le SIDA Vaincu La vérité en marche
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le SIDA Vaincu La vérité en marche
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Jack Consulting 8161240204 8161240204 Edition pour le compte de l’auteur Tout droits réservés
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Je remercie
Ma famille et toutes les personnes qui m’ont soutenu par une franche collaboration. collaboration. Je dédie ce livre A feu
Boubacar Joseph NDIAYE, NDIAYE, dit “Mame “Mame Joe” qui qui était le porte étendard étendard de la famille famille SOCK et Conservateur de de la Maison des Esclaves de Gorée. Sur son son lit d’hôpital d’hôpital à Paris, Paris, alors qu’il s’apprêtait s’apprêtait à entrer entrer en salle pour une opération opération à cœur ouvert Il me me confia: « Cette maladie du cœur, je la traînais avec moi, mais j’ai eu une rechute lors du sommet contre le racisme de Durban , car j’étais très énervé et fâché contre ceux qui prônaient une réparation financière financière liée à la traite des esclaves.
Mes frères américains américains m’avaient vraiment déçu, déçu, comment peut –on demander demander une répararéparation financière à l’Occident ? L’occident ne pourra jamais racheter le tort qu’elle a causé à l’Afrique avec de l’arg L’occident l’argent, ent, je n’accepterai jamais cela ! J’avais alors quitté l’hémicycle en pleine séance, pour signifier mon désaccor désaccord. d. Lorsque le président de la République Abdoulaye WADE arriva pour assister au sommet, il me reçut. Je lui avais alors expliqué ma position sur le dossier des réparations financières. Il était parfaitement d’accord avec moi, il était contre toute idée de réparation financière. » A
mon père père et confident, confident, feu Ibrahima Charles DIOP qui nous a quitté trop trop tôt.
A son frère feu Salif
DIOP , Architecte Architecte DESA, Ethnographe, Ethnographe, Muséographe, qui fut le prepremier Directeur du Musée Dynamique de Dakar. Dakar. Il organisa organisa au Sénégal, avec une rare réussite l’Exposition phare du premier FESMAN ( Festival Mondial des Arts Nègres) “ Témoin Des Temps Passés”
A mon Grand père père que je n’ai pas connu, connu, feu John Nicholas Nicholas SOCK, un marin solitair solitairee qui fut rappelé à Dieu . A son frè frère re Abbé Pier Pierre re SOCK, un grand panaf panafrica ricanist nistee qui étai étaitt presse pressenti nti “Monseigneur”, mais dont les prises de positions vis-à-vis des puissances coloniales coloniales et sa grande amitié avec Sékou TOURE et Mamadou Dia, respectivemen respectivementt Président de la République de Guinée Conakry et Président du Conseil du Gouvernement sénégalais, étaient mal mal vu du du côté des “occidentaux”. “occidentaux”. Les circonstances circonstances de sa mort sont toujours toujours décriées dans la famille.
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Toutes mes pensées A
la Côte d’Ivoire qui se dirige vers les Elections Présidentielles.
Au Chef de l’Etat et Gardien de la Constitution, au Parlement ivoirien, au Gouvernement
Unifié de la Côte d’Ivoire, à tous les leaders politiques, qui essaient de se surpasser avec toutes les difficultés que rencontre un pays meurtri par la guerre. mes sœurs et frères de la Côte d’Ivoire, je vous retransmets mon soutien, qui figurait déjà dans la première édition de ce livre en 2004.
A
Ne vous trompez surtout pas d’ennemis! L’ennemi n’est pas celui que vous croyez, ou celui qu’on vous désigne. L’ennemi est celui qui lorgne vos richesses et veut vous laisser pauvre, il est celui qui vous divise pour mieux vous dominer et vous exploiter en vous laissant au bas de l’échelon des créatures sur terre. l’ennemi est celui qui vous montre “vos différences” pour entretenir la haine, et occulte ce que vous avez en commun. Il n y a qu’un seul et même Peuple de Côte d’Ivoire, qui détient entre ses mains, non seulement l’avenir d’une Nation, mais de toute une sous-région. Aux femmes et hommes qui concourent à la Magistrature Suprême de ce pays, je vous lance un humble message: “N’oubliez pas l’intérêt général, celui de tout le peuple ivoirien”. Cet intérêt général n’est surtout pas dans la guerre, mais dans la Paix, le Développement et la Fraternité.
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Sommaire PREFACE : La théorie du “Bleu de Brin” INTRODUCTION CHAPITRE 1 : Les dessous de la découverte sénégalaise
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1. La mise au point du PLD et les premiers essais 2. La saisine de Mme Eva Marie Coll SECK 3. Les réactions du Ministère de la santé et de sa plus haute autorité Mme le Ministre Eva Marie Coll SECK CHAPITRE 2 : L’entrée de L’I R D dans le bal
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CHAPITRE 3 : La saisine de Jack Consulting
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1. Le dossier « Ce que le Sénégal risque de perdre : L’affaire LD 2. La saisine de la Primature et de la Présidence 3. La saisine de Abdou Latif COULIBALY et de la famille WADE CHAPITRE 4 : La décision d’informer les Sénégalais
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1. L’article du 11 Novembre 2003 2. Ses réactions CHAPITRE 5 : Les défaillances des autorités sénégalaises
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CHAPITRE 6 :Les interventions de L’ I R D et le cas Pasteur
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1. L’ I R D 2. L’Institut Pasteur CHAPITRE 7: Les difficultés liées à la découverte d’un traitement contre le SIDA, les origines de la maladie
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1. Le VIH n’est pas le SIDA 2. Les premiers cas de maladies du SIDA sont apparus aux Etats Unis 3. La fragilité de la thèse de l’origine africaine du VIH 4. Le VIH ne serait pas la seule cause du SIDA : Thabo MBEKI ;Peter Dues Berg et David RASNICK 5. La grande diversité de types et sous types de VIH et la difficulté de trouver un traitement 6. Un retour vers quelques grandes épidémies du passé
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CHAPITRE 8 : La machine compresseur du SIDA business face aux pays pauvres
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1. Quid de la recherche contre le VIH/ SIDA 2. Le malade du SIDA est un consommateur de produit de santé 3. La parade des pauvres 4. Les réactions du SIDA business 5. Les violations graves de l’esprit de Doha CHAPITRE 9 : L’ Afrique, un continent clinique
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CHAPITRE 10 : L’Afrique, la Chine, l’Inde, une menace géopolitique Page 173 CHAPITRE 11 : OPA déguisée de l’Union Européenne ou offensive
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CHAPITRE 12 : Le piège du PLD une découverte à double tranchant
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CHAPITRE 13 : Les impacts de la première édition
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1. L’implosion du PDS ou le “Péril Seckal” 2. Le Protocole de Rebeuss 3. L’Origine du “Butin” 4. Une possible source d’alimentation occulte et criminelle des fonds qualifiés de politiques CHAPITRE 14 : DES FAITS TROUBLANTS
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1. Le Sénégal des milliards… 2. L’annulation surprenante des dettes du Sénégal 3. Le Sénégal, un pays, des paradoxes CHAPITRE 15: LE ROI ET LE BUTIN
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CONCLUSION : L’Union Africaine contre le SIDA
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PREFACE
LA THEORIE DU BLEU DE BRIN1 Supposons qu’il existe dans la nature quelque chose qui tue les populations par centaine, milliers, quelque chose qui n’épargne ni les enfants, ni les femmes, quelque chose de terrible et d’effrayant qui décime des villages entiers, des bourgades, des villes, des pays et même un continent entier ( l’Afrique) qui est menacé de disparition, de la même manière que la grippe dite espagnole qui frappa l’Europe au moyen âge en emportant la moitié de la population. Supposons que dans une région du Sud du Sénégal, la Casamance, où sévit ce mal, il y a une petite bourgade qui est mystérieusement épargnée : le village de Brin . Ce village est habité par trois clans apparentés : le Clan des BIAGUI, celui des DIANDY et celui des SAGNA, rejoints plus tard par le clan des BASSENE. Lorsqu’on se rapproche de près, on se rend compte que ce village est l’unique producteur d’un vin spécial, d’un bleu naturel unique au monde appelé : « le Bleu de Brin. » Ce vin de palme unique d’une couleur Bleue est obtenu selon un art et un savoir faire plusieurs fois séculaires détenus par certains habitants initiés de Brin. Vraisemblablement, grâce à ce vin miraculeux, les brinois ont vaincu la maladie, ils ont la santé alors que tout le monde autour d’eux continue d’être fauché mortellement par le mal mystérieux. Alertées de cette découverte, les populations accourent de partout du Sénégal et du reste de l’Afrique pour recevoir leur sésame : « un verre de Bleu. » 9
