre est représentative et hautement valable$ Délas, tant de belles ré!érences peuvent mettre le lecteur en con!iance usqu'au bout$ Hous écrivons « hélas , car une !ois de plus l'aventure du %ivre [ohar va se compliquer$ Cette !ois, ce sera 8 cause des conclusions que 9ean de =aul2 prétend tirer de sa science exé.étique$ +4
Car notre m2stérieux lbanais a sa petite idée tr6s personnelle du [ohar qu'il tient 8 imposer 8 son lecteur$ "'oU cette avalanche de notes, cette abondance de commentaires déroutants et super!lus$ 9ean de =aul2 se veut chrétien, et sans aucun doute, en toute bonne !oi$ t dans le [ohar, [ohar, ils auraient eu la certitude qu'il n'2 a aucun lien véritable entre le « #rand Tisa.e Tisa.e !ormé par les trois sephiroth supérieures de « l'arbre kabbalistique et la )rinité chrétienne$ 5ls devraient savoir, les uns et les autres, que le Jessie annonciateur d'G.e d'or n'est pas encore venu pour 5sra7l, puisque le loup ne cohabite cohabite pas encore avec l'a.neau, l'a.neau, et que deux millénaires de .uerres, .uerres, de persépersé cutions et d'antisémitisme prouvent exactement le contraire$ %e retour d'5sra7l sur sa terre depuis 1KQ, retour inconcevable seulement trois ou quatre ans auparavant pour les derniers mart2rs euro péens promis aux !ours crématoires, la réuni!ication de 9érusalem en 1N, annoncent en!in la venue des vrais temps messianiques$ Jais les deux millénaires d'intervalle sont l8, et deux millénaires c'est tout de m/me beaucoup dans l'histoire des hommes$ Toici donc des Yranck qui parlent parlent de de ce ce qu'ils qu'ils i.norent, i.norent, voici voici des de =aul2 compétents qui dé!idé!i .urent en !in de compte par passion partisane, voici noire [ohar touours remis en question, par les uns cl par les autres, et le préudice qui lui est porté n'en est que plus considérable$ =ourtant, le [ohar représente l'un des piliers de lu m2stique uive$ 5l !ut m/me un temps oU il était inséparable, pour les ustes d'5sra7l, de la Fible et du )almud$ Jais l'hostilité d'une orthodoxie non m2stique et le plus souvent ré!ormiste contribua 8 sou discrédit$ Si nous accordons pour notre part tant d'importance 8 cet ouvra.e, c'est que nous devons avoir nos raisons, le lecteur s'en doute dé8 un peu$ Ar, l'une de ces raisons, la plus spectaculaire, sans doute, mais non la plus édi!iante, spirituellement parlant, implique la question de l'antiquité du [ohar$ An sait que deux th6ses s'a!!rontent quant 8 la date de rédaction du [ohar ; O les partisans de la haute antiquité du du [ohar attribuent au au plus tard la paternité de de l'ouvra.e 8 ?ab?ab bi Siméon Far Vo'haï$ %e ?abbi .aliléen .aliléen vivait en =alestine au au début du n3 si6cle si6cle de l'6re chrétienne$ An suppose é.alement avec beaucoup de vraisemblance qu'un commentaire m2stique composé en Fab2lonie a été 8 l'ori.ine l'ori .ine du %ivre de la Splendeur$ Splendeur$ O les tenants de la th6se « moderne sont tentés de voir en Joïse de %éon le véritable auteur de l'ouvra.e, sinon son .énial compilateur$ Joïse de %éon naquit en !outh) et le $i%re le $i%re !e la =rena!e (efer Haimmon), circul6rent respectivement en 14Q et 14QN$ Comme il est évident que la circulation du [ohar est véri!iée aux environs de l'année 14Q, bien des ar.uments plaident alors en !aveur de l'époque oU s'a!!irmait l'école l' école kabbalistique castillane$ ++
"ans les deux cas, partisans de la haute antiquité du %ivre de la Splendeur ou de l'apparition plus tardive sont donc d'accord sur un point ; le [ohar date au moins de 14Q$ 5l semble pourtant que les deux Ja>tres de la %oi, d'heureuse mémoire, ?achi, né en 1K, le rabbi de )ro2es, et Jaïmonide, né en 11+L, l'auteur du « #uide des @.arés, aient eu dé8 connaissance du %ivre de la Splendeur$ t comme une Euvre « étran.6re 8 l'
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1HA*ITRE VI HAUTE MAGIE EN ISRA/L %es amateurs d'exé.6se pure qui n'ont pas craint d'ouvrir ce livre trouveront dans la seconde partie ample mati6re 8 parcourir$ 5ls voudront donc bien nous permettre de consacrer encore quelques pa.es 8 un aspect non né.li.eable de l'5sra7l l' 5sra7l m2stérieux$ 5sra7l m2stérieux m 2stérieux de adis et de touours, d'auourd'hui comme de demain$ Si le m2st6re d'tre a.ressivement rou.e$ #éniale !antaisie d'artiste ou transposition plastique d'un plus haut m2st6re, nous sommes conviés 8 pénétrer, par la bande ou de plain-pied, dans un univers e!!ectivement ma.ique$ %e lecteur a le droit de penser que ce .enre de ma.ie n'a amais !ait de mal 8 personne, et que celui qui persiste persiste 8 voir dans un rabbin !lottant !lottant dans les airs un re!let re!let de la « seule seule réalité a bien de la chance et de l'ima.ination 8 revendre$ Joins .ratuit, parce que présent 8 chaque pa.e de la Fible, appara>t le lot des m2st6res « pratiques d'5sra7l$ C'est l'autre caté.orie de m2st6res$ =lus question d'art, de couleurs, de plaisir de l'Eil, de sens esthétique$ C'est 9acob obtenant ma.iquement des a.neaux mouchetés, c'est 9oseph lisant dans sa coupe d'ar.ent, c'est Joïse éri.eant un serpent d'airain, c'est Sa_l évoquant l'esprit de Samuel che: la sorci6re d't plus que le hasard ou les coïncidences$ Si la loi des probabilités oue contre lui, c'est c'est qu'il 2 a pléthore de coïncidences$ coïncidences$ n point cBest tout$ %'attitude ma.ique appara>trait ainsi comme la marque dBune époque révolue$ %es che!s d'@tats mo dernes, m/me lorsqu'ils urent sur la Fible, n'attendent certes pas de leurs ministres de l'.riculture qu'ils !assent pratiquer des entailles blanches dans les rameaux verts de peuplier, d'amandier et de platane dans l'espoir d'obtenir un bétail nombreux et vi.oureux$ 0uant aux .énéraux des nations de la terre, m/me de beaucoup de !oi, ils pré!6rent de loin des bombardiers .éants, des super vedettes et des !usées du dernier mod6le aux révélations d'un .obelet d'ar.ent$ Cela est vrai pour tous les @tats du .lobe$
appelé la « .uerre des Six 9ours appartient au passé le plus proche$ 9uin 1N$ %es témoins sont l8$ %es séquelles du con!lit sont d'une brXlante actualité$ %es coupures de presse n'ont pas encore !ranchement viré au aune sous l'e!!et des soleils ou des lumi6res des bureaux$ tre de la )erre sainte$ %e [ohar rapporte que ces six ours correspondaient au mérite des Six 9ustes$ 5l a !allu six ours pour qu'5sra7l, 8 un autre moment crucial de son épopée, sauve sa )erre )erre encerclée, menacée de toutes parts, et par l8 m/me sa propre existence$ "evons-nous en conclure qu'il 2 a eu 8 nouveau correspondance avec le mérite des Six 9ustesP Ce n'est amais en vain qu'une appellation sur.it et demeure$ =uerre !es i Pours a sa si.ni!ication kabbalistique indéniable$ indéniable$
frappé !'inter!it, en portant !e lon&s cier&es noirs, imposant leur main &auche sur le simu simu lacre !u nou%el Amalec ; l'instant !e proférer contre lui lei formules imprécatoires tra!i tionnelles. $e len!emain ils ont annoncé au fi!èles qu'au cas o leurs sentences se ré%éle raient insuffisantes, ils en prononceraient !e plus re!outa"les encore. A en croire nos Ia" "alistes, "alistes, le aDs ne peut plus s'atten!r s'atten!ree ; rien !e "on. El est quasiment quasiment per!u, car l'essaim !es forces maléfiques maléfiques est !'ores et !éN; !échaSné !échaSné autour !e lui. @ieu %euille que leur raon !'action s'éten!e Nusqu'au !omaine militaireV... @ans un autre coin !u quartier #élote, la récitation !es Jsaumes se poursuit !epuis trois se maines sans répit. 8ne %ieille femme au cr9ne rasé, coiffée !'un fichu "leu, %ient !e nous l'appren l'appren!re !re * son mari, ses fils, ses &en!res &en!res se relaient relaient !eu ; !eu, Nour et nuit, a"sor"és a"sor"és !ans une psalmo!ie perpétuelle !estinée ; attirer sur Esra:l la &r9ce et la miséricor!e !'>n Haut ; l'heure !u suprRme !an&er !an &er.. Jen!ant ce tempsl;, les chars, les a%ions, les parachu tistes s'eercent sans arrRt !ans le !ésert. ue peuton contre un peuple pareilX< (44) %e contraste est saisissant entre ces kabbalistes héritiers de la Sainte Science !orts de leur rituel ma.ique et l'ennemi motorisé, dont la !lotte aérienne est considérable, qui poss6de une base de !usées soviétiques dans le Sinaï, et dont les marins ont dé8 verrouillé le détroit de )iran$ 5l 2 a l8 une dis proportion « technique t echnique évidente qui pr/terait 8 sourire si elle ne révélait ce que !ut le tra.ique de la situation$
capitaineV < — Qien, !it le %ieillar!, sui%e#moi. >t il les entraSna !ans la campa&ne, !e%ant une pierre &ra%ée !'une inscription ron&ée en hé"reu * elle parlait !'un certain capitaine !u roi alomon, fameu pour ses eploits en 05/ a%ant le Christ. — ?onV criaiNe. ?e me !ites surtout pas que le capitaine les a sau%ésV — ?aturellement pas, !it mon compa&non. 8n homme mort !epuis trois mille ansV imple ment, lorsque la "ataille se !éclencha, une poi&née !'Esraéliens — 1+/ en tout — se rassem "lèrent autour !u mortier !e campa&ne Nuif, la !a%i!Ia, et tirèrent. r, le hasar! %oulut qu'; cet instant précis, un ora&e terri"le éclat9t. onnerre, trom"es !'eau — que se passatilX Hul ne l'a su vraiment$ Fre!, quand le ciel s'éclaircit, les rabes avaient disparu$ Comprene:-moi ; c'était des hommes beaux et braves$
7 EE prit son "9ton ; la main < nous rapporte le li%re 5 amuel. 7 uisNe un chien, que tu t'a%ances contre moi a%ec !es "9tonsX < !it le philistin =oliath ; @a%i!. >t celuici !e ré pon!re * 7 u %iens ; moi a%ec l'épée, la lance et le Na%elot. >t moi Ne %iens au nom !e l'>ter nel se%aoth, !u @ieu !es lé&ions !'Esra:l... < (40) uourd'hui, qui s'ima.inerait qu'5sra7l s'avance encore au combat avec des bGtonsP n bGton, m/me de maréchal, semble a priori dépourvu d'e!!icacité$ An n'a encore amais arr/té un bombardier .éant ou un char d'assaut avec un bGton$ =ourtant-=ourtant, 5sra7l lutte encore avec des bGtons$ 5sra7l poss6de un bGton, un bGton pas comme les autres, on s'en doute, puisque 5sra7l n'est pas un peuple comme les autres$ Jais qui se douterait, par contre, que ce bGton est un bGton de kabbaliste, conZu par un kabbaliste, et mis tr6s o!!iciellement 8 la disposition du =résident de l'
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DEU5I.ME *ARTIE LE LIVRE ET SON M0ST.RE L2ALLIAN1E DU EU Ce n'est pas pour !e simples narrations que l'Ocriture porte le nom !e $oi !e %érité, $oi parfaite, $oi !e témoi &na&e, $oi plus précieuse que l'or. Car chaque parole !e l'Ocriture cache un mstère. $e Lohar
Celui qui croit que le $i%re !e la =enèse est le $i%re tin Commencement se trompe. Celui qui croit que le $i%re !e la =enèse n'est pas le $i%re !u Commencement se trompe. Celui qui, pur !'intentions, la face éclairée par l'Oternel et l'esprit li"re !e passions, pren!rait !éN; peine au sept pre miers mots hé"reu !e la Qi"le, et !écou%rirait a%ec nous que le $i%re !e la =enèse est en %érité $> $EU> @> $' A$$EA?C> @8 F>8 , celuil; serait "ien près !e conquérir la $umière @i%ine.
