Manuel de Guérilla Formation militaire et paramilitaire Urbaine et zone vierge Par TmTk2, le Ltn Fx51 et Tof2B Mise à jour 02 Février 2005
Vous trouverez dans ce présent fichier trois parties principales. La première concerne une formation théorique et très rapide aux techniques militaires et principes de base qui sont dispensés dans les CBI (compagnie de base et d’instruction) puis la seconde où nous avons repris les écrits de Carlos 0marighela (manuel du guérillero urbain), que nous avons quelque peu modifié et surtout mis à jour. Les mesures de sécurité étant partout renforcées, il faut savoir s’adapter et dominer. Enfin, la troisième partie est consacrée à l’application terrain des méthodes de guérilla par l’établissement de divers scénarios. Ce fichier est une source d’informations et d’explications pour qui veut une formation théorique ou obtenir des renseignements qualitatifs sur les menaces contemporaines… ou comment donner des cauchemars à tous pays qui en subiraient réellement et physiquement ses effets… Nous souhaitons préciser que la guérilla n’est pas la technique de combat du faible mais du sage. La guérilla est une méthode de guerre destinée a frapper l’adversaire là où il ne s’y attend pas, lui causant des pertes humaines et matérielles conséquentes tout en préservant au maximum l’intégrité physique de nos assaillants et donc de minimiser au mieux nos pertes. L’impacte politico-économique de ce genre de conflit est sans précédent. La guérilla, c’est se jouer du nombre, c’est mettre en application l’infériorité numérique compensée par la supériorité tactique. La ligne de front est inexistante, la menace permanente.
Peu importe l'ampleur du sacrifice ; ce qui compte, c'est la grandeur du but que l'on s'assigne.
Quelques notions militaires :
01 - Communications << Visuel sur Charlie Roméo Oscar Charlie Oscar Delta India Lima Echo >> Règle élémentaire et vitale ; On ne donne jamais son nom à la radio. JAMAIS son nom ni de prénom. Tous systèmes technologiques peuvent être interceptés. Les lieux importants ou les noms de personnes
interpellées sont transmises en alphabet phonétique. Chaque lettre d’un mot correspond à un mot. Ainsi, au dessus la phrase est : Visuel sur Crocodile. Voici la correspondance des lettres : A = Alpha B = Bravo C = Charlie D = Delta E = Echo F = Foxtrot G = Golf H = Hôtel I = India J = Juliette K = Kilo L = Lima M = Mike N = November O = Oscar P = Papa Q = Québec R = Roméo S = Sierra T = Tango U = Uniforme V = Victor W = Wisky X = X-ray Y = yanki Z = Zulu (prononcez zoulou) « Collationnez » veut dire : répétez… A savoir : STATION DIRIGEE : Le réseau est dit dirigé lorsque les stations secondaires doivent obtenir l’autorisation de la station directrice avant de communiquer entre elles. STATION DIRECTRICE : C’est la station qui desserte en principe la plus haute autorité. Elle est chargée de faire appliquer les procédures. STATION SECONDAIRE : Toutes les stations travaillent entre elles, selon les mêmes caractéristiques du système d’exploitation (fréquence) STATION RADIO : Un appareil ou un ensemble de radios assurent la liaison. RESEAU LIBRE : Le réseau est dit libre lorsque les stations peuvent communiquer entre elles sans autorisations préalables de la station directrice. L’armée Française est dotée de divers postes de transmissions, certains étant franchement dépassés, d’autre comme le PR4G plus récents mais vulnérables, les techniciens spécialisés des transmissions savent de quoi nous parlons.
