Rapport de synthèse du Cas STAR

INGENIERIE FINANCIERE : CAS STAR Réalisé par : DIALLO Youssouf KANTOHERISOLO MIHAJA Fabiola HANS-ANDERSON Eugene CHDADMI Hassan

Encadré par : DR.CHAKIR Ahmed

ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014

SOMMAIRE :

INTRODUCTION ..................................................................................................................... 3 DIAGNOSTIC SECTORIEL ......................................................................................................... 4 ANALYSE FINANCIÈRE DU PROJET .......................................................................................... 8 CASH-FLOWS ET RENTABILITE .................................................................................................... 10 BILAN D’OUVERTURE & BFRE...................................................................................................... 12 CRITIQUES ET SUGGESTIONS .................................................................................................13 NOTES ANNEXES ..................................................................................................................14

MONTAGE FINANCIER:CAS STAR

INTRODUCTION : Le secteur agricole Marocain est incontestablement l’un des plus grands contributeurs au PIB national. Chaque année, l’agriculture représente près de 15% de la richesse nationale produite. Avec le Plan Maroc vert, les revenus tirés de ce secteur devraient doubler d’ici une dizaine d’années et la part du secteur dans le PIB devrait largement dépasser ces niveaux à l’horizon 2025 Appelé le « Grenier du Maroc », la région du Souss-Massa-Draâ réalise la part moyenne la plus importante de la valeur ajoutée agricole, avec 32% à la valeur ajoutée agricole nationale1. Les caractéristiques climatiques, la richesse de ses sols et son potentiel hydrique sont les principaux facteurs explicatifs du potentiel agricole du SoussMassa-Draâ. A la suite d’études supérieures en Agronomie (I.A.V Hassan II - Rabat) et son expérience professionnelle en tant que gérant d’une exploitation agricole familiale pendant deux années, Kamal a décidé de se mettre à son compte en créant une exploitation d’élevage de bovin laitier avec trois associés. Son activité principale repose sur la production de lait et de viande bovine. Il prévoit également une culture de pomme de terre pour rentabiliser le reste de terrain de l’exploitation agricole. Kamal prévoit au départ importer 40 gémisses en plein gestation de race Holstein en provenance d’Allemagne. La production laitière moyenne escomptée est de 6 000 litres par vache par an lors de la première lactation et 7 000 litres à partir de la deuxième lactation. Le rendement de la culture de pomme de terre est estimé à 20 tonnes par hectare avec un pourcentage des écarts de triage de 30%. Le chiffre d’affaire du premier exercice comptable est estimé à 720 000dhs pour la vente de lait et de 370 000dhs pour la vente de Pomme de terre. La cession de taureaux n’intervient qu’à partir de la 3ème année et celle des vaches après la 6ème année. L’investissement s’élève à près d’un 1079 000dhs et un besoin en fond de roulement annuel moyen estimé à 55 000dhs sur les cinq (5) premières années.

1

Source : Selon une étude de la Direction des études et des prévisions financières du ministère de l’Economie et des Finances (janvier 2010).


I. DIAGNOSTIC SECTORIEL : 1. États des lieux et perspectives de l’agriculture dans la région SMD : Les motivations qui encouragent les investisseurs à s’investir dans le secteur agricoles, dans la région Souss Massa Darâa sont énormes. Située à proximité des zones désertiques de l’hémisphère Nord, cette région est caractérisée par un climat de type semi-aride à subdésertique, mais le courant adoucissant de l’océan et la chaîne montagneuse de l’Anti– Atlas qui constitue une barrière contre l’influence désertique, favorisent la mise en valeur agricole dans cette région.

La région dispose aussi des ressources en sol considérables, estimées à 1.200.000ha dont la superficie agricole utile s’élève à 230.000ha ainsi des ressources et des réserves importants en eau d’irrigation dont la source principale et Oued Souss avec ses 4 barrages. Vue cette richesse importante, plusieurs activités agricoles sont réalisées dans la région. En effet, Souss Massa Darâa est une région maraîchère par excellence, d’ailleurs, elle produit la majeure partie de la production nationale que ce soit pour le marché local ou pour l’export. La région est connue aussi par sa culture d’agrumes, elle participe à hauteur de 60% dans la production nationale. Quant à l’élevage bovin, il commence d’être une activité agricole importante dans la région depuis 1977 grâce à l’effort fourni par l’État afin de relancer le secteur laitier, et bien qu’elle ne soit pas la première activité de la région, l’élevage bovin a connaît ces dernières années un net regain d’intérêt.

