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« Entre l’égalité de tous sur la ligne de départ et les performances de chacun à l’arrivée, le travail fait de l’individu le seul responsable de son parcours. »
CHRISTINE Lagarde
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AVANT PROPOS En se lançant dans une affaire, seule sa fin est le plus envisageable. Ceci étant dit, ce travail marque la fin de notre cycle de graduat en sciences économiques et de gestion de l’Université de Kinshasa(UNIKIN). Le mérite de ces trois années d’études supérieures est une expression
de divers efforts physiques et intellectuels mais aussi spirituels. spirituels. C’est ainsi que nous tenons { exprimer nos vifs remerciements { tous ceux
qui leurs assistances, leurs idées, leurs collaborations ou leurs expériences ont participé de près ou de loin à notre formation académique et à la réalisation de ce travail. Nous leur en sommes Tout-Puissant pour sa grâce en JESUS, main redevables d’une façon suprême { l’Eternel l’Eternel Dieu Tout-Puissant immuable et source de vie intarissable, Lui qui ne cesse de renouveler sa Bonté en notre faveur. En suite, nous remercions nos très chers Parents Maurice MIKWEP MISHAMBIM et Odette BAWOTA MIKOBI pour leur soutient moral, matériel et spirituel ; surtout pour les sacrifices qu’ils n’arrentent de faire en notre faveur, en nous accordant cette chance exceptionnelle de poursuivre nos études. Nous remercions remercions le corps académique de l’Université de Kinshasa qui
nous a apporté son expérience vécue, contribuant par ce fait à notre formation et épanouissement. Particulièrement nous tenons à exprimer nos très profonds remerciements à Monsieur le Professeur LUMONANSONI MAKWALA Felix pour avoir accepté d’être le directeur de ce présent travail. Par le biais de son assistant BOLONKALI Papy , ses enseignements et son encadrement hautement qualitatifs, nous ont permis d’atteindre les objectifs poursuivis dans ce travail.
Nous exprimons notre notre gratitude pour leur collaboration significative et leurs innombrables conseils à nos frères Patrice MINGASHANGA, Maurice SHAMASHANGA, Jeff MBAKAMA et Prudence KWETE. Notre profonde reconnaissance va également { l’endroit de notre frère Mystère TULANTSHIEDI pour tout ce que nous avons vécu ensemble depuis notre arrivée sur le site
universitaire jusque à ces jours de la fin de notre premier cycle universitaire ; en espérant que ce sera de même pour des années qui nous restent à passer ici au campus. En raison de la complémentarité dans le travail académique ainsi que les liens d’amitié qui nous unissent, nous adressons spécialement nos remerciements à tous nos nos confrères de la FASEG (faculté des sciences économiques et de gestion), avec lesquels nous évoluons dans cette cette collaboration fraternelle ; nous citons entre autre: Freud YAKA, Christian TSHIMANGA, Mardochée ENYEKA, Glodie NLANDU, Meguy WABA, Raïssa IFITSU, Betty MALU, Rosy NSEYA, Grace MBOKANGA, Selpa Selpa MANSWELE, Carène MAMBA et Carine MATANDA.
Pour leurs assistances matérielles, nous remercions notre frère Faustin MAKASHI ainsi que sa femme Blandine TSHILOMBA , nos sœurs Francine BULAPE et Pauline MBOMATSHIELE. Nous avons le devoir agréable de remercier nos petites sœurs et petits frères, pour leur présence et leurs différents sacrifices nous accompagnant { l’atteinte de nos objectifs académiques. Ainsi donc, nous remercions : Odette BAWOTA, Chandelle IYODI, Cédric SHASA, Pierre SHAMWOL, Francisca SANZA, sans oublier Régine NANGA.
Nous ne saurions terminer sans remercier différentes personnes avec lesquelles nous sommes en parfaite communion ici sur le campus comme partout ailleurs. A cette occasion, nous remercions Espérant MINGA, Christina AYIMASHAMA, Daniel PITSHIAWOTO, Juda MUKANIME, Alphonse SHOTSHA, Jose YAMULENGE , Meredith NTOTO , Emmanuel TSHUMBU, Paul DIKASA, Herman BALELA, Emmanuel LOSSO, Fortunat BADIBANGA, Joslyn TSHITENGE, et Dorcas NGOYI.
Nous remercions enfin, tous ceux qui de près ou de loin, ne cessent de nous encourager et nous soutenir dans notre parcours académique.
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LISTE DES ABREVIATIONS ABREVIATIONS
BCC : Banque Centrale du Congo CGAP : Groupe consultatif d’assistance aux pauvres CHAP : Chapitre COOPEC : Coopérative d’Epargne et Crédit FINCA : Fondation Internationale pour l’Assistance Communautaire FMI : Fond monétaire international IF : Institutions Financière IMF : Institution de micro finance MIX : Micro finance Information Exchange ONG : Organisation Non Gouvernementale PàR : Portefeuille à Risque RAO : Ratio d’Autonomie Opérationnelle RC/E : Ratio Coût par Emprunteur RCE : Ratio Charges d’Exploitation RCR : Ratio de Couverture de Risque RD/FP : Ratio Dettes sur Fonds Propres RDC : République Démocratique du Congo RDP : Ratio de Dotations aux a ux Provisions ROA : Rendement des Actifs ROE: Rendement des Fonds propres RPAC : Ratio Productivité des Agents de Crédit RPBC : Rendement du Portefeuille Brut de Crédit RPC : Ratio pertes sur Créances RPP : Ratio Productivité du Personnel SARL : Société par Actions A ctions à Responsabilité Limitée UCCEC : Union des Coopératives Centrales d`Epargne et de Crédit. USAID : Agence des États-Unis pour le Développement International USD : Dollars Américains
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Situation comptable globale de FINCA/RDC en USD Tableau II : Evolution des indicateurs de portefeuille de crédit. Tableau III : Evolution des indicateurs d’efficacité et de production Tableau IV : Evolution des indicateurs de gestion financière. Tableau V : Evolution des indicateurs de rentabilité renta bilité et viabilité.
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INTRODUCTION I.
Problématique
La RDC est l’un des grands pays africains par sa superficie soit avec 2 345 910 km2. Faisant parti des pays du tiers monde , la RDC n’est pas épargnée aux différents problèmes des crises d’ordre politique, économique, social … qui caractérisent ce bloc des pays dit du tiers monde en général et ceux d’Afrique en particulier ; dont l’une des conséquences c’est l’aggravation de la pauvreté. En effet, la crise que connait la RDC depuis les années 70 avec la zaïrianisation, l’échec des programmes de stabilisation et d’ajustement structurel des années 1980 initié par le FMI, les deux pillages des 1991 et 1993, les guerres d’agression et de libération de 1996 et 1998, ont modifié la physionomie de la pauvreté congolaise en général. En 2005, l’indice de la pauvreté nationale était estimé à 71,3% de la population.1 Cette situation devient remarquable et préoccupante du fait que l’état, garant du bien-être de la population aux travers de ses structures politiques, économiques, économiques, et sociales, ne ne parvient plus à satisfaire les besoins primordiaux de sa population (logement, alimentation, éducation, santé…); en dépit dépit de ses réserves en matières premières d’origine végétale et minérale, de la faune et de la flore, flore, ainsi que des toutes les immenses richesses naturelles du sol et sous-sol qui qui constituent les sources sources de richesses du pays. Certes, pour faire face aux problèmes liés à cette crise économique, les congolais ont appris à se prendre en charge, en se livrant à l’exercice des activités susceptible de générer le revenu dans le secteur informel, pour satisfaire leurs besoins. Du fait que les activités économiques dans ce secteur échappent aux circuits officiels, et que les propriétaires ne disposent pas de registres de commerce (ne tiennent pas une comptabilité régulière et que ces activités ne sont pas prises en compte par les statistiques nationale), les activités économiques dans ce secteur deviennent de plus plus en plus complexes complexes et le nombre d’acteurs varie du jour au jour. De ces acteurs, nombreux n’ont pas un emploi rémunérateur reconnu soit par le secteur public, ou soit par le secteur privé de l’emploi. Et les autres, même si, disposant d’un emploi reconnu, estiment insuffisant la rétribution de celui-ci et ont jugé bon de KODILA K.O., « Pauvreté en République Démocratique du Congo : un rapide état de lieux », Congo Economic Review, Working paper N° 01/10, mars 2011. 1
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se lancer { l’exercice des différentes activités pouvant leur rapporter un revenu supplémentaire. Mais, malgré la diversité d’activités et du nombre élevé d’acteurs , soulignons que ces derniers sont confrontés aux divers problèmes qui engendrent des difficultés dont la plus majeure est celle liée au financement d’activités des ces agents économiques é conomiques dans ce dit secteur. Or, la difficulté de financement des activités dans tout secteur économique est une une préoccupation préoccupation majeure dont il faut faut nécessairement nécessairement résoudre parce que d’elle, découlent deux principaux problèmes à savoir:
Elle empêche le développement des activités dans les secteurs économiques ; Ce manque de développement d’activités empêche à son tour l’épanouissement des acteurs de ces activités.
Précisons quand même que cette difficulté de financement des activités des agents économiques dans ce secteur, se justifie justifie par le fait que, étant pauvres, ces acteurs économiques n’ont pas accès au système de financement classique classique des banques banques commerciales; par défaut défaut de pouvoir remplir les conditions conditions exigées, telles que que : la garantie et paiement paiement du dépôt minimum, ainsi que d’autres formalités administratives à remplir. Pour relever ce défi, soulignons, l’existence d’un système de financement pouvant fournir des prestations financières, sans beaucoup d’exigence s pour le développement d’activités des agents économiques dans ce secteur ; en tenant compte des degrés de leurs activités. Ainsi, l’avènement de la micro finance apparait comme un
élément important important pouvant relever ce défi ; qui est de fournir aux pauvres pauvres des moyens financiers pour le développement de leurs activités génératrices de revenu { fin de garantir au moins l’ épanouissement de ces acteurs. Cependant, à travers le financement, pour conduire les personnes pauvre ou les démunis à créer les activités génératrices de revenu, la micro finance est de nos jours considérée comme instrument important pour la lutte contre la pauvreté. C’est donc par prestations des services financières d’octroi
crédit aux pauvres par le biais des institutions financières dénommées « Institutions de micro finance (IMF) », pour favoriser la créations ou le développement développement des activités génératrices de revenu que la 2
micro finance est perçue comme instrument de lutte contre la pauvreté. Ainsi, par opposition aux banques commerciales et de développement, elle est considérée comme finance de pauvreté. Dans cette optique des choses, KABLAN Sandrine(2012)2 a classique peine toujours à atteindre souligné ce que : « si le système bancaire classique le segment segment de marché marché composé d’agents économique sans collatéraux, collatéraux, ou des PME à comptabilité sans transparence, les IMF quant à elles, arrivent à atteindre ce segment de marché par la gestion d’ asymétrie asymétrie d’information d’information telle que la caution solidaire.»
A l’image de ce qui précède, nous disons que, les IMF ce sont installés comme des acteurs d’appuis ou des acteurs complémentaires aux
banques commerciales parce que fournissant des moyens financiers aux pauvres, les IMF sont considérées au même titre que les banques commerciales : ce sont des intermédiaires financiers . Mais la particularité réside sur le fait que les IMF ont un regard plus tourné généralement vers des personnes pauvres pour les conduire à une auto prise en charge, en les poussant poussant à créer des activités susceptible de générer le revenu . D’où la micro finance s’est
avérée utile aux services des congolais en leurs apportant un soutient financier ; favorisant de cet effet le développement de leurs activités pour en fin espérer à un éventuel épanouissement. En effet, entant que prestataires des services à la société, les IMF sont appelées, comme toute autre entité économique, à concilier au moins deux objectifs à savoir:
Satisfaire la clientèle en répondant à ses besoin : c’est la performance sociale ; Assurer la rentabilité de ses activités : c’est la performance fi nancière.
