Ministère de l’enseignement supérieur *-*-*-*-*-*-*-* Université de Monastir *-*-*-*-*-*-*-* Institut Supérieur des Métiers de la Mode de Monastir *-*-*-*-*-*-*-*
Support de Cours en :
Initiation à la Confection ème
Stylisme
ème
Modélisme
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Année universitaire : 2005-2006 Enseignant : M. BHOURI URI NAO NAOUFE UFEL
PREAMBULE
Ce support de cours intégrés est destiné pour les étudiants en deuxième année de l’Institut Supéri Supérieu eurr des Métiers Métiers de la Mode Mode de Monast Monastir ir ( IS3M ) ayant ayant l’inten l’intensio sion n de prépar préparer er une licence licence appliquée appliquée en Stylisme Stylisme ou une licence appliquée appliquée en Modélisme. Modélisme. L’objectif L’objectif de ce cours intégr intégrés, és, répart répartis is sur 45H à raison raison de 1,5h 1,5h par semain semaine, e, est d’expliq d’expliquer uer aux étudian étudiants ts les différentes taches de préparation à la confection et d’organisation de la production dans une entrep entrepris rise. e. Le Rôle Rôle des différ différent entss servic services es et leurs leurs systèm systèmes es de commun communica icatio tion n ont été présentés. Les traitements des commandes depuis l’atelier de coupe jusqu’à l’expédition en passan passantt par la produc productio tion n selon selon ses différ différent entes es méthod méthodes es et le contrô contrôle le qualité qualité selon selon ses différents outils ont été expliqués. Les méthodes de suivi de la production et de la qualité et les méthodes de mesure de temps et de la production ont été également présentées. Nous Nous présen présenton tons, s, dans dans ce support support,, dix chapi chapitre tress permet permettan tantt d’expl d’expliqu iquer er les opérat opération ionss de traitement d’une commande, selon leurs ordres chronologiques, à partir de la préparation à la coupe jusqu’au contrôle qualité en passant par la production. Les méthodes de suivi et de contrôle de la production et de la qualité de coupe et de confection sont présentées.
Généralité Généralité sur l’entreprise l’entreprise de confection.
Le placement des patrons.
Le t raitement raitement de bordereaux bordereaux de coupe. coupe.
Le matelassage.
La coupe. La préparation des paquets. Le poste de piquage. piquage. Mesure des temps de travail.
Equilibrage des chaînes de fabrication.
Le concept de la qualité.
Les étudiants sont demandés, à la fin de ce cours intégrés, de connaître le rôle des différents services d’une entreprise de confection et les méthodes de mesure, de contrôle et de suivi de la production et de la qualité dans l’atelier de coupe et l’atelier de piquage.
SOMMAIRE
Sommaire
Généralité sur l’Entreprise de Confection …………………………………...………………...…………..- 1 -
Le Placement des Patrons …………………………………………………….…………………………..- 12 -
Le Traitement de Bordereaux de Coupe ……………….…………………………………….…………..- 20 -
Le Matelassage ………………..………………………………….……………………………..………….- 33 -
La Coupe ………………………………………………………………………………………...…………..- 43 -
La Préparation des Paquets ……………………….…………………………………….....……………..- 50 -
Le Poste de Piquage Piquage …………………… ……………………………… …………………… …………………… ……………………….…….…… …………….…….……………... ………...-- 55 -
Mesure des Temps de Travail ……………………….…………………….……………….……………..- 66 -
Equilibrage des Chaînes de Fabrication ………………………………………………….……………...- 81 -
Le Concept de la Qualité ……………………………………………………………..…….……………...- 98 -
Références Bibliographiques ……………………….…… ……………………….…………………………….………….…………..……………………….………….…………..- 109 -
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Généralité sur l’Entreprise de Confection
Confection
Généralité sur l’Entreprise de Confection
I. Introduc Introduction tion
Les entreprises de confection doivent adapter leurs procédés de fabrication pour satisfaire leurs clients. Elles doivent répondre aux besoins des utilisateurs afin d’assurer la protection physique contre les agressions climatiques (froid, chaleur, soleil, pluie, vent, …) et morale (classe sociale, bien-être, …). Le vêtement doit satisfaire également les exigences de la mode et de l'élégance, en variant les étoffes, les coloris, les formes selon les saisons. Ainsi les entreprises de confection doivent satisfaire deux fonctions fondamentales pour l’être humain : la fonction de protection et la fonction de l’élégance. II. Dé Défin finiti ition on
Une entre entrepri prise se peut peut être être consi considér dérée ée comme comme un groupe groupemen mentt de person personnes nes (ouvri (ouvrier erss et responsables) et des moyens matériels (bâtiments, machines, capitaux...). Ce groupement est cons consti titu tuéé pour pour prod produi uire re,, écha échang nger er ou fair fairee circ circul uler er des des bien bienss ou assu assure rerr des des serv servic ices es correspondant à des besoins. Les personnes ainsi groupées et qui ont des relations à l'intérieur de l'entreprise ou bien ceux qui apportent des services de l'extérieur tirent profit de l'entreprise sous forme de salaire. Les produits fabriqués par par l’entreprise sont de différents types types :
Produits de grande consommation caractérisés par un achat fréquent, un prix peu élevé, une production production en grandes quantités (alimentation, (alimentation, habillement, essence).
Equipements à consommation durable (réfrigérateur, automobile, téléviseur, meuble).
Produits industriels (métier à tisser, machines à coudre, carde de filature).
Services : assurance, transport, banque, loisir...
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Confection
III. Création d’une entreprise entreprise de confection confection
Six questi questions ons fondam fondament entau auxx doi doiven ventt se poser poser lors lors de la créati création on d’une d’une entrep entrepris risee afin afin d’assurer la durabilité de la production. 1. Quel produit produit va va –t– on fabriqu fabriquer er ?
Il s’agit d’un nouveau produit, ou bien de reproduire un produit existant : Vêtements de travail, de sport, de loisir, d'administrations, d'administrations, d'enfants, … 2. Quel sera le perso personnel nnel ?
Qualific Qualificatio ationn et nombre nombre d'ouvriers d'ouvriers,, technici techniciens ens d'encadrem d'encadrement, ent, personne personnell administ administrati ratif, f, représentants, ... 3. Quel sera sera le marché marché ?
Les débouchés... vente directe au consommateur, sous-traitance, appels d'offre, ... 4. Quelle sera la rentab rentabilité ilité ?
Prix de revient, prix de vente, bénéfice attendue. (Coûts-main d'oeuvre directe main-d'oeuvre indirecte, énergie consommée, matières premières, machines, frais généraux, impôts, taxes...). 5. Où ser sera a l’impl l’implant antati ation on ?
Situation géographique (zone industrielle, disponibilité des sources d'énergie, facilité des moyens de transport) les locaux, les machines, les facilités d'embauche, ... 6. Quel sera le financeme financement nt ?
Capitaux propres, emprunts bancaires, primes et subventions, ... ... IV. L’entreprise L’entreprise et son environne environnement ment
Pour Po ur pouv pouvoi oirr fonc foncti tion onne ner, r, tout toutee entr entrep epri rise se doit doit avoi avoirr des des rela relati tion onss avec avec l'ex l'exté téri rieu eurr (fournisseurs, clients, banques, états...) et des relations internes (salariés, actionnaires...). actionnaires...). 1. Relation entreprise entreprise - fourniss fournisseur eur
L’entreprise achète la matière première et les fournitures chez d'autres entreprises et paye la commande. Dans un sens, l'entreprise reçoit de la matière dans l'autre, elle donne de l'argent: la relation est bidirectionnelle de nature différente argent - matière.
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2. Relation Relation entreprise entreprise - client client
La relation est bidirectionnelle de nature différente. En effet, dans un sens l'entreprise reçoit de l'argent et dans l'autre, elle donne de la matière au client.
3. Relation Relation entreprise entreprise - banqu banquee
Cette relation est bidirectionnelle, l'entreprise reçoit de l'argent sous forme de crédit et dette. L'entreprise doit ensuite remettre l'argent à la banque majoré d'un certain taux appelé taux d'intérêt, la relation garde la même nature. Dans ce cas, la nature de la relation est argent – argent. 4. Relation Relation entreprise entreprise - état état
Cette relation est aussi bidirectionnelle, le fabricant donne de l'argent à l'état sous forme d'impôts (fixes, TVA...) et en contre partie l'état construit l'infrastructure (routes, écoles, hôpitaux...) et assure la sécurité sociale et nationale (police, armée, douane...) ; dans ce cas l'entreprise donne de l'argent et reçoit des services. 5. Relation Relation entrepri entreprise se - salari salariés és
Pour pouvoir transformer la matière première en produits finis, l'entreprise a besoin d'hommes qui fournissent des efforts physiques ou intellectuels donc des services et reçoivent en contre partie de l'argent (salaire, prime de rendement, heures supplémentaires...). supplémentaires...). 6. Relation Relation entrepris entreprisee - actionn actionnaire airess
La nature de la relation est de type argent. Les actionnaires donnent de l'argent pour participer au capital, à la fin de chaque année, ils reçoivent des bénéfices sous forme d'argent.
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V. Les services services de l'entreprise l'entreprise de confection confection 1. Service Service création création
Il est appelé, aussi, service de préparation des collections. Il définit les styles, les matières premières et il fait l'étude des produits et des procédés de fabrication. Il prépare les patrons, les prototypes et il estime estime les prix de revient. 2. Service Service commercia commercial l
Le service commercial d’une entreprise utilise l’information recueillie lors de l’étude du marché pour développer produire et promouvoir de nouveaux produits. Les objectifs de l’entreprise visent à développer le plus grand potentiel de ventes avec le minimum de risques. Donc, il vise les relations avec les clients, afin de définir les nouvelles commandes et assurer le suivi de livraison. 3. Service Service achat achat et et approvis approvisionne ionnement ment
Il assure l’achat des matières premières et des fournitures, il calcule l’emploi prévisionnel pour chaque commande et il contrôle les quantités utilisées. utilisées. 4. Service Service ordon ordonnanc nancemen ementt - lancement lancement
Le service ordonnancement – lancement contrôle les délais de fabrication et de livraison, le temps de fabrication, la planification du programme d'exécution des commandes en fonction des délais des clients et des capacités de production, l’application l’application du programme en respectant l'ordre des commandes. Ce service contrôle également la façon dont les commandes doivent se suivre ou se chevaucher dans le but de faciliter le déroulement du programme et de réduire les délais de fabrication. 5. Service Service méthodes méthodes
Il assu assure re l’in l’indu dust stri rial alis isat atio ionn des des gamm gammes es de mo mont ntag agee et l’ét l’étab abli liss ssem emen entt des des doss dossie iers rs techniques, des fiches de consignes aux postes postes et des catalogues de de temps. 6. Service Service fabricatio fabrication n
Il assure l’organisation de la fabrication, l’équilibrage des chaînes, le matelassage, la coupe et la finition. 7. Servic Servicee qualité qualité
Il assure l’instauration du système de contrôle et d'assurance qualité intra et inter services de l’entreprise. M. BHOURI BHOURI
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Le bureau de méthode permet de superviser la réalisation industrielle du produit, il englobe plusieurs services, la figure suivante propose un récapitulatif des différentes taches réalisées par le bureau de méthode.
VI. L’organisatio L’organisation n d’une entreprise entreprise
Une organisation est un groupe d’individus qui travaillent ensemble à la réalisation d’un object obj ectif if commun commun.. Une colla collabor borati ation on effica efficace ce requi requiert ert la mise mise sur pied pied d’une d’une struc structur turee organisationnelle claire ainsi que des systèmes de gestion efficaces. Pour ce faire, on repartit les les dive divers rses es tach taches es et fonc foncti tion onss entr entree les les memb membre ress du pers person onne nel, l, on attr attrib ibue ue des des resp respon onsa sabi bili lité téss préc précis ises es et on étab établi litt des des voie voiess hiér hiérar arch chiq ique uess ains ainsii que que des des voie voiess de communication. La structure organisationnelle détermine la hiérarchisation des responsabilités et la voie de communication. Les services se trouvent en tête de la hiérarchie. Chaque service est divisé en plusieurs sections et chaque section est subdivisée par fonction ou par opération. A chaque service comprend un directeur, à chaque section un superviseur et à chaque fonction un ou plusieurs opérateurs. M. BHOURI BHOURI
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En résu résumé mé : Les facteurs qui caractérisent la structuration de l’organisation d’une entreprise de confection sont basés sur les 5 règles de Taylor suivantes : 1. Le principe principe de la division division du travail travail
La division du travail consiste à le décomposer en différentes taches. Elle permet de rendre le trav travai aill de chaq chaque ue unit unitéé et de chac chacun un plus plus cohé cohére rent nt,, elle elle réso résout ut les les prob problè lème mess de chevauchements, chevauchements, ce qui permet une économie de temps appréciable et un gain de productivité. productivité. 2. Le princip principee de la distribution distribution des des rôles rôles
Il est également appelé le principe de la spécialisation. L’entreprise se compose d’unités distinctes, spécialisées dans un domaine particulier. Ainsi par exemple, les taches relatives à la production relèveront relèveront des unités spécialisées. spécialisées. 3. Le système système d’autorité d’autorité
L’autorité est incarnée par les supérieurs hiérarchiques. Elle se traduit par le degré de liberté ou du pouvoir accordé à celui-ci pour prendre des décisions, engager des actions et diriger des taches et des subordonnés. L’autorité doit être définie et connue par tout le personnel. 4. Le système système de de commu communicati nication on
Il existe un système de communication horizontal et un système de communication vertical. Un bon système de communication doit permettre aux membres des groupes un contact rapide. 5. Le système système contributio contribution n rétribut rétribution ion
Ce sont les rapports formels et légaux entre l’apport du salarié (son temps, ses capacités, …) et celui de l’employeurs (salaire, des ordres,…).
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VII. Industrialisation Industrialisation des produits produits 1. Définition Définition d’une collection collection
Une collection comprend une gamme de styles de vêtements destinés destinés à un marché cible. Avant de procéder au développement de la collection, il importe de :
Evaluer les tendances. Analyser les habitudes des consommateurs.
Planifier une échelle de production rentable.
Une collection se compose d’un ou plusieurs produits comportant chacun un ou plusieurs modèle. La figure suivante est une illustration de la différence entre collection, modèle et produit.
On note qu’un produit est un genre de vêtement ayant le même usage pour le consommateur, il se fabrique de façon similaire, il se divise en modèles. Exp. : veste, pantalon, robe, blouson, … Tandis que le modèle est le dérivé du produit après toute les transformations réalisées par le styliste. Il se différencie par :
Nombre et forme des pièces coupées du patronage.
Usage de doublure ou non Apport des fournitures, rubans, fermetures à glissières,… glissières,…
Apports des motifs décoratifs broderies, surpiqûre,…
Les couleurs de tissu ne changent pas de modèle.
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2. Définition Définition et et but de de l’industr l’industrialisa ialisation tion
Pour la réalisation d’un produit, on distingue entre la fabrication artisanale qui correspond à la réalisation complète de tout le modèle par une seule opératrice et la fabrication industrielle qui corres correspon pondd à la prépar préparati ation on ind indust ustrie riell llee du travai travaill afin afin d’ass d’assure urerr une mise mise en route route optimale de la fabrication, c'est-à-dire de disposer des procédés simples, matériels appropriés, organisation adaptée de l’atelier, méthodes performante de travail, personnel qualifié et temps concurrentiels concurrentiels de fabrication. La bonne connaissance des produits à fabriquer est tout d’abord obtenue par : " l’analyse de fabrication ".
Pour chaque modèle d’une collection, l’analyse de fabrication fournit la liste
chronologique des opérations, de matériels et des temps d’exécution, c'est-à-dire la gamme de fabrication détaillée du modèle.
A qualité égale, les contraintes de compétitivité obligent à recourir à :
La simplification des procédés.
La standardisation des fabrications. fabrications. Le choix du matériel matériel et des équipements équipements performants.
Le choix des méthodes optimales.
Ces techniques ont pour but de rechercher les procédés les plus simples et réalisables pour le plus grand nombre de modèles afin d’optimiser les temps de fabrication. M. BHOURI BHOURI
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a- La simplifica simplification tion de fabrication fabrication
La simplification du travail est l’application de quatre règles fondamentales de l’organisation du travail, énoncées par Descartes dans son discours de la méthode. Elle consiste à rechercher la manière la plus simple, la plus facile et la plus rapide et présentant le plus de sécurité. Règle de l’évidence :
" Ne jamais admettre pour vrai un fait qui ne soit reconnu évidemment pour tel. " Cette règle annonce la supériorité de la méthode expérimentale. Règle de l’analyse :
" Diviser chacune des difficultés en autant de parties qu’il se s e peut afin de les mieux résoudre." Règle de synthèse :
" Dans l’élaboration de ses pensées, aller toujours par degrés du simple au composé. " On ne peut jamais préparer un nouvel ouvrage, élaborer une nouvelle méthode sans considérer tous les facteurs facteurs qui les composent composent.. Règle de contrôle :
" Faire des dénombrements aussi complets et généreux que possible afin d’être assurer de ne rien oublier."
La simplification du travail peut agir sur le mode opératoire par la réduction des gestes et des mouvements en condensant certaines opérations et sur le matériel par l’usage des guides et des outillages afin de réduire les manutentions. manutentions. b- La standard standardisatio isation n de fabricat fabrication ion
Afin de simplifier et de faciliter la fabrication des vêtements, il est nécessaire au moment de l’analyse de la collection de décomposer les modèles retenus en éléments de produit appelés également éléments standard, afin de pouvoir pouvoir les classer dans un catalogue. La standardisation consiste à :
Classer les produit par famille, et d’isoler les éléments constitutifs d’une même famille
afin de répéter ceux susceptibles de se retrouver dans un autre modèle. Uniformise Uniformiserr les différente différentess études, études, les procédés procédés technolo technologiqu giques, es, le matériel matériel pour faciliter l’organisation l’organisation de la fabrication. fabrication.
