UNE ETUDE DES PERSONNAGES A TRAVERS VERRE CASSE D’ALAIN MABANCKOU
MÉMOIRE PRESENTÉ PAR
MESUBI OLALEKAN BENJAMIN NSU/ART/517/11/12
POUR L’OBTENTION DE LA LICENCES-ÈS LETTRES EN LANGUE FRANCAISE, B.A (HONS) FRENCH
RÉALISÉ SOUS LA DIRECTION DE
Mme. OBI Esther E.
OCTOBRE, 2016. 1
TABLE DES MATIERES Page de Titre----------------------------------------------------------------------------------------------------i Dédicace--------------------------------------------------------------------------------------------------------ii Approbation---------------------------------------------------------------------------------------------------iii Remerciement-------------------------------------------------------------------------------------------------iv Introduction---------------------------------------------------------------------------------------------------1
CHAPITRE 1: L’AUTEUR ET SON OEUVRE 1.1 Biographie de l’auteur----------------------------------------------------------------------------------3 1.2 Résumé de l’œuvre--------------------------------------------------------------------------------------6 1.2.1 Présentation de l’œuvre-------------------------------------------------------------------------------6 1.3 La raison pour le choix du sujet------------------------------------------------------------------------8 1.4 L’importance du travail----------------------------------------------------------------------------------8
CHAPITRE 2: ETUDES ANTERIEURES 2.1 L’introduction-------------------------------------------------------------------------------------------10 2.2 La post colonialisme------------------------------------------------------------------------------------11 2.2.1 La dictature--------------------------------------------------------------------------------------------11 2.2.2 La corruption et la violence--------------------------------------------------------------------------16 2.3 Le féminisme--------------------------------------------------------------------------------------------17
CHAPITRE 3: ETUDE DES PERSONAGES DE L’OEUVRE 3.1 Une étude de personnage principal-------------------------------------------------------------------23 3.2 Etudes des personnages secondaires------------------------------------------------------------------25
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CHAPITRE 4: LES PROBLEMES DES PERSONNAGES DU ROMAN VERRE CASSE D’ALAIN MABANCKOU. 4.1 L’introduction--------------------------------------------------------------------------------------------41 4.1.2 La famille----------------------------------------------------------------------------------------------41 4.1.3 Le post colonialisme----------------------------------------------------------------------------------42 4.1.4 Le féminisme------------------------------------------------------------------------------------------44 4.1.5 L’alcoolisme-------------------------------------------------------------------------------------------46 4.1.6 La déchéance de l’existence humaine--------------------------------------------------------------47 4.2 Le style de l’écriture d’Alain Mabanckou-----------------------------------------------------------48 4.2 Les solutions proposées--------------------------------------------------------------------------------50 La Conclusion------------------------------------------------------------------------------------------------53 Références----------------------------------------------------------------------------------------------------54 Table des Matières-------------------------------------------------------------------------------------------56
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Introduction Le roman africain d’expression française a vu le jour pour la première fois dans les années 1920. Né dans la pleine période de la colonisation, le roman africain d’expression française s’est imposé comme une panacée pour les différentes tentatives de résolution de maux servant de gangrène pour toute la race noire. Il n’est d’aucun doute que le but principal de l’entrée du roman africain francophone dans le monde littéraire et tout d’abord de lutter contre l’oppression raciale, l’aliénation culturelle, la suppression de la dignité de célébrer les valeurs ancestrales de l’Afrique et de réfuter la domination coloniale. Mais, aussitôt que les colonies avaient attenu, les écrivains avaient déposés leur plume et attendaient de nouveaux développements dans les différents pays.Pas longtemps que les colonisateurs sont partis, les écrivains attendaient pour voir ce que les politiciens africains allaient faire de l’indépendance acquise. Aussitôt, ils se voient surgir différents types de maux militant contre la stabilité politique. Il s’agit de la corruption, le détournement du dernier public, le népotisme, l’incarcération arbitraire des citoyens, la pratique du système de parti unique, les coups d’Etat, et plusieurs autres maux. Sans perdre de temps, les écrivains commencèrent à attaquer ces maux qui devinèrent le fondement de leurs préoccupations thématiques. Ils les satirisent pour enfin les condamner. Il est à noter que les romans des autres auteurs africains francophones de la première génération (René Maran, Ousmane Socé, Bakary Diallo etc.) et ceux de la deuxième génération (Camara Laye, Ferdinand Oyono, Mongo Beti etc) écrivent pour lutter contre les méfaits européens. Déjà après les indépendances, les écrivains de la troisième génération (Cheikh Amadou Kane, Ahmadou Kourouma, Mariama Ba, Aminata Sow Fall etc.) et ceux de la nouvelle génération (Alain Mabanckou, Tanella Boni, Ken Bugul etc) n’écrivent plus pour les européens, mais spécifiquement pour leurs confrères africains.
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Donc, le roman Verre Cassé d’Alain Mabanckou fait partie du roman de la nouvelle génération, de quel son but est aussi de lutter contre les maux (instabilité politique, économique et sociale) en Afrique. En tant qu’un roman postcolonial de la nouvelle génération, les thèmes sont caractérisés par des nouveaux défis. Alain Mabanckou à travers son roman Verre Cassé satirise les gens politique, leur façon de diriger et de gouverner les citoyens pour enfin les condamner.
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CHAPITRE 1 L’auteur et son œuvre 1.1 Biographie de l’auteur :Alain Mabanckou est un écrivain et enseignant Franco-Congolais né à Pointe-Noire (République du Congo) le 24 février 1966. Il est un fils unique. Il a perdu sa mère en 1995 et son père en 2004. Son enfance se passe à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, ville côtière, où il commence des études primaires et secondaires et obtient un baccalauréat en lettres et philosophes au Lycée Karl-Marx. Il s’oriente alors vers le droit privé à l’université MarienNgouabi à Brazzaville où il obtient une bourse d’études et s’envoie pour la France à l’âge de 22ans, avec déjà quelques manuscrits dans ses affaires, des recueils de poèmes pour la plupart, qu’il commencera à publier trois ans plus tard. Il obtient un D.E.A de droit des affaires à l’université de Paris-Dauphine (Paris IX). Il travaille une dizaine d’années dans le groupe SuezLyonnaise des Eaux, comme conseiller. Parallèlement, il publie des livres de poésie couronnés par le Prix Jean-Christophe de la société des poètes français, et puis fait paraitre un premier roman en 1998, Bleu-Blanc-Rouge, publié aux éditions Présence Africaine, qui lui vaut le Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire. A partir de 1988, il ne cessera de publier avec régularité, aussi bien de la prose que de la poésie. C’est surtout le roman qui le révèle au grand public, avec notamment Verre Cassé unanimement salué par la presse, la critique et les lecteurs. Comme un écrivain en résidence en 2002, il enseigna la littérature francophone à Ann Arbor pendant trois ans avant d’être embauché en 2005 par l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) où il est jusqu’à ce jour professeur titulaire de littérature francophone. Sur proposition d’Antoine Compagnon, il a été élu comme professeur 6
invité au collège de France à la chair de création artistique pour l’année académique 2015-2016, devenant ainsi le premier écrivain à occuper ce poste depuis sa création en 2004. Il vit aujourd’hui à Santa Monica, en Californie. Ses œuvres sont traduites dans une quinzaine de langues dont l’anglais, l’hébreu, le coréen, l’espagnol, le polonais, le catalan et l’italien. Verre Cassé a fait de plusieurs adaptations théâtrales.
Les Œuvres d’Alain Mabanckou. Romans :
Bleu-Blanc-Rouge: Présence Africaine, 1998.
Et Dieu seul sait comment je dors: Présence Africaine, 2001
Les petits-fils nègres de Vercingétorix, Le serpent à plumes: « points » Editions de Seuil, 2002.
Africain Psycho: « points » Editions de Seuil, 2003.
Verre Cassé: Editions de Seuil, « points ». 2005.
Mémoire de porc-épic: Editions de Seuil (prix Renaudot), 2006.
Black Bazar: Editions de Seuil, 2009.
Demain j’aurai vingt ans, Editions Gallimard, 2010.
Tais-toi et meurs (roman policier): Editions de la Branche, 2012.
Lumières de Pointe-Noire: 2013.
Petit piment: 2015.
Poésie :
Au jour le jour: 1993.
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La légende de l’errance: 1995
L’usure de lendemains: 1995.
Les arbres aussi versent des larmes: 1997.
Quand le coq annoncera l’aube d’un autre jour: 1999.
Tant que les arbres s’enracineront dans la terre: 2007.
Essais :
Lettre à Jimmy: 2007.
L’Europe depuis l’Afrique: 2009.
Ecrivain et oiseau migrateur: 2011.
Le sanglot de l’homme: 2012.
Anthologies :
Six poètes d’Afrique Francophone: 2010.
L’Afrique qui vient (avec Michel le Bris): 2015.
Livres Pour La Jeunesse :
L’Enterrement de ma mère: 2000.
Ma sœur étoile: 2010.
Discographie :
Black Bazar: album de Rumba Congolaise, produit par Alain Mabanckou avec les musiciens Modogo Abarambwa et Sam Tshintu, 2012.
Black Bazar: round2, album produit par Alain Mabanckou d’après les compositions du guitariste, Popolipo Beniko et du bassiste Michel Lumana, 2013. 8
Distinctions :Alain Mabanckou a remporté plusieurs prix.
1.2 Résumé de l’œuvre. Verre Cassé c’est le nom d’un des perpétuels assoiffés qui traînent au bar de Brazzaville Le Crédit a voyagé. L’Escargot Entêté, le patron du bar, voyant que Verre Cassé avait quelques dons pour l’écriture comme il était un ancien instituteur lui a confié la mission d’écrire un livre sur les différents clients de son bar. L’Escargot Entêté, voyant que les gens de son pays n’avaient pas le sens pour la conservation de la mémoire, a investi Verre Cassé d’une mission d’écrire dans un cahier la vie chaotique et sans solution, la vie ratée et désespérée des différents clients qui fréquentaient son bar.
