G r è c e :
é s d e s b a r b e l é r e c o n t t r o n g r a t t i i o m m i i g l ’ i ’i m
HEBDOMADAIRE POLITIQUEMENT INCORRECT ■ MERCREDI 10 AOÛT AOÛT 20 2011 11 ■ N°2524 - 3,50 €
Ce que les médias français n’ont pas dit
Emeutes raciales :
Londres à feu et à sang
Les gangs imposent leur loi Vol d’un parking Vinci :
des bandes criminelles vivent aux dépens des usagers. p. 4-5 Marseille
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10 août 2011
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ALLONS-Y DE ALLONS-Y BON CŒUR AVEC A VEC
La « French touch »
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Les bourses plongent, le sauvetage s’organise
Gouverner c’est pédaler
Gare aux agences de notation Stratège
ECONOMIE AH ! AH ! AH ! AH ! AH !
Les Etats pris pour des andouillettes ter les Etats passa un peu aux agenagenCertes, l’endettement phénoménal des ces de notation financière… Etats européens et des Etats-Unis ne peut Jusqu’aux Jusqu’a ux années années 1970, 1970, où MooMoodurer. Mais la saison 2 de la crise boursière dy’s revint à la charge, en prenant qui secoue la planète a une autre cause, qui la décision de noter, cette fois, tous les Etats. Peu d’entre eux y étaient n’a rien à voir non plus avec l’euro : elle favorables, ainsi que vient d’en tété moigner sur son excellent blog découle de la dictature instaurée, en collusion avec les banques, par les agences « Démystifier la finance » Georges Ugeux, actuel p-dg de Galileo Glode notation financière. bal Advisors, une mini banque
sans notation, le coût de leurs emprunts serait supérieur ». « A la clef de cette manipulation et de ce chantage des banques, ajoute-t-il, on aurait pu croire que les investisseurs, ou à tout le moins les chefs de file des émissions, paieraient pour ce service qui leur permet de ne pas se préoccuper du crédit des Etats et de le confier aux agences de notation, trop contentes d’obliger. C’est compter sans les moyens de pression de ces banques. On a donc réussi à faire payer par les Etats des notations en leur vendant le fait que cela réduisait leurs coûts d’émission. » Les baisés, comptez-vous…
d’af faires faires internationale de New York, et ancien vice-président exéne seule lettre vous man man-- l’andouillette proposée sur la carte. cutif (1996-2003) de la Bourse de que et tout est paniqué. C’est le signe que leur produit a ob ob-- New York : « J’étais à l’époque en ge du consortiu consortium m des émetteur émetteurss Depuis la dégradation de tenu le précieux diplôme de quali- char ge la note des Etats-Unis té. Précision importante : l’associa- des obligations du royaume de BelgiLe problème fondamental auau Belgid’Amérique par Standard tion est « strictement dépourvue de que. Je me souviens de la démarche, qui jourd’hui jourd’hui est que que l’avis l’avis de de ces agen agen-abondamment critiquée critiquée et à laquellaquel- ces est devenu parole d’or. Comme & Poor’s (note passée de AAA à but lucratif », aucun membre « ne fut abondamment AA+), la grande trouille des mar- reçoit d’indemnisation, [ni] n’est le bon nombre d’Etats ont hésité à sous- le dit Rama Cont, chercheur au chés financiers, déjà alimentée par rémunéré pour sa collaboration ou sa crire. Pour convaincre les Etats, les CNRS et à l’université Columbia, for- « régulateurs et législateurs leur ont de précédentes « mauvaises notes » bonne mine » et « les lauréats, diplôme agences de notation ont exercé une forattribuées at tribuées à des Etats européens, obtenu, sont totalement libres d’adhé- me de chantage faisant savoir aux conféré le statut d’oracle », notam“récalcitrants” qu’elles iraient de l’al’a- ment depuis que les Etats-Unis ont s’est accentuée. C’est à qui perdra rer ou non à l’association ». le moins en vendant le mieux, en vant quelle que soit leur décision et inventé la notion d’« agence de notaPendant le krach, qu’il était de l’intérêt de ceux-ci de tion agréée » et que les accords de espérant se refaire en rachetant à vil les agences se gavent “coopérer” plutôt que de se voir impo- Bâle II, entrés peu à peu en vigueur prix ce que les épargnants affolés auront soldé… Ainsi va la planète Avec les agences de notation fifi- ser une notation. » dans une centaine de pays au cours finances. nancière, c’est très différent. StanIls ont donc « coopéré » et accepté de la dernière décennie à l’initiative Le triple A est un peu à l’écono- dard & Poor’s, comme ses deux riri - de se faire racketter par les agences agen ces ! des gouverneurs des banques cenmie ce que la « 5A » est à la charcu- vales Fitch et Moody’s (ces « Big Car celles-ci sont tout sauf des entre- trales des pays de l’OCDE, ont imim terie. Vous l’obtenez : vous êtes le Three » détiennent 90 % du marché prises philanthropiques. Environ posé de suivre les avis émis par les roi. Vous Vous en êtes privé : vous n’avez de la notation), se font non seule- 90 % de leur chiffre d’affaires pro- agences de notation financière. plus que vos yeux pour pleurer en ment payer par ceux qu’elles nono - vient des entités notées, estime NorFaut-il alors supprimer ces essayant de fourguer votre stock tent mais, concernant les Etats, se bert Gaillard, consultant à la Banque Banque agen agences ces ? Pas forcément. On poursur votre bonne réputation passée. livrent en outre à une pratique qui mondiale (elle-même notée notée !), dans rait très bien les laisser vivre… ou La 5A, contrairement au triple A et s’apparente à du chantage. Dans les son livre Les Agences de notation. Et mourir. Juste en supprimant dans aux autres notes type Baa2, CC, années 1920 déjà, les agences leurs marges sont considérables. considérables. la réglementation internationale DDD, etc., fut au départ une plai- avaient commencé à noter la capal’o bliga bligation tion de faire faire un aussi aussi grand grand Rien n’interdit de leur santerie, un quintuple éclat de rire cité de remboursement de certains cas de leurs analyses. Et en cessant couper les vivres contagieux d’un gastronome : « Ah ! Etats. L’une de leurs premières vicde les rémunérer. Puisqu’elles exiDerrière ces pratiques commer- gent que les Etats réduisent leurs Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! » De là naquit times avait été… la Grèce. La décil’Association amicale des amateurs sion de Moody’s entraîna une telle ciales que l’on qualifiera pudique- dé dépenses, penses, ce serait un premier sisid’andouillette authentique – anec- crise économique et de tels troubles ment de contestables se cache aussi gne de bonne volonté, non ? ■ Antoine Vouillazère dote authentique elle aussi, du sociaux que l’affaire se solda par un une collusion d’intérêts avec les moins certifiée comme telle par les coup d’Etat ! grandes gran des banques. « Dans le cas des 1. http://aaaaa-asso.fr 2. http://finance.blog. Me-- risques souverains, explique Georges rabelaisiens fondateurs de l’assoSous la direction du général Me Georges lemonde.fr/ ciation. D’où le mystérieux sigle taxas, un régime autoritaire d’ins- Ugeux, [les] banques d’affaires […] 3. La Découverte, coll. 2010. AAAAA apposé dans certains éta- piration salazariste régna sur le ont soutenu les agences de notation Repères, 4. in « Le Monde » blissements, blissem ents, pas peu peu fiers, fiers, à côté de de pays de 1936 à 1941. L’envie de no - auprès des Etats, leur précisant que, du 9 août 2011.
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SOCIETE PORTE D’AIX À MARSEILLE 1 1 0 2 t û o a 0 1
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Une sous-France qui fait mal Des clandestins, des trafiquants, des Roms… à l’entrée de Marseille, le quartier de la Porte d’Aix est une vraie cour des miracles. Qui prospère en toute impunité, la République ayant préféré céder le territoire aux délinquants ! lavent le pare-brise avec des éponges sales. Tous les charmes de l’immigraavril, on aurait pensé à tion illégale. Les politiques politiques ne font un poisson aussi gros rien. Ils sont pourtant bien placés : que la sardine qui a c’est là que se dresse l’Hôtel de la RéRé bouché bou ché le Vieux-Port. Mais c’est le 3 gion, bâtiment qui a coûté 45 milaoût dernier que le journal « La Pro- lions d’euros. Une tour d’ivoire avec, vence » a mis à la une ce titre halluci- pour les conseillers régionaux, régionaux, dédénant ! Les faits rapportés ne le sont fen fense se d’y voir. pas moins. À la porte d’Aix, place pla ce JuJuAvec Sarko, il ne faut les-Guesde, se trouve un parking parking pas croire au père Noël d’une cinquantaine de places, places, dont la Communauté urbaine de MarCeux qui en ont plein les oreilles seille a confié la gestion à la société société et plein les yeux, ce sont les riverains Vinci. Or début janvier, confronté confronté au et les commerçants de la Porte d’Aix. problème de l’insécurité, Vinci s’est Depuis des années, ils alertent les avoué vaincu : « Il y a eu des dégrada- pouvoirs publics. En vain. Il y a tout justee un an, l’associat l’association ion « Prés tions, des intimidations visant visant le person- just Présence ence nel. On a bien dû déposer une vingtaine citoyenne » et le collectif « Trait de plaintes. Mais personne n’a bougé. d’Union », qui regroupe tous les On est parti. » Et de jeunes jeunes délin- mécontents, ont écrit à Nicolas Sarquants ont repris l’exploitation du kozy pour lui brosser le ta blea ta bleauu : parking abandonné : postés à la bar- « Insalubrité liée liée aux vendeurs à la saurière, ils rackettaient les automobi- vette qui vendent des marques contre faites es sans inquié inquiétude tudes, s, prolifé proliférati ration on des listes, 5 euros la place. Un tarif tarif qui fait n’incluait aucune assurance anti- con contrebandier trebandierss de cigarettes qui pourrisvol… De retour à sa voiture, voiture, un homhom- sent notre quotidien, blocage des trottoirs me s’est fait agresser : « Un individu, par des clandestins, menaces contre plu-
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Marseille, Marseill e, on a volé un parking ! » Un premier
arrivé par derrière, m’a arraché une chaîne en or que j’avais depuis 20 ans et à laquelle je tenais beaucou beaucoup. p. » Cette vic-
time n’est pourtant pas un enfant de chœur : il s’agit d’Alain Dulion, anancien trafiquant et proxénète, au jou au jourrd’hui rangé des voitures. Les jeunes jeu nes n’ont décidément plus de respect ! Le quartier de la Porte d’Aix n’est pourtant pas perdu au fin fond d’une banlieue « sensible ». Quand se finit l’autoroute A7, c’est le premier carrefour de la ville, la première image qu’offre Marseille aux visiteurs. Un marché sauvage avec trafics en tous genres, un bidonville de Roms, des gosses qui vous
sieurs de nos responsables, agressions physiques… » Avec un exemple dramatique à l’appui : « Une vieille dame, victime de harcèlements et d’intimidations de la part de jeunes délinquants qui utilisaient son entrée d’immeuble comme lieu de revente de stupéfiants au quartier des Grands Carmes (Porte d’Aix), s’est défenestrée du deuxième étage, comme un dernier appel de détresse. » Peu
au préfet de la région PACA afin… » Et blablabla… blablab la… Horte Hortefeux feux a été été remplaremplacé par Claude Guéant. Mais à la Porte d’Aix, c’est toujours la même chose… en pire ! Les Roms qui ont été expulsés des immeubles qu’ils squattaient dans le quartier campent désormais sur la place JulesGuesde!! 250 camps volants Guesde volants qui ont pris racine. « Médecins du Monde » vient de révéler que 90 % d’entre eux ne sont pas vaccinés. vaccinés. Désormais, il y a un risque risque d’épidémies, telle que la rougeole, qui menace très sérieusement « la santé publique ». Manquait plus que ça ! Marseille malade de l’immigration
L’histoire du « parking volé » ayant scandalisé toute la France, y compris ce petit coin du Lavandou où séjourParant, préne le président, Hugues Parant fet de la région PACA, a annoncé des mesures drastiques pour sécuriser le quartier de la Porte d’Aix : l’arrivée de 80 CRS et l’instauration d’un périmètre de sécurité. Ce dispositif durera-t-il plus longtemps que le chant des cigales cigales ? Quant au fameux parEugène gène Caselli, président soking, Eu socialiste de la Communauté urbaine, a an annoncé que les jeunes délinquants qui l’exploitent étaient congédiés :
avant Noël, le père Sarko a daigné leur répondre, avec dans sa hotte hotte des joujoux oux pour amu amuser ser la gal galeri eriee : « Les
« Le parking sera rouvert rouvert avec gargardiennage dès le 1er septembre. Nous installerons une clôture, avec une seule enentrée, et de la vidéosurveillance » Conséquence : « C’est un parking qui va finalement coûter plus cher que ce qu’il nous rapporte. » Le vrai problème, c’est que
faits que vous faits vous rapport rapportez ez sont sont totaleme totalement nt inadmissibles. Aussi ai-je saisi Brice Hortefe Hor tefeux ux, ministre de l’Intérieur, en lui demandant de donner des instructions
la Porte d’Aix est un cancer qui n’a pas été traité suffisamment tôt. Il a déjà proliféré. En haut de la Canebière, dans le quartier de Noailles, il y a
une métastase de vendeurs vendeurs à la sauvette. Près du Vieux-Port, sous les Jean-fenêtres de la mairie où siège Jean Claude Gaudin, les clandestins et les malfrats gangrènent la place VictorGelu. Dans un entretien accordé à «La Provence Provence » le 1er août, le nouveau préfet délégué à la sécurité, Gilles Leclair Leclair, ne l’a pas nié : « ConConcernant cette place, personne ne conteste que c’est un lieu de délinquance, d’incivilités, d’injures et de tapage. Mais on ne peut pas dire qu’on ne fait rien. » Le
bilan est bilan est pourt pourtant ant mai maigr gree comme comme un chat malade : « Les policiers y sont intervenus à 11 reprises depuis le début de l’année et 8 personnes ont été interpellées ! » Le préfet de police est plus
convaincant quand il avoue son imimpuissa puis sanc ncee : « Je ne résoudrai pas tout seul les difficultés liées à une ville pauvre, qui souffre de 50 ans d’immigration et de tradition de banditisme. Je ne suis ni le sauveur, ni Jésus-Christ ».
