plan Introduction I- l’historique du marché des changes Marocain : II- Les intervenants sur le marché des changes
III- Le nouveau cadre légal et institutionnel du marché des changes Marocains IV -La déontol déon tologie ogie du marché marc hé : V-Les V-Les avantages et limites du marché des changes changes Marocain Conc Co nclus lusio ion n:
Introduction
Le marché des changes est constitué de l’ensemble des opérations d’achatvente, de prêt-emprunt qui font intervenir les devises. Ce serait cependant, une erreur de le considérer comme un marché, précisément localisé dans l’espace et dans le temps. En effet, le marché des changes n’exige pas de localisation matérielle centrale déterminée. ’il met en !uvre des places situées dans des pa"s différents, les opérations se font par des mo"ens de communications tr#s rapides, il est plut$t réseau que lieu. %l s’agit des plus grands marchés du monde, les transactions qui " sont effectué quotidiennement connaissent au&ourd’hui un essor impressionnant 'avec plus de () ))) milliards de * par &ours et un taux de croissance de (+.. Ces transformations trouvent leurs origines dans trois ma&eurs phénom#nes / - La déréglementation et la désintermédiation 0 - Le développement technologique qui a accéléré l’intégration des marchés des capitaux mondiaux 0 - La floraison des innovations financi#res visant 1 limiter les risques. ur le plan ph"sique, les marchés des changes comptent quatre départements 'le marché au comptant, les marchés 1 terme, les 2aps et les futurs et se subdivisent en deux facettes / Le front office / qui représente les salles de marché proprement dites avec ses opérateurs interbancaires et commerciaux 0 Le bac3 office / chargé du contr$le et d’organisation administrative en participant de plus en plus 1 la d"namique des opérations. Comment fonctionne le marché des changes 4arocain 5 qui sont ses caractéristiques 5 6uelles sont ses limites 5 6uels genres d7opérations peuventelles " effectuer 5 Comment peuvent-elles en tirer profit 5
I- l’historique du marché des changes Marocain :
8vant le )9:);:(<<; l’ensemble des transactions et tous les ordres d’achat et de vente des devises émanant des intermédiaires agrées devaient impérativement transiter par le canal de =an3 8l 4aghreb. La totalité des recettes d’exportation de biens et de services ainsi que tous les autres produits, revenus ou mo"ens de paiements internationaux avait un caract#re obligatoirement cessible aupr#s de l’institution d’>mission. Cela laisse remarquer le monopole de la banque centrale qui est venu pour instaurer une rigidité agissant négativement sur les dates de valeurs et limitant la possibilité de suivre l’évolution du marché mondial. ur un plan plus pratique, les banques agrées étaient tenus d7acheter ou de vendre leurs soldes de devises 1 =an3 8l-4aghreb sur une base quotidienne et dans le cadre d7une procédure complexe. ?e ce fait, la création d’un marché des changes interbancaires au 4aroc traduit la volonté de donner aux banques la possibilité de conserver et de gérer leurs positions de change au comptant et 1 terme. C’est le couronnement d’un long processus de déréglementation et de libéralisation entamé par les pouvoirs publics au début des années @), dans le cadre de la mise en !uvre du A8. 8u 4aroc, c’est la circulaire (;99 de l’Bffice des changes qui a annoncé l’institution du marché des changes. Elle est datée du )(:):(<<;, car le marché devait démarrer le )+:)(<<;. 4ais 1 la demande des banques, et avec l’accord des autorités monétaires, le démarrage fut décalé d’un mois supplémentaire, soit le )9:);:(<<;. En Danvier (<<, le marché des changes 4arocain a été ouvert au marché international des capitaux pour permettre aux banques d Feffectuer des opérations de change de devises contre devises aupr#s de leurs correspondants étrangers. L7ob&ectif étant de permettre aux banquiers marocains d7améliorer sensiblement les conditions d7exécution des ordres en devises de leur client#le, développer les techniques de couverture 1 terme et promouvoir l7émergence d7un marché monétaire interne en devise par des opérations de prêts et d7emprunts interbancaires en monnaies étrang#res. II- Les intervenants sur le marché des changes
Le marché des changes est réservé aux institutions financi#res / =anques, investisseurs institutionnels et institutions financi#res non bancaires. Ces opérateurs interviennent pour leur propre compte ou celui de leur client#le. %ls peuvent négocier directement entre eux ou passer par l’intermédiaire de courtiers. les banques commerciales / %L s’agit des plus importants opérateurs sur le marché des changes. Elles prennent en charge les opérations de change pour leur propre compte ou celui de leurs clients.
