Introduction
I- Généralités
II- Classification des ratios 1) Les ratios de structure financière 2) Les ratios d’exploitation 3) Les ratios de gestion 4) Les ratios de rentabilité 5) Les ratios de productivité et de rendement 6) Les autres types de ratios : la méthode des scores III- Importance des ratios 1) Le tableau de bord et les ratios 2) Les pièges à éviter lors du diagnostic par la méthode des ratios 3) Les limites des ratios IV -Les Autres Types d’Analyse Financière 1- Analyse horizontale (Trend analysis) 2- Analyse Verticale (Common size analysis) 3- Analyse des flux de trésorerie 4- Analyse de la valeur ajoutée
5- Analyse prospective 6- V- Conclusion
Au cours de son cycle d’exploitation, l’entreprise, se trouve contrainte de procéder à un diagnostic financier, à l’aide duquel elle appréciera sa situation commerciale, financière, technique…etc., et ce, afin de prendre les mesures nécessaires, qui tiendront compte de ses points forts, ainsi que de ses points faibles.
Parmi les méthodes du diagnostic financier, on trouve l’analyse financière qui est un processus impliquant le reclassement et le résumé de l'information par l'instauration de ratios et de tendances.
L’analyse des états financiers permet de prévoir, sur un horizon à court terme, les conséquences de décisions administratives sur la «santé» financière de l’entreprise. Elle donne des réponses aux différents groupes intéressés par la situation financière de l’entreprise en évaluant la performance de l’entreprise compte tenu de sa stratégie, son secteur d’activité, son environnement, sa politique comptable…
Un examen attentif des ratios, est une façon d'évaluer la santé financière de l’entreprise et permettre son amélioration. Les ratios servent à faire des comparaisons entre différents aspects du rendement d'une entreprise, d'une industrie ou d'une région. Ils révèlent des indices fondamentaux, par exemple, le taux d’endettement critique, l’accumulation de stocks ou le retard de paiement des clients. A travers cet exposé, nous allons présenter les différents types de ratios, en plus de la méthode des scores. Cependant, il nous paraît nécessaire de commencer par les généralités sur les ratios, à savoir la définition des ratios, leur importance, leur contribution dans les tableaux de bord, les pièges à éviter lors d’une analyse financière par les ratios et les principales limites dont souffre cette méthode.
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Un ratio financier d'une entreprise est un outil d'analyse financière. Il compare, sous forme de coefficient, deux comptes ou groupes de comptes tirés du Bilan et ou du Compte de résultat. Il permet ainsi de mesurer la santé financière d'une entreprise et de la comparer d'une année sur l'autre ou avec celles d'autres entreprises.
« Les ratios peuvent s’exprimer différemment, et ce en fonction de son utilisateur, mais surtout du type de ratio; peu importe, c’est l’analyse et l’interprétation qui compte, ainsi nous retenons qu’il peut s’exprimer : soit en pourcentage, soit par un quotient, soit enfin en nombre de jours ou même de mois ».
Un seul état de synthèse peut faire l’objet de plusieurs analyses différentes, ce qui justifie le nombre innombrable de ratios auxquels nous pouvons avoir accès, sans pour autant manifester le même intérêt pour certains. Pour notre travail, nous avons jugé utile de faire une présentation des ratios les
plus
importants.
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Liquidité
Ratios
Couverture
Profitabilité
Efficience
On peut classer les ratios en six catégories, encore que ce classement soit arbitraire : les ratios de structure financière, les ratios d’exploitation, les ratios de gestion, les ratios de rentabilité, les ratios de productivité et de rendement, et les autres types de ratios,
Une autre classification existe, elle consiste à regrouper les ratios en trois catégories : les ratios que l’on peut considérer comme universels tels que les ratios de rentabilité, de productivité, de structure financière et d’exploitation générale. Ces
ratios
permettent
des
comparaisons
inter-entreprises
et
même 4
internationales tout en nécessitant une sélection pour éliminer les particularités entre les secteurs d’activité; les ratios liés à un secteur d’activité tels que les banques, les assurances, la grande distribution, etc…. Ces ratios permettent des comparaisons à l’intérieur d’un même secteur d’activité dans lequel les définitions sont identiques;
les ratios spécifiques à une entreprise se rapportant souvent à des ratios de rendement par suite d’utilisation d’unités d’œuvre liées à un métier. Ces ratios permettent surtout de mesurer des évolutions qui sont souvent des facteurs de décision.
1- Ratios de structure financière ou de situation : Pour analyser la structure financière de l’entreprise, il faut analyser son autonomie financière, sa capacité d’endettement, sa capacité de remboursement ainsi que sa liquidité : L’autonomie ou l’indépendance financière : Elle se mesure grâce au ratio suivant :
Capitaux propres * 100 Passif Ce ratio permet de mesurer le risque qui pèse sur les créanciers de l’entreprise, qui ont intérêt à voir les fonds propres prédominer dans la structure de financement alors que les actionnaires peuvent préférer assurer le financement sur fond d’emprunts et contrôler l’entreprise, moyennant des fonds propres réduits, d’autant plus que la déductibilité fiscale des charges d’intérêt peut améliorer la rentabilité des capitaux propres, phénomène connu sous le nom d’effet de levier. Les normes financières préconisent un ratio supérieur à un. Mais, comme on vient de le citer l’endettement peut s’avérer plus favorable car :
Les intérêts sont déductibles fiscalement, L’effet de levier lié à l’endettement conduit l’entreprise à avoir recours à cette forme dans la mesure où les taux d’intérêt sont plus faibles que l’investissement financé.
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La capacité d’endettement : Elle peut être mesurée par les ratios suivants :
Ratio d’endettement Dettes de financement Capitaux propres
Commentaire Ce ratio doit, en principe, être inférieur à 1, dans ce cas on dit que les capitaux empruntés à long terme par l’entreprise sont inférieurs aux capitaux propres, ainsi, les possibilités d’endettement supplémentaires seraient ainsi d’autant plus larges que le ratio présente des valeurs faibles entre les bornes 0 et 1 ;
Dettes de financement * 100
Ce ratio doit être inférieur à 50% ;car au-delà de ce taux,
Capitaux permanents
l’entreprise risque d’hypothéquer ses fonds propres. Ce qui la fragilise sur le marche financier.
La capacité de remboursement : Ratio de remboursement DLMT + DCT CAF
DLMT CAF
Résultat d’exploitation
Commentaire Il indique le nombre d’années théoriques nécessaires pour rembourser les emprunts; Plus ce ratio est faible, plus l’entreprise a la possibilité de s’endetter. La règle est que ce ratio soit supérieur ou égal à 3 ans. Il indique le nombre d’année nécessaire pour le remboursement des dettes à long et moyen terme. Une fois ce ratio devient supérieur à 5ans, les banquiers considèrent la situation financière de l’entreprise comme risquée. Ce ratio indique le degré de couverture des charges financières par le résultat d’exploitation.
