IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Institut Algérien des Hautes Etudes Financières Institut Algérien Formateur : Amine Amine Adel Adel BENGHERABI Date de démarrage du cours : A A compter compter du 10/11/12 Déroulement : 5 séquences de 6 heures pour un total de 30 eures
11/2012
A.BENGHERABI ‐IAHEF
1
Synopsis
La lanification financière établi le oint de dé art pour tout changement au niveau d’une entreprise. C’est essentiellement du fait que (1) la planification met en évidence les objectifs de l’entreprise, (2) les décisions de financement et d’investissement ne sont pas indépendantes et leurs interconnexions doivent ’ conditions changeantes d’un environnement en constante mutation pour éluder les mauvaises surprises.
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐IAHEF
2
1
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Synopsis
Le remier cha itre itre sera entièrement dédié au financement de long terme. Nous parlerons essentiellement de plans de financement et nous introduirons le concept de croissance soutenue et comment cette dernière dépend des caractéristiques d’exploitation de l’entreprise (taux de marge et (politique de dividendes et structure du capital).
11/2012
A.BENGHERABI ‐IAHEF
3
Synopsis
Le second cha itre sera consacré à la lanification de court terme, qui implique les actifs et passifs de courte durée. Nous discuterons de deux aspects fondamentales de la planification de court terme : (1) la taille de l’investissement en actifs courants, à l’instar de la trésorerie, compte clients et les stocks, et(2) .
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐IAHEF
4
2
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Synopsis
Nous introduirons l’outil fondamental de la planification à court terme, le plan de trésorerie. Ce dernier incorpore les objectifs financiers de court terme de l’entreprise et fait ressortir le montant que l’entreprise doit emprunter emprunter pour faire face à ses engagements de tous les jours. les jours. emarque: s e emps nous e perme , nous a or erons un volet un volet de gestion de trésorerie et gestion des délais.
11/2012
A.BENGHERABI ‐IAHEF
5
Références Ces trois livres sont les meilleures références en matière de stratégie financière, surtout le second qui est, à mon avis, le plus intéressant et dont ce cours est beaucoup inspiré. Damodaran, A Damodaran, A .. « Finance d’entreprise », 2ème édition Ross, W Ross, Westerfeild, esterfeild, Jaffe Jaffe « Corporate finance », 9ème édition,2010, McGraw‐Hill Berk, Demarzo, Hardford « fundament fundamentals als of corporate of corporate finance », 2ème édition,2012, Pearson education
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐IAHEF
6
3
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
CHAPITRE
11/2012
1
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
7
Plan du chapitre 1 u’est‐ce ue la lanification financière? 2 Les ingrédients d’un modèle de planification financière 3 La méthode des pourcentages du chiffre d’affaire 4 Les déterminants de la croissance 5 Quelques limites des modèles de planification financière 6 Résumé et conclusions 7 Série d’exercices et questions de cours
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
8
4
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
1 Qu’est‐ce que la planification financière? Elle formule la méthode pour achever les objectifs . ’ On distingue deux dimensions:
Un calendrier
1.
Le court terme est un événement qui se produit dans une période qui ne dépasse pas une année. Le long terme est toute événement se produisant au delà d’une .
2. Un niveau d’agrégation Chaque division et unité opérationnelle doit avoir un plan. L’entreprise agrège les petits projets de chaque division pour en faire un grand projet.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
9
1 Qu’est‐ce que la planification financière?
Analyse des scénarii Chaque division prépare trois plans distincts du futur immédiat (3ans):
11/2012
A.BENGHERABI
Le pire des cas Le cas normal Le meilleur des cas
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
10
5
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Qu’accomplit le processus de planification?
Interactions
Options
Le plan doit explicitement montre les différentes interconnexions entre les investissements proposés et les choix de financement de l’entreprise. Le plan permet à l’entreprise de comparer – et arbitrer ‐ .
Faisabilité Eviter les surprises
11/2012
« Nobody plans to fail, but many fail to plan. » IAHEF ‐ A.BENGHERABI
11
2 Les ingrédients d’un modèle de planification financière 1. 2. 3. 4. . 6.
Prévision des ventes Les états financiers prévisionnels Les actifs requis Les financements requis La variable d’a ustement La conjoncture économique
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
12
6
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Prévision des ventes
Tous les lans de financements re uiert une révision des ventes. La prévision parfaite n’existe pas puisqu’elle dépend de l’incertaine conjoncture économique future. Les entreprise peuvent être aidées par les organismes spécialisés dans les études macroéconomiques et prospectives.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
13
Les états financiers prévisionnels
Le lan de financement contient un ou des bilan s prévisionnel(s), un (ou des) compte(s) de résultat prévisionnel(s) et un (ou des) tableau (x)de financement (tableau (x) emplois‐ressources). C’est ce que l’on appelle les états financiers prévisionnel s.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
14
7
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Les actifs requis
Un lan de financement se doit de décrire les dépenses en capital que l’entreprise projette de faire. De plus, elle évolue son actif courant net prévisionnel (BFR et trésorerie).
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
15
Les financements requis
Le lan de financement inclue une section sur les arrangements financiers. Cette partie du plan se doit de tracer les politiques de dividendes et d’endettement que l’entreprise compte appliquer. Si l’entreprise considère de lever des nouveaux fonds, le plan doit stipuler quel type de titres seront émis et quelle méthode d’assurance est la plus adéquate avec cette stratégie.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
16
8
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
La variable d’ajustement La compatibilité entre différents taux de croissance cibles n cessite g n ra ement une varia e ajustement. Supposons qu’un financier prévoit pour l’année prochaine que les ventes, les coûts et résultat net vont croître à un taux g1. De plus, supposons que ce financier désire que ses actifs et ses dettes augmentent à un taux différent de . Ces deux taux ne seront com atible ue si une troisième variable est ajustée. Par exemple, ces deux taux g1 et g2 peuvent être compatibles si l’entreprise décide par exemple d’émettre des actions à un troisième taux g3. 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
17
La variable d’ajustement Actif
Passif Hausse des actions de g3 Hausse du résultat net de g1 Hausse du total des dettes de g2
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
18
9
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
La conjoncture économique Le lan de financement doit ex liciter la conjoncture économique dans laquelle l’entreprise prévoit d’évoluer durant la période spécifiée dans le plan. Les révisions des taux d’intérêts font partie intégrale du plan.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
19
Les différentes étapes de l’estimation d’un bilan prévisionnel Ex rimer les éléments du bilan en ourcenta e du chiffre d’affaires de l’entreprise. 2. Multiplier les pourcentages obtenus dans l’étape 1 par le chiffre d’affaire prévisionnel afin d’obtenir les montant des éléments du bilan pour la prochaine période. 3. Quand il n’y a pas de changement, garder le même montant que la période précédente. 1.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
20
10
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Les différentes étapes de l’estimation d’un bilan prévisionnel 4. Calculer les bénéfices non‐distribués (retenus) prévisionnels comme suit:
Bénéfices non‐distribués + Résultat net prévisionnel – dividendes distribués Bénéfices non‐distribués prévisionnels
5. Additionner les comptes de l’actif pour déterminer les actifs requis prévisionnels. Ensuite, additionner les dettes et les on s propres pour éterminer es inancements requis; a différence représente les fonds externes nécessaires (FEN) . 6. Utiliser la variable d’ajustement pour combler la différence.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
21
Exemple 1 L’entreprise BBC envisage d’acquérir une nouvelle machine. ette ern re evra t a re passer son c re ’a a re e 20 millions de DZD à 22 millions (Soit 10% de croissance). L’entreprise prévoit que ses actifs et ses dettes vont augmenter de la même manière que son chiffre d’affaire. Son profit net représente 10% de son chiffre d’affaire et son ratio de distribution ‐de dividendes ‐s’élève à 50 %. L’entreprise sera‐t‐elle à même de financer sa croissance des ventes par ses seuls bénéfices non‐distribués et sa croissance anticipée de ses dettes?