En tant que détenteur du pouvoir étatique, moralement, ne devrons nous pas nous intéresser à cet arbre qui procure ce vin particulier, afin de savoir si cette boisson n’aura pas les mêmes effets sur le restant de la population ? Ou bien, allons nous subir le dictat de la communauté scientifique moderne qui impose son processus d’essais pré cliniques et cliniques qui peut durer vingt ans, tout en interdisant l’accès à cette palmeraie de Brin par un contingent de commandos des forces spéciales. Allons nous attendre que ce vin serve de gavage aux souris, aux rats, singes et autres animaux, dans des laboratoires du Nord, avant de les donner aux mourants ? Allons-nous attendre que cette communauté scientifique étudie le Bleu de Brin afin de savoir parmi les milliers de molécules quel est le composé actif de ce vin miraculeux qui agit contre le mal ? Allons nous attendre que les chercheurs sachent pourquoi les palmeraies de Brin donnent un vin si spécial et pas les autres ? Allons nous attendre au minimum une dizaine d’années d’études sur ces palmiers en laissant les millions de personnes crever comme des mouches ? L’intérêt des populations, ne sera certainement pas en adéquation avec cette orientation du « Tout scientifique », cependant les gens souhaiteraient que ce vin soit sérieusement étudié afin de savoir s’ il peut être consommé sans danger par l’homme. C’est ainsi que le vieillard centenaire de Brin, racontait que son grand père a raconté à son tour que son aïeul lui a raconté que ce vin a toujours été consommé sans danger. Et la légende disait que la couleur Bleue serait le fait d’un ange qui était descendu à Brin il y a de cela plusieurs centaines d’années. Dès lors si le vin passe avec succès les études de non-toxicité, il pourrait être consommé par le grand public dans l’optique de sauver des millions de vie. Il est clair que lorsqu’on est en face d’une menace grave de destruction massive des populations due à un agent pathogène (virus, bactérie, prions ou X), la rigueur et la complexité de la méthodologie scientifique doivent être allégées. Avec cette petite histoire tirée de la pure fiction, l’enseignement qu’on en 1bis tire par rapport au PLD (nom du remède) est que ce remède a eu des effets positifs sur des patients sidéens, séropositifs, cancéreux, diabétiques, hépatiques etc.…. et que cette tisane sénégalaise a été sanctionnée par des études de toxicologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar 10
(UCAD). Concentrons nos efforts donc sur ce vin de palme, et ne soyons pas bornés par la méthodologie scientifique qui peut prendre 15 à 20 ans entre le moment d’une découverte et le moment où le produit est mis à la consommation par le public. L’urgence nationale, continentale et même mondiale, doit conduire à des dérogations sur la ligne classique en temps de crise, de guerre. On déclare l’Etat d’urgence et on gèle les lois qui organisent la vie en tant de paix pour des lois adaptées dans les situations de crise. L’Afrique n’est plus en temps de paix depuis très longtemps. Nous devons amender, alléger les procédures d’acceptation et d’utilisation de ce vin afin de sauver des vies humaines. La priorité des scientifiques doit être de s’assurer et d’assurer les populations que ce vin est sans danger pour l’homme et efficace contre le mal. Les vieillards de Brin ont expliqué qu’ils ont bu ce vin et ont vu leurs grands parents le boire sans danger. Pour le PLD, le très spécial Professeur Emmanuel BASSENE chef du département de Botanique et de toxicologie de la faculté de pharmacie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, spécialiste en pharmacognosie a supervisé et orienté des recherches pour démontrer que le PLD était sans danger pour l’homme. Le PLD est une tisane sénégalaise ; prenons-le comme telle.
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INTRODUCTION
L
’histoire est en train de se pencher vers l’Afrique, l ‘histoire est en train de donner raison à l’Afrique.
Ces mots ont été utilisés par le Président des Etats Unis d’Amérique Barack OBAMA, durant son discours d’Accra le 11 juillet 2009, mais il rajoute, le développement de l’Afrique doit être endogène, selon lui, ce n’est qu’après que les appuis extérieurs peuvent venir accessoirement. L’ex ministre de la santé du Sénégal, le Professeur Eva Marie Coll SECK avait été saisie durant le mois de janvier de l’année 2002 d’un dossier qui avait pour objectif de lui présenter la découverte d’un nouveau traitement contre le Sida. Ce livre va retracer la face cachée et inconnue de l’affaire depuis cette première saisine, mais va aussi analyser des faits qui conduisent à la thèse d’une prise d’otage. Dans notre pays, le Sénégal, un chercheur a mis au point un traitement, qui a, d’après les termes utilisés par le professeur Emmanuel BASSENE1ter , « soulagé2» au moins une vingtaine de PV/VIH/SIDA3. Le traitement n’a pas fait que soulager la vingtaine de PV/VIH/SIDA, mais il a complètement éradiqué le mal3bis. Toutes ces personnes traitées sont aujourd’hui cliniquement saines et ont repris le cours normal de leur vie. L’inventeur qui a mis au point ce traitement s’appelle « LD » ; par mesure de sécurité nous allons utiliser ses initiales. L’ambition de ce livre est aujourd’hui, de sensibiliser l’opinion publique africaine sur les dessous de cette affaire qui subit une OMERTA de la part des autorités sénégalaises officiellement depuis la publication de la première édition durant le mois de mars 2004. Ce livre ne se veut pas politique en soit, mais s’inscrit, de par sa nature et
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son enjeu, dans un contexte national et international qui est lui-même politique. Je vais néanmoins me limiter à identifier brièvement le contexte politique national. Cette découverte capitale intervient dans un processus que j’appelle « la troisième phase du processus « sunugalien4 ». Le Sénégal a entamé depuis les indépendances un processus qui s’inscrit dans une sorte de « Trilogie » et chaque étape de celle-ci correspond à l’avènement des trois présidents que nous avons connus depuis 1960. La première étape de ce processus est celui que j’appelle “Le Sevrage colonial.” Durant cette période feu le président Léopold Sédar SENGHOR a par sa personne symbolisé le Sénégal dans ce qu’était l’Afrique francophone. Ce président poète, membre de l’Académie française et agrégé en grammaire, représentait donc aux yeux des français celui qui avait réussi à s’identifier à la culture de Jean Jacques Rousseau, il était une belle réussite d’intégration à ce qui deviendra la francophonie. SENGHOR voulait rester dans la communauté française après les indé pendances, alors que le Président du Conseil du Gouvernement Mamadou DIA appelait à « concevoir une mutation totale qui substitue à la société coloniale et à l’économie de traite, une société libre et une économie de développement 4bis. » Le Président Mamadou DIA, qui souhaitait que le Sénégal libre, puisse jouir de la plénitude de son indépendance, fût injustement arrêté, jugé et emprisonné aux confins du Sénégal à Kédougou pendant plus de dix ans. Dès lors, le Sénégal sous Senghor, s’est démarqué du lot des ex colonies en bénéficiant d’un favoritisme sans égal de la France. Léopold S. Senghor a donc permis cette première transition, de la colonisation vers l’indépendance, en permettant au Sénégal de garder beaucoup de prérogatives de la part de l’ex - puissance coloniale. La deuxième étape survient avec l’avènement du Président Abdou DIOUF. D’aucuns diront que c’est une sorte de continuum de l’époque Senghorienne, on peut le leur accorder, cependant ce personnage a joué un rôle capital dans l’avancée de notre peuple. Il est admis parfois, qu’un seul acte peut faire de grandes Femmes ou Hommes de l’histoire comme il peut aussi les défaire. Le président Abdou DIOUF a fini par donner au Sénégal un bien très rare dans notre continent : « La liberté », celle-là même qui permet de choisir