Ce qui se traduit par l’accomplissement des objectifs tout en minimisant les couts. couts. Ceci implique implique une autonomie à la fois financière, financière, technique, et institutionnelle pour aboutir à la performance. Quant à elle, la performance s’apprécie au moyen des indicateurs liés à l’activité et { la structure d’une entité économique. Ce qui fait fait que dans le présent travaille l’analyse porte essentiellement sur les indicateurs financiers de performance. C’est pourquoi, avec le souci d’évalue r la performance financière d’une IMF, nous avons choisi comme cadre d’étude FINCA, une des plus KABLAN Sandrine, « Efficacité des Institutions de micro finance en UE-MOA : une approche outreach-intermediation financière » , < halshs- 00710206>, 2012. Page 3. 2
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grandes IMF au monde et particulièrement en RDC. Ainsi, en se basant sur son activité en RDC , nous allons analyser les indicateurs qui cadrent avec avec sa structure financière ainsi que ses activités afin de donner un point de vue sur sa vie financière. D’où, à l’égard de ce qui précède, précède, notre notre préoccupation préoccupation ultime ultime
est de savoir si FINCA est financièrement performante en RDC. I.
Hypothèse
La mise en œuvre d’une bonne politique de gouvernance, la facilité qu’on les clients à obtenir des crédits, les politiques de crédit bien
octroyé, le respect des normes de remboursement à délais fixé occasionné par la mise en place de la politique de crédit solidaire, les opérations régulières de suivi, …sont les facteurs qui expliquent l’ expansion rapide des activités de FINCA en RDC ces dernières années. De ce qui précède, nous partons de l’hypothèse selon laquelle FINCA serait financièrement performante EN RDC. II.
Objectifs
L’objectif général poursuivi dans ce présent travail est de contribuer à l’étude de la la performance performance financier d’une entité économique ; dans le cas d’espèce dans le secteur de micro finance.
Les objectifs spécifiques sont :
Identifier les indicateurs de performance financière d’une IMF qui cadrent avec la structure structure ainsi que les activités de FINCA/RDC; Donner la formule et l’interprétation de chaque indicateur; Analyser et interpréter les données financières de FINCA sur base des indicateurs identifier ; Donner un avis sur la santé financière de FINCA.
III.
Délimitation du sujet
Le cadre choisit pour le présent travail c’est FINCA. Spatialement, l’ étude porte sur l’activité de FINCA en RDC et temporellement nous avons considéré la période allant de 2008 à 2012.
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IV.
Choix et Intérêt du sujet Le fait d’être c onsidérée comme instrument efficace de lutte
contre la pauvreté, en fournissant aux ménages pauvres des moyens financiers pour favoriser la création et le développement de microentreprises, ainsi que son expansion à travers le monde, sont les éléments qui expliquent le choix choix de la micro finance. finance. Le choix de FINCA s’explique par le fait qu’elle est l’une des grades IMF au monde, et qu’elle est l’IMF la plus rependue et la plus connue en RDC. Et principalement, nous portons plus notre attention sur sa vie financière à fin de nous rendre compte de la pérennité de ses activités. L’intervalle de temps retenu représente les 5 premières années depuis l’acquisition de la forme juridique de société par actions à responsabilité limitée (SARL) en 2008 par FINCA/RDC. V.
Méthodologie
Le fruit de ce présent travail découle des méthodes suivantes :
Méthode historique : nous a permis de de faire des projections sur le passé (en rapport avec notre sujet) ; La méthode descriptive : nous a aidé à faire la description desc ription de l’entreprise ; La méthode comparative : nous a conduits à la comparaison des données suivant les années retenues pour notre étude ; La méthode empirique : nous a servi, à partir de l’approche mathématique, à calculer les différents indicateurs ; La méthode normative : grâce à laquelle nous avons eu à comparer les résultats aux normes d’acceptation des indicateurs . Quant aux techniques, nous avons utilisé :
la technique documentaire documentaire : en se servant des écrits écrits des autres, nous nous sommes parvenu à constituer constituer notre cadre conceptuel et définitionnel; définitionnel; La technique d’enquête pour recueillir les données d’analyse des indicateurs.
VI.
Canevas
En dehors de l’introduction et la conclusion générale, notre travail se subdivise en 3 chapitres à savoir : 1. Cadre conceptuel; 2. Présentation de l’entreprise : FINCA/RDC 3. Analyse 3. Analyse et interprétation interprétation des donnes 5
CHAP.I : CADRE CONCEPTUEL
Dans le présent chapitre, il est question d’identifier les concepts qui découlent du sujet retenu pour ce travail et d’en donner une signification selon notre contexte tout tout en fournissant un aperçu général sur ces dits concepts. En effet, du sujet choisit pour ce travail, nous avons retenu deux principaux concepts, qui feront l’objet de ce chapitre, { savoir :
La micro finance ; La performance financière.
Ainsi, pour y arriver, il nous convient en premier lieu d’avoir une idée sur l’origine des concepts { fin de mieux saisir leurs définitions et leurs
significations. Pour cela, nous avons eu à parcourir la littérature existante. e xistante. I.1. La micro finance I.1.1. Historique 3
Si la micro finance a plus d ’ampleur de nos jours, il faut savoir qu’elle a existé depuis bien longtemps, sous différentes formes dont la première remonte en 1849, avec la création de la première société coopérative d’épargne et crédit (COOPEC) par F.W. Raiffeisen en Suisse. On estime même q ue des mécanismes informels de prêt et d’emprunt ont existé en Asie depuis plusieurs millénaires. En France, les frères Pereire sont { l’origine des premières expériences de mutualisme bancaire créant les Sociétés de Crédit Mutuel. Plus tard dans les années 1960 et 1970 d’autres
tentatives de banques publiques de crédit voient le jour dans les pays en voie de développement. Cependant, on considère généralement que la micro finance « moderne » est apparue dans les années 70 en Asie et en Amérique latine. On retient en priorité l’exemple du Bangladesh et de la Grameen Bank fondée en 1978 par le Dr Muhammad Yunus, Yunus, professeur d’économie { l’université de Chittagong. Chittagong. Certes, { la recherche d’une réponse concrète { la crise famine que traversait son pays, le professeur Yunus, déterminé à expérimenter des solutions pratiques, commença { visiter des villages bangladais. Lors d’une de
ces visites à Jorba, il trouva un groupe de 42 femmes qui fabriquaient des tabourets en bambou. Vu qu’elles n’avaient pas de fonds propres pour Groupe PlaNet Finance, ‘‘A propos du microcrédit’’, MicroWorld , [en ligne], http://www http://www.microworld.or .microworld.org/fr/aboutg/fr/aboutmicroworld/propos-du-microcr%C3%A9dit microworld/propos-du-microcr% C3%A9dit Consulté le 19/O9/2016 .
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acheter la matière première, elles avaient conclu un marché avec des commerçants locaux qui leur prêtaient de quoi acheter la matière première en échange de quoi elles devaient leur vendre les tabourets à un prix déterminé supérieur au prix de cette matière première. Surpris de découvrir que le montant total des besoins de ces 42 femmes pour développer leur activité de manière indépendante était de 27 $, Il leur prêta l’argent de sa propre poche, sans intérêt, permettant ainsi au groupe de vendre leurs tabourets à des meilleurs prix et sortir de ce cycle d’endettement qui les liait aux marchands locaux : c’est ainsi que la Grameen Bank appelée la « b anque de village », est née et popularise le crédit solidaire, un crédit alloué à un groupe dont chacun de ses membre est solidaire des autres, pour le mettre à profit et le rembourser. Désormais des bureaux de la Grameen Bank sont présents dans plus de 80 000 villages, et compte plus de 6 millions d’emprunteurs. d’emprunteurs. En 2006, le professeur Yunus avait reçu le prix Nobel de la Paix. C’est ainsi que, inspirées par les succès de la Grameen Bank, des
nombreuses institutions de micro finance sont apparues dans les le s années 1970 et 1980, dont la plupart ont démarré leurs activités en tant qu’ONG et ont été financées par des subventions provenant de fonds publics et privés, elles sont devenues rentables et ont augmenté rapidement le nombre de leurs clients. Elles ont permis de démontrer que les pauvres étaient solvables bien qu’ils ne puissent offrir de garanties financières. Ainsi, la micro finance s’est avérée un business viable, et les pauvres constituent aujourd’hui un véritable marché.
Plus tard, dans les années 1990, on s’est rendu compte que l’industrie de la micro -finance ne pouvait pas compter que sur le financement par subventions. En conséquence, certaines institutions se sont restructurées afin d’attirer des investissements commerciaux publics ou
privés. Des structures spécialisées dans le financement des IMF apparaissent. Elles proposent des prêts aux IMF qui prêtent ensuite à leurs clients. Egalement, d’autres services financiers tels que la « micro -épargne » et « micro- assurance » sont venus enrichir l’ offre de services de la micro finance. Ces dernières années, la micro finance a été aussi le sujet de nombreuses innovations. Des services de « mobile banking » (services de transferts d’argent { travers les téléphones portables) ont été développés, et d’a utres services adaptés aux besoins locaux ont également été introduits, tels que des prêts de machines (ou d’utilisation de machine), de stockage de récoltes ou d’engraissement de bétail. La micro finance, ainsi que d’autres formes de promotion de l’auto-entreprenariat joueront probablement un rôle de plus en plus important dans l’économie mondiale.
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I.1.2. Définitions
Plusieurs auteurs ont fourmi différentes définitions concernant la micro finance à tel point que nous ne pouvons pas pas toutes ressortir ici. Du moins nous retenons celles des auteurs suivants : Selon la BCC, par micro finance il faut attendre la prestation de services de crédit et/ou d'épargne aux agents économiques vulnérables, exclus du système bancaire classique, en vue de leur permettre de réaliser des activités génératrices de revenus, de créer des emplois et ainsi de lutter contre la pauvreté.4 Selon Marc Labie(1999) cité par Patience MPANZU BALOMBA(2004)5, on appelle micro finance, l`octroi de services financiers (généralement du crédit et/ou de l`épargne), à des personnes développant une activité économique productive, le plus souvent de l`artisanat ou du commerce, et n`ayant pas accès aux institutions financières commerciales en raison de leur profil socio économique (il s`agit des pauvres, sans revenus fixes, qui n`offrent aucune des garanties en vigueur dans les institutions bancaires commerciales).