Réduire les coûts et les délais de fabrication.
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Les mémoires de la préparation de la fabrication concernent :
Les gammes d’études. Les fiches de simplification et de standardisation des fabrications.
Les fiches de consigne au poste.
Ces différents documents serviront pour les collections à venir :
Aux prévisions des prix de revient industriels. À la réalisation des fabrications.
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Le Placement des Patrons
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Le Placement des Patrons
I. Introdu Introducti ction on Dans l’objectif d’obtenir une meilleure utilisation de la matière à employer, en coupant le maximum de pièces de vêtement dans un minimum de tissu, le placement tend à rechercher la représentation optimale des patrons d’un modèle sur un rectangle représentant la surface du tissu tissu à coup couper er.. Nous Nous prés présen ente tero rons ns,, dans dans ce chap chapitr itre, e, les les cont contra rain inte tess qui qui infl influe uent nt sur sur le placement d’un modèle, les méthodes d’évaluation du rendement et la technique de recherche d’un meilleur tracé tout en indiquant quelques techniques utilisées pour sa représentation.
II. Défini Définitio tion n Le plac placem emen entt est est l’ab l’abou outis tisse seme ment nt des des rech recher erch ches es des des trac tracés és visa visant nt à obte obteni nirr la plus plus économique des positions des patrons sur l’étoffe à couper.
En effet, l’incidence de la perte à la coupe est importante sur le prix de revient d’un article. Pour cela, cela, on cherche à minimiser, le plus possible, possible, le pourcentage pourcentage de perte à la coupe à partir partir du patron existant. La rech recher erch chee du plac placem emen entt opti optima mall ne repose repose pas pas sur sur une une méth méthod odee math mathém émat atiq ique ue ou mécanique. Même dans le cas où les placements sont recherchés avec l’apport d’appareils très perfe perfect ctio ionn nnés és,, l’int l’inter erve vent ntio ion n
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d’un d’un opér opérat ateu eurr spéc spécia ialis liste te des des tech techni niqu ques es de coup coupee est est
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nécessaire, non seulement pour exploiter l’appareillage et le rendre opérationnel, mais aussi pour apprécier les résultats.
III. Les conditions conditions de de la réussite réussite d’un d’un placement placement La foncti fonction on placem placement ent deman demande de une bonne bonne qualifi qualificat cation ion de l’opér l’opérate ateur, ur, elle elle dépend dépend d’un d’un nombre de contrainte fixe selon le modèle à fabriquer et le tissu utilisé, tel que : 1. La laiz laizee
Il faut tenir compte de la laize du tissu, puisque le placement est limité par la largeur de l’étoffe. 2. Le droi droitt fil filee
Il est indiqué indiqué par un trait sur l’élément l’élément du patron patron et il doit être toujours parallèle parallèle à la lisière. 3. Le sens sens de de l’éto l’étoff ffee
Il doit être respecté lors de la recherche pour que tous les éléments soient identiques après coupe. 4. Les tables tables de de matelas matelassage sage
La longueur maximale du matelas définie les limites du placement (fonction de la table à matelasser) 5. les formes formes complémen complémentaire tairess
Il faut faut tenir tenir compte compte des formes formes complé complémen mentai taires res pour pour mieux mieux imbriq imbriquer uer les élémen éléments ts du patron. Il faut noter que le placement optimal dépend surtout de l’esprit d’analyse et de l’habilité de l’opérateur.
IV. Calcul Calcul du du taux taux de rendem rendement ent Nous avons vu qu’il est extrêmement important pour une entreprise de minimiser les pertes de matière. D’un placement à l’autre, ces pertes ne sont comparables que si on peut les mesurer. Cette mesure s’exprime en pourcentage de surface. On peut également évaluer la rentabilité du tissu au niveau des prix.
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Exemple :
Deux tissus de même nature et de laize différentes. Tissu A : laize 140cm à 4,480D 4,480D le mètre. Tissu B : laize 148 cm à 4,884D le mètre. Prix exprimé en mètre carrés : Un mètre linaire de tissu A représente 1,40m² Un mètre linaire de tissu A représente 1,48m² A partir de ces données on peut comparer objectivement les prix : Tissu A :
Tissu B :
4, 48 1 1,4
4,884 1 1,48
3,2 D / m²
3,3 D / m²
Ce qui implique que le tissu A est plus avantageux. La qualité du placement s’exprime par un rendement, rendement, il peut être calculé à partir des surfaces. surfaces. R%
SG 100 ST
Avec R : Rendement du placement SG : la surface des patrons (gabarits) ST : la surface du tracé. On peut calculer ce rendement également à partir du poids : R%
Pe Pd Pe
100
Avec R : rendement du placement Pe : Poids de l’étoffe matelassé Pd : Poids des déchets. On peut également calculer le pourcentage de perte ou le taux de déchets par la formule : D %
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ST
SG
ST
100 Ou encore D %
Pd Pe
100
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Exemple :
Tissu employé : laize 150cm, longueur placement 3m ST : 45000cm² SG : 40050cm² R
40050 5000
100 89% et D
100
89 11%
V. Méthode Méthode d’études d’études du placeme placement nt 1. Méthodes Méthodes manuelles manuelles
Il y a deux méthodes de recherche du meilleur placement. a- Le placemen placementt à grande grande échelle échelle Elle Elle consis consiste te à travai travaille llerr en utilis utilisant ant direct directeme ement nt les patron patronss et en traça traçant nt le contou contourr des éléments lorsque la recherche est terminée. Le calcul de rendement dans ce cas est difficile à connaître connaître car dans le plus part des cas la surface surface des patronage patronagess n’est pas connues connues.. b- Le placemen placementt à échelles réduites réduites Elle Elle consi consiste ste à travai travaille llerr à l’éche l’échelle lle réduit réduitee généra généralem lement ent avec avec une réduct réduction ion des gabari gabarits ts au1/5. au1/5. Les éléments éléments sont plus plus petits petits et par par conséq conséquen uent, t, il est plus plus facile facile de visua visualis liser er le placement, placement, de le juger et de le corriger. corriger. 2. Méthodes Méthodes automatiqu automatiques es
Cette méthode consiste à étudier un placement à l’échelle réduite sur un écran à l’aide d’un ordina ordinateu teur, r, l’ense l’ensembl mblee des dispos dispositif itifss est appelé appelé systèm systèmee CAO (concepti conception on assis assisté té par ordinateur), il comprend :
Un écran : il permet de visualiser le placement.
Un clavier : il sert à introduire les paramètres nécessaires (largeurs, espaces entre les
gabarits, tolérance sur le droit file, …).
Une souris : il sert à pointer et positionner les éléments sur le placement.
Une unité centrale : il contient les éléments des différentes tailles à placer.
Une table traçante : elle permet de tracer les patrons à l’échelle réelle avec indication
de la référence et des tailles lorsque le placement est jugé satisfaisant.
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Plusieurs maisons se sont investies dans la recherche des placements automatiques, afin de gagner plus de temps et de donner plus d’efficacité aux opérateurs et aux industriels tel que : le Lectra system, system, le Vetti graph, graph, le Gerber, Gerber, l’Invest l’Investronic ronica, a, le Microdynam Microdynamics, ics, … La recherche peut être automatique ou semi automatique en introduisant les contraintes et les tolé toléra ranc nces es à resp respec ecte terr tel tel que que : long longue ueur ur du patro patron, n, laiz laizee tolé toléra ranc nce, e, sur sur le droi droitt file file,, espace espacemen mentt entre entre les gabarits gabarits,, … le meille meilleur ur résult résultat at est celui celui qui présen présente te la meille meilleure ure efficience (rendement augmente, déchet diminue).
VI. Optimisat Optimisation ion du rendement rendement d’un d’un placement placement Pour réaliser un placement, un certain nombre de principes généraux doivent être respecté : ils concernent d’une part les contraintes du placement (laize, droit file, sens du tissu) et d’autre part les conditions générales d’optimisation. L’opérateur dispose les éléments du patron par ordre d’importance décroissante en recherchant la complémentarité des formes. Il est souvent avantageux de combiner différentes tailles ou plusieurs fois la même taille car dans dans ces ces cond conditi ition onss le taux taux de déch déchet et dimi diminu nue. e. En prat pratiq ique ue il est est à démo démont ntre rerr que que les les placem placement entss compor comportan tantt plusie plusieurs urs taille tailless différ différent entes es imbriq imbriquée uéess sont sont généra généralem lement ent plus plus performants que ceux comportant la même taille répétée plusieurs fois. On distingue entre 2types d’articles :
Les articles complexes
Les articles à panneaux.
1. Les articles articles complexes complexes
Les articles articles tel que, les costum costumes es homme, homme, les chem chemises, ises, les robes, robes, les chemis chemisier iers, s, sont sont composés d’un grand nombre d’éléments dont les dimensions sont variables (dos, devant, manches, parementures, poches, ceinture, col,…) et les articles ayant peu de morceaux mais qui sont sont petits petits (sous (sous vêteme vêtement, nt, slip, slip, souti soutien-gor en-gorge, ge, articl articlee enfan enfant,… t,…)) font font partie partie de cette cette catégories. Ces articles présentent généralement un rendement croissant en fonction du nombre de tailles mélangées. D’où, leurs optimisations passent par l’utilisation du maximum de tailles. 2. Les articles articles à panneaux panneaux
Ces articles sont constitués constitués d’éléments d’éléments relativeme relativement nt grands grands vis- à-vis à-vis à la largeur largeur des pièces pièces et ils ont un faible nombre. Dans ce cas, il se peut que la largeur de l’étoffe soit bien adaptée au M. BHOURI BHOURI
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tracé d’un placement de deux tailles mélangées par exemple en cherchant à introduire une troisi troisième ème taille taille dans dans le placem placement ent,, le rendem rendement ent peut peut diminu diminuer er parce parce que les nouvel nouvelles les dimen dimensio sions ns des des gabari gabarits ts ajouté ajoutéss s’acc s’accord ordent ent mal avec avec celle celle du précé précéden dent. t. Cette Cette catég catégori oriee regrou regroupe pe les articl articles es tel que les pantal pantalons, ons, les jupes, jupes, ... dont dont le rende rendemen mentt du placem placement ent dépend du nombre de tailles mélangées. De ce fait, les résultats du placement dépendent de :
Nombre de tailles mélangées.
L’espace minimale minimale à laisser entre les gabarits. gabarits.
La forme des gabarits constituant le patron.
Le temps accordé à l’étude du placement.
La formation et l’habilité du traceur (opérateur).
Les conditions matérielles d’exécution.
VII. Méthodes Méthodes de reproduction reproduction du tracé tracé mère 1. Défini Définition tion
On appelle tracé mère, cliché ou tracé témoin, un placement en vrai grandeur et dont les dimensions sont en concordance avec les contraintes de tissu. Son appellation provient de son usage usage en tan que document document de base pour reproduire reproduire un nombre suffisant d’exemplair d’exemplairee afin de satisfaire le besoin de l’atelier de coupe. 2. Méthodes Méthodes de prépar préparation ation du tracé mère
a- Méthode Méthode automatiqu automatiquee Les placemen placements ts étudié étudiéss à l’aide l’aide d’un d’un systèm systèmee CAO, CAO, sont sont obtenu obtenuss automa automatiq tiquem uement ent et à volont volontéé sur papier papier au moyen moyen d’une d’une table table traça traçante nte avec avec indica indicatio tion n de toute toute inform informati ation on nécessaire sur le tracé (référence, tailles, droit file, noms de pièces,…) b- Méthode Méthode manuelle manuelle Elle Elle consis consiste te à dessin dessiner er sur sur une feuille feuille de papier papier les contou contours rs des des patron patronss dispos disposés és selon selon l’ordre du placement choisi. Si on a besoin d’un seul exemplaire du tracé, il peut être réalisé directement sur le pli supérieur ou bien sur une feuille de papier thermocollante. Mais, si on souhaite reproduire ce tracé plusieurs fois, on doit réaliser un cliché qui peut avoir différents supports tel que les clichés perforés ou les clichés carbonées,…
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Confection
Exercice
Le placement d’un article avec imbrication de 4 tailles identiques a donnée un taux de déchet de 12.46% sachant que la surface d’une taille=18181cm² et la laize utile est de 145.5 cm Calculer Calculer la longueur longueur du placement. placement. ( Résultat ( Résultat : 571cm) 571cm)
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Le Traitement de Bordereaux de Coupe
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Le Traitement Traitement de Bordereaux Bordereaux de Coupe
I. Introduc Introduction tion Le traitement de bordereaux de coupe consiste à transformer un lancement commercial en un ou plusie plusieurs urs matela matelass les plus plus économ économiqu iques es possib possibles les,, tout tout en respec respectan tantt les contr contrain aintes tes déterminées à la préparation du lancement commercial. L’étude des bordereaux de coupe est primordiale car elle permet de générer des économies de matière et des gains de temps en coupe. Le bordereau de coupe est appelé aussi :
Lancement technique.
Programmation de matelas.
Fiche de coupe.
Exemple : Soit la commande ci-dessous envoyée par le client :
Taille
Modèle1 Quantité Contraintes de matelassage
38
40
42
18
21
13
Nombre de taille par matelas : 5. Nombre de plis maximum : 10.
1. Première Première solutio solution n
M. BHOURI BHOURI
Matelas n° 1 : 1
T38 T38 :
10 Plis Plis..
Matelas n° 2: 1
T38 T38 :
8 Plis Plis..
Matelas n° 3 : 2
T40 T40 :
10 Plis Plis..
Matelas n° 4 : 1
T40 T40 :
1 plis plis..
Matelas n° 5 : 1
T42 T42 :
10 Plis Plis..
Matelas n° 6 : 1
T42 :
3 Plis.
6 matelas.
- 21 -
Confection
2. Deuxièm Deuxièmee soluti solution on
Matelas n° 1 : T38, T38, T40, T40, T40 T40 T42 T42 :
Matelas n° 2:
Matelas n° 3 : T38
:
2 Plis.
Matelas n° 4 : T40
:
1 plis.
T38 , T38,
10 Plis Plis.. :
3 Plis.
4 matelas.
3. Troisiè Troisième me soluti solution on
Matelas n° 1 : T38, T38, T38, T38, T40, T40, T40, T40, T42 T42 :
Matelas n° 2:
Matelas n° 3 : T42
T40, T40
9 Plis Plis..
:
3 Plis.
:
1 Plis
3 matelas.
4. Quatriè Quatrième me solutio solution n
Matelas n° 1 : T38, T40, T40, T42
Matelas n° 2:
:
T38, T38, T40, T42
8 Plis. :
5 Plis.
2 matelas.
L’astuce consiste à trouver une décomposition de la quantité dont les termes se répètent le maximum possible.
II. Méthodes Méthodes de traiteme traitement nt de borderea bordereaux ux de coup coupee 1) Cas des border bordereau eaux x mono mono colori coloriss où la quanti quantité té d’arti d’article cless dans dans chaque chaque taille taille est importante par rapport au nombre de plis possible
L’idée de base consiste à décomposer chaque valeur représentant la quantité d’articles d’une taille donnée de telle sorte que les termes de chacune des décompositions se retrouvent le plus souvent possible, ce qui détermine la solution la plus économiques en nombre de matelas. Cette recherche est facilitée par une disposition judicieuse dans un tableau appelée tableau de glissement qui permet grâce à un examen global des données, de modifier ces compositions.
Exemple : Modèle : Ober Tailles
38
40
42
44
46
48
50
Quantité
37
64
104
151
94
59
27
Supposons que les contraintes de la coupe soient :
M. BHOURI BHOURI
Maximum Maximum de plis dans un matelas : 40 plis.
Maximum de tailles regroupées dans le tracé : 5 tailles.
- 22 -
Confection
Le bordereau de coupe est reporté sur le tableau en décomposant chaque valeur par le nombre de plis maximal possible (40plis) et chaque reste est placé dans la colonne correspondante au nombre de plis égal à la quantité restante. Nombre de matelas min imale
Nbre de taille min imal à couper Nbre de taille max imum regroupé ds le tracé
16 5
4
Cette première décomposition permet de fixer les objectifs à atteindre à savoir : le nombre de matelas minimal, il est égale dans notre cas à 4matelas. Ensuite, le nombre de matelas sera déplacé dans le tableau de glissement afin de les aligner dans les mêmes colonnes. Chaque glissement doit provoquer un déplacement d’une ou de plus plusie ieur urss taill tailles es sur sur le nomb nombre re maxi maxima mall de plis plis vers vers une une colo colonn nnee d’un d’un nomb nombre re de plis plis inférieur. Les glissements doivent respecter la quantité globale dans chaque taille. Solution1 :
Matelas n° 1 : T42, 3xT44, T46 :
40 Plis.
Matelas n° 2: T38, T40, T42 :
37 Plis.
Matelas n° 3 : T48 :
32 Plis.
Matelas n° 4 : T44 :
31 plis.
Matelas n° 5 : T40, T42, 2xT46 :
27 Plis.
Matelas n° 6: T48, T50 :
27 Plis.
6 matelas.
Le premier regroupement permet d’arriver à 6 matelas. Sur la ligne 27, il y a 6 tailles, ce qui génère deux matelas. Il est nécessaire de poursuivre le déplacement de certaines valeurs pour atteindre l’objectif de 4 matelas.
Solution2 :
Matelas n° 1: T42, T44, T46 :
40 Plis.
Matelas n° 2: T38, T42, 3xT44 :
37 Plis.
Matelas n° 3: T48, 2xT40 :
32 Plis.
Matelas n° 4: T40, T40, T48, T48, 2xT46, 2xT46, T50 T50 : 27 Plis. Plis.
