La motivation dans les études ? Ça commence ici et maintenant ! maintenant !
Par Vincent Boucard
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III. A vos marques, prêt… Appliquez ! 3
Edito Cher lecteur, chère lectrice, bonjour à toi ! Permets-moi en effet de te tutoyer, car tu viens d’ouvrir un opuscule dont je suis l’auteur et je ne souhaite pas que tu en aies une lecture rébarbative et formelle. A l’heure où j’écris ces lignes, je suis enc ore étudiant : tu te doutes donc que j’ai moi aussi eu à lire des œuvres peu attractives par obligation. J’espère que ce n’est pas ton cas en ce moment et que tu prendras plaisir à lire ce qui vient et surtout, que cela te motivera dans tes études ! Mais qui suis- je suis- je pour juger qu’un étudiant a besoin de motivation ? Car après tout, c’est bien là le propos de ce guide, guide, n’est-ce n’est-ce pas ? Tout d’abord, cela vient de mon expérience personnelle : si j’ai de l’intérêt pour certaines matières scolaires, scolaires, je ne suis pas un passionné. Je ne suis pas non plus, comme certains des camarades que j’ai pu côtoyer, un travailleur « naturel », un « bosseur-né » qui ne voit pas de difficultés à assumer une lourde charge de travail. Bref, je suis un étudiant normal, intéressé par ses études mais qui a du mal à fournir de réels efforts quand on le lui demande. Or j’ai pu découvrir, lors d’un redoublement, à quel point la motivation peut transformer la façon dont on appréhende ses études et faciliter les efforts qu’elles requièrent. requièrent. C’est de là que m’est venue l’idée d’écrire ces lignes, car j’aimerais j’aimerai s transmettre de ce que j’ai eu tant de mal à apprendre. Mais ça ne s’arrête pas à ma personne. En effet, on peut constater facilement comment les athlètes, les entrepreneurs ou encore les artistes qui sont parvenus à un haut niveau de réussite dans leur activité ont été – été –et et sont encore !- profondément motivés par ce qu’ils font. Certains appellent cela la passion, mais la passion ne suffit pas. Dans toute activité, il y a des efforts requis et parfois, un découragement advient. Walt Disney luimême, fût décrit comme « manquant d’imagination » avant d’être renvoyé du journal auquel il travaillait à 22ans. S’est-il S’est-il pour autant découragé ? Heureusement que non, et c’est aujourd’hui un exemple de persévérance comme beaucoup d’autres sur lesquels nous reviendrons plus tard. Enfin, il y a l’entourage l’ entourage proche, le tien. Car on connait tous, dans ses connaissances, quelqu’un qui est motivé dans son travail, dans ses études. Ce genre de personne nous impressionne et nous fait envie, parce qu’on aimerait bien avoir la même ardeur au travail quand on en a besoin. Mais que q ue font-ils différemment de nous pour atteindre ce résultat ? Bref, je me permets, à la lueur des exemples cités précédemment, de s upposer qu’un étudiant normalement constitué risque de subir des démotivations dans ses études et peutêtre d’en être découragé. C’est d’ailleurs peut-être peut -être ton cas alors que tu lis ces lignes. Je vais donc faire de mon mieux, cher(e) ami(e), pour te redonner goût et motivation dans tes études ! Bonne lecture !
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I.
La motivation : qu’est-ce qu’est-ce que c’est ? c’est ?
Avant d’aller plus loin et de nous embarqu er dans ce chapitre, laisse-moi t’introduire un petit outil qui nous suivra tout le long du guide: la barre de progression de ta motivation !
Je t’inviterais bien à évaluer à évaluer toi-même celle-ci, celle-ci, mais j’ai peur que la tâche ne soit pas facile et requiert un minimum d’introspection. Je vais donc prendre les devants et t’attribuer au jugé – jugé –quel quel audace, celui-là !- une motivation de l’ordre de 22% 22 % :
Avec ces 22%, tu peux maintenant prétendre au prestigieux titre de … *roulement de tambour* … brave tire-au-flanc !
Félicitations (tu (t u peux l’échanger contre celui de
paresseux avéré si tu préfères, bien entendu). Ce pourcentage correspond à un profil
d’étudiant d’étudiant standard, qui ressemble à la description que j’ai pu faire de moi -même en introduction : un peu flemmard, vaguement intéressé par ce qu’il fait en cours et plutôt mou. Mais attention, je ne veux en aucun cas t’i nsulter ou couper à une initiative personnelle ! Libre à toi de juger ta motivation actuelle à un niveau plus haut ou plus bas si tu le préfères. Dans tous les cas, mon but va être de te faire progresser au long de cette barre. Si je ne peux pas prétendre que tu atteindras le niveau de Rocky Balboa, j’espère que le niveau atteint à la fin du guide te satisfera pleinement. Ceci étant dit, on peut maintenant s’atteler à définir ce qu’est la motivation. Comme ce livret se veut le moins chia rébarbatif à la lecture, l ecture, je te propose de passer à l’action ! l’action ! Dans le cadre suivant (qui t’est réservé, petit veinard), tu peux exprimer ton opinion sur ce qu’est la motivation à tes yeux. yeux. Bien sûr, tu peux utiliser utiliser des mots, des phrases ou même écrire une dissertation si ça te chante. Mais ne t’imposes pas t’imposes pas de limites : tu es libre de dessiner, faire des collages ou mettre le nom d’une vidéo qui t’aide à te fixer les idées. Bref, tous les moyens sont bons pour t’exprimer, car le seul qui saura ce que tu y as mis ne sera nu l autre que toi. Peut-être reprendras-tu ce guide plus tard et tu seras alors amusé de voir ta vision de la motivation lors de ta première lecture. A toi de jouer, l’ami(e) ! l’ami(e) ! 5
Ma vision actuelle de la motivation :
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Certes, je viens de te nommer brave tire-au flanc, mais j’ose mais j’ose espérer espérer que tu as tout de même essayé de griffonner quelque chose dans le cadre ! Enfin, bien que je ne n e sache pas ce que tu as pu y faire, je vais à nouveau présumer des idées qui ont pu te traverser l’esprit en commençant par décrire déc rire l’idée générale que l’on se fait de la motivation.
