TEXTES DES LECTURES ANALYTIQUES Année scolaire 2018/2019 !a"lisse#en! $ L%cée &énéral e! !ec'nolo&i()e *ean+,ierre -ernan! 21 r)e .) .oc!e)r Le.er#ann 9210 Sres Télé'one $ 01 34 24 40 10 Télécoie $ 01 34 24 20 12
Classe $ 1re Série $ ES 5an)el )!ilisé $ a)c)n
,ro6esse)r ,ro6esse)r $ 55E 7AUDUIN
1
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SQUENCE N 1 $ LA SCNE DE ,RE5IRE RENC:NTRE RENC:NTRE DANS LES R:5ANS $ ; Le)rs %e)< se rencon!rren!=== >
LECTURE ANALYTIQUE N1 $ ; A5:UR ET 5:RALE > MANON LESCAUT LESCAUT,, A""é ,réos! ?1@1 « J’avais marqué le temps… » B « … souper ave moi! » Le C"evalier #es $rieu% vie&t 'e termi&er ses étu'es 'e p"ilosop"ie ( Amie&s! )l s*appr+te ( ouper u&e o&tio& elésiastique tr-s "o&ora.le, lorsqu*u&e re&o&tre va .ouleverser le ours '*u&e vie 'é/( toute traée par sa amille et par les o&ve&tio&s soiales!
1= « J'avais marqué le temps de mon départ d'Amiens. Hélas ! que ne le marquais-je un jour plus tôt ! j'aurais porté chez mon pre toute mon innocence. a veille m"me de celui que je devais quitter cette ville# étant $ me promener avec mon ami# qui s'appelait %i&ere# nous v(mes arriver le coche d'Arras# et nous le suiv(mes jusqu'$ l'hôtellerie o) ces voitures descendent. *ous n'avions pas d'autre moti+ que la curiosité. ,l en sortit quelques +emmes# qui se retirrent aussitôt. ais il en resta une# +ort jeune# qui s'arr"ta seule
=dans la cour# pendant qu'un homme d'un e avancé# qui paraissait lui servir de conducteur# s'empressait pour +aire tirer son équipae des paniers. /lle me parut si charmante que moi# qui n'avais jamais pensé $ la di++érence des se0es# ni reardé une +ille avec un peu d'attention# moi# dis-je# dont tout le monde admirait la saesse et la retenue# je me trouvai en+lammé tout d'un coup jusqu'au transport. J'avais le dé+aut d'"tre e0cessivement timide et +acile $ déconcerter mais loin d'"tre arr"té alors par cette +ai&lesse# je m'avan2ai vers la ma(tresse de mon c3ur. 4uoiqu'elle +5t encore moins ée que moi# elle re2ut mes politesses sans para(tre
10=em&arrassée. Je lui demandai ce qui l'amenait $ Amiens et si elle 6 avait quelques personnes de connaissance. /lle me répondit inénument qu'elle 6 était envo6ée par ses parents pour "tre reliieuse. 'amour me rendait déj$ si éclairé# depuis un moment qu'il était dans mon c3ur# que je reardai ce dessein comme un coup mortel pour mes désirs. Je lui parlai d'une manire qui lui +it comprendr comprendree mes sentiments# sentiments# car elle était &ien plus e0périmenté e0périmentéee que moi. 7'était 7'était malré malré elle qu'on l'envo6ait l'envo6ait au couvent# couvent# pour arr"ter sans doute son penchant au plaisir# qui s'était déj$ déclaré et qui a causé# dans la suite# tous ses malheurs et les miens. Je
1=com&attis la cruelle intention de ses parents par toutes les raisons que mon amour naissant et mon éloquence scolastique purent me suérer. /lle n'a++ecta ni riueur ni dédain. /lle me dit# aprs un moment de silence# qu'elle ne prévo6ait que trop qu'elle allait "tre malheureuse# mais que c'était apparemment la volonté du 7iel# puisqu'il ne lui laissait nul mo6en de l'éviter. a douceur de ses reards# un air charmant de tristesse en pronon2ant ces paroles# ou plutôt# l'ascendant de ma destinée qui m'entra(nait $ ma perte# ne me permirent pas de &alancer un moment sur ma réponse. Je l8assurai que si elle voulait +aire quelque +ond sur mon honneur et sur la