Aujourd’hui, Marseille fait peur. Enfant de la ville, l’écrivain et réalisateur Philippe Carrese a décrit son spleen dans « J’ai plus envie », un texte qui fait le buzz sur Internet. Morceaux choisis : « J’ai plus envie de me prendre le quart-monde dans la gueule chaque fois que je mets un pied sur la Canebière… J’ai plus envie de supporter toute la misère du monde à chaque coin de rue… J’ai plus envie de baisser les yeux deva devant nt l’in l’indolen dolence ce arro arrogant gantee de jeunes jeun es connar connards… ds… J’ai plus envi enviee de traverser le quartier Saint Lazare et de me croire à Kabou Kaboul… l… » Philippe Carrese
n’a cependant cependant pas perdu l’envie de serrer la louche des politiques marseillais, qui, de droite comme de gaugau che, revendiquent son amitié, tout en laissant les gangs s’installer. ■ Pierre Tanger
« Je vous le dis : ici on n’est plus en France ! » Secrétaire général de la mosquée de la Porte d’Aix, Omar Djellil est le président de « Présence citoyenne », association qui défend les valeurs de la République. Celui qui a récemment appelé à voter FN nous livre ses quatre vérités.
jeunes qui jeunes qui veul veulent ent les es rack rackette etterr. Le mons monsieu ieurr refurefuse. Il a récolté trois coups de couteau. Il est décédé. Je vous le dis, ici on n’est plus en France. La Porte d’Aix est un territoire perdu de la République ! Sur le terrain, « Présence citoyenne » n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour aider la police…
Minute : Il y a un an, vous aviez écrit au président Sarkozy pour l’informer du climat délétère qui règne à la Porte d’Aix. Depuis, les les choses ont-elles évolué ? Omar Djellil : La situation a empiré ! Le racket du parking Vinci n’est que le dernier épisode d’un feuilleton quotidien. Avant, les vendeurs à la sauvette qui fourguent cigarettes de contrebande et contrefaçons se cachaient, car ils avaient peur de la police… Mais comme la police se fait rare dans le quartier, ils s’affichent désormais au grand jour, ont pignon sur rue et installent des stands devant les boutiques des commerçants ! Avec, en toile de fond, l’insécurité. En un an, 6 policiers ont été grièvement blessés, une arme de service a été volée, et il n’y a eu aucune riposte officielle ! On compte également quatre morts. Au mois de juin, un monsieur – Maghrébin –, traverse le quartier, en compagnie de son épouse. Ils sont accostés par des
Il y a un an et demi, notre association a mobilisé tous ses adhérents et sympathisants, pour memener une enquête sur le terrain, faire une photo de « l’environnement », comme on dit dans le jargon policier. Nous avons relevé les plaques d’immatriculation des voitures suspectes, localisé les entrepôts clandestins, établi le profil des trafiquants. On a remis notre enquête aux douanes, à la police, à la mairie… Aucune suite n’a été donnée. Des riverains ont également ouvert leurs appartements à des policiers, qui, ainsi planqués, ont pu filmer les trafics tra fics dans la rue. Des heures d’enregistrement mais… aucune interpellation ! Mais beaucoup de critiques…
Lors d’une réunion publique, certains nous ont reproché de faire de la délation ! Ils nous ont accusés d’être des nostalgiques de Vichy… Vous conconnaissez la rengaine. Moi, je n’en ai rien à faire. Le dede voir d’un citoyen est de signaler tous les actes de criminalité. Je veux circuler en sécurité. Pour mener votre combat, vous aviez rejoint « Le Trait Trait d’Union », un collectif d’associations. Or aujourd’hui, il semblerait qu’il y ait de l’eau dans le gaz ?
du « Trait d’Union » étaient trop proches de Lisette Narducci, le maire socialiste de la mairie d’arrondissement. Sous prétexte d’insécurité, le but du collectif est de régler des comptes avec l’UMP. Des calculs politiciens et électoraux tout petits alors que le PS aurait pourtant un rôle à jouer. Le président du Conseil régional est socialiste, le président du Conseil général est socialiste, le président de la Communauté urbaine est socialiste… Et que fontils?? Fin mai, ils ont fait venir ManuelValls ! Un Pariils sien qui vient expliquer aux Marseillais les problèmes que la racaille pose à la Porte d’Aix ! Il s’est fait photographier et filmer avec des jeunes délinquants ! Si j’étais étais le maire re de l’arr l’arron ondis dissem sement ent,, pour pour me faire re entendre des autorités, je mettrais mon écharpe tricolore et j’irais manifester devant la Préfecture. Si la gauche met de l’huile sur le feu, de son côté, le gouvernement ne fait pas grand-chose…
Le 5 mai dernier, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, est venu à Marseille pour « afficher sa volonté de ne pas reculer devant la criminalité » . Mais qu’a-t-il vu de la réalité ? Le comité d’accueil ne lui a fait voir que des coins tranquilles. Pour finir, il a visité le commissariat central. Mais il n’a pas mis les pieds à la Porte d’Aix ! À plusieurs reprises, nous avons également écrit au président Sarkozy. Toujours la même réponse, il va en référer à l’autorité compétente – la pré préfect fecture ure – qui qui nou nouss envo envoie ie rég réguli ulièreme èrement nt ba ba-lader… Et pendant ce temps, tous les jours, dans notre quartier des gens se font « arracher ». Aujourd’hui, après le scandale du parking Vinci, le préfet annonce que des mesures vont enfin être prises. On demande à voir voir,, comment et pour combien de de temps. Parce que moi, si rien ne bouge, j’envisage la ■ création d’une milice populaire.
Nous avons décidé de prendre nos distances. Au fil des mois, il nous est apparu que les responsables
Paris et Toulouse à l’heure de l’islam Paris fête le ramadan les nombreux élus présents poura Mairie de Paris organisera le ront, au coucher du soleil, rompre le 24 août prochain, dans les salons jeûne jeûne en éco écouta utant nt des concerts concerts de de l’Hôtel de Ville, une « soirée mu musique sique traditionnelle maghrébine ! du Ramadan ». D’après l’agence Trois jours après, ce sera au tour Novopress , cette fête orientale, se de la Villette d’accueillir le « Grand voulant « culturelle et musicale », sera Ramdam », une « fête populaire et graoufTu- tuite à la découverte des musiques du animée par un ensemble de Malouf nisien. Et comme la mairie de Paris et monde arabe et du Maghreb ». En son maire, Bertrand Delanoë, ne outre, France 2 retransmettra la Nuit lésinent pas sur l’argent du contri- du ramadan, en mettant à l’honneur buable parisien pour montrer leur les musiques du Maghreb… C’est grand amour de l’islam, les invités et comme au pays, dis !