(Oui au passage, ne t’étonnes pas de trouver ce cadre bleu ou des bandes de la même couleur autour du texte : ils ne sont là que pour te simplifier une éventuelle re lecture et te permettre d’accéder à l’information rapidement en cas de besoin
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)
Une idée générale
Généralement, dans les premières idées qui viennent pour décrire la motivation, on retrouve celle d’une puissante volonté dirigée vers un objectif ou un rêve. Je parlais avant de Rocky Balboa : comme tout grand sportif ou athlète de haut niveau, ce n’est pas sa force musculaire qui fait son niveau. Ce n’est pas non plus sa technique ou son s tyle qui font ses victoires. C’est avant tout sa volonté d’y arriver, de repousser toujours plus ses limites et de donner le meilleur de sa personne. perso nne. En d’autres termes, pour qualifier ce genre de machine de guerre, on peut se restreindre à ceci : il a un putai sacré mental de winner ! C’est ça qui fait la différence, d’abord à l’entrainement musculaire, ensuite à l’entrainement technique, puis sur les combats et enfin, dans les matchs, sur le ring. Ce genre de mental, tu l’auras compris, s’assimile à de la motivation. motivation. Voilà donc un premier point. Seulement c’est bien gentil ça, mais ça ne nous suffit pas ! Parce que quand il s’agit de se coller derrière derrière son bureau pour bosser, cet élan qu’on pourrait avoir s’estompe très vite. Et ça donne ça :
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Or, abandonner son boulot de cette manière, je ne t’apprends rien, t’apprends rien, ça ne peut pas durer très longtemps. Tes parents le savent, tes profs le savent et toi-même tu le sais : ce genre de décision lâche ne mène pas loin. Tôt ou tard ça se paye. Et je ne parle pas seulement de notes, de bulletin scolaire ou de mauvaise réflexion à la prochaine réunion parent-prof. Non, ça peut aller bien plus loin que ça : il se peut qu’un jour tu te réveil les pour te rendre compte que tu es dans des études qui ne te plaisent pas, ou encore qu’on ne te laisse pas le choix de faire ce qui te plait parce que tu n’as pas le niveau requis. Bref, tu risques de payer très cher la flemme que tu auras trainé pendant des années. Et ça, c’est pire que tout.
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Anecdote personnelle : j’en profite pour te faire part d’un échec marquant dans ma vie.
Comme je te l ’ai ’ai dit, j’ai été un flemmard pendant des années. Sérieusement addict aux jeux jeux vidéos, je fus incapable de travailler sérieusement lors de ma première et seconde année de classes préparatoires. préparatoires. Qu’on s’entende bien : je n’ étais étais pas non plus un cancre. Mais c’était moyen, mes résultats étaient en deçà de ce que je pouvais exiger de moi, de ce que j’aurais dû exiger de moi, plutôt. Or, il est bien arrivé un moment où j’ai dû passer les concours. J’ai bossé bossé à ce moment-là, sincèrement, mais en manquant tellement de concentration et de volonté personnelle que c’était voué à m’amener des résultats décevant. La suite ? suite ? Banale tant elle était prévisible : je me suis retrouvé avec des propositions d’intégration dans des écoles qui ne me faisaient pas envie du tout. Même en revoyant mes exigences à la baisse entre les écrits et les oraux (obligatoires en classes préparatoires, rien à voir avec le rattrapage du bac
) , ) , j’avais quand même raté de loin mes « seconds « seconds choix ». Je me retrouvais donc avec
des lots de consolation pas fameux. Dans ces cas-là, la plupart des autres étudiants redoublent pour tenter mieux. Or, pour me donner une leçon, mon père –qui m’avait prévenu toute l’année que je ne serais pas autorisé à redoubler, sachant que je jouais trop aux jeux vidéo- appliqua sa sentence et m’interdit de redoubler. J’allais donc me retrouver à rentrer dans une école dans un secteur qui ne m’intéressait pas, dans une ville qui ne me faisait pas envie, loin de mes parents, et qui plus est sans grand prestige dans le diplôme obtenu. Sans être très accroc à ma réussite professionnelle et scolaire, ça commençait à faire un peu beaucoup là. La suite, qui inclut le fait que je sois parvenu à redoubler tout de même, est une autre histoire. Mais ce qui m’a marqué de cet évènement, c’est la conclusion que j’en ai tiré : tiré : dans la vie, on est libre qu’en prenant les rênes de son existence. Oublie les préceptes de liberté qu’on aimerait te faire croire dans notre société : la liberté elle s’acquiert, elle n’est pas offerte à la naissance. Lorsqu’on agit sans avoir de vision d’avenir en repoussant toujours plus loin les impératifs, on risque dangereusement de se retrouver coincé un jour, privé de sa liberté d’action et de choix. Si tu es prêt à embrasser une existence où on te met dans une case, avec un salaire sur lequel tu n’as pas ton mot à dire et des obligations que tu ne contrôles pas, alors j’admire ton humilité dans ton choix de vie (ou plutôt ton non -choix). Je ne juge pas ceux qui mènent une vie de bohème et même parfois je les envie. Mais pouvoir choisir mon job, avoir accès à une foule d’opportunités et gagner plus tard bien ma vie dans un secteur que j’aime, ça c’est à mes yeux bien plus important que de glander sur des jeux. Aujourd’hui je suis heureux d’avoir été c onfronté à cette « mise en cage » à l’issue de mes concours, car ça m’a fait réaliser réaliser – dans dans la douleur- que je refusais qu’on fasse des choix capitaux dans ma vie à ma place. Par conséquent, voici mon conseil : mieux vaut te bouger les fesses maintenant maintenant si tu ne veux pas te les faire botter botter plus tard !
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Cette anecdote étant arrivée à sa fin, poursuivons notre définition de la motivation. Nous en avons dégagé une idée générale, basée sur les sportifs de haut niveau, mais on sent également bien que ça ne nous suffira pas dans les études. Voyons donc du côté des dictionnaires et dans la littérature si on peut nous venir en aide .