1.2.1 Présentation de l’œuvre. Le roman se présente comme l’œuvre d’un ancien instituteur maintenant vieux et alcoolique, appelé Verre Cassé. L’Escargot Entêté lui a confié la mission d’écrire la geste de son bar. Le texte intégral du roman à 237 pages, sous-divisé en deux grandes parties inégales appelées « feuillets ». La première partie intitulée « première feuillet » va de la page 11 jusqu'à la page 109 alors que la seconde grande partie intitulée « dernière feuillets » va de la page 113 jusqu'à la page 248. Le lecteur, pris dans un flot étourdissant, est alors entrainé dans l’univers « très horrifique » des piliers de comptoir du quartier Trois Cent. C’est une œuvre d’ironie désespérée ou l’affirmation d’un espoir malgré la misère. Ce roman est un peu difficile de trancher car le parcours biographie du héros est bien sombre. Donc, Verre Cassé est aussi le récit de son 9
avènement à lui comme le rédacteur de toutes les histoires dans le roman. Donc, voici le projet narratif inscrit à l’incipit de l’œuvre. disons que le patron du bar Le Crédit a voyagé m’a remis un cahier que je dois remplir, et il croit dur comme fer que moi, Verre Cassé, je peux pondre un livre parce que, en plaisant, je lui avais raconté un jour l’histoire d’un écrivain célèbre qui buvait comme une éponge, un écrivain qu’on est même ramassé dans la rue quand il était ivre, faut donc pas plaisanter avec le patron parce qu’il prend tout au premier degré, et lorsqu’il m’avait remis ce cahier, il avait tout de suite précisé que c’était pour lui, pour lui tout seul, que personne d’autre ne le lirait et alors, j’ai voulu savoir pourquoi il tenait tant ce cahier, il a répondu qu’il ne voulait pas que Le Crédit a voyagé disparaisse un jour comme ça, il a ajouté que les gens de ce pays n’avaient pas le sens de la conservation de la mémoire. (11). « Les gens de ce pays n’avaient le sens de la conservation de la mémoire » (11), c’est sur ces mots que s’ouvre le roman Verre Cassé, d’Alain Mabanckou, L’auteur de cette affirmation. L’Escargot Entêté, le commanditaire du manuscrit dont est tiré le roman, a confié la rédaction de ce cahier à Verre Cassé pour garder une trace de la vie de son institution ou bar, lieu de rencontre ou réunion d’une multitude de personnages hauts en couleurs. Et l’histoire de bar devra être écrite, parce que l’écrit c’est ce qui reste, parce que « l’époque des histoires que racontait la grand-mère grabataire était finie »(11) selon le narrateur. À l’origine de l’écriture, donc, une profonde défiance envers la mémoire orale, et un refus catégorique du cliché d’une mémoire de
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« l’Afrique profonde, l’Afrique authentique, l’Afrique mystérieuse ». (72). Ce roman va infiniment plus loin qu’un simple portrait vivant et savoureux d’une réalité africaine. Ecrite d’une manière satirique et métaphorique, Alain Mabanckou a écrit une réalité humaine une œuvre qui a comme but de mettre en valeur la vie chaotique et sans solution d’une poignée de vaincus de la vie dans une Afrique où il ne faut pas compter sur les politiques (tous corrompus) pour trouver un remède au mal qui les a atteints, où les femmes semblent encore là pour faire empirer les choses, où les intellectuels ne sont pas dans la réalité, où avoir fait la France ou l’Amérique donne une sorte de supériorité que l’auteur fait passer par la moulinette de son ironie. Cette œuvre d’une réalité africain, commence avec la coupure du cordon ombilical, ici symbolisée par la mort de la mère du narrateur Verre Cassé. L’Afrique semble donc symboliser par cette mort mystérieuse de la mère de Verre Cassé. C’est pour cela qu’Alain Mabanckou s’est mis à écrire, autrement, en tranche avec l’écriture tout rempli d’ironie, qui fait entrer cette réalité cruelle, qui joue avec cette addiction au cœur de chaque addiction, celle à la mère tandis que l’Afrique dans cette lecture-écriture qu’il en a fait, et cette mère qui s’en va irrémédiablement alors que le père est déjà parti. Avec le personnage Verre Cassé au centre, se déroulent une douzaine de vies ratées.
1.3 La raison pour le choix du sujet Le roman Verre casse est une œuvre qui met en cadre la vie quotidienne de gens en Afrique. Cette œuvre comme plusieurs d’autres ouvrages contemporains de la littérature africaine ont comme besoin d’attaquer et recenser les différents thèmes relatifs à la vie quotidienne de gens d’Afrique. Cette œuvre littéraire appartient aux ouvrages littéraires contemporains qui met en valeur la vie quotidienne de gens en Afrique, notre sujet de mémoire Une étude des personnages à
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travers Verre casse d’Alain Mabanckou va évidemment comparer la vie des personnages du roman a la vie quotidienne de gens africaines. Un autre but de ce mémoire est de trouver les problèmes au sein des personnages du roman en faisant une sorte de comparaison avec la vie actuelle, d’en critiquer et d’en proposer des solutions.
1.4 L’importance du travail L’Afrique à nos jours est caractérisée par des dirigeants qui occupent les postes les plus importants du pays et passent la plus grande partie de leur temps à vouloir parfaire leur visage et apparence qu’à agir avec efficacité. Le narrateur à travers son roman Verre casse a fait sortir les problèmes qui sont très évident en Afrique contemporaine ou dans la vie quotidienne de gens en Afrique. Alain Mabanckou expose comment les nouveaux chefs africaines cherchent à conserver chacun son poste au lieu de travailler pour le bien du peuple. Pendant ce temps, il y a des populations qui luttent pour leur survie et parmi eux il y a des destins croisés, des vies ratées et de gens désespères. Nous constatons que ce roman a fait sortir des problèmes qui se passent aujourd’hui en Afrique. A travers ce mémoire, nous cherchons des meilleurs voies à suivre d’éviter ces problèmes et aussi de trouver des solutions, tout d’abord en criant aux dirigeants africaines qui sont l’apogée de nos problèmes, de changer leur mauvaises façons de vivre aussi bien que de diriger. Notre travail de mémoire porté sur l’œuvre romanesque d’Alain Mabanckou sera articulé autour de quatre chapitres essentiels. 1. Dans le premier chapitre, nous allons parler de l’auteur, de son roman que soit notre œuvre de travail. 2. Ensuite, le deuxième chapitre intitulé l’étude antérieure, nous allons faire une étude a des autres textes. 12
3. Dans le troisième chapitre nous ferons une étude analyse des personnages principaux et des personnages secondaires du roman sous-étude. 4. Enfin, le quatrième et dernier chapitre parle des problèmes trouves à partir des personnages, les solutions proposées aux problèmes et enfin on fait la conclusion de ce que nous avons étudié.
CHAPITRE 2 Etudes Antérieures. 2.1 Introduction Le roman Verre Cassé, retrace l’histoire d’un homme qui passait la plus grande partie de son temps dans un bar de Brazzaville, Le Crédit a voyagé. On lui a donné la tâche d’écrire dans un cahier les histoires racontées par des clients assidus ou fidèles du bar. Verre Cassé comme narrateur omet sciemment la base de l’écriture comme la ponctuation ou la majuscule au début de chaque phrase. Ce qui rend ce roman intéressant, c’est le fait que les histoires dedans sont d’humour. Dans ce roman il y existe un lien entre plusieurs domaines comme la politique, la sociologie, l’histoire tout en ensemble, c’est la littérature. Pendant la période coloniale, la période où il y avait l’exploitation des gens noirs par les blancs colonisateurs, beaucoup des gens pour se défendre et pour défendre l’image baffée de gens noirs, ils sont devenus lettrés et engagés. Et puis à travers la littérature écrite (le poème, le roman, la poésie etc.), ils ont critiqué les méfaits des blancs colonisateurs. Dans ce temps-là, il y existe des écrivains comme Léopold Sedar Senghor, Léon Gontran Damas, Aime Césaire, Ferdinand Oyono ainsi de suites. Mais, bien après les blancs ont quitté l’Afrique, il y existe tout de suite le post-colonialisme, il reste
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seulement les africaines de se diriger et de se gouverner. La société postcoloniale en Afrique a été confrontée de nouveau défi, cela veut dire la dictature, la corruption et la violence, la pauvreté et l’injustice. Le thème de post-colonialisme qui met en cadre les défis énumérées cidessus est le thème principal des écrivains de l’époque post coloniale aussi bien que le féminisme. Donc, nous allons mettre en œuvre les thèmes de la post colonialisme et le féminisme comme les points de discussions dans notre étude antérieure.
2.2 Le post colonialisme :- C’est le fait spécifique des ex-colonisés. La post colonialisme a été un concept principalement théorisé par d’anciens colonises pour lutter contre l’amnésie coloniale. Contrairement au colonialisme qu’on peut facilement définir, dont on peut situer la genèse, établir la chronologie ou déterminer les conséquences économique, sociales ou culturelles, le post colonialisme ne se laisse pas circonscrire aisément. Ainsi, théoriquement, le post-colonialisme n’est pas seulement ce qui vient après le colonialisme mais aussi ce qui va audelà du colonialisme. Au niveau du post colonialisme nous allons faire une étude comparative de Verre Cassé d’Alain Mabanckou et En Attendant le vote des Bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma. Nous allons aborder sur ces défis en faisant notre étude antérieure. En Attendant le vote des Bêtes Sauvages dont l’auteur est Ahmadou kourouma est évidemment un roman post coloniale, caractérisés par la dictature, la corruption et violence, et l’injustice aussi bien que Verre Cassé d’Alain Mabanckou. 2.2.1 La Dictature :- C’est une thèse caractérisée par une figure emblématique de l’Etat post coloniale dit Le Dictateur. Le dictateur est un héros négatif qui force l’admiration et la sympathie autour de son statut de « chef » de Président dont les représentations dans la littérature post
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coloniale africaine sont multiples. La dictature est très évidente dans le roman Verre Cassé, Alain Mabanckou a fait sortir les méfaits du gouvernement, il a mis en scène la vie de grandeur des gens qui appartiennent au coup du gouvernement et la pauvreté du grand public. Apres toutes les polémiques qui suivent l’ouverture du bar et même son établissement sont devenu célèbre, il y a eu des touristes qui venaient des pays voisins pour voir ce lieu (le crédit a voyagé),
ces touristes prenaient quand même des photos en pagaille pour je ne sais quel but, mais ils prenaient quand même des photos, il y en a même parmi les habitants de cette ville qui n’avaient pas mis pieds dans le quartier Trois Cents et qui le découvraient avec stupéfaction, ils se demandaient alors comment les gens faisaient pour vivre en parfaite cohabitation avec les immondices, les mares d’eau, les carcasses d’animaux domestiques, les véhicules brulés, la vase, la bouse, les trous béants des artères et les maisons qui étaient au bord de l’effondrement (Verre cassé 16). Alain Mabanckou a montré que les gens de quartier Trois Cents, autrement dit le grand public sont en souffrance, ils vivent en enfer sur la terre, alors que les élites ou les riches ou les gens qui font partie du coup gouvernemental vivent en paradis. Les élites sont les gens qui déclarent ce qui va passer au pays, ce sont eux qui déterminent qui va mourir et qui va vivre et les bazars comme cela. Voilà la raison dont le Ministre d’Agriculture Albert Zou Loukia à travers sa formule « J’accuse » a condamné les actions et les mauvaises affaires du gouvernement
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concernant le grand public aussi bien que pour défendre son vieil ami et camarade de l’école, l’Escargot Entête, voilà donc, un exemple des paroles d’un dictateur. alors le président général des armées a menacé de virer son cabinet entier s’il n’avait pas son mot pour la postérité, il a dit « pourquoi je vais continuer à payer un tas d’imbéciles incapable de me trouver une formule qui frappe, qui reste, qui marque, je vous préviens que si j’ai pas ma formule avant que le coq annonce l’aube d’un autre jour, y aurades têtes qui vont tomber comme des mangues pourries qui tombent d’un arbre, c’est moi qui vous le dis, commencez à faire vos cartoons et à chercher un pays catholique pour votre exil, ce sera ‘exil ou la tombe »... (Verre cassé 21). Alain Mabanckou a aussi mis en valeur la vie de grandeur et du gaspillage des ressources du président et son cabinet au contraire à la pauvreté et souffrance des gens de la rue. L’auteur a décrit la façon dont le président et son cabinet vivent, en plaisir, ils sont toujours en train de chercher le divertissement et l’amusement au lieu de travailler et faire sortir des travails pour courber le chômage, la paresse, les maux et les vices sociales. Donc, voilà un dialogue entre le président et les membres de son cabinet lorsqu’il était fâché, est-ce que les nègres du ministre de l’agriculture sont meilleurs que vous, hein, est-ce que vous êtes conscients que ses nègres a lui n’ont même pas chacun une voiture de fonction, ils prennent le bus
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du ministère, ils ont des salaires minables pendant que vous vous la coulez douce ici au palais, vous vous baignez dans ma piscine, vous buvez mon champagne, vous regardez tranquillement les chaines câblées étrangères qui rapportent n’importe quoi sur moi, vous mangez mes petits fours, vous mangez mon saumon, mon caviar, vous profitez de mon jardin et de ma neige artificielle pour skier avec vos maitresses, c’est tout juste si vous ne couchez pas avec mes vingt femmes, hein, finalement, dites-moi, vous me servez à quoi dans ce cabinet… (Verre cassé 22-23). C’est très évident que les membres de cabinet présidentiel ne travaillent jamais, ils sont toujours en train de s’amuser et de gaspiller leurs temps et ressources, évidemment, ils suivent le pas de leur patron, leur chef, Président Andrien Loukouta Eleki Mingi. En faisant une étude antérieure, nous avons constaté que le roman En Attendant le vote des Bêtes Sauvages d’Ahmadou Kourouma est rempli de la dictature comme étant une œuvre de la corruption et violence, et les guerres. La société africaine postcoloniale a été marquée par l’autoritarisme, le népotisme, la dictature et par beaucoup d’autres maux qui caractérisaient la classe au pouvoir. Les peuples africains s’attendaient à une vie beaucoup plus aisée, mais leurs rêves allaient se tomber pour laisser place à la misère. L’œuvre romanesque d’Ahmadou Kourouma apparait ainsi comme un témoignage vivant de la nouvelle tragédie africaine. En résumé, il s’agit de un président qui s’appelle Koyaga. Au cours d’une cérémonie
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purificatoire, le griot Birago nous dévoile la vie du dictateur Koyaga et de son entourage. Tchao le père de Koyaga, un grand lutteur et le premier homme d’avoir rompu le tabou de la nudité pour pouvoir arborer les décorations de guerre. Lorsque Tchao rencontrait Nadjouma (la mere de Koyaga) pour la première fois, il engage avec elle une lutte interminable qui, finalement, se solide par le viol de la plus grande guerrière de son peuple. Koyaga était le résultat de cette union, nait seulement après douze mois d’une douloureuse gestation. Très jeune déjà, Koyaga hante des animaux et il est devenu un grand chasseur. Koyaga débarrasse la population de plusieurs créatures immondes qui terrorisent les villageois. Koyaga se sent l’âme d’un chef et c’est dans cette nature qu’il décide de prendre le pouvoir par force dans le pays en organisant Fricassa Santos qu’il remplace. L’histoire d’En attendant le vote des bêtes sauvages est encadré par les dialogues entre les participants de la veillée. Cette structure dialogique est envisagée immédiatement au début dans les premières phrases par lesquelles le sora Bingo s’adresse directement au dictateur : « Votre nom : Koyaga ! Votre totem : faucon ! Vous êtes soldat et président »(En attendant … 9). Le sora Bingo s’adresse à Koyaga même au cours de sa narration pour animer et actualiser le récit d’un dictateur : « Les Français mesurent l’ascendant que vous, le fils de Tchao, le déjà maître chasseur, avez sur vos compatriotes. Ils décident de vous honorer : ils vous citent à l’ordre de l’armée et vous nomment caporal »(En attendant …32) ou «vous avez été, Koyaga gigantesque comme bébé. Votre mère jura qu’après vous elle n’engendrerait plus »(En attendant…43). Le Cordoua lui-aussi par ses premiers mots s’adresse à Koyaga comme etant un veritable dictateur: « Président, général et dictateur Koyaga, nous chanterons et danserons votre donsomana en cinq veillées »(En attendant…10). Koyaga est protégé et immunisé par la sorcellerie, il n’a rien à craindre, notamment grâce à Maclédio, qu’il considère comme son homme de destin, il est aussi appelé l’avocat du diable.