20=tendresse tendresse in+inie qu8elle qu8elle m8inspira m8inspirait it déj$# j8emploie j8emploierais rais ma vie pour la délivrer de la t6rannie de ses parents et pour la rendre rendre heureuse. Je me suis étonné mille +ois# en 6 ré+léchissant# d8o) me venait alors tant de hardiesse et de +acilité $ m8e0primer mais on ne +erait pas une divinité de l8amour# s8il n8opérait souvent des prodies 9 j8ajoutai mille choses pressantes. a &elle inconnue savait &ien qu8on n8est point trompeur $ mon e 9 elle me con+essa que# si je vo6ais quelque jour $ la p ouvoir mettre en li&erté# elle croirait m8"tre redeva&le de quelque chose de plus cher que la vie. Je lui répétai que j8étais pr"t $ tout entreprendre mais# n8a6ant point assez
2=d8e0périence pour imainer tout d8un coup les mo6ens de la servir# je m8en tenais $ cette assurance énérale# qui ne pouvait "tre d8un rand secours pour elle et pour moi. :;< Je +us surpris# $ l8arrivée de son conducteur qu8elle qu8elle m8appelt son cousin# et que# sans para(tre déconcertée le moins du monde# elle me d(t que# puisqu8elle était assez heureuse pour me rencontrer $ Amiens# elle remettait au lendemain son entrée dans le couvent# a+in de se procurer le plaisir de souper avec moi.
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LECTURE ANALYTIQUE N2 $ ; ENTRE R:5ANESQUE ET ANALYSE ANALYSE ,SYCF:L:GIQUE > LA 01)NCESSE #E CL23ES, CL23ES, 5#e .e La Ha%e!!e ?14@8 « La re&o&tre au .al »
1=« /lle passa tout le jour des +ian2ailles chez elle $ se parer# pour se trouver le soir au &al et au +estin ro6al qui se +aisait au ouvre. orsqu'elle arriva# l'on admira sa &eauté et sa parure le &al commen2a et# comme elle dansait avec . de ?uise# il se +it un assez rand &ruit vers la porte de la salle# comme de quelqu'un qui entrait et $ qui on +aisait place. me de 7lves acheva de danser et# pendant qu'elle cherchait des 6eu0 quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre# le roi =lui cria de prendre celui qui arrivait. /lle se tourna et vit un homme qu'elle crut d'a&ord ne pouvoir "tre que . de *emours# qui passait par-dessus quelques sies pour arriver o) l'on dansait. 7e prince était +ait d'une sorte qu'il était di++icile de n'"tre pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu# surtout ce soir-l$# o) le soin qu'il avait pris de se parer aumentait encore l'air &rillant qui était dans sa personne mais il était di++icile aussi de voir me de 7lves pour la premire +ois sans avoir un rand étonnement. 10=. de *emours +ut tellement surpris de sa &eauté que# lorsqu'il +ut proche d'elle# et qu'elle lui +it la révérence# il ne put s'emp"cher de donner des marques de son admiration. 4uand ils commencrent $ danser# il s'éleva dans la salle un murmure de louanes. e roi et les reines se souvinrent qu'ils ne s'étaient jamais vus# et trouvrent quelque chose de sinulier de les voir danser ensem&le sans se conna(tre. ,ls les appelrent quand ils eurent +ini sans leur donner le loisir de parler $ personne et leur demandrent s'ils n'avaient pas &ien envie de savoir qui ils étaient# et s'ils ne s'en doutaient 1=point. - @our moi# madame# dit . de *emours# je n'ai pas d'incertitude mais comme me de 7lves n'a pas les m"mes raisons pour deviner qui je suis que celles que j'ai pour la reconna(tre# je voudrais &ien que otre otre ajesté e5t la &onté de lui apprendre mon nom. - Je crois# dit me la dauphine# qu'elle le sait aussi &ien que vous savez le sien.