Dans cette même allure, nous pouvons, de notre part, définir la micro finance comme étant l’ensemble d’activité s de prestation des services financiers (dont généralement l’octroi de micro crédit et/ou l’épargne) par des IMF, très souvent à des personnes généralement pauvres mais économiquement actives en vue de leur leur permettre soit à démarrer une activité génératrice de revenu r evenu ou soit à soutenir celles qui existent déjà. Une IMF est une organisation locale qui fournit des services de micro finance à une clientèle de proximité. Les IMF peuvent prendre la forme d’association (ONG), de mutuelle ou coopérative, ou de société commerciale
(institution financière non bancaire, voire banque de micro finance). Cependant, étant pauvre, les bénéficiaires de ces services, exercèrent, pour la plupart leurs activités dans le secteur informel ; qui en RDC, est le principal pourvoyeur d’emplois . Par secteur informel nous pouvons sous-entendre, ici, comme étant l’ensemble d’activités économique (exercées par les ménage pour leur
survie), qui échappent aux circuits officiels ; dont les propriétaires ne disposent pas de registres de commerce, et ne tiennent pas une comptabilité 4
Banque Centrale du Congo, « Instruction N °1 aux institutions de micro finance », Kinshasa, Décembre 2005, Pag1. N'djili/CECOMAF à MPANZU BALOMBA Patience, Micro finance en République Démocratique du Congo: Cas du site maraîcher de N'djili/CECOMAF Kinshasa. Mémoire d`Etudes Spécialisées en Economie et Sociologie Rurale. FUSAGX/UCL, 2004, Page 17. 5
8
régulière. Par conséquent, les activités de la sorte ne sont pas prises en compte par les statistiques nationales. I.1.3. Les produits de la micro finance I.1.3.1 Le microcrédit
Etant le produit financier fondamental proposé par la micro finance, bon nombre des gents le confondent avec la micro finance en soi. Il désigne quant à lui un système qui consiste à attribuer des prêts de très faibles montants à des entrepreneurs, commerçants ou exploitants , des artisans… afin de les aider à développer ou à créer leur propre microentreprise : il est le montant sur lequel porte le prêt. On distingue dans cette rubrique : a. Le microcrédit solidaire
La règle exige ici, que l’on constitue des groupes d’ emprunteurs composé des 5 à 30 membres et que dans ce derniers, les microcrédits sont sont octroyer individuellement { chacun d’eux. Certes, n’exigeant pas des garanties matérielles { ces individus,
les groupes servent à ce que chaque membre se porte « caution solidaire » pour les autres dans ce sens que si l’un des membres ne rembourse pas son
prêt, les autres doivent le faire pour lui,(BOYE et al, 2009) cité par Alyson FALCUCCI(2012).6 Bien que les prêts soient accordés individuellement, les sanctions en cas de non-remboursement (suspension de nouveaux prêts par exemple), quant à elles, concernent le groupe; raison pour la quelle on a confié aux membres eux-mêmes la tâche de constituer les groupes. Mais, nous pouvons pouvons noter que, la pression sociale fait que chacun chacun rembourse car aucun ne veut être celui qui pénalise pénalise les autres. b. Le microcrédit individuel
Ici, en se basant sur la capacité à présenter des garanties de remboursement et un certain degré de sécurité de l’institution lui octroyant
le crédit, le prêt est octroyé à une personne, personne, et non plus à un groupe. Ce qui fait que, contrairement au crédit solidaire, ici l’analyse des dossiers de crédit
et les garanties présentées par le client relève de la plus haute importance. Et donc pour octroyer ce crédit, ont tient tient compte de deux choses choses : la capacité de remboursement du client ainsi que ses garanties. Ce qui fait que l’IMF se charge elle-même de la sélection de ses emprunteurs. 6
ALYSON Falcucci, ‘‘La micro finance et son impact sur la pauvreté dans les pays en voie de développement’’, Economies and finances, ,2012. Page 22.
9
I.1.3.2. L’épargne L’épargne
Etant la part du revenu revenu mis en réserve auprès auprès des institutions institutions financières(IF) par les ménages en vu d’une utilisation ultérieure ultérieure, elle joue en même temps le rôle de source de financement interne des IF, qui à leurs tours, octroient ces sommes sous forme des prêts. Ce pourquoi les IMF propose nt donc une gamme de produits d’épargne, afin d’attirer le plus de clients possibles. possibles. En micro finance finance nous distinguons distinguons : a. L’épargne L’épargne obligatoire C’est un montant qu’exigent les IMF { fin d’accorder des crédits. Dépendant de celui du prêt octroyé, elle doit être versée avant l’octroi du
crédit, ou au même moment. Elle se caractérise par des versements obligatoires que doivent réaliser les bénéficiaires d’un crédit ; elle est une des conditions du microcrédit solidaire. Elle représente donc pour pour les individus une contrainte et surtout surtout un coût d’accès au crédit, plutôt qu’une ressource financière. Elle doit
pouvoir être mobilisable en cas de besoins pour être appréciée. Mais pour l’IMF, c’est loin d’être une contrainte, au contraire, elle lui permet de se constituer une source de financement sans coûts de collecte et d’avoir une garantie facile à mettre en place des fonds, de créer un fonds de réserve. b. L’épargne volontaire C’est une épargne versée sur un compte bloqué pendant une
durée déterminée pouvant aller de quelques semaines à plusieurs années. Ce compte doit être régulièrement rémunéré. Les IMF l’apprécient beaucoup car
cela leur permet de pouvoir faire des anticipations, ainsi que de prévoir et planifier la gestion de la liquidité des dépôts. Etant bloquée pendant un certain temps, connu de l’institution, elle est « prêtée » aux clients désirant
un crédit. c. Le dépôt à vue7 Il s’agit des comptes d’épargne les plus liquides, ils n’ont aucune contrainte ; les clients y déposent et y retirent de l’argent comme bon leur
semble. Cependant, les IMF imposent souvent des limites dans le nombre et le montant de retrait. 7
ALYSON F., op cit page 23.
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En effet, des mouvements de retraits trop nombreux, surtout pour des petites sommes, font subir { l’IMF des coûts de gestion trop élevés. De plus, autre désavantage pour l’IMF, les dépôts { vue ne peuvent pas être recyclés en crédits puisqu’ils n’ont pas de durée déte rminée et peuvent donc être retirés { n’importe quel moment.
I.1.3.3. La micro-assurance 8
Elle permet aux pauvres de se protéger des risques auxquels ils peuvent être exposés, l{ où l’épargne et le microcrédit ne suffisent plus.
Grâce à un grand nombre de personnes assurées, qui mutualisent régulièrement de petites sommes, d’importants montants engagés par les familles peuvent être couverts. L’IMF en tire un double avantage : elle satisfait ses clients clients et diminue leur risque d’impayés, leur vulnérabilit é étant
réduite. I.1.3.4. Le transfert des fonds
Grace aux services de « mobile banking » (services de transferts d’argent { travers les téléphones portables), la micro finance permet aux personnes ne disposant pas de comptes bancaires mobile , d’effectuer de
transactions financières rapidement et facilement dans leur entourage sans en parcourir des longues distances. I.1.4. La micro finance et la réduction de la pauvreté
En se référant au seuil significatif de la pauvreté, nous abordons ici la notion notion de pauvreté en terme absolu ; en considérant considérant le pauvre comme étant toute personne dont le revenu journalier journalier ne dépasse pas pas un dollar américain. En effet, même si les les pauvres sont considérés considérés comme la cible principale de la micro finance, retenons que la micro finance n’est pas adéquate pour toute situation de la pauvreté. Le Groupe consultatif d’assistance aux pauvres(CGAP) 9 souligne
que les populations qui vivent dans l`extrême pauvreté, les indigents, 8
ALYSON F., op cit page 23. CGAP (Groupe consultatif d’assistance aux pauvres) est un centre de recherche et de politique indépendant qui a pour objectif de favoriser l’accès des plus pauvres aux services financiers. Trente agences de développement et fondations privées soutiennent son action en faveur de la réduction de la pauvreté. Au sein de la Banque Mondiale, le CGAP est un pôle de référence reconnu pour la production de normes et d'outils pratiques, ainsi que pour la formation et l'information. Il offre des services d'appui technique et de conseil à destination des gouvernements, des opérateurs de micro finance, des donateurs et des investisseurs. : www.cgap.o www.cgap.org rg..
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les sans logis, les réfugiés ne devraient pas être considérés comme des clients de la micro finance car les risques qui en découlent, peuvent les conduire dans une spirale de l`endettement, du surendettement et de la pauvreté accrue par des crédits qu`ils ne sont pas en mesure de rembourser. Comprenons que la micro finance bénéficie le mieux aux populations ou personnes qui ont identifié, une activité économique sur laquelle ils sont en mesure de capitaliser s`ils peuvent disposer de financements adaptés même s`ils sont petits. Les activités
soutenues par la micro finance sont liées à l’agriculture, { la transformation alimentaire ou au petit commerce en milieu rural. En ville, les petits commerçants, les artisans et les vendeurs de rue font partie de la clientèle de la micro finance. En général, ils travaillent dans le secteur informel. Ainsi, c’est en s’intéressant plus généralement à des personnes ayant un revenu vulnérable (ne pouvant pas accéder au financement classique des banques commerciales), mais exerçant une activité économique génératrice du revenu pour leur survie, que la micro finance pourrait améliorer les conditions de vie de ces clients. D’où, il faut que, les bénéfices soutirés par une activité financée
par la micro finance ne servent non seulement à rembourser la dette et les intérêts, mais aussi à pouvoir pouvoir satisfaire aux besoins primaires primaires et vitaux. Cela nécessite que, les bénéficiaires des crédits doivent avoir un comportement rationnel dans l’utilisation l’utilis ation de leurs crédits. Dans Dans ce sens le crédit obtenu
pourrait améliorer les conditions de vie. I.1.5. la micro finance en RDC I.1.5.1. Origine
L'histoire de la micro finance en RDC démarre sous la période coloniale avec des sociétés de type coopératif. Entre 1987 et 1990, les coopératives d'épargne et de crédit(COOPEC) ont émergé dans le pays et se sont implantées dans des endroits reculés dépourvus de banques. En effet, l’évolution de la micro finance s’est fait de la manière ci-
après : Premièrement, il y a eu création de la première COOPEC à savoir la Caisse populaire coopérative de Mbuji- Mayi, de la période coloniale à 1970, en suite, de 1970 à 1990, le mouvement coopératif congolais s'est développé dans trois principaux milieux, notamment notamment à Basankusu, Kinshasa et Bukavu. Bukavu. Ces initiatives se sont fusionnées pour donner naissance { l’UCCEC (Union
des Coopératives Centrales d`Epargne et de Crédit). Mais les pillages de 1993 12
et de 1995, l'hyperinflation, les mesures monétaires incohérentes et les guerres ont contribuées à fragiliser le système financier en RDC entraînant entre autre, la réduction réduction des activités des des COOPEC. COOPEC. La fin des conflits armés et des réformes économiques ont contribué à l'amélioration des indicateurs économiques et la stabilité socio-économique. C’est ainsi que les mesures prises par le gouvernement ont
permis de relancer les activités d'intermédiation financière. I.1.5.2. Les formes juridiques et institutionnelles des IMF
Il existe en RDC, une diversité de catégories possibles pour consentir du crédit et réaliser toutes ou une partie d’opérations de micro finance. La loi bancaire n°003-2002 prévoit cinq catégories : banque, coopérative d’épargne et de crédit, caisse d’épargne, institution financière
spécialisée et société financière. En plus de ces cinq catégories, on trouve essentiellement les IMF subdivisées en trois niveaux : les messageries financières, les organismes sans but lucratif consentant du « crédit social » et le service des comptes chèques postaux. I.1.5.3. Constitution des IMF Les IMF sont obligatoirement constituées sous la forme d’une personne morale. En RDC, elles ne peuven t qu’adopter la forme de société par actions { responsabilité limitée (SARL). Le nombre minimum d’associés ou actionnaires est fixé à 7 et leur capital minimum est fixé { l’équivalence
en francs congolais de USD 100.000 (cent mille dollars d ollars américains) ; un capital qui doit être intégralement libéré lib éré à la constitution. I.1.5.4. Organisation et Fonctionnement des IMF. Les règles d’organisation et de fonctionnement d’une IMF sont
déterminées dans ses statuts et règlement intérieur. Pour un fonctionnement harmonieux des activités de l’I MF, le cumul des fonctions de gestion et de contrôle, par un même organe, est interdit. Les Dirigeants d’une IMF sont
désignés conformément aux dispositions statutaires.
