Rapport Rapport de Groupe de Trav Travail
Papa Gora Ndao Mouhammed Marianne Antoine de Milleville
30 mai 2007
LES OPTIONS ASIATIQUES
encadr´ encadr´e par Georges Georges Nemes Nemes (SGCIB) (SGCIB)
2
Table ab le des de s mati` ma ti` eres er es Introduction
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1 Pr´ esentation du march´ e du change 1.1 D´efinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 Principales caract´eristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2.1 1.2 .1 Un ma marc rch h´e domi domin n´e par par quelq quelque uess plac places es finan financi ci``eres e res 1.2. 1.2.22 Un ma marc rch h´e dom omin in´´e par par quel quelq ques ues mo monn nnai aies es . . . . . 1.2.3 Un march´ m arch´e domin´ do min´e par pa r les l es op´ o p´erations eratio ns a` terme . . .
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2 Mo d` ele de Garman et Kohlhagen 2.1 Quelques notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2 Mod´ od´elisation financi`ere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.1 Hypoth`eses classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.2 2.2.2 Absenc Absencee d’oppor d’opportun tunit it´´e d’arbi d’arbitra trage ge et chang changeme ement nt de probab probabilit ilit´´e
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3 M´ ethode de Monte Carlo 3.1 Principe de la r´esolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 Applica icatio tion au pricing d’un ’une option asiatiq tique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2. 3.2.11 Sim Simulat ulatio ion n de la part partie ie stoc stocha hast stiq iqu ue du taux taux de chang hangee . . . . . . . . . . . 3.2. .2.2 Simulatio tion d’un ’une loi uniforme U(0, (0,1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2.3 3.2.3 Simula Simulation tion de la loi loi norm normale ale (0, (0, 1) : M´ M´etho e thode de d’in ’inversio rsion n . . . . . . . . . 3.3 3.3 Mo Mon nte Carl Carloo et et Tec Techn hniq ique uess de de R´ R´educ e ducti tion on de Varia arianc ncee . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3. 3.3.11 util utilis isat atio ion n de varia ariabl bles es anti antith th´´etiqu tiques es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3.2 R´esultats Num´eriques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.4 Reconstitut Reconstitution ion de la densit´ densit´ e de la moyenne moyenne a` part partir ir de de simu simula latio tions ns de de Mont Montee Carl Carloo
N
4 Turnbull et Wakeman 4.1 4.1 le prin princi cipe pe de l’al l’algo gorrith ithme de Turnbu rnbull ll et Wakem akeman an 4.2 Approximation de de la densit´ densit´e de S . . . . . . . . . . . 4.2.1 4.2.1 Calcul Calcul des des deux deux premi premiers ers mome moment ntss de S . . . 4.2.2 D´etermination de la loi de Y . . . . . . . . . 5 R´ esolution par ´ equations aux d´ eriv´ ees 5.1 EDP en dimension 2 . . . . . . . . . . 5.1. .1.1 ´etabli ablisssement de l’´equati ation . . 5.1.2 commentaires . . . . . . . . . . 5.2 EDP en dimension 1 . . . . . . . . . . 5.3 Discr´etisation en temps . . . . . . . .
partielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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5.4 Discr´etisation en espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.5 Algo lgorithme de calc alcul de la fonctio tion valeur . . . . . . . . 5.6 Inte Interpo rpolat lation ion et inte interp rprr´etati e tation on des des r´ r´esul e sulta tats ts num´ num´ eriq e rique uess 5.6.1 Interpol polation des resultats . . . . . . . . . . . . . 5.6.2 Interpr´etation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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6 Intro duction d’un mod` ele avec taux sto chastiques 6.1 Mod´ od´elisation financi`ere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1. 6.1.11 Dyna Dynami miqu ques es des des pro proce cess ssus us de prix prix en abse absenc ncee d’ar d’arbi bitr trag agee . . . . . . . . . 6.1.2 6.1.2 Lien Lien entre entre primes primes de risq risque ue λd et λf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1.3 Construction Construction de la probab probabilit´ ilit´ e de Pricing Pricing : Probabilit Probabilit´´e Forwa Forward rd Neutre Neutre . . 6.1.4 Application au Pricing d’Options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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7 Analyse des r´ esultats
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Conclusion
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A ANNEXES A.1 Graphes de Prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.2 Graphes de densit´e . . . . . . . . . . . . . . . . . A.3 Turnbull et Wakeman . . . . . . . . . . . . . . . A.3.1 d´emonstration emonstration du cacul des deux premiers A.4 A.4 Eval Evalua uatio tion n par par ´equa e quati tion onss aux aux d´eriv e riv´´ees e es par partie tielle lless A.4. .4.1 Algorithm thme de calculde la fonction valeu leur
33 33 37 39 39 41 41
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . moments de S . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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INTRODUCTION
1
Introduction Avec la croissance croissa nce des de s march´es es financiers, fina nciers, des produits pro duits de plus plu s en plus sophist s ophistiqu´ iqu´es es sont so nt maintenant mainten ant offerts. La complex c omplexit´ it´e de ces instruments instrum ents ne n e cesse ce sse de cro c roˆˆıtre pour r´epondre epon dre aux a ux besoins b esoins pressants des entreprises qui cherchent `a se couvrir contre des risques de plus en plus nombreux. Ces innovations financi`eres, eres, connues co nnues sous le nom d’options d’opti ons exotiques, exot iques, se caract´ carac t´erisent erisent par pa r des paiements pa iements beaucoup b eaucoup plus ´ compliqu´ compli qu´es es que les options o ptions standards. standa rds. Echang´ Echan g´ees ees sur le march´ mar ch´e hors bourse bo urse,, ou de gr´e a` gr´e, e, elles ell es sont faites sur mesure pour, d’une part, r´ epondre epondre aux besoins sp´ ecifiques ecifiques des investisseurs, investisseurs, d’autre part, fournir de nouveaux instruments de couverture. En utilisant ou en cr´ eant eant de tels produits, les professionnels de la finance se voient confront´es es au probl`eme eme de leur ´evaluation evaluation ou pricing. pricin g. En effet la complexit´ comple xit´e des payoffs relatifs relati fs a` ces produits rend impossible l’utilisation de formules ferm´ees ees simples comme la formule de Black-Sc Bla ck-Scholes holes pour p our les options vanille. Le but de ce projet pro jet est e st alors al ors d’´etudier etudier et de d e comparer com parer diff´erentes erentes m´ethodes etho des de pricing pour un produit particulier : les options asiatiques. La particularit´e de ces options est que le paiement terminal d´epend ep end d’une d’ une moyenne moye nne (ari (a rith thm´ m´etiqu et iquee le l e plu p luss sou s ouvent vent,, par p arfo fois is pond´ po nd´er´ er´ee ee ou enco en core re g´eom´ eo m´etri et rique que)) cal c alcul cul´´ee ee sur les l es cours du sous-jacent des options, observ´ es es `a diff´erentes erent es dates dat es ´etabli eta blies es a` la signature du contrat. Nous ´etudie etu dierons rons plus pr´ecis´ eci s´ement ement ces pro p rodui duits ts financ fi nancier ierss sur le march´ m arch´e du chang ch ange, e, et nous nou s restre res treind indrons rons aux options option s sur moyenne arithm´etique. etique. Dans un premier temps, nous pr´ esenterons esenterons les principales caract´eristiques eristiques du march´ e du change avant avant de nous attarder attard er sur le mod`ele ele de base utilis´ utili s´e dans notre ´etude, etude, a` savoir le mod`ele ele de Garman G arman et Kohlhagen, application du mod` mo d`ele ele de Black et Scholes p our les options de change. Puis, nous insisterons sur les le s m´etho et hode dess num´eriqu er iques es d´evelop evel opp´ p´ees ee s dans da ns notre no tre progr pro gram amme me,, impl´ im pl´ement´ em ent´e en JAVA, JAVA, pour po ur ´evaluer eval uer ces options, `a savoir la m´ethode etho de de Monte Carlo, C arlo, l’algorith l’al gorithme me de Turnbull et Wakeman et la r´esolution esolut ion d’´equations equatio ns aux d´eriv´ eriv´ees ees partielles. partie lles. Enfin, nous proposerons propo serons une alternative altern ative au mod`ele ele de Garman et Kohlhagen en introduisant un mod`ele ele de taux stochastiques.
´ ´ DU CHANGE PRESENTATION DU MARCH E
1
2
Pr´ esentation esentatio n du d u march´ ma rch´ e du d u change chan ge
1.1
D´ efinitions efinitions
Le change change est l’acte par lequel lequel on ´echange echange les monnaies monnaies des diff´ diff´erents erents pays. pays. La majeure partie des actifs act ifs mon´etaire eta iress ´echang´ echan g´es es sur le march´ mar ch´e du change chang e sont des d´epˆ epˆ ots o ts a` vue dans les banques. Le taux de change est le prix de la monnaie d’un pays en terme de la monnaie d’un autre. Un taux de change peut ˆetre etre exprim´ e de deux mani`eres eres : la cotation au ”certain” consiste a` donner le nombre d’un d’ unit it´´es es mo mon´ n´etai et aire ress ´etra et rang ng``eres er es ´equi eq uival valen entt a` une unit´e de monnaie locale ; la cotation cotation a` ”l’incertain” indique le nombre d’unit´es es mon´etaires etair es locales loca les correspondant corresp ondant a` une un e uni u nit´ t´e de mo monna nnaie ie ´etra et rang` ng`ere. ere . Ainsi Ai nsi,, lorsque l’euro s’appr´ecie ecie contre les autres devises, sa cotati co tation on au a u certain cert ain s’´el` el`eve eve tandis tan dis que q ue sa cotation cotat ion a` l’incertain diminue. 1.2
1.2.1
Principales caract´ eristiques eristiques
Un march´ e domin´ d omin´ e par p ar quelques quelqu es places place s financi` fin anci` eres eres
Le march´e du change ne connaˆıt ıt pas de fronti`ere ere : il y a un seul march´e du change dans le monde. Les transactions sur devises se font aussi bien `a Paris, Londres, Tokyo ou New York. Le march´ e du change est donc une organisation organi sation ´economique econom ique sans v´eritable eritab le r´eglementation eglementa tion ; elle est auto-organis´ auto-o rganis´ee ee par les instances instan ces publiques publiqu es et priv´ees ees qui y interviennent. intervienn ent. Il est g´eographiquement eograp hiquement tr`es es concentr´e sur les places financi`eres eres de quelques pays. En 1998, le Royaume-Uni repr´esentait esentait 32% des op´erations, eratio ns, les Etats-Unis, 18%, le Japon, 8%, l’Allemagne, 5%, et la France 4%. 1.2.2
Un march´ e domin´e par quelques monnaies mon naies
Les op´erations erations sur le march´ e du change, repr´ esentant esentant plus de 3 milliards de dollars d ’´echange echange quotidien, sont concentr´ees ees sur un petit p etit nombre de monnaies, et tr`es es majoritairement sur le dollar. En 1998, le dollar dolla r am´ericain ericain intervenait en moyenne dans 87% des transactions transa ctions identifi´ees, ees, soit du cˆot´ ot´e de l’offre, soit du cˆot´ ot´e de la demande. Aujourd’hui, les monnaies de la zone euro apparaissent dans 52% 5 2% des transactions. Le yen et la livre sont plus en retrait puisqu’ils interviennent respectivement dans 21% et 11% des transactions. 1.2.3 1.2 .3
Un march´ mar ch´ e domin´ dom in´ e par les op´ eratio era tions ns ` a terme ter me
Le risque de change est le risque risque de perte p erte en capital capital li´ e aux variations variations futures du taux de change. change. Depuis les ann´ees ees soixante-dix, soixante -dix, ce risque s’est fortement forteme nt accru avec le flottement flotte ment g´en´ en´eralis´ eralis´e des monnaies et le d´eveloppement eveloppement des transactions commerciales et financi`eres eres internationales. L’existence de variations des taux ta ux de change cha nge entraˆıne ıne deux deu x types d’attitude d’att itude de la part des de s intervenants sur le march´e : certains groupes ne souhaitent pas ou n’ont pas le droit de parier sur ce que seront les taux de change dans le futur. futur. Ils sont sont expos´ expos´es es a` un risque risque de change change dans le cours de leurs activit´ activit´es es ordinaires ordinaires et
` MODELE DE GARMAN ET KOHLHAGEN
3
recherchent une u ne couverture c ouverture `a leur l eur position posi tion cr´editrice editri ce ou d´ebitrice. ebitri ce. D’autres D’autr es group g roupes es estiment e stiment pouvoir prendre une positi p osition on expos´ee ee `a un risque de change pour r´ealiser ealiser un gain. Il y a alors sp´ eculation eculation sur l’´evolution evolutio n future des taux au moyen d’op´ d ’op´erations erati ons d’arbitrage. d’arbi trage. Le contrat de change `a terme est le principal moyen de se couvrir ou de sp´eculer eculer sur le march´ e du change. change. Ce qui explique pourq p ourquoi uoi il domine le contrat contrat de change change au comptant comptant . Il existe existe diff´ diff´erents erents contrats de change `a terme : les contrats fond´es es sur les op´erations erations traditionnelles, terme bancaire et ”swap”cambiste, ”swap”cambi ste, sont les plus r´epandus epandus (57% des op´erations erati ons des march´es es du change ) ; ceux fond´es es sur les autres produits d´ eriv´ eriv´es, es, ”futures” ”futures” et options options sur devises devises restent restent encore encore marginaux marginaux (6% des op´erat er atio ions ns ).
2
Mod` ele ele de Garman Garman et Kohlhagen Kohlhagen
2.1
Quelqu Quelques es notati notation onss
Nous avons ´etudi´ etudi´e le mod`ele ele de Garman et Kohlhagen en nous inspirant de l’article ”Foreign ”Foreign Currency Option Values”.(cf Annexes) Puisque nous travaillons travaillons sur le march´ e du change, nous allons consid´erer erer un univers compos´e de deux devises : la devise ´etrang` etrang`ere, ere, indic´ee ee par f et la devise domestique, domest ique, indic´ee ee par d. Dans chacune des deux ´economies economies (domestique (d) et ´etrang` etrang` ere ere (f)), (f )), la devise crrespondante constitue un actif sans risque, dont la dynamique entre t et t + dt d´epend epend du taux t aux sans risque (rd pour l’´economie econom ie domestique domest ique et rf pour po ur l’´ l’´econ ec onom omie ie ´etra et rang` ng`ere) er e).. Par contre, vue de l’´ l ’´economie econom ie domestique( dome stique(d), d), la devise (f) (f ) est un u n actif acti f risqu´e dont la valeur a` chaque instant est donn´ee ee par pa r le taux de change chang e S f Po ur all´ a ll´eger eger les ´equatio equa tions, ns, nous nou s notero no terons ns S f S . La f →d . Pour f →d premi` prem i`ere ere devise devi se indiqu´ indi qu´ee ee en e n d´enommant enom mant l’opti l’o ption on sera toujour tou jourss la l a devis d evisee ´etrang` etra ng`ere, ere, et la seconde seco nde devise devi se sera la devise domestique. Par exemple une option EuroDollar, repr´ esentera esentera une option sur le taux de change Euro (´etranger) etranger) vers Dollar (domestique) et son prix sera exprim´ e en Dollar. De plus, on note rd le taux sans risque de l’´economie economie domestique, rf le taux tau x sans san s risque risq ue de l’´economi econ omiee ´etrang` etr ang`ere. ere.
