Ceux qui trouvent sans chercher, sont ceux qui ont longtemps che rché sans trouver. Un serviteur inutile, parmi les autres
Juin 2011
Scan, ORC, mise e pge LENCULUS
Pour l Libririe Exommuiée Numérique des CUrieux de Lire les USuels
Pédophilie et provocations policières
LE VILAIN VILAIN MANÈGE MAN ÈGE DU CORAL par Vincent ACKER
L
E merredi 13 otobre 1982, ue esoude de gedrmes pred positio utour d’ue vieille erme d’Aimrgues, ds le Grd, à quize kilomètres de Nîmes. Rpidemet l’ordre d’ssut est doé et les ores de l’ordre s’élet. Après voir ouillé osieieusemet hue des pièes de l miso priiple isi que les bâtimets exes, les gedrmes retouret sur Motpellier,, emmet ve eux trois persoes Motpellier qui serot iterrogées pr des poliiers de l brigde des stupéts et du proxéét proxéétisme. isme. Ils ot eetué le déplemet tout exprès... L’idetité des trois persoes iterpellées ser doée u peu plus trd : il s’git de Clude Sigl, treteeu s, direteur de etre, d’Ali Chipello, trete-iq s, médei psyhitre et de JeNoël Brdy, vigt-six s, éduteur. Cette ire e trder ps à voir u om : Corl ! U om qui lui v à merveille r e sdle pluridiretioel v bietôt se muer e règlemet de omptes. Et l’o verr s’y mêler, ds u grouillemet répugt, pédophilie, homosexulité, orruptio de otioire, htge htge uprès de miistres bie e our, tettive de déstbilistio déstbilis tio et pressios politiques e tout gere... Ave, pour prhever le tout, l’itervetio de poliiers verreux qui vot, sur ordre, teter teter de ompromettre — o dit mois élégmmet : de Claude Sigala au Coral, en juillet 1981. Ses amis viennent mouiller — plusieurs jourux d’oppositio. d’oppositio. Au d’arriver au pouvoir et il attend — avec conance — une ours de l’equête, o v s’perevoir e eet, reconnaissance ocielle.
Le Coral, installé au mas d’Aimargues, près de Montpellier, tirait son nom d’un vague manège. Mais le rodéo commencera à Paris, dans le cabinet du juge d’instruction ...
et e ’est ps le moidre des prdoxes, que l pédophilie et l’ homosexulité homosexulité,, qui motivèret iitilemet les reherhes, èdet l ple, sous les projeteurs, à l produtio d’u ux grossier qui servir de mobile pour sisir u orère et ruier de réputtio u miistre. mii stre. Mis, pour bie ompredre tous les épisodes plus ou mois tortueux de e sdle, il oviet de proéder ve l miutie d’u horloger romtois.
Des sympathies à gauche Le merredi 13 otobre, do, les poliiers ivestisset et psset u peige le etre Corl dirigé pr Clude Sigl. Créé e 1976 grâe à u do de l Fodtio de Fre et à u prêt oseti pr le Crédit Agriole, le etre Corl pour but l’ueil et l protetio de jeues hdipés. Il se veut u edroit privilégié pour ets utistes et débiles plus ou mois ortemet tteits, où tous les troubles du omportemet y seriet soigés, de l psyhose proode à l toxiomie juvéile e
psst pr l délique primire, osidérée omme ue « mldie ». A l’origie de e gere d’étblissemets, les « lieux de vie », u homme, Clude Sigl. Ue qurtie d’ées, le visge rod sur od de heveux boulés, u rie égligé et portt pr prédiletio le ptlo de velours ôtelé ss âge et ss orme, le « doteur » Sigl est l’imteur du Corl et des utres etres qui ot vu le jour sous so impulsio. Le progrmme de Sigl et de ses mis mis : ire sortir les hdipés du dre « istitutioel » — hôpitl ou miso spéilisée — e étblisst des « rpports privilégiés etre éduteurs et mldes ». Il s’git e vérité d’u des ombreux vtrs du ourt tipsyhitrique é ds les ées soixte et « réupéré » e mi 68. Aux murs de l’sile, o opposer les brs ueillts du thérpeute ux tritemets gressis, l prole ompréhesive ompréhe sive ux règles d’utorité utorité trumtiste, trumtis te, l’épouissemet épouissemet pr l ‘improvistio ‘improvistio . Il oviet de oter que si les priipes qui
ispiret e gere d’edroit sot gééreux, ils peuvet ussi ouvrir de ombreux bus. De it, les etres ttiret rpidemet tout e que l éode mille des « psy » ompte de rtés à l ompétee douteuse, de mrgiux qui y trouvet le gîte et le ouvert... et bietôt, omme o l’ppredr, d’mteurs de hir rîhe ux rrière-pesées rie mois qu’édutives... qu’édutives... E iltrt le milieu des thérpeutes, e « théorist » à qui mieux mieux, es deriers se sot érigés bietôt e éole de pesée. Et, omme il se doit, se sot dotés de moyes d’expressio expressio et de ommuitio : l revue « Possible » etre utres, qui it l’pologie des mours pédérstiques, et tout le iruit du CRA (Colleti des réseux ltertis). L’rrivée u pouvoir e mi 1981 de Frçois Mitterrd et des soilistes doe à Sigl et à ses émules des idées de grdeur. E eet, erties de ses reltios oupet mitet des postes importts ds ertis miistères. Je-Pierree