2. Présentation du projet : 

Porteur :

Kamal Rida, ingénieur d’État de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat, âgé de 29 ans, originaire de la région Souss-Massa. Kamal a déjà l’expérience de gérer trois exploitations agricoles familiales dans la région, ce qui lui a permis d’avoir plus de savoir et de se familiariser avec les caractéristique de la région. Parallèlement à ses activités dans les trois exploitations et après deux ans de travail, Kamal s’est associé avec un


ami en exploitant un terrain dans la culture de pommes de terre, cette expérience été aussi très instructive pour lui. 

Porté :

Vue les conditions climatiques adéquates de la région et la stabilité du secteur de l’élevage bovin laitier en égard aux prix réglementés ainsi qu’aux actions menés par l’État pour promouvoir ce secteur en pleine expansion, Kamal a choisis finalement de créer une exploitation d’élevage bovin laitier sur un terrain de 15 ha et en commençant avec un troupeau de 40 vaches de race pure Holstein, en profitant aussi sa relation excellente avec la coopérative Souss AGB cette coopérative qui est très dynamique et qui a une bonne réputation à l’échelle nationale. 

Portant :

Étant un pilier primordial de l’économie marocaine, le secteur agricole bénéficie d’un nombre des avantages, des subventions étatiques, ainsi que des aides auprès des instances et des organismes régionaux, afin de promouvoir l’activité agricole et d’encourager les jeunes porteurs de projets à s’investir dans le secteur.

Plusieurs raisons expliquent l’assistance de l’État aux projets de l’élevage animal à savoir : 

Améliorer les performances des races à lait et à viandes ;



Moderniser les élevages laitiers, de viandes rouges et avicoles ;



Améliorer de la productivité des cheptels (lait, viandes, miel,…) ;



Développement de l’aval des filières lait et viandes rouges ;



Valoriser les produits animaux ;

En effet, les bénéfices provenant des exploitations agricoles, dont les exploitations d’élevage bovin, sont exonérés de tout impôt direct jusqu’au 31 décembre 2013. Ainsi, les systèmes de refroidissement des bâtiments d’élevage sont subventionnés à hauteur de 30%. Alors que les bâtiments d’élevage vont bénéficier d’une aide représentant 25% du coût de l’investissement. Ceci, sans oublier le soutien apporté à l’importation de génisses (4.000 DH/tête) et la production de veaux issus de croisement industriel (2.500 DH/tête).


La région dispose aussi de plusieurs organismes qui présentent une assistance réelle aux jeunes créateurs des entreprises. On cite parmi autres : 

Le réseau régional pour la modernisation des entreprises :

C’est un réseau d’organismes publics et privés se constitue autour du thème de la modernisation compétitive, instituant ainsi pour la PME/PMI un interlocuteur privilégié grâce à ses atouts déterminants en termes de proximité, de spécialisation et de complémentarité. Ce réseau s’inscrit dans le cadre de la nouvelle approche régionale, les structures d’appui à la PME, sous l’impulsion de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise -ANPME, se sont mis en réseau pour une nouvelle dynamique sur les questions de la modernisation des entreprises La mission du réseau est de contribuer à mieux répondre aux besoins d’accompagnement et de financement pour les entreprises. Il s'assigne comme objectifs principaux l'information, la sensibilisation et l'assurance de la promotion régionale des programmes de conseil et d'accompagnement des PME dans le processus de la modernisation compétitive. Le réseau s’appuie sur l’adhésion des principales structures d’appui sectoriel ou local, représentées par la Confédération Générale des Entreprises Marocaines (CGEM), le Centre Régional d’Investissement (CRI), le Conseil régional du SMD, la Chambre de Commerce, d’Industrie et des services Agadir (CCISA), et l’OFPPT ,qui participent aux activités du réseau dans le cadre d’une charte de valeurs fixant les principes sur lesquels est fondé le réseau régional en vue d’optimiser les actions et prestations fournies, à travers une coopération positive et une coordination appropriée.