≡
2.2
2.2.1
Mod´ Mo d´ elisat eli sation ion financi` fina nci` ere ere
Hypoth` eses eses classiques
Avant de pricer les options opt ions asiatiq as iatiques ues de change, chan ge, il est imp´eratif eratif de supposer supp oser quelques que lques hypoth` hyp oth`eses eses sur les march´ m arch´es es financ fin anciers iers puis pui s de mod´ m od´eliser eli ser l’´ l ’´evolutio evolu tion n des taux tau x de change cha nge dans cet univer u nivers. s. La mo mod´ d´elisat eli sation ion financi` ere couramment retenue pour ere p our ces actifs est celle de Garman et Kohlhagen, qui est analogue au mod`ele ele de Black et Scholes, utilis´ utili s´e pour caract´eriser eriser l’´evolution evolutio n du cours des actions actio ns et ainsi pricer les options vanille sur ces derniers sous-jacents. Les hypoth` eses eses que nous avons retenues sont les suivantes suivantes : – Il est possible de vendre et d’acheter d’acheter le sous-jacent sous-jacent a` tout moment sans coˆ ut ut de transaction. – Les ven ventes tes a` d´ecouv ec ouvert ert sont so nt auto au tori ris´ s´ees. ee s.
` MODELE DE GARMAN ET KOHLHAGEN
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– On supposera enfin que les taux de change sont des variables al´eatoires eatoires suivant une loi lognormale et leur ´evolutio evolu tion n est e st donc mo mod´ d´elis´ eli s´ee ee par l’´equatio equa tion n de diffusi diff usion on suivante sui vante : dS = µSdt + σSdW P o` u W P est un mouvement brownien, sous la l a probabilit´e historique propre a` l’agent, µ est un param`etre etre de drift, dr ift, ou rendement re ndement moyen et σ repr´esente esente la volatilit´ volatil it´e de l’actif l’act if sous-jacent. sous-ja cent. On notera (F (F t )(t≥0) la filtration engendr´ ee ee par le mouvement mouvement brownien et Ω l’ensemble des ´etats etats possibles du monde. Pour mod´eliser eliser les taux d’int´erˆ erˆet, et, on utilise utili se une courbe courb e de taux z´ero-coupon, ero-cou pon, a` partir de laquelle on calcule les facteurs d’actualisation B (t, T ) T ) selon l’´equation equati on suivante : T
B (t, T ) T ) = exp
− t
r(s)ds =
1 (1 + R(t, T )) T ))T −t
o`u R(t, T ) T ) d´esigne esi gne le taux ta ux z´ero-c ero -cou oupo pon n entre ent re t et T, r´ecup´ ecu p´er´ er´e a` partir par tir des donn´ don n´ees ees de march´ mar ch´e. e. 2.2.2
Absence d’opportunit´ d’op portunit´ e d’arbitrage et changement de d e probabilit´ e
Le principe de non arbitrage est une hypoth` ese ese fondamentale sur le march´ e. e. Nous allons donner ci-dessous sa traduction math´ematique ematique dans deux situations : d’abord dans le cas d’un actif ne versant pas de dividendes, puis dans le cas d’un actif versant versant une r´emun´ emun´eration eration avec un taux de dividende conti co ntinu nu not´ no t´e c(t). Notons que si c(t) est le dividende continu, cela traduit qu’entre t et t+dt, l’actif verse un montant c(t)S (t)dt. dt. Sous la probabilit´e historique P, le processus de prix de l’actif suit la dynamique suivante suivante : dS (t) = µ(t)dt + σ (t)dW P (t) S (t) o` u W P (t) est un P-mouvement brownien. En l’absence d’opportunit´ d’opp ortunit´e d’arbitrage, il existe un vecteur λ(t), d´enomm´ eno mm´e prime pri me de risque ris que tel que µ(t) = r(t) + σ (t)λ(t). Dans le cas o` u l’actif verse un dividende avec un taux continu c(t), il existe un vecteur de prime de risque λ(t) tel que µ(t)+ c(t) = r(t)+ σ (t)λ(t) Remarque : D’un point de vue financier, ce r´esultat esultat exprime le fait que le rendement instantan´e de n’importe quel portefeuille sans risque ( σ (t) = 0) est exactement ´egal egal au taux sans risque. Dans le l e cas ou l’actif verse un dividende, le rendement instantan´e global est λ(t) + c(t). Applications : Nous nous pla¸cons cons maintenant dans l’´economie economie domestique, dans laquelle la devise domestique (d) constitue l’actif sans risque avec une dynamique : dS d (t) = S d (t)rd (t)dt La devise ´etrang` etrang`ere ere est un actif risqu´e , qui, avec les notations notati ons adopt´ees ees a une dynamique dynamiq ue qui s’´ecrit ecrit : dS (t) = µ(t)S (t)dt + σ (t)S (t)dW P
` MODELE DE GARMAN ET KOHLHAGEN
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D’autre part il est clair que la devise ´etrang` ere ere peut ˆetre etre vue comme un titre versant versant un dividende continu rf (t), rf (t) ´etant etant le taux sans risque ´etranger. etranger. En effet, la possession d’une unit´e de devise ´etrang` etrang`ere ere entre t et t+dt donne droit a` une un e r´emu em un´eration ´egale `a rf (t)dt. dt. On peut donc en se pla¸cant cant dans l’´econom eco nomie ie (d) applique appl iquerr la deuxi` deux i`eme eme assert ass ertion ion du th´eor` eor`eme eme pr´ec´ ec´edent edent et ainsi ain si conclu con clure re en l’exisl’e xistence d’une prime de risque ri sque not´ee ee λd (t) telle que µ(t) + rf (t) = rd (t) + σ (t)λd (t) L’´equation equation (1) de la diffusion du taux de change peut p eut donc se r´e´ e´ecrire ecrire sous la forme (2) suivante suivante : dS (t) = (rd
P
− rf ) rf )S (t)dt + σ (t)S (t)(dW )(dW
+ λd (t)dt) dt)
D’apr` D’a pr`es es le th´eor` eo r`eme em e de d e Gir G irsa sanov nov,, il i l exis e xiste te une proba pro babi bili lit´ t´e Qd ´equivalente equi valente a P sous so us laquel la quelle le W P (t)+ λd (t)t reste un mouvement brownien. Cette mesure Qd est la probabilit´ probabi lit´e risque neutre n eutre de la l a devise domestique. domest ique. On peut `a pr´esent esent r´e´ e´ecrire ecri re la dynamiq dyna mique ue du taux tau x de change chang e sous la probabi prob abilit´ lit´e Qd . En exprimant Q P dans l’´equation equation (2) le fait que sous Qd , W d (t) = W (t) + λd (t)t est un mouvement brownien, on en d´eduit edui t que sous sou s Qd la diffusion du taux de change satisfait l’´equation equation (3) ( 3) suivante suivante : dS (t) = (rd (t) S (t)
Q d (t))
))dt + σ (t)(dW )(dW − r (t))dt f
Nous savons de plus que sous la mesure Qd , la l a valeur actual act ualis´ is´ee ee de toute tou te strat´ str at´egie egi e auto a utofinan financ´ c´ee ee est martingale. martin gale. Pour pricer notre option o ption de change, il suffit suffi t alors alor s de calculer cal culer l’esp´ l ’esp´erance erance du d u payoff actualis´ actua lis´e de notre actif. Application au Pricing d’options de Change : Nous Nou s avons donc don c d’apr` d’a pr`es es ce qui pr´ec` ec`ede ede une mesure mes ure Qd qui rend martingale toute strat´egie egie autofinanc´ee ee actualis´ actual is´ee, ee, et par cons´equent equent le processus proce ssus de prix actualis´ actual is´e de n’importe n’imp orte quelle option optio n sur le taux de change. Consid´erons erons une option de change livrant un payoff quelconque Φ a` la date T. On en d´eduit eduit une formule g´en´ en´erale erale donnant son prix a la date t : P t =
E tQd
.
T
− Φexp
rd (s)ds
t
Quelques Quelques Exemples Exemples :
− − T T
– Pour Pour un Call Call de strike strike K : P t = exp rd (s)ds E tQd [max( max(S T K, 0)] T t – Pour Pour une option asiatique sur moy moyenne enne discr` ete ete avec avec constatations constatations aux dates (t (t1 , t2 ,...,tN ), on
−
N
d´efini efi nitt la moyenn moye nnee disc di scr` r`ete et e S =
1
St i , alors
N
i=1
T
P t = exp
t
rd (s)ds E Qd max( max(S
− K, 0)
` MODELE DE GARMAN ET KOHLHAGEN
6
Pour les calls, une formule ferm´ ee ee d’´evaluation evaluation existe et le pricing ne pose aucune difficult´e particuli`ere. ere. La formule d’´evaluation evaluation repose sur le r´ esultat esultat suivant, suivant, connu sous le nom de formule de Black-Scholes. Si X est une variable variable al´eatoire eatoire suivant une loi lognormale, telle que ln(X) a une variance variance σ 2 . Alors E [ E [max( max(X avec
N
la
fonction
E (X ) K
de
− K ), 0] = E (X ) N N (d1) − K N (d2)
r´epartition
1 2 2σ
ln + d1 = et d2 = d1 σ Cas d’un Call de Change :
de
la
lo i
normale
centr´ee
r´eduite.
− σ.
L’´equation equati on de diffusion diffusio n sous la probabilit´ probabi lit´e risque r isque neutre est dS t = [rd (t) S t
Q d (t)
)]dt + σ dW − r (t)]dt t
f
et donne par int´egration egrati on T
S T T = S t exp
−
rd (s)
t
−
1 rf (s)ds + 2
T
T
2
σ (s)ds +
t
σ(s)dW s
t
La formule de Black-Scholes donne alors le prix par formule ferm´ee ee d’un call de change : T
C t = exp
−
rd (s)ds S t N (d1)
t
Avec d1 =
t ln S + K
et
−
T T rd (s) t
− r (s)ds + f
T T 2 σ (s)ds t
T
− K exp K exp
− t
rf (s)ds N (d2)
T T 2 σ (s)ds t
T
d2 = d1
σ 2 (s)ds
t
Conclusion : Le mod` mo d` ele ele de Garman et Kohlhagen Kohlhagen donne donc dans le cas d’un call et d’un put vanilles, anilles, une formule ferm´ee, ee, tout comme celui de Black-Scholes. Par contre, on voit que pour une option asiatique, on ne peut pas effectuer un calcul analogue `a celui que l’on vient de faire. En effet, la moyenne du taux de change apparaˆıt ıt comme une somme de variables al´eatoires eatoi res lognormales logno rmales corr´el´ el´ees, ees, et sa distribution distri bution n’est donc pas lognormale. lognor male. Ainsi, les sections sectio ns suivantes su ivantes vont traiter traite r de m´ethodes etho des de r´esolution esolut ion du mod` m od`ele ele
´ M ETHODE DE MONTE CARLO
7
de Garman et Kohlhagen dans le cas d’une option asiatique (M´ethode ethode de Monte-Carlo, Algorithme de Turnbull et Wakeman, approche par EDP).
3
M´ ethode ethode de Monte Monte Carlo
3.1
Principe de la r´ esolution esolution
Nous commen¸cons cons par rappeler rappe ler bri`evement evement les arguments argume nts th´eoriques eorique s qui justifient justifie nt la m´ethode etho de de Monte-Ca Monte -Carlo rlo ainsi ain si que les moyens d’´evaluer evalue r num´ nu m´eriqueme eriq uement nt sa s a pr´ p r´ecisio eci sion. n. Th´ eor` eor`eme1 eme 1 : Loi Forte ort e des Grands Gran ds Nombres Nombr es Soit X 1 ,..,X n , une suite de variables al´eatoires eatoi res iid (ind´ependantes, epend antes, identiquement identiquem ent distribu´ distri bu´ees ees de moyenne m et de variance σ 2), telles que i, E ( X i ) < , et e t d´efini efi nies es sur su r un u n mˆeme em e espa e space ce de proba pro babi bili lit´ t´e. e.
