PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LES ETABLISSEMENTS HUMAINS UN-HABITAT NEPAD CITIES
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Etude réalisée par Béatrice Allain-El Mansouri
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Etude réalisée par Béatrice Allain-El Mansouri
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Le Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains Humains,, en répons réponsee au nouveau nouveau partena partenariat riat pour pour le développement de l’Afrique, a formulé plusieurs propositions de programmes d’action menés conjointement avec UN-Habitat,parmi lesquels lesque ls le programme progra mme “Ville NEP N EPAD” AD”.. Seule la ville de Rabat, située au nord du Sahara,a été retenue pour être l’une des sept villes NEPAD, NEPAD, définies comme celles qui sont « fonctionnelles, fonctionnelles, productives au plan économique,inclusives économique,inclusives au plan social, protégées au plan environnemental, environnemental, sécurisées et saines » (UN-Habita (UN-Habitat, t, 2003). 2003). Dans le cadre du lancement de ce programme, UN-Habitat, en liaison avec le bureau NEPAD, NEPAD, a financé la préparation d’un Profil de ville-NEPAD ville-NEPAD pour la capitale du Royaume du Maroc.
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et de la mobilisation du coordonnateur national du programme Agenda 21 locaux. Ce programme est financé par le ministère de l‘Aménagement du Territoire, Territoire, de l’Eau et de l’Environnement et par pa r le PNUD. Nos remerciements s’adressent aussi à tous ceux qui, localement, ont bien voulu nous recevoir et qui nous ont permis de dégager les enjeux au cœur du développement de la capitale du Royaume du Maroc : – les autorités locales ; – les responsables ministériels ; – les responsables des services extérieurs de l’Etat ; – les élus ;
Ce document est destiné à aider à la définition d’un plan d’investissement pour la ville dans la perspective de la tra nsformer en “Ville-NEPAD” “Ville-NEPAD”,, plus durable. Il constitue donc le principal produit de la phase 1 de ce programme.
– les représentants de la société civile ;
Ce profil a bénéficié du soutien du programme des Nations Unies pour le développement à Rabat, de l’appui méthodologique méthodologique
– les représentants des média.
– les universitaires et chercheurs ; – les opérateurs économiques ;
• Le transport urbain :une gestion entre régie autonome et concession au secteur privé E L L I V A L E D N O I T S E G T E E L A C O L E C N A N R E V U O
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L’organisation du transport collectif urbain s’avère complexe. Il existe actuellement cinq types de transports collectifs dans la ville de Rabat et le reste de l’agglomération : – les bus gérés par 10 sociétés privées et par la Régie autonome des transports de Rabat (RATR) circulant sur 59 lignes ; – les transports administratifs composés de 350 bus et de 390 véhicules utilitaires ; – les transports scolaires (70 bus, 390 bus utilitaires) ; – les petits taxis (2200) de couleur différente selon la ville (bleu à Rabat et jaune à Salé) et qui circulent au sein du périmètre urbain de chacune d’entre elles ; – les grands taxis (1100) qui assurent les liaisons intraurbaines.
A cela, il faudrait mentionner les formes de transport informel, que sont les charrettes dans les zones d’habitat non réglementaires. En dépit de cette diversité, Rabat connaît des problèmes de transport et de circulation qui compromettent le fonctionnement de l’agglomération. En effet, le service médiocre dans son ensemble est devenu insuffisant pour répondre à la demande. • Les usagers ne sont pas impliqués dans la définition des priorités et l’offre des services locaux par les collectivités
locales. Depuis la fin des années 90, sous la pression de l’autorité de tutelle, a été revu le mode de gestion des services publics de première nécessité, en les déléguant voire en les concédant au secteur privé. Les élus,en dépit des prérogatives que leur accorde la Charte communale ont eu rarement l’initiative de ces mutations. 3. Système de prévention de la criminalité dans la ville pour la sûreté et la sécurité : une ville globalement sûre mais qui n’échappe à certaines formes d’insécurité
Rabat ne connaît pas d’insécurité urbaine majeure, ni d’insécurité liée à des situations de conflits ou de post-conflits. La sécurité est assurée dans les limites de l’agglomération urbaine par la Sûreté nationale et par la Gendarmerie royale en pér iphérie. La persistance de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans un contexte de croissance démographique a contribué au développement de formes de criminalité (9) en certains points de l’agglomération, révélatrices sans doute de leur inégale articulation au reste de la ville, de leur marginalisation,voire de leur relégation.
