République de Côte d'Ivoire Union ± Discipline - Travail Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Ecole Supérieure d'Industrie Année Académique 2011-2012 N° d'ordre : 07INP00774 /2012 /INP-HB/ ESI En vue de l'obtention du Diplôme d'Ingénieur de Conception en Génie Chimique option Pétrole THEME ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTE DE 45000TM SU R LE SITE DE CORLAY Présenté par KAMAGATE Ibrahim Oumar Elève-Ingénieur en Génie Chimique option Pétrole / Promotion 2012 Encadreur pédagogique Prof. SORO Yaya Enseignant Chercheur INP-HB / DFR GCAA Maitre de stage M. AKMEL Akpess Valentin Ingénieur Projet PETROCI Holding
République de Côte d'Ivoire Union ± Discipline - Travail Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Ecole Supérieure d'Industrie Année Académique 2011-2012 N° d'ordre : 07INP00774 /2012 /INP-HB/ ESI En vue de l'obtention du Diplôme d'Ingénieur de Conception en Génie Chimique option Pétrole THEME ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTE DE 45000TM SU R LE SITE DE CORLAY Présenté par KAMAGATE Ibrahim Oumar Elève-Ingénieur en Génie Chimique option Pétrole / Promotion 2012 Encadreur pédagogique Prof. SORO Yaya Enseignant Chercheur INP-HB / DFR GCAA Maitre de stage M. AKMEL Akpess Valentin Ingénieur Projet PETROCI Holding
République de Côte d'Ivoire Union ± Discipline - Travail Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Ecole Supérieure d'Industrie Année Académique 2011-2012 N° d'ordre : 07INP00774 /2012 /INP-HB/ ESI En vue de l'obtention du Diplôme d'Ingénieur de Conception en Génie Chimique option Pétrole THEME ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTE DE 45000TM SU R LE SITE DE CORLAY Présenté par KAMAGATE Ibrahim Oumar Elève-Ingénieur en Génie Chimique option Pétrole / Promotion 2012 Encadreur pédagogique Prof. SORO Yaya Enseignant Chercheur INP-HB / DFR GCAA Maitre de stage M. AKMEL Akpess Valentin Ingénieur Projet PETROCI Holding
AVANT-PROPOS 2012 SOMMAIRE Dédicace Avant-propos Remerciements Liste des figures Liste des tableaux Sigles et abréviations INTRODUCTION PREMIERE PARTIE : GENERALITES I. PRESENTATION DE L'ENTREP RISE D'ACCUEIL I.1. Historique I.2. Activités I.3. Organisation administrative et st ructure d'accueil II. PRESENTATION DU THEME II.1. Présentation du projet II.2. Oppor tunités et contraintes II.3. Fuel Oil et Gasoil II.4. Stockage et dépôt d'hydrocarbures II.5. Soutage et Pipelines DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODES I. MATERIEL I. 1. Matériel informatique I.2. Documents 15 15 16 3 3 4 5 8 8 9 10 11 12 i ii iii i v v INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY II. METHODES II.1. Validation de la répartition des bacs sur le terrain II.2. Etud e des infrastructures de stockage II.3. Etude du réseau incendie II.4. Etude économi que TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION I. ETUDE DU POSITIONNEMENT DES BA CS SUR LE SITE II. DIMENSIONNEMENT DES BACS ET DES CUVETTES DE RETENTION II.1. D imensionnement des bacs II.2. Dimensionnement des cuvettes de rétention III. ETUDE DU RESEAU D'ALIMENTATION ET D'EXPEDITION III.1. Réseau d'alimentation III.2. Réseau d'expédi ion III.3. Pomperie, vannes et instrumentation III.4. Inventaire des éléments du résea u IV. ETUDE HSE IV.1. Equipement HSE IV.2. Réseau incendie V. SIMULATION DU FONCTI ONNEMENT DE L'INSTALLATION VI. ETUDE ECONOMIQUE VI.1. Evaluation du coût des bacs et des cuvettes de rétention VI.2. Evaluation du coût des lignes CONCLUSION GENERALE B IBLIOGRAPHIE ANNEXES 17 17 21 21 21 23 27 27 34 35 35 36 40 42 43 43 44 51 53 54 55 56 57 INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar
A Ma Mère Liliane & Mon Père Ali, i
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY AVANT-PROPOS Créé le 4 septembre 1996 par le décret ministériel 96-678, l'Institut National Polytechniq ue Felix HOUPHOUET-BOIGNY (INP-HB) de Yamoussoukro regroupe six grandes écoles rep arties sur trois grands sites différents : l'INP-Nord, l'INP-Centre et l'INP-Sud. Ces si x grandes écoles sont : L'Ecole Supérieure d'Agronomie (ESA) ; L'Ecole de Formation Contin ue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC) ; L'Ecole Supérieure des Mines et Géologi e (ESMG) ; L'Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP) ; L'Ecole Supérieure de Commerc e et d'Administration des Entreprises (ESCAE) ; L'Ecole Supérieure d'Industrie (ESI) ; Le cycle Ingénieur en Génie Chimique option Pétrole, filière de l'ESI dont nous sommes iss us, a pour objectif de former des Ingénieurs compétents dans tous les domaines de pr oduction, exploitation, traitement et distribution du pétrole et des produits pétrol iers. Elle a également pour vocation de former des cadres supérieurs dynamiques et d irectement opérationnels sur le marché du travail. Pour atteindre ces objectifs, les élèves Ingénieurs ont pour obligation d'effectuer à la f in de leur formation un stage, couronné par un mémoire soutenu devant un jury. Ce besoin d'envoyer les étudiants en stage reconnait à notre institut son aspect prati que et surtout son souci de conformer son programme d'enseignement aux attentes pr ofessionnelles. C'est une expérience non moins négligeable pour les étudiants dans la me sure où elle permet de confronter leurs connaissances théoriques à la réalité du terrain e t d'acquérir une expérience pratique pour leur future carrière. C'est dans ce cadre que nous avons effectué un stage de quatre mois du 18 avril au 1 8 aout 2012, au sein de la société PETROCI Holding où nous avons travaillé sur la constr uction d'un nouveau dépôt de stockage de produits pétroliers. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar i
REMERCIEMENTS 2012 REMERCIEMENTS Ce stage s'est effectué à PETROCI Holding. Le travail demandé a pu être réalisé grâce à la di bilité et au concours très appréciable de certaines personnes. C'est pourquoi nous tenon s à remercier : Prof ADIMA A. Augustin, Parrain de la 8ème promotion IGCP qui n'a ménagé a ucun effort pour l'obtention de ce stage ; La Direction Générale de PETROCI Holding ; La Direction de L'ingénierie et de la Logistique (DIL) de PETROCI Holding qui a acce pté de nous accueillir au sein de ses murs ; M.GNANCHOU Yves Christian, Chef de Dépa rtement Appontements et Lignes qui en plus de son titre, nous a montré l'intérêt qu'il por te à la formation des jeunes ingénieurs ; M.AKMEL Akpess Valentin, Ingénieur Projet à la cellule Projet de la DIL, notre maitre de stage que nous remercions pour sa dis ponibilité, son écoute, ses conseils et son soutien ; Messieurs BANGAI Patrice, YUGB ARE Lazare, KONAN Henri de la DIL pour leur aide qui nous a été bénéfique ; M. KOUASSI D azy Jésus, Chef de Département Maintenance et Projet à PUMA ENERGY, pour son oreille a ttentive. Nous adressons également nos sincères remerciements à : La Direction de L'Ecole Supérieure d'Industrie ; Prof. SORO Yaya, notre encadreur pédagogique pour sa disponibilité et s es conseils ; Prof. ADOUBY Kopoin pour son soutien tout le long de notre parcour s académique ; Tous les enseignements pour la qualité de la Formation que nous avons reçue ; Tous les élèves Ingénieurs en Génie Chimique option Pétrole ; La grande Famille des prestigieux « Prépas technos » promotion 2007. Enfin, nous ne saurons terminer sans remercier : Nos parents KAMAGATE Ali et OTI ELEO Liliane qui ont cru en nous et continuent de le faire ; Mlle KARAMOKO Braky s Michelle qui a su nous guider dans les moments les plus difficiles ; Tous nos frères et amis qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar ii
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY LISTE DES FIGURES Figure 1 : Organigramme de la DILP Figure 2 : Plan de masse de la répartition des infrastructures de stockage Figure 3 : Vue du modèle 3D de l'installation Figure 4 : Récapitulatif des dimensions des bacs de 5000m3 Figure 5 : Récapitulatif des dimens ions des bacs de 10000m3 Figure 6 : Vue en coupe d'une cuvette de rétention Figure 7 : Réseau d'alimentation et d'expédition Figure 8 : PID du circuit d'alimentation Figure 9 : PID du circuit d'expédition vers les appontements et du circuit tampon Figure 10 : Répartition des éléments de sécurité sur le site Figure 11 : Disposition des lignes en e au du réseau incendie Figure 12 : Disposition des lignes en émulseur et des déversoirs de mousse Figure 13 : PID du réseau incendie 7 24 25 31 32 34 37 38 39 45 47 48 5 2 INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar iii
LISTES DES FIGURES ET TABLEAUX 2012 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Dimensions des bacs Tableau 2 : Dimensions du bac tampon B05 Tableau 3 : Résultats du calcul des épaisseurs des viroles Tableau 4 : Résultats corrigés des épa isseurs des viroles Tableau 5 : Surépaisseur de corrosion Tableau 6 : Estimation d u poids des bacs montés nus sans radier Tableau 7 : Pompes du circuit d'expédition Tab leau 8 : longueurs totales des lignes d'alimentation / expédition Tableau 9 : Courbu res et tés Tableau 10 : Vannes et instruments Tableau 11 : Longueur des lignes du réseau incendie Tableau 12 : Longueur des couronnes des bacs et des rideaux d'eau Ta bleau 13 : Extincteurs, caméras de surveillance et arrosoirs Tableau 14 : Déversoirs , chambres, rideaux, lances, couronnes et clarinettes Tableau 15 : Résultats de la simulation Tableau 16 : Coûts des bacs Tableau 17 : Coût des lignes 26 27 28 28 29 33 40 42 43 43 49 49 49 50 53 54 55 INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar iv
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY SIGLES ET ABREVIATIONS 2D : 2 Dimensions 3D : 3 Dimensions ANSI : American National Standards Institute API : American Petroleum Institute ASTM : American Society for Testing and Mate rial BTS : Basse Teneur en Soufre CODRES : Code français de construction des Réservo irs cylindriques verticaux en acier CNR : Canadian Natural Ressources Cst : Cent istokes DAO : Dessin Assisté par Ordinateur GESTOCI : Société de Gestion des stocks pétr oliers de la Côte d'Ivoire G.O : Gasoil F.O : Fuel Oil Ha : Hectare HSE : Hygiène, Sécur ité et Environnement HTS : Haute teneur en Soufre ISO : International Organization for Standardization MSTT : Mobil, Shell, Texaco, Total PID : Piping and Instrum entation Diagram ou Diagramme d'Instrumentation et de Canalisation SIAP : Société Ivoi rienne D'avitaillements Portuaires SIR : Société Ivoirienne de Raffinage SMB : Société Mul tinationale de Bitume STD : Standard UFRB : Unité de Fabrication et de Requalifica tion de Bouteille INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar v
INTRODUCTION 2012 INTRODUCTION Après 10 années de crise, la Côte d'Ivoire revient sur le marché international des hydroca rbures avec des ambitions à la hauteur de ses moyens. Pilotée par la Société Nationale d'O pérations Pétrolières de la Côte d'Ivoire en abrégé PETROCI, celle-ci entame sa relance dans n secteur où elle a accumulé un grand retard. Fière de cette noble tâche qui lui incombe , PETROCI entreprend plusieurs projets dans le but de développer et redynamiser se s activités tant bien au niveau de l'exploration/production que de l'industrie/service . Au titre de ceux-ci, on peut citer pêlemêle, le projet d'une nouvelle raffinerie et d'une unité de production d'engrais azoté destinée à s'auto suffire. Depuis 1978, PETROCI réa e aussi de l'import/export de produits pétroliers via un appontement et un réseau de l ignes performants. En plus de cela, PETROCI assure la fourniture des navires et bateaux en carburant (soutes ou bunkers). Cette activité, en plein essor dans la s ous-région et en particulier en Côte d'Ivoire, conforte cette dernière dans sa position de pôle incontournable sur le marché des hydrocarbures et représente une manne financièr e encore mal exploitée. Dans cette optique, PETROCI a mis en branle plusieurs proj ets de développement et de pérennisation de l'activité de soutage dont l'un a pour thème : « tude des infrastructures de stockage et d'expédition d'un dépôt soutes de 45000TM sur le s ite de Corlay ». Ce projet nous a été soumis dans le cadre de notre stage de fin d'études. Ce thème nous permettra d'apprendre à concevoir et entrevoir tous les aspects du dime nsionnement de ces structures très importantes dans le domaine des hydrocarbures. L'étude de ce projet requiert d'abord des généralités sur l'entreprise d'accueil, le Fuel Oil le Gasoil, le stockage d'Hydrocarbures ainsi que sur le thème. En deuxième partie, no us présenterons le matériel et les méthodes appliquées. Les résultats obtenus seront présenté dans une troisième partie suivie par une étude économique du projet. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 1