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Maclédio est un manipulateur et beau parleur, il justifie lors des veillées les actes de Koyaga en se mettant aux antipodes de Tiécoura. Son action consiste à défendre servilement Koyaga pour qui il est devenu comme « un pou ». Ensemble, Koyaga et Maclédio parcourent l’Afrique et font la rencontre de nombreux dictateurs bien différents de lui, comme Tiekoroni, notamment le dictateur au Totem Caïman qui accorde plus de privilèges à ses sauriens qu’à son peuple. Le gout de pouvoir a forcé Koyaga pour assassiner Fricassa Santos le père de l’indépendance de la République du Golfe, autrement dit le premier président de la République du Golfe et il a instauré un pouvoir despotique (le despotisme). Comme Alain Mabanckou l’auteur de Verre Cassé, Ahmadou Kourouma a fait sortir les méfaits des gouvernements africaines post coloniale (le période après l’indépendance). Il est aussi un écrivain politique engagé dont la plupart de ses œuvres romanesque traitent de la question du pouvoir politique. Donc, En Attendant le vote des Bêtes Sauvages apparait ainsi comme un témoignage vivant de la nouvelle tragédie africaine. Le président dictateur Koyaga croyait que le monde politique parait comme un milieu ou priment la force brutale et l’absence de morale normative. 2.2.2 La Corruption et la Violence :- La corruption est le fait d’utiliser une position de responsable, d’un service public au bénéfice personnel de soi-même. Dans le roman Verre Casse il y a des événements qui démontrent la corruption et même la violence. Par exemple, le type aux Pampers est une victime de la corruption, la violence aussi bien que le féminisme extrême. Le type aux Pampers porte des Pampers parce qu’un jour il est rentré très tard d’une de ses excursions chez les prostituées et il a trouvé que sa femme avait changé la serrure de la porte. Il appelle la police mais, bientôt les hommes de la loi venaient d’entendre sa femme lui accuse de faire la pédophile avec sa propre fille Amélie. Pour ce scandale envers le type aux Pampers, on
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lui a menotté et amené au commissariat puis à la prison de Makala « le lieu le plus redouté par les malfrats de la ville » (Verre cassé 49). Il a passé deux ans et demi à la prison et il y a subi toutes sortes de tortures, spécialement celle de la traversée du milieu ou la pénétration par l’anus. Il n’y a visiblement pas de justice dans cette histoire de type aux Pampers, même si l’accusation était fondée sur la vérité, l’homme a droit à un procès juste et équitable. Or, dès que l’accusation de pédophile était formulée, « un policier de nationalité féminine avec des muscles des pécheurs et les cheveux coupés court comme un policier normal » (Verre cassé 56), à commencer à le brutaliser et à le rudoyer verbalement avant de l’informer qu’il ne bénéficiera pas d’un procès, «elle ferait qu’il n’y a pas de procès car se serait lui rendre un grand honneur que de me gratifier d’un procès, le procès compliqué » (Verre cassé 57). Le droit n’est pas un honneur et ne devrait l’être dans aucun cas, de la même manière qu’un procès n’a pas d’être compliqué. Ces affirmations montrent donc que les rouages de la justice ne fonctionnent pas normalement et le fait d’être une féministe extrême avait corrompu l’avis du policier de nationalité féministe de la manière qu’elle n’a pas enquêté la situation pour trouver des vrais solutions. La corruption et violence font partie de la base dont le roman En Attendant le vote de Bêtes Sauvages est fondé. Ahmadou Kourouma à travers son œuvre romanesque, nous montre que les littératures postcoloniales contemporaines constituent la folie et la violence, qui met en cadre la dictature et la corruption les deux thèmes provoqué par le désir extrême du pouvoir. Il existe la corruption chef Koyaga le dictateur et son homme de destin car leur régime repose sur le mensonge et la superstition, «Maclédio est devenu votre pou à vous, Koyaga, perpétuellement collé à vous. Il reste votre caleçon œuvrant partout où vous êtes pour cacher vos parties honteuses. Cacher votre honte et votre déshonneur. »(En attendant…123). Maclédio est le
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prototype des collaborateurs politiques veules qui ont soutenu les aberrations des chefs d'Etat africains postcoloniaux. Ils ont contribué à instituer les partis uniques et ont caché les stupidités politiques de leurs « hommes de destin ». Ils ne disent jamais la vérité aux dictateurs dont ils ne font que louanger les crimes, les saloperies, les conneries, les assassinats. 2.3 Le Féminisme :- Le féminisme est l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes. Dans le roman Verre Cassé d’Alain Mabanckou, les femmes ne sont pas considérée comme étant égales aux hommes, « ils ont dit que le respect c’était important, qu’il n’y avait pas mieux que les femmes pour respecter les maris parce que ça a été comme ça depuis Adam et Eve » (Verre cassé 14). Evidemment, l’image de la femme est souvent dégradée. L’idéologie du féminisme voulait que la femme soit arrachée à la sphère privée, pour leur accès à l’espace public. La féministe a comme priorité d’effacer les violences envers les femmes (viol, prostitution), elle s’oppose au fait que les femmes sont considérées comme étant un objet du désir sexuel de l’homme. L’action d’une féministe extrême, c’est très évident dans la vie ratée de deux personnages, celles de l’Imprimeur et le type aux Pampers. L’imprimeur était surpris en flagrant délit d’adultère par son propre fils antillais et sa femme Céline. Au lieu de leur excuser et de demander d’être pardonné, les deux amoureux se mettent en combat avec l’imprimeur. Ils rendent l’imprimeur inconscient, comme il était frappé avec une cravache et on lui avait donné des coupes de poings au ventre. Ils ont appelé le policier en disant que l’imprimeur est devenu fou. En réveillant le lendemain, l’imprimeur se voyait à la maison de fous, comme si cela n’est pas suffi, Céline, sa femme arrange avec les personnels de l’hôpital psychiatrique ou son mari était interné pour le renvoyer à son pays natal.
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Le type aux Pampers de son part, a subi la colère d’une nationalité policière de nationalité féminine qui avait des muscles de pêcheur et les cheveux coupés court comme un policier homme. Mariama Ba était une romancière sénégalaise qui joue un rôle précurseur dans la littérature africaine, elle est une militante associative pour les droits de la femme, luttant contre la polygamie, les castes et prônant des droits égaux pour les femmes. Elle est très connue pour ses engagements littéraires et intellectuels pour la cause féministe et pour le progrès social. Mariama Ba publie son premier roman intitule Une si Longue Lettre en 1986. Ce roman met en scène des personnages féminins qui ont du mal d’exister dans une société en perpétuelle évolution, marquée par l’effondrement des valeurs traditionnelles. Il s’agit dans l’impuissance et la douleur de deux amies, Ramatoulaye et Aissatou, de leurs destins croisés, de leurs souvenirs communs, de leurs déceptions. Les deux amies ont connu l’expérience de la polygamie, elles sont toutes les deux institutrices et confrontées au même problème, en tant que des femmes africaine, l’intrusion d’une coépouse dans leurs familles. Le choix est crucial et le même vécu des deux femmes nous permet de comparer leurs réactions et choix de vie comme des féministes. Aissatou refuse le rôle secondaire de femme qui lui est attribué par son mari et qui lui est traditionnellement dévolu, elle opte pour le divorce et s’exile à l’étranger où elle peut accomplir ses projets sans que le fait d’être une femme soit un obstacle. Alors que Ramatoulaye choisit la résignation, aboutissement d’une longue réflexion et d’un amour difficile à abandonner. Ramatoulaye accuse durement le coup dans la lettre (qu’elle écrit à sa meilleure amie, Aissatou dont le roman est fondé), et elle livre un poignant témoignage de douleur, victime de sa condition de femme africaine en terre musulmane.