4 matelas.
Les Les glis glisse seme ment ntss succ succes essi sifs fs perm permet ette tent nt d’ab d’abou outi tirr à une une solu soluti tion on de 4 mate matela lass avec avec des des déplacements de 3 et de 5 tailles mélangées.
M. BHOURI BHOURI
- 23 -
Confection
D’où le plan de matelassage est constitué de :
Matelas n° 1 : 40 plis : T42, T44, T44, T46.
Matelas n° 2 : 37 plis : T38, T42, 3xT44.
Matelas n° 3 : 32 plis : 2xT40, T48.
Matelas n° 4 : 27 plis : T40, 2 xT46, T48, T50.
Cette Cette méthod méthodee présen présente te plusie plusieurs urs avanta avantages ges,, en effet, effet, elle elle permet permet de réduir réduiree le travai travaill de matelassage et de coupe et permet d’économiser la matière. De manière générale, l’expérience a mont montré ré que que le pers person onne nell norm normal alem emen entt char chargé gé de ce trav travai aill maît maîtris risee cett cettee tech techni niqu quee rapidement. Mais elle présente des inconvénients puisque son emploie est limité au cas où les quantités à couper sont suffisamment grande, en plus, la solution donnée elle peut être loin de l’idéale.
Exercice Soit la commande ci-dessous, envoyée par le client.
Taille
S
M
L
XL
XXL
Quantité
120
210
260
150
140
Travail demandé : Déterminer les matelas pour assurer la coupe de cette commande ; sachant que : -
Nombre Nombre de taille taille maximu maximum m par par tracé tracé = 6. 6.
-
Nombre Nombre de plis plis maxi maximum mum = 60 plis. plis.
2) Cas des Bordereau Bordereaux x mono coloris coloris où les quantités quantités sont faibles faibles
Exemple : Soit à couper 36 articles en tailles 40. Le nombre de plis maximum est de 40. Dans ce cas, il n’est plus question d’une décomposition, puisqu’on a une quantité inférieure au nombre de plis maximal. Il y a plusieurs solutions : Solution1 : On coupe une seule fois chaque pièce :
- Un matelas : T40 de 36 plis.
M. BHOURI BHOURI
- 24 -
Confection
36 plis T40
Cette solution est économique de point de vue main d’ œuvre mais la consommation de la matière est grande. Solution2 : On imbr imbriq ique ue deux deux tail taille less 40 dans dans le plac placem emen ent. t. Par Par cons conséq éque uent nt,, on obtie obtient nt un gain gain de matière : mais ceci augmente le temps de coupe.
18 plis T40 – T40
Solution3 : On augmente le gain de la matière mais également on augmente le temps de coupe.
1plis
7 plis 5 T40
T40
Pour choisir entre ces diverses solutions, il est intéressant de faire un bilan économique en fonction du coût de la matière et celui de la main d’ œuvre pour minimiser le coût totale. Les solutions envisagées seront comparées à une solution de référence et la solution offrant la plus grande économie par rapport à cette référence sera retenue.
M. BHOURI BHOURI
- 25 -
Confection
On calcule l’économie ou la perte par la formule suivante : G G
Ne
CT
Gain de la matière – Coût de main d’ œuvre
Avec perte. G : Gain ou perte.
N : Nombre d’article dans un matelas. e : Economie par article ( fonction du rendement du placement selon le nombre de taille imbriquées et du prix par mètre de l’étoffe).
C : Le coût de coupe d’une taille supplémentaire qui est fonction du temps de coupe et du prix de l’heure. nombre de taille tailless supplé supplémen mentai taires res introd introduit uites es par rappor rapportt à la soluti solution on de T : Le nombre référence. L’économie par article nécessite la connaissance des gains obtenus en fonction des courbes de rend rendem emen entt de plac placem emen entt pour pour 1, 2, 3, 4 taill tailles es méla mélang ngée éess dans dans le tracé tracé.. Ains Ainsi, i, on peut peut envisa envisager ger une méthod méthodee d’opti d’optimis misation ation tout tout à fait fait génér générale ale et permet permettan tantt vérita véritable blemen mentt de trouver la meilleur solution. Elle consiste à envisager systématiquement toutes les séries de matelas possibles et à calculer pour chacune d’elle le bilan économique donné par la somme algébrique des valeurs de G calculés calculés pour chaque chaque matelas. Puis on associe à chaque chaque plan de matelassage matelassage une valeur valeur G qui correspond à la perte ou le gain par rapport à la solution de référence. Bien entendue, le nombre de combinaison est très élevé, il faut se doter des moyens de calcul assez assez puissa puissant. nt. Un certai certain n nombre nombre de logici logiciels els foncti fonctionn onnent ent sur sur ce princi principe pe et permet permetten tentt d’effectuer un chiffrage en balayant l’ensemble de combinaisons possibles.
Exercice : Soit à traiter le bordereau suivant :
Tailles
38
40
42
44
46
48
50
Quantité
9
19
32
34
25
23
6
Contraintes : -Maxim -Maximum um de plis plis 40 plis. plis. - Maximum 5 tailles mélangés par tracé.
M. BHOURI BHOURI
- 26 -
Confection
Donnés économiques : Prix d’un mètre carré de tissu = 20 F. 2
Consommation= 1 m / article. Imbrication de 2 tailles = 20% de gain de matière. Imbrication de 3 tailles = 25% de gain de matière. Imbrication Imbrication de 4 tailles tailles et plus = 28% de gain de matière. matière.
Coût de main d’oeuvre : Temps de coupe = 2 min. Coût de la minute = 15 F. Coût de main d’œuvre = 2
15 = 30 F
L’économie par article : Cas de 2 tailles : 20
20/100=4 F
Cas de 3 tailles : 20 25/100= 5F Cas de 4 tailles ou plus = :20 28/100= 5,6
Solution1 :
Nombre de plis Taille
Quantité
35
34
33 32
31
30 26
25
22 19
13
10
9
38
9
1
40
19
1
42
32
1
44
34
1
46
25
1
48
13
50
6
7
1
6
3
1
1 1
1
2 2
Plan de matelassage : Matelas n° 1 : 25 plis : T42, T44, T44, T46. T46. Matelas n° 2 : 9 plis : T38, T40, T44. Matelas n° 3 : 7 plis : T40, T42, T42, T48. T48. Matelas n° 4 : 3 plis : T40, 2T48, 2T48, 2T50. 2T50.
M. BHOURI BHOURI
- 27 -
Confection
Calcul de gain de matière : Mate Matela lass n°1: n°1:
Gm1= (25
Matel telas n°2:
Gm2= (9
Mate Matela lass n°3: n°3: Matel telas n°4:
3)
3)
Gm3= (7 3) G m4= (3
5= 375F
5= 135F
5= 105F
5)
5,6= ,6= 84F 84F
GmT = G m1+ G m2+ G m3+ G m4= 699F
Calcul du coût de main d’oeuvre: Nombre de taille à couper = 14. Nombre de taille dans la solution de référence = 7 tailles. Le coût de main d’ œuvre supplémentaire= 7
30=210F.
Ce qui donne que : G= 699-210=489F
Solution2 : Matelas n° 1 : 19 plis : T40, T42, T44, T44, T46. Matelas n° 2 : 9 plis : T38, T42, T44, T48. Matelas n° 3 : 6 plis : T44, T44, T46, T46, T50. Matelas n° 4 : 4 plis : T42, T42, T48. T48.
Calcul de gain de matière : Mate Matela lass n°1: n°1:
Gm1= (19
Mate Matela lass n°2: n°2:
Gm2= (9
Mate Matela lass n°3: n°3:
Gm3= (6 3)
Matel telas n°4:
4)
4)
G m4= (4 2)
5,6= 425F
5,6= 180F
5= 90F
4= 32F
GmT = Gm1+ G m2+ G m3+ Gm4= 727,6F
Calcul du coût de main d’oeuvre: Nombre de taille à couper = 13. Nombre de taille dans la solution de référence = 7 tailles. Le coût de main d’ œuvre supplémentaire= 6
30=180F.
Ce qui donne que : G= 727,6-180=547,6F
M. BHOURI BHOURI
- 28 -
Confection
Solution3 : Matelas n° 1 : 19 plis : T40, T42, T42, T44. Matelas n° 2 : 13 plis : T42, T46, T48. Matelas n° 3 : 9 plis : T38, T44. T44. Matelas n° 4 : 6 plis plis : T44, T44, 2 T46, T50.
Calcul de gain de matière : Mate Matela lass n°1: n°1:
Gm1= (19
3)
5= 285F
Mate Matela lass n°2: n°2:
Gm2= (13
3)
5= 195F
Mate Matela lass n°3: n°3:
Gm3= (9 2)
Matela elas n°4:
Gm4= (6 4)
4= 72F
5,6= 134,4F
GmT = Gm1+ G m2+ G m3+ Gm4= 686,4F
Calcul du coût de main d’oeuvre: Nombre de taille à couper = 12. Nombre de taille dans la solution de référence = 7 tailles. Le coût de main d’ œuvre supplémentaire= 5
30=150F.
Ce qui donne que : G= 686,4-150=536,4F L’application intégrale de la méthode suppose la prise en compte et le chiffrage d’un grand nombre de solutions possibles.
Exercice2 : Soit à traiter traiter le bordereau bordereau suivant suivant :
Tailles
38
40
42
44
46
48
50
Quantité
9
19
32
34
25
13
6
Contrainte Contraintess : -Maximum -Maximum de plis 40 plis. plis. - Maximum 5 tailles mélangés par tracé. Le technicien a fait son traitement à l’aide du tableau de glissement et il a proposé ces deux solutions :
M. BHOURI BHOURI
- 29 -
Confection
Solution1 : Matelas n° 1 : 19 plis : T40, T42, T44, T44, T46. Matelas n° 2 : 9 plis : T38, T42, T44, T48. Matelas n° 3 : 6 plis : T44, T46, T46, T50. T50. Matelas n° 4 : 4 plis : T42, T42, T48. T48.
Solution2 : Matelas n° 1 : 19 plis : T42, T44, T44, T46. Matelas n°2 : 13 plis : T40, T42, T48. Matelas n° 3 : 9 plis : T38, T38, T44. T44. Matelas n° 4 : 6 plis : T40, T44, T44, T46, T50. T50. 1
Quel Quel est est le nombr nombree opti optimal mal de de taill taillee à couper couper de la la solut solution ion référe référence nce..
2
Quel Quel est est le nomb nombre re de taille taille à coup couper er pour pour chaqu chaquee solu solutio tion. n.
Sachant que le gain de matière par article est de : 4DT pour le mélange de 2tailles. 5DT pour le mélange de 3tailles. 5,6DT pour le mélange de 4tailles et plus. 3
Calcul Calculer er pour pour les les deux deux solu solutio tions ns propo proposée séess le gain gain de matièr matièree par par matela matelass puis puis le gain total des 4matelas.
4
Sachan Sachantt que que le temps temps moyen moyen de traçag traçagee et de de coupe coupe par par taille taille est est de 30mn 30mn et que que le le coût coût de main main d’ œuvre uvre est est 1DT/ 1DT/mn mn,, calc calcul uler er pour pour chaq chaque ue solu solutio tion n le coût coût supplémentaire du au mélange des tailles.
5
Quelle sera la solution solution adoptée adoptée par l’entrepris l’entreprisee ? Justifier Justifier votre réponse. réponse.
3) Cas des bordereaux multi coloris Dans Dans ce cas, cas, il est est prév prévu u de coup couper er simu simulta ltané néme ment nt plus plusie ieur urss colo colori riss en cher cherch chan antt des des regroupements de taille qui donne le plus de gain de matière. La méthode devient complexe et ne permet plus d’utiliser le tableau de glissement d’où l’usage des méthodes manuelles de traitement des bordereaux de coupe.
M. BHOURI BHOURI
- 30 -
Confection
Exemple : Modèle : Ober Tailles
38
40
42
44
46
48
50
Coloris1
10
14
22
30
12
12
6
Coloris2
14
20
30
38
24
16
12
Coloris2
5
4
8
10
4
3
2
Supposons que les contraintes de la coupe soient :
Maximum Maximum de plis dans un matelas : 40 plis.
Maximum de tailles regroupées dans le tracé : 5 tailles.
a- Méthode 1 :
C’est de traiter les bordereaux, taille par taille en utilisant des coloris mélangés. La répétition des tailles dans le placement est choisie suite au calcul des gains de matière résultante au mélange mélange de taille et de coût de main d’ œuvre utilisée. ( G
Ne
CT )
Solution : Matelas n° 1: T38; 10plis C1, 14plis C2, 5plis C3. Matelas n° 2: 2xT40; 7plis C1, 10plis C2, 2plis C3. Matelas n° 3: 2xT42; 11plis C1, 15plis C2, 4plis C3. Matelas n° 4: 2xT44; 15plis C1, 19plis C2, 5plis C3. Matelas n° 5: 4xT46; 3plis C1, 6plis C2, 1plis C3. Matelas n° 6: T48; 12plis C1, 16plis C2, 3plis C3. Matelas n° 7: 2xT50; 3plis C1, 6plis C2, 1plis C3. b- Méthode 2 :
C’est de traiter le plan de matelassage par le tableau de glissement du coloris qui présente la quantité la plus importante et compléter les matelas trouvés avec les autres coloris jusqu’à l’épuisement total de toute les quantités. Solution : La coloris2 est traité par le tableau de glissement : Matelas n° 1 : 16 plis : T42, T44, T44, T48. Matelas n° 2 : 14 plis : T38, T42, T44. Matelas n° 3 : 12 plis : T40, 2xT46, 2xT46, T50. T50. Matelas n° 4 : 8 plis : T40, T40, T44. T44.
M. BHOURI BHOURI
- 31 -
Confection
Et ils seront complétés par les autres coloris. Matelas n° 1 : T42, T44, T44, T48 ; Coloris1 Coloris1 : 12plis ; Coloris2 Coloris2 : 16plis ; Coloris3 Coloris3 : 3plis. 3plis. Matelas n° 2 : T38, T42, T42, T44 ; Coloris1 Coloris1 : 10plis ; Coloris2 Coloris2 : 14plis ; Coloris3 Coloris3 : 5plis. 5plis. Matelas n° 3 : T40, 2xT46, T50; Coloris1: 6plis ; Coloris2: 12plis; Coloris3: 2plis. Matelas n° 4 : T40, T44; Coloris1: 8plis ; Coloris2: 8plis; Coloris3: 2plis.
c- Mé Métho thode de 3 :
C’est de traiter les matelas en procédant à éliminer les tailles un par un jusqu’à l’épuisement total de toute les quantités (on arrive à éliminer à chaque matelas une taille). Solution : Matelas n° 1: T38, T42, 2xT44; 10plis C1, 14plis C2, 5plis C3. Matelas n° 2: T42, T48; 12plis C1, 16plis C2, 3plis C3. Matelas n° 3: T50, T40, 2xT46; 6plis C1, 12plis C2, 2plis C3. Matelas n° 4: 2xT40; 4plis C1, 4plis C2, 1plis C3. Matelas n° 5: 2xT44; 5plis C1, 5plis C2.
d- Méthode 4 :
C’es C’estt de trai traite terr les les prem premie iers rs mate matela lass avec avec les les tail taille less dont dont les les quan quanti tité téss sont sont les les plus plus importantes en essayant de les épuiser quantité par quantité. Solution : Matelas n° 1: T40, T42, T44, T46; 12plis C1, 20plis C2, 4plis C3. Matelas n° 2: T38, T42, T44; 10plis C1, 10plis C2, 3plis C3. Matelas n° 3: T44, 2xT48, T50; 6plis C1, 8plis C2, 1plis C3. Matelas n° 4: T40, T44; 2plis C1. Matelas n° 5: T38, T46, T50; 4plis C2. Matelas n° 6: 2xT38, T42, T50; 1plis C3. Matelas n° 7: 2xT44, T48; 1plis C3.
Remarque : La méthode3 et la méthode4 permettent d’obtenir des premiers matelas économiques mais elles génèrent souvent des restes qui s’accordent mal et qui engendrent une succession de petits matelas comportant peu de tailles.
M. BHOURI BHOURI
- 32 -
Le Matelassage
Confection
Le Matelassage
I. Définit Définition ion
L’opération de matelassage consiste à superposer plusieurs plis de l’étoffe de telle sorte que lors de la découpe d’un élément du patron, on obtient autant de fois de pièces qu’il y a dans le matelas. II. Contrainte Contrainte de matelassage matelassage
L’économie réalisée par un bon matelassage, peut avoir des origines découlant des conditions imposées par l’étoffe (face et sens), des conditions imposées par les formes des pièces du patron (symétrie, complémentarité) et les conditions liées aux matériels de matelassage. 1. Mélange Mélangess et quantités quantités de tailles tailles
Il a été démontré que l’imbrication de plusieurs tailles différentes augmentait le rendement de la matière du placement. Le gain en matière, ainsi réalisé, s’accroît à chaque épaisseur de tissu ajoutée ajoutée au matelas. 2. Epaisseu Epaisseurr du matelas matelas
Plus le matelas est épais, plus l’économie main d’œuvre est importante importante : traçage, découpage. découpage. Plus l’économie d’énergie est appréciable : consommation de courant sensiblement la même pour couper 10 épaisseurs de tissu ou 50. 3. Longueur Longueur du matelas matelas
Plus le matelas est long plus on économise de tissu : gain d’extrémités de matelas, plus on peut avoir des mélanges de tailles dans le placement. Plus le matelas est court et épais, plus, on économise de main d’ œuvre : moins de traçage, moins de découpage. Plus le matelas est long et épais, plus se cumulent les avantages : matelas court/ matelas long. M. BHOURI BHOURI
- 34 -
Confection
4. Organisa Organisation tion des matelas matelas
Détermination de la distribution des tailles à couper (analyse des ventes) : par modèle, par coloris, par jours, par semaine, ou par mois. Le but c’est d’économiser la main d ‘ œuvre et la matière. L’or L’orga gani nisat satio ionn comm commer ercia ciale le de l’ent l’entrep repris rise, e, im impo pose se parfo parfois is des des cont contrai raint ntes es : hono honorer rer rapidement certaines commandes par exemple. Contraintes qui vont parfois à l’encontre des solutions les plus économiques de matelassage, mais aussi de traçage et de découpage : par exemple : faire couper simultanément, des modèles totalement différents de toutes tailles et de plusieurs coloris. 5. Conclu Conclusio sion n
L’utilité de la recherche de la laize économique est démontrée. Cette recherche permet de définir les meilleurs rendements, mais aussi de sélectionner les surfaces les moins coûteuses. Cette démarche est parmi les moyens les plus efficients, aboutissant à une augmentation appréciable du taux de productivité.
