SISMOLOGIE APPLIQUEE (1) Éléments de sismologie appliquée - à la co construction - à la pol polititiqu iquee de cons constr truc uctition on et et d’ur d’urba banis nisme me - à la pol polititiqu iquee de réduc réductition on du du risq risque ue sis sismiq mique ue Patricia BALANDIER pour DDE de la Martinique SECQUIP
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SISMOLOGIE: ETUDE DES SEISMES
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SISMOLOGIE: ETUDE DES SEISMES
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SEISME NICOIS DE 1564
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OBJECTIFS DE LA SISMOLOGIE APPLIQUEE A LA CONSTRUCTION
Connaissance des phénomènes sismiques pouvant pouvant concern concerner er le site à constr construire uire.. Connaissance du comportement prévisible du site sous l’effet des séismes régionaux possibles, proches ou lointains, selon leur Magnitude Connaissance de la réponse potentielle des bâtiments aux mouvements prévisibles du sol Estimation de l’aléa sismique – Aléa Aléa régional régional (ident (identifi ificat cation ion des des séismes séismes pouvant pouvant concerner le site) – Aléa local (identification (identification de la la réaction réaction possible du site) site)
Traduction réglementaire des connaissances 4
LES DONNEES DE SISMOLOGIE POUR L’ARCHITECTE ET L’INGENIEUR
Le phénomène sismique Les types de séismes, phénomènes tectoniques Le mouvement sismique La propagation des ondes sismiques Les moyens d’identification de l’aléa régional L’aléa régional L’aléa local Les notions d’aléa, vulnérabilité et risque La traduction réglementaire : arbitrages politiques 5
1 - LE PHENOMENE SISMIQUE
Contrainte, déformation, rupture Mécanismes de failles Cycle sismique Caractéristiques de la source sismique Magnitude d’un séisme
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INTRODUCTION
Les plaques continentales et océaniques qui constituent la croûte terrestre se déplacent à la surface de la planète sous l’effet des courants thermiques qui animent le magma visqueux situé en profondeur. Ce phénomène est étudié sous le nom de « Tectonique des plaques ».
Les déplacements relatifs de ces plaques entraînent des « accumulations de contraintes » à l’intérieur des roches qui les constituent (traction, compression, cisaillement…) Au delà d’un certain seuil de contrainte il y a rupture du sous-sol rocheux: séisme. Ces ruptures se produisent essentiellement dans les zones situées à proximité des limites entre les plaques, là où les tensions sont les plus élevées. 7
COURBE CONTRAINTE/DEFORMATION DES ROCHES (exemple) Le séisme est la conséquence de la rupture fragile de la roche au delà du seuil de contrainte admissible. On distingue la déformation élastique, potentiellement réversible de la déformation plastique (rupture ductile) qui est irréversible. On ne peut contrôler l’occurrence de la rupture fragile (séisme). On ne peut en réduire l’importance. 8
DEFORMATION PLASTIQUE DES ROCHES
Dans certains cas, les roches peuvent se déformer sans amorcer de rupture fragile : – Déplacement tectonique lent, – Température et pression interne élevée, sont des facteurs de plasticité. 9
DEFORMATION CASSANTE DES ROCHES
Lorsque les conditions (niveau de contraintes, vitesse de déformation, température / pression) sont réunies, une rupture fragile de la roche peut survenir selon un « plan de faille ». Le point d’amorce de la rupture est le foyer du séisme. La propagation de la rupture sur le plan de faille provoque des déformations tectoniques (cassantes). La propagation du mouvement vibratoire (tridirectionnel) depuis le foyer provoque des déformations du sol temporaires (ondes) et éventuellement définitives (effets induits) 10
MECANISMES DE FAILLES
Faille normale
Faille en décrochement
Faille inverse
Décrochement « dextre » si, face à la faille, le déplacement se fait vers la droite (illustration), et « senestre » dans le cas contraire. 11
Faille normale
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Faille en décrochement
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Faille normale avec décrochement
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LA FAILLE DE SAN ANDREAS: UN DECROCHEMENT DE PLUSIEURS CENTAINES DE KILOMETRES DE LONG
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LE CYCLE SISMIQUE
GENESE D’UN SEISME SUR UNE FAILLE SISMOGENE, processus en trois étapes: – Accumulation de contraintes. – Déclenchement de la rupture au delà du seuil de résistance des roches. – Arrêt de la rupture sismique (quelques secondes plus tard).