Rosezveig, pr exemple, pprtiet Je-Pierr u biet de Georgi Duoix, serétire d’Ett à l mille. Grâe à erties itervetios, u groupe de trvil est mis sur pied près l’életio présidetielle pour proposer ux DDASS (Diretios déprtemetles des ires sitires et soiles) ue itégrtio — utremet dit, ue reoisse oielle — des qurte etres du type Corl. Au momet où l’o rrête Clude Sigl, le dossier d’itégrtio se trouve sur le bureu même de Georgi Duoix : l’ord, o le voit, ’urit ps trdé à iterveir. Mis lors, que vieet herher les poliiers prisies ds ette erme proveçle, proveçle, et qui les evoie ? O le sur très vite, iis ps grâe ux poliiers qui grdet u mutisme troublt. E it les ores de l’ordre itervieet ds le dre d’ue ommissio rogtoire délivrée pr le juge Mihel Slzm, mgistrt istruteur à Pris, sur plites de prets d’ets vivt u Corl et sur l oi d’ue déoitio détillée. Moti : « ttetts à l pudeur ss violee sur mieurs de mois de quize s et exittio
de mieurs à l débuhe ». E ivestisst le Corl les poliiers espèret do trouver des preuves, des photos, des doumets, obteir des témoigges. Le juge Slzm, qui dirige oiellemet l’equête, est ue gure. Ce jeue mgistrt, d’ue pugité sympthique ’est ps déué d’mbitio. Or, il set dès le début que so dossier est explosi et risque, s’il e it ps log eu, de ire prler de lui. Homme d’tio plus que de réexio il v meer so equête tmbour bttt, e reult devt uu moye i uue pressio. S oduite persoelle, o le verr plus trd, ’est ps ioete i exempte d’irrégulrités. U sse-ou le juge Slzm ? Plutôt deux ois qu’ue. L’equête poliière se déroule ds ue tmosphère de seret très ihbituelle, même pour ue ire de moeurs. Impossible e eet à l presse, ds es premiers jours, de oître le mobile réel de es rresttios. Mis le it est que, très rpidemet, ette sordide ire quitte so dre proveçl pour rejoidre l pitle, puisque dès le 16 otobre Mihel Slzm demde que les trois préveus soiet déérés ds so biet prisie. Il désire les etedre persoellemet. Le 18 otobre, ’est hose hos e ite ! Mis les iormtios sot toujours teues sous le boisseu. Ce que l’o sit, ’est qu’vt d’etrer ds le biet du mgistrt, Clude Sigl hurle so ioee, se préted l’objet d’ue mhitio. Mis le juge déjà pris s déisio et, sur l bse des élémets d’equête reueillis à Aimrgues pr les poliiers de l brigde de répressio des stupéts et du proxéétisme ux ordres du ommissire Riou, il iulpe les trois éduteurs et déide leur irértio immédite. Sur ple, les equêteurs uriet déouvert u it ouveu, et d’ue grvité exeptioelle : Clude Sigl e eet epté le retour ds so etre d’u ie stgiire, uteur d’u meurtre e 1977, près sodomistio, d’u pesioire lors âgé de oze s. Le rimiel ’vit ps été jugé, les experts psyhitriques yt étbli so irresposbilité metle. Je-Pierre Lez, âgé de 17 s à l’époque des its, vit été iteré
ds u étblissemet psyhitrique. Or, il étit reveu u Corl ds les semies qui préédiet le délehemet de l’ire et ertis ets se seriet plits de so omporte omportemet. met. Autre oïidee, s dispritio... juste vt les premières rresttios.
Les marginaux se mobilisent L’rresttio de Clude Sigl et des deux utres iulpés oît u début de élébrité. ous ses mis déidet e eet de « moter » à Pris ds l semie qui suit d’exiger s mise e liberté. O ommee des grèves de l im, des omités de soutie se ostituet à Motpellier, à Lyo, à Pris, isi que ds des pitles étrgères. Le b et l’rrière-b des mrgiux se mobilise. Ils vot même, u momet, s’ttirer l sympthie tive d’u psyhitre de reommée itertiole, grd sigeur de pétitios devt l’Eterel, Félix Gutrri. Commet e serit-o ps idigé pr e ouveu oup de l « répressio » : ertis prets d’ets ets oés u etre e vieet-ils ps plider e veur des iulpés ? Pourtt, hez le juge d’istrutio, JeNoël Brdy reoît s’être livré lui-même à des ttouhemets ttouheme ts evers des pesioires du Corl tout e préist que es prtiques isiet prtie de l thérpie utilisée ds les « lieux de vie ». Et puis, le 19 otobre, ouveu oup de théâtre. Le juge Slzm proo prooee trois ouvelles iulptios. Coormémet ux réquisitios du prquet, Gérrd Durd, musiie, tretesept s, proesseur de ûte à be, est iulpé d’ttett à l pudeur et d’exittio de mieurs à l débuhe pr le juge Slzm. Il est éroué imméditemet. Qut ux deux utres iulpés, il s’git de Willy Mreu, vigt et u s ss proessio, et de Reé Shérer, proesseur d’uiversité à Pris-VIII. Ds le Grd, o loi du Corl, les equêteurs sot toujours à l reherhe de JePierre Lez. Il urit été vu ds l régio mis les poliiers ot perdu s tre.
J.P. Rosenczweig aillit commettre une ameuse boulette en demandant à son ministre, Georgina Duoix, la reconnaissance ocielle du Coral.