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY PREMIERE PARTIE GENERALITES INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 2
I. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE D'ACCUEIL I.1. Historique GENERALITES 1ere PARTTIE Le choc pétrolier de 1973 a engendré la chute des cours des matières premières d'origine agricole, en particulier ceux des cultures de rentes telles que le café et le cacao. L'Etat de Côte d'Ivoire, en application de l'article 5 du code pétrolier a donc décidé de créer une société dans le but de faire de la recherche et de l'exploitation d'hydr carbures en Côte d'Ivoire. C'est ainsi que la Société Nationale d'Opérations Pétrolières de l d'Ivoire fut créée le 21 octobre 1975 par le décret N°75-744 avec un capital initial de 2 milliards de Francs CFA. Le 04 novembre 1997, le gouvernement ivoirien, dans l'opt ique de redynamiser les activités de cette société, l'a érigé en groupe de société de type Ho ng. Cette décision résultait de la loi N°97-519 du 04 septembre 1997 portant définition et organisation des sociétés d'Etat. Dès lors, la PETROCI se compose d'une société mère (PETR Holding) et de trois filiales opérationnelles dont le capital est ouvert à 49%. Ce sont : PETROCI EXPLORATION et PRODUCTION, créée le 25 février 1998 et chargée de la recherche de partenaires susceptibles d'exploiter le sous-sol ivoirien ; filière gaz ; PETROCI INDUSTRIES SERVICES, créée le 02 mars 1998 avec pour PETROCI GAZ, créée le 26 février 1998 et chargée du développement de la objectifs le développement des industries connexes aux activités de PETROCI, la gest ion des appontements et lignes et du Trading. Cependant, après deux années d'activités, des difficultés financières ont entrainé la dissolution des filiales et amorce dès le 16 novembre 2000, le processus de fusion de ces dernières à la société mère. L'Etat de Côte d'I re a autorisé par le décret N°2001-581 l'extension de l'objet social de PETROCI Holding co nformément à l'article 31 de son statut et sa transformation en Société Anonyme est actuel lement en cours. A ce jour, le capital de PETROCI Holding s'élève à 20000000000 de franc s CFA. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 3
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Le siège de PETROCI Holding est situé à Abidjan Plateau, immeuble les Hévéas, 14 Boulevard Carde. En plus du siège, PETROCI dispose d'autres sites opérationnels qui sont : l'appo ntement pour les produits pétroliers ; le poste source site de l'unité de traitement d e gaz naturel ; le centre emplisseur ; le Centre d'Analyse et de Recherche géologiqu es et géochimiques ; l'unité de requalification et de fabrication des bouteilles. I.2. Activités Placée sous la tutelle du Ministère des Mines et de l'Energie, PETROCI Holding dispose des titres d'exploration et d'exploitation des ressources pétrolières et gazières du sous -sol ivoirien. Elle a pu identifier grâce à de récentes études géophysiques et géologiques a vancées, de nombreux prospects prometteurs, essentiellement situés en eaux profondes dont le potentiel est estimé à plusieurs milliards de barils de pétrole et de gaz en place. La Société Nationale d'Opérations Pétrolières de Côte d'Ivoire est aussi chargée de la erche dans l'exploitation des gisements de matières premières fossiles et de toutes au tres substances connexes ou associés. Par ailleurs, en plus de sa mission principa le, PETROCI est également chargée : du conditionnement et de la distribution du gaz butane (Centre Emplisseur) ; de la distribution du gaz naturel (réseau souterrain de distribution par canalisation) ; de l'analyse des fossiles et des hydrocarbures ; de la réalisation des sismiques 2D et 3D ; du développement de l'industrie, du tran sport, du stockage et de la commercialisation des produits dérivés du pétrole brut ; d'a ssurer la continuité et la sureté des approvisionnements de la Côte d' Ivoire en Hydroca rbures et produits dérivés. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 4
GENERALITES 1ere PARTTIE I.3. Organisation administrative et structure d'accueil I.3.1. Organisation administrative La structure organisationnelle de PETROCI se présente sous forme d'un organigramme évo lutif de type pyramidal qui comprend : Le Conseil d'Administration (CA); La Direct ion Générale (DG); La Direction des Finances et de la comptabilité (DFC); La Direction des Ressources Humaines (DRH); La Direction Exploration (DE); La Direction du C entre d'Analyse et de Recherche (DCAR); La Direction Ingénierie et Production (DIP); La Direction de la Technologie, de l'Information et de la Stratégie (DTIS); La Dire ction de la Commercialisation des Produits (DCP); La Direction de l'Industrie et d e la Logistique Pétrolière (DILP); Cette dernière direction qui résulte de la fusion de la coordination Appontements et Lignes et de la Base Logistique de Vridi. Elle a pour rôle le Trading (vente et a chat), la distribution des produits, les prestations de la deuxième raffinerie et l'adoption d'une démarche qualité pour parvenir à la certification internationale ISO. Les Appontements et Lignes font l'interface grâce à deux quais et un parcours de pipes lo ng de 3,6 Km entre la SIR, la GESTOCI et la SMB et les navires qui viennent se c harger ou décharger des hydrocarbures (import/export) ou alimenter leurs réservoirs pour leurs propres consommations (Soutage). Pour notre mémoire de fin d'études, nous a vons été accueillis dans cette direction dont nous allons faire une plus ample présent ation dans la suite. I.3.2. Structure d'accueil Situé à Vridi Zone Industrielle sur le boulevard du canal, la direction Industrie et Logistique Pétrolière compte deux départements et une cellule Projet et Industrialisa tion. Dans le souci constant de rentabilité de ses activités et réduction des charges, la DILP s'est fixé plusieurs objectifs. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 5
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Parmi ceux-ci d'adopter une démarche qualité pour parvenir à une certification ISO et d'at teindre un niveau de sécurité qui garantit la pérennité des installations et du personne l, par des travaux de rénovation et de mises aux normes. Les différents services de la DILP sont présentés dans les sous-parties suivantes. La base logistique est localisée en zone industrielle de Vridi, rue L28 Métallurgie. Construite par Phillips Petroleum, le quai Phillips a été repris en 1988 par PETROC I qui la baptisé Base Logistique de Vridi. Dotée d'une main d'úuvre qualifiée et d'une expert se reconnue dans la sousrégion et dans le monde, la Base Logistique a pour mission principale d'apporter un appui logistique à tous les opérateurs pétroliers. Leader dans son domaine d'activité, la Base Logistique offre des prestations de qualité et except ionnelles dont: - La vente de prestations de service aux clients opérateurs pétrolie rs entre autres CNR, AFREN, FOXTROT, VANCO, ANADARKO, LUKOIL et aux compagnies d e services telles que MI Overseas, Schlumberger, FMC, BAKER par l'exploitation de la Base ; - l'accostage de navires ; - les opérations de chargement/déchargement des n avires ; - l'approvisionnement en eau douce, en gas-oil et électricité ; - le service de formalités douanières et portuaires. I.3.2.1. Département base logistique Elle a été créée le 26 juin 2008 et a pour mission le développement de l'aval et de l'industr e pétrolière et pétrochimique en vue de la diversification des activités de PETROCI Hold ing. Son rôle est d'élaborer, de développer et de suivre l'exécution des projets industriels pétrochimiques et logistiques issus de la stratégie. Elle a pour objectif la promot ion des projets inscrits dans le catalogue des projets auprès de partenaires techn iques et financiers, l'obtention de financement des projets inscrits dans le catal ogue des projets, la réalisation ou la réactualisation des études de faisabilité technic o-économique des projets inscrits dans le catalogue des projets et enfin la clôture des contrats de partenariat pour les projets en promotion. I.3.2.2. Cellule Projet et industrialisation INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 6
Les appontements PETROCI ont été mis en service le 02 août 1978 et sont situés sur la ri ve Est du canal de VRIDI (ABIDJAN). Ils sont liés aux raffineries (SIR, SMB), aux dépôts pétroliers (SHELL CI, TEXACO, GESTOCI) et au quai SIAP, filiale TEXACO par l'inte rmédiaire d'un réseau de pipelines de 3,6km. Les appontements gèrent les opérations d'import ation, d'exportation et de transfert des hydrocarbures ainsi que la vente de prest ation de service aux clients que sont les raffineries (SIR et SMB) et les dépôts pétro liers (GESTOCI, MSTT, PUMA). La figure 1 donne un organigramme sommaire de l'organ isation de la DILP. I.3.2.3. Département Appontement et Lignes GENERALITES 1ere PARTTIE Figure 1 : Organigramme de la DILP Il est important de noter qu'à deux semaines de l a fin de notre stage, PETROCI a remanié l'organisation de la DILP. Cette dernière est désormais désignée Direction de L'Ingénierie et de la Logistique (DIL). Elle regroupe en s on sein de nouveaux départements tel que l'URFB. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 7
PETROCI II. PRESENTATION DU THEME II.1. Présentation du projet ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Afin de mieux comprendre l'opportunité de notre travail, il importe de justifier les motivations de la cellule projet de la DIL. La société PETROCI, au département Apponte ment et Lignes, réalise l'import-export d'hydrocarbures mais aussi le soutage des navi res et bateaux c'est-à-dire la fourniture en carburant pour leur propre consommation . Avec un mouvement de navires de fréquence élevée, cette activité représente une part ass ez importante des revenus du département Appontement et Lignes et s'effectue sur l'ens emble des quais desservis par le réseau de lignes de PETROCI. Les produits princip aux constituant l'alimentation des moteurs des navires et bateaux sont le Gasoil ( G.O) et le Fuel Oil (F.O). La SIR est, à l'heure actuelle, le seul fournisseur de PE TROCI en ces produits. Cependant un problème se pose au niveau de la fourniture en Fuel Oil de la SIR. En effet, cette dernière produit uniquement du Fuel Oil BTS ( Basse Teneur en Soufre) et les moyens mis en úuvre pour atteindre ce niveau de qua lité induisent un coût plutôt élevé du produit fini. PETROCI a constaté qu'au niveau de l'act té de soutage, les clients pour la majeure partie, ne sont pas exigeants en matière de qualité et il se trouve que le produit fourni par PETROCI par le biais de la SI R se retrouve en situation de sur-qualité. De ce fait, ces derniers préfèrent se tourn er vers d'autres marchés moins onéreux. Cette perte de clients mettant PETROCI dans un e situation inconfortable au niveau de son activité de soutage, elle a décidé de mettr e en étude un dépôt de stockage de soutes dans le but de relancer cette activité en la d opant par la production in situ, via un système ingénieux de Blending destiné à produire un F.O moins cher et répondant à un besoin en qualité moins stricte. Aussi, dans le b ut de faire face à la demande importante de soutes dans le Golfe de Guinée en général et plus particulièrement dans les eaux ivoiriennes, le dépôt aura une capacité totale de 4 5000m3. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 8
GENERALITES 1ere PARTTIE Il permettra de stocker les produits nécessaires au blending, le blend utres produits inhérents à l'activité de soutage tels que le G.O. Plus réparti comme suit : un (1) bac de 10000m3 de F.O 380 BTS ; un (1) bac de F.O 380 HTS ; un (1) bac de 10000m3 de F.O 380 Blending ;, deux (2) 000m3 de G.O ; un (1) bac de 5000m3 de F.O 180.
