Un exercice avec corrigé qui porte sur les normes de l'audit
Rapport détaillé
Resumes Normes
Description complète
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Consolidation et normes IFRS Cours 1Full description
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Activitat n.9 de l'optativa de 2r de l'ESO, "P.I."
RENAULT
FORMATION AUX NORMES ISO DE TOLERANCEMENT Version 3.0
RENAULT * NISSAN
FORMATION AUX NORMES ISO DE TOLERANCEMENT
Les extraits de normes utilisés dans ce support pédagogique sont reproduits avec l'autorisation de l'UNM. Les normes de références utilisées chez RENAULT sont les normes ISO. Toutefois, des exemples issus des normes AFNOR sont utilisés dans ce document, à titre pédagogique pour une meilleure compréhension des concepts.
CE DOCUMENT NE SE SUBSTITUE PAS AUX NORMES OFFICIELLES. Il appartient à chacun : - de s'assurer de la validité des normes au fur et à mesure des nouvelles publications - de prendre le réflexe de puiser les informations directement dans les normes ISO de dessin.
Préface RENAULT S.A. est engagé dans une démarche de progrès continu par le déploiement de la Qualité Totale. L’un des projets majeurs de RENAULT "Maîtrise des Processus" qui contient, entre autres, l'ensemble du processus de caractérisation. L'alignement des normes de dessin Renault sur celles de l'ISO doit permettre à l'entreprise de progresser dans la précision de ses documents techniques afin qu’ils soient interprétables sans ambiguïté par l’ensemble des utilisateurs internes et externes à Renault S.A. L’amélioration plus générale du "Processus de Caractérisation" doit également contribuer à la réduction des coûts de production en optimisant les tolérances dimensionnelles et géométriques. Renault ainsi que celle de la Formation et du Développement Social de Renault, avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan, s’accordent pour développer un partenariat. La coopération a permis la création de ce support de cours et la mise en oeuvre d’un ambitieux plan de formation et d’assistance des personnels de Renault ainsi que de ses fournisseurs. Nous voulons que cette étroite collaboration soit exemplaire et que la synergie engendrée par le croisement des cultures universitaire et industrielle, participe à la construction du futur de Renault et de ses fournisseurs.
Fait à Boulogne-Billancourt, le 31 janvier 1996.
Le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan :
Les représentants de la Régie Nationale des Usines Renault S.A. : M. Philippe CHAUVEL Directeur de la Mécanique
Mr. Bernard DECOMPS M. René TIJOU Directeur de la Formation et du Développement Social
ONT PARTICIPE A L’ELABORATION DE CE DOCUMENT : Messieurs : Bernard
ANSELMETTI
Professeur des Universités à l’IUT de Cachan
Norbert
BELARDI
Professeur agrégé à l’ICAM de Lille
Frédéric
CHARPENTIER
Professeur Agrégé à l’IUFM de Créteil
Alain
CHEP
Maître de Conférences à l’IUFM de Créteil
Jacques
DUFAILLY
Maître de Conférences à l’ENS de Cachan
Etienne
LEFUR
Professeur Agrégé à l’ENS de Cachan
René
PAULIAC
Professeur Agrégé au Lycée Technique DORIAN
Michel
POSS
Sous-Directeur de Laboratoire à l’ENS de Cachan
Eric
SAVATTERO
Professeur Agrégé à l’ENS de Cachan
Guy
TIMON
Maître de Conférences à l’ENS de Cachan
Jean-Marie
VIRELY
Maître de Conférences à l’ENS de Cachan
Remerciements à Monsieur Pierre BOURDET, Professeur des Universités, Directeur du LURPA de l’ENS Cachan qui a assuré la coordination scientifique de ce document.
Pour RENAULT : Claude
CARUEL
Direction de la Qualité des Processus
Patrick
LETELLIER
Direction des Techniques de la Mécanique
Pierre-Alain WEITE
Direction des Techniques de la Mécanique
Bruno
FERNANDEZ
Direction des Techniques de la Mécanique
Didier
BUYSSE
Direction des Techniques de la Mécanique
Régis
BONDIGUET
Direction de la Qualité des Processus
Laurent
VERDIN
Direction de la Qualité des Processus
Antonio J.
FERNANDEZ
Institut Renault (version en espagnol)
Nota :
La mise à jour de ce document est assurée exclusivement par la Direction des Techniques de la Mécanique RENAULT
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Product Data and Process Man.
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NTC-E
David
BROWN
Product Data and Process Man.
-
NTC-E
Claude
CARUEL
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Renault
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Steve
RAFFERTY
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Satoru
SHINOZAK
Eng. Info. and Process Man.
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NTC
Laurent
VERDIN
Quality Process Department
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Renault
Catherine
LUBINEAU
UNM (Union de la Normalisation de la Mécanique)
Alex
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Associate Professor at Univ. Bordeaux I (ISO Expert)
Pierre
BOURDET
University Professor, Director of Cachan ENS - LURPA
Luc
MATHIEU
Associate Professor at CNAM of Paris (ISO Expert)
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OKAMURA
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-
NTC
Satoru
SHINOZAK
Eng. Info. and Process Man.
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NTC
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IRCM
Javier
SANZ-DEL-RIO
Renault Institute from Valladolid
-
IRCM
Bruno
FERNANDEZ
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Renault
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FERNANDEZ
Powertrain Technology Department
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SIEFRIDT
Powertrain Technology Department
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Soditech - automotive division
Bruno
FERNANDEZ
Powertrain Technology Department
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Renault
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D.A.C.I.A. Powertrain Design Department
Bruno
FERNANDEZ
Powertrain Technology Department
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Renault
SOMMAIRE I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 III-A Principe d'indépendance III-B Tolérances III-B-1 Tolérances dimensionnelles linéaires III-B-2 Tolérances dimensionnelles angulaires III-B-3 Tolérances géométriques III-C Interdépendance entre dimension et géométrie Exigence d'enveloppe Principe du maximum de matière III-D Recommandations
IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 IV-A Généralités IV-B Définitions IV-B-1 Symboles IV-B-2 Cadre de tolérance IV-B-3 Elément tolérancé IV-B-4 Zone de tolérance IV-B-5 Références spécifiées IV-B-6 Spécifications restrictives IV-B-7 Dimensions théoriquement exactes IV-B-8 Zone de tolérance projetée et état au maximum de matière IV-C- Les tolérances géométriques IV-C-2 Tolérances de forme IV-C- 3 Tolérances d'orientation IV-C-4 Tolérances de position IV-C-5 Tolérances de battement
V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 V-A Références simples et références communes V-A-1 Définition V-A-2 Principe V-A-3 Références simples V-A-4 Références communes
V-B Systèmes de références V-B-1 Ecriture V-B-2 Exemples V-C Références partielles V-D Groupe d'éléments formant un système de référence V-E Synthèse
VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VI-A Généralités VI-B Etablissement du tolérancement de localisation VI-C Exemples et applications VI-C-1 Localisation d'un élément simple VI-C-2 Localisation d'un groupe d'éléments VI-C-3 Groupe(s) de trous localisés sur un cercle VI-D Combinaison de tolérances de localisation VI-E Recommandations
VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VII-A Tolérancement des surfaces coniques VII-B Exemples VII-C Recommandations
VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 VIII-A Introduction : objet et domaine d'application VIII-C Exemple VIII-D Recommandations
IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692 X-A Maximum de matière X-A-1 Définitions X-A-2 Exemple perpendicularité X-A-3 Exemple coaxialité - Maximum de matière sur la référence X-A-4 Exemple rectitude X-A-5 Exemplelocalisation X-B Minimum de matière X-C Synthèse X-D Recommandations
XI - CORRIGES DES EXERCICES
CHAPITRE I INTRODUCTION
I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
I - INTRODUCTION : UTILISER LES NORMES ISO, UNE SOURCE DE PROGRÈS POUR L'ENTREPRISE
RESUME. RENAULT est engagé dans une démarche de progrès continu par le déploiement de la Qualité Totale. Le projet de RENAULT. "Maîtrise des Processus de Développement" couvre l'ensemble du Processus de Caractérisation et s'inscrit dans la politique de la Qualité Totale. L'alignement de nos normes actuelles sur les normes ISO de dessin technique doit permettre à l'entreprise de progresser dans le dessin pour que nos documents soient non interprétables et non interprétés et obtenir ainsi une véritable unicité des documents. L'aspect normatif du projet "Processus de Caractérisation" contribue à l'obtention des performances de l'entreprise par l'amélioration de la qualité en étant plus proche de la définition fonctionnelle du produit, et par la réduction des coûts de production en agissant sur l'optimisation des tolérances dimensionnelles et géométriques. L'introduction décrit le contexte général du processus de caractérisation et, au sein de celui-ci, les modalités d'application des normes ISO de dessin.