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I.2. La performance financière Avant d’aborder d’aborder la notion de la performance financière, nous allons d’abord, en premier lieu l’aborder au sens général dans une
institution. En effet, la performance au sens général désigne un résultat obtenu dans le cadre d’une compétition. Pour une entreprise, elle traduit le degré d’accomplissement des objectifs poursuivis ; ce qui se traduit par l’efficacité ainsi que l’efficience. L’efficacité se réfère à l atteinte des objectifs alors que l’efficiente se traduit par la minimisation des couts pour arriver à atteindre ces objectifs. Pour y arriver, arri ver, les IMF doivent se disposer des (d’) :
permettant de couvrir les couts de fonctionnement d’activités ; Des ressources humaines qualifiées, développant des techniques et stratégies pour assurer la gestion des activités à fin de garantir la compétitivité de l’entreprise ;
Une forme juridique reconnue dans l’économie locale, ainsi que des
Des moyens suffisant
propriétés qui garantissent le respect de sa mission. Ainsi, au sein d’une institution, l’évaluation de la performance devra se faire sur différents niveaux ; c’est pourquoi on parlera de la performance sociale, humaine, organisationnelle, financière, technique … I.2.1 Notions définitionnelles de la performance financière
La performance financière, peut au regard de ce qui précède, être considérée comme étant une mesure de l’atteinte des objectif { caractère financier au sein d’une institution.
Ainsi, en dehors du fait que les IMF doivent poursuivre leur objectif social qui consiste à fournir des services financiers aux ménages visant ainsi la réduction de la pauvreté, elles se doivent aussi être capables c apables de pouvoir couvrir leurs charges pour s’assurer la pérennité de leurs activité s. Cela suppose donc qu’elles doivent être rentable et doivent maximiser leur profit. Certes, l’appréciation de la performance financière de toute institution économique se fait au moyen des indicateurs financier en rapport avec la structure de la dite institution . C’est ainsi qu’au moyen de données quantifiables résultant des états financiers des IMF, que nous arriverons à pouvoir mesurer leur performance financière.
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I.2.2. Mesure de la performance financière des IMF
Pour parvenir à mesurer la performance financière des IMF, nous devons, devoir faire recours à certains indicateurs appropriés à la structure ainsi qu’aux activités de celle sur quoi porte l’étude . En effet, partant des caractéristiques de chacun des indicateurs, nous les avons, dans ce présent travail, regroupés en quartes catégories principales (en fonction de la structure ainsi que des activités de FINCA/RDC) à savoir :
La qualité du portefeuille, L’efficacité et productivité, La gestion financière et La rentabilité et la Viabilité.
I.2.2.1. La qualité du portefeuille La clef de l’activité d’une IMF est son portefeuille. Il constitue d’une part, le générateur principal du revenu et d’autres parts la principale source de risque pour une IMF. Etant constitué par l’ensemble des montant
mis en la disposition disposition des clients par une IMF, il est la base du succès ou de chute de cette dernière autant plus que son rendement se rapporte à la qualité de remboursement des clients. L’indicateur principal qui permet son appréciation c’est : le
Portefeuille à Risque Risque (PàR). Au quel nous nous allons compléter son appréciation par d’autres ratios. Ainsi nous aurons aurons à calculer ici : Le Ratio Portefeuille à Risque Le Ratio de Couverture de Risque Le Ratio de Dotations aux Provisions Le Ratio pertes sur Créances a. Le Ratio Portefeuille à Risque (RPàR).
Ce ratio représente la mesure de la qualité du portefeuille la plus largement acceptée. Il Il montre la partie du portefeuille portefeuille de crédit contaminée par les impayés et présentant donc un risque de ne pas être remboursé. Ces impayés concernent le crédit dont le remboursement intervient soit dans 30 ou 90 jours. Sa formule est : RPàR =
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Avec « n » les nombres nombres des jours prévus pour le remboursement. remboursement. Quand une IMF restructure un crédit, elle en rééchelonne l’encours { long terme, de manière que les paiements soient plus supportables pour l’emprunteur.
Plus la durée du retard de paiement est grande, moins le prêt a de chances d’être remboursé. L’encours de crédits désigne le montant total des prêts non remboursés à la fin de la période, comprenant uniquement le résidu du principal, sans prendre en compte les intérêts ou autres frais susceptibles d’être encore échus (après radiation, mais sans déduction de la réserve pour
pertes sur prêt). De manière générale, tout Portefeuille à Risque supérieur à 3O jours (RPaR 30 30) excédant 10% doit être préoccupant ; de même que celui 90) excédant 3% ; car { l’opposé des crédits commerciaux, de 90 jours (RPaR 90 la plupart des microcrédits ne sont pas couverts par des garanties facilement réalisables telles que des titres, du matériel, etc. b. Le Ratio de Couverture de Risque(RCR)
Cette mesure montre le pourcentage du Portefeuille à Risque de plus de 30 jours (incluant tous les prêts refinancés ou renégociés) couvert par les réserves pour créances douteuses. Il donne une indication sur la manière dont est préparée une institution pour affronter le pire scénario en cas de non remboursement (ce qui se produirait si tous les prêts en souffrance n'étaient pas remboursés). RCR =
Il montre le pourcentage du Portefeuille à Risque qui est couvert par les réserves pour créances douteuses. ≥40% Norme : RCR ≥40% c. Le Ratio de Dotations aux Provisions(RDP)
Cette mesure donne une indication sur les provisions effectuées par l’IMF { partir des futures pertes sur prêts pour la période proportionnelle
à la taille du portefeuille de crédits. RDP=
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L'amélioration de la qualité du portefeuille dans son ensemble peut refléter une baisse du ratio de Dotations aux Provisions ; ce qui fait qu’une évolution décroissante de ce ratio traduit l’amélioration de la qualité
du portefeuille. d. Le Ratio pertes sur Créances(RPC) Cet indicateur représente simplement les prêts qu’une institution a décidé de rayer de sa comptabilité en raison d’un doute important
concernant leur remboursement. L'abandon de créances est une écriture comptable qui évite que les actifs soient gonflés de manière non représentative par des prêts qui ne pourront pas être récupérés. RPC = L'abandon de créances ne signifie en aucune manière l’abandon des efforts de l’institution pour récupérer sa créance ou de l’obligation de
remboursement du client. Norme : RPC <2%. I.2.2.2. Efficacité et production Les indicateurs d’efficacité et de productivité sont des mesures
de performance qui montrent la manière dont les institutions rationalisent le traitement de leurs opérations. Les indicateurs de productivité reflètent la quantité d’output par unité d’input, alors que les indicateurs d’efficacité
prennent en compte en plus le coût des inputs et/ou le prix des outputs. Nous aurons à calculer dans cette catégorie les indicateurs suivants :
Le ratio Charges d’Exploitation
Le ratio Coût par Emprunteur Le ratio Productivité du Personnel Le ratio Productivité des Agents de Crédit.
atio Charges d’Exploitation(RCE d ’Exploitation(RCE)) a. Le R atio
Il est souvent appelé ratio d’efficacité parce qu’il fournit une meilleure indication d’efficacité d'une institution de crédit. Il mesure les coûts nécessaires à l'institution pour fournir ses services de crédit.
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Il se calcul de la manière suivante : RCE =
Les charges prises en compte compte ici sont celles qui sont nécessaires nécessaires pour assurer les opérations de l’institution (incluant toutes les charges
administratives et salariales, les amortissements des immobilisations et les rémunérations des administrateurs). Les intérêts payés, les provisions passées, ainsi que les charges exceptionnelles, ne doivent pas être inclus. Plus le ratio de Charges d’exploitation est faible, meilleure est l’efficacité de l’institution. l’instit ution. D’où la norme acceptée suppose un RCE≤35%. b. Le Ratio Coût par Emprunteur (RC/E)
Ce ratio fournit une mesure très parlante de l’efficacité de l’institution en montrant le coût moyen sur l’année pour servir un c lient.
Ainsi, le ratio Coût par emprunteur représente un indicateur plus « juste » que le ratio Charges d’exploitation. RC/E= Du nombre total des emprunteurs actifs de l’institution sont
exclus de ce calcul les crédits sur sur gage et crédits à la consommation étant donné qu’ils nécessitent beaucoup moins d’efforts en termes d’identification et d’analyse.
Etant donné que le numérateur du ratio Coût par Emprunteur est le même que pour le ratio des Charges d'Exploitation, les deux indicateurs sont sujet aux même limitations et considérations. c.
Le Ratio Productivité du Personnel(RPP)
Ce ratio donne une indication sur la manière dont l’IMF a adapté ses méthodes et procédures à ses activités de crédits. créd its. RPP =
Le nombre d'emprunteurs actifs étant défini comme les emprunteurs identifiables individuellement et qui ont au moins un prêt prêt en 18
cours auprès de l’institution. Ainsi, pour un prêt solidaire impliquant 7
membres sera considéré comme 7 emprunteurs. Plusieurs crédits accordés au même emprunteur ne représentent qu'un seul emprunteur. Il inclut les contrats temporaires, par exemple de consultants, du moment qu’ils travaillent { temps plein. Si l’institution emploie un nombre significatif de
personnes à temps partiel, alors celles-ci doivent être ajustées à des unités plein-temps. Par exemple deux personnes travaillant à mi-temps sont considérées comme équivalent à un employé plein-temps. Plus le ratio est élevé, meilleure est la productivité de l’institution. De manière indirecte, Une productivité faible n’indique pas
automatiquement que le personnel travaille moins, mais est plutôt révélateur r évélateur de procédures inefficaces ou excessivement administratives. Norme : RPP≥115. d. Le Ratio Productivité des Agents de Crédit(RPAC)
Ce ratio indique la productivité des agents de crédit de l’IMF. Les Agents de Crédit sont définis comme le personnel dont l’activité principale est directement liée { la gestion d’une partie du portefeuille de
crédits. Cela inclut les agents de terrain ou les le s commerciaux qui interagissent avec les clients, mais pas le personnel administratif ou les analystes qui traitent les crédits sans contact direct avec les clients. RPAC = Les emprunteurs actifs sont définis de la même manière que pour le ratio de Productivité du Personnel. Dans les Agents de Crédit il faut aussi inclure les employés temporaires qui sont engagés régulièrement en qualité d’agent de crédit. Plus le ratio est élevé, meilleure est la productivité de l’institution. De la même manière que pour le ratio de Productivité du
Personnel, le ratio de Productivité des Agents de Crédit indique la façon dont l’IMF est parvenu e à adapter ses méthodes et procédures pour mener ses activités de crédit. Norme : RPP≥130.
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I.2.2.3. Gestion financière
Elle vise à garantir un niveau de liquidité suffisant afin de couvrir les obligations d’une IMF en termes de décaissement des crédits { ses
emprunteurs et de remboursement des emprunts à ses créanciers. Pour évaluer la gestion financière de FINCA/RDC, nous aurons à calculer : Le ratio Dettes/Fonds Propres. a. Le Ratio Dettes/Fonds Propres (D/FP)
Ce ratio indique le degré de sécurité (sous forme de fonds propres) que possède une institution pour couvrir d’éventuelles pertes. Le
montant de dettes pouvant être contracté pour un montant de capital donné est surtout déterminé par le risque et la volatilité de l’IMF (son exposition aux changements dans l’environnement économique dans lequel elle opère). D/FP = Le total des dettes comprend tout ce que l’IMF doit : les dépôts effectués auprès d’elle, les emprunts contractés, les comptes { payer ainsi que tout autre compte d’engagement. Le total des Fonds Propres représente le
total des Actifs moins le total des de s Dettes. En effet, si le ratio augmente augmente rapidement, l’IMF sera contrainte
de limiter sa croissance. De même, une augmentation rapide des dettes influence directement la marge bénéficiaire de l’IMF.
I.2.2.4. La rentabilité et la viabilité
La rentabilité désigne la capacité des ressources investies par des capitaux, à pouvoir couvrir les charges et réaliser le profit. En effet, les indicateurs de rentabilité expliquent la performance ou non, de l’ensemble des domaines des IMF. Si la qualité du portefeuill e ou l’efficacité des opérations est faible, cela sera reflété dans la rentabilité. Afin de comprendre comment une institution réalise ses profits (ou pertes), l’analyse doit également prendre en compte d’autres indicateurs qui éclaireront sur la performance opérationnelle de l’institution, tels que l’efficacité opérationnelle ou la qualité du portefeuille.