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ou de sanctionner par les urnes nos dirigeants et le plus illustre de tous, le Président de la République. DIOUF aurait pu choisir de se « dinosauriser » et de refuser de céder le pouvoir aux nouveaux venus qui tenteraient ainsi leurs chances afin de porter l’étendard de « Sunugaal » (sunu = notre, gaal = pirogue en langue Wolof) . Cette attitude qui était malheureusement encore la règle dans le continent, sauf quelques exceptions, n’aurait pas été une surprise. Cependant, en Grand Homme d’Etat, il a choisi de céder, devant le choix des urnes, le « trône », aux libéraux sénégalais du PDS ( Parti Démocratique Sénégalais)dirigé par Me Abdoulaye Wade. Le Président DIOUF finira par dire, à l’occasion d’une interview sur une chaîne de télévision française plus de huit ans après les élections de 2000 : “ …..il faut savoir partir lorsqu’on a plus la confiance du peuple.” Le refus de passer le témoin dans cette course « sunugalienne » aurait certainement fait plonger le pays dans des troubles dont on ne pourrait même pas imaginer les conséquences dévastatrices pour le pays de la Terranga5 . Il est parti la tête haute, et le Sénégal ne cessera jamais de le remercier, pour cela il restera toujours un grand Président dans le cœur des sénégalais. Désormais, le Sénégalais sait que sa liberté de choisir ou de sanctionner son Président ou ses élus par les urnes est immuable, inviolable et éternelle. Ceci est un acquis considérable pour les citoyens sénégalais et aux yeux du monde entier. Cette liberté a donc été rendue possible, grâce à la volonté d’un seul homme qui aurait pu refuser de respecter la règle du jeu démocratique; mais sa grandeur a pris le dessus. La troisième étape de cette course est donc la phase amorcée par le Président Abdoulaye Wade qui a succédé à Abdou DIOUF à la tête de l’Etat sénégalais. Je vais pousser l’analyse sur cette troisième étape du processus sunugaalien, car il constitue le contexte de l’affaire dont je vais traiter dans ce livre. Le Président Wade est tout simplement le « Dream Maker 6 » du peu ple Sénégalais. Le rêve wadien incarné par son slogan de campagne : « Sopi » 7 qui veut dire changement en wolof, a été renforcé par la légitimité que le leader des libéraux bénéficiait auprès de la population sénégalaise lors de son accession au pouvoir. Il est celui qui a été choisi par le peuple pour la réalisation des rêves de « Sopi. »
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Son accession au pouvoir a fait naître chez le sénégalais un grand duo espoir-rêve d’un Sénégal meilleur. Ce désir d’un « grand bond en avant »7bis allait de paire avec une ambition sans égale de Me Abdoulaye Wade, pour un Sénégal qui gagne dans une Afrique qui gagne 8. Nul doutait de l’ambition affichée par Wade, lorsqu’il décidait de sortir du carcan français pour aller lui-même lier des relations « économiques » et politiques avec des pays aussi différents que les Etats-Unis d’Amérique et l’IRAN, sans parler des pays asiatiques et ceux de l’Europe de l’EST. Il s’est donc affranchi de la cage française pour défendre à juste titre, les intérêts du Sénégal là ou ils se trouvent. Les possibilités de ce troisième président avaient pour seule limite le rêve des sénégalais, c’est-à-dire qu’il n’ y en avait pas, il avait reçu un chèque en blanc9. En 2002, lors de la coupe du monde foot, l’équipe du Sénégal qui s’est qualifiée en quart de finale, avait battu la France ancienne puissance coloniale, alors Championne du monde et d’Europe, en match d’ouverture. Le président Wade pouvait demander n’importe quoi au Sénégalais, les sacrifices les plus durs, dans l’optique de réaliser le rêve de SOPI, il l’aurait eu. En 2000, lors de son accession au pouvoir avec l’apport des voix du bloc de l’opposition représenté substantiellement par l’AFP de Monsieur Moustapha Niasse10, la LD de Monsieur Abdoulaye Bathily, l’AJPADS de Monsieur Landing Savané la RND de feu Cheikh Anta DIOP10bis, dirigé par Monsieur Madior DIOUF et le PIT de Monsieur Amath Dansokh, le président Wade était à son apogée avec l’annonce des grands chantiers de l’Etat ( nouvel aéroport de Dias, le Port du futur, autoroute à péage, l’Université du futur africain, la cité des affaires de l’Afrique de l’Ouest, le chemin de fer à écartèlement standard ). Aujourd’hui presque dix (10) ans après cette accession au pouvoir, le bilan politique économique et social est très lourd. Les ténors de l’opposition cités plus haut , dont l’un d’eux était premier ministre en 2000 ont tous été remerciés, très rapidement, par Wade et se sont tous réunis dans le principal bloc de l’opposition avec le parti de l’ancien régime le PS : “ le front Benno Siggil Sénégal.”11 En 2009, aucun de ces grands projets n’est arrivé à son terme ou n’ a encore vu le jour. L’inflation, la crise mondiale aidant, a conduit à un coût de la vie très cher au Sénégal; ce qui gangrène le climat social qui est au bord de l’asphyxie. 16
Des milliers de jeunes, de femmes et d’enfants sénégalais prennent les pirogues de la mort pour affronter l’Atlantique en destination des côtes espagnoles et fuir le Sénégal. La majorité n’a pas vu les côtes espagnoles, ni d’ailleurs revu les belles plages de Gorée, l’atlantique est désormais leur dernière demeure. L’opposition reproche au Président le gaspillage des finances publiques, auréolé par des scandales politico financières, une gestion patrimoniale du pays et pire il est soupçonné de vouloir se faire succéder par son fils Karim Wade11bis à la tête du pays. Le rêve est-il en train de tourner en cauchemar ? Le réveil est-il en train de s’opérer avec les dernières élections locales de mars 2009, en prélude à la future présidentielle de 2012 que l’opposition souhaite anticipée, qui ont occasionné une débâcle sans précédent au régime de Wade? La quasi-totalité des quatorze (14) régions du Sénégal sont entre les mains de la principale coalition de l’opposition “le front Benno Siggil Sénégal”, avec à sa tête le puissant milliardaire et baron du pétrole Moustapha Niasse qui dirige l’AFP. Y a-t-il vraiment eu “Sopi” ? Est-ce que le sopi des sénégalais se reconnait dans l’embellissement de la corniche Ouest qui relie le centre ville à la cité très résidentielle des Almadies qui a coûté des dizaines de milliards de francs CFA aux contri buables, alors que les hôpitaux et centre de santé du pays sont souvent en grève pour réclamer des équipements. Est -ce que le vrai sopi, celui des comportements qui ont perdu l’ancien régime a été obtenu ? Le fait le plus marquant, qui à mon avis aurait contribué à la défaite du régime au pouvoir par l’échec aux élections locales, c’est lorsque, dans les colonnes du Figaro le 05 février 2009, Monsieur Abdoulaye Wade reconnaît avoir été franc-maçon, mais rajoute « je ne suis pas dormant, mais radié par suite de ma démission volontaire…. » Les médias sénégalais ont repris l’information qui était un secret de polichinelle, mais dont personne n’a osé auparavant divulgué sans preuve, à cause de la gravité des conséquences politiques d’une telle divulgation. Cependant, la presse a repris ce célèbre dicton pour enfoncer le clou : « franc-maçon un jour, franc-maçon pour toujours. » Cette reconnaissance inédite pré électorale est d’autant plus grave qu’au Sénégal, la croyance populaire ( à tort ou à raison) dans toutes les confessions religieuses est que lorsqu’on appartient à ce groupe, on a vendu son 17
âme à Satan pour bénéficier du pouvoir et des richesses sur terre. C’est dans ce contexte politique qu’est publiée cette nouvelle édition qui a pour objectif de toucher le reste de l’Afrique . Depuis 2001 donc, un remède miracle, le PLD, a été mis au point par un citoyen sénégalais qui cherchait à vaincre le Sida. Comme consultant, j’ai été saisi de ce dossier par l’inventeur depuis 2002, c’est ainsi que j’ai passé la majorité de mon temps à rechercher les voies et moyens pour que l’humanité puisse bénéficier de cette aubaine, tout en respectant la propriété intellectuelle et morale de l’inventeur. Cependant deux questions se posaient : La première : « comment était-il possible d’affronter les lobbies pharmaceutiques qui doivent rentabiliser leurs investissements » ? Ces lobbies ont un marché à entretenir, c’est celui de la maladie, et des clients à fidéliser, ce sont les malades. La deuxième question : « comment faire accepter au monde occidental et scientifique avec tous ses préjugés sur l’Afrique, qu’un nègre de Cheikh Anta Diop, formé à l’école coranique a découvert la solution à un pro blème irrésolu par eux-mêmes depuis plus de vingt ans ? » Pour éviter une « charlatanisation » guidée et préméditée, j’ai dû recourir à la publication d’un livre en 2004, intitulé : « Le sida vaincu. La face cachée de la grande découverte sénégalaise ». Ce livre je l’ai écrit à la première personne du singulier, car certaines révélations que j’y ai faites et d’autres que je vais faire dans cette deuxième édition, personne d’autre au monde que moi n’aurait pu les faire. Le titre se voulait d’être claire et sans ambiguïté : le sida était vaincu, et le sous titre (La face cachée de la grande découverte sénégalaise) évoquait une gestion pas très nette de cette affaire de la part de l’Etat sénégalais. Comme ce que j’allais dire dans le livre n’était pas en harmonie avec ce qui était classiquement admis, il fallait que je sois à la fois auteur et éditeur, car les principales maisons d’édition qui datent de l’époque coloniale, le plus souvent propriétés de citoyens français, refuseraient de « prendre des risques » ; c’est ainsi que j’ai personnellement édité pour compte d’auteur l’ouvrage précité. Le livre reçut une omerta totale de la part des autorités sanitaires du pays, alors que ce que j’y disais était doublement grave, car si ce que je soutenais n’était qu’un tissu de mensonges, j’aurai été traité comme un criminel; par contre si ma thèse était vraie, les autorités qui savaient et qui ont étouffé l’affaire seraient des criminels contre l’humanité, voire des génocidaires.