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1HA*ITRE *REMIER LE *REMIER MOT DE LA BIBLE %e premier mot de la Fible, le premier mot du premier livre de la Fible, c'est la cle! qui rec6le tout, « c'est la cle! qui !erme et ouvre , pour reprendre les termes m/mes du [ohar$ u commencement$$$ )outes les traductions littérales rendent le premier mot de l'@criture par; « u commencement $ %a Fible semble débuter ainsi comme un récit pro!ane, par un « 55 était une !ois$$$ ma.istral, de plus .rande enver.ure, il est vrai, que celui qui ouvre les contes de =errault, puisqu'il s'a.it de la Yois des !ois, de la Yois unique dans l'histoire de la Création, celle oU s'enracine la Cosmo.onie 8 partir du néant$ u commencement$$$ C'est simple$ C'est m/me tr6s simple pour un mot qui serait une cle! compl6te, qui !erme et qui ouvre la Fible$ supposer que l'idée de commencement ne pose pas de probl6me, tout au moins celui qui revient sans cesse ; si le monde n'a pas eu de commencement, comment a-t-il pu exister de toute éternité O un livre aussi doit avoir un commencement, surtout s'il s'a.it du %ivre de la Création$
la particule cette !ois, et « construit avec le vocable suivant, nous est !ourni par 9érémie, sans possibilité aucune d'échappatoire$ %e chapitre \\T5 du livre de 9érémie s'ouvre sur ces mots ; Qeré chith mamle'Ihouth Yeho aItm, « u commencement du r6.ne de Voho2a-kim$ ucun doute 8 cette lecture, "eréchith appelle le mot suivant, il n'a pas la !orme d'une locution isolée$ %e mot "eréchSth — ou réchSth — implique donc bien, d'apr6s les trois exemples cités, un commencement !e quelque chose, et non pas un « commencement de toutes choses$ ?achi, pour sa part, croit pouvoir conclure que le premier QeréchSth de la #en6se doit /tre entendu dans le sens de ; « u commencement &de l'acte de la Création( $ n effet, cette lettre en forme !e parenthèse an&uleuse ou%erte %ers la &auche (la lecture !e l'hé"reu se fait !e !roite ; &auche) sem"le contenir toute l'>criture qui suit, alors qu'une "arrière la sépare sur trois fronts !'un mon!e apparemment inconnaissa"le. — touNours !'après l'ensei&nement #oharique, il est !it très poétiquement que la lettre Qeith a été choisie par le MaStre !e l'8ni%ers pour Rtre placée en tRte !u $i%re, parce qu'elle est l'initiale !u mot hé"reu Qéné!ictions (Qera'Ih-th), ces "éné!ictions que l'on offre au aint, "éni soitEl, !'>n Haut et !'>n Qas. — achi et ses !isciples se réfèrent ; la %aleur numérique !e la lettre Qeith, qui est !e +, pour affirmer que le Qeith !e QeréchSth se rapporte ; la fois ; la orah et ; Esra:l. C'est pourquoi, pour les maStres !u sens littéral !e l'Ocriture (peschat), le mon!e a été créé pour la $oi (orah) que la Qi"le appelle 7 le commencement !e a %oie < (Jro%er"es, UEEE, ++), et pour Esra:l que l'>criture appelle 7 le commencement !e a moisson < (Pérémie, EE, 3). — comme Qeith é&ale +, une tra!ition plus ésotérique nous !it encore qu'il a 7 !eu < é chith, c'est;!ire !eu commencements unis ensem"le, !eu points non séparés, l'un étant %isi"le et connu, l'autre étant caché. — enfin, et surtout, une tra!ition nous appren! que c'est par les si lettres !u mot QeréchSth que l'Oternel créa les cieu et la terre. QeréchSth peut Rtre lu "ara chith (mRmes consonnes), ce qui si&nifie* 7il créa (les) si<, et c'est pour cette raison, !it le Lohar, qu'après le mot Qe réchSth toute l'Zu%re !e la Création est eprimée, en hé"reu, en si mots. )els sont les commentaires traditionnels de base des Ja>tres de la %oi, d'heureuse mémoire$ 5ls !i.urent en bonne place dans tous les ouvra.es hébraïques spécialisés$ Jais ils ne nous apportent tou ours pas la si.ni!ication exacte du premier mot de la Fible, cette cle! qui !erme et ouvre$ 5ls nous abandonnent 8 notre locution isolée, suivie d'une vir.ule, et .rammaticalement incorrecte$
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c7aitre II ALLIAN1E DU EU %a lecture du premier mot de la Fible est d'une importance capitale$ ne !aute de .rammaire en lan.ue sacrée, d6s le premier mot du %ivre sacré, serait sacril6.e et intolérable$ Si l'on veut bien avoir présent 8 l'esprit ; — que la %aleur numérique !'un mot (QeréchSth %aut 013) est inchan&ea"le, — que l'hé"reu est composé uniquement !e consonnes, ce qui élimine l'importance !e la %o calisation, — que la tra!ition ensei&ne que l'or!re !es para&raphes !e la Qi"le n'est pas l'or!re %éri ta"le, celuici étant connu !u seul MaStre !e l'8ni%ers, sinon chacun qui les lirait pourrait créer un mon!e, animer les morts et faire !es miracles, alors on s'aperce%ra que sans chan &er la %aleur numérique !e Qeréchith, et en réta"lissant l'or!re !es consonnes qui est ; l'ima&e !e l'or!re !es para&raphes, l'eemple le plus remarqua"le !e lecture secrète que nous offre la Qi"le est Nustement fourni par le premier mot !u $i%re !e l'Alliance !u Feu. >t le secon! eemple sera !onné sans équi%oque aucune par le !ernier mot !e ce li%re. C'est ainsi que le mot Qeréchith peut se lire ; F5)D-
(\
le mRme, les !eu lettres centrales appa
%es deux lettres centrales de Qeréchith (Aleph et hine) se lisent ; >sch. — >sch veut dire ; Y<$ %es quatre autres lettres se lisent ; Qerith. — Qerlth si.ni!ie ; %%5HC< $ %e premier mot de la Fible si.ni!ie ; %%5HC< " Y<, et le nom du premier %ivre de la Fible doit donc porter, selon la coutume hébraïque, le titre de %5T?< "< %'%%5HC< " Y<$ Car nous allons voir ; — !'une part, que le $i%re !e l'Alliance !u Feu se termine Nustement au %erset !u li%re sui %ant !it !e la =enèse, o l'or!re !e la Création n'est plus respecté — !'autre part, que le feu central et uni%ersel qui "rTle !ans le cZur !u mot Qeréchith est aussi le premier élément cité !ans le premier %erset !e la =enèse, a%ant les eau et a%ant la terre. %es écrits hébreux sont touours dési.nés par le premier mot du texte, ou par l'un des mots qui !i.urent dans un membre de phrase appartenant au début de ce texte$ Si le livre de la Création, ou du Commencement, porte ce titre, c'est qu'il commence ustement par le mot Qeréchith, que l'on a traduit par « u commencement$ Si l'on avait traduit Qeréchith par «"ans le principe, traduction littérale encore acceptable de ce mot, notre livre porterait en titre ; « %e %ivre du =rincipe$ C'est en K+
respectant cette coutume, appliquée d'ailleurs aux écrits ass2ro-bab2loniens, que le livre de l't il appela , parce que ce livre commence par ce mot$ %e livre des Hombres s'intitule Qemi!"ar, c'est-8-dire; 7@ans le !ésert<, parce que ce mot !i.ure dans la premi6re phrase ; « sch, «lliance du Yeu, le premier livre de la %oi devient le « %ivre de l'lliance du Yeu $ "6s le départ, cette exé.6se ne peut appeler aucune obection, car la )radition, et la Fible ellem/me en tant que support et racine de la )radition, nous !ournit des éléments ri.oureux de contr]le$ Selon que l'on se reporte 8 @eutéronome &+(, 8 Posué &K(, 8 55 ois &L(, 8 55 Chroniques &( ou 8 ?é hémie&N(, il est parlé du «%ivre de la %oi (eferHah-r9h), du « %ivre de la %oi de VD^D (efer h-rath VD^D(, du « %ivre de la %oi d'lohSm), du « %ivre de la %oi de Joïse (efer h-rathMocheh). Ar, on trouve aussi l'expression « %ivre de l'lliance (efer HaQerith), non seulement dans EE ois &Q( et dans EE Chroniques &(, mais encore dans le =entateuque$ An lit en e!!et au livre de l't il (MoDse) prit %< %5T?< "< %'%%5HC< &Se!er DaFe-r>th( !ont il fit enten!re la lecture au peuple. %e livre 1N ois nous rapporte que 9osias, roi de 9uda, monta un our au )emple du Sei.neur, accompa.né de tous les 9udéens et de tous les habitants de 9érusalem, pr/tres proph6tes et tout le peuple, petits et .rands, et « il leur donna lecture de toutes les paroles du %5T?< "< %'%%5HC< (efer HaQerith) trouvé dans la Jaison &le )emple( du Sei.neur &11($ Certains exé.6tes sont convaincus que « le %ivre de l'lliance dési.ne les passa.es du livre @e%a rSm &le "eutéronome( qui avaient été retrouvés dans le )emple du Sei.neur par le .rand pr/tre Dilqui2ahou$ Ar, si nous lisons bien le verset suivant de EE ois &14( ; 7 $e &ran! prRtre Hilquiahou !it ; Chaf an le scri"e * P'ai trou%é le $i%re !e la $oi (efer Hah-r9h) !ans la Maison !u ei&neur <, nous nous aperce%ons que le $i%re !e l'Alliance et le $i%re !e la $oi trou%és !ans la Maison !u ei&neur sont !eu epressions appliquées au mRme li%re. Jourtant, les partisans !e la thèse $i%re !e l'Alliance@eutéronome sup posent que l'epression 7 $i%re !e l'Alliance < s'appliquerait "ien ; ce li%re ou, ; la ri&ueur, ; une partie !e ce li%re. Mais il n'en !emeure pas moins %rai que le li%re !e l'>o!e, comme nous l'a%ons %u, utilise !éN; la !ési&nation 7$i%re !e l'Alliance<, ce qui élimine ; nos eu la thèse !u @eutéronome. n peut é%i!emment penser que le li%re !e l'>o!e parle !u 7 $i%re !e l'Alliance < en consi!ération !u co!e !e l'Alliance entre l'Oternel et Esra:l, par le truchement !e MoDse. n peut aussi mé!iter sur les !erniers %ersets !u @eutéronome qui précè!ent le Cantique !e MoDse, Ha'a#inou, et sa "éné!iction ultime au enfants !'Esra:l. $orsque MoDse eut ache%é !e transcrire Nusqu'au "out les paroles !e la $oi sur un li%re, il est !it que l'incompara"le ser%iteur !e l'Oternel or!onna au $é%ites, porteurs !e l'arche !'alliance !u ei&neur, ce qui suit * 7 Jrene# ce li%re !e la $oi et !épose#le ; c-té !e l'arche !'alliance !e l'Oternel, %otre @ieu. El restera comme un témoin contre toi (13). < $oi et al liance sont insépara"les. >t si l'on se sou%ient que l'alliance contractée au Hore" s'effectua 7 !u milieu !u feu (1) <, mRme si le $i%re !e l'Alliance ne !ési&nait que le @écalo&ue, on pourrait encore !ire que les @i Comman!ements sont aussi un $i%re !e l'Alliance !u Feu, ; l'ima&e !u premier li%re !e la Qi"le. KK
?evenons maintenant 8 notre verset, dont nous avons trouvé la cle!$ Si nous ne lisons plus ; « u commencement , %ir&ule, mais %%5HC< " Y<, le reste du verset est-il cohérentP Si le moment est venu d'enrichir et de .lori!ier la %oi, qu'il me soit permis de révéler ma traduction kabbalistique du premier verset de la Fible$ %a usti!ication de mon interprétation sera donnée mot par mot dans les pa.es suivantes$ Toici ce que e lis, voici ce qui est écrit en vérité hébraïque ; %%5HC< " Y<$ 05 C?@@ C<%, %< )A), %< Y<, %
1HA*ITRE III 8UI A 1REE 1ELA %e deuxi6me mot de la Fible, "9r9, est la répétition des trois premi6res lettres de QeréchSth. Cela est dé8 asse: sin.ulier$ C'est comme si, apr6s avoir lu ; « u commencement, le texte continuait en !ranZais par le mot «aucun, oU l'on retrouverait les trois premi6res lettres du premier mot, auc, avec cette di!!érence, toute!ois, qu'en hébreu les trois lettres se su!!isent 8 elles-m/mes, et constituent un mot important, "9r9, qui si.ni!ie ; «créa$ %e Créateur seul pouvant réellement créer 8 partir du néant, le verbe "9r9 n'est utilisé que pour %ui$ %'homme ne crée pas ; il trans!orme quelque chose, d'oU l'utilisation du verbe Ttsar, et l'hébreu poss6de cette !ois des mots précis pour exprimer la création de quelque chose, que ce soit la création d'un r]le, d'une société ou de di!!icultés$ Q9r9, c'est la création divine$ "er &m/mes consonnes(, principe sacré sur lequel repose le monde$ Hous noterons au passa.e que les lettres !'>"er sont aussi le commencement du nom !'A"raham, ce que nous rappellerons par la suite 8 propos du mot !inal du %ivre de l'lliance du Yeu$ lohim. * un pluriel$ n pluriel de maestéP %e Hom véritable est imprononZable, et l'on n'en conna>t d'ailleurs pas la vocalisation exacte$ 5l a pour support le )étra.ramme sacré$ Jais le )étra.ramme sacré est aussi lohim est composé en hébreu de >leh, qui si.ni!ie ; « cela , et de Sm. Em renversé se lit ; Mi, et si.ni!ie ; « qui $ Mi aouté 8 >leh !orma >lohim, dit le [ohar$ ussi, les mots "9r9 >lohim peuvent /tre lus de la mani6re suivante ; KL