L'Incubateur Régional Interuniversitaire du Sud (IRIS) :

Créé par l’Université Ibn Zohr en partenariat avec des acteurs socio-économiques : 

Wilaya de la Région Souss Massa Darâa



Conseil de la Région Souss Massa Darâa



Conseil Communal d’Agadir.



Chambres professionnelles (Chambre de Commerce et d’Industrie et des Services, Chambre des Pêches Maritimes et Chambre d’Agriculture).



CGEM



Centre Régional d’Investissement.


Cet incubateur lance un appel d’offres pour l’émergence et l’incubation de projets de création d’entreprises innovantes. Cette action a pour objectif d’aider les porteurs d’idée à se lancer dans un projet de création d’entreprises innovantes, en leur offrant un accompagnement adéquat. 

SOUSS MASSA DARAA INITIATIVE :

L'association SMDI a pour objet de déceler et de favoriser l'initiative créatrice d'emplois, d'activités, de biens ou services nouveaux par l'appui à la création, à la reprise ou au développement d'un PME ou TPE. Cette association vise essentiellement à doter les instances régionales d’un outil d’appui à la création d’entreprises répondant à leur politique ou vision, encourager de l’appui à la création d’entreprises et leur pérennité, catalyser le financement bancaire, ainsi, répondre à un besoin pressant de financement des fonds propres.

3- Matrice SWOT : FORCES

FAIBLESSES



Le financement par les fonds propres ;



La stabilité des prix dans ce

aux futurs acheteurs (clients) des

secteur d’activité ;

taureaux et des pommes de terre ;



Le savoir-faire du gérant Kamal ;





Un manque d’information quant

Un manque d’information en ce qui concerne les concurrents.

OPPORTUNITES

MENACES



Absence de produits de substitution ;



Réglementation du prix par l’Etat ;

aux futurs acheteurs (clients) des



La disponibilité de la main-d’œuvre

taureaux et des pommes de terre ;

dans la région de SMD.





Un manque d’information quant

Un investissement d’entrée assez important et souvent démotivant pour les investisseurs


II. ANALYSE FINANCIERE DU PROJET Pour dire que le projet de Kamal est rentable il faut bien de certains critères soient regroupés. C’est dans ce sens que cette partie du rapport recense l’ensemble des informations nécessaires à la déduction de ces dits critères. La première des choses est de connaitre l’effectif du bétail car c’est de cette information que dépend la suite notre travail. En effet, celle –ci en est la base. Voici donc le tableau des effectifs : ELEMENTS VACHES 1 VELLES 1 VEAUX 1 GENISSE+12 MOIS MALE +12 MOIS VACHES 2 MALES 1 VENDUS VELLES2 VEAUX 2 GENISSE+12 MOIS MALE +12 MOIS VACHES 3 VELLES 3 VEAUX 3 GENISSE +12MOIS MALE +12 MOIS MALE 2 VENDU VACHES 4 VELLES 4 VEAUX 4 VACHES 2* VELLES ET VEAUX 2*

TOTAUX

Année 1

Année 2

Année 3

Année 4

Année 5

40 18 18

40 18 18 18 18

40 18 18 18 18 18 18 8 8

40 18 18 18 18 18 18 8 8 8 8 18 8 8

40 18 18 18 18 18 18 8 8 8 8 18 8 8 8 8 8 18 8 8 8 7

76

112

146,2

196,6

262

Ces chiffres sont calculés en respectant les contraintes du sexe ration et du taux de mortalité.


Delà nous pouvons alors effectuer des calculs concernant notamment les charges en aliment concentré qui est présenté dans le tableau suivant :

VACHES 1 VELLES 1 VEAUX 1 GENISSE+12 MOIS MALE +12 MOIS VACHES 2 MALES 1 VENDUS VELLES2 VEAUX 2 GENISSE+12 MOIS MALE +12 MOIS VACHES 3 VELLES 3 VEAUX 3 GENISSE+12 MOIS MALE +12 MOIS MALE 2 VENDU VACHES 4 VELLES 4 VEAUX 4 VACHES 2* VELLES ET VEAUX 2*

TOTAUX

Année 1 200000 18000 18000

236000

Année 2 200000 18000 18000 12600 62100

310700

Année 3 200000 18000 18000 12600 48420 90000 22320 8100 8100

425540

Année 4 200000 18000 18000 12600 50580 90000 24480 8100 8100 5670 22761 90000 8100 8100