III. Les différentes différentes méthodes méthodes de matelassage matelassage 1. Matelassa Matelassage ge en ZIGZA ZIGZAG G ou en Accor Accordéon déon
Ce système concerne les tissus qui n’ont pas de sens. En effet, le matelassage se déroule d’une façon continue : le chariot effectuant un aller et retour, place le tissu dans un mouvement de va et vient, l’extrémité des plis étant retenue par des accrocheurs automatiques dans le meilleur cas. Évidemment, la surface des plis se trouve endroit contre endroit et envers contre envers. La coupe aux extrémités peut être évidente. Cette méthode est la plus productive puisque le chariot dépose dans son aller un pli et dans son retour dépose un autre pli. Lorsque le tissu n’a pas de face et l’article à couper comporte des pièces ayant toutes leurs symétries, on trace la moitié des éléments et après découpe, on récupère sur les plis de rang pair la symétrie des pièces de rang impaire. Ainsi on aura un gain de temps au matelassage et à la coupe et une meilleure qualité qualité de coupe (2 pièces symétriques symétriques identiques).
M. BHOURI BHOURI
- 35 -
Confection
Exemple :
Deux devant identique et symétrique. Deux dos identique et symétrique. Deux demi ceinture identique et symétrique. Une braguette et un sous pont identique et symétrique. Deux parementures poche devant identique et symétrique. Un passe poil poche dos et une parementure poche dos identique et symétrique. 2. Matelassa Matelassage ge à sens endro endroit it vers le haut haut
Ce système concerne les tissus à sens. Le matelassage se déroule normalement une fois sur deux. Le chariot étale le pli jusqu’à l’extrémité du matelas. Le pli est ensuite coupé. Le chariot revient à son point de départ sans étaler. Le cycle recommence. Dans cette méthode, les plis se trouvent placés envers contre endroit. Endroit vers le haut. Cette méthode est moins productive mais elle permet d’avoir tous les éléments dans le même sens du tissu.
M. BHOURI BHOURI
- 36 -
Confection
3. Matelassa Matelassage ge à sens et à paire
Ce syst systèm èmee conc concer erne ne les les tiss tissus us à sens. sens. Dans Dans cett cettee méth méthod ode, e, les les tiss tissus us sont sont plac placés és,, endroit/endroit et envers/ envers comme pour le système N°1, mais dans le même sens. Le principal avantage de cette méthode est de simplifier le placement en le réduisant, de 50% mais son principal inconvénient c’est l’espace nécessaire pour retourner le tissu avant d’étaler un nouveau pli.
4. Rentabilité Rentabilité des systèmes systèmes
Si l’on admet l’hypothèse d’une production égale à 100% pour le matelassage en Zig-Zag, celle-ci passera à 50% pour la deuxième méthode, retour sans étalement, et à 30% pour la méthode méthode à sens et à paire : diminution du rendement, rendement, résultant des opérations opérations de dégagement dégagement et engagement du tissu après chaque pli, pour permettre de faire pivoter la tourelle. 5. Quelques Quelques cas particulie particuliers rs
a-Matelassage des pièces ouvertes ouvertes ou au large et pièces tubulaires
Les trois méthodes de matelassage signalé avant restent valables dans le cas d’un tricot ouvert où on dépose un pli à chaque passage. Et le cas où il s’agit d’un tricot tubulaire, on dispose alors 2plis à chaque passage, les plis sont alors déposés endroit contre endroit et envers contre envers. Cette disposition est intéressante car elle permet de placer un demi patron symétrique au bord du tricot pour obtenir une pièce à symétrie parfaite après coupe.
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b-Matelassage en escalier
Le matelassage en escalier correspond en fait à la juxtaposition de plusieurs petit matelas de haut hauteu eurs rs diffé différen rentes tes.. Ce sont sont des des matel matelas as regro regroup upan antt les taille tailless résid résidue uelle lless de faib faible le importance, souvent bi tailles et uni tailles. Lorsque les commandes pour une taille sont nettement plus nombreuses que les autres tailles on peut utiliser la méthode de matelassage par escalier. 6. Choix Choix de la la méthode méthode de de matelass matelassage age
Nous notons par : CS : Condition du sens à respecter. PCS : Pas de condition du sens à respecter. CF : Condition de face à respecter. PCF : Pas de condition condition de face à respecter. respecter. Cf : C ondition ondition de forme à respecter. respecter. PCf : Pas de condition de forme à respecter. Avec :
A : Matel telassa assagge en Zigza igzagg. B : Matelassage à sens endroit vers le haut. C : Matelassage à sens et à paire. Conditions de l’étoffe PCS+PCF
1 er cas
PCS+CF
CS+ PCF
X
3ème cas
X
4ème cas 6ème cas 7ème cas
CS+CF
X
2ème cas
5ème cas
Conditions du patron
X X
PCf
Cf
A
B
C
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X X X
8ème cas
X
Méthode de matelassag sage
X
X
X
X
X
X
X
X
IV. Traitem Traitement ent des des défauts défauts
On peut classer les défauts rencontrés lors du matelassage en trois catégories : les défauts de position, les défauts ponctuels et les défauts de nuances. M. BHOURI BHOURI
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1. Les défauts défauts de position position
Ce sont les défauts qui affectent une partie de la longueur ou de la largeur de la pièce. Les défau défauts ts de posit positio ions ns sont sont élimi éliminé néss en coup coupan antt la parti partiee défe défectu ctueu euse. se. Pour Pour repr repren endr dree le matelassage tout en respectant l’existence d’un chevauchement des plis au niveau des lignes de raccord. On note que les lignes de raccord sont tracées d’après le placement déposé sur la table avant le matelassage au moyen des étiquettes pour indiquer les positions où il commence les éléments du tracé mère.
2. Les défauts défauts ponctuels ponctuels (exem (exemple ple trous, trous, …)
Ils affectent un ou plusieurs éléments dans le placement. Ils peuvent être repérés au cours du matelassage en collant une sonnette sur les défauts et on la prolonge vers le bord du matelas. Après la coupe les défauts sont éliminés par un examen de la tranche des paquets de manière à respecter les sonnettes déposées. Lorsqu’une sonnette apparaît sur la tranche deux cas sont possibles soit :
Elle vient librement et donc il n’y a pas de défaut dans le paquet.
Elle est reliée au papier adhésif adhésif et donc la présence du défaut est détecté et la pièce doit être remplacée remplacée immédiatement immédiatement..
3. Les défauts défauts de de nuanc nuances es
S’ils existent une différence de nuance dans une même pièce du tissu, il est alors nécessaire de séparer les couches des différentes différentes couleurs couleurs en intercalant intercalant un papier fin et de ne pas mélanger les pièces du même tracé.
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V. Le matéri matériel el de de matela matelassag ssagee 1. Les Les tabl tables es
Elles sont très variables en longueur et en largeur, largeur, elles peuvent peuvent recevoir des rails de guidage pour l’utilisation des chariots de matelassage. Dans certains cas un tapis transporteur sert de table et permet le dégagement automatique du matelas.
On distingue aussi les tables aspirantes, elles sont utilisées pour comprimer les étoffes gonflantes après leurs recouvrement d’un film de polypropylène cela permet un accroissement des nombres de plis et une réduction du temps de coupe. 2. Les tables tables à aigui aiguille lless
Ce sont les tables qui permettent d’obtenir une superposition parfaite des plis selon le dessin ou le motif du tissu. Elles sont constituées d’un plateau percé de trous régulièrement espacés à l’intérieur desquelles peuvent coulisser des aiguilles pointues au deux extrémités.
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3. Les chariots chariots de matela matelassag ssagee
Le chariot sert pour étaler le tissu sur la table de matelassage. Il peut être manuel ou automatique automatique indépendamment indépendamment du type de matelassage. matelassage. Les chariots chariots automatiques automatiques sont munis d’un dispositif d’alignement de lisière à l’aide des cellules photoélectrique.
4. le fer fer de fixatio fixation n du tracé mère
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5. Le poids de matelassa matelassage ge
6. Les déroul dérouleur eurss
7. Les pinces pinces de fixation fixation
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La Coupe
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La Coupe
I. Définit Définition ion La coup coupee a donn donnéé son son nom nom aux aux atel atelie iers rs qui qui regr regrou oupe pent nt diffé différe rente ntess fonc fonctio tions ns tel tel que: que: le placement, le traçage, le matelassage et la coupe proprement dite. La coupe est un poste très important pour le bon déroulement du travail. En effet, un article bien coupé est un article qui génère moins de problème dans la confection.
II. Facteur Facteur agis agissant sant sur la la coupe coupe Le type de matelas matelas a une influenc influencee plus plus ou moins moins important importantee sur le temps temps de coupe. coupe. Les variations de temps d’un matelas à un autre sont dues à certaines contraintes : 1. Nature Nature de l’étoffe l’étoffe
Les Les étof étoffe fess prés présen ente tent nt une une rési résist stan ance ce plus plus ou moin moinss gran grande de à la lame lame de coup coupee ce qui qui influence la vitesse de la coupe. Par exemple, une armure satin sera plus facile à couper qu’une armure toile car cette dernière est plus rigide ( armure plus dense ). 2. Périmè Périmètre tre du tracé tracé
Plus Plus il y a d’él d’élém émen ents ts d’un d’un même même modè modèle le et de même même tail taille le dans dans un plac placem emen ent, t, plus plus l’importance des longueurs à couper est grande. Le périmètre des tracés évolue en fonction du nombre d’empiècement à couper et non pas en fonction de la longueur des matelas.
Exemple :
Un matela matelass de 12m const constitu ituéé de 8robes 8robes simple simpless (faibl (faiblee nombre nombre d’empi d’empièce ècemen ment) t) est plus plus rapi rapide de à coup couper er qu’u qu’un n mate matela lass de 6m cons constit titué ué de 4rob 4robes es comp comple lexe xess (gra (grand nd nomb nombre re d’empiècement).
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3. Diffic Difficulté ulté du tracé tracé
La difficulté réside dans les opérations de manipulation effectuées lors des déplacements de l’appareil de coupe sur le tissu. Cette difficulté est provoquée par des parties courbées au niveau des patrons existant dans le tracé. 4. Hauteur Hauteur du matel matelas as
La hauteur des matelas dépend du nombre des plis à matelasser. Ce paramètre est très délicat à manipuler puisqu’il dépend de la nature de l’étoffe. En effet, un faible épaisseur donne du mou aux matelas, matelas, donc le tissu aura tendance tendance à refouler et la lame ne peut pas agir rapidemen rapidementt par contre une épaisseur très élevée offre une résistance très importante à la coupe d’où une décélération de la vitesse de coupe.
III. Fixatio ixation n du tracé tracé et du matelas matelas Pour fixer le tracé, on peut :
Utili Utilise serr des des papi papier erss ther thermo moco coll llan ants ts souv souven entt appl appliq iqués ués au moye moyen n d’un d’un fer fer à repasser.
Vaporiser des produits adhésifs sur le pli supérieur du matelas.
Utiliser un non tissé anti-dérapant.
Pour maintenir maintenir le tracé et le matelas, matelas, on peut :
Poser des poids sur le matelas.
Pincer la pile des couches de tissu sur le contour avec les pinces à large bec et à grande ouverture.
Enfoncer des aiguilles sur les poignets ou sur des plaques.
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IV. Matéri Matériels els de coupe coupe Il existe différents types de matériel de coupe. 1. Les outils de coupe coupe manue manuels ls
Ciseaux Ciseaux à main : Ciseaux tailleurs, …
Ciseaux électriques : Ce matériel est léger, il donne une bonne qualité de coupe.
On distingue entre : Les scies à lames articulées :
Les scies à pans : (4 ( 4 à 10 pans par lame )
Les scies à lame circulaire :
Les scies à lames articulées, à pans et à lames circulaires présentent un poids qui dépasse les 10kg, ils servent à couper des matelas qui peuvent atteindre les 20cm d’épaisseurs, ils sont déconseillés pour les articles courbés.
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Les scies à lame verticale : "TIPTOP"
Les scies à lame verticale présentent un poids qui arrive jusqu’à 18kg (entre 6 et 18kg), la haut hauteu eurr de coup coupee est est entre entre 5 et 36cm 36cm et la vite vitess ssee de coup coupee est est de 3000 3000tr/ tr/mn mn.. Ils Ils sont sont largem largement ent utilis utilisés és dans dans les entrep entrepris rises es de confec confectio tion n pour pour la coupe coupe des des moyenn moyennes es et des grandes pièces. Les scies à lame verticale verticale suspendue suspendue : Ce système présente l’avantage d’améliorer la maniabilité du ciseau, de faciliter la coupe de petite petitess pièce piècess et l’usa l’usage ge pour pour des tables tables à aiguil aiguilles les,, puisq puisqu’i u’ill ne présen présente te pas de semell semellee inférieure. Les scies à ruban : Ils sont utilisés surtout pour des petites pièces avec une bonne précision, la hauteur de matelas peut peut atte attein indr dree 40cm 40cm.. La scie scie à ruba ruban n est est fixe fixe tand tandis is que que c’es c’estt le mate matela lass qui qui se dépl déplac acee manuellement pour être coupé. Il est très dangereux donc l’usage des gants métalliques est obligatoire.
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2. Les systèm systèmes es de coupe coupe automatiqu automatiquee
Ils représentent un investissement lourd ( 200.000DT) mais ils présentent des avantages qui méritent d’être cités : Vitesse de coupe 10fois plus rapide que le travail manuel. Une plus grande précision précision.. Un personnel moins qualifié. Elle peut être intégré avec un matelassage automatique.
3. Les machi machines nes à crante cranterr et à pointer pointer
Les machines à pointer :
Le pointage est une opération qui consiste à marquer les pièces de l’étoffe sur l’endroit pour faciliter la fabrication (poche, pinces,…) les pointages sont fait par des craies tailleurs, des crayons à pointer, le marquage au fil cousus ou rarement par la perforeuse à aiguille.
Perforeuse à aiguille
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Marquage au fil cousu (gauche) & Marquage à l’encre (droite)
Les machines à cranter :
C’est l’opération de couper une tranche des matelas (crans) pour faciliter l’assemblage, il peut être fait par un scie à lame verticale, un scie à ruban ou encore un cranteur «coup de poing» (3 à 10mm) à couteau coulissant ou à chaud en brûlant une tranche de matelas à l’aide d’une barrette chauffante à la température étudiées.
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La Préparation des Paquets
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La Préparation des Paquets
I. Définit Définition ion La dernière opération pouvant être considérée comme faisant partie des travaux de la coupe est celle de la préparation des paquets. Elle consiste à diviser les paquets issus de la coupe et donc présenter par tailles complètes en lots de travail composés de pièces de même nature destinés aux ateliers de montage. Lors de la préparation des paquets, il est important d’ordonner les différents composants du paquet suivant les instructions du bureau de méthode ( Exemple ( Exemple : devant, poche, manche + patte, …) et d’identifier les lots par compostage (Etiquetage, …).
Présentation générale d’un atelier de coupe c oupe
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II. Le compos compostage tage 1. Indication Indication du compostag compostagee
L’étiquette indique les informations suivantes : modèle) N°de l’article l’article ( Référence ( Référence du modèle) N° de la série (Ordre (Ordre de fabrication) fabrication ) N° de paquet Taille,… On note qu’il est inutile d’étiqueter les pièces qui ne risquent pas de se mélanger tel que bande des passants, doublure, fermeture à glissière, …
2. Le poste poste de compostage compostage
Ce poste est localisé entre la coupe et le montage, il est réalisé sur une table grande pour pouvoir étaler les paquets de différentes tailles sans difficultés.
3. Matérie Matériels ls de de compostag compostagee
Habituelle Habituellement, ment, le compostag compostagee se fait à l’aide l’aide d’un pistolet composteur composteur qui imprime débite et dépose dépose l’étiq l’étiquet uette te sur le vêteme vêtement. nt. Il existe existe des étique étiquette ttess adhési adhésives ves ou agrafé agraféss ou parfo parfois is cousus avec un pot de chaînette facilement démaillée.
4. Critique Critique de composta compostage ge
Le coût de matériel et du consommable (étiquette) est important.
Exemple :
Un pantalon pantalon composé composé de 10 éléments, éléments, nécessite nécessite 10 étiquettes étiquettes..
L’étiq L’étiquet uetag agee d’une d’une comman commande de de 5.000p 5.000pant antalo alons, ns, nécess nécessite ite 50.000 50.000 étique étiquette ttes. s. Après Après le montage des pantalons ces étiquettes doivent être éliminées pour cela il faut engager au moins 2opéra 2opératri trices ces pour la réalis réalisati ation on de ces ces taches taches.. Ce qui revient revient à augmen augmenter ter le coût coût de main main d’ét iquetage). d‘œuvre et le coût des fournitures ( papier ( papier d’étiquetage ).
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Le temps perdu dans la gestion des étiquettes constitue un alourdissement de la main d’oeuvre indirect.