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Cinq nouvelles mosquées à Toulouse es projets de construction de mosquées géantes s’enchaînent à un rythme soutenu un peu partout en France. Après celle de Strasbourg, la deuxième plus grande mosquée d’Europe, qui a ouvert officiellement ses portes la semaine dernière, la ville de Toulouse devrait voir dans les prochains mois s’achever les travaux de la future mosquée d’Empalot. A nouveau, les dimensions de l’édifice
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Propos recueillis par Pierre Tanger
sont pharaoniques : pour un coût de 3,5 millions d’euros et étendue sur plus de 2 000 m2, elle devrait disposer d’une surface de prière supérieure à celle le des grandes mosquées de Lyon et Paris, le tout surmonté d’un dôme et d’un minaret de 22 m de hauteur ! L’immobilier islamique ne va d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin à Toulouse, puisque d’autres mosquées sont en construction (au Mirail, à Tabar) ou en projet (à Basso-Cambo et Bagatelle). Les Toulousains qui en ont marre de l’appel du muezzin pourront tou jours jo urs dem deman ander der l’a l’asil sile en en Suiss Suisse. e. ■
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DOSSIER CE QUE LES MÉDIAS N’ONT PAS OSÉ DIRE 1 1 0 2 t û o a 0 1
La vérité sur les émeutes raciales de Londres
Le quartier de Tottenham, dans le nord de Londres, a été ravagé par des émeutes d’une violence inouïe. Comme toujours, toujours, plutôt que de regarder les problèmes en face, les médias ressortent la culture de l’excuse – là 6 e où, pour trouver des solutions, il faudrait g a oser dénoncer des affrontements raciaux. P lus de 150 arrestations en deux nuits ; 26 policiers blessés, bles sés, dont deux tou jours hospitalisés hospitalisés ; le ma ma-gasin Carpetright, équivalent londonien des Galeries LaLafayette, dévoré par les flammes ; un bus à deux étage étagess incend incendié, ié, avec des dizaines de voitures et deux caca mions de police ; une population terrorisée ; le quartier de Tottenham, dans le nord de Londres, mis à sac durant deux jours par des bandess de voyous jamaïca bande jamaïcains ins ; une extension des violences jusqu’au cœur de la capitale britannique… Et en France, le quotidien « Le Monde Mon de » nous explique benoîtement que les médias anglais « dramatisent » la situation ! Circulez, y a rien à voir ! Repris en boucle par tous nos confrères, le scénario présenté est peu ou prou le même que celui qui nous fut servi lors des émeutes de 2005 en banlieue parisienne : à la suite d’une dramatique bavure ba vure des forces de l’ordre, des « jeunes jeunes », humiliés par une police raciste, se seraient énervés et auauraient un peu tout saccagé sur leur passage, histoire de se calmer les nerfs. Pas un mot sur les policiers blessés.. Pas un mot blessés mot sur le profil profil du du noir tué par la police. Et surtout, pas un mot sur la spécificité raciale et criminelle de ces affrontements. La réalité, c’est qu’il s’agit des pires pi res violences que Londres ait conconnues depuis… les émeutes de 1985,
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qui, déjà, avaient opposé la police à la majorité de la communauté jaja maïcaine de Tottenham ! A l’épol’épo que, une mère de famille famille était dédécédée d’une crise cardiaque lors d’une perquisition à son domicile, provoquant le soulèvement d’une diaspora afro-caribéenne, majoritairement sous la coupe du crime organisé (voir page 7). Durant de violents combats de rue – qui firent 82 blessés – l’agent Keith Blakelock, 40 ans, coupé de ses partenaipartenaires au cours d’un assaut dans la cité de Broadwater Farm, avait été enen cerclé par une quarantaine de noirs armés de machettes, de couteaux et de barres de fer, puis sauvagement assassiné (l’autopsie révéla 42 blessures, dont 8 coups de machette à la tête). « The Guardian » dénonça « le plus horrible épisode lié à la vague de désordres raciaux en Grande-Bretagne ». « Les jeunes n’étaient pas contents »
L’actuel embrasement de Tottenham pourrait bien être une répétition de ce scénario. Les troubles ont éclaté samedi, à la suite d’une manifestation ma nifestation organisée pour « ré clamer justice », après la mort, jeudi 4 août, de Mark Duggan, membre d’un gang ethnique tué lors d’une fusillade avec la police. Le trajet de la manifestation en lui-même avait tout d’une provoca-
tion : partant de la cité Broadwater Farm, quartier général du gang en question, le défilé s’était fixé comcomme destination le… commissariat local, où les policiers (majoritairement blancs, à en croire les photos), assiégés par la foule afro-caribéenne, furent copieusement insultés, menacés me nacés et sommés de « s’expliquer » ! Mais les choses dégénèrent vraiment vers 20 h 30, lorsque des grougrou pes de Jamaïcains se mettent à lancer des projectiles sur les unités de police tardivement arrivées en renforts. Tandis que badauds et manifestants « pacifiques » s’enfuient à toutes tou tes jambes, 300 jeunes noirs arar més, très mobiles et parfaitement organisés, or ganisés, envahissent les rues et les toits des bâtiments, puis bom bardent bard ent les les policiers policiers à coup coup de boulons, pavés, fusées de détresse, cocktails Molotov ou… extincteurs. Durant toute la nuit, les émeutiers cherchent soigneusement à « casser du flic », n’hésitant pas à alal ler au contact, munis de barres de fer, de couteaux et même de sabres ! D’autres brûlent et pillent tout ce qu’ils peuvent, agressant les mal-
heureux commerçants encore ououverts ou les passants ne donnant pas assez volontiers leurs biens. Heidi Blake, du « Telegraph », rara conte : « La police ne savait plus où donner de la tête : les voleurs sortaient des magasins ravagés avec des affaires plein les bras. Certains étaient encore en train de comparer les fruits de leur butin, à la lumière du petit matin ». « Des noirs ont mis Londres à feu et à sang »
Dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 août, de nouvelles violences ont lieu. Initialement circonscrits au quartier de Tottenh Tottenham, am, affrontements et pillages s’étendent à différents quartiers de la capitale, avant que la police, réorganisée, ne parvienne à disperser le gros des émeutiers. Le lendemain, tandis que les rara res blancs de Tottenham faisaient part de leur terreur et des agressions dont ils avaient été victimes, la majorité de la population noire estimait que ces violences « pouvaient se comprendre », car « les jeunes n’étaient pas contents » et « avaient
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besoin d’exprimer leur colère après la perte d’un des leurs ».
Depuis le début de la semaine, les médias tentent d’expliquer la situation en recourant à la culture de l’excuse ou en rejetant la faute sur la police. Les pillards seraient des malheureux – pratiquement les victimes d’une police raciste et « en crise », comme com me disent « The Guardian », classé à gauche, et son homologue français « Le Monde ». A les croire, si des Jamaïcains Jamaïcai ns ont ravagé Tottenham ottenham,, c’est parce qu’ils voulaient « comprendre pourquoi Mark Duggan a été abattu »… Sans rire.
La vérité a été tranquillement af firmée par Katharine Birbalsingh, une intellectuelle britannique d’origine indienne, dans le « Telegraph » de lundi : « Ce matin, j’ai entendu parler des émeutes à la radio, puis à la télévision. Après, j’ai lu des articles sur Internet. Et rien. Nul n’osait dire l’indicible. Que les émeutiers étaient tous noirs, ou pratiquement. (…) Lorsque j’ai vu la première photo publiée de Mark Duggan, j’ai compris compris ce qu’instinctive qu’instinctivement ment j’avais j’avais deviné la veille : des noirs ont encore mis Londres à feu et à sang ». L’ennui, dit-
elle, c’est que pour restaurer l’ordre public et mettre fin aux conflits communautaires, il faudrait que tout le monde ose regarder la réalité en face. « Les problèmes ne peuvent pas se régler si les gens ne veulent pas entendre la vérité. Comme avec tant d’autres questions dans notre pays, nous nous cachons la tête dans le sable et nous refusons d’en ■ parler ».
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Qui était le « jeune papa » tué par par la police anglaise ? vant de mourir, dit le quotidien anglais « The Sun », Mark Duggan avait écrit un texto à sa petite amie : « Les flics me suivent » … L’instant d’après – l’étude de son portable l’a révélé –, il envoyait un autre SMS, moins moins glamour, à des complices escortant son taxi dans le trafic londonien : « Visez le van Volkswagen vert à 4 h, derrière moi. C’est la brigade Trident qui m’emmerde » . Il est 18 h 10, ce 4 août, lorsque ce Jamaïcain de 29 ans décide de semer les détectives de Scotland Yard en allant prendre le métro à la station Tottenham Tottenham Hale Underground. Und erground. Ses comparses doivent l’aider en gênant la filature des policiers. Mais décelant la manœuvre, les limiers prennent ouvertement Duggan en chasse et bloquent sa voiture. La suite ressemble à un film de Guy Ritchie, le cinéaste des bas-fonds londoniens : troquant son téléphone portable pour un flingue, Duggan s’extrait du véhicule et ouvre le feu sur un policier en civil. Dans le mille ! Touché en pleine poitrine, l’agent ne sera miraculeusement sauvé que par la radio qu’il portait sous sa veste et qui a arrêté le projectile. Continuant à vider son chargeur à travers la foule des badauds qui s’éparpillent en criant, Duggan veut créer un mouvement de panique et fuir par le métro. Il n’en aura pas le temps. Bien que directement visé, le coéquipier du policier à terre fait la sommation d’usage. Puis riposte. Comme l’affaire ne se passe pas en Norvège et que le détective anglais est équipé d’un pistolet automatique Heckler & Koch MP5, capable d’aligner 800 pruneaux de 9 mm Parabellum à la minute, il est 18 h 15 lorsque l’affaire est close : Duggan est foudroyé de deux balbal les dans la tête. Selon le superintendant Stuart Cundy, patron de la brifu-gade Trident, spécialisée dans les affaires relevant des « fu
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sillades au sein des communautés de Londres et des meurtres par balle en lien avec les communautés noires » (sic), Duggan – alias Starrish Mark pour les intimes – était un « gangster bien connu » de ses services. Dealer de crack (dérivé de la cocaï-
ne), il était, selon le « London Evening standard », le meneur d’une des douze bandes des célèbres Tottenham Man Dem, groupe lui-même dépendant des Yardies Yardies jamaïcains, un mégagang régnant sur des milliers de ressortissants de la diaspora jamaïcaine aux Etats-Unis et en Angleterre. Selon le « Telegraph », Duggan était placé sous surveillance depuis plusieurs semaines, car soupçonné de vouloir venger la mort de son cousin Kevin Easton, rappeur de 23 ans, lié aux Yardies. Plus connu sous le nom de scène de Smegz, ce dernier a été poignardé dans une boîte de nuit, en mars dernier, avec un tesson de bouteille de champagne. Duggan –présenté – présenté comme un « père de quatre enfants » par les médias médias –, aurait accepté la mission de retrouver et de buter les trois meurtriers, membres d’un gang antillais. Pour un homme homme que ses camarades ont décrit comme « pas violent du tout », il y a des boulots plus tranquilles. Simone Wilson, sa petite amie, s’est dite « dévastée » par la nouvelle de sa mort : « J’étais dans un taxi. Je lui avais parlé à 5 h. Il demandait ce que j’allais faire pour dîner. Il était inquiet, car il avait repéré une voiture banalisée qui le suivait s uivait » . Elle
ignorait évidemment tout des activités de son amoureux : « Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il avait de mauvais projets. » Sa mère, Pamela, encore moins : « C’était mon bébé. C’était un bon fils. Il aurait fêté ses 30 ans en septembre… » S’il n’avait pas
défouraillé sur un flic.
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P. C.
Patrick Cousteau
La mafia jamaïcaine jamaïcaine est-elle derrière les émeutes de Tottenham Tottenham ? ark Duggan, le voyou tué par un poli-
Avec la mondialisation, de successives vagues migratoires ont permis aux criminels jamaïcains d’implanter leurs activités à l’étranger, principalement en Angleterre, par le biais d’une diaspora vendre un peu de drogue pour nourrir sa sous contrôle. Dans les communautés émigrées, le Ja famille » . D’après la brigade Trident, chargée du « posse » – le parrain – impose sa loi comme en Jacrime dans la communauté noire, il faisait partie maïque et se doit de punir violemment toute « offense », même venant de la police – aussi bien des Tottenham Tottenham Man Dem, un puissant groupe criminel londonien, lié à un méga-gang jamaïcain de par les meurtres isolés que par l’émeute de masse. Kingston. Au passage, ce genre de déflagration permet aux Ces « méga-gangs » constituent l’une des formes le méga-gang impose son système de loi et d’ordre... d’ordre... Il criminels de faire marcher le « bizness » en paralycriminelles les plus meurtrières du monde, avec en lève un impôt sur les entreprises locales en échange de sa sant durablement le travail d’une police, qui, sous moyenne, 1 500 assassinats par an sur une île protection, il punit ceux qui refusent de payer en s’en la pression médiatique et politique, retient ses comptant moins de 2,8 millions d’habitants ! Nés prenant aux biens et aux personnes. Il offre un semblant coups pour éviter des représailles se traduisant par dans les années 1980, forts de plusieurs milliers de sécurité sociale, en aidant les populations sous sa la mise à feu et à sang de quartiers entiers. d’hommes de mains, ces groupes crypto-mafieux, coupe, en payant des frais de scolarité et de cantine et en dont les soldats s’appellent « Yardies », sont spécia- procurant des emplois ». Suite page 8
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cier à l’issue d’une course-poursuite, n’était pas une simple petite frappe, dans le genre « pauvre immigré réduit à
lisés, outre la célèbre « ganja » jama jamaïcain ïcaine, e, dans le proxénétisme, le trafic d’armes, d’héroïne, et surtout de cocaïne – qui transite, par leur île, depuis l’Amérique latine jusqu’aux Etats-Unis ou l’Europe. Servant initialement de services d’ordre musclés aux partis politiques locaux, ils ont rapidement gangrené les structures du gouvernement jamaïcain jama ïcain.. « Localement, dit le criminologue Xavier Raufer,
LE MEILLEUR DES MONDES Face à l’arrivée massive d’immigrés clandestins, le gouvernement grec 1 a décidé de bâtir une 1 0 immense clôture de 2 t fil de fer barbelé sur û o une partie de sa a 0 frontière avec la 1 Turquie.