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
22
11
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple 1 Bilan actuel
Bilan prévisionnel Explication
Actif non‐courant
6 000 000
6 600 000
30%des ventes
Actif courant
24 000 000
26 400 000
120%des ventes
Total actif
30 000 000
33 000 000
150%des ventes
Benéfices non‐distribués
10 000 000
11 100 000bénéfices non‐distribués 1 100 000
Actions
4 000 000
4 000 000Constant
Dettes à long terme
6 000 000
6 600 000
30%des ventes
Dettes à court terme
10 000 000
11 000 000
50%des ventes
Total passif
30 000 000
32 700 000
150%des ventes
300 000Fonds externes nécessaires
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
23
3 La méthode des pourcentages du chiffre d’affaire (FEN)
Les fonds externes nécessaires pour une croissance du c i re a aires e 10 : Dettes Actif ΔCA ( p CA prévu) (1 d ) CA CA CA
Actifs 30 millions 1,5
Dettes 16 millions 0,8
p = Marge de profit net = 10 % d = ratio de distribution de dividendes = 50%
11/2012
A.BENGHERABI
CA = Variation prévu du CA= 2 millions IAHEF ‐ A.BENGHERABI
24
12
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
3 La méthode des pourcentages du chiffre d’affaire (FEN)
chiffre d’affaires (CA)de 10% : Dettes Actif ΔCA (p CA prévu) (1 d) Δ CA CA CA 1.5 2 - 0.8 2 - 0.1 22 1 - 0.5 0 3 million 300.000 DZD
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
25
Application 1
Les états financiers de l’entreprise KLB pour l’année 2010 se présentent comme suit: Bilan en l'an 2010 (en millions de DZD) Fonds propres 250 Actifs 500Dettes 250 Total 500Total 500
Comptes de résultat en l'an 2010 (en millions de DZD) Ventes 1000 Coûts 800 Résultat net 200
En 2010, l’entreprise a réalisé une marge de profit de 20% . Pour l’année 2011, l’entreprise prévoit une hausse de 20% de sons ventes. Cette ausse va engen rer une ausse ans es m mes propor ons es ac s, et des coûts. Sachant que l’entreprise n’a jamais payé de dividendes et qu’elle envisage de garder le même structure d’endettement que celle de l’année 2010 (fonds propres /dettes). 1) Présentez les états financiers prévisionnels à la fin de l’année 2011.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
26
13
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Application 1 Comptes de résultat en l'an 2011 (en millions de DZD) Ventes 1200 Coûts 960 Résultat net 240
Bilan en l'an 2011 (en millions de DZD) Fonds propres 300 Actifs 600Dettes 300 Total 600Total 600
2) Le résultat net de 2011 s’élève à 240 millions de DZD mais le fonds propres n’ont augmenté que de 50 millions de DZD. Comment est‐ce possible? Quelle variable d’ajustement pouvez‐ vous choisir? 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
27
4 Les déterminants de la croissance
Les entreprises élaborent leurs prévisions de croissance ex licitement durant le rocessus de lanification financière. Cependant, il ne faut pas oublier que le but principal de l’entreprise de maximiser la richesse des actionnaires (maximiser la valeur de l’entreprise), généralement exprimer à travers le critère de la VAN. Une des manières de concilier les deux objectifs (croissance et création de valeur) est de penser la croissance comme objectif intermédiaire qui mène à une valeur plus importante de l’entreprise, à long terme. Si l’entreprise ne pense qu’à croître, elle pourrait choisir des projets ayant une VAN négative, ce qui va à l’encontre des intérêts des actionnaires.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
28
14
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
4 Les déterminants de la croissance
Il existe un lien entre la capacité de l’entreprise à croitre et sa politique financière quand l’entreprise n’augmente pas son capital . Pour l’illustrer, nous allons formuler les hypothèses suivantes:
11/2012
L’es actifs de l’entreprise augmentent dans les mêmes proportions que ’ Le résultat net est une constante proportion des ventes L’entreprise à des politiques de distribution de dividendes et d’endettementdéterminées. L’entreprise n’augmente pas son capital (pas d’émission d’actions…) IAHEF ‐ A.BENGHERABI
29
4 Les déterminants de la croissance
Il faut toujours garder en tête que le changement de l’actif doit être équivalent au changement du passif (soit les changements respectifs des dettes et des fonds propres). Changement des fonds ro res Changement de l’actif
11/2012
A.BENGHERABI
=
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
Changement des dettes
30
15
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
4 Les déterminants de la croissance
Su osons ue :
11/2012
D : total des dettes, FP : Fonds propres L : Dettes/fonds propres (Levier) CA0 : Chiffre d’affaires année 0, CA1 : Chiffre d’affaires année 1, ’ ’ ’ T : total actif requis/CA1, p: Marge de profit net sur le chiffre d’affaires, d: la ratio de distribution des bénéfices,
,
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
31
4 Les déterminants de la croissance Hausse des fonds propres
CA1 p (1 d )
+ Hausse des dettes
[CA1 p (1 d )] L
= Hausse de l’actif 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
T CA 32
16
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
4 Les déterminants de la croissance On obtient donc l’é uation suivante : T Δ CA CA 1 p (1 d ) [ CA 1 p (1 d )] L En développant cette équation, l’on obtient la formule suivante :
ΔCA
0
p (1 d ) (1 L)
C’est le seul taux de croissance possible qui respecte les hypothèse retenues. C’est ce qui est appelé communément le taux de croissance soutenue.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
33
4 Les déterminants de la croissance
Robert C. Higgins a développé encore plus la ormu e:
Taux de croissance soutenue
ROE F RR 1 ROE F RR
Avec ROEF : Ratio de rentabilité financière sur fonds propres de fin de période (Résultat net/FP) RR : Taux de rétention des bénéfices ( 1‐d) 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
34
17
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Application 2
Vous venez de recruter un nouvel employé, fraîchement diplômé d’un MBA en finance, d’une université de renom. Ce nouvel employé vous assure que le calcul du taux de croissance soutenu que vous faites est erroné. Selon lui, il est calculé selon le formule suivante :
Taux de croissance soutenue ROE B RR vec: F : a o e ren a période (Résultat net/FP)
nanc re sur on s propres e
u e
RR : Taux de rétention des bénéfices ( 1‐d)
A ‐t‐il raison? Si c’est le cas, démontrez‐le.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
35
Exemple 2
L’entreprise UVW présente les états financier suivants: Bilan
Comptes de résultat
(En milliers de DZD)
(En milliers de DZD)
Actif non‐courant 5 000 Chiffre d'affaires Besoin en fonds de roulement 5 000 Coûts Total actif 10 000 Résultat d'exploitation Fonds propres 5 000 Charges financières Dettes 5 000 Résultat avant impôts Total passif 10 000 Taxes Résultat Net Taux de croissance soutenue Dividendes 0,165 0,276 2 g 0,1 Bénéfices non‐distribués
1 [0,165 0,276 2]
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
10 000 7 000 3 000 500 2 500 850 1 650 1 195 455 36
18
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
3.4 Les déterminants de la croissance CA 0
p
T [ p (1 d ) (1 L)]
Une bonne utilisation du taux de croissance soutenue est de le comparer à son taux de croissance réel pour ’ et la profitabilité.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
37
Utilisations du taux de croissance soutenue selon le Pr. Higgins
Une banque commerciale qui compte prêter à une entreprise, comparera son taux de croissance actuel à son taux de croissance soutenue. Si le taux de croissance actuel est supérieur du taux de croissance soutenue, l’emprunteur risque de se retrouver à court de liquidités. Donc, le banquier va parler de financement du besoin en fonds de roulement/trésorerie (crédits de court terme). Si par contre, le taux de croissance soutenue est largement supérieur au taux actuel, alors le banquier va songer à des financements d’investissement (crédits de long terme).
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
38
19
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Robert C. Higgins sur la croissance soutenue Texte intégral (1/3) Most financial officers know intuitively that it takes money to make money. Rapid sales growth requires increased assets in the form of accounts receivable, inventory, and fixed plant, which, in s e turn, require money to pay for assets. They also know that if their company does not have the money when needed, it can literally m r “grow broke.” The sustainable growth equation states these e t intuitive truths explicitly. s e r Sustainable growth is often used by bankers and other external ’ . ‐ o in this exercise by several sophisticated computer software r p packages that provide detailed analyses of the company’s past s financial performance, including its annual sustainable growth e s rate. n E
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
39
Robert C. Higgins sur la croissance soutenue Texte intégral (2/3) Bankers use this information in several ways. Quick comparison of a company’s actual growth rate to its sustainable rate tells the banker what issues will be at the top of management’s financial agenda. If s actual growth consistently exceeds sustainable growth, management’s e problem will be where to get the cash to finance growth. The banker m thus can anticipate interest in loan products. Conversely, if sustainable r e growth consistently exceeds actual, the banker had best be prepared to t s talk about investment products, because management’s problem will e r be what to do with all the cash that keeps piling up in the till. an ers a so n t e susta na e growt equat on use u or exp a n ng o to financially inexperienced small business owners and overly r p optimistic entrepreneurs that, for the long‐run viability of their s business, it is necessary to keep growth and profitability in proper e balance. s n E
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
40
20
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Robert C. Higgins sur la croissance soutenue Texte intégral (3/3) Finally, comparison of actual to sustainable growth rates helps a banker understand why a loan applicant needs money and for how long the need might continue. In one instance, a loan s e applicant requested $100,000 to pay off several insistent suppliers and promised to repay in a few months when he m r collected some accounts receivable that were coming due. A e t sustainable growth analysis revealed that the firm had been s growing at four to six times its sustainable growth rate and that e r . o alerted the banker that impatient suppliers were only a symptom r of the much more fundamental disease of overly rapid growth, p s and that a $100,000 loan would likely prove to be only the down e payment on a much larger, multiyear commitment. s n E
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
41
Augmenter son taux de croissance soutenue
Une entre rise eut au menter son taux de croissance soutenue de différentes manières :
11/2012
A.BENGHERABI
Emettre des actions Augmenter son effet de levier (politique d’endettement) Revoir sa politique de dividende à la baisse Augmenter sa profitabilité Diminuer ses actifs requis
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
42
21
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
3.5 Quelques limites des modèles de
planification financière
Les modèles de lanification financière de lon terme) ne montrent pas laquelle des politiques financières est la meilleure. Ce sont que des simplifications de la réalité – cette dernière pouvant évoluer de différente manière. Sans planification, l’entreprise peut facilement se retrouver « prise par les courants de la mer du changement, sans le moindre gouvernail pour se guider* ».
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
43
Résumé & conclusions
La planification financière oblige l’entreprise de réfléchir et de prévoir l’avenir. Cela implique
11/2012
A.BENGHERABI
La création d’un modèle financier de l’entreprise La description de différents scénarii du futur allant du pire au meilleur. L’utilisation de modèles pour bâtir les états financier révisionnels. La simulation des différents modèles sous différentes conjonctures (Analyse de sensibilité). L’examen des implications financières de plans stratégiques ultimes. IAHEF ‐ A.BENGHERABI
44
22
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Résumé & conclusions
La lanification financière ne doit –surtout – as devenir une finalité en soi, car elle peut pousser l’entreprise à se focaliser sur les « mauvaises choses ». L’alternative à la planification financière est « de se perdre dans les méandres du futur ».
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
45
Série d’exercices Exercice 1
L’entreprise ABCD vient de commander une étude auprès d’un organisme de conseil. L’étude a porté sur l’estimation des relations ( régression linéaire) entre quelques éléments du bilan et des comptes de résultats de l’entreprise et le chiffre d’affaire. Les relations obtenues sont comme suit: AC = 5,5 million + 0,25 CA AI = 1 million +0,54CA =0.1m on+0,1 PN=0,02CA Avec : AC: Actif Courant; AI :Actif immobilisé; PC: Passif courant; PN : Profits Nets
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
46
23
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 1
Le chiffre d’affaire de l’entre rise s’élevait à 10 millions de DZD, l’année dernière. À la fin de l’année dernière, le bilan de l’entreprise se présentait comme suit : Bilan
Actif non‐courant Actif courant
Total actif 11/2012
6 000 000Benéfices non‐distribués 3 000 000Actions Dettes à long terme Dettes à court terme 9 000 000Total passif
3 400 000 2 000 000 2 500 000 1 100 000 9 000 000
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
47
Série d’exercices Exercice 1
chiffre d’affaire (CA) de l’entreprise et Produit National Brut (PNB) comme suit : CA= 0,00001 PNB Le PNB prévu pour l’année prochaine s’élève à 2,05 . ’ profits nets en dividendes. TAF : Etablissez le bilan prévisionnel de cette entreprise.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
48
24
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 2 M. Kamel B., directeur financier de XYZ, vient d’établir le bilan prévisionnel de l’exercice prochain. Le chiffre d’affaire prévisionnel va connaître une croissance de 10% pour atteindre 330 millions de DZD. L’actif courant, l’actif non‐courant, les dettes à court terme et les dettes à long terme représentent 25%, 150%, 40% et 45 % du chiffre d’affaires, respectivement. XYZ distribue 40% de son résultat net. La valeur des actions est constante à 50 millions de DZD et la marge de profit net s’élève à 12% du chiffre d’affaire. 1) sur la base des prévisions de Kamel B., de combien de fonds externes l’entreprise XYZ a‐t‐elle besoin? 2) Construisez le bilan actuel de l’entreprise 3) Etablissez le bilan prévisionnel de XYZ.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
49
Série d’exercices Exercice 3 L’entreprise EFGH prévoit pour l’exercice prochain, ce qui suit: T = actifs requis/chiffre d’affaire = 1 P Marge de profit net = 5% d== ratio de distribution des dividendes = 50% L= Dettes/fonds propres = 1 1) déterminez le taux de croissance soutenue de l’entreprise EFGH. 2) L’entreprise EFGH peut‐elle avoir un taux de croissance actuel différent de son taux de croissance soutenue? Si oui, pourquoi? 3) Comment l’entreprise EFGH peut‐elle changer son taux de croissance soutenue?