∀
N
Alors la suite
1 N
| | ∞
X i converge presque sˆurement urement vers la valeur m = E (X i ).
i=1
N
ˆ = Ce th´eor` eor`eme eme assure la convergence presque-sˆ presque- sˆure ure vers la valeur E (X i ). L’estimateur L’estimateur X
1 N
i=1
X i
est donc d onc convergent. c onvergent. D’autre D’ autre part, il est facile f acile de voir qu’il est sans s ans biais, b iais, par lin´ l in´earit´ earit´e et ind´ependance ependa nce des X i . Le contrˆole ole de l’erreu l’e rreurr est donn´ don n´e par le th´eor` eor`eme eme suivant. suivant . Th´ Th ´ eor` eo r` eme2 em e2 : Th´ Th ´ eor` eo r` eme em e Centr Ce ntral al Limi Li mite te Sous So us les le s mˆemes em es hypot hyp oth` h`eses es es que le th´eor` eo r`eme em e pr´ec´ ec´edent, ede nt, on peut pe ut concl co nclure ure que : n
√ n
1 n
i=1
X i
−m
N (0, (0, σ2 )
la convergence ´etant une convergence en loi. l oi. Commentaires : On peut p eut d´eduire eduire de cette convergence convergence en loi que pour p our tout t out couple de r´eels eels a et b
a lim P σ < n→∞ n
√
n
i=1
X i n
−
b m<σ = n
√
1 2Π
√
b
− exp
a
1 2 x dx 2
´ M ETHODE DE MONTE CARLO
8
N
| |
D’autre D’autre part, si X suit une loi normale normale (0, (0, 1), on sait que P ( P ( X < 1.96) = 95%. On en e n d´eduit eduit que P Xni m ) < 1.96 √σn 95%.. Ainsi, 95% Ains i, on obtient obt ient `a l’ai l ’aide de de d e ce th´eor` eor`eme, eme, un interval i ntervalle le de d e confian co nfiance ce a` 95%. Mais on voit qu’il reste a` pouvoir p ouvoir estimer estime r le param`etre etre inconnu, pour pouvoir achever l’´ l ’´evaluation evaluation de l’erreur effectu´ee ee dans la m´ethode etho de de MonteCarlo. MonteCar lo. Le dernier r´esultat esulta t rappel´ rappe l´e ci-dessous ci-dess ous donne un estimateur estima teur du param`etre, etre, a` partir de la variance empirique de l’´echantillon echantillon iid. Th´eor` eo r` eme3 em e3 : Estim Est imat atio ion n du para pa ram` m` etre et re :
|
− |
→
Sous So us les le s mˆ m ˆemes em es hypot hyp oth` h`eses es es que les le s deux d eux th´eor` eo r`emes em es pr´ec´ ec´edents ede nts,, la varian vari ance ce em empi piriq rique ue 1
2
σn =
n
−1
n
− n i=1
X i
X i
2
n
i=1
est un estimateur sans biais et convergent de σ2 (convergence presque sˆure). ure). Commentaires : Ce dernier r´ esultat esultat permet p ermet donc de calculer l’erreur MonteCarlo. En pratique, on σn consid`erera erera que l’erreur l’erreu r `a 95% est 1. 1.96 . n
√
3.2
Applica Application tion au au pricing pricing d’un d’une e option option asiati asiatique que
Nous consid´erons erons une option asiatique asi atique sur taux de change qui livre `a la date T le payoff : N
1 Φ= N
S ti
i=1
+
− K
Le prix de non arbitrage de cette option `a la date t s’´ecrit ecrit : T
−
P t (Φ) = E exp
rd (s)ds Φ
t
L’application de la l a m´ethode ethode de MonteCarlo va consister d’abord d’ab ord a` simuler N variables al´eatoires eatoi res Φ1 ,..., ΦN de mˆeme eme loi que Φ. En vertu de la loi forte des grands nombres, nombres, on pourra p ourra utiliser utiliser comme estimateur du prix : T
P t (φ) = exp
− t
N
1 rd (s)ds N
Φh
h=1
Ensuite, on estime l’erreur en utilisant les deux derniers r´esultats esultats de la section pr´ ec´ ec´edente. edente. On commence par estimer la volatilit´e de l’estimateur du prix a` l’aide l’a ide de l’´echantill echant illon on tir´e. e. On a : N N T 1 Gh 2 2 σ (P t (Φ)) = exp 2 rd (s)ds Gh N 1 N t
−
−
− h=1
h=1
´ M ETHODE DE MONTE CARLO
9
Le r´esultat esulta t pr´ec´ ec´edent edent permet perme t de conclure conclur e que l’erreur MonteCarlo MonteCarl o avec une u ne probabilit´ probabi lit´e de 95% est la suivante : 1.96 ErreurMC = exp n
√
T
−
rd (s)ds σ (P t (Φ))
t
Chaque variable al´eatoire eatoi re Φh a` simuler simu ler s’´ecrit ecri t : Φh = .
N
1 N
S thi
i=1
− K
On voit donc que la simulation d’une variable al´eatoire eatoire Φi n´ecessite ecessit e donc de savoir tirer une tra jectoire de N points du taux de change. change. La diffusion diffusion du taux de change change sous la probabilit probabilit´´e risque risque neutre neutre a d´eja` ´et´ et´e ´etab et abli liee dans da ns les le s secti sec tion onss pr´ec´ ec´edente ede ntess et s’´ecrit ecr it de la ma mani` ni`ere ere suivante sui vante : dS t = (rd (t) S t
Q t
− r (t)) dt + σdW f
En notant S 0 , la valeur initiale du taux de change, change, on montre montre en utilisant utilisant le lemme d’Itˆo que la solution de cette ´equation stochastique est : t
S t = S 0 exp
rd (s)
0
t
−
− r (s)ds f
1 2
0
2
σ (s)ds +
t
σ (s)dW s
0
Tout d’abord, on peut constater que S t s’´ecrit ecrit comme produit d’un facteur d´eterministe eterministe que nous t t 1 noterons F t = S 0 exp rd (s) rf (s)ds σ 2 (s)ds et d’un facteur stochastique not´e exp(Y exp(Y t ) 2 0 0 t avec Y t = 0 σ (s)dW s. Le facteur F t se calcul cal culee ais´ement ement avec les donn´ don n´ees ees de march´ mar ch´e. e. Nous pr´esentons esent ons t ci-dessous la m´ethode ethode de simulation d’une tra jectoire du processus Gt = exp(Y exp(Y t ) avec Y t = 0 σ(s)dW s.
3.2.1 3.2.1
−
−
Simula Simulatio tion n de la partie stoch stochast astiqu ique e du taux de change change t
Le processus Y t = 0 σ (s)dW s est une int´ egrale egrale de Wiener dans la mesure o` ou` on suppose que σ(s) est d´eterministe. etermi niste. On a donc les deux propri´et´ et´es es suivantes qui serviront a` effectuer la simulation de Y t . t 2 – Y t suit une loi normale N (0 N (0,, 0 σ (s)ds) ds) – Le proces processus sus est est `a accroissements accroi ssements ind´ependants epend ants (si t > s, alors Y t Y s est ind´ependa ep endant nt de F s o` u F s d´esigne esig ne la filtrat filt ration ion engendr´ eng endr´ee ee jusqu’` jusq u’`a la date s par le processus Y). En subdivisant l’intervalle l’intervalle [0, T] avec un pas de temps h, on peut donc ´ecrire ecrire que : – Y 0 = 0 (k+1)h 2 – Y (k+1)h Y kh σ (s)ds . kh suit une loi N 0, kh Ainsi la r´ ecurrence ecurrence ci-dessous p ermet de simuler une trajectoire t rajectoire du processus pro cessus Y t . – Y 0 = 0
−
– Y (k+1)h = Y kh kh +
(k+1)h kh
σ2 (s)dsZ k
−
´ M ETHODE DE MONTE CARLO
10
N
o` u les Z k sont des tirages tirage s ind´ependants epend ants suivant une loi normale n ormale (0, (0, 1). La simulation simulation de Gt = exp(Y exp(Y t ) en d´ecoule ecoule en prenant a` chaque date kh, Gkh = exp(Y exp(Y kh kh ). Remarque : La simulation de trajectoires n´ecessite ecessite donc d’effectuer des tirages ind´ ependants ependants selon une loi normale (0, (0, 1). Ceci est un point point crucia cruciall dans dans la simulatio simulation n de Monte Monte Carlo Carlo ; il est donc donc n´ecessai eces saire re d’obte d’o btenir nir un g´en´ en´erateur erat eur de nombres nomb res al´eatoir eat oires es perfor pe rformant mant (avec de bonnes bo nnes propri´ prop ri´et´ et´es es statis sta tis-tiques) et disposant d’une p´ eriode eriode suffisante pour p our les calculs que l’on souhaite mener. Nous pr´ esentons esentons ci-dessous la d´emarche emarche que nous avons adopt´ee ee dans le cadre de notre projet qui consiste a` commencer par simuler une loi uniforme sur [0,1], puis utiliser util iser la l a m´ethode ethode d’inversion d’inversion de la fonction de r´ epartition. epartition.
N
3.2.2 3.2.2
Simula Simulatio tion n d’une d’une loi unifo uniforme rme U(0,1 U(0,1))
Des g´en´ en´erateurs erateurs de nombres quasi-al´ quasi- al´eatoires eatoi res sont disponible disp onibless dans la plupart des syst`emes. emes. D’une mani` ma ni`ere ere g´en´ en´erale era le,, ces ce s g´en´ en´erate era teur urss sont so nt des de s g´en´ en´erate era teurs urs cong co ngrue ruenti ntiel els, s, c’es c’ estt-` a-dire a`-dire qu’ils forunissen forunissentt une suite d’entiers (x (xn )n≥0 donn´es es par la relation relati on de r´ecurrence ecurrenc e suivante : xn+1 = axn + b (modulo m). La valeur x0 est appel´ee ee la graine, a est le multiplicat multiplicateur eur et la p´ eriode eriode maximale maximale d’une telle s´equence eque nce est de m. Des exemple exem pless de g´en´ en´erateurs erat eurs int´egr´ egr´es es aux syst`emes eme s sont par exemple exem ple les foncti fon ctions ons RANDOM de Pascal et Java, ou encore le RAND (´ecrit ecrit par les auteurs du syst` s yst`eme eme Unix). La qualit´e de ces ce s g´en´ en ´erat er ateu eurs rs est es t ´evalu eva lu´´ee ee a` l’aide l’ aide de tests tes ts statist st atistiques iques d’uniformit´ d’unifo rmit´e, e, d’ind´ d’ ind´ependance, epend ance, mais aussi de l’´evaluation evaluation de leur p´eriode. eriode. On peut par exemple citer le test de Kolmogorov-Smirnov qui compare n
la fonction fonctio n de r´epartition eparti tion empirique empiri que calcul´ee ee a` la suite de nombres F n (t) =
1 n
χ[Ui
i=1
la fonction indicatrice), a` la vraie fonction de r´ epartition epartition F ( F (t) = P ( P (U < t) = t quelque soit t dans [0,1]. [0, 1]. La plupar plu partt de ces g´en´ en´erateurs erat eurs pr´ed´ ed´efinis efin is n’ont n’o nt pas de tr`es es bonnes bo nnes propri´ prop ri´et´ et´es es statis sta tistiq tiques. ues. Nous nous sommes donc fond´ es es sur la l a litt´erature erature existant sur ce sujet et les conclusions des nombreux tests d´ej`a effectu´es es dans ce domaine. domai ne. L’un des meilleurs meill eurs g´en´ en´erateurs erateurs disponible disp onibless a` l’heure actuelle est celui de Mersenne Twister d´evelopp´ evelopp´e par Makoto Matsumoto et Takuji Nishimura en 1997 (enti` erement erement disponible sur le site Internet des auteurs : http ://www.math.sci.hiroshima-u.ac.jp/). Notre projet utilise utili se une impl´ementation ementati on de d e cet algorithme algori thme en JA J AVA. 3.2.3 3.2.3
Simula Simulatio tion n de la loi loi norm normale ale
N (0, (0, 1) : M´ ethod eth ode e d’inversi d’i nversion on
Le r´esultat esultat utilis´ util is´e est le suivant. On suppose que U suit une loi uniforme U[0,1]. Alors, si on pose p ose Y = F −1 (U ), ), avec F −1 inverse inverse de la fonction fonction de r´ epartition epartition de la loi normale normale (0, (0, 1), la variable al´eatoire eatoi re Y suit une loi l oi normale n ormale (0, (0, 1). D´emonstration emonstration : La preuve vient du fait que P ( P (Y < t) = P [ P [F −1 (U ) U ) < t] = P [ P [U < F ( F (t)] = F ( F (t) avec F fonction r´epartition epartition de la loi normale (0, (0, 1). On en d´eduit eduit que Y suit une loi normale (0, (0, 1). D’un point de vue num´erique, erique, nous avons impl´ i mpl´ement´ ement´e sous Java l’algori l’a lgorithme thme d’inversion de Moro d’une tr`es es grande pr´ecision ecisio n . (Ref Moro ” The T he Full Monte ” , Risk, Vol 8 No2, No 2, F´evrier evrier 95-P57-58). 95-P57 -58). Description de l’Algorithme d’inversion de Moro : En supposant connue la valeur de N(x), l’algorithme ci-dessous permet de retrouver x.
N
N
N
N
´ M ETHODE DE MONTE CARLO
11
L’approximation est faite en fonction de la valeur de N(x). Soit y = N (x) Si y 0, 42, alors l’approximation faite est :
| |≤
− 0, 5
3
ai y2i
x = y i=0 4
b j y2 j
j =0
||
Si en revanche y > 0, 42, alors l’approximation est faite a` l’aide des polynˆ omes omes de Tchebychev : 8
x=ε
− ci T i (t)
ε
i=0
o` u ε est le signe de y et :
−
t = k1 2ln
1 ln( ln( 2
c0 2
−| | − y)
k2
En r´esum´ esu m´e, e, nous no us avons avon s donc do nc pr´esent´ es ent´e les le s m´etho et hode dess util ut ilis´ is´ees ee s pour po ur pouvo po uvoir ir g´en´ en´erer ere r une tra tr a jecto jec toir iree +
N
du taux de change et ´evaluer evaluer le payoff associ´ asso ci´e `a chaque trajectoi tra jectoire re (h) : Φh =
1
N
i=1
S thi
− K
. Les
calculs de prix et d’erreurs s’en d´eduisent eduisent en utilisant les l es formules ´etablies etablies un peu plus haut, a` savoir que l’estimateur du prix est P t (Φ) = exp
ErreurMC = 3.3
3.3.1
−
N
−
T T rd (s)ds t
√
1.96 exp N
1
Φh . L’erreur `a 95% s’´ecrit ecri t :
N
h=1
T
rd (s)ds σ (P t (Φ))
t
Monte Carlo et Techniques echniques de R´ eduction eduction de Variance Variance
utilisation de variables variables antith´ etiques etiques
La pr´ecisio eci sion n de la m´ethod eth odee de MonteCa Mont eCarlo rlo peut pe ut ˆetre etr e am´elior´ eli or´ee ee par des techniqu techn iques es de r´eductio educ tion n de la variance de l’estimateur. l ’estimateur. Aussi, allons-nous allo ns-nous utiliser ici la technique des variables antith´etiques. etiques. Rappelons Rappe lons cependant cepen dant le th´eor` eor`eme eme suivant, n´ecessaire ecessai re `a la mise en oeuvre de cette technique : Th´ eor` eme : Soit X une u ne variable varia ble al´eatoire, eatoi re, T une transformati transfo rmation on d´ecroissante ecroiss ante de telle que T(X) T (X) a la mˆeme eme loi que X et Φ une fonction monotone. Alors
COV CO V (Φ( (Φ(X X ), T (Φ( T (Φ(T T ((X )) )) .