Ci-dessous les principaux modèles : Fréquences de marche des TRPP 13, TRPP 11, TRPP 39 et PR4G par Fx51 : TRPP 13 : portée entre 5 et 12 kms Gamme de fréquence : 2. De 26 a 71950 MHZ 1ère gamme : de 26 a 48950 MHZ 2ème gamme : de 49 à 71950 MHZ Puissance du poste : 1,5W. TRPP11 : portée entre 2 et 4 kms Gamme de fréquence : de 47 à 56900 MHZ 200 canaux Puissance du poste : 0,3W Fréquences des 6 préréglés :
1 – 47000 2 – 48600 3 – 51000 4 – 53800 5 – 55000 6 – 56900 TRPP39 : portée entre 1,5 et 10 kms Gamme de fréquence : de 41 à 50,975MHZ et de 50 à 950 MHZ Puissance du poste : 0,5 ou 1,5W PR4G : Portée environ 12 kms – ER315 pour les voitures, ER328 petit portable Gamme de fréquence : de 30 à 87,975 MHZ Nombre de canaux : 7 Puissance ; 0,4 à 4W Codage des messages d’alerte : - 0 alerte chimique - 1 nucléaire - 2 avions - 3 hélicoptères - 4 Mines - 5 à 9 ; à la diligence du commandant d’unité Méthodes d’interception des communications militaires ; aucun fichier en Français n’a pour l’instant pu être sorti… Nous ne disposons pas des connaissances nécessaires. Affaire a suivre, on s’y penche.
02 - NBC Définitions NBC : Nucléaire bactériologique Chimique. On entend souvent parler de Nucléaire Biologique Chimique. Les armes biologiques étant << rares >> (nous nous entendons), la première définition sera retenue. Un toxique : C’est une substance chimique qui lorsqu’elle est dispersée en quantité suffisante peut provoquer la mort des hommes et contaminer le terrain. Efficace à très faible dose. Stable au stockage. Production massive aisée. Concentration efficace, facile à utiliser. Protection difficile. Les formes des agents chimiques : -
Liquide Vapeur Aérosol
Les principaux agents chimiques : Toxiques - Vésicants - Suffocants (chlore / phosgène) - Toxiques généraux - Toxiques sanguins (arsenic) - Toxiques cellulaires (cyanhydrique) - Neurotoxiques (produit A et G tabun, sarin) Incapacitants - Physique - Psychiques - Irritants - Lacrymogènes - Respiratoire - Cutané Modes de pénétration : - Cutané (peau) - Percutané (blessure) - Inhalation - Digestion En France, sont disponibles les ANP (appareils normaux de protection) et les ANP VP (appareils normaux de
protection à vision panoramique) :
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L'appareil ANP VP (2eme photo) : -
L'ANP peut être équipé d'un raccord souple pour placer la cartouche à distance dans un engin blindé.
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Il peut être équipé par cliptage d'un microphone.
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Il permet l'absorption de liquide (eau uniquement).
La cartouche filtrante : -
La cartouche filtrante protège contre tous les toxiques. Elle contient du charbon qui arrête les vapeurs, et du papier qui neutralise les aérosols.
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L'appareil normal de protection à visière panoramique filtre l'air avant qu'il n'entre dans l'organisme. Il protège la peau du visage des toxiques liquides.
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L'ANP est compatible avec les tenues S3P et Outre-mer.
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Il existe en 4 tailles.