Pedt e temps, à Pris, ue ouvelle iulptio été prooée, elle de Je-Clude Krie. Nous reviedros sur e persoge mbigu : ’est est pr lui que le sdle rrive. Or, le 19 otobre, Je-Clude Krie est rrêté à so domiile et éroué, et le juge Slzm ’y est pour rie. Le resposble de ses mlheurs présets, sio à veir, est le juge Etiee Guilbud qui l’iulpe de « violtio des dispositios du otrô otrôle le judiiire ». Ce otrôle judiiire lui vit été sigié e juillet 1982 près ue ire d’esroquerie et de lsitio de hèques. Jusqu’ii, e dépit du silee obstié de l polie et de l justie, le dossier du Corl se présete omme ue ble ire de moeurs. De
Le proesseur d’université René Shérer, théoricien de la «dépénalisation». Il sera l’un des premiers inculpés.
violtio du otrôle judiiire. Le 22 otobre, le mgistrt istruist l’ire du Corl it sortir Je-Clude Krie de l priso de l Sté, où il est iréré depuis deux jours. Pedt plus d’ue heure et demie que dure l’etretie, le jeue homme réitère ses ustios. Le 26 otobre, Mr Je-Jques de Felie, Ali Ott, Frçois Roux et Mihel ubi ot l délrtio suivte u om de leurs liets iulpés, qui exiget qu’ue mesure idetique soit prise à l’eotre de leur déoiteur : « Nous demdos otre mise e liberté provisoire isi qu’ue orottio etre Krie et ous, et, ompte teu des délrtios de e derier qui se révèlet pour erties mesogères, qu’il soit iulpé. L déese tiet à rérmer qu’e l’étt du dossier et otriremet ux llégtios mesogères et dimtoires de ertis, dot elle e mquer ps pr illeurs de tirer les oséquees, uue photo porogrphique e gure ds l proédure à otre hrge. » Le même jour, le juge Slzm eted ue deuxième ois Clude Sigl qui proteste toujours de so ioee. L’etretie L’etre tie dure plus de trois heures. Celui du doteur Chipello, lui ussi iulpé pour les mêmes motis, e durer lui qu’ue heure... ds ue mbie beuoup plus lme.
Le Tout-Paris chez le juge bllets bleus urit-o dit utreois. Ave l’etrée e sèe de Krie — etrée ppremmet ss rpport ve l’itrigue — e ’est plus u Feydeu grveleux qui est à l’he, mis Ioeso. Et e ’est ps l’iulptio, le ledemi 20 otobre, du rère de Je-Clude Krie pour tettive de htge à l’égrd d’u membre du gouveremet qui semble pouvoir élirir e superbe imbroglio. Et pourtt... Au soir du 21 otobre l situtio est l suivte : le juge Mihel Slzm iulpé six persoes pour ttetts à l pudeur ss violee sur mieurs de mois de quize s et ue persoe pour « tettive de htge ». Pedt e temps, u utre juge d’istrutio iulpe le témoi uméro u de ette ire pour
Le 29 otobre 1982, ouveu oup de théâtre. Je-Clude Krie eted se rétrter et évoque ue mhitio politique. Me Vergès, so vot, préted que le déoiteur urit subi des pressios de disréditer ertis membres du gouveremet. gouveremet. Le même jour, le doteur Ali Chipello, rrêté le 13 otobre e même temps que Clude Sigl et Je-Noël Brdy, est relâhé. Le juge epté ette mise e liberté mis reusé elle des deux utres iulpés. L presse peut désormis repredre erties iormtios selo lesquelles le Corl étit u lieu de pédophilie otoire. Des témoigges fuet et semblet oorter l thèse du juge Slzm.
Ds l ousio des rumeurs, les bruits les plus isesés se mettet à ourir les slles de rédtio. L ohorte des exhibitioistes de tout poil eombre les etrux téléphoiques. Notre orère « émoig émoigge ge Chrétie Chrétie » livre à ses leteurs des réits d’ets qui uriet été mlmeés. L emme du direteur du Corl iterviet uprès du jourl pour l’iiter à l prudee. Le 5 ovembre 1982, les vots de Sigl et de Brdy déposet ue ouvelle demde de mise e liberté e veur de leurs liets. Cette demde omme l’utre ser rejetée iq jours plus trd pr le juge Slzm. Qurte-huit heures e sot ps éoulées que survieet de ouvelles iulptios. Cette ois ’est le tour de Roger Aur, direteur de l revue « Possible », isi que de Philippe Robert, u ie pesioire du Corl. Mêmes motis que pour les premiers iulpés : « ttetts à l pudeur ss violee sur mieurs de mois de quize s et iittio de mieurs à l débuhe ». C’est hez Aur que les equêteurs ot retrouvé des lots impressiots de lihés porogrphiques. Qut ux lies etre e derier et Clude Sigl ils existet depuis très logtemps. E eet, « Possible » ssure l diusio de ertis rtiles du CRA (Colleti des réseux ltertis) qui regroupe les diérets « lieux de vie » dot Clude Sigl est le présidet. Le 18 ovembre : orot orottio tio etre les deux protgoistes de ette ire, Je-Clude Krie, d’u ôté, et Clude Sigl Sig l de l’utre. Le juge Slzm préted que l rétrttio de Krie e modie e rie so dossier puisque e derier e repose ps sur ses délrtios mis sur d’utres élémets obteus u ours de l’equête. Le même jour les vots de l déese demdet que le juge soit dessisi du dossier u he d’irrégulrité. d ’irrégulrité. E eet, Mihel Slzm urit doé so ord pour que Krie se rede ux Pys-Bs ve u poliier de l BSP de retrouver des photos porogrphiques qui uriet été prises u Corl. Or, e eptt ette démrhe le juge urit violé, lui ussi, le otrôle judiiire dot Krie étit l’objet. l’objet. C’étit à e momet-là que Krie v être iulpé pour l’ire du Corl propremet dite.