III. Composition Composition des paquets Afin d’éviter les risques de mélanges de tailles de couleurs, de nuances, il est souvent admis et pratique qu’un paquet est constitué d’articles strictement identiques : c'est-à-dire de même taille, de même qualité de matière, de même nuance, de même pièce de tissu et de même ordre de fabrication. Mais lorsque les pièces sont compostées, il devient possible de disposer dans un même paquet et dans dans le bon ordre ordre des articl articles es de nature naturess différ différent entes es (taille (tailless et pièce piècess différ différent entes) es).. Les opér opérat atio ions ns effe effect ctua uant nt les les trav travau aux x d’as d’asse semb mbla lage ge doiv doiven entt alor alorss cont contrô rôle lerr le numéro numéro des des étiquettes avant l’assemblage.
1. Les paquets paquets regroupé regroupéss
Toutes les pièces attachées composant un même article sont regroupées en un même et un seul centenaire, elles sont rangées dans une disposition étudiée par le bureau de méthode pour faciliter faciliter le pesage pesage de l’article l’article dans la chaîne de fabrication fabrication.. Exemple :
Cas de la chemise
Un paquet paquet de poche dans le paquet paquet devant gauche gauche et droite. droite. Un paquet patte manche manche dans le paquet manche manche droite et gauche. gauche. Un paquet paquet empiècemen empiècementt dans le paquet paquet dos. Ces paquet paquetss doive doivent nt être être accomp accompagn agnés és par une fiche fiche suiveu suiveuse se pour pour faciliter faciliter leurs usage usages. s. Chaque poste prend l’ensemble des paquets correspondant du contenaire.
2. Les paquets paquets éclatés éclatés
Contrairement aux paquets regroupés, le paquet éclaté est divisé en plusieurs lots de travail, chacun d’entre eux est destiné à un poste ou à un groupe de fabrication bien déterminé. La préparation simultanée des divers éléments va permettre de réduire le temps de passage du produit dans l’atelier de montage. Chaque élément est disposé dans un contenaire est pourvue d’une fiche suiveuse.
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3. Le travai travaill à l’unit l’unité é
La division du paquet sorti de coupe se fait par article, unitaire regroupant de façon ordonnée les diverses pièces composantes de chaque article. Cette organisation nécessite des moyens de manutentio manutention n très sophistiqu sophistiqués és tel que : le convoyeur convoyeur aérien avec mise sous pince des divers élémen éléments ts qui permet permet d’appr d’approvi ovisio sionne nnerr les poste postess automa automatiq tiques ues chaque chaque articl articles es se fait fait au niveau de chaque poste de travail.
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Le Poste de Piquage
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Le Poste de Piquage Piquage
I. Dé Défin finiti ition on Un poste de piquage est l’endroit où une ouvrière effectue une phase dans l’exécution de son travai travail. l. On note note par phase phase : l’ens l’ensemb emble le des opérat opération ionss effect effectuée uéess au même même poste poste pour pour une même unité de production, elle peut être continue ou discontinue.
II. L’infrastructur L’infrastructuree d’un d’un poste poste de piquage Le post postee de piqu piquag agee est est comp compos oséé de plus plusie ieur urss élém élémen ents ts indi indisp spen ensa sabl bles es pour pour le bon bon déroulement du travail.
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1. Le sièg siègee
Il doit avoir une forme bien étudiée de telle sorte que la hauteur doit dépendre de la longueur des jambes de l’ouvrière, le dossier doit maintenir le buste dans une position verticale. 2. La tabl tablee
Elle est fabriq fabriquée uée en massif massif indéfo indéforma rmable ble,, recouv recouvert ertee d’une d’une couche couche plasti plastique que de formic formicaa matte supportée supportée par par un bâti. 3. Le bâti bâti
Il est solide et réglable en hauteur pour être adapté à la taille de l’ouvrière. 4. La péda pédale le
Elle doit être pleine et souple et suffisamment longue pour donner la place à deux pieds non serrés. Elle doit être reliée au pied de commande du moteur par des tringleries ou des chaînes. 5. La genoui genouillè llère re
Elle sert sert à leve leverr le pied pied pres presse seur ur et elle elle doit doit être régl réglée ée en prof profon onde deur ur,, en laté latéra rale le et en inclinaison de façon que la surface de contact vienne légèrement au dessus du genou droit. 6. L’écla L’éclaira irage ge
Généralement, les postes de travail présentent un éclairage individuel localisé sur la zone de la plaque glissière. 7. Le moteur La machine à coudre reçoit son mouvement d’un moteur fixé sous la table de la machine liée direct directeme ement nt sur le bâti. bâti. Il est alimen alimenté té en énergie énergie électriq électrique ue qu’il qu’il transf transform ormee en énergi énergiee mécanique transmise à l’arbre principale de la machine par une courroie.
III. La nomenc nomenclatu lature re de de la machin machinee La machine à coudre est composée de plusieurs éléments qui aident à la formation du point entre l’aiguille et le crochet, au maintien et à l’entraînement de l’étoffe.
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1. Les éléments éléments amenant amenant le fil de l’aiguille l’aiguille
a- Les guides guides fils Le fil passe successivement à travers une série de guide fil, ceux ci modifient le trajet du fil tout en le dirigeant et le freinant légèrement. b- Le bloc bloc tens tension ion Il est destiné au réglage de la tension du fil de l’aiguille, il contribue à la bonne formation du point. c- Le tende tendeur ur de fil Le tendeu tendeurr de fil est consti constitué tué essent essentiel iellem lement ent d’un d’un
œ
ille illett qui, qui, dans dans son son mouv mouvem emen entt, a
tendance tendance de s’abaisser s’abaisser pour donner la quantité quantité de fil nécessaire nécessaire à la formation des points et de se relever relever rapidemen rapidementt pour tirer le fil afin de le réserver réserver et serrer le point.
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d- Le ressort contrôleur contrôleur Le ressort contrôleur est un dispositif conjugué avec le releveur et le disque de tension, il consiste à un ressort terminé par un crochet et il est monté sur l’axe du bloc tension, il peut être tendu plus ou moins fort. Il permet de contrôler le débit du fil et de compenser ses irrégularités. 2. Les éléments éléments amenant amenant le fil de canette canette
a- La cane canette tte C’est une bobine dans laquelle est emmagasinée le fil inférieur. b- La boit boitee à canette canette Elle renferme la canette et régularise le déroulement du fil. c- Le croc crochet het C’est un organe de forme compliquée, il comprend essentiellement :
Une pointe pour la prise de la boucle formée par le fil d’aiguille et le tissu.
Une lame qui retourne la boucle du fil d’aiguille.
Une aile repousse un brin de la boucle pour qu’il passe autour de la boite à canette.
Un archet maintient la boucle pendant qu’elle se serre, juste avant qu’elle ne se décroche du crochet.
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d- Le support support de la la boite boite à canette canette Le support de la boite à canette est logé à l’intérieur du corps du crochet et permet de fixer la boite à canette. 3. Les éléments éléments destin destinés és à mainteni maintenirr l'étoffe l'étoffe
a- Le pied pied press presseur eur Le pied presseur, encore appelé pied de biche, a pour fonction de maintenir l'étoffe par dessus au voisinage voisinage de l'aiguille. l'aiguille. Il a une pression pression réglable réglable au moyen moyen d'un ressort et une vis moletée. moletée. b- La plaq plaque ue à aigu aiguille ille La plaque à aiguille est vissée sur le plateau de la machine et soutient l'étoffe par dessous pendan pendantt le travai travail. l. Elle Elle compo comporte, rte, aussi aussi,, des ouvert ouverture uress rectan rectangul gulair aires es pour pour le passa passage ge de l'aiguille et des griffes. 4. Les éléments éléments destin destinés és à entraîn entraîner er l'étoffe l'étoffe
a- Les griffes griffes L'entr L'entraîn aîneme ement nt de la matièr matièree à coudre coudre est assuré assuré par des griffe griffess consti constitué tuées es par une pièce pièce d'acier dans laquelle sont taillés des dents. Elles ont un cycle elliptique de fonctionnement, en effet, pendant la formation du point, les griffes descendent sous la plaque à aiguille. Elles recu recule lent nt selo selon n la long longue ueur ur d'un d'un poin point. t. Ensu Ensuit ite, e, elle elless remo remont nten entt pour pour que que leur leurss poin pointe tess dépassen dépassentt la plaque à aiguille aiguille afin d’accroche d’accrocherr l'étoffe par sa face inférieure, inférieure, et avancent avancent de la même longueur du point pour entraîner la matière. 5. Les élémen éléments ts assuran assurantt la sécur sécurité ité
La sécurité est assurée par plusieurs éléments afin de protéger les utilisateurs des accidents de travail imprévus. a- Les Les prot protèg èges es doigts doigts Ils sont généralement des fils d'acier ou des parties métalliques mises en forme de telle façon qu'ils entourent l'aiguille. Pour minimiser les accidents conséquent de l'espacement libre qui se forme régulièrement entre la pointe de l'aiguille et le dessus du pied presseur. b- La protection protection de la courroie courroie de transmi transmission ssion La protection de la courroie de transmission est obligatoire. Il existe plusieurs modèles de courroies qui se fixent soit au niveau de la table ou sous la table et d’autres du coté du volant.
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c- La protect protection ion du tendeur tendeur de fil fil La protection est effectuée par des éléments métalliques fixées sur la tête de la machine face au tendeur tendeur du fil.
IV. Présenta Présentation tion d’une d’une machine machine plate plate Une machine à coudre plate est constituée de quatre éléments principaux : 1. La tête tête
C’est l'élément qui se trouve sur le bout supérieur gauche de la machine et qui cache les mécanismes internes de mouvement de la barre à aiguille et la barre à pied presseur. 2. Le bras bras
Il cache les mécanismes internes liés à l'arbre supérieur, il est limité à droite par le volant et à gauche par la tête de la machine. 3. La colonn colonnee
C’es C’estt l'él l'élém émen entt qui qui reli reliee le bras bras et le plat platea eau u. La colo colonn nnee cach cachee les les méca mécani nism smes es de transmission de mouvement de l'arbre supérieur à l'arbre inférieur. 4. Le plat platea eau u
C’est C’est la partie partie inférie inférieure ure de la machin machinee plate. plate. Le platea plateau u est, est, généra généralem lement ent,, élargi élargi par la continuité continuité de la table et il cache cache des éléments éléments inférieurs inférieurs du mécanisme mécanisme de formation de points points (crochets, boucleurs, ...) et le mécanisme d'entraînement de la matière.
V. Rôle des des constituant constituantss d’une machine plate Le schéma, la disposition et la forme des pièces externes de la machine peuvent varier d'une marque de machine à l'autre et d'un modèle à l'autre. 1. La poul poulie ie
C'est l'élément de la machine qui reçoit le mouvement du moteur par le biais d'une courroie. 2. Le vola volant nt
Il est lié à la poulie et il est entraîné en rotation; l'opératrice peut l'actionner manuellement pour faire relever l'aiguille où la faire descendre. Le volant constitue la partie apparente de l’arbre principale de la machine à coudre.
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3. Les guides guides fils
Ce sont des pièces, de formes variables et permettent de guider le fil dans son passage vers l'aiguille. 4. Le tendeu tendeurr de de fil fil
Il est est appe appelé lé auss aussii rele releve veur ur de fil, fil, il a pour pour rôle rôle d'ai d'aide derr à la form format atio ion n du poin pointt noué noué en fournissant le fil nécessaire pour ouvrir la boucle et le resserrer après son nouage avec le fil de canette. 5. Le bloc bloc tensio tension n
Il se trouve au niveau de l'extrémité gauche du bras, il a pour rôle de régler la tension de fil d'aiguille pour assurer la formation du point dans de bonnes conditions. 6. Le pied pied press presseur eur
Il bloque le tissu contre le plateau quand l'aiguille passe à travers la matière afin de faciliter l’entraînement de l’étoffe. 7. La plaq plaque ue à aiguil aiguille le
C'est une pièce métallique métallique de forme plane et lisse pour permettre permettre le glissemen glissementt de l'étoffe. Dans Dans cett cettee pièc piècee, on trou trouve ve des des lumi lumièr ères es qui qui perm permet ette tent nt le pass passag agee de l'ai l'aigu guill illee et le mouvement des griffes. 8. L’aigu L’aiguille ille
C’est une tige métallique de forme bien étudiée permettant de transmettre le fil supérieur à travers la matière.
9. Les Les griffe griffess
Les griffes ont un mouvement elliptique à travers la lumière de la plaque à aiguille, ce qui assure l'entraînement de la matière.
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10. Levier règle point
Il assure le réglage du pas de couture et du nombre de points de couture par centimètre.
VI. Posture Posture de l’opéra l’opératric tricee L’opératrice doit opter à une position qui tend à minimiser la fatigue musculaire et visuelle, pour cela, il fallait que tous les éléments de constitution du poste soient bien adaptés pour coïncider l’axe de l’aiguille par rapport à son plan de symétrie :
Le plan de trava travail il est réglé à la hauteu hauteurr des coudes coudes pour pour permet permettre tre l’appui l’appui des avant bras.
Le siège est réglé en hauteur et le dossier en hauteur et en profondeur.
La pédale pédale est inclinée entre entre 20° et 30°
Le corps doit être légèrement en avant, les reins collées contre le dossier.
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1. Mouvement Mouvement des mains et des des jambes jambes
Nous Nous nous nous propos proposons ons de prése présente nterr quelqu quelques es consi consigne gness simpli simplific ficatr atrice icess pour pour minimi minimiser ser la fatigue musculaire de l’opératrice lors de l’exécution de son travail.
Embrayer Embrayer à l’aide de la pointe pointe du pied gauche. gauche.
Freiner, Freiner, couper couper fil et lever pied presseur presseur à l’aide du talon du pied droit.
Mouvement des pieds, des doigts, des mains s’enchaînent sans interruption.
Les deux mains doivent commencer et finir leurs mouvements en même temps.
Les mouvements mouvements continus des mains sont préférable préférabless à des mouvements mouvements en zig-zig ou des mouvements en ligne brisée avec des anges aigus.
Les mouvements des bras doivent être symétriques et simultanés.
2. Surface Surface d’applica d’application tion du du trava travail il
L’étude des zones de travail sera utilisée pour déterminer la meilleure disposition à adapter pour l’organisation du poste de travail afin de choisir les meilleurs mouvements de façon à atte attein indr dree les les résu résultat ltatss rech recher erch chés és (pré (préci cisi sion on,, faci facili lité té,, dimi diminu nutio tion n de fati fatigu guee et gain gain du temps,…). a- Zone Zone A Elle Elle corres correspon pond d au mouvem mouvement ent des mains et des gestes gestes des des doigts doigts.. C’est C’est un mouvem mouvemen entt précis, rapide et peu fatigant parce qu’il met en jeu des petits muscles. b- Zone Zone B C’est la surface couverte par le mouvement des avant-bras pivotant autour des coudes collés au corps. c- Zone Zone C C’est la surface couverte par le mouvement des bras pivotant autour des articulations des épaules. épaules. Il s’agit s’agit d’un travail non précis, précis, plus lent lent et plus fatigant. fatigant. d- Zone Zone D C’est la surface imposant un déplacement de corps pour atteindre un objet. Elle cause un traitement plus fatiguant et un mouvement plus lent.
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3. Identifica Identification tion des accès accès
Le post postee de trav travai aill doit doit prév prévoi oirr les les zone zoness cont conten enan antt les les fiche fichess suiv suiveu euse ses, s, les les pièc pièces es approvisionnées et les pièces évacuées. Il est préférable d’évacuer et d’approvisionner les pièces sur la coté gauche de l’opératrice, en veil veilla lant nt à ce que que l’év l’évac acua uati tion on s’ef s’effe fect ctue ue sur sur la traj trajec ecto toir iree de reto retour ur de la main main vers vers l’approvisionnement d’une nouvelle pièce. Le temps de préparation et la fatigue d’évacuation pourraient être réduite.
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Mesure des Temps de Travail
Confection
Mesure Mesure des Temps Temps de Travail Travail
I. Introdu Introducti ction on Pour une industrie manufacturière comme l’habillement, le temps de fabrication représente un instrument de mesure indispensable pour les décideurs dans les entreprises. C’est un élément déterminant des prix de vente donc en relation directe avec les profits de l’entreprise. Depuis longtemps, les techniciens ont essayé de mesurer le temps de plusieurs manières : au débu début, t, il appl appliq iqua uait it une une mesu mesure re dire direct ctee à l’ai l’aide de d’un d’un chro chrono nomè mètr tre, e, ensu ensuite ite,, il y a eu un développement des méthodes standard afin d’avoir un langage commun entre les différentes entreprises. La détermination du temps constitue une analyse gestuelle efficace des différentes étapes de fabrication dans une usine de confection.
II. Classifica Classification tion des temps 1. Utilité Utilité du temps temps
Le temp tempss joue joue un rôle rôle prim primor ordi dial al dans dans les les entre entrepr pris ises es d’ha d’habi bille lleme ment nt puis puisqu qu’il ’il est est le déterminant principal de son fonctionnement, vu qu’il permet de calculer les quantités qu’on peut peut fabr fabriq ique uerr par par jour jour,, par par mois mois ou par par an. an. Le temp tempss perm permet et de déte déterm rmin iner er le nomb nombre re d’ouvrières dont on a besoin en fonction des quantités à produire par jour et les délais de fabrication et de livraison. Il nous permet aussi de définir la quantité d’articles à couper par jour afin d’alimenter l’atelier de montage et les coûts minutes permettant de fixer les prix de revient des produits. Le calcul de temps nous permet d’équilibrer les taches équitablement entre entre les ouvrière ouvrièress pour pour savoir savoir le nombre nombre de machin machines es néces nécessa saire ire à la fabric fabricati ation on de la commande et leurs implantations.