20=- Je vous assure# madame# reprit me de 7lves# qui paraissait un peu em&arrassée# que je ne devine pas si &ien que vous pensez. - ous ous devinez +ort &ien# répondit me la dauphine et il 6 a m"me quelque chose d'o&lieant pour . de *emours $ ne vouloir pas avouer que vous le connaissez sans l'avoir jamais vu. a reine les interrompit pour +aire continuer le &al . de *emours prit la reine dauphine. 7ette princesse était d'une 2=par+aite &eauté et avait paru telle au0 6eu0 de . de *emours avant qu'il allt en Blandre mais# de tout le soir# il ne put admirer que me de 7lves. e chevalier de ?uise# qui l'adorait toujours# était $ ses pieds# et ce qui se venait de passer lui avait donné une douleur sensi&le. ,l le prit comme un présae que la +ortune destinait . de *emours $ "tre amoureu0 de me de 7lves et# soit qu'en e++et il e5t paru quelque trou&le sur son visae# ou que la jalousie +it voir au chevalier de ?uise au-del$ de la 0=vérité# il crut qu'elle avait été touchée de la vue de ce prince# et il ne put s'emp"cher de lui dire que . de *emours était était &ien &ien heureu heureu00 de commen commencer cer $ "tre "tre connu connu d'elle d'elle par une aventure aventure qui avait avait quelqu quelquee chose chose de alant alant et d'e0traordinaire. me de 7lves revint chez elle# l'esprit si rempli de tout ce qui s'était passé au &al que# quoiqu'il +5t +ort tard# elle alla dans la cham&re de sa mre pour lui en rendre compte et elle lui loua . de *emours avec un certain air qui donna $ =me de 7hartres la m"me pensée qu'avait eue le chevalier de ?uise. =
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LECTURE ANALYTIQUE N $ ; LA HIN DU R:5ANESQUE > L*4#UCAT)ON L*4#UCAT)ON SENT)MENTALE, SENT)MENTALE, G)s!ae Hla)"er! ?1849
,ar!ie I C'ai!re 1 $ « 5ré'éri, pour re/oi&'re 6…7 apot 'e l’esalier »
1=
« Brédéric# pour rejoindre sa place# poussa la rille des @remires# déranea deu0 chasseurs avec leurs chiens.
7e +ut comme une apparition 9 /lle était assise# au milieu du &anc# toute seule ou du moins il ne distinua personne# dans l'é&louissement l 'é&louissement que lui envo6rent ses 6eu0. /n m"me temps qu'il passait# elle leva la t"te il +léchit involontairement les épaules et# quand
=il se +ut mis plus loin# du m"me côté# il la rearda. /lle avait un lare chapeau de paille# avec des ru&ans roses qui palpitaient au vent derrire elle. Des &andeau0 noirs# contournant la pointe de ses rands sourcils# descendaient trs &as et sem&laient presser amoureusement l'ovale de sa +iure. Da ro&e de mousseline claire# tachetée de petits pois# se répandait $ plis nom&reu0. /lle était en train de &roder quelque chose et son nez droit# son menton# toute sa personne se découpait sur le +ond de l'air &leu.