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En quête de précisions p récisions
Si j’étais plus vieux, je prétendrais aller chercher le dictionnaire. Mais on sait très bien toi et moi à quel point les dicos sont devenus obsolètes grâce à internet et je te propose donc de « google-iser » ce mot que je rabâche depuis quelques pages déjà : motivation. [3]
Voici donc ce que propose le Larousse en ligne (je te passe les autres définitions hors-sujet qu’on peut y trouver) trouver ) : « Raisons, intérêts, éléments qui poussent quelqu'un dans son action ; fait pour quelqu'un d'être motivé à agir » »
Déjà là, il y a quelques éléments intéressants : on parle de « raisons » et d’ « intérêts », ce qui est sacrément bon signe pour nous ! En effet, il ne s’agit pas de quelque chose de trop abstrait comme les sentiments ou le ressenti des choses. Ce sont des mots « palpables », on a tous des exemples qui nous viennent en tête pour illustrer ce qu’est une raison ou un intérêt. Ensuite, il est dit que ceux-ci « poussent quelqu’un dans son action ». Point important : la motivation est donc intrinsèquement liée au mouvement, à une dynamique des choses et non à la statique , à l’immobilité de celles-ci. celles -ci. On retrouve cette idée dans la seconde partie de la définition : « motivé à agir ». Extrapolons un peu le concept : la motivation est transformatrice, elle permet de bouger. Se bouger soi, en un premier temps, mais aussi ce qui nous entoure. entoure . Quelqu’un de motivé, c’est donc quelqu’un qui véhicule de l’énergie pour lui et pour ceux qui le côtoient, qu’il le recherche ou non .
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Ok, on a donc un premier bon point : ce qui constitue la motivation d’une part (intérêts, raisons) et son effet d’autre part (pousser quelqu’un à agir). Rien de révolutionnaire jusque-là mais on va rentrer un peu plus dans les détails. Je te propose de nous intéresser à un grand monsieur qui s’est déjà pas mal penché ème sur la question : j’ai nommé Abraham Maslow ! Maslow ! Ce psychologue américain du 20 siècle a, entre autres choses, choses, établi une théorie de la motivation qui inclut les besoins de l’homme, [5] classés en différentes catégories . Ce classement est représenté par la célèbre pyramide de Maslow. En voici une image :
Pyramide des besoins de Maslow
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La pyramide se décompose en 5 étages, du besoin le plus primaire en bas au plus gratifiant en haut :
1. Les besoins physiologiques, qui regroupe le sommeil, la faim, la soif ou encore la respiration. Ce sont les besoins qui sont nécessaires d’assouvir régulièrement afin de pouvoir vivre. 2. Les besoins de sécurité qui incluent notamment trouver un abri et être dans un environnement stable qui ne présente pas de danger pour soi. Ces deux besoins sont accessibles à la très grande majorité des personnes vivant en occident. J’ose espérer d’ailleurs, que d’ailleurs, que tu manges toi-même à ta faim et que rien ne menace ta vie directement au moment où tu lis ces lignes, haha. Les trois étages supérieurs de la pyramide, selon Maslow, ne peuvent pas être atteints tant que les deux premiers ne sont pas satisfaits. C’est un point important sur lequel on reviendra, passons donc aux besoins suivants qui sont ceux qui nous intéressent vraiment ici :
3. Les besoins d’appartenance et d’amour d’amour : appartenance dans le sens du groupe au sein duquel on évolue (classe de lycée, promotion en école ou à la fac, collègues de 12
travail…) et amour dans le sens de ses proches, que ce soit des amis, amis, de la famille ou une relation amoureuse. Notons bien le positionnement au centre de la pyramide : ce besoin, sans être primordial, tient une place assez haute dans la hiérarchie de Maslow. 4. Le besoin d’estime de soi, qui inclut la inclut la confiance en soi mais aussi la reconnaissance des autres pour sa personne. 5. Le besoin d’accomplissement personnel, qui vient clôturer ces 5 besoins. Celui -ci désigne une forme de recherche du bonheur par la réalisation d’action s qui nous satisfont pleinement. Alors comment se servir de cette référence pour l’appliquer dans nos études, à nous autres, humbles étudiants ? Eh bien c’est très simple. Nous disions tout à l’heure que les besoins possédaient une hiérarchie : on ne peut en effet pas chercher à assouvir un besoin d’estime de soi si le besoin de sécurité n’est pas lui -même satisfait. Il y a ici un ordre de priorité évident où le bas de la pyramide domine sur les étages du dessus. C’est pour cette raison -et -et c’est crucial de comprendre cela si on veut se mo tiver sérieusement !- qu’il faut toujours garder en tête cette pyramide. Tu ne parviens pas à travailler efficacement en rentrant de cours, tu te sens peut être coupable dans tes obligations scolaires que tu ne respectes pas ? Jette donc un œil à la pyramide : ça n’a rien d’étonnant si tu manques de sommeil (besoin physiologique non satisfait) ou si tu ne te sens pas bien intégré dans le groupe que tu côtois dans la vie de tous les jours (besoin d’appartenance non satisfait). En résumé, si on se place dans une optique d’auto -motivation, il faut chercher à atteindre les étages supérieurs de la pyramide. Pour cela, il y a deux étapes très simple : 1. Commencer par satisfaire les trois premiers besoins de la pyramide. Si les deux premiers ne doivent pas poser trop de problèmes, le troisième est bien plus problématique. On a tous une personnalité différente, et des contacts plus ou moins faciles avec ceux qui nous entourent. Parfois, il y a de la tension ou des périodes difficiles à vivre. Pourtant il y a forcément une personne avec qui on s’entend et qu’on aime réciproquement. Entre la famille et les amis, il faut rechercher à se sentir bien, à avoir régulièrement des contacts agréables avec ses proches. Ça n’empêchera pas que parfois, parfoi s, on puisse ressentir un manque affectif et il n’y a pas de honte à ça Mais il faut en avoir conscience et surtout, se rendre compte lorsque ce besoin d’amour devient important. Il prendra alors les devants sur les besoins d’estime et d’accomplissement selon Maslow, ce qui a des conséquences sur sa motivation personnelle. On en vient donc à l’étape 2. 2. Exploiter les besoins d’estime de soi et d’accomplissement personnel ! personnel ! Ces besoins sont liés au bien-être bien- être et à l’ambition. Le premier est essentiel pour pouvoir apprécier sa vie et encaisser des coups durs en continuant à s’accrocher. s’accrocher. Le second est un puissant levier pour se motiver ! Si ça n’est pas très explicite pour toi, ne t’en fais pas, j’ai bon espoir de rendre la démarche plus concrète co ncrète dans la suite de ce guide. 13