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Ainsi il est indispensable de connaître le temps de fabrication d’un article dans de nombreux services de l’entreprise :
Service des ressources humaines humaines : Il calcul c alculee entre autres autres les primes des ouvrières. ouvrières.
Service commercial : commercial : Il calcule calcule les prix de revient. revient.
Service ordonnancement lancement : lancement : Il calcule les délais de fabrication.
Service méthode méthode : Il calcu calcule le le rend rendem emen entt de l’at l’atel elie ier, r, et il étab établie lie les les gamm gammes es de montage, …
2. Les unités unités de temps temps et le principe principe de corresp corresponda ondance nce
Les unités de temps les plus utilisées dans les entreprise sont : l’heure, le centième d’heure, la minute, la seconde, le centième de minute, le dix millième d’heure, le cent millième d’heure.
Le langage administratif et commercial (financier, comptable, vente, achat, personnel) utilise l’heure, l’heure, le centième centième d’heure, d’heure, la minute, minute, la seconde seconde..
Le langage technique (étude, méthode, ordonnancement lancement, fabrication) utilise le centième centième de minute, le dix millième d’heure, d’heure, le cent millième millième d’heure. d’heure.
Pour Pour la bonne bonne circul circulati ation on de l’inf l’inform ormati ation on dans dans l’entr l’entrepr eprise ise,, les utilis utilisate ateurs urs de ces ces deux deux langages doivent se comprendre, il est donc indispensable de connaître les correspondances entre ces différentes unités.
Exemple :
512cmn 512cmn = 512 x 0,6 = 307,2S 512cmn = 512 : 0,6 = 853,3dmh 853,3dmh = 853.3 x 0,36 = 307,2S Noter bien :
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3mn 25s 3,25mn 3,25mn (3mn et 25cmn) 25cmn)
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h
mn
S
c mn
dm h
Heure
Minute
Seconde
1/100mn
1/10000h
dmh
1/10000h
10000
166.66
2.77
1.66
1
c mn
1/100mn
6000
100
1.666
1
0. 6
S
Seconde
3600
60
1
0.6
0.36
mn
Minute
60
1
0.0166
0.01
0.006
h
Heure
1
0.0166
0.000277
0.000166
0.0001
3. Spécifici Spécificité té du du temps temps industrie industriel l
Dans toute l’activité industrielle, on peut diviser le temps en trois groupes : a- Le temps temps de de travail travail produc productif tif C’est le temps passé à l’élaboration l’élaboration du produit propremen proprementt dit. Exemple : Piquer Piquer Passepoil. Passepoil. b- Le temps temps de travail travail improducti improductif f C’est C’est le temps temps passé passé aux activi activités tés connex connexes, es, accomp accomplie liess par les opérat opérateur eurss et concer concernan nantt directement le travail. Exemple : Régler machine, Evacuer une pièce, Enlever lien du paquet, Lire fiche d’instruction, … c- Le temps temps étran étranger ger au au travai travail l C’est le temps mort dû aux imperfections des méthodes de travail, ou aux aléas imprévisibles de toutes nature. Exemple : Arrêt pour panne panne du matériel, matériel, Attente du travail, Pause Pause café, … 4. Classifica Classification tion des temps
Les temps peuvent être classés selon leurs ordres de progression, et selon la nature du travail réalisé. a- Temps classés classés en fonction fonction de de leurs progressi progressions ons
Temps relevé (T)
C’es C’estt un temp tempss obse observ rvéé dire direct ctem emen entt sur sur le post postee de trav travai ail, l, il est est mesu mesuré ré à l’ai l’aide de d’un d’un chronomètre.
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Confection
Temps Temps de référence référence (T 0 )
Ce temp tempss est est obte obtenu nu par par chro chrono nomé métra trage ge d’un d’unee tach tachee effe effect ctué uéee par par une une ouvr ouvriè ière re en la corrigeant à l’aide d’un coefficient de jugement d’allure estimé par une ouvrière entraînée jugeant l’allure du travail selon les connaissances connaissances mentales qu’elle a pour effectuer cette même opération avec une vitesse normale de travail. T 0
T JA 100
Jugement d’allure (JA ) : C’est C’est l’opér l’opérati ation on par par laquel laquelle le un observ observate ateur ur entraî entraîné né appréc apprécie ie
l’allure de l’exécutant, par rapport à la représentation mentale qu’il a de l’allure de référence. Exemple : Soit une ouvrière d’allure 80%, elle est entrain d’exécuter une tache de 4mn.
Le temps de référence :
T 0
4
80 100
3,2mn
Temps théorique (Th)
C’est le temps de référence corrigé en fonction des conditions inhérentes du travail. On appel conditions inhérentes de travail toute anomalie liée à la posture de l’ouvrière et les condit condition ionss de travai travail. l. Elles Elles sont sont exprimé exprimées es à l’aide l’aide d’un d’un coeffic coefficien ientt de dynamo dynamomét métrie rie de poste. Noté ( DP ) Th T 0 DP
Temps prévu (Tp)
C’est la durée nécessaire pour qu’un opérateur puisse accomplir un travail de qualité donnée selo selon n un proc proces essu suss opér opérat atoi oire re défin définii et à l’aid l’aidee ou sans sans moye moyen n bien bien déte déterm rmin iné, é, sans sans accumulation de fatigue excessive et compte tenu des incidents possibles qui peuvent affecter le déroulement du travail. Tp T 0 DP I On note par I : le coefficient d’irrégularité qui représente les aléas de production de durée inférieure à 10minutes.
Temps prévisionnel (Td)
La correction du temps prévu par le rendement des ouvrières ou du groupe, nous permet de construire le temps prévisionnel qui met en valeur le niveau d’activité de la main d’
uvre et
œ
des perturbations au niveau de l’organisation.
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Confection
Le temps prévisionnel sert à faire le planning ou le programme de travail dans une unité de production, afin de fournir au client le produit qualifié dans la date prévue. Td
Tp 100 R %
b- Temps classés classés en en fonction fonction de la nature nature
Temps humain
C’es C’estt le temp tempss, au cours cours duqu duquel, el, le trav travai aill réal réalis iséé se résu résume me uniq unique ueme ment nt de l’act l’actio ion n de l’opérateur aidé ou nom d’un moyen inerte (ciseau, coupe-file, …)
Temps technohumain
C’est C’est le temps temps pendan pendantt lequel lequel l’acti l’activit vitéé d’exéc d’exécution ution dépend dépend des condi conditio tions ns techni technique quess de transformation de la matière et du comportement des machines. Exemple Repassage chemise.
Temps technologique
C’es C’estt le temp tempss de trava travail il dont dont la duré duréee dépe dépend nd uniq unique ueme ment nt des des cond condit itio ions ns tech techni niqu ques es d’exécution. Exemple Boutonnière.
III. Les ratios de product production ion L’efficience d’un atelier peut se mesurer au moyen de trois paramètres :
Le rendement.
L’activité.
Les hors standards.
1. Le rende rendemen ment t
C’est le rapport entre le temps produit et le temps de présence utilisé pour la fabrication considérée. Il permet de mesurer l’efficience de l’atelier ou du poste de travail aléas compris. R % Avec Avec :
Temps Produit Temps de Présence
100
Temp Tempss Pro Produ duit it : C’e C’est st le temp tempss pré prévu vu néce nécess ssai aire re à la la fab fabri rica cati tion on d’un d’un nomb nombre re
d’articles. Temps de Présence : c’est le temps payé passé par le personnel ou la personne objet de la mesure au sein de l’entreprise.
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Confection
R %
Nombre d' articles Tp Temps payé
100
Le rend rendem emen entt peut peut être être appl appliq iqué ué à l’at l’atel elie ierr comp comple let, t, à un grou groupe pe de pers person onne ne ou une une opératrice individuelle. Exemple1 Exemple1 :
Groupe de travail de 20personnes. Temps prévu de l’article Tp=65mn. Horaire Horaire de travail travail : 8h. Production par jour=120articles/Jour. Calculer le rendement du groupe ? R%
Temps Produit Temps de présence
100
65 120 8 60 20
100 81,25%
Nous notons que le rendement est toujours inférieur à 100%. Le rendement est l’indice principal de la productivité de l’entreprise : Plus il augmente, Plus l’entreprise et compétitive. Exemple2 Exemple2 :
Une opératrice a un temps prévu de 1,2mn pour faire une opération sur un poste. Elle réalise 350pièces/Jour. Calculer le rendement au poste sachant qu’elle travail 8h/Jour ? R%
Temps Produit Temps de présence
100
1,2 350 8 60
100 87%
2. Les hors hors standa standards rds
Ce sont sont les pertur perturbat bation ionss d’ass d’assez ez longue longue durée durée (>10mn (>10mn). ). Ces pertur perturbat bation ionss (irrégu (irrégular larité ité,, aléas,…) sont de même nature que celle entrant dans la composition du coefficient majorateur des temps temps de référe référence nce.. Tel que : panne panne machin machine, e, attent attentee appro approvis vision ionnem nement ent,, descri descripti ption on technique, … L’efficience de l’atelier augmente quand les hors standards baissent. Les hors standards sont les temps mort qui très souvent reflètent une organisation ou une préparation insuffisante du travail. M. BHOURI BHOURI
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Confection
3. L’acti L’activit vité é
C’est C’est le rappor rapportt entre entre le temps temps produi produitt et le temps temps contrô contrôlé lé en exécut exécutant ant les aléas aléas (hors standards). L’activité :
A%
Temps produit Temps de présence hors standards
100 ; A % R % .
Si les hors standards sont nuls alors l’activité est égale au rendement.
L’activité est souvent liée au salaire de la main d’ œuvre, c’est la raison pour laquelle on fait intervenir les hors standards qui sont indépendant de la volonté des opératrices. Exemple1 Exemple1 :
Groupe de travail de 20personnes. Temps prévu de l’article Tp=65mn. Horaire de travail : 8h. Production par jour=120articles/Jour. Hors standards = 350mn. Calculer l’activité du groupe ? A%
Temps Produit Temps de présence - Hors standards
100
65 120 8 60 20 350
100 84%
Exemple2 Exemple2 :
Une ouvrière sur un poste. Temps prévu du poste Tp=1,2mn. Horaire de travail : 8h. Production par jour=350pièces/Jour. Hors standards = 15mn. Calculer l’activité de l’ouvrière ? A%
Temps Produit 1,2 350 100 100 90% Temps de présence - Hors standards 8 60 15
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Confection
4. Le coût coût minut minutee (Cm) (Cm)
Le coût minute permet de calculer rapidement, le prix de revient d’un produit, à l’exclusion des matières premières. Le coût- minute peut être comparé à une unité de mesure des prix de revient d’une fabrication. Le coût minute englobe le coût de la main d’ œuvre directe ( MOD ), le coût de la main d’œuvre indirecte (MOI) et les frais généraux ( FG). Il représente le rapport de la somme de ces coûts avec le temps de travail des mains d’ œuvres directes pendant la période considérée pour l’étude. Le coût minute :
Cm
CoûtMOD CoûtMOI CoûtFG Minutes travaillées
Le coût minute peut être calculé durant la saison de travail ou pour des périodes limitées, il sera sera influe influenc ncéé direct directeme ement nt par le taux taux d’abs d’absent entéis éisme me des ouvriè ouvrières res et des des coûts coûts de main main d’œuvres indirectes. 5. Le coût coût faço façon n (C F F )
Le coût façon permet de fixer le coût de fabrication d’un article, il représente le produit du coût minute par le temps prévisionnel nécessaire à la production d’un article. Le coût façon :
C F
Cm Tp 100 ; R %
Exercice Exercice :
Soit un groupe de 20personnes qui fabriquent un pantalon. Temps prévu du pantalon Tp=25mn. Horaire de travail : 8h. Production par jour=330pièces/Jour. Hors standards = 320mn. Coût minute de main d’ œuvre : 65millimes. 1- Calculer Calculer le rende rendement ment R1(%) et l’activité A1(%) du groupe. 2- Calculer Calculer le coût façon façon du du pantalonC pantalonCF1 . 3- Nous avons avons essayé d’améliorer d’améliorer le travail par la simplificat simplification ion des méthodes, méthodes, nous avons donc pu réduire le Temps prévu à 23mn et par intervention plus rapide des mécaniciens et
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Confection
une meilleure disposition des postes, les hors standards sont réduits à 100mn. Une meilleure production journalière a été obtenue de l’ordre de 405pantalon/jour. a- Calculer Calculer le rendement rendement R 2(%) et l’activité A2(%). b- Calculer Calculer le le coût coût façon façon C F2 . 4- Calculer Calculer le gain de de fabrication fabrication de chaque chaque pièce. pièce. Solution : 1-
R1
A1
330 25 8 0 20
100 85,93%
330 25 8 0 20 320 0,065 25
100 88,9%
2-
C F 1
3-
R2
405 23 100 97,03% 8 60 20
A2
405 23 100 98,03% 8 60 20 100
C F 2
4-
Gain
0,86
100 1,880DT
0,065 25 100 1,540 DT 0,97
pièce
1,880 1,540 0,340 DT
IV. Méthodes Méthodes de mesure mesure du temps La mesure des temps de fabrication est effectuée selon quatre procédés classiques dont chacun doit suivre des conditions bien déterminées :
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Les observations instantanées (OI).
Les standards de temps et de mouvements.
Le chronométrage.
Le catalogue de temps.
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Confection
1. Le cata catalog logue ue de de temps temps
Le catalogue de temps est un document rassemblant les mesures de temps des opérations déjà exécutées et qui se reproduisent d’une façon identique ou similaire dans des futurs articles. Il représente un recueil des éléments constitutifs des modèles déjà fabriqués par l’entreprise. Le catalo catalogue gue de temps temps doit doit être être prése présenté nté de telle telle sorte sorte qu’il qu’il soit soit facile facilemen mentt exploi exploitab table le pour pour l’établissement des temps prévisionnels des nouveaux modèles. Plusieurs moyens peuvent être utilisés pour le développement, la mise à jour et l’archivage d’un catalogue de temps, dont le processus opératoire se base sur :
L’analyse des collections antérieures.
La recherche des méthodes de base.
L’inventaire des opérations élémentaires.
Le classement des opérations élémentaires par catégories.
L’enre L’enregis gistre tremen mentt des opéra opératio tions ns élémen élémentai taires res,, des élémen éléments ts de vêteme vêtement nt et des modèles de base.
Ce processus est par la suite utilisé pour le développement de tout répertoire ou catalogue ressource. 2. Les observati observations ons instantan instantanées ées
Les observations instantanées proviennent de la théorie statistique des sondages permettant de déterminer la proportion du temps passé à une activité productive ou improductive, d’hommes ou de machines. (Travail, Attentes, Absences, Transports, …). Cette méthode a été crée par l’ingénieur anglais Tipett en 1934, dans le but de mesurer les temps d’attente des exécutants et des machines dans l’industrie textile. Elle consiste à effectuer des relevés discontinus, en observant rapidement à des intervalles irréguliers pris au hasard des éléments d’un travail et à déduire par des calculs statistiques des conclusions relatives à ce travail sous forme de pourcentage. Cette méthode est appliquée surtout pour les postes à travaux multiples difficiles à analyser par chronométrage direct. Les observ observati ations ons instan instantan tanées ées n’exig n’exigent ent pas des perso personne nnels ls qualifi qualifiés és.. Elles Elles permet permetten tentt d’obtenir des résultats avec une précision fixée au départ. L’observateur n’est pas toujours présent à coté de l’ouvrière. En effet, il peut fournir des renseignements concernant un grand
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Confection
nombre de point de production, pour déterminer les pourcentages d’activité ou d’arrêt d’une certaines machine. Application :
Soit le tableau tableau suivant réaliser réaliser par un technicien technicien afin de contrôler l’activité l’activité de son atelier. atelier. Les symboles : M, O, D, P , A, désignent respectivement : Travail machine, Travail manuel de l’ouvrière, Délai ou attente de l’opératrice, Panne machine et Absence de l’ouvrière.
Déterminer le pourcentage d’occupation machine (M%) = 31,75%
Déterminer le pourcentage d’irrégularité (A% + D% + P%) = 5%
Déterminer Déterminer l’activité l’activité du groupe (M% + O%) = 100 - (A% + D% + P%) = 95% 3. Les standa standards rds de temps et et de mouvem mouvements ents
Les standards de temps et de mouvements ne nécessitent pas l’existence physique d’un poste de trav travai ail. l. Cett Cettee méth méthod odee perm permet et de défi défini nirr la duré duréee de trav travai aill au moye moyen n des des temp tempss prédét prédéterm erminé inés, s, rasse rassembl mblés és sur sur des tables tables.. Les temps temps qui compos composent ent le standa standard rd de temps temps correspondent à une codification des activités gestuelles d’un travail effectué par un opérateur travaillant à une vitesse normale.
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Parmi les standards de temps et de mouvements, on distingue entre la GSD ( Gestiol Gestiol Sewing Sewing Data) Data) et la MTM ( Method ( Method Time Measurement ). ). a- La Metho Method d Time Time Measurem Measurement ent ( MTM ) La méthode MTM analyse une tache à partir de gestes élémentaires répartis en trois groupes:
Mouvem Mouvemen entt des membre membress supéri supérieur eurss (attei (atteindr ndre, e, mouvoi mouvoir, r, lâcher lâcher,, positi positionn onner, er, désengager, tourner).
Mouvement des deux yeux (examiner, déplacer le regard).
Mouvement du corps (mouvement du pied, de la jambe, tourner le corps).