10=
7omme elle ardait la m"me attitude# il +it plusieurs tours de droite et de auche pour dissimuler sa
man3uvre puis il se planta tout prs de son om&relle# posée contre le &anc# et il a++ectait d'o&server une chaloupe sur la rivire. Jamais il n'avait vu cette splendeur de sa peau &rune# la séduction de sa taille# ni cette +inesse des doits que la lumire traversait. ,l considérait son panier $ ouvrae avec é&ahissement# comme une chose e0traordinaire. 4uels
1=étaient son nom# sa demeure# sa vie# son passé E ,l souhaitait conna(tre les meu&les de sa cham&re# toutes les ro&es qu'elle avait portées# les ens qu'elle +réquentait et le désir de la possession ph6sique m"me disparaissait sous une envie plus pro+onde# dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites. Fne néresse# coi++ée d'un +oulard# se présenta# en tenant par la main une petite +ille# déj$ rande. 'en+ant# dont les 6eu0 roulaient des larmes# venait de s'éveiller. /lle la prit sur ses enou0. G ademoiselle n'était pas sae#
20=quoiqu'elle e5t sept ans &ientôt sa mre ne l'aimerait plus on lui pardonnait trop ses caprices. G /t Brédéric se réjouissait d'entendre ces choses# comme s'il e5t +ait une découverte# une acquisition. ,l la supposait d'oriine andalouse# créole peut-"tre elle avait ramené des (les cette néresse avec elle E 7ependant# un lon chle $ &andes violettes était placé derrire son dos# sur le &ordae de cuivre. /lle avait d5# &ien des +ois# au milieu de la mer# durant les soirs humides# en envelopper sa taille# s'en couvrir les pieds# dormir
2=dedans ! ais# entra(né par les +ranes# il lissait peu $ peu# il allait tom&er dans l'eau Brédéric +it un &ond et le rattrapa. /lle lui dit 9 - G Je vous remercie# monsieur. G eurs 6eu0 se rencontrrent. - G a +emme# es-tu pr"te E G cria le sieur Arnou0# apparaissant dans le capot de l'escalier. =
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SQUENCE N 2 $ LA QUESTI:N DE LF:55E DANS LES GENRES DE LARGU5ENTATI:N ?&ro)e#en! .e !e 9 es peuples d'/urope a6ant e0terminé ceu0 de l'Amérique# ils ont d5 mettre en esclavae ceu0 de l'A+rique# pour s'en servir $ dé+richer tant de terres. IC 9 e sucr sucree sera serait it trop trop cher her# si l'on o n ne +aisa aisaiit trav travai aill lleer la plan plantte qui qui le prod produi uitt par par des des escl esclav aves es.. 7eu0 dont il s'ait sont noirs depuis les pieds jusqu'$ la t"te et ils ont le nez si écrasé# qu'il est presque impossi&le de les plaindre. I 9 n ne peut se mettre dans l'esprit que Kieu# qui est un "tre trs sae# ait mis une me# surtout une me &onne# dans un corps tout noir. no ir. IL 9 ,l est si naturel de penser que c'est la couleur couleur qui constitue constitue l'essence l'essence de l'humanité# l'humanité# que les peuples d'Asie# qui +ont des eunu eunuqu ques es## prive rivent nt touj oujours ours les les noi noirs du rapp rappor ortt qu'i u'ils ont avec vec nous nous d'un d'unee mani manir ree plus plus marq marqué uée. e. IM 9 n peut juer de la couleur de la peau par celle des cheveu0# qui chez les N6ptiens# les meilleurs philosophes du monde# était d'une si rande conséquence# qu'ils +aisaient mourir tous les hommes rou0 qui leur tom&aient entre les mains. IO 9 Fne preuve que les nres n'ont pas le sens commun# c'est qu'ils +ont plus de cas d'un collier de verre que de l'or# qui chez des nations policées# est d'une si rande conséquence. IP 9 ,l est impossi&le que nous supposions que ces ens-l$ soient des hommes# parce que# si nous les supposions des hommes# on commencerait $ croire que nous ne sommes pas nous-m"mes chrétiens. IQ 9 Kes petits esprits e0arent trop l'injustice que l'on +ait au0 A+ricains 9 car# si elle était telle qu'ils le disent# ne serait-il pas venu dans la t"te des princes d'/urope# qui +ont entre eu0 tant de conventions inutiles# d'en +aire une énérale en +aveur de la miséricorde et de la pitié. =
« L*eslava8e 'es &-8res », #e l*Esprit 'es lois, lire X- c'ai!re - 5on!es()ie) ?1@38
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LECTURE ANALYTIQUE ANALYTIQUE N2 $ Ca&'i'e, c'ai!re -ol!aire ?1@9
LA 7AR7ARIE C:55E SAU-AGERIE 3oltaire oltaire o&sare o&sare le "apitre "apitre ; 'u o&te p"ilosop" p"ilosop"ique ique i&titulé Ca&'i'e Ca&'i'e ( la 'esriptio& 'esriptio& 'u o&tio&&eme&t 'e l*armée au quoti'ie&!