564491

Année 5 200000 18000 18000 12600 49860 90000 23760 8100 8100 5670 22437 90000 8100 8100 5670 22437 10692 90000 8100 8100 40000 7290

755016

Les calculs effectués sur la base des charges qui incombent à chaque catégorie de bétail (génisse, velles…) ainsi qu’à la structure zootechnique du bétail. (Annexes) Ces chiffres à eux seuls ne constituent pas l’ensemble des charges de la société, nous avons encore : les salaires, les loyers, les amortissements … Tous ces éléments sont rassemblés dans un seul tableau qui est le tableau de répartition des charges :


luzernière location Approvisionnement charge de pomme de terre charge de Maïs Luzerne Soins Insémination Personnel et MO assurances transport et déplacements divers DEA (annexes)

Année 1 27 545 45 000 236 000 142 500

Année 2

Année 3

Année 4

Année 5

45 000 310 700 142 500

45 000 425 540 142 500

45 000 564 491 142 500

45 000 755 016 142 500

123 625

80 352 2 000 40 000

123 625 36 505 12 000 12 646 139 279 2 000 40 000

123 625 36 505 17 400 18 337 142 559 2 000 45 000

123 625 36 505 22 800 24 027 307 316 2 000 50 000

123 625 36 505 30 630 32 279 344 481 2 000 55 000

23 000 161 556 893 578

28 000 161 556 1 053 811

33 000 164 556 1 196 022

38 000 167 556 1 523 821

43 000 170 556 1 780 592

12 000

Total charge

Les charges regroupées, nous devons déterminer les chiffres d’affaires pour en déduire les cash-flows, voici donc le tableau des chiffres d’affaires sur les cinq ans :

Eléments Vente de lait Cession des taureaux Vente de pomme de terre CHIFFRE D'AFFAIRES

Année 1 720000

Année 2 840000 370000

Année 3 1164000 306000 370000

Année 4 1542000 306000 370000

Année 5 2065800 442000 370000

370000 1090000

1210000

1840000

2218000

2877800

CALCUL DE CASH-FLOWS ET DE LA RENTABILITE Total charge

893 578

1 053 811

1 196 022

1 523 821

1 780 592

CHIFFRE D'AFFAIRES Résultats avant impôts Impôts Cash-flows Cash-flows actualisés

1 090 000 196 422 357 978 333 003

1 210 000 156 189 312 300 270 243

1 840 000 643 978 791 499 637 126

2 218 000 694 179 848 596 635 429

2 877 800 1 097 208 1 246 996 868 606

Toutes les informations sont alors réunies pour que l’on puisse déterminer par calcul si le projet est rentable ou non. Pour ce faire nous avons choisi de nous baser sur la Van qui est l’un des critères les plus pertinents pour la rentabilité d’un projet.


Calcul de la Rentabilité Cash-Flows Cash-Flows Actualisés Somme CF actualisés Depense d'inv. V.A.N

Année 1

Année 2

Année 3

Année 4

Année 5

357 978 333 003 2 744 406 1092862 1651544

312 300 270 243 -

791 499 637 126 -

848 596 635 429 -

1 246 996 868 606 -

Nous avons donc trouvé une Valeur Actuelle Nette de 1 651 544, du fait que celle-ci soit positive, nous pouvons en conclure que nous sommes en présence d’un projet rentable. Les calculs préliminaires à certains calculs comme par exemple le BFR dans le tableau de répartition de charge se situent dans les annexes. Après, tous ces calculs d’analyse pour voir si le projet est rentable ou non, nous pouvons commencer notre activité et ce en présentant en premier lieu notre tableau de financement pour montrer l’imputation des fonds et ensuite notre bilan de début d’activité.