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Les indicateurs de viabilité mesurent la capacité d’une IMF {
continuer à assurer des prestations sur le long terme, quelles que soient les modifications afférentes { l’accès au financement et { d’autres indicateurs économiques tels que l’inflation. Ils évaluent la mesure dans laquelle une
IMF est à même de couvrir pleinement ses coûts actuels sur la base de ses produits et de conserver la valeur réelle de son capital. Ainsi les indicateurs de la performance sur base de rentabilité ainsi que la viabilité sont :
Le rendement des fonds propres Le rendement des actifs Le Rendement du portefeuille brut de crédit
Le ratio d’autonomie opérationnelle
a. Le Rendement des fonds propres (ROE)
Ce ratio mesure le retour sur l’ investissement effectué dans l’institution c'est-à-dire la capacité des fonds propres à pouvoir générer des bénéfices. ROE=
Le résultat est exclu des impôts et toutes sortes de subvention. Les fonds propres comprennent les capitaux apportés par les actionnaires ainsi que les réserves générées par l’activité de l’entreprise . Norme : ROE>15% b. Le Rendement des actifs(ROA)
Il mesure la façon dont l’institution utilise ses actifs c'est -à-dire c’est la mesure du résultat à partir des capitaux investis. Elle reflète aussi la marge de profit que l’efficacité de l’institution.
ROA = Le résultat net est identique à celui du rendement des fonds propres. Les actifs sont constitués des valeurs des immobilisations brutes ainsi que le >3% montant du portefeuille de crédit. Norme : ROA >3%
21
c.
Le Rendement du portefeuille brut de crédit(RPBC)
Le rendement du portefeuille brut de crédits, ou rendement du portefeuille, mesure la valeur des intérêts, frais et commissions réellement perçus des clients pendant la période. RPBC = Ce ratio est le premier indicateur de la capacité d’une IMF { générer des liquidités { partir d’intérêts, de frais et de commissions destinées
aux opérations du portefeuille de crédits. Norme : RPBC>20%. d. Le Ratio d’A utonomie utonomie Opérationnelle (RAO)
Ce ratio consiste pour une IMF à pouvoir couvrir ses charges d’exploitation et de subvention à partir de ses produits financiers. Ceci se traduit par la poursuite de l’auto suffisance opérationnel c'est-à-dire la poursuite des opérations sans les subventions. RAO =
Produits financiers sont constitués de : produits financiers, autres produits, reprises sur amortissements et provisions et produits exceptionnels. Les charges { couvrir sont: charges d’exploitation, les provisions pour
créances douteuses, ainsi que les charges financières. Norme : RAO>130%. En effet, signalons tout de même que, un RAO >100% est synonyme de la pérennité des activés d’une IMF, ce qui se traduit par la réalisation de bénéfice et un pas vers l’autonomie financière. C’est donc sur base de ces indicateurs que nous allons évaluer la
performance de FINCA/RDC, IMF choisie pour de cette étude.
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CHAP.II : PRESENTATION DE FINCA/RDC
FINCA/RDC étant une filiale du groupe FINCA international, nous allons d’abord dans ce présent chapitre, faire la présentation présentation de du groupe au sens général avant d’en finir avec la présentation de FINCA/RDC.
II.1. FINCA international 10 II.1.1. Notions
La fondation internationale pour l’assistance communautaire (FINCA International) est une association de microcrédit, à but non lucratif fondée par John Hatch en 1984, avec pour slogan : « Small loans-big changes changes » qui veut dire : petits petits prêts - grand changements. A l’heure actuelle, FINCA est présente dans les continents
suivant : Amérique, Moyen orient, Eurasie, Afrique . Elle comptait en 2012 près de 7000 employés, servant 700 000 clients pour un portefeuille global de près de 500 000 000 USD. Avec la Grameen Bank et Action Internationale, FINCA est considéré comme l’une des organisations de micro finance les plus influentes au monde. II.1.2. Historique C’est fut en 1984 que l’économiste Hatch conçu une nouvelle
méthode pour porter assistance aux pauvres ; il était frappé par cette inspiration dans un avion lors d’un voyage qu’il effectuait effectuait en direction de la la Bolivie. C’est fut { La Paz qu’il avait analysé la l a base b ase de d e son approche a pproche appelée « village banking », programme des services financiers qui donneraient des responsabilités aux femmes pauvres, en occasionnant à ces dernières des prêts à des niveaux d'intérêt du marché. Intéressée par son idée, le groupe des officiers de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), avait fournit une premier premier subvention d'un million de dollars pour la mise en œuvre du programme ; ce qu’avait permis à Hatch et Aquiles Lanoa ( son partenaire d'affaire) , à lancer le programme à Bolivie, dans cinq parties géographiquement séparées. En l'espace de quatre semaines, cela avait généré génér é des fonds dans 280 villages, servant 14 000 familles avec des prêts valant 630 000 $. 10
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Foundation_for_International_Community_Assistance . Le 26 juin 2007, [En ligne] Consulté le le 10/09/2016.
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Cependant, après lancement du programma « village Banking », la réussite de FINCA à se classer parmi les plus plus importantes institutions internationales du monde de la micro finance remonte en près de vingt-cinq année d’expérience. Alors si , les filiales éparpillées à travers le monde sont en train de se transformer pour devenir des banques , la maison mère basée à Washington dispose du statut d’organisation caritative. Ainsi, Pour assurer plus l’efficacité de développement, le groupe FINCA prône les principes suivant :
Permettre aux bénéficiaires bé néficiaires de déterminer eux-mêmes les sommes dont ils ont besoin ; Acheminer les fonds vers les bénéficiaires ; Permettre aux bénéficiaires de gérer eux-mêmes les fonds dont ils ont besoin.
les caractéristiques de la méthodologie dite « Village Banking » qui consiste à fournir de micro-prêts aux groupes d’emprunteurs sont les suivants :
Le groupe compte 10 à 15 membres : les membres se connaissent : ils veillent et/ou travaillent dans le même quartier, Les membres utilisent le concept de « solidarité », ils garantissent les prêts des autres membres ; Le contrat social au sein du groupe assure le remboursement, assure que la banque villageoise se réunit toutes les semaines ou toutes les deux semaines ; Les membres ont à charge une organisation démocratique, ils élisent leurs propres dirigeant, établissent leurs propres règlement, tiennes les livres comptables, gèrent les fond, et sont pleinement respectables de la surveillance des prêts, y compris d’appliquer des pénalités, en cas de
violation de lois et règlement du groupe. Au départ, FINCA se concentrait exclusivement à servir les femmes économiquement faibles, pour les raisons suivantes : Les femmes sont défavorisées en matière d’accès au crédit ; La pauvreté féminine est une tendance mondiale ; Aider la femme est le plus court chemin pour aider la famille à améliorer son niveau de vie. Avec l’évolution l’évolution du temps, FINCA a décidé d’une part de cibler tous les micros entrepreneurs, et d’autre par t de s’engager dans un vaste
processus de restructuration de son mode de fonctionnement, afin d’opérer
comme les banques commerciales, mais avec une finalité sociale. 24
II.1.3. La vision
La vision de FINCA consiste à: « tisser un réseau global au service des micros entrepreneurs comme jamais auparavant, tout en fonctionnant sur base des principes commerciaux de performance et de stabilité ». Ce qui se traduit d’une part sa volonté d’être le lead er mondial en matière de services financiers fournis aux micros entrepreneurs et d’autres par la nécessité de travailler de manière rentable professionnelle, afin d’assurer la pérennité de ses opérations. II.1.4 La mission
La mission de FINCA consiste à « fournir des services financiers aux micros entrepreneurs du monde entier, afin de leur permettre de créer de l’emploi, accumuler des richesses et améliorer leurs conditions de vie ». C’est donc dans le but de contribuer { l’effort de réduction de la pauvreté qu’est basée la mission mission de la FINCA. FINCA. II.1.5. Les stratégies L’entreprise FINCA utilise quatre types des stratégies:
Bas coût total : consiste à proposer sur le marché un produit dont le coût total est inférieur à ceux de la concurrence ;
Cher de produit : consiste { faire de l’innovation son argument
principal de compétitivité, en présentant sur le marché des nouveaux produit, dont la concurrence ne dispose pas encore ; Enfermement du client : consiste pour une organisation, à fournir sur le marché, des produits associés et compatibles uniquement entre- eux, de sorte que la clientèle, désireuse de tirer le maximum d’avantages des produits achetés, soit enfermée dans la consommation
de ceux de FINCA. La solution client : cette dernière que FINCA a le plus adaptée, consiste, à investir dans la mise en œuvre des rapports de longue durée avec les clients. Ceux- ci estiment que l’organisation comprend leurs problèmes commerciaux ou personnels et ils ont confiance dans la capacité de l’organisation { développer des solutions (la vente, les
produits multiples et les services), le service exceptionnel (avant et après la vente) et la quantité du rapport.
25
II.2 FINCA/RDC II.2.1. Brève historique de FINCA/RDC C’était en mai 2003, dans un contexte marqué par une situation politique très instable (la fin de la guerre n’était pas encore effective et formelle), ainsi qu’une extrême méfiance du public envers les institutions
financières, que la filiale congolaise de FINCA a commencée à opérer. Au départ, elle était dotée du statut d’ONG; avec un seul produit : « village banking » qui consistait à donner aux femmes des micros crédit. En 2006, aux termes de l’instruction n°001 de la banque Centrale du Congo, FINCA /RDC /RDC obtint obtint le statut d’instruction de micro finance. En cette même année, FINCA introduit un nouveau produit : le crédit individuel ; lequel a permis à FINCA/RDC de doubler son portefeuille de crédit en l’espace de quelques mois seulement. C’ est dans ce contexte que FINCA/RDC décida de passer de la phase d’expansion de ses activités, ce qui impliqua d’importants investissements dans les infrastructures : il fut décidé
la création de deux branches à Kinshasa, Gombe et Masina et son personnel passa de 50 à plus de 120 employés. En effet en dépit de tous ces succès, l’instruction se trouvait limité par son statut juridique, lequel ne la permett ait pas d’offrir au public de nouveaux produits tels que les transferts d’argent e t les paiements électroniques car de par la législation congolaise, seules les banques sont habilitées à gérer les moyens moyens de paiement, dont font partie les transferts et les paiements. Cependant, cet obstacle est désormais levé, parce que depuis le mois de mai 2008, disposant du tout nouveau statut juridique de société de micro finance en RDC, FINCA/RDC devint une société par Action à Responsabilité Limitée (SARL). Actuellement FINCA/RDC gère plus de 260 000 clients dont près de la moitié a obtenu déjà un crédit. Le portefeuille total de crédits de l’institution représente 70 millions de dollars américains, avec un encours d’épargne chiffré { plus de 30 millions.11 II.2.2. Situation géographique
Le siège de FINCA/RDC est situé au croisement des avenues Colonel Ebeya et l’hôpital Général de Kinshasa, dans la commune de la Gombe. A travers le pays, FINCA comprend comprend 4 branches respectivement au Bas-Congo, au Katanga, à Kinshasa et au Sud-Kivu. 11
ESSOLOMWA Laurent, « Micro-finance : plus de deux million de clients déjà » Congo actuel, 22 juillet 2016 , [en ligne], www.congoactuel.com/2016-07/micro-finance-plu www.congoactuel.com/2016-07/m icro-finance-plus-de-deuxs-de-deux-millions-de-client millions-de-clients-deja s-deja.. Consulté le 07/09/2016.