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Rabat-centre
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La prise en compte de l’environnement dans les documents de planification est indispensable mais ne suffit pas. Elle doit s’accompagner de la réalisation d’études sec torielles permettant de mieux apprécier les enjeux et les impacts notamment sur certains points non pris en compte dans le SDAU comme la pollution de l’air ou sonore. Elle doit s’accompagner surtout d’une politique globale afin d’éviter d’avoir à traiter les atteintes aux documents de planifications sur le mode de la dérogation ou du “coup parti” comme c’est le cas actuellement. Il est donc indispensable que la prise en compte des contraintes environnementales soit opérationnelle,par le biais de la responsabilisation des collectivités locales concernées mais aussi d’un partage des coûts entre l’Etat et l’ensemble de la communauté ainsi que par une articulation forte entre les différents acteurs institutionnels concernés. La création de la Société d’aménagement du Bou Regreg (SABR) traduit l’intérêt qu’accordent à l’environnement les plus hautes instances de l’Etat. En replaçant la vallée de l’Oued Bou Regreg au cœur de la réflexion sur le devenir de l’agglomération, l’objectif est de
définir une vision globale de développement dans laquelle les deux rives s’inscrivent conjointement. En préservant le caractère écologique, en particulier des zones humides, en privilégiant les activités de loisirs et d’industries soft non polluantes dans l’aménagement aval,il s’agit de faire en sorte que l’oued Bou Regreg ne soit plus une “frontière”, mais constitue un lien fédérateur, un “trait d’union”entre les deux composantes majeures que sont Rabat et Salé. La dynamique nouvelle impulsée sur décision royale devrait donc permettre une meilleure articulation de l’agglomération,dans le cadre de ce projet partagé. Le règlement de questions de première importance connaît dans ce contexte nouveau une accélération, après plus d’une décennie d’inertie en dépit de l’urgence environnementale et sociale (la décharge publique d’Akreuch, le devenir des berges du Bou Regreg ou l’aménagement de l’estuaire pour ne citer que ceux-là).La question du financement des équipements et des aménagements à réaliser, en revanche, demeure entière.
III. ECONOMIE LOCALE ET RÉGIONALE : UN PÔLE DE PREMIÈRE IMPORTANCE, MAIS DONT L’ AFFICHAGE MANQUE DE LISIBILITÉ 1. Vue d’ensemble des schémas de production et de productivité de la ville a. Une prépondérance de l’administration publique
Rabat en tant que capitale politique du Royaume du Maroc présente une situation tout à fait originale au sein de l’agglomération. En effet, 71,2 % de la population active occupée travaille dans le secteur tertiaire. La fonction administrative y prédomine (39,4 %), suivie des services (17,1 %) et du commerce (14,7 %). L’essentiel de l’activité de Rabat est polarisé autour de l’administration publique qui induit le développement et le renforcement de la plupart d’autres activités de services. Cette
caractéristique fait de l’Etat le plus grand employeur avec un personnel administratif représentant 19 % de l’effectif total du Maroc.En 2002,le personnel employé par le secteur public comptait 66 147 fonctionnaires dont 27 405 femmes. Néanmoins la poussée du « privé » est remarquable et rivalise avec le public, alors que ce secteur ne représentait pas 20 % au début des années 70. Les activités s’inscrivent dans des pôles qui ont tendance depuis 15 ans « à glisser » de Rabat-Hassan, vers l’Agdal et depuis peu vers Riad. Néanmoins, l’arrondissement Rabat-Hassan est celui qui regroupe le plus d’activités de services : près de 49 % des équipements de santé, 76 % des professions libérales et 37 % des agences bancaires et d’assurances. La fonction de capitale et le rayonnement régional et national qui en découlent expliquent cette situation. Agdal-Riad abrite 70 % des établissements d’enseignement supérieur en raison de la prééminence du secteur universitaire. Le développement du quartier de Hay Riad (RiadCenter et Madina el Irfane) est significatif. Il accueille les administrations (ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Agence urbaine,Conservation foncière,Cour suprême…),les sociétés (OCP, Maroc Télécom…) mais aussi les représentations diplomatiques (Siège de l’Union du Maghreb Arabe, Délégation de l’Union européenne, Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France…) ou les grands équipements (la quasi-