I.1. Enjeux : la Qualité Totale La Qualité Totale est une démarche de progrès permanent par laquelle l'entreprise met tout en œuvre pour satisfaire ses clients en qualité, coût et délai, par la maîtrise des processus et l'implication des hommes. Le projet " Processus de Caractérisation" s'inscrit dans les 4 principes de la Qualité Totale : - La Primauté du client : vis à vis du client automobiliste, une définition plus fonctionnelle du produit concourt à l'amélioration de la qualité et de la fiabilité du véhicule. En interne, un langage univoque clarifie les relations client - fournisseur. - La maîtrise des processus : le processus relatifs aux spécifications, de la conception à l’exploitation et qui consiste à ECRIRE, LIRE, COMPRENDRE pour AGIR, doit être maîtrisé par toutes les utilisateurs. - L'efficience économique : l'apport du Processus de Caractérisation à l'efficience économique s'effectue de deux manières : - une optimisation des coûts de fabrication, - une réduction des coûts inutiles. - L'implication des hommes : changer les habitudes de travail, utiliser un langage nouveau, ces évolutions doivent être accompagnées jusqu'à l'appropriation par tous les acteurs.
-1-
I.2. Constats La qualité d'un dessin est délicate à appréhender. Hier, la désignation d'un état de surface par un, deux ou trois triangles sur un dessin, illustrait une spécification signifiante pour le concepteur et le fabricant. Si ce même dessin devait être remis en service à ce jour, l'utilisateur ne saurait plus lire ni comprendre la définition de l'état de surface par triangle. Cette page de notre histoire serait alors gratifiée du titre de non-qualité. La non-qualité d'un dessin peut couvrir une multitude d'aspects : écriture obsolète, erreur dans la transcription d'éléments normatifs, définition incomplète, etc. ... Cette non-qualité de la définition peut être décelée par l'utilisateur ou interprétée de manière imprévisible. L'interprétation erronée peut conduire à des dysfonctionnements qui pénaliseraient l'entreprise, ou à des écarts par rapport à ce qui était attendu : - temps gaspillé en compréhension, en explications et en discussions autour du plan. - dessin à refaire ou à modifier à la suite d'un audit ou d'un constat de nonconformité. - prototype à relancer en phase de développement à cause de dessins imprécis. - modification de l'outillage ou des moyens de production du fait de caractéristiques inadaptées. - rebut de pièces déclarées non conformes par rapport à la spécification, et pourtant aptes à l'emploi. Ces divers scénarios, s'ils devaient se produire, entraîneraient des surcoûts pour l'entreprise, des retards dans le développement des véhicules, et dans des cas limites, la non-qualité du produit. L'analyse de ces risques potentiels et de leurs causes nous a permis d'établir trois axes prioritaires de progrès. I.2.1 Obligation de langage international. Nos anciennes normes internes de cotation n'intégraient pas toutes les possibilités, intéressantes, offertes par les normes ISO actuelles de dimensionnement et de tolérancement géométrique. Y a t-il une bonne compréhension par tous de ce principe fondamental : "un dessin est une convention de représentation qui ne gère que des géométries parfaites, et les principes de tolérancement établissent le lien entre les indications de tolérance portées sur un dessin et les limites permises aux surfaces "imparfaites" des objets réels. L'utilisation de normes ISO, à la place de ces anciennes normes internes diminuera de façon importante plusieurs des sources de non-qualité constatées, et accroîtra notre aptitude à dialoguer avec les utilisateurs de nos dessins (fournisseurs et clients), qui adoptent de plus en plus ce langage ISO Les sites RENAULT sont dispersés dans le monde : l'utilisation d'un langage symbolique, de portée internationale, réduirait les possibilités de distorsion dues aux traductions. Tous ces éléments nous poussent à utiliser le langage technique le plus international possible pour pouvoir répondre aux attentes de nos clients. -2-
I.2.2 Optimisation du tolérancement géométrique et dimensionnel. a) Nos anciennes normes de dessin offraient un éventail réduit de possibilités d'exprimer la fonctionnalité d'un produit. La cotation ne rendait donc pas suffisamment compte des fonctions attendues. b) A défaut d'une norme internationale, RENAULT a étudié et mis en place une norme interne relative à la hiérarchisation des caractéristiques produit et processus Pour l'instant, la pratique réduite de cette innovation entraîne une certaine uniformisation du traitement affecté à chaque caractéristique en fonction des ressources disponibles. Les conséquences peuvent en être la sur-spécification des caractéristiques, des moyens de fabrication et de contrôle. c) Les chaînes de cotes peuvent constituer quelquefois un simple " empilage " qui ne fait que constater un résultat. Nous n'essayons pas toujours de maîtriser à l'avance les tolérances, obligatoires, des cotes conditions par la création de chaînes de cotes à nombre de maillons minimum. Cette manière de faire peut conduire à spécifier des tolérances plus réduites que ce qui est fonctionnellement nécessaire. I.2.3 Qualité du dessin de définition Il est impératif que la définition requise par le concepteur dans un plan, ne puisse être sujette à des interprétations erronées de la part du « lecteur » du plan. Dans l’exemple de la figure 1 (cas 1), la correction faite sur la référence A semble correspondre à ce que désire exprimer concepteur (coaxialité), mais si l’interprétation s’avère erronée dans le cas 2, le résultat à produire peut changer de façon substantielle par rapport à la demande spécifiée par le créateur du plan. Pour terminer cet aparté, on peut dire qu’il peut aussi exister une différence entre ce qui est demandé par le concepteur et la réalisation effective sur le produit, due à une définition ambiguë ou à la non faisabilité d’une mesure dimensionnelle ou géométrique (voir figure 2).
øt A
A
B
øt B
B
?
A
Cas 1
Cas 2
Figure 1
-3-
B
Figure 2 L'interprétation erronée d'une norme, la non-qualité du dessin de définition, sont susceptibles d'engendrer un certains nombre de dysfonctionnements : - temps gaspillé en compréhension, explication et discussion, - dessin, document méthodes et de fabrication à refaire, - outillage ou moyen de fabrication à modifier, - prototype à relancer, - non conformité du produit, - ....... Le temps c'est de l'argent", dit le proverbe. Une correction, qui coûterait 1 sur le premier prototype, revient à 100 un an plus tard et à 1 000 une fois les outillages réalisés (voir figure 3). Le challenge est de faire : mieux, plus vite et moins cher.
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1 000
100
!
1 Figure 3
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I.3. Projet "Processus de Caractérisation". Le projet "Processus de Caractérisation" propose d'apporter des améliorations, des solutions aux problèmes évoqués ci-dessus. Ce projet dépasse le seul alignement de nos anciennes normes internes sur celles de L'ISO. En fait, il décrit ou tente de décrire, au travers du Processus de Caractérisation, les activités du dessinateur - projeteur et de ceux qui vont utiliser ses fournitures, c'est-à-dire les dessins. Processus de caractérisation Le processus de caractérisation définit les activités principales, leur chronologie, les outils à utiliser et les résultats attendus qui permettent au dessinateur - projeteur de passer d'une solution technologique à un dessin de définition validé. Dans le cadre de cette formation, nous examinons le contenu du volet du projet relatif aux normes ISO de dessin, ainsi que son déploiement dans l'entreprise.
I.4. Normes ISO de dessin technique. I.4.1
Evolution des anciennes normes internes vers les normes ISO.
RENAULT utilisait un corps de normes de dessin issu des normes françaises et de normes internes. Quelles sont les particularités des principales normes internes ? Principe de tolérancement de base : Les normes internes n’étaient pas des plus transparentes sur la description du principe d'indépendance et d'exigence de l'enveloppe. L'examen de la pratique nous a montré que nous concevions et fabriquions dans un concept proche de celui de l'enveloppe. Tolérancement géométrique : La norme interne initiale - 01 00 501 - était conforme à la norme ISO 1101 - 1983 , mais restrictive dans son application. Références et systèmes de références pour tolérances géométriques : Notre application était conforme à la norme ISO 5459 - 1981 pour ce qui concerne la référence simple et la référence commune, mais un peu différente dans l'écriture des références partielles. Nous ne possédions pas l'équivalent du système de référence ordonné. Les normes suivantes : Exigence du maximum de matière, Zone de tolérance projetée, Tolérancement de localisation, Cotation des pièces souples dites déformables, n’étaient pas utilisées. L'objectif de l'entreprise a donc été de faire évoluer nos normes internes vers les normes ISO et chaque fois que cela est possible et bénéfique, de les remplacer par les normes internationales (figure 4).