≤0
´ M ETHODE DE MONTE CARLO
12 +
N
Pour pricer l’option de payoff Φ = cons co nsis ist´ t´e a` approximer E (Φ) (Φ) par
1
N
S thi
i=1 (Φ1 +Φ2 +...+ΦN )
− K
, la m´ ethode ethode de Monte Monte Carlo classique classique a
. On O n va utilis uti liser er une propri´ prop ri´et´ et´e de d e sym´ s ym´etrie etr ie en loi dans l’exl’e x-
N
∗ ∗ − ∗ ∗ ti ti
pressio pres sion n de Φ. Comme Com me indiqu´ indi qu´e dans la sectio sec tion n pr´ec´ ec´edente edent e S ti ti = F ti ti exp
0
σ(s)ds o` u F ti est le facteur ti
d´etermi ete rminis niste te vu a` la sect se ctio ion n pr´ec´ ec´edent ed entee (´evalu´ eva lu´e a` la date ti ). Posons S ti = F ti exp Par sym´ sym ´etri et rie, e, S ti * garde la mˆeme eme loi que S ti . Ainsi, si on pose Φ∗ =
1
S ti
N
i=1
0
+
N
− K
,
§
ti
σ(s)dW s . est appe ap pel´ l´ee ee
la variable variab le antith´ anti th´etique eti que asso ci´ee ee a` ti . Dans la mesure o` u E (Φ) (Φ) = E (Φ (Φ∗ ), on o n en d´eduit eduit que pour p our calculer calcul er E (Φ), (Φ), on o n peut p eut effectuer N tirages ind´ependants ependants de Φ et Φ∗ et utiliser l’estimateur suivant :
§
E ∗ =
1 (Φ1 + Φ∗1 + ... + ΦN + Φ∗N ) 2N
a` la place de l’estimateur classique E =
1 (Φ1 + ... + Φ2N ) 2N
. Ces deux estimateurs de l’esp´erance erance sont tous les deux convergents convergents et sans biais, mais l’int´ erˆ erˆ et et d’utiliser le premier r´esulte esulte du fait que sa variance est plus faible. En effet , en utilisant utili sant l’hypoth`ese ese d’ind´ ependance ependance et de distribution identique des tirages, on montre que V ar(Φ ar(Φ∗ ) = V ar(Φ) ar(Φ) + cov(Φ cov (Φ,, Φ∗ ). Le ga gain in de varian vari ance ce r´esult esu ltee du th´eor` eo r`eme em e pr´ec´ ec´edent ede nt qui perme pe rmett d’´etab et abli lirr que cov(Φ cov(Φ,, Φ∗ ) N
en l’appliquant `a la variable al´eatoire eatoi re X =
1 N
i=1
3.3.2 3.3 .2
S ti Φ(x) = (x ti , et pour la fonction Φ(x
≤ 0. En effet,
− K )+.
R´ esultat esu ltatss Num´ erique eri quess :
Les graphes ci-dessous permettent de comparer la convergence des prix et les erreurs Monte carlo obtenues avec et sans r´eduction eduction de variance en faisant varier le nombre de trajectoires.
´ M ETHODE DE MONTE CARLO
13
1 – Comparaison des erreurs Monte Carlo avec et sans r´eduction eduction de variance Fig.
Fig.
2 – Convergence Convergence des prix Monte Carlo avec et sans r´eduction eduction de variance
Nous constat c onstatons ons que qu e la variance obtenue ob tenue avec la l a m´ethode etho de antith´ anti th´etique etique est plus pl us faible. fai ble. On remarque rema rque ´egalement egalement que la courbe des prix de Monte Carlo antith´ etique etique a moins de fluctuations que dans le cas d’un Monte Carlo sans r´eduction eduction de variance, donc que le prix converge effectivement plus rapidement dans le premier cas.
14
TURNBULL ET WAKEMAN
3.4
Reconstitution Reconstitution de la densit´ densit´ e de la moyenne moyenne ` a partir de simulations simulations de Monte
Carlo
Notons qT (x) la densit´e de la moyenne arithm´etique etique sur l’horizo l’ horizon n T. Le prix d’un Call C all asiati a siatique que sur moyenne (de strike K) calcul´e a` l’aide l’a ide de la simulation de Monte Carlo s’exprime aussi par l’int´ egrale egrale suivante :
∞
T
C 0 (K ) = exp
−
rd (s)ds
0
On d´eduit eduit de cette c ette relation relati on que q ue
qT (x)(x )(x
K
∂ 2 C 0 (K ) = exp ∂K 2
T
−
− K )dx
rd (s)ds qT (K )
0
Ainsi qT (K ) est es t li´e a` la d´eriv´ eriv´ee ee seconde du prix par rapport rappo rt au strike. T
qT (K ) = exp
0
rd (s)ds
∂ 2 C (K ) ∂K 2
Cette relation relatio n est connue sous le nom de formule de Breeden Litzenberger. L’approximation num´erique erique que nous avons effectu´ eff ectu´ee ee consiste consist e `a ´evaluer evaluer le prix du call pour une s´erie erie de valeurs discr`etes etes de strike K 1 , K 2 ,...,K N . (On suppose que K i K i−1 = δ consta con stant). nt). La d´eriv´ eri v´ee ee seconde seco nde de C est alo alors rs approxim´ appr oxim´ee ee par ∂ 2 C (K ) C (K i−1 )C (K i+1 ) 2C (K i ) = ∂K 2 δ2 K =K i
−
−
On pourra p ourra se reporter aux annexes pour les graphes de densit´e obtenue `a l’aide l ’aide de cette m´ethode. etho de. qui sont par ailleurs comment´ es es dans la section 7 ”Analyse des r´esultats”. esultats”. Conclusion : Finalement le pricing des options par les simulations de Monte Carlo donne des r´ esultats esultats relativement pr´ ecis. ecis. On peut de plus am´eliorer eliorer la performance de cette m´ethode ethode par une technique de r´eduction eduction de variance. variance. N´ eanmoins, eanmoins, cette technique de pricing est coˆ uteuse uteuse en temps de calcul puisque pour obtenir obteni r des r´esultats esulta ts de d e densit´ den sit´e satisfai sa tisfaisants, sants, il est n´ecessaire ecessai re de simuler au moins m oins un millio mi llion n de trajectoi tra jectoires res de d e prix. pri x. Nous N ous allons a llons donc dans la partie p artie suivante ´etudier etudier un proc´ pr oc´ed´ ed´e beaucoup b eaucoup plus rapide :l’algorithme de Turnbull et Wakeman.
4 4.1
Turn urnbull bull et Wakema akeman n le principe principe de l’algori l’algorithm thme e de Turn Turnbull bull et Wak Wakema eman n
Pour d´evelopper evelopp er cette partie, nous avons ´etudi´ etudi´e l’article l’art icle de Turnbull Turnbull et Wakeman, ”A Quick Algorithm for pricing pricin g european europ ean Asian Options”, Option s”, dont les r´ef´ ef´erences erences sont not´ees ees en annexes. annexes . Soit C t le prix du call cal l europ´ euro p´een een consid´ con sid´er´ er´e, e, o` u K est le prix d’exercice de l’option et n le nombre d’observations du prix de l’actif sous-jacent.
15
TURNBULL ET WAKEMAN
T
−
C t = E t exp(
rd dt) dt)S
0
− K/S ≥ K
N
o`u E t est l’esp´erance erance conditionnelle sachant sachant le l e prix de l’actif l’acti f en t et S =
1 N
S ti
i=1
Pour ´evaluer evaluer cette option, il faut donc connaˆ connaˆıtre la fonction de densit´ e de la moyenne S . Or S ´etant eta nt une somme som me de log lognorm normale aless corr´el´ el´ees, ees, il est en g´en´ en´eral era l difficil diffi cilee d’´evaluer evalue r sa densit´ den sit´e ; n´eanmoi ean moins, ns, on peut plus facilement calculer ses moments. L’algorithme de Turnbull et Wakeman repose alors sur une approximation de la distribution de S par une distribution lognormale dont les deux premiers moments sont cal´es es sur ceux de S . Cette approche nous permet par la suite d’´evaluer evaluer notre option par la formule ferm´ee ee de Black-Scholes. Black-Schol es.
4.2
Approximation Approximation de la densit´ densit´ e de S
On suppose que S est egale en loi l oi `a une variable variab le al´eatoire eatoir e lognormale logn ormale qu’on notera n otera Y = µ exp σX S est ´egale
N
−
o` uX (0, (0, 1). 1). De cette ce tte condition condit ion d’´egalit´ egali t´e en loi, les deux premiers premier s moments mo ments de S sont so nt ´egau eg aux x a` ceux de Y. Nous sommes donc amen´ amen´es es a` calculer les deux premiers moments de S pour d´eterminer etermin er les para pa ram` m`etre et ress µ et σ . En utilisant la transform´ee ee de Laplace,on trouve les deux premiers moments de Y et on a :
E (Y ) Y ) = µ
(1)
E (Y 2 ) = µ2 exp( σ 2 )E [exp(2σX [exp(2σX )] )] = µ2 exp(σ exp(σ 2 )
−
(2 )
car E [exp(2 E [exp(2σX σX )] )] = exp(2σ exp(2σ 2 ) 4.2.1 4.2.1
Calcul Calcul des des deux deux premie premiers rs momen moments ts de S
On se r´ef´ ef´erera erer a aux annexes ann exes pour po ur la d´emonst emo nstrat ration ion de ces r´esultat esul tats. s. On a, apr`es es calcul cal cul :
S 0 E (S ) = N
4.2.2
− − − ti
exp
i=0
(rd (s)
0
2 n 1n 1
S 0 E (S ) = n 2
N 1
− r (s))ds ))ds f
ti
exp
i=0 j =0
tj
(rd (s)
0
− r (s))ds ))ds + f
0
∧
ti tj
(rd (s)
− r (s))ds ))ds f
0
2
σ (s)ds
D´ etermination etermination de la loi de Y 2
Nous avons choisi d’appro cher la densit´e de S par S par une loi lognormale de la forme Y = µ exp(σX exp(σX σ2 ) o` u X (0, (0, 1) (cf ci-dessus). Les param`etres etres µ et σ 2 , qui caract`erisent erisent ainsi exactement la loi de
N
−
σ2
2
,
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
16
Y, sont alors d´etermin´ etermin´ es es de telle sorte que les deux premiers moments de Y co¨ co¨ıncident avec les deux moments que nous venons de calculer. Nous devons donc avoir :
E (Y ) Y ) = µ = E (S )
(3)
V ( V (Y ) Y ) = E (Y 2 )
(4 )
− E (Y ) Y )2 = µ2 exp(σ exp(σ 2 ) − µ2 = V ( V (S )
2
ce qui nous donne µ2 exp(σ exp(σ 2 ) = E (S ) soit 2
σ
2
= ln
E (S ) µ2
µ = E (S )
La loi de Y est alors compl`etement etement caract´ eris´ eris´ee, ee, ce qui va nous permettre de pricer notre call en calculant calcul ant l’esp´ l’ esp´erance erance de son so n payoff actualis´ actual is´e ; on obtient ainsi : T
C t = exp
− 0
ln(
µ
)+ 12 σ 2
N
rd (s)ds [µ (d1)
− K N (d2)]
−
avec d1 = K σ et d2 = d1 σ Conclusion : L’avantage L’avantage de cette m´ethode ethode par rapport a` la m´ethode ethode probabiliste de Monte Carlo C arlo est qu’elle est beaucoup plus rapide car ne suppose que deux calculs, `a savo savoir ir les deux deux premier premierss moments de S . En contrepartie, elle repose sur une approximation fausse consid´ erant erant la l a densit´ e de S lognormale. lognormale. En effet, mˆeme eme si on constate constate pour certains couples, par exemple exemple dans le cas du couple EUR/USD, que ne tenir compte que des deux premiers moments de la loi de S conduit a` des r´esultat esul tatss tr`es es satisfais sat isfaisants, ants, nous nou s obtenons obte nons parfois pa rfois (comme ( comme dans le cas du couple c ouple EUR/JPY) des prix pri x diff´erents erents de ceux donn´ don n´es es par la premi` prem i`ere ere m´ethod eth ode. e. (L’ana (L’ analys lysee de ces r´esultat esul tatss est pr´esent´ esent´ee ee dans dan s la section sect ion 7.) Dans la partie suivante, suivante, nous allons alors al ors envisager une nouvelle approche qui assimile la moyenne moyenne discr`ete ete a` une moyenne continue. Cette technique consiste `a ´evaluer evalue r les option opt ionss par r´esoluti esol ution on d’´equatio equa tions ns aux d´eriv´ er iv´ees ee s part pa rtie iell lles es..
5
R´ esol es olut utio ion n par pa r ´ equa eq uati tion onss aux a ux d´ eriv´ eri v´ ees ee s par p arti tiel elle less
5.1 5.1
5.1.1
EDP EDP en en dim dimen ensi sion on 2
´ etablissement etabl issement de l’´ equation equati on
En conservant les mˆemes emes notations notati ons que pr´ec´ ec´edemment, edemment, rappelons rappe lons les dynamiques dynamiqu es des actifs sans risque S d (actif domestique), S f (acti f ´etranger) etrange r) et de l’actif l’act if risqu´e S. f (actif
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
17
dS d = rd dt S d dS f f = rf dt S f f dS = (rd rf )dt + σdW tQ S
−
o`u (W tQ)(t≥0) est un mouvement mouvement brownien sous la probabilit´e risque neutre Q, probabilit´ probabi lit´e sous laquelle les actifs actualis´es es sont martingales. 0 Soient ρt et ρt , les quantit´es es respectives respe ctives de l’actif l’act if sans risque domestique domest ique et de l’actif l’act if risqu´e, e, d´etenus etenus par un investisseur sur le march´e. e. Notons par ailleurs Φ[(S Φ[(S t )0≤t≤T ] le payoff d’un call asiatique sur l’actif S t , ´evalu´ eval u´e sur su r la moyenne moye nne de la p´erio erio de [0, [0, T ] T ] : + T T S du u 0 Φ[(S Φ[(S t )0≤t≤T ] = K T
−
En absence d’opportunit´e d’arbitrage, le prix de ce call s’´ecrit ecrit : T T
−
P t = exp( rd (T
−
t))E ))E tQ
0
S u du T
+
− K
En suppos s upposant ant que notre march´e est es t complet, co mplet, on peut p eut r´epliquer eplique r tout to ut actif a ctif contingent par une strat´ s trat´egie egie d’investissement d’investisse ment autofinanc´ autofin anc´ee ee fond´ee ee sur les actifs risqu´e et sans risque :
∃(ρ0, ρ ) ∈ 2\P = ρ0S 0 + ρ S t
t
t
t
t
t t
Mais ´etant etant donn´e que le payoff n’est pas markovien(il markovien(i l d´epend epend de la moyenne sur la p´eriode), erio de), on t introduit la variable I t = 0 S u du qui va permettre de le rendre markovien. Par application du lemme d’Itˆ o, o, on trouve :
∂P ∂P 1 ∂ 2 P 2 2 ∂P ∂P dP t = + S (rd rf ) + S σ + s dt + Sσ dW tQ 2 ∂t ∂S 2 ∂S ∂I ∂S Par ailleurs, aill eurs, en utilisant utili sant le caract`ere ere autofinanc´ autofin anc´e de la strat´egie egie de r´eplication, eplica tion, on trouve :
−
dP t = (ρ0t S t0 rd dt + ρt S t rf + ρt S t rf )dt + ρt σS t dW tQ et en identifiant identifia nt les termes des ´equations equati ons pr´ec´ ec´edentes, edentes, on tire l’´equation equati on d´eterministe etermi niste de P t qui 2) : s’´ecrit ecrit sous la forme du probl`eme eme suivant de Cauchy sur s ur ([0, ([0, T ] T ]
∗
∂ t P t +
S,I P
= r d Π, 0
P ( P (T,S,I ) = Φ(I )
≤ t < T
(5) (6)
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
avec
1 2 = σ 2 S 2 ∂ S + (r (rd 2
S,I
5.1.2 5.1.2
2
− r )S∂
S S +
f
18
S∂ I I
commen commentai taires res
– On constate que l’EDP de dimension dimension 2 satisfaite satisfaite par le prix du call asiatique fait appara apparaˆıtre un terme suppl´ ementaire ementaire qui traduit la d´ependance ependance du payoff en la valeur moyenne de l’actif. – Notons que la pr´ esence esence de ce terme t erme suppl´ementaire ementaire fait sortir l’approximation l’ approximation du prix de l’option asiatique asiatique du cadre standard standard de r´ esolution esolution des EDP, EDP, ce qui n´ ecessite ecessite un cadre de traitement traitement sp´ ecifique ecifique comme celui propos´ propos´e par ”Zvan ”Zvan et Al” et qui permet de tenir compte de la nature nature d´eg´en´er´ee de I dans l’op´erat ra teur S,I .