Récapitulatif Dans ce chapitre, le but était de mieux cerner ce qu’est la qu’est la motivation. Après que tu aies exprimé ta vision de celle-ci celle -ci (si si, rappelle-toi, le cadre blanc il y a quelques pages), nous sommes partis sur une idée générale : la motivation est la démonstration d’une volonté forte, dirigée vers vers un but ambitieux et compétitif, à l’instar des sportifs. Hors, ça ne suffit pas, le milieu scolaire étant très différent du milieu sportif, tu en conviendras. C’est donc le web qui est venu à notre secours : secours : la motivation est représentée par p ar des « intérêts » qui qui poussent à l’action, orienté vers un objectif. Certes, tu me diras, ça n’est pas non plus le jour et la nuit par rapport à l’idée générale qu’on s’en faisait ! Mais c’est déjà plus proche de nous. On sent bien que si on tu parviens, cher(e) lecteur(rice), à trouver des intérêts assez forts dans les études, tu pourrais bien parvenir à travailler plus facilement et surtout, à y prendre plus de plaisir. Ces intérêts, nous allons nous employer, toi et moi, à les déterminer dans la seconde partie de ce guide. Ce sera sans tabou et crois- moi, il n’y a pas de mauvaise raison qui existe si ça peut te rendre la vie scolaire plus facile ! Il faut juste la trouver (l’auteur vous informe que ces raisons doivent toutefois rester dans un certain cadre moral et décline toute responsabilité quant aux perversités diverses dont pourrait faire preuve le lecteur
).
On s’est enfin intéressé à la pyramide des besoins de Maslow qui nous en appris plus sur la hiérarchie de ceux-ci : voilà qui nous sera utile p our le plan d’action clé en mains que je te concocte en troisième partie ! Ceci étant dit, cette première partie avait surtout pour vocation d’affiner le d’affiner le sujet de ce livret. livret. J’espère cependant qu’elle ne t’a pas rebuté car la suite se veut plus ludique et intéressante pour toi comme pour moi (héhé). Ah, j’oubliais presque presque ! Grâce à ce savoir immense que tu as acquis au cours de ce chapitre, il semblerait que ta barre de motivation soit en cours de remplissage. Si si, regarde
:
C’est super, comme dirait Mickey ! Tu es à présent un… tire-au-flanc remuant ! Oui oui, je sais, c’est pas fou non plus mais ça va venir, faut laisser le temps ! Je te promets plus de progrès dans les prochains chapitres et surtout, plus de motivation.
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II.
Et moi dans tout ça ?
En voilà une question cruciale : quelle est ta place dans ce joyeux bazar, le rapport à ta personne, avec tout ce dont on a parlé précédemment ? Autant être sincère : il serait fou de ma part que de prétendre pouvoir sortir une formule générale et applicable à tout le monde. Nous sommes tous différents et la motivation passe par une bonne part de psychologie, comme Maslow a pu en attester. Même en se contentant contentant de la définition de la rousse du Larousse d’ailleurs, on retrouve la désignation désignation d’« d’« intérêts et raisons » qui ne peuvent décidemment pas être les mêmes pour tout le monde. Alors que faire ? On abandonne, je te dis qu’il faut aller voir un coach privé et boom, fin du livret ? Bin non bien sûr, j’ai pas encore fait le choix de te de te lâcher, moi ! Ce que je te propose, c’est de t’aider à trouver tes propres intérêts, en te posant les bonnes questions. Comme l’étudiant est par définition flemmard, je me dis qu’un court QCM court QCM peut nous satisfaire tous les deux : tu peux le faire rapidement sans t’ennuyer et je fais à la fin un « récapitulatif » selon les réponses. Il s’agira majoritairement de questions portant sur ton ambition et ton état d’énergie au travail, ainsi que ton intérêt pour celui-ci. Le tout est formulé sous forme d’affirmations dans lesquelles tu te reconnaitras plus ou moins. Pour que tu saches : peu importe tes réponses, la suite du guide sera la même. Cependant, je te demande de répondre sincèrement afin d’en retirer un vrai bénéfice pour mieux te connaitre. Voila, tu sais tout ! A ton stylo et bon QCM
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1) Je me demande régulièrement ce que je fabrique dans ces études et si j’aime vraiment ce que je fais.
Totalement d’accord
En partie d’accord
Pas (du tout) d’accord
2) Ma situation professionnelle future m’est importante : l’intérêt pour le travail, le salaire, le niveau hiérarchique, etc… me tiennent à cœur. cœur .
Complétement d’accord
Pas franchement/du tout d’accord
Oui et non : ça me parait loin encore
3) J’arrive à prendre régulièrement du plaisir dans mon travail scolaire : matière intéressante, prof sympa, satisfaction du boulot bien accompli, etc…
Ouep, ça m’arrive ouais
Bof, pas vraiment
Non : ça me gonfle presque tout le temps
4) Mes résultats scolaires scolaire s (notes, appréciations, bulletins, etc…) influence nt mon estime de moi : je me sens un peu nul quand c’est mauvais et ça me regonfle le moral quand c’est bon.
Faut reconnaitre que j’y suis pas complètement indifférent, mais sans plus
Carrément, ça me tient tie nt plutôt à cœur
Alors là, j’en ai plutôt rien à secouer, oui ! oui !