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normes Renault
normes ISO
évolution de la zone commune
Figure 4 : Evolution des normes internes vers les normes ISO La mise en place du nouveau corps de normes a demandé des précautions particulières car l'évolution s’est échelonnée dans le temps, et qu’ont cohabité durant de nombreuses années des dessins cotés à partir de normes différentes. Par exemple, un plan ancien coté selon l'exigence de l'enveloppe mais non repéré comme tel, pourrait être malencontreusement lu selon le principe de l'indépendance. Les dispositions générales du déploiement ont été les suivantes : - Dans un premier temps, l'application du nouveau corps de normes est systématique dans les projets spécifiquement désignés. - Dans un second temps, une procédure permettra de traiter les études hors projet. I.4.2 Application des normes ISO pour le tolérancement des dessins techniques. I.4.2.1 Principe de tolérancement de base (ISO 8015 - 1985 ). Dans un premier temps, seule l'exigence d'enveloppe est retenue. Ce choix restrictif est effectué pour permettre à l'entreprise de l'appliquer maintenant en toute connaissance. La notion d'enveloppe fait partie de notre formation de base, sa compréhension n'offre pas de difficulté. Par contre, en fabrication, la matérialisation des surfaces enveloppe demande une attention particulière car nous sommes conduits très souvent à matérialiser des surfaces moyennes en usinage et des surfaces des moindres carrés en mesure. Les écarts ne sont pas toujours négligeables (figure 5).
-6-
surface réelle surface enveloppe 1 - définition normative plan des moindres carrés
plan "moyen" : 3 points
2 - ex. : en usinage
3 - ex. : en mesure
Figure 5 : visualisation des écarts entre l'élément, l'enveloppe et sa matérialisation. I.4.2.2 Tolérancement géométrique (ISO 1101 - 1983). Le contenu de cette norme est largement intégré dans l'entreprise RENAULT par l'intermédiaire de la norme interne 01 00 501. La référence à la norme ISO, au delà du langage international, nous ouvre la possibilité d'utiliser la notion de "zone commune" qui n'était pas autorisée. Cet apport permet de se rapprocher de la fonctionnalité, simplifie notre jeu d'écriture, et surtout, réduit l'incertitude de la mesure (figure 6).
Zone commune
t
t
Norme ISO
Pratique actuelle
Figure 6 : définitions avec et sans zone commune. I.4.2.3 Références et systèmes de références ( ISO 5459 - 1981 ) . La référence simple et la référence commune sont utilisées au sein de RENAULT conformément à la norme ISO. L'apport de l'ISO aux références partielles est relatif à une définition plus précise du cadre de référence et de la position des références partielles. Pour RENAULT, le gain fondamental réside dans l'application du système de référence ordonné. Ce dernier permet de se rapprocher de la fonctionnalité, en simplifiant l'écriture par rapport à nos dispositions actuelles, et permet aussi d'avoir un lien continu entre le dessin, les différents stades de la fabrication et le contrôle. -7-
Cette norme ISO ne comporte pas de difficultés de compréhension. Elle est très simple dans son expression écrite, mais attention aux faux amis ! Il faut une extrême rigueur, comme pour la plupart des normes, dans l'écriture et la lecture (figure 7). Ordre des lettres
A
B
B
A
Ordre sans importance
A - B
Figure 7 : 4 exemples de références différentes.
I.4.2.4 Tolérancement de localisation (ISO 5458 - 1998) Dans son principe, il est intéressant de constater que la zone de tolérance correspond strictement à ce que le concepteur et l'utilisateur ont "naturellement" en tête - ce qui n'est pas strictement le cas pour l'enveloppe - . Le tolérancement de localisation appliqué aux éléments point, ligne réputée droite ou surface réputée plane, a pour principal avantage de préciser clairement l'élément de référence et l'élément tolérancé. L'application de cette norme permet une unicité de langage, de la conception à la fabrication. L'adaptation de la localisation à des groupes d'éléments répond à un besoin fonctionnel et favorise le tolérancement au juste nécessaire. Son emploi impose une analyse des fonctionnalités du produit et une parfaite connaissance de la norme. La recommandation dans l'entreprise est de l'utiliser largement; de nombreuses possibilités restent à explorer.
I.4.2.5 Exigence du maximum de matière ( ISO 2692 - 1988). Cette norme est fort intéressante. Elle permet au Bureau d'Etude de spécifier des tolérances fonctionnelles optimisées, c'est-à-dire plus larges que ce que nous faisons actuellement (figure 8, cas 1 et 2 ). De ce fait les services Méthodes ont une possibilité de choix de processus industriels qui permet de "fabriquer conforme" à un moindre coût ( figure 8, cas 3 et 4).
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écart géométrique
écart géométrique
dimension
2) aire au maximum de matière
écart géométrique
écart géométrique
1) aire de tolérance actuelle
b a
dimension
dimension
b dimension
3) choix de processus: a ou b
4) aire fonctionnelle et tolérance de fabrication Figures 8 : possibilités du maximum de matière.
I.4.2.6 Zone de tolérance projetée (ISO 10 578 - 1992). Le concept et l'application de cette norme sont nouveaux par rapport aux normes actuelles dans l'entreprise. Cette norme favorise à la fois une cotation plus proche de la fonctionnalité et des tolérances plus larges pour le fabricant. Cette possibilité de tolérancement est à utiliser chaque fois que cela est nécessaire ( taraudage, piétage, ... ). Précaution : dans le domaine de la mesure en laboratoire et en production, il faut tenir compte du phénomène d'amplification de l'incertitude de mesure dans l'expression des résultats (figure 9 ). i I
l
L
Figure 9 : incertitude de mesure (i) et influence sur le résultat (I).
-9-
I.4.2.7 Cotation des pièces souples dites déformables ( ISO 10579 - 1993). A ce jour, notre expérience est très réduite : elle porte sur la cotation de produits semi-rigides à l'état libre tels que couvercle de culasse en tôle, ou souples, par exemple, un protecteur de courroies de distribution en matière plastique. Nos précautions d'emploi se résument ainsi : - les conditions fonctionnelles sont définies par le concepteur des Etudes. - les caractéristiques à l'état libre sont déterminées conjointement par le concepteur et par le préparateur des méthodes. Il faut s'assurer que les contraintes statiques dues aux déformations autorisées sont compatibles avec un bon fonctionnement du produit durant toute sa durée de vie.
I.4.3 Conditions de réussite : implication des hommes. La transition des normes RENAULT vers une partie des normes ISO de dessin conduit, pour les utilisateurs, à un changement d'habitude, à une perte de points de repères du fait de concepts nouveaux à appliquer, à une attitude de réserve par rapport à une symbolique parfois difficile à lire et qualifiée de "hiéroglyphe". Nous devons donc gérer ce changement au mieux. Changer sa façon de faire, c'est apprendre, appliquer et surtout s'approprier la nouveauté. Il reste que le premier de ces 3 verbes : apprendre, implique une formation. I.4.3.1 Apprendre. Le principe engagé consiste à mettre à la disposition de l'ensemble des opérationnels une formation de base commune à tous. Le but est de rendre chacun apte à ECRIRE, LIRE, COMPRENDRE .... pour MAITRISER l'emploi des normes au quotidien. La formation de base permet de découvrir le concept de chaque norme, puis les aspects plus techniques d'écriture, de signification et d'emploi. Ce dernier aspect, (l'emploi), est la partie la plus passionnante de la formation, mais aussi la plus délicate. La norme nous offre un alphabet, des règles d'orthographe et de syntaxe. A partir de ces éléments le concepteur doit écrire un roman d'aventures, un traité philosophique, ou un poème. Cette formation couvre le vaste champ de l'entreprise et des fournisseurs. Elle doit permettre au concepteur de construire une cotation et de la transmettre fidèlement, sans ambiguïté, au préparateur, au fabricant, au contrôleur, et à toutes les personnes des services supports : métrologue, essayeur, acheteur, qualiticien,.... I.4.3.2 Appliquer. Dès les premières expérimentations de la formation, il est apparu que si cette dernière était nécessaire, elle n'était pas suffisante. Pour progresser d'une manière significative dans l'optimisation et la qualité de la cotation, il faut aller plus loin que cette formation un peu théorique. - 10 -
RENAULT a donc mis en place un dispositif d’accompagnement des concepteurs et des utilisateurs sur le terrain. Cette assistance sera effectuée par des conseillers internes qui maîtrisent le processus et les outils de cotation. Leur mission consiste à parfaire la connaissance des utilisateurs, aider ceux-ci à résoudre les cas nouveaux ou complexes, améliorer les méthodologies et capitaliser le savoir faire. I.4.3.3 S'approprier. L'appropriation ne se décrète pas. Les efforts de formation et d'assistance, les résultats positifs, un professionnalisme très fort, l'attachement à RENAULT, concourent à l'implication des hommes dans cette démarche de progrès.
I.5. Conclusion. Le projet "Processus de caractérisation" a pour but d'établir le processus de caractérisation et de mettre à la disposition des concepteurs et des utilisateurs les moyens de progresser. Le premier axe de progrès, qui consiste à remplacer nos anciennes normes internes de dessin par les normes ISO, doit contribuer à : - participer à la construction de la qualité du produit en se rapprochant d'une définition plus fonctionnelle. - maîtriser la construction et l'exploitation de la cotation. - réduire les coûts de production en participant à l'optimisation des tolérances. Cette évolution est possible grâce au professionnalisme et au dynamisme des acteurs. RENAULT et ses partenaires évoluent..... L'automobile évolue..... Le dessin aussi évolue !