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Donc, la lettre 18 du roman était le 40e jour du deuil de Ramatoulaye pour la mort de son mari Modou Fall, après l’acte de piété, Tamsir un ami de Modou Fall quand il était encore en vie, proposait de se marier à Ramatoulaye. Voilà une déclaration d’amour dans une maison ou le deuil n’a pas encore quitté. Ramatoulaye lui a répondu, as-tu jamais eu de l’affection pour ton frère ? Tu veux déjà construire un foyer neuf sur un cadavre chaud. Alors que l’on prie pour Modou, tu penses à de futures noces… (Une si… 85). Tu oublies que j’ai un cœur, une raison, que je ne suis pas un objet que l’on se passe de main en main. Tu ignores ce que se marier signifie pour moi: c’est un acte de foi et d’amour, un don total de soi à l’être que l’on a choisi et que vous a choisi… (Une si... 85). Elle a dit des paroles profanes à Tamsir malgré qu’elle porte encore des habits de deuil. Sans un mot Tamsir se levait, il comprenait bien sa défaités, et il a quitté la maison tout de suite. Ramatoulaye était en avant une victime de femme africaine, elle a enduré son destin croisé, l’intrusion d’une coépouse dans leur famille malgré son amour pour son mari. Elle se disait que cela suffit et lorsque Tamsir voulait prendre avantage de sa période de deuil et malheur elle a élevé ton voix, elle a renoncé une autre domination masculine. Lynn Mbuko et Ramonu Sanusi sont d’autres écrivains parmi plusieurs autres écrivains qui tiennent à condamner totalement la culture qui attache à la polygamie, le refus de l’éducation des
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femmes, le mariage forcé, et tout sort de barbarisme contre les femmes. Lynn Mbuko (2007) dans Chaque chose en son temps, nous expose le barbarisme culturel et ses conséquences: « il en a plusieurs, ma pauvre fille. Un homme comme lui ne doit pas se marier à une seule femme. Notre culture permet aux hommes d’avoir plusieurs femmes…» (Chaque chose… 53). Fatou discute avec sa fille Zainabou au sujet du mariage. Zainabou n’aime pas se marier jusqu’à ce qu’elle achève ses études, et qu’elle n’aime pas se marier avec un homme qui épouse plusieurs femmes. Contrairement, Fatou présente la tradition à Zainabou comme une raison pour justifier ce mariage. Zainabou n’a pas de choix, elle accepte le mariage avec El-haj Oumar. Cela lui apportera un problème plus tard lorsqu’elle deviendra enceinte et elle aura le problème de l’accouchement. On l’a rejeté de chez son mari, cela lui a posé la souffrance et l’a poussée à quitter ce mariage trop tard. Ramonu Sanusi (2005) dans Le bistouri de l’arme; nous montre la tradition qui attache à l’excision des filles. Son œuvre fait partie des œuvres à travers lesquelles la souffrance et douleur des femmes est reflétée. Cela a gâché le sexe de Yétundé (une jeune fille) menant à son incapacité d’enfanter. Enfin Brahima, écarta les jambes d’Abibatou, saisit son clitoris et le trancha. Il en trancha plus qu’il ne voulait et créa un grand trou dans le sexe d’Abibatou. Le sang gicla même deux fois plus en volume plus que celui des enfants précédemment excisées; Rahina s’évanouit. Les autres femmes s’empressèrent de lui verser de l’eau froide sur la tête; elle reprit conscience. Abibatou criait plus fort; Rahina se mit à pleurer, elle poussa Brahima et ces deux jeunes hommes, sa gorge reconnut sa faute. Il avait détruit le sexe de l’enfant mais savait-il que si Abibatou grandissait elle ne
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pourrait pas avoir d’enfants? C’est ainsi donc qu’avait commencé les malheurs d’Abibatou. (Le bistouri… 78-79). Voilà ce qu’apporte la tradition à Abibatou qui est aussi appelé Yétundé. Lorsqu’elle s’est grandie, elle s’est mariée, elle avait découvert que son infertilité prévient de l’excision lors de son enfance. «Le Bistouri de Brahima allait créer des larmes infinies, des larmes qu’Abibatou devait verser toute sa vie, des larmes qui ne sècherait jamais, des larmes qui devaient détruire sa vie et la conduire partout où elle irait… » (Le bistouri… 79). Elle pense à venger, cette quête pour se venger l’amené à l’incarcération durée.
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CHAPITRE 3 Etude des personnages Le roman Verre Cassé c’est le nom d’un des perpétuels assoiffés qui trainent au bar de Brazzaville Le Crédit a voyagé. Il s’agit en effet de l’histoire de ce bar au Congo qui soit le fonde de cette histoire de destins croisés de personne rescapées. Avec le personnage Verre Cassé au centre, se déroulent une dizaine de vie ratées, qui servent comme les personnages principaux et secondaires. Verre Casse est une œuvre satirique dont l’auteur Alain Mabanckou essaie de décrire la vie des gens d’Afrique postcoloniale.
3.1 Une Étude De Personnage Principal :Les personnages principaux dans le roman Verre Cassé sont ceux qui tous leurs vies forment partie de destin croisés de personnes rescapées (les gens désespères). Ils forment partie de gens désespères sans aucunes solutions. Ils sont les gens dont l’auteur, Alain Mabanckou a accentué sur la gravité de leur situation. Puis, les personnages principaux sont les seuls dont l’itinéraire de vie a été tracé dans les détails. Dans le roman Verre Cassé, l’histoire de Verre Cassé est tracée en détail. Il est partout dans chaque scène car il est le chef rédacteur de toutes les histoires des personnages. Ici, nous allons discuter le personnage principal du roman Verre Cassé.
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Verre Cassé :- Il est un ivrogne depuis 4 ans. Il est un ancien instituteur autodidacte qui est renvoyé suite à son alcoolisme. Il a passé une enfance plus ou moins agréable. Son père est décédé quand il était à fleur de l’âge au village de Louboulou. Élevé sous l’amour et l’autorité de sa mère, Verre Casse a grandi dans cette ambiance de manque d’autorité paternelle. Il est investi d’une mission par l’Escargot Entêté d’écrire dans un cahier la vie chaotique, vie de merde, des croisés et sans solutions de clients assidus qui fréquentent le bar, le crédit a voyagé. Verre Casse est un échec désespéré, il a échoué comme un instituteur, il est viré sèchement de son poste car il est devenu incapable d’assurer ses cours, il a échoué comme un mari, il a perdu tous sens de raison. Sa femme Angélique dont il surnommait Diabolique l’aime trop bien. Mais, il croit qu’elle n’a rien comme un ange car elle déteste son penchant pour le vin sovinco, Il disait « je l’appelle Diabolique, et tout au long de mon cahier je vais l’appeler Diabolique, oui je l’appellerai comme ça, elle n’a rien d’un ange, elle est tout le contraire »(155). Puisque elle est contraire son penchant pour le vin sovinco, elle est devenue un diable dans ses yeux. Il est vendu à l’alcool de cette manière qu’il a choisi l’alcool contre sa femme, « et donc les choses étaient claires je devais faire mon choix une bonne fois pour toutes, je devais choisir entre elle ou l’alcool c’était un choix très cornélien, alors j’ai dit oui à l’alcool »(157). Verre Cassé est réfugié dans l’alcool et il espère ainsi de lui venger avec le vin sovinco, puisqu’il ne peut pas boire toutes les eaux grises de la rivière Tchinouka pour sauver la mémoire de sa mère dont elle est noyée dans cette rivière. L’auteur du roman, Alain Mabanckou en utilisant le personnage Verre Cassé a fait une satire de la vie contemporaine de la plupart de gens en Afrique. De nos jours, il y a des hommes qui sont des paresseux, des échecs et sans espoir. Ces gens, au lieu de travailler dur, il accuse le gouvernement, ils noient leurs problèmes dans l’alcool. La vie du personnage Verre Cassé, est une véritable définition de la misère totale, la seule moyenne de la sortir est de
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travailler dur et d’assurer soi-même ses capacités au lieu de s’accuser et d’accuser des autres gens qui veulent le bien.
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3.2 Etudes Des Personnages Secondaires :Au début du roman, le patron du bar le crédit a voyagé, l’Escargot Entêté, a confié à son ami et client assidu, Verre Cassé la mission d’écrire la geste du bar. À partir de l’ouverture du bar, la polémique qui le suivent, la vie de tous les clients assidus qui fréquentent le bar. Ces clients assidus sont les gens désespérés, avec leurs vies ratées. Ils sont les victimes de la déchéance humaine, chacun ou chacune avec son histoire tragique et burlesque. Ces gens forment la base des personnages secondaires. Parmi eux, il y a des gens qui ont fait l’étranger, les gens qui sont scolarisés et les gens qui n’ont jamais quitté l’Afrique. Mais, chacun ou chacune de ces personnages possèdent une histoire misérable et même pitoyable. Donc, ici nous allons discuter les personnages secondaires du roman Verre Cassé.
3.2.1
L’homme aux couches Pampers :- Ce type est un père d’une famille qui en est réduit à porter des couches Pampers comme un nourrisson. Selon le roman, l’histoire du type aux Pampers est surtout une triste réalité. Il est chassé de chez lui comme un chien enragé, sa femme, lassée de ses excursions chez les prostituées, lui a dénoncée et l’a accusée de faire la pédophile envers sa petite fille, Amélie. Il est arrêté, menotté, condamné sans aucune forme de procès. On lui a amené droit à la prison de Makala où il est continuellement violé en prison au point de perdre le contrôle de ses sphincters. Il dit à Verre Cassé lorsqu’il raconte son histoire « verre cassé je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir, imagine alors ces gardiens de prison qui laissaient les caïds des autres cellules me bourrer le derrière comme ça, me faire ce qu’ils appelaient la traversée du milieu »(58). En faisant une comparaison de la vie du type aux Pampers et la vie contemporaine, nous verrons qu’il y a deux buts significatifs. D’abord, un père d’une
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famille, il doit se respecter pour que les membres de la famille lui respectent. Il faut qu’on cultive l’habitude de fait le dialogue au milieu familial, car s’il y avait entre le type aux Pampers peut-être il n’y aura pas un malentendu à tel point qu’il allait passer du temps dur à la prison. Son arrestation nous démontre l’injustice en Afrique pour les gens pauvres, cela veut dire qu’il n’y a pas aucune justice dans l’arrestation de type aux Pampers car il est arrêté et condamné sans aucune forme de procès et enquête. Et puis, pour la raison qu’il fréquente toujours le Quartier Rex (chez des prostituées), et il est rentré sa maison à l’aube totalement ivre, les policiers croient sans doute qu’il est capable de tous les faux accusations que sa femme proclame contre lui. S’il peut faire des cochonneries avec les petites filles chaudes du quartier Rex, il peut le fait avec sa fille. Mais, ils ont oublié aussitôt que le type aux Pampers est un grand homme et il a le droit et la liberté de vivre comme il veut, on ne peut pas le juger de sa manière de vivre. Malgré toutes ces accusations le type aux Pampers ne peut pas se défendre car il est trop ivre. Evidemment, tout ce qui s’est passé à ce type est fondé totalement en alcool. Malgré cela, il continue à boire comme une éponge pour noyer ses problèmes au lieu de s’arrêter. En vérité, l’alcool est trop mal et désastreux aux santés et sens humaines. On doit l’interdire afin de rendre la plupart des ivrognes en Afrique responsable et capable de tenir un comportement responsable. 3.2.2 L’imprimeur :- l’Imprimeur est un personnage qui comme plusieurs autre personnages. Ses problèmes sont fondé sur la femme, l’alcool et plus tard la violence. Son histoire est caractérisée par l’infidélité et la trahison. L’imprimeur croit que son histoire est le plus intéressant et le plus important car il a fait la France et cela n’est pas donné à tout le monde. Il veut que Verre Cassé lui rend célèbre comme certains autre gens