Charges financières
CAF Annuité en principal de la dette +
Ce ratio traduit la capacité de l’entreprise à faire face au remboursement des annuités en termes de principal et d’intérêt. Un facteur (1-t) a été appliqué aux charges d’intérêts afin de tenir compte de leur déductibilité fiscale du résultat imposable, t représente le taux de l’impôt sur le résultat.
charges financières (1-t)
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La liquidité de l’entreprise : On distingue la liquidité générale, réduite et celle immédiate : Ratios de
formule
Commentaire
liquidité
Générale
Actif circulant (y compris la trésorerie)
Il permet d’exprimer l’importance des biens auxquels l’entreprise peut faire appel pour honorer ses engagements à court terme ; il doit être supérieur à 1.
DCT
Réduite
Créances + trésorerie DCT
Immédiate
Trésorerie DCT
Ce ratio ne tient pas compte des stocks, car la durée nécessaire pour transformer ces derniers en argent, afin de rembourser les DCT, n’est pas évidente ; puisqu’on peut trouver des entreprises qui mettent à part un niveau élevé de stock dans le stock outil ; C’est un ratio plus sûr, car il repose sur la trésorerie de l’entreprise, sans attendre ni la vente des stocks, ni la récupération des créances ; En revanche, l’usage de ce ratio est d’une portée limitée car on ne tient compte que des données fournies par le bilan à la fin d’exercice ;
2-Les ratios d’exploitation La plupart des ratios d’exploitation sont des ratios d’information, ils concernent généralement un centre de profit ou une unité décentralisée ; Ils sont calculés à partir du compte de résultat et du compte de résultat analytique. Les postes du compte de résultat sont soit contrôlés en indices de progression avec une base 100 à N-3 en général, soit calculés par postes regroupés par rapport au total (100%), cette méthode est également valable pour le bilan. Ce sont surtout des ratios d’information. Ils peuvent être exprimés soit en pourcentage, soit en indices, soit en écarts de progression d’une année sur l’autre. En principe, ces ratios ne font intervenir ni les résultats ni les effectifs. Nous nous contenterons d’étudier le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée, sachant que les ratios concernant les stocks, les clients et les fournisseurs font également partie des ratios d’exploitation. Pour des raisons de simplicité nous avons décidé de les traiter dans les ratios de gestion.
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Le chiffre d’affaires : c’est à travers le chiffre d’affaires que nous pouvons connaître le niveau de croissance ou de récession de l’entreprise; nous avons deux méthodes de calculs.
Croissance du chiffre d’affaires = (CA n – CA n-1) / CAn-1
Croissance du chiffre d’affaires = (CA n) / (CA n-1) - 1 Ou
Exemple -
Chiffre d’affaires (n) = 3.000.000 da
-
Chiffre d’affaires (n-1) = 2.500.000 da
Après calcul, on obtient des deux formules le même résultat = un taux de croissance de 20 %. Si par exemple, le chiffre d’affaires baissait en (n) (c’est-à-dire si on inversait les valeurs des deux années) la méthode de calcul serait la même, et on aurait obtenu un résultat de -17%. Ce ratio permet de connaître l’évolution de l’activité de l’entreprise et ainsi de la comparer avec les entreprises de même secteur d’activité. Cependant, toute augmentation du chiffre d’affaires doit susciter au moins deux questions : La variation du chiffre d’affaires provient-elle d’une augmentation des prix ou d’une croissance en volume ? La croissance résulte-t-elle de nouveaux clients ou de nouveaux marchés ?
Le taux de croissance sert de référence pour évaluer les hausses des charges correspondantes. L’augmentation des charges ne doit pas normalement excéder le taux de croissance du chiffre d’affaires sous peine de voir s’amoindrir le résultat de l’entreprise. Ce qu’il faut retenir concernant le chiffre d’affaires, c’est que parfois ce ratio intègre l’inflation. Si le taux de croissance est égal à 3 % alors que l’inflation est de 3.5%, cela signifie que l’entreprise n’a pas vu augmenter sa clientèle. Il est possible, alors, de calculer ce taux de croissance avec des valeurs auxquelles on aurait retiré l’impact de l’inflation. Exemple Reprenons l’exemple précédent, et supposons que le taux d’inflation est de 3 %; il s’agit de retirer l’inflation du chiffre d’affaires de l’année N : chiffres d’affaires N sans inflation = 3000.000 / 1.03 = 2.912.621 da; ainsi en remplaçant les lettres par leur valeur dans notre
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formule, on obtiendra un taux de croissance de 16.5 %, ce qui est différent du taux précédent qui était de 20 %.
En réalité le chiffre d’affaires ne constitue pas
un élément important pour évaluer
l’entreprise, puisque nous ignorons le niveau des charges, cette raison nous pousse à suivre un autre indicateur : la valeur ajoutée.
La valeur ajoutée Comme le chiffre d’affaires, on peut calculer la croissance de la valeur ajoutée de deux manières : Taux de croissance de la VA = (VA n – VAn-1) / VAn-1 Ou Taux de croissance de la VA = (VA n) / (VAn-1) – 1 Ce ratio nous permet de répondre à la question : quelle est l’évolution de la richesse créée par l’entreprise ? Il convient de rappeler la définition de la valeur ajoutée :
VA = (marge commerciale + production de l’exercice) – (consommations en provenance des tiers).
Supposons que le taux de croissance de la valeur ajoutée chute d’un niveau considérable au cours d’un exercice. Cette chute ne provient pas nécessairement d’une diminution du chiffre d’affaires, mais qui peut s’expliquer par une augmentation des consommations en provenance des tiers. En effet, une entreprise qui décide désormais de s’adresser davantage à la soustraitance voit ses services extérieurs (donc ses consommations en provenance des tiers) augmenter. Nous remarquons, dans ce cas, que la richesse créée par l’entreprise se trouve très nettement amputée du fait du changement de stratégie interne. Il est alors intéressant de voir si cette politique se répercute sur la rentabilité de l’entreprise en calculant le taux de croissance du résultat net. La chute de la valeur ajoutée peut provenir également des causes suivantes : Fabrication des produits nouveaux entraînant des consommations différentes;
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Changement dans le procédé de fabrication de produits anciens qui génère des modifications dans les consommations; Augmentation des prix abusive de la part d’un ou plusieurs fournisseurs. Les ratios que nous avons calculé concernant la valeur ajoutée ne sont que certains parmi plusieurs. En fait la valeur ajoutée est partagée entre tous les acteurs de l’entreprise (personnel, état, actionnaires …) d’où la nécessité de calculer sa répartition afin de comprendre la politique de répartition de la richesse de l’entreprise. Ainsi, comme on le voit mentionné dans le cercle ci-dessous : Divers
Personnel
Entreprises actionnaires
divers
machines
Banquiers
Etat
Ces ratios permettent de répondre aux questions suivantes : Rémunération du facteur travail : Y’a-t-il prépondérance du facteur travail (salariés) ?
Charge du personnel / valeur ajoutée Rémunération du facteur capital : Est-ce qu’il s’agit d’une entreprise automatisée (facteur capital important par rapport au facteur travail)
Dotations aux amortissements / VA
Rémunération
des
banques :
L’endettement
pèse-t-il
beaucoup
sur
l’entreprise (charges financières trop lourdes dans la valeur ajoutée) ?