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Grèce : des barbelés contre l’immigration
a frontière terrestre grécoturque, tur que, qui court sur 150 km, est devenue l’un des principaux prin cipaux points de passage des étrangers voulant passer en douce dans l’UE. En 2010, la police grecque a arrêté 39 000 imim migrés illégaux, soit près de la moitié des interceptions de migrants clandestins réalisées sur l’espace européen* ! Chaque nuit, entre 120 et 350 clandestins sont arrêtés, en ciales en tout genre dont ils entenThrace, sur les 12,5 km de frontière dent bien profiter. avec la Turquie. La situation est dede Fatiguée de passer simultanévenue ingérable, même avec le sou- ment pour un boulet et pour la pastien de Frontex, la police européen- soire de l’Europe, Athènes a décidé ne. Les immigrés arrêtés coûtent de frapper fort (mais avec l’argent une fortune ; et bien souvent, après européen, faut pas exagérer). Ce 5 un séjour dans un centre de réten- août, le ministère de la Protection du tion plein comme un œuf, ils par- citoyen a annoncé le lancement tent tranquillement à Athènes pour d’une procédure pour construire une bénéficier des aides sociales. A clôture en fil barbelé sur la frontière moins de gagner d’autres villes gréco-turque. L’ouvrage, L’ouvrage, qui coûtera d’Europe d’Eu rope pour trouver les réseaux plus de 5 millions d’euros, est « co financé par le fonds fonds europée européenn de protecprotecde leur diaspora et les aides soso - financé
construire une tranchée de 120 km, près d’Evros. Officiellement, pour protéger pro téger la région des crues récurrentes. Mais elle pourrait servir, of ficieusement, à se protéger du razde-marée de l’immigration illégale ! C’est en tout cas ce qu’a laissé filtrer une source anonyme du mimi nistère de la Défense, chargé du projet. Début janvier, Christos Papoutsis, ministre grec chargé de l’Immigration, avait rappelé que c’est le « devoir du gouvernement de
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tion des frontières de l’Union européenne (UE) ». La clôture comprendra, selon le communiqué ministériel, « deux barrières parallèles parallèles en fil barbelé longues de 10,3 km chacune et d’une hauteur de 2,5 à 3 mètres ». Elle sera construite
sur la ligne frontalière près de Kastanies, le passage le plus fréquenté par les passeurs qui tentent d’y traverser le fleuve Evros, séparant la Grèce de la Turquie. Le quotidien grec « Ta Néa » a révélé, ré vélé, la semaine dernière, que la Grèce était également en train de
protéger les droits des citoyens grecs et de ceux qui résident légalement dans le pays ». Sans parler des pauvres « partenaires partenaires européens » qui ont
sacrifié leurs frontières sur l’autel de la libre circulation. ■ P. C. 1. Nous parlons bien d’arrestations. En réalité, d’après un rapport d’Europol de mars 2008, 500 000 à un million d’immigrés entrent illégalement en Europe chaque année, principalement par les pays du sud de l’Europe. La Méditerranée est le plus important axe de développement de l’immigration illégale.
Suite de la page 7
Selon le « Daily Mirror », les Tottenham Man Dem avaient déjà piloté les émeutes raciales de 1985 qui, loin d’une simple jacquerie populaire, auraient notamment eu pour but de décourager la police d’intervenir sur le territoire du gang. Le « London Evening Standard » les soupçonne d’être également derrière ce nouvel embrasement communautaire – qui rappelle par ailleurs les émeutes de Kingston, en juin 2010. Pour protester contre l’arrestation et l’extradition aux Etats-Unis du « Shower posse » Christopher Michael Coke, le plus célèbre parrain de l’île, la mobilisation des quartiers pauvres de la capitale jamaïcaine avait alors débouché sur une manifestation virant à l’émeute et se soldant par 70 morts de part et d’autre… Joies de la mondialisation et de l’importation des flux criminels, il se pourrait bien que le même schéma se reproduise désormais à Londres. ■
Lionel Humbert
Les émeutes raciales de Tottenham ne constituent pas un précédent Rappel des violences passées 10 - 12 avril 1941, Brixton (sud de Londres) : près de 5 000 manifestants d’origine afro-cari béenne affrontent affrontent la police. Bilan : 325 blessés, dont 280 policiers, une centaine de véhicules incendiés, 150 bâtiments endommagés. ■ 28 septembre 1985, Brixton : nouvelles émeutes après le tir accidentel d’un policier sur Cherry Groce, d’origine jamaïquaine, mère d’un suspect recherché. Un journaliste est tué par des émeutiers. ■ 6 octobre 1985, Tottenham : l’agent de police Keith Blakelock, 40 ans, est assassiné dans la cité ■
de Broadwater Farm au cours de nouvelles émeutes jamaïcaines. ■ 25 mai 2001, Manchester : affrontements triangulaires entre Pakistanais, hooligans et policiers. ■ 7 juillet 2001, Bradford : affrontements entre indo-pakistanais et groupes nationalistes. ■ 22 - 24 octobre 2005, Birmingham : deux nuits d’émeutes entre indo-pakistanais et des afrocaribéens après le viol d’une adolescente noire. ■ 25 mai 2009, Luton : 500 personnes, dont des groupes de l’English Defense League, se mobilisent contre les manifestations d’islamistes lors du retour des troupes britanniques d’Afghanis■ tan en mars. La manifestation dégénère. L. H.
Alors que le rouleau compresseur médiatique prépare l’opinion à une intervention « humanitaire » en Somalie, l’africaniste Bernard Lugan, directeur de la revue « L’Afrique réelle » (1), remet les pendules à l’heure.
ment, baptisé opération « Bouclier unifié », pour exextraire les malheureux devenus otages. L’ONU quittait la Somalie sur un cuisant échec politique politique et militaire qui lui avait coûté 136 morts et 423 blessés. Qu’est-ce qui avait changé ?
Entretien avec Bernard Lugan, directeur de la revue « L’Afrique réelle »
Somalie : « L’aide humanitaire ne profitera pas aux affamés » Minute :Vous dénoncez la campagne de médiatisation autour de la catastrophe humanitaire en Somalie. Pourquoi Pourquoi ? Bernard Lugan : La Somalie étant – une fois de
plus – frappée par une famine, les médias occidentaux déversent leur lot habituel d’images atroces, accompagnées de commentaires dégoulinant de bons sentiments et chargés de reproches culpabilisateurs. Comme si nous, Européens, avions la moin dre responsabilité dans ce drame, dont les deux principales prin cipales causes répétitives sont clairement identifiées : une guerre tribale que se livrent des clans historiquement rivaux, et une surpopulation suicidaire qui a détruit le fragile équilibre écologique régional. Cette campagne ne cherche pas à expliquer les cau ses réelles de la crise somalienne, elle a seulement pour but d’émouvoir d ’émouvoir,, pour préparer les esprits à une intervention imminente. Quelles sont les clés du problème ?
La Somalie est en guerre depuis 1978. Le problème n’y est pas ethnique mais tribal, le grand ens emble ethnique somali étant divisé en trois grands groupes (les Darod, les Irir et les Saab), eux-mêmes subdivisés en tribus, clans et sous-clans qui se sont toujours opposés. Hier pour des points d’eau et des vols de chameaux, aujourd’hui pour des trafics plus « modernes ». Entre 1977 et 1978, le général et président Siyad Barre – un Dar Darod od de de la tribu bu Mahe Maheran ran – décle déclench nchaa et perdit l’aventureuse guerre de l’Ogaden contre l’Ethiopie. Après cette défaite, les réalités tribales s’imposèrent avec encore plus de force qu’auparavant. Une terrible guerre opposa les Darod entre eux. Finalement, la tribu Hawiyé l’emporta sur celle des Maheran et, le 27 janvier 1991, Siyad Barre fut
renversé. La guerre tribale est alors devenue claniclani que. Tandis que, dans le nord du pays, le Somaliland, ancien protectorat britannique, se déclarait indépendant, la Somalie a subi la loi de deux clans antagonistes de la tribu Hawiyé, avec, d’un côté, le clan Agbal d’Ali Mahdi Mohamed ; et de l’autre, le clan Habar Gedir dirigé par le « général » Mohamed Farah Aidid. Pour la Somalie, c’était le début de la faim…
Tout juste ! La guerre des milices provoqua une atroce famine, et l’opinion américaine se mobilisa. En France, le docteur Kouchner lança la campagne du « sac de riz pour la Somalie » . Puis, au mois de dédécembre 1992, un corps expéditionnaire US débarqua dans une mise en scène théâtrale pour « rendre l’espoir » aux populations somaliennes. L’opération « Restore Hope » avait été déclenchée au nom d’une nouvelle doctrine inventée pour la circonstance : l’ingérence humanitaire, ce colonialisme des bons sentiments. Ce fut un échec cuisant et le 4 mai 1993, l’ONU prit le relais en faisant débarquer un corps expéditionnaire ex péditionnaire de 28 000 hommes. Le 5 juin, 23 casques bleus pakistanais furent tués par les miliciens du « général » Aidid et le 3 octobre, 18 soldats américains perdirent la vie dans l’affaire de la « chute du faucon noir ».A partir du mois d’août 1994, l’anarchie fut totale, les hommes d’Ali Mahdi contrôlant le nord de Mogadiscio et ceux du « général » Aidid, le sud. Alors ?
Les Américains abandonnèrent le contingent de l’ONU, composé de soldats pakistanais et bengalais. Le 28 février 1995, il fallut un nouveau débarque-
Rien. Les clans somalis se retrouvèrent entre eux et s’affrontèrent de plus belle dans un véritable guêpier ! Le 1er août 1996, le « général » Aidid mourût au combat. Son fils, Hussein Aidid, lui succéda à la tête de son parti, le CSU/UNS (Congrès somalien unifié/Union nationale somalienne), c’est-à-dire sa milice mi lice tribale. Dans le sud du pays, les miliciens de Hussein Aidid s’opposèrent aux Rahanwein, ces derniers s’affrontant ensuite en fonction de leur appartenance clanique ; tandis que dans le nord-est, plusieurs composantes des Darod, dirigées par Abdullahi Yussuf Ahmed, créaient au mois d’août 1998 une région autonome baptisée Puntland. Il faut réussir à suivre !
Rassurez-vous : en 2004, après d’interminables discussions entre les factions claniques, un accord discussions de partage du pouvoir fut trouvé. Même si le Gouvernement ver nement fédéral de Transition, incapable de s’installer en Somalie, fut contraint de « gouverner »… depuis le Kenya ! Avec quelle efficacité ?