Il est e eet usé d’voir volé u ormulire de proès-verbl ds les loux de l polie et d’voir briqué u ux proès-verbl de le revedre. Le 22 ovembre, le juge Slzm proède à l’uditio de diverses persolités du outPris. Su le respet qu’o doit à s persoe et à ses otios, le juge Slzm semble tteit d’ue orme iguë de l « mldie du soupço ». D’utt qu’il ire, ve Krie, à u déoiteur jmis à ourt d’imgitio. L’érivi Gbriel Mtze e it les ris, même s’il ressort libre du biet du juge, puisque « Le Monde » le « déhrge », peu près de s hroique. Il y perdr isi, pr pusillimité, u ollborteur plei d’humeur et d’humour, derées ssez rres u quotidie de l rue des Itlies. Le ledemi, le juge Slzm proède à l’uditio de trois jeues grços dot les ustios seriet e rélité le poit de déprt de ette equête. ous trois uriet eetué u séjour ds le etre de Clude Sigl. Le 6 déembre, l hmbre d’ustio de l our d’ppel de Pris, présidée pr Louis Godre, orme l’ordoe du juge Slzm qui vit reusé l mise e liberté de Clude Sigl et de Je-Noël Brdy. L hmbre d’ustio, ustio, à ouveu solliitée pour ue demde de mise e liberté de Clude Sigl et des divers iulpés de l’ire Corl, redr s répose le 17 jvier. Etre-temps, le juge Slzm iulpe Mrie Krie, elle ussi, d’ttett à l pudeur. A l diéree de so mri, elle reste e liberté. Héls pour l déese, l hmbre d’ustio de l our d’ppel de Pris orme ue ouvelle ois les reus des mise e liberté prooés pr le juge Slzm. Le 10 évrier, ouvelles iulptios. Cette ois, il s’git git de violtio du seret de l’istrutio. E eet, erties pièes ot été dérobées u dossier et ot été publiées ds l presse, ou lues sur erties rdios libres. C’est l’vote de Clude Sigl, Me Auerbher, qui est iulpée pr M. Je Gourlet. Ave elle, Je Lpeyrie,
imteur du « Comité tios prisos justie », iulpé de violtio de seret et outrge à mgistrt ds l’exerie exerie de ses otios. Eore u it étrge, es deux deriers iulpés ot hoisi pour vot, M e Jques Vergès, qui ssurit pourtt u début de ette ire l déese de Je-Clude Krie. Filemet, l hmbre d’ustio ustio déider l remise e liberté de Clude C lude Sigl le 23 évrier 1983, soit près qutre mois de détetio. Cette libértio psser tout à it iperçue. L première ire du Corl se termie e eu de boudi. Le juge des ovitios, ps de preuves. Il est étbli que ertis imteurs du Corl se livriet sur des mieurs à des prtiques homosexuelles ; des « persolités » étiet u ourt —erties y ot prtiipé. C’ C ’est est tout.
Des dessous pas propres Mis etre-temps, l’ire du Corl s’est omplètemet trsormée. Ce ’est ps tt que les premières iulptios iet été miimisées, loi de là. Mis ette ire, u ours des diéretes equêtes diligetées pr ertis de os orères, est pprue sous u jour tout à it diéret et ps des plus reluists. Après
l libértio de Clude Sigl, o etre ds l deuxième phse de e sdle s dle à double détete. Les premières ustios demeuret. Mis ue hose est désormis ertie : ertis servies de polie se sot servis de ette histoire pour disréditer erti miistre d’ue prt et teter d’obteir l’iterditio de prutio de jourux qui uriet pu être piégés pr eux. Il e s’git i plus i mois que d’ue mipultio poliière. Pour bie ompredre e deuxième spet de l’ire du Corl, il oviet de remoter ds le temps. Il ut reveir à l ourte période qui s’éted du 20 otobre u 20 ovembre. Le 20 otobre, Je-Clude Krie péètre ds le ommissrit de L Villette. Il y it ue délrtio ds lquelle il use les dirigets du Corl de prtiques otre ture à l’égrd des jeues pesioires. Au ours de ette même dépositio il déoe erties persolités de seod ordre et préted les voir vues ds le etre de Clude Sigl. Rppelos qu’à e momet il est toujours sous le oup d’u otrôle judiiire ordoé pour lsitio de héquiers. Pourtt il est lissé e e omplète liberté et désormis, de so veu même, « réquete ssidûmet les servies de polie ». C’est ss doute ette délrtio qui doer u juge Slzm l’osio l’osio d’iterveir.
Le 25 octobre 1982, le comité de soutien aux inculpés du Coral donne une conérence de presse. L’indignation des marginaux ne résistera pas à certains aveux.
Février 1983 : les amis de Sigala l’attendent à sa sortie de la Santé. Apprament, il n’a pas trop soufert.