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Après la publication de ce premier livre, les autorités sénégalaises n’ont jamais pris position officiellement sur ce dossier. Je vous rappelle que chaque jour sept mille (7000) personnes meurent du sida dans le monde. Donc de 2001 à 2004, il y eut sept millions six cent soixante cinq mille ( 7 665 000) personnes assassinées, et entre 2004 ( date de parution du livre ) et 2009 (10 220 000) dix millions deux cent vingt mille personnes ont été lâchement assassinées par un silence criminel. En publiant ce livre, je coupais l’herbe sous les pieds des personnes, personnalités, organisations et puissances occultes qui savaient et cherchaient à détourner cette grande découverte à leurs profits exclusifs. C’est ainsi que j’offrais un pack de dix livres à presque toutes les représentations diplomatiques présentes au Sénégal, avec un courrier de demande d’audience en destination de chaque ambassadeur et pour les autres qui n’étaient pas représentées à Dakar, je leur ai remis leurs lots à Paris, Bruxelles et Londres. Pour chaque ambassade deux livres étaient dédicacés : un pour l’ambassadeur, un autre pour son président de la République. Je cherchais ainsi à mettre en confrontation les grandes puissances, car aucune d’elles n’acceptera qu’une puissance concurrente s’accapare du PLD pour le profit exclusif de son industrie pharmaceutique, ou d’ailleurs, vous le verrez dans les développements ultérieurs, comme arme stratégique de dissuasion, pire que l’arme nucléaire. Un livre était aussi offert personnellement à tous les chefs de partis politiques du Sénégal en commençant par le parti au pouvoir. Nous savons tous que les représentations diplomatiques sont une sorte de réseau « d’espionnage légalisé » notamment au profit de leurs entreprises multinationales, et qu’elles font remonter chaque jour des informations au niveau de leur ministère de tutelle pour informer leurs gouvernements et prévenir de l’avancée et des risques du monde. La plupart des ambassadeurs m’avaient reçu afin d’en savoir plus, je posais les intérêts que je défendais et expliquais que des mesures avaient été prises pour que le secret survive à l’inventeur. La découverte n’était plus un secret et j’ouvris le bal aux grandes puissances et à leurs firmes pharmaceutiques qui représentent l’industrie la plus lucrative au monde. La première édition visait d’une part à faire sortir l’inventeur de l’anonymat pour éviter toutes machinations et complots, notamment celle qui aurait pour objectif de lui substituer un usurpateur contrôlable ou simple-
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ment son élimination physique, d’autre part informer de cette découverte tout en restant à l’intérieur du Sénégal ou le principal combat se menait. C’est d’ailleurs dans cette première optique que ce livre avait été offert à toutes les représentations diplomatiques et aux organismes internationaux présents à Dakar . Avec cette découverte donc, le Sénégal allait de nouveau rentrer dans une nouvelle compétition qui était jadis réservée exclusivement aux pays riches et par conséquent fermée aux pays pauvres du Sud : la recherche pharmaceutique. Mais, cette fois-ci le Sénégal ne s’arrêterait pas en quart de finale comme durant le mondial 2002, mais remporterait au nom de l’Afrique, la coupe, en proposant un traitement qui sauverait l’humanité. On verra alors la tendance se renverser, car les médicaments ne seront plus au Nord et les malades au Sud. Mais quels sont les enjeux de cette découverte ? Est-ce que cette découverte n’est pas une menace contre la première industrie au monde dirigée par le lobby appelé” Big Pharma” ? Le Big Pharma regroupe les ( 43) quarante trois premiers laboratoires pharmaceutiques au monde ayant à leur tête l’américain Pfizer (n° 1 mondial et leader en Europe), le britannique GlaxoSmith Kline (GSK, n° 2 mondial), le suisse Novartis, le français Sanofi-Synthélabo ou encore Aventis... Ensemble, ces «big pharma», dont onze ( 11) sont américaines, emploient près d’un million et demi de personnes dans le monde et réalisent plus de (400 ) quatre cent milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Le Sida, étant une maladie qui occasionne la venue de toutes les autres maladies dites opportunistes du fait de la défaillance du système immunitaire, est donc une maladie très spéciale au vue de l’industrie pharmaceutique. Un remède contre le sida serait donc en même temps un remède contre toutes ces autres maladies dites opportunistes, qui en réalité sont la quasitotalité des maladies. Sandra Thurman, Directrice du Bureau de la Présidence américaine pour la politique du sida disait : « Nous savons avec certitud e que, avant que nous soyons en mesure de stopper la pandémie (sida), des centaines de millions de personnes auront été infectées et en seront mortes, dans le scénario le plus favorable. » Je rajoute à cette phrase révélatrice de la politique du Nord que ces morts ne seront surtout pas des américains ou occidentaux, mais des nègres de Cheikh Anta Diop.
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Qui veut nous exterminer ? Pourquoi ? A qui fait-on si peur ? D’ici 2010, on prévoit une perte de dix sept ( 17) années d’espérance de vie dans neuf pays d’Afrique (South Africa, Malawie, Mozambique, Botswana, Kenya, Namibia, Rwanda, Zambie, Zimbabwe). En 2002, dans sept pays d’Afrique Australe, l’espérance de vie est passée sous la barre de 40 ans. L’industrie pharmaceutique, elle, fidèle à sa logique capitaliste d’accumulation des richesses, cherche à réaliser des profits et à entretenir son marché ( la maladie) et sa clientèle ( le malade). Son pire ennemi est sa principale source de molécules: “ la plante”12 , tout le monde sait que la quasi-totalité des molécules des médicaments présents dans les étalages de nos pharmacies proviennent des plantes, mais cellesci ont subit des modifications pour en contrôler les effets d’une part et surtout la propriété. L’industrie pharmaceutique déteste la plante d’une part car on ne peut pas se l’ approprier parce qu’on a découvert ses vertus curatives et d’autre part la plante en REMED IANT le mal, “ élimine le marché et la clientèle ” souvent de manière définitive. En droit de la propriété intellectuelle, on ne peut déposer de brevet que pour les inventions et non les découvertes. Les molécules qui sont découvertes dans les plantes, ne peuvent pas être la propriété de l’homme, car existaient avant sa découverte. Pour savoir ce que représente le PLD, rappelez-vous les deux guerres pour le contrôle du commerce de l’opium qui opposait l’Angleterre et la chine de 1839 à 1842 et la coalition franco-britannique contre la Chine en 1858. L’opium qui nous vient de la plante appelée communément pavot était connu et utilisé par les chinois comme analgésique et par les africains ( l’Egypte) depuis des millénaires. Aujourd’hui les potentialités du PLD, dont quelques sont sanctionnées par deux thèses de doctorat en pharmacie soutenues en 2004 à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar englobent et dépassent de très loin celles de l’opium. Depuis les débuts de la médecine et de la pharmacie dite moderne des centaines de millions de personnes continuent de mourir de maladies cardiovasculaires, du cancer, des maladies infectieuses, aujourd’hui du sida et d’autres affections qui auraient pu être prévenues et enrayées depuis de nombreuses années. Le sida entre 1983 et aujourd’hui a fait des millions de victimes et continuera à en faire davantage selon les prévisions de l’OMS. Chaque jour, environ sept mille (7000) personnes meurent du sida, 21