Aucune. En Somalie, apparut un nouveau mouvement, les Tribunaux islamiques, dont les milices me nacèrent de prendre Mogadiscio. En décembre 2006, pour les en empêcher, l’armée éthiopienne en tra en Somalie – sans mandat international, mais encouragée par les Etats-Unis. Par le vote de la résolution 1744 du 21 février 2007, le Conseil de sécurité de l’ONU autorisa le déploiement d’une mission de l’Union Africaine (UA), l’AMISOM. Depuis, à l’exception du Somaliland et dans une mesure moindre du Puntland, les islamistes contrôlent la majeure partie par tie du pays. Vous affirmez que qu e pour eux, la famine et sa médiatisation exclusivement compassionnelle sera une véritable aubaine…
Bien sûr ! Elle va leur permettre d’être reconnus par la « communauté internationale » qui devra traiter avec eux pour l’acheminement de l’aide alimentaire ; d’achever la prise de contrôle du pays ; et de titirer rer de juteux profits des détournements de cette aide, comme cela avait été le cas lors de la grande famine d’Ethiopie dans les années 1984-1985. Ma conclusion est donc claire : nous n’avons rien à faire dans cette galère. A moins, naturellement, de vouloir verser dans le « tonneau des Danaïdes » somalien une aide qui serait pourtant tellement utile à nos SDF et à toutes ces familles françaises qui ne mangent plus à leur faim. ■ Propos recueillis par Patrick Cousteau 1. http://bernardlugan.blogspot.com/
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SOCIETE e
M E E N F O R 1 1 0 2 t û o a 0 1
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Jean-Paul Jean-P aul Garraud
arginale, la Droite populaire, au sein de l’UMP ? D’un poids strictement lili mité à ses 44 députés, soit 12,5 % – un un huit huitièm ièmee seu seulem lement ent – des des 320 dép député utéss de de l’UMP ? Pas si sûr… On n’a pas assez prêté attention au scrutin organisé le mois dernier pour remplacer, au poste pos te de troisième vice-président de l’Assemblée nationale, l’élu de Maine-et-Loire Marc Laffineur – – nommé nommé,, lor lorss du rema remanie niemen mentt du 29 juin, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens Combattants. Certes, c’est le palot et conformissime Louis Giscard d’Estaing – le fils de son son pèpère – qui a été désigné par le groupe UMP, mais avec seulement deux voix d’avance sur Jea JeannPaul Garraud : 88 voix pour le fiston Giscard
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N E E N PA N Michel Raison
e l’audace… mais pas trop. Michel Raison, député UMP de Haute-Saône, est allé un peu trop loin, s’en est rendu compte, s’est renié et, pire encore, a fait son autocritique. au tocritique. Le 26 juillet, dans une question écrite au ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, il avait demandé à celui-ci quelles me sures il comptait prendre pour empêcher que
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« certains groupes de rap issus de l’immigration […] se livrent à de véritables appels à la haine raciale et religieuse en proférant des paroles obscènes, racistes et misogynes […] sous couvert de la liberté d’expression ». « Ils bafouent, expliquaitil, les valeurs fondamentales de respect et de liberté qui fondent notre démocratie. »
Devenu le nouvel homme à abattre pour la gauche bien-pensante, Michel Raison a mis à peine plus d’une semaine pour confesser
Sarko, son beau-frère et la Libye ’enquête n’en est qu’au stade de l’esquisse, mais elle cause déjà la très vive irritation de Nicolas Sarkozy, qui en a pris connaissance depuis la luxueuse villa de la famille Bruni au Cap Nègre, où il est installé depuis le 1 er août :
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et 86 voix pour le député de Libourne (Gironde), qui n’a donc raté son élection que d’un cheveu che veu et a quasiment doublé son « électorat naturel ». Le signe que, contrairement à ce qui est communément propagé, les coups de boubou toir droitiers donnés par la Droite populaire sont bien reçus par un nombre croissant d’élus de la majorité présidentielle. La Droite populaire avait eu l’habileté, aussi, de présenter Jean-Paul Garraud, plutôt que Lionnel Luca ou Jacq Jacques ues Myard Myard, ce qui a payé. Jean-Paul Garraud, ancien magistrat, est moins sulfureux dans ses sorties qu’un Luca, donc plus consensuel, et s’impose petit à petit comme un élément majeur de la Droite popu Jean-F n-Franç rançois ois Copé, secrétaire natiolaire. Jea nal de l’UMP, l’a bien compris, qui l’a désigné en début d’année secrétaire de l’UMP pour la justice. Une fonction qui lui offre un boulevard et de belles perspectives, tant l’actuel ministre de la Justice, Michel Mercier – si vous vous ne conconnaissiez pas son nom, c’est normal – est insipide, sans idées et dépourvu de la poigne que ■ nécessite cette fonction. publiquement – et dans les colonnes du publiquement « Monde Monde », tant qu’à faire – avoir fait « une connerie ». Les cris d’orfraie de SOS Racisme l’auraient même « vexé », lui qui est « profondément antiraciste ». Au préalable, il avait déjà retiré sa question au ministre de la Culture et, dès le 2 août, en avait déposé une nouvelle sur le même sujet, mais sans les mots « issus de l’immigration » et « rap »… Qu’on se le dise : celui qui est aussi maire de Luxueil-les-Bains n’a rien contre les rappeurs, ni d’ailleurs contre qui que ce soit, comme com me l’a prouvé la programmation des Pluralies 2010, le festival de musique de sa ville, qui avait accueilli le très gauchiste Raphaël et le chanteur de reggae Pierpoljak , le tout dans le cloître de l’abbaye – avec, en ouverture, un groupe de percussions africaines, comcom me l’endroit semblait s’y prêter. Bien sûr, les Pluralies « reçoivent le soutien financier, adminis-
LE CHIFFRE QUI TUE
’est le nombre d’immigrés clandestins que la France aurait pu expulser le week-end dernier si Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, en avait simplement donné l’ordre. Mais il n’en a rien fait… Samedi en effet, environ 400 personnes, « pour la plupart des étrangers sans papiers » selon l’Agence France Presse, ont manifesté à Paris pour réclamer leur régularisation « à l’oc-
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casion du premier anniversaire de l’évacuation par la police de certains d’entre eux d’un ex-immeuble de la Sécurité sociale » . Et
pourquoi pas un gâteau avec une bougie, tant qu’on y est ? Evacués mais pas expulsés, ils sont donc toujours là, bien dédé cidés à rester et à être « régularisés » – en atten attendan dant,t, pou pourrquoi pas, d’exiger leur naturalisation. Le ministère de l’Intérieur n’a pas été pris au dépourvu puisque puis que la manifestation avait été annoncée et que le préfet de police de Paris – Michel Gaudin, intime de Claude Guéant et proche de Nicolas Sarkozy – avai avait mobi mobilisé lisé ses ses effectifs… pour empêcher les manifestants de reprendre possession pos session de l’ancien immeuble de la Caisse primaire d’assurance maladie, vers lequel ils se dirigeaient ! Le défilé avait été organisé par le Collectif des sans-pa piers 75 dont le porte-parole, Moussa Camara, a osé dire que « la situation des sans-papiers ne s’est pas améliorée : ça va de mal en pis »… Pour un peu, il menacerait de quitter le territoire français ! Avant de partir en vacances, vacances , Claude Claude Guéant a annoncé le relèvement des objectifs de reconduites à la frontière : les préfets ont fermement été priés de mobiliser leurs services pour que les 28 000 expulsions réalisées en 2010 deviennent 30 000 en 2011. Sans toucher à ceux qui manifestent légalement ? ■
Lehman Brothers à HSBC, en passant par Lazard Frères et Rothschild. Si Sarko a piqué une colère, c’est qu’est paru dans le journal en ligne « Paris Tribune » un article intitulé : « La famille Sarkozy est-elle en guerre contre la famille Kadhafi ? » Il ressort du début tratif, technique et en personnel de la Ville de d’en d’enquête quête publié par Vaea Vaea Devatine que, en 2009, Fournier avait Luxeuil-les-bains ». Accusé d’avoir des pen- pour objectif de « vendre une holding française spécialisée dans chants d’extrême droite, droite, Michel Raison a aussi l’agriculture en Afrique à un fonds d’investissement libyen » pour déclaré au « Monde Monde » : « Non. Je ne fais pas par- environ 250 millions d’euros. Rien d’extraordinaire là-dedans, si tie de la Droite populaire. » Sympa pour ses col- ce n’est que le fonds en question n’a bien sûr guère d’autono■ lègues de l’UMP… mie à l’égard l’égard du régime et que l’intermédiaire franco-tunisien avec lequel lequel il était en cheville appartenait à ce que l’on appelle voilà que son beau-frère François Fournier maintenant « la galaxie Ben Ali ». Lequel Ben Ali aurait été rémuétait en négociations d’affaires avec le régime li - néré mensuellement par le colonel Kadhafi ! byen ! Là où ça devient encore plus intéressant c’est que Fournier, François Fournier est, depuis 2000, le mari de voyant que la vente tardait à se concrétiser, a pris contact avec Caroline Sarkozy, demi-sœur demi-sœur du chef de l’Etat un autre fonds d’investissement libyen, ainsi que semble le (dont le père s’est marié quatre fois). Si Caroli- confirmer une lettre publiée par « Paris Tribune Tribune » et sollicité l’inne exerce dans l’aménagement intérieur, Fran- tervention d’un « proche » de Seif El-Islam, l’un des fils de Mouamçois Fournier s’active, lui, dans les affaires exté- mar Kadhafi, « pour que l’affaire soit traitée dans les délais » . rieures. Natif de Neuilly-sur-Seine, comme il se Sarko, rassure-nous : l’expédition de Libye, ce n’est pas pour un ■ doit, il a fait toute sa carrière dans la banque, de bête petit différend commercial ?