10
Charges financières / valeur ajoutée
Rémunération
de
l’entreprise :
Que
reste-t-il
à
l’entreprise
après
rémunération de tous les acteurs ?
Autofinancement /valeur ajoutée Rémunération des actionnaires: Comment sont rémunérés les actionnaires ou associés ?
Dividendes / valeur ajoutée
Intensité capitalistique : L’entreprise fait-elle beaucoup appel à la sous traitance ?
Valeur ajoutée / production de l’exercice
Cette répartition de la valeur ajoutée est à comparer avec le résultat de l’exercice. Si la rentabilité de l’entreprise se révèle insuffisante (résultat trop faible, voire négatif) le calcul de ces ratios permet de déterminer les postes sur les lesquels des économies peuvent être réalisées. Afin que cette étude soit plus fine, il est conseillé de comparer ces ratios dans le temps et par rapport aux ratios du secteur d’activité.
3- Les ratios de gestion Ces ratios, qualifiés parfois de ratios de rotation, déterminent le rythme de renouvellement de certains postes du bilan, et en particulier les stocks, les clients et les fournisseurs. L’analyse des besoins en fonds de roulement a déjà permis de tirer certaines conclusions quant à l’activité de l’entreprise. L’étude des ratios suivants permet d’approfondir l’origine des variations du B.F.R.E. Elle permet en particulier de comprendre, le cas échéant, pourquoi les besoins en fonds de roulement ont considérablement augmenté d’une année sur l’autre. Pour bien analyser l’évolution du B.F.R.E, il convient de calculer trois ratios :
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Temps d’écoulement des stocks, Délais de paiement accordés aux clients, Délais de paiement accordés par les fournisseurs.
3.1.
Les ratios concernant les stocks
Temps d’écoulement des stocks de matières premières = (stock moyen de matières premières) / coût d’achat matières Premières) *360 Sachant que stock moyen = (SI +SF) (en valeur brute) / 2 Coût d’achat des matières premières consommées = achats hors taxes de matières premières + Stock initial de matières premières -
+ variation de stocks
Stock final de matières premières
Ce ratio nous permet de répondre à la question suivante : Quelle est la durée de détention en stock des matières premières (en nombre de jours) depuis l’achat jusqu'à leur consommation dans le processus de fabrication ?
Ce ratio doit être comparé dans le temps et par rapport aux entreprises de même activité. Par exemple, certaines entreprises achètent en très grande quantité de façon à obtenir des rabais importants. Ce procédé s’avère souvent peu rentable car le coût de stockage (manutention, entrepôts, surveillance des entrepôts …) excède très largement l’économie réalisée par l’obtention des remises. De plus, l’argent qui va permettre de financer cette commande importante de matières premières est « immobilisée » puisque les matières premières serviront à usiner des produits finis qui ne seront fabriqué bien plus tard que cet argent placé aurait été plus rémunérateur ou encore aurait peut être éviter d’avoir des recours aux découverts bancaires en cas de besoins à financer. Ce ratio permet de réaliser de façon très concrète l’impact des coûts de stockage; ce qui amène souvent les entreprises à réviser leur politique d’approvisionnement. Pour les entreprises commerciales, le principe est identique : Temps d’écoulement des stocks de marchandises = (stock moyen de marchandises) / coût d’achat marc. vendues) *360
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Ce ratio permet de répondre à la question : Quelle est la durée de détention en stock, des marchandises (en nombre de jours) depuis l’achat jusqu’à leur vente ?
Temps d’écoulement des stocks de produits finis = (stock moyen de produits finis) / coût de production des produits finis) *360
Pour ce dernier cas, il existe un problème. En fait, la comptabilité ne permet pas de connaître la décomposition du coût de production (seule la comptabilité analytique le permet). A défaut, on prend une valeur qui s’approche le plus possible et qui tient d’avantage de la notion de coût de revient que du coût de production. Cette remarque est importante car il faudrait faire la distinction entre coût de production et coût de revient : le coût de production est le coût de fabrication alors que le coût de revient se compose du coût de production des produits finis vendus augmenté des charges de distribution et d’administration. En résumé, le coût de revient c’est ce que coûte le produit fini depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à sa vente.
Ce ratio nous permet de répondre à la question : Quelle est la durée de détention en stock, des produits finis (en nombre de jours) depuis le jour de mise en stock (fin de fabrication) jusqu’à leur vente ? Si le temps d’écoulement est trop long, générant de fait des difficultés de trésorerie, plusieurs solutions sont envisageables : Il faut lisser la production en fonction des ventes en essayant de rendre plus souples ces adaptations au marché; Pour mieux anticiper les évolutions de la demande, l’entreprise peut faire : Des études de marché quantitatives (pour connaître la courbe de vie du produit commercialisé) Des études de marché qualitatives (pour suivre et anticiper les attentes et les goûts des consommateurs), Des études de concurrence (pour ne pas se laisser dépasser par la concurrence).
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3.2. Ratios concernant les créances clients Crédit moyen accordé aux clients = (clients et comptes rattachés + effets escomptés non échus) / (CA ttc) *360
Les créances clients et comptes rattachés sont à prendre en valeurs brutes.
Ce ratio nous permet de répondre à la question : En moyenne, à combien de jours les clients paient-ils ? Ou en d’autres termes : quel est le crédit moyen accordé aux clients ? Il est intéressant de comparer ce ratio dans le temps : voir s’il augmente ou s’il diminue. En règle générale, il est préférable qu’il tende à la baisse puisque le temps d’attente des décaissements est alors plus court, ce qui signifie que les besoins en fonds de roulement diminuent.
Mais attention, le crédit client est une arme à double tranchant : En cas de besoins de trésorerie, l’entreprise cherche à réduire les crédits clients. Mais les clients, mécontents de cette modification des conditions de paiement, risquent de se détourner de l’entreprise pour aller acheter leurs produits à la concurrence qui offre des crédits et parfois peut être plus attrayants. 3.3- Les ratios concernant les dettes fournisseurs
Crédit moyen accordé par les fournisseurs = (fournisseurs et comptes rattachés) / (achats et services extérieurs ttc) *360
Ce ratio permet de répondre à la question: Quel est le crédit moyen consenti par les fournisseurs ? Ou encore : en combien de jours, en moyenne, l’entreprise règle-t-elle ses fournisseurs ?
Une entreprise s’efforce en général d’obtenir les crédits de plus en plus longs, afin de voir diminuer d’autant les besoins en fonds de roulement. Pour être à même de pouvoir négocier des prix plus intéressants avec les fournisseurs, il faudrait : Etudier les temps d’écoulement moyens des entreprises concurrentes. 14
Savoir si la société représente un client important pour le fournisseur étudié. Il suffit pour cela de calculer le ratio suivant :
(Achats .ht au fournisseur considéré) /CA du fournisseur en question
Si ce ratio excède 10 %, il est évident que le fournisseur cherchera à garder son client au prix de gros sacrifices. Les entreprises cherchent aussi à faire en sorte que les crédits fournisseurs soient supérieurs aux crédits clients. Si on assiste à une augmentation du crédit fournisseur, il peut y avoir deux origines très contradictoires : Soit cette augmentation provient d’une bonne négociation de l’entreprise avec ses fournisseurs; Soit, au fait de difficultés accrues de trésorerie, elle retarde volontairement les paiements à ses fournisseurs.