bGrG eleh mi, c'est-8-dire ; créa O cela O qui$ %'expression inté.rale se trouve dans le livre d'5saïe$ An lit au chapitre \%, verset$ 4 ; « %eve: les 2eux en haut, et considére: 05 C?@@ C<%$ ui a créé cela, J5-F? <%lohim, ou uiacréécela. "e m/me que Qerith>sch a la m/me valeur numérique que Qeréchith, Mi "9r9 >leh a évidemment la m/me valeur numérique que "9r9 >lohSm. %'exé.6se :oharique &1L( nous apprend que c'est le «m2stérieux ncien, éternel obet des recherches, qui «a créé cela$ $ lors, voulant se mani!ester et /tre appelé par son Hom, l'@ternel s'est rev/tu d'un v/tement précieux et resplendissant, et 55 créa 7>leh< &Cela(, qui s'aouta 8 Son Hom$ >leh, aouté 8 Mi renversé, a !ormé >lohSm. insi le mot >lohSm n'existait pas avant que !ut créé >leh. C'est 8 ce m2st6re que les coupables qui ador6rent le veau d'or !irent allusion, lorsqu'ils s'écri6rent ; « Cela &leh, que >leh se !ut aouté 8 Son Hom et qu'il !ut ap pelé >lohSm, alors, par la vertu de ce nom, il les produisit en totalité$ Si e traduis "9r9 >lohSm par 05 C?@@ C<%, mon interprétation se trouve usti!iée traditionnellement$
1HA*ITRE IV LE TOUT 0ui a créé cela$ Cela quoiP %e complément direct, en hébreu, est indiqué par un petit mot de deux lettres qui se prononce ;th et s'écrit AlephaW. C'est le mot suivant de notre verset, le quatri6me$ K
Ath est la marque de l'accusati!$ lohSm, troisi6me mot du verset, et nous la retrouvons au début du quatri6me mot, 9th. %e !ait que les deux premiers mots du verset, Qeréchith et "9r9, commencent par la lettre Qeith, expression de la dualité, met bien en relie! l'em ploi du Aleph pour les deux mots suivants$ 0uant 8 la lettre aW, on sait qu'elle est destinée, selon la )radition, 8 /tre marquée sur le !ront des hommes !id6les qui ont observé la %oi depuis l'Aleph... usqu'au aW. =our bien comprendre l'importance de ce mot de deux lettres, il est indispensable de se rappeler que l'alphabet sacré, d'une part, et le %ivre de la %oi, d'autre part, sont considérés 8 la !ois comme le paradi.me et l'instrument de la Création$ %'@ternel, dit la )radition, a créé le monde en re.ardant la %oi$ C'est l8 une !ormule que les philosophes connaissent sous une autre !orme, et que l'on retrouve che: =laton, oU le "ieu du imée appara>t aussi comme le Contemplateur des 5dées$ Jais la tradition kabbalistique va beaucoup plus loin que =laton, car elle !ait intervenir les lettres de l'alphabet hébreu 8 l'ori.ine m/me de la Création, et c'est ce que con!irme le court traité du efer Yetsirah, « %e %ivre de la Yormation $ 5l est écrit en e!!et au second chapitre du efer Yetsirah, dans ce st2le incomparable qui a contribué pour une lar.e part 8 sa renommée, que le "ieu-Tivant ?oi du Jonde a « !ormé tout le Yormé et tout le !utur 8 !ormer selon les vin.t-deux lettres « de !ondement de l'alphabet sacré$ %e "ieuTivant ?oi du Jonde, est-il dit, a .ravé et buriné ces lettres$ 5l les a .ravées « par voix et burinées «par sou!!le$ =uis il a combiné leur poids et les a interverties$ 5l a disposé ces vin.t-deux éléments en cercle comme une enceinte avec deux cent trente et une portes, et trois lettres m6res de l'alphabet sont issues les trois éléments, air, eau et !eu$ %es sept premi6res plan6tes ont été créées 8 l'aide des sept lettres redoublées, et les dou:e constellations :odiacales ont été créées par les dou:e lettres simples$ insi, selon le efer Yetsirah, la Création, les éléments, les étoiles, sont issus de l'alphabet sacré$ 5l !aut touours avoir présent 8 l'esprit que chaque lettre hébraïque poss6de non seulement une !orme et une prononciation, mais aussi une valeur numérique$ C'est pourquoi il est écrit dans le efer Yet sirah que le "ieu-Tivant ?oi du Jonde a .ravé et créé Son monde «par Se!ar, par Sipour et par Se !er$ Ces trois mots hébreux aux consonnes identiques expriment le nombre, le dit et l'écrit$ %a lettre sacrée n'a donc pas la m/me si.ni!ication qu'une lettre vul.aire$ %'hébreu a des !ondements concrets surprenants qu'il !aut conna>tre, si l'on veut saisir toute la di!!érence qui existe entre un texte écrit et sa si.ni!ication secr6te$ C'est ainsi que le $o&os, la Jarole, se dit en hébreu ; « !a%ar<, mais ce mot doit /tre entendu dans le sens de « faire $ Toil8 qui peut étonner le lecteur non averti$
la Création divine$
c7aitre V LE EU ET LES EAU5 %+ L2ETOILE DE DAVID An conna>t maintenant l'importance des quatre premiers mots du premier verset du %ivre de l'lliance du Yeu$ %e cinqui6me mot, hach9maSm, est aussi essentiel$ 5l con!irme la si.ni!ication du premier mot, Qeréchith. 5l indique dans l'ordre la mani!estation des deux premiers éléments, le Yeu et l'm$ )ous les exé.6tes, m/me les plus rationalistes, sont d'accord sur lBét2molo.ie du mot Ch9maSm si.ni!ie littéralement ; « cieux $ Jais tous reconnaissent que ce mot est composé de >sch, qui si.ni!ie ; «!eu, et de MaSm, qui si.ni!ie ; « eaux $ "ans son Commentaire de la #en6se &4(, le Ja>tre ?achi écrit textuellement, 8 propos du mot Ch9maSm de notre verset ; « &sch) et d'eau (MaSm). 55 reprend la m/me !ormule 8 propos du verset Q ; « %'t ces belles pa.es d'antholo.ie oU l'observation du phénom6ne le c6de avant tout 8 la poésie, oU le Yeu-principe devient le !eu-prétexte 8 la plus merveilleuse des r/veries$ Si le dilettante 2 trouve son compte, l'essentiel est loin d'/tre l8, et ce n'est pas non plus la démarche des savants qui peut !aciliter le déchi!!rement du triple m2st6re de la !lamme, de la lumi6re et de la chaleur simultanées$ %e Yeu est le premier élément nommé dans notre livre$ %e Yeu central et universel, nous l'avons découvert brXlant dans le cEur du mot Qeréchith. %e voici 8 nouveau, dans la premi6re lettre du mot ch9matm, premier détail du )A) créé par l'ncien des nciens$ Car c'est le Yeu que mani!este la premi6re lettre de notre mot, appelée hine. insi que l'ensei.ne le efer Yetsirah, les cieux ont été créés 8 partir du Yeu &41($ « 55 a !ait ré.ner la lettre hine par le Yeu, et lui a attaché une couronne$ 5l les a combinées l'une avec l'autre et 55 scella avec ; le ciel dans l'univers, la chaleur dans l'année, et la t/te dans le vivant, mGle et !emelle$ &44( %'@criture nous apprend, en plusieurs occasions, que le Yeu est de nature divine$ 7 Car l'Oternel, ton @ieu, est un feu !é%orant. < (+3) 7 EE t'a fait %oir son feu imposant, et !u milieu !e ce feu tu as enten!u ses paroles. < (+) 7 Car l'Oternel Nu&e par le feu. < (+6) 7 >t moi, !it l'Oternel (; Pérusalem), Ne lui serai une muraille !e feu tout autour. < (+4) 7 $e !ieu qui répon!ra en en%oant la flamme, celuil; sera le %rai @ieu. < (+5) %a %oi, la horah, dont une tradition nous dit qu'elle a été écrite avec du est une %oi !ué.ienne$ 5l est écrit ; 7 EE porte en sa main !roite la $oi !e feu. < (+2) 7Ma parole n'estelle pas comme le feu, !it l'Oternel. < (+0) C'est !ans le Feu que l'Oternel a sculpté le r-ne !e =loire. KQ
Y< HA5? sur
du Y< F%HC,
7 on tr-ne, !es flammes !e feu, et ses roues, !e feu ar!ent. < (3/) %es an.es &+1(, les tén6bres &+4(, la Jaison de 9acob &++( sont de !eu$ "'un bout du %ivre 8 l'autre, l'lliance est de !eu$ Ch;maim, les «cieux, ont été créés 8 partir du !eu$ « HaCh9maSm est mon )r]ne, dit l'@ternel < &+K(, et ce )r]ne, nous a a!!irmé le livre de "aniel, est de !eu$ Ar, la structure du mot ch9maiNim ne nous éclaire pas seulement sur la combinaison des deux éléments, >sch et MaSm, le !eu et l'eau$ sch et MaSm. %es deux lettres centrales se lisent Mi, et les deux autres lettres ; Chem. Mi, nous le savons, c'est 05$ &0ui a créé cela$( Chem veut dire ; « Hom$ C'est le HAJ par excellence$ Ch;maim, ou le )r]ne de Yeu$ Ch;maim, ou le Hom de Mi. ui est bien le Créateur du )out, du Yeu et des
1HA*ITRE VI LA TERRE DE LA MAIN GAU1HE pr6s le Yeu et les
Ath est bien le )A), Yeu, et tre en dernier dans la Création$ %'ordre de la Création est évident$ J/me au début du deuxi6me chapitre du livre dit de la #en6se, il est répété ; « )elles sont les ori.ines du ciel et de la terre, lorsqu'ils !urent créés$ &+N( %e ciel ; ch9maSm (esch et maSm * !eu et eau($ %a terre ; h9';rets. %es éléments sont énoncés dans l'ordre$$$ %es éléments sont énoncés dans l'ordre, usqu'aux derniers mots que 'ai cités ; « lorsqu'ils furent créés $ %es éléments sont énoncés dans l'ordre, usqu'8 ce mot hébreu qui comporte une HAJ%5< identique 8 celle du premier mot du %ivre de l'lliance du Yeu ; Qeréchith, qui commence par une lettre de .rosseur anormale, et surmontée d'une auréole circulaire ou étoilée$ %es éléments sont énoncés dans l'ordre, usqu'8 ce mot hébreu qui comporte dans toutes les Fibles hébraïques ré.lementaires, dépourvues comme il se doit de la moindre erreur t2po.ra phique, une lettre minuscule 8 l'intérieur du mot$ Ce mot comporte six lettres, comme le premier mot du %ivre$ Ce mot comporte une anomalie de caract6re, comme le premier mot du %ivre$ %a premi6re lettre de QeréchSth est d'une .rosseur exceptionnelle$ %a seconde lettre de notre mot est d'une petitesse exceptionnelle$ Cette lettre est surmontée d'une auréole circulaire ou étoilée$ Ce mot se lit ; "ehS"9r9m. Qeht"9r9m si.ni!ie ; « lorsqu'ils !urent créés $ Ce mot ne termine pas le quatri6me verset du deuxi6me chapitre du livre dit de la #en6se$ Ce mot ne termine pas un verset ; il est suivi d'une phrase curieuse qui, en six mots seulement, bouleverse l'ordre de la Création, et chan.e usqu'8 l'5dentité du Créateur$ Ce mot ne termine pas un verset, mais il termine un livre ; le %ivre de l'lliance du Yeu$
1HA*ITRE VII ABRAHAM ET LE MOT DE LA IN %e lecteur qui aura bien voulu prendre peine aux sept premiers mots hébreux du %ivre de l'lliance du Yeu, peut se demander maintenant pourquoi nous sommes passé, sans transition, du dernier mot du verset étudié au dernier mot du %ivre$ %a raison en est simple$ Hous avons vu que l'élément « )erre était le dernier énuméré dans l'ordre de la Création$ Hous avons vu que les éléments de la Création étaient énoncés dans l'ordre usqu'8 ce mot "ehi"9 r9m, proposé 8 notre attention par un corps de lettre anormal et une auréole$ %e mot "ehS"9r9m n'est pas le dernier mot du verset « )elles sont les ori.ines du ciel et de la terre, lorsqu'ils !urent créés $ %e verset continue de cette mani6re ; «$$$ au our oU VD^D m$ t imprononBa"le. 5l est interdit de prononcer les lettres VD^D$ An lit A!o naD, ou HaChem &le Hom(, 8 la place$ L
%es derniers mots du verset n'appartiennent pas au %ivre de l'lliance du Yeu$ %e %ivre de l'lliance du Yeu se termine au mot "ehS"9r9m. %a lettre de corps anormal, minuscule, de "ehS"9r9m, est la seconde du mot$ Si l'on admettait, 8 la ri.ueur, l'idée de la lettrine ou de la !antaisie, on la verrait de pré!érence au début d'un chapitre ou d'un mot$ Jais qu'une lettre soit imprimée en minuscule, par rapport au contexte, et que cette lettre se trouve 8 l'intérieur m/me d'un mot, voil8 qui est beaucoup plus étran.e$ Cette lettre anormale, c'est le Hé. 5l !aut croire que les partisans du sens simple du texte, le Ja>tre ?achi en t/te, n'ont pas manqué d'/tre intri.ués par ce corps étonnant, car leurs commentaires sont aussi m2stérieux que ceux des kabbalistes$ Coupant le mot "ehS"9r9m en deux, ?achi écrit en e!!et dans son Commentaire du =entateuque ; « QehS "9r9m. C'est avec la lettre Hé ("ehé) qu'il les a créés ("9r9m). 5l est écrit ; « trémité supérieure !u ciel est appelée Mi (ui). +. que la Création fut 7 ou%erte et fécon!ée< par la transposition !es lettres !u mot "9r9 en >"er (mRmes consonnes). 5 O %'t après que l'homme a fait !es recherches, après qu'il s'est efforcé !e mé!iter et !e remonter !'échelon en échelon Nusqu'au !ernier, il finit par arri%er ; Mah (uoi). 7 u'estce que tu as appris X u'estce que tu as comprisX u'estce que tu as cherchéX 7 Car tout est aussi mstérieu qu'aupara%ant. 7 C'est ; ce mstère que font allusion les paroles !e l'>criture * Mah (uoi), Ne te pren!rai ; témoin, Mah (uoi) Ne te ressem"lerai... 7 MS, etrémité !u ciel !'en haut, et Mah, etrémité !u ciel !'en "as. < (/) ?etenons pour l'instant que Mah dési.ne l'"er. >"er, avons-nous dit, est identique 8 "9r9. >"er, c'est aussi le commencement du nom !'A"raham. Ar, "ehi"9r9m, selon le QeréchSth a""a &K1( et le %ivre de la Splendeur &K4(, est l'ana.ramme du mot "eA"raham &m/mes consonnes($ QeA"raham si.ni!ie; « par braham $ %e premier aspect de >"er, dit le %ivre de la Splendeur, est "9r9. %e premier aspect du J2stérieux L1