(D’après un texte de Claude CARUEL, Direction de la Qualité, rédigé le 31/01/1996)
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CHAPITRE II LA NORMALISATION
I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
II - LA NORMALISATION : (Chapitres 2.1 et 2.2 d’après un texte de Mme. KOPLEWICZ - UNM PARIS)
II.1. Un peu d’histoire Avec le développement de l’industrie au XIXe siècle, on assiste à diverses actions de rationalisation technique, mais sans qu’une méthodologie d’ensemble ne soit instaurée. C’est au XXe siècle que le concept de normalisation verra réellement le jour; quelques dates: 1901: création de l’Engineering Standards Committee (ancêtre de la BSI) 1926: création de l’AFNOR 1927: création du Comité de Normalisation de la Mécanique (ancêtre de L’UNM) 1928: création de l’International Fédération of Standardizing Associations (ISA, ancêtre de l’ISO) 1961: création du Comité Européen de Normalisation (CEN) 1985: Acte Unique Européen et Nouvelle Approche Les éléments du changement Les années 1980 voient la normalisation s’intégrer à la stratégie d’entreprise. Comment expliquer cette évolution? Deux raisons peuvent être invoquées: - la qualité est devenue un facteur déterminant de la concurrence; elle fait appel aux normes qui constituent un référentiel reconnu; - le développement des nouvelles techniques liées à l’informatique passe par la définition de normes permettant compatibilité, interconnexion des différents systèmes.
II.2. Qu’est-ce que la norme ? Parmi les différentes définitions que l’on trouve ici et là, celle retenue par l’Encyclopédie Universalis est sans doute la plus complète: La norme est une donnée de référence, résultant d’un choix collectif et raisonné, en vue de servir de base d’entente pour la solution de problèmes répétitifs. Les normes sont des documents publics, accessibles à tous; elles sont à l’image du développement industriel et constituent un élément important de la culture technique; le référentiel qu’elles proposent met à disposition des partenaires, pour un domaine donné: - un langage commun - des méthodologies d’essai - des conditions d’interchangeabilité et de montage - des exigences de sécurité, santé, environnement.
1/6
Efficacité
Performance
Evaluation
Innovation
Caractérisation
Compatibilité Communication
Standardisation
Réduction de diversité
Ethique
Qualité Interchangeabilité Environnement Santé
Sécurité
Figure 1: Les contributions à la standardisation
II.3. Qu’est-ce que le concept G.P.S. ? ISO/TC 213 N 314-3 ISO/TC 213/AG 1 N 51 Annexe 1
Spécification géométrique des produits GPS 21ème siècle Une vision pour un nouvel outil industriel. Ce système complètement intégré pour la spécification et la vérification de la géométrie des pièces est un nouvel outil industriel pour le développement des produits et il coïncide avec les besoins du marché exprimés par l’industrie. Ce système est nécessaire car les entreprises progressent rapidement sur de nouvelles technologies, de nouveaux procédés de fabrication, de nouveaux matériaux et des produits innovants dans un environnement commercial international.
Objectif Ce nouvel outil va donner une méthode plus précise pour l’expression des exigences fonctionnelles des pièces. Cette tâche sera accomplie grâce à l’utilisation de spécifications complètes et bien définies, incluant la simplification des indications sur les dessins pour les besoins clés. Ce nouveau système sera conçu afin de pouvoir être mis en œuvre facilement dans les systèmes CAO tridimensionnels. Le contenu juridique des dessins existants sera laissé intact, reconnaissant qu’il existe un vaste domaine de spécifications existantes, qui ne peuvent pas être modifiées sans consentement explicite ou implicite des responsables. Cette initiative est portée par l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) et a été allouée au comité technique (TC) 213 ’’Spécification et vérification dimensionnelles et géométriques des produits’’.
La mise en œuvre rigoureuse du nouveau système va permettre de réduire les coûts en évitant d’accepter des pièces non conformes à cause de dessins non suffisamment définis.
Challenge Le GPS est basé sur le principe que la fonction de conception peut être conduite en maîtrisant la géométrie et les propriétés des matériaux de(des) la pièce(s) en exécutant la conception. Le GPS est le langage permettant de maîtriser uniquement la géométrie. Le challenge pour le futur est d’enrichir le langage GPS pour permettre l’expression d’exigences concernant une large gamme de fonctions de pièces. La spécification doit être basée sur ces fonctions mathématiques utilisables pas les ordinateurs et sur une logique sûre cohérente. Ceci peut être accompli en utilisant un ensemble de règles génériques, qui peuvent être appliquées à tous les cas en tant que base pour les exigences.
2/6
Incertitudes Le concept d’utilisation des incertitudes en tant que ’’monnaie’’ pour quantifier les ambiguïtés dans les spécifications elles-mêmes, ainsi que pour le concept général d’incertitude de mesure, est à la base de ce nouveau développement. L’utilisation de ce concept permet une meilleure compréhension du niveau des ambiguïtés actuelles selon lesquelles la fonction du produit est maîtrisée et permet une affectation optimale des ressources.
la simplicité et de la minimisation du coût total. De plus, il existera de nombreuses indications courtes couvrant les cas fonctionnels les plus communément rencontrés, par exemple l’ajustement.
La mise en œuvre rigoureuse du nouveau système est également un pré-requis pou la mise en œuvre continue de la qualité des produits et pour subsister dans une compétition globale.
Simplification
Mise en œuvre
Comme le langage GPS futur sera plus riche et plus précis que le langage actuel, il sera nécessaire de simplifier les indications pour les cas communément rencontrés pour faciliter la mise en œuvre. Une condition par défaut globale est envisagée sur la base de
Sur la base de cette vision, l’ISO/TC 213 va porter son attention dans les prochaines années de l’amélioration du système GPS actuel vers un nouveau système unifié GPS pour le 21ème siècle.
Charge de travail
Amélioration du système actuel
la de n o nsi e t Ex
lle ue t c a ue q i l bo m y s
Mise en œuvre d’un système unifié
nt me nifié e p u lop ème e v t Dé n sys d’u
2003
Développement de la symbolique pour le système unifié
Temps
2005
Figure 2 - Plan de mise en oeuvre
3/6
matrice G.P.S. Maillon n°
1
2
Caractéristique géométrique de l’élément
Indication dans la documentation du produit Codification
Définition des tolérances Définition théorique des valeurs
1
Dimension
2
Distance
3
Rayon
4
Angle (tolérance
3
4
5
Exigence Evaluation des Définition des pour écarts de la caractéristiques l’équipement pièceou paramètres de de mesure l’élément réalisé Comparaison avec les limites de la tolérance
6 Exigence d’étalonnage - Etalons d’étalonnage
en degrés) 5
Forme d’une ligne (indépendante d’une référence)
6
Forme d’une ligne (dépendante d’une référence)
7
Forme d’une surface (indépendante d’une référence)
8
Forme d’une surface (dépendante d’une référence)
9
Orientation
10 Position 11 Battement circulaire 12 Battement total 13 Références 14 Rugosité de surface 15 Ondulation de surface 16 Défauts de surface 17 Arêtes
II.4. Les normes ISO de tolérancement géométrique reconnues dans RENAULT II.4.1. Normes contenues dans la formation initiale mise en place en 1995 Dans un 1er temps Renault avait retenu 8 normes ISO de base répondant à ses besoins.
DESIGNATION
REFERENCE ISO
EQUIVALENT NF
Principe de tolérancement de base
- ISO 8015 1985 (F)
- E 04.561.oct. 91
Tolérancement géométrique
- ISO 1101 1983 (F)
- E 04.552 nov. 83 - E 04 553 déc. 84
Références spécifiées et systèmes de références
- ISO 5459 1981 (F)
- E 04.554 déc. 88
Tolérancement des localisations
- ISO 5458 1998 (F)
- E 04.559 fév. 91
Cotation et tolérancement des cônes
- ISO 3040 1990 (F)
- E 04.557 déc. 91
Zone de tolérance projetée
- ISO 10578 1992 (F)
- E 04.558 août 83
Cotation des pièces non rigides
- ISO 10579 1993 (F)
- E 04.565 oct. 86
Principe du maximum de matière
- ISO 2692 1988 (F)
- E 04.555 fév. 82
Tolérancement des profils
- ISO 1660 1988 (F)
(non présenté dans cette formation)
Tolérancement des arêtes (non présenté dans cette formation)
- ISO 13715 1999 (F)
figure 4 : Liste des normes ISO reconnues (avec une mise à jour en 2000) Au fil du temps, en fonction du besoin et de l’avancement de la mise en oeuvre des normes ISO dans l’entreprise, d’autres normes ISO sont venues compléter cette liste. Nous avons entre autres introduit la norme ISO 1660 qui explicite le tolérancement des profils et la norme ISO 13715 qui permet de décrire les arêtes. Ces deux normes ne sont pas développées dans le cadre de cette formation, tout comme 7 nouvelles normes ISO de tolérancement des états de surface qui font l’objet d’une formation spécifique. 5/6
II.4.2.