5) Je ne parviens pas vraiment à faire le boulot qu’on me demande : j’abandonne souvent trop vite pour aller me divertir sur des jeux, séries ou voir des amis
C’est triste mais c’est vrai
Ça dépend de la matière, ça m’arrive disons
Non, ou très très peu : je suis assez discipliné
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Déjà terminé ? Eh bien oui, je t’avais prévenu que ce serait rapide ! On va pouvoir passer à l’analyse de ces résultats .
En tout cas, si tu as au moins deux réponses sur un
symbole, je te conseille de regarder la section qui lui est attribué car tu te reconnaitras sans doute en partie dans ce qui y sera dit. Si tu as un max de
:
Tu es actuellement désintéressé(e) par ton travail. Ce n’est en aucun cas un défaut, mais ça te pose problème pour faire celui-ci proprement quand tu en as besoin. Etant donné que tes études te barbent, tu comptes chaque minute passée devant ton bureau en attendant de pouvoir aller te divertir, lorsque tu te retiens de ne pas y aller tout de suite. En cours, tu es plutôt le genre à dormir ou à discuter avec les potes qu’à écouter attentivement en posant des questions lorsque tu ne comprends pas une notion. Quant aux résultats, tu t’en fiches plutôt : ils ne t’impactent pas, pas plus que ta future situation professionnelle ne te préoccupe. A moi de te tirer de cette impasse, cher(e) ami(e), que tu reprennes du plaisir et le niveau que tu désires dans tes études ! Si tu as un max de
:
Tu es partagé quant à ton travail scolaire : autant il y certaines matières qui t’intéressent ; t’intéressent ; autant il il y en a d’autres qui te rebutent. rebutent . Tu n’es pas un « je« je-m’en m’en-foutiste -foutiste », tu rentres plutôt dans la même catégorie que le moi-du-passé, si je peux me permettre. Ce Ce n’est n’est pas toujours facile pour toi de faire le travail qu’on te demande : autant tu as une certaine conscience professionnelle, autant, autant… autant la flemme quoi ! T’es loin d’être le seul/la seul /la seule dans ce cas-là cas-là d’ailleurs, ce qui ne renforce pas ton envie de faire mieux : ça te conforte au quotidien d’apprendre que ton entourage est, permets -moi l’expression, « dans « dans la même mouise ». Bref, il te manque bel et bien de la motivation, mais c’est pour ça que je suis là après tout ! Si tu as un max de
:
Tu m’as tout l’air d’être déjà bien parti sur le chemin de la motivation ! En tout cas, tu témoignes d’un d’un certain sérieux scolaire. Tu aimes ce que tu fais en cours : peut-être pas tout, mais dans la majorité du temps, le boulot ne te rebute pas. Ambitieux, tu ne prends pas ton futur emploi à la légère. Tout ce que je perçois de toi à la lueur de ce QCM me pousse à demander : que fais-tu à lire ces lignes si tu présentes autant de qualités dans ton travail et ton intérêt pour celui-ci ? J’ai peut-être peut-être un début de réponse : il se pourrait que tu aies récemment changé d’établissement, de classe ou d’études et que cela ne te plaise plus autant. Ou encore, une baisse de régime dont tu ne parviens pas à savoir réellement l’origine et qui commence à t’inquiéter pour po ur tes résultats. Rassure-toi, Rassure- toi, l’ami(e), je vais mettre les bouchées doubles pour que tu retrouves ton énergie d’antan. d’antan.
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Bien, bien, bien ! J’espère que mon humble analyse de ta personnalité te semble à peu près correcte et qu’elle t’a peut-être peut -être même aidé à mieux te connaitre.
Bien entendu,
je ne suis pas psychologue et même si c’était le cas, il est impossible de te cerner entièrement avec ces quelques questions générales. Mais mon ambition ici était d’amorcer un questionnement en toi, autour de ta personne et de ce que tu désires vraiment. Car, pour revenir à la pyramide de Maslow, c’est derrière ton estime de toi et ton besoin d’accomplissement personnel que tu trouveras le plus de levier à ta motivation. Et nous atteignons alors un moment fatidique : celui où tu me traites de beau-parleur et de pipoteur parce que je te sors des phrases toutes faites du genre « la réponse est en toi, jeune Skywalker » ou encore « écoute ton cœur, cœur, Harry ». ». Mais n’aiguise n’aiguise pas trop vite tes paroles ! Mon souhait est de te guider vers tes intérêts propres, et pas de sortir une recette standardisée de la motivation dans les études qui ne conviendrait finalement à personne. Je justifie par là le fait fait de te demander une introspection. Cependant, il y a bien une ou deux méthodes qui permettent de se définir plus aisément. De même que des traits de caractère comme l’ambition ou la volonté aident sur le chemin de la réussite (scolaire ou non d’ailleurs). Alors ce que je te propose, c’est de poursuivre notre périple en dessinant dessi nant un plan d’action clé-en-main clé -en-main pour se trouver soi et (re)trouver de l’ardeur au travail scolaire scolaire ! Mais avant cela, mettons à jour ta barre de motivation que ce début d’introspection a légèrement boosté : boosté :
Excellent ! Te voilà à présent danseur de polka monsieur/madame-tout-le-monde. C’est clairement mieux qu’avant car en tant que personne lambda, tu commences à être neutre par rapport à l’effort : tu rechignes toujours, c’est bien normal, mais ce n’est plus le refus catégorique que tu témoignais avant. Poursuivons donc ta progression avec plus de concret encore !
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III.
A vos marques, prêt… Appliquez ! Appliquez !