La méthode MTM présente deux dérivés très reconnus la MTM1 et la MTM2. Bien que la MTM1 est constituée par 350standards de temps représentant, l’analyse gestuelle élémentaire des ouvrières d’une façon générale, la MTM2 reste la plus simple à appliquer puisqu’elle contient 39standards. Nous notons que le temps est exprimé en cmh. GSD ) b- Le Gestio Gestioll Sewing Sewing Data Data ( GSD
La GSD est une technique pour l’analyse des méthodes et pour l’obtention des temps standard pour les ateliers de fabrication. La GSD a été développée avec la coopération et l’assistance de plusieurs entreprises de confection qui appliquent les théories modernes de la statistique. La GSD GSD four fourni niee une une anal analys ysee de méth méthod odee et une une tech techni niqu quee de déte déterm rmin inat atio ion n de temp tempss uniforme, elle est précise et facile à comprendre, elle peut être utilisée particulièrement pour le piquage, adaptée à toute sorte de situation et lieu de travail. Le système GSD comprend 36codes classés en 7catgories générales et un tableau de temps chronologique pour les machines à coudre permettant de chiffrer les temps de piquage. Les principaux éléments qui constituent la méthode GSD sont :
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Prendre pièce et superposer :
M
Aligner et ajuster :
A
Former pièce :
F
Couper Couper fil et autre emploi d’outils d’outils :
T
Evacuer pièces :
AS
Eléments Eléments de manipulation manipulation de machine machine :
M
Prendre ou placer :
G ou P
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Confection
4. Le chronomé chronométrage trage
Le chrono chronomét métrag ragee est un moyen moyen de déterm détermina inatio tion n direct directee de temps temps de fabric fabricati ation on d’un d’un produit, il est effectué à l’aide d’un chronomètre pour les taches cycliques. Pour cela il faut décomposer l’opération sur des opérations élémentaires dont le processus est bien expliqué avant de prendre des relevés réguliers à chaque élément de travail. Le nombre de relevés chronométriques dépend de type de chronométrage effectué.
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Remarque :
Le chronomé chronométrage trage et les les standard standardss de temps sont utilisés pour les opérations opérations cycliques cycliques,, les autres sont utilisés pour les opérations non cycliques.
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Equilibrage des chaînes de Fabrication
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Equilibrage des Chaînes de Fabrication
I. Dé Défin finiti ition on
L’équilibrage consiste à répartir les temps de fabrication de l’article à durés indiqués pour aboutir à une charge de travail aussi équitable que possible entre les opérateurs afin de fabriquer sans rupture d’alimentation entre les postes. Pour la mise en fabrication convenable d’un produit, il est nécessaire de disposer de :
Modèle conforme du produit à fabriquer.
Dossier technique ou de la gamme de montage.
L’ordre de fabrication.
L’agent L’agent d’encadrement d’encadrement doit disposer disposer en outre de :
Fiche de compétence du personnel du groupe.
L’état du matériel et outillage pouvant être utilisé pour la fabrication du produit.
II. Recherche Recherche des données d’équilibrage d’équilibrage
Cette phase concerne :
La désignation du groupe.
L’affectation des modèles à fabriquer.
La fixati fixation on de la prod produc ucti tion on à assur assurer er par par mo modè dèle le ou l’eff l’effect ectif if affec affecté té à cette cette production.
En effet, il est possible de faire l’étude de la répartition équitable du travail en partant soit de la quantité à produire soit de l’effectif des ouvriers.
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Confection
Exemple :
Un groupe doit fabriquer simultanément des modèles A et B
Temp Tempss prév prévuu tota totall de la gamm gammee
Modè Modèle le A
Mod Modèle èle B
1766 1766cm cmnn
1341 1341cm cmnn
1. Calcul Calcul du nombre nombre d’ouvrier d’ouvrierss
Calculer le nombre d’ouvrière nécessaire à produire 1000 pièces du modèle A et 500 pièces du modèle B, pendant une journée de 8h de travail sachant que le rendement es de 90% ? Solution :
Il faut calculer la charge totale de fabrication : 1000 1766 500 1341 24365 mn Le temps de présence d’une ouvrière est égal à 480mn/jour (8h) Le temps produit d’une ouvrière est calculé : Temps produit
Temps de présence R % 100
On déduit l’effectif des ouvriers par : effectif Pour R % 90% ; Temps produit Nombre d' ouvriers
charge totale Temps produit par ouvrière 480 90 432mn 100
24365 56,4 57ouvriers 32
2. Calcul Calcul de la produc production tion prévis prévisionne ionnelle lle
On considère 57ouvriers pour fabriquer les modèles A et B à raison de deux modèles A correspond à un modèle B. Calculer le potentiel moyen journalier pour un rendement de90% ? Solution :
Temps moyen Temps produits
ouvrier
2 17,66 13,41 16,24mn 3
Temps de présence R % 100
Temps produits effectif Potentiel ouvrier
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Confection
Ce qui implique que la production prévisionnelle pendant une journée est de : Production
Pour R % 90% ,
Potentiel
jour Temps moyen
Temps produit
8 60 90 432mn 100
Potentiel 432 57 24624mn Production
24624 1516pièces 16,24
Modèle A :
Modèle B
:
Production 2 1516 2 1010pièces ; 3 3 Production 1 1516 1 505pièces 3 3
Exercice :
Une entreprise a reçu une commande de 3000pièces à fabriquer dans 10jours, sachant que le temps de présence et de 8h et que le total gamme est égal à 1500cmn. Calculer l’effectif nécessaire pour assurer la fabrication de la commande dans la durée dema demand ndée ée sach sachan antt que que le rend rendem emen entt mo moyyen du grou roupe est est de 80% et que le tau taux d’absentéisme est de 7% ?
Solution :
Temps produits
10 jours
Temps de présence R % 8 60 10 80 3840mn 100 100
Charge totale Nombre de pièce Temps gamme 3000 Effectif
1500 45000mn 100
Charge totale 45000 11,72 personnes Temps produit 3840
En tenant compte du taux d’absentéisme : Nombre d' ouvriers
M. BHOURI BHOURI
11,72 100 13ouvriers 100 %
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Confection
III. L’équilibrage L’équilibrage en ligne continue continue
Ce type d’équilibrage est utilisé sur une ligne de produit, lorsque le groupe fabrique un seul modèle à la fois, ou lorsque les modèles fabriqués ont des gammes de fabrications très semblables. L’équilibrage est obtenu par la répartition du travail aux différents postes en se référant à une " Base de Fragmentation ". 1. Base de Fragme Fragmentatio ntation n ( BF BF )
La base de fragmentation est le temps attribué à chaque ouvrière de la ligne résultant de la répartition équitable du temps de la gamme de fabrication. On la calcule de la façon façon suivante suivante : BF BF
Où encore
Temps de gamme Nombre ' ouvriers
Temps de présence Production
Il faut noter que les deux formules se complètent. Bien que la première soit utilisée quand l’effectif du groupe est connu, la seconde est utilisée quand la production de ce dernier est connue. Exercice1 :
On demande de monter une ligne continue pour fabriquer des pantalons, l’horaire journalier est de 8h et la gamme de fabrication indique que le temps prévu de l’article est de 36mn. Déterminer la base de fragmentation et la production journalière sachant que l’effectif des ouvriers est de 15personnes ? Base de fragmentation :
BF
36 2,4mn 240cmn 15
Production Journalière théorique : Pj
4800 200 pantalons 240
Exercice2 :
On demande de monter une ligne continue pour fabriquer des pantalons l’horaire journalier est de 8heurs=48000cmn. La gamme de fabrication donne un temps prévu= 36mn. M. BHOURI BHOURI
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Confection
Déterminer la base de fragmentation et le nombre des ouvrières nécessaires pour fabriquer cette commande sachant que la production journalière est de 200p/jour ? Base de fragmentation :
BF
Le nombre des ouvriers :
n
48000 240cmn 200
3600 15ouvriers 240
Exercice3 :
Calculer la base de fragmentation et le nombre d’ouvriers pour chacun des cas suivant : Cas1
Cas2
Cas3
Temps prévu
25mn
40mn
15mn
Prod Produc ucti tion on/j /jou ourr
230p 230piè ièce cess
300p 300piè ièce cess
192p 192piè ièce cess
Sachant que l’horaire de travail est de 8h/j Solution :
Cas1 : BF
8 60 25 2,08mn et n 12 personnes 230 2,08
Cas2 : BF
8 60 40 25 personnes 1,6mn et n 1,6 300
Cas3 : BF
8 60 15 2,5mn et n 6 personnes 192 2,5
2. Le tableau tableau d’équilibr d’équilibrage age
Le tableau d’équilibrage présente la division du travail et la division du temps d’un vêtement. La division de travail se fait en définissant d’abord l’allure de chaque opératrice puis en calculant le potentiel de chacune. Le résultat de la division du travail et des temps permet de définir :
La charge de chaque poste.
La saturation de chaque poste.
L’effectif de chaque poste.
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Confection
a-Charge
C’es C’estt la somm sommee des des temps temps repr représ ésen enta tant nt le trav travai aill du post poste. e. La char charge ge du post postee doit doit théo théori riqu quem emen entt être être égal égalee au poten potenti tiel el de l’op l’opéra ératri trice. ce. Dans Dans la prat pratiq ique ue,, Il est souv souven entt impossible de réaliser cette égalité. En effet, l’addition des temps des opérations donne souvent une charge légèrement inférieure ou supérieure au potentiel de l’opératrice. La charge c’est que l’opératrice doit réaliser. b-Tolérance
Pour éviter un déséquilibre sensible, on limite l’écart par rapport au potentiel de l’ordre de 5% jusqu’à 10% c- Potentiel Potentiel
C’est la capacité de l’opératrice de travailler : chaque opératrice a son potentiel qui dépend de son allure. Potentiel
BFP Allure de l' opératrice 100
BFP : C’est la base de fragmentation pondérée à l’allure moyenne du groupe. BFP
BF 100 Allure du groupe
L’allure du groupe est la moyenne arithmétique des allures de tous les ouvriers pris en considération dans la gamme de fabrication. Allure du groupe
des allures nombre d' ouvriers
Si l’al l’allu lure re de chaq chaque ue opér opérat atri rice ce est est cons consid idér érée ée égal égalee à 100, 100, nous nous auro aurons ns la base base de fragmentation égale au potentiel :
BF BFP Potentiel
d-Saturation
La saturation du poste est atteinte à 100% lorsque la charge est égale au potentiel. Un poste est sursaturé au delà de 100% et un poste est sous saturé en dessous de 100%. Saturation
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Charge 100 Potentiel
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Exercice :
Une entreprise a reçu une commande de 1000robes à fabriquer en 6jours, Sachant que le temps de présence est de 8h et que le total gamme est égal à 4965dmh. le nombre d’opératrices destinées à ce travail est de l’ordre de 15.
Calculer la base de fragmentation et la tolérance ?
Donner la charge maximale et la charge minimale que peut prendre un poste de travail ?
Après équilibrage, soit le tableau suivant :
Charge
P1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P1 P 15
660
345
342
320
346
335
335
335
315
315
320
336
346
315
3 15
Saturation Effectif
Remplir Remplir le tableau ?
Solution : BF
4965 331dmh 15
Tolérence 5%
331 5 16,55dmh 100
La charge maximale est de 331 16,55 347,55dmh et la charge minimale est de 314, 45dmh P1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
e g r a h C
660
345
342
320
346
335
335
335
315
315
320
336
346
315
315
r u t a S
% 6 , 9 9
% 2 , 4 0 1
% 3 , 3 0 1
% 3 , 6 9
% 5 , 4 0 1
% 1 0 1
% 1 0 1
% 1 0 1
% 5 9
% 5 9
% 6 9
% 5 , 1 0 1
% 5 , 4 0 1
% 5 9
5 9
f f E
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
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3. Procédur Procéduree d’équilibr d’équilibrage age
La procédure d’équilibrage est définie par l’organigramme suivant :
Le point de départ de cette procédure se situe au niveau de la première opération de la gamme, en vue de définir le 1 er poste. Pour les postes suivants la procédure et à reprendre au début. Ainsi on considère la première opération de la gamme :
Temps correspond à la base de fragmentation donc le poste est défini.
Temps correspond à un multiple de la base de fragmentation. L’opération ne pouvant être scindée en deux, le poste est défini et son effectif est égal au multiple de la base de fragmentation.
Temps ne correspond, ni à la base de fragmentation, ni à l’un de ces multiples. Un complément est donc à rechercher pour constituer un poste.
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La disp dispers ersio ionn de la satur saturati ation on à chaq chaque ue poste poste four fourni nitt une une indi indicat catio ionn de la qual qualité ité de l’équilibrag l’équilibragee obtenu. Il est général général préférable que les sous charges charges éventuelles concernent concernent les premiers postes de la ligne plutôt que l’inverse. La dive diversi rsité té des des maté matérie riels ls attrib attribué uéss à chaq chaque ue poste postess doit doit être être la plus plus rédui réduite te possi possibl blee (2matériels au maximum) La remise en cause de la chronologie des opérations peut faciliter les regroupements mais ne doit pas s’opposer à l’avancement continu et progressif du produit (éviter les retours en arrière) IV. L’équilibrage L’équilibrage en groupes groupes homogènes homogènes
Il s’agit d’un équilibrage que l’on utilise dans le cas de modèle répétitif et en grandes quanti quantités. tés. C’est C’est une imp implan lantati tation on de groupes groupes de machines machines semblab semblables les,, ayants ayants la même même fonction, tout en faisant plusieurs opérations à la fois. Exemple :
Groupe machines plates. Groupes machines spéciales. Groupe petite presse. Groupe contrôle. …. Chaque groupe, il fait son travail indépendamment du Numéro de fabrication et de l’ordre par rapport aux autres taches. V. L’équilibrage L’équilibrage en groupes Autonomes Autonomes
Au contraire de l’équilibrage en groupes homogènes, cet équilibrage est conseillé pour les petit petites es séries séries et les colle collecti ction ons. s. Il s’agi s’agitt d’iso d’isole lerr des des grou groupe pess de machi machine ness diff différe érent ntes es nécessaires pour la fabrication d’un article complet, et de mettre dessus un nombre limité d’ouvrières polyvalentes qui travaillent à la fois sur plusieurs machines. 1. Prin Princi cipe pe
Une équipe est constitué de 5ou 6ouvirères polyvalentes est chargée de fabriquer l’article en entier. L’originalité L’originalité du système réside dans la responsabilisation des ouvrières, elles décident
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en commun de la distribution distribution du travail, de la rotation rotation des taches et elles sont responsables responsables de la qualité. 2. Avanta Avantages ges
- Humanisation du travail.
Développement de l’esprit d’équipe : l’absentéisme est moins ressenti. - Développement - Responsabilité de chacun au sein du groupe. - Intérêt des ouvrières pour leur travail. - Flexibilité des groupes permettant à l’entreprise de prendre des petites commandes - Réduction du personnel d’encadrement. 3. Inconv Inconvéni énient entss
- Importantes surfaces d’occupation au sol dans l’entreprise. - Nombre de machines utilisées plus important. - Déplacements fréquents des ouvrières.
VI. L’implan L’implantati tation on
Le terme implantation est généralement utilisé pour désigner l’organisation d’un atelier, il comprend : - La structure : C'est-à-dire la composition et l’arrangement des moyens de production
(lignes, groupes, sections, …). - Le mode de lancement des produits à fabriquer (unitaire, par paquet éclaté ou non). - Le degré de regroupement (ou division de travail) des opérations aux postes. - L’équilibrage des charges aux postes et le degré d’autonomie des opérateurs. - Les circuits et mode d’avancement de la matière. - Les moyens de manutention "inter postes".
L’implantationn proprement proprement dite, comprenant comprenant : - L’implantatio
La disposition des postes et matériels.
Les surfaces de stockage.
Les allées de circulation des personnes et de la matière.
Les équipements de distribution d’énergie (air, vapeur, électricité).
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1. Les différ différents ents types types d’impl d’implantat antation ion
Les Les orga organi nisat satio ions ns d’at d’ateli eliers ers de conf confect ectio ionn se rattac rattache hent nt à troi troiss systè système mess de base base.. Des Des combinaison combinaisonss entre ces systèmes systèmes son évidemment possibles. possibles. On trouve trouve : a-Le a- Le groupe cellulaire cellulaire
Le groupe cellulaire est composé de 6 à 7ouvirères qui se partagent le travail. Ce groupe ne fabrique qu’un modèle à la fois et doit savoir s’autoréguler d’où le nom de groupe autonome qu’on lui donne souvent. Ceci suppose une bonne bonne polyvalence polyvalence des opératrices, une solidarité effective à l’intérieur du groupe et un parc de matériel important (environ 1,5machines par ouvrière). Ce système s’adapte mal à l’utilisation des équipements sophistiqués (automates ou robots). Cette organisation nécessite peu d’encours et permet donc d’établir un délai de passage rapide des articles (délai court de livraison). b-La ligne continue
La ligne continue accepte un nombre variable d’ouvrières (en général de 10 à 20). Chaque opératrice d’un groupe de N personnes assure le 1/N ème partie de la fabrication du produit. On ne dispose qu’un modèle à la fois. Le degré de polyvalence nécessaire sera fonction de la variété des modèles qui passent sur la ligne et notamment de la variation de la base de fragmentation. Ce système est relativement facile à conduire à condition, notamment de calculer et de respecter des équilibrages corrects. Cette organisation n’exige pas un encours très important (délai de passage raisonnable), elle permet un bon contrôle de la qualité. C’est donc un système relativement simple qui permet d’obtenir une productivité correcte. c- Le groupe homogèn homogènee
Le groupe homogène ne se prêtent pas à un effectif réduit (il faut au moins 30personnes). Ce système accepte le passage simultané de plusieurs modèles. Cette organisation consiste à répartir le personnel et le matériel en groupes en fonction d’une spécificité spécificité : - Matériels identiques. - Processus opératoires semblables. - Éléments de produit semblables. M. BHOURI BHOURI
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Ce système est donc basé sur la spécialisation du personnel et du matériel. Il favorise donc une activité élevée. Cette Cette organi organisati sation, on, cepend cependant, ant, est relativ relativemen ementt complex complexee à condui conduire. re. Elle Elle nécessi nécessite te plu pluss d’encours que la ligne continue (elle tend par conséquent à rallonger les délais de passage) le contrôle de la qualité est difficile.