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
50
25
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 4
L’entreprise IJKL Voudrait que son chiffre d’affaires croisse de 20% pour l’année prochaine. Son bilan ainsi que ses comptes de résultat pour l’année en cours vous sont présentés infra. Bilan (en millions de DZD)
Comptes de résultat (en millions de DZD)
Actif non‐courant 16 Actif courant 16 Total actif 32 Benéfices non‐distribués 4 Actions 14 Dettes à long terme 4 Dettes à court terme 10 Total passif 32 11/2012
Chiffre d'affaires Coûts Résultat Brut Taxes Résultat Net Dividendes Bénéfices non‐distribués
32,00 28,97 3,03 1,03 2,00 1,40 0,60
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
51
Série d’exercices Exercice 4
La politique financière actuelle de l’entreprise se décline ainsi:
1) 2) 3) 4)
11/2012
A.BENGHERABI
Ratio de distribution de dividendes (d)= 70% Dettes/fonds propres (L) = 77,78% Marge de profit net (P)=6,25% Actifs requis/chiffre d’affaires = 1
Déterminez les fonds externes dont l’entreprise a besoin. Construisez le bilan prévisionnel de l’entreprise. Calculez le taux de croissance soutenue de l’entreprise IJKL. Comment l’entreprise IJKL peut‐elle changer sa politique financière pour atteindre son taux de croissance cible?
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
52
26
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 5
L’entreprise MNOP n’a pas l’intention de croître. En effet, le directeur financier de cette entreprise pense que l’entreprise n’a aucune alternative d’investissement intéressante. Les caractéristiques financières de l’entreprise sont les suivantes :
Marge de profit net = 10% Actifs requis/Chiffre d’affaires=150% Dettes/fonds propres= 100% at o e str ut on es n ces =50
1) Calculez le taux de croissance soutenue de l’entreprise. 2) Comment l’entreprise MNOP peut‐elle atteindre son taux de croissance cible? 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
53
Série d’exercices Exercice 6 ’ bénéfices de 60%,un ratio « dettes/fonds propres »de 50%, une rentabilité financière (sur fonds propres) de 16% et un ratio « actifs/chiffre d’affaires » de 175%. 1 Calculez le taux de croissance soutenue de RST. 2) A quel taux devrait s’élever sa marge de profit net pour atteindre sa croissance soutenue?
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
54
27
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Questions de cours La riorité our un directeur financier est de maximiser la valeur de l’entreprise , d’où le choix de projets ayant des valeurs actuelles nettes (VAN) positives. Comment ce critère de sélection de projets apparaît sur les modèles de planification de long terme? 2) Quelles sont les limites des modèles de planification financière de long terme que l’on ne doit surtout pas perdre de vue? 1
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
CHAPITRE
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
55
2 56
28
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Plan du chapitre 1. Evaluer la trésorerie et besoin en fond de 2. Définir le trésorerie en fonction des autres 3. 4. 5. 6. 7. 8.
éléments du bilan Le cycle d’exploitation et le cycle de trésorerie Quelques aspects de la politique financière de court terme Le u get e trésorerie Le plan de financement de court terme Résumé & conclusions Questions de cours et série d’exercices
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
57
En bref, de quoi s’agit‐il?
Nous traitons de la troisième rande roblémati ue de la finance d’entreprise.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
58
29
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Les grands agrégats d’un bilan 1 ‐ L’investissement Actif non courant 1 Tangible 2 Intangible
Quels nvest ssement de long terme l’entreprise doit‐elle engager?
on s propres Dettes à long terme
ct courant Passif courant
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
59
Les grands agrégats d’un bilan 2‐ La structure du capital Actif non courant Fonds propres
1 Tangible 2 Intangible
Comment l’entreprise peut‐elle lever les fonds ct courant
Dettes à long terme
investissements? Passif courant
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
60
30
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Les grands agrégats d’un bilan 3 – l’investissement en BFR Actif non courant 1 Tangible 2 Intangible
Actif courant hors trésorerie
De combien de Fonds propres trésorerie l’entreprise a‐t‐elle besoin pour palier Dettes à long à ses dépenses terme quotidienne? BFR
Trésorerie actif 11/2012
Passif courant hors trésorerie
Trésorerie Passif
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
61
1 Evaluer la trésorerie et BFR
Les actifs courants sont la trésorerie (actif) et tous les autres act s suscept es ’ tre convert s en cas urant ’ann e.
Les éléments du passif courant sont les engagements qui requ ren ’ re r g s uran ’ann e.
11/2012
A.BENGHERABI
Cash Titres de placement Clients Stocks
Fournisseurs Impôts et taxes Crédits de trésorerie IAHEF ‐ A.BENGHERABI
62
31
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple : Société AZER Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif
2011
ct non courant
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) 2 000 000 u res ac s non‐ courants 500 000 Actif circulant 6 000 000 Stocks 3 000 000 Clients 2 000 000 Titres de placement 500 000 Disponibilités 500 000 Total actif 10 500 000 11/2012
2010
Passif
ap taux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000Dettes à long terme Obligation coupon 5% 1 700 000 échénace 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant 2 000 000Fournisseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 1 000 000 750 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
63
Exemple : Société AZER
Tableau des comptes de résultat de 2010 et 2011 (En millions de DZD) Rubrique 2011 2010
Chiffre d'affaires 11 500 000 10 700 000 ' * Dotations aux amortissements et aux provisions 300 000 275 000 Résultat d'exploitation 1 600 000 1 416 000 Produits financiers 50 000 50 000 charges financières 300 000 150 000 ‐250 000 ‐100 000 Résultat financier Résultat avant im ôts 1 350 000 1 316 000 Impôts sur les bénéfices 610 000 600 000 Résultat net 740 000 716 000 Dividendes distribuées 90 000 132 000 Bénéfices non‐distribués 650 000 584 000 * Dont les frais d’administration s’élevaient à 1.400.000 et 1.325.000 millions de DZD en 2011 et 2010 respectivement. 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
64
32
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
2 Définir le trésorerie en fonction des autres éléments du bilan
AF AC FP D AF ACHT TRA FP DLT DCTHT TRP (TRA - TRP) (FP DLT - AF) - (ACHT - DCTHT) -
-
-
TR FR - BFR
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
65
2 Définir le trésorerie en fonction des autres éléments du bilan Dettes Trésorerie= à long + Fonds – fonds de – terme propres roulement
Une hausse des dettes à long terme et/ou des fonds ro res en endre une hausse de la trésorerie. Par contre, une hausse des actifs fixes et/ou du besoin en fonds de roulement engendre une baisse de la trésorerie. Le tableau Emplois/ressources suit ce résonnement.
11/2012
A.BENGHERABI
cti s fixes
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
66
33
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
I Sources de trésorerie Tableau des comptes de résultat de 2010 et 2011 (En millions de DZD) Rubrique 2011 ' Charges d'exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions Résultat d'exploitation Produits financiers charges financières Résultat financier Résultat avant im ôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Dividendes distribuées Bénéfices non‐distribués
2010
9 600 000
9 009 000
300 000 1 600 000 50 000 300 000 ‐250 000 1 350 000 610 000 740 000 90 000 650 000
275 000 1 416 000 50 000 150 000 ‐100 000 1 316 000 600 000 716 000 132 000 584 000
Cash Flow (2010) = 740 000 + 300 000 = 1,04 million 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
67
I Sources de trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif Actif non courant
2011 4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse des dettes fournisseurs de 250 000. 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
68
34
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
I Sources de trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif
2011
Actif non courant
4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse du découvert bancaire de 1 million. 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
69
I Sources de trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif Actif non courant
2011 4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse des autres dettes d’exploitation de 25 000. 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
70
35
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
I Sources de trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif
2011
Actif non courant
4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse des dettes fiscales de 25 000. 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
71
II Emplois de la trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif Actif non courant
2011 4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse des actifs non courants de 800 000. 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
72
36
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
II Emplois de la trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif
2011
Actif non courant
4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse des stocks de 1 million. 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
73
II Emplois de la trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif Actif non courant
2011 4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse des créances clients de 400 000. 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
74
37
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
II Emplois de la trésorerie Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif
2011
Actif non courant
4 500 000
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
(Amortissement) Autres actifs non‐courants Actif circulant oc s Clients Titres de placement Disponibilités Total actif
2 000 000 500 000 6 000 000 2 000 000 500 000 500 000 10 500 000
2010
Passif
2011
4 000 000Capitaux propres
2010
3 900 000 3 250 000
Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 1 700 000 2025 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant ourn sseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000 3 000 000 3 000 000 600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
Une hausse des titres de placement de 50 000. 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
75
II Emplois de la trésorerie Tableau des comptes de résultat de 2010 et 2011 (En millions de DZD) Rubrique 2011 ' Charges d'exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions Résultat d'exploitation Produits financiers charges financières Résultat financier Impôts sur les bénéfices Résultat net Dividendes distribuées Bénéfices non‐distribués
2010
9 600 000
9 009 000
300 000 1 600 000 50 000 300 000 ‐250 000
275 000 1 416 000 50 000 150 000 ‐100 000
610 000 740 000 90 000 650 000
600 000 716 000 132 000 584 000
Distribution de dividendes de 90 000. 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
76
38
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Tableau emplois/ressources Tableau de financement de l'année 2010 (en millions de DZD) Emplois Actifs fixes Dividendes Hausse du BFR Hausse des stocks Hausse des créances clients Hausse des titres de placement Total des emplois
11/2012
Montant Ressources 800 000Cash flow 90 000Résultat net Amortissement 1 450 000Baisse du BFR 1 000 000Hausse des dettes fournisseurs Hausse des autres dettes 400 000 d'exploitation 50 000Hausse des dettes fiscales Hausse du découvert bancaire 2 340 000Total des ressources
Montant 1 040 000 740 000 300 000 1 300 000 250 000 25 000 25 000 1 000 000 2 340 000
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
77
Application 1
Sur la base des états financiers de l’entreprise AAA pour les exercices 2010 et 2011, construisez son tableau de financement pour l’exercice 2011.