Précautions d’utilisation
Le support de formation contient: - des extraits de normes ISO de dessin (ou NF lorsque celle-ci est plus précise ou didactique dans les explications) - des commentaires, des interrogations ainsi que des recommandations Renault - des possibilités de notes personnelles.
ATTENTION: Ce document ne se substitue pas aux normes officielles. Il appartient à chacun: - de s’assurer de la validité des normes au fur et à mesure des nouvelles publications ou mises à jour de ces normes par le service normalisation. - de prendre le réflexe de puiser les informations directement dans les normes ISO de dessin.
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CHAPITRE III PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE ISO 8015 - 1985
I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 III-A Principe d'indépendance III-B Tolérances III-C Interdépendance entre dimension et géométrie III-D Recommandations
IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
4 Principe d'indépendance Chaque exigence dimensionnelle ou géométrique spécifiée sur un dessin doit être respectée en elle même (indépendamment), sauf si une relation particulière est spécifiée. Ainsi, sans relation spécifiée, la tolérance géométrique s'applique sans tenir compte de la dimension de l'élément, et les deux exigences sont traitées comme indépendantes. En conséquence, si une relation particulière entre : -
la dimension et la forme , ou
-
la dimension et l'orientation , ou
-
la dimension et la position
est exigée, elle doit être spécifiée sur le dessin.
• Pour définir une pièce, un plan comporte différents types d'informations : • géométrie de la pièce (définition des surfaces), • matière, traitements, ... • états de surface, • masse, • etc Le cours ne concerne que les caractéristiques géométriques : la pièce sera considérée comme un ensemble de surfaces. PIECE = ENSEMBLE de SURFACES • Pour définir les surfaces d'une pièce, un plan contient des exigences (ou spécifications) portant sur : linéaires - les DIMENSIONS angulaires
• Le principe de base, qui s'applique systématiquement est celui de l'indépendance : Principe d'indépendance : Chaque exigence dimensionnelle ou géométrique spécifiée sur un dessin doit être respectée indépendamment.
• Lorsque c'est nécessaire, il est possible d'ajouter des liens entre les différentes exigences : Tolérance DIMENSIONNELLE
Tolérances GEOMETRIQUES
POSITION
FORME ORIENTATION
I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 III-A Principe d'indépendance III-B Tolérances III-C Interdépendance entre dimension et géométrie III-D Recommandations
IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
5 Tolérances 5. 1 Tolérances dimensionnelles 5.1.1 Tolérances linéaires Une tolérance linéaire limite uniquement les dimensions locales réelles (mesure entre deux points) d'un élément, mais pas ses écarts de forme (par exemple, écarts de circularité et de rectitude d'un élément cylindrique, ou écarts de planéité de deux surfaces planes parallèles). Cependant, les écarts de forme doivent être limités par les critères suivants - tolérances de forme, indiquées individuellement ; - tolérances géométriques générales ; - exigence d'enveloppe. NOTE - Dans le cadre de la présente Norme internationale, un élément unique consiste en une surface cylindrique ou en deux surfaces planes parallèles Il n'y a pas de limitation de la relation entre les éléments individuels par les tolérances linéaires. Par exemple, la perpendicularité des côtés d'un cube n'est pas limitée, et ainsi il est nécessaire de la limiter par une tolérance de perpendicularité dont la valeur est imposée par une exigence technique.
-" Une tolérance linéaire limite uniquement les dimensions locales réelles (mesure entre deux points) d'un élément, mais pas ses écarts de forme (...) " -"Un élément unique consiste en une surface cylindrique ou en deux surfaces planes parallèles ." Chaque valeur DLi de dimension locale doit être comprise entre les valeurs mini et maxi définies par la tolérance :
Comment mesurer la dimension locale ? Exemples de géométries réelles :
10 ± 0,1
Question :
III-B-1) Formation 1
V3.0 2001
3/7
III
Formation aux Normes ISO de Tolérancement
PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE
Cette norme ne donne pas de définition précise : le problème est de définir une direction de mesure pour chaque dimension locale réelle. Deux exemples de constructions possibles :
10,1
10,1 9,9
-->
V3.0 2001
10 ± 0,1
Comment mesurer la dimension locale ? (suite) -->
III-B-1) Formation 1
- (ISO 8015 : 1985)
Exemple 1: direction de mesure normale au plan tangent local à la surface.
Conclusion sur les tolérances dimensionnelles linéaires : • La notion de dimension locale • ne s'applique qu'à un cylindre ou à deux plans parallèles en vis-à-vis • n'est pas complètement définie par la norme ; elle comporte donc un risque d'interprétation. • ne porte que sur des distances entre points, et ne comporte donc aucune exigence liée aux surfaces : forme, position, orientation. • Recommandation : la dimension locale sera mesurée de préférence perpendiculairement à la direction générale de l'élément réel. Le tolérancement dimensionnel linéaire, qui est une réponse à certaines exigences , n'est généralement pas suffisant pour exprimer seul des exigences fonctionelles ; il devra donc le plus souvent s'accompagner d'autres exigences .
5 Tolérances 5.1 Tolérances dimensionnelles 5.1.2 Tolérances angulaires Une tolérance angulaire, spécifiée en unité de mesure angulaire, limite uniquement l'orientation générale des lignes ou des éléments linéaires de surfaces, mais pas leurs écarts de forme (voir figure 1).
L'orientation générale de la ligne dérivée de la surface réelle est l'orientation de la ligne en contact de forme géométrique parfaite (voir figure 1). La distance maximale entre cette ligne en contact et la ligne réelle doit être la plus faible possible.
Cependant, les écarts de forme doivent être limités par les critères suivants - tolérances de forme indiquées individuellement - tolérances géométriques générales
comment sont construits les plans de coupe Pi sur la pièce réelle ?
--> La norme ne le précise pas. : --> Exemple de construction possible plans perpendiculaires à l'intersection des plans tangents aux surfaces réelles Plans de coupe Pi P1
P2
Surfaces réelles Plans tangents aux surfaces réelles Intersection des plans tangents
Conclusion sur les tolérances dimensionnelles angulaires :
• La définition du critère de validité n'est pas unique (construction des plans de coupe). • La tolérance dimensionnelle angulaire ne s'applique qu'à des lignes ; elle ne comporte aucune exigence liée aux surfaces : forme, position, orientation. Le tolérancement dimensionnel angulaire, n'est généralement pas suffisant pour exprimer seul des exigences fonctionnelles.
Recommandation : recourir au maximum aux tolérances d' inclinaison et de perpendicularité (Cf chapitre 4), ou à la localisation (Cf chapitre 6).
5 Tolérances 5.2 Tolérances géométriques Les tolérances géométriques limitent l'écart de l'élément par rapport à - sa forme, ou - son orientation, ou - sa position, théoriquement exacte , sans tenir compte de la dimension de l'élément. Les tolérances géométriques s'appliquent donc indépendamment des dimensions locales réelles des éléments individuels (voir chapître 4). Les écarts géométriques peuvent atteindre leur maximum, que les sections transversales des éléments considérés soient ou non à leur dimension au maximum de matière.
V3.0 2001
1/2
III
Formation aux Normes ISO de Tolérancement
PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE
- (ISO 8015 : 1985)
• Le tolérancement géométrique consiste à définir une ZONE de TOLERANCE , dans laquelle doit se situer l'élément réel. Exemple :
0,2 A
A
• Caractéristiques pouvant être tolérancées : Caractéristiques tolérancées
I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 III-A Principe d'indépendance III-B Tolérances III-C Interdépendance entre dimension et géométrie III-D Recommandations
IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
6 Interdépendance entre dimension et géométrie L'interdépendance entre la dimension et la géométrie peut être impliquée par - l'exigence d'enveloppe - le principe du maximum de matière :
6.1 Exigence d'enveloppe L'exigence d'enveloppe peut être appliquée à un élément isolé, soit un cylindre soit un élément établi par deux surfaces planes parallèles (élément de dimension) Cela implique que l'enveloppe de forme parfaite à la dimension au maximum de. matière de l'élément ne soit pas dépassée . L'exigence d'enveloppe peut être indiquée soit - par le symbole E à la suite de la tolérance linéaire (voir figure 3a), soit - par référence à une norme appropriée qui évoque l'exigence d'enveloppe
6.2 Principe du maximum de matière Si pour des raisons économiques et fonctionnelles, l'interdépendance entre la dimension et l'orientation ou position de(s) (l')élément(s) s'avère nécessaire, le principe du maximum de matière M peut être appliqué (voir ISO 2692).