4- Les ratios de rentabilité La rentabilité s’exprime, d’une façon générale, par un rapport dont le numérateur est une forme de résultat ou de marge et le dénominateur une forme d’activité ou une forme de moyens mis en œuvre pour obtenir le résultat. Elle est toujours exprimée à partir de données en unités monétaires. Un ratio de rentabilité établit donc une relation entre le résultat d’une action ou d’une activité et les moyens mis en œuvre dans ce but. Ces moyens font référence à un capital économique ou financier. L’analyse de la rentabilité est essentielle dans la mesure où elle est la résultante de la politique générale de l’entreprise. La mesure de la rentabilité est complexe car il existe différents niveaux de résultats, une variété d’indicateurs d’activité et une multiplicité de critères de mesure des moyens engagés, qu’ils soient économiques ou financiers. C’est pourquoi on distingue au niveau des ratios de rentabilité, la rentabilité économique, la rentabilité d’exploitation, la rentabilité financière et la rentabilité commerciale.
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Les formes de résultat ou de marge : 1-Les formes du résultat : Les différents niveaux de résultat sont représentés dans la figure suivante : Figure 1 : les formes du résultat : Opérations d’exploitation Charges Produits
Opérations financières CA
Charges Produits
Opérations exceptionnelles Charges R d’exp
R A I
R C
Produits RF
RNC
RNC
Source : « les ratios qui comptent », Jean Lochard, Ed : d’Organisation, 2002, page 60
On constate d’après cette figure que l’entreprise peut, pour calculer le ratio de rentabilité, utiliser différents résultats (résultat d’exploitation, résultat financier, résultat non courant et résultat avant impôt). Cependant, le résultat le plus rationnel est celui d’exploitation car il représente la performance courante que réalise l’entreprise. En effet, ce résultat tient compte du chiffre d’affaires.
2-Les formes de marges : Les soldes intermédiaires de gestion représentent des formes de résultat ou de performance. Ce sont des facteurs de rentabilité qu’on peut porter au numérateur pour calculer un ratio de rentabilité. Ces marges sont : Marge brute ou marge commerciale, Marge sur coût direct, Marge sur
coût
variable,
Excédent
brut
d’exploitation,
Capacité
d’autofinancement
et
Autofinancement.
3-Les indicateurs d’activités : Chiffre d’affaires, Production globale en coût de revient, Valeur ajoutée et les fonctions (recherche, communication, techniques, commerciales, etc...). 16
4-Les moyens : Moyens économiques (actif), Moyens financiers (passif), Capitaux propres, Capitaux permanents, Dettes à plus d’un an, Investissements, Immobilisations brutes, Immobilisations nettes, Actif circulant.
4.1 . Les ratios de rentabilité économique Les ratios de rentabilité économique peuvent être exprimés sous la forme :
Résultat x 100 Moyens économiques Les ratios de rentabilité économique dépendent des moyens économiques que sont soit des postes d’actif ou regroupement de certains postes d’actif. Ces postes peuvent être reclassés et éventuellement réévalués. La liste qu’on a choisit d’évoquer se limite à l’essentiel :
Ratio de rentabilité
Commentaire
économique Résultat d’exploitation (ou EBE) x 100 Actif d’exploitation
La définition de l’actif d’exploitation doit être rigoureuse et constante. Ce ratio est intéressant car il peut faire l’objet de comparaisons à l’intérieur d’une grande entreprise entre les unités décentralisées responsables de la gestion de leurs moyens.
Actif d’exploitation ou capital économique = immobilisation brutes liées à l’exploitation + stocks + créances clients = équipement productif + BFRE
Résultat d’exploitation x 100
. Il a la même forme que le précédent et est utile dans les entreprises ayant des travaux en cours importants.
Actif circulant
Marge commerciale x 100
Ce ratio est essentiel dans les entreprises commerciales, notamment celles de service ou de négoce ainsi que les grandes distributions.
Actif circulant
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Ce ratio a un caractère général. Il permet de faire des comparaisons entre les entreprises exerçant dans le même secteur d’activité. Ceci est du au fait que la CAF ainsi que la moyenne actif sont définies par le plan comptable.
CAF x 100 Moyenne actif
Moyenne actif = (actif début +actif fin) / 2
Dans la rentabilité économique, on prend résultat d’exploitation / capital économique. Elle s’explique comme la combinaison d’une marge et d’un taux de rotation. On peut dès lors la décomposer comme suit :
Résultat d’exploitation CA
CA Capital économique
La décomposition du ratio de rentabilité en un ratio de marge et un ratio de rotation met en évidence les deux grands types de comportement pour atteindre une rentabilité donnée : Rechercher une forte rotation du capital en se contentant de faibles marges, c’est le cas de la grande distribution; Appliquer de fortes marges en cas de rotation faible des actifs.
4.2.
Les ratios de rentabilité financière
Ces ratios s’expriment sous la forme :
Résultats x 100 Moyens financiers Il s’agit de prendre en numérateur un résultat et au dénominateur un moyen qui représente un poste de passif (des regroupements de postes de passif du bilan). Ce ratio s’exprime en pourcentage et c’est pourquoi d’ailleurs on l’a multiplié par 100. La majorité de ces ratios est utilisée pour l’information financière soit par l’entreprise soit par les tiers : L’entreprise peut se servir des dits ratios pour informer ses actionnaires ou son personnel sur l’évolution de sa performance; Les tiers, et notamment les banques, peuvent s’en servir pour décider quand à l’acceptation ou le refus d’accorder un crédit à l’entreprise concernée.
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Pour apprécier la rentabilité financière d’une entreprise, on pourra utiliser 4 ratios qu’on va présenter dans le tableau suivant :
Ratio de rentabilité
Commentaire
financière Ce ratio est fort classique et il est relativement cohérent. Il est simple à établir. Cependant, il faut déterminer la date de saisie des capitaux propres. Ce ratio indique, pour chaque unité monétaire apportée, le pourcentage de résultat correspondant. Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à se développer par elle-même après avoir affecté les dividendes. Il est indispensable à connaître et il est plus cohérent que le premier. Un ratio plus subtil consiste à prendre les éléments suivants :
Résultats nets Capitaux propres
Autofinancement x 100 Capitaux propres
Résultat non distribué (affectation aux réserves et aux reports à nouveau) Moyennes des capitaux propres de l’exercice
Ce ratio mesure la rentabilité de tous les capitaux financiers à plus d’un an. il est cohérent et il est utile pour comparer des entreprises du même secteur d’activité.
CAF x 100 Capitaux permanents
Si ce ratio est très bien défini, il serait le meilleur pour établir des comparaisons entre les entreprises.
Performance économique x 100
Le résultat pris en considération élimine l’incidence de la fiscalité (IS), de la politique de distribution des Performance économique = capacité dividendes, des taux d’intérêt bancaires et des politiques d’autofinancement + impôt sur les vis-à-vis des obligataires.