CYCLE SISMIQUE D’UNE FAILLE SISMOGENE: succession de périodes d’accumulation de contrainte et de ruptures brutales sur la faille. 16
CYCLE SISMIQUE: ACCUMULATIONS ET CHUTES DE CONTRAINTE A REPETITION
1 – Situation au début d’une phase du cycle 2 – Déformation peu de temps avant le séisme 3 – Situation après le séisme 17
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LE SEISME: LIBERATION D’ENERGIE
Phénomène: la chute de contrainte provoquée par la rupture brutale de la roche sur le plan de faille libère de l’énergie, sous forme de chaleur et d’émission d’ondes élastiques. Plus la surface de rupture et le déplacement sont importants, plus la quantité d’énergie libérée l’est. La Magnitude représente la quantité d’énergie libérée par le séisme. 19
PROPAGATION DES ONDES SISMIQUES A PARTIR DU FOYER
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PARAMETRES DE LA SOURCE
Foyer ou hypocentre: Point de déclenchement de la rupture Azimut de la faille: Angle compris entre l’axe du méridien et celui de la faille (orientation de la faille) Pendage de la faille: Inclinaison de la faille Déplacement: Longueur du glissement de la roche de part et d’autre du plan de faille Surface: Surface du plan de faille concernée par la rupture (Longueur x hauteur) Magnitude: mesure de l’énergie libérée, dépend du moment sismique, donc de la surface et du déplacement. Vitesse de rupture: Vitesse de propagation de la rupture dans la roche, dépend du type de roche Chute de contraintes: Différence entre l’état de contraintes dans la roche avant et après le séisme (Pa).
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MECANISME AU FOYER
La polarité des ondes enregistrées sur les différentes stations permet de déterminer le mécanisme au foyer du séisme. 22
LOI D’ECHELLE
La « Loi d’Échelle » issue de l’observation de nombreux séismes établit une corrélation entre la longueur de la rupture et le moment du séisme. Le moment du séisme, couple de forces qui a provoqué le déplacement de part et d’autre du plan de faille, dépend de la rigidité du milieu, de la longueur du déplacement moyen et de l’importance de la surface de rupture. La loi d’Échelle permet une évaluation de la magnitude du séisme maximum plausible à partir de l’estimation de la longueur maximum possible de la rupture sur la faille sismogène. 23
RELATION OBSERVEE ENTRE LA DIMENSION DE LA SOURCE ET LE MOMENT DU SEISME
Le moment du séisme est déterminé par des études sismiques La longueur de la rupture par des études géologiques et la distribution des répliques
LONGUEUR - 1 000 km
MOMENT 1024 Nm
23 mai 1960: Chili 28 mars 1964 Alaska
-
- 100 km
1021 Nm
-
-
TYPE DE SEISME Les plus forts connus
10 km 1 km 0,1 km
1018 Nm 1015 Nm 1012 Nm
Magnitude 8: nombreux dégâts et victimes Magnitude 6: dégâts localisés Magnitude 4: ressentis localement Microséisme imperceptible 24
LOI D’ECHELLE: EXEMPLE D’APPROCHE DE L’ALEA PAR LA SIMILITUDE DES FAILLES
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MAGNITUDE D’UN SEISME
La Magnitude est une grandeur logarithmique représentative de l’énergie rayonnée par la source sous forme d’ondes élastiques. Il existe plusieurs méthodes différentes de calcul de la magnitude d’un séisme. Elle est calculée soit à partir de l’amplitude des mouvements enregistrés (Ml, Ms, mb, Mw), soit à partir de leur durée (Md) 26
DIFFERENTES ESTIMATIONS DE LA MAGNITUDE
ML = Magnitude locale (définie par Richter) – ML = log Amax( ∆) - log Ao(∆)
MS = Magnitude de surface (ondes R) – MS = log Amax/T) + 1,66 log∆ + 3,3 (25°<∆<90°; h<80km, T environ 20s)
mb = Magnitude de volume (séismes profonds, ondes P) – mb = log (Amax/T) + Q(∆,h)
MD = Magnitude de durée (séismes faibles et proches) – MD = a + b log t + c log t2 + d∆
Mw = Magnitude de moment (ou de Kanamori) (la plus fiable pour les séismes violents) (Mo en N.m) – Mw = (2/3) log Mo – 6,0 27
MAGNITUDE DE MOMENT Mw est la seule estimation de l’énergie libérée par le séisme valable au delà de 7.5. Au delà de cette magnitude les autres types de mesure « saturent » et ne sont pas représentatifs.