Alors que l’ire est ds s phse iitile ertis jourlistes, l vérité e trdit ps à Je-Clude Krie v ire le tour de toutes les pprître : le doumet de Krie est u ux. rédtios prisiees ve u doumet qu’il Plus grve eore : e ux ’ pu être rélisé désire moyer otre ue jolie somme. que pr u poliier poliier.. Ce doumet, u proès-verbl étbli pr D’ une pierre deux coups des ispeteurs hrgés de l’equête, l’equête, met e use u miistre soiliste très e vue... et très voyt. Turiérire du présidet, dot il est le protégé, e Eoutos « Minute » qui ds so uméro prie ux llures de pge est iterveu publique- 1072 révèle s versio du sdle Corl. met, guère, e veur des homosexuels, dot « Jean-Claude Krief nous a proposé comme il ime à s’etourer. Or, ds le texte qu’exhibe à dix autres confrères un dossier. Nous l’avons Krie, so om est ité prmi eux des hbitués étudié avec d’autant plus de sérieux qu’il mettait du Corl. en cause des personnalités de très haut niveau : un Il y urit là mtière à bouleverser le ministre, un attaché de cabinet, des écrivains, des Ldereu politique si, grâe à l vigile de journalistes, des universitaires, des magistrats, etc.
» Nous vos pu vérier le bie-odé de erties ustios ustios mis surtout ous vos pu étblir que les « poits orts » de e dossier étiet ivetés. » Krie ommeé pr ous rélmer ue orte somme d’rget et ous l’vos rpidemet éoduit. Or, il est très rpidemet reveu et ette ois ss préseter uue exigee ière. Devt otre septiisme il epté de téléphoer devt ous à l brigde des stupéts et du proxéétisme. Il d’illeurs epté d’eregistrer les ommuitios, de se lisser photogrphier. Bre, il it preuve d’u esprit de oopértio surpret. » Au ours de es etreries téléphoiques deux oms ot été prooés, Dustel et Riou. Or, omme pr hsrd, e sot les deux oms qui guret sur le proès-verb proès-verbl. l. » O urit voulu ous ovire de so uthetiité que l’o e s’y serit ps pris utremet. » Mis plus sigiti eore : lors que ous poursuivios otre equête ous vos déouvert que os... « orères » étiet é tiet iormés de toutes os démrhes. Qu’ils s’ttediet à ous voir publier ss plus ttedre le doumet e questio. Qu’ils étiet, e quelque sorte, à l’ût. » Il étit do pritemet lir que l même oie poliière qui vit moté l’opértio, opértio, vit lerté ertis de ses otts ds l presse pour que l publitio pr « Miute » d’ustios d’ue extrême grvité et probblemet d’ue totle usseté sse sse imméditemet l’objet objet d’ue mpge de déoitio otre otre jourl. » E it les istigteurs de e « oup » prveiet doublemet doublemet à leur . D’ue prt ils jetiet le doute sur l’hoorbilité d’u miistre et d’utre prt ils etrepreiet ue vste opértio de mimise sur l presse.
Un faussaire analphabète Le juge Slzm iulpé Je-Clude Krie, mlgré ses délrtios, de vol de doumet et de britio de ux. Or, Krie est ipble d’ue telle mhitio. Sht à peie lire et
érire ’est u débile léger, véritble jouet etre des mis très expertes. Les deux opértios des poliiers e otiot ps, il e restit plus qu’à iulper u puvre lmpiste. C’est essetiellemet essetielle met pourquoi Krie ’ ’ été iulpé ds l’ire ire Corl que le... 18 ovembre, soit plus d’u mois près le début de l’equête. Or ette iulptio e tiet ps. Les poliiers oissiet l’existee du ux proès-verbl de Krie depuis l’iulptio de so rère Mihel, le 20 otobre, pour tettive de htge uprès d’ue persolité politique. Lors de so rresttio ds les loux d’u miistère, Mihel Krie teit à l mi e ux proès-verbl. Alors, pourquoi voir ttedu près d’u mois pour élirir le mystère du proèsverbl volé ? Il ut se redre à l’évidee, l’évidee, les poliiers qui viet mis e ux doumet etre les mis des rères Krie e ttediet plus. Beuoup plus. Qut ux pseudo-veux de Krie, eux o plus e sigiet ps grd-hose. Et pour plusieurs risos. L première est que Krie ’vit uu besoi de dérober u ormulire puisque lors de ses etreties ds les loux de « Miute » ve les poliiers du BSP, es deriers s’étiet eggés à lui ourir toutes les preuves, omme e témoiget les eregistremets déteus pr le jourl. D’utre prt Je-Clude Krie e svit bsolumet ps e que oteit e meux proès-verbl. E eet, il pesit mettre e use u simple tthé miistériel lors que ’est d’u miistre dot il s’gissit, et ps des moidres. Commet imgier que le déoiteur it pu oodre u obsur tthé de biet et u miistre qui se répd omplismmet ds tous les médis ? Plus importt eore, tous les jourlistes qui ot eu l’osio de reotrer Krie sot ovius qu’il étit mtériellemet et itelletuellemet hors de s portée de réliser u ux ussi vri. N’érivt qu’ve des diultés extrêmes il étit tout à it ipble d’utiliser ue mhie à érire.
Jean-Claude Krie posa pour le photographe de « Minute », un petit garçon sur les genoux. On imagine mal « piégeur » plus naï ...
