.
.
Louange à All â h , Lui Qui envoya envoya Son Messager Messager pour apporter apporter les enseignements enseignements de droiture et la vraie religion, et Qui Qui privilégia un groupe de croyants par le statut de compagnons de Son Prophète et ainsi Il confirma leur élévation. Par eux, Il assura la protection de la Religion qu’Il agrée. Les Compagnons combattirent l’égarement jusqu’à sa disparition. Ils étudièrent les enseignements de l’Islam jusqu’à la maîtrise. Leur connaissance fleurit et donna en abondance ses fruits au monde, génération après génération. Grâce à l’héritage du Prophète, ils éclairèrent le cœur des hommes tels des soleils dissipant l’obscurité. Ils restèrent fidèles au pacte prêté au Prophète et en devinrent les dirigeants des Musulmans dignes de ce nom. Que All â h élève davantage le degré de notre maître Mou h ammad l’élu du Seigneur et le meilleur de la création. Qu’Il accorde davantage d’élévation à sa famille pure et à ses Compagnons vertueux, ainsi qu’à ceux qui suivent leurs traces jusqu’à la fin des temps. Fils d’Adam, le monde disparaîtra tandi s que les actions resteront, alors veille à ce que les tiennes soient pieuses. Ne t e soumets pas à l’ego qui t’incite à t’a breuver des passions afin de ne pas chuter dans la perdition ; « Quant à celui qui aura abusé des droits, et qui aura préféré la vie d’ici-bas, ce sera l’enfer qui l’enfermera . En revanche, celui qui aura redouté le Jugement par Son Seigneur, et qui aura empêché son âme de se soumettre aux désirs, il aura alors le Paradis pour demeure.
Khoutbah
Allâh ta àlà ta àlà dit dit [V. 38-39 / S. Al-Ahzàb n°33] n°33]
Ce qui signifie, entre autres tafsir , :
38- Nul grief grief (ou (ou reproche) reproche) à faire faire au Prophète Prophète en ce ce que que Allâh a a prescrit pour lui (en sa faveur). Ainsi fut la tradition de ceux qui vécurent antérieurement (les Prophètes précédents ). Ce que Allâh décréta décréta l’existence est alors une destinée inéluctable. 39- [Les Prophètes précédents sont] ceux qui transmettent les messages de Allâh , Le craignaient et ne craignent nul autre que Allâh . Et Allâh suffit suffit pour tenir le compte de tout.
1
www.alaqsamasjid.net & cheikhkhaled.blogspot.com
Préparé par Chaykh Khaled, Khatib et Mouballigh de AL AQSA MASJID
, ils transmettent ce qu’ils doivent transmettre, Ainsi sont les Prophètes ils enseignent ce dont ils sont chargés d ’enseigner, ils clament la vérité et la scandent haut et fort parfaitement comme il se doit. Ils y observent uniquement l’agrément de Allâh ta àlà ta àlà . Ce qui importe à leurs yeux est le moyen le plus sage pour que les lumières de leurs paroles et de leur exemple e xemple brillent sur le plus grand nombre de gens. Cependant, les reproches des incrédules et l’opposition des ennemis ne peuvent rien contre leur très ferme volonté . En effet, ils sont tels que la sainte ‘ àyah àyah les les décrit : ils craignent Allâh , ils ne craignent nul autre que Lui ; ils ne craignent personne. Sayyidounà Nouh qui patienta au sein de son peuple neuf cent cinquante ans en endurant les plus pénibles oppositions. En effet, durant des siècles, des mécréants haineux le frappaient si violemment qu’il perdait connaissance. Mais cela ne l’empêchait pas de continuer sa mission. Et combien de fois ils le menacèrent ! Allâh ta àlà ta àlà dit Ach-Chou arâ ’ dit [V. 116 / S. Ach-Chou arâ ’ n° n° 26] :
« Ils dirent : ‘‘si tu ne t’arrêtes pas, ô Nouh , tu seras lapidés’’ » Sayyidounà Ibrâhim pour sa part, depuis son jeune âge, sans aucune