1= « Rien n'était si &eau# si leste# si &rillant# si &ien ordonné que les deu0 armées. es trompettes# les +i+res# les haut&ois# les tam&ours# les canons# +ormaient une harmonie telle qu'il n'6 en eut jamais en en+er. es canons renversrent d'a&ord $ peu prs si0 mille hommes de chaque côté ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neu+ $ di0 mille coquins qui en in+ectaient la sur+ace. a &aSonnette +ut aussi la = raison su++isante de la mort de quelques milliers d'hommes. e tout pouvait &ien se monter $ une trentaine de mille mes. 7andide# qui trem&lait comme un philosophe# se cacha du mieu0 qu'il put pendant cette &oucherie héroSque. /n+in# tandis que les deu0 rois +aisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp# il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des e++ets et des causes. ,l passa par-dessus des tas de morts et de mourants# et ana 10= d'a&ord un villae voisin il était en cendres 9 c'était un villae a&are que les Tulares avaient &r5lé# selon les lois du droit pu&lic. ,ci des vieillards cri&lés de coups reardaient mourir leurs +emmes éorées# qui tenaient leurs en+ants $ leurs mamelles sanlantes l$ des +illes éventrées aprs avoir assouvi les &esoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs d'autres# $ demi &r5lées# criaient qu'on achevt de leur donner la mort. Kes cervelles étaient répandues sur la terre $ côté côt é de &ras et de jam&es j am&es coupés.
1= 7andide s'en+uit au plus vite dans un autre villae 9 il appartenait $ des Tulares# et des héros a&ares l'avaient traité de m"me. 7andide# toujours marchant sur des mem&res palpitants ou $ travers des ruines# arriva arriva en+in hors du thétre thétre de la uerre# uerre# portant portant quelques quelques petites provisions provisions dans son &issac# et n'ou&liant n'ou&liant jamais lle 7unéonde. Des provisions lui manqurent quand il +ut en Hollande mais a6ant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pa6s-l$# et qu'on 6 était chrétien# il ne douta pas qu'on ne le traitt aussi 20= &ien qu'il l'avait été dans le chteau de monsieur le &aron avant qu'il en e5t été chassé pour les &eau0 6eu0 de lle 7unéonde. =
Ca&'i'e, e
•
les!e $ a&ile
•
6i6re $ e!i! ins!r)#en! .e #)si()e B en! aar!enan! B la 6a#ille . es 6lJ!es !raersires
•
#o)s()e!erie $ .éc'ar&e .e #o)s()e!s o) 6)sils ()i !iren! en #K#e !e#s
•
Te 'eum $ '%#ne c'ré!ien c'an! riilé&ié .es ac!ions .e &rce e
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LECTURE ANALYTIQUE N $ Suppléme&t au vo
1= @uis s'adressant $ Touainville# il ajouta 9 G/t toi# che+ des &riands qui t'o&éissent# écarte promptement ton vaisseau de notre rive 9 nous sommes innocents# nous sommes heureu0 et tu ne peu0 que nuire $ notre &onheur. *ous suivons le pur instinct de la nature et tu as tenté d'e++acer de nos mes son caractre. ,ci tout est $ tous et tu nous as pr"ché je ne sais quelle distinction du tien et du mien. *os +illes et nos +emmes +emmes nous sont communes tu as partaé ce privile avec nous et tu es venu allumer en elles des +ureurs inconnues. /lles sont devenues = +olles dans tes &ras tu es devenu +éroce entre les leurs. /lles ont commencé $ se haSr vous vous "tes éorés pour elles et elles nous sont revenues teintes de votre san. *ous sommes li&res et voil$ que tu as en+oui dans notre terre le titre de notre +utur esclavae. %u n'es ni un dieu# ni un démon 9 qui es-tu donc# pour +aire des esclaves E Urou ! toi qui entends la lanue de ces hommes-l$# dis-nous $ tous# comme tu me l'as dit $ moi-m"me# ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal 9 Ce pays est à nous. 7e pa6s est $ toi ! et pourquoi E parce que tu 6 as 10= mis le pied E Di un %ahitien dé&arquait un jour sur vos côtes# et qu'il ravt sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos ar&res 9 ce pa6s est au0 ha&itants de %ahiti# qu'en penserais-tu E %u es le plus +ort ! /t qu'est-ce que cela +ait E orsqu'on t'a enlevé une des méprisa&les &aatelles dont ton &timent est rempli# tu t'es récrié# tu t'es vené et dans le m"me instant tu as projeté au +ond de ton c3ur le vol de toute une contrée ! %u n'es pas esclave 9 tu sou++rirais plutôt la mort que de l'"tre# et tu veu0 nous asservir ! %u crois donc que le %ahitien ne sait 1= pas dé+endre sa li&erté et mourir E 7elui dont tu veu0 t'emparer comme de la &rute# le %ahitien est ton +rre. ous "tes deu0 en+ants de la nature quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi E %u es venu nous sommes-nous jetés sur ta personne E avons-nous pillé ton vaisseau E t'avons-nous saisi et e0posé au0 +lches de nos ennemis E t'avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animau0 E *ous avons respecté notre imae en toi. aisse nous nos m3urs elles sont plus saes et plus honn"tes que les tiennes nous ne voulons point troquer ce que tu 20= appelles notre inorance# contre tes inutiles lumires. %out ce qui nous est nécessaire et &on# nous le possédons. Dommes-nous dines de mépris# parce que nous n'avons pas su nous +aire des &esoins super+lus E orsque nous avons +aim# nous avons de quoi maner lorsque nous avons +roid# nous avons de quai nous v"tir. %u es entré dans nos ca&anes# qu'6 manque-t-il# $ ton avis E @oursuis jusqu'o) tu voudras ce que tu appelles commodités de la vie mais permets $ des "tres sensés de s'arr"ter# lorsqu'ils n'auraient $ o&tenir# de la continuité 2= de leurs péni&les e++orts# titre des &iens imainaires. Di tu nous persuades de +ranchir l'étroite limite du &esoin# quand +inirons-nous de travailler E 4uand jouirons-nous E *ous avons rendu la somme de nos +atiues annuelles et journalires la moindre qu'il était possi&le# parce que rien ne nous para(t pré+éra&le au repos. a a dans ta contrée
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SQUENCE N $ CRITURE ,:TIQUE ET QUOTE DE SENS ?P)re in!é&rale $ Mal 1841 C'arles 7a).elaire Les 5leurs 'u Mal ?é.i!ion laissée a) c'oi< .e léle
LECTURE ANALYTIQUE N1 $ A!!ein.re lI.éal ar lar! Sonne! « Correspo&'a&es » ?I- ; Correson.ances > 1. a *ature est un temple o) de vivants piliers aissent par+ois sortir de con+uses paroles 'homme 6 passe $ travers des +or"ts de s6m&oles 4ui l'o&servent avec des reards +amiliers. L. 7omme de lons échos qui de loin se con+ondent Kans une téné&reuse et pro+onde unité# aste comme la nuit et comme la clarté# es par+ums# les couleurs et les sons se répondent. ,, est des par+ums +rais comme des chairs d'en+ants# 1U. Kou0 comme les haut&ois# verts comme les prairies# - /t d'autres# corrompus# riches et triomphants# A6ant l'e0pansion des choses in+inies# 7omme l'am&re# le musc# le &enjoin et l'encens# 1. 4ui chantent les transports de l'esprit et des sens.