EMPLOIS

Exercice 1

IMMOBILISATIONS 1036001,92 ∆BFRE DIVIDENDES TOTAL EMPLOIS 1036001,92 RESSOURCES APPORTS EN 1092861,96 CAPITAL CAF TOTAL 1092861,959 RESSOURCES SOLDES 56860,04 SOLDES CUMULES 56860,04

Exercice 2 0,00 -

Exercice 3

Exercice 4

Exercice 5

Exercice 6

30000 30000 30000 5445,83 17035,00 13139,63 20767,99 166958,43 132760,80 547381,15 590052,19 172404,2613 179795,7996 590520,7781 640820,1801 -

-

-

-

357978,00 357978

312299,66 791499,15 312299,6627 791499,1472

848595,75 848595,75

1246995,93 1246995,93

357978,00 414838,04

139895,4014 611703,3477 554733,44 1166436,79

258074,97 1424511,76

606175,75 2030687,50

*NB : Avec un taux de distribution de dividende de 85%


BILAN D’OUVERTURE ACTIF

MONTANT

PASSIF

MONTANT

FRAIS DE CONSTITUTION

14130

CAPITAL SOCIAL

1100000

CONSTRUCTION

150000

MATERIEL DE TRAITE

50000

FAUCHEUSE MECANIQUE

16000

AM&O

30000

MOTEUR

30000

POMPE

40000

ASPERSION

40000

ANIMAUX

680001,92

TRESORERIE ACTIF

49868,08

TOTAL

1100000

TOTAL

1100000

CALCUL DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT D’EXPLOITATION ELEMENTS

Année 1 CS

STOCKS* CREANCES CLIENTS* FOURNISSEURS* JOUR BFRE NET

Année 2

Jr BFRE

CS

Année 3

Jr BFRE

CS

Année 4

Jr BFRE

CS

Année 5

Jr BFRE

CS

Jr BFRE

0,21651

6,50

0,256777

7,70

0,231272

6,94

0,2545

7,64

0,2623

7,87

1

7,00

1

7,00

1

7

1

7

1

7

0,21651

3,25

0,256777

3,85

0,231272

3,47

0,2545

3,82

0,2627

3,94

10,25

10,85

10,47

10,82

10,94

MONTANT BFRE

31027,78

36473,61

53508,61

66648,24

87416,22

VARIATION BFRE BFRE ACTUALISE

0

5445,83

17035,00

13139,63

20767,99

4712,457184

13712,5033

9838,9582

14466,12

0,00

*NB : le nombre de jours pour les stocks, les créances clients et les fournisseurs sont simultanément 30, 7 et 15 jours.


III.

CRITIQUES EST SUGGESTIONS

CRITIQUES : 

Absence de taux d’actualisation : A défaut d’information sur le taux d’actualisation ou du taux de rendement du capital investi nous avons jugé utile de se référer au taux d’actualisation de 7,5 %. ;



La date d’exercice comptable : aucune information n’a été signalée concernant le démarrage de l’activité, ceci nous a poussés à considérer que la période du 01/09/1998 correspond au premier mois de gestation des génisses achetées. Cette date est considérée aussi comme le début de l’exercice comptable ;



Le taux de distribution de dividendes a également été un choix arbitraire du fait qu’aucune information n’a été donnée dans ce sens (85%). Dans l’idéal il serait préférable de distribuer les dividendes en fonction des besoins de l’entreprise en investissement. ;



Nous avons également constaté un « paradoxe » au niveau de la rémunération de l’exploitant (associé gérant) .cette rémunération devrait-elle être considérée comme une charge d’exploitation ou une dette (dividende), du que fait la rémunération de 30% est appliquée sur le résultat distribué. Pour cela, nous avons pris l’hypothèse selon laquelle la rémunération est considérée comme une charge d’exploitation mais prélevé sur le résultat en cas de bénéfice ;



Evolution des charges liées au Fourrage, les prévisions sont insuffisantes par rapport l’évolution du nombre de vaches, d’où il faut prévoir une augmentation de charges du fourrage des années suivantes.

SUGGESTIONS 

Vu que le résultat des 5 années est bénéficiaire, le choix de Kamal de ne pas faire recours au financement bancaire serait justifié. Or, il a été noté l’absence de certaines charges importantes dans les prévisions, ce qui justifie les résultats obtenus. Dans le cas où ces charges seraient intégrées, elles auront un impact sur le bénéfice, dans ce cas le recours au crédit bancaire pour le financement de l’investissement sera inévitable, dans une autre mesure la location crédit-bail sera une autre solution, sans oublier la problématique de l’autofinancement quant à la distribution de dividendes.


NOTES ANNEXES Pour voir l’ensemble des méthodes et les calculs en détails, prière de consulter le  « SIMULATEUR FINANCIER CAS STAR FINAL XLS.»  « DEMONSTRATEUR FINANCIER XLS. »


Rapport de synthèse du Cas STAR

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