26
II.2.3. Statut juridique
Agrée par la Banque Centrale du Congo, avec comme numéro du registre commercial KG/4096/M et identification nationale 01-610-N53321U, FINCA/RDC est une société par Action à Responsabilité Limité (SARL). II.2.4. Organisation structurelle L’instance suprême de FINCA/RDC est le co nseil d’administration, présenté par le Directeur d’ Afrique Afrique de FINCA, dont sont
membres certains, les membres du bureau Afrique de FINCA ainsi que les hauts responsables de FINCA/RDC. Les structures au sein de FINCA/RDC se présentent comme suit: Le Département des opérations ; Le Département des Ressources Humaines ; Le Département des Finance Le Département informatique Les Autres fonctions 1.
Département des opérations
Etant le plus important important pour une institution institution financière telle telle que FINCA/RDC, le département des opérations opérations est dirigé par un Directeur des des opérations, de qui relèvent le Chef de produit crédit individuel, ainsi que les Dirigeants des branches. Chaque branche de FINCA est sous la res ponsable d’un dirigeant de branche, qui gère des superviseurs de crédit, lesquels dirigent des équipes de promoteurs de crédit, chargés du traitement des demandes de crédit. 2.
Département des ressources humaines C’est une direction qui gère tous les aspects liés aux contrats, aux
salaires et avantages, aux sanctions positives et négatives, au recrutement de nouveaux employés, au sein de l’entreprise.
Il est sous la responsabilité du Directeur des Ressources Humaine, lequel est aidé dans son travail des Assistantes administratives. 3.
Département des finances
Le département des finances est chargé de gérer tous les aspects liés { la gestion des liquidités de l’entreprise, au contrôle de l’exécution du budget. Il et sous la responsabilité d’un Directeur Financier et comporte en
son sein un Chef comptable, des comptables de branche, des superviseurs de 27
caisse, ainsi que des caissiers. Même s’ils révèlent également d’une certaine manière de la direction des Opérations, le responsable du portefeuille ainsi que les officiers de portefeuille, font partie également du département des finances. 4.
Département d’informatique d’informatique
Le département informatique est chargé de la gestion des logiciels de l’institution, mais également de la gestion et de la surveillance du
réseau à distance, auquel sont connectées toutes les branches de FINCA, afin de fournir en temps réel, à la Direction Générale, les données financières en rapport { l’évolution globale de portefeuille de l’institution. Il est coordonné par un responsable des technologies de l’information (IT Manager), lequel
est assisté par des officiers de département. 5.
Autres fonctions fonctions En plus de ces départements existent au sein de l’institution, un département d’audit, une fonction d’inspection, ainsi qu’une fonction de
marketing et relations publiques. a.
Département d’audit L’audit interne est une fonction autonome au sein de l’entreprise,
non impliquée dans les opérations, et dont le rôle est de fournir une appréciation indépendante et à posteriori, sur le fonctionnement de l’institution, en rapport avec l’environnement de contrôle et aux mesures de contrôle interne. Le département d’audit relève directement du département régional d’audit. Il est composé d’un directeur de l’audit interne, qui est
indépendant. b.
Fonction d’inspection L’inspection est composée d’un inspecteur chef et cinq
inspecteurs, déployés dans différentes branches de FINCA, et spécialisés dans l’un des deux produits de l’institution. La fonction d’inspection a pour but de prévenir et détecter les entorses aux politiques et procédures, afin d’aider la directio n à bien conduire l’institution: elle fait donc partie de la direction de l’entreprise, contrairement { l’audit interne, qui est indépendant.
28
c.
Fonction des relations publiques et Marketing
La fonction des relations publiques, est constituées d’un responsable Marketing, lequel travaille de pair avec les dirigeants de branches, les superviseurs et les promoteurs, pour stimuler la demande des produits , concevoir et conduire des activités de relation publique destinées à créer et maintenir une bonne image de l’institution auprès du public. II.2.5. Les Produits Produits FINCA /RDC /RDC
Auparavant, FINCA avait mis œuvre la prestation de deux principaux produits de crédit : le village Banking et le crédit individuelle ; auxquels s’ajouta depuis 2009, un nouveau produit, qui est l’épargne. Mais aujourd’hui, les clients de FINCA/RDC bénéficient également de service de transfert des fonds.
1.
Le Crédit Village Banking (VB)
Le VB fait référence à un groupe de 20 à 30 micro entrepreneurs, qui se réunissent chaque semaine ou toutes les deux semaines et qui, une fois organisées et formées, peuvent bénéficier d’un prêt initial compris entre 500 à 2000USD, pour les besoins de fonds de roulement de leurs activités productives des revenus. Le prêt est octroyé moyennant un remboursement mensuel { partir d’un taux d’intérêt.
Il faut noter que lors du remboursement, une part du montant de ce remboursement est soutiré pour constituer l’épargne des clients ; ce qui ouvre à la clientèle la possibilité d’épargner et de constituer ainsi leur capital propre. En effet, la particularité du crédit VB consiste dans le fait qu’aucune garantie matérielle ou financière financiè re n‘es t exigée de la part des clients: la garantie appliquée est la solidarité entre membre, lesquels se choisissent et se garantissent les uns les autres. La garantie solidaire implique que le crédit soit accordé au groupe, représenté par un comité de cinq membres, et que c’est au groupe de prêter aux membres et d’as surer le suivi du remboursement des fonds prêtés.
Si un membre ne vient pas rembourser, le groupe tout entier assure le versement à sa place, au nom de la solidarité qui le lie au membre défaillant : c’est le « payé de poche ».
29
Le groupe se chargera p ar la suite d’effectuer le suivi du remboursement en arrière, puis de le distribuer aux membres du groupe lors de la prochaine réunion, en fonction de la contribution de chacun. Cependant, les conditions à remplir pour les personnes désireuses de bénéficier de ce produit sont les suivantes : Etre majeur et de nationalité congolaise, disposer d’une activité économique existant depuis au
moins 6 mois, Participer à toutes les réunions, épargner régulièrement, obtenir la garantie du groupe et se soumettre à tous ses règlements. 2. Le crédit Individuel
Le crédit individuel cible des micros entrepreneurs disposant d’activités plus structurées que celles financées par le produit VB : restaurants, cybercafés, hôtels, boutiques d’habillement ... La taille de prêt est comprise entre 400 à 10.000 USD, selon les besoins du client, sous réserve de la capacité financière de son entreprise. Les clients disposent en outre de la possibilité de choisir la durée de la période de remboursement, comprise entre 4 et 8 mois maximum : la fréquence des remboursements est mensuelle. En effet, ce prêt est sécurisé par des gages, lesquels constituent des biens usuels du ménage (voitures, téléviseurs, mobiliers de salon), ou de l’entreprise (ordinateur, im primantes, mobiliers de bureau). Il faut noter que ces gages restent à la disposition du client pendant toute la durée du prêt, afin de rendre la procédure de crédit souple. Les clients sont également tenus de présenter un garant, qui cautionne cautionne moralement le crédit ; ceux des clients éprouvant des difficultés à présenter des gages physiques ou un garant, ont la possibilité d’offrir une garantie en liquide.
A ce qui concerne l es conditions d’éligibilité au crédi t individuel, notons entre autres : Etre majeur et de nationalité congolaise, disposé d’une activité commerciale existant depuis au moins 30 mois, disposé des documents officiels d’enregistrement de l’activité { financer.
Les micros entrepreneurs expatriés peuvent eux aussi bénéficier d’un crédit individuel, pourvu qu’ils disposent du statut de résident, que leurs entreprises aient existé depuis au moins cinq ans, et qu’ils présentent un garant congolais, en plus des gages physiques.
30
3. L’épargne L’épargne
Nous distinguons ici : le compte épargne « compte lisungi » et Le Compte épargne « panier d’or »
a.
Le compte épargne « compte lisungi »
Ce compte, permet de disponi bilité l’argent mis en compte par les clients pour faire face aux imprévus ou pour investir dès qu’une opportunité se présente. Ce compte permet d’accumuler des fonds nécessaires avec degré de liquidité intéressant et un taux d’intérêt compétiti f. Il ne fonction qu’en dollars américaines, il n’y a pas de frais d’ouverture de compte, ni de dépôt minimum { l’ouverture. Ce compte est rémunéré { 2% le mois et n’exige aucun frais de maintenance de compte. Les deux premiers
retraits par mois sont gratuits, mais une commission de 0,5% du comptant retiré (minimum 5 dollars américain) est payée à partir du troisième retrait. b.
Le Compte épargne « panier d’or »
C’est un compte qui offre la possibilité de fructifier les dépôts. Ce compte place l’épargne en lieu sûr pendant une période déterminée et
rapporte des intérêts élevés à condition de ne pas la retirer avant le terme choisit. Le compte épargne « panier d’or » est un compte { terme de trois, six, ou douze mois .l e taux d’intérêt annuel pour ce compte est très compétitif et le dépôt minimum { l’ouverture du compte est fixé { 200 dollars
américains. Le taux de rémunération à terme pour trois mois est fixé à 2,5% pour six mois à 2,75%, et pour douze mois à 3%. En effet, tout client de FINCA/RDC a ouvert dernièrement un compte épargne, mais qui n’est pas porteur d’intérêt, m ais consiste à soustraire un montant lors de chaque chaque remboursement remboursement en terme de réserve pouvant soit compenser compenser la défaillance du client ou servir servir à ce dernier comme gain lors de solde de tout compte. Pour que ce compte devienne porteur d’intérêt le client doit se présenter au service clients pour un enregistrement. 4. Transfert des fonds Avec l’arrivée de mobil banking, le transfert transfert des fonds se fait
aussi des nos jours à partir de téléphone. Ainsi, chez FINCA/RDC, pour bénéficier de ce service il faut première ouvrir un compte auprès d’un agent, en fournissant l’identité complète et 1000FC (facultatif) comme premier 31
dépôt dans le compte. compte. Le transfert ou retrait des fonds se font uniquement uniquement auprès des commerçants qui sont en partenariat avec FINCA/RDC ; il est donc mentionné devant leurs maisons de commerce « FINCA express » : signe d’identification.
32
CHAP .III : ANALYSE ET INTERPRETATION INTERPRETAT ION DES DONNEES III.1. Introduction
Ayant une idée sur la micro finance ainsi que la performance, nous allons, dans ce présent chapitre faire l’analyse des données financiers de FINCA/RDC { l’aide des indicateurs vus dans les premier chapitre , pour donner un point de vu sur sa santé financière. Sur ce, nous commencerons premièrement dans ce chapitre à présenter la situation financière globale de FINCA/RDC dans la période allant de 2008 à 2012(soit 5 ans inclut), puis nous présenterons l’évolution des différents ratios de performance financière selon les catégories retenues tout en donnant l’interprétation de chacun d’eux.