Aour faciliter leurs opérations, les banques ont des dép$ts aupr#s d’institutions financi#res étrang#res qui &ouent le r$le des correspondants. Le profit des banques sur le marché a deux origines / G un profit commercial / qui a pour définition la différence entre les cours sur le marché interbancaire 0 G un profit spéculatif / consistant en la prise des positions spéculatives sur le marché dans l’anticipation d’une variation du taux de change. En entreprenant de telles opérations, les banques prennent en effet en charge le risque de change dont se débarrassent les exportateurs et les importateurs. Elles &ouent également ce faisant le r$le de contrepartiste 'mar3et ma3er. Cependant, l’importance de la spéculation induite par les banques est faible en comparaison avec celle générée par la client#le privée. Houtefois, les banques ne refusent pas la spéculation de leurs clients, car ces opérations sont une source de revenus et de commissions. ?e même, il est difficile de s’opposer aux désirs d’une client#le qui passerait immédiatement 1 la concurrence si elle ne trouvait pas les services qu’elle exige. la banque centrale / Elle intervient massivement, mais de mani#re irréguli#re sur le marché. Iénéralement, elle remplisse trois fonctions principales / J Elle exécute les ordres de sa client#le / administrations nationales, banques centrales étrang#res, organismes internationaux 0 J Elle assure sinon le contr$le, du moins la supervision du marché. Cette emprise est plus ou moins forte selon le contr$le des changes 0 J Elle cherche 1 influencer l’évolution des taux de change, d’une part, pour des raisons de politique économique interne, et d’autre part, pour faire respecter certains engagements internationaux formels ou informels. les autres institutions financi#res / Les institutions financi#re non bancaires sont devenues depuis le début de la décennie (<<) des opérateurs extrêmement importants sur le marché des changes. Ces institutions comprennent les filiales financi#res ou bancaires des groupes industriels du fait que la tendance de ces derniers 1 créer des filiales financi#res s’est accentuée dans les années @).
les
investisseurs institutionnels / %ls sont les plus importants participants non bancaires du marché des changes. Cet ensemble regroupe plusieurs catégories d’opérateurs / les fonds de pension, les caisses de retraite, les sociétés d’assurance, les fons d’investissement et les fonds communs de placements. la client#le privée / Elle n’intervient pas directement sur le marché des changes. Aour ce faire, elle proc#de 1 des achats et 1 des ventes de devises en s’adressant aux banques qui ont une activité de teneurs de marché ou en utilisant les services des courtiers. La client#le privée regroupe trois catégories d’opérateurs /
-Les particuliers / dont l’influence est tout 1 fait marginale 0 -Les entreprises / souvent dénommées sociétés non financi#res 'corporates 0 -Les institutions financi#res qui n’ont pas de présence permanente sur le marché des changes ou qui ne disposent pas des fonds propres requis pour participer directement 1 ce marché. Ces opérateurs interviennent sur le marché des changes pour satisfaire des besoins en devises induites des opérations commerciales 'exportations et importations ou des opérations financi#res internationales 'prêts et emprunts en devises. %ls interviennent aussi pour des raisons de spéculation. les
courtiers / =ien qu’il ne soit pas indispensable de passer par leurs services, les courtiers &ouent un r$le essentiel sur le marché des changes en tant qu’informateurs et en tant qu’intermédiaires. J %nformateurs / puisque sans qu’eux même ou la banque soient obligés d’acheter ou de vendre des devises 'ce qui est généralement le cas / les cambistes négocient directement entre eux, ils informent les opérateurs des cours auxquels s’échangent les différents monnaies 0 J %ntermédiaires / dans la mesure oK ils centralisent les ordres d’achat et de vente de plusieurs banques. L’office de change L’office de change est un établissement public, sous tutelle du minist#re des finances et de la privatisation, doté de la personnalité civil et de l’autonomie financi#re. %l est chargé, de par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, de trois missions essentielles / >dicter les mesures relatives 1 la réglementation des opérations de change en autorisant 1 titre générale ou particulier les transferts 1 destination de l’étranger et en veillant au rapatriement des avoirs obligatoirement cessible 'recettes d’exportation et de bien et service. Constater et sanctionner et les infractions 1 la réglementation des changes.