Bilans de 2010 et 2011 (en milliers de DZD) Actif Actif non courant Equipements, terrains
2010
2 011
Passif Capitaux 112 500 120 000 propres Actions Bénéfices non 168 750 181 475 distribués Dettes à long
Actif circulant Stocks Clients
194 500 215 000 Passif courant
Disponibilités
35 0 00 42 000 d'exploitation 307 000 335 0 00 To tal passif
2010
2011
213 550 254 350 25 0 00
2 8 000
188 550 226 350 30 0 00 1 5000
63 4 50
6 5650
55 0 00
6 0 500
75 0 00 78 750 84 5 00 94 250 Fournisseurs
Autres dettes Total actif
11/2012
A.BENGHERABI
8 450 5 150 307 000 335 000
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
Ta eau es comptes e r su tat de 2011 (En milliers de DZD) Rubrique 2011 Chiffre d'affaires Coûts des marchandises vendues Publicité Charges locatives Autres charges d'exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions
Résultat d'exploitation Impôts sur les bénéfices Résultat net Dividendes distribuées Bénéfices non‐distribués
765 000 459 000 26 775 45 000 91 800 5 225 137 200 68 600 68 600 30 800 37 800 78
39
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
3 Le cycle d’exploitation et le cycle de trésorerie Evénements
Décisions
1 Achat de matières premières Paiement des achats au 2 comptant
Combien emprunter?
3 Production
Quelle technologie?
Combien doit‐on commander ?
4 Commercialisation des produits Quel délais accorder? Comment recouvrer ses 5 Recouvrement créances? 11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
79
3 Le cycle d’exploitation et le cycle de trésorerie Achat de matières premières
Paiement des clients
Produits finis vendus
Commande Réception
des stocks
Période de stockage
Délais clients Temps
Délais fournisseurs L’entreprise reçoit la facture
11/2012
A.BENGHERABI
Paiement des fournisseurs
Cycle d’exploitation
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
Cycle de trésorerie 80
40
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
3 Le cycle d’exploitation et le cycle de trésorerie
Cycle de trésorerie
=
Cycle d’exploitation
–
Délais fournisseurs
En pratique, la période de stockage, les délais clients et les délais fournisseurs sont exprimés .
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
81
Exemple : Société AZER Actif Actif non courant
Terrains Bâtiments Equipements Mob et mat de bureau
2011 4 500 000
450 000 4 000 000 1 500 000 50 000
mor ssemen Autres actifs non‐courants 500 000 Actif circulant 6 000 000 Stocks 3 000 000 Clients 2 000 000 Titres de placement 500 000 Disponibilités 500 000 Total actif 10 500 000
11/2012
A.BENGHERABI
2010
Passif
4 000 000Capitaux propres Actions 5.000 DZD/action 450 000 300.000 Actions émises 4 000 000Réserves 800 000Bénéfices non distribués 50 000 Dettes à long terme Obligation coupon 5% échénace 400 000impôts différés 4 550 000Passif courant 2 000 000 Fournisseurs 1 600 000Autres dettes d'exploitation 450 000Dettes fiscales 500 000Découvert bancaire 8 550 000 Total passif
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
2011
2010
3 900 000 3 250 000
1 500 000 1 500 000 500 000 500 000 1 900 000 1 250 000 3 600 000 3 600 000
600 000 600 000 3 000 000 1 700 000 1 000 000 750 000 250 000 225 000 250 000 225 000 1 500 000 500 000 10 500 000 8 550 000
82
41
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple : Société AZER Tableau des comptes de résultat de 2010 et 2011 (En millions de DZD) Rubri ue 2011
11/2012
2010
Chiffre d'affaires 11 500 000 10 700 000 Charges d'exploitation* 9 600 000 9 009 000 Dotations aux amortissements et aux provisions 300 000 275 000 Résultat d'exploitation 1 600 000 1 416 000 Produits financiers 50 000 50 000 charges financières 300 000 150 000 Résultat financier ‐250 000 ‐100 000 Résultat avant impôts 1 350 000 1 316 000 Impôts sur les bénéfices 610 000 600 000 Résultat net 740 000 716 000 Dividendes distribuées 90 000 132 000 Bénéfices non‐distribués 650 000 584 000 * Dont les frais d’administration s’élevaient à 1.400.000 et 1.325.000 millions de DZD en 2011 et 2010 respectivement. IAHEF ‐ A.BENGHERABI
83
Exemple : Société AZER Ratios Stock moyen = (Stock 2011 + stock 2010)/2 Rotation des stocks = Coûts de production/Stock moyen Période de stockage = 365/rotation des stocks
Montant 2 500 000 3,3 111
Compte clients moyens = (Clients 2011 + clients 2010)/2 Délais clients = Chiffre d'affaire TTC / Compte clients moyen Délais clients en jours =365/délais clients Compte fournisseurs moyens= (fournisseurs 2011 + 2010)/2 Délais fournisseurs = Coûts de production TTC/Compte fournisseurs moyen Délai fournisseurs en jours = 365/délais fournisseurs Remarque : TVA à 17%
1 800 000 7 48,8 875 000
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
11 32,5 84
42
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple : Société AZER Ainsi Le cycle d’exploitation = période de stockage + délais clients = 111+48,8 = 159,8 jours Le cycle de trésorerie ’ – = 159,8 – 32,5 = 127,3 jours
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
85
4 Quelques aspects de la politique financière de court terme Il existe deux éléments de la politique financière u’une entre rise ado te our le financement à court terme.
1) La taille de l’investissement en actifs courants.
Généralement mesuré relativement aux revenus d’exploitation générés par l’entreprise.
Flexible Restrictive
2) Des politiques de financement alternatives pour les actifs couran s.
Généralement mesuré comme la proportion des dettes à court terme de celles à long terme.
11/2012
A.BENGHERABI
Flexible
Restrictive
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
86
43
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
La taille de l’investissement en actifs courants
Une politique de financement de court‐terme flexible implique un ratio actifs courants/chiffre d’affaires élevé.
Une trésorerie élevé et un investissement important en titres de placement liquides. Un investissement important dans les stocks. Un compte clients important, vu que l’entrepriseaccorde des délais de paiements importants.
Une politique de financement de court‐terme flexible implique un ratio actifs courants/chiffre d’affaires bas.
Une trésorerie basse et pas d’un investissement dans les titres de placement. Peu de stocks. Un compte clients quasi nul, vu que l’entreprise ne vend pas à crédit.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
87
La gestion des actifs courants
Coûts d’opportunité Coûts de maintenance
2) Coûts d’insuffisance Coûts de commande Coûts liés aux ruptures de stocks
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
88
44
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Coûts de possession et coûts d’insuffisance Coûts DZD
Point minimum
Coût total de détention des actifs courants Coûts de possession
Coûts nsu sance
L’investissement en actifs courants (DZD)
AC*
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
89
Politique flexible Coût total de détention des actifs courants
Coûts (DZD)
Point minimum
Coûts de possession
Coûts d’insuffisance AC*
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
L’investissement en actifs courants (DZD) 90
45
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Politique restrictive Coûts DZD
Point minimum
Coût total de détention des actifs courants
Coûts de possession
o ts d’insuffisance AC*
11/2012
L’investissement en actifs courants (DZD)
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
91
Les déterminants de la détention d’actifs liquides Entre rises ui détiennent un Entre nombre important d’actifs liquides Ont de grandes opportunités de croissance Investissent Investissent dans des projets risq risqué uéss Sont des petites entreprises N’ont pas un bon accès aux crédits crédits bancaires et aux marchés des capitaux
Entre rises ui détiennent eu Entre d’actifs liquides N’ont pas pas de grandes opportunités de croissance Inv Investi estiss ssen entt dans dans des projets peu risqués Sont des grandes entreprises Ont un bon accès aux crédits bancaires et aux marchés des capitaux
Source: Tim Opler, Lee Pinkowitz, René Stultz, and Rohan Williamson, Rohan Williamson, “The Determinants and Implication of Corporate of Corporate Cash Holdings,” Journal Holdings,” Journal of Finance of Finance Economics, 62 (1999)
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
92
46
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Politiques de financement alternatives pour les actifs courants
Dans un monde idéal les actifs courants sont tou ours financés par des dettes à court terme, alors que les actifs non‐courants sont toujours financés par des capitaux de long terme. Dans ce monde, l’actif courant l’actif courant net est toujours nul.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
93
Politique de financement à court terme dans un monde idéal DZD
Actifs courants = Dettes à court terme
Actifs fixes:
Dettes à long terme et actions
En croissance
Temps 0 1 2 3 4 5 Un commerçant achète du blé blé juste juste après les récoltes, le stocke, et le revend au courant de l’année. Le stock est financé par de la dette à court terme. De ce fait, les actifs courant sont toujours égaux aux dettes à court terme. 11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
94
47
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Stratégies alternatives de financement
DZD
Variations saisonnières
Une hausse
t o A c t a t l i f r e q u i
des actifs fixes Temps
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
95
Stratégies alternatives de financement
Act requ s total
DZD
Actif requis Actif requis total DZD
Titres de placement
Financement de court terme t de long terme Temps
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
Financemen t de long terme Temps
96
48
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Stratégies alternatives de financement uelle straté ie ado ter?