caché est MS. MS &0ui( a créé >leh &Cela($ Ji aouté 8 >leh !orma >lohSm. Ar, A"raham est composé en hébreu de >"er &ou "9r9), et de ham. Ham renversé se lit ; Mah, et si.ni!ie ; « quoi $ Mah dési.ne l'leh !orma >lohSm, Mah aouté 8 >"er !orma A"raham, dit le [ohar$ Ce que nous a!!irmons /tre le dernier verset du %ivre de l'lliance du Yeu est ainsi traduit ; « )elles sont les ori.ines du ciel et de la terre, lorsqu'ils furent créés ("ehi"9r9m). $> ?M @'AQAHAM F8 COO. >t ce n'est qu'; partir !e ce Nour, aNoute le $i%re !e la plen!eur, que le ?om saint fut complet. < (3) %e %ivre de l'lliance du Yeu se termine au mot "ehi"9r9m. Qehi"9r9m, ou «par braham$ C'est avec braham, son «aimé, que l'sch. %e %ivre de l'lliance (QerSth) du Yeu est aussi le %ivre de l'Alliance avec braham$ Car n'oublions pas qu'il est écrit ; « A%ant mRme !e t'a%oir formé !ans le %entre, Pe te connaissais< &KK($ Ce qui est encore si.ni!icati!, c'est que le Hom d'm dispara>t du %ivre aussit]t apr6s le mot "e hS"9r9m. 5l est remplacé par le Hom combiné VD^D m$ "6s qu'braham est mentionné, sous le nom d'bram, dans le %ivre dit de la #en6se, c'est encore le Hom de quatre lettres qui est utilisé$ u début du chapitre \55 de la #en6se, l'@ternel parle 8 bram$ C'est le )étra.ramme sacré qui parle, VD^D, et non m$ u début du chapitre \T, c'est encore la parole de VD^D qui se !ait entendre 8 bram, et non celle d'm$ m$ u début du chapitre \T55, c'est encore VD^D qui se mani!este 8 bram, alors G.é de quatre-vin.t-dix-neu! ans$ Jais VD^D précise ; « Ani>l Cha!!aD &9e suis "ieu )out-=uissant($ Ar, d6s que "ieu )out-=uissant parle !'alliance avec bram, d6s que m qui redevient le "ieu de l'lliance$ C'est en e!!et m qui déclare ; « Je voici, concluant mon alliance avec toi &K($ >t c'est Nustement quan! réapparaSt le ?om !'>lohSm ; cet en!roit précis !u li%re !it !e la =enèse, que le nom !'A"ram ne s'énonce plus A"ram, mais A"raham. &KN( m réappara>t %A?S0< %< HAJ "'F?DJ
1HA*ITRE VIII LA TERRE ETAIT TOHOU ET LES TENEBRES COUVRAIENT TEHOM
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)el qu'il nous a été transmis, le %ivre de la #en6se se présente d'une mani6re sin.uli6re$ Son premier découpa.e en chapitres n'a rien de lo.ique, et le moins initié 8 la démarche hébraïque n'est pas peu surpris de constater que le chapitre premier se termine au verset +1 sur le sixi6me our de la Création$ %e septi6me our, avec repos, bénédiction et proclamation de sainteté, !i.ure au début du chapitre second$ Si ce chapitre continuait 8 son tour d'une mani6re relativement cohérente, selon une articulation m/me non chronolo.ique mais convaincante, il n'2 aurait aucune observation sérieuse 8 !ormuler$ Ar, il 2 a deux !aits qui retiennent tout de suite notre attention$ %'un constitue une indication traditionnelle sur le découpa.e des chapitres$ %'autre précise 8 l'évidence la nature m/me de la charni6re du livre$ %e premier !ait, c'est que le nom d'm revient trente!eu !ois au chapitre premier$ Ar, c'est par trente-deux m2stérieux sentiers de Sa.esse, dit le efer Yetsirah, que le "ieu Tivant a .ravé et créé le monde$ Ces trente-deux voies sont les dix paroles (ma'amaroth) de la Création &« "ieu dit ; $$$ ( et les vin.t-deux lettres de l'alphabet sacré$ 9ustement, il n'2 a pas de trente-deuxi6me verset, qui devient en !ait le premier verset du chapitre second$ Ce verset, qui pourrait lo.iquement /tre le verset !inal du premier chapitre, se lit de cette mani6re ; « insi !urent terminés les cieux et la terre, avec tout ce qu'ils ren!erment$ 55 ne comporte donc pas le nom d'm, et ne modi!ierait pas le total traditionnel de trente-deux s'il était aouté au premier chapitre$ %e deuxi6me !ait, et nous l'avons vu plus haut, c'est que notre livre s'arr/te réellement au milieu d'un verset, le verset K du chapitre deuxi6me$ pr6s le mot "ehS"9r9m, il est écrit ; « u our ("e-m) oU l'm mais )D^D m, !it une terre et un ciel$ Toici que commence l'histoire de la création détaillée de l'homme et de la !emme, la plantation du ardin en t la @i%inité réapparaSt sous le ?om !'>lohSm. El est ainsi é%i!ent que le premier li%re !e la $oi se termine au %erset !u chapitre !euième. 'il est %rai qu'il repren! plus loin, au chapitre cinquième, il traite alors !e 7 l'histoire !es &énérations !e l'humanité < ; partir !'A!am. >t cette foisci, !'ailleurs, il n'est plus question !e CaDn et !'A"el, mais uniquement !e eth, un Rtre pro!uit par A!am 7 ; son ima&e et selon sa forme <. Cette nouvelle histoire des .énérations de l'humanité oU réappara>t m se poursuit avec l'histoire de Hoé et de sa descendance, puis avec la venue d'braham$ C'est m, avons-nous vu précédemment, qui se mani!estera au moment de l'alliance$ Ce qui appara>t donc comme certain, c'est que le premier livre de la %oi est tr6s court$ 5l est composé des trente et un versets du premier chapitre et des quatre premiers versets du chapitre suivant, le quatri6me verset se terminant au mot "ehS"9r9m. Ce qui appara>t encore comme certain, c'est que le livre qui lui !ait suite en toute lo.ique, m/me en lo.ique hébraïque, traite des .énérations de l'humanité$ %e premier livre est donc bien le livre du Commencement$ Jais le livre du Commencement est en vérité le %ivre de l'lliance du Yeu$ )out le %ivre des livres est le %ivre de l'lliance$ lliance du Yeu des !eux, alliance avec braham et sa postérité, alliance de !eu du Doreb$ efer HaQerith, ou le %ivre de l'lliance en .énéral$ L+
efer QerSth>sch, ou le %ivre de l'lliance du Yeu, le premier livre de la %oi$ %e premier verset de notre livre est d'une telle importance, que nous l'avons traduit et commenté en détail$ %e second verset doit é.alement retenir notre attention, dans la mesure oU nous découvrirons que le !eu dont parle l'me$ Ar, le mot tehom est composé des m/mes consonnes que le mot tohou, auquel est aouté un Mem !inal$ Si nous nous reportons une !ois de plus 8 l'ensei.nement :oharique, nous constaterons combien notre livre usti!ie son titre de %ivre de l'lliance du Yeu$ 8 ACO qui, "ien que !'ori&ine céleste, n'était que né"uleu et o"scurci au temps primitifs !e la Création. C'est pourquoi l'Ocriture utilise le mot tehom, car il se compose !es lettres formant le mot tohou que complète le Mem final, afin !e nous in!iquer que le F>8 ACO , mais né"uleu, cou%rait les !émons, !ési&nés par le mot tohou, aussi "ien que la partie pure !e la matière, !ési&née par la lettre Mem. Jour ar ri%er ; la clarification complète !e la matière, il a fallu que l'>sprit aint, qui procè!e !e l'Oternel, plan9t sur la face !es eau. < (2) Cette citation devrait combler d'aise les !r6res d'Déliopolis, et si les adeptes de la Daute lchimie possédaient O et vivaient O la Sa.esse Secr6te des Débreux, alors ils comprendraient pourquoi nous a!!irmons, d6s le début de la seconde partie de notre ouvra.e, que celui-l8 serait bien pr6s de conquérir la %umi6re "ivine qui lirait avec nous en hébreu le %ivre incomparable de l'lliance du Yeu$ Car l'ori.ine des tén6bres, c'est-8-dire l'éther primordial, est un feu pur, et m2st6re pour m2st6re, disons en lan.a.e kabbalistique que ce !eu pur correspond aux sei:e 2eux en mouvement et interchan.eables d'oU est issu l'intraduisible 'hachmal dont parle <:échiel$ &K( Jais abandonnons les lumineuses tén6bres de la Mabbale pour celles qui couvraient la !ace de l'ab>me$ me( et la !ace des eaux &sur quoi plane le sou!!le divin($ ne nouvelle !ois, voici nos deux éléments entrelacés$ Hous pouvons donc marquer ce deuxi6me verset de notre livre d'une étoile de "avid$ )raduire les deux mots hébreux tohou et "ohou par le mot composé !ranZais tohu"ohu, puis admettre que ce mot si.ni!ie « con!usion ou « .rand désordre , n'o!!re aucun intér/t exé.étique$ $ittéralement, tohou si&nifie !a%anta&e 7 étonnement < ou 7 stupéfaction < que 7 solitaire < ou 7 !ésert <. $e MaStre achi ren!ait en %ieu franBais tohou par estor!ison, c'est;!ire 1' 7 étour!issement < ou 1'7 é%anouissement <. uant au mot "ohou, il si&nifie littéralement 7 %i!e < ou 7 solitu!e <, et on l'a ren!u aussi par 7 chaos <. LK
%'homme, disait ?achi, est saisi de stupé!action et d'horreur en présence du vide$ &L1( Ce qui provoque donc la stupé!action, l'étonnement de l'homme, c'est ce quelque chose sans !orme et non di!!érencié qui préexistait 8 la Création, mais qui était "ohou, c'est-8-dire non pas vraiment « vide et « solitude , mais plus précisément ; ensoi. Ce qu'ensei.ne donc le %ivre, c'est qu'avant la Création il 2 avait de l'existant-en-soi$ Cet existant-en-soi, la )radition le dé!init d'abord comme « bénédiction, mais aussi comme «septi6me de lumi6re$ %a lumi6re primordiale était si éclatante, rév6le l'ensei.nement kabbalistique, que l'@ternel !ut contraint de la « limiter $ Hous avons vu précédemment qu'il 2 a un lien 8 support .rammatical entre tohou et tehom. Ce lien est beaucoup plus si.ni!icati! que celui qui a provoqué arti!iciellement l'accouplement des mots to hou et "ohou. 5l serait en!in plus convenable de parler en pure vérité hébraïque de tohoutehom pour la raison que nous avons invoquée 8 propos du Y< SC?@$ Cela si.ni!ie-t-il que le mot "ohou perd de son importance dans notre interprétation, et qu'il devient sans si.ni!ication évidente dans le %ivre tel que nous le déchi!!rons P Fien au contraire$ Hous allons découvrir, en e!!et, qu'il existe un lien .uématrique entre le "ohou et l'nité divine$ %e mot "ohou a pour valeur .uématrique 1+$ Comment ne pas remarquer immédiatement que cette valeur est celle de l'nité$ 8n se dit en hébreu >'ha!, dont la somme des lettres équivaut 8 1+$ %'ensoi a donc bien pour base et racine kabbalistique l'nité$ tra aisément que la con!usion ou le .rand désordre sont davanta.e dans les esprits que dans le vocabulaire du %ivre de l'lliance du Yeu$
1HA*ITRE I5 L2HOMME DE EU
%'homme moderne est peut-/tre plus troublé que ses aïeux 8 la lecture littérale du premier chapitre de notre livre$ ucun texte savant, et a fortiori aucun m2the, ne lui est comparable dans la concision et la chronolo.ie, qu'il s'a.isse de la conqu/te des terres émer.ées par la vie ou de l'identité des es p6ces$ Si l'on se ré!6re 8 la m2tholo.ie .recque, il !aut bien admettre que celle-ci appara>t en !in de compte comme une !antaisie cocasse et dérisoire$ %e m2the, c'est la !uite devant le m2st6re$ Selon les cro2ances m2tholo.iques, au commencement, il 2 a d'abord le ciel et la terre$ C'est le ciel et la terre qui donnent naissance aux dieux$ %e m2st6re de la création est escamoté$ %a Huit est la déesse par excellence, la m6re des dieux$