lui-même et d'a précisément, il sera de 10000m3 bacs de 5
Pour se faire, PETROCI nous a fourni un cahier de charges afin : de vérifier si ce tte répartition convient à la superficie de Corlay ; de faire le dimensionnement des infrastructures de stockage et d'expédition ; de concevoir le réseau incendie et les éq uipements de sécurité du dépôt ; d'évaluer le coût de l'investissement et la rentabilité du p . II.2. Opportunités et contraintes PETROCI ne possédant pas encore de raffinerie, elle est soumise à la SIR qui lui imp ose pour ainsi dire les produits à vendre et leur prix. La réalisation de ce projet donnera une certaine autonomie à PETROCI qui pourra gérer à sa guise la qualité du F.O s outes et son prix et de ce fait être plus compétitive sur ce marché en plein évolution. Par ailleurs, grâce à ces bacs de stockage, PETROCI pourra mieux gérer ses réserves et a ccroitre ses revenus en gérant la balance de l'offre et de la demande. Cependant, un doute persiste sur l'obtention du terrain sur lequel le dépôt doit être implanté en l'occur rence le site de CORLAY. La non-obtention de ce terrain entrainerait de facto l'ob solescence d'une bonne partie de l'étude menée dans les pages qui suivent. Enfin, il fau t noter que le terrain alloué a, relativement à la taille des infrastructures à implan ter, une surface assez réduite rendant les calculs plus difficiles et engendrant q uelques lacunes sécuritaires néanmoins sans incidence sur le sécurité globale du site. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 9
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY II.3. Fuel Oil et Gasoil II.3.1. Fuel Oil Les fuels Oil ou fiouls constituent un actif et un centre de coûts indéniables dans l'exploitation des navires de haute mer ou des centrales terrestres. Le fuel Oil u tilisé par la marine marchande du monde entier est en majeur partie du fioul résidue l issu de la distillation atmosphérique et sous vide du pétrole brut. Il en va de même pour la vaste majorité des gros moteurs diesel équipant des engins terrestres. Par définition, les fiouls résiduels sont les produits résiduaires issus des procédés de raffi nage, après extraction de tous les distillats et de toutes les fractions plus légères. Ces résidus sont des mélanges complexes dont la composition dépend de la provenance d u pétrole brut et des techniques de raffinage employées [5]. Les fiouls sont aussi n ommés en fonction de leur viscosité (à 50°C). On retrouve ainsi le fioul 180 (viscosité de 180cst à 50°C), le fioul 380 et aussi le fioul 450. C'est cette terminologie qui est de mise sur les sites de PETROCI. L'annexe 1 nous donne les caractéristiques des pri ncipaux fiouls utilisés par les moteurs des navires. Les fiouls possèdent plusieurs caractéristiques commerciales qui sont la densité, la viscosité, le point éclair, le poi nt d'écoulement et la teneur en soufre. C'est le rapport absolu qui existe entre la masse et le volume à une température donnée. Elle est la masse volumique « sans unité » exprimé en kg/m3 à une température de référence d 5°C en général. Il faut connaitre la densité pour effectuer des calculs de quantité. Les f iouls ont une très large gamme de densité allant de 960 à 1010. II.3.1.1. Densité La viscosité ici dynamique est une propriété de la résistance interne qu'exerce un fluide sur le mouvement des couches adjacentes. L'unité de mesure en unité SI s'exprime en Pasc al. Seconde (Pa.s), plus usuellement en centistokes (Cst). Normalement pour son transfert un fioul a une viscosité de 800 à 1000cst. II.3.1.2. Viscosité Le point éclair d'un fioul est la température à laquelle les vapeurs qu'il dégage s'enflammen à l'approche d'une flamme externe dans des conditions normalisées. La température de stoc kage maximale d'un fioul est de 10°C en dessous du point d'éclair II.3.1.3. Point éclair INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 10
GENERALITES sauf si d'autres dispositions ont été prises. 1ere PARTTIE Il correspond à la plus basse température à laquelle il est possible de manipuler un f ioul sans qu'il y ait formation, dans la solution, d'une quantité excessive de cristau x de paraffine. II.3.1.4. Point d'écoulement II.3.1.5. Teneur en soufre Le soufre, élément naturellement présent dans le pétrole brut, est concentré dans le compo sant résiduel du procédé de distillation du pétrole. En général, la valeur du soufre d'un fio l résiduel à l'échelon mondial est de l'ordre de 2% à 4% m/m (Masse de soufre par masse de p roduit). La teneur en soufre n'a aucune influence sur les performances énergétiques du fioul. Il existe plusieurs autres caractéristiques que nous ne présenterons pas en détail telles que l'aptitude à l'inflammation, l'énergie spécifique, la teneur en eau, en cen res, en vanadium et sodium, en aluminium et silicium, le carbone résiduel et la st abilité. II.3.2 Gasoil Le gasoil est un fioul léger et un carburant issu du raffinage du pétrole [5] . Il est notamment utilisé pour alimenter les moteurs diesel plus modestes que ceux qui fon ctionnent au fioul lourd. Les caractéristiques restent similaires à celles mentionnées pour les fiouls lourds. Sa densité se situe dans l'intervalle de 820 à 860, sa viscos ité est d'environ 7cst et son point éclair est de 55°C. Comme le fioul lourd, le gasoil a une teneur en soufre non négligeable même si les normes tendent à la rendre la plus petite possible. II.4. Stockage et dépôt d'hydrocarbures II.4.1. Stockage Le stockage du pétrole ou du gaz (et des produits pétroliers) consiste à immobiliser t emporairement certains volumes de produit dans des appareils à pression ou réservoir s selon que le produit stocké est ou n'est pas sous-pression. Le stockage des ressou rces énergétiques est non seulement nécessaire pour compenser les fluctuations d'approvi sionnement dues à toutes sortes d'aléas lors de la production mais aussi stratégique pou r assurer un minimum d'autonomie énergétique INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 11
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY II.4.2. Bacs de stockage Les bacs de stockage ou réservoir de stockage permettent de stocker un produit. Il s sont de plusieurs formes, horizontales ou verticales, cylindriques ou sphériques . Les produits pétroliers liquides sont généralement stockés dans des réservoirs cylindriq ues verticaux en acier. Les produits à l'état gazeux eux sont plutôt stockés dans des capa cités sphériques. En ce qui concerne les bacs de stockage de produits pétroliers liqui des, il en existe trois types principaux en fonction de la nature du produit sto cké. On a les réservoirs à toit fixe, les réservoirs à toit fixe avec écran flottant interne , les réservoirs à toit flottant. [3] Parmi les réservoirs à toit fixe, on distingue plu sieurs types classés selon la nature du toit (conique, sphérique ou en parapluie) ou le matériau utilisé pour la construction qui est généralement de l'acier mais souvent dan s certains cas que peut être de l'inox. II.4.3. Normes et référentiels de construction Les normes de construction de bacs ou référentiels de construction sont des recueils de recommandations et règles que l'on choisit avant la construction d'un bac. Suivre ces normes de construction est un gage de qualité et de sécurité pour l'installation et pour les partenaires commerciaux. Ces normes de construction sont actualisées chaq ue année et sont vendues assez chères. Il en existe plusieurs et on peut citer entre autres : le CODRES utilisé par les français et l' « API Standard 650 : Welded Steel Tan ks for Oil Storage » utilisé par les américains. Ces normes prennent en compte le choi x du matériau de construction, le dimensionnement du bac (toit, robe, virole, soud ure et bien d'autres). Le client c'est-à-dire celui qui commande un bac auprès du constr ucteur doit specifier la norme selon laquelle il veut qu'il soit construit. II.5. Soutage et pipelines II.5.1. Soutage Le soutage est l'opération qui consiste à prendre des hydrocarbures de soute ou « bunker s » à bord d'un navire. Ces hydrocarbures de soute servent à la propulsion du navire. Le mot soutage est lui-même très peu utilisé, son équivalent anglais « bunkering » étant beauco p plus répandu du fait que l'anglais règne dans le monde maritime. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 12
GENERALITES Les hydrocarbures de soute sont divisés principalement en deux classes : 1ere PARTTIE Le MDO (Marine Diesel Oil) composé de produit résiduel (Fioul lourd) et produit dist illé (Gasoil) ; Le HFO (Heavy Fuel Oil ou Fioul Lourd Résiduel) [5]. L'opération de soutage a lieu grâce à un avitailleur (une barge) qui est une sorte de péni che spécialisée dans le transbordement de carburant en ce qui concerne les ports ou les eaux fluviales. En mer, cette opération se fait à quai, à partir de flexibles de c hargement ou de bras d'amarrage. II.5.1. Pipelines Le mode de transport de produits pétroliers sur de longues distances reste la tuya uterie. Parmi les nombreux avantages que comporte ce système d'alimentation du bac o n peut noter la rapidité dans l'acheminement du produit, la sécurité, les faibles frais de livraison. De même que les réservoirs de stockage, les pipelines sont soumis à des règles de construction, la norme américaine étant l'API SPEC 5L : Specification for Line Pipe. Il existe aussi les normes ASTM, ANSI et ISO. Le matériau généralement utilisé po ur les pipes est l'acier [6] [7] [8]. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 13
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY DEUXIEME PARTIE MATERIEL ET METHODES INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 14
MATERIEL ET METHODES 2ème PARTTIE I. MATERIEL Le matériel constitue tous les éléments qui concourent à la résolution du problème posé. Dans notre travail, nous avons eu recours aussi bien aux matériels informatiques qu'aux f iches et documents. I.1. Matériel informatique Le thème qui nous a été soumis étant un problème de conception pure, nous avons eu recours à des logiciels de D.A.O et à des logiciels de simulation de pipelines. Les premier s cités permettent de mieux rendre le travail effectué sur papier et les seconds per mettent de simuler les situations réelles de fonctionnement et de vérifier et caler les paramètres établis par le calcul. I.1.1. Logiciels de DAO Les logiciels de D.A.O (Dessin Assisté par Ordinateur) que nous avons utilisé sont G oogle Sketch up, Inkscape, Microsoft Visio 2010 et Google Earth. I.1.1.1. Google Sketch Up C'est un logiciel de modélisation en 3D/2D. Son utilisation très simple et ses fonctio ns avancées et intuitives font de lui un logiciel incontournable dans le domaine d e la modélisation en 3D/2D. I.1.1.2. Inkscape C'est un logiciel de dessin vectoriel open-source. Le dessin vectoriel effectue les traitements sur les images sans perte de qualité contrairement au dessin bitmap. I nkscape est aussi open-source et gratuit. Cette nature ne le rend pas pour le mo ins inefficace car il est très simple d'utilisation et réalise aisément toutes taches de dessin. I.1.1.3. Microsoft Visio 2010 C'est une application de la suite Microsoft Office System. Cette application burea utique fait partie de la gamme de logiciel de schématique ou de diagramme et synop sis. Son domaine d'application ou d'utilisation est donc la réalisation de schéma de modél isation. I.1.1.4. Google Earth Enfin, nous avons utilisé le logiciel de cartographie satellite Google Earth qui e st un logiciel gratuit. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 15
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Il permet entre autres d'avoir un vue satellite à l'échelle de n'importe quel endroit sur la planète à une dizaine de mètres près voire moins. Il permet également de mesurer des di stances et des trajets. I.1.2. Logiciels de Simulation Le logiciel de simulation utilisé dans notre étude est un logiciel de simulation de réseau de pipelines nommé PipeFlow Expert. Ce logiciel très léger permet de gagner du te mps lors du calcul de pertes de charge et de dimensionnement de réseau et pompes. I.2. Documents En plus des logiciels, nous avons eu recours à des documents. Il s'agit des normes d e construction de bacs de stockage et de pipelines de produits pétroliers et d'arrêtés m inistériels relatifs aussi au même sujet. Ces normes sont très importantes car elles s ont gage de qualité et donnent un certain crédit au propriétaire des bacs vis-à-vis de s es partenaires. Aussi, toutes constructions ne respectant pas les arrêtés ministériels se voient automatiquement hors la loi et de ce fait doivent être réhabilitées sous pe ine de mise hors service sans oublier que bien souvent les coûts de réhabilitations sont supérieurs à ceux de la construction initiale elle-même. En matière de norme de con struction, nous nous sommes basés sur le code de calcul de la norme américaine API S TD 650 « Welded Steel Tanks for Oil Storage » qui est la norme utilisée pour la constr uction de la plupart des bacs de stockage dans la zone industrielle de Vridi et dont nous avons pu nous procurer un exemplaire. Aussi, nous avons suivis les rec ommandations et règles dictées par L'arrêté du 03/10/10 relatif au stockage en reservoir aér iens manufacturés de liquides inflammables exploités dans un stockage soumis à autoris ation de la rubrique 1432 de la legislation des installations classées pour la pro tection de l'environnement pour l'étude de sécurité. Toutes les informations essentielles sur les produits stockés nous ont été fournies sous forme de fiches de spécifications qu e nous avons utilisées pour réaliser nos calculs. Pour les informations manquantes, nous nous sommes référés à internet avec l'accord de notre maitre de stage qui nous a égalem ent fourni des cartes du site de Corlay. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 16
MATERIEL ET METHODES 2ème PARTTIE II. METHODES II.1. Validation de la répartition de capacité sur le terrain Pour valider la répartition, nous nous sommes servis des logiciels Google sketch u p et Google Earth et également des cartes des relevés topographiques pour réaliser un modèle en 3D du futur dépôt. Ce modèle à l'échelle nous a permis de faire l'étude des dangers fixe la disposition sur le terrain. Cette étude a été également faite en suivant les rec ommandations de l'arrêté du 03 octobre 2010. En fait, nous avons jonglé entre le modèle su r le terrain, l'arrêté du 03 octobre 2010 qui permet de fixer les dimensions des cuves de rétention et les distances de sécurité et la norme de construction API 650 STD qui normalise les dimensions des bacs. L'étude du positionnement des bacs a été réalisée en ten ant compte des dispositions sécuritaires en vigueur. En effet, selon l'arrêté du 03 octo bre 2010, les produits stockés sont de la catégorie C2 pour le G.O et D2 pour le F.O [1]. De ce fait, la distance minimale entre réservoir à l'intérieur de la même rétention es t de D/4 pour le G.O et 1,5m pour le F.O. Aussi, la distance entre le mur de la rétention et les réservoirs doit être au moins égale à la hauteur de la rétention. Enfin grâc au logiciel de D.A.O Inkscape, nous avons représenté le futur dépôt sur un plan 2D anno té de la disposition retenue. II.2. Etude des infrastructures de stockage II.2.1. Dimensionnement des bacs Il faut noter que la méthode utilisée dans cette étude est en étroite relation avec l'étude de validation. Avec les recommandations de la norme API 650 STD qui est notre ba se de calcul, nous avons déterminé les caractéristiques des réservoirs de stockage. Le b ut du projet n'étant pas de faire un dimensionnement exhaustif des bacs, les calculs effectués permettront de faire une estimation assez fiable de leur coût total. En e ffet, selon les constructeurs, le poids total d'un bac permet d'avoir une estimation du coût de celui-ci monté et non-peint. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 17