BILAN ENERGETIQUE Énergie libérée = ∆E = Ep1 – Ep2 = W + H
W = énergie rayonnée H = chaleur
Rendement sismique = W/ ∆E (soit quelques %) 28
VALIDITE DES DIFFERENTES MESURES DE LA MAGNITUDE En pointillés la magnitude de moment. Les autres courbes indiquent les résultats obtenus par les autres méthodes de calcul et mettent en évidence la saturation au delà de 7,5, et les erreurs d’appréciation qui en découlent. 29
Relation entre la magnitude du séisme et la longueur de rupture M=8
) m k ( r 0 u e d n 15 o f o r P 30
M=5 M=4
M=7 M=6
Faille 30
MAGNITUDE "échelle" ouverte de Richter (1935) ………….0
1
2
3
4
5
6
7
8
9….…………..
MARTINIQUE 1999
X 1000
PROVENCE 1909 SPITAK 1988 MARTINIQUE 1839 - GUADELOUPE 1843
QUAND ON PASSE D ’UN DEGRE A L ’AUTRE,
CHILI 1960
ON MULTIPLIE L ’ENERGIE PAR 31.6, SOIT
1000
POUR 2 DEGRES
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CARACTERISTIQUES MOYENNES DE LA RUPTURE DE LA FAILLE NBRE MOYEN LONGUEUR DEPLACEMENT DUREE DE SEISMES CARACTERISTIQUE SUR LE PLAN LA MAGNITUDE ANNUEL DE LA RUPTURE DE RUPTURE RUPTURE 9 8 7 6 5 4
1 18 125 1500 5000
800KM 250KM 50KM 10KM 3KM 1KM
8m 5m 1m 20 cm 5 cm 2 cm
250 s 85 s 15 s 3s 1s 0,3 s
ENERGIE LIBEREE E x 40 000 000 E x 1 200 000 E x 35 000 E x 1000 E x 33 E
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RELATION MAGNITUDE /ENERGIE LIBEREE
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2 - LES TYPES DE SEISMES, PHENOMENES TECTONIQUES
Types de séismes Mécanisme a u foyer
Jeu d'une faille
Explosion
Implosion
Séismes naturels
Séismes tectoniques: rupture soudaine des roches
Séismes artificiels
Séismes induits par l'activité humaine: mise en eau d'un grand barrage, exploitation de gaz…
Séismes volcaniques: fracturation des roches due à l'intrusion de magma, Tirs d'exploration sismique, tirs de mines dégazage, oscillation propre du réservoir et carrières, essais nucléaires souterrains Séismes d'effondrement: effondrement de cavités dans le gypse ou le calcaire, effondrement lié à un grand glissement de terrain Effondrement d'anciennes mines
Les catastrophes sont dus aux séismes tectoniques, de loin les plus violents.
La structure de la planète La tectonique des plaques 34
SISMICITE DU GLOBE
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SISMICITE DU GLOBE ET LIMITES TECTONIQUES
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SISMICITE DU GLOBE ET LIMITES TECTONIQUES
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GLOBE TERRESTRE COUPE (1)
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GLOBE TERRESTRE COUPE (2)
La lithosphère, couche solide qui comprend une partie du manteau supérieur et la croûte terrestre, se déplace sous l’effet des courants de convection qui animent l’asthénosphère, couche plastique du manteau supérieur. La croûte océanique, formée de roches basaltiques, est plus dense que la croûte continentale formée de roches granitiques et intermédiaires. 39
GLOBE TERRESTRE COUPE (3)
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GLOBE TERRESTRE, STRUCTURE
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GLOBE TERRESTRE COUPE (Composition et températures)
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DERIVE DES CONTINENTS, POSITION ACTUELLE
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Alfred Lothar WEGENER
« Inventeur » de la théorie de la dérive des continents 44
DERIVE DES CONTINENTS, LA PANGEE DE WEGENER
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DERIVE DES CONTINENTS: CORRELATIONS BIOLOGIQUES
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DERIVE DES CONTINENTS: CORRELATIONS BIOLOGIQUES
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DERIVE DES CONTINENTS OBSERVATIONS GEOLOGIQUES (1)
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DERIVE DES CONTINENTS OBSERVATIONS GEOLOGIQUES (2)
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PROPOSITION DE TECTONIQUE AU XIX° SIECLE
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PROPOSITION DE TECTONIQUE DES PLAQUES AU XX° SIECLE
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Plaques tectoniques
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OU SE PRODUISENT LES SEISMES? Zones divergentes
– Rifts continentaux – Dorsales médio-océaniques
Zones transformantes – Failles en décrochement
Zones convergentes – Subduction de plaque océanique – Collision entre plaques continentales
Zones intraplaques – Autres formes d’accumulation de contraintes 53
TYPES DE LIMITES DE PLAQUES
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PRINCIPAUX TYPES DE LIMITES DE PLAQUES
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FRONTIERE DIVERGENTE: LE RIFT CONTINENTAL (1)
Sous l’effet des courants de convection de l’asthénosphère, une élévation localisée de la température se produit et provoque dilatation, rupture de la croûte et émission de magma. 56
FRONTIERE DIVERGENTE: LE RIFT CONTINENTAL (2)
L’éloignement des deux plaques (en cours de séparation) de part et d’autre de la limite divergente provoque un étirement de la lithosphère et des effondrements en « escalier » de la croûte continentale. Ce phénomène crée une vallée d’origine tectonique: un rift continental (ex: Rift est-africain). 57
FRONTIERE DIVERGENTE: LA DORSALE OCEANIQUE
Il devient une mer (ex: Mer Rouge), puis un océan (ex: Atlantique) alors que les continents s’éloignent au fur et à mesure avec la production de croûte océanique (Effet de « tapis roulant »).