Il faut prendre en considération divers paramètres : 1. Le niveau de trésorerie 2. Les types de financement 3. La courbe des taux
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
97
5 Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie est l’outil de base pour la planification financière de court terme. L’idée est simple : estimer les encaissements et les décaissements. Encaissements
Décaissements
11/2012
A.BENGHERABI
Les chiffres d’affaires prévisionnels mais l’on doit surtout savoir quand seront faits les recouvrements. Règlement des fournisseurs Salaires, impôts et taxes et les autres dépenses. Les investissements Les dépenses liées aux financements de long terme IAHEF ‐ A.BENGHERABI
98
49
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
5 Le budget de trésorerie
Le bud et de trésorerie montre au mana er les moments où les emprunts/prêts sont nécessaires à court terme.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
99
Encaissements
Exemple : Société Reza
La société Reza est s écialisée dans la commercialisation de jouets. Les prévisions de ventes pour l’année prochaine sont comme suit:
En millions de DZD
1er trimestre
2ème trimestre
3ème trimestre 4ème trimestre
Chiffres d'affaires
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
100
50
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Encaissements
Exemple : Société Reza
La société accorde des délais de aiement aux clients de 90 jours, et le recouvrement se fait systématiquement le trimestre suivant. En d’autres termes,
Encaissements = le chiffre d’affaires du trimestre précédent
Cette relation implique : Compte clients à la fin de période du trimestre précédent
11/2012
=
chiffre d’affaires du trimestre précédent
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
101
Encaissements
Exemple : Société Reza
Nous su oserons ue le chiffre d’affaires du dernier trimestre de 2012 s’élèvera à 100 millions de DZD. Ainsi, le compte clients à la fin du trimestre de 2012 et les encaissements au premier trimestre de 2013 devraient s’élever à 100 millions de DZD. Tout est résumé dans le tableau suivant :
Chiffres d'affaires prévisionnels année 2013 Encaissements Compte clients en début de période Compte clients en fin de période 11/2012
A.BENGHERABI
100 100
200 100
150 200
100 150
100
100
200
150
100
200
150
100
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
102
51
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Décaissements
Exemple : Société Reza uatre caté ories de décaissements :
Règlement des fournisseurs Salaires, impôts et taxes et les autres dépenses. Les investissements Les dépenses liées aux financements de long terme
Concernant le compte fournisseurs, nous avons retenu
Paiements des fournisseurs = les achats du trimestre précédent Les achats = ½ du chiffre d’affaires prévu pour le trimestre suivant
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
103
Décaissements
Exemple : Société Reza
Tous les décaissements sont s nthétisés dans le tableau suivant: Emplois de la trésorerie
En millions de DZD
Chiffres d'affaires prévisionnels année 2013 Achats
4ème trimestre 2012
100 50
1 er trimestre
2ème trimestre 3èmetrimestre 4èmetrimestre
100 100
200 75
150 50
100 50
50
100
75
50
20 0
40 0
30 0
20 100
10
10
10
10
80
150
115
180
1ertrimestre 2013
100
Emplois de la trésorerie Paiements des fournisseurs Salaires, impôts et taxes et autres dépenses Dépenses d'investissement Les dépenses liées aux financements de long terme Emplois totaux de la trésorerie
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
104
52
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Le plan de trésorerie
Exemple : Société Reza Plan de trésorerie En millions de DZD
1er t ri me st re
Encaissements Emplois totaux de la trésorerie
2 ème trimestre
3ème trimestre 4ème trimestre
100
100
200
150
80
150
115
180
‐ 5
5
5
5
15
‐35
50
20
Trésorerie minimale Déficits/excédents de trésorerie cumulés
11/2012
‐
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
105
Application 2
Vous sont présentés les prévisions des ventes de l’entreprise FFF pour le premier trimestre de l’année 2013. En milliers de DZD Chiffres d'affaires prévisionnels
janvier 90 000
février 100 000
mars 120 000
Le recouvrement se fait de cette manière
30% e des ventes est collecté au comptant. 40% est collecté un mois après la vente.
Le compte clients lors du dernier trimestre 2012 est de 36 millions de . 30 m ons e ce mon an repr sen en es ven es e cem re, non encore recouvrés. a) calculez les ventes pour le mois de décembre. b) Calculez les montants recouvrés attendus pour les mois de janvier, février et mars 2013.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
106
53
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
6 Les financements de court terme
Le mo en le lus utilisé our financer les déficits temporaires de trésorerie est de contracter des crédits de court terme. Crédits bancaires
Affacturage
Escompte, Crédit de campagne, découvert bancaire, facilité de caisse. epr se e cr ances. L’utilisation de stocks comme collatéral.
Autres sources
11/2012
Acceptance. Billets de trésorerie. IAHEF ‐ A.BENGHERABI
107
7 Résumé & conclusions
Ce cha itre introduit la estion financière de court‐ terme.
11/2012
A.BENGHERABI
Nous avons explicité les emplois et les sources de trésorerie comme ils apparaissent dans les états financiers de l’entreprise.. Nous avons montré comment les actifs courants et l’activité et le cycle de trésorerie de l’entreprise. D’un point de vue comptable, la finance de court terme implique directement la gestion du BFR. IAHEF ‐ A.BENGHERABI
108
54
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
7 Résumé & conclusions
Gérer la trésorerie im li ue la minimisation de certains coûts. Les deux principaux coûts sont:
Les coûts de possession — les intérêts et coûts liés en surinvestissant dans les actifs circulants à l’instar de liquidités et quasi‐liquidités élevées. ’ — d’actifs circulants pour financer la trésorerie.
L’objectif de la gestion financière de court terme est de trouver la balance optimale entre ces deux coûts.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
109
7 Résumé & conclusions
Dans un monde idéal l’entre rise eut arfaitement prévoir ses sources et ses emplois ‐de trésorerie ‐ et garder un actif circulant net nul. Dans le monde réel, l’entreprise peut avoir un BFR élevé qui doit être financé. Le gestionnaire financier cherche à détenir un niveau optimal d’actifs courants.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
110
55
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
7 Résumé & conclusions
Le estionnaire financier utilise le bud et de trésorerie pour identifier les besoins en trésorerie. Le budget de trésorerie fait ressortir les montants de trésorerie que l’entreprise doit emprunter/placer à court terme.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
111
Questions de cours (1)
Indi uez si les évènements ui suivent au mentent, baissent, ou n’ont aucun impact sur la trésorerie de l’entreprise. Achat au comptant de matières premières Paiement de dividendes Vente de marchandises à crédit Emission d’actions Achat de matière première à crédit Acquisition d’une machine réglée par des financements de long terme g) Règlement de créances de ventes précédentes a) b) c) d e) f)
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
112
56
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Questions de cours (1)
Indi uez si les évènements ui suivent au mentent, baissent, ou n’ont aucun impact sur la trésorerie de l’entreprise. Hausse des amortissements cumulés Vente de marchandises au comptant Règlement de précédents achats La ban ue accorde un rêt de court terme à l’entre rise Paiement de dividende avec des fonds issus d’une émission d’actions n) Un équipement de bureau payer avec le découvert bancaire
h) i) j) k l)
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
113
Questions de cours (1)
Indi uez si les évènements ui suivent au mentent baissent, ou n’ont aucun impact sur la trésorerie de l’entreprise. o) Achat de titres de placement avec les bénéfices non
distribués p) Paiement des impôts de l’exercice précédent q) Les ettes isca es augmentent r) Les intérêts sur un emprunt de long terme est réglé
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
114
57
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 1 Vous sont présentés les états financiersde l’entreprise BBB. Sur leur base, construisez le tableau emplois/ressources de l’entreprise BBB.
Bilans de 2010 et 2011 (en millions de DZD) Actif
Actif non courant Actif c ir cu la nt Stocks Clients D is po ni bi li té s
Total actif
11/2012
2010 2011
Passif
Capitaux propres Actions Bénéfices non d ist ri bu és Dettes à long terme 9 225 9 314 Passif courant 4 371 4 521 Fournisseurs 2 777 2 663 d'exploitation 1 219 1 470Dettes fiscales 3 75 3 88 C on co urs bancaires 13 13 596 835 Total passif
2010
2011
8 208 4 000 4 208 4 000 1 388 259
8 191 4 000 4 191 4 000 1 644 282
106 99 924
‐33 1 300
13 596
13 835
95
Tableau des comptes de résultat de 2011 (En millions de DZD) Rubrique 2011 Chiffre d'affaires Coûts des marchandises vendues Matières consommées Frais préliminaires Autres charges d'exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions Résultat d'exploitation Impôts sur les bénéfices Résultat net Dividendes distribuées
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
1 030 652 64 98 50 166 83 83 100
115
Questions de cours (2) Définissez a) Le cycle d’exploitation b) Le cycle de trésorerie c) Les délais fournisseurs
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
116
58
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 2
Durant l’exercice 2010, le coût des marchandises vendues et les ventes à crédit de l’entreprise CCC s’élevaient à 200 millions et 240 millions de DZD, respectivement. Les données qui suivent sont extraites de ses bilans. Stocks Clients Fournisseurs
a) b)
11/2012
En millions de DZD 2010 2011 40 60 30 50 10 30
Quelle est la durée du cycle d’exploitation de l’entreprise CCC? Quelle est la durée du cycle de trésorerie de l’entreprise CCC?