III- Le nouveau cadre légal et institutionnel du marché des changes Marocains
C7est la circulaire (;99 de l7Bffice des Changes qui a annoncé l7institution du marché des changes. ?atée du ( avril (<<;, cette circulaire définit notamment l7organisation et le fonctionnement de ce marché et précise les nouvelles procédures d7achat et de vente de devises. ?7autres circulaires de =an3 8l 4aghrib sont venues apporter des précisions quant aux modalités d7application de la circulaire de l7Bffice des Changes mais aussi de l7arrêté du 4inist#re des inances et des %nvestissements Extérieurs du +< 4ars (<<; relatif aux positions de change des établissements bancaires. Elles précisent, en outre, les normes de déontologie que doivent observer l7ensemble des intervenants sur le marché des changes.
A- Le fonctionnement du marché des changes:
La circulaire (;99 de l7Bffice des Changes précise que / M Les intermédiaires agrées sont autorisés à effectuer entre eux et avec la clientèle des opérations d'achat et de vente de devises et à constituer des positions de change dans les conditions fixées par les autorités monétaires.N
8pr#s avoir défini la nature des opérations devant être effectuées sur ce marché ainsi que les différents compartiments qui le composent, l7Bffice des Changes rappelle que, même si les banques sont désormais habilitées 1 s7échanger mutuellement les devises sans obligation de cession au profit de la =anque Centrale, le traitement des opérations pour lesquelles ces devises sont achetées ou vendues doivent cependant être exécutées conformément 1 la réglementation des changes en vigueur. 8insi, les résidents demeurent tenus de rapatrier au 4aroc, dans les délais réglementaires, le produit des exportations de biens et services ainsi que tous les autres produits, revenus ou mo"ens de paiement a"ant le caract#re obligatoirement cessible. ?e même, les intermédiaires agrées continueront 1 transmettre réguli#rement 1 l7Bffice des Changes les comptes rendus habituels concernant les opérations d7achat et de vente de devises effectuées sur le marché des changes pour le compte de la client#le et ce, conformément aux conditions prévues par l7%nstruction ) relative 1 l7établissement de la balance des paiements. a- La nature des opérations :
La circulaire de =an3 8l 4aghrib OP;( ?8% <; stipule / « Les intermédiaires agréés sont autorisés à effectuer sur le marché des changes les opérations en devises au comptant et à terme (compartiments du marche) et ce, pour leur propre compte ou pour le compte de la clientèle !ucune restriction n'est imposée "uant au choix des devises traitées par les intermédiaires agréés entre eux et avec la clientèle Suite de la circulaire N°61 DAI 96 Les excédents et #esoins en devises des #an"ues peuvent $tre négociés auprès d'autres intermédiaires agréés à des taux de change déterminés d'un commun accord entre les parties, ils peuvent également $tre traités avec %an& !l aghri#
ConQu initialement uniquement aux transactions entre les banques locales, le marché des changes marocain a été étendu en Danvier (<< aux banques étrang#res pour les opérations d7achat et de vente de devise contre devise au comptant 'cross, 1 l7exclusion, toutefois, des monnaies des pa"s membres de l7Rnion du 4aghreb 8rabe 'R48.