quinze mille (15000) personnes du cancer et neuf mille( 9000) personnes du diabète. Cent soixante et onze (171) millions de personnes souffrent de diabète et d’ici 2030, ce groupe atteindra trois cent soixante six (366) millions de personnes selon les prévisions de l’OMS. Et annuellement on estime à quatre (4) millions, le nombre de décès causé par le diabète (9% de la totalité des décès). Les morts attribuées annuellement au cancer sont estimées à six ( 6) millions de personnes (12% des décès dans le monde). Jamais dans l’histoire de l’humanité on a assisté à une telle floraison de maladies incurables de toutes sortes qu’aujourd’hui ; et pourtant jamais dans l’histoire de l’humanité la science et la technologie n’ont atteint une telle avancée. Le décès prématuré de millions de personnes est-il le résultat d’une coïncidence ou le fruit d’une « négligence criminelle » ? A-t-il été volontairement et systématiquement organisé au nom de l’industrie pharmaceutique et de ses investisseurs dans le seul but de développer un marché mondial du médicament pesant plus de (400) quatre cent milliards d’euros ? C’est ainsi que ce secteur est devenu l’industrie la plus lucrative au monde. Le marché de l’industrie pharmaceutique a pour assiette le corps humain ; son rendement, son ROI (Return On Investment) reposent sur l’entretien et l’expansion des maladies ; ses gains et ses profits, dépendent de la brevetabilité des médicaments. Les ministères et directions de la santé des Etats et surtout ceux des pays du sud sont devenus des Départements marketing des laboratoires pharmaceutiques, les étudiants en pharmacie de nos pays qui sont en principe des chercheurs qui doivent rechercher et créer de nouveaux médicaments contre les maladies qui touchent nos populations sont formés pour devenir des forces de ventes de produits manufacturés issus de l’industrie du médicament. Leur rêve, une fois leurs études finies, c’ est de pouvoir ouvrir leur officine de pharmacie dans des « quartiers rentables ». C’est ainsi que nos illustres facultés de pharmacie sont devenues des écoles de commerce, c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ironisais en disant que ceux qui choisiront de suivre de longues études en pharmacie, au Sénégal, peuvent aller préparer un BTS en force de vente en deux ans. Suivant cette logique, la prévention et surtout l’éradication des maladies réduisent substantiellement voire éliminent totalement les marchés des
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produits pharmaceutiques. C’est pourquoi les compagnies pharmaceutiques entravent de manière systématique la prévention et l’éradication effective et efficace des maladies à travers les plantes médicinales. Pour entretenir leur marché, c’est-à-dire favoriser l’expansion chronique des maladies, l’industrie du médicament recourt à une multitude d’exécutants et de complices dans les secteurs des sciences, de la médecine, des mass médias et surtout de la politique. Les gouvernements au Sud comme au Nord sont manipulés, corrompus voire dirigés par des lobbyistes ou d’anciens dirigeants de l’industrie pharmaceutique. Les législations de nations entières sont manipulées et utilisées pour promouvoir ce “ commerce avec la maladie ”, qui pèse plusieurs centaines de milliards de dollars US et surtout en étouffant, combattant de manière systématique les thérapies naturelles par les plantes, au préjudice de la santé et de la vie de centaines de millions de personnes innocentes, c’est-à-dire vous et moi. L’essor de l’industrie pharmaceutique (localisée au Nord) en tant que secteur d’investissement fructueux, nécessitait comme condition préalable l’élimination de la concurrence imposée par les thérapies naturelles (le plus souvent localisées dans les pays du Sud) car celles-ci ne sont pas brevetables, et elles procurent des marges bénéficiaires réduites, de plus elles font disparaître les marchés. C’est ainsi que, parmi les trois cent cinquante mille (350 000) espèces de plantes supérieures qui ont été répertoriées à ce jour sur la terre, seulement 10% d’entre elles ont fait l’objet d’études phytochimiques et pharmacologiques. Selon la méthodologie scientifique, chaque plante peut renfermer plusieurs milliers de métabolites secondaires (molécules) dont une seule substance ou une série de substances sont responsables de l’effet thérapeutique ou de l’effet toxique. Personne ne peut être propriétaire d’une plante ou d’un arbre, ceux–ci n’ont d’ailleurs pas de frontière et peuvent pousser dans plusieurs pays. C’est d’ailleurs dans cette logique que des plantes médicinales parmi les plus anciennes que l’humanité ait connu, ont été interdites et classées comme substances illicites (stupéfiants) : ( le chanvre, la coca et l’opium). Le tour est joué, l’illégalité déclarée créait une sorte de « super brevet » qui exclut la majorité pour favoriser les lobbies pharmaceutiques. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que le commerce illégal de ces plantes est 23
évalué à des centaines de milliards de dollars US. Ces plantes, même si elles sont utilisées par des criminels pour fabriquer des substances illicites, n’en demeurent pas moins des sources de molécules efficaces avec des activités thérapeutiques connues depuis longtemps par la science. La morphine est le principal alcaloïde (molécules très puissantes formées d’azote, d’hydrogène, et de carbone) de l’opium. Les laboratoires Bayer ont mis au point en 1888 un dérivé de la morphine dont le nom illustre bien ses pouvoirs extraordinaires : « Héroïne ». Aujourd’hui un héros africain a découvert un remède qui peut changer le cours de l’humanité en sauvant des millions de vie; celui-ci subit une Omerta de la part de son propre pays. Dans ce livre je vais donc utiliser des conventions terminologiques, pour me démarquer d’une certaine stigmatisation discriminatoire qui opposerait le moderne et le primitif dans le milieu scientifique. Je préfèrerai donc le terme chercheur à tradipraticien, tradipharmacien ou pire guérisseur, termes qui, d’une manière péjorative font une dichotomie discriminatoire entre médecine ou pharmacie moderne à celle dite moins avancée, indigène, barbare voire primitive. J’entends par chercheur : « tout individu ou groupe qui, de par ses travaux de recherche visent l’amélioration des conditions de vie, d’existence et la survie des populations végétales, animales et humaines qui peuplent notre planète, étant entendu que les outils et moyens qu’ils utilisent ne portent pas atteinte à l’ environnement. » Chaque fois que j’utilise le terme de chercheur pour désigner LD, il faudra l’entendre par rapport à la définition que je viens de donner.
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UN Les dessous de la découverte sénégalaise Durant le mois de janvier 2002, l’ex ministre de la santé du Sénégal Madame Eva Marie Coll Seck avait été saisie d’un dossier qui présentait la découverte du « PLD13 » et dans lequel y était décrit l’évolution clinique et parfois biologique de six (6) PV/VIH/SIDA. L’enjeu de cette découverte et la qualité des informations contenues dans le dossier objet de la saisine auraient dû aboutir à une réaction à la hauteur de celle-ci. Toutes les onze (11) secondes, une personne meurt du sida, et toutes les six ( 6 ) secondes une personne est contaminée dans le monde. Face à cette crise mondiale, il y eut des comportements anormaux, illogiques, voir même suicidaires qui pourraient faire penser au sabotage. Mais pourquoi ? et pour le compte de qui ? En tant que conseiller de LD, j’ai pris à bras le corps cette affaire et tenté de me battre avec les moyens du bord, pour que cette affaire ne profite pas à des « intérêts bandits ». Ayant constaté des dysfonctionnements inadmissibles eu égard aux enjeux et à la situation de crise chronique que rencontre le continent face à cette pandémie qu’est le Sida, je me suis alors orienté vers les hautes autorités sénégalaises, dans un premier temps. Ce livre fait donc suite à cette première saisine. Tout le Sénégal, partant toute l’Afrique, est alors concernée par cette découverte car elle est la leur. Nous sommes encore un pays très pauvre14 parmi tant d’autres hélas, qui est confronté à ce fléau qu’est le VIH/SIDA, qui vient s’ajouter à la misère
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déjà existante dans la vie quotidienne de beaucoup de nos compatriotes africains. Il est aussi vrai qu’il y a une crise partout même en Europe, mais elle est pire chez nous, car dévastatrice. Cette découverte a des enjeux financiers et stratégiques énormes. L’affaire LD n’était pas connue ni de la presse, ni du grand public, pourtant elle a atterri entre des mains compétentes depuis janvier 2002 et depuis cette date, il y a eu deux bonnes dizaines (en 2004) de PV/VIH/SIDA traités avec des résultats très satisfaisants. Il a donc fallu attendre, le dossier réservé par le journal sénégalais “ Le Quotidien ” du 11 novembre 2003 avec plusieurs articles et interviews, pour que l’affaire éclate au grand jour et permette ainsi au Sénégalais de découvrir une petite partie des dessous d’une affaire aux enjeux inimaginables. Pourquoi y a-t-il eu ce mutisme ? Que s’est -il passé durant toute cette période ? Cette partie aura pour ambition d’essayer de répondre à ces interrogations.