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Le calcul des réservoirs se basant sur l'API STD 650 comprend l'épaisseur des tôles des vi roles, l'épaisseur de la tôle de fond, celle la tôle du toit et les surépaisseurs de corro sion. L'épaisseur des viroles est liée à la contrainte maximale admissible du matériau les const ituant, à la contrainte résultant de la hauteur H du produit dans le réservoir et à sa d ensité G. La norme API STD 650 fournie les formules suivantes de calcul [2]: II.2.1.1. Epaisseur des viroles = =
Où : ,××(-,) ,××(-,)×
(1) (2) ed représente l'épaisseur de la virole (mm) ; et représente l'épaisseur pour le test hydrost atique (mm) ; D représente le diamètre nominal du réservoir (m) ; G représente la densité du produit à stocker ; Sd, St représentent la contrainte admissible et la contrainte admissible pour le test hydrostatique (MPa) respectivement ; H représente la haut eur de liquide au niveau de la virole considérée. Les paramètres D, G et H sont direct ement fixés par les dimensions du réservoir et le produit à stocker. La contrainte adm issible Sd et la contrainte admissible St pour le test hydrostatique sont fixées p ar la norme API STD 650. Elle spécifie que la contrainte admissible doit être soit 2 /3 de la résistance à la rupture du matériau, soit 2/5 de sa résistance élastique. Pour l'ac ier A131 Grade B, la résistance à la rupture est de 235 MPa et la résistance élastique e st de 400 MPa [2]. Il faut aussi souligner que la norme API STD 650 fourni deux méthodes de calcul d'épaisseur de viroles qui sont la méthode « 1-Foot » et la méthode « Vari e designpoint ». La seconde étant plus adaptée pour les bacs ayant un diamètre nominal s upérieur à 60m, nous avons donc utilisé la première citée. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 18
Selon la norme API STD, pour un réservoir à toit fixe, le toit doit être dimensionné de manière à pouvoir supporter une surpression de 5mbars et une dépression de 2,5mbars sa ns pour autant que l'épaisseur du toit soit inférieure à 5 mm (3/16 pouces) [2]. Nos bac s sont du type toit fixe conique autoporteur. Selon la norme API STD 650, ils do ivent être conformes aux spécifications suivantes : l'angle (en degrés) que fait le cône a ec l'horizontal doit être de £ 37 ° = 9 : 12 ou de ³ 9,5 ° = 2
II.2.1.2. Calcul du toit MATERIEL ET METHODES 2ème PARTTIE - l'épaisseur minimale : = 4,8∙sin ³ 5 ; incluse. é à 9,5° ( 2: 12) dans nos calculs. l'épaisseur maximale : emax = 12,5 mm surépaisseur de corrosion non (3) Dans la relation (3), D est le diamètre nominal du tank (m). Nous prenons Les tôles du fond du réservoir doivent avoir une épaisseur minimale de 6 mm. Aucune fo rmule de calcul n'est donnée par la norme API STD 650 dans ce cas. Par contre, les tôl es de fond doivent avoir une épaisseur minimale telle que [3] : Avec 1 l'épaisseur 1 3 II.2.1.3. Tôles de fond ; 8 de - l'épaisseur minimale définie par la norme API STD 650. des tôles première = - ; 3,0 +
(4) virole hors corrosion et Aussi, faut-il considérer la géométrie du fond. Il existe 3 cas envisageables [3] qui sont les fonds plats et horizontaux, les fonds coniques à point bas central (cône do wn) et les fonds coniques à point haut central (cône up). Le choix s'effectue en fonct ion de la nature des bacs. Pour les surépaisseurs de corrosion, Total Raffinage nous fournit des valeurs mini males de 1,5 mm pour les viroles [3]. II.2.1.4. Surépaisseur de corrosion INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 19
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY La connaissance des épaisseurs des tôles et des surfaces des différentes parties du ba c nous permet de faire une estimation du poids de celui-ci. Pour cela, il nous s uffira de connaitre la densité du ou des matériaux de construction. Pour l'acier qui c onstitue la majeure partie de notre réservoir, la densité est de 7,85. II.2.1.5. Poids du bac II.2.2. Dimensionnement des cuves de rétention La cuvette de rétention ou encore cuve de rétention est un dispositif de sécurité qui pe rmet de contenir, en cas de rupture, le contenu du bac de stockage. Il permet au ssi de contenir les eaux d'extinction et empêche la pollution des eaux et du sol. Un e cuve de rétention peut être soit commune, soit individuelle. Selon les normes en v igueur, à chaque réservoir ou groupe de réservoir est associée une capacité de rétention don t la capacité utile est au moins égale à 110% de la capacité du plus grand réservoir assoc ié ou à 50% de la capacité totale des réservoirs associés. Pour la hauteur de la cuve, la 03 octobre 2010 fixe une valeur maximale de 3m de haut. Par rapport à la dispositi on que nous avons retenu la surface de la rétention SD. = La hauteur minimale est don ar : , et , é -
Avec = - 2 ∙ , (6) On se place dans le cas le plus défavorable, c'est-à-dire l'avarie d'un seul bac, les (7) autres bacs de la rétention étant intact, leur surface de base occupe toujours le te rrain d'où 2 fois SB. Selon la norme également, il faut aussi prendre en compte le vol ume des eaux d'extinction qui dépend de plusieurs paramètres. Comme alternative, elle préconise une hauteur supplémentaire de 0,15m en vue de contenir ces eaux d'extinction [1]. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 20
MATERIEL ET METHODES 2ème PARTTIE Certaines dispositions sont aussi à prendre concernant le matériau de la cuve de réten tion, son caractère combustible, sa résistance chimique et son étanchéité vis-à-vis du produ it à stocker. De ce fait, pour le mur de la rétention, nous avons choisi comme matéria u le béton et pour le sol, une membrane en polyéthylène surmonté d'une couverture sableuse de 0,1m. Nous avons reporté ces dessins sur notre modèle à l'échelle pour pouvoir déterminé es longueurs de nos lignes. Les dimensions des lignes, fixées par PETROCI, seront de 8'' partout. Dans le même élan, nous avons aussi réalisé l'implantation des différents ins ments inhérents à l'exploitation du dépôt qui constitue le PID (Piping and Instrumentation Diagram ou diagramme de canalisation et d'instrumentation en français) que nous avo ns représenté à l'aide du logiciel Microsoft Visio. Enfin, grâce à toutes les données collect plus haut, nous avons réalisé une simulation avec le logiciel PipeFlow Expert du fo nctionnement de l'installation pour pouvoir fixer le dimensionnement des pompes d'ex pédition. PipeFlow Expert se base sur les équations de ColeBrook-White avec la méthode de calcul de Darcy-Weisbach. II.3. Etude du réseau incendie En plus des textes de l'arrêté 1432 du 03 octobre 2010 et du GESIP, nous nous sommes éga lement inspirés des observations de nos visites faites sur les dépôts alentours et des recommandations issus de l'expérience de notre maitre de stage pour pouvoir tracer le réseau incendie. Avec le logiciel Inkscape et le modèle Google Sketch up, nous av ons représenté ce tracé. Enfin, nous avons planché sur le PID du réseau que nous avons rep résenté avec Microsoft Visio. II.4. Etude économique Pour réaliser l'étude économique de notre projet, nous avons d'abord réalisé l'inventaire de s les éléments constitutifs du dépôt et à l'aide des fiches de prix fournies par PETROCI et certains fournisseurs contactés, nous avons déterminé le coût d'investissement du dépôt. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 21
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY TROISIEME PARTIE RESULATS ET DISCUSSION INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 22
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE I. ETUDE DU POSITIONNEMENT DES BACS SUR LE SITE Avec la carte (Annexe 2) présentant les relevés topographiques du site de Corlay, Pl usieurs propositions d'implantation des six (6) bacs ont été faites à PETROCI. L'espace di sponible étant fixé, la difficulté a été de faire tenir sur le site les bacs et leurs cuve s de rétention tout en tenant compte des dispositions sécuritaires, des espaces allo ués aux bâtiments administratifs et techniques et aux unités annexes du site. La surfa ce du site de CORLAY a été calculée sur la base des données sur la carte des relevés topog raphiques. Cette carte ayant été fournie avec une échelle inadaptée pour le format de pa pier A4 sur lequel nous avons travaillé, une nouvelle échelle calculée à partir de mesur es faites par nous-même sur le terrain a été utilisée. Nous avons surtout utilisé les vues satellitaires du logiciel de cartographie Google Earth. Les calculs faits, la s uperficie du terrain de CORLAY déterminée est de 16919,3m2 soit à peu près 1,7Ha. Le ter rain fait l'objet d'une légère surélévation de 3,18m au-dessus du niveau de la mer à son poin le plus haut. Nous avons réalisé un modèle sur ordinateur avec le logiciel de D.A.O G oogle Sketch Up et défini des rayons de sécurité qui nous ont permis de déterminer la di sposition idéale tout en respectant les dimensions normalisées des bacs requises par la norme API STD 650. Après calcul, les dimensions optimales des bacs sont résumées d ans le tableau 1 et la répartition retenue et validée par PETROCI est représentée sur la figure 2 et la figure 3 présente une vue du modèle en 3D du futur dépôt. Il faut noter que plusieurs paramètres rentrent en compte dans le choix de l'implantation de bacs de stockage telle que la nature du sol ou la sismique de la zone. Ces paramètres o nt été négligés dans notre étude pour des raisons de simplification. Cependant, ces paramètr es négligés n'impactent pas sur la teneur du travail fixé par le cahier de charge car la zone n'est ni une zone sismique, ni une zone exposé aux vents. Dans la suite, nous verrons en détail les calculs réalisés pour fixer les dimensions des bacs et des cuvet tes de rétention. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 23
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Légende : B01 : Bac de F.O 380 BTS B02 : Bac de F.O 380 HTS B03 : Bac de F.O 380 B lending B04 : Bac de F.O 180/380 Blending B05 : Bac tampon F.O 180 G01: Bac de G .O Figure 2 : Plan de masse de la répartition des infrastructures de stockage INPH B\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 24
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE Figure 3 : Vue du modèle 3D de l'installation INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim O umar 25
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Tableau 1 : Dimensions des bacs Produits Diamètre (m) Hauteur nominale (m) Hauteur d'exploitation (m) Volume Nominal (m ) 3 Volume d'exploitation (m3) Gasoil Fuel Oil 180 Fuel Oil 380 21 21 12 16,20 16,20 36 14,44 14,44 9,83 5608 5608 12208 5000 5000 10000 Les volumes sont calculés en fonction de la formule fournie par la Norme API STD 6 50: = 0,785 ∙ 2 . Comme on peut le voir sur le plan de masse représentant la disposition des bacs su r le site (Figure 2), les dispositions sécuritaires en vigueur sont respectées. La dis tance entre les bacs situés dans une même rétention est D/4 soit 5,25m pour des produi ts de catégorie C2 (Gasoil) et de 1,5m pour des produits de catégorie D2 (Fuel Oil) [1]. Aussi selon les mêmes normes en vigueur, la distance entre un bac et le mur d e la cuve de rétention doit être au moins égale à la hauteur de la cuve. Soit 3m de dist ance minimale pour les deux groupes de bacs. Enfin, l'arrêté du 03 octobre 2010 préconis e une distance minimale de 15m entre tous les réservoirs et bâtiments administratifs hors bâtiments dits « de quais ». La disposition proposée prend en compte cette norme c ar la distance minimale à la conception est de 20m. D'autres conditions sécuritaires i nduites par l'arrêté du 03 octobre 2010 sont aussi respectées. Un modèle en 3 dimensions e t à l'échelle a été fourni à PETROCI pour vérifier les différentes dimensions de la propositi Dans le but de vérifier notre modèle au niveau exploitation, nous avons réalisé plusieu rs scénarios de fonctionnement des unités de stockage. L'un de ces scénarios nous a mont ré une faiblesse dans la conception de notre unité. En effet, la SIR alimente l'unité de stockage en F.O 180 et 380 via le même pipeline. Ce pipeline doit être toujours en F.O 180 selon les exigences d'exploitation de la SIR. Lors d'une opération de rempliss age du bac de F.O 380 BTS de notre unité, on se rend compte de la nécessité de conserv er le produit en ligne qui appartient à la SIR et une fois le pompage terminé, le re mettre en place. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 26
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE Un rapide calcul nous montre que la quantité de produit en ligne est d'environ 350m3 . Nous avons donc proposé la construction d'un bac tampon B05 de 400m3 destiné à recevoi r cette quantité. Ce bac sera construit selon les mêmes normes que les autres bacs e t ses caractéristiques sont mentionnées dans le tableau 2. Toutes les études qui suivr ont se feront en fonction de la disposition présentée sur la figure 2. Tableau 2 : Dimen sions du bac tampon B05 Produits Diamètre (m) Hauteur nominale (m) Hauteur d'exploitation (m) Volume Nominal (m3) Volume d'exploitation (m3) Fuel Oil 180 7,5 9,6 (2,4*4) 9,06 424 400 II. DIMENSIONNEMENT DES BACS ET DES CUVETTES DE RETENTION Comme nous l'avons spécifié dans le point précèdent, la superficie du terrain étant fixée, il n'y avait alors pas une très grande marge dans le choix des dimensions des bacs. Néanm oins les dimensions des bacs ne constituent pas les seuls éléments à prendre en compte dans le dimensionnement. II.1. Dimensionnement des bacs Les réservoirs de stockage de 10000m3 serviront à stocker du F.O 380 à différentes teneu rs en soufre. Ce produit ayant une tension de vapeur très faible aux températures d'ex ploitation (tension de vapeur du F.O), les bacs ne seront pas soumis à une pressio n interne nécessitant des bacs à toit flottant ou à toit flottant interne [3]. Les bac s seront donc à toit fixe autoporteur et leur montage se fera par soudure. Le F.O 380 doit être stocké à 38°C et chauffé entre 50°C et 71°C avant d'être expédié avec une tempé nale de 55°C [4] . Un système de chauffage de corps et de bouche sera donc installé sur les bacs de 10000m3. II.1.1. Matériaux de construction La norme API STD 650 conseille plusieurs types de matériaux. Pour notre part, nous avons retenu l'acier ASTM A131M/A131 Grade B qui requiert une épaisseur maximum de 25mm pour la robe, l'acier ASTM 1011M/A1011 Grade 33 pour le toit et l'acier ASTM A1 06 Grade A pour les pipes de connexion INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 27