Tu es arrivé(e) jusqu’ici arrivé(e) jusqu’ici dans ta lecture, sans avoir le sentiment d’en être transcendé, sans doute. Tu dois te dire « mouais, ça m’a pas fait de mal de lire tout ça mais je ne me sens pas plus chaud à aller bosser, à vrai dire ». Eh bien, eh bien… eh bien c’était tout à fait prévu, bien sûr, car le cœur du guide est ici : un plan prêt à l’emploi d’introspection et d’autod’auto motivation ! Voici un bref sommaire de ce que tu trouveras dans les prochaines pages :
1. Introspection : trouver ses leviers 2. Objectifs : oser l’ambition 3. Prendre des résolutions
Et là je te vois venir : sueur froide et inquiétudes, tu te demandes si je vais nous refaire un vieil étalage verbeux, un gros blabla indigeste, bref un truc soporifique comme le ferait un mec relou ton prof de français un écrivain classique. classique. Eh bien non non ! Au lieu de cela, je te propose à nouveau de l’interactivité ! Après tout, depuis qu’on a posé les bases avec le chapitre 1, rien ne m’oblige à ne pas te faire participer et – reconnais-le-, reconnais-le-, c’est quand quand même plus sympa. Voici donc un outil qui te sera bien utile, j’ai nommé le poster de la motivation ! Celui-ci rassemble les 3 grandes idées énoncées ci-dessus. Je te demande de le détacher, le compléter et l’afficher où bon te semble. semble .
Il est a priori assez personnel, n’hésite donc pas
à le garder pour toi dans un tiroir de ton bureau ou bien plié dans une poche de ton sac. Le but est d’y revenir aussi souvent que tu auras besoin de motivation e t de le contempler en suivant le cercle de pensée suivant.
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Qui suis-je ?
Quels sont
Quelles
mes
résolutions
objectifs ?
ai-je pris ?
En partant de la question « qui suis-je ? », tu vas y répondre en jetant un œil à la section correspondante de ton poster et cela te resitueras rapidement. Puis tu peux descendre vers tes objectifs : au vu de ta personne, quels buts t’es -tu fixé lors du premier remplissage du poster ? Enfin, les résolutions sont là pour te rappeler quelles décisions courageuses tu as prises : tiens-toi à celles-ci, champion(ne) ! Voici un exemple tout ce qu’il y a de plus personnel et subjectif : -
Qui suis-je ? Je suis un flemmard ambitieux, pas stupide mais pas une flèche non plus, accroc aux jeux vidéo;
-
Quels sont mes objectifs ? Décrocher un beau double-diplôme depuis mon école, et donc travailler pour avoir un bon dossier ;
-
Quelles résolutions ai-je pris ? Ne plus jouer sur le PC, travailler tous les soirs soirs environ 2h et tout donner aux partiels.
Toutes ces idées-là sont rassemblées et présentées dans le poster que j’ai construit.
Il
m’accompagne à peu près partout : partout : je le planque dans mon porte feuille et quand j’ai une grosse flemme qui me frappe, je le ressors pour re-parcourir ce cycle et me remettre au t aff’. Prêt à construire le tien ? A toi de jouer !
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Bon, ce poster, n’est pas tout. Evidemment, il est utile, mais il joue plus un rôle de rappel que de véritable outil auto-suffisant. Pour te motiver, il existe quelques clés, quelques accélérateurs que je souhaite enfin te confier ici en espérant que tu les trouveras utiles à ton tour ! Tu noteras que ces clés sont des plus importantes mais je ne peux malheureusement pas en faire une synthèse pour une future relecture, étant donné qu ’elles vont déjà à l’ l’essentiel. Je te le précise donc dans ce cadre : relire chacun de ces conseils et les appliquer à soi-même est sans doute ce qui te sera le plus utile si tu veux puiser de la motivation en toi lorsqu ’il t’en manque. [8]
N°1 : La projection Il faut parvenir à définir défin ir qui tu veux vraiment devenir parce qu’il y a bien, au fond de toi, une vision de l’avenir qui te fait plus envie que les autres. Ça peut n’avoir rien à voir avec les études, ça peut être un rêve fou, la seule règle est que ce soit personnel et que cela te fasse vibrer. Pour déterminer cette vision de l’avenir, je te demande de te projeter. Commence par des durées courtes : dans 3 mois, comment tu te vois ? Et dans 6 ? Puis passe aux années, et monte, encore et encore jusqu’à même 20 ou 30 ans si tu en as besoin !
La seule règle ici est que tu te visualises pleinement comme la personne que tu
désires être à ce moment-là : tu te vois riche ? Très bien ! Tu te vois avec femme/mari et enfants ? Accordé ! Tu te vois à un poste en or, avec les responsabilités et tout le bazar ? Tu l’as l’as ! En fait, tu peux y placer tout ce que tu veux, et la partie difficile est celle qui vient ensuite. Il s’agit de raccrocher tout ça avec tes études actuelles. Alors, c’est sûr, il y en a pour qui ce sera plus facile que d’autres : d’autres : si tu te vois faire de la finance et que tu es actuellement en master de finance, ça ne devrait pas être trop dur de faire le rapprochement ! Mais dans beaucoup d’autres cas, ce sera plus flou. Cependant, si ton rêve n’a absolument rien à voir avec tes études, alors il y a peut- être lieu de s’inquiéter pour ton orientation. Tu peux toujours, ceci dit, raccrocher un but qui n’a rien à voir avec les études (ex : « je veux partir faire un voyage d’un an autour du monde ») avec celles-ci ( « allez, j’assure un beau diplôme et comme ça, je sécurise mon avenir »). La sécurité de l’emploi que peuvent offrir des études, ou ou bien le gain sur le salaire qu’elles permettent, sont souvent des arguments tout à fait acceptables : n’aies donc pas peur d’être vénal si l’argent te motive ! motive ! Au moins, ça te tirera vers le haut. Et une fois tes objectifs atteints, ce sera libre à toi de toujours courir après cela ou non.