Nous tenons donc à signaler que toutes les données reprises ci-dessous ont été tire des rapports des activités annuelles de FINCA/RDC à partir des travaux effectués par Mix market.12 III.2. Situation comptable comptable globale de FINCA/RDC FINCA/RDC
La situation comptable générale de FINCA/RDC allant de 2008 à 2012 avait évolué de la manière ci-après : Tableau I : Situation comptable globale de FINCA/RDC en USD Paramètres/Années
2008
2009
2010
2011
2012
Actifs en USD
13 556 906
16 542 732
23 054 465
31 506 198
31 300 551
Nombres des Bureaux
4
5
8
11
12
Autres points de service
0
0
0
4
35
Personnel
295
342
426
503
602
Agents de crédit
181
192
234
250
295
Emprunteurs
36441
44532
61825
77419
84538
Epargnants
36441
44532
61825
77419
84538
Encours brut de prêt (USD)
8 735 330
10 352 380
15 202 388
19 031 497
22 950 184
Epargne brute en USD
3 018 785
4 197 295
7 281 673
10 421 289
13 366 237
Source : Mix market 12
La Micro finance Information Exchange (MIX) a pour but de fournir des informations et des analyses objectives sur le marché de la micro finance. Il s’impose comme un prestataire d’information de référence, dont l’action reconnue renforce le secteur de la micro finance. Il œuvre également pour la promotion de la transparence financière des IMF et pour le développement d’une infrastructure d’information dans les pays du Sud. Il livre des informations financières et sociales détaillées, issues des IMF, ainsi qu’une information de marché provenant des organisations d’appui, des bailleurs de fonds et des investisseurs en micro finance. http://www.mixmarket.org/
33
La lecture de ce tableau laisse voir une croissance des activités de FINCA/RDC. Ainsi, de 2008 par rapport à 2012 son actif total s’est accru de 130,88%. En même temps, nous pouvons observer une augmentation de 63% d’agents de crédit occasionnée par une croissance de 132% d’emprunteurs,
sur une croissance générale de 104,07% du nombre nombre du personnel. personnel. A cette même période, si l’encours brut a connu une croissance de 162,73%, il en est de même pour l’épargne brute qui s’est accrue de 342,8%.
III.3. Evolutions des rations de performance financières financières III.3.1. La qualité du portefeuille Tableau II : Evolution des indicateurs de portefeuille de crédit . Ratios/Années
2008
2009
2010
RPàR 30jours
2,90%
1,50%
1,20%
RPàR 90jours
1,87%
0,40%
0,80%
RCR
155,81%
191,54%
154,89%
RDP
2,23%
1,16%
RP/C
-0,01%
2,85%
2011
2012
1,02%
0,35%
0,70%
1,69%
1,19%
1,24%
Source : Mix market a. Le Ratio Portefeuille à Risque Ri sque (RPàR)
Selon que ce ration se calcul sur 30 ou 90 jours, la norme requise est d’avoir, respectivement, un ratio inferieur { 10% et 3%. En effet, à la lecture du tableau, une décroissance de ce ratio se fait remarquer dans les deux cas tout en restant significativement significativement inferieur aux normes. Ainsi, de 2008 à 2010, ce ratio présente une moyenne de 1,87% pour le PàR de 30 jours, et 1,02% pour le PàR de 90 jours, ainsi que l’inexistence de ce ratio au cours de deux derniers années. Ce qui traduit une
bonne gestion en matière de suivi suivi de remboursement remboursement des crédits. b. Le Ratio de Couverture de Risque(RCR)
Ce ratio présente une croissance de 23% en 2009 par rapport en 2008, une croissance qui n’a pas durée puisque une chute de 19,13% se laisse sentir en 2010 par rapport à 2009. A noter aussi l’inexistence des risques à couvrir par manque des dettes au cours de deux d eux dernières années.
34
En définitive ce ratio présente une moyenne de 167,41% ; ce qui reflète une bonne mise en œuvre de politique de couverture de risque par FINCA/RDC car la norme exige d’avoir un rati o supérieur à 40%.
c. Le Ratio de Dotations aux Provisions(RDP)
Avec une évolution décroissante de 2008 à 2011 mais nous pouvons constater une petite croissance intervenue en 2012. La moyenne de ce ratio est de 1,1%. Comme nous l’avons signalé plus haut, l’amélioration du PàR conduit à la décroissance du RRDP. d.
Le Ratio pertes sur sur Créances (RP/C) (RP/C)
Nous pouvons remarquer dan l’évolution de ce ratio une croissance en 2009 par rapport à 2008 jusqu’{ dépasser la limite de la norme.
En effet, une décroissance est intervenue en 2010 par rapport à 2009, puis en 2011 par rapport à 2010 ; suivie d’une petite croissance en 2012. Mais précisons que, de 2010 à 2012 l’évolution de ce ratio est redevenue acceptable car au cours de ces années, il a évolué inférieurement à la limite qui est de 2%. En moyenne, il représente 1,4% ; meilleure situation pour l’entreprise.
III.3.2. III.3.2. L’efficacité et la production Tableau III : Evolution des indicateurs d’efficacité et de production Ratios/Années
2008
2009
2010
2011
2012
RCE
66,75%
63,79%
58,29%
61,71%
61,20%
RC/E
151$
150$
140$
152$
159$
RPP
123
130
145
154
140
RPAC
201
232
264
310
287
Source : Mix market. a.
Le Ratio Charges d’Exploitation(RCE) L’évolution du RCE est décroissante le reste des années par
rapport à 2008. Mais cette décroissance ne reflète pas une bonne gestion des charges par rapport au portefeuille car ce ratio présente des limites largement supérieures à la norme exigée. Sa moyenne est de 62,35%. 35
b.
Le Ratio Coût par Emprunteur (RC/E)
Il ressort du tableau que ce ratio a connu une augmentation de 8$ en 2012 par rapport à 2008. En moyenne, les couts supportés pour servir un emprunteur au cours de ces 5 dernières années sont de 150,4$. c.
Le Ratio Productivité du Personnel(RPP)
Le RPP présente une croissance de 2008 à 2011 soit avec 25,20% mais une réduction de 9% est à constater en 2012 par rapport à 2011. En général, notons une croissance de 13,82% de 2008 à 2012. Quant à la moyenne générale, générale, elle est de 138 personnes à lors que la norme exige un RPP ≥115 personne par personnel. La productivité du personnel est parfaitement assurée. d.
Le Ratio Productivité des Agents de Crédit(RPAC)
Tout comme le RPP, le RPAC présente aussi une croissance dans son évolution, suivie d’une petite décroissance { la dernière année par rapport { l’avant dernière année.
Ainsi, une croissance de 54,23% est intervenu en 2011 par rapport à 2008, alors que la croissance générale est de 42,8% en 2012 par rapport à 2008 ; même si une décroissance de 7,4% en 2012 par rapport en 2011. En fin ce ratio présente une moyenne de 259 emprunteurs par agent de crédit, alors que la norme exige que ce ratio soit supérieur ou égal à 130 emprunteurs par agent de crédit : c’est une bonne productivité des Agents de crédit. III.3.3. La gestion financière Tableau IV : Evolution des indicateurs de gestion financière. Ratios/Années
2008
2009
2010
2011
2012
RD/FP
7,72%
5,27%
4,02%
3,05%
2,60%
Source : Mix market a. Le Ratio Dettes sur Fonds Propres (RD/FP)
Ce ratio qui reflète la couverture des dettes par les fonds propres, a connu une évolution décroissante de 2008 à 2012 ; une décroissance de l’ordre de 66%. Ce qui se traduit par une bonne gestion des dettes par FINCA/RDC.
36
III.2.4. La rentabilité et la viabilité Tableau V : Evolution des indicateurs de rentabilité et viabilité. Ratios/Années
2008
2009
2010
2011
2012
ROE
5,86%
38,22%
42,12%
41,76%
22,94%
ROA
0,86%
5,33%
7,69%
9,48%
6,02%
RPBC
53,53%
21,68%
42,72%
57,69%
53,34%
RAO
102,39%
111,91%
118,40%
122,63%
115,47%
Source : Mix market a.
Le Rendement des fonds Propres (ROE)
Significativement inferieur en 2008 par rapport à la limite prévue, ce ratio a co nnu d’importantes croissances de 2009 à 2011 par rapport à 2008, respectivement { l’ordre de 552%, 619%, 613%. Mais nous constatons une décroissance de 45% en 2012 par rapport à 2011 ; dans l’ensemble, cet indicateur a subi une croissance de 291,47% en 2012 par rapport à 2008. Si la norme exige que ROE ROE soit supérieur supérieur ou égal à 15%, FINCA/RDC présente une moyenne est de 30,18 ; soit le double de la norme exigée : une bonne situation. b. Le Rendement des Actifs(ROA)
La croissance significative de ce ratio est intervenue en 2009 avec 520% par rapport à 2008. En effet, bien que cet indicateur ait subit des croissances annuelles successives de 2009 à 2010, et de 2010 à 2011, signalons qu’elles n’étaient pas aussi importantes que celle intervenue de 2008 à 2009 et qu’une décroissance de 36,5% se laisse constater de 2011 à 2012. La moyenne quant à elle est de 5,9% supérieure à la limite de la norme exigée soit 3%. c. Le Rendement du portefeuille brut de crédit(RPBC)
Ce ratio traduit un bon rendement du portefeuille de FINCA/RDC. Ainsi, si la norme exige un RPBC supérieur à 20%, nous remarquons qu’au cours de ces 5 années, ce ratio est resté supérieur à la limite exigée même s’il s’était rapproché de la limite en 2009 suite à une décroissance de 59,5% intervenue en 2009 par rapport à 2008. En moyenne, ce ratio est de 45,8%, plus que deux fois supérieur à la norme. 37
d. Le R atio atio d’autonomie opérationnelle (RAO)
De 2008 à 2011, cet indicateur évoluait en croissance annuelle avant qu’une décroissance de 5,84% intervienne en 2012 par rapport à 2011. La moyenne se situe situe à 114,16%. En effet, si la norme exigée est que RAO soit strictement supérieur à 130% (RAO>130%), notons tout de même qu’un RAO >100% montre que FINCA/RDC est pérenne en réalisant de profit ; ce qui signifie que FINCA/RDC se rapproche de l’ autonomie financière.
38
CONCLUSION GENERALE Etant arrivé { la fin de notre étude, nous tenons { rappeler qu’il s’agissait d’étudier la performance financière de FINCA/RD C, institution de micro finance. L’objectif général étant celui de contribuer { l’étude de la performance financière d’une IMF, notre spécif icité icité portait principalement sur la détermination, l’analyse et l'interprétation des indicateurs de
performance sur base des données financières de FINCA/RDC en fonction de sa structure ainsi que ses activités. ac tivités. En effet, pour y arriver, nous avons en premier lieu, recouru à la revue de la littérature, grâce à laquelle nous nous avons pu appréhender la notion de la micro finance ainsi que celle de la performance financière. Ensuite nous avons identifié les indicateurs de mesure de la dite performance pour aboutir à son évaluation tout en passant par la présentation de FINCA/RDC, notre cadre d’étude.
