Guérir à l’aide des plus beaux noms ( de Dieu) - 45559 Est-il permis d’utiliser les plus beaux noms pour soigner quelqu’un en disant (par exemple) : Yaa Yaa Bassire pour guérir un malade atteint atte int aux yeux, etc.
!ouanges " #lla$ !’usage des noms d’#lla$ %r&s 'aut " des ins curaties est tr&s répandue. *l a été distribué des euilles contenant ces noms et dans lesquelles," c+té de c$aque nom, est mentionné la maladie qu’il permet de soigner. elui qui prétend aoir découert ce type de traitement est le octeur *bra$im arim, l’inenteur de la / biogéométrie 0. *l prétend que les plus beaux noms d’#lla$ poss&dent une puissance curatie pour un tr&s grand nombre de maladies. 1r2ce " l’application de diérentes mét$odes précises pour mesurer l’énergie contenue dans le corps $umain, il aurait découert que c$acun des plus beaux noms d’#lla$ poss&de une puissance qui impulse le syst&me immunitaire " onctionner au maximum au nieau d’un d’un organe déterminé. *l prétend encore que gr2ce " l’application l’application de 34la loi loi 5enin34 il a pu décourir que le seul ait de répéter un des dits noms améliore la répartition de l’énergie itale " l’intérieur du corps $umain. #u bout de trois années de rec$erc$e, il a présenté au public son inention sous la orme d’un tableau dans lequel il indique la maladie et le nom censé pouoir la guérir. *l a donné les exemples suiants : / as-sami36 0 sert " restaurer l’équilibre l’équilibre de l’énergie . / ar-ra77aq 0 soigne l’estomac / al-d8abbar 0 traite la colonne colonne ertébrale / ar-ra’ou 0 traite le gros intestin / an-naai36 0 traite les os os / al-$ayy 0 traite les reins / al-badi36 0 traite les c$eeux / d8alla d8alaalou$ou 0 soigne la crac$e / an-nour, al-bassir , al-9a$$ab 0 traitent les yeux. !e traitement consiste " répéter le nom ou les noms sur l’organe correspondant pendant dix minutes. *l prétend que l’aptitude " guérir s’ampliie si on récite les ersets curatis apr&s aoir employé des ormules de gloriication contenant les plus beaux noms noms d’#lla$. !es ersets en question sont : / *l guérit les poitrines de gens croyants 0. / ’est un rem&de pour le contenu des poitrines poitrines 0
/ ’est un rem&de pour les gens 0. / ous aons réélé dans le oran ce qui est un rem&de et une miséricorde 0. / ;uand 8e tombe malade, c’est lui qui me guérit 0 / dis : il ( le oran ) est un rem&de et une guide ( indice de la bonne direction ) pour ceux qui ont cru 0. !a réutation ( de ces prétentions ). <=) !’on soigne soit " l’aide de moyens tangibles, soit " l’aide de moyens religieux. !es premiers moyens sont ondés sur l’expérience, et les secondes sont déterminés par la loi religieuse. ans ce cas, celle-ci explique ce qu’il aut employer et comment le aire. !a mention des plus beaux noms d’#lla$ est une pratique religieuse. >r ce c$erc$eur n’a pas ourni un seul argument pour étayer la spéciication de ces noms et la modalité de leur usage curati et ce qu’ils sont censés pouoir guérir. #ussi ne sont-il nullement des moyens religieux de soigner ( des maladies). Et il n’est pas permis d’éprouer l’eicacité ( matérielle ) des arguments religieux de cette mani&re ulgaire $ei?$ *bn >ut$aymine dit : / @ac$e7 que le médicament est une cause pour la guérison et que c’est #lla$ qui en détermine les eets. Et n’est réellement cause que ce qu’#lla$ a rendu comme tel. !es c$oses dont #lla$ a ait des causes sont de deux catégories : !a premi&re consiste dans les cause religieuse comme le @aint oran et l’inocation. ar le Arop$&te (bénédiction et salut soient sur lui) a dit " propos de la sourate al ati$a: / omment ae7-ous su qu’elle est un rem&de 0 Et le Arop$&te (bénédiction et salut soient sur lui ) soignait les malades par le recours " l’inocation. 