• Le principe du maximum de matière fait l'objet d'un developpement complet dans le chapitre 10 • L'exigence d'enveloppe ajoute au tolérancement dimensionnel une exigence supplémentaire . • Notation : tolérance + symbole E
80 ± 0,2 E
• Le symbole de l'exigence d'enveloppe peut être inscrit une seule fois près du cartouche pour s'appliquer à l'ensemble du dessin; mais même ainsi, il ne s'applique qu'aux deux cas possibles :
Le symbole peut aussi être placé près du cartouche, s’il concerne tout le dessin
10 ± 0,1 E
III
Formation aux Normes ISO de Tolérancement
Cette cotation comporte deux exigences : 1. Toutes les dimensions locales doivent être comprises entre 9,9 et 10,1 2. La pièce doit pouvoir passer entre deux plans parallèles distants de 10,1
V3.0 2001
3/8
III
Formation aux Normes ISO de Tolérancement
PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE
Exemple 1 (suite) Les pièces réelles suivantes sont-elles conformes ?
Conditions : 1. 19,8 ≤ DLi ≤ 20,2 2. L'alésage réel contient un cylindre parfait Ø19,8 (avec ou sans contacts) (Exemple de moyen de contrôle : tampon long Ø 19,8)
Notations : • Position du symbole : - près de la cote concernée : - près du cartouche, avec la mention :
80 ± 0,2
E
LA COTATION EST EFFECTUEE SUIVANT L'EXIGENCE DE L'ENVELOPPE ISO 8015-1985
L'exigence d'enveloppe s'applique alors : - à tous les plans parallèles en vis-à-vis - à tous les cylindres de révolution definis sur l'ensemble du dessin
• Une seule condition, portant sur les dimensions locales: mini ≤ DL i ≤ maxi
!
- (ISO 8015 : 1985)
assortie du modificateur
--> on ajoute un lien entre dimension et géométrie
• Même condition sur les dimensions locales : mini ≤ DL i ≤ maxi • Condition supplémentaire : la matière ne doit pas dépasser de l'enveloppe
Dans les 2 cas : toute exigence supplémentaire doit être explicitée (-> tolérances géométriques). Ce qui n'est pas écrit n'est pas demandé !
E
I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 III-A Principe d'indépendance III-B Tolérances III-C Interdépendance entre dimension et géométrie III-D Recommandations
IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
: 1 cotation d'une pièce prismatique Application n° 2
80 ± 2
La pièce réelle suivante, tracée à l'échelle, est-elle conforme ?
60 ± 2 Rq : on traitera cet exemple dans l'hypothèse où l'opérateur fixe la direction de mesure des dimensions locales. Les planches 2, 3, 4, 6, 7 sont situées en fin de manuel.
Contrôles nécessaires : - dimensions locales : même contrôle que dans le cas précédent, auquel on ajoute l'exigence d'enveloppe - planéité : inchangé p/r cas précédent 1. Contrôle de la cote 60 ± 2 E
60 ± 2
62,0
Construction du gabarit
E
62,0
Recherche d'une position du gabarit enveloppant la pièce.
Recherche d'une position du gabarit enveloppant la pièce.
E
La pièce est conforme du point de vue de cette cote.
CHAPITRE IV TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE ISO 1101 - 1983
I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 IV-A Généralités IV-B Définitions IV-C- Les tolérances géométriques IV-C-2 Tolérances de forme IV-C- 3 Tolérances d'orientation IV-C-4 Tolérances de position IV-C-5 Tolérances de battement
V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
3.1 Une tolérance géométrique appliquée à un élément définit la zone de tolérance à l'intérieur de laquelle l'élément (surface, axe ou plan médian) doit être compris.
Commentaire : Norme ISO 1101-1983 (F)
Normes Renault 01 00 501 Nissan NES D0023
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IV
ENS Cachan RENAULT
Formation aux Normes ISO de Tolérancement
TOLÉRANCEMENT GÉOMÉTRIQUE - (ISO 1101: 1983)
t d (réel) = t
V3.0 2001
c'est une portion d'espace de géométrie parfaite, devant contenir l'élément réel, et dont les frontières dépendent de la caractéristique tolérancée(forme,orientation, position). t
• La surface réelle est conforme à la spécification si tous ses points sont à l'intérieur de la zone de tolérance • Une tolérance géométrique est exprimée sur un dessin par : - Une flèche désignant l'élément tolérancé - Un cadre de tolérance contenant les caractéristiques du tolérancement :
3.2 La zone de tolérance géométrique est, suivant la caractéristique tolérancée et la manière dont celle-ci est cotée : - soit la surface à l'intérieur d'un cercle ; - soit la surface entre deux cercles coplanaires concentriques ; - soit la surface entre deux lignes parallèles ou deux droites parallèles ; - soit l'espace à l'intérieur d'un cylindre ; - soit l'espace entre deux cylindres coaxiaux ; - soit l'espace entre deux surfaces équidistantes ou deux plans parallèles ; - soit l'espace à l'intérieur d'un parallélépipède.
3.3 La forme ou l’orientation de l’élément tolérancé peut être quelconque à l’intérieur de la zone de tolérance, sauf indication plus restrictive, exprimée en clair, par exemple par une note.
3.6 Les tolérances géométriques attribuées aux éléments par rapport à une référence spécifiée ne limitent pas l’écart de forme de l’élément de référence lui-même. La forme d’un élément de référence doit être suffisamment précise pour qu’il puisse être utilisé comme tel et il peut donc être nécessaire de prescrire des tolérances de forme pour les éléments de référence.
Problème : la précision demandée est-elle cohérente avec l'incertitude pesant sur la determination de A ? Réponses possibles : - tolérancer le défaut de . forme de la référence - recourir au références partielles (chap.v)
t2 A
t1
A
Formation aux Normes ISO de Tolérancement
TOLÉRANCEMENT GÉOMÉTRIQUE - (ISO 1101: 1983)
IV-A-5) FORMATION 1 Extrait de Norme ISO
3
GÉNÉRALITÉS
3.7 La rectitude ou la planéité d'un élément tolérancé isolé est jugée correcte lorsque la distance de chacun de ses points à une surface de forme géométriquement idéale, en contact avec elle, est inférieure à la valeur de la tolérance spécifiée . L'orientation de la ligne ou de la surface géométriquement idéale doit être choisie de façon que la distance du point de l'élément le plus éloigné à cette surface géométriquement idéale . soit minimale A3
Orientations diverses de la ligne ou de la surface géométriquement idéale : A1-B1 A2-B2 A3-B3 Distances correspondantes : h1 h2 h3 Dans le cas de la figure 1 : h1 h2 h3 < < En conséquence l'orientation correcte de la ligne ou de la surface géométriquement idéale est A1-B1 . La distance h1 est, au plus, égale à la tolérance de forme spécifiée.
3.8 Pour la définition de la circularité et de la cylindricité , la position de deux cercles concentriques ou de deux cylindres coaxiaux doit être choisie de façon à ce que la distance radiale entre eux soit minimale Exemple :
A1
∆r 1
C1+ C2+
∆r2
A2
Figure 2
∆r2 < ∆r1
Position possible des centres de deux cercles concentriques ou des axes de deux cylindres coaxiaux et leur écart radial minimal. Le centre (C1) de A1 positionne deux cercles concentriques ou deux cylindres coaxiaux. Le centre (C2) de A2 positionne deux cercles concentriques ou deux cylindres coaxiaux avec un écart radial minimal. Écarts radiaux correspondant : ∆r2 ∆r1 Dans le cas de la figure 2 : ∆r2 < ∆r1 En conséquence, la position correcte des deux cercles concentriques ou des deux cylindriques coaxiaux est celle désignée A2 . L'écart radial ∆r2 doit être inférieur ou égal à la valeur de la tolérance spécifiée.
Cylindricité : il faut déterminer la position de deux cylindres coaxiaux contenant l'ensemble des points réels , telle que la différence de rayon soit minimale.
Ici : ∆r2 < ∆r1
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I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 IV-A Généralités IV-B Définitions IV-C- Les tolérances géométriques IV-C-2 Tolérances de forme IV-C- 3 Tolérances d'orientation IV-C-4 Tolérances de position IV-C-5 Tolérances de battement
V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
Éléments isolés : Une tolérance de forme s'applique uniquement à la forme de l'élément tolérancé, indépendamment de son environnement de sa, position ou de son orientation.
La forme
Dans ce cas particulier, l'élément tolérancé se trouve associé à un élément de référence. Il s'agit alors d'une tolérance de position d'une surface de forme quelconque.
Une tolérance d'orientation : - permet d'orienter un élément tolérancé par rapport à un ou plusieurs autres éléments, - limite la forme, - ne limite pas la position.