Ce qui signifie :
peur, n’eut de cesse de vilipender le culte des statues et l’idolâtrie , et fut menacé par son parent ‘ Àzar Àzar d’être lapidé. Quant à son peuple, il passa à l ’ acte acte en l’envoyant par la catapulte dans l’immense feu mais sans pouvoir l’arrêter ni même l’inquiéter. Et grâce à Allâh ta àlà leur feu fut fraîcheur et salutaire pour lui . Et ce fut avec beaucoup de courage qu’il fit le débat avec le roi tyran Nemrod. Et plus tard à Harrân , face aux adorateurs des astres, et encore face au Pharaon d’Egypte de son époque… Partout où il allait, il restait sto ïque. Il exposait la bonne parole et dénonçait la fausseté et le mal sans peur de personne. Les adorateurs des astres le menacèrent, et là aussi ils n’ont pu le perturber. Allâh ta àlà ta àlà dit Al-An àm n°6] dit [V. 80-82 / S. Al-An àm n°6] :
Ce qui signifie :
80- Son peuple peuple débattit débattit avec lui. Il dit: "Polémiquez-vous "Polémiquez-vous avec moi au sujet de Allâh , alors qu'Il m'a guidé ? Je n'ai pas peur des partenaires que vous Lui associés. À moins que mon Seigneur veuille une destinée. Mon Seigneur englobe tout dans Son savoir. N ’en êtes-vous pas encore conscients ? 2
www.alaqsamasjid.net & cheikhkhaled.blogspot.com
Préparé par Chaykh Khaled, Khatib et Mouballigh de AL AQSA MASJID
81- Et comment aurais-je peur des partenaires que vous Lui associés ? Alors que vous n'avez pas peur d'associer à Allâh ce ce dont Il n ’a fait descendre aucun manifeste ? Lequel donc, des deux partis, a plus de droit à la sécurité ? [Dites-le] si vous savez ! 82- Ceux qui ont ont cru et n'ont n'ont point troublé troublé la pureté pureté de leur leur foi par par une injustice (chirk et e t koufr : : association à la divinité et mécréance), ceux-là ont la sécurité ; et ce sont eux les bien-guidés. Les mécréants ont toujours prôné l ’ ordre ordre établi depuis les ancêtres et les anciens dont ils seraient les garants, soi-disant. Et ainsi, leurs mensonges et leur corruption chargeaient à outrance encore davantage cet héritage ; un héritage déjà pesant. Alors qu ’ à l’ inverse, inverse, c’ est est la fausseté qui fait désordre quelle qu ’ en en soit l’ origine, origine, que ce soit les ancêtres ou d ’ autres. autres. Les imposteurs de toutes époques ont recours aux mêmes méthodes, aux mêmes discours et arguments. Toujours l ’ ordre ordre établi et toujours ils s ’ en en proclament les garants ! Ainsi ils lancent toujours : Avis à tous les gens sincères, à tous les savants, à tous les réformateurs : ne rien dire, ne rien enseigner, ne rien conseiller, ne rien corriger, ne rien critiquer, ne rien éclairer, car cela heurterait l ’ ordre ordre établi depuis les anciens dont les bras longs et les gros bras corrompus corps et âmes jusqu’ à la moelle, jusqu ’ au au plus profond du cœur, en seraient les gardiens. Soi-disant, c’ est est le savoir et ses lumières qui seraient à l ’ origine origine du désordre et des discordes, alors qu ’ à l’ inverse, inverse, si l ’ on on laisse tranquilles la fausseté et les fossoyeurs, c’ est est là que la malédiction divine s ’ abat abat sur l ’ ensemble ensemble de la société ! La propagation de la corruption et du harâm est est en soi un danger, chose qui appelle à une réaction sincère et fervente sans complaisance ; une réaction de désolation et de regret pour avoir vu l’outrance et la désobéissance gagner la société, une réaction due à la Foi, la vénération et l’amour pour Allâh ta àlà et Son saint Prophète . Cette réaction qui en devient