1r2ce " celle-ci , #lla$ guérissait celui qu’il oulait guérir. !a deuxi&me catégorie consiste dans les moyens tangibles comme les médicaments concrets et bien connus par la oie de la religion comme le miel ou par l’expérience comme beaucoup de médicaments. eux-ci doient Ctre d’une eicacité constatée et non imaginée ou supposée. @i leur eicacité s’est aérée concr&tement, il est permis de les utiliser pour ce guérir aec la permission d’#lla$ %r&s 'aut. ;uand il n’y a que des eets imaginaires qui permettent au malade d’aoir l’impression d’éprouer un réconort psyc$ologique et atténuent sa maladie et lui procurent la détente et éclipsent la maladie, il n’est pas permis de se ier " cet état ni de considérer ce qui ce produit comme une guérison. ar une telle attitude pousse l’$omme " s’abandonner aux illusions et aux $allucinations. ’est pourquoi il a été interdit de porter des anneaux ou des ils ou d’autres ob8ets ( similaires ) " des ins préenties ou curaties. ar ces ob8ets ne constituent pas des moyens médicaux ou religieux de se soigner. >r ce que la religions et la médecine ne consid&rent pas comme un moyen de se soigner ne doit pas Ctre pris pour tel. En eet, agir ainsi reient " disputer @a loyauté " #lla$ %r&s 'aut, " !ui associer ( d’autres ) dans la mesure oD on tente de !e supplanter dans l’établissement de liens entre causes et eets. $ei?$ u$ammadou ibn #bd al-Fa$$ab ( puisse #lla$ lui accorder @a miséricorde ) a consacré un c$apitre " cette question dans son lire : at-%a9$id sous le titre : c$apitre sur le
@$ir? consistant dans le port d’un anneau ou d36un il ou d’autres ob8ets similaires pour préenir le mal$eur ou y mettre in 0. ad8mou36 ata9a $ei?$ *bn >ut$aymine,
un certain nombre des plus beaux noms d’#lla$ dans un tableau et prétend que c$aque nom a une utilité pour le corps ou permet de soigner une esp&ce des maladies organiques. *l illustre ses propos gr2ce " un sc$éma du corps $umain dont c$aque organe porte un des noms d36#lla$. ette pratique est nulle puisqu’elle constitue une altération des noms d’#lla$ et les banalise. >r ce qui est recommandé " propos de ces noms c’est de les employer pour !’inoquer, conormément " @es propos : / *noque7-!e par eux ( les noms ). e qui est recommandé encore, c’est de reconnaStre les grand attributs d’#lla$ qu’ils rec&lent puisque c$aque nom implique un attribut d’#lla$ a8estueux. #ussi n’est-il pas permis de les utiliser en de$ors de l’inocation en l’absence d’un argument religieux. %oute personne qui prétend leur conérer une quelconque ertu curatie ou autre sans un argument religieux ne erait que parler d36#lla$ sans connaissance de cause. >r #lla$ %r&s 'aut dit : / is: 34on @eigneur n36 a interdit que les turpitudes (les grands péc$és), tant apparentes que secr&tes, de mCme que le péc$é, l36 agression sans droit et d36 associer " #lla$ ce dont *l n36 a ait descendre aucune preue, et de dire sur #lla$ ce que ous ne sae7 pas34.0 ( oran , M :LL) *l aut détruire ce document. Et ses auteurs doient se repentir deant #lla$ pour leurs actes pouant aecter le dogme et les dispositions légales. #lla$ est le garant de l’assistance. #lla$ le @aint ieux
*slam ;T#