Description des armes chimiques
Une typologie des armes chimiques peut être établie à partir de critères médicaux, en fonction des effets de ces substances toxiques sur l'organisme. Cette typologie est d'autant plus effrayante que la défense chimique, en dépit de progrès certains, ne semble pas véritablement infaillible. a) La forte létalité des agents de guerre chimique La frontière désormais ténue entre armes chimiques traditionnelles et armes à toxines incite à étendre la typologie des agents de guerre chimique à certaines substances issues des biotechnologies. (1) Les gaz de combat Les agents de guerre chimique se répartissent entre quatre catégories principales, en fonction de leurs effets sur l'organisme. - Les vésicants se présentent sous forme de liquides épais, qui peuvent agir non seulement par inhalation, lorsqu'ils sont vaporisés, mais aussi sur la peau, dont ils détruisent les cellules. S'ils atteignent l'appareil respiratoire, ils causent la mort par asphyxie. La substance vésicante la plus célèbre est l'ypérite ou gaz moutarde, du nom de l'attaque allemande d'Ypres, en avril 1915 (5 000 morts et 15 000 blessés). - Les suffocants (chlore, phosgène, diphosgène) se présentent sous forme de liquides plus volatils que les vésicants. Agissant exclusivement par inhalation, ils provoquent un oedème du poumon et l'asphyxie. - Les hémotoxiques (chlorure de cyanogène, acide cyanhydrique) détruisent les globules rouges et ont pour effet secondaire un empoisonnement par l'arsenic. L'acide cyanhydrique était utilisé par les nazis dans les chambres à gaz. - Les neurotoxiques (agents G : sarin, tabun, soman, et agents V, parmi lesquels le VX) provoquent la paralysie des muscles (notamment des muscles respiratoires). Ils sont dérivés d'ingrédients entrant dans la fabrication des insecticides, des engrais et de certains colorants. Notons que les effets produits par ces agents toxiques sur l'organisme dépendent de la dose reçue. Si la dose létale de l'ypérite est de 7 grammes, certains agents neurotoxiques ont une dose létale de 5 à 15 milligrammes.
(2) Les armes chimiques à toxines L'arsenal biologique est principalement constitué par le charbon, les toxines botuliniques et les entérotoxines du staphylocoque B. L'anthrax, ou bacille du charbon, cause la mort par septicémie ou toxémie (empoisonnement du sang). L'infection peut être d'origine pulmonaire, digestive ou cutanée. L'épidémie locale de charbon observée en 1979, à proximité de l'usine chimique soviétique de Sverdlovsk, parait attester la collusion entre armes chimiques et armes biologiques. La frontière est, en réalité, beaucoup plus ténue entre armes chimiques et armes biologiques en ce qui concerne les toxines. A la différence des armes chimiques traditionnelles, fabriquées artificiellement, les toxines sont sécrétées par reproduction naturelle d'agents vivants, et peuvent être ensuite dispersées par un vecteur chimique. Ainsi ont été intégrées au champ d'application de la convention la ricine et la saxitoxine, inscrites au tableau 1 qui regroupe les substances les plus toxiques, dont les utilisations industrielles civiles sont les plus rares. Dispersées sous forme d'aérosol, comme les gaz de combat, les toxines de guerre ont des effets létaux considérables (75 à 100 %) , dans des délais rapides mais différés (entre un et cinq jours après l'attaque). b) Les lacunes de la défense chimique Les mesures de défense reposent sur la détection, la protection, la décontamination, ainsi que sur des mesures médicales. - La détection vise à donner l'alerte à temps pour pouvoir prendre des mesures de protection efficaces. Les moyens de détection s'appuient sur des technologies très diverses, du papier imprégné de réactifs qui se colorent au contact de substances toxiques, aux méthodes d'analyse par spectrométrie. - La protection repose sur des moyens collectifs et individuels. Les moyens collectifs passent par le filtrage de l'air pénétrant dans les locaux confinés et dans les véhicules. Les blindés sont aujourd'hui, pour la plupart, équipés pour évoluer en atmosphère contaminée. La protection individuelle comprend un masque à gaz et des vêtements spéciaux, qui arrêtent les substances toxiques sans entraver les échanges thermiques avec l'air ambiant. Notons que les masques de protection de dernière génération permettent la transmission de la voix ainsi que l'absorption des liquides. Les nouveaux équipements de protection individuelle présentent le mérite de nuire aussi peu que possible à la performance des