contesté$ Fien au contraire, il est con!irmé point par point, aussi bien par les premiers !ossiles exclusivement marins que par l'apparition chronolo.ique des poissons, des oiseaux et des mammi!6res$ "u silurien au mioc6ne, les vé.étaux sont l8, herbes ren!ermant une semence et la développant se lon leur espèce, arbres !ruitiers portant leurs !ruits selon leur espèce, des !ruits qui perpétuent leur semence sur la terre$ %es cétacés énormes et tous les /tres animés qui se meuvent dans les eaux oU ils pullulent selon leurs espèces, tout ce qui vole au mo2en d'ailes selon son espèce, les b/tes sauva.es selon leurs espèces, les animaux du mioc6ne qui paissent selon leurs espèces, tous ceux qui rampent sur le sol selon leurs espèces, la Fible les énum6re dans l'ordre scienti!ique d'apparition, avec une concision étonnante, mais surtout avec cette mention insistante qui prend tout son sens d6s qu'elle n'est plus répétée$ nimaux et vé.étaux se reproduisent selon leur espèce. 5l 2 a des cloisons étanches entre chaque esp6ce$ ucune esp6ce ne peut en.endrer une esp6ce di!!érente$ t 8 son tour$ ne antérieurs, reste la vérité maeure alors que la science aux prises avec les « nappes pré-hominienne, néanderthaloïde et homo sapiens s'en!once dans la nuit épaisse des « !iliations qu'elle ne parvient pas, et pour cause, 8 usti!ier$ %es animaux appartiennent 8 une esp6ce déterminée et se reproduisent selon leur esp6ce$ Fibliquement, l'homme n'est relié 8 aucune esp6ce animale$ 5l est !ait 8 l'ima.e d'm, d'abord mGle et !e melle sans doute, mais selon son esp6ce 8 lui, et 8 lui seul, et c'est pourquoi il n'2 a pas de cha>nons intermédiaires entre les animaux, sur quoi l'homme doit commander, et lui$ chacun selon son es p6ce, dit la Fible$ )ant que les hommes de science ne croiront pas que la Fible a dit vrai, ils s'obsti neront en vain 8 rechercher des maillons ima.inaires qui enrichiraient leurs arbres !antaisistes$ %'es p6ce humaine, apparue au quaternaire, au dernier our de la création n'a pas de .énéalo.ie animale$ %'homme, dit la Fible, est !ait 8 l'ima.e d'm$ Ar, nous avons vu qu'il est écrit ; « %'@ternel, ton "ieu, est un !eu dévorant$ &4+( Se peut-il alors, selon l'ensei.nement du %ivre, que l'homme soit un /tre de !euP %a création de l'homme est indiquée au premier chapitre de la Fible, verset 4 ; « m dit ; Yaisons l'homme 8 notre ima.e, 8 notre ressemblance$ An a beaucoup débattu, et l'on débattra encore lon.temps, ce pluriel inattendu dans la bouche du Créateur$ )andis qu'auparavant il est dit de !aZon impersonnelle ; «0ue la lumi6re soitW, «0u'un espace s'étende$$$, «0ue la terre produise$$$, «0ue des corps lumineux apparaissent$$$, pour l'homme, le Créateur emploie le terme ; faisons, na'asseh. qui s'adresse donc le CréateurP %ui-m/meP des aides divinsP O C'est 8 la terre, répond une tradition hébraïque, que le Créateur s'adresse lorsqu'il dit; 7 Faisons<. C'est 8 partir de la terre que l'homme sera créé$ %e Créateur, %ui, donnera son esprit, « un sou!!le de Tie $ Certes, l'homme appara>t dans la Fible tiré de la terre$ 5l porte en hébreu le nom d'dam$ t pour la premi6re !ois le mot « !emme (tchah) * « VD^D m or.anisa en une femme la c]te qu'il avait prise 8 l'homme, et l'amena 8 l'homme$ "ans ce verset, l'homme porte touours le nom d'dam$ Jais voici qu'au verset 4+ il est écrit ; «
été prise de Mann, etc$ t lorsqu'il s'a.it de traduire le troisi6me verset du psaume K$ Ce psaume, dit en note la Fible traduite par les membres du ?abbinat !ranZais, présente plusieurs passa.es di!!iciles dont la traduction est incertaine$ m a dit 8 la terre ; « Yaisons l'homme, l'homme est aussi de !eu, et c'est en cela qu'il est !ait 8 l'ima.e du Yeu dévorant$ %'homme de !eu, c'est l'homme spirituel par excellence$ Joïse est appelé Ech H9>Eohtm, «l'homme de l'm, ainsi qu'il est écrit ; « Ar voici la bénédiction dont Joïse, l'homme de l'm, bénit les en!ants d'5sra7l avant de mourir$ &L4( Hous !erons remarquer au passa.e que le mot hébreu qui distin.ue la personnalité de l'homme, qui caractérise en propre son in!i%i!ualité, se dit Schiouth. insi s'explique cette m2stérieuse tradition qui rapproche le premier verset du %ivre de l'lliance du Yeu du verset de =enèse, 55, 44 ; « VD^D m or.anisa en une !emme &!e'>chah( la c]te qu'il avait prise 8 l'homme, et l'amena 8 l'homme$ m créa les cieux ren!erment deux m2st6res identiques 8 ceux de ce verset$ &L+( Hotre attention est ustement attirée par le rapport évident entre les « cieux et Y « homme $ %e mot « !eu , esch, qui entre dans la composition du mot «cieux, ch9maim, correspond aussi au mot ich, « homme $ Hous avons traduit « u commencement m créa les cieux par « lliance du Yeu$ 0ui a créé cela, le )out, le Yeu, les trait ainsi inutile, ou pour le moins inemplo2ée$ Jais le lecteur conna>t dé8 la portée de l'hermétisme de cette vin.t-deuxi6me et derni6re lettre de l'alphabet sacré, utilisée dans la détermination bi blique du )out$ LN
Hous avons donc l'étonnante !ormule .énésiaque ;
BAR3I1H 9 TA: ; BERITH3ES1H selon laquelle il appara>t que l'Domme de Yeu et l'observance de la %oi sont inclus dans l'lliance du Yeu d6s le « commencement de l'acte de la Création$ 5l en résulte cette conception .randiose de la participation de l'Domme 8 la Création "ivine aux sources m/mes du )emps$ %'Domme Ech est présent pendant l'acte de la Création$ Cette présence va rendre sa collaboration inévitable$ C'est 8 lui qu'il appartiendra de poursuivre l'Euvre divine$ Cette Euvre est en perpétuel devenir$ m met !in 8 «l'Euvre !aite par lui &LK(, 8 savoir la « production et 1' « or.anisation des cieux et de la terre, avec tout ce qu'ils ren!erment, mais l'nivers n'est pas « achevé pour autant$ ussi est-ce 8 l'Domme que m délé.uera, 8 dé!aut d'une réelle omnipotence, une possibilité d'a!!irmation de Sa volonté 8 travers l'Distoire$ %'Distoire commence avec le )emps et avec l'Domme de Yeu$ An peut dire que si l'Domme de Yeu n'apparaissait pas dans le premier mot du %ivre, c'est comme si m %ui-m/me était absent de la Création$ Ce n'est que par le témoi.na.e de l'Domme de Yeu que m devient mani!este$ Sans l'Domme de Yeu, m ne serait pas vraiment ce qu'il est$ 5l est é.alement certain que sans m, l'Domme serait tout au plus un .olem d'ar.ile, sans SchSouth, sans personnalité, sans un re.ard levé vers les étoiles et sans voix pour sancti!ier le Hom$
1HA*ITRE 5 *AROLES DE EU Hous avons vu que le premier chapitre que nous étudions énonce usque dans son sens littéral des vérités reconnues tardivement$ Jais ésotériquement, il est bien évident que la premi6re parole d'm rapportée dans ce livre doit /tre une parole de !eu$ m est rapportée au verset + du %ivre de l'lliance du Yeu$ 5l est écrit ; «m dit; « 0ue la lumi6re soitW m est bien une parole de !eu$ 5l !aut savoir en e!!et qu'en hébreu le mot « lumi6re et le mot «!eu s'écrivent de la m/me mani6re, Aleph aW esch. %a distinction est uniquement d'ordre phonétique$ m dit ; « 0ue la lumi6re (r) soitW , en !ait, c'est encore 8 partir du !eu (ur) que la création commence$ Cela est si vrai, qu'au verset suivant, m a2ant considéré que la lumi6re était bonne, « il établit une distinction entre la lumi6re et les tén6bres $ Ar, nous avons vu plus haut que le mot ténè"res dési.ne bien le feu sacré d'ori.ine céleste, mais encore nébuleux et obscurci$ 5l LQ
2 a donc bien séparation entre le !eu et le !eu &or et 'h-chè'Ih), comme il 2 aura au verset N séparation entre les eaux et les eaux$ C'est pourquoi il est écrit ; « Ma parole n'estelle pas comme le feuX &4( %a tradition !ait remarquer que la premi6re parole d'm a bien précédé la Création e!!ective, puisque la naissance de la lumi6re est antérieure 8 l'extension des cieux, ainsi que le précise chronolo.iquement le psaume C5T ; « u t'en%eloppes !e lumière comme !'un manteau, tu !éploies les cieu comme une tenture. &LL( Ce verset du psalmiste nous renvoie 8 la seconde parole d'm$ mP Hous lisons littéralement; «m dit ; « 0u'un espace s'étende au milieu des eaux, et !orme une barri6re entre les unes et les autres$ %e livre précise ensuite, au septi6me verset ; « m !it l'espace, opéra une séparation entre les eaux qui sont au-dessous et les eaux qui sont au-dessus, et cela demeura ainsi$ %e mot hébreu utilisé dans les deux versets par m pour mentionner l'espace se dit ; r9qui'a. premi6re vue, rien n'indique donc pour l'exé.6te que la seconde parole d'm soit une parole de !eu$ Jais voici qu'au verset Q m donne un nom 8 l'espace, de m/me qu'au verset L m a appelé la lumi6re « 9our et les tén6bres « Huit $ « m nomma cet espace Ciel. — %e soir se !it, le matin se !it O second our$ %e mot « ciel , c'est le mot ch9maim de notre premier verset$ >sch et Maim, «Yeu et m$ m dit, au verset de notre %ivre ; « 0ue les eaux répandues sous le ciel se réunissent sur un m/me point, et que le sol apparaisse$ Cela s'accomplit$ m nomma le sol la )erre$ Jais cette troisi6me parole de !eu rec6le beaucoup plus qu'une si.ni!ication chronolo.ique$ =our en apprécier l'extraordinaire contenu, il n'est malheureusement pas possible d'utiliser une traduction, aussi par!aite soit-elle ou en quelque lan.ue que ce soit$ Car quatre mots hébreux qui se suivent dans ce verset contiennent la cle! d'un m2st6re unique$ Ces quatre mots di!!érents expriment séparément l'un des Homs de la "ivinité$ m ; « 0ue se réunissent les eaux &répandues( sous le ciel sur lieu un$ ur lieu un, c'est-8-dire « sur un m/me point $ Ar, les quatre mots C5<% S? %5< H se lisent dans l'ori.inal ; CDJV5J <% J0AJ <'D" — Ch9maSm, a%onsnous !it, c'est le r-ne !e Feu, le ?om !u 7 feu !é%orant < — >l, utilisé ici comme préposition, est en réalité le ?om mRme !e @ieu. El est !'ailleurs re lié au mot sui%ant, M9q-m, par un trait !'union (maqq9f) — M9q-m si&nifie 7 lieu <. Jour les Ia""alistes, M9q-m est !'a"or! l'un !es ?oms !e la @i%inité. @ieu étant présent en tout lieu, tout M9q-m est impré&né !e @i%inité. $e Lohar, !ans la section aetsé (64), utilise M9q-m !ans le sens !e 7@ieu<. — >'h9!, c'est le nom"re 8n. $'8nité, c'est @ieu. C'est la "ase mRme !u cre!o !'Esra:l. 7 >coute, Esra:l, YHH notre @ieu, YHH est 8n. < (65) L
Cette succession de quatre Homs divins est s2mpto-matique$ "es quatre Homs, c'est pourtant le mot M9q-m qui évoque le mieux l'idée d'lliance$ Certes, l'lliance de Yeu est exprimée aussi bien par Ch9maSm que par >l, ou par la proclamation de l'nité$ Jais le mot M9q-m est plus directement relié au troisi6me =atriarche, 9acob, qui sera 5sra7l$ 5l va nous ramener en !ait, non pas au )étra.ramme sacré qui ne !i.ure pas dans le %ivre de l'lliance du Yeu, mais 8 m$ %a bénédiction de 9acob par 5saac, son départ de Feershéba pour DGran, le son.e de l'échelle sont des événements bibliques bien connus$ 5l convient pourtant d'ouvrir ici une importante parenth6se$ "u M9q-m du %ivre de l'lliance du Yeu aux six M9q-m du chapitre \\T555 de la #en6se, le lien est exemplaire$ ?appelons bri6vement l'épisode pris dans l'histoire de 9acob$ S'opposant 8 ce que 9acob prenne !emme parmi les !illes de Canaan, 5saac envoie son !ils che: %a ban, en territoire d'ram, pour s'2 choisir une épouse$ Hous lisons dans le %ivre de la #en6se ; 7 EE arri%a !ans un lieu (M9q-m) o il éta"lit son &Ste, parce que le soleil était couché. El prit !es pierres !u lieu, et il les mit sous sa tRte, et il s'en!ormit !ans ce mRme lieu. < (62) %e mot m9q-m appara>t trois !ois dans le verset$ Sa si.ni!ication n'est révélée que cinq versets plus loin$ uparavant nous est conté le son.e de 9acob$ Sur une échelle dressée sur la terre et dont le sommet atteint le ciel, des messa.ers divins montent et descendent$ VD^D appara>t au sommet et dit 8 9acob ; « 9e suis VD^D, le "ieu d'braham ton p6re, et d'5saac$ %a déclaration est d'importance$ lohSm, — Qeith>lohSm —, et c'est ici la Jorte !u Ciel, — Cha'ar HaCh9maSm. < (41) Au %erset 10 !u chapitre qui relate ces é%énements, il est !it enfin que Paco" appela ce M9 q-m 7 Qéthel <, la Maison !e @ieu, — Qeith>l, "ien que $ou# fTt le nom eact !e l'en!roit. An sait que 9acob acceptera l'lliance en prononZant un vEu avant de se remettre en chemin pour atteindre la terre des «en!ants de l'Arient$ 5l est essentiel de lire ce passa.e capital du %ivre de la #en6se avec la plus .rande attention, car les traductions approchées sont plus que amais sources d'erreurs monumentales$ 5l est important, tout d'abord, de bien lire ; «