5.2 5.2
EDP EDP en en dim dimen ensi sion on 1
En op´erant erant le l e changement chang ement de variables variab les suivant :
T
I 0
T
=
S u du
0
xt =
− KT
(7)
T t
− TI S
(8)
t
et par application du lemme d’Itˆ o, o, on trouve que dxt =
−
xt σdW tQ
On peut donc montrer que :
−
(rd
−r − f
σ2 1 )xt + dt 2 T
−
P t = S t u(t, xt ) exp( exp( rf t) o` u u est solution soluti on de l’´equation equatio n diff´erentielle erentiell e suivante :
∂u + (rd ∂t
−
1 rf )x + T
∂u ∂x
−
1 2 2 ∂ 2 u σ x = 0, x > 0, t > 0 2 ∂x 2 u(0, (0, x) = 0, x 0 1 u(t, 0) = (1 exp( (rd (rd rf )T
≥ −
−
(9) (10)
T )),, t ≥ 0 − − r )T )) f
(11)
Comme le montre le travail de Leli`evre, evre, le probl`eme eme (9, 10, 11) donne des r´esultats esulta ts instables instab les lorsque la diffusion diffusi on (la volatilit´ volatil it´e) e) est petite. peti te. Une m´ethode etho de pour contourner ce probl`eme eme consiste consist e `a transformer transfo rmer l’´equation equati on d’advection-diff d’advecti on-diffusion usion en une u ne pure p ure diffusion, diffusi on, c’est `a dire di re de faire disparaˆıtre ıtre le terme convectif
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
19
li´e a` la prem pr emi` i`ere er e d´eriv´ er iv´ee grˆ grace aˆce a` un changement changement de variable appropri´e. e. Pour cela on doit simplement int´egrer eg rer l’´equat equ atio ion n sui s uivante vante : (rd
− r )x + T 1 = T y exp((r exp((r − r )t), y > 0 f
d
( 12 )
f
On constate que : – lorsqu lorsquee t = 0, la relation (12)s’´ecrit ecrit pour x > 0 et y > 1 :
− r )x = T 1 (y − 1)
(rd
f
– lorsqu lorsquee x = 0, on a simplement pour t > 0 et y < 1 :
− − r )T ) T )
y = exp( (rd
f
Ces consid´ erations erations conduisent aux changements changements de variable suivants : (t, x)
→ (Θ ≡ t, y ≡ ((r ((r − r )T x + 1) exp( exp(−(r − r )t)) d
f
d
f
avec la condition condit ion suppl´ementaire ementair e 1
Θ>
(rd
−
1 log( ) rf ) y
ainsi que le changement de la fonction inconnue u(.,.) : u(t, x)
≡ v(τ, y)
Suite `a ces transformatio transfo rmations, ns, les d´eriv´ eriv´ees ees partielles partiel les dans l’´equation equati on (9) deviennent devienne nt : ∂u ∂t ∂u ∂x ∂ 2 u ∂x 2
=
∂v ∂τ
= (rd
− (r − r )y ∂v ∂y ∂v − r )T exp(−(r − r )τ ) τ ) ∂y d
f
f
d
f
2
= ((r ((rd
∂ v − r )T ) T )2 exp(−2(r 2(r − r )τ ) τ ) 2 ∂y f
d
f
compte tenu de la relation (9), on a 1 2 2 ∂ 2 u 1 σ x = σ 2 ((r ((rd 2 2 ∂x 2
− r )xT exp( xT exp(−(r − f
d
2 2 ∂ v rf )τ )) τ )) ∂y 2
1 = σ 2 (y 2
− exp(−(r − d
2 2 ∂ v rf )τ )) τ )) , ∂y 2
et l’´equation equati on d’´evolution evolutio n de la nouvelle fonction foncti on inconnue s’´ecrit ecrit : ∂v ∂τ
2
∂ v 1 1 − 12 σ2(y − exp(−rτ )) rτ ))2 2 = 0, 0 , τ > 0, y > 0, τ > log( ) ∂y (r − r ) y
Dans cette nouvelle ´equation, equation, les l es conditions conditio ns au bord deviennent :
d
f
(13)
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
20
– pour τ = 0 et y > 1, la condition initiale prend maintenant 10 la forme v (0, (0, y ) = 0 1 (rd rf )
log( y1 ), la condition `a la limite devient :
1 log( ), y rf ) y
– pour y < 1 et τ = v
−
1 (rd
−
= g (y) =
(rd
1 (1 rf )T
−
− y), 0 < y ≤ 1
. On constate cons tate alors a lors que qu e le probl` pr obl`eme eme aux limites limit es (9, 10, 11) 1 1) est pos´e sur un domaine domai ne non rectang r ectangulaire ulaire : ΩT =
1
≤ τ ≤ T , τ ≥ (r −
(τ, y ), 0
d
1 log( ) rf ) y
dont la fronti`ere ere contient la courbe courb e d´efinie efinie par : Γ=
τ =
1 (rd
−
1 log( ), y , 0 < y rf ) y
≤ 1
La discr´ d iscr´etisat eti sation ion de ce c e probl` pr obl`eme eme demande dema nde de r´efl´ efl´echir echi r sur su r un mai mailla llage ge en e n espac es pace-t e-temps emps qui contient cont ient explicitement explici tement la courbe courb e de fronti`ere. ere. On sugg`ere ere le sch´ema ema de pr´ecision ecisio n d’ordre deux obtenu grˆ ace ace a` un θ-sch´ema ema en temps tem ps a` pas constant et `a pas non uniforme pour la variable y. 5.3
Discr´ Discr´ etisation etisation en temps temps
Nous ´ecrivons ecrivons l’´equation equatio n (13) sous la forme ∂v = A(τ ) τ ) (v (τ ) τ )) ∂τ avec τ qui varie au cours du temps et y exp( rτ ). rτ ). L’op´ L’ op´erate era teur ur A(τ ) τ ) est donn´ don n´e par :
·
≥
A(τ ) τ ) = µ(τ, y)
(14)
−
∂ 2 ∂y 2
2
2
∂ ≡ σ2 (y − exp(−rτ )) rτ ))2 2 ∂y
(15)
A pr´ esent, esent, on introduit un pas de temps subdivisant notre intervalle intervalle [0 ;T] en N intervalles intervalles ´egaux [τ k ; τ k+1 [ assoc ass oci´ i´es es aux instant ins tantss interm´ i nterm´ediaires edia ires τ k : T , τ k k ∆t , 0 k N N Pour trouver des solutions approch´ ees, ees, nous utilisons des θ-sch´ -s ch´emas em as :
≡
∆t =
1 (vk+1 ∆t
≤ ≤
− v ) = 12 A(τ +1) · (v ) k
k
k
qu’on peut ´ecrire ecrire autrement sous la forme suivante : (1
− (1 − θ)∆ A +1) · (v +1) = (1 + θ∆ A )v , O ≤ θ ≤ 1 t
k
k
t
k
k
(16)
(17)
( 18 )
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
21
et la l a condition initiale (10) peut p eut s’´ecrire ecrire sous la forme suivante : v0 = 0 5.4
Discr´ Discr´ etisation etisation en espace espace
Les temps interm´ediaires ediai res θk d´efinissent efinisse nt naturellement naturel lement pour 0 courbe limite et l’on pose :
≤ k ≤ N , des points y
− sur la
N k
≡ exp(−rτ − ), 0 ≤ j ≤ N. On remarque ´egalement egalem ent que y0 = exp(−rT ) rT ) et y = 1. On ´etablit etablit par ailleurs la l a relation suivante suivante : y j
N N j
N
y j +1 = exp (r ( r ∆t ) y j
(19)
Les donn´ees ees g´eom´ eom´etriques etrique s introduites introd uites ci-dessus ci-des sus conduisent condui sent a` une grille cart´esienne esienne (τ k , y j ) a` pas constant en temps et `a pas g´eom´ eom´etrique etrique en espace, en suivant suivant la relation 19. La condition pour un point discret d’appartenir au domaine s’exprime, compte tenu de la relation pr´ ec´ ec´edente, edente, sous la forme :
(τ k , y j )
∈ Ω ⇔ j ≥ N − k
(20)
T
Les conditions aux limites limi tes sur la grille discr` ete ete sont : – d’une d’une part part a` l’instant initial : v j0 = 0, j 0
≥
– d’autr d’autree part sur la courbe courbe limite limite : k vN −k =
5.5
(rd
1 (1 rf )T
−
−y
N k ), 0
−
≤ k ≤ N
Algori Algorith thme me de calcu calcull de la fonct fonction ion vale valeur ur
On doit dans un premier temps borner l’ensemble des valeurs ponctuelles en espace, de mani`ere ere `a d´ efinir efinir un ensemble fini de variables. On le fait en fixant un entier J qui indique le nombre de points de discr´ disc r´etisat eti sation ion a` l’instant initial. L’ensemble des points po ints admissibles en espace au pas de temps num´ero ero k est param´etr´ etr´e par des entiers j qui v´erifient erifient la condition condit ion : N
− k ≤ j ≤ N + J
Par Par ailleur ailleurs, s, dans dans un souci souci de simplic simplicit´ it´ e de la mise mise en oeuvre, oeuvre, on garde garde ici une progress progression ion g´eom´ eom´etrique etrique pour l’ensemble l’ense mble des points de la suite (y j ), qui v´erifient erifient donc la relation (19) pour tous les indices j tels que 0 j N + J .
≤ ≤
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
22
Par cons´equent, equent, l’ordre l’ord re du syst`eme eme lin´eaire eaire `a r´esoudre esoudre est variable en fonction foncti on de l’indice l’indi ce du pas de temps. Au fur et `a mesure m esure que le temps discret avance, l’ordre l’ ordre du syst`eme eme lin´eaire eaire a` r´esoudre eso udre passe pass e progressivement de J(`a l’instant initial), a` N + J (` a l’instan l’instantt final) ; `a l’instant k, on a un syst` eme eme lin´eaire eai re d’ordre d’o rdre J + k a` r´esou es oudr dre. e. Compte tenu de la relation (14) valable dans le cas d’un espace continu, l’op´erateur erateur discret Ak agit sur les fonctions valeur `a l’aide l’ai de d’un op´erateur erateur aux diff´erences erences finies : ∂ 2 ω k ( 2 ) j ∂y
N k+J
−
k ωm ∆ j,m
m=N k
−
qui doit ˆetre etre compatible avec les points p oints existants sur la grille grill e a` l’instant k. En pratique, pratiq ue, pour un indice j, on choisit un op´erateur erateur aux diff´erence erence finies centr´e a` cinq points(voir Annexes ”Evaluation ”Evaluatio n par p ar ´equations equatio ns aux d´eriv´ eriv´ees ees partielles” partiel les” pour le calcul des coefficiants coeffi ciants ∆ j,m ).
5.6
5.6.1 5.6.1
Interpolat Interp olation ion et interpr´ etation etati on des r´ esultats esult ats num´ eriques eriqu es
Inter Interpolat polation ion des result resultats ats
Cherchons par exemple `a calculer le prix d’un call asiatique `a la monnaie (x (x = 1) `a maturit mat urit´´e T. Une premi` prem i`ere ere difficul diffi cult´ t´e consist cons istee a` situer la position x = 1 entre deux points y j de la grille. En vertu de la relation (15), nous proc´edons edons de la mani`ere ere suivante suivante : nous pla¸ cons cons d’abord le point x = 1 entre deux points x j et x j +1 tels que : 1 1 (y j exp(rT exp(rT )) 1) x = 1 x j +1 = (y j +1 exp(rT exp(rT )) 1) rT rT Puis nous ´evaluons evaluons la valeur de u(T , x = 1) `a partir des valeurs valeurs calcul´ees ees u j avec la m´ethod eth odee des diff´erences erences finies. Dans le cas d’interpolation affine, nous utilisons les valeurs valeurs u j et u j +1 ainsi que le coefficient d’interpolation naturel associ´e a` la relation relati on pr´ec´ ec´edente. edente. Dans le cas d’une interpolati interp olation on parabolique, nous utilisons le triplet (j-1, j, j+1) ou le triplet (j, j+1, j+2). La derni`ere ere approximation que nous nou s avons employ´ em ploy´ee ee prend pre nd la forme d’un polynˆ polyn ome oˆme de degr´ de gr´e 3 ; trois tr ois quadruplets quadrupl ets sont donc do nc utilis´ ut ilis´es es : ”` a gauche”, ( j ( j 2, j 1, j , j + 1), au ”centre ”centre”, ”, ( j ( j 1, j , j + 1, j +2), et ”` a droite” ( j,j + 1, j + 2, j +3). Pour Pou r ´evaluer eval uer U N ethodes ethodes d’approximati d’approximation on sur la grille N (T , x = 1), nous disposons donc de six m´ qu’on peut combiner par les trois θ-sch´emas emas les plus utilis´ utili s´es es dans la discr´etisation etisa tion des EDP (implicite, (impl icite, Crank-Nicholson, explicite). x j =
− −
5.6.2
− ≤
≤
−
−
Interpr´ etation etation
Dans le cas particulier d’une option asiatique sur le taux de change EUR/USD (r (reuro = 3.151% 151%,, rdollar = 5.531% 531%,, σ = 6.850%) en utilisant utilisant un maillage de points compos´ e de N=250 pas de temps et J=250 points de discr´ etisation etisation a` la date initiale, initiale, les prix obtenus par les diff´ erentes erentes approximatio approximations ns sont expos´es es dans le tableau tablea u suivant.
´ ´ ´ ´ RESOLUTION PAR EQUATIONS AUX DERIV EES PARTIELLES
Fig.