Une tolérance de position : - permet de situer un élément tolérancé par rapport à un ou plusieurs autres éléments, - limite la forme, - limite l’orientation.
Les exigences de tolérance sont indiquées dans un cadre rectangulaire divisé en deux cases ou plus.
5.1
Ces cases contiennent, de gauche à droite, dans l'ordre suivant : - le symbole de la caractéristique à tolérancer; - la valeur de la tolérance dans l'unité utilisée pour la cotation linéaire. Cette valeur est précédée du signe Ø si la zone de tolérance est circulaire ou cylindrique ; - le cas échéant, la (ou les) lettre(s) permettant d'identifier l'élément ou les éléments de référence.
5.2 Des remarques se rapportant à la tolérance, par exemple, «6 trous», «4 surfaces», ou «6 x», doivent être inscrites au dessus du cadre. 6 trous 6x Ø 0,1
Ø 0,1
5.3 Des indications caractérisant la forme de l'élément à l'intérieur de la zone de tolérance doivent être écrites près du cadre de tolérance et peuvent être reliées au cadre par une ligne de repère. non convexe 0,3 non 0,1 convexe 5.4 S'il est nécessaire de spécifier plus d'une caractéristique de tolérance pour un élément, les spécifications de tolérances sont données dans des cadres de tolérances placés l'un sous l'autre. 0,01 0,06 B
Le cadre de tolérance est relié à l’élément tolérancé par une ligne de repère terminée par une flèche aboutissant : - sur le contour de l’élément ou sur le prolongement du contour (mais clairement séparé de la ligne de cote) , si la tolérance s’applique à la ligne ou à la surface elle-même :
- dans le prolongement de la ligne de cote , lorsque la tolérance s’applique à l’axe ou au plan médian de l’élément ainsi coté :
- sur l’axe lorsque la tolérance s’applique à l’axe ou au plan médian de tous les éléments admettant cet axe ou ce plan médian.
La flèche désigne l’élément tolérancé Attention !! Il existe deux modes d’écriture : Premier mode : tolérancement de l'élément lui-même Élément tolérancé
La ligne de repère n’est pas alignée avec la ligne de cote
7.1 La largeur de la zone de tolérance est dans la direction de la flèche située au bout de la ligne de repère joignant le cadre de tolérance à l'élément tolérancé, à moins que la valeur soit précédée du signe Ø.
Orientation de la zone de tolérance : la deuxième case du cadre de tolérance ne contient pas le 1 er cas : signe "Ø". C'est la flèche joignant le cadre de tolérance à l'élément tolérancé qui définit l’orientation de la zone de tolérance. 0,1
Zone de tolérance
0,1 A
A
Droite de référence spécifiée A
Plus grand cylindre inscrit
Plan contenant la droite A et la direction de la flèche
Orientation de la zone de tolérance : 2 ème cas : la deuxième case du cadre de tolérance contient un signe "Ø" . L'orientation de la flèche est alors indifférente. Ø 0,1
Ø 0,1 A
A Zone de tolérance : cylindre de Ø 0,1, d'axe parallèle à la droite A. Droite de référence spécifiée A
Plus grand cylindre inscrit
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IV
ENS Cachan RENAULT
Formation aux Normes ISO de Tolérancement
TOLÉRANCEMENT GÉOMÉTRIQUE - (ISO 1101: 1983)
IV-B-4-2) FORMATION 1 Extrait de Norme ISO
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ZONES DE TOLÉRANCES
7.2 Généralement, la direction de la largeur de la zone de tolérance est normale à la géométrie spécifiée de la pièce. 0, 1
7.3 La direction de la largeur de la zone de tolérance doit être indiquée dans le cas où elle est désirée non normale à la géométrie spécifiée de la pièce. 0 ,1 0,1 A a
La direction de la largeur de la zone de tolérance est perpendiculaire à la génératrice du cône nominal.
t
t A
IV-B-4-2) FORMATION 1
90° Si la direction de la largeur de la zone de tolérance ne doit pas être normale à la direction de la génératrice du cône, il faut spécifier la direction.
7.5 Lorsqu’une zone de tolérance commune est appliquée à plusieurs éléments séparés, l’exigence doit être indiquée par les mots “zone commune” au dessus du cadre de tolérance. zone commune
8.1 Lorsqu’un élément tolérancé se rapporte à une référence spécifiée, cette dernière est généralement identifiée par une lettre de référence . Cette lettre qui définit la référence spécifiée est répétée dans le cadre de tolérance. Pour identifier la référence spécifiée, une lettre majuscule est inscrite dans un cadre relié au triangle de référence noirci ou non.
8.2 Le triangle de référence avec la lettre de référence est placé : - sur le contour de l’élément ou un prolongement du contour(mais clairement séparé de la ligne de cote), si l’élément de référence est la ligne ou la surface elle-même.
La désignation des éléments de référence obéit aux mêmes règles que celle des éléments tolérancés. Attention !! Il existe deux modes d’écriture : Premier mode : désignation de l'élément lui-même
A
Notations :
Signification : L'élément pris en référence est la surface de la pièce
Le triangle de référence n’est pas aligné avec la ligne de cote
- dans le prolongement de la ligne de cotev lorsque l’élément de référence est l’axe ou le plan médian de l’élément ainsi coté. Note : s’il n’y a pas de place pour deux flèches, l’une d’elle peut être remplacée par le triangle de référence. A B A
A
- sur l’axe ou le plan médian lorsque la référence spécifiée est : a) l’axe ou le plan médian de l’élément isolé (par exemple un cylindre) ; b) l’axe commun ou le plan formé avec deux éléments (voir figure) A
8.4 Une référence spécifiée isolée est identifiée par une lettre majuscule.
A Une référence spécifiée commune formée de deux éléments de référence est identifiée par deux lettres de référence séparées par un trait d’union.
A-B Si l’ordre dans lequel sont donnés deux éléments de référence ou plus est important, les lettres de référence sont indiquées dans différentes cases, de gauche à droite, dans l’ordre de priorité.
A B C Si l’ordre dans lequel sont donnés deux éléments de référence ou plus n’est pas important, les lettres de référence sont indiquées dans la même case.
9.1 Si la tolérance est appliquée sur une longueur restreinte, placée n’importe où, la valeur de cette longueur doit être ajoutée à la suite de la valeur de la tolérance et séparée par un trait oblique. Dans le cas d’une surface, utiliser la même indication. Elle signifie que la tolérance s’applique à toutes les lignes de la longueur limitée dans toutes les positions et directions.
0,01/100 B 9.2 Si, à la tolérance de l’élément complet, une autre tolérance de même nature mais plus faible et restreinte sur une longueur limitée est ajoutée, cette dernière doit être inscrite au dessous de la première.
les cotes définissant l'étendue de la zone de tolérance doivent-elles être tolérancées ?
la norme ISO 1101 ne le précise pas . Recommandation : Renault préconise l'utilisation de dimensions théoriquement exactes (encadrées) , pour être cohérent avec les travaux préparatoires de l'ISO 1101 ,qui prévoient de "réserver l'utilisation de tolérances linéaires ( ± ) aux spécifications concernant la taille".
Exemple d’application : bague fixe sur un arbre 15 Cotation :
0,2
15±0,2
0,1 15,2
4
Signification : Sur la longueur 15 ±0,2 , située par rapport à l’extrémité de l’arbre , la tolérance 0,2 de rectitude doit être respectée.
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TOLÉRANCEMENT GÉOMÉTRIQUE - (ISO 1101: 1983)
IV-B-7-1) FORMATION 1 Extrait de Norme ISO
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Dimensions théoriquement exactes
Si des tolérances de position, de forme ou d’orientation sont prescrites pour un élément, les dimensions théoriquement exactes définissant la position, la forme ou l’angle respectivement, ne doivent pas être tolérancées. Ces cotes sont encadrées, par exemple 30 . Les dimensions effectives correspondantes de la pièce sont limitées seulement par les tolérances de position, de forme ou d’inclinaison spécifiées dans le cadre de tolérance. 8 x Ø 15 H7 Ø 0,01 A
11 Zone de tolérance projetée Dans certains cas, les tolérances d’orientation et de position doivent être appliquées, non pas à l’élément lui même, mais à son prolongement hors de la pièce. De telles zones de tolérance sont à indiquer par le symbole P .
12 État au maximum de matière L’indication que la valeur de la tolérance s'applique à l’état au maximum de matière est donnée par le symbole M placé à la suite : - de la valeur de la tolérance ; ou - de la lettre de la référence ; ou - de l’une et de l’autre ; selon que l’état au maximum de matière s’applique soit à l’élément tolérancé, soit à l’élément de référence, soit aux deux.