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Anecdote personnelle : je t’ai déjà confié confié que j’avais j’avais du redoubler pour pour repasser les concours concours
d’entrée en école d’ingénieur. Or, les classes préparatoires ne sont pas réputées pour leur facilité, et je savais ce qui m’attendait au au moment de prendre cette décision. Il me fallait donc une puissante motivation pour assurer une année à pleine force de travail, sans se décourager à aucun moment. Je fis donc ce travail de projection que je viens de te décrire, et je n’y t rouvai rouvai pas véritablement une source de motivation… motivation … jusqu’à atteindre le « moi-dans-10-ans » : je me voyais bien, à un peu plus de 30 ans, avec un travail, une femme que j’aime et peut -être peut -être même un enfant. Et de cette situation, je me dis deux choses. La première, c’est que je me dois de gagner ma vie décemment. Je ne veux pas être confronté à des problèmes économiques qui priveraient mes proches de la sécurité dans laquelle j’ai laquelle j’ai eu la chance de grandir. Je ne parle pas d’une vie de milliardaire : milliardaire : simplement d’offrir une enfance loin des inquiétudes budgétaires à mes enfants. Or, je m’étais engagé dans des études qui pouvaient m’ouvrir des postes bien r émunérés, à condition ceci -dit d’être bon dans son domaine et pour cela, accéder à une bonne école aide, évidemment. La seconde chose que je m’étais dit, c’est que je veux renvoyer une bonne image à mes enfants. Je veux pouvoir leur transmettre une joie de vivre et une volonté qui leur permettront de relever les défis de la vie. Au moment de revenir sur mon parcours à moi, me sentirai- je je mal à l’aise quant à l’attitude que j’ avais avais ? Est-ce que je baisserai la tête en disant : « tu sais, la vie, c’est des compromis. Regarde moi, j’ai pas vraiment fait ce que j’ai voulu, j’ai pris ce qu’on me donnait. » ? Hors de question ! Je préfère mille fois leur dire que quoi qu’ils desirent dans la vie , vie , rien n’est impossible impossible ! Et c’est de cette image, sans doute un peu excessive -sans doute très cliché aussi, c’est vrai-, que j’ai que j’ai construit ma ma motivation. Cette année de boulot intensif, je la faisais pour mes gosses. Ce sacrifice, il n’ était était pas égoïste : c’était un cadeau à mes futurs enfants, un cadeau qui voulait dire « z’inquiétez pas, les enfants, papa s’occupe de vous ». vous ». Alors c’est sûr que ça peut faire f aire rire, et je comprends très bien ça. C’est pourquoi je me suis bien gardé de le dire durant mon redoublement : imagine à quel point on m’aurait pris pour un fou si mes camarades c amarades avaient su que je pensais à mes futurs enfants pour me motiver ! Mais le résultat est là : j’en avais besoin, j’avais besoin d’aller chercher aussi loin dans mon hypothétique futur pour travailler sérieusement. Et c’est ce que je te propose de faire à ton tour aujourd’hui aujourd’hui .
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N°2 : Investir d’abord, récolter ensuite
Tout investisseur le dira, au même titre qu’un joueur de casino ou un parieur sportif : sportif : pour gagner gros, il faut d’abord amener une belle mise de départ. Bien que ce soit évident pour le monde des affaires et du jeu, ça l’est moins pour le travail scolaire parce qu’on parle de notes, examens et diplômes et non plus d’argent. d’ argent.
Pourtant, même si ça semble
évident, il faut se le rappeler : on n’est pas payé tout de suite dans ses efforts . Il faut persévérer, objectif en tête, jusqu’à atteindre celui -ci. Alors, particulièrement quand c’est dur, ne lâche rien. Sois têtu(e) têtu (e) : ne reste pas dans la case dans laquelle les autres te mettent. Il faudra te battre pour surprendre tes proches, qui se sont habitués habitué s à tes résultats actuels et qui ne te conviennent plus. Fixe-toi donc des objectifs ambitieux et garde-les pour toi si tu as peur des moqueries (pas méchantes, mais décourageantes) de tes potes. On en vient au second point de l’investissement : l’investissement : celui-ci permet de prendre plus de plaisir dans son travail. En effet, plus tu travailles, plus tu progresses. Tu vas donc plus loin dans les exercices qu’on te propose, et comprends comprend s mieux la philosophie des sujets/DS que tu fais. En d’autres termes, tu comprends et maitrises de mieux en mieux le sujet sur lequel tu travailles et ça, c’est très gratifiant. Parce que, entre le premier et le dernier de la classe, il n’y a pas que des notes : notes : il y a un intérêt, voire une passion que l’un a et que l’autre n’a pas. Autant ne pas te mentir : on ne devient pas un passionné du jour au lendemain parce qu’on a travaillé une matière deux heures de plus. Mais petit à petit, c’est cet investissement de départ qui va rendre la suite plus facile. Tiens, au fait, on dirait bien que ta motivation progresse pas mal !
Te voilà maintenant étudiant(e) dynamique ! Plein d’énergie et de bonnes méthodes pour t’auto-motiver t’auto-motiver !
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N°3 : Huiler la machine
Et voici la dernière clé dont je souhaite te faire part : pour garder sa motivation, il faut régulièrement huiler la machine. En quoi cela consiste ? Eh bien, regarder des vidéos Youtube inspirantes par exemple, en rapport ou non avec les études d’ailleurs. Si tu as connaissance d’un objectif précis (ex : intégrer une école particulière ou préparer un voyage à l’étranger), tu peux le taper dans la barre de recherche de ton navigateur préféré ainsi que Youtube. Dans le cas contraire, ce dernier est très bien pourvu en vidéos de motivation générale que tu trouveras en tapant les mots « motivation » ou « motivation speech » ou bien encore, si tu préfères des personnalités spécialisées dans ce domaine : Eric Thomas, Tony Robbins, David Laroche mais aussi Sylvester Stalone (dans Rocky) ou Al Pacino (dans Any Given Sunday). Ensuite, tu peux trouver un exemple, une sorte de héros à tes yeux : une personne à laquelle tu peux t’identifier et qui t’inspire. Il est préférable que ce soit quelqu’un de concret plutôt qu’un personnage de fiction, afin de se dire que c’est possible d’en faire autant que lui/elle. N’hésite pas d’ailleurs, à contacter des personnes qui ont fait les mêmes études que toi et qui pourront t’aider dans ta manière de les fa ire : était-ce dur pour eux ? Y’-a-t-il Y’-a-t-il quelque chose qui les a aidés ? N’aie N’aie pas peur de les déranger : ils seront la plupart du temps flattés et contents que tu aies pensé à les contacter. Enfin, bien que ce soit tout à fait optionnel, je te conseille de trouver « ta phrase ». Cette phrase est celle qui doit guider tes « choix élémentaires », ces petits choix qui font la vie de tous les jours lorsqu’il s’agit d’être sérieux ou non, de s’en tenir à ses objectifs ou pas. J’ai discuté de cela avec des amis, et voici des exemples de phrases que j’ai pu entendre ou moi-même me dire pour me motiver : « Je peux majorer » « Qu’aurait choisi le mec qui va intégrer une grande école, n’aurait -il pas bossé ? » « Les concours te regardent, mec, allez au boulot b oulot ! » « Tu veux devenir une grande personne alors agis comme tel ! » Etc… Tu l’auras compris, c’est une phrase plutôt intime que tu ne te diras qu’à toi -même pour te remotiver quand tu en auras besoin : sens toi donc libre d’être farfelu ou prétentieux !