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
117
Questions de cours (3) Indiquez si les actions suivantes augmentent, baissent ou bien nont aucun mpact sur e cyc e e tr sorer e et e cyc e d’exploitation d’une entreprise. a) L’utilisation d’escompte offerts par les fournisseurs diminue. b) Plus de marchandises sont produites pour être livrées plutôt que d’être stockées. c) Un pourcentage plus important des achats de matières premières est payé cash. ’ favorables. e) Un montant plus important de matières premières est acheté du fait d’une baisse des prix. f) Un hausse des clients réglant au comptant plutôt que des achats à crédit.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
118
59
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Questions de cours (4) Définissez une oliti ue flexible de financement à court terme. b) Définissez une politique restrictive de financement à court terme. c) Comment une politique flexible de financement de court terme peut être optimale? d) Comment une politique restrictive de financement de court terme peut être optimale? a
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
119
Questions de cours (5) ’ Décrivez‐les.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
120
60
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 3
L’entre rise DDD et EEE sont des manufactures concurrentes. Vous sont présentés leurs états financiers. a) Commet sont financés les actifs courants de chacune des entreprises? b) Laquelle de ces deux entreprises a investi le plus dans les actifs courants? Pourquoi? c) Laquelle de ces deux entreprises est le plus encline à subir des coûts de possession et Laquelle est le plus encline à subir des coûts d’insuffisance.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
121
Entreprise DDD (en milliers de DZD) Actif courant Equipements, terrains (Amortissement) Autres actifs non courants
Actif circulant Stocks Clients D is po ni bi li tés
Total actif
11/2012
A.BENGHERABI
2010 2011
Passif
2010 2011
82 587 82 178propres 99 615101 543Actions 31 957 34 331Réserves 14 929 14 966Bénéfices non di stri bués Dettes à long terme 85 404 92 616Passif courant 43 287 54 867Fournisseurs Autres dettes 25 778 23 887 d'exploitation 1 6 339 13 862Concours bancaires Dettes fiscales
167 991174 794 Total passif
758
435
38 000 38 000 12 000 12 000 63 758 68 435 22 036 22 036
32 197 34 323 4 893 6 494 7 227 7 422
Entreprise DDD(En milliers de DZD) Rubrique 2011 Chiffre d'affaires autres revenus total des revenus Charges d'exploitation Matières consommées Services Dotations aux amortissements et aux provisions Total des charges d'exploitation Résultat d'exploitation Impôts sur les bénéfices Résultat net Dividendes distribuées Bénéfices non distribués
162 749 1 002 163 751 103 570 28 495 2 274 134 339 29 412 14 890 14 522 9 845 4 677
11 617 10 483 8 460 9 924 167 174 991 794
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
122
61
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Entreprise EEE (en milliers de DZD) Actif Actif non courant Equipements, terrains (Amortissement) Autres actifs non courants Actif ci rcu lant Stocks Clients Disponibilités
Total actif
11/2012
2010 2011
Passif
2010
2011
15 0 46 1 4909Capitaux propres
71 237
73 671
31 1 16 3 1 842Actions 18 1 43 1 9 297Réserves 2 073 2 364Bénéfices non distribués 7 0 1 01 7 8434Passif courant 44 661 46 463 Fournisseurs Autres dettes 22 1 33 2 6 177 d'exploitation 3 307 5 794Concours bancaires Dettes fiscales 85 1 47 9 3343 Total passif
20 576 5 624 45 037
20 576 5 624 47 471
13 910 5 019
19 672 6 008
3 295 645 4 951 85 147
4 254 3 722 5 688 93 343
Rubrique Chiffre d'affaires autres revenus total des revenus Charges d'exploitation Matières consommées Services Dotations aux amortissements et aux provisions Total des charges d'exploitation Résultat d'exploitation Impôts sur les bénéfices Résultat net Dividendes distribuées Bénéfices non distribués
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
2011 91 374 1 067 92 441 59 042 18 068 1 154
78 264 14 177 6 838 7 339 4 905 2 434
123
Questions de cours (6)
’ , entreprise sont toujours financés par des passifs de même nature. Pourquoi est‐ce différent dans le monde réel?
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
124
62
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 4
Les prévisions des ventes pour votre entreprise pour l’exercice prochain sont basées sur 20 % de croissance trimestrielle avec des ventes attendues de 100 millions de DZD au premier trimestre. De plus, les ajustements saisonniers pour les 4 prochains trimestres sont de 0, ‐10, ‐5 et 15 millions de DZD, respectivement. Généralement, 30% des ventes peuvent être recouvrées durant le mois et 0% durant le mois suivant, le reste étant des créances irrécouvrables. Toutes les ventes se font à crédit. Calculez les montants attendus de recouvrement des ventes pour le 2ème, 3ème et 4ème trimestre de l’exercice prochain.
11/2012
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
125
Série d’exercices Exercice 5
Les données les plus importantes concernant le budget de l’entreprise GGG au second trimestre de l’année 2012, vous sont présentées comme suit : En milliers de DZD Ventes à crédit Achats à crédit Décaissements Salaires, impôts & taxes et dépenses Char es financières Achat d'équipements
Mai 140 000 64 000
Juin 192 000 80 000
8 000 3 000 50 000
7 000 3 000
8 400 3 000 4 000
L’entreprise craint de ne pouvoir recouvrer 10% de ses ventes; 50% des ventes sont recouvrées durant le mois et le reste durant le mois qui suit. Les achats sont toujours réglés le mois suivant. Le chiffre d’affaire de l’entreprise GGG s’élevait à 18 millions de DZD en mars 2012.
11/2012
A.BENGHERABI
Avril 160 000 68 000
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
126
63
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Série d’exercices Exercice 5
En utilisant les données récédentes com létez le plan de trésorerie suivant.
En milliers de DZD Trésorerie en début de période Encaissements Recouvrement des ventes à crédit Total des encaissements Décaissements Paiement des achats à crédit Salaires, impôts & taxes et dépenses Charges financières Achat d'équipements Total des décaissements Trésorerie en fin de période 11/2012
Avril 200 000
Mai
Juin
65 000
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
127
Questions de cours (7 et 8)
ue doit rendre un financier en considération avant de décider du montant à emprunter à court terme? Citez quelques moyens de financement à court terme.
11/2012
A.BENGHERABI
IAHEF ‐ A.BENGHERABI
128
64
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Chapitre
3
Gestion de la trésorerie 11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
129
Plan du chapitre 1 Les raisons de détenir du cash 2 Détermination du solde de trésorerie cible 3 Gestion des encaissements et des décaissements 5 Résumé & Conclusions 6 Exercices et questions de cours 11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
130
65
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
1 Les raisons de détenir du cash
Motif de transactions Soldes de compensation
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
131
2 Détermination du solde de trésorerie cible
Le modèle de Baumol Le modèle de Miller‐Orr Les autres facteurs impactant la trésorerie
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
132
66
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Coûts de détenir du cash Coûts de détention de cash (DZD)
Les coûts de transactions augmentent quand l’entreprise vend des titres de p acement pour r pon re ses eso ns e trésorerie. Le coût total de détention de cash Coûts d’opportunité Les rendements perdus du fait de . Coûts de transactions C *
11/2012
Trésorerie
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
133
Le modèle de Baumol* F = Les coûts de transactions pour lever des fonds – liés par exemple à la vente des titres de placement ‐
= K = Le coût d’opportunité lié à la détention de cash (le taux d’intérêt) Si l’on détient en début de période C DZD, alors en le dépensant à taux C constant durant la période, à la fin de cette dernière, on se retrouvera « sans un sou ». Ainsi, la trésorerie C mo enne détenue durant la ériode s’élève à (C/2) . 2
1
2
Le coût d’opportunité lié à la détention de (C/2) de cash s’élève donc à (C/2) × K 3Période
W. S. Baumol, “The Transactions Demand for Cash: An Inventory Theoretic Approach,” Quarterly Journal of Economics 66 (November 11/2012 A.BENGHERABI ‐ IAHEF 1952).
A.BENGHERABI
134
67
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple 1
Supposons que l’entreprise GS ait une trésorerie en début de période 1.2 million de DZD. Dès lors, si cette entreprise à des décaissements hebdomadaire qui s’élèvent à 600.000 DZD, alors sa trésorerie de début de période ne durera que 2 semaines. Donc, la trésorerie moyenne qu’elle détient est de 600.000 DZD. Supposons maintenant que sa trésorerie de départ soit de , . , aux besoins de 4 semaines et la trésorerie moyenne qu’elle détient sera de 1.2 millions. Si sa trésorerie de départ était de 600.000 DZD alors sa trésorerie moyenne s’élèverait à 300.000 DZD.
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
135
Exemple 1
Les coûts d’o ortunité sont illustrés comme suit :
11/2012
A.BENGHERABI
Trésorerie Initiale
Trésorerie moyenne
Coûts d'opportunité (K=0,1)
C
C/2
(C/2) × K
4 800 000
2 400 000
240 000
2 400 000
1 200 000
120 000
1 200 000
600 000
60 000
600 000
300 000
30 000
300 000
150 000
15 000
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
136
68
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Le modèle de Baumol F = Les coûts de transactions pour lever des fonds – liés par exemple à la vente des titres de placement ‐ K = Le coût d’opportunité lié à la détention de cash (le taux d’intérêt) Si l’on transfert à chaque fois un montant C DZD en début de période, alors un coût de transaction de F DZD sera subit par l’entreprise à chaque début de période.
C
C
–2
’en repr se a eso n ’un mon an de trésorerie alors, l’entreprise paiera F DZD, (T/C) fois.
1 11/2012
2
3
Temps
Les coûts de transaction s’élèvent donc à (T/C)×F.
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
137
Exemple 1
Si l’entre rise GS a besoin de 600.000 DZD ar semaine pour pouvoir réponde à ses besoins de trésorerie, alors ces derniers s’élèvent à 600.000 x 52 semaines = 31,2 millions par an. Si l’entreprise détient une trésorerie de 1,2 million à chaque début de période, alors celle‐ci devra lever des on s c aque 2 sema nes. Si le coût de lever des fonds s’élève à F, alors les coûts de transactions annuels s’élèveront à (31,2/1,2)× F = 26 F
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
138
69
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple 1
Les coûts de transactions sont illustrés comme suit : Besoins annuels de trésorerie
Trésorerie initiale
Coûts de transactions (F=1.000 DZD)
T
C
(T/C) × F
31 200 000
4 800 000
6 500
31 200 000
2 400 000
13 000
31 200 000
600 000
52 000
31 200 000
300 000
104 000
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
139
Exemple 1
Le coût total est s nthétisé dans le tableau ui suit:
Trésorerie initiale
Coût total
Coûts d'opportunité (K=0,1)
Coûts de transactions (F=1.000 DZD)
C
(C/2) × K+ (T/C) × F
(C/2) × K
(T/C) × F
11/2012
A.BENGHERABI
4 800 000
246 500
240 000
6 500
2 400 000
133 000
120 000
13 000
1 200 000
86 000
60 000
26 000
600 000
82 000
30 000
52 000
300 000
119 000
15 000
104 000
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
140
70
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Solution algébrique (1)
Il faut trouver la trésorerie initiale ui minimise le coût total. Donc, si Coût total C K T F 2 C Alors, la trésorerie initiale qui minimise le coût total doit répondre à deux critères : d Coût total
dC d ² Coût total 11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
dC ²
0
0 141
Solution algébrique (1)
Dévelo ons: d Coût total
2
T F C ²
Au final :
11/2012
A.BENGHERABI
K T F
2
dC Donc K
C ²
C ²
C *
0
2 T F K
2 T F K
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
142
71
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Solution algébrique (1)
Le seconde dérivé est tou ours ositive
donc : C* est un minimum. d ² Coût total
2 T F
dC ²
11/2012
C
3
0 , T, F, C
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
143
Solution algébrique (2) Une autre manière de trouver le minimum est de remarquer qu’au niveau du coût total minimum, les deux courbes de coûts se croisent, donc : Coût d’opportunité= Coûts de transactions
C
2
K
T F C
En multipliant les deux côtés par C et en développant , on obtient le même résultat.