Découvrez l’aide spéciale pour les demandeurs d’asile ! ’histoire se passe dans leVar Var,, il y a quelques jours. Une plantureuse mama en boubou multicolore se présente au guichet d’une CAF pour bénéficier bé néficier de la CMU (couverture maladie ma ladie universelle). Son interlocutrice lui deman demande de ses papiers ou, à défaut, un justificatif quelconque, mais la dame, illégalement entrée en France, explique sur tous les tons qu’elle est « sans papier » et ne peut donc justif jus tifier ier de rie rien. n. Imposs Impossibl ible, e, dans dans ce cas, de monter son dossier et la voilà donc gentiment aiguillée vers une assistante sociale qui l’aidera a accomplir ses démarches. Mais la mama refuse de quitter le guichet bredouille – « J’ai pas attendu une heure pour rien ! ». A défaut de CMU, elle brandit donc son joker et proclame, victorieuse : « J’ai droit à l’ATA ! » Stoïque, la fonctionnaire qui en a vu d’autres, explique : « Non madame,
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location pour les gens victimes de l’amiante ! »
La mama insiste, s’énerve, répète avec véhémence qu’elle a « droit à l’ATA ». Et en effet, lorsqu’en désespoir de cause, cause, la guichetière consulte son
vous n’y avez pas droit, car l’ATA, l’ATA, c’est l’al-
E R I A ncore un socialiste né dans la soie, enfant de D la bourgeoisie du XVI arrondissement. Un père qui tenait une prestigieuse galerie d’an RE tiquités boulevard Haussmann et dont le plus gros fut d’acheter pour des clopinettes un magni A I coup fifique que Georges de La Tour non signé, sans autre L référence que la patte du peintre, lançant du même coup la légende familiale. L Famille juive, mais éducation catholique (un I clas Juppé pé du PS classique sique après-guerre), d’où sortira le Jup moins cassant cassant et plus madré madré.. Pour Pour le reste, reste, M – en moins même parcours sans faute, sans relief et sans cheLe crâne d’œuf dans sa perfection ovoïde. Eveux. Avec cela, fin lettré, latiniste distingué, amoureux Hdes belles choses. c’est qu’il est né dandy dans l’âme, C maisSonaffligédrame, d’une tête de technocrate mou et dé dégarni, garni, Musset comme si s’était retrouvé emprisonné dans U le corps d’Eric Woerth, réduit à faire jouer à Loren Azaccio un rôle de chef comptable. Bonjour le romanque George Sand eût apprécié. Gtisme.D’oùPassessûrairs de Droopy accablé qui a tout esessayé – la démagogie, les raffarinades et les lotions Acapillaires – pour relancer sa carrière politique, en berne ne après l’affaire du sang contaminé. Lui qui n’ai L ber
supérieur, ce dernier lui confirme supérieur, c onfirme que l’ATA est aussi… « l’allocation temporaire d’attente », accordée par Pôle emploi à tous les demandeurs d’asile pendant la durée durée d’instruction de leur dossier ! L’aide profite également aux étrangers bénéficiaires d’une carte de séjour « vie privée et familiale » ayant déposé plainte ou témoigné dans une affaire de proxénétisme ou de traite des êtres humains humains ; aux apatrides ; et aux anciens détenus, lorsque la durée de leur détention détention a été supérieure à 2 mois. D’un montant de 10,83 euros par jourr – soit jou soit 324 eur euros os par par mois mois – elle le complète les revenus du RSA, voire d’une activité salariée inférieure à 78 heures par mois. Même en cas de fraude avérée – le travail au noir, par exemple… exem ple… – l’ATA est « incessible et insaisissable » ! Pour les demandeurs d’asile, elle
est renouvelée renouvelée tous les mois, jusqu’à la décision d’acceptation ou de refus du statut de réfugié – ce qui peut prendre du temps ; pour les autres catégories de bénéficiaires, l’ATA est versée pendant 12 mois maximum. Les allocations éventuellement perçues à tort sont récupérées par retenues sur le montant des allocations à venir ou par remboursement, selon un échéancier prévu avec Pôle emploi. Mais elles ne sont pas dues, en rerevanche, si le montant du trop perçu est « inférieur au montant journalier de Aut rement dit, on peut fraul’ATA ». Autrement der, mais à condition de ne pas abuser. Pour seule seule consolation, la guichetière de la CAF a envoyé la mama vindicative refaire sa demande au Pôle Emploi. C’est tou jou jours rs ça de gagné. ■
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Lionel Humbert
Fabius, le dand dandyy cont con t rar rariié (5) e
me que les belles voitures, il s’est même acheté une sante). Il vit aujourd’hui face à la Closerie des Lilas. 125 cm3 pour partir à la rencontre de la France Nouvelle géographie sociale. Le tout-Paris des arts d’en bas dans une sorte de road movie électoral, est ainsi à ses pieds. C’est peut-être là qu’il a rentrouvant à la Star Ac’ des airs de « conte de fées contré Jea Jean n Nouv Nouvel el, lauréat du Pritzker , le « Nobel moderne ». La déchéance, pour un homme qui a été de l’architecture », à qui il a confié la restauration de premier partout, à Normale Sup’, à l’agrégation, à sa maison secondaire dans un village de l’Ariège l’ENA, nommé à Matignon à 37 ans. Depuis, plus – vue impre imprenab nable le sur les es Pyréné Pyrénées. es.Tant qu’à qu’à faire faire rien. Trop gauche, pas assez à gauche. appel à un architecte, autant solliciter le plus cher. N°2 un jour jour,, n°2 toujours. C’est la tragédie des En bon socialiste, Fabius ne manque jamais d’atdauphins et des bons élèves, voués à être les cocus taquer « la droite de l’argent ». Ce qui ne l’empêche de l’histoire et le jouet des grands hommes. Et par- pas de faire de bonnes affaires. Depuis 2008, il posfois de leur femme. Pour notre homme, elle s’ap- sède – avec Christian Blanckaert, ancien direcpela pe la Françoise Castro, longtemps Mme Fabius à teur d’Hermès, Serge Weinberg, ex-responsable la ville. Pétroleuse délurée, habillée comme une de PPR, et quelques autres grands noms du capitaduchesse rouge, mais roulant en « deudeuche » (qui lisme d’affaires –, la société PIASA, rachetée à ne se souvient de son entrée fracassante à Mati- François Pinault. PIASA occupe la quatrième gnon au volant de sa 2CV, le must du chic gauchis- pla place ce sur le marché de l’art en France (45 millions te ?), chapeaux extravagants, manteau de loutre, d’euros de chiffre d’affaires). Il renoue ainsi brillampasionaria de toutes les causes, de l’extrême gaugau - ment avec la tradition familiale. Pas comme son che à Israël – qui a fini par les remplacer toutes, bon à rien de fils aîné, condamné début juin pour mari inclus. Ah, les passions dévorantes ! abus de confiance à 15 000 euros d’amende (dont Depuis leur divorce, Laurent a quitté leur apap - 10 000 avec sursis). Seul point commun avec le pè partement place du Panthéon. Non, il ne sera pas re : la vigueur capillaire. ■ François-Laurent un grand homme (d’autant qu’à 16 500 euros Balssa lem le m2, la patrie n’est généralement plus reconnais-
L’HEBDOMADAIRE SANS MUSELIÈRE « Minute » prépare déjà sa rentrée des classes ! En prévision des diverses échéances électorales de 2012, nous avons décidé de lancer une grande offensive. Nous préparons actuellement un ambitieux plan de développement autour de deux grands axes : _conforter notre indépendance _développer notre visibilité en kiosques Mais tout cela a un coût… « Minute », l’hebdomadaire qui refuse le petit jeu des excommunications politiques, doit couvrir l’actualité et continuer d’en révéler les dessous comme nous avons su le faire tout au long de la V e République. Nous savons que les sources d’information se multiplient, à travers les journaux gratuits et l’accès facile à Internet. Mais nous ne vous proposons pas l’information brute, telle qu’elle sort de la moulinette des Agences de presse, nous la décryptons pour lui donner sa véritable portée, au regard de ce que nous défendons : la France. Les médias font régulièrement état des difficultés que doit surmonter la presse. Vous savez qu’elles sont d’autant plus grandes que l’on s’éloigne du conformisme de rigueur. Nous avons pensé qu’il était nécessaire de vous associer,, lecteurs, abonnés, adhérents , à ce projet : dans la course à la présidentielle qui a d’ores et déjà commencé, associer il ne faut pas que « Minute » soit limité ni dans ses moyens d’enquête ni dans sa capacité de diffusion. Vous seuls pouvez nous donner les moyens de nos n os ambitions. Aussi toute aide, même modeste, n ous sera précieuse. Vous pouvez : – adhérer à l’ASM* (association de soutien à Minute) réadhérer ou encore faire faire un don ; – offrir un abonnement (voir ci-dessous) : vous contribuez ainsi à la promotion de votre hebdomadaire ; vous renforcez notre capital d’abonnés, ce qui, pour la presse, est la source de recettes la plus importante. Plus vite nous recevrons votre contribution, plus vite nous pourrons lancer les enquêtes qui dérangeront vraiment la petite coterie médiatico-politique ! Votre chèque, c’est un coup de pied aux fesses du Système. Petit ou gros, c’est à vous de choisir ! Jean-Marie Molitor * Tout nouvel adhérent aura en cadeau le HS Sexe et politique de « Minute ».
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10 août 2011
• Où les Etats-Unis en prennent pour leur dégrade
os ministres sont à plaindre : non seulement il leur est conconseillé, depuis l’affaire MAM, de prendre leurs vacances dans le Périgord, mais ces empérigourdés sont, depuis la canicule de 2003, susceptibles d’être rappelés à tout moment sur le pont du navire étatique en difficulté. François Baroin vient d’en faire fai re la fâcheuse expérience. Bien que l’été 2011 n’ait rien de caniculaire (à l’inverse de ce que les journalistes avaient prédit), les bourses ont pris un coup de chaud qui a donné des sueurs froides à Nicolas Sarkozy – entre autres, car cette forte poussée de fièvre, accrue par la dégradation de la note américaine par l’agence Standard & Poor’s, menace le système économique mondial. La crise aura au ra permis aux indécrottables dédé mocrates, qui s’imaginent encore que leur bulletin de vote leur octroie un très minime moyen d’action sur le destin de leur pays, de revenir de cette douce illusion. Les peuples ont découvert à cette occasion qu’au-dequ’au-delà des Etats, dont le gouvernement est confisqué par les partis, et même des bureaucraties à la bruxelloise, qui leur imposent des réglementations, il existe des officines privées, principalement trois agences de notations financières, qui font la pluie et le vilain temps sur la planète – c’est-à-dire sur le marché. Qu’elles décident de dégrader la note no te d’un Etat, et les actionnaires s’affolent, les créanciers et les investisseurs se méfient, les taux d’intérêt grimpent, les spéculateurs aiguisent leurs incisives comme dans le Bal des vampires de Polanski… et les peupeuples se serrent la ceinture. Quelque 20 ans après l’écroulement de l’Union soviétique et du communisme sapé par ses propres vices, vi ces, allons-nous assister à l’autodémolition du monde capitaliste, ruiné rui né par ses propres excès ? Standard & Poor’s, qui vient de sanctionner la première puissance mondiale, a été créée en 1860 par un certain Henry Poor. Son nom fait un joli pied de nez à l’histoire, si l’on songe que les Etats et les banques les plus riches riches de la planète en sont aujourd’hui réduits à
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aller se faire voir chez ce Pauvre (poor, en anglais), qui n’est certes pas un pauvre type, mais qui sera sûrement considéré comme un sale type s’il ne nous reste demain, demain, les poches vides, qu’à croquer des cailloux. Où Minc est prêt au sacrifice…
es beaux esprits qui nous conconduisent depuis des années droit dans le mur – le fameux mur de l’Argent, si dur pour les peuples – ont trouvé la solution à la crise : il suffit d’aller vers davantage d’Europe. Qui le dit ? Par exemple Baudouin Prot, directeur général de BNP Paribas, banque à laquelle la crise grecque a déjà coûté un demimilliard d’euros et qui est beaucoup plus exposée encore à la dette italienne. lien ne. Ou encore Alain Minc, cet enfant d’un couple diabolique, l’él’é-
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• Où Bernard réinvente les mille et une nuits
• Où l’Afghanistan, pour quoi ?