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qui ont leur place dans le cahier de Verre Cassé. Voilà, le sommet de désespoir, l’Imprimeur est trop misérable et il a perdu le sens de raison jusqu'au point qu’il veut qu’un soulard comme lui peut lui rendre célèbre. L’Imprimeur a gagné des succès quand il était en France. Il travaillait dans une grande imprimerie de la banlieue parisienne, Le Paris-Match. Il s’est épousé à Céline une blanche française Elle sera l’auteur de son décadence. Un jour, son fils antillais (son premier fils qu’il a eu avec une femme antillaise lorsqu’il était arrivé en France) lui a dit en colère que sa femme couchait avec un noir du quartier appelait Ferdinand. Il croit ces paroles de son fils car il a vu deux fois une grosse capote dans les toilettes de sa maison verte et il soupçonne que sa femme fait le délit de l’adultère. Au lieu d’enquêter et de chercher les propres solutions (par exemple ; la thérapie, le divorce), il noie ses problèmes dans alcool ce qui est le début de son problème. Lorsqu’il soupçonne que sa femme lui trompe, un jour il quitte son travail très tôt, après il a fait un tour dans un bar. Il entre sa maison tôt et très ivre et il surprise sa femme et son fils nus l’un sur l’autre en train de faire l’amour. L’imprimeur bondit sur son fils mais malheureusement, les deux lui frappent jusqu’il devient inconscient. Cela s’est arrivée à lui car il est trop ivre de se défendre. C’est évident que l’alcool rend les gens incapables et faibles. Céline, sa femme appelait les policiers en disant que son mari, l’imprimeur, est devenu fou. Après, il a fait une tour à la maison des fous. Il est expulsé de la France à l’Afrique. L’imprimeur accuse sa femme comme étant l’auteur de son décadence en disant que « en vérité, si aujourd’hui je bois comme je bois maintenant, c’est bien à cause de cette sorcière blanche, elle m’a vidé de tout mon sang »(66). Mais en vérité, c’est l’alcool qui est la source de son décadence. Il a peur de ce qu’il va vu ce jour-là, donc il a bu l’alcool pour qu’il soit courageux. Mais l’alcool ne donne que
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l’imbécilité, l’alcool ne donne jamais la sagesse, le sens de raison ou la solution aux problèmes. Le choix que l’imprimeur a pris est l’auteur de son décadence. 3.2.3 L’Escargot Entêté :- Il est le patron du bar le crédit a voyagé. C’est lui qui a investi Verre Cassé d’une mission d’écrire dans un cahier la vie chaotique, vie de merde, des destins croisés et sans solutions, de clients assidus qui fréquentent le bar. Quand Verre Cassé demande au patron pourquoi il tient tant à la rédaction de ces histoires, le patron lui répond en disant Il a répondue qu’il ne voulait pas que le crédit a voyagé disparaisse un jour comme ça, il a ajouté que les gens de ce pays n’avaient pas le sens de la conservation de la mémoire, que l’époque des histoires que racontait la grand-mère grabataire était finie, que l’heure était désormais écrit parce que c’est ce qui reste…(11). L’Escargot Entêté est un célibataire. Il n’a pas d’enfants, Il pense que d’être un homme marié c’est trop de problèmes. C’est pour cette raison qu’il dit qu’il s’est marié à vie avec son bar Le Crédit a voyagé, un mariage qui a duré depuis des années. Il est un fils unique de ses parents qui sont bien vivants au village de Ngolobondo encore plus vieux et plus fatigues. Ils veulent que leurs fils, l’Escargot Entêté aille à l’école, qu’il travaille dans un bureau ou devienne un fonctionnaire, mais lui étant un homme d’affaire, ne veut jamais à rendre compte à personne, il a abandonné ses études, il fallait chercher sa réussite hors du pays. Donc il a commencé de sillonner aux différents pays, c’est finalement le voyage au Cameroun qui l’a incité à ouvrir son affaire. Il est séduit par un bar camerounais La
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Cathédrale dont le patron s’appelle le loup des steppes, un bar qui n’a jamais fermé depuis son ouverture. L’Escargot Entêté commence son propre établissement dont il appelle Le Crédit a voyagé. Cette établissement a connu de succès mais avant qu’elle connaissait des succès, elle a connu des polémiques, les polémiques qui l’a rendu célèbre au lieu de la détruisait. Il y a même des pétitions pour le patron qu’on commence alors à l’appeler l’Escargot Entêté, car, il est têtu comme un escargot, malgré les menaces et les polémiques qu’il témoigne, pour que son bar soit fermer, il reste obstiné. Le patron est évidemment un homme de destin, il a suivi son affaire destiné à lui jusqu'au bout. Cela veut dire que chacun ou chacune doit savoir son destin, son raison à vivre, afin qu’on pourra gagner une vie plaisant et responsable. On n’aurait dû pas perdre le temps sur la procrastination. 3.2.4
Robinette :- Elle est une prostituée et une ivrogne. Elle est aussi une autre vie ratée qui fréquentait Le Crédit a voyagé. On la donne le nom Robinette parce que quand elle fait le concours de pisse, tous les soulards qui essayent de la concurrencer en matière de pisse ont été vaincus et ridiculisés sauf Casimir qui mène la grande vie qui a vaincus Robinette. Lorsqu’elle pisse elle ne cessera qu’après plus de 10 minutes, car elle est toujours ivre. Ce type est un vrai exemple de la déchéance d’être humaine. Elle est une prostituée qui a perdu le sens de raison, qui n’a pas du tout honte. Verre Cassé a exprimé le sommet de l’agit de Robinette lorsqu’il dit :et puis on a vu son sexe lorsqu’elle a écarté les deux jumelles qui lui servent de fesses, tout le monde a applaudi, et curieusement j’ai même bandé à mort comme les autres témoins, faut être honnête et ne pas cacher la 33
vérité, oui j’ai parce qu’un derrière de femme
c’est
toujours
un derrière de
femme…(100). La plupart de temps quand elle est ivre au lieu d’aller à la toilette pour pisser, elle va pisser derrières le bar en face beaucoup de gens. Alain Mabanckou employ ce personnage satirique spécifiquement pour démontrer l’extrémité de la déchéance et misère chez l’Afrique, mais dans ce cas la femme africaine. Il met en accent le point le haut dont l’alcool peut gâter la vie. Comme de nos jours plusieurs gens pensent qu’ils peuvent chercher de bonheur dans l’alcool pour les laisser faire plaisir, mais il n’y a pas des joies en alcool sauf la misère.
3.2.5 Casimir :- Casimir qui mène la grande vie est l’autre concurrent de pisse avec Robinette. Mais, il s’est séparé de tous les autres clients au Crédit a voyagé et il les traite des soulards, quand il dit :mon prénom c’est casimir pour ceux qui ne le savent pas, rien ne peut m’arrêter, je suis connu ici et là, je mène la grande vie, sachez-le, si je me suis arrêté ici c’est pour prendre mon pot, c’est tout, je ne suis pas un soûlard comme vous autres, moi c’est la grande vie que je cherche…(97). Casimir, aussi sous l’influence d’alcool se met au concours de pisse avec Robinette malgré qu’il cherche la grande vie comme il a déclaré. Ils se sont mis au concours lorsque Robinette a déclaré que Casimir aura l’autorité de la sauter quand il voudra et où il
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voudra sans rien à payer s’il peut la vaincre. Voilà les mots et l’agit provoqué par l’ivresse, et c’est dommage qu’il y a des spectateurs qui eux encourage de faire de concours comme une vrai compétition. Ces gens témoignent ces actes bizarres au lieu de chercher des bon travaux à faire à fin de rendre la vie supportable. 3.2.6 Président Adrien Loukouta Eleki Mingi :- Il est un président-dictateur. C’est lui qui manifeste sa jalousie envers la formule du ministre de l’agriculture, Albert Zou Loukia « j’accuse », en disant aux nègres de son cabinet de trouver une formule si courte et si intéressante qui peut rester dans la postérité comme cela qui a prononcé le ministre. Le Président s’est exposé comme étant tyrannique et un vrai dictateur quand ses nègres échouent de chercher une formule comme celle du ministre. Il dit ; …est-ce que les nègres du ministre de l’Agriculture sont meilleurs que vous, hein, est-ce que vous êtes conscient que ses nègres à lui n’ont même pas chacun une voiture de fonction, ils prennent le bus du Ministère, ils ont des salaires minables pendant que vous vous lacoulez douce ici au palais…(22). Evidemment le Président donne à ses cabinets la liberté de faire comment ils veulent, ils vivent en plaisir et divertissement alors que les pauvres gens du quartier vivent « en parfaite cohabitation avec les immondices, les mares d’eau, les carcasses d’animaux, la maison au bord de l’effondrement » (p 16), en misère, sans travail et désargenté, dont la plupart d’eaux noient leurs problèmes dans l’alcool comme le seul moyen d’être heureux et satisfait. Le Président voit des événements fameux que 35
sont fait par des personnes célèbres comme une menace à son règne. Donc, au lieu de soutenir la formule « j’accuse », il essaye de trouver sa propre formule pour que le peuple l’aimeront et vont le préférer aux autres personnes, et donc il met les membres de son cabinet au travail forcé. En fin, il trouve sa formule, « ‘je vous ai compris’ sa formule aussi devenue célèbre dans le pays, et c’est pour ça qu’ici pour plaisanter, nous autres de la plèbe disons souvent que ‘le ministre accuse, le président comprend’ » (32). 3.2.7
Le Ministre Albert Zou Loukia :- Il est le ministre de l’Agriculture, du commerce, du Petites et Moyennes Entreprises, et fondateur de la formule « j’accuse ». Il était aussi le collègue du patron du bar Crédit a voyagé, l’Escargot Entêté. Voilà la raison pour laquelle il a fait une intervention mémorable pour défendre son ami lorsque le
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polémique qui suivait l’ouverture du bar est devenue une affaire nationale. Angélique :- Elle est la femme de notre personnage principal, Verre Cassé. Elle s’est épousée pour plus de quinze ans, et pendant toutes ces années elle caresse l’espoir de lui changer d’un ivrogne à un homme sensible et responsable, car elle croit qu’il y a un diable qu’habite dedans son mari, Verre Cassé. Elle est surnommée Diabolique par son mari parce qu’il croit qu’elle est le seul problème qu’il possède parce qu’elle essaye de l’empêcher à boire son vin sovinco qu’il aime trop. Elle est une victime du vin sovinco ou d’alcool parce que c’est elle qui subit les moqueries et les regards de gens du quartier, et même les chiens aboient en la voyant passer alors que ce n’est pas elle qui boit, elle menace son mari en disant que s’il continue comme un ivrogne elle irait se jeter dans la rivière Tchinouka, la même rivière qui noyait sa mère, mais lui, il s’en fou. Il croit que de boire est mieux que de fumer. Comme une bonne femme, Angélique essaye de trouver des solutions pour le 36
comportement d’ivresse de son mari. Il y a une occasion qu’elle appelle les gens qui regardent comme des battus, des gueux, des chemineaux, des ploucs avec des vêtements à la fois crasseux et usés, elle les appelle pour qu’ils cherchent des solutions. On amène Verre Cassé chez un féticheur escroc, Zéro Faute. Tout ce qu’Angélique fait de guérir son mari de l’ivresse a échoué. Son mari a choisi l’alcool contre elle, elle aussi a fait le choix de lui divorcer, afin de rester en paix et libérer des moqueries du quartier. Angélique ne peut pas changer la vie ratée et de déchet de son mari car c’est gâtée au-delà qu’on peut la réparer. Voilà la raison pour laquelle Alain Mabanckou appelle les personnages une bande de vie ratées et sans solutions. De nos jours, en Afrique il y a des vies comme cela, les gens qui restent 3.2.9
que de mourir, car il n’y a pas de rédemption pour eux. Céline :- Elle est la femme de l’Imprimeur. L’Imprimeur croit qu’elle est l’auteur de sa décadence, c’est elle qui fait que l’Imprimeur est déporté de la France à son pays maternel après il a fait une tour par une maison de fous. Céline parait être une nymphomane. Elle couchait avec le fils de l’imprimeur son beau-fils et il parait qu’elle a couché avec Ferdinand un noir du quartier en France. L’imprimeur a fait l’erreur de tomber en amour avec Céline sans observant une parade nuptiale comme il faut. S’il a discerné la nature de Céline peut-être il sera encore en France. Céline est une belle femme, et très agréable ce qu’il a fait l’imprimeur à l’aimer sans observant sa nature. Ce mépris de l’imprimeur a été la coutume de plusieurs
hommes et souvent cela devient la source de leurs chutes. 3.2.10 Mouyeké :- Il est un féticheur escroc. Il escroque les honnêtes gens naïfs qui lui remettent des sommes faramineuses comme son moyen de gagner la vie. Mouyeké est un type qui se prétend descendant des grands sorciers capables d’arrêter la pluie,