Capitaux propres
sociétés + charges financières des emprunts à plus d’un an.
La rentabilité des capitaux propres se prête à une décomposition en 3 termes :
Résultat net CA
Marge
*
CA Capitaux investis
Rotation
*
Capitaux investis Capitaux propres
Endettement
Le premier représente la marge de l’entreprise et traduit sa politique commerciale.
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Le second est un ratio de rotation qui exprime pour un dinars de capital investi durablement combien de chiffre d’affaires génère –t-il. Le troisième quand à lui, exprime la politique de financement de l’entreprise. Il mesure plus précisément le taux d’endettement de l’entreprise puisque les capitaux investis sont constitués des capitaux propres et de l’endettement. A ce niveau on peut dire que la rentabilité financière dépend de la rentabilité économique et de l’effet de levier qu’entraîne l’endettement.
Nous avons la rentabilité financière qui est égale à :
Résultats nets Capitaux propres La rentabilité économique se calcule ainsi :
Résultats d’exploitation Capital économique Et on sait que le résultat net est égal à : RN = (Résultat d’exploitation – intérêts sur les dettes) *(1-taux d’IS) Le résultat d’exploitation n’est rien d’autre que la rentabilité d’exploitation (Rté d’exp) multipliée par l’actif économique (A éco) sachant que l’actif économique est la somme des Capitaux propres (C) et Dettes financières (DF). Pour les intérêts sur les dettes, il s’agit du taux d’intérêt moyen bancaire (i) fois le montant des dettes financières (DF). La rentabilité financière (Rté fin) peut dans ce cas être exprimée de la façon suivante :
Rte fin =
(Rté écoq * A éco) - (i * DF) x (1- t d’IS) Capitaux propres
Et puisque A écoq = Capitaux Propres + DF
Rte fin =
(Rté écoq * (Capitaux Propres + DF)) - (i * DF) x (1- t d’IS) Capitaux propres
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((Rté écoq * Capitaux Propres) + (Rté écoq*DF)) - (i * DF) x (1- t d’IS) Rte fin =
Rte fin =
Capitaux propres (Rté écoq * Ctaux Ppres) x (1- t d’IS)
+
Capitaux propres
Rte fin =
(Rté écoq * DF) x (1- t d’IS)
-
Capitaux propres
Rté écoq x (1- t d’IS)
+
Rté écoq x (1- t
(i * DF) x (1- t d’IS) Capitaux propres
-
i x (1- t d’IS)* DF/CP
d’IS) * DF/CP
Rte fin =
Rte fin =
Rté écoq x (1- t d’IS)
+
(Rté écoq –i) x (1- t d’IS) * DF/CP
(1- t d’IS) * Rté écoq + ((Rté écoq –i) x DF/CP
La rentabilité financière est égale à la rentabilité économique plus l’effet de levier après avoir tenu compte de l’effet de la fiscalité. Le premier terme de la rentabilité financière (Rté écoq x (1- t d’IS)) représente la rentabilité économique après impôt. Cette rentabilité économique est égale à la rentabilité financière si l’entreprise ne s’endette pas. Le second terme ((Rté écoq –i) x (1- t d’IS) * DF/CP) correspond à l’effet de levier financier : Il est positif si le terme (Rté écoq – i) est positif, c'est-à-dire si la rentabilité économique est supérieure au coût de l’endettement. A l’inverse, l’effet de levier est négatif si la rentabilité économique est inférieure au coût de l’endettement. Dans cette éventualité, la rentabilité financière devient inférieure à la rentabilité économique. C’est l’effet de Massue.
4.3.
Les ratios de rentabilité d’exploitation
Les ratios de rentabilité d’exploitation sont calculés d’après la forme suivante :
Résultat x 100 Activité
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On peut utiliser des soldes intermédiaires de gestion. La rentabilité d’exploitation prend en compte la notion de production, ce qui nécessite une définition précise tant pour son contenu que pour ses méthodes de calculs. La plupart des ratios de rentabilité d’exploitation représentent des éléments indispensables au tableau de bord. Ils sont utiles à l’information et à la prise de décision. Ces ratios doivent être commentés et analysés avec d’autres ratios.
Vu le nombre infini de ratio qui peut exister on présentera ceux qui nous semblent les plus utilisés et les plus pertinents :
Ratio de rentabilité
Commentaire
d’exploitation Marge commerciale x 100
Il permet d’apprécier la performance des entreprises commerciales;
Ventes de marchandises
Résultat d’exploitation (EBE ou IBE) x 100 Chiffre d’affaires
Appelé également taux de marge, ce ratio permet de ne pas prendre en considération le résultat financier et le résultat non courant lors de l’analyse. En effet, ils n’ont rien à voir avec le chiffre d’affaires;
Résultat courant x 100 Chiffre d’affaires
Résultat d’exploitation x 100 Coût de revient des ventes
Ce ratio regroupe le résultat d’exploitation et le résultat financier; C’est un ratio très pertinent, surtout parce qu’il permet de savoir de quel pourcentage varie les résultats suite à une variation des coûts de revient engagés par l’entreprise. Mais encore faut-il que la comptabilité analytique et le service informatique puissent bien calculer les coûts de revient des ventes. Les stocks et les immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même ne sont pas comprises);
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5- Les ratios de productivité et de rendement 5.1.
Les ratios de productivité
Ces ratios mettent en jeu les données économiques du compte résultat et du bilan. Ils s’expriment sous une des deux formes suivantes : Activité
Variation des activités
Moyens
Variation des moyens
Ces ratios peuvent faire ressortir une sous activité ou une saturation de l’activité car ils permettent de contrôler le développement des activités par rapport aux moyens mis en œuvre. A travers ce ratio on peut : Contrôler l’évolution de la productivité; Situer la productivité de l’entreprise par rapport à la productivité moyenne de la même branche professionnelle, toutes choses étant égales par ailleurs (c'està-dire avec des politiques, dimensions, catégories de produits, effectif etc…); Les ratios de productivité peuvent se présenter ainsi:
Ratio de productivité Chiffre d’affaires Actif comptable (*)
Chiffre d’affaires Actif d’exploitation (*)
Commentaire Ce ratio est indispensable à connaître car il permet de donner une idée sur la productivité globale ; (*)
Il vaut mieux prendre, quand c’est possible, la moyenne annuelle de l’actif comptable, sinon on prend les éléments de début d’exercice.
Ce ratio indique combien de fois par an, les moyens d’exploitation sont utilisés pour réaliser le chiffre d’affaire : combien de fois l’actif d’exploitation tourne pour réaliser le chiffre d’affaires ? (*)
Il vaut mieux prendre, quand c’est possible, la moyenne annuelle de l’actif comptable, sinon on prend les éléments de début d’exercice.
Chiffre d’affaires Actif circulant
Ce ratio est intéressant à calculer dans les entreprises de négoce à cycle court de ventes et, à l’inverse, dans les entreprises ayant des encours de fabrication très importants sur longue période;
Production Actif
Ces deux ratios sont parfois intéressants. Cependant, ils nécessitent la tenue d’une comptabilité analytique et
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budgétaire très élaborée et rapide; Production Valeur brute des immobilisations
5.2.