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY II.1.2. Calcul du réservoir Les calculs des réservoirs prennent en compte le calcul des viroles constituant la robe, le calcul du toit, l'épaisseur des tôles de fond, les surépaisseurs de corrosion et le poids du bac. Le produit à stocker ayant une densité inférieure à celle de l'eau, l'épaisseur des tôles des roles est déterminée par la contrainte hydraulique. Nous obtenons les résultats du tab leau 3. Tableau 3 : Résultats du calcul des épaisseurs des viroles Bac de 10000m3 Vi roles Epaisseur (mm) 1 12,07 2 9,59 Bac de 5000m Viroles Epaisseur (mm) V1 9,57 V2 8,48 V3 7,40 V4 6,32 3 II.1.2.1. Epaisseur des viroles 3 7,12 4 4,64 5 2,17 V5 5,23 V6 4,15 V7 3,07 V8 1,98 V9 0,90 Cependant, la norme API STD 650 spécifie pour les bacs, des valeurs minimales 15m et 36m, = 6 et pour D compris entre 36m et 60m, = 8 . tableau 4. Tab seurs des viroles Bac de 10.000m3 Viroles Epaisseur (mm) 1 12,07 2 9,59 Bac de 5 .000m3 Viroles Epaisseur (mm) V1 9,57 V2 8,48 V3 7,40 V4 6,32 V5 6 V6 6 V7 6 V8 6 V9 6 3 8 4 8 5 8 des épaisseurs des tôles de virole en fonction du diamètre D du bac . Pour D compris entre Les résultats corrigés conformément à cette règlementation sont donnés dans le INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 28
12,46 . Pour les bacs de 10000m3 et = 9,98 pour les bacs de 5000m3. Après calcul, on obtient une épaisseur minimale des tôles du toit de = Après calcul, : = {6; 7; 8 } impliquant donc 8mm Les fonds coniques à haut point centra le stockage des II.1.2.2. Calcul du toit RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE d'épaisseur de tôles de fond pour les bacs de 10000m3. II.1.2.3. Tôles de fond produits réchauffés (corrosion), ce qui est justement le cas de nos bacs de 10000 m3 . L'on prendra pour nos calculs, une pente de 3% pour l'angle du cône avec l'horizontale . bacs de 10000m3, soit : = {6; 6,19; 8 }, ce qui implique 8mm d'épaisseur izontaux sont prohibés pour des bacs de diamètre supérieur à 15m ce qui est le cas ici. Nous retenons donc un fond en cône up de pente 1%. De même, pour le bac de F.O 180, on retient les mêmes paramètres que ceux des minimale. Les surépaisseurs de corrosion déterminées à partir des abaques sont données dans le table au 5. II.1.2.3. Surépaisseur de corrosion Tableau 5 : Surépaisseurs de corrosion Viroles Surépaisseur (mm) FO 380 HTS FO 380 BTS FO BLENDING V1 2 1,5 2 V2 1,5 1 1,5 V3 1,5 1 1,5 V4 1 0 1,5 V5 1 0 1 V6 1 V7 1 V8 0 V9 0 Toit 0,04 0,04 0,04 Le F.O 380 stocké à une teneur en soufre susceptible de créer une condensation d'acide s ulfurique sur le fond du réservoir, les parois internes de la première virole et du toit. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar
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PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY De ce fait, en plus de prévoir un revêtement anticorrosion spécial pour ces derniers, l'on doit également prévoir une surépaisseur de corrosion adaptée. Pour les bacs de G.O, l'a jout de surépaisseur de corrosion n'est pas nécessaire puisque le G.O n'est pas de natur e a entrainé la corrosion. Ce n'est pas le cas du bac qui est destiné à recevoir le F.O 180 ou le F.O 380 Blending. Les figures 4 et 5 nous présentent les dimensions et l es épaisseurs déterminées en fonction des données calculées. Le tableau 6, quant à lui, four nit le résultat du calcul final de l'estimation du poids du réservoir. Nous tenons à sou ligner qu'une marge de 10% du poids total a été prise pour quantifier les éléments annexes tels que les escaliers, les passerelles et les cornières de rives. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 30
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE 10 mm 6 mm V9 7 mm (F.O) 6 mm V8 7 mm (F.O) 6 mm V7 7,5 mm (F.O) 6 mm V6 7,5 mm (F.O) 6 mm V5 7,5 mm (F.O) 6,4 mm V4 8,4 mm (F.O) 7,4 mm V3 9,4 mm (F.O) 8,5 mm V2 10, 5 mm (F.O) 9,6 mm V1 12,6 mm (F.O) 1800 mm 8 mm 16200 mm 21.000 Figure 4 : Récapitulatif des dimensions des bacs de 5000m3 INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 31
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY 12,5 mm 9,5° 9,5 mm 9,5 mm (BTS) V5 9,5 mm 9,5 mm (BTS) V4 10 mm 9,5 mm (BTS) V3 12000 mm 12 mm 11 mm (BTS) V2 15 mm 14 mm (BTS) V1 3% 8 mm 2400 mm 36.000mm Figure 5 : Récapitulatif des dimensions des bacs de 10000m3 INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 32
RESULTATS ET DISCUSSION Tableau 6 : Estimation du poids des réservoirs montés nus sa ns radier Bac de 10000m3 Surface (m2) Volume (m3) Masse volumique (kg/m3) 7850 3ème PARTTIE Désignation Poids (kg) Virole 271,43 15,20 (HTS) 14,52 (BTS) 119320 (HTS) 113982 (BTS) Fond 1063,11 8,5 7850 66725 Toit Sous total 1032,03 12,9 7850 101267 196083,82 (HTS) 190745,82 (BTS) Autres 10% 19074,58 19608.38 215158,4 (HTS) 210354,2 (BTS) Total Global Bac de 5000m3 Virole 118,75 9,2 (F.O) 8,06 (G.O) 7850 72220 (F.O) 63271 (G.O) Fond 350 2,8 7850 21980 Toit Sous total 386
3,86 7850 30537 124737 (F.O) 115788 (G.O) Autres 10% 12473,7 11578,8 137210,7 (F.O) 127366,8(G.O) Total Global INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 33
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY II.2. Dimensionnement des cuvettes de rétention Dans notre cas, nous avons fait le choix d'une rétention commune pour l'ensemble des t rois bacs de 10000m3 et des trois bacs de 5000m3. Selon la 03 octobre 2010, on p rend ce volume, on a : = 11.000 3 pour les bacs de 10000m3. La hauteur minimale est donnée par : = 73002 , = 1017,88 2 , Soit = 2,85 plus grand réser la rétention, soit si l'on note le cas où la capacité totale de la cuvette de rétentio égale à 110% de la capacité du =
D'où : maximale) en prenant en compte les eaux d'extinction. Elle induit, un volume de cuve de 6414m2. Majorée de 0,15m, on obtient une hauteur finale de 3m. Enfin, un merlon de 0,7 m de haut séparera le bac B03 des bacs B01 et B02. Selon la norme, le merlon sera du type RE 240 et devra tenir 4 heures au feu. La figure 6 nous présente une vue en coupe de la cuve de rétention. Béton RE240 calculée donne = 2,85 . Cette valeur est fixée par la répartition validée plus haut. Pour les bacs de 5000m3, = 5500 3 et = 2250,5 2 . La hauteur minimale Nous retenons au final comme hauteur de rétention = 3,00 (hauteur -2∙
= 7300-2∙1017,88 11.000 Sable fin 3m Couche de polyéthylène Sol du site Figure 6 : Vue en coupe d'une cuvette rétention INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 34
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE CONCLUSION PARTIELLE A ce stade du travail, nous avons établi la disposition des bacs sur le terrain et calculé les dimensions des bacs. La répartition voulue par PETROCI est compatible a vec la superficie mais il faut noter quelques lacunes sécuritaires au niveau des d istances interbâtiments. Pour pallier ce problème, nous devons donc proposer un disp ositif sécuritaire et anti-incendie renforcé. Dans la seconde partie, nous aborderon s l'étude du réseau de ligne d'expédition et d'alimentation ainsi que celui du dispositif séc ritaire. III. ETUDE DU RESEAU D'ALIMENTATION ET D'EXPEDITION L'activité de soutage se fait à des débits et pressions relativement faibles comparées aux activités de chargement/déchargement. Aussi, les dimensions des pipes d'expédition ont été fixées. Notre travail sera donc de valider ces choix par une étude technique basée sur la mécanique des fluides. Il faudra voir si les débits fixés sont compatibles à la conf iguration du réseau, si les pertes de charge n'influent pas sur ces derniers et déterm iner les caractéristiques des pompes. III.1. Réseau alimentation L'étude de l'alimentation présente deux cas : l'alimentation en F.O 180, 380 BTS et en G.O réalisée par la SIR et l'alimentation en F.O 380 HTS faite à partir des appontements. L'a limentation du dépôt à partir de la SIR se fera par l'arrière du site (sous le rack longea nt la clôture du dépôt côté nord-ouest), au niveau du train de pipe venant de la SIR (voir figure 7). Le dépôt est alimenté en G.O, en F.O 180 et 380. Une visite sur les lieux nous a montré que les pipes d'arrivée de F.O et G.O sont respectivement de 12'' et 18''. Des iquages de diamètre 8'' seront faits sur ces lignes vers les bacs en question. Des van nes seront installées juste après les piquages pour isoler l'installation des activités de la SIR sur les appontements. Le matériau utilisé pour les pipes est, comme nous l'a vons déjà souligné, l'acier ASTM A106 Grade A [6][7][8] . Ce matériau est celui qui est communément employé pour l'expédition des produits sur les installations du quai. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 35
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Au niveau des débits d'alimentation, il faut noter que ces derniers sont gérés par la SI R. La détermination des débits de remplissage est fixée par l'urgence du besoin en produ it. Néanmoins, les bacs sont dimensionnés pour supporter une pression interne de 0,2 5 KPa maximum. Le débit d'alimentation maximum que la SIR peut fournir est de 700 m3 /h [4]. Après calcul, nous avons déterminé que ce débit est sans danger pour l'installatio n. L'alimentation au niveau des appontements se fera par des navires à quai. Le débit est également fixé par les pompes d'expédition des navires. Les débits maximums sont aux a lentours de 500 m3/h-600 m3/h [4]. Les pipes d'alimentation au niveau des quais se ront de 8'' et seront calorifugés. Ces pipes sont en zone d'exploitation et longent le c anal. Cette zone a une atmosphère très corrosive à cause de l'océan à proximité. L'eau salée ndense sur les pipes et crée une couche de sel qui intensifie le phénomène de corrosio n. Nous avons donc proposé des pipes Schedule 80 qui ont une plus grande épaisseur r endant plus aisée les opérations de maintenance. La figure 8, qui constitue le PID a limentation de notre dépôt, résume les différentes connexions et les éléments inhérents au ré u d'alimentation. III.2 Réseau d'expédition Le réseau d'expédition est l'ensemble des pipes qui permettront l'acheminement des produit s vers les quais. On rappelle que les produits à expédier sont le G.O, le F.O 180 et 380 blending, soit trois (3) produits. Nous aurons donc trois (3) pipes d'expéditio n. PETROCI a également fixé le diamètre de ces pipes à 8''. Les épaisseurs des pipes dépenden e la zone d'exploitation. On a retenu que le réseau interne au dépôt sera Schedule 40 et celui qui longera la berge du canal jusqu'aux différents appontements sera Schedule 80 pour les mêmes raisons évoquées plus haut. Cette répartition est faite dans un souci d'économie d'argent car les pipes Schedule 80 coûtent plus chers que les pipes Schedule 40. Cependant, il faut noter que les pipes d'alimentation et d'expédition du F.O 380 HTS et Blending sont soumis à des conditions assez sévères. En effet, ces derniers son t plus exposés à la corrosion car ils sont d'une part chauffés et d'autre part, ils véhicule nt un produit à teneur en soufre élevée. Ils seront donc sur toute la longueur du réseau en Schedule 80. La figure 8 nous présente le PID d'expédition et ses interconnexions. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 36
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE Figure 7 : Réseau d'alimentation et d'expédition INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Ou mar 37
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Figure 8 : PID du circuit d'alimentation INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Ouma r 38
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE Figure 9: PID du circuit d'expédition vers les appontements et du circuit tampon INP HB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 39
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY III.3. Pomperie, vannes et instrumentation Les PID nous présentent déjà les pompes, vannes et l'instrumentation nécessaire à la bonne m arche du dépôt. III.3.1. Pomperie La pomperie regroupe toutes les pompes d'expédition du réseau. Aussi, pour assurer une meilleure flexibilité dans l'exploitation du réseau, nous avons proposé une pompe de tr ansfert pour réaliser du bac à bac entre les deux (2) bacs de G.O et entre le grand bac de Fuel 380 Blending (10000m3) et le bac bi-produit de 5000m3. Les pompes se ront par paires et montées en parallèle pour chaque produit, hormis celles de transf ert. Cette répartition est motivée par un souci de prudence et de flexibilité et est d e rigueur dans toute pomperie. Les débits d'expédition ont été fixés par PETROCI. Nous auron s donc une pompe de débit 200m3/h et une pompe de débit 300m3/h pour chaque produit. Selon l'urgence de la demande et les capacités du navire à souter, une pompe ou l'autre sera utilisée. La pression dans le circuit doit être la plus petite possible pour évi ter des surpressions dans les réservoirs de carburants des navires. De ce fait, to utes les pompes seront de type centrifuge. Le tableau 7 résume l'ensemble des éléments d e la pomperie et nous pouvons voir sur le PID expédition (Figure 9) le raccordemen t des pompes au réseau. L'amorçage des pompes n'est pas un souci car il se fera par grav ité à partir du niveau de liquide dans les bacs. Ils existent plusieurs types de pom pes de F.O sur le marché. Pour le choix de la pompe, les paramètres à fournir sont le débit d'expédition, la hauteur du réseau et le type de produit à pomper. Tableau 7 : Pompe s du circuit d'expédition Produits Fuel Oil 180 Activité Expédition Deux (2) pompes Débit : 300 et 200m3/h Deux (2) pompes Débit : 300 et 200m3/h Une (1) pompe Débit : 200m3/ h Deux (2) pompes Débit : 300 et 200m3/h Une (1) pompe Débit : 100m3/h Fuel Oil 380 blending Gasoil Transfert INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 40
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE III.3.2. Vannes et instrumentation Les vannes du dépôt seront des vannes à passage direct (trappe). C'est ce type de vanne qui est généralement utilisé pour les hydrocarbures liquides. La position des vannes, comme nous pouvons le voir sur les deux PID (alimentation et expédition) est gouve rnée par un souci de flexibilité dans l'exploitation du dépôt. Elles permettront d'isoler ce rtaines parties du réseau des autres. Pour l'alimentation et l'expédition au départ des ba cs, nous avons aussi installé des vannes motorisées à commande à distance. Celles-ci jou eront un double rôle : celui de commande à distance de l'ouverture et de la fermeture des bacs d'une part et d'autre part, elles joueront le rôle de sectionneur en cas d'inci dent. Aussi, des clapets anti-retour ont été placés à l'alimentation des bacs pour éviter un retour de produit en cas d'incident de pompage. Les bacs possèdent leur propre inst rumentation qui est comprise dans leur coût total d'achat. On peut citer entre autre les indicateurs de niveau (palpeur, radar), les thermomètres et les manomètres. Ces derniers ne seront pas évoqués car n'intervenant pas directement dans l'étude économique de notre projet. Cependant, sur la demande de PETROCI et selon les exigences du rése au, certains instruments ont été ajoutés aux lignes. PETROCI a requis l'installation de débitmètres massiques à lecture volumique sur les lignes d'alimentation et d'expédition. Cet instrument, dont l'acquisition se fait aussi à distance sur les moniteurs, est très i mportant sur des installations de soutage au même titre que les compteurs dans une station-service. La figure 7 présente de la disposition du réseau de pipes sur le t errain. Certaines portions de lignes seront enterrées. Il faut noter, comme l'indiqu e les plans fournis plus haut, que le dépôt est séparé des appontements par un boulevard . Pour traverser ce dernier, on a trois solutions : l'enterrement des lignes, la g alerie et le rack. L'enterrement des lignes est à écarter car cette solution n'est pas c ompatible avec les lignes chauffées et calorifugées. Le rack consiste à faire passer l es lignes sur un support métallique qui surplombera la route sur une certaine haut eur comme un pont. Ayant l'avantage d'être flexible et facile à mettre en úuvre, il n'est au contraire pas très sécuritaire vue la taille des engins (grutiers) qui empruntent l e boulevard. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 41