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Riad Center
c. Un secteur touristique peu développé
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Paradoxalement, alors que Rabat dispose d’atouts exceptionnels du point de vue de son patrimoine culturel,mais aussi de son arrière-pays ou de son littoral,le tourisme est insuffisamment développé aussi bien en termes d’infrastructures d’ accueil que des activités qui pourraient être générées par la venue d’un plus grand nombre de touristes. En 2001, Rabat a accueilli 268 606 touristes dont 129 096 étrangers, principalement des Français (56 871) des Italiens (22 595) et des Allemands (19 037).Sur les 66 établissements ouverts sur la ville, 27 seulement sont classés. La majorité de ces derniers a 3 étoiles et plus (18 sur 27) et offre une capacité de 3 471 lits. Les maisons d’hôtes ont démarré timidement, en particulier dans la vieille médina (Dar Batoul) et dans la kasba des Oudayas (Dar Baraka).
Leur principe suscite un réel intérêt de la part des élus, qui ont pour principal projet à la faveur de leur mandat de 6 ans de redonner vie à la vieille ville, en réduisant la pauvreté et en soutenant les projets susceptibles d’offrir de l’emploi aux jeunes sur place. 2. La pauvreté urbaine : un indicateur du mal-développement de la capitale a. Peu de stratégies conduites par la municipalité pour réduire la pauvreté urbaine
La mise sur pied à la fin des années 90 d’un programme de développement humain durable et de lutte contre la pauvreté mené conjointement par le Programme des Nations Unies pour le Développement et le ministère de la Prévision économique et du Plan (25) traduit la volonté du Maroc de se doter d’ un document lui permettant d’avoir une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Le diagnostic a permis de mettre en évidence les points forts de l’expérience marocaine : l’ancienneté de l’action des autorités publiques par le biais d’institutions telles que l’Entraide nationale, la multiplication des mécanismes et filets de sécurité en faveur des couches vulnérables, notamment dans le domaine de l’habitat, l’allocation d’importantes ressources financières en vue d’améliorer les conditions générales des populations et les niveaux des indicateurs sociaux, la mise à profit de l’aide étrangère, l’accumulation des connaissances aussi bien sur l’évolution de la pauvreté que sur les différentes approches susceptibles de contribuer à son éradication.
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Zone d’activités de Takaddoum
agglomération. Il s’agit donc d’aborder la ville autrement en impulsant des synergies nouvelles à partir des dispositifs existants, conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement. N
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Rabat aujourd’hui peut bénéficier de l’expérience capitalisée par les villes de Marrakech, Meknès, Agadir ou Essaouira, qui ont engagé une nouvelle démarche de développement local dans le cadre du Programme Agenda 21 local. Issue du plan d’action « Agenda21 » adopté lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (Sommet de la Terre de Rio,
1992), cette approche consiste à promouvoir des initiatives collectives à l’échelle de la ville, dont l’objectif est de développer les capacités locales pour une gestion rationnelle à même d’améliorer le cadre environnemental et les conditions de vie des habitants. Le grand intérêt exprimé en la matière par les autorités comme par les élus devrait conduire à brève échéance à la mise en œuvre d’un projet Agenda 21 sur la ville de Rabat, véritable support pour un apprentissage de l’action concertée nécessaire au développement local.