Par effondrements successifs (séismes de failles normales) le rift s’enfonce. Il finit par être envahi par l’eau marine.
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TECTONIQUE DORSALE OCEANIQUE: DETAIL
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CYCLE DES FONDS OCEANIQUES (Exemple)
Aux Antilles, la subduction de la plaque Atlantique sous la plaque Caraïbe génère les phénomènes sismiques et volcaniques. Les séismes de subduction peuvent être extrêmement violents, c’est pourquoi la Guadeloupe et la Martinique sont considérées comme ayant l’aléa sismique le plus élevé par la réglementation française qui a classé ces deux départements en « zone sismique III ». 60
Cycle des fonds océaniques
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Cartographie topographique de la dorsale médio-océanique Atlantique
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Datation des fonds océaniques par les inversions de polarité magnétique
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Polarité des fonds océaniques
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LA MER ROUGE: UN FUTUR OCEAN ENTRE L’EST AFRICAIN ET L’ARABIE
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Jet d’eau chaude à proximité d’un rift
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Dorsales océaniques
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POINTS CHAUDS
Le déplacement d’une plaque océanique au dessus d’un « point chaud » est à l’origine de chaînes volcaniques isolées. Le phénomène des points chauds est moins bien connu que celui des courants de convection tectoniques. 68
L’Islande, un point chaud traversé par la dorsale médioocéanique Atlantique 69
FRONTIERE CONVERGENTE: LA SUBDUCTION (1)
La croûte la plus dense s’enfonce sous la plus légère. Des séismes se produisent dans les zones contraintes des deux croûtes. 70
FRONTIERE CONVERGENTE: LA SUBDUCTION (2)
Peu à peu les sédiments forment un « prisme d’accrétion » qui se déforme sous l’effet des contraintes entre les deux plaques. Des séismes superficiels sont alors également générés dans le prisme d’accrétion .
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FRONTIERE CONVERGENTE: SCHEMAS DE SUBDUCTION
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Sources sismiques de l ’arc des Petites Antilles
SUBDUCTION ANTILLAISE 0
100
Arc insulaire
200 km
Prisme d'accretion
Coupe n°11
fosse océanique
Martinique 0
100
Zone de concentration des foyers peu profonds
B
A
C PLAQUE AMERIQUE
PLAQUE CARAIBE
D
Zone de concentration des foyers profonds
) m k 0 n e ( r u e d n o -40 f o r P Séisme du 8/06/1999
-80 E
-120
200
A : Sources intraplaques caraïbe en faille normale
-160
B : Sources intraplaques caraïbe intermédiaire C : Sources interplaques, plan de subduction
-200
-58.8
-61.43°;14.63° 0
40
80
120
160
200
240
D, E : Sources intraplaques Amérique subductée
300 profondeur (km)
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SUBDUCTION NORD-AMERICAINE
Représentation schématique des phénomènes sismiques inhérents à la zone de subduction.
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LE VOLCANISME, UN EFFET INDUIT DE LA SUBDUCTION – LA MONTAGNE PELEE
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FRONTIERE CONVERGENTE: FIN DE SUBDUCTION, DEBUT DE SURRECTION
L’augmentation des contraintes dans le prisme d’accrétion sédimentaire, moins dense que la croûte, provoque sa surrection (création de massifs montagneux). Le mécanisme de subduction se « bloque » en raison de la trop faible densité de la lithosphère au regard de celle de l’asthénosphère. 76
Surrection de l’Himalaya (1)
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Surrection de l’Himalaya (2)
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Progression tectonique en Méditerranée
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LIMITES TECTONIQUES MEDITERRANNEE
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ZONES SISMIQUES MEDITERRANNEE
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SISMICITE MEDITERRANEENNE
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Sismicité mondiale
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