23
3 – Comparaison Compar aison des prix pour diff´erentes erentes m´ethodes etho des d’interpolati d’interp olation on
Dans ce cas, on constate l’apparition d’une incertitude sur les r´esultats esultats num´ eriques eriques qui s’accentue particuli`erement erement en utilisant l’approximation lin´eaire eaire des prix. En effet, pour un θ-sch´ -s ch´ema em a donn´ do nn´e, e, le calcul calcul pr´ edit edit une valeur du prix avec 4 chiffres chiffres significatifs significatifs qui corresponde correspondent nt au nombre nombre de chiffres chiffres identiques pour les 6 m´ethodes ethodes d’approximation. Si on ne prend pas en compte l’interpolation affine, (qui utilise peu d’informations pour approximer le prix), les valeurs valeurs pr´ edites edites ont une significativit´e qui s’´el` el`eve eve au sixi`eme eme chiffre apr`es es la virgule. virgule . Cette remarque ´etant etant faite, nous avons choisi l’approximal’app roximation cubique centr´ centr´ee ee pour comparer les r´esultats esultats donn´ es es par les EDP avec ceux obtenus par d’autres approches. Pour choisir le θ-sch´ -s ch´ema em a a` utiliser utiliser dans l’approxim l’approximation ation des prix, nous avons avons trac´ trac´e le graphe graphe de convergence des prix dans les trois situations. --E.D.P-Convergence vers le prix de l'option par raffinement du maillage de points
0,0274 0,0269
x i r P
0,0264 Explicite
Crank-Nicholson
Implicite
0,0259 0,0254 0,0249 25
50
75
Fig.
100
150
200
250
300
350
400 450 500 600 Nombre de discrétisations
4 – Convergence vers le prix de l’option
` INTRODUCTION D’UN MODELE AVEC TAUX STOCHASTIQUES
24
On observe que la m´ethode etho de de r´esolution esolut ion par un sch´ema ema implicite impli cite donne des r´esultats esulta ts moins satisfaisants puisque la convergence convergence vers le prix de l’option est plus lente que dans le cas du sch´ ema ema de Crank-Nicholson ou dans le cas du sch´ ema ema explicite, qui donne les r´ esultats esultats les plus performants. D’ailleurs, le graphe ci-dessous confirme ce constat : --E.D.P-Gain de précision par raffinement du maillage de points 5,00E-03 n o i s i c é r P
4,00E-03 3,00E-03
Expl Explic icit ite e
Cran Crankk-Ni Nich chol olso son n
Impl Implic icit ite e
2,00E-03 1,00E-03 0,00E+00
Explicite
75 --> 100
100 --> 150
150 --> 200
200 --> 250
250 --> 300
300 --> 350
350 --> 400
400 --> 450
450 --> 500
550 --> 600
1,64 1,64EE-03 03 7,90E 7,90E-0 -04 4 9,73E 9,73E-0 -05 5 4,07 4,07EE-05 05 6,31 6,31EE-05 05 6,65E 6,65E-0 -05 5 5,98E 5,98E-0 -05 5 5,31 5,31EE-05 05 4,66 4,66EE-05 05 8,43E 8,43E-1 -10 0
2,88EE-03 03 2,01E 2,01E-0 -03 3 7,06E 7,06E-0 -04 4 3,24 3,24EE-04 04 1,80 1,80EE-04 04 1,07E 1,07E-0 -04 4 7,04E 7,04E-0 -05 5 4,82 4,82EE-05 05 3,45 3,45EE-05 05 1,04E 1,04E-0 -08 8 Crank-Nicholson 2,88 Implicite
Fig.
4,12 4,12EE-03 03 3,24E 3,24E-0 -03 3 1,32E 1,32E-0 -03 3 6,91 6,91EE-04 04 4,75 4,75EE-04 04 2,73E 2,73E-0 -04 4 1,96E 1,96E-0 -04 4 1,24 1,24EE-04 04 3,45 3,45EE-05 05 2,74E 2,74E-0 -07 7
5 – Gain de pr´ ecision ecision par raffinement du maillage de points p oints
Nous avons repr´esent´ esent´e le gain de pr´ecision ecisio n apport´ appo rt´e par une augmentation augmentat ion du nombre de points de discr´ etisation. etisation. Par exemple, dans le cas du sch´ ema ema explicite, lorsque l’on passe de 75 a` 100 points de discr´etisation, etisat ion, nous am´eliorons elioro ns la pr´ecision ecisio n de notre prix de 1, 64 64..10−3 . Cela signifie que si pour deux points po ints cons´ecutifs ecut ifs d’une d’u ne des d es courb c ourbes, es, l’am´ l’a m´eliora eli oratio tion n de la pr´ecisio eci sion n ´evolue evolu e peu, p eu, nous nou s somme so mmess d´ej` ej` a proches du prix de convergence. convergence. Nous remarquons alors que c’est effectivement effectivement le sch´ema ema explicite qui converge le plus rapidement.
6
Introduction Introduction d’un mod` ele ele avec avec taux stochastiques stochastiques
L’objectif de cette section est de proposer prop oser une alternative au mod`ele ele de Garman et Kohlhagen qu’on a ´etud et udi´ i´e jusq ju sque ue-l -l` a`. Il s’agit notamment d’introduire des taux stochastiques, et d’observer l’impact de a. cette mod´elisation elisation sur les prix . De fa¸con con empirique, on constate constat e que sur le march´ e, e, on peut p eut avoir des mouvemen mouvements ts de translation, translation, pivotement pivotement de la courbe des taux. Le prix d’un z´ ero-coupon ero-coupon peut donc varier suite `a un u n mouvem m ouvement ent de la courbe cou rbe des taux tau x et e t doit doi t donc d onc en r´ealit´ eal it´e ˆetre etre mo mod´ d´elis´ eli s´e par p ar un process pro cessus us stochastique. Ce ” risque de taux ” ne peut a` priori prio ri pas ˆetre etr e n´eglig´ egl ig´e, e, surtout surt out sur des maturit´ mat urit´es es longue lon gues. s. Nous allons allon s pr´esenter esenter la mod´elisation elisa tion utilis´ utili s´ee ee pour prendre en compte ce ph´enom` enom`ene ene et analyser analyse r les r´esultat esul tatss num´eriques eri ques en com compara paraiso ison n avec ave c ceux des section sect ionss pr´ec´ ec´edentes. edent es. Pour d´evelopp evelo pper er cette cet te section sect ion,, nous nous sommes inspir´es es des articles ref 8 et ref 9 de la bibliographie) 6.1
Mod´ Mo d´ elisat eli sation ion financi` fina nci` ere ere
Diff´ Di ff´erente ere ntess app a ppro roche chess ont o nt ´et´ et´e d´ d ´evelo eve lopp´ pp´ees. ees . Par exemp exe mple le,, le mo mod` d`ele el e de Vasicek Vasic ek consi co nsist stee a` consi co nsid´ d´erer er er la courbe des taux comme fonction d’une variable d’´etat etat qui est le taux court et `a le mod´eliser eliser par un
` INTRODUCTION D’UN MODELE AVEC TAUX STOCHASTIQUES
25
processus de retour `a la moyenne. D’autres D’ autres approches appro ches comme comm e celle cel le pr´esent´ esent´ee ee dans da ns l’aricle l’ aricle de Geman Gem an ElEl karaoui, (Rochet 95) consistent a` partir des processus de prix des z´ero-coupon ero-coupon B(t,T) et `a les mo mod´ d´eliser eli ser par des processus d’Itˆo avec un drif µ drif µ(t, T ) T ) et un vecteur de risque ou de volatilit´e σ (t, T ) T ). Nous allons nous placer pla cer dans ce cadre et mod´eliser eliser respectivement les deux processus pro cessus de prix de z´ ero-coupon ero-coupon dans les deux ´economi econ omies. es. Les prix `a la date t des z´ ero-coupon ero-coupon de maturit´e T dans les deux ´economies economies sont not´es es respectivement Bd (t, T ) instanta n´es es sont not´es es rd (t) et rf (t), et le taux de T ) et Bf (t, T ). T ). Les taux courts instantan´ change change de (f) vers vers (d) est not´ e S(t) . On suppose que dans les deux ´economies, economies, n sources sources de bruits bruits ind´ in d´epend ep endant antes( es(n n 3) expliquent les perturbations al´eatoires eatoires de tous les produits financiers. On notera W P (t) ce brownien multidimensionnel sous la probabilit´e historique P propre a` l’agent et (F (F t )(t≥0) , la filtration qu’il engendre.
≥
6.1.1 6.1.1
Dynami Dynamique quess des processus processus de prix prix en absence absence d’arbitr d’arbitrage age
On note : λd (t) et λf (t), les primes de risque dans chaque ´economie,σ economie,σd (t, T ) T ) et σf (t, T ) T ) les vecteurs de volatil vola tilit´ it´e des deux z´ero-cou ero- coupo pon. n. En l’absen l ’absence ce d’oppo d’ opportunit´ rtunit´e d’arbitr d’ arbitrage, age, dans chacune des deux d eux ´economies, econom ies, on peut p eut ´ecrire ecrire les relations suivantes. dBd (t, T ) T ) Bd (t, T ) T ) dBf (t, T ) T ) Bf (t, T ) T ) dS (t) S (t)
= rd (t)dt+ dt+ < σd (t, T ) T ), dW p (t) + λd dt > = rf (t)dt+ dt+ < σf (t, T ) T ), dW p (t) + λf dt > = (rd
p
− r )dt+ dt+ < σ (t, T ) T ), dW (t) + λ dt > f
s
d
Le lien entre les deux primes de risques λd et λf s’obtient en traduisant le non arbitrage entre les deux ´economies econom ies (d) et (f). (f ). 6.1.2 6.1.2
Lien Lien entre entre primes primes de risq risque ue λd et λf
Bf (t, T ) T ) est le prix du z´ero ero coupon coup on ´etranger etrang er exprim´e en monnaie monnai e ´etrang` etrang`ere. ere. On exprime que la dynamique du processus Z t = Bf (t, T ) T )S (t) qui correspond correspond au prix exprim´ e en devise devise (d) satisfait satisfait au principe princip e de non arbitrage arbitra ge ´enonc´ enonc´e dans d ans l’´economie economi e (d). (d ). Sa dynamiqu d ynamiquee est es t donc d onc de la l a forme fo rme : rd (t)dt+ dt+ < σZ , dW P (t) + λd dt > . Par application du lemme d’Itˆ o, o , on a dZ dS dBf dS dBf = + +< , > Z S Bf S Bf
` INTRODUCTION D’UN MODELE AVEC TAUX STOCHASTIQUES
26
dB
f avec < dS = () ( T ) > dt ce qui apr` es es calcul nous donne le lien entre les deux primes S , Bf > < σs t , σf t, T ) de risque suivant : λf = λd σs dt D’autre D’autre part, comme on l’a d´ ej` ej` a effectu´ effe ctu´e pr´ec´ ec´edemment edem ment,, on peut peu t d´efinir efini r une probabi prob abilit´ lit´e Qd , T T ´equivalente equi valente `a P sous sou s laquel laq uelle le W Qd = W P + 0 λd (s)ds est un mouvement brownien. Sous la probabi ba bililit´ t´e Qd (risque neutre domestique), les dynamiques des trois processus s’´ecrivent ecrivent donc de la fa¸con con suivante :
−
dBd (t) Bd (t) dBf (t, T ) T ) Bf (t, T ) T ) dS (t) S (t)
= rd (t)dt+ dt+ < σd (t, T ) T ), W Qd (t) > Qd
− < σ (t), σ (t) >]dt+ dt+ < σ (t, T ) T ), W
= [rf (t) = (rd
s
f
f
Qd
− r )dt+ dt+ < σ (t), W s
f
(t) >
(t) >
Sous Sou s la l a probabi prob abilit´ lit´e Qd (domestique), (domest ique), on a d´ej` ej` a vu que le prix en t d’un actif contingent versant Φ a` la date T s’´ecrit ecrit : Qd
P t = E
T
− Φexp
rd (s)ds
t
Il est clair que dans le cas de taux stochastiques, stochastiques, le facteur facteur d’actualisation d’actualisation ne peut ˆetre etre sorti de l’esp´erance erance permettant perme ttant de calculer ca lculer le prix p rix d’un d ’un actif contingent continge nt comme com me dans da ns les l es section s ection pr´ec´ ec´edentes edentes et il il n’est plus tr`es es commo commode de de d e se placer sous la probabilit´ probabi lit´e Qd . Nous allons donc effectuer un changement de num´erair era ire. e. 6.1.3
Construction de la probabilit´ e de Pricing : Probabilit´ e Forward Forward Neutre
La technique du changement de num´eraire eraire que nous allons utiliser utili ser ici est d´evelopp´ evelopp´ee ee dans l’article l’art icle d’El Karaoui, Geman et Rochet (95). On note F t , le prix `a la date dat e t du forward for ward de change chang e d’´ech´ ech´eance ean ce T : Bf (t,T ) F t = S t Bd (t,T ) . En utilisant utili sant les ´equations equati ons de diffusion diffusi on du paragraphe paragra phe pr´ec´ ec´edent, edent, ainsi que les formules d’Itˆ o, o, on montre que, dF t =< σs (t) + σf (t) F t
− σ (t, T ) T ),dWQ (t) − σ (t, T ) T )dt > d
d
d
. Nous voyons donc don c que q ue si on arrive arri ve `a d´efinir efini r une u ne probabi prob abilit´ lit´e QT telle que dW Qd (t) QT mouvement brownien, le forward sera martingale sous QT . Une telle tel le probabi pro babilit´ lit´e QT existe exis te d’apr` d’a pr`es es le th´eor` eor`eme eme de Girsan Gir sanov, ov, et on a dQT ( ) T = Z T T = exp dQd \F T
T
− 0
2
σd (s, T ) T )ds +
T
0
− σ (t, T ) T )dt est un d
σd (s, T ) T )dW s
La probabilit´ probabi lit´e aainsi insi d´efinie efinie est la probabilit´ probabi lit´e forward f orward neutre, qui rend martingale martin gale les processus proce ssus de prix forward de n’importe quel actif contingent. Ainsi, si on note P t , le prix `a la date t d’un actif contingent versant Φ `a la date T dans l’´economie economie domestique (d), ( d), la formule de pricing devient P t = Bd (t, T ) T )E QT (Φ)
` INTRODUCTION D’UN MODELE AVEC TAUX STOCHASTIQUES
27
. 6.1.4 6.1.4
Applica Applicatio tion n au Prici Pricing ng d’Opt d’Option ionss
Application Application au Pricing Pricing d’Options d’Options Nous allons d’abord (pour des ob jectifs jectifs de calibration calibration du mod` ele), ele), calculer le prix d’un Call de Change. Prix d’un call de change On a d´ej` ej a` ´etab et ablli dF t =< σ s (t) + σf (t, T ) T ) σd (t, T ) T ), dW QT > F t
−
et on note le vecteur des volatilit´ volatil it´es es du forward d’´ech´ ech´eance eance T : σGK (t, T ) T ) = σs (t) + σf (t, T ) T )
− σ (t, T ) T ) d
. En int´ egrant egrant cette ´equation equation entre les dates t et T , on obtient : Bf (t, T ) T ) S T exp T = S t Bd (t, T ) T ) .