un devoir est d’ordonner le bien, le droit et la justice et de blâmer le mal. Une réaction pour faire triompher le bien sur le mal ! Et si nulle réaction vive et effective ne se manifeste, réaction pour remettre de l’ordre et pour dissiper la corruption, ce sera alors la malédiction divine qui frappera les cœurs ! Une malédiction qui divisera et sèmera la haine au sein de la Oummah ! ! En effet, le Prophète dit : Ce qui signifie : « Vous ordonnerez le bien et vous blâmerez la mal, sinon, sous peu, Allâh enverra contre vous un châtiment de Sa part et lorsque vous /As-Sounan l’implorerez Il ne vous exaucera pas » . [D’après Houdhayfah bin Al-Yamàn iy…] Al-Koubrâ de l-Bayhaq iy…] Il a dit aussi :
3
www.alaqsamasjid.net & cheikhkhaled.blogspot.com
Préparé par Chaykh Khaled, Khatib et Mouballigh de AL AQSA MASJID
il commença lorsque Ce qui signifie : « Le manquement en les Banou Isrâ il et abandonne l’homme rencont rait un autre et lui disait : ‘‘Untel, crains Allâh et ce que tu es en train de commettre car cela ne t’est pas licite’’, mais lorsqu’il le rencontrait le lendemain alors qu’il était toujours pareil, cela ne l’empêchait pas de manger, boire et s’asseoir avec lui. Lorsqu’ils ont agi de la sorte Allâh ’idah n°5] n°5] : opposa les cœurs des uns aux autres ». Ensuite il récita [V. 78-79 / S. Al-Mà ’idah ’ ’
Ce qui signifie : « Les mécréants des Banou Isrâ Banou Isrâ il il furent furent maudits par la langue de Dàwoud et Içà fils de Mariyam . Ceci était parce qu’ils désobéissaient [à Allâh ] et parce qu’ils transgressaient (78). Ils ne s’interdisaient pas le mal lorsqu’ils le commettaient. Quelle était mauvaise cette action qu’ils ’ ’
pratiquaient (79) ». Il dit ensuite :
Ce qui signifie : « Non ! Par Allâh , soit vous ordonnerez le bien, vous blâmerez le mal, vous interdirez à l’injuste de persister, vous le conduirez de force dans la justice et vous le cantonnerez dans le droit bon gré, mal gré, soit Allâh opposera entre vos cœurs les uns les autres, et ensuite Il vous maudira comme d, Tirmidhiy…] Il les avait maudits ! » [Abou Dàwou d,
Si la complaisance hypocrite conduit certains à ne pas froisser leurs soi-disant amis avec les conseils et les remontrances, et bien paradoxalement cela finira par être la cause d’une hostilité et d’une haine générales qui envahiront, non seulement leurs cœurs, mais toute la société dans laquelle ils vivent ! Et quand les uns haïront les autres pour des futilités et pour des morceaux d’intérêts, en s’y acharnent comme des chiens enragés autours de morceaux de charognes, les guerres sanguinaires n’en seront guère loin ! Notre saint Prophète se voyait opposé aux traditions des anciens et à leur culte, aux intérêts des magnats et à leur pouvoir. Alors on déployait contre lui toutes les armes et toutes les armées. On usait de tous les stratagèmes et de toutes les pressions pour le fléchir mais en vain. Mais lui qui entama sa route seul n ’ avait avait pas peur de la solitude. Ce fut avec sérénité et quiétude, sans peur aucune qu ’ il il déclina les offres de son peuple alors qu ’ ils ils lui proposaient royauté, richesse, mariage et plus encore ; il dit à son oncle : « Je le jure par Allâh , mon oncle, même s’ils me donnaient le soleil dans ma main droite, et la lune dans la gauche pour que j ’abandonne cet ordre, je ne l ’abandonnerais jamais. Quitte à accueillir la mort alors que j ’y suis toujours ».
4
www.alaqsamasjid.net & cheikhkhaled.blogspot.com
Préparé par Chaykh Khaled, Khatib et Mouballigh de AL AQSA MASJID