des biens immobiliers "titrés", inattaquables et définitifs. Ils rentrent alors dans la fiscalité immobilière et foncière. (22) En 2001, une secousse de magnitude 5,2 sur l’échelle de Richter a été enregistrée. (23) Coopération franco-marocaine,Agence urbaine de Rabat-Salé : Réhabilitation des douars Doum, Hajja et Maadded à Rabat, Risques et contraintes urbaines, décembre 2003, IAURIF. (24) Ministère de l’Intérieur, Wilaya de Rabat-Salé, municipalité de RabatYoussoufia, analyse et diagnostic, juillet 1997, Altius-urbanisme. (25) Ministère de la Prévision économique et du Plan, PNUD : Pauvreté au Maroc : Diagnostic, stratégie et plan d’action, décembre 1998. (26) Département de la Prévision économique et du Plan : Enquête nationale sur le secteur informel non agricole 1999-2000,rapport des premiers résultats,2003. (27) La définition du PIB fournie par l’Annuaire statistique 2003 est la suivante : « le PIB est le résultat de l’ensemble des revenus créés par toutes les branches
Crédit photos Pages 14, 30 et 38 : extraits de « Projet Meda 2001-2003 : Agglomération de RabatSalé, atlas-énergétique et environnemental »
Pages 16-17 : clichés Miloud Nouiga Pages 22,25, 28,31, 33 et 35 : clichés Béatrice Allain-El Mansouri
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d’activités au cours de leur processus de production.Au niveau de chaque branche, les revenus primaires issus de la production constituent la valeur ajoutée de la branche concernée. La somme de toutes les valeurs ajoutées ainsi dégagée, augmentée des droits et taxes sur les importations (DIT) fournit la valeur du produit intérieur brut aux prix du marché. Le PIB à prix constants s’obtient en additionnant les valeurs ajouté es de toutes les branches avec les DTI évalués aux prix de l’année de base ; La variation de ce volume constitue un indicateur synthétique de l’évolution réelle de l’économie nationale (absence de l’effet des variations des prix » (p. 702) (28) CERED : Migration et urbanisation au Maroc, 1993. (29) CERED : Dynamique urbaine et développement rural au Maroc, 1999. (30) Colloque International, Casablanca 12-13-14 juin 2002 : « Quel habitat pour demain ? Les pratiques émergentes pour les plus démunis ». Rapport introductif, 24 pages.
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FICHE DE PRÉSENTATION (EN ARABE ET EN FRANÇAIS) REMISE PAR LA CONSULTANTE LORS DES ENTRETIENS
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Cadre général
(i) Le Nouveau Partenariat Economique pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) est envisagé comme un cadre novateur axé sur les gens pour accélérer le développement durable et l’éradication de la pauvreté en Afrique. (ii) L’argument le plus répandu est que l’Afrique est un continent rural. Cependant,l’Afrique a la croissance urbaine la plus élevée du monde, avec un taux moyen annuel de 4 %.
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Processus
Le programme NEPAD-CITIES a retenu 7 villes : – Durban, – Nairobi, – Bamako, – Lagos, – Lusaka, – Douala, – et Rabat, seule ville située au nord du Sahara.
Le principal défi du développement de l’Afrique au cours de deux prochaines décennies sera de savoir comment gérer une urbanisation réussie du continent.
Démarche
(iii) Comment soutenir le développement durable des villes ?
Il s’agit donc d’établir un Profil de la ville de Rabat, dans son acception large, à savoir l’agglomération Rabat-Salé.
– Les villes ont besoin d’aide pour réaliser leur contribution cruciale au développement durable.