Cependant, étant des intermédiaires financiers, les IMF sont considérées comme des institutions complémentaires aux banques commerciales dans le système financier. Une complémentarité se justifiant par le fait que, contrairement contrairement aux banques classiques, les IMF vont atteindre les populations pauvres exclues de financement des banques classiques, et leur permettent d’avoir accès { des ressources de financement susceptible de
créer ou développer des micro-entreprises ou activités génératrices de revenu pour assurer leur épanouissement. Ce qui pousse des nombreux auteurs à considérer la micro finance comme étant un instrument de lutte contre la pauvreté. La performance financière quant { elle, s’évalue au moyen des
indicateurs. A ce qui concerne une IMF, nous avons regroupé en quatre catégories les indicateurs identifiés pour faire cette évaluation. De ces catégories nous avons distingué : la qualité du portefeuille, l’efficacité et la production, la gestion gestion financière ainsi que que la rentabilité et la viabilité. Ainsi, l’analyse de ces indicateurs a porté sur l’activité de FINCA/RDC dans la période allant de 2008 à 20012 ; à partir des données recueillies suite aux travaux de Mix Market. En effet, l’analyse des indic ateurs de la qualité du portefeuille de crédit montre qu’une bonne gestion est mise en place par FINCA/RDC parce
que, le ratio portefeuille à risque présente des données strictement inferieure à la norme exigée avec 1,87%<10% et 1,02%<3% respectivement pour le 30 et RPàR 90 90 avec l’inexistence des dettes en 2011 et 2012. En même RPàR 30 temps une bonne politique de couverture de crédit est élaborée avec un RCR 39
de 167,41%>40% et un RDP qui présente une évolution décroissante ainsi que un RPC de 1,4%<2%. Ce qui traduit une bonne qualité du portefeuille de FINCA/RDC. Concernant l’efficacité et la production, retenons que les charges d’exploitation de cette IMF sont trop importantes par rapport { la norme
avec une moyenne du RCE de 62,35% >35% alors que la norme exige que ce ratio soit inferieur à 35%. En même temps le cout moyen annuel pour servir un client est de 150,4$. Ce qui traduit l’inefficacité de FINCA/RDC. Mais quant à la productivité, elle est bien assurée parce que si la norme exige un RPP≥115 personnes par personnel, FINCA/RDC présente un ratio de 138 personnes par personnel ainsi qu’un RPAC de 259 emprunteurs par agent de crédit alors que la norme exige un RPAC >130 emprunteurs par agent de crédit. Ce qui traduit l’inefficacité avec une bonne productivité. De l’analyse de l’indicateur de la gestion financière, il ressort que
la gestion de dette par FINCA/RDC est appréciable suite à une évolution décroissante du ratio dette sur fonds propres. En fin, de l’analyse des indicateurs de rentabilité e t viabilité qui traduisent au sens général la performance d’une institution, il ressort ce qui
suit : FINCA/RDC se caractérise par une capacité de générer le bénéfice avec d’une part ces fonds propres et d’autres parts son actif. Mais aussi son
portefeuille est rentable. Ainsi Ainsi le ROE ROE présente une une moyenne de 30,8% alors que la norme norme exige à ce que ROE soit supérieur ou égal à 15% ; en même >3% et en temps la moyenne de ROA est de 5,9% contre une norme norme de ROA >3% fin le RPBC présente une moyenne de 45,8% contre 20% qui repesent la limite inferieur exigée. D’où une meilleure rentabilité des activités chez FINCA/RDC. Quant { l’indicateur de viabilité, comprenons que FINCA/RDC
présente un RAO de 114,16%. Un % inferieur à la norme de 130% mais supérieur à 100%. Ce qui traduit la réalisation de bénéfice par FINCA/RDC. D’où, de ce qui précède, nous venons opter pour
notre
hypothèse de départ en affirmant que FINCA/RDC est financièrement performante.
40
BIBLIOGRAPHIE I.
Ouvrage :
1. MicroRate & Inter-American Development Bank Sustainable Development
Department Micro, Small and Medium Enterprise Division , Guide technique : Indicateurs de Performance pour les Institutions de Micro- finance, 2e Edition ADA, Division Washington D.C., 2003. 59 pages. II.
Journal et Articles :
1. BCC, « Instruction N °1 aux institutions de micro-finance », Kinshasa, Décembre 2005. 2. KATSHUNG Y.J., et ASSOCIATES, ‘‘La micro-finance en République Démocratique du Congo: Cadre légal, règlementaire et institutionnel ’’, LegaVox, Article juridique, Kinshasa, mai 2012. 3. KABLAN S., «Efficacité des Institutions de micro finance en UE-MOA : une approche outreach-intermediation outreach-intermediation financière », , 2012. 4. KODILA K.O., «Pauvreté en République Démocratique du Congo : un rapide état de lieux », Congo Economic Review , Working paper N° 01/10, mars 2011. 5. ESSOLOMWA L., «Micro-finance : plus de deux million de clients clients déjà », Congo actuel, 22 juillet 2016 , [en ligne], www.congoactuel.com/2016-07/microligne], www.congoactuel.com/2016-07/microfinance-plus-de-deux-millions-de-clients-deja.. Consulté le 07/09/2016. finance-plus-de-deux-millions-de-clients-deja 6. Groupe PlaNet Finance, ‘‘A propos du microcrédit’’, MicroWorld , [en ligne], http://www.microworld.org/fr/about-microworld/propos-dumicrocr%C3%A9dit Consulté le 19/O9/2016. III.
Mémoires : 1.
MPANZU P.B., Micro finance en République Démocratique Démocratique du Congo: Cas du site maraîcher de N'djili/CECOMAF à Kinshasa . Mémoire d`Etudes Spécialisées en Economie et Sociologie Rurale. Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux(FUSAGX), Université Catholique de Louvain(UCL), 2004. 50 pages.
2. ALYSON F., La micro finance et son impact sur la pauvreté dans les pays en voie de développement . Mémoire de master 1. Faculté des sciences économiques et de gestion, Université du sud-Toulon-var. Juin 2012. 78 pages. IV.
Sites internet :
1. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Foundation_for_International_Community_Ass istance 2. http://www.mixmarket.org/
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TABLE DE MATIERES ................................................. .................................. ................................. .................................. ................................ ............... I EPIGRAPHIE ............................... AVANT PROPOS ................... .......... .................. .................. ................... ................... ................... ................... .................. ................... ................... .................. .........III III LISTE DES ABREVIATIONS .............................................................................................. IV LISTE DES TABLEAUX TABLEAUX ................................. .................................................. ................................. ................................. .................................. .................... ... V INTRODUCTI INTRODUCTION ON .................................. .................................................. ................................. .................................. .................................. ............................. ............ 1 I. PROBLEMATIQUE ................................ ................................................. .................................. ................................. ................................. ........................ ....... 1 I. H YPOTHESE ............................... ................................................. .................................. ................................. .................................. ............................... .............. 4 II. OBJECTIFS................................ ................................................. .................................. ................................. ................................. .................................. ................. 4 III. DELIMITATION DU SUJET ............................... ................................................ .................................. .................................. ......................... ........ 4 IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET ................................ ................................................ .................................. .................................. .................... ....5 V. METHODOLOGIE ................................ ................................................. .................................. ................................. ................................. ........................ .......5 VI. C ANEVAS ............................... ................................................. .................................. ................................. .................................. ................................ ...............5 CHAP.I : CADRE CONCEPTUEL....... CONCEPTUEL........................ ................................. ................................. .................................. ............................... .............. 6 FINANCE ............................... I.1. L A MICRO FINANCE ................................................ .................................. ................................. ................................. ....................... ...... 6 I.1.1. Historique ........................................... ................................................................. ............................................ ............................................. ........................... .... 6 I.1.2. Définitions.......................................... ................................................................ ............................................ ............................................. ........................... .... 8 I.1.3. Les produits de la micro finance. ............................................................ ............................................................................ ................ 9 I.1.3.1 Le microcrédit .......................................... ................................................................ ............................................ ...................................... ................ 9 ................................................................... ............................................. ....................................... ................. 10 I.1.3.2. L’épargne ............................................
I.1.3.3. La micro-assurance ........................................... .................................................................. ............................................. ........................ .. 11 I.1.3.4. Le transfert des fonds ........................................... .................................................................. ........................................... .................... 11 I.1.4. La micro finance et la réduction de la pauvreté ............................................ ................................................. ..... 11 I.1.5. la micro finance en RDC ......................................... ............................................................... ............................................. ......................... .. 12 I.1.5.1. Origine ............................................. ................................................................... ............................................ ........................................... ..................... 12 I.1.5.2. Les formes juridiques et institutionnelles des IMF ...................................... ..................................... 13 I.1.5.3. Constitution des IMF ........................................... .................................................................. ........................................... .................... 13 I.1.5.4. Organisation et Fonctionnement des IMF. ............................................. .................................................. ..... 13 FINANCIERE ............................... I.2. L A PERFORMANCE FINANCIERE ................................................ .................................. ................................. ..................... ..... 14 I.2.1 Notions définitionnelles de la performance financière ...................................... ...................................... 14 I.2.2. Mesure de la performance financière des IMF ................................................... .................................................. 15 I.2.2.1. La qualité du portefeuille ............................................ ................................................................... .................................... ............. 15 a. Le Ratio Portefeuille à Risque (RPàR). .......................................... ....................................................... ............. 15 b. Le Ratio de Couverture de Risque(RCR) . ................................................... ................................................... 16 c. Le Ratio de Dotations aux Provisions(RDP) .............................................. ............................................. 16 d. Le Ratio Ratio pertes sur Créances(RPC) . ........................................................... ........................................................... 17 I.2.2.2. Efficacité et production .......................................... ................................................................. .................................... ............. 17 a. b. c. d.
....................................................... ............. 17 Le Ratio Charges d’Exploitation(RCE) ..........................................
Le Ratio Coût par Emprunteur (RC/E) ............................................. ...................................................... ......... 18 Le Ratio Productivité du Personnel(RPP). ................................................. ................................................. 18 Le Ratio Productivité des Agents de Crédit(RPAC) .................................. ................................. 19 I.2.2.3. Gestion financière ............................................ ................................................................... ........................................... .................... 20 a. Le Ratio Dettes/Fonds Propres (D/FP) ............................................. ...................................................... ......... 20 I.2.2.4. La rentabilité et la viabilité ............................................ ................................................................... ............................ ..... 20 a. Le Rendement des fonds propres (ROE) .......................................... ................................................... ......... 21 b. Le Rendement des actifs(ROA) . ............................................................ .................................................................. ...... 21 c. Le Rendement du portefeuille brut de crédit(RPBC) ............................... 22
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d. Le Ratio d’Autonomie Opérationnelle (RAO). .......................................... .......................................... 22 CHAP.II : PRESENTATION DE FINCA/RDC.................................................................... 23 INTERNATIONAL .................................. II.1. FINCA INTERNATIONAL .................................................. ................................. ................................. ........................... ........... 23 II.1.1. Notions .......................................... ................................................................. ............................................. ............................................. ............................ ..... 23 II.1.2. Historique ............................................. ................................................................... ............................................ ........................................... ..................... 23 II.1.3. La vision ............................................ .................................................................. ............................................ ............................................. ......................... .. 25 II.1.4 La mission ............................................ .................................................................. ............................................ ........................................... ..................... 25 II.1.5. Les stratégies ........................................... .................................................................. ............................................. ....................................... ................. 25 II.2 FINCA/RDC FINCA/RDC ................................. ................................................. ................................. .................................. .................................. .......................... ......... 26 II.2.1. Brève historique de FINCA/RDC ............................................ ................................................................... ............................ ..... 26 II.2.2. Situation géographique ............................................ ................................................................... ........................................... .................... 26 II.2.3. Statut juridique .......................................... ................................................................ ............................................ .................................... .............. 27 II.2.4. Organisation structurelle ............................................ ................................................................... ....................................... ................ 27 II.2.5. Les Produits FINCA /RDC /RDC ........................................... .................................................................. ....................................... ................ 29 CHAP .III : ANALYSE ET INTERPRETATION INTERPRETATION DES DONNEES.................. ........ ................... .................. ......... 33 III.1. INTRODUCTION ................................. .................................................. .................................. ................................. ................................. ...................... ..... 33 III.2. SITUATION COMPTABLE GLOBALE DE FINCA/RDC........... FINCA/RDC........................... .................................. ......................... ....... 33 PERFORMANCE FINANCIERES FINANCIERES ................................. III.3. E VOLUTIONS DES RATIONS DE PERFORMANCE ........................................ .......34 III.3.1. La qualité du portefeuille ............................................ ................................................................... .................................... ............. 34 ........................................................................... .............. 35 III.3.2. L’efficacité et la production. .............................................................
III.3.3. La gestion financière ............................................ ................................................................... ........................................... .................... 36 III.2.4. La rentabilité et la viabilité ............................................ ................................................................... ................................ ......... 37 CONCLUSION CONCLUSION GENERALE GENERALE ................................ ................................................ ................................. ................................. .............................. ..............39 BIBLIOGRAPH BIBLIOGRAPHIE IE ............................... ................................................. .................................. ................................. .................................. .............................. ............. 41 TABLE DE MATIERES........ MATIERES........................ ................................. ................................. ................................. ................................. ..............................42 ..............42
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