ans la version moderne des contes con tes des mille et une nuits, il est moins question de tapis vovo lant que de Tapie voleur. Aladin, jadis, jadi s, frot frottait tait des lamp lampes es pour faire apparaître un génie : Bernard est plus efficace, il a suffi qu’il se frotte à un arbitrage d’exception pour dédé couvrir l’entrée de la caverne d’Ali Baba, en l’occurrence la poche du contribuable. Il n’a eu qu’à prononcer la formule magique : « Contribuable, ouvretoi », pour que tombent les millions d’euros – pas moins de 285, dont 45 au titre du « préjudice moral », ce qui a dû contraindre l’homme-orchestre à chercher dans le dictionnaire la dédé finition du mot « moral ». Je parie qu’il en rit encore. La Cour de justice justic e de la République s’est, hélas, montrée moins sensible à l’humour de la situation, si tuation, en émettant un avis favora ble à l’ouve l’ouvertur rturee d’une enquêt enquêtee
quelques mois du cinquantième anniversaire des accords d’Ed’Evian, début du massacre des harkis, les survivants et leurs descendants organisent, à partir du 22 août, une grande marche de Montpellier à Paris afin de rappeler à l’oublieux SarSarko qu’il avait promis, quand il était candidat, can didat, de reconnaî tre tre officiellement la responsabilité de la France dans cette honteuse affaire – pour une fois, la repentance aurait été justifiée. Cette actualité en rencontre une auauè tre : deux légionnaires du 2 REP viennent d’être tués en Afghanistan et plusieurs autres blessés. L’histoire se rérépète. En 1961, lors des obsèques d’autres légionnaires tués à l’ennemi en Algérie, le père Delarue, qui fut l’aumônier du 1er et du 2è REP, avait posé po sé la question de l’utilité de ces morts alors qu’il était de plus en plus évident que le pouvoir gaulliste voulait abandonner ces départements français fran çais d’outre-mer. Le pouvoir sarkoziste envisage aussi le retrait d’Afghanistan, auquel le contraint d’aild’ailleurs le retrait yankee : preuve s’il en fallait que les Français n’ont été là-bas que les supplétifs des Américains. EEconomiquement co nomiquement menacés, ceux-ci doivent doi vent penser aujourd’hui à réduire leurs dépenses – et la guerre afghane coûte cher. Les raisons officiellement avancées pour justifier l’intervention tenaient à la lutte contre le terrorisme. Rien n’est réglé à cet égard, et le dédé part des Occidentaux sera interprété à justee titr just titree comm commee une une défa défaite. ite. Voilà 50 ans, les soldats français avaient assisté l’arme au pied et le rouge au front au supplice de leurs frères d’armes. Tout étant relatif – l’Afghanistan n’est évidemment pas l’Algérie – nos soldats devront abandonner une fois de plus ceux qui leur ont fait confiance et se sont compromis avec eux. Nos gouvernants vern ants portent la responsabilité de ce qui risque de se passer, mais ce n’est pas eux qui porteront cette blessure. Tant de dégâts et soixante-douze Français tués (pour l’instant) : pour quoi ? Et pour quels intérêts ? Si nous devons de vons nous retirer (les populations locales lo cales le savent désormais), pour quelles quel les raisons tardons-nous ? Je ne veux pas croire que l’on sacrifie encore des hommes pour sauver, politiquement, les apparences… ■
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Le Charivari de la semaine, par narchie et le mondialisme, qui est à l’économie ce que Bernard-Henri est à la philosophie. Aussi catégorique que B-H.L. (la tenaille, y a qu’ça de vrai !), il déclare dans le « Journal du dimanche » que les investisseurs sont irrationnels, les banquiers inin conséquents et les agences de notation incultes... « Standard & Poor’s fait l’intéressant, comme un enfant », affirme-t-il avec une puissance d’analyse et de déduction qui laisse pantois. Et prophète, avec ça : « Il faut s’attendre à un ralentissement de la croissance », prévient-il. Qui l’eût cru ?
Mais ce n’est pas très grave, au fond : « Ce risque qui fait sombrer les
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pour complicité de faux et détournement de biens publics contre l’ancien ministre de l’Economie et des FiFinances Christine Lagarde, désormais à la tête du FMI (où, depuis les présumés exploits ancillaires de certain chimpanzé en rut, la France passait déjà pour une république bananière…). Bernard n’a pas raté cette occasion de faire preuve d’élégance : il a fait savoir, dans « Libération », qu’en « aucun cas la sentence arbitrale qui a été rendue ne peut être remise en cause, c’est absolument impossible ».
Et ajouté que les investigations demandées de mandées par la Cour ne le « conconmarchés a un immense mérite : pousser cer cernent nent pas » : « Ce n’est pas mon proles pays de la zone euro à faire un pas de blème. » Il tient les picaillons, merci plus vers l’intégration économique. » pour lui ; Lagarde peut bien mourir, Sacrifions les peuples, pourvu que il ne les rendra pas. Aladin rime avec l’euro soit sauf… radin.
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SOUS CES COUVERTURES
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La littérature française vue de droite Bruno de Cessole est rédacteur en chef des pages « Culture » de l’hebdomadaire « Valeurs actuelles ». En cette qualité ou sous d’autres casquettes, il a écrit, au fil des années, une prodigieuse galerie de portraits littéraires. Aujourd’hui, avec son Défilé des réfractaires, il nous propose de nous attarder sur 55 profils d’écrivains français, de Stendhal à Houellebecq : de quoi s’offrir quelques cartons. A dessiner ou à tirer !
taxé de « Zarathoustra des classes moyennes »… alors que son grand rival littéraire du moment, le catholique déjanté Maurice G. Dantec, est, lui, curieusement porté aux nues : « Les trois quarts de la production
(littéraire) le change ». Il y a toujours
un bon profil à montrer pour la postérité ; pour Cessole, c’est celui du « réfractaire », même lorsqu’il parle de d’Ormesson. Mais alors qu’est-ce qu’un « réfractaire » ? Penromanesque parue dans la prestigieuse dant la Révolution française, les collection “blanche” de Gallimard sont prê prêtres tres réfractaires, on le sait, a gourmandise est un vilain Ré République publique des Lettres échappent abolis par l’effet de souffle de ce “méta- étaient ceux qui n’avaient pas prêté défaut, paraît-il. Bruno de au crayon du portraitiste. L’ensemL’ensem- roman” [il s’agit de Villa Vortex] », serment à la constitution civile du Cessole excelle pourtant à la ble forme une excellen excellente te introdu introducc- déclare par exemple Bruno Bruno de Ces- clergé. Faut-il penser que les auaususciter chez son lecteur. tion à la littérature française, dont sole. J’avoue quant à moi que j’ai teurs sélectionnés sont tous des Une culture jamais prise en on ne peut qu’admirer la variété. Il soupé des « méta-romans » du Dan- réfractaires à l’ordre républicain ? défaut lui permet de démontrer un manque des noms ? Sans doute. tec, sortes de patchworks dont la Cela Ce la serait aller trop vite en bebe appétit proprement gargantuesque Mais peut-on traiter un tel sujet de profondeur revendiquée est le plus sogne. Pourtant, le grand ordonpour la chose écrite. Sous sa plume manière exhaustive ? Cessole, dans souvent un effet d’optique… d’optique… Mais nancier du défilé estime manifesteà panache revivent les silhouettes – tous les cas qu’il aborde, sait mobi- après tout, chacun ses goûts ! ment que les lettres penchent plus et, dans ce défilé des réfractaires, liser la sympathie de son lecteur. Aussi bien, ce Défilé des réfrac- spontanément à droite. On n’écrit connus con nus ou moins connus, chacun Un regret ? C’est sans doute mon taires n’est pas à proprement parler pencher à gauche que par une sorte prend la pose qui convient à son mau mauvais vais esprit qui parle, mais un ouvrage de critique, mais plu- d’artifice. Prenons Louis Aragon, le personnage. D’Aragon à Volkoff, remarquons-le, il y a peu de « des- tôt, justement… un « défilé », où thuriféraire de Staline : « Derrière en passant par Céline, Cendrars ou centes » dans cette suite de textes inin- cha chacun cun se met sur son trente-et-un, chaque phrase d’Aragon perce l’insoSégalen, peu de ressortissants de la troductifs : seul Houellebecq est « tel qu’en lui-même enfin l’éternité lence, l’ironie et la désinvolture d’un patricien de race (…) Le drame d’Ara gon fut l’impossible conciliation d’un sailles, c’est l’empereur d’Allemagne qui est mis en « accusation publique », à l’instigation du même Wilson, style de droite et d’un idéal de gauche. pour « offense suprême à la morale internationale »… Averti Aver ti de la contradic contradiction, tion, ilil en rajouta rajouta dans la ferveur militante ». Dans cette perspective, l’ennemi est toujours un criminel ! Comment échapper à ce fanatisme mondial ? Il Merci à Cessole d’avoir inclus, lain de Benoist vient de publier deux textes faut, dit Carl Schmitt, déterminer, déterminer, au-delà des EtatsEtats dans ce Défilé…, Volkoff, Du Du-tourd, Tillinac ou Raspail. Un petit importants du penseur politique allemand Carl nations, des « grands espaces » (Grossraum), au sein desSchmitt, sous le titre Guerre discriminatoire et quels puisse se réaliser une véritable entente fondée sur regret tout de même, l’absence de Richard Millet, réfractaire antholologique des grands espaces. Vaste programme ! La lecture une communauté d’intérêts, dans un monde qui devra de Schmitt n’est pas aisée, mais sa perspective est soudevenir ainsi un univers multipolaire. Utopie ? Je le gique et homme des lettres jusvent prophétique. L’effort que l’on se donne est toujours crains. Mais on a vraisemblablement rien de mieux à qu’au bout des ongles – dont le payant. Cette fois, il s’attaque à la notion d’ordre interna- s’offrir aujourd’hui face à la Chine, l’Inde et… les Etatsstyle justement, dédaignant toutes tional, en critiquant le faux universalisme de la Société Unis. facilités sans s’enfermer jamais Joël Prieur des Nations (aujourd’hui on dirait l’ONU – ou peutdans l’obscurité, me semble tenir être, mieux encore, l’OTAN). Toute association internadu vrai patricien, celui qui ne tourtionale animée par un esprit universaliste tend à traiter ne jamais dandy. ■ Carl Schmitt, Guerre discriminatoire et logique Joël Prieur les Etats non-membres comme des non-Etats. « Nous des grands espaces , éd. Krisis, 2011, 290 p., Bruno de Cessole, Le défilé des n’avons pas de litige avec le peuple allemand » , dit le prési25 euros (sur commande à : éditions Krisis, réfractaires , éd. L’Editeur, dent Wil Wilson son en 1917 – et en 1918, au Traité de Ver5 rue Carrière-Mainguet, 75 011 Paris) 2011, 592 p., 29 euros.
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Carl Schmitt contre la politique américaine
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Commande chez l’éditeur.
L’ÂGE D’OR DE LA POLEMIQUE
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Royauté de la droite, Royauté misère de la gauche Les révolutionnaires furent des polémistes au petit pied, pour la plupart auxiliaires de police. C’est à droite et dans les rangs de la contre-révolution que l’on trouve les plus grands noms de la polémique. Question de tempérament. Et de pointure de chaussures : quand on chausse large, c’est plus facile de botter les fesses. a bonne littérature est de Al-droite. Le grand critique Al bert Thibaudet l’a dit une fois pour toutes. Il en va de même de la bonne polémipolémi que. Quoique née dans sa forme moderne mo derne en 1789, elle s’est épanouie à droite. La Révolution fut trop sanguinaire pour élever les écrivaillons dont elle louait les services au rang de polémistes. A lui seul, Marat nous montre ce qu’il advient des plus mauvais d’entre eux lorsqu’ils épousent le pouvoir pou voir – des égorgeurs. Ses appels appels au meurtre dans « L’Ami du peuple » rythmèrent le sabbat inin fernal de la Terreur. Ami du peuple, ennemi du reste. C’était l’idole des tricoteuses et des sectionnaires jusqu’à ce que Charlotte Corday vienne venger ses victimes. Du roi, il didi sait : « Egorgeons le cochon ! Faisons-en
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autant de quartiers qu’il y a de départements pour en envoyer un morceau à chacun. » Son eczéma le démangeait,
il s’en vengeait dans son bain en égrenant la liste des suspects.