T
− 1 2
t
T
2
σGK (s, T ) T )ds
−
σGK (s, T ) T )dW s
t
En suppos s upposant ant la volatilit´ volatil it´e du forward d´eterministe, etermin iste, on conclut co nclut que X T T suit une loi lognormale et on peut calculer le prix d’un Call de Change dans ce mod`ele, ele, en utilisant la formule de Black Scholes.
N N
C t = S t Bf (t, T ) T ) (d1) avec
S B (t,T )
1 2
t f ln KB + d (t,T )
d1 =
−
− KB (t, T ) N (d2) T ) N d
T T 2 σGK (s, T ) T )ds t
T T 2 σGK (s, T ) T )ds t
et
T
d2 = d1
t
2 (s, T ) σGK T )ds
Remarques sur la calibration du mod` ele ele : On note de fa¸con g´en´erale ρxy , le coefficient de X ,σY > corr´ elation elation instantan´ e entre les prix de deux processus de prix X et Y (ρxy = <σ σX σY ). Le prix de march´ rc h´e a` la l a date da te 0 d’un Call de change chan ge de d e maturit´ ma turit´e T permet perme t donc do nc de calibrer calibr er le l e mod` mo d`ele. ele. La volatilit´ vola tilit´e moyenne implicite impli cite qui en est d´eduite eduite est la quantit´e : t
0
2
t
σGK (u, t)du =
0
σs2 (u, t) + σf 2 (u, t) + σd2 (u, t)
− 2ρ (σ (u))(σ (u, t)) (σ (u, t))(σ (u, t))du
+ 2ρsf σs (u)) (σf (u, t)) + 2ρf d
f
d
sd
s
d
` INTRODUCTION D’UN MODELE AVEC TAUX STOCHASTIQUES
28
Cette ´equation equati on donne le lien entre la volatilit´ volatil it´e implicite(o impli cite(observ´ bserv´ee) ee) et la volatilit´ volatil it´e du spot qui servira notamment notamment dans le calcul du prix de l’option l’option asiatique asiatique par la m´ ethode ethode de MonteCarlo MonteCarlo.. Il est a` noter que la volatilit´e implicite inclut la volatilit´e des trois processus de prix ainsi que leur corr´ elation. elation. Prix de l’Option Asiatique Il reste donc `a pr´ eciser eciser la dynamique de S t sous la probabilit probabilit´´e Forward orward neutre, neutre, pour pouvoir pouvoir appliquer la m´ethode ethode de MonteCarlo. En partant de la relation dF t =< σGK (t, T ) T )dW QT >=< σs (t) + σf (t, T ) T ) F t
QT
T )dW − σ (t, T ) d
,
on d´eduit edu it que qu e Bf (0, (0, T ) T ) Bd (t, T ) T ) S t = S 0 exp Bf (t, T ) T ) Bd (0, (0, T ) T )
T
− 1 2
t
T
2
σGK (s, T ) T )ds
−
σGK (s, T ) T )dW s
t
B (t,T )
Bd (t,T ) Il faut maintenant pouvoir exprimer les ratio B et Bf f (0,T ) , autrement dit les dynamiques des d (0,T ) z´ero-co ero -coupo upon n sous la probabi prob abilit´ lit´e QT . Pour ´etablir etabl ir ces ´equations, equati ons, on utilise utili se Bd (t, T ) T ) et Bf (t, T ) T ) comme num´ eraires eraires et on montre par application du lemme d’Itˆo qu’` a t’ fix´e, e, les z´ero-coupon ero-cou pon domestique domest ique et ´etrange etra ngerr d’´ech´ ech´eance ean ce t’ ont pour po ur dynamiq dyna mique ue dans dan s ces num´eraires erai res :
dBd (t, t ) Bd (t, T ) T ) dBf (t, t ) Bf (t, T ) T )
=
Bd (t, t ) < σd (t, t ) Bd (t, T ) T )
= < σf (t, T ) T )
QT
− σ (t, T ) T ), dW d
− σ (t, t), σ
T ) GK (t, T )
f
>
> dt+ dt+ < σf (t, T ) T )
QT
− σ (t, t), dW f
>
On int`egre egre ensuite ces ´equations equations entre les dates dat es 0 et t , puis on pose t’=t, ce qui permet d’exprimer Bd (t, T ) T ) et Bf (t, T ) T ) en fonction de Bf (0, (0, t) et Bd (0, (0, t). L’avantage L’avantage est que ces quantit´ es es sont connues a` partir de la courbe des taux initiale. initia le. La dynamique du spot sous la probabilit´e forward neutre s’´ecrit ecrit finalement : (0, t) Bf (0, 1 t S t = S 0 exp (σs (u) + σf (u, T ) T ) σd (u, T )) T ))2 du Bd (0, (0, t) 2 0 1 t exp < (σs (u) + σf (u, T ) T ) σd (u, T )) T )),, σd (u, t) σd (u, T ) T ) > du 2 0
−
−
−
−
−
t
exp
< (σs (u) + σf (u, T ) T )
0
Qt
T )),, dW − σ (u, T )) d
(u) > du
Remarque Remarque : Cette ´equation equation de diffuson diffuson du spot permettra permettra d’effectuer d’effectuer l epricing epricing par simulations simulations Monte Carlo. Notons ´egalement egalement que lorsque σd (u, t) = 0 et σf (u, t) = 0, on retrouve la dynamique ´etablie etabli e dans le cadre du mod`ele ele de Garman Kohlhagen Kohlha gen avec taux t aux d´eterministes. etermin istes. Simulation Simulat ion de MonteCarlo MonteCarl o : La simulation simulati on n´ecessite ecessit e de pouvoir pouvoi r g´en´ en´erer erer de nouvelles trajectoi tra jectoires res de spot avec taux stochastiques, l’´equation equation de diffusion du spot ´etant etant celle obtenue ci-dessus. La structure de volatilit´ volatil it´e prise pour les z´ero-coupon ero-cou pon est la suivante : σd (t, T ) T ) = [1
− exp( exp(−α (T − t))] U d
d
` INTRODUCTION D’UN MODELE AVEC TAUX STOCHASTIQUES
o` u U d est un vecteur de
3
σf (t, T ) T ) = [1
29
exp(−α (T − t))] U − exp( f
f f
3 . Les normes de U et U , ainsi que les valeurs de α et α sont o` u U f in terp rpr´ r´et´ et´ees ee s f est un vecteur de d f f d f so nt inte comme des facteurs facteurs permettant permettant de mod´eliser eliser les d´ eformations eformations de la courbe de taux en niveau niveau et en pente. D’autre part, les produits scalaires entre vecteurs de volatilit´e intervenant dans la dynamique de S t , sont so nt inte interp rpr´ r´et´ et´es es a` l’aide l’aid e de la corr´elation. elati on. Les corr´elations elati ons entre les diff´erents erents processus proc essus ρf d, ρf s , ρsd , ainsi que les normes des vecteurs U d et U f etres etres variables de la simulation. f sont donc les param` Enfin, σS (t) qui est la derni`ere ere grandeur grandeu r non encore sp´ecifi´ ecifi´ee, ee, est calcul´ee ee en utilisant utili sant l’´equation equati on ´etabli eta bliee dans d ans la section sect ion pr´ec´ ec´edente ede nte donnant don nant le lien lie n entre e ntre volatil vola tilit´ it´e impl i mplici icite te σGK (t, T ) T ) observable sur le march´e (celle ( celle du forward de change) , les autres volatilit´ volatil it´es es σd (t, T ) T ), σf (t, T ) T ), et les termes de corr´elation. elati on. Les simulati simul ations ons ont ´et´ et´e effectu´ effe ctu´ees ees pour po ur certain cert ainss jeux de param` para m`etres etr es et sont pr´esent´ esent´es es dans la section sect ion suivante.
Analyse Anal yse des r´ esultats esul tats
7
30
Analyse Analyse des r´ r´ esultats esultats
Nous nou ssomes ssomes d’abord plac´ plac´es es dans le cadre du mod` ele ele de Garman et Kohlhagen Kohlhagen et avons avons impl´ imp l´ement´ ement´e trois tro is m´ethod eth odes es de pricing pri cing (pricin (pri cingg par formule formu le ferm´ee ee d´erivant eri vant de d e l’algo l’a lgorit rithme hme de Turnbull et Wakeman, m´ethode etho de de Monte Carlo et r´esolution esolut ion par ´equations equati ons aux d´eriv´ eriv´ees ees partielles). partiel les). Ensuite nous avons prolong´ p rolong´e notre ´etude etude en a joutant un un mod`ele ele de taux stochastiques stocha stiques.. Notre objectif ob jectif ´etait etait alors de comparer compar er l’efficacit´ l’effica cit´e et le temps de calcul de ces diff´erentes erentes m´ethodes. etho des. Ainsi, Ainsi, pour rendre rendre compte de leur perfor p erformance mance , nous avons avons trac´ trac´e les graphes graphes de densit´ densit´e et de prix obtenus. On se r´ ef` ef`erera erera aux annexes pour l’observation de ces graphes. Leur ´etude etude nous permet de comparer d’une part, les r´esultats esultats d’une m´ethode ethode selon les param`etres etres choisis (comme le nombre de trajectoires pour les simulations Monte Carlo, le nombre de dates servant a` calculer la moyenne des cours de change ou encore le nombre de points de discr´ etisation etisation pour la r´esolution esolution par EDP), d’autre d’a utre part, l’efficience des unes par rapport aux autres, compte tenu de leurs contraintes (hypoth`eses eses de base ou temps de calcul). Int´ eressons-nous eressons-nous dans un premier temps aux graphes de prix (figures 6, 7, 8, 9 en annexes). – Les graphes graphes 6 et 7 com compar paren entt les prix obtenus obtenus par EDP et par simulati simulations ons de Monte Monte Carlo pour des nombres de dates (pour le calcul de la moy moyenne) enne) diff´erents erents ( respective respectivemen mentt 12 dates et 50 dates) : on constate que plus le nombre de dates augmente, plus les prix Monte Carlo se rapprochent des prix EDP. EDP. Cette remarque va dans le sens de l’hypoth`ese ese de r´esolution esolution par EDP qui consiste `a assimiler moyenne discr`ete ete te moyenne moyenne continue. D’ailleurs, nous pouvons constater qu’avec qu’avec seulement 50 dates l’´ecart ecart de prix entre les deux m´ethodes ethodes est de l’ordre de 10−4 . – En r´ealisant ealisant les graphes 8 et 9, nous avons tent´ e de comparer l’approche de Monte Carlo avec 50 dates, aux deux autres approches. On remarque alors qu’`a l’instar de la m´ethode ethode par EDP, EDP, l’´evaluation evaluatio n d’opti d ’options ons par le mod`ele ele de Turnbull et Wakeman donne les mˆemes emes prix (ou du moins des ´ecarts ecarts du mˆeme eme ordre o rdre de grandeur) gr andeur) que la l a m´ethode etho de de Monte Carlo pour le couple de devises de vises EURO/USD. Cette observation aurait pu nous amener `a retenir rete nir la m´ethod eth odee d’´evaluatio evalua tion n par formule for mule ferm´ee ee de Turnbull et Wakeman qui est beaucoup b eaucoup plus rapide que les deux autres (elle (ell e est presque instantan´ee ee alors que les autres demandent plusieurs heures de temps de calcul, `a savoir a` peu pr`es es 6 heures pour des simulations Monte Carlo a` un million de trajectoires antith´ etiques etiques et 3h30 pour la r´ esolution esolution par EDP avec 600 points de discr´ etisation etisation du temps t emps et de l’espace). l’ espace). Cependant, Cep endant, on a par ailleurs ai lleurs constat´e que pour certains couples de devises (comme le couple EURO/JPY cf figure 10 en annexes), les prix donn´es es par cette approximation approxima tion n’´etaient etaie nt pas exacts. D’autre part, dans la mesure o`u c’est la densit´ e de notre moyenne moyenne qui est a` la base de tout calcul de prix d’options, d’opti ons, nous avons ´etudi´e les diff´erenes erenes fonctions foncti ons de densit´e obtenues par chaque approche. appro che. La figure 11 des annexes donne trois courbes de densit´ es es Monte Carlo (12 dates, 24 dates et 50 dates) et une courbe de densit´ densit´e EDP. EDP. Comme on avait avait pu le constater constater pour les prix, prix, on observe observe qu’avec qu’avec
Analyse Anal yse des r´ esultats esul tats
31
l’accroissem l’accroissement ent du nombre nombre de dates servant servant `a calculer calculer la moy moyenne enne du cours de change, change, la densit´ densit´ e Monte Carlo se rapproche de la densit´e EDP. EDP. Cette remarque tend donc `a l´egitimer egitimer les r´esultats esultats obtenus obtenus puisque puisque la r´ esolution esolution par EDP utilise une moy moyenne enne continue. continue. Sur le graphe graphe de la figure 14, on constate aussi que les l es densit´ es es Monte Carlo 50 dates et EDP sont relativement proches. De mˆeme eme (cf FIG 15), les densit´es es obtenues par l’algorithme l’ algorithme de Turnbull et Wakeman et Monte Carlo avec taux stochastiques stochas tiques sont tr`es es proches. Enfin, nous avons ´egalement egalement ´etudi´ etudi´ e l’impact de la volatilite des taux d’int´ erˆ erˆet et sur les prix en comparant comparant les prix Monte Monte Carlo ou Turnbull urnbull et Wakman avec taux d´ eterministe eterministess et les prix Monte Carlo avec taux stochastiques. stochas tiques. Pour cette ´etude, etude, nous avons consid´er´ er´e deux maturit´ maturi t´es es : une maturit´ maturi t´e courte courte de 6 moi moiss et une maturit maturit´´e longue longue de 6 ans. ans. On constat constatee alors alors (cf figures figures 11 et12 ) que pour des options de maturit´e courte, l’introduction d’al´eas eas sur les taux d’int´ erˆ erˆet et influence peu les prix d’options. d’opti ons. A l’inverse, dans le cas des maturit´ maturi t´es es longues, longue s, les prix sont beaucoup beauc oup plus ´elev´ elev´es. es. Ce r´esultat esulta t nous semble coh´erent erent dans la mesure o` u on introduit introd uit un al´ea ea suppl´ementaire ementaire li´e aux taux qui peut aussi bien faire augmenter le cours de l’actif sous-jacent, que le faire fortement diminuer. Mais alors que dans d ans le premier cas, le gain peut ˆetre etre tr`es es ´elev´ elev´e dans d ans le cas d’un call), dans le second cas, la perte se limite a` la prime. Par ailleurs, cet al´ea ea sur les taux a beaucoup b eaucoup plus de chances d’influer sur le cours des actifs, donc sur le prix des options, optio ns, si la maturit´ maturi t´e de d e l’opti l ’option on est ´elev´ elev´ee. ee.