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de régler la chaleur du soleil, d’anticiper la saison des récoltes, de lire les pensées dans la tête des autres, et le plus extraordinaire. Mouyeké dit qu’il est capable de réveiller les âmes mortes comme le Christ. Mouyeké fréquente le Crédit a voyagé de boire mais afin de gagner des clients pour son affaire. Il fait ses escroqueries d’une manière convaincante. Il commence en condamnant la bible. Il dit « il professait que les miracles du Christ n’étaient rien par rapport à ce que lui-même pouvait réaliser l’espace d’un cillement, donc il pouvait transformer le pipi de chat en vin rouge de la sovinco, il ferait, il pouvait redonner des jambes aux gars amputées, il le ferait, en plus il ajoutait que les trucs du Christ qui nous épatent n’étaient même pas vérifiables, qu’on nous a bourré le crane depuis des siècles »(119). Mouyeké est toujours en train de critiquer la bible en disant que tous les anges sont des blancs et il n’y a pas des noirs parmi les apôtres de Jésus. A cause de ses multiples escroqueries, il passe un long séjour en prison. Mais avant qu’il parte à la prison, on lui donne le droit au procès où il essaye d’escroquer Monsieur le juge en disant qu’il peut lui rendre très riche au moins de cinq minutes et trente secondes. Mouyeké fait le choix de devenir un féticheur escroc d’escroquer les gens au lieu de chercher un travail légal à faire. De nos jours, il y a des gens qui font comme Mouyeké, ils finissent par salir leurs noms et aucune réputation qu’ils possédent. La plupart d’eux prennent à boire de l’alcool. 3.2.11 Zéro Faute :- Il est un féticheur, un guérisseur qui est capable de chasser le diable à l’intérieur de quelqu’un. Il est consulté par la belle famille de Verre Cassé pour son service de chasser le diable qui habite en Verre Casse. Il est ridiculisé par Verre Cassé. Verre Cassé croit que Zéro Faute est tout sauf un vrai sorcier, il n’est même pas un gentleman escroc. Donc, Verre Cassé l’a surnommé le Grand escroc. Zéro
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Faute ne peut pas se défendre. Il ne peut pas attirer la divine colère sur Verre Cassé pour ses paroles des hérésies. Donc, il parait que Zéro Faute est un féticheur escroc juste comme Mouyeké. 3.2.12 Le Loup des Steppes :- Il est le responsable du bar La Cathédrale, un bar située dans le quartier populaire de New-Bell dans la ville de Douala à Cameroun. Avant que l’Escargot Entêté ouvre son établissement, il a fait un séjour à Douala où il fréquentait La Cathédrale. C’est là qu’il a eu l’idée d’ouvrir son propre établissement, Le Crédit a voyagé. L’Escargot Entêté est séduit par ce bar qui n’a jamais fermé depuis son ouverture, par le comportement des clients et des serveurs. La Cathédrale est un vrai lieu de culte avec une prière au matin, une autre le soir, le loup des steppes a aussi gravés sur une planche les droits et devoirs d’un client du bar, qu’on ne peut entrer dans le bar sans tomber sur cette table de lois. Toutes ces étapes dont le loup des steppes a pris, facilitait son bar de rester ouvert 24/7 et aussi c’est ces étapes qu’a séduit l’Escargot Entêté d’ouvrir son Établissement sans perdre de temps. 3.2.13 Mompéro :- Il est un de deux types incorruptibles dont l’Escargot Entêté a embauché comme serveur dans son établissement. Mompéro est un ancien croquemort, il n’a jamais ri à une blague. Quant à lui, le rire n’a jamais été le propre de l’homme. Il a un visage de pierre et quand on essaye de lui demander crédit, il dira, « vous payez ici et maintenant ou sortez avec mon coup de pied dans le cul ». On dit que lorsqu’il est fâché, il faut lui donner à boire deux litres d’huile de palme, un gobelet de graisse de boa, il faut lui donner aussi à brouter un kilo d’oignon. Evidemment, Mompéro est un personnage bizarre, c’est très évident qu’il n’a jamais connu le bonheur, peut-être depuis son enfance, peut-être il est entouré par des événements tristes et des malheurs. Il est toujours en solitude, il ne discute pas avec
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quelqu’un. De notre avis, Mompéro est un homme misérable dès que sa misère a connu son apogée, donc il ne peut jamais être heureux. 3.2.14 Dengaki :- Il est le deuxième serveur du bar Le Crédit a voyagé. Il est un ancien gardien de but de l’équipe de football de l’ethnie bembé. Il sait manier le couteau mieux qu’un boucher meurtrier en série. Il est capable de rattraper une bouteille avant qu’elle ne tombe par la terre et ne se casse. Mais lui, il est sympa au contraire à Mompéro qui est trop fort et méchant et qui est vite de piquer la colère. Mompéro et Dengaki travaillent à la manière que l’un travaille de jour et l’autre de nuit. Ils alternent ainsi, parfois Mompéro travaille une semaine entière du jour et Dengaki une semaine entière de la nuit. Les deux serveurs s’assuré que le bar reste ouvert en permanence. 3.2.15 Mama Mfoa :- Elle vend des brochettes de viande juste en face du Crédit a voyagé. Elle est chauve et elle chante de temps en temps pour amuser ses clients. Voilà raison pour laquelle on l’appelle affectueusement la Cantatrice Chauve. La plupart de ses clients sont parfois des gens qui fréquentait Le Crédit a voyagé et elle ne les appelle que « Papa ». Les mauvaises gens du quartier sont en jalousie du succès de Mama Mfoa et ils prétendent qu’elle met des fétiches dans sa nourriture, que cela soit la raison laquelle elle ait toujours des clients même quand les temps sont durs. Ils disent même que ses brochettes viande délicieuses ne sont que des morceaux de chien ou de chat du quartier. Ils disent aussi que l’huile qu’elle utilise pour frire est un mélange bizarre de ses crachats et de ses propres urines. Tout cela s’est passé parce qu’il y a beaucoup de gens autour de son petit commerce, mais malgré tous ces critiques les clients fréquentent la Cantatrice Chauve. Quant à Verre Cassé, la Cantatrice Chauve est gentille, elle est une vrai mère de poule, elle a toujours des paroles doux pour ses clients. C’est à peine si elle exige d’être payée, on
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croit qu’elle est une citoyenne honnête qui a déjà sa place réservée et numérotée au paradis. Voilà la raison pour laquelle beaucoup de gens fréquentent l’atelier de Mama Mfoa. Elle, de sa part, donne des conseils à Verre Cassé d’arrêter de boire. Elle dit « papa tu devrais arrêter quand même de boire, papa, ce n’est pas bon, ce vin rouge de la sovinco »(151). Elle lui conseil d’arrêter tomber la bouteille en racontant l’histoire d’un Demoukoussée, un soulard qui meurt avec sa bouteille de verre entre les mains parce qu’il ne cessera pas à boire et la peau de son cadavre est bizarre et rouge comme le vin qu’il boit, trop effrayant à voir. Verre Cassé a quitté son milieu en promettant qu’il va quitter à boire ce-jour-là car cela sera son dernier jour au Crédit a voyagé. Mama Mfoa était une victime de la jalousie, mais, malgré cela elle reste honnête. Elle essaye de convaincre le pitoyable Verre Cassé d’arrêter à boire. Malheureusement inconnu à elle, la vie de Verre Casse est déjà ratée et il a comme but à dire mission terminée à son rédaction et aller rejoindre sa mère noyée par la rivière Tchinouka. Mama Mfoa sert comme un ange en terre avec la mission de sauvegarder l’âme d’un homme de déchet. 3.2.16 Holden :- Il est un type bizarre qui porte une grosse montre dans son cou. Il a le visage bouffi. Il s’est cru comme le plus important de tous les autres clients car il a fait l’Amérique. Holden traite Verre Cassé d’étant un fous et d’un vieillard. Donc, il demande à Verre Cassé de consacrer son dernier automne de patriarche à lire à ses petits-fils les aventures de Mondo, les contes d’Ahmadou Kourouma. Holden fait tout cela au but d’attirer Verre Cassé dans son côté car il veut aussi sa place dans le cahier de Verre Cassé. Holden veut ridiculiser Verre Cassé, alors, il le pose un devinette pour examiner sa sagesse et surtout d’avoir une place au cahier dans son cahier, et pose-il « est-ce que tu peux me dire ce qu’il advient aux pauvres canards des 41
pays froids lorsque tombe l’hiver, hein, est-ce qu’on les enferme dans un parc zoologique, est-ce qu’ils migrent vers d’autres contrés ou bien les pauvres canards se retrouvent coincés dans le neige, hein, je veux ta réponse à toi »(229). Il va sans dire que Holden est un type égoïste, il ne tient pas compte des autres. La fierté est très évidente chez lui. Au lieu de s’adresser à Verre Cassé avec respect et calme, il s’est mis à bagarrer avec lui. Il oublie aussitôt que Verre Cassé est le rédacteur du cahier donc, c’est pour lui seul de choisir qui il veut ajouter ou non. A nos jours, beaucoup de gens échouent et perdent ce qu’ils pourraient gagner ou accumuler à cause de leurs fiertés, l’égoïsme ou l’amour de soi. Et on dirait que la fierté chasse l’humilité et quelques fois elle chasse l’amitié comme la situation de Holden. 3.2.17 Alice :- Elle est un vieille prostituée que Verre Cassé vient de rencontrer car il veut se faire plaisir. Il rencontre cette vieille Alice quand il est rejeté, traiter d’être dépassé, trop vieux et d’une puanteur par les jeunes filles chaudes. Alice est frappée d’ostracisme. Elle habite dans une rue, aussi frappée d’ostracisme. Elle traite Verre Cassé d’un imbécile car il ne peut pas remplir la mission de la baiser, même s’il pourrait-être son seul client. Verre Cassé est toujours traité des déchets même par autres vies de déchets. 3.2.18 Les Jeunes Filles Chaudes du Quartier Rex :- Elles sont les prostituées. Elles prennent la prostitution comme leur moyen de gagner la vie. Elles sont la raison pour laquelle l’Imprimeur est chassé chez lui comme un chien enragée, et emprisonné parce qu’il fréquente le quartier Rex. Il préfère ces jeunes filles plus que sa femme. Ces jeunes filles sont exemple de vraies vies ratées, désespérée, et sans solution. Elles ont fait le choix de vendre leurs
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corps comme le seul moyen de travailler. On ne peut pas accuser le chômage comme la raison de vendre leurs coups mais elles sont simplement les paresseuses. A nos jours, cette sorte de filles est en train d’influencer et gaspiller la vie des autres jeunes filles vulnérables, ou les uns qui sont peutêtre des orphelins. Elles sont toujours des pollutions à notre société. Le gouvernement doit expulser ce mal qui menace l’avenir de la jeunesse dans notre société. Ils doivent aussi créer des travaux légaux pour tout le monde afin de rendre la vie supportable. 3.2.19 Amélie :- Elle est la fille de l’homme aux couches Pampers dont il est accusé de faire la pédophilie. En conclusion, entouré pas des verres de vin, Verre Casse va donc nous narrer dans un style mordant et truculent sa manière de considérer l’existence et nous livrer les portraits pittoresques des autres clients. Chaque client est l’occasion d’une nouvelle histoire qu’il s’agit une bande de déclassés dont les histoires vont nous entrainer bien au-delà du Congo. Les personnes dans le roman se sont passées en Afrique. C’est également une confrontation entre les africains qui restent au pays, et ceux ayant voyagé et ceux ayant à un moment de leur vie tenter leur chance en France ou en Amérique. Il est très évident que notre auteur Alain Mabanckou a fait une critique satirique du gens noirs et ce qui entoure aux personnages. Il nous montre aussi l’espace qui existe entre les élites et le peuple aussi bien que chez les gouvernements. Il a fait sortir aussi la corruption, l’incarcération arbitraire de citoyens, la dictature, le féminisme, la prostitution et plusieurs autres maux qui menacent le développement d’Afrique post coloniale.
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CHAPITRE 4 Les Problèmes des Personnages du Roman Verre Cassé d’Alain Mabanckou. 4.1 Introduction. Le roman Verre Cassé est caractérisé par les affaires de la vie quotidienne d’Afrique. Cette œuvre comme plusieurs d’autres ouvrages contemporaines de la littérature africaine d’expression française ont comme but d’attaquer et recenser les différents problèmes qui sont toujours relatif à la vie sociale, politique, économique, aussi bien que culturelle des pays africains. Les 44
personnages dans Verre Cassé sont enchaines sous les mêmes problèmes, par exemple ; la famille, la corruption, le féminisme, l’alcoolisme, la vie, la déchéance d’être humaine, la trahison, le pouvoir dictatorial, l’ivresse, la prostitution, le chômage et plusieurs d’autres problèmes. Parmi ces problèmes il existe ceux-ci qui sont plus évident au milieu de chaque personnage. Ils sont parmi autres; la famille, le post colonialisme, l’ivresse et l’alcoolisme, le féminisme, le chômage, et la déchéance de l’existence humaine. Donc, nous allons aborder sur ces problèmes en faisant une étude d’analyse sur les personnages du roman et la vie actuelle quotidienne en Afrique.