C’est lemet so rère qui, si l’o peut, e l’ourree oser ette expressio, « roquer le mrmot » ds ue iterview à « Paris-Match » : « Esuite il y eu le oup du ux proès-verbl. Que se psse-t-il ds l polie ? Je e sis ps. Je sis e tous s qu’u i remis à mo rère u proès-verbl qui étit ux. »
Il e rester plus ux piégeurs piégés qu’ue ultime et dérisoire ressoure : isiuer que ’est à « Minute » qu’o ooté ette piètre provotio. Ss suès. « Meteurs, soyez préis » disit u persoge de Viltte. Viltte. Et mlis, si ’est possible...
L’AFFAIRE DU CORAL Comment la police manipule les pédophiles
Claude Sigala, au Coral. Il conservera le même sourire à sa sortie de prison.
L
e 6 Mrs 1986, l dixième hmbre orretioelle de Pris redit so jugemet ds l’ire de moeurs du Corl : Clude Sigl, 43 s, le direteur du Corl, u etre pour ets idptés d’Aymrgues (Grd), étit odmé, pour ttett à l pudeur sur des mieurs de mois de quize s, à trois s de priso, dot u ve sursis ; Mrie Sigl, so épouse, étit relxée, de même qu’u médei psyhitre, Ali Chipello, et u ie éduteur, Yves
Rerd, mis Je-Noël Brby, u éduteur de trete s, Je-Ptrik Lez, trete et u s, ie pesioire du Corl, et Gérrd Durd, qurte qurte s, proesseur de ûte, étiet odmés hu à trois s de priso dot u ve sursis. U utre éduteur, Roger Cortes, se voyit iiger ue peie de dix-huit mois de priso erme. out e petit mode isit ppel. U plus trd, presque jour pour jour, l vigt-qutrième hmbre de l our d’ppel réduisit sesiblemet le verdit : Durd ’étit étit
plus odmé qu’à u de priso, oodu ve ue utre peie préédete déjà omplie ; Brdy, deux s s ve sursis ; Lez, Le z, trois s ve sursis ; Cortes, deux s ve sursis ; e, Sigl étit odmé à trete mois ve sursis, les six mois ermes étt ouverts pr l détetio provisoire ordoée ordoée lors de l’istrutio.
Des peies u peu ridiules pr rpport à l’émotio et à l’itérêt que l’ire vit susités ds l’opiio publique. C’est iq s plus tôt que le sdle vit élté, lorsque, le 13 otobre 1982, les gedrmes, gisst ds le dre d’ue ommissio rogtoire délivrée pr u juge d’istrutio prisie,
Durand : 3 ans de prison, dont 1 avec sursis. Réduit par la cour d’appel à 1 an.
Sherer : proesseur d’université. Il sera l’un des premiers inculpés.
Jean-Claude Krie : l’homme par qui le scandale est arrivé. Quel ut son véritable rôle dans cette afaire?
Mihel Slzm, viet pris positio utour d’ue vieille erme située à Aimrgues, ue petite ommue du Grd, à quize kilomètres de Nîmes. C’est là que Clude Sigl, l’ue des gures du mouvemet rçis de l’ti-psyhitrie, imteur du CRA (olleti réseu-lterti réseu-lterti ), réé, idé pr s emme Mrie, dès 1976, un « lieu de vie » bptisé Coral. Le etre pour votio
d’ueillir et de iliter l réisertio de jeues hdipés metux : utistes ou débiles légers.
Amateurs de chair fraîche O le voit, des priipes gééreux qui viet pour but de substituer ux tritemets durs des hôpitux psyhitriques l prole et les méthodes
doues de thérpeutes ompréhesis. E théorie, Reé Scherer, proesseur d’uiversité à Pris r, e prtique, es etres ttiriet le plus sou- VIII. vet des mteurs de hir rîhe ux rrièreC’est que le jour même u erti Jeapesées ettemet ettemet mois philtropiques. Clade Kref été rrêté à so domiile et iulpé i ulpé C’est d’illeurs à prtir de plites déposées pr le juge Etee Glbad de « violtio des pr des prets d’ets qui sot pssés pr dispositios du otrô otrôle le judiiire ». Ce otrôle le Corl que le juge Slzm diligeté so lui vit été sigié e Juillet 1982 près ue equête. E evoyt les poliiers u Corl, le ire d’esroquerie d’esroquerie et de lsitio de hèques. juge espère qu’ils vot lui rpporter des preuves, Devt le juge, Je-Clude Krie it des des photos, des témoigges. veux explosis. Il explique u juge que depuis Il e se trompe ps. Sur ple, les equêteurs deux s il iltré le plus grd réseu de mettet u jour des its troublts. E 1977, « Bllets bleus » de Fre, et qu’il est prêt à ider u pesioire âgé de oze s vit été déouvert mort, l tête ds u seu d’ eau. L’utopsie révélit qu’il vit été sodomisé. U stgiire vit été soupçoé, soupçoé, mis des experts viet olu à so irresposbilité. Or, quelques jours vt l’rrivée des ores de l’ordre, le pseudo pseudo éduteur est reveu u Corl, et des ets se pliget de so omportemet. Lorsque les gedrmes débrquet, il à ouveu dispru. Le dossier semble susmmet solide u juge Slzm pour iterpeller et iulper Clude Sigl, le direteur du Corl, Ali Chipello, le médei psyhitre du etre, et JeNoël Brdy, éduteur. Leur mise e détetio délehe imméditemet ue mpge méditique, orhestrée pr les hbituels itelletuels de guhe, toujours prêts à siger des pétitios. Le juge Slzm e se lisse ps déoteer et, six jours plus trd, prooe trois utres iulptios : Gérrd Durd, u proesseur de musique exerçt à Pris, Malgré un tel procès verbal, Claude Sigala obtiendra immédiatement Wlly Marcea, étudit, et le soutien des habituels intellectuels intellectuels de gauche.