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY La dernière solution, la galerie plus chère à mettre en úuvre, consiste à creuser une gale rie sous la route. Cette solution a été validée par PETROCI et une galerie sera constr uite en face du futur dépôt pour le passage des lignes. Les pipes de F.O 380 étant tou s chauffés, des thermomètres seront installés à des endroits précis du parcours pour faire l'acquisition de la température du produit comme le montre le PID expédition. Dans la suite, nous calculerons la longueur totale du réseau conformément à la disposition re tenue. III.4. Inventaire des éléments du réseau Dans la détermination du coût du dépôt, la longueur totale et les différents éléments du rése tels que les instruments et les vannes sont les principaux paramètres à connaitre. S ur la base des mesures effectuées sur le terrain avec l'odomètre et de celles prises a vec le logiciel de cartographie Google Earth, nous avons pu construire un modèle à l'éch elle de notre installation comme nous l'avons déjà signifié. En reportant le tracé de la f igure 7 sur notre modèle, nous déterminons les longueurs des différentes lignes et les résultats sont reportés sur les tableaux 8,9 et 10. Tableau 8 : Longueurs totales d es lignes d'alimentation/expédition Alimentation (en m) G.O F.O 380 BTS F.O 380 HTS F.O 380 Blending F.O 180 Circuit Bac tampon 75,72 131,23 846,88 262,02 57,2 107, 82 Expédition (en m) 813 743,36 773,51 38 Sous-total (15%) Total Global Total (en m) 889 131,23 846,88 1005,38 119,2 145,82 3137,51 (470,62) 3609 INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 42
RESULTATS ET DISCUSSION Tableau 9 : Courbures et tés du réseau alimentation/expédition Courbure 90° Alimentation Expédition Circuit Bac tampon Sous-Total (15%) Total 8 21 5 34(6) 40 Courbure 45° 2 3 2 6(2) 8 Té 8 9 2 19(3) 22 3ème PARTTIE Tableau 10 : Vannes et instruments Alimentation Vanne (passage direct) Vanne (mo torisée) Bride Clapet anti-retour Débitmètre Thermomètre Manomètre 18 5 52 9 3 1 0 Expéditio n 29 4 66 6 3 5 3 Total 47 9 118 15 6 6 3 IV. ETUDE HSE Nous abordons l'étude du dispositif HSE du dépôt. Un dépôt d'hydrocarbures de capacité totale .000 m3 est un point sensible où la sécurité n'est pas un élément à prendre à la légère. IV.1. Equipements HSE Ce sont les différents éléments qui concourent à la sécurité, à l'hygiène et au respect de l' nement sur le dépôt. Les dispositifs de surveillance à distance telles que les caméras, les sirènes et alarmes, voire même les postes de contrôle (guérites et gardiens), les pa nneaux affichant les différents règles à respecter sur le dépôt (téléphone cellulaire et flam e nue interdits). INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 43
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Le matériel de premier secours (arrosoirs, rince-úil, trousse de premier secours) et les équipements de lutte anti-incendie de poing (extincteurs) font aussi partie d es éléments de sécurité [9]. La proximité du dépôt avec le canal de Vridi lui confère un cara de point à risque élevé vue les capacités stockées d'hydrocarbures lourds et de ce fait très difficile à éliminer en cas d'incident de déversement. Dans un cas pareil, la première lig ne de défense est la cuvette de rétention dimensionnée avant. Elle permettra, en cas d'i ncident, de retenir le produit dans un espace confiné. Le dépôt devra être équipé d'un bac de décantation (sur la rive, à côté du local Pomperie anti-incendie) et de ballons qui serv iront à traiter les eaux de ruissèlement. Le décanteur permettra de séparer ces eaux de ruissellement des hydrocarbures et les ballons permettront de stocker de les sto cker les hydrocarbures ainsi séparer. Deux pompes d'expédition seront placées sur les ba llons pour expédier les slopes (ou égouttures) vers la SIR pour traitement. Ce dispo sitif de traitement des égouttures sera dimensionné en fonction de la capacité du dépôt et de son temps de fonctionnement. La figure 10, présente la disposition des équipemen ts de sécurité cités. Cette disposition n'est pas définitive et est sujette à modification. IV.2. Réseau incendie IV.2.1. Tracé des lignes Ce réseau est composé des lignes qui réalisent l'appoint en eau/mousse au niveau des dif férents éléments de sécurité à plus large champ d'action. Ce sont les lances à incendie, les soirs de mousse (à l'intérieur des bacs et des cuves de rétention), les clarinettes, les bouches à incendie, les rideaux d'eau, les couronnes et les chambres à mousse des bac s. Ces lignes sont pour certaines connectées à des réservoirs d'émulseur. L'émulseur est un p oduit qui, lorsqu'il est mélangé à l'eau en présence d'air, produit une mousse d'extinction t fficace contre les feux d'hydrocarbures. Il est de rigueur dans toute installation de produits pétroliers. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 44
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE Figure 10: Répartition des éléments de sécurité sur le site INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE I brahim Oumar 45
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Pour dimensionner le réseau, l'on doit calculer le débit d'eau et la pression que doit f ournir la pomperie anti-incendie pour alimenter convenablement les sorties des éléme nts suscités c'est-à-dire les bouches à incendie, rideaux d'eaux, couronnes de bacs, déverso irs de mousse, lances anti-incendie mobiles et statiques. Les figures 12 et 13 n ous présentent respectivement les tracés des lignes incendie « eau » et « émulseur » sur le p an de masse. Pour déterminer le débit et la pression de refoulement de la pomperie a nti-incendie nous aurions pu réaliser une simulation de l'installation anti-incendie en fonctionnement. C'est-à-dire déterminer des scenarios d'incident et ensuite avec un modèle voir avec quelle pression et débit le feu se serait éteint en un temps optimal. IV.2.2. Pomperie et réseau anti-incendie Même si le dimensionnement complet du réseau a été écarté, un problème survient néanmoins lor n cherche à placer la pomperie incendie sur le site. En effet, la surface allouée es t complètement occupée. Néanmoins, après une visite des alentours, nous avons pu dégager t rois (3) solutions. Il s'agit, de la première à la troisième : de se raccorder au réseau i ncendie du Grand appontement PETROCI ; de prolonger la dalle sur laquelle repose la pomperie du Grand appontement PETROCI en vue d'y installer la pomperie du futur dépôt ; d'utiliser la place inoccupée su r la berge du canal en face du dépôt pour y construire une nouvelle pomperie. Après analyse de ces propositions, nous avons co nclu que la plus viable est la troisième. Pour des soucis de sécurité la première et la seconde ont été écartées. La décision finale est de construire un local pomperie R+1 sur l a berge. Au rez-de-chaussée seront installées les pompes horizontales et au premier ét age, les bacs à émulseur. Les pompes, même si leur dimensionnement n'a pas été réalisé, devro re en paire. Pour notre part, nous avons proposé trois (3) pompes. Deux motopompes Diesel alimentées par du Gasoil et une (1) électropompe montée en secours. Il faut no ter un élément capital. L'amorçage des pompes avec la solution retenue est très fastidieux . Ce dernier prend beaucoup de temps et vue la distance qui sépare la pomperie des bacs, le temps de réaction en cas d'incident serait trop long tant au niveau des pr essions que des débits requis au refoulement des différents dispositifs. Les pompes incendie devront avoir un NPSHdisp assez élevé. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 46
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE Figure 11 : Disposition des lignes en eau du réseau incendie INPHB\ESI\IGCP-III\ K AMAGATE Ibrahim Oumar 47
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Figure 12 : Disposition des lignes en émulseur et des déversoirs de mousse INPHB\ESI \IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 48
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE De ce fait, il a été proposé l'installation d'une pompe (JOKEY) qui réalisera une pression c onstante (8 à 10 bars) dans le réseau et qui diminuera le temps de réaction. Cette pom pe occupera le local incendie. La figure 13 présente le PID du réseau incendie. On p eut la complexité du réseau due au nombre de bacs. IV.2.2. Inventaire des éléments Il existe deux diamètres de lignes. Les lignes 4'' pour l'approvisionnement en eau des l ances à incendie et des déversoirs de mousse des cuves de rétention. Et des lignes 2'' pou r l'alimentation des couronnes des bacs, des déversoirs de mousse des bacs et enfin des rideaux d'eaux. Le matériau sera le même que celui des autres lignes c'est-à-dire de l'a cier ASTM 106 Grade A. L'eau d'extinction avec émulseur ou non est une eau salée à haut ca ractère corrosif comme nous l'avons souligné. Les pipes seront donc Schedule 80 sur l'en semble du réseau. Les tableaux 11, 12, 13 et 14 présentent les résultats de l'inventaire . Tableau 11 : Longueurs des lignes du réseau incendie Eau Ligne 4'' (m) Ligne 2 ''(m) 551 332 Mélange eau-émulseur 564 332 Total (m) 1115 664 Tableau 12 : Longueurs des couronnes des bacs et rideaux d'eau Eléments Couronne bac 10.000m3 Couronne bac 5.000m3 Couronne bac tampon Rideaux d'eau Longueur totale ( m) 336 195 23 82 Nombre de buses 168 97 22 16 Tableau 13 : Extincteurs, caméras de surveillance et arrosoirs Eléments Extincteurs à poudre Caméras de surveillance Arrosoirs de sécurité Nombre 20 6 4 INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 49
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Tableau 14 : Déversoirs, chambres, rideaux, lances, couronnes et clarinettes Elément s Déversoir de mousse (cuve de rétention) Chambre à mousse (bacs) Lances incendie (can ons monitor) Rideaux d'eau Couronne de bacs Clarinettes (4 par bouches) Nombre 8 7 10 3 7 5 Pour ce qui est des couronnes de bacs, le nombre de buses dépend de la circonférence du bac considéré. Celui des rideaux d'eau dépend de la longueur de la zone à protéger. Selo n les normes, les buses sont espacées de 2m pour les couronnes de bacs de 10000m3 et 5000m3 et 1m pour le bac tampon et de 3m pour les rideaux d'eau. Le diamètre est de 2'' Schedule 80. On obtient finalement pour les lignes 2'' et 4'' une longueur totale de 1218m et 1197m respectivement. Il faut remarquer que toutes les vannes du réseau i ncendie sont des vannes papillon. Elles sont effet plus faciles et rapides à dispo ser. Ce qui est un aspect très important dans la sécurité d'une installation. L'étude du sys tème d'égouttures (canalisations ou caniveaux, décanteur, ballons slopes, pompes slopes) ne faisant pas partie du cahier de charge n'a pas été réalisé lors de notre stage. Néanmoin s, il faut noter que cette étude est très importante dans le dimensionnement général tan t au niveau environnemental qu'au niveau économique. CONCLUSION PARTIELLE A cette étape de notre étude, nous avons suffisamment d'éléments pour débuter l'étude économi e notre projet. Nous avons réalisé les tracés des lignes sur le terrain et les différent s PID de l'installation. L'étude du réseau incendie n'a pas été réalisé totalement. Cependant on les ingénieurs de la société PARLYM à qui nous avons fourni les informations sur le p rojet, le réseau incendie nécessiterait approximativement un débit de 800m3/h pour ali menter convenablement tous les éléments de sécurité. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 50
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE L'émulseur utilisé étant un émulseur 3% (concentration émulseur ± eau), nous avons donc un dé d'émulseur (si on considère que tout le débit est en mousse) de 24m3/h. Selon l'arrêté du 03 octobre 2010, dans le cas le plus défavorable, le temps maximum d'extinction d'un feu est de 1h. Soit, il faut une quantité de 24000L d'émulseur que nous scinderons en deux bacs de 12000L [9]. Pour assurer le débit de 800m3/h, nous aura à prévoir 3 pompes do nt deux motopompes et une électropompe de 400m3/h chacune. La deuxième motopompe ser a en secours en cas de coupure de la fourniture en électricité qui invaliderait l'électr opompe Enfin, Le réseau incendie sera maillé et donc connecté au réseau incendie des app ontements constitué d'un bac émulseur de 8000L et de deux pompes (une électropompe et un e motopompe) de 15 bars de pression de refoulement et de 500m3/h de débit chacune. Les deux pompes fonctionnant ensemble pourront aisément fournir le débit requis de 800m3/h. V. SIMULATION DU FONCTIONNEMENT DE L'INSTALLATION Dans cette partie, nous allons simuler le fonctionnement de l'installation avec le logiciel PipeFlow Expert. Grace à cette simulation, nous pourrons dire si les débit s choisis par PETROCI au niveau des pompes d'expédition (200m3/h et 300m3/h) sont co mpatibles avec la configuration du réseau. Dans le même temps, nous déterminerons les hauteurs de liquide que devront vaincre les différentes pompes d'expédition. Pour la réa liser, nous utilisons le modèle sur Google Sketch Up et le PID hydrocarbures pour les données sur le réseau. Cette étude est présentée dans son intégralité en annexe 5. Les ré tats nous montrent qu'il faut prévoir deux pompes de hauteur manométrique d'au moins 18, 6m à un débit de 300m3/h et de 11m à un débit de 200m3/h pour le F.O 180. Pour l'expédition de F.O 380, il faudra prévoir deux pompes pouvant assurer une hauteur manométrique d e 20m à un débit de 300m3/h et de 16m à un débit de 200m3/h. De même, l'on constate que la p ression en aval (qui ne dépend que du réseau) est de 0,8 bar effectif, ce qui reste compatible avec la pression maximale admise pour les réservoirs des navires. Le ta bleau 15 résume les résultats de la simulation. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 51
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY Figure 13 : PID du réseau incendie INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 52