La mise au point du PLD et les premiers essais « L’Afrique se meurt du Sida dans l’indifférence. Fin 2002, le nombre d’africains infectés par le virus du VIH étaient estimés à 29,4 millions d’habitants. Parmi eux, seuls 30 000 malades bénéficient d’un traitement en raison du coût élevé d’une trithérapie ». On pouvait lire des phrases de ce type dans beaucoup de quotidiens français durant le mois de novembre 2003. Cet intérêt accru des médias des pays du Nord autour de la question du VIH/SIDA, s’expliquait par le fait que c’est durant cette période de l’année qu’on fête la journée mondiale du SIDA. Cette phrase prend toute son ampleur lorsqu’on sait qu’à la fin de l’année 2002, le nombre de personnes infectées par le VIH dans le monde était de 42 millions et que l’Afrique dispose du gros lot. Le 20 Mai 1983 l’hebdomadaire américain « Sciences » publiait cinq (5) articles consacrés au Sida, parmi ceux-ci figurait celui intitulé « Isolement d’un virus lymphocyte-T-tropique chez un patient à risque de syndrome d’immuno déficience acquise ». Les auteurs de cet article étaient un groupe de jeunes chercheurs français regroupés autour du professeur Luc Montagnier, ils venaient d’identifier le LAV (Lymphadenopathy, Associed, Virus) 26
En Avril 1984, Margarett Hekler secrétaire d’Etat américain à la santé affirmait que l’équipe de Robert Gallo avait identifié un nouveau virus et démontré qu’il était à l’origine du SIDA : le HTLV-III. Mme Hecker annonçait dans cette même lancée un test de dépistage et un vaccin protecteur dans les deux ans à venir. C’est dans ce contexte que le VIH a été découvert. A cette époque, américains et français se sont disputés la paternité de la découverte du SIDA, cette controverse avait des dessous d’enjeux financiers. Les deux parties trouvèrent un arrangement certes, mais depuis une vingtaine d’années, ni américains, ni français, ni aucune autre souveraineté du Nord n’a réussi à éradiquer le “ virus en or ” qui est plus que jamais présent et menaçant. Personne n’a réussi à stopper les morts dues au SIDA. Pour enfoncer le clou, les prévisions sont de plus en plus pessimistes, lorsqu’on constate l’augmentation globale des taux d’infections et la situation de jeunesse de la maladie dans plusieurs régions denses comme les ex Etats soviétiques et l’Asie avec ses deux géants : l’Inde et La Chine. Le pic de la pandémie serait encore très loin devant nous, disent certains professionnels des épidémies qui l’estiment vers l’horizon 2040. Depuis la première autorisation de mise sur le marché du premier médicament anti-VIH en 1987, les médecins disposent dans leur batterie pas moins d’une vingtaine d’antirétroviraux. En ce qui concerne la recherche sur un vaccin, elle a débuté vers 1985. En 2004, plus de 90 essais dans le monde étaient en phase préliminaires (phase I et II), mais à ce jour le seul essai de phase trois d’un vaccin préventif a échoué au dire de la firme VaxGen 15 qui le fabrique. Plusieurs chercheurs et non pas les moindres ne dissimulent pas leur scepticisme devant le caractère dynamique du virus qui renforce son potentiel de mutation vers des nouvelles variétés résistantes. Pendant que des recherches sont financées à coups de milliards de dollars et que des programmes informatiques à la pointe de la technologie sont mis à la disposition de la recherche médicale et pharmaceutique, un jeune sénégalais descendant du peuple des pharaons s’était rendu à la foire au bétail de Fora à Dakar pour acheter une chèvre…. LD venait donc de terminer une première phase d’une longue période durant la quelle il a procédé à une recherche de plantes et d’une solution. Il venait alors de finir de mettre au point une composition à base d’extraits de quatre ( 4) plantes qui avait pour objectif de combattre le virus responsable du Sida. Après qu’il ait fini la mise au point de la solution liquide aqueuse, il devait 27
alors en évaluer l’impact sur des êtres vivants. Il décida alors d’acquérir une chèvre pour faire des tests sur un animal robuste. Vous avez tous au moins une fois vu à la télé, des scientifiques dans leurs laboratoires, manipuler des rats, des chiens ou des singes pour effectuer sur eux des expérimentations. En effet, la plupart des médicaments ou vaccins qui finissent dans les étagères de nos pharmacies et qui ont très souvent contribué à sauver des milliers de vies, ont d’abord été testés au début de la chaîne de leur conception sur ces animaux, ces cobayes héros malgré eux. Cette phase est classiquement appelée essai de toxicité, car on ne sait pas si un produit16 qu’on vient de créer est toxique ou non. En d’autres termes on chercherait avec ces essais de toxicité, si ce produit ne commettrait pas plus de dégâts que la pathologie qu’il prétend anéantir. Il ne s’agira donc plus d’éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain mais plutôt d’éviter de le noyer avec. LD lui, n’est pas allé chercher un chien, un rat, un lapin ou un singe, mais il a décidé de faire ses premiers tests sur une chèvre. La chèvre est généralement vue en Afrique comme un animal mystique au pouvoir surnaturel, ces pouvoirs sont aussi synonymes de robustesse. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que sa peau sert dans beaucoup de pays à fabriquer le tam-tam, instrument utilisé dans les cérémonies cultuelles ou il y a généralement communion entre les prêtres et les ancêtres. Donc, une chèvre allait faire l’affaire. C’est dans cette optique que LD partit à la foire au bétail afin d’acquérir son premier cobaye. Nous allons donner le nom de Sikunda à ce premier cobaye très spécial. Le but de ces essais était uniquement de mesurer la toxicité du PLD sur des êtres vivants, ainsi ces tests permettront de savoir si l’absorption du produit ne serait pas cliniquement fatale à l’être vivant. Avec des doses corsées, le PLD fut administré à Sikunda quotidiennement pendant près de 7 mois. Les résultats furent satisfaisants, il n y eut aucun rejet ni de manifestation d’allergie ou de toxicité de la part de Sikunda. Après plusieurs années notre star était toujours en très bonne santé et dis posait d’une magnifique stature. Lorsqu’on la sortait et qu’elle était attachée devant la porte de la maison de LD qui se trouve sur une rue très fréquentée, sa stature majestueuse renforcée par un beau pelage attirait souvent l’attention des passants et même des automobilistes; j’en ai fait l’expérience.