Les ratios de rendement
Le rendement représente une forme de productivité, il s’exprime sous la forme suivante : Activité Unité d’oeuvre Les ratios de rendement sont spécifiques à chaque entreprise, voire même à chaque unité de gestion ; L’unité d’œuvre peut être : la durée, la longueur, le poids, le volume, la contenance, la surface, l’effectif… etc. Les activités prises en compte pour le calcul des ratios de rendement sont principalement : le chiffre d’affaires, la production (en quantité ou en coût de revient), la valeur ajoutée, la masse salariale, les postes du compte des produits et des charges, l’investissement (coût d’achat et production immobilisée), publicité (en coût réel), les agrégats (soldes intermédiaires de gestion), absentéisme (en coût à déterminer), sous activité (en coût ou en heure)…etc. Ces activités peuvent être mesurées soit en unités monétaires ou en unités physiques (unités d’œuvre). La rentabilité peut être exprimée par des ratios de type : Activité réelle
Activité
Activité prévisionnelle
Quantité
Il est à noter que ces ratios ne peuvent être calculés que si l’entreprise détient une comptabilité analytique et un système d’information bien élaborés. Les ratios de rendements sont :
Ratio de rendement Sous activité
Commentaire Ce ratio est très important et il n’est pas facile à calculer car il nécessite une bonne définition de la sous activité ainsi que sa valorisation rationnelle ;
Activité totale
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Production (coût ou quantité) Effectif moyen
Ce ratio est valable pour des productions bien définies. Bien qu’il soit classique, il permet de faire d’excellentes comparaisons inter-entreprises; Ce ratio a un caractère économique très intéressant mais il faut bien interpréter la valeur ajoutée en fonction de la conjoncture économique;
Valeur ajoutée Effectif moyen
III- Importance des ratios Quel est l’intérêt pour un gestionnaire d’entreprise de consacrer son temps à des calculs ayant trait aux ratios ? Pour répondre à cette question nous allons utiliser le tableau ci-dessous : Type d’importance
Description / réponse
/question
Traduction information
d’une
Mettre en valeur un objectif qu’une entité s’est fixé.
Préparation des décisions à prendre
Outil servant comparaison
à
la
Soulever des questions et préparer le diagnostic
Grâce au ratio on peut se rendre compte d’un maximum d’informations, rien qu’avec un coup d’œil, visualisant ainsi l’évolution pendant un instant déterminé d’une situation donnée. Un moyen de communication vis-à-vis des médias surtout s’il est calculé à des périodes rapprochées (par exemple tous les semestres), elle constitue donc une publicité. Un des grands problème pour un gestionnaire est la détermination avec précision d’un objectif, en fait si ce dernier est défini avec précision, dans son contexte, à une date ou à une période définie, alors dans ce cas rien n’empêche de le valoriser, tel est le cas de la rentabilité, productivité, ou encore de rendement (voir leur différence en annexe). Un gestionnaire ne prend pas une décision parce que tout simplement il a le pouvoir, mais il se sert des clignotants, des outils d’alerte, de sécurité ; qui provoquent des réflexions et analyses, ensuite prendre des décisions efficaces, cette technique est le plus souvent utilisé en contrôle budgétaire, leur efficacité est largement liée aux rapprochements des périodes de calculs de tous ces outils qui ne sont autres que les ratios. Tout en faisant attention, les ratios nous permettent de faire des comparaisons qui touchent plusieurs domaines : interentreprises ; secteurs d’activités ; parfois même à l’intérieur de l’entreprise, pour inciter les plus faibles. Un ensemble de ratios ne constitue pas à eux-mêmes un diagnostic, le rôle principal des ratios est de susciter des questions, faire apparaître une information de manière synthétique, les ratios ont donc une importance pour établir un diagnostic performant ; d’ailleurs il convient de noter certains ratios constituent des diagnostics , mais partiels / exemple du diagnostic portant sur
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l’exploitation , les bilans , les flux de ressources et d’emplois , les flux de trésorerie , le tout lié à la conjoncture . Quel est le but du Son but réside à la connaissance de façon approfondie de l’entreprise, ceci dit, détecter les points forts et surtout les points diagnostic financier ? faibles, et proposer des solutions. Qui réalise ce type d’études ? et pourquoi une entreprise se permet de faire le diagnostic d’une autre entreprise, sachant que c’est la sienne qui devrait l’a préoccupé ?
Un diagnostic peut être réalisé : soit par l’entreprise elle-même, soit par un cabinet spécialisé (c’est mieux, puisque indépendant), soit par une entreprise tierce. Pour ce dernier cas , il faut remarquer qu’il existe un nombre croissant de faillite d’entreprises , il serait donc très prudent avant de signer un contrat ( d’une grande valeur ) avec un client important , d’évaluer sa santé financière . ça nous permettra de réduire des risques d’impayés.
3-1- Le tableau de bord et les ratios Tous les ratios ne doivent pas figurer dans le tableau, il faut se limiter aux plus pertinents qui ont un rapport direct avec les fonctions de l’utilisateur. C’est pourquoi il est inutile de mentionner par exemple les ratios relatifs à un chef de produits, ou à une activité particulière, au tableau de bord du PDG d’une entreprise qui s’occupe de l’entreprise dans sa globalité. D’ailleurs, il faut faire la sélection en fonction non seulement du niveau de responsabilité mais aussi de l’utilité quant à la décision à prendre. Certains ratios ont leur place dans tous les tableaux de bord, c’est le cas des ratios de gestion budgétaire. Ce sont des ratios auxquels tous les responsables doivent prêter une attention particulière. Si à certains niveaux de responsabilité les ratios doivent être limités; le domaine d’intervention du contrôleur de gestion étant très large, il a besoin de faire apparaître beaucoup de ratios dans son tableau de bord. Le contrôleur de gestion ne peut pas attendre la fin de l’exercice pour faire l’état des lieux, il a besoin de connaître l’évolution de la situation de l’entreprise au jour le jour, ce qui remet en cause la pertinence des ratios de fin d’exercice. Ces ratios qui ont tendance à remplir le tableau de bord, peuvent prendre différentes formes, principalement : graphiques, ou tableaux. En matière de gestion, une erreur de calcul est tolérable, mais ne pas prêter attention ou ne pas interpréter les corrélations entre plusieurs ratios est impardonnable, car ce sont ces dernières qui apportent le plus d’informations. Il faut retenir que les corrélations ont leur principe : On ne peut les généraliser (chaque ratio à son contexte) Elles ne sont pas figées, l’environnement étant instable
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Un ratio, c’est avant tout sa signification; on ne peut se fier à ce qui s’est passé l’exercice précédent pour prédire ce qui sera cette année; on peut tout simplement s’en servir. Elles doivent être constantes et expliquées sinon on ne peut rien dégager en termes de renseignements dont nous pouvons bénéficier. 3-2- Les pièges à éviter lors du diagnostic par la méthode des
ratios -
Se méfier de la progression régressive :
Un ratio par définition met en jeu deux éléments l’un au numérateur et l’autre au dénominateur ; on sait que l’évolution favorable des deux éléments montre un ratio en accroissement.