Commentaire :
ces thèmes sont développés dans les normes :
- ISO 10578-1992 (zone de tolérance projetée) voir chapitre VIII - ISO 2692-1988 (cotation au maximum de matière) voir chapitre X
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I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 IV-A Généralités IV-B Définitions IV-C- Les tolérances géométriques IV-C-2 Tolérances de forme IV-C- 3 Tolérances d'orientation IV-C-4 Tolérances de position IV-C-5 Tolérances de battement
V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
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TOLÉRANCEMENT GÉOMÉTRIQUE - (ISO 1101: 1983)
IV-C-2-1) FORMATION 1 Extrait de Norme ISO
14 DÉFINITIONS DÉTAILLÉES DES TOLÉRANCES 14.1 Tolérance de rectitude Symbole Définition de la zone de tolérance
Identification et Interprétation 0,1
t
IV
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La zone de tolérance est limitée par deux droites parallèles projetées sur un plan, distantes de t.
Figure 55
Figure 54 0,1 / 200
Figure 56
0,1
La zone de tolérance est limitée par un parallélépipède de section t1 x t2 si la tolérance est prescrite dans deux directions perpendiculaires l' une à l'autre.
Une partie quelconque ayant une longueur de 200 d'une génératrice de la surface cylindrique repérée par la flèche doit être comprise entre deux droites parallèles distantes de 0,1 situées dans le plan contenant l'axe.
L'axe de la barre doit être compris dans un parallélépipède de largeur 0,1 dans la direction verticale et 0,2 dans la direction horizontale
Figure 58
Øt
La zone de tolérance est limitée par un cylindre de diamètre t si la valeur de la tolérance est précédée du signe Ø.
0,2
Une ligne quelconque de la surface supérieure, parallèle au plan de projection dans lequel l'indication est donnée, doit être contenue entre deux droites parallèles distantes de 0,1.
Figure 60
L'axe du cylindre relié au cadre de la tolérance doit être compris dans une zone cylindrique de 0,08 de diamètre
Premier problème : qu'est-ce que l'axe réel ? -> La norme ne donne pas de définition. -> Un exemple de construction possible : 1. Construire le cylindre des
2. Construire des plans de
moindres carrés associé à la surface réelle du trou
coupe perpendiculaires à l'axe du cylindre des moindres carrés
3. Dans ces coupes, construire le
4. L'axe réel est le lieu
cercle des moindres carrés associé à la ligne réelle.
Définition de la zone de tolérance (suite) 14.1 Tolérance de circularité La zone de tolérance, dans le plan considéré, est limitée par deux cercles concentriques et distants de t.
Il n'y a PAS d'équivalence : Cylindricité <==> [ Circularité + Rectitude ]
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TOLÉRANCEMENT GÉOMÉTRIQUE - (ISO 1101: 1983)
IV-C-2-5) FORMATION 1 Extrait de Norme ISO
14 DÉFINITIONS DÉTAILLÉES DES TOLÉRANCES 14.5 Tolérance de forme d'une ligne quelconque Définition de la zone de tolérance
Symbole
14.5 Tolérance de forme d'une ligne quelconque La zone de tolérance est limitée par deux lignes enveloppes des cercles de diamètre t dont les centres sont situés sur une ligne ayant la forme géométrique correcte.
Dans chaque section parallèle au plan de projection le profil considéré doit être compris entre deux lignes enveloppes des cercles de diamètre 0,04 dont les centres sont situés sur une ligne ayant le profil géométrique correct.
Remarque : la définition du profil théorique doit être unique . le profil théorique doit être entièrement défini par des cotes encadrées , ou par une numérisation (pas de cotes tolérancées ±).
14 DÉFINITIONS DÉTAILLÉES DES TOLÉRANCES 14.6 Tolérance de forme d'une surface quelconque Symbole
Définition de la zone de tolérance(suite) 14.6 Tolérance de forme d'une surface quelconque La zone de tolérance est enveloppes des sphères de diamètre t dont les centres sont situés sur une surface ayant la forme géométrique correcte.
Sphère Øt Figure 70
Indication et interprétation (suite) 0,02
Figure 71
La surface considérée doit être comprise entre deux surfaces enveloppes des sphères de diamètre 0,02 dont les centres sont situés sur une surface ayant la forme géométrique correcte.
Surfaces enveloppes générées par des sphères de Ø 0,02
!
Exige une définition unique de la surface théorique --> (cotes encadrées ou numérisation)
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I- INTRODUCTION II- LA NORMALISATION III- PRINCIPE DE TOLERANCEMENT DE BASE - ISO 8015 IV- TOLÉRANCEMENT GÉOMETRIQUE - ISO 1101 IV-A Généralités IV-B Définitions IV-C- Les tolérances géométriques IV-C-2 Tolérances de forme IV-C- 3 Tolérances d'orientation IV-C-4 Tolérances de position IV-C-5 Tolérances de battement
V-REFERENCES ET SYSTEMES DE RÉFÉRENCES - ISO 5459 VI-TOLERANCEMENT DE LOCALISATION - ISO 5458 VII-TOLERANCEMENT DES CONES - ISO 3040 VIII- ZONE DE TOLERANCE PROJETEE - ISO 10578 IX-COTATION DES PIÈCES NON RIGIDES - ISO 10579 X- PRINCIPES DU MAXIMUM ET DU MINIMUM DE MATIÈRE - ISO 2692
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14 DÉFINITIONS DÉTAILLÉES DES TOLÉRANCES 14.7 Tolérance de parallélisme Définition de la zone de tolérance
Indication et interprétation
14.7.1 Tolérance de parallélisme d'une ligne par rapport à une droite de référence La zone de tolérance est limitée par deux droites parallèles distantes de t et paralléles à la droite de référence projetée sur un plan si la tolérance n'est prescrite que dans une seule direction.
Fig. 73
L'axe tolérancé doit être compris entre deux droites distantes de 0,1, parallèles à l'axe de référence A et placées dans le plan vertical ( voir figures 73 ou 74 ).
0,1 A
Figure 72
A
A
t
0,1 A
L'axe tolérancé doit être compris entre deux droites distantes de 0,1, parallèles à l'axe de référence A et placées dans le plan horizontal.
Fig. 76
Figure 75
La zone de tolérance est limitée par un parallélépipède de section t1 x t2 et parallèle à la droite de référence si la tolérance est prescrite dans deux plans perpendiculaires l'un à l'autre. La zone de tolérance est limitée par un cylindre de diamètre t parallèle à la droite de référence si la valeur de la tolérance est précédée du signe ø.
L'axe tolérancé doit être compris dans un parallélépipède, de largeur 0,2 dans la direction horizontale et 0,1, dans la direction verticale et qui est parallèle à l'axe de référence A (voir figures 78 ou 79). L'axe tolérancé doit être compris dans une zone cylindrique de diamètre 0,03 mm, parallèle à l'axe de référence A (droite de référence) .
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IV-C-3-1) FORMATION 1 Extrait de Norme ISO
14 DÉFINITIONS DÉTAILLÉES DES TOLÉRANCES 14.7 Tolérance de parallélisme Définition de la zone de tolérance
Indication et interprétation
14.7.2 Tolérance de parallélisme d'une ligne par rapport à une surface de référence 0,01 B
La zone de tolérance est limitée par deux plans parallèles distantes de t et parallèle à la surface de référence .
L'axe du trou doit être compris entre deux plans distants de 0,01 et parallèles à la surface de référence B.
t
Symbole
B
Figure 83
Figure 82
14.7.3 Tolérance de parallélisme d'une surface par rapport à une droite de référence La zone de tolérance est limitée par deux plans parallèles distants de t et parallèles à la droite de référence .
0,1 C
Figure 85 C
t
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Figure 84
La surface tolérancée doit être comprise entre deux plans distants de 0,1 et parallèles à la surface de référence C du trou.
14.7.4 Tolérance de parallélisme d'une surface par rapport à une surface de référence La zone de tolérance est limitée par deux plans parallèles distants de t et parallèles à la surface de référence.
0,01 D
D
Figure 87
La surface tolérancée doit être comprise entre deux plans parallèles distants de 0,01 et parallèles à la surface de référence D.
Sur une longueur de 100, prise n'importe où sur la surface tolérancée, tous les points de cette surface doivent être compris entre deux plans distants de 0,01 et parallèles à la surface de référence A.
Rappel : attention à l'orientation de la zone de tolérance : En l'absence de "Ø", la direction de la flèche définit l'orientation de la zone de tolérance. 0,1
A
A Elément tolérancé ? Caractéristique ? Référence ? Zone et valeur ?
: : : :
L'axe du cylindre PARALLELISME L'axe du cylindre spécifié «A» Volume limité par deux plans parallèles distants de 0,1 parallèles à la droite de référence
Plan contenant la droite A et la direction de la flèche Plus grand cylindre inscrit 0,1
Droite A
Autre expression de la même condition: La projection de l'axe réel dans un plan doit se trouver entre deux droites distantes de 0,1 et parallèles à la projection de la droite de référence dans ce même plan.