C'arles 7a).elaire Les 5leurs 'u mal sec!ion « Splee& et )'éal »
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LECTURE ANALYTIQUE N2 $ A!!ein.re lI.éal ar la#o)r « Le Serpe&t qui 'a&se » ?XX-III
; Le seren! ()i .anse > 1. 4ue j'aime voir# chre indolente# Ke ton corps si &eau# 7omme une éto++e vacillante# iroiter la peau ! L. Dur ta chevelure pro+onde Au0 cres par+ums# er odorante et vaa&onde Au0 +lots &leus et &runs# 7omme un navire qui s'éveille 1U. Au vent du matin# on me r"veuse appareille @our un ciel lointain. %es 6eu0 o) rien ne se révle Ke dou0 ni d'amer# 1L. Dont deu0 &ijou0 +roids o) se m"lent 8or avec le +er. V te voir marcher en cadence# Telle d'a&andon# d'a&andon# n dirait un serpent qui danse >U. Au &out d'un &ton. Dous le +ardeau de ta paresse %a t"te d'en+ant De &alance avec la mollesse K8un jeune éléphant# >L. /t ton corps se penche et s'allone 7omme un +in vaisseau 4ui roule &ord sur &ord et plone Des verues dans l'eau. 7omme un +lot rossi par la +onte CU. Kes laciers rondants# rondants# 4uand l'eau de ta &ouche remonte
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LECTURE ANALYTIQUE N $ Sleen e! .éersonnalisa!ion « Splee& » ?LXX-
; Sleen > ?LXX-
1. @luviôse# irrité contre la ville entire# Ke son urne $ rands +lots verse un +roid téné&reu0 Au0 ples ha&itants du voisin cimetire /t la mortalité sur les +au&ours &rumeu0. L. on chat sur le carreau cherchant une litire Aite sans repos son corps maire et aleu0 'me d'un vieu0 pote erre dans la outtire Avec la triste trist e voi0 d'un +antôme +rileu0. e &ourdon se lamente# et la &5che en+umée 1U. Accompane Accompane en +ausset la pendule enrhumée 7ependant qu'en un jeu plein de sales par+ums# Héritae +atal d'une vieille h6dropique# e &eau valet de c3ur et la dame de pique 1. 7ausent sinistrement de leurs amours dé+unts.
C'arles 7a).elaire Les 5leurs 'u mal, sec!ion « Splee& et )'éal »
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SQUENCE N3 $ TFTRE ET RE,RSENT R E,RSENTA ATI:N ?&ro)e#en! .e !ea&&e u&e situatio& ava&ta8euse pour elle et so& utur épou%, 5i8aro, ai& qu*elle -'e ( ses ava&es! Le Comte se a"e e& voile! SUANNE LE C:5TE CFRU7IN a"é =
1= S)anne aper?oit le Comte $ Ah !; (Elle s’approche du fauteuil pour masquer Chérubin.) Le Co#! Co#!ee s’ava&e $ %u es émue# Duzon ! tu parlais seule# et ton petit c3ur para(t dans une aitation; &ien pardonna&le# au reste# un jour comme celui-ci. S)anne trou.lée $ onseineur# onseineur# que me voulez-vous E Di l8on vous trouvait avec moi; = Le Co#!e $ Je serais désolé qu8on m86 surpr(t mais tu sais tout l8intér"t que je prends $ toi. Tasile ne t8a pas laissé inorer mon amour. Je n8ai qu8un instant pour t8e0pliquer mes vues écoute. (Il s’assied dans le fauteuil.) S)anne viveme&t @ Je n8écoute rien. Le Co#!e lui pre&' la mai& $ Fn seul mot. %u sais que le roi m8a nommé son am&assadeur $ ondres. J8emmne avec moi Biaro# je lui donne un e0cellent poste et comme le devoir d8une +emme est de suivre son mari; 10= S)anne $ Ah ! si j8osais parler ! Le Co#!e la rappro"e 'e lui $ @arle# parle# ma chre use aujourd8hui d8un droit que tu prends sur moi pour la vie.