CONCLUSION
32
Conclusion En conclusion, conclus ion, nous avons impl´ im pl´ement´ ement´e trois t rois m´ethodes etho des de pricing des options optio ns asitiqu a sitiques es de d e change chan ge en en nous fondant sur le mod`ele ele de Garman et Kohlhagen. La premi` ere ere approche, l’algorithme de Turnbull et Wakeman, a l’avantage d’ˆetre etre extrˆemement emement rapide, rapide , mais repose repos e sur une hypoth`ese ese fausse puisque ce mod`ele ele suppose suppo se lognormale logno rmale la densit´e d’une moyenne de varibles lognormales logno rmales corr´el´ el´ees. ees. Mˆeme eme si elle nous a fourni fo urni des r´esultats esulta ts satisfaisants sati sfaisants pour certains certain s prix d’optio d’ options, ns, elle ell e donne parfois p arfois des d es r´esultats esulta ts peu pe u fiables. Nous avons alors impl´ement´ ement´e une technique plus robuste mais beaucoup plus longue en temps de calcul, `a savoir la technique des simulations de Monte Carlo. C arlo. Ce proc´ed´ ed´ e apporte effectivement effectivement des r´ esultats esultats coh´erents erents mais pour cela, il suppose la simulation d’un million de trajectoires de cours du spot, spot , soit soi t pr`es es de 6 heures heur es de temps de calcul. ca lcul. Enfin, la derni` d erni`ere ere approche a pproche est une u ne m´ethode etho de de pricing pricin g de r´esolut eso lution ion par ´equatio equa tions ns aux d´eriv´ eriv´ees ees partie par tielle lless ; elle ell e est fond´ee ee sur une hypoth` hypo th`ese ese moi moins ns contraig contr aignante nante que le mod`ele ele de Turnbull et Wakeman : elle consiste a` assimiler la moyenne moyenne discr` ete ete pour le calcul du payoff a` une moyenne continue. Dans une derni` ere ere partie, nous avons finalement introduit un mod`ele ele de taux stochastiques pour tenir compte du risque de taux et nous avons alors mis en ´evidence evidence l’impact de cet al´ea ea sur les taux pour les options opti ons `a maturit´ maturi t´e longue uniquement. uniqueme nt.
ANNEXES
A A.1 A.1
ANNEXES Grap Graphe hess de Prix Prix
Fig.
6 – Comparaison des prix Monte Carlo avec 12 dates et prix EDP
Fig.
7 – Comparaison des prix Monte Carlo avec 50 dates et prix EDP
33
ANNEXES
Fig.
Fig.
34
8 – Comparaison des prix Monte Carlo et des prix par EDP
9 – Comparaison des prix Monte Carlo et des prix Turnbull et Wakeman
ANNEXES
35
10 – Comparaison des prix Monte Carlo et des prix Turnbull et Wakeman pour le couple EURO/JPY
Fig.
ANNEXES
36
11 – Comparaison Co mparaison des prix Monte Carlo avec taux ta ux d´eterministes eterministes et taux stochastiques `a maturi mat urit´ t´e courte cour te Fig.
12 – Comparaison Co mparaison des prix Monte Carlo avec taux ta ux d´eterministes eterministes et taux stochastiques `a maturi mat urit´ t´e longue lon gue Fig.
37
ANNEXES
A.2
Graphes Graphes de densit´ densit´ e
Fig.
13 – Comparaison des densit´es es EDP et Monte Carlo
ANNEXES
Fig.
14 – Comparaison des densit´ es es Monte Carlo 50 dates et EDP
38
39
ANNEXES
15 – Comparaison Compar aison des densit´ den sit´es es Turnbull et Wakeman et Monte Carlo Ca rlo avec taux stochastiqu stochastiques es a` maturit´ mat urit´e courte cou rte Fig.
A.3
A.3.1
Turnbull urnbull et Wakema akeman n
d´ emonstration emonstration du cacul des deux premiers moments moments de S
On rappelle rapp elle l’´equation equati on de S t ´etab et abliliee pr´ pr´ec´ ec ´edem ed emme ment nt : t
S t = S 0 exp
(rd (s)
0
1 2
− r (s))ds ))ds − f
t
t
2
σ (s)ds +
0
σ (s)dW s
0
Posons : t
F t = exp
(rd (s)
0
Alors on a :
− r (s))ds ))ds − f
1 2
t
σ 2 (s)ds
0
t
N
S t = S 0 F t exp
σ (s)dW s
0
On sait de plus que :
t
0
t
σ (s)dW s
0,
σ 2 (s)ds
0
Or si X (0, (0, v2 ), la transform´ ee ee de Laplace nous permet de d´eterminer eterminer les moments d’ordre k de Y = exp(X exp(X ) ; en effet effet,, on a :
N
k 2 v2 E (Y k ) = exp km + 2
40
ANNEXES
Donc
t
E exp
σ (s)dW s
0
et finalement
t
1 = exp 2
2
σ (s)ds
0
t
E (S t ) = S 0 exp
− r (s))ds ))ds))
(rd (s)
f
0
Nous pouvons d´esormais esormais calculer l’esp´erance erance de la moyenne du prix de notre sous-jacent. En effet, puisque N −1 1 S = S ti N
− i=0
on a 1 E (S ) = N soit S 0 E (S ) = N
N 1
E (St i )
i=0
N 1
−
ti
exp
(rd (s)
0
i=0
− r (s))ds ))ds f
2
Nous devons `a pr´ esent esent calculer le moment d’ordre 2 de S , E [S ] N 1
2
− − − ≤− 1
En d´evelo eve loppa ppant nt S , sachant que S =
St i , on obtient :
N
i=0
2
S =
1 N 2
N 1 j N 1
N 1
St i2 + 2
i=0
i=0
St i St j
j>i
On a d’ap d’ apr` r`es es les le s calc ca lcul ulss pr´ec´ ec´edents ede nts :
2
E (St i ) =
S 02 exp
soit 2
E (St i ) =
ti
2
ti
rd (s)
0
S 02 exp
2
ti
2
E (St i ) =
0
ti
− − − − − rf (s)ds exp
2
θ (s)ds E exp 2
0
rf (s)ds exp
ti
2
θ (s)ds exp 2
0
S 02 exp
ti
rd (s)
2
θ (s)ds
0
ti
2
θ(s)dW s
0
ti
rd (s)
rf (s)ds exp
0
θ2 (s)ds
0
De plus, ti
E (St iSt j ) = S 02 exp 2
0
tj
r2 (d)
− r (s)ds f
exp 2
0
rd (s)
− r (s)ds f
41
ANNEXES ti
1 2
exp
1 2
θ2 (s)ds exp
0
ti
E exp 2
θ(s)dW s +
θ(s)dW s
al´ al´eato ea toir iree Y =
ti
θ(s)dW s et
θ(s)dW s sont ind´ependantes, ependantes, donc la variable
0
ti ti
tj
θ(s)dW s + 2
0
ti
tj
Or les variables al´eatoires eatoires
θ2 (s)ds
tj
0
tj
− − θ(s)dW s est normale. normale.
0
ti
Ses deux premiers moments sont : – E (Y ) Y ) = 0 ti
– V ( V (Y ) Y ) = 4
θ2 (s)ds +
0
tj
θ2 (s)ds
ti
Par la transform´ transfo rm´ee ee de Laplace, Laplace , on en d´eduit eduit ti
E (exp(Y (exp(Y )) )) = exp 2
0
1 θ (s)ds + 2 2
tj
2
θ (s)ds
ti
d’o` u l’on l’ on tire, t ire, apr`es es calcul c alcul : E (St i St j ) =
S 02 exp
Donc :
ti
tj
rd (s)
0
− r (s)ds f
exp
ti
S 2 E (S ) = 0 n 2
n 1n 1
− −
ti
exp
i=0 j =0
0
tj
(rd (s)
− r (s)ds
rd (s)
f
0
S 0 E (S ) = N
− r (s))ds ))ds + f
0
N 1
−
exp
(rd (s)
(rd (s)
0
i=0
− r (s))ds ))ds
A.4
Evaluation Evaluatio n par ´ equations equat ions aux au x d´ eriv´ eriv´ ees ees partiel par tielles les
A.4.1 A.4.1
Algori Algorithm thme e de calculde calculde la foncti fonction on vale valeur ur
f
θ (s)ds
0
ti
exp
2
))ds − r (s))ds
∧
ti tj
0
f
σ 2 (s)ds
On d´esigne esigne par j le num´ ero ero du point courant et on suppose que les l es points yn utilis´ utili s´es es pour l’approximation proximati on de la d´eriv´ eriv´ee ee seconde sont bien d´efinis, efinis, ainsi que les valeurs un du champ U. On pose yk,l = yl
−y
k
L’approx L’a pproxima imatio tion n centr´ ce ntr´ee ee `a cinq points poi nts se pr´esente esente sous la forme d’un sch´ema ema num´erique erique du type :
42
ANNEXES
∂ 2 u (y j ) ∂y 2
j +2
≈
∆ j,m um
m= j 2
−
Apr`es es un calcul cal cul ´el´ el´ementai eme ntaire, re, on obtient obt ient : ∆ j,j −2 = 2 ∆ j,j −1 = ∆ j,j = 2
y j,j +1 y j,j +2 + y j,j +2 y j,j −1 + y j,j −1 y j,j +1 y j −2,j −1 y j −2,j y j −2,j +1 y j −2,j +2
−2 y
j,j +1 y j,j +2
+ y j,j +2 y j,j −2 + y j,j −2 y j,j +1 y j −2,j −1 y j −1,j y j −1,j +1 y j −1,j +2
y j,j −2 y j,j −1 + y j,j +1 y j,j +2 + (y (y j,j −2 + y j,j −1 )(y )(y j,j +1 + y j,j +2 ) y j −2,j y j −1,j y j,j +1 y j,j +2
∆ j,j +1 =
−2 y
∆ j,j +2 = 2
+ y j,j +2 y j,j −2 + y j,j −2 y j,j −1 (y j −2,j +1 y j −1,j+1 )y j,j +1 y j +1,j +2
j,j 1 y j,j +2
−
y j,j −1 y j,j +1 + y j,j +1 y j,j −2 + (y (y j,j −2 y j,j −1 ) (y j −2,j +2 y j −1,j +2 )y j,j +2 y j +1,j +2
L’ap L’ appro proxi xima mati tion on d´ecent ec entr´ r´ee ee a` droite a` cinq points poi nts que nous avons utilis´ utili s´ee ee s’´ecrit ecrit : ∂ 2 u (y j ) ∂y 2
j +3
≈
∆ j,m um
m= j 1
−
Le calcul des coefficiants ∆ conduit aux valeurs suivantes : ∆ j,j −1 = 2 ∆ j,j =
−2 y
y j,j +1 y j,j +2 + y j,j +2 y j,j +3 + y j,j +3 y j,j +1 y j −1,j y j −1,j +1 y j −1,j +2 y j −1,j +3
j,j 1 y j,j +3
+ y j,j +3 y j,j +1 + (y (y j,j −1 + y j,j +3 )(y )(y j,j +3 + y j,j +2 ) y j −1,j y j,j +1 y j,j +2 y j,j +3
−
∆ j,j +1 = 2 ∆ j,j +2 =
y j,j −1 y j,j +2 + y j,j +2 y j,j +3 + y j,j +3 y j,j −1 (y j −1,j +2 y j,j +2 )y j +1,j +2 y j +2,j +3
−2 y
∆ j,j +3 = 2
+ y j,j +1 y j,j +3 + (y (y j,j +3 y j,j −1 ) (y j −1,j +2 y j,j +2 )y j +1,j +2 y j +2,j +3
j,j 1 y j,j +1
−
y j,j −1 y j,j +1 + y j,j +1 y j,j +2 + (y (y j,j +2 y j,j −1 ) (y j −1,j +3 y j,j +3 )y j +1,j +3 y j +2,j +3
L’approximation des points `a droite dro ite du domaine do maine d’´etude etude utilis´ utili s´ee ee se fonde sur une un e approximati app roximation on a` quatre points p oints et s’´ecrit ecrit sous la forme : ∂ 2 u (y j ) ∂y 2
j
≈
m= j 3
−
∆ j,m um
43
ANNEXES
avec ∆ j,j −3 = 2 ∆ j,j −2 =
−2 y −3 j
∆ j,j −1 = 2
∆ j,j =
−2
y j −2,j y j −1,j y j −3,j −2 y j −3,j −1 (y j −3,j )2 y j −3,j y j −1,j 2 ,j −2 y j −2,j −1 (y j −3,j )
y j −3,j y j −2,j y j −3,j −1 y j −2,j −1 (y j −1,j )2
y j2−3,j y j2−2,j + y j2−2,j y j2−1,j + y j2−1,j y j2−3,j + y j −3,j y j −2,j y j −1,j (y j −3,j + y j −2,j + y j −1,j ) y j2−2,j y j2−3,j y j2−1,j
La dern de rni` i`ere er e d´erive er iverr `a approximer concerne les avant-derniers avant-derniers points du domaine d’´etude. etude. l` a aussi, on utilise une approximation `a quatre points : ∂ 2 u (y j ) ∂y 2
j +1
≈
m= j 2
−
avec
∆ j,j =
−2
∆ j,j −2 =
(3y +1 − 2y +1 −1 ) −2 yy −+12 (3y −1 y −2 (y −2 +1 )2
∆ j,j −1 =
(3y +1 − 2y +1 −2 ) −2 y y+1−2(3y −1y −1 (y +1)2
6y j2+1,j
∆ j,j +1 = +
−
∆ j,m um
−2
j,j
j
j
,j
j,j
j
j
j
j
− 3(y 3(y +1
,j
,j
j
,j
,j
j
j
,j
,j
j
,j
,j
j,j
− + y j +1,j−1 )y j +1,j + y j +1,j−2 y j +1,j−1 2 y j −2,j y j −1,j y j,j +1
,j 2
3(y 3(y j +1,j −2 + y j +1,j −1 )y j3+1,j + (y (y j +1,j −2 y j +1,j −1 )2
y j +1,j −2 y j +1,j −1
2 y j2−2,j +1 y j2−1,j +1 y j,j +1
− 2(y 2(y 2+1 j
2 )(y j2+1,j ) − + y j +1,j )(y
,j 2
2 y j2−2,j +1 y j2−1,j +1 y j,j +1
2y j +1,j −2 y j +1,j −1 y j +1,j (y j +1,j −2 + y j +1,j −1 ) 2 y j2−2,j +1 y j2−1,j +1 y j,j +1
´ ERENCES ´ REF
44
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