C 2
2
C * 11/2012
A.BENGHERABI
2
K T F
C
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
2TF
T F 2 K
K 144
72
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Le modèle de Baumol Coût total
C 2
K
T C
F
Coût d’opportunité
Coûts de transactions C *
Trésorerie Initiale
2
K
T C
La trésorerie initiale optimale (qui minimise le coût total) s’élève à : C * 11/2012
2 T
F K A.BENGHERABI ‐ IAHEF
145
Exemple 1
Si F = 1000 DZD T = 1 2 millions et K =10% alors C *
Vérification :
2 31.200.000 1.000 0.1
Trésorerie Initiale Trésorerie moyenne C C/2 789 936,71 394 968,35 Besoins annuels de trésorerie Trésorerie initiale T C 31 200 000,00 789 936,71
Coût total 11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
789.936,71
Coûts d'opportunité (K=0,1) (C/2) × K 39 496,84 Coûts de transactions (F=1.000 DZD) (T/C) × F 39 496,84
78 993,67 146
73
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Les limites du modèle Le modèle de Baumol re résente une rande contribution à la gestion de la trésorerie. Cependant, ce modèle a plusieurs limites: 1) Le modèle suppose que l’entreprise à un taux de décaissement constant. 2) Le modèle suppose qu’il n’y a aucun encaissement durant le période. 3) Aucune trésorerie de sécurité n’est détenue par l’entreprise .
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
147
Application 1
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
148
74
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Le modèle de Miller et Orr*
La trésorerie de l’entreprise varie aléatoirement, mais entre une m e e con r e sup r eure e n r eure.
DZD
Quand la trésorerie atteint sa limite de contrôle supérieure H, un montant est investi (dans des titres de placement) pour qu’elle redescende à son cible Z. H
Quand la trésorerie atteint sa limite de contrôle inférieure L, les titres de
Z L
Temps
cédés pour que la trésorerie remonte à son niveau cible Z.
* M. H. Miller and D. Orr, “A Model of the Demand for Money by Firms,” Quarterly Journal of Economics (August 1966). 11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
149
Les maths du modèle de Miller et Orr
Etant donné L, établi par l’entreprise, le modèle de Miller et rr nous onnent es va eurs optima es et *
Z
3
3 F σ 2 4 K
L
H *
*
3 Z 2 L
Avec 2 : la variance des cash flows quotidiens .
La trésorerie moyenne selon le modèle de Miller et Orr s’élève à 4 Z * L Trésorerie moyenne
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
3 150
75
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple 2
Su osons ue les coûts de transactions s’élèvent F à 1.000 DZD, que le taux d’intérêt soit de 10 % et que l’écart‐type des cash flows nets quotidiens équivaut à 2.000 DZD. Le coût d’opportunité quotidien est de:
1 K
365
11
365
1 1 1 0 000261
La variance des cash flows nets quotidiens s’élève à :
11/2012
2
( 2 . 000 )²
4 . 000 . 000
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
151
Exemple 2
Si nous su osons ue l’entre rise se fixe comme limite inférieure de ne pas recourir à l’endettement (en d’autres termes, L=0) alors : Z *
H *
3
3 1.000 4.000.000 4 0,000261
A.BENGHERABI
22.568 DZD
3 22.568 2 0 67.704 DZD
Trésorerie moyenne 11/2012
0
4 22.568 0
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
3
30.091 DZD 152
76
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Les implications du modèle de Miller et Orr
Pour utiliser le modèle de Miller et Orr, le manager se oit e éterminer 4 varia es : Définir une limite de contrôle inférieure de la trésorerie. 2. Estimer l’écart‐type des cash flows quotidiens. 3. Déterminer le taux d’intérêt 4. Estimer les coûts de transactions liés aux achats et aux . 1.
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
153
Les implications du modèle de Miller et Orr
Le modèle nous clarifie certains problèmes liés à la gestion de la trésorerie:
11/2012
A.BENGHERABI
Le point optimal Z , est corrélé positivement avec les coûts de transactions F et négativement avec le coût d’opportunité K. Z et la trésorerie moyenne sont corrélés positivement avec la variabilité des cash flows.
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
154
77
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Application 2
Exercice 6
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
155
Les autres facteurs influençant la trésorerie cible
L’emprunt
11/2012
A.BENGHERABI
Emprunter coûte en général plus cher que de vendre des titres de placements. Le besoin d’emprunter dépend de la volonté du management de ne pas détenir assez de cash.
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
156
78
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Les autres facteurs influençant la trésorerie cible
La trésorerie de sécurité
11/2012
Les entreprises gardent toujours un seuil de trésorerie pour le règlement des services bancaires. Les grandes entreprises possèdent en général un nombre important de comptes bancaires dans différentes banques. Ainsi, laisser certains comptes dormants peut être plus raisonnable que de gérer tous les comptes en même sur une base quotidienne.
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
157
Le flottant
La différence entre le com te bancaire au niveau de la banque et le compte bancaire sur les livres de comptes de l’entreprise est appelé le flottant. La gestion du flottant implique le contrôle des encaissements et des décaissements.
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
158
79
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple 3
Su osons ue le 8 uillet l’entre rise AZ ait un dépôt d’1 million de DZD sur son compte bancaire. Pour ses achats de matières premières, l’entreprise établit un chèque d’1 million de DZD pour les régler. Supposons maintenant que ce chèque ne sera encaissé par le fournisseur que le 15 juillet. Dès lors, jusqu’à l’encaissement de ce chèque, l’entreprise bénéficie d’un flottant positif.
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
159
Exemple 3
Le flottant = Compte bancaire – compte banque = 1 million – 1 million = 0 Entre le 8 et 14 juillet : Le flottant = Compte bancaire – compte banque = 1 million – 0 = 1 million o Etablir des chèques engendre des flottants de décaissements.
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
160
80
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple 3
Su osons ue le 8 octobre, l’entre rise AZ ait un dé ôt d’1 million de DZD sur son compte bancaire. L’entreprise reçoit à cette date un chèque d’1 million de DZD d’un client qu’elle dépose le jour même auprès de sa banque, mais qui ne sera passé en compensation que le 15 octobre. Cette fois‐ci, jusqu’à l’encaissement effectif du chèque, l’entre rise subit un flottant né atif , a elé flottant d’encaissement.
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
161
Exemple 3
Le flottant = Compte bancaire – compte banque = 1 million – 1 million = 0 Entre le 8 et 14 octobre : Le flottant = Compte bancaire – compte banque = 0 ‐ 1 million = ‐ 1 million
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
162
81
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Le flottant d’encaissement
1) Flottant postal 2) Flottant de l’entreprise 3) Flottant de compensation
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
163
De quoi dépend le flottant?
Il dé end essentiellement de deux variables:
Exemple: Supposons que vous envoyiez un chèque de 100.000 DZD à l’un de vos fournisseurs le 1er septembre. A cause des délais de recouvrement, le ’ . cas est de 100.000 × 7 jours = 700.000 DZD. Supposons maintenant que le montant du chèque est de 700.000 DZD et que les délais de recouvrement sont d’un jour. Le flottant dans ce cas est de 700.000 × 1 jour = 700.000 DZD.
11/2012
A.BENGHERABI
Le montant La durée
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
164
82
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Le coût du flottant Le coût du flottant d’encaissement est t i uement un coût d’opportunité, vu que le montant n’est pas disponible jusqu’à l’encaissement effectif du chèque. Ce coût peut être calculé en déterminant : 1. L’encaissement moyen quotidien 2. Le délai d’encaissement moyen (en jours) 3. Le coût d’opportunité quotidien
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
165
Exemple 4
Su osons ue l’entre rise ER ne re oit ue deux encaissements par mois. En DZD
Chèque 1 Chèque 2
Montant
5.000.000 3.000.000 Totaux 8.000.000
Délaid’encaissement (en jours)
Flottant d’encaissement
3 5 8
15.000.000 15.000.000 30.000.000
Le flottant d’encaissement quotidien moyen = 30 millions/30 jours = 1 million L’encaissementquotidien moyen = 8 millions/ 30 jours = 266.667 DZD Le délai d’encaissement moyen 3 5 5 .000 .000 3.000 .000 3,75 jours 8 8 11/2012 A.BENGHERABI ‐ IAHEF 166
A.BENGHERABI
83
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exemple 4 Su osons maintenant ue le coût d’endettement de l’entreprise ER s’élève à 10%. Dès lors, le coût quotidien du flottant d’encaissement s’élève à 10% × (3,75/365) = 0,00103 (logique d’intérêts simples) Ainsi, le flottant d’encaissement coûte : , . = , Donc 274,67 × 365 = 100.254 DZD/an
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
167
3 La gestion des encaissements et des décaissements
L’accélération des encaissements Le retardement des décaissements
Les uestions éthi ues et lé ales
11/2012
A.BENGHERABI
Le flottant de décaissement Le compte à zéro Les effets de commerce
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
168
84
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
L’accélération des encaissements Le client poste son aiement
L’entreprise reçoit le chè ue
L’entreprise dépose le chè ue
Encaissement effectif temps
Délai de poste
Délai de l’entreprise
Délai de compensation
o an postal
o an e l’entreprise
o an e compensation
Flottant d’encaissement 11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
169
27‐170
Processus des boites postales Client
Client
Boite postale 1
Client
La banque collecte les fonds des boites postales
Client
Boite postale 2
Ouverture des Enveloppes, séparation des chèques et des factures;
Le détail des paiements est envoyé à l’entreprise
L’entreprise encaisse
A.BENGHERABI
Dépôt des chèques dans le compte bancaire La banque compense les chèques
85
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Application 3
Exercice 8
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
171
Retardement des paiements L’entreprise prépare le chèque au client
L’envoie du chèque
Réception du chèque par le fournisseur
Dépôt du chèque auprès de sa banque
Etablir le chèque d’une banque « lointaine ». 2. Détenir le chèque à la poste pour un bon nombre de jours après avoir daté. 3. Appeler le fournisseur pour vérifier l’authenticité des gros montants. 1. Envoyer le chèque d’une poste « . 2. Envoyer le chèque d’une poste qui utilise de « lentes » procédures. 1.
