Management Jean-Jacques Jean-Jacques THOLONIA THOLONIAT
Les théories économiques de la firme (I)
Sommaire
Panorama des théories économiques de la firme Les fondateurs : le modèle néo-classique de la firme Schumpeter et la réhabilitation de l'entrepreneur La théorie des coûts de transaction La théorie de l’agence
Panorama des théories économiques de la firme
Les fondateurs : le modèle néo-classique de la firme
La théorie néo-classique est une théorie du marché (formation des prix) L'entreprise n'est qu'un agent concomitant au marché Il est nécessaire de concevoir les offreurs, mais pas d'étudier leur fonctionnement et organisation (l’entreprise est une boîte noire) L’entreprise et l’entrepreneur sont confondus
Les fondateurs : le modèle néo-classique de la firme
Le comportement des firmes est déterminé par les hypothèses de la concurrence pure et parfaite L'atomicité, la transparence, la fluidité, l'homogénéité Conséquence de ces hypothèses sur le comportement des firmes Les entreprises n'ont aucune influence sur les prix Les entreprises n’ont aucune influence sur les caractéristiques des produits
Les fondateurs : le modèle néo-classique de la firme
Le comportement des firmes est déterminé par les hypothèses de la concurrence pure et parfaite L'atomicité, la transparence, la fluidité, l'homogénéité
Conséquence de ces hypothèses sur le comportement des firmes Pas de stratégie d'entreprise (facteurs et combinaisons de facteurs identiques) La firme est un agent rationnel qui transforme des inputs en outputs pour le marché Elle s'oppose donc à l'auto production
Schumpeter et la réhabilitation de l'entrepreneur
L’entrepreneur, figure centrale du capitalisme Des motivations spécifiques Les fonctions particulières de l’entrepreneur La mise en œuvre de l'innovation L’entrepreneur fait des choix L’entrepreneur met en place la combinaison productive
Schumpeter et la réhabilitation de l'entrepreneur
Le profit, rémunération de la mise en oeuvre l’innovation La disparition des entrepreneurs sonne le glas du capitalisme
La théorie des coûts de transaction
R. Coase et l’origine des firmes Coût de transaction et coût de coordination Le choix entre internaliser et externaliser L’entreprise est donc une alternative au marché
La théorie des coûts de transaction
Qu’est-ce qu’un coût de transaction (Williamson) ? Prix du face à face entre deux agents économiques 2 hypothèses comportementales : rationalité limitée et opportunisme Qui entraînent des conséquences : asymétrie d’information, incomplétude des contrats et niveau de confiance
La théorie des coûts de transaction
Qu’est-ce qu’un coût de transaction (Williamson) ? Et modifient le niveau de coûts de transaction concrètement le coût de transaction inclut : la recherche d’un partenaire, le coût de contractualisation, le suivi de l’éxécution du contrat, le traitement éventuel du litige
La théorie des coûts de transaction
Les situations dans lesquelles les coûts de transaction sont élevés et justifient l’intégration La spécificité des actifs La fréquence des transactions (unique, occasionnelle, récurrente) L’incertitude comportementale
La théorie des coûts de transaction
Comment limiter les coûts de transaction ? Par l'élaboration de contrats plus complets et mieux adaptés (contrat classique, néoclassique, partenarial, unifié) Par la mise en place de structures de contrôle et de surveillance, d’un système d’incitation
La théorie de l'agence
La relation d'agence et M e c k l i n g (1976) « Nous définissons une relation d'agence comme un contrat dans lequel une (ou plusieurs personnes, m a n d a n t o u p r i n ci p a l ) a recours aux services d'une autre personne (m a n d a t a i r e o u a g e n t ) pour accomplir en son nom une tâche quelconque, ce qui implique une délégation de nature décisionnelle à l'agent ». Jensen
La théorie de l'agence
Les relations d’agence dans l’entreprise Salarié - employeur Actionnaire – manager Fournisseur – entreprise
La théorie de l'agence
Les caractéristiques de la relation d’agence (actionnaire – manager) Asymétrie d’information Intérêts divergents Opportunisme ex ante et ex post
La théorie de l'agence
Les coûts d'agence (appliqués à la relation actionnaire-manager) Des coûts de surveillance ou de contrôle ou d'incitation supportés par le principal Des coûts d'obligation supportés par l'agent pour prouver au principal qu'il assume bien sa mission Les coûts résiduels (on est jamais aussi bien servi que par soi même !)
La théorie de l'agence
Les solutions envisageables pour éviter l’opportunisme (appliquées à la relation actionnaire-manager) La spécification des contrats (révocation, golden parachute) Mise en place des structures de contrôle et de surveillance (le gouvernement d’entreprise) Mise en place d'un système d'incitations (rémunération et risque d’OPA)
La théorie de l'agence
La firme ne s’oppose pas au marché, comme lui c’est « un nœud de contrats »
Synthèse
La « non théorie de la firme » néoclassique La théorie de l’entrepreneur pour Schumpeter La théorie de l’agence éclaire le choix entre « faire » et « faire faire » La théorie de l’agence permet de comprendre les contrats mis en œuvre dans et par l’entreprise, notamment les mécanismes d’incitation et de contrôle