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Au terme de ces premiers essais, LD décida alors de passer à la phase supérieure. Dans cette deuxième phase, LD cherchait uniquement à savoir si le PLD aurait des effets sur des infections ressemblant à celles d’un malade du SIDA. Le but de cette deuxième phase n’était bien entendu pas orienté vers des données microbiologiques17, mais plutôt cliniques. C’est ainsi que les critères déterminants pour l’achat de l’animal, devaient porter sur la similitude entre l’état dans lequel se trouve une PV/SIDA18 en phase avancée de manifestation des infections opportunistes. Cette orientation de recherche de la part de LD s’explique par l’idée qu’on se fait généralement au Sénégal sur l’identification du SIDA : amaigrissement spectaculaire avec des plaies et dermatoses sur le visage et sur la peau. LD lui-même n’avait jamais rencontré de PV/SIDA et donc n’avait des informations sur cette maladie que pareillement à la majorité de la population. Lorsqu’il s’est rendu à nouveau à la foire au bétail de Fora, il devait donc chercher non une chèvre mais un mouton malade, très maigre avec des plaies sur tout le corps. Le mouton étant beaucoup moins robuste que la chèvre, devait donc faire l’objet des essais qui visaient à évaluer l’impact du PLD sur les affections similaires aux infections dites opportunistes du PV/SIDA. LD n’eût pas de peine pour dénicher son deuxième cobaye : une brebis que nous allons appeler Jara. A vrai dire, Jara était dans un piteux état, elle ne pouvait même pas se tenir debout sur ses pattes, car devait être très faible, elle avait des plaies sur tout le corps et avait perdu ses poils sur plusieurs étendues de son pelage d’une blancheur pâle. On voyait ses côtes collées à ce qui lui restait de peau, elle pissait difficilement et à la place de l’urine il y avait du sang. Alors que n’importe qui aurait refusé cette bête en don, il a quand même fallu que le vendeur procède à la célèbre cérémonie du marchandage. On ne peut vraiment pas y échapper au Sénégal, même avec une brebis comme Jara. Après quelques minutes de marchandage, entrecoupées souvent de discussions qui n’ont rien à voir avec l’objet de la vente, Jara appartenait désormais à LD. La vente était conclue. Jara refusait de bêler, elle ne mangeait pas non plus et était toujours couchée, elle était vraiment triste à voir, les mouches organisaient quotidiennement des festins autour de ses plaies. 29
LD ne savait pas quelle maladie elle avait et à vrai dire ça ne l’intéressait pas, ce qu’il recherchait avec Jara, c’était surtout de voir si les symptômes allaient disparaître après le traitement au PLD. Cette vision est liée à l’idée qu’on se fait localement de cette pathologie, selon laquelle une personne qui développe une pathologie dont les symptômes ressemblent à ceux des infections opportunistes, a donc tout simplement le sida. Dès lors, il est aussi admis que lorsque ces manifestations indésirables partent ou sont inexistantes alors on n’est plus ou pas malade. Dans la même logique, lorsqu’on prend du poids en tout cas lorsqu’on n’en perd pas de manière spectaculaire, et lorsqu’on n’a pas de signes visi bles d’affections opportunistes on n’est pas infecté par le virus. LD débuta alors son traitement avec Jara. Au début il fallait que son fils l’aide à ouvrir la gueule de l’animal afin de l’aider à prendre sa dose quotidienne de PLD. Les résidus de plantes qui ont servi à la préparation de la solution étaient séchés et conservés pour lui servir après d’alimentation. Après moins d’une dizaine de jours, on entendit les premiers bêlements de Jara : les bêlements de l’espoir !!! Elle dormait beaucoup et l’appétit était au Rendez-vous, on commença alors à lui donner les résidus d’herbes séchés qui avaient servi à préparer le PLD, Jara les mangeait gloutonnement. Petit à petit tout y passait : les restes des repas généralement à base de riz ou de mil, les résidus du thé quotidien, le pain qui est resté du petit déjeuner etc.. Ce traitement a continué jusqu’à ce que Jara soit complètement rétablie, les plaies qui séchaient, disparaissaient petit à petit puis totalement, elle ne pissait plus du sang, l’appétit grandissait et le poids redevenait normal. Jara était en très bonne santé avec un très beau pelage blanc de lait et elle était devenue maman d’une jolie brebis : « little Jara ». Avec les résultats obtenus sur Sikunda et Jara, LD était rassuré sur le niveau de toxicité du PLD19 ainsi que sur son impact sur les infections opportunistes. Convaincu de la non toxicité de son produit, il entreprit d’utiliser son produit dans sa propre famille en vue de traiter certaines pathologies infectieuses en commençant par lui-même. Les premiers résultats sur les résultats des traitements de ces infections au sein de sa famille confortaient sa confiance sur son produit. Son épouse qui commençait d’ailleurs, à développer une tumeur du sein a été efficacement traitée. 30
La première phase de l’absorption du PLD par un humain venait d’être franchie à travers sa propre famille, son propre sang, on était en fin 1999. Maintenant, il fallait trouver un malade du SIDA qui accepterait de suivre le traitement au PLD, ce qui n’était pas facile à l’époque. Le SIDA n’est pas une maladie comme les autres, et les PV/SIDA en tout cas au Sénégal, malgré l’état chronique de la pandémie en Afrique, étaient difficilement localisables dans la vie de tous les jours, et ceci pour plusieurs raisons. Très probablement l’écrasante majorité des sénégalais n’avais jamais rencontré un PV/SIDA. La plupart des cas dont ils ont eu connaissance, c’est par le biais des média, surtout la télé et ce sont en général des malades étrangers. Le Sénégal disposait d’un taux de prévalence très faible: moins de un pour cent 1% ( 0,7%). Les autres difficultés d’identification de cette maladie s’explique par le fait que d’une part, le SIDA en lui-même n’est pas une maladie mais plusieurs maladies regroupées sous le vocable d’infections opportunistes et d’autres part, beaucoup de personnes refusent encore en Afrique de se faire dépister. L’idée directrice de ce comportement est caricaturée par ce dicton : « Ce que tu ne sais pas ne peut pas te faire du mal », alors, si on est malade, hé bien c’est le paludisme ou bien en tout cas une toute autre maladie socialement acceptable. Alors, dans cette logique, si on décède, on meurt de la tuberculose ou d’une autre maladie mais pas du sida, ainsi l’honneur sera sauf. Le sida est souvent assimilé, même dans les pays du Nord au vagabondage sexuel dont l’homosexualité et la prostitution ne seraient que des traductions matérialisées. En Afrique et surtout dans les pays sahéliens, cette attitude conduit à tout faire pour éviter qu’un membre de la famille malade ne soit diagnostiqué comme PV/SIDA. Devant cette situation, il ne fallait quand même pas se décourager, il fallait attendre que l’occasion de trouver un volontaire malade se présente, car LD n’est pas un « guérisseur », donc n’a pas de clientèle qui peut véhiculer sa découverte. C’est un citoyen comme vous et moi qui avec ses connaissances acquises, a pratiqué la recherche dans ce domaine et a fait une découverte. Mais un jour, LD reçut la visite d’une femme nommée Arame Faye. Celleci habitait le quartier, elle était une voisine et connaissance de la famille.
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En discutant avec cette femme, LD n’imaginait pas qu’elle allait être le premier vecteur humain dans le processus d’officialisation de cette grande découverte. En effet lorsqu’il mit la femme dans la confidence de la découverte qu’il venait de mettre au point, celle-ci lui sortit : - Alors, qu’est ce que vous attendez pour le donner aux malades ? - Mais les malades je n’en connais pas ; lui rétorqua LD. - Ben il y’a des hôpitaux à Dakar, les malades du Sida doivent bien être quelque part. Cette femme était commerçante de son état et elle avait une totale confiance dans les allégations de LD, car c’est le PLD qui a aidé son frère à sauver son mariage, car celui-ci ne pouvait avoir d’enfants avec son épouse. - Alors, moi, si tu m’en donnes des doses je saurai bien où les trouver. Mais LD était prudent, car il savait qu’il allait franchir une phase très délicate avec la phase des essais sur des PV/SIDA. Les jours passèrent et Arame Faye insistait toujours pour que LD lui fournisse des doses de la solution, pour qu’elle en amène là où sont les malades du Sida. LD finit par lui donner des doses dans deux bouteilles d’eau minérale de 1.5 litre. C’est ainsi que Arame partit le lendemain à la polyclinique de Dakar, car elle croyait qu’elle allait y avoir un service d’hospitalisation pour les malades du sida. En fait on lui fit savoir qu’il n’y avait dans l’hôpital qu’un service de dépistage, mais que les PV/SIDA sont internées à l’hôpital Universitaire de Fann au service des maladies infectieuses. Elle prit alors un « car rapide » qui emprunta la route de Ouakam pour la déposer devant l’hôpital Universitaire de Fann. Arrivée au service des maladies infectieuses, elle interpella un responsa ble du personnel médical nommé Diagne, puis elle lui fit savoir qu’elle avait entre ses mains une solution ayant des effets positifs sur des personnes atteintes du Sida. La réaction logique de Diagne fut de lui dire qu’elle se trouvait dans un hôpital et que ces genres de traitements n’y étaient pas admis. Mais Arame finit par le convaincre de garder les deux bouteilles pour le donner à des malades qu’il connaît en dehors de l’hôpital. Monsieur Diagne céda à Arame et accepta de garder les deux bouteilles. - Vous le vendez à combien ? lui demanda Diagne - Non je ne le vends pas, c’est à but humanitaire