l justie pour le démteler. démteler. Guilbud lerte Slzm qui eted ussitôt Je-Clude Krie. Eoutos Je-Clude Krie : Je me nomme Jean-Claude Krie, je suis né le 1er mai 1961 à Argenteuil (95). Fils de parents malades, j’ai été placé dans une institution de la DDASS pendant 13 années, à la suite desquelles j’ai décidé d’émigrer d’émigrer en Israël dans le but de m’y occuper d’enants. »
Cela se passait en octobre 1980. 1 980. Je me trouvais dans un kibboutz où je recevais régulièrement des nouvelles nou velles de France, par l’intermédiaire du journal Libération auquel je m’ m’étais étais abonné. » « C’est donc à cette époque que je lus dans ce journal un article présentant un recueil, celui-ci accompagné d’une photo représentant un gamin collé contre un mur, torse nu, et la braguette déboutonnée. » Le recueil présenté se nommait Paysages d’eface , son auteur se prénommait Willy , et l’adresse indiquée au bas de l’article était : 1,3 allée de..., à M... (92). » « Je pris donc contact avec cette personne par courrier, cour rier, lui expliquant l’intérêt que j’attachais à ses écrits et lui demandant par ailleurs de m’envoyer un exemplaire exemplaire de son recueil, moyennant paiement de la somme de cinquante rancs. » « De retour en Fran France, ce, n octobre 1980, je me remis en contact avec Willy, dans le but de le rencontrer et de savoir qui il était, m’étant douté qu’il était pédophile, chose contre laquelle je combats pour des raisons d’expériences que j’ai subies étant enant. » Celui-ci se présenta donc au domicile de ma mère, chez laquelle je demeurais temporairement. Il y découvrit décou vrit un laboratoire de photos et je lui en montrai le onctionnement. onctionnement. Etant décidé d’autre part de jouer le jeu du pédophile an de mieux mieux en savoir quant aux ns qu’il y donnait. »
Ci-dessus la liste de noms ournie par J. C. Krie. Un seul sera condamné par la justice.
Clichés pornos Il vint, quelques jours après, accompagné d’une personne se nommant Gérard et demeurant à Paris 6e. Gérard me ut présenté par Willy, et ils en vinrent rapidement au but de leur visite v isite :
Gérard me demanda si je voulais bien lui tirer des photos à partir de diaposi diapositives. tives. Il me les montra, à l’aide d’une visionneuse, et j’y vis des enants dans diverses positions pornographiques, dont certaines même avec des adultes dont, bien enten du, D. et M., ceux-ci en train de sodomiser des garçons dont l’âge variait entre 5 et 12 ans.
« Je reusai de tirer celles où il y avait des adultes présents mais j’acceptai néanmoins de tirer une centaine de clichés, ce dans le but d’en conserver un exemplaire à toutes ns utiles. « L’afaire commençait déjà à m’écoeurer, mais je n’avais n’avais pas encore e ncore tout vu. « Fin décembre d écembre 1981, j’j’achetai achetai une revue se nommant Possble . Je la trouvai à la Librairie parallèle, rue des Halles. « Sur cette revue, il était ait mention d’un manieste contre l’enermement des enants, avec adresse pour tous renseignements renseigne ments : Le Coral, 30470 Aimargues. Tél. : 66.88.00.12.
lesquelles je viens de témoigner devant les services de la BSP... »
Inculpé pour chantage
A l’ppui de ses ustios, Je-Clude Krie ourit ue liste de oms (voir doumet i-joit) et u erti ombre de photos. Prmi les oms, elui du ls d’u ie miistre, d’u jourliste élèbre bie ou pour ses goûts immodérés des très jeues persoes, d’u érivi, et, surtout, elui d’u miistre e exerie. Clade Sgala. Mis l’ire se omplique grvemet lorsque « Je téléphonai donc à ce numéro, et j’eus pour le propre rère de Je-Clude, Michel Krief , est réponse le conseil d’ d’acheter acheter un livre : Vsblemet je iulpé pour tettive de htge à l’égrd d’u vos ame , de Claude Sigala aux éditions Le Coral. membre du gouveremet. Je suivis ce conseil et me remis en contact avec Claude Mis e liberté pr le juge Slzm, le 22 Sigala, an de lui demander si je pouvais venir aire Otobre, Je-Clude Krie it lors le tour un stage au Coral en qualité d’éducateur. des rédtios ve u doumet qu’il désire « Je m’y redis do le 24 déembre 1981, moyer otre ue belle somme. veille de Noël. « Le Corl est ue ommuuté ueillt des ets pour l pluprt « psyhotiques et utistes », plés pr diverses D DA AS pour u prix de jourée dérisoire. « Je pssi do les êtes de d’ée u Corl et j’y déouvris que tout le mode étit pédophile, omme l’vit lissé etedre le bouqui de Sigl, et que biser des gmis ’étit ps du tout tbou hez eux. « Ce que j’y déouvris pr illeurs, ’étit que bo ombre de persolités otoires s’y rediet régulièremet pour y ssouvir leurs istits sexuels, et e, bie etedu, ve les petits gmis démuis utt de mille que de prole, e pouvt pouvt ps témoiger témoiger.. « J’ J’appri appris, s, d’ d’autre autre part, p art, qu’il existait 34 autres communauté de ce style, toutes associations régies par les lois 1901 et regroupées en édération s’intitulant « Collectif Réseau Alternatif », qui a pour président C. Sigala. Le aux P V qui mettait en cause un ministre. « Ci-joint, la liste des personnes contre