55 para>trait évident que 9acob ne mit qu'une seule pierre sous sa t/te$ Mais l'Ocriture parletelle "ien !e la tRte !e Paco"X Hous ne lisons pas littéralement « sous sa t/te car le mot hébreu corres pondant 8 l'expression est écrit au pluriel * mera'ach-th9SW. C'est pourquoi le [ohar ne traduit pas « sous la tRte !e Paco" < mais 7 sous la tRte !u mon!e <. « Car il avait disposé ses dou:e tribus dans les quatre points cardinaux du monde ; trois du c]té du nord, trois du c]té de l'ouest, trois du c]té du sud et trois du c]té de l'est$ &K( 0uant 8 la pierre unique « éri.ée en monument, il est écrit qu'elle deviendra la Maison !'>lohSm. Hous lisons bien ; « Jaison d'm et non pas « Jaison de )D^D$ %e psalmiste utilise pourtant l'expression Maison !e YHH lorsqu'il chante dans l'un des Cantiques des de.rés ; « 9e suis dans la oie quand on me dit ; Hous irons dans la Jaison de VD^D$ &L( J2stérieuse appara>t donc la parole de 9acob ; « Si e retourne en paix 8 la maison de mon p6re, alors YHH aura été pour moi comme >lohim< &($ =arole d'autant plus étran.e que le verbe hébreu qui préc6de le Hom de )D^D est composé !es quatre lettres YHH mais dans l'ordre HYH &N($ %e lien entre le %ivre de l'lliance du Yeu et ce passa.e essentiel du %ivre de la #en6se est rendu mani!este par la ré!érence révélatrice 8 m$ insi, les mots Ciel ur $ieu 8n lus en lan.ue sacrée dans notre %ivre de l'lliance du Yeu rev/tent une si.ni!ication beaucoup plus étonnante que celle qui se dé.a.e de la lecture littérale en lan.ue vul.aire$ %'apparition du sol apr6s la réunion des eaux sur un m/me point est nettement moins im portante que la succession des quatre mots cle!s$ %a troisi6me parole de !eu, moins spectaculaire en principe que les deux premi6res, constitue pourtant l'un des merveilleux !leurons de la Sa.esse secr6te$ %'articulation du %ivre de l'lliance du Yeu est d'une ri.ueur stupé!iante$ m$ m, selon le verset 11P Hous lisons ce dé but de phrase apparemment simple dans la traduction littérale ; m dit ; « 0ue la terre pro duise des vé.étaux$$$ Jais l'ori.inal, la lan.ue sacrée du %ivre est beaucoup plus explicite$ m nous met 8 nouveau en présence du !eu$ C'est par huit !ois que l'on retrouve la racine r, 8 partir du verset 1K$ 5l est écrit ; 7 >t >lohSm !it * 7 ue !es corps lumineu (me — or — oth) apparaissent !ans l'espace !es cieu, pour !istin&uer entre le Nour et la nuit. Els ser%iront !e si&nes pour les saisons, pour les Nours, pour les années. (Uerset 16) * >t ils ser%iront !e luminaires (l'Sm — or — oth), !ans l'espace céleste, pour 1
éclairer (leh9'ir) la terre. < >t cela s'accomplit. (Uerset 14) * >t >lohSm fit les !eu &ran!s luminaires (ham — or — oth), le plus &ran! lumi naire (hamm9or) pour la roauté !u Nour, le plus petit luminaire (hamm9or) pour la roau té !e la nuit, et aussi les étoiles. (Uerset 15) * >t >lohSm les plaBa !ans l'espace céleste pour raonner (leh9Sr) sur la terre. (Uerset 12) * Jour ré&ner le Nour et la nuit, et pour séparer la lumière (h9or) !es ténè"res. >t >lohSm consi!éra que c'était "ien. < %e lecteur doit savoir tout d'abord que les racines or ou ir sont identiques, car elles sont déterminées par les deux m/mes consonnes (Aleph et esch). %a ponctuation massorétique de la lan.ue hé braïque ne modi!ie en rien la si.ni!ication ontolo.ique$ m, il 2 a aussi rappel du verset Q, avec les mots « es pace et « ciel c]te 8 c]te$ « m nomma cet espace ciel. %e verset 1K dit en e!!et littéralement ; « 0ue des corps lumineux apparaissent dans espace le ciel. %'expression se trouve répétée au verset 1L ; « m les plaZa dans espace le ciel. %'expression réappara>tra une derni6re !ois avec la sixi6me parole d'm$ 5l est écrit au verset 4 ; « m dit ; « 0ue les eaux !ourmillent d'une multitude animée, vivante$ m a créé le monde, selon notre livre, avec des paroles, ainsi qu'il est écrit ; « Car il a parlé, et ce !ut !ait$ &N1( %a racine des paroles utilisées indique on ne peut mieux l'ori.ine !ué.ienne de la Création$
1HA*ITRE 5I 1ORRES*ONDAN1ES Combien précieuses sont les paroles de l'@criture, dit le [ohar, car chacune d'elles cache des m2s4
t6res supr/mes$ 5l n'est pas un seul mot, pas une seule lettre du %ivre qui ne rec6le une si.ni!ication occulte$ « Cacher la parole, c'est la .loire d'm dit Salomon &N4($ ner son élimination$ plus !orte raison, un mot répété par inadvertance impliquerait la nullité dé!initive de l'ouvra.e$ S'il est vrai que la répétition d'un nom, dans un appel, a dé8 son importance exé.étique, tel « braham braham ou « Joïse Joïse , elle peut 8 la ri.ueur s'expliquer d'une mani6re pro!ane, car il est touours possible d'interpeller quelqu'un en répétant son nom par deux !ois$ Jais si vous utilise: en les répétant des termes comme « homme homme et « !aute !aute dans la m/me phrase, cela devient immédiatement suspect$ insi, pour parler de « dix vases , il ne viendrait 8 l'idée de personne de dire, et encore moins d'écrire ; « "ix dix vases $ Surtout si l'on ne sous-entend pas dix &plus( dix ou dix &multiplié par( dix$ C'est pourtant ce .enre de surprise que réserve le =entateuque lorsqu'on lit par exemple ce verset m2stérieux entre tous ; « "ou:e coupes d'or, pleines de par!um, !i vases au sicle sacré (ass9r9h ass9r9h haIIaf "echéquel haqq-!ech), total de l'or des coupes, cent vin.t sicles$ &NK( @i, !i pour dire simplement « dix , puisque la !in du verset nous prouve bien qu'il s'a.it au total de cent vin.t sicles &dou:e coupes par dix($ Cette répétition ass9r9h ass9r9h n'est bien sXr pas !ortuite$
« u n'auras pas !'autres !ieu. < 55 correspond 8 la parole ; « ue le firmament s'éten!e au milieu !es eau. < %e commentaire :oharique !ait intervenir ici ?abbi Vessa le Tieillard qui demandait une !ois 8 ?ab bi tre dont parle le roi Salomon dans les =roverbes$ %e « Ja>tre dési.ne ici VD^D$ Celui qui pr/te un !aux serment !ait dévier les eaux dans un autre endroit$ C'est pourquoi l'tre$ C'est donc au our de Sabbat que la terre est !écondée et produit les herbes « qui sont les bénédictions du monde $ Cinqui6me commandement ; « Honore ton père et ta mère. 55 correspond 8 la parole ; « ue !es corps lumineu apparaissent au firmament !u ciel. %es corps lumineux, ce sont le =6re et la J6re$ %e =6re, c'est le Soleil$ %a J6re, c'est la %une$ Ar, nous savons que le Soleil dési.ne )D^D m, ainsi qu'il est écrit ; « Car VD^D m est un soleil et un bouclier$ &NQ( %a %une dési.ne l'ssemblée d'5sra7l, ainsi qu'il est écrit ; « t >lohSm !it * Pe %ous ai !onné tout her"a&e portant &raine. < K
)out ce que e vous ai donné vous appartient, mais vous n'ave: pas le droit de ouir du bien d'autrui$ Heuvi6me commandement ; « u ne porteras point fau témoi&na&e contre ton prochain. 55 correspond 8 la parole ; « Faisons l'homme ; notre ima&e et ; notre 'ressem"lance. An ne doit porter !aux témoi.na.e contre un /tre !ait 8 l'ima.e d'm$ "ixi6me commandement ; « u ne !ésireras point la femme !e ton prochain. An comprend que ce dernier commandement soit pour ainsi dire le scolie moral tout restricti! de la parole ; « El n'est pas "on que l'homme soit seul. insi, le verset concernant les « dix dix vases est-il utilisé en Daute )radition pour indiquer le lien qui unit les dix Commandements aux dix =aroles de la Création$ Cet élément nous appara>t essentiellement !ué.ien, puisqu'il con!irme une !ois de plus le titre m/me de notre %ivre$ %oi de vérité, certes, %oi par!aite, %oi de témoi.na.e, %oi plus précieuse que l'or, mais avant tout, %oi de !eu, ainsi qu'il est écrit ; « 55 porte en sa main droite la %oi de !eu$ &4Q( %es articulations bibliques sont d'une nature telle que les correspondances, loin d'/tre !ortuites ou !orcées, débouchent le plus souvent sur d'autres correspondances encore plus édi!iantes$ ucun texte pro!ane ne pourrait permettre cette exé.6se en cha>ne, si l'on ose dire$ Hous ne voulons pour preuve de ce que nous a!!irmons que le contenu étonnant d'un autre verset, que nous emprunterons au %ivre de la #en6se$ Si le lecteur se ré!6re 8 une traduction littérale !id6le de l'@criture, en l'occurrence la version du ?abbinat !ranZais diri.ée, puis révisée par les #rands ?abbins de Yrance, il pourra voir, par exemple, qu'il est écrit ceci ; « 5saac, s'adressant 8 braham son p6re, dit ; « Jon p6re$ 55 répondit ; « Je voici, mon !ils$ 55 reprit ; « Toici le !eu et le bois, mais oU est l'a.neau de l'holocausteP &Q( cette lecture presque !id6le, tout au moins quant au sens littéral du verset, que pourrions-nous ob ecterP > "ien ; A"raham, — s'il lui @E en effet * 7 Mon père < — si A"raham lui OJ?@E — et s'il >JE ensuite * 7 Uoici le feu... < il se trouve que le lecteur d'une traduction ne TA5) rien, parce que dans la meilleure des traductions, il n' a rien ; %oir. Ar, il est écrit ; « t pas dans la traduction$ Souci lé.itime d'élé.ance d'écriture, ces quatre a-mer sont rendus tour 8 tour par « s'adressant 8 , « dit , «il répondit, «il L
reprit$ %a s2ntaxe est sauve, 8 n'en pas douter, et le lecteur peut poursuivre sa lecture de la section aér9 sans aucune préoccupation, sinon celle de l'issue d'un dialo.ue cél6bre$ Jais d6s que l'on se reporte 8 l'ori.inal hébreu, la série des ^VAJ attire l'Eil$ 0u'il 2 ait, d'une li.ne 8 l'autre, répétition d'un terme somme toute asse: courant tel «il dit, choquerait moins, sans doute, s'il 2 avait 8 chaque !ois une parole particuli6re destinée 8 /tre mise en évidence, comme on le trouve dans les paroles de la Création$ Jais que voil8 une bien étran.e tournure de phrase pour prononcer !inalement un seul mot ; « =6re $ « t Esaac !it (Wa-mer) ; A"raham son père < correspon! ; * 7 >t >lohSm !it (Wa-mer) * ue la lumière soit. < — 7 >t !it (Wa-mer) * Jère < correspon! ; * 7 >t >lohSm !it (Wa-mer) * ue le firmament s'éten!e au milieu !es eau. < — 7 >t il !it (Wa-mer) * Me %oici mon fils < correspon! ; * 7 >t >lohSm !it (Wa-mer) * ue les eau se rassem"lent en un seul lieu. < Hous vo2ons donc dans ce s2st6me de « correspondances que les mots et les versets se répondent$ %es versets cle!s sont autant de !eux de si.nalisation, 8 la condition toute!ois d'/tre lus directement dans la lan.ue sacrée$ m dit ; 0ue les eaux se rassemblent$$$ sous le ciel sur lieu un (Ch9maSm >l M9q-m >'h9!). Ar, si le lecteur veut bien poursuivre avec nous l'histoire d'5saac, uste le temps d'un verset, il !era en notre compa.nie une nouvelle découverte stupé!iante$ 5saac a donc « repris (Wa-mer) * « Toici le !eu et le bois, mais oU est l'a.neau de l'holocausteP m choisira lui-m/me l'a.neau de l'holocauste, mon !ils$ O t le verset suivant, ainsi traduit ; « 5ls arriv6rent 8 l'endroit que m lui avait indiqué$ &Q4( Ar, les quatre mots %'$ HAMAM ACH> HA>$HEM — >l est utilisé ici comme préposition, !e mRme que !ans le %erset 0 !e notre $i%re. ?ous sa%ons que c'est le ?om mRme !e @ieu. El est !'ailleurs relié, comme !ans le %erset in!iqué, au mot M9q-m, par un trait !'union (maqq9f) — HaM9q-m, 7 lieu <. $'un !es ?oms !e la @i%inité, comme nous l'a%ons !éN; mentionné. — Acher, pronom relatif. Autre ?om !e la @i%inité. El apparaSt !ans le %erset * 7 Pe suis 8E Ne suis<, en hé"reu* 7>heeh ACH> >heeh< (23). Acher a pour %aleur numérique 6/1. C'est la %aleur !u mot emoun9h (7Face<) et !e plusieurs mots clefs !u Cantique !es Can tiques, en particulier celle !u mot "Stse%9-th (littéralement * 7 par les &a#elles <, mais qui est lu Ia""alistiquement 7 Qise%9-th <, c'est;!ire * 7 par le ei&neur !es armées <). (2) — Ha>lohSm. $e ?om !u Créateur !ans notre $i%re !e l'Alliance !u Feu.