4.1.1 La famille :- La famille est l’ensemble des formes par les membres lies entre eux par la même appartenance biologique et sociale. Dans Verre Cassé, nous proposons l’analyse de la question de la famille sous l’angle des rapports qu’il peut exister de natures agréables ou pas. Ainsi donc, nous prenons la famille de Verre Cassé, celle du type aux Pampers, celle de l’imprimeur. Nous notons que, dans chacune de ces familles les rapports ne sont pas véritablement cordiaux. Dans le cas de Verre Cassé, Angélique qu’il a surnommé Diabolique, son épouse, ne lui a pas procuré le bonheur escompté. Il en dit : « je dois préciser qu’Angélique c’est le prénom de mon ex-femme, mais quand je parle d’elle, je l’appelle Diabolique… elle n’a rien d’un ange, elle est tout le contraire » (155). Cette famille ne pouvait pas savourer le bonheur de leur famille car ils ont toujours en désaccord. Dans la famille de l’homme aux couches Pampers, il a été chassé, séparé des siens comme un chien enragé. Il a six enfants, mais il n’a pas agi comme un père car il rentrait chez lui à l’aube. Une action qui sera la cause de son séjour au prison et il était trop possessif, il en dit « toute a débuté le jour où je suis rentré chez moi à cinq heures du matin, je le jure, et ce jourlà j’ai constaté que la serrure de la maison avait été changé parce que je n’arrivais pas à
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introduire la clé dedans, et donc je ne pouvais pas pénétrer ma maison à moi, une maison que je louais, oui, en plus c’est moi en plus qui avait payé la caution… » (42). Le cas le plus évident d’une famille déséquilibrée est celui de l’imprimeur. Sa femme s’appelle Céline, c’est même plus compliqué quand c’est la famille reconstituée. Ils sont des amoureux au début mais plus tard leur amour était tué par l’infidélité et la trahison de Céline et le fils antillais de l’imprimeur. Il se désole en disant : « et mon fils est venu habiter avec nous, mais malheureusement il a commencé à s’accointer avec les jeunes voyous du quartier… » (79). Il ajoutait au détour d’un incident de capote, « je me suis dit que quelqu’un d’autre était peut-être venu à la maison, pourquoi pas un amant de Céline, pourquoi pas cet Africain du coin, le Ferdinand dont me parlait mon fils, et le rage était en moi, et je voyais tous tomber à mes pieds, le bonheur m’échapper… » (80). Malheureusement et inconnu à lui, sa femme lui trompe avec son propre fils. Donc, c’est trop évident que les familles dans le roman ne sont pas cordiales. Il y a toujours des problèmes qui leurs dérangent et ils n’arrivent jamais à trouver des solutions à ces problèmes. Nous proposons que chaque famille doive avoir rapport entre eux-mêmes afin de se comprendre très bien.
4.1.2 Le Post colonialisme :- Le post colonialisme est définit par le Dictionnaire Larousse comme étant la période qui vient après le colonialisme. Et le Colonialisme est la doctrine qui prône l’exploitation par la métropole des territoires sous-développés qu’elle a pris en charge à son seul profit. Le post colonialisme est théorisé par d’anciens colonisés pour lutter contre l’amnésie coloniale. Il est apparu après les indépendances des anciennes colonies Françaises, Britanniques, Espagnoles ou Portugaises. Il s’agit des pays d’Afrique, de l’Inde, des pays de l’ancienne Indochine, des Caraïbes et de l’Amérique du sud. La théorie post colonial revendique le droit de tous les peuples sur la terre d’avoir accès aux mêmes droits et a la même culture de
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bien-être. Mais dans la réalité, le monde est fait d’inégalités et des différences entre les peuples. Pendant la colonisation il y avait une relation des dominants et des dominés entre les colonisateurs et les colonisées. La littérature produit par ces peuples était surtout basée sur leur combat contre les lois coloniales et les dominations des blancs. Cependant, après les indépendances, ces anciennes colonies ont vu apparaitre d’autres problèmes dont parlent la plupart des écrivains originaires des anciens pays colonisés.
La société post coloniale dans Verre cassé. Après les indépendances, plusieurs anciennes colonies (notamment en Afrique) ont été confrontées à des nouveaux défis comme la dictature, la corruption, la pauvreté, l’injustice sociale. Tout ceci apparait dans notre œuvre de travail, par exemple quand le narrateur nous explique comment le président Andrien Lokouta Eleki Mingi est jaloux de son Ministre de l’agriculture qui vient de prononcer une formule devenue célèbre dans le pays à savoir j’accuse. En effet, le narrateur raconte comment les dirigeants de ces nouveaux Etats sont plus préoccupés par leurs citoyens. Ils pensent se maintenir au pouvoir par la propagande et par le fait de trouver des formules adéquates pouvant épater la population, par exemple, les membres de son cabinet trouvent une formule qui pouvait satisfaire le président général des armés et entrer dans l’histoire. Cependant dans cette société post coloniale africaine, les présidents-dictateurs cherchent des voies et moyens pour rester au pouvoir « or nous sommes censés être au pouvoir à vie » (24). Le peuple vit dans la misère la plus totale : « ils se demandaient comment les gens faisaient pour vivre en parfaite cohabitation avec les immondices, les marres d’eau, les carcasses d’animaux… » (16). La pauvreté est présente dans cette société décrite dans Verre Cassé si bien que plusieurs citoyens vivent dans les conditions misérables et sans aucun espoir de pouvoir sortir de cette situation. Le taux de chômage y est très élevé. Et pour ceux qui ont la chance de
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trouver du travail, celui-ci est peu ou mal rémunéré. Nombreux sont ceux qui n’espère plus en rien et passe alors toutes leurs journées à boire de l’alcool dans le bar. C’est le cas du narrateur, Verre Cassé et de plusieurs autres personnages du roman. Par ailleurs, cette société africaine post coloniale est aussi marquée par de nombreuses injustices. Nous avons les cas de l’homme aux couches Pampers. Il a été injustement accusé par sa femme d’avoir abusé leur fille, Amélie. Sa femme appelle la police et l’homme aux couches Pampers est incarcéré arbitrairement dans la prison de Makala où il sera abusé par ses co-détenus. L’homme aux Pampers n’a pas eu droit à un procès. Aucune enquête policière ou judiciaire n’a été menée pour vérifier la véracité des accusations dont il faisait l’objet. Même de nos jours l’administration est encore mal structurée, sans moyens financiers et corrompue et elle ne fonctionne presque pas bien. Les administrés (les citoyens) n’ont pas la possibilité de se plaindre, car ces pouvoirs dictatoriaux ne tolèrent pas la liberté d’expression. Toutefois, cette littérature qu’Alain Mabanckou développe dans Verre Cassé peut-être traite le misérabilisme du fait qu’elle décrit une société post coloniale totalement plongée dans la pauvreté et la misère.
4.1.3 Le Féminisme. Le féminisme est défini par le dictionnaire Larousse comme un mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société. En effet, depuis plusieurs siècles les femmes de tous les coins de la terre se battent pour avoir les mêmes droits que les hommes dans la société. Le féminisme en Afrique a souvent été soumis à une critique en ce qui concerne la question de l’absence de pouvoir des femmes et le manque de critique de la domination des hommes dans la vie publique, dans la politique et dans la société.
La Place de la Femme dans Verre Cassé. La femme est très présente dans le roman Verre Cassé d’Alain Mabanckou. Ce roman décrit une 48
société post coloniale africaine où la femme n’est toujours pas considérée comme l’égal de l’homme. Dans la plupart de cas, elle est ici considérée comme un sujet au service de l’homme comme cela a été toujours les cas dans les traditions africaines. Même dans le roman l’homme disait « il n’y avait pas mieux que les femmes pour respecter les maris parce que ça a toujours été comme ça depuis Adam et Ève » (14). L’image de la femme est souvent dégradée, les clients du Crédit a voyagé sont principalement des hommes qui veulent oublier leurs soucis quotidiens en buvant de l’alcool. Parmi eux se trouvent l’homme aux Pampers et l’Imprimeur qui doivent leur descente aux enfers à une femme. Tous les deux ont confié leurs histoires à Verre Cassé, qui a lui-même été abandonné par sa femme Angélique qu’il nomme volontiers Diabolique. La femme selon ces personnages masculins est souvent décrite comme un être cruel, impudique, déshonnête et même corruptible. Le narrateur traite parfois la femme avec beaucoup d’ironie, en laissant savoir au narrataire que la femme n’est pas l’égal de l’homme ; « et donc y avait parmi ces gens en uniforme un policier de nationalité féminine avec des muscles de pêcheur et les cheveux coupés court comme un policier normal » (56). Cela veut dire que dans la vision du narrateur un policier normal doit être un homme. Le narrateur parle beaucoup de prostituées comme si le rôle de la femme ne consistait qu’à assouvir les besoins sexuels de l’homme. Par ailleurs, nous trouvons dans Verre Cassé une vision négative de la femme. Dans le cas de l’homme aux couches Pampers qui raconte à Verre Cassé comment sa femme quittait le domicile conjugal pendant plusieurs jours pour aller prier sur la montagne avec un gourou. Selon les dires de l’homme aux Pampers, ce gourou profitait de la naïveté des femmes pour organiser « de vraies parties de jambe en l’air avec ses fidèles » (47). C’est cette situation qui l’avait poussé à fréquenter de manière assez régulière les prostituées du quartier Rex. Et aussi celle de l’Imprimeur met en garde Verre Cassé lui-même contre les femmes blanches avec son histoire à
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lui. Le narrateur stigmatise la femme quelque soit le milieu social d’où elle est issue. L’unique femme du roman qui échappe à ce sombre cliché est la défunte mère de Verre Cassé, qui au contraire est idéalisé par son fils. L’histoire véhicule plusieurs représentations, naturalisées des femmes entre maternité et prostitution qui révèle le choix d’un véritable destin.
4.1.4 L’Alcoolisme L’alcoolisme dans Verre cassé est l’objet où les problèmes des personnages est fondé. On peut dire que c’est l’un des dénominateurs communs des personnages du roman. L’alcool se définit comme un liquide incolore, volatil et de saveur brulante, produit par la distillation de jus sucrés fermentés. L’alcoolisme est la toxicomanie à l’alcool, c’est l’état qui détermine le domaine de définition de chaque personnage. C’est vrai si on disait que, l’alcoolisme est le déterminant de l’ivresse et des ivrognes. Donc, à l’influence du vin Sovinco Verre Cassé s’est mis à écrire, sans des signes de ponctuations sauf la virgule au cours de la narration, il écrit comme il parle, il parle comme il vit, il vit comme il peut (sous l’influence du vin Sovinco). Voilà donc qu’un ivrogne est chargé a la mission d’écrire les histoires du Crédit a voyagé, le bar de Brazzaville au Congo où se réunie une bande d’ivrognes détruits par la vie. Verre Cassé continue à boire son alcoolisme lui a valu une lente destruction de tout ce qui faisait une vie normale, il perd son emploi d’enseignant, il perd sa femme qu’il nomme Diabolique. En fait, il semble boire pour trouver la soif, non pas pour l’apaiser, il a bu jusqu’au point d’addiction. La misérabiliste de chaque personnage est aboutie par l’alcoolisme, évidemment l’alcool est l’auteur de la chute et la destruction de ces personnages.