Selo lui, e doumet, qui ’est utre qu’u proès verbl étbli pr des ispeteurs hrgés de l’equête, l’equête, met e use u miistre de Mitterrd qui est souvet iterveu e veur des homosexuels. Le om de e derier der ier est ité prmi les hbitués du Corl. Or, e doumet est u ux. Voilà e que dit à e sujet le jourliste de l’ hebdomdire Minute qui déouvert l superherie : « Je-Clude Krie ous proposé, omme à dix utres orères, u dossier. Nous l’vos étudié ve d’utt plus de sérieux qu’il mettit e use des persolités de très hut iveu : u miistre, u tthé de biet, des érivis, des jourlistes, des uiversitires, des mgistrts, et. « Nous vos pu vérier le bie-odé de erties er ties ustios, mis surtout ous vos pu étblir que les « poits orts » de e dossier étiet ivetés. « Krie ommeé pr ous rélmer ue orte somme d’rget et ous l’vos rpidemet éoduit. Or, il est très rpidemet reveu et, ette ois, ss préseter uue exigee ière. Devt otre septiisme, il epté de téléphoer devt ous à l brigde des stupéts et du proxéétisme. Il d’illeurs epté d’eregistrer les ommuitios, de se lisser photogrphier. Bre il it preuve d’u esprit de oopértio surpret. « Au cours de ces entretiens téléphoniques, deux noms ont été prononcés, Ducastel et Riou. Or, comme par hasard, ce sont les deux noms qui gurent sur le procès-verbal.
O urit voulu ous ovire de so uthetiité que l’o e s’y serit ps pris utremet. Mis, plus sigiti eore : lors que ous poursuivios otre equête, ous vos déouvert que os « orères » étiet iormés de toutes os démrhes. Qu’ils s’ttediet à ous voir publier ss plus ttedre le doumet e questio. Qu’ils étiet e quelque sorte à l’ût. Il étit do pritemet lir que l même oie poliière qui vit moté l’opértio l’opértio vit lerté ertis de ses otts ds l presse pour que l publitio pr Miute d’ustios d’ue extrême grvité, et probblemet d’ue totle usseté, sse imméditemet imméditemet l’objet d’ue mpge de déoitio otre otre jourl. » E it, les istigteurs de ette mipultio, des poliiers très spéiux, seriet prveus, e s de suès, à u double résultt : disréditer ue ertie presse hostile u pouvoir e ple, et semer le doute ds l’esprit des mgistrts istruteurs qui e demdiet qu’à ire hoêtemet leur trvil. Coert Minute, grâe à l vigile des jourlistes de et hebdomdire, le oup rté, mis e e qui oere l’equête equête judiiire, il e prtie réussi, puisque, omme o l’ vu u début de et rtile, l pluprt des iulpés ot bééié de o-lieu, et que les peies prooées ot été dérisoires... Jean ROBERT ROBERTO O
Sigala se donnera le luxe d’une conérence de presse à sa sortie de prison
Bertrand Boulin dans l’arène du Coral Mis e use u momet du proès pr le jourl Le Monde, e Jvier 1986, Bertrand présidet de S. O.S.-Ets, demdé u quotidie u droit de répose dot Boulin, ie présidet voii de lrges extrits : •
« J’i été grvemet, et de mière usse, mis e use pr l’rtile de Laurent Greilsamer, « Le poids de la pudeur », ds Le Monde du 18 jvier. « Ce jourliste préted que, u ours des débts oert le proès du Corl, o urit ppris que j’uris « présenté » deux dolesets à u « pédophile notoire », e qui ted à ire roire d’ue prt, que j’j ’uris uris gi e tt que persoe idividuelle, et, d’utre d’utre prt que j’ur j’uris is eu oisse de l « pédophilie » du persoge e questio. L ormultio est pour le mois mlveillte, d’utt plus qu’elle est préédée d’u « au moins deux adolescents » qui it supposer qu’il y e urit eu dvtge. Or el ’est est ps seule se ulemet met mlveillt, ’est ux. « Il été dit u ours des débts que, e tt que pré sidet de l’ssoitio l’ssoitio S. O.S.-Ets, j’i plé des ets u Corl, dot les deux dolesets e questio, e que j ’i i ormé u juge Salzmann qud elui-i m’ iterrogé e tt que témoi. « Je ties do à préiser que, e tt que respo sble de l’ssoitio ssoitio S. O.S.-Ets, j’i plé des ets, ve le plei ord, et prois sur leur demde, dem de, des prets, éduteurs, juges et psyhitres, que, pour l’immese mjorité de es ets, voire tous, es séjours u Corl ot été bééques, et prois miruleux, miru leux, que j’ssume ette resposbilité pleie et etière, et qu’à les voir prler, jouer, rire, ller à l’éole, lors qu’ils étiet utreois eermés ds des hmbres d’hôpitux d’ hôpitux psyhitriques ou e psse de l’être, être, je e peux que me réjouir. Cel justie e grde prt m vie. (...) » * Cette lettre été publié pr Le Monde le 23 jvier 1986.