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- D’accord, je vais garder les bouteilles et si un malade en veut en dehors de l’hôpital je lui donne, mais laissez moi un numéro de téléphone où je pourrai vous joindre en cas de besoin. Elle lui donna son numéro de mobile, en lui laissant ces consignes : « le produit doit toujours être gardé au frais dans le bas du frigo. » Monsieur Diagne se trouva quelques jours plus tard en face d’un cas délicat qui arrivait malheureusement de plus en plus : une famille amena une femme visiblement en phase très avancée de sida. Cette femme était connue des services de santé de Fann, elle était coépouse de deux femmes, leur mari immigré en Afrique central avait été emporté par le Sida. Il arrive souvent que des familles, devant des crises chroniques dues par l’état terminal de la maladie ne sachent plus quoi faire et ramènent leur parent malade à l’hôpital dans le but de le faire hospitaliser. Seulement, les lits sont très limités, et souvent les médecins sont obligés de procéder à un tri afin de désigner ceux qui seront hospitalisés. Ce premier malade que nous allons appeler N°1, allait devenir le premier sidatique patient de LD. En effet devant les sollicitations des parents, Monsieur Diagne ne savait pas quoi leur proposer car il n y avait rien à faire ; il était désarmé devant cette situation. C’est alors que le bonhomme se souvint des bouteilles remises par Arame Faye. Ainsi, comme pour les soulager en leur donnant quelque chose, il leur parla de ce traitement en leur expliquant quand même qu’ils n’étaient pas obligés de le prendre et que c’était en dehors de l’hôpital. Mais dans ce genre de situation terrible ou la misère côtoie souvent la souffrance et la pauvreté en laissant entrevoir probablement la phase fatale, tout ce qui peut aider ou soulager est toujours le bienvenu. C’est d’ailleurs dans ce genre de situation que des escrocs de toutes catégories en profitent pour détourner le peu de ressources qui restent aux parents des malades ainsi qu’à ces derniers. La famille accepta la proposition de Diagne, et commença à fournir tout de suite une dose à N°1, elle fut redressée en position assise et on l’aida à finir un verre rempli de PLD. Après l’absorption du produit, la famille retourna chez elle avec leur patient ainsi que la bouteille de PLD que Diagne leur a gratuitement laissée. Moins d’une semaine plus tard, Diagne reçut à nouveau la visite de la famille de N°1, ils voulaient avoir le contact de l’inventeur du PLD, car
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l’état du malade s’est amélioré de façon inespérée. Diagne appela alors Arame Faye et lui transmit la nouvelle, celle-ci courut alors chez LD, pour l’informer. Lorsque Arame Faye arriva chez LD, celui-ci était couché sur un matelas jeté à même le sol, pour profiter du courant d’air frais de son couloir du premier étage qui donnait sur une grande rue, il faisait très chaud dehors, c’était l’été. LD était à demi assoupi lorsque celle-ci le réveilla pour lui annoncer la nouvelle, il se redressa alors pour s’asseoir puis remercia Dieu. « On vient de m’appeler de Fann, une malade a commencé à prendre le PLD, elle va beaucoup mieux, la famille en veut encore. » Et c’est comme ça qu’il prit contact avec la famille puis les ravitailla gratuitement. Dès la fin de la première semaine de traitement, les premières réactions au PLD étaient que la malade qui ne dormait plus depuis très longtemps à cause des douleurs nocturnes commençait à dormir comme un nouveau né, puis l’appétit lui revint de manière progressive. Les améliorations cliniques étaient incroyables, elle se sentait de mieux en mieux, le traitement a duré moins de trois semaines. Devant ces améliorations cliniques, monsieur Diagne remit la deuxième bouteille à une nouvelle PV/SIDA, avant de l’orienter vers LD. Cette femme veuve était atteinte du Sida avec ses deux autres coépouses, elles étaient toutes contaminées par leur mari qui a été emporté par la maladie. Ces femmes ont toutes été traitées par LD, elles vivent actuellement, toutes les trois au Sénégal et se portent aujourd’hui à merveille. Ces quatre femmes20 malades du sida ont été les premières bénéficiaires du traitement au PLD, aujourd’hui elles ont toutes repris leur activité normale avec des améliorations cliniques inimaginables dans l’état actuel de la recherche contre cette pandémie. Monsieur Diagne qui venait d’assister (selon ses termes) à un miracle n’en croyait pas à ses yeux. Avec ces premiers résultats les rumeurs de ces guérisons commençaient à circuler dans le service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann. Malgré le traitement de ces cas qui étaient tous fichés à Fann, il n y eut aucune réaction des autorités de l’hôpital pour se rapprocher de LD afin d’en savoir plus. C’est cette situation de statu quo de la part des autorités de Fann qui a alors poussé LD, à contacter le Professeur Seydouba Konaté par le biais d’une de ses connaissances.
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Ce que LD cherchait alors, c’était un professionnel de la santé de renommée afin qu’il constate de lui-même ces résultats pour ensuite l’aider à saisir les autorités compétentes : le ministère de la santé. Le professeur Seydouba Konaté avait pris sa retraite à l’Université où il enseignait, mais dirigeait un cabinet médical privé en ville. Lorsqu’il a été approché pour la première fois par LD qui lui exposa l’affaire, il demeura dubitatif, ce qui était au demeurant une réaction normale vis à-vis de ses compétences et de la gravité de ces affirmations. C’est alors qu’il dit à LD : « J’ai une patiente sidéenne qu’on m’avait ramené pour surveillance médicale, si tu la soignes elle, alors je ferai un dossier, pour saisir la ministre ». Toujours, dans la même quête d’assurer la confidentialité autour de ces personnes nous allons appeler cette malade : N°5. Un Rendez-vous fut fixé entre numéro 5 et LD dans les locaux du cabinet médical du professeur Konaté. Le matin du Rendez-vous, LD était accompagné de son contact qui était un neveu du professeur. Lorsqu’ils sont arrivés dans le cabinet, le professeur Konaté les attendait ; ils remarquèrent qu’il y avait une femme assise dans un coin du cabinet, la tête complètement couverte par un foulard, on ne voyait pas son visage. Après les salamalecks d’usage, le professeur Konaté se mit à présenter LD à sa nouvelle patiente. Lorsque celle-ci soulevait le foulard qui cachait son visage, LD eut des frissons et a fait un pas en arrière, le spectacle qui se donnait à lui était indescriptible: la femme était complètement défigurée par des dermatoses et des plaies sur tout le visage. « J’ai cru voir un mutant » m’a raconté LD « je n’ai jamais rien vu de pareil.» LD n’avait alors jamais rencontré personnellement un PV/SIDA avec des manifestations pareilles. Les derniers résultats de la charge virale que numéro 5 avait obtenus dataient de plus de un an et ils étaient de 85898 copies/ml21. LD lui expliquait alors la posologie à suivre et lui remit des doses du PLD, ils fixèrent à nouveau un autre Rendez-vous. Dès les premiers jours de prise du PLD, numéro 5 a dormi comme un nouveau né et à son réveil elle réclama à manger. Elle ne se souvenait plus la dernière fois qu’elle avait aussi bien dormi ou mangé avec autant d’appétit.
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Les jours suivants elle remarqua que les plaies qui avaient pris d’assaut son corps de jeune femme, commençaient à se vider de pue. Son corps avait alors presque changé de couleur et tournait au jaune verdâtre, c’est alors que sa famille dévalisa la boutique du quartier de tout son stock de paquets de coton sanitaires. Une par une les plaies furent nettoyées de leur substance infecte. Numéro 5 fut alors enduite d’huile de palme sur tout le corps, avant d’être exposé aux bienfaits des rayons du soleil. La surface de sa peau commençait après quelques jours de traitement à l’huile de palme, à devenir lisse après s’être débarrassée des sécrétions asséchées. Le jour du deuxième Rendez-vous dans le cabinet du professeur Konaté, ce fut LD et le neveu de Konaté qui précédèrent cette fois-ci numéro 5. Lorsqu’elle arriva, personne ne l’avait reconnue, on aurait dit une étrangère, elle n’avait plus de signe visible qui pourrait faire penser qu’elle était une PV/SIDA. LD raconte : « Le professeur Konaté était tombé sur sa chaise, il n’en croyait pas ses yeux, il disait qu’il n’a jamais vu de changement clinique de cette rapidité dans toute sa carrière médicale. Il était tellement content que malgré son âge avancé il s’excusa pour demander la permission d’esquisser des pas de Dialgatti22. » « Le spectacle relevait vraiment de l’ordre du miracle, ce jour-là tout le monde avait les larmes aux yeux, Dieu est grand » reprit LD. Pour se convaincre qu’elle est désormais guérie, numéro 5 décida alors de se rendre au laboratoire de l’HALD (Hôpital Aristide Le Dantec) afin de procéder à des analyses microbiologiques sur le niveau de sa charge virale. Le laboratoire de virologie de l’HALD était dirigé par le professeur Souleymane Mboup Médecin Colonel de son état, qui fut le premier à décrire les séquences du virus HIV 2 en 1985. Elle était déjà connue de ce service, où elle retourna avec une ordonnance du professeur Konaté pour des analyses biologiques. Le jour de son Rendez-vous pour retirer ses résultats, on lui signifia qu’ils ne sont pas encore disponibles. Ce même discours lui fut tenu encore plusieurs fois. Alors qu’elle commençait à en avoir marre de ces allées et venues, les laborantins de l’HALD, finirent par lui signifier qu’ils souhaitaient connaître le contenu de l’ordonnance que le professeur Seydouba Konaté lui avait prescrite. Agacée, numéro 5 leur apprit qu’il s’agissait d’un remède issu de la 36