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Conclusion Et voilà, cher(e) ami(e), nous touchons au but ! J’espère avant tout que tu ne t’es pas ennuyé dans ta lecture et qu’elle t’a été profitable.
Evidemment, certains conseils t’ont
sans doute paru moins utiles ou pertinents que d’autres : c’est bien normal, et j’espère que tu as quand même trouvé ton compte dans ce que je t’ai proposé. J’en profite pour te dire que si tu trouves toi-même toi- même des sites intéressants ou d’autres moyens de te motiver, je serais très heureux pour toi et pas le moins vexé du monde que tu ailles voir ailleurs ce qui est disponible ! N’hésite d’ailleurs pas à me contacter via mon m on adresse mail (au dos du guide) si tu veux me faire des retours, positifs ou négatifs bien sûr. Pour conclure ce périple, je voudrais te demander deux choses : la première, c’est de remplir cette ultime barre de motivation, en espérant que le niveau atteint te soit satisfaisant :
Alors, quel personnage es-tu devenu avec ton pourcentage, haha ?
La seconde
chose que je veux te demander –et –et elle est liée à la première- est que tu entretiennes ta motivation, éventuellement en revenant à ce guide lorsque tu en ressentiras le besoin. Je n’ai pas la prétention d’avoir écrit un bouquin si profond qu’il en nécessiterait plusieurs lectures mais tu peux revenir aux quelques sections que tu as remplies telles que le poster, ta vision de la motivation ou bien cette barre. Si tu sens que tu as régressé, c’est que la machine manque d’entretien ou bien que tu a s eu un grand changement dans ta vie qui a bousculé tes habitudes. Dans tous les cas personne n’est infaillible : une baisse de régime arrive à tout le monde. Tout ce que je te souhaite, c’est de remettre le pied à l’étrier aussi vite que possible. Sur ce, cher(e) lecteur(rice), je te souhaite bon courage dans tes études et surtout, toute la motivation nécessaire pour les mener à bien ! A un de ces jours !
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Bibliographie : [1]
Au papotage des dames, gaston lagaffe [en ligne], disponible sur :
http://aupapotagedesdames.over-blog.com/article-36124737.html [29/02/16] [2]
Gifemotions, flip the table [en ligne], disponible sur :
http://gifemotions.tumblr.com/post/21533539401/table-flip-gif [26/02/16] http://gifemotions.tumblr.com/post/21533539401/table-flip-gif [26/02/16] [3]
Larousse, définition motivation [en ligne], disponible sur : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/motivation/52784 [07/02/16]
[4]
Mes coloriages préférés, dessin de Iron Man [en ligne], disponible sur : http://www.mes-coloriages-preferes.biz/Dessin/Couleurs/Imprimer/Personnagescelebres/Comics/Iron-Man/22318 [26/02/16]
[5]
Wikipédia, Abraham Maslow, théorie de la motivation et des besoins [en ligne], disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Maslow [08/02/16]
[6]
Semioscope, La pyramide de Maslow [en ligne], disponible sur : http://semioscope.free.fr/article.php3?id_article=8 [10/02/16]
[7]
Knowyourmeme, awesome face [en ligne], disponible sur : http://knowyourmeme.com/memes/awesome-face-epic-smiley [24/02/16]
[8]
Educol, coloriage clé [en ligne], disponible sur : http://www.educol.net/coloriage-cle-i17379.html [26/02/16]
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La motivation dans les études ? Ça commence ici et maintenant maintenant !
Les études sont souvent vues comme un parcours du combattant. Du primaire au lycée, puis éventuellement
en
études
supérieures,
celles-ci
sont
présentées
comme
étant
« obligatoires » ou du moins d’une importance capitale. Nombreux, en effet, sont les parents qui poussent leurs enfants vers celles-ci, celles- ci, certains du rôle clé qu’elles tiendront dans leur réussite professionnelle à venir. Pour autant, qu’il est difficile de se motiver devant son travail scolaire ! On préfèrera souvent aller jouer aux jeux vidéos ou sortir entre amis plutôt que de se coller à son bureau et s’efforcer d’engranger des connaissances et des méthodes. Tout au mieux, on sera parfois « motivé » en visualisant l’arrivée, le résultat, mais les moyens auront tôt fait de nous rebuter. rebuter. Et c’est précisément sur ce point que je me propose de changer les choses ! Dans cet opuscule, je te propose cher(e) étudiant(e), de définir brièvement ce qu’est la motivation dans le cadre général et dans celui des études, puis d’aborder différente s méthodes pour (re)trouver la motivation nécessaire au travail scolaire, inspirées d’étudiants brillants ou tirées de mon expérience personnelle. J’espère surtout parvenir à te (re)donner goût et énergie dans tes études, le tout par un format le moins ennuyeux possible
Un mot sur l’auteur : l’auteur :
Vincent Boucard est étudiant en école d’ingénieur. Après avoir été un élève moyen-bon (milieu de classe) pendant toute sa scolarité, il a trouvé une motivation puissante avant d’aborder son redoublement en classe préparatoire avec énergie et rigueur. Il désire à présent transmettre son expérience aux travers de tutorats dans le cadre du programme « égalité égalité des chances » ainsi que par son son projet d’écriture : d’écriture : « La motivation dans les études ? Ça commence ici et maintenant ! ».
Contact :
[email protected] [email protected]
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