Comme le stipule la circulaire 9 ?8%:< de =an3 8l 4aghrib M les taux de change applica#les à ces opérations sont négociés li#rement entre les parties N. #- L'organisation du marché :
=an3 8l-4aghrib affiche en continu, sur les écrans MSeutersN, les taux de change applicables aux opérations d7achat et de vente de devises avec les intermédiaires agrées. Ces taux sont exprimés 1 l7incertain 'montant en dirhams correspondant aux unités des devises cotées. Les opérations traitées avec =an3 8l-4aghrib sont effectuées en continu de @h9) 1 (h9), sur la base d7une date de valeur de DJ+ '+ &ours ouvrables conformément 1 la norme internationale. Les banques peuvent également convenir des dates de r#glement en valeur décalée 'valeur &our ou lendemain. Le non respect de la date de valeur par l7une des parties donne droit 1 la contrepartie d7exiger, en compensation, des intérêts de retard. Houte opération traitée sur le marché des changes doit faire l7ob&et d7une confirmation immédiate par échange entre les deux parties de messages télex ou 2ift reprenant toutes les caractéristiques de la transaction. Les taux de change offerts 1 la client#le devant inclure une commission de +o, dont le produit est versé 1 =an3 8l-4aghrib pour le compte de l7Bffice des Changes. Les opérations de cross 'devise contre devise effectuées avec les banques étrang#res sont exonérées de cette commission. B Les mesures prudentielles:
Elles sont édictées par la circulaire nP<:I:<; de =an3 8l-4aghrib du +< 4ars (<<;. Elles se rapportent essentiellement aux ratios devant être observés par les intermédiaires agrées dans le cadre de leur intervention sur le marché des changes. a- Le respect des ratios:
Les établissements bancaires doivent observer de mani#re permanente / T Rn coefficient maximum de entre la position de change longue ou courte par devise et les fonds propres nets. T Rn coefficient maximum de +) entre le total des positions de change longues ou courtes et les fonds propres nets. Hout dépassement des nivaux maximums des positions de change doit faire l7ob&et d7un nivellement aupr#s de =an3 8l-4aghrib par achat ou vente de devises avant (h9). Les cours applicables 1 ces opérations étant ceux affichés par =an3 8l4aghrib au moment du nivellement. #- Le sstème déclaratif:
?ans le cadre du contr$le de la régularité des opérations traitées sur le marché des changes, les banques sont tenues d7adresser quotidiennement 1 =an3 8l-4aghrib les états suivants '1 (@ heures au plus tard /
•
8chats et ventes de devises au comptant 1 la client#le 0 Arincipales opérations interbancaires au comptant en devise 0
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Arincipales opérations 1 terme 0
•
L’état des positions de change 0
•
•
•
8chats et ventes de devise contre devises aupr#s d7une banque étrang#re dont le montant est supérieur 1 l7équivalent de millions de ?U 0 Houte position dans une devise, enregistrant une perte de change de plus 9.
En outre, les intermédiaires agrées sont tenus d7adresser 1 la =anque Centrale, d7une part, un état hebdomadaire concernant les prêts et emprunts interbancaires en devises, et d7autre part, un état trimestriel relatif aux comptes en devise ouverts sur leurs livres, consolidé par devise et par échéance. IV -La déontologie du marché :
Aour promouvoir le professionnalisme des cambistes et préserver la réputation du marché des changes marocain, la =anque Centrale a tracé les normes de déontologie devant être observées par l7ensemble des intervenants. Les intervenants sur le marché des changes sont tenus de respecter fid#lement le code déontologique et les pratiques régnant dans les marchés internationaux /
les intervenants sont tenus au secret professionnel aussi bien durant l7exercice de leur fonction qu7apr#s la cession de l7activité / 7abstenir de participer ou de contribuer 1 toute opération visant 1 fausser les mécanismes du marché en vue d7en tirer profit ou un intérêt quelconque 0
>viter d7entretenir des rumeurs sur le marché pouvant porter atteinte au crédit d7autres intervenants ou de manipuler le processus de formation des cours 0
%nformer la client#le des risques encourus pour les opérations qui leurs sont proposées 0
les directions doivent veiller 1 ce que les opérateurs aient toutes les qualités nécessaires 1 l7exercice de leurs onctions.