La banque encaisse le chèque 11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
172
86
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Effets de commerce
Les entreprises utilisent dans certains cas, les effets de commerce au lieu des chèques. es e ets e commerce rent es c que car s ne sont pas tirés sur la banque mais plutôt l’émetteur (l’entreprise) et ils sont réglés par lui. La banque n’est dans ce cas qu’un agent qui présente l’effet de commerce à son émetteur pour règlement. Quand l’effet de commerce est transmis à la banque pour encaissement cette dernière est obli ée de résenter l’effet de commerce à son émetteur pour acceptation avec le paiement. Après l’acceptation, l’entreprise émettrice se doit de faire un dépôt auprès de la banque pour couvrir le paiement. Cela permet à l’entreprise de diminuer sa trésorerie.
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
173
Les questions éthiques et légales
Les financiers d’entre rise se doivent de “tou ours” utiliser l’argent collecté présent sur le compte bancaire et non celui du compte sur les livres de comptes de l’entreprise qui reflète les chèque déposés mais non encore encaissés. Car émettre un chèque son provision est interdit par la o.
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
174
87
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Application 4
Exercice 11
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
175
4 Investir la trésorerie oisive
Un excédent de trésorerie eut être investi en titres de placement sur les marchés de capitaux. Les entreprises constatent des excédents de trésorerie essentiellement pour trois raisons principales:
11/2012
A.BENGHERABI
Des activités saisonnières ou cycliques Des dépenses planifiées Se prémunir des imprévus
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
176
88
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Besoins saisonniers de trésorerie Besoin total de financement Prêts bancaires Titres de placement
Financement de court terme
nancement de long terme A 11/2012
S
O
N
D
Mois
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
177
Des dépenses planifiées
Les randes entre rises ont souvent recours aux marchés des capitaux pour financer les investissements. Comme les émissions se font à l’avance, l’argent collecté de ces émissions peut être placé ‐ temporairement ‐ sur les marchés sous forme de titres e p acemen , en a en an e r a ser ’ nves ssemen prévu au départ.
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
178
89
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Choisir les titres de placement
Les rinci aux critères à rendre en considération dans le choix de titres de placement sont :
11/2012
La maturité Le risque de défaut La liquidité L’imposition
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
179
Les titres de placement
Marchés des actions
Marchés obligataires
Obligations, OAT, OPCVM obligataires
Marché monétaire
11/2012
A.BENGHERABI
Actions, Certificats d’investissements, OPCVM d’actions, Trackers
Certificats de dépôt, Bons du trésor, billet de trésorerie, Repo
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
180
90
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
5 Résumé & Conclusions
Une entre rise détient du cash our ses besoins de transaction et pour garder un solde de compensation. Le niveau optimal de trésorerie dépend du coût d’opportunité et de l’incertitude des décaissements et encaissements futurs. Deux modèles procurent les grandes lignes à suivre pour déterminer le niveau optimal de trésorerie:
11/2012
Le modèle de Baumol Le modèle de Miller et Orr A.BENGHERABI ‐ IAHEF
181
5 Résumé & Conclusions
L’entre rise eut mettre en lace une variété de procédures pour gérer les encaissements et décaissements pour aire en sorte d’accélérer les encaissements et retarder les décaissements. Quelques méthodes pour accélérer les encaissements:
Le gestionnaire financier se doit utiliser l’argent encaissé effectivement.
11/2012
A.BENGHERABI
Les boites postales Les virements
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
182
91
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
5 Résumé & Conclusions
A cause des activités saisonnières ou c cli ues les dépenses planifiées et afin d’anticiper des imprévus, les entreprises détienent de temps à autres des excédents de trésorerie. Les marchés de capitaux offrent une variété de possibilités pour placer la trésorerie oisive.
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
183
Exercices et questions de cours uels sont les rinci ales raisons de détenir des liquidités? 2. Indiquez si les actions suivantes augmentent, baissent ou n’ont aucun impact sur la trésorerie de l’entreprise. 1.
a) b) c) d) e) f) 11/2012
A.BENGHERABI
Les intérêts payés sur les titres de placement du marché monétaire augmentent. Les commissions payées aux courtiers augmentent Le solde de compensation requis par une banque baisse Le coût des emprunts baisse. La notation de l’entreprise se dégrade Les charges directs pour les services bancaires sont établis. A.BENGHERABI ‐ IAHEF
184
92
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exercices et questions de cours . Une entre rise détient les niveaux de trésorerie moyens comme suit : Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 ema ne 4
24.000.000 DZD 34.000.000 DZD 10.000.000 DZD 15.000.000
Si le taux d’intérêt annuel s’élève à 12%, combien peut‐ on gagner sur la trésorerie moyenne détenue?
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
185
Exercices et questions de cours . L’entre rise AZERTY détient une trésorerie de 800.000
DZD. L’année prochaine, elle projette que ses décaissements vont dépasser ses encaissements de 345.000 DZD chaque mois. Chaque fois que l’entreprise achète ou vend des titres, son courtier lui facture des commissions de 500 DZD. Le taux annuel sur les placements du marché monétaire s’élève à 7%. a) b)
11/2012
A.BENGHERABI
Quel est le niveau de trésorerie que l’entreprise doit détenir et quel montant devrait être investi en titres de placements? Après l’investissement de l’excédent de trésorerie, combien de fois des titres devront être vendus durant les 12 prochains mois? A.BENGHERABI ‐ IAHEF
186
93
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exercices et questions de cours . Chahrazed B. DFC de l’entr l’entree rise Dou² a conclu ue le niveau optimal de trésorerie à détenir s’élève à 20 millions de DZD, d’après le modèle de Baumol. Le taux d’intérêt annuel sur les titres de placement est de 7,5%. Le coût fixe de la cession de titre pour se renflouer s’élève à 5.000 DZD. a cu ez e eso n e oma a re e r sorer e e l’entreprise Dou².
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
18 7
Exercices et questions de cours 6. La varianc La variancee des cash flows nets uotidiens de l’entreprise LLL est de 1,44 million. Le coût d’opportunité que subit l’entreprise en détenant de la trésorerie s’élève à 8%. Les coûts liés à l’achat et la vente de titres est 600 DZD/transaction. Quels seraient le niveau de trésorerie cible et la limite sup r eure, s e seu n r eur o r a e s’ eva 20.000 DZD?
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
18 8
94
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exercices et questions de cours entre rises AAA rises AAA et et BBB èrent toutes les deux leurs . Les entre trésoreries en utilisant le modèle de Miller et Orr. L’entreprise AAA L’entreprise AAA contrôle contrôle son cash flow quotidien entre 100.000 et 200.000 DZD tandis que l’entreprise BBB contrôle la sienne entre 150.000 et 300.000 DZD. Les taux d’intérêts que les entreprises AAA entreprises AAA et et BBB peuvent obtenir s’élèvent respectivement à 10% et 9%. Et les coûts de transactions liés aux titres de placements sont de 2.000 et 2.500 DZD respectivement. a) b) 11/2012
Quels sont les niveaux de trésorerie cibles respectives? Laquelle des entreprises a le cash flow quotidien le plus volatile? plus volatile? A.BENGHERABI ‐ IAHEF
189
Exercices et questions de cours 8. L’entreprise QWERTY, dont le siège social est à Alger, Alger, a un nombre croissant de client dans la wilaya la wilaya d’Oran. De ce fait, elle est en train de considérer de mettre en place un système de boites postales, offert par une banque. Grâce à ce système, l’entreprise compte réduire son délai d’encaissement de trois jours. trois jours. Selon les informations qui suivent, l’entreprise doit‐elle adopter ce système? Nombre de aiements mo en uotidien : 1 0 Valeur Valeur moyenne des paiements: 15.000 DZD Coût fixe annuel des boites postales : 80.000 DZD Coût variable Coût variable des boites postales : 0,5 DZD/transaction Taux d’intérêt annuel sur les titres du marché monétaire : 7,5 % 11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
1 90
95
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exercices et questions de cours . Un roducteur oranais com te utiliser le s stème des boites postales pour accélérer les encaissements de clients se trouvant à l’est de l’Algérie. Une banque lui propose ce service pour un montant annuel fixe de 15.000 DZD plus un coût variable coût variable 25 centimes par transaction. Ce système devrait accélérer les encaissements de 2 jours. Sachant ue le taux de lacement s’élève à 6% et ue les paiements moyens quotidiens des clients dans cette région est 4.500 DZD, de combien de clients par jours par jours en moyenne doivent payer pour que le système des boites postales soit rentable? 11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
1 91
Exercices et questions de cours 10. Cha ue our ouvrable une entre rise émet en mo enne un chèque de 12.000 DZD pour payer ses fournisseurs. La durée de compensation pour ces chèque est de 5 jours. Tous les jours, les jours, cette entreprise reçoit des paiements de ses clients pour un total de 15.000 DZD. L’encaissement de ces paiements se fait au bout de 3 jours. a) Calculez le flottant d’encaissement, le flottant de
décaissement et le flottant net de l’entreprise. les valeurs obtenues doivent changer, si les b) Comment les valeurs encaissements se font en 4 jours plutôt qu’en 3?
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
1 92
96
IAHEF ‐ Master Finance
23/12/2012
Exercices et questions de cours 11. La durée our recevoir les chè ues des clients et les déposer à la banque pour l’entreprise POS est de 7 jours. Le top management de l’entreprise considère sérieusement d’installer un système de boites postales. Ils pensent que ce système réduira la durée de 3 jours. Les paiements quotidiens sont de 100.000 DZD et le taux d’intérêt est de 12%. De combien la trésorerie va‐t‐elle diminuer? b) Quel rendement peut‐on obtenir de cette trésorerie? c) Quel est le montant maximum que l’entreprise peut payer pour mettre en place ce système? a)
11/2012
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
193
Exercices et questions de cours 12. L’entre rise FGH émet cha ue deux semaines un chè ue de 200.000 DZD qui prend 3 jours pour être encaissé par les fournisseurs. Combien d’économie de trésorerie l’entreprise peut‐elle réaliser, si elle pouvait transférer ce montant au bout de trois jours sur son compte courant, d’un compte épargne a ant 0,0 % d’intérêt ar our (en intérêts com osés) ?
11/2012
A.BENGHERABI
A.BENGHERABI ‐ IAHEF
194
97