Cependant, il se peut que l’évolution défavorable du numérateur et du
dénominateur montre un ratio en progression favorable. De même, il se peut qu’on ait deux éléments en évolution très favorable-mais de pente différente- ceci peut indiquer des ratios à évolution très défavorable (après changement de la structure financière qui fait chuter la rentabilité des capitaux propres après une augmentation de capital qui peut s’avérer une opération réussie). Il faut donc toujours analyser les termes isolément : évolution, rupture d’un élément par rapport à un élément à progression lente.
-
Attention à la malhonnête cachée :
Un ratio peut répondre à des normes et à des procédures parfaitement régulières, être simple à établir et compréhensible par tous tout en étant d’une malhonnête particulièrement perverse. Parmi les « tricheries » les plus courantes, on peut extraire :
Les fréquences : Par exemple, on peut faire apparaître un ratio soit à la fin du mois, soit parfois au début du mois en enregistrant des données soit en avance, soit en retard. L’omission : Par exemple, pour certaines années, on peut inclure dans le chiffre d’affaires des factures bien établies sinon même déjà sous enveloppe correspondants à des travaux terminés mais non réceptionnés ou au contraire, on peut différer de quelques jours une très grosse facture. Le jeu des provisions et des reprises de provisions n’est qu’un exemple de ce qui peut fausser la vérité du résultat et des ratios. 27
Les changements : Le changement progressif et partiel de système de gestion des stocks amont, les différences d’inventaire et l’alternance de rigueur et de laxisme peuvent engendrer des ratios à évolution curieuse. La cohérence : Un exemple de non- cohérence est le ratio : Résultat opérationnel Chiffre d’affaires
Qui est, cependant, utilisé, calculé, diffusé et commenté par tous les responsables et médias : le terme de résultat n’est pas défini (est ce bien celui du compte de résultat ?) le résultat comporte t- il une part significative ou non de résultat exceptionnel et financier n’ayant rien à voir avec le chiffre d’affaire ? les règles d’établissement du chiffre d’affaire sont-elles définies et constantes ? -
Attention au foisonnement :
Le foisonnement est l’un des pièges qu’il faut éviter. Le développement de l’informatique a incité les entreprises à innover et à trouver de nouvelles formes de ratios sans éliminer les anciens. On peut donc engranger des volumes de ratios en se disant que ça pourra toujours servir en cas de besoin. Autant de formules et de procédé qui est proche des fautes de management.
-
Attention aux dates, fréquences et durées :
En principe, un ratio doit être calculé à des dates précises, à des fréquences régulières et à partir d’informations cohérentes et constantes dans des espaces de temps, de lieu et d’activité bien définis. Les pièges d’interprétation sont difficiles à détecter : -
Les fusions, les scissions, les cessions d’activités partielles, le changement de dates de clôture d’exercices, les exercices différents d’un centre à un autre à l’étranger peuvent donner lieu à des ratios à évolutions peu compréhensibles sans une information rigoureuse.
-
Un inventaire tournant ou permanent dont les règles et les procédures se modifient sensiblement au fil du temps, des sorties de stock prématurées ou en quantité bloquée, 28
des changement de structure interne, des modifications d’ateliers, de bureaux, de procédé ou de processus de fabrication en cours de l’exercice peuvent conduire à des interprétations complètement erronées de ratios dont on a pas modifié les règles d’établissement ou pour lesquels les informations n’ont pas été clairement transmises.
Donc pour éviter les problèmes liés aux dates, fréquences et durées, il faut que la fréquence de parution et de diffusion des ratios soit liée : à l’utilité; à la possibilité d’obtenir des informations; au coût d’établissement, de diffusion et d’analyse; à l’intérêt des décisions à prendre; à la pertinence (rationalité); à la durée des cycles d’investissement, de production et de commercialisation; à la sécurité. -
Avoir conscience que l’établissement d’un ratio a un coût non négligeable :
Un ratio n’est jamais gratuit pour l’entreprise. Son coût a des multiples causes que sont : Recherche et collecte d’information; Traitement des données; Diffusion et transmission; Analyse et discussions (temps passé, etc. !).
Même avec les outils informatiques, les ratios nécessitent toujours des coûts car le coût d’exploitation est élevé et le coût de calcul et de diffusion décroît grâce à la multiplication des réseaux de données d’information. Faisons un résumé de tout ce qu’on a vu jusqu’ici dans le tableau suivant :
A RETENIR
A EVITER
(les ratios doivent être)
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Le foisonnement Significatifs
Il consiste à donner tellement d’informations que l’on renonce à comprendre. Consiste à calculer la rentabilité
La Compréhensibles
discontinuité
d’exploitation en changeant les paramètres (numérateur et dénominateur) tout en continuant une courbe ou une suite de données. La définition des termes est rarement
L’absence ou indiquée : par exemple comment est Honnêtes
insuffisance
mesuré l’effectif ; surtout avec la
de définition
rotation du personnel, les temps partiels,
des termes
les chômages techniques, les CDD, CDI, intérim etc.…….. Consiste à cacher l’essentiel et à donner tellement de ratios que personne ne peut
Cohérents
La diffusion
penser à une rétention de l’information.
anarchique
De plus, une telle diffusion est complètement aléatoire sans aucune régularité temporelle.
4-3- Les grandes limites des ratios
Il est vrai que les ratios permettent d’illustrer une information, de valoriser un objectif, de préparer les décisions, d’effectuer des comparaissons et de préparer des diagnostics. Cependant, ils souffrent de certaines limites, parmi lesquelles on va citer :
Erreurs d’interprétation causées par certaines évidences :
Les ratios sont utilisés dans un univers bien défini, sinon ils risquent de donner des interprétations erronées, il faut se méfier des évidences. Prenons un exemple simple pour bien illustrer cette limite, soit le ratio suivant : 30
Résultat opérationnel Chiffre d’affaires Ce ratio indique la rentabilité commerciale, il permet de faire des comparaisons entre les entreprises, cependant ces entreprises doivent appartenir à un même contexte, lié au métier, à la région, à la conjoncture etc…dans ce cas la cohérence est assurée car le résultat se calcule d’après les règles fiscales et comptables en vigueur; Cependant, si on raisonne au niveau international, ce même ratio n’aura pas du tout la même signification car le résultat opérationnel ne se détermine pas de la même façon, car les lois comptables et fiscales diffèrent d’un pays à l’autre. Même au sein d’un même pays, et pour que l’interprétation des ratios ne soit pas erronée, il faut que la comparaison porte sur des entreprises exerçant les mêmes activités, dans le même secteur. Erreurs d’interprétation causée : Il faut se méfier des ratios diffusés en quantités pléthoriques sans tenir compte d’un certain nombre de paramètres dans un même secteur d’activité, tels que : L’importance de l’entreprise (effectif, chiffre d’affaires, etc...) ; Les sources de financement accessibles (marché obligataires, banque, etc.); Les procédés de fabrication (PME artisanales, grosse industrie robotisée); Les marchés différents (sous marché multiple); Et quantité d’autres paramètres.