RESULTATS ET DISCUSSION Tableau 15 : Résultats de la simulation Débit (m3/h) FO 180 200 300 11 18,6 HMT (m) FO 380 16 20 G.O 10,7 19,1 3ème PARTTIE Nous aurons donc à commander de pompes de HMT supérieure ou égale à 20m pour assurer l'expéd ition des produits. CONCLUSION PARTIELLE Grace aux simulations avec PipeFlow Expert, nous avons pu déterminer la donnée manqu ante aux dimensionnements de nos pompes d'expédition c'est-à-dire la hauteur manométrique. Aussi, nous avons vérifié si les débits sont compatibles avec les restrictions de pre ssion. A cet effet, la pression maximale en bout de ligne enregistrée sur le réseau lors des simulations est largement inférieure à la pression maximale admise par les navires aux différents débits d'utilisations. Il faut noter que cette même méthode peut être utilisée pour dimensionner les pompes du réseau incendie. Il faudra juste connaitre les pressions et les débits nécessaires au niveau des différents dispositifs de sécurité (lances, couronnes, rideaux) pour pouvoir déterminer par simulation les débits et ha uteurs des pompes adéquates. VI. ETUDE ECONOMIQUE Nous allons évaluer le coût total du dépôt soutes. Il faut noter que cette étude est assez approximative. D'abord, nous évaluerons le cout d'installation des bacs et de leur cu ve de rétention. Ensuite nous évaluerons le coût d'installation des lignes d'alimentation, d'expédition et du réseau incendie. Et enfin, nous évaluerons le coût des autres éléments te s que les pompes, les vannes et les instruments. Enfin, les coûts évalués sont hors ta xes et peuvent être sujets à des fluctuations assez importantes. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 53
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY VI.1. Evaluation du coût des bacs et cuve de rétention VI.1.1. Coût des bacs A ce niveau de l'étude nous n'avons pas encore reçu les retours des constructeurs. Cepen dant connaissant le poids des bacs et le prix de l'acier nous avons pu obtenir une approximation des coûts qui comprennent les accessoires du bac, le radier sur leq uel le bac repose, le montage et la main d'úuvre. Les coûts des bacs sont donnés dans le tableau 16. Tableau 16 : Coût des bacs Dénomination G01 et G02 B01 B02 et B03 B04 B 05 Coût unitaire (FCFA) 348793896 547273395 560303713 376625982 747507 Quantité 2 1 2 1 1 Coût total (FCFA) 1395175584 1148546790 1120607427 2241214854 1495014 VI.1.2. Coûts des cuves de rétention Les informations fournies au constructeur pour évaluer le coût des cuves de rétention sont pour la cuve de rétention C1 qui contient les bacs G01, G02 et B04 la surface et le périmètre qui ont pour valeurs respectives 2250,5m2 et 242,4m, la hauteur du mur de 3m, le matériau du mur qui est du béton RE 240. De même, pour la cuve de rétentio n C2 qui regroupe les bacs B01, B02, B03 et B05, les caractéristiques fournies son t la surface et le périmètre de 4246,4m2 et 415,6m respectivement, la hauteur du mur qui est de 3m, le matériau du mur qui est également du béton RE 240. Le coût de constru ction des cuves de rétention comprend le terrassementnivellement du terrain du sit e et la main-d'úuvre. Après analyse, la société CATRAM que nous avons contacté nous a fourni les coûts de construction qui s'élèvent respectivement à 560000000FCFA et 780000000 pour les cuvettes de rétention C1 et C2. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 54
RESULTATS ET DISCUSSION 3ème PARTTIE VI.2. Evaluation du coût des lignes Avec les fiches de coûts fournies par PETROCI, le tableau 17 donne le coût brut des lignes 8'', 4'' et 2'' constituants les différents réseaux. Tableau 17 : Coût des lignes Longueur totale (m) Ligne 8'' Ligne 4'' (+10%) Ligne 2'' (+10%) Cout unitaire (FCFA/m) Cout total (FCFA) 3609 1197 (1317) 1218 (1340) 105950 64710 19070 382373550 85223070 25553800 Les prix proviennent de la société TC Afrique (Trouvay et Cauvin) pour les tubes nus sans soudures API 5L Grade B SCH 40 pour les pipes 8'' et SCH 80 pour les pipes 2''et 4'' d atant de 2011. Ces prix sont représentatifs mais doivent être mis à jour. Ces coûts n'incl uent pas la main d'úuvre, ni les supports et/ou massifs des pipes. Ces dépenses additi onnelles seront évaluées en prenant une marge de 40% du coût total des lignes. Les tab leaux en annexe 6 à 9 résument tous les autres éléments des inhérents aux lignes expédition - alimentation et incendie confondues. Il faut rappeler que cette liste n'est pas exhaustive. Elle concerne juste les éléments essentiels au bon fonctionnement des in stallations telles que représentées sur les différents PID. Certains coûts n'ont pas été obte us. Il faut noter que les coûts de génie civil, les coûts de construction des bâtiments (bâtiment administratif, local technique, local incendie) ne font pas partie de l'étud e du projet et donc de l'étude économique. CONCLUSION PARTIELLE On obtient donc un total de 6634516896 FCFA brut. Selon notre maitre de stage, i l est de coutume de majorer de 40% le coût brut d'un projet. Cette majoration prenan t en compte les imprévus et la main d'úuvre d'où le coût final suivant : 9288323655 FCFA. Da ns notre cas, il faut souligner que le réseau électrique, le traçage des voies d'accès, le coût de la chaudière et du chauffage, le cout des massifs et supports des lignes, l es locaux administratifs et technique par exemple n'ont pas été pris en compte. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 55
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY CONCLUSION GENERALE Dans la perspective de réamorcer sa croissance, la Société Nationale d'opérations Pétrolières de la Côte d'Ivoire (PETROCI Holding) a mis en branle plusieurs projets de développeme nt cadre dans lesquels s'inscrit le travail que nous avons effectué à la Direction de l'Ingénierie et de la Logistique (Ex-Direction de l'Industrie et de la Logistique Pétrol ière) pendant notre projet de fin d'études. Au terme de notre étude qui a consisté à l'étude infrastructures de stockage et d'expédition d'un dépôt soutes de capacité 45000TM, nous pou vons affirmer que le projet est viable. En effet, la difficulté majeure a été de trouv er la disposition optimale satisfaisant aux différents critères de sécurité comme spécifiés dans l'arrêté du 03 octobre 2010 relatif au stockage des produits pétroliers. Avec l'aide de cet arrêté et selon la norme de construction des bacs API 650 STD, nous avons dim ensionné les bacs et les cuves de rétention. Nous avons également fourni un modèle en 3 dimensions (3D) du futur dépôt et les différents plans sur le terrain et PID du réseau d'e xpédition-alimentation et du réseau incendie conformément à la disposition retenue. Enfi n, nous avons établi des tableaux regroupant tous les éléments indispensables à la bonne marche du dépôt que nous avons fourni à différents fournisseurs. Nous avons donc pu avo ir une estimation du coût du projet qui s'élève à 9288323655 FCFA. Il faut néanmoins soulign er que l'étude est loin d'être complète et que cette approximation est assez grossière car e lle ne prend en compte qu'environ 45% du projet total. De ce fait l'on peut estimer le coût total de notre projet à 20000000000 FCFA. L'étude de la rentabilité du projet n'a éga ement pu être effectuée faute de données et de temps. Cette étude nous a permis de parfa ire notre connaissance des hydrocarbures en général et de leur stockage en particuli er. Elle nous a permis également de mieux appréhender le domaine « Downstream » de la ch aine pétrolière. Enfin, grâce à ce projet, nous avons acquis une bonne connaissance en séc urité dans l'industrie pétrolière. INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 56
BIBLIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE [1] : Arrêté 1432 du 03 octobre 2010 relatif au stockage en reservoir aériens manufact urés de liquides inflammables exploités dans un stockage soumis à autorisation de la r ubrique 1432 de la legislation des installations classées pour la protection de l'en vironnement. [2] : API STANDARD 650 « Welded Steel Tanks for Oil Storage » (Réservoir d'hydrocarbures en acier soudé), 30ème Edition Novembre 1998, American Petroleum Insti tute. [3] : Les Spécifications Générales - Conception et Fabrication des réservoirs de stockage d'hydrocarbures, TOTAL Raffinage, 2005, anonyme [4]: Fuel Oil Manual, Paul F. Schmidt, Industrial Press 141-149, [5] : Combustibles et Lubrifiants ± Manuel de formation, SARL WATER KITS SUPPLY, anonyme, 2005 [6]: Pipeline Engineering, Henry Liu, Edition Lewis Publishers, 2003 Piping Handbook, 7ème Edition, 2007 Pipeline Rules of Thumb Handbook, 7ème Edition, E.W McAllister E dition GPP, [7]: [8]: 2009 [9] : Matériels de Protection Incendie Fiches Techniques, Eau & Feu Service des Installations Fixes, 2008, anonyme INPHB\ESI\IGCP-III\ KAMAGATE Ibrahim Oumar 57
PETROCI ETUDE DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET D'EXPEDITION D'UN DEPOT SOUTES DE 45000TM S UR LE SITE DE CORLAY ANNEXES ANNEXES
ANNEXE 1 : SPECIFICATIONS ISO DES FIOULS MARINS (1996)
ANNEXE 2 : RELEVES TOPOGRAPHIQUES DU SITE DE CORLAY
ANNEXE 3 : SYSTEME DE CHAUFFAGE ET CALORIFUGEAGE Comme nous l'avons déjà souligné, le F.O 380 est un liquide d'une viscosité assez élevée (380 t à 50°C). Pour pouvoir l'acheminer à une pression d'exploitation correcte, il est nécessair e de le chauffer entre 50°C et 71°C avec une température nominale de 55°C. Pour comparai son, le bitume doit être chauffé à environ 150°C. Les bacs de 10.000m3 devront être donc c hauffé et calorifugé pour réduire les pertes d'énergie. Pour ce qui est du système de chauff age, nous avons deux solutions : Un chauffage avec fluide caloporteur (traçage à l'hui le), Un chauffage électrique via des résistances chauffantes (traceurs électriques). Le système de chauffage à l'huile est certes moins flexible et plus difficile à mettre e n úuvre, mais celui-ci est plus sécuritaire et n'est pas dépendant de la fourniture en éle ctricité. Ce système que nous avons donc retenu. Ce système est composé de chaudières qui chauffe l'huile et de pompes qui expédient l'huile chauffée à travers des petites tuyauter ies (les traceurs) à l'intérieur des bacs et des lignes. Pour assurer une conservation de la chaleur, les bacs et les lignes chauffés sont calorifugés par une couche de l aine de verre revêtue d'une feuille d'aluminium. L'étude complète du système de chauffage a é cultée sur la demande de PETROCI. Néanmoins, ce système constitue une partie non néglige able du cout de l'installation. Nous avons donc décidé de calculer la puissance nécessai re pour assurer le chauffage et l'épaisseur de calorifuge nécessaire pour retenir au m oins 90% de l'énergie de chauffage apportée. Nous prendrons les températures nominales d e chauffage c'est-à-dire 55°C pour l'expédition et 38°C pour le stockage.
Puissance nécessaire pour le stockage On la calcule on supposant que tout le volume de produit à l'intérieur du bac doit être à 38°C. Connaissant la température moyenne ambiante et la capacité calorifique de notre produit (le Fuel Oil 380), on calcule aisément la quantité d'énergie à fournir en utilisan t la formule : = ∙ ∙ ∆ : la masse du produit (m) et ∆ : la différence entre la température ambiante et la tempé
ure de stockage. Avec : quantité d'énergie à fournir (J), : capacité calorifique du produit (kJ/kg°C), Encore une fois, nous nous plaçons dans le cas le plus défavorable en considérant la t empérature ambiante la nuit tombée qui est en moyenne de 20°C en Côte d'Ivoire les périodes de l'année les plus froides (données météorologiques). La littérature nous fournit la valeur de la capacité calorifique du F.O et on suppose que car le ∆ n'est pas très élevé). le vol considéré. Soit : cette valeur reste constante dans l'intervalle de température (approx imation rendue possible On détermine la masse en posant : = avec : masse volumique oduit et : = ∆ Cependant, au même titre que la capacité calorifique, la masse volumique du F.O est susceptible de varier dans l'intervalle de température considéré. Pour pallier ces différe ntes approximations, le Fuel Oil Manual nous fournit un abaque qui permet de déter miner directement la chaleur nécessaire pour élever la température du F.O. On l'utilisan t, on obtient : = 300.000.000 nécessaire pour le chauffage des 10.000m3 de fioul stocké dans un seul bac. En se fixant, un temps de chauffage min imal de soit une puissance de 41,6 pour l'ensemble du groupe F.O 380. 6h, la chaudière doit pouvoir fournir une puissance équivalente à 13.870 pour un bac,
A cela on doit ajouter l'énergie à fournir si le bac de F.O 180/ 380 blending est en 3 80. Soit température de 38°C dans un laps de temps de 6h, une puissance minimale de 48,6 . Puissance nécessaire pour l'expédition au total, la chaudière devra fournir pour hauffage des bacs de la température de 20°C à la On le rappelle, la température d'expédition du produit a été fixée 55°C. Cette consigne de te pérature est à respecter sur toute la ligne d'expédition du F.O 380 Blending de réception du Fioul Oil 380 HTS venant des appontements. A ce niveau du travail, nous n'avons pas encore évalué la longueur de ces lignes. Néanmoins, nous pouvons d'ores et déjà calcule r la puissance nécessaire par mètre de pipe. Les caractéristiques de la chaudière, la te mpérature de l'huile et les phénomènes de transfert de chaleur bien que nécessaires pour l e choix de la chaudière ne font pas partie de notre étude. Mais, selon les construct eurs, la puissance à fournir et les températures de consignes seules déjà permettent d'évalu er le cout du chauffage. Le traçage à l'huile se fait par le biais de tubes qui couren t le long du pipe à chauffer dans lequel circule le liquide caloporteur (huile). C es tubes de petits diamètres sont au nombre de trois (3) généralement pour couvrir au mieux la surface du pipe. Le transfert thermique à lieu par conduction entre les p arois externes des tubes ou traceurs et celles du pipe ensuite par convection en tre la paroi interne du pipe et le fluide à l'intérieur. On utilise le même principe de calcul qu'au niveau des bacs pour déterminer la puissance nécessaire pour élever la quan tité de produit à l'intérieur d'une unité de longueur de pipe. L'abaque nous fournit la quant té de chaleur nécessaire pour élever la température du produit de 20°C à 55°C soit 61.000 kJ/ 3. Les pipes d'expédition ont un diamètre nominal de 8 pouces (cette valeur a été fixée par PETROCI) et ont un volume par mètre de 0,048m3. On détermine donc la quantité de chale ur recherchée qui est de 2928 kJ/m. La puissance à fournir par mètre de pipe à fournir p our un temps de chauffage minimum de 6h est donc de 0,14 kW.
Calorifugeage Le calorifugeage se fait par le biais d'une couche de laine de verre sur l'élément à calor ifuger. Cette couche de laine de verre est protégée des intempéries par une feuille d'al uminium. La laine de verre est un matériau très isolant au sens thermique du terme. Sa conductivité thermique est comprise entre 0,034 et 0,056 W/m°C. Aussi, sa classe par rapport au feu est M0, c'est-à-dire que c'est un matériau incombustible. Le calorifu geage permet de diminuer le flux thermique qui s'échappe de l'élément chauffé réduisant ainsi les pertes d'énergie. Il permet aussi de protéger les exploitants contre les éventuelles brulures. Soit l'épaisseur de calorifuge, on se met dans l'hypothèse du régime stationnai e, Nous laissons de côté les échanges de chaleur entre le produit qui circule à l'intérieur du tube et la paroi interne. Aussi, ne tenons-nous pas compte des échanges extérieur s. Nous supposons le régime permanent établi et nous voulons calculer le flux thermi que par unité de longueur d'élément chauffé par unité de longueur qui s'échappe. l'équation de la chaleur nous permet de déterminer le flux F par unité de longueur.