Cette nouvelle succession de quatre Homs divins est aussi éloquente que celle des mots Ch9maSm >l M9q-m >'h9!. lohSm, mon @ieu, toi que Ne recherche. < $a répétition !es mots * >lohim, >8, Ath9h, c'est;!ire * 7 >lohSm, mon @ieu, toi < eprime ésotériquement les trois !e&rés. Uoici le feu perpétuel, le feu !'Esaac, et %oici par ailleurs le "ois !u sacrifice, atsi h9'-l9h, qu'Esaac porta luimRme sur son !os Nusqu'; l'en!roit que >lohSm a%ait in!iqué, >lHaM9q-m Acher... H9>lohSm. Correspon!ances, correspon!ances...
1HA*ITRE 5II DE ELOHIM A ADONAI %a #en6se chronolo.ique 8 partir du !eu ne doit pas nous masquer l'idée traditionnelle selon laquelle tout a été créé .lobalement en une seule !ois par m$ %e !ait de lire QerSth>sch, « lliance du Yeu , pour Qeréchith, « u Commencement , implique de toute mani6re un lien ori.inel entre le Yeu et le )emps$ J/me si l'on interpr6te le « commencement biblique comme le commencement de l'acte de la Création, c'est bien l'lliance du Yeu qui est au commencement de tout$ %a premi6re obection du lecteur pro!ane de la Fible pourrait éventuellement /tre la suivante ; s'il est vrai que Yeu et )emps sont intimement m/lés, et si tout a été créé .lobalement d6s le premier our, d'oU vient que le %ivre mentionne l'apparition des luminaires dans les cieux au quatri6me our de la CréationP t que tous les éléments de la Création ont été créés d6s « le premier our$ %a «mise en place est a!!aire de chronolo.ie$ Ce qui compte, c'est ce qui préside 8 la Création$ m crée le ciel, la terre, les luminaires$ %'lliance du Yeu est anté rieure 8 toute Création e!!ective$ t liée dans l'ensei.nement kabN
balistique 8 l'idée d'une Création antérieure$ "'autres mondes ont précédé le monde actuel$ 5ls ont été détruits$ %a cause de leur disparition réside dans l'absence d'lliance$ %es éléments de la Création sont une chose, leur support en est une autre$ %a Création qui !ait l'obet de notre %ivre a subsisté, parce qu'elle a pour soutien l'indispensable QerSth. Sans cette lliance, le Terbe de VD^D, Emrath, serait certes l'équivalent .énésiaque de meoroth, mais la di!!érenciation serait inintelli.ible, de m/me que la lumi6re des luminaires qui balaie la « ré.ion des variations ne serait pas perceptible$ =our s'apercevoir de l'existence de la lumi6re, il !aut qu'il 2 ait propa.ation de cette lumi6re$ Au comme dirait le psalmiste au de.ré supérieur, dans son lan.a.e incomparable ; « C'est par )a lumi6re que nous vo2ons la lumi6re$ &QQ( C'est par l'lliance que m crée$ Car c'est m le Créateur, et non pas donaï$ donaï, le Sei.neur "ieu du %ivre de la #en6se, n'appara>t pas dans le %ivre de l'lliance du Yeu$ vec m, avons-nous dit, ce qui préside 8 la Création .lobale, c'est l'lliance du Yeu$ vec donaï, il est évident que nous a!!rontons un autre m2st6re é.alement marqué du sceau de la Sa.esse secr6te$ Jais n'2 a-t-il vraiment aucun lien entre m et donaïP
o:one$ %e «vin dont nous parlons, c'est celui que la )radition dési.ne comme étant le vin de la connaissance des m2st6res$ Ce vin n'a pu /tre supporté ni par dam ni par Hoé$ braham, lui, put supporter ce vin sans succomber 8 l'ivresse comme Hoé$ Toil8 ce que con!irme le %ivre des m2st6res kabbalistiques$
1HA*ITRE 5III D2ADAM A ABRAHAM
Hous avons vu précédemment que le %ivre de l'lliance du Yeu se terminait au début du chapitre deuxi6me du %ivre de la #en6se$ Hous avons indiqué qu'il « reprenait au chapitre cinqui6me, avec « l'histoire des .énérations de l'humanité $ cet endroit précis du texte, la "ivinité réappara>t sous le nom d'm$ %e chapitre quatri6me se termine en e!!et par ces mots ; « lors on commenZa d'invoquer le Hom de VD^D$ %'@criture utilise ici le )étra.ramme sacré$ Ar, d6s le premier verset du chapitre cinqui6me il est écrit ; « Toici le livre de la #en6se d'dam$ %orsque >lohSm créa dam, il le !it 8 la ressemblance !'>lo hSm. Hous sommes donc revenus 8 l'm de notre %ivre$ Hous sommes aussi revenus au m/me terme, « #en6se < — en hébreu ; th-l!-th —, utilisé pour la « #en6se du ciel et de la terre et la « #en6se d'dam$ « Toici la #en6se du ciel et de la terre lorsqu'ils !urent créés, dit le dernier verset du %ivre de l'lliance du Yeu$ « Toici le livre de la #en6se d'dam , dit le premier verset du chapitre cinqui6me de la #en6se$ lleh th-l!-th, «voici la .en6se, tandis que pour dam il est dit ; #eh se!er th-l!-th A!am, « voici le li%re de la #en6se d'dam $ %e lecteur sait dé8 que le [ohar ne peut /tre taxé d'/tre un commentaire « littéral de l't /tre la moins « lo.ique $ Comment un « livre aurait-il pu /tre « remis 8 dam, et remis par quiP Si dam est bien le « premier homme , alors l'existence d'un tel livre impliquerait une provenance « extra-terrestre $ Ce qui ne laisse pas d'/tre surprenant$ C'est pourtant cette derni6re h2poth6se que présente le [ohar$ Car ce verset, dit le %ivre de la Splendeur, « ren!erme un J2st6re supr/me $ &Q( « %a tradition nous apprend qu'au our de l'n on ouvre au ciel trois livres$ $e premier li%re est le li%re suprRme qui est la source !e tout, mRme !es lettres !e l'Ocriture. $e li%re !u milieu participe et !u ciel et !e la terre. $e troisième li%re est le li%re !e la $oi écrite qui était !estiné au premier homme. < (0/)
Selon le [ohar, un livre a bien été révélé au premier homme$ dam eut un livre entre les mains, et il sut 2 lire immédiatement$ « ussit]t qu'il 2 re.arda, il 2 reconnut la Sa.esse supr/me$ Ce livre est é.alement parvenu aux en!ants du Sei.neur, c'est-8-dire aux hommes qui étaient les cor2phées de la science durant leur vie et qui avaient le bonheur de reconna>tre la Sa.esse supr/me$$$ Ce li%re a été !escen!u !u ciel et remis ; A!am par le MaStre !es mstères, qui était précé!é !e trois messa&ers. %orsque dam !ut chassé de l'tre pour que le livre lui !Xt rendu$ %e livre lui !ut alors rendu avec la promesse qu'il sera un our révélé aux hommes, a!in que ceux-ci connaissent la Sa.esse supr/me et s'e!!orcent 8 conna>tre leur Ja>tre$ &1( n autre passa.e du [ohar vient con!irmer l'existence de ce livre et sa « remise 8 dam, avec des précisions supplémentaires$ « %orsque dam se trouva dans le ardin de l'tre le m2st6re de la Sa.esse$ %es n.es s'écri6rent ; « m, et que ta .loire éclate sur toute la terre$ &4( ce moment, l'an.e sacré du nom d'Dadraniel !it mander aupr6s d'dam un de ses subordonnés, qui lui dit ; « dam, dam W Sois aloux du don .lorieux dont ton Ja>tre t'a u.é di.ne, et ne le montre 8 personne$ Car aucun des /tres célestes n'est autorisé 8 conna>tre le m2st6re du Ja>tre$ )u es le seul qui en poss6des le secret$ dam cacha alors ce livre qu'il conserva en sa possession usqu'au our oU il quitta le ardin de l'tre, ce livre s'envola$ dam se !rappa alors sur la t/te, pleura et s'en!onZa usqu'au cou dans les eaux du !leuve #hion, de sorte que tout son corps se couvrit de rides au point de le rendre méconnaissable$ %e Saint, béni soit-5l, !it alors si.ne 8 l'an.e ?apha7l, qui lui rapporta le livre$ dam se remit 8 l'étudier et le lé.ua 8 son !ils Seth qui, 8 son tour, le !it passer 8 sa postérité$ C'est ainsi que ce livre parvint 8 braham qui, .rGce aux m2st6res contenus dans ce livre, a su pénétrer la .loire de son Ja>tre, ainsi que cela a été dit$ Dénoch aussi possédait ce livre, .rGce auquel il sut pénétrer la .loire de son Ja>tre$ &+( %a citation :oharique est d'importance$ m, et non au )étra.ramme sacré ou 8 donaï$ N
%a cinqui6me a!!irmation nous parle donc d'une « transmission du livre d'dam — ; son fils eth — ; Hénoch — ; A"raham. Hous parlerons d'abord de Seth$ =uis, en ce qui concerne Dénoch, nous verrons que le livre dit «d'Dénoch est bien le m/me que le livre d'dam$ t non seulement dans les ar.uments de la )radition, mais qu'il existe t « le mot de la !in de notre %ivre de l'lliance du Yeu, "ehi"9r9m, « lorsque le nom d'braham !ut créé $ Ce lien qui unit dam 8 braham unit aussi, par la !orce des textes, la « #en6se du ciel et de la terre au « %ivre de la #en6se d'dam $ "onc, dam lé.ua le livre qu'il avait reZu du Ja>tre céleste des m2st6res 8 son !ils Seth$ Seth est la traduction !ranZaise ordinaire du nom hébreu Cheth. An ne voit pas pourquoi la phonétisation dans ce cas, comme dans bien d'autres, d'ailleurs, est arbitraire et !antaisiste$ 5l est bien écrit, en hébreu, Cheth O hine et aW. =our prononcer Seth, il eXt !allu que la lettre hine !Xt pointée 8 .auche$ Ar, elle est tout naturellement pointée 8 droite$ insi, le !ils d'dam s'appelait Cheth, et si nous tenons 8 donner cette précision phonétique au lecteur i.norant de la lan.ue sacrée, c'est que cette prononciation !acilite la compréhension des données traditionnelles$ 5l !aut touours se rappeler que la lan.ue sacrée n'est pas une lan.ue « comme les autres , que chaque consonne est un si.ne et un nombre, et poss6de une si.ni!ica tion ontolo.ique sur trois plans di!!érents$ n mot hébreu est une véritable « somme , dans toutes les acceptions du terme$ Hous avons donc a!!aire au nom de Cheth, qui est !ormé des m/mes lettres que le mot chith, 8 l'exception de la petite lettre Vod qui manque dans ce nom$ Ar, cette lettre dési.ne, selon l'ensei.nement :oharique, l'lliance rompue par dam$ C'est pourquoi, dit le [ohar, « lorsque dam eut un !ils, il con!essa ses péchés, et m lui en !>t la rémission$
Cheth, dit la Fible, en.endre noch. Houvelle preuve de phonétisation arbitraire et !antaisiste$ %'important, avec m l'enleva$ &11( $$$ )ous les trésors du monde céleste avaient été con!iés aux mains d'Dénoch$ tre son lliance 8 ceux qui veulent la conna>tre$ &1+( m créa dam, il le !it 8 la ressemblance d'm$ Hous lisons au verset suivant ; N4
7 EE les créa m9le et femelle, les "énit et les appela A!am, le Nour !e leur création. < ans entrer !ans le commentaire !u %erset &énéralement consacré au pluriel insolite 7 les < (-thTm), arrRtonsnous au !ernier mem"re !u %erset, 7 le Nour !e leur création <. $e Nour !e leur création. t il les appela A!am <). %a suite du %ivre de l'lliance du Yeu reprend bien au chapitre cinqui6me de la #en6se, verset premier$ %e livre de la #en6se d'dam !ait bien suite au livre qui traite de la « #en6se du ciel et de la terre $ %e vocabulaire des deux livres est identique$ %'encha>nement des deux « .en6ses est lo.ique$ %a présence du nom d'm rétablit l'unité brisée par les chapitres intermédiaires$ %e our de la création du nom d'dam, "e &2]m( hS"9r9m, est aussi le our de la création du nom d'braham$ Comme dam allait rompre « l'lliance du Yeu parce qu'il ne pouvait supporter le vin de la connaissance des m2st6res, il était prévu au our m/me de sa création qu'il appartiendrait 8 braham de rétablir cette lliance, ainsi qu'il est écrit ; « m, le "ieu !id6le qui .arde l'lliance et Sa miséricorde usqu'8 la milli6me .énération envers ceux qui l'aiment et qui observent ses commandements$ &1K(