Analyse en fonction de l’environnement : Afin de bien interpréter un ratio donné, il faut l’analyser par rapport à son environnement. Il est souhaitable donc de connaître les habitudes (les bonnes et les mauvaises), le climat social, l’histoire et la culture, les traditions (plus ou moins justifiées ou farfelues). Ce sont donc des facteurs qui permettent de comprendre le niveau d’évolution de certains ratios. Donc les ratios de rentabilité, de productivité, de financement, ou encore de gestion, ne peuvent être interprétés que si on connaît l’évolution de l’environnement social, économique, politique, démographique, culturel et géographique. En effet, l’évolution identique d’un même ratio donnant les mêmes chiffres, ne donne pas lieu nécessairement aux mêmes analyses et conclusions. Il y a lieu de tenir compte :
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de la typologie de l’entreprise (importance, secteur d’activité, marché, etc...); des différents environnements.
4-4- Les autres types de ratios : la méthode des scores
La méthode des scores ou scoring est une application de l’analyse des ratios à la prévision des entreprises en difficultés. A la suite de l’accroissement des défaillances des entreprises à partir de 1974, de nombreuses recherches ont été menées pour concevoir des indicateurs fiables pour détecter les risques de défaillance d’entreprises. La méthode des scores consiste à déterminer une fonction (Z), à partir d’une série de ratios choisis pour leur pouvoir discriminant et pondérés en fonction de leur importance respective, dans le but d’attribuer à l’entreprise un score, reflétant sa probabilité de défaillance. Parmi les modèles utilisés, on citera à titre d’illustration la fonction scoring de la centrale de bilans de la banque de France étudié sur un échantillon d’entreprises industrielles de moins de 500 personnes et celui développé par deux universitaires : Conan et Holder. Le scoring de la banque de France : La fonction de score de la banque de France combine linéairement 8 ratios :
100Z =-1.255R1 + 2.003R2 -0.824R3 + 5.221R4 -0.689R5 -1.164R6 + 0.706R7 +1.408R8 – 85.544 R1 = part des frais financiers dans le résultat économique brut = frais financiers / résultat éco brut. R2 =couverture des capitaux investis = ressources stables / (immobilisations + FDR) R3= capacité de remboursement /dettes financières R4 =taux de marge brute = résultat économique brut /chiffre d’affaires HT R5= crédit fournisseur = dettes commerciales / achats TTC R6 = taux de variation de la valeur ajoutée = (VAn –VAn-1)/ VAn-1 R7 = délai de règlement clients = (stocks + créances) – (avances / production) R8 = taux d’investissements physiques = investissements / valeur ajoutée
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Le pouvoir discriminant des trois premiers ratios intervient pour plus de 72 %. La probabilité de défaillance est forte pour les entreprises dont le score est inférieur à -0,25 et très faible pour celles dont le score est supérieur à 0,25. Lorsque le score est compris entre les deux, il n’y a pas de réponse déterminante. Le score de CONAN ET HOLDER : A partir d’un échantillon de PME industrielles, Conan et Hodler ont mis au point le score discriminant suivant : Z = 0,24 R1 + 0,22R2 +0,16R3 -0,87R4 -0,10R5 R1 = EBE/total dettes R2 = capitaux permanents / total de l’actif R3 = valeurs réalisables et disponibles / total de l’actif, R4 =frais financiers / CA ht R5 = frais de personnel / valeur ajoutée
Plus la valeur de (Z) est faible, plus le risque de défaillance est élevé. En cas de valeur négative, la défaillance est quasi certaine. En conclusion de ce dernier type de ratio, le Scoring est un moyen efficace de détection des risques de défaillance des entreprises mais ne pouvant être considéré comme une fin en soi. Il est préférable de l’utiliser avec d’autres méthodes d’analyses.
IV -Les Autres Types d’Analyse Financière 7- Analyse horizontale (Trend analysis) 8- Analyse Verticale (Common size analysis) 9- Analyse des flux de trésorerie 10- Analyse de la valeur ajoutée 11- Analyse prospective Analyse horizontale (Trend analysis) •
Il s’agit d’observer l’évolution temporelle de ratios financiers ou de postes d’états financiers exprimés en pourcentage.
•
Habituellement, les analyses horizontales portent sur un horizon d’au moins trois ans.
•
L’utilisation de graphique est particulièrement utile pour discerner les tendances. 33
•
Elle se fait en examinant les changements dans les catégories individuelles d'année en année, ou base pluriannuelle. L'élément le plus important révélé par l'analyse comparative des états financiers est tendance.
Analyse Verticale (Common size analysis) •
L’analyse verticale consiste à représenter pour un exercice financier les postes du bilan en pourcentage de l’actif total et ceux de l’état des résultats en pourcentage des ventes.
•
Elle nous permet de comparer des entreprises de taille différente au sein d’un même secteur d’activité.
Analyse des flux de trésorerie
Analyse de la valeur ajoutée Calcul direct
VA = CA – Consommations intermédiaires
Calcul indirect
VA = Salaires + Charges financières +
Impôts
+
Dotation aux provisions
+
Amortissements
+
Bénéfice net
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•
La diversification des activités d’une firme dans plusieurs secteurs industriels différents peut nuire à la comparaison avec ses concurrentes.
•
Si un ratio s’écarte significativement de la norme du secteur, par une valeur très élevée ou très faible, cela ne signifie pas nécessairement que l’entreprise est en bonne position ou fait face à un problème. Afin de mieux comprendre les causes de cet écart, l’analyste
devra
procéder
à
un
examen
minutieux
de
certains
facteurs
tels : l’historique, les pratiques comptables et commerciales, la tendance du marché... •
Ces techniques ne permettent pas vraiment de prédire le futur de l’entreprise sur le Long Terme.
•
Un ratio ne peut permettre à l’analyste de trancher. En tant qu’indicateurs, les ratios peuvent être interprétés logiquement en plusieurs sens.
On peut faire face à ce
problème en analysant une famille de ratios et ce pour avoir une idée plus ou moins exacte de la performance de l’entreprise. •
Les facteurs saisonniers peuvent empêcher ces ratios d’être pertinents, car les données annuelles ne sont généralement pas représentatives.
•
Plusieurs facteurs non financiers ne sont pas pris en compte (qualité produit, relation entre le personnel …)
•
Analyse tournée vers le passé (basée sur le coût historique)
•
Ne couvre pas la fluctuation des actifs et des passifs au cour de l’exercice comptable (elle ne prend en compte que les valeurs à la date de clôture)
Enfin, il serait intéressant de laisser un petit message pour les futurs managers et gestionnaires que nous sommes : pour une bonne gestion de notre organisation, n’oublions pas de nous munir toujours de ratios d’alerte et de clignotants simples à calculer sans coûts excessifs de saisie de traitement et d’exploitation d’informations, tout en tenant compte des aspects économiques et financiers, sociaux et humains, historiques, culturels et politiques puisque nous évoluons dans un environnement instable.
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