4.1.5 La Déchéance de l’existence humaine. Le roman Verre Cassé est une véritable histoire de la déchéance de l’existence humaine à travers 50
du regard d’un ivrogne. Verre Cassé a donc rencontre ces personnes qui lui ont raconté leurs mésaventures des destins croisés, de personnes rescapées, de vies sinistres, de vies ratées et sans solution. Ces personnages vont recouvrir à l’alcool. C’est-à-dire qu’ils vont noyer leurs problèmes dans l’alcool (le vin Sovinco). Ces personnages sont des chômeurs, des cocufiés, des sans familles, désargentés, sans domiciles, désespérés, des ivrognes, des prostituées, des infirmes. Ils ont fait le choix de boire le vin Sovinco pour noyer leurs problèmes comme étant la seule solution. D’une manière métaphorique, Alain Mabanckou a écrit une réalité humaine, il a fait une satirique écriture de la vie chaotique et sans solution d’une poignée de vaincus de la vie dans une Afrique où il ne faut pas compter sur les politiques (ils sont tous corrompus) pour trouver un remède au mal qui les a atteints, où les femmes semblent encore là pour faire empirer les choses, où les intellectuels ne sont pas dans la réalité, où avoir fait la France où l’Amérique donne une sorte de supériorité. Alain Mabanckou développe une littérature Misérabiliste dans Verre Cassé, il décrit une société où la souffrance des gens est mise au grand jour avec des personnages aussi désespérés les uns que les autres. Il y a plusieurs évènements dans le roman qui décrit la déchéance de l’existence humaine. Par illustration, « ils se demandaient alors comment les gens faisaient pour vivre en parfaite cohabitation avec les immondices, les mares d’eau, les carcasses d’animaux domestiques, les véhicules brûlés, la vase, la bouse, les trous béants des artères, et les maisons qui étaient au bord de l’effondrement » (p 16). Il y a aussi le concours de pisse qui décrit une vie des personnages totalement désespérés et ratés, « le défi avait commencé, Robinette a écarté ses jambes de pachyderme, tout son Pays-Bas était maintenant à zéro mètres de nous, on a vu soudain son petit pois prendre de l’excroissance, et nous nous sommes aussitôt rapprochés au moment où elle poussait un long couinement d’une hyène qui met bas » (101), « et Casimir qui mène la grande vie libérait ce qu’il avait dans la
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vessie » (101). Evidemment ces personnages n’attendent plus rien ni de l’Etat ni de la société dans laquelle ils vivent. Voilà la raison pour laquelle le narrateur qualifie cette vie d’être « une vie de merde » (197), sans espoir, sans but et sans aucune ambition. Toutefois, cette littérature qu’Alain Mabanckou développe dans Verre cassé peut être traitée de Misérabilisme du fait qu’elle décrit une société postcoloniale totalement plongée dans la pauvreté et la misère.
4.2 Le style de l’écriture d’Alain Mabanckou. Au niveau de style nous avons :L’auteur du roman Verre Cassé, Alain Mabanckou, a emploi des styles bizarre de l’écriture pour justifier le fait que le narrateur Verre Cassé est un vieux instituteur et toujours ivre. À cause de son attitude de l’ivresse et lui étant un ancien instituteur la rédaction est désorganisée. Il y a des mots vulgaires et la rareté de la ponctuation parmi autres. Le vocabulaire de la rue :- le vocabulaire de la rue, de la pègre matérialise par des termes « ça », « merde », « con », « cul », « foutre », « connard », « sexe », « hein », et également des tics de l’oral de façon répétitive. Par exemple :je devais faire quoi pendant ce temps, hein, me croiser les bras comme un spectateur, hein, lire la bible de Jérusalem, hein, pouponner à la maison, hein, lui préparer à manger, hein, je veux bien être un cocu…(47). Le mot « hein » est répété cinq fois dans la phrase au-dessus. Il en est de même pour le groupe de mots « je jure aussi que » se lit quatre fois dans en quelques lignes à la page 187 « je jure aussi que j’aimais enseigner, je jure aussi que j’aimais être entouré de mes petits élèves, je jure aussi que j’aimais leur apprendre la table de multiplication, je jure aussi que j’aimais leur apprendre les participes passés conjugués avec l’auxiliaire avoir et qui
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s’accordent ou ne s’accordent pas selon qu’il fait jour ou nuit, selon qu’il pleut ou ne pleut pas… ». Rareté de la ponctuation :- des plus évidents, du style d’Alain Mabanckou est la rareté de ponctuation. Cette écriture va sans des points justes des virgules et parfois des guillemets quand les gens parlent. L’écriture est comme un long fleuve, sans commencement ni fin, les mots comme ils viennent semblant être écriture de quelqu’un qui ne cherche pas à faire l’écrivain, par exemple :je me retrouve en face de l’Escargot Entêté, « ou vas-tu mon gars » me dit-il, je ne réponds pas, il me relie par la main droite, il me demande comment les choses se passent avec Robinette, je reste silencieux, je lui tends le cahier, il le prend, je veux l’arracher aussitôt de ses mains, je ne veux plus le lui donner maintenant… (237-238). L’Enchâssement :- nous avons aussi des techniques de l’enchâssement. En effet, le nombre de séquences narratives sont entrecoupées d’autres séquences qui sont à leur achevées à moitié et complétées plus tard. Par exemple, dans les séquences de l’histoire de la naissance du bar Le Crédit a voyagé, l’épisode du discours du ministre de l’agriculture et ses conséquences dans l’Administration est venu y coincer et y occuper une bonne place. Il n’y a que cela qui se répète à la longueur de pages. L’utilisation des citations des écrivains célèbres et des titres d’ouvrages :- Nous avons aussi la technique narrative. La plus significative est l’introduction élaborée des célèbres citations et titres d’ouvrage dans le récit. Pour le premier cas, c’est la Transsexualité. Autrement dit la dénégation ou la dérision de ces pensées devenues des évidences. A titre illustratif, nous avons à
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la page 12 la réplique suivante : « ça dépend de quel vieillard, arrêtez donc vos conneries, je n’ai confiance qu’en ce qui écrit » à la pensée célèbre qu’est : « en Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brule ». Il y a un vaste champ de pensées célèbres réfutées, valorisées et motivées dans la séquence de la guerre du discours entre le Président Adrien Loukouta Eleki Mingi et le Ministre de L’Agriculture, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises Albert Zou Loukia. On peut citer entre autres : « L’Etat c’est moi », Louis XIV ; « le communiste, c’est le pouvoir des soviets plus l’électrification du pays », Lénine ; « de l’audace, encore de l’audace’ toujours de l’audace », Danton ; « la guerre, c’est une chose trop grave pour la confier aux militaires », Georges Clemenceau ; « il faut battre le frère quand il est chauve », etc. Dans seconde cas, les titres sont incorpores au sens de la phrase et passent inaperçus aux lectures moins attentifs. À la page 15 on peut lire : « et puis il y a enfin une action directe des groupes des casseurs payes par quelques vieux cons du quartier qui regrettaient la case de gaulle, la joie de mener une de boy, une vie de vieux Nègre et la médaille, une vie de l’époque de l’exposition coloniale et des bals nègres de Joséphine Baker gesticulant avec des bananes autour de la taille, et alors ces gens de bonnes réputations ont tendu un piège sans fin… ». Déjà une demi-douzaine d’œuvres discrètement exploitées.
4.3 Les Solutions proposés. Le roman Verre Cassé fait partie des œuvres post coloniale qui servent, de lutter contre les maux militant d’instabilité politique, causés par nos frères et sœurs politiciens (en Afrique). Il s’agit de la corruption, la dictature, le népotisme, les coups d’état, la pratique du système unique et beaucoup d’autres maux. Evidemment, l’auteur de Verre Cassé a fait sortir ces maux à travers son œuvre littéraire. Il les satirise pour enfin les condamner. Le narrateur s’est basé plus sur les douleurs et les souffrances du peuple africain, la manière dont ils vivent, en déchet, en
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cohabitation avec des animaux, affamée, désargenté, en chômage, comme des ivrognes et surtout ils sont totalement désespérés. Le narrateur a décrit la société africaine comme étant une société de merde, sans aucune ambition ou bon avenir comme il faut, cette société est plongée dans la pauvreté et ce qui reste pour eux, c’est à mourir ou pour se noyer dans le rivière Tchinouka, comme était le cas de la mère de Verre Cassé lui-même, après il dirait « mission terminée » à son rédaction, qu’il fait pour l’Escargot Entêté. Le narrateur a décrit les problèmes qui se passent de nos jours en Afrique, mais il ne sort pas des solutions pour ces problèmes. Le narrateur termine l’histoire de chaque personnage dans le roman d’une manière satirique et humoristique après qu’il a fait sortir des problèmes ou polémiques qui suivent le personnage. Il termine l’histoire des personnages au point où le personnage est totalement plongée sur la misère et désespérance où il n’y a pas de moyens d’être justifié et sans solution, comme le cas de Verre Cassé, l’Imprimeur, l’Homme aux Couches Pampers, et des autres personnages. Donc, nous proposons tout d’abord une formation de la part des parents au sein d’une famille. On dit souvent que la charité bien ordonné commence par soi-même autrement dit commence par la formation qu’on porte de la famille. Si une famille est corrompue, les enfants au sein de cette famille vont être corrompus aussi. La corruption est une maladie qu’on ne peut guère lorsqu’elle s’attache à quelqu’un ou une société. Donc, il faut d’abord chasser ce mal de la corruption dans chaque famille avant de protéger l’avenir des jeunes. Il faut qu’on fasse une forte révolution contre des gouvernements en Afrique. Ils sont tous corrompus et leurs corruptions sont à la pire, maintenant, ils s’en foutent si les gens souffrent, ils sont là pour gaspiller les ressources. Donc, nous proposons une révolution dure et vite avant que l’économie du pays africain ne soient totalement en déchets et s’effondre. Nous proposons aussi que les gouvernements de leur part doivent obliger les jeunesses d’aller à l’école jusqu’au niveau supérieur, et d’apprendre un métier légal à la fois afin de chasser le vol et
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l’escroquerie comme étaient le cas de Mouyeké et Zéro Faute. Les pays africains sont aussi confrontés à des institutions policières et judiciaires qui ne marchent pas. On doit les recenser et renvoyer les personnels corrompus.
Conclusion Le roman Verre Cassé est une œuvre qui présente les destins croisés des personnes déchets. La 56
langue est singulière et très conformée à l’histoire racontée. C’est une œuvre ni plus ni moins hautement artistique. Verre Cassé est une œuvre de quelle l’auteur a fait sortir des problèmes qui se passent aujourd’hui en Afrique en satirisant des problèmes afin de les condamner. Le roman Verre Cassé nous raconte comment ces nouveaux dirigeants, ainsi que tous ceux qui occupent les postes les plus importants du pays, passent la plus grande partie de leur temps à vouloir parfaire leur paraitre qu’à agir avec efficacité. Le souci quotidien de ces nouveaux chefs est de chercher à conserver chacun son poste au lieu de travailler pour le bien du peuple. Pendant ce temps, nous avons de l’autre côté de la société, des populations de basses classes qui luttent pour leur survie. Et nombreux parmi eux qui sont carrément tombés dans l’inertie sont devenus inactifs et parfois alcooliques. C’est le cas de Verre Cassé lui-même et de l’Imprimeur. Ces nouveaux pays sont aussi confrontés à des institutions policières et judiciaires qui ne marchent pas comme il faudrait. Ce qui emmène dans certains cas à des bavures de tout genre comme celles subies par l’homme aux couches Pampers en prison. La femme est très présente dans ce roman, mais son image est plus au moins négative. Le roman Verre Cassé décrit une société où beaucoup de citoyens sont livrés à eux-mêmes et où la femme est toujours considérée comme un être inférieur à l’homme. Le narrateur parle beaucoup de femmes qui se prostituent. Celles-ci gagnent leur vie en monnayant leurs charmes dans les ruelles du quartier Rex. Il n’y a pas de vainqueurs et de vaincus mais plutôt des polémiques même intellectuelle, sociale, politique et culturelle donc, une activité d’esprit pour les uns et les autres.
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