4 clefs d’entrée sont retenues :
– Les acteurs locaux, en particulier les collectivités locales et leurs partenaires, ont besoin d’aide pour améliorer leurs capacités de planification et de gestion.
(ii) régime de propriété foncière et d’occupation, services urbains de base et environnement ;
– Il y a besoin de mécanismes de promotion de la cohésion et de l’efficacité collectives pour le soutien international au renforcement des capacités locales.
(i) gouvernance locale et gestion locale ;
(iii) économie locale et régionale ; (iv) cadre de gestion institutionnelle du Programme Cités Durables du NEPAD.
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Autorités locales Wilaya
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Le chef de cabinet, le gouverneur : M. Maadi Le chef de la division Environnement et amélioration du cadre de vie : Mme Benjelloun Le chef de la division régionale du Développement économique et social : M. Hammou Gouverneur de Salé : M. El Hafi Elus Ville de Rabat
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Le Maire : M. Bahraoui Le 7 e adjoint au maire, membre du Bureau : M. Madani Le Maire d’arrondissement de Rabat-Hassan : M. Benbarek Région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër
Le Président : M. Berkia La commission de la formation : Mme Benbachir-Iraqui. Ministères Services centraux
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Le ministère de l’Intérieur : • la Direction des finances locales : M. Guezzar • la Division de la statistique : M. Benyoussef Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération : • la Direction de la coopération multilatérale : M. Ameziane Le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urban isme • la Direction de la promotion immobilière : M. Chérif Tahiri • la Direction de l’urbanisme, le chef de la Division des études urbaines : Mlle Bamou
Le ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de l’Eau : • le Secrétariat général : M. Ameur • le directeur de la DAT : M. Souafi Le ministère de la Prévision économique et du Plan : • le directeur de la Programmation : M. Ibrahimi • la Direction régionale Rabat-Salé-Zemmour-Zaër : M. Dibs Le ministère de la Culture : • le Secrétaire général : M. Touri Le ministère de l’Education nationale : • le cabinet : M. Baddou La Bibliothèque nationale : M. Khrouz Services déconcentrés : région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër
L’Inspection régionale de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement : M. Rharbi Le Centre régional d’investissement : M. Kharroubi Etablissements publics
L’ANHI (Agence nationale de lutte contre l’habitat insalubre) : M. Benyahia L’Agence de développement social : M. Guédira La Caisse de dépôt et de gestion / Société d’aménagement du Bou Regreg : M. Essaql L’Agence urbaine de Rabat-Sa lé : • le directeur • le chef de Division des études urbaines : Mme Arab Bureaux d’études intervenant sur Rabat
URBAPLAN : M. Barbier
Atelier d’urbanisme et d’architecture : M. Debbi Phœnixa : Mme Léger S
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Recherche, formation INAU/CERAU : M. Boukhaffa. Université Mohamed V : • Faculté de droit : M me Zirari • Centre de recherche,formation,évaluation, management de l’éducation : M. Jarousse Opérateurs privés La Chambre de commerce et d’industrie et de services de Rabat : • Le président : M. Derraji • Le directeur : M. Afia Voelia-Environnement/REDAL : M.Tibéri
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Organisations internationales PNUD
• Représentant-résident : M. de Casterlé • Chargée de programme : Mme Belfakir Kabbaj UNIFEM
• M me Benjelloun Touimi
ONG internationales
Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France
• Attac-Maroc : Mme Daumas • ADFM : Mme Lemrini • Transparency-Maroc : M. Filali-Meknassi • Association du Bou Regreg : M. Zniber
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Presse Mme Moha
Délégations étrangères
Associations de plaidoyer
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• Fédération Al Mountaza : M. Laghtas • Les Amis de la Kasba des Oudayas : le comité
Société civile
• Enda-Maghreb : M. Magdi • Handicap international : M. Durelle
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Associations de quartier
• Chargé de coopération : M. L’Héritier Délégation de l’Union européenne
• Chargé de coopération : M. Jaoui.
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