V-Les avantages et limites du marché des changes Marocain a/ Avantages :
L7institution du marché des changes au 4aroc apporte quatre innovations ma&eures /
La fin du monopole de =an3 8l-4aghrib en mati#re de la gestion centralisée des devises du pa"s 0 La détermination des taux de change par les banques en fonction de l7offre et de la demande des devises, tout en restant, bien entendu, 1 l7intérieur des marges d7intervention fixées par la =anque Centrale 0
Le réa&ustement des dates de valeur 1 la norme internationale en raccourcissant le délai d7exécution des transactions, ramené 1 DJ+ au lieu de DJ9 comme ce fut le cas auparavant 0
Enfin, l7introduction des techniques de couverture contre le risque de change telles qu7elles se pratiquent.
! Limites :
Les obstacles auxquels se heurte ce marché sont loin d7être négligeables. %ls sont d7ordre culturel, structurel et professionnel et ils interpellent l7ensemble des acteurs qui interviennent sur le marché. * Les o#stacles culturels : Comment peut-on expliquer le peu d'intérêt maniesté par les entreprises au onctionnement de ce marc!é et plus particuli"rement # la $estion du risque de c!an$e %
%l " a une tradition historique au 4aroc de vivre dans un univers fortement administré. Dusqu7au début des années <), la vie d7un financier d7entreprise comme celle d7ailleurs d7un banquier était r"thmée par la réglementation des prix et des changes 0 l7encadrement du crédit, la bonification des taux d7intérêt, le financement sélectif, la tarification uniforme de l7épargne et du crédit, la fixation administrée des taux de changes... =ref, tout était réglementé dans le moindre détail... Les entreprises ont passé une grande partie de leur vie professionnelle dans cet univers. Elles sont culturellement plus proches des r#glements que du marché. C7est ce qui empêche d7ailleurs les trésoriers et les financiers d7entreprises de s7orienter spontanément vers la prise en compte réelle des risques financiers. * Les fai#lesses structurelles :
L7existence d7un marché monétaire fiable et transparent est une condition au bon fonctionnement du marché des changes. Br, l7absence pour le moment d7une grille de taux des prêts et emprunts en dirham constitue un handicap pour les opérateurs qui interviennent sur le marché 1 terme. Cette grille devant être s"stématiquement affichée sur l7écran Seuter se veut une composante essentielle dans le calcul du change 1 terme.
En outre, les opérations de s2aps sont trop peu utilisées par les banques. =ien qu7elles soient légalement autorisées par la =anque centrale, les opérateurs n7en perQoivent pas encore l7utilité. Et pourtant, les s2aps apportent un complément appréciable en mati#re de couverture du risque de change. Enfin, l7absence de techniques de couverture contre la variabilité des taux d7intérêt risque de limiter l7utilisation des s2aps par les opérateurs qui souhaitent avoir une vision globale de la couverture des risques dans le cadre d7une véritable gestion financi#re. * Le man"ue d'information et de formation :
Le marché des changes a donné lieu 1 la création de nouveaux métiers. i les banquiers s7" sont préparés en formant des cambistes, les entreprises, en revanche, n7ont fait subir 1 leurs trésoriers aucune formation particuli#re. Br, ce sont ces trésoriers qui sont appelés 1 dialoguer avec les cambistes. Oon seulement ils doivent comprendre les produits qu7on leur propose mais aussi savoir arbitrer et négocier en connaissance de cause. 6uelle que soit la pertinence des instruments utilisés dans ce marché, aucun résultat probant ne peut être escompté si le trésorier ou le financier de l7entreprise 1 qui sont destinés ces instruments n7est pas en mesure de les assimiler, de les exploiter et d7en tirer profit. Bn ne saurait donc trop insister sur le r$le fondamental de la formation et du perfectionnement d7un personnel hautement qualifié pour la réussite d7un tel marché.