1HA*ITRE 5IV D2ABRAHAM A 'h9! était braham$ &1( %e rapprochement est d'ailleurs mis en évidence dans les ithré horah, le livre des Secrets de la %oi$ %e lien entre le premier our de la Création et braham est traditionnel$ An a m/me interprété le verset d'5saïe ; « 0ui a !ait sortir le 9uste de l'Arient &1N( dans le sens de la « sortie d'braham, bien qu'il s'a.isse en !ait plus « historiquement de C2rus, a!in de relier la Création du monde &par « 05 ( 8 la postérité d'braham$ Si le our de la création du nom d'dam est aussi le our de la création du nom d'braham, le lieu de la sépulture de l'un est aussi le lieu de la sépulture de l'autre$ %e caveau de Jakp/la 8 Mir2ath-rba, qui est Debron, est 8 la !ois le tombeau d'dam &et d've( et celui d'braham &et de Sara($ C'est dans la caverne double de Debron que reposent aussi 5saac &et ?ébecca( et 9acob &et %éa($ dam et les =atriarches, chacun avec leur !emme$ 0uatre couples, d'oU sans doute le nom de Mir2ath-rba, la « ville des quatre $ Chacun avec sa !emme, d'oU le nom de Jakp/la, la caverne « double , la racine du nom Jakp/la O Iapoul — si.ni!iant « double $ )roublante est l'insistance d'braham pour obtenir comme propriété tumulaire, a!in d'2 ensevelir N+
Sara, le bout du champ d'meth, « vérité , lorsqu'on lui aoute la lettre initiale Aleph. Ar, il est écrit ; « "onne la vérité (>meth) 8 9acob$ < &111( O ensuite, le mot « tentes se dit ; oh9lSm, ana.ramme par!ait !'>lohSm &m/mes lettres en hébreu, donc m/me valeur numérique($ 9acob, l'homme par!ait, vivait « sous les tentes , c'est-8-dire « avec m $ An comprend que le « de.ré de 9acob porte en Daute Mabbale le nom de h9m, oU il !i.ure la « Colonne du milieu $ insi, si dam a en.endré Caïn, si Hoé a en.endré Cham, si m/me braham a en.endré 5sma7l et les en!ants de 0etourah, si 5saac a en.endré tront plus les bien!aits de l'lliance$ 5ls habiteront désormais une maison de servitude, usqu'8 ce qu'apparaisse en!in le =asteur Yid6le, Joïse, le plus .rand des proph6tes$
NK
5ci prend !in notre texte concernant 5sra7l et ses m2st6res$ 5nnombrables sont les m2st6res d'5sra7l$ Si l'on pouvait nombrer la poussi6re de la terre, alors peut/tre pourrait-on nombrer les m2st6res d'5sra7l$ J2st6re supr/me de la Création$ J2st6re supr/me du Hom$ J2st6re des =atriarches$ J2st6re de la lan.ue sacrée$ J2st6re de l'ori.ine, de la dispersion et de la survivance d'un peuple sin.ulier$ J2st6re de ses paroles d'oracle$ Chaque si.ne du %ivre d'5sra7l est un m2st6re$ =our le seul =entateuque on dénombre pr6s de quatre cent mille si.nes$ 5l 2 en a plus de cinq mille dans cet abré.é de l'@criture que constitue l'incomparable Cantique des cantiques, le plus beau des chants hébreux$ utant de m2st6res 8 pénétrer et de savoir 8 ordonner$ )out survol de ces m2st6res ne peut /tre qu'une s2nth6se, et le lecteur dé8 en.a.é sur le Sentier de %umi6re ne saurait en douter$ Deureux le sort de celui qui conna>t les sentiers et les voies tracés par 5sra7l$
NL
N
NN
NQ
A=D GRAD > SHIN, SHALOM ET KABBALE DE EU
N
calli.raphie de Yrank %%A
Entretien avec AD GRAD (AD) et Éric LE NOUVEL (ELN) “ SHIN, SHALOM ET KABBALE DE EU ! <%H
va traduire l8$ Si lBon veut /tre tr6s ri.oureux, cette éner.ie, la seul qui sBabreuve 8 la source, que lBon peut appeler comme on veut, mais qui est la source divine$ Ce Yeu va alimenter la qu/te, e ne dirai pas tout de suite qu/te de vérité, car ce serait brXler j les étapes, mais va alimenter toute qu/te humaine$ Ar pour bien placer le suet qui nBest pas simple du tout, il !aut savoir que nous ne sommes pas des humains qui voulons accéder 8 un plan divin, mais nous en sommes issus, donc des /tres de Yeu qui vivons une expérience humaine$ CBest le contraire, il !aut renverser les choses$ Ar, en hébreu, on di!!érencie bien 5SCD, lBhomme de Yeu, qui est présent 8 la création du monde, cBest lB/tre de Yeu$ )oi tu existes dé8 8 la création du monde$ pr6s viendra lBdam, tiré de damah, de la )erre, lB/tre !ait de terre auquel on sBadresse tous les ours, celui-l8 ne compte pas$ Ce qui compte, cBest lB/tre de Yeu qui lBanime, quBil était, que nous sommes tous au moment de la création$ %a création est née du Yeu$ %Bhomme qui na>t au début de la création est dans le Ft ; le Yeu$ vec le Yeu 8 quatre branches, on rentre dans la Daute Mabbale$ CBest un aspect beaucoup plus pointu$ Jais lBidée du Yeu est l8$
Q1
3)?5=%< Y<3 - calli.raphie de Yrank %%A <%H
"'autres SD5H selon Yrank %%A <%H Si le SD5H représente les trois =atriarches ; braham, 5saac et 9acob, pourquoi nB2 aurait-il pas correspondance avec =aix, Shalom, Salam P %a clé de la =aix serait le Yeu$ Yaut-il des
Q4
3SD%AJ3 - calli.raphie de Yrank %%A
" Hon, la chose ne se présente pas tout-8-!ait comme cela$ =arce que lBon a tendance 8 séparer le plan dBen bas et le plan dBen haut$ ?ien ne se !ait en bas, sans que cela ne se passe de la m/me mani6re en haut$ 5ci, cBest lBombre dBen haut$ %es musulmans disent ; )out est lBombre dBllah$ Hous vivons dans lBombre de ce quBil 2 a en haut$ %8 se trouve un probl6me extr/mement .rave$ CBest quBen haut, ce nBest pas simple non plus$
3?assemblement des @tincelles3 - calli.raphie de Yrank %%A " 9e crois que cela peut se !aire$ 9e suis asse: pessimiste dans lBensemble$ Jais de ce c]té-l8, cBest une chose 8 laquelle e crois$ An tend vers P Ters lBnité$ 0uand on emploie trois mots qui veulent dire la m/me chose dans des lan.ues di!!érentes, cBest que lBon tend vers lBnité$ %e rassemblement des étincelles j P CBest ce que dit la Mabbale$ %es étincelles sont parties en tout sens$ %e rassemblement 8 travers les hommes, le rassemblement des étincelles divines qui se trouvent dans chaque homme, et surtout dans des /tres de Yeu$ Jais ceux qui vont /tre le truchement de cela, ce nBest peut-/tre pas ceux que lBon attend$ %8 est le probl6me$ 5l ne !aut pas se !i.urer que cBest un .énéral qui va !aire la paix$ 0ui a !ait la paix avec Sadate P CBest Fe.in$ Certains ont été scandalisés$ %e monde a été étonné de voir cet homme, un .rand reli.ieux, qui nBétait pas .énéral dBarmée, !aire la paix avec [email protected]$ 5l a dit ; Tous voule: le Sinaï P CBest le Sinaï contre la paix j$ 9e suis dBaccord$ Certains disent ; %a =aix contre la =aix j$ %8, il nB2 a pas de préu.és, et le rassemblement des étincelles j ne tarderait pas$ 5l est l8, latent$ Jalheureusement, certains ne sont pas pr/ts 8 cela, dBun c]té comme de lBautre$ Jais au moins, il 2 a eu Fe.in et Sadate$ %e rassemblement des étincelles j va se produire, parce que tout va revenir au point de départ$ %Bidée du )S5J)SAH j a été donnée par %ouria, la contraction dans la création, pour permettre la création, puisque la divinité est le )out$ =our créer, on ne pouvait pas aouter quoi que ce soit, puisque le )out était occupé par la divinité$ %Béner.ie était concentrée en un point$ 5l a bien !allu cette contraction, ce )S5J)SAH, pour quB8 lBintérieur de cette esp6ce dBunivers divin non mani!esté, il puisse 2 avoir une mani!estation de quelque chose$ partir de cette contraction, une .erbe dBétincelles a ailli, 8 base de Yeu, au moment de la Création$ Chaleur insurmontable, %umi6re aveu.lante$ CBest parti pour sBétendre encore sous nos 2eux auourdBhui$ %es .alaxies continuent de sBéloi.ner de plus en plus vers un état spatial que lBon i.nore encore, mais qui doit exister quelque part, un super un h2per-in!ini$ %8, on est dans la phase dBexpansion$
<%H 0uand tu dis les étincelles retourneront 8 lBAri.ine pour leur unité j, comme la =arole divine est partie du Sinaï, peut-on ima.iner, sans aucune .arantie, quBil 2 aura retour au Sinaï j P %a parole que recevait Joïse était comme un Yeu blanc$ %a )hora est Yeu noir sur Yeu blanc$ %e monde 8 venir j est caché dans le blanc des pa.es de la )hora$ 0ue penses-tu de cette ima.e, par rapport 8 ce Yeu blanc, qui pourrait aussi /tre le désert de He.uev ou du Sinaï P SBil 2 a retour au Sinaï j, est-ce quBun lieu comme J5)S=< ?JAH &He.uev( ressenti par certaines personnes, telles Fernard CDA?05, comme lieu de =aix, dBnité, voire de Houvelle lliance j, correspond au rassemblement des étincelles j que nous avons évoqué P
3Y< HA5? F%HC3 - calli.raphie de Yrank %%A " Sur )erre, il !aut bien que cela commence 8 un point, quelque part$ 5l 2 a des lieux sacrés, il existe une .éo.raphie sacrée, quBon le veuille ou pas, elle existe$ 9e ne connais pas Jitspe ?amon, il !aut aller 2 capter les ondes telluriques et cosmiques$ Cette ré.ion a touours été une esp6ce de p]le ma.nétique et spirituel, parce que les .randes reli.ions monothéistes se sont touours tournées vers elle$ %e rassemblement des étincelles j se passera par l8 ou 8 9érusalem, car il nB2 a pas dBautres points dans le monde$ An aurait pu penser un moment que la Yrance avec Chartres, Hotre-"ame, la ville de %u: dans les =2rénées, les lieux sacrés de Freta.ne, etc$ serait ce lieu$
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3SDle plut]t quBune autre, celle oU Bhabite, la Jartinique, qui de mon point de vue est un relais pour cette époque$ %e temps du rassemblement des étincelles j nBest pas encore l8$ Hous sommes aux portes de ce rassemblement, mais pour amener les .ens 8 cette porte, cBest lBnement et la !oi$ 5l !audra !aire appel 8 des hommes de !oi$ Jais les hommes que nous connaissons ont une !oi tr6s !aible$ 9Bai trouvé que la !oi avait rapetissé en Accident$ )out est petit dBun seul coup par rapport 8 avant$ vant, il 2 avait des /tres de Yeu, un cardinal di.ne de ce nom, etc$ des .ens !ormidables dans nBimporte quelle option$ An ne les trouve plus, ils ne sont pas l8, ils ne sortent plus$ Ceux qui se montrent sont tout petits, des politiciens Q
presque de métier$ Cela ne vole pas haut$
35S?<%3 - calli.raphie de Yrank %%A <%H 5l est dit que si tous les 9ui!s !ont )echouvah en m/me temps en 5sra7l, le Jessie reviendra " CBest dit 8 chaque .énération$ Cette phrase existe de lon.ue date$ "ans chaque .énération, le Jessie est l8, mais 5l ne se mani!este que si celle-ci le mérite$ chaque .énération certains pourraient mani!ester lBoint du Sei.neur j, le Jessie$ 5l ne se mani!este pas car 5l se dit ; 0uBai-e 8 !aire dans cette .énération-l8, 8 laquelle e suis étran.er P j <%H Jaintenant sur Jelki-)sédek, Salem et 5sra7l dBen haut, cette notion de =aix
3J<%M5)S<"
" Jelki Jelekh, le ?oi )sedek ; la )sedakah, la charité Jelki-)sedek ; le ?oi de ustice, est présenté tr6s sommairement dans la )orah$ Saint =aul sB2 raccroche aussi tr6s bri6vement$ 5l était aussi ?oi de Salem, Shalem 5erouschalaïm ; la ville des deux =aix, la paix dBen bas et la paix dBen haut$ Jelki-)sedek serait peut-/tre lBune des meilleures !ormules pour raccorder tous les abrahamiques, les hébreux, les chrétiens et les musulmans sur cette m/me paix$
3SD5H3 par Yrank %%A <%H )u dis quBil peut 2 avoir + sortes de paix, mais sans la =aix elle-m/me$ S2mboliquement on dit que + ustes soutiennent le monde$ " n seul su!!it$ <%H %a valeur numérique du SD5H est de +$ 5l !audra combien de ustes pour déclencher la paix j P
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3SD5H$$$3 - calli.raphie de Yrank %%A " %e chi!!re + implique un mouvement sur le plan cosmique$ %a paix est un mouvement, elle nBest pas statique$ %e mouvement sur le plan cosmique ne peut /tre suscité que dBen bas j$ 5l ne !aut pas oublier cette loi !ondamentale, pour obtenir quelque chose dBen haut j, dé8 cBest susciter quelque chose dBen bas j$ Si tu suscites en bas la paix, le shalom, le salam les expressions sont tellement proches en disant la paix contre la paix j, on lBaura plus vite$ ?econnais dBabord que e ne suis pas ton ennemi$ Si le chrétien dit ; Baccepte lBidée dBun Jessie qui est dé8 passé$