2. Les critères critères de choix choix d’une d’une implant implantation ation
a-Le produit
Pour un effectif donné, le temps de montage de l’article conditionne conditionne la base de fragmentation fragmentation qui doit respecter une certaine tolérance pour une population d’ouvrières choisies. Si la base de fragmentation est trop petite, le poids de manipulation au poste et des manutentions inter postes sera excessif. Si au contraire, la base de fragmentation est forte, la polyvalence des ouvrières devra être très élevée et l’activité chutera. La qual qualité ité du prod produi uitt sera sera plus plus diff diffici icile le à cont contrô rôler ler avec avec une une orga organi nisat satio ionn comp complex lexee nécessitant des encours élevés. b-Le délai de livraison
Quand le délai de réponse à la clientèle doit être court, on évitera en particulier, les groupes homogènes. c- La longueur longueur des séries
Le groupe cellulaire est particulièrement adapté aux petites séries, mais ne permet pas d’atteindre un niveau d’activité aussi élevé que celui de la ligne continue. Les groupes homogènes se prêtent mieux à des petites séries que la ligne continue, mais rappelons que la conduite efficace de groupe homogènes est délicate. d-La d- La qualification qualification du personnel personnel
L’organisation en groupes homogènes est celle qui demande le moins de polyvalence. e- Le matériel matériel
De même, ce sont les groupes homogènes qui permettent la meilleure saturation du matériel.
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f- La difficulté diffi culté de conduite
Dans Dans les les grou groupe pess homo homogè gène nes, s, cont contrô rôler ler l’avance l’avanceme ment nt simul simulta tané né de plus plusieu ieurs rs mo modè dèles les correspondan correspondantt à des circuits différents, différents, représente représente une difficulté évidente. évidente. Cela suppose, de la part des agents de maîtrise, une vision synthétique permanente de l’ensemble d’un système complexe. C’est ce qui explique que cette organisation ne soit pas la plus répondue. En comparaison, la ligne continue est plus simple à contrôler. Toute fois, ce système exige aussi de la rigueur rigueur si l’on veut en obtenir une bonne productivité. productivité. En effet, il est indispensable indispensable d’établir, pour chaque modèle passant dans la ligne un équilibrage correct. La conduite du groupe groupe cellulaire est plus simple. Il faut, cependant, cependant, réaliser un équilibrage. équilibrage. Il faut en plus créer une solidarité réelle au sein du groupe (les ouvrières plus rapides doivent aider aider les plu pluss lentes lentes = autoré autorégul gulatio ation) n) et assurer assurer une bonne polyvalen polyvalence ce du person personnel nel en disposant le matériel en surnombre. Exercice :
Nous désirons réaliser un équilibrage en ligne continue dans un atelier de confection à 14ou 14ouvr vriè ières res,, nous nous disp dispos oson onss de la gamm gammee de fabr fabrica icatio tionn du pant pantal alon on,, du tablea tableauu de compétence, du planning d’absentéisme et de la liste des machines disponibles ci-joint. Sachant que le rendement est de 65% 1) Calculer Calculer la base de de fragmentat fragmentation ion et l’allure du groupe groupe ? 2) Calculer Calculer la product production ion prévue prévue relatif relatif à ce ce modèle modèle et la product production ion prévisio prévisionnelle nnelle ? 3) Etudie Etudierr l’équilib l’équilibrag ragee de ce modèle modèle sachant sachant que la distribut distribution ion se fait par paquet paquet de 20éléments. 4) Nous avons avons reçu une commande commande de de cet article article de 4000pièce 4000piècess avec un un délai de livraison livraison de deux semaines. Comment l’entreprise doit elle s’organiser afin de répondre à cette commande ? Donner le planning de fabrication ?
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Le Concept de la Qualité
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Le Concept de la Qualité
I. Dé Défin finiti ition on Pour certain, la qualité se limite encore à la notion de « beau perfection », en effet la qualité c’est la adéquation entre le produit livré et le besoin exprimé ou le potentiel d’utilisateur. articless à hautes hautes couture couture"" et/ou "les Ains Ainsii la qual qualité ité peut peut être être défin définie ie par par " les article "les articles à grandes diffusion ". Pour l’organisation internationale de la normalisation (ISO) la qualité dépend de l’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites. D’après la norme française NFX50109 : « La qualité est l’aptitude d’un produit ou d’un servic servicee à satisf satisfair airee le besoin besoin de l’utili l’utilisat sateur eur.. » l’utili l’utilisat sateur eur peut peut être des conso consomma mmateu teurs rs
ise ou commercial commercial ). directs (client, (client, acheteur ) ou indirecte (entrepr (entreprise ). 1. La qualité qualité vue vue par par l’achete l’acheteur ur
Ils existent des paramètres objectifs et subjectifs déterminants à l’achat. Parmi les paramètres objectifs, nous citons :
La solidité.
La résistance aux intempéries (lumière, chaleur, eau,…).
La permanence de la colories et l’aspect.
Parmi les paramètres subjectifs, on trouve :
L’image de marque.
Le lieu et la présentation lors de la vente.
La publicité et le marketing.
Le prix.
Le jugeme jugement nt et l’opi l’opinio nion n résult résultant antss des expéri expérienc ences es des client clientss sur des produi produits ts similaires.
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Confection
2. La qualité qualité vue par par le consomma consommateur teur
Les différents aspects que le consommateur attend d’un vêtement pour satisfaire son besoin sont :
L’esthétique et la forme désirée.
La tenue à l’usage et à l’entretien.
Le maintien maintien de la taille.
Donc le produit répond bien aux attentes durant la période d’utilisation. 3. La qualité qualité vue par par les les commerc commerciaux iaux
La qualité du vêtement est la facilité de vente rapidement, l’absence de réclamation et le respect des délais et des dates de livraison. 4. La qualité qualité vue vue par l’entrepr l’entreprise ise
Pour Pour surv surviv ivre re et se déve dévelo lopp pper er,, l’ent l’entre repr pris isee doit doit essa essaye yerr de répo répond ndre re aux aux beso besoin inss des des consom consommat mateur eurs, s, mais mais en plus plus des besoin besoinss des différ différent entss interm intermédi édiair aires es.. Donc Donc la qualité qualité apparaît sous des aspects différents selon la fonction que l’on considère :
Pour le marketing : marketing : une bonne définition du produit est une bonne détermination du besoin réel du consommateur.
Pour la création : la qualité est une bonne interprétation de la tendance et une bonne conception du produit.
II. La notio notion n de la la qualité qualité globa globale le La notion de qualité évolue du sens le plus restreint "Le bon produit" vers le sens le plus large "La qualité totale" dans l’entreprise. La qualité totale englobe ainsi la qualité du produit et la qualité des différents services de l’entrepris l’entreprise. e. On parle alors de :
Qualité des approvisi approvisionne onnement mentss ( Matières premières) premières) représente de 40% à 50% du coût de la non qualité.
Qualité du moyen matériel performant et exploité au maximum.
Qualité Qualité de l’organisation l’organisation : légère, souple souple il faut maîtriser maîtriser la qualité et non pas la subir. subir.
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Avoir pour objectif la qualité totale, c’est fonctionner l’entreprise de la façon la plus parfaite. En d’autre terme il faut viser, la qualité du système et non pas la qualité du produit, d’où on tend vers le concept de 0% de défaut. Le mot défaut ne se limite pas seulement au non conforme, mais aussi c’est l’ensemble des disfonctio disfonctionnem nnements ents de l’entrepris l’entreprise. e. Donc, Donc, diminuer diminuer tous ces disfonctio disfonctionnem nnement entss source source de coût de non qualité, c’est vouloir atteindre les 5 Zéros Olympiques signes de compétitivité et d’efficacité. 1. Zéro Zéro panne panne
Toutes les machines sont disponibles à chaque fois qu’on a besoin. 2. Zéro Zéro stock stock
Tout le produit est appliqué à la commande, c’est pour cela qu’on a des encours minimums, il faut diminuer le stock sans tomber dans l’excès inverse. 3. Zéro Zéro délai délaiss
Tous les produit produit sont livrés livrés ni trop tôt ni trop tard : juste à temps. 4. Zéro Zéro papier papier
Il faut standardiser et simplifier le travail, il faut maîtriser le flux d’information en supprimant les informations et les valeurs inutiles. 5. Zéro Zéro défaut défaut
Tous les produits sont conformes aux spécifica spécifications tions acquises. acquises.
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III. La mise en place place d’un systè système me qualité qualité D’ap D’aprè rèss la norm normee ISO ISO 8402 8402 : cont contrô rôle lerr est est défin définii par par : « Action de mesurer, examiner, essayer, passer au calibre une ou plusieurs caractéristique d’un produit ou d’un service et de la comparer aux exigences spécifiées en vue d’établir leurs conformités. »
Les questions suivantes se pose avant de choisir un système de qualité : 1. Qui effectue effectue le contrôl contrôlee ?
La personne qui va contrôler doit être expérimentée et digne de confiance. 2. Quoi ? Que contrôl contrôlee t-on t-on et sur quels quels critère critèress ?
Des fiches de critère de qualité et de contrôle final doivent être préparées, pour expliquer les difficultés. 3. Comment Comment est est effectué effectué le contr contrôle ôle ?
Le mode opératoire du contrôle est expliqué à chaque poste. 4.
Où est eff effect ectué ué le cont contrôl rôlee ?
Les Les tabl tables es de cont contrô rôle le doiv doiven entt être être loca localis liséé dans dans les les chaî chaîne ness de prod produc ucti tion on pend pendan antt l’implantation. 5. Quand Quand est effectu effectuéé le contrô contrôle le ? A quel quel stade stade ?
Le stade de contrôle est défini par rapport à la production. M. BHOURI BHOURI
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6. Combien Combien de pièce pièce est contrô contrôlées lées ?
Le nombre de pièces à contrôler dépend du niveau de qualité recherché et des opérations de fabrication précédente.
IV. Les types types de de contrôle contrôle qualité qualité
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On distingue entre plusieurs types de contrôle :
1. L’auto L’autocon contrô trôle le
Dans ce cas, chaque opératrice exerce le processus de contrôle sur le résultat de son propre travail. Ce mode de contrôle permet de détecter les défauts à leurs sources et de lancer des corrections immédiates, mais il présente une efficacité de 70% puisqu’il permet de réduire la productivité de l’atelier il dépend de l’auto indulgence des ouvrières. 2. Le contrôle contrôle consécut consécutif if
Chaque ouvrière contrôle le travail du poste précédant avant d’effectuer ses opérations de coutures. Ce mode de contrôle permet de détecter le défaut dés leurs apparitions et il réduit l’auto indulgence des opératrices. 3. Le contrô contrôle le encours encours de fabricatio fabrication n
Ce type type de contrô contrôle le se base base sur des prélèvem prélèvement entss statist statistiqu iques es réguli réguliers ers qui permet permetten tentt à moindre coût de détecter de nombreux défauts dés leurs apparitions et d’engager les actions correctives, tout en agissant facilement sur les causes réelles des défauts. Malgré que ce type de contrôle soit conseillé, il reste encore insuffisant puisqu’il est réalisé par les monitrices ou les responsables d’atelier qui ne lui accorde pas suffisamment de temps. 4. Le contrô contrôle le final final
Il peut être effectué effectué de deux façons : a-Contrôle à 100 10 0% Il se réalise en général pendant l’opération d’épluchage ou de repassage ou encore juste avant l’expédition. Ce type de contrôle détecte les défauts trop tard et crée des encours important d’articles non conforme. b-Contrôle par sondage sondage C’est un contrôle statistique qui permet à partir d’un échantillon prélevé d’un lot à expédier de connaître le degré de conformité de l’ensemble du lot. D’où la nécessité d’établir un plan de contrôle.
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V. Mesure Mesure de la quali qualité té Chaque entreprise cherche à équilibrer entre la satisfaction du client et la limitation des coûts de disfonctionnement disfonctionnement relatif à la non qualité qualité qui peuvent être résumé en: 1. Coût des anomalies anomalies internes internes
Ils sont rencontré au cour du processus de production avant que le produit quitte l’entreprise, ils sont sont caus causés és par par le renv renvoi oiee de la matiè matière re,, La prép préparat aratio ion, n, le reta retard rd de fabr fabric icat atio ion, n, l’absentéisme, les accidents du travail et les déclassements des articles, … 2. Coût des anomalies anomalies externes externes
Ils sont rencontrés après la fin du processus de fabrication, ils sont causés par le retour des march marchand andise ises, s, les frais frais de réclam réclamati ation, on, la pénali pénalisa satio tion n du retard retard de produc productio tion, n, les frais frais expertises, … 3. Coût Coût de préve préventio ntion n
Il correspond à toutes les dépenses engagées pour réparer, mettre en
œ
uvre et maintenir un
système garantissant la conformité aux exigences de qualité tel que les frais de gestion de la qualité, l’établissement de dossier technique, l’entretien de matière. 4. Coût Coût de détec détectio tion n
Ce sont sont les les frais frais enga engagé géss pour pour surv survei eill ller er et gara garant ntir ir le degr degréé de conf confor ormi mité té tel tel que que les les différents contrôles, les essais de laboratoire, les inspections, les maintenances, …
Pour évaluer le coût d’obtention de la qualité il faut additionner le coût de la conformité qui est est la somm sommee des des coût coûtss de prév préven enti tion on et les les coût coûtss d’év d’éval alua uatio tion n et les les coûts coûts de la nonnonconformité qui est représenté par la somme des coûts de défaillance internes et externes. COQ= le coût de conformité conformité + le coût de la non-confo non-conformité. rmité. C’est C’est la somme somme des coûts coûts de préven préventio tion, n, de coût d’éva d’évalua luatio tion n et de coût coût des des défai défailla llance ncess interne et de défaillance externe. Il faut toujours chercher un équilibre entre la qualité et les coûts…
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VI. Les Les principaux principaux outils de la qualité 1. Diagramme Diagramme de PARETO PARETO
Ce diagramme est connu également sous le nom de diagramme de la loi 20-80 ou encore de la méthode ABC, il peut s’appliquer à tous les domaines. La courbe de PARETO permet de faire apparaître clairement les causes qui sont à l’origine du plus grand nombre d’effet. On doit alors intervenir en priorité, sur ces causes (20% des causes), pour supprimer 80% des effets. Cette méthode est utilisée pour choisir les causes à traiter en priorité. Le principe consiste à cumuler le pourcentage de défaut et de les représenter sur un diagramme à unité carrée.
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2. Brains Brainstor tormin ming g
Le brains brainstor tormin ming g est un tablea tableau u qui permet permet de conna connaître ître les source sourcess des défauts défauts par un questionnaire posé au personnel de l’entreprise. Le tableau doit contenir les causes possibles des défauts selon l’avis du personnel. Ces causes seront classées par ordre de priorité et seront discutées pour trouver des solutions adéquates.
3. Diagramme Diagramme de cause cause effet effet
Le diagramme de cause effet permet de répartir les causes possibles d’un défaut considéré majeure selon les origines provenant de 5 facteurs indépendant à la production : Matière, main d’œuvre, Méthode et Milieu. Ce diagramme est représenté sous forme d’arrêt de poisson d’où l’appellation de diagramme des 5M.
VII. Norme Norme et guide guide de la la qualité qualité 1. La certific certificati ation on
C’est la déclaration à un organisme qualifiée qu’un produit, un organisme ou une personne est conforme pour satisfaire le client. La certification est un diplôme collectif qui approuve le respect respect des normes internationales internationales afin de tenir la confiance confiance au client. client. La certificatio certification n fournit une preuve de compétences.
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2. Les documents documents ISO9000 ISO9000
Les documents auxquelles se réfèrent en générale l’ISO9000 sont :
L’ISO9000-1 : four fourni nitt les les docu docume ment ntss qui qui donn donnen entt des des dire direct ctif ifss géné généra raux ux sur sur l’application ISO9001, ISO9002 et ISO9003. (La série ISO9000).
L’ISO9004-1 : fournit les lignes directives pour le management du système système qualité.
L’ISO9004-2 : donne des conseils sur le management de la qualité et les éléments du système qualité pour les prestations associées.
L’ISO9004-3 : fourni fournitt des direct directifs ifs sur les produits produits issus issus du proces processus sus à caract caractère ère continu.
L’ISO9004-4 : fournit des directifs sur l’amélioration de la qualité.
L’ISO8402 : c’est le vocabulaire technique de la qualité.
3. La série série ISO90 ISO9000 00
La série série ISO900 ISO9000 0 fourni fournitt des modèle modèless de systèm systèmee de qualité qualité appro appropri priéé à différ différent entss types types d’entreprises :
été util utilis iséé quan quand d la conf confor ormi mité té aux aux exig exigen ence cess depu depuis is la Le modèl modèlee ISO9001 ISO9001 a été concep conceptio tion n jusqu’ jusqu’aux aux presta prestatio tions ns assoc associée iéess est assur assurée ée par les fourni fournisse sseurs. urs. Le fournisseur doit assurer la qualité d’installation, conception, service après vente, …
est utili utilisé sé quan quand d la conf confor ormi mité té aux aux exig exigen ence cess dura durant nt la Le modèl modèlee ISO900 ISO9002 2 est production et l’installation est assurée par le fournisseur.
Le modèle ISO9003 est un système pour l’assurance de la qualité en contrôle et essai final.
Remarque : Il faut signaler que les exigences en matière d’un système qualité spécifié dans la présente norme internationale ISO9002 et ISO9003 sont complémentaires.
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Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
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