Conclusion :
Le marché des changes n7est pas une fin en soi, sa force réside dans l7usage qui en est fait, son efficacité dépend des acteurs qui l7animent 0 la moralité et les qualifications professionnelles de ces derniers conditionnant largement son bon fonctionnement. En effet, il ne sert 1 rien d7avoir un marché si les opérateurs pour lesquels il a été institué ne savent pas s7en servir. 8 quoi servent les instruments de couverture du risque de change si les entreprises ne parviennent pas 1 les utiliser 5 %l est regrettable de constater que bon nombre d7entreprises marocaines n7accordent 1 ce nouveau marché qu7un intérêt dérisoire. Certains d7entre elles, ignorant son existence n7en perQoivent même pas l7utilité. ?7autres estiment que ce marché demeure l7apanage de grands groupes dont la manipulation est réservée 1 un cercle restreint de spécialistes et de praticiens de banque... i tout le monde s7accorde 1 dire que le marché des changes marocain a démarré dans de bonnes conditions et fonctionne de mani#re plus ou moins satisfaisante, il est loin de remplir pleinement la mission pour laquelle il a été institué / 1 savoir aider les entreprises 1 améliorer leur compétitivité et accroVtre leurs performances sur les marchés extérieurs.
Anne"e
Le cambiste / un cambiste est un opérateur chargé de vendre et d7acheter des devises en essa"ant, si possible, d7en dégager un bénéfice. Ceci n7a été rendu possible qu71 partir du moment oK les monnaies sont devenues convertibles entre elles. La position de change est définie comme étant la différence entre la somme des avoirs et la somme des engagements libellés dans une même devise. =84 La position de change est dite longue lorsque les avoirs exc#dent les engagements. Elle est dite courte dans le cas contraire. Le change comptant ou change M spot N consiste 1 échanger + devises, 1 un cours négocié, + &ours ouvrés apr#s la date de négociation. Cette date est appelée la date M spot N. Le change 1 terme est un échange de + devises 1 une date 'la date de valeur et un cours 'cours 1 terme négociés. Ce t"pe de contrat permet de fixer 1 l’avance un cours entre + devises, et donc de se couvrir contre le risque de change. Le compte en dirhams convertibles est un compte qui est crédité de la contrevaleur en dirhams de tout transfert, versement reQu ou r#glement en devises, et débité de tout r#glement ou paiement effectué en dirhams ou en devises. Ce compte vous permet de disposer de votre argent au 4aroc et 1 l’étranger. Wous pouveX retirer de l’argent en dirhams au 4aroc et le re-transférer 1 l’étranger en devises sans autorisation de l’Bffice des Changes. #n taleau d’affichage électronique des cours de change
L’office de change est un établissement public, sous tutelle du minist#re des finances et de la privatisation, doté de la personnalité civil et de l’autonomie
financi#re. %l est chargé, de par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, de trois missions essentielles / >dicter les mesures relatives 1 la réglementation des opérations de change en autorisant 1 titre générale ou particulier les transferts 1 destination de l’étranger et en veillant au rapatriement des avoirs obligatoirement cessible 'recettes d’exportation et de bien et service. Constater et sanctionner et les infractions 1 la réglementation des changes.
http://www.panet.co.il/online/articles/ 106/108/S-252427,106,108.html the free hunter<>--_-- dit :
c vrai