L’hagiographie républicaine l’a canonisé, mais c’était un pourceau qu’excitait la vue du sang – comme Camille Desmoulins, le plus brilbrillant de la bande, déchaînant sa verver ve macabre à la vue de la guillotine. Desmoulins a mis la Terreur dans le latin des cuistres, Marat dans la Hé-langue des corps de garde et Hé bert dans celle de l’ordure, assortissant sa logorrhée de « foutre » et de « bougre ». Son journal, « Le Père Duchesne », était un gland. Il n’y en a pas un pour sauver l’autre. Seul, dans cette bande d’assassins, surnage na ge Chénier, l’ange et la colombe de la Révolution. De prison, il éleva un chant déchirant. « Console-toi,
un feu nucléaire nucléaire sur Napoléon III, malheureux roitelet affligé de calculs urinaires, en qui il voit l’héritier de Tibère, Caligula et Néron. Il aurait dû s’en tenir à la bataille d’Hernani, dont l’esthétique tragicomique annonçait dans ses grangran des lignes le règne de Badinguet. Il y a bien Vallès, « le candidat de la misère », aussi enragé que Céline, mais comme lui, bien meilleur dans le roman. Marx était le plus doué. Proudhon en fit les frais, qui vit l’auteur l’au teur du Capital répliquer à sa Philosophie de la misère par un terrible et sans appel Misère de la philophilosophie. Marx, cependant, était trop occupé à ériger son monument à la gibet. Tu Tu sauveras la la France. » gloire du prolétariat pour se disperser per ser ainsi. Des prémonitions Proudhon, d’ailleurs, n’en dedestupéfiantes mandait pas tant. On trouve dans Mais le vrai polémiste de 1789, sa polémique autant d’éléments c’est Rivarol, le contre-révolution- révolutionnaires que réactionnairéactionnainaire qui fut paradoxalement le res. Il rêvait d’un peuple vertueux meilleur élève de Voltaire. A deux se nourrissant de tubercules et de siècles siè cles de distance, son Journal popo- tisane. C’était une sorte de témoin litique et national et son Petit diction- de Jéhovah du socialisme, solide naire des grands hommes de la révolu- com comme me une vieille charrue, mais tion restent des bijoux. Il avait des qui s’enivrait d’eau plate. prémonitions stupéfiantes, stupéfiantes, sur Pour Zola, l’affaire Napoléon entre autres, dont il anan est plus grave grave nonça le destin à la virgule près. Sainte-Beuve disait de ses textes Paul-Louis Courier, pourtant textes qu’ils laissaient échapper « le cri de auteur d’un Pamphlet des pamphlets, la civilisation perdue ». Et la civilisa- est lui aussi un peu mou du stylet. tion avait de beaux restes chez lui : On a l’impression que ce brave dédé Mirabeau u est capable de tout pour mocrate disserte sur le pamphlet « Mirabea de l’argent, même d’une bonne plus qu’il n’en écrit un. On le cite, action. » La Fayette ? « Quel est cet mais on ne le lit pas (sans quoi, on homme hom me qu’une Révolution n’a pu ne le citerait pas). grandir gran dir et que le malheur n’empêche Pour Zola, l’affaire est plus gragra ve. Quoique auréolé de son « J’acpoint d’être méprisable ? » Les révolutionnaires espèrent. cuse », il avait la semelle lourde et Ça fait des prêtres, pas des prophèprophè - les pieds plats. Sa polémique sugtes. Les réactionnaires désespèrent, gère le piétinement d’un veau. ça fait des pamphlétaires. Mais Avec un pareil avocat, Dreyfus alors que faites-vous des Hugo, a eu beaucoup de chance de s’en Marx, Proudhon, Vallès ? tirer. Pas grand-chose à la vérité. Voilà pour la gauche. Sous ces Hugo est trop « hénaurme », trop latitudes, on rêve et on bêle ; éven« kilogrammatique », pour faire un tuellement, on critique. Il n’y a pamphlétaire digne de ce nom. qu’aux hautes latitudes droitières Dans Les Châtiments, il déclenche qu’on polémique. C’est ainsi dede-
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Barbey d’Aurevilly, vigie flamboyante de la chouannerie et meilleur polémiste de son temps.
puis deux siècles. « Le polémiste d’envergure, affirmait Daudet, est généralement réactionnaire réactionnaire,, pour la bonne raison que ce genre de combat combat est une “réaction”, au sens étymolo gique du mot. mot. » L’épilation sadique
Voyez Barbey, vigie flamboyante de la chouannerie, le meilleur titi reur d’épée de son temps. Ses Quarante médaillons, un chef-d’œuvre où il rosse avec la superbe d’un aristocrate d’âme et de naissance les vieux barbons de l’Académie, cette « salpêtrière de ministres tombés et de parlementaires invalides », autrement appelée par lui « havre de vieux hérons moroses ». Si les antimodernes – et la liste Maistre à est longue, de Joseph de Maistre Bloy, de Chateaubriand à Baudelaire – ont fait basculer la polémipolémique à droite, c’est l’Action française qui l’y a définitivement arrimée. Elle fut la grande école du com bat de rue et du combat combat de plume. plume. La plupart des polémistes y sont passés, pas sés, même Rebatet, qui se plaisait à railler « l’inaction française ». Le plus grand des maîtres d’armes y a exercé ses talents, le roi des popo lémistes, Léon Daudet, dit le gros Léon, qui arrachait les poils un à un ou assommait sans façon. L’épilation sadique ou le massacre réjouissant. Parfois les deux. Action française, réaction gauloise. On n’a pas fait mieux depuis. ■ François-Laurent Balssa
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ITIQUE POLAR POL TI
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La mort à la tribune – Empoisonné Empoisonné ? blissement propre, blissement propre, mais mais sans prétenpréten – C’est en tout cas ce qui résulte des tion et même un tantinet vieillot, avec premiers pre miers examens. On a retrouvé sur le son bar en bois peint. Dans un coin, corps la trace d’une piqûre toute fraîche. au fond de la salle, trône une antique – C’est peut-être le médecin, suggère suggère cabine téléphonique au bois noirci Maurice Borieux. Borieux. par les ans et la fumée. Aux tables, – Non. La piqûre piqûre a été effectuée mala mala-- aus aussi si vieilles que le décor, quelques droitement. Il y a même eu plusieurs ten- habitués tapent le carton. tatives – bref, du travail d’amateur. SurGrimbert se dirige vers le bar où il tout, on a décelé dans le corps un produit commande un demi, puis demande à suspect. la patronne si elle connaît le père – Mais qui a bien pu… ? Fourlout. Four lout. – Je n’en sais sais encore encore rien, rien, Monsieur Monsieur le – Et qu’est-ce que tu lui veux, veux, au père maire. Il faudra attendre des expertises Fourlout ? lui demande une voix rârâ plus fouillées. Là-dessus je vous quitte. peuse. Celui qui vient de répondre a visi Ma collaboratrice collaboratrice vous attend et je vous préviens que justement, elle n’aime pas blemen blementt passé passé le cap des des soixante soixante-dix -dix attendre. ans. Sa trogne rubiconde entourée
Et Grimbert prend congé d’un sisi - d’une d’une large barbe blanchie surmonte gne de tête désinvolte. Une fois sorti un corps maigre, vêtu sans recherche de l’hôtel, il ressort son portable. excessive. Avec son allure un peu – Malika ? Les festivité festivitéss vont com- avachie, et un curieux mélange d’od’omencer. Je t’envoie cinq clients pour com- deurs de vin et de tabac brun, on le mencer. Parmi eux, il y a trois anciens, prendrait pour un simple pilier de sans doute du genre coriace, et deux pepe- bistro – Ça lui appr apprendr endraa à voulo vouloir ir se mêle mêlerr de de bistrot,t, n’étai n’étaient ent des yeux étran étrangege- puis entame le deuxième… tits jeunes. Je compte sur toi pour en tirer ment brillants. – Ça va mieux, mieux, hein hein ? Alors, qu’est-ce magie. Et ce faux jeton qui nous faisait des le maximum, petites rancunes, cadavres – C’est moi, moi, le père père Fourlout. Fourlout. Et toi ? que tu lui veux, au vieux Fourlout ? mines de pucelle effarouchée. « C’est pas dans le placard… tu as tout ton temps. Qui t’es avec tes fringues de contrôleur des – C’est à propos propos de Lormeteau Lormeteau… … que j’y croie », qu’il disait. Et de la magie Amuse-toi bien. On se retrou Amuse-toi retrouve ve en fin d’après-midi d’a près-midi chez les pandores.
impôts (pouah !) ? Attends que je voie.
– Canaille Canaille ! Pourri Pourri ! Député à la man man--
Le bonhomme étend alors de que ! Ah, il l’a bien cherché, l’ordure ! Le On peut être commissaire division- longs doigts noueux vers le visage du voilà dans l’abîme d’Annouin, là où l’ornaire en mission spéciale et adorer flâ- commissaire divisionnaire, un peu gueil et le mensonge l’ont précipit précipité. é. Et c’est pas demain la veille qu’il remontera ner. Grimbert profite de sa petite interloqué. – Mouais… pas l’air assez con pour vers le cercle d’Abred, je te le dis. Ah, le marche vers la porte médiévale pour, comme il aime dire, « laisser l’in for for-- être policier… salaud ! Apprends mon petit bonhomme mation se décanter », et surtout regarder – Merci ! que les druides savent ce qui est et ce qui le centre historique de Moussillon – – J’ai pas fini, p’tit gars ! rugit le vient. Qui a semé récolte, disent les triatriadont la rénovation, un peu criarde, bonhom bonhomme me avec de gran grands ds gestes. des celtiques. – Et en clair, clair, cela cela veut dire dire ? lui inspire une appréciation mitigée. T’as de drôles d’ondes. T’es pas médecin, – On se croirait à Disneyland, mur- mais il y a de la mort autour de toi, et – Et ton coup, coup, tu le paies paies ? puis, d’un autre côté, tu cherches quelque mure-t-il, agacé. Résigné, notre enquêteur fait un Arrivé à la porte médiévale, il chose comme la vérité. P’t être que t’es signe à la patronne qui renouvelle cherche cher che des yeux le bistrot de la vieilvieil- pas si mauvais après tout. Allons, bois aussitôt les consommations. – La transmig transmigration, ration, je te dis, l’éterle Philomène, avant d’arrêter son rere- ton verre, puis tu me dis ce que tu me gard sur le seul immeuble qui semble veux. Philo, tu remettras un autre coup nel retour est une spirale… avoir échappé à la rage des rénova- au petit. – J’entends bien, mais vous me dites – Merci, Merci, mais je… je… que Lormeteau avait mérité ce qui lui teurs. – Ce doit être être là.
En effet, après avoir poussé la porte, le policier tombe dans un éta-
– Bois ton coup coup d’abord, d’abord, gamin.
était arrivé.
Avec la dignité d’un martyr, Le père Fourlout parle un ton plus Grimbert avale son premier demi, bas.
Fondateurs : Jean-François Devay Fondateurs Devay ✝ et Jean Boizeau ✝
Directeur de la publication publication : Jean-Marie Molitor ISSN : 1243-7751 N° de Commission Commission paritaire paritaire : 0314 C 84384 Ce numéro a été tiré à 40 000 ex.
noire, rien que ça, moi qui ne veux pas y toucher ! Faux jeton, va ! Et quand je pense qu’on avait été à l’école ensem ensemble. ble. – De la magie noire noire ? Et que voulaitvoulaitil faire ? – Gagner Gagner les élections, élections, pardi ! Tous Tous les les mêmes, ces politicards ! En tout cas, je l’ai proprement chassé de chez moi. Philo, remets-nous ça ! – Sans façon… façon…
Le père Fourlout devient grave, presque solennel. – Allons, pas de manières, mon petit flic, car je l’ai bien compris va, que t’es flic, un drôle de flic, mais mais un flic tout de même. L’ivresse sacrée des grands guerriers, c’est pour nous autres. Et puis tu te souviendras de ce que je t’ai dit. Ecoute le père Fourlout qui t’a donné un bon mor■ ceau de vérité.
(à suivre) Jean-Michel Diard
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