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Le Co#!e 8aieme&t $ $ 4ui +aisait &ien de la peine au0 +illes ! Ah ! Duzette# ce droit charmant ! si tu venais en jaser sur la &rune# au jardin# je mettrais un tel pri0 $ cette lére +aveur; 20= 7asile parle e& 'e"ors $ ,l n8est pas chez lui# monseineur. monseineur. Le Co#!e se l-ve $ 4uelle est cette voi0 E S)anne $ 4ue je suis malheureuse ! Le Co#!e $ Dors# pour qu8on n8entre pas. S)anne trou.lée $ 4ue je vous laisse ici E 2= 7asile rie e& 'e"ors $ onseineur était chez madame# il en est sorti je vais voir. Le Co#!e $ /t pas un lieu pour se cacher ! Ah ! derrire ce +auteuil; assez mal mais renvoie-le &ien vite. 6Su>a&&e lui .arre le "emi& il la pousse 'oueme&t, elle reule, et se met ai&si e&tre lui et le petit pa8e mais pe&'a&t que le omte s’a.aisse et pre&' sa plae, C"éru.i& tour&e, et se /ette era<é sur le auteuil, ( 8e&ou%, et s’< B! .lottit! Su>a&&e pre&' la ro.e qu’elle apportait, apportait, e& ouvre le pa8e, et se met 'eva&t le auteuil!7
7ea)#arc'ais Le Maria8e 'e 5i8aro ac!e I scne 8 1@81
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LECTURE ANALYTIQUE ANALYTIQUE N2 $ Maria&&e ?18 e tra&quilleme&t! » B « et qui la laisserait 1! OCTA3E @ Telle arianne# vous dormirez tranquillement. - e c3ur de 7oelio est $ une autre# et ce n'est plus sous vos +en"tres qu'il donnera ses sérénades. MA1)ANNE @ 4uel dommae et quel rand malheur de n'avoir pu partaer un amour comme celui-l$ ! vo6ez comme le hasard me contrarie ! oi qui allais l'aimer.
= OCTA3E @ /n vérité ! MA1)ANNE @ ui# @ ui# sur mon me# ce soir ou demain matin# dimanche au plus tard# je lui appartenais. 4ui pourrait ne pas réussir avec un am&assadeur tel que vous E ,l +aut croire que sa passion pour moi était quelque chose comme du chinois ou de l'ara&e# puisqu'il lui +allait un interprte# et qu'elle ne pouvait s'e0pliquer tonte seule. OCTA3E @ Raillez# raillez# nous ne vous crainons plus.
10= MA1)ANNE @ u peut-"tre que cet amour n'était encore qu'un pauvre en+ant $ la mamelle# et vous# comme une sae nourrice# en le menant $ la lisire# vous l'aurez laissé tom&er la t"te la premire en le promenant par la ville. OCTA3E @ a @ a sae nourrice s'est contentée de lui +aire &oire d'un certain lait que la vôtre vous a versé sans doute# et énéreusement vous en avez encore sur les lvres une outte qui se m"le $ toutes vos paroles. MA1)ANNE @ 7omment @ 7omment s'appelle ce lait merveilleu0 E
1= OCTA3E @ 'indi++érence. ous ne pouvez aimer ni haSr# et vous "tes comme les roses du Tenale# arianne# sans
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MA1)ANNE @ *'est-ce pas une chose &ien ridicule que l'honn"teté et la +oi jurée E que l'éducation d'une +ille# la +ierté = d'un c3ur qui s'est +iuré qu'il vaut quelque chose# et qu'avant de jeter au vent la poussire de sa +leur chérie# il +aut que le calice en soit &ainé de larmes# épanoui par quelques ra6ons de soleil# entre ouvert par une main délicate E %out cela n'est-il pas un r"ve# une &ulle de savon qui# au premier soupir d'un cavalier $ la mode# doit s'évaporer dans les airs E OCTA3E @ @ ous ous vous méprenez sur mon compte et sur celui de 7oelio. MA1)ANNE @ 4u'est-ce @ 4u'est-ce aprs tout qu'une +emme E 'occupation d'un moment# une coupe +raile qui ren+erme une 30= outte de rosée# qu'on porte $ ses lvres et qu'on jette par-dessus son épaule. Fne +emme ! c'est une partie de plaisir ! *e pourrait-on pas dire# quand on en rencontre une 9 voil$ une &elle nuit qui passe E /t ne serait-ce pas un rand écolier en de telles matires que celui qui &aisserait les 6eu0 devant elle# qui se dirait tout &as 9 « voil$ peut-"tre le 3= &onheur d'une vie entire =# et qui la laisserait passer E (Elle sort. )
Al6re. .e 5)sse! Les Capries 'e Maria&&e e