55°C 55°C 20°C Légende : : Acier : Laine de : Aluminium Vue en coupe d'une ligne Calorifugée 20°C : Flux thermique sortant
Selon les hypothèses que nous avons fixées, nous nous trouvons dans les conditions a ux limites de Dirichlet. Dans ce cas, on calcule le flux selon la formule : F= 1 - 2 , 0 +1 å 2 ∙ ∙ Pour une unité de longueur, avec : conductivité thermique du matériau . La feuille d'aluminium protectrice est très mince (< 1mm) et ce matériau possède une négli geable au regard des autres. Elle sera donc occultée. On introduit l'épaisseur = 2 - 1 1 conductivité thermique très élevée. De ce fait, cette couche présente une résistance thermiq ue de calorifuge et on obtient : 0 0 - 2 + 1 +
L'application numérique nous donne pour les pipes (matériau ASTM 106 Grade A 8 pouces) : 1 = 0,040 ° : Conductivité de l'aluminium 0 = 46 ° : Conductivité de l'a (0 -1 ) 1 ∙0 2 ∙ ∙ 1 1 = 2 ∙ ∙ (0 - 2 ) 1 ln( + 1 ) - 1 Avec = Et 2 ∙ ∙ (1 - 2 ) = 2 × × (20 - 55) = -220 Ce qui implique finalement : F = 220 ∙ 1 , 0 = {0,10955; 0,10137} : Diamètre extérieur, intérieur du pipe en mètre. ∙ ln( 1 ) ln(0 ) 0
= (-0,040+46) 0,040×46 ∙ ln(0,10955) ln(0,10137) 46
= -55,2 Sans calorifuge ( = 0), on a : F = 14062,3 W par mètre de pipe. Pour réduire cette valeu r de 95%, il faut une épaisseur telle que : Avec F = 0,05 ∙ F = 730 W soit = 1,26 220 F -55,3)/25 1 55,2 + 25 ∙ ln( + 0,10955) - 0,10955
Dans ce calcul n'a pas été pris en compte la source interne de chaleur que constitue les traceur situés à entre les pipes et la laine de verre. Cette source in terne induit une puissance P à ajouter à l'équation de la chaleur pour être plus rigoureux . Dans la pratique, vu le diamètre des traceurs à l'huile, l'épaisseur de la couche de lai ne de vaine est de 30mm. Avec cette valeur de l'épaisseur, on obtient une réduction du flux sortant de 99,30%. En reprenant les mêmes calculs pour les bacs de F.O réchauf fés, on obtient comme du système = 2,8mm mais néanmoins, suivant la même condition q , valeur d'épaisseur minimale pour conserver au moins 95% de l'énergie fournie à l'intérieur l'on prendra comme épaisseur de calorifuge 30mm.
ANNEXE 4 : Eléments INVENTAIRE GENERAL DES ELEMENTS DU RESEAU INCENDIE Nombres Total 1340 1317 Longueur de tuyauterie (en m) 2'' (+10%)¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 1218 (121,8) 4'' (+10%)¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 1197 (11 Courbures et tés - 2'' ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. - 4'' ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. Vannes et brides 90° 16 18 Vannes Papillon Régulation 3 45° 4 6 Brides Té 10 3 - 2'' ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. - 4'' ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. - Autres ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ Pompes et clapet anti-retour 2 10 12 12 - clapets anti-retour ¼¼¼¼¼..¼ 6 Instrumentation - Manomètres¼¼¼¼¼ - Venturis¼¼¼¼¼¼¼ 1 3
ANNEXE 5 : SIMULATION DU FONCTIONNEMENT DE L'INSTALLATION Avant de commencer il faut clarifier certains points du fonctionnement de l'unité. L'u nité pourra fournir en simultané les trois produits (F.O 180, F.O 380 et G.O) aux di fférents appontements un à la fois mais ne pourra pas fournir simultanément le même prod uit. On simule deux scenarios. D'une part les bacs sont pleins et le niveau dans l e bac est maximal soit 14,4m pour le bac de G.O, d'autre part le pompage se fait d ans le bac à moitié vide et le niveau de produit dans le bac est à 7,2m. Après simulatio n, nous avons obtenu les résultats consignés dans le tableau 14. Données entrées dans le logiciel PipeFlow Expert Réseau Matériau du pipe : Steel ANSI Diamètre : 8'' SCH 40 90° =4 ; 45°=4 ; Té=4 ; Vanne : 6 Pompe centrifuge à débit fixé Débit : - 300m3/h - 200m /h Pressio n bac : pression atmosphérique Pression soutes navire : idem Produit Gasoil à la tem pérature ambiante Conditions : Température=26°C (**) Viscosité= 7,95 centipoises (***) D ensité= 845 kg/m3 (*) : On se place dans le cas le plus défavorable, c'est-à-dire la distance par rappor t au quai le plus éloigné (**) Données météorologiques, (***) Fiches techniques et abaques 3 · Expédition du G.O Longueur Avant la pompe : 98m Après la pompe : 315m (*) Total : 413m Niveau bac ma ximum : 14,4m Niveau bac à moitié : 7,2m Niveau soutes navires : 10m
Résultats de la simulation de l'expédition de G.O (pression relative) Débit 200m3/h Nive au bac maximum (14,4m) Réseau Vitesse = m/s Pamont = 1,2 bar Paval= 0,8 bar Perte m Perte 0,7m 300m3/h Vitesse = m/s Pamont = 1,2 bar Paval= 0,8 bar Perte m Perte 1,6m singulières= linéaire= singulières= linéaire= Niveau Bac à moitié (7,2m) Réseau Pompe 1,721 Paspiration= 0,46 bar Prefoulement= 1,34 bar Hmanométrique= m NPSHdisp=17,7m 10,7 Pompe 1,721 Paspiration= 1,05 bar Vitesse = Prefoulement= bar Hmanométrique= 7,1 3,4m NP SHdisp=25m 1,33 m/s Pamont = 0,6 bar Paval= 0,8 bar Perte linéaire= 7,1 m Perte 0,7m singulières= 2,582 Paspiration= 0,9 bar Vitesse = 2,582 Paspiration= 0,3 bar Prefoulement= 1,9 bar Hmanométrique= 19,1 m 14,7 NPSHdi sp=15,9 m 1,6 Prefoulement= 1,9 bar m/s Hmanométrique= 12m 14,7 NPSHdisp=23m Pamont = 0,6 bar Pa val= 0,8 bar Perte m Perte m singulières= linéaire=
Représentation du circuit sur PipeFlow Expert En se basant sur la même méthode que celle utilisée pour la simulation de l'expédition du G.O, on détermine les paramètres du réseau et de la pompe, Les débits en amont et en ava l reste les mêmes. On obtient les résultats suivants Résultats de la simulation de l'expéd ition du F.O 180 Débit 200m3/h Niveau bac maximum (14,4m) Réseau Vitesse = 1,721 m/s Perte linéaire= 6,9 m Perte m 300m3/h singulières= · Expédition du F.O 180 Niveau Bac à moitié (7,2m) Réseau Vitesse = Pompe 1,721 Paspiration= 0,48 bar Prefoule ment= 1,34 bar Hmanométrique= NPSHdisp=18 m 2,582 Paspiration= 0,3 bar Prefoulemen t= 1,9 bar linéaire= Pompe Paspiration= 1,1 bar Prefoulement= 1,3 bar m/s Perte linéaire= 6,7 m Perte m Vitesse = singulières= 0,7 Hmanométrique= 3,2m NPSHdisp=25m 10,4 0,7 m Vitesse = 2,582 m/s Perte linéaire= 14,2 m Perte m singulières= Paspiration= 0,9 bar Prefoulement= 1,9 bar m/s Perte m Perte m singulières= 1,6 Hmanométrique= 11m NPSHdisp=24m 14,2 Hmanométrique= 18,6 m 1,6 NPSHdisp=16,5 m
Après simulation, on obtient les résultats suivants sur le tableau ci-dessous : Résult ats de la simulation de l'expédition du F.O 380 Débit 200m3/h Niveau bac maximum (9,83 m) Réseau Vitesse = 1,721 m/s Perte linéaire= 6,4 m Perte m 300m3/h singulières= · Expédition du F.O 380 Niveau Bac à moitié (4,915) Réseau Vitesse = Pompe 1,721 Paspiration= 0,35 bar Prefoul ement= 1,37 bar Hmanométrique= 12,2 singulières= Pompe Paspiration= 0,8 bar Prefoulement= 1,4 bar m/s Perte linéaire= 6,4 m Perte m Vitesse = 7,3m NPSHdisp=21 m 0,7 Hmanométrique= 0,7 m NPSHdisp=16,5 m Vitesse = 2,582 m/s Perte linéaire= 13,3 m Perte m singulières= Paspiration= 0,7 bar 2,582 Paspiration= 0,3 bar Prefoulement= 1,95 bar 13,3 Hmanométrique= 20 m NPSHdis p=15,8 m 1,6 Prefoulement= 1,9 bar m/s Perte m Perte m singulières= linéaire= 1,6 Hmanométrique= 16m NPSHdisp=21m
ANNEXE 6: DONNEES FOURNIES AU CONSTRUCTEUR POUR L'EVALUATION DU COUT DES BACS Spécifications produits stocké -Nom : Gasoil Bacs G01 et G02 (2 bacs) -Densité = 845 k g/m 3 Type de bac Dimensions et poids -Norme de construction : API 650 STD -Hauteur nominale = 16,2m -Toit fixe coniqu e -Fond conique (cône up) -longueur de virole = 1800mm -Diamètre nominale = 21m -Cap acité d'exploitation = 5.000m3 -Poids = 127366,8 kg -Température ambiante -Pression de vapeur = négligeable -Nom : F.O 380 BTS -Densité (à 1 5°C) = 991 kg/m3 -Norme de construction : API 650 STD -Hauteur nominale = 12m -Toit fixe conique -Fond conique (cône up) -Chauffé et calorifugé -longueur de virole = 2400mm -Diamètre no minale = 36m -Capacité d'exploitation = 10.000m3 -Poids =210354,2 kg Bac B01 -Température stockage = 38°C -Pression de vapeur = négligeable -Nom : F.O 380 HTS et Blending Bac B02 et B03 (2 bacs) -mêmes caractéristiques que B 01 -Teneur en soufre élevée -Nom : F.O 180 HTS Bac B04 -mêmes caractéristiques que B01 Viscosité (à 15°C) = 180cst -mêmes caractéristiques que B01 -mêmes caractéristiques que B01 -Poids = 215158,4 kg -Norme de construction : API 650 STD -mêmes caractéristiques que G01 -Toit fixe coni que -Fond conique (cône up) -Hauteur nominale = 9,6m -Poids = 137210,7 kg Bac B05 -mêmes caractéristiques que B04 -mêmes caractéristiques que B04 -Diamètre nominale = 7,5m -Hauteur d'exploitation = 9,06m -Capacité d'exploitation = 400 m3
ANNEXE 7 : COUT DES ELEMENTS DES LIGNES Coût unitaire (FCFA) Courbures et Tés - 8''¼¼¼ - 4''¼¼¼ - 2''¼¼¼ 90° 131000 125000 8000 45° 1 135000 99000 Quantité 90° 40 24 20 45° 8 6 6 Té 22 5 14 Total : 17855000 Vannes et Brid es Passage Direct Coût total (FCFA) 90° : 9940000 45° : 1850000 Té : 6065000 Vannes Papillon Régulation Brides Vannes Passage direct Papillon Régulation Brides Vannes Passage direct : 84506000 Papillon : 16835000 - 8''¼¼¼ 1798000 155385 47 0 118 Régulation : 1800000 - 4''¼¼¼ 1295000 39240 13 96 Brides : 22686270 - 2''¼¼¼ 900000 16680 0 2 35 Total : 125827270 Total Global : 143682270
COUT DES ELEMENTS DES LIGNES (SUITE) Coût unitaire Vannes motorisées - 8''¼¼¼ - 4''¼¼¼ - 2''¼¼¼ Clapets anti-retour - 8''¼¼¼ - 4'' e... - Débitmètre ... - Venturis¼¼... Total Global : 11.000.000 3 6 6 66000000 15 0 0 9 0 0 Quantité Coût total
ANNEXE 8 : POMPES ET MATERIELS INCENDIE Coût unitaire (FCFA) Pompes d'expédition -200m3/h¼¼¼¼¼... -300m3/h¼¼¼¼¼.. Quantité Coût total (FCFA) Pompes de transfert -100m3/h¼¼¼¼¼. Pompes incendie -Electropompe¼¼..... -Motopompe¼¼¼... -Pompe JOCKEY¼¼ Extincteurs à poudre -10kg (de poing)¼¼... -50kg (à roulettes)¼¼ Buses (*) Chambre à mousse Déversoir de mousse Lance monitor (4'') Clarinettes (4'') Arrosoi rs de sécurité (*) : couronnes et rideaux Total Global :
ANNEXE 9 : MATERIEL A FOURNIR POUR LA SECURITE Matériel Extincteurs à poudre -10kg (de poing)¼¼..................................... -5 0kg (à roulettes)¼¼.................................. Buses mixtes Eau / Mousse (bas f oisonnement) K20 H Buses pour rideau d'eau Queue de Paon K204 (Gros débit raccord 2'' ½ DN65) Chambre à mousse (bas foisonnement) CAM Type 1 (2''½) Déversoir de cuvette (bas fois onnement) DEV Type 3 (4'' - DN100) Canon monitor Fixe à Levier KM-L-4X (4'') Fûts Mixtes Eau /Mousse pour canon Monitor FIREX FX-60/X Clarinettes (4'') 4 bouches à incendie Arroso irs de sécurité avec rince-úil Réservoirs Horizontaux Pour USD RUSD-H1 Volume = 12000 l Proportionneur pour USD PUSD-MIX 8'' A Caméra de surveillance 2 6 2 5 4 5 10 8 7 16 28 7 15 5 Quantité
ANNEXE 10 : APERÇU DE L'ETUDE DE DANGER UTILISEE POUR FIXER LA REPARTITION DES BACS
ANNEXE 11 : REPRESENTATION EN 2 DIMENSIONS DU DEPOT