troupes. Le maintien, dans la durée, des capacités opérationnelles des combattants n'est cependant pas assuré, compte tenu du relatif inconfort de ces tenues. - La décontamination concerne non seulement les personnels, mais aussi les matériels (véhicules, armes ...), les bâtiments, le sol et les végétaux. La décontamination des matériels doit être faite dans les heures qui suivent l'attaque. Elle s'effectue à partir de solutions décontaminantes et d'eau, et nécessite une main-d'oeuvre importante et entraînée. La décontamination d'urgence des personnels passe par l'application de "terre de Foulon", sorte de talc de couleur brune, susceptible d'absorber l'agent toxique. - La défense médicale est très complexe, car il n'existe pas d'antidote efficace contre tous les agents chimiques existants. Certains médicaments pris préventivement, sous forme de comprimés, diminuent l'effet des organophosphorés. Un autre antidote, que le combattant doit s'injecter en cas d'attaque, permet de supporter des doses élevées de neurotoxiques sans effet nocif à long terme. Cette thérapeutique donne au combattant la possibilité d'attendre son évacuation sanitaire, mais elle se traduit par la mise hors de combat temporaire du sujet traité. Notons enfin qu'il n'existe aucune thérapeutique appropriée contre les effets de l'ypérite. La défense chimique, en dépit des progrès récemment accomplis, présente donc d'incontestables lacunes : en cas de diffusion d'agents persistants dans l'atmosphère, les troupes doivent procéder à la décontamination de leurs matériels au plus tard six heures après l'attaque, ce qui suppose d'interrompre le combat. Cet impératif introduit donc un élément de vulnérabilité évident dans la situation des troupes attaquées. Par ailleurs, il n'est pas établi que le combattant équipé d'une tenue de protection puisse, comme votre rapporteur le relevait précédemment, se livrer à des efforts très prolongés. Enfin, notons l'importance primordiale de l'eau dans les processus de décontamination chimique. La rareté des ressources en eau dans certaines régions du monde pourrait donc altérer l'efficacité de la défense chimique. Pour plus d’informations sur les armes chimiques et bactériologiques, consultez les fichiers suivants : English - Manuel - Biological Weapons Technology.pdf English - Manuel - Chemical Weapons Technology.pdf
03 – le nucléaire Lors d’une explosion nucléaire, on a : - Un effet lumino-thermique ; un éclair intense qui peut durer plusieurs secondes et de la chaleur. 35% de l’énergie - Un effet mécanique avec 50% de l’énergie ; secousses que l’explosion entraîne, un tremblement de terre, un violent vent - Un effet radioactif avec 15% de l’énergie totale, dû au rayonnement nucléaire initial ((1 min) ; particules Alfa, bêta, gamma et neutron) et dû au rayonnement nucléaire résiduel (instantané et retombant).
Procédure à suivre : Se jeter au sol ou dans l’abri le plus proche et prendre la position de protection instantanée ; PPI : les bras croisés en hauteur, le visage plaqué au sol dans les bras, le corps parfaitement allongé. • • • •
Les particules alfa ont un pouvoir de pénétration très faible. Les particules Bêta ont un pouvoir de pénétration faible. La peau, les muscles et ce, jusqu’à une minute. Les particules neutrons peuvent traverser le corps. Portée : entre 1 et 2 kms. Les particules gamma peuvent également traverser le corps mais ont une portée de 2 à 3 kms.
Contamination externe : Dépôt de poussières contaminées sur le corps, la peau. Contamination interne : Boire de l’eau contaminée, par une blessure, par respiration. Pénétration de matières radioactives à l’intérieur de l’organisme. Contamination externe : Qui provient directement de la source. Pour plus d’informations sur les armes nucléaires, consultez les fichiers suivants : English - Manuel Atomic Bomb - An Introduction to Nuclear Physics.pdf English - Manuel Atomic Bomb - Fundamentals Nuclear Physics.pdf English - Manuel Atomic Bomb - how.pdf
04 - Le combat
Il y a 11 réflexes à avoir et à suivre dans l’ordre : - S’orienter - Observer
- Progresser - Se protéger - Se camoufler - Apprécier une distance - Désigner un objectif - Communiquer - Rendre compte - Garder la liaison au sein du trinôme - Tirer et lancer une grenade. Se protéger : Un bon abri est un abri VITAL : Voir (voir l’ennemi) Invisible (Ne pas être repérable par l’ennemi) Tirer (pouvoir ouvrir le feu) Abri (être à l’abri des tirs ennemis) Liaison (pouvoir garder la liaison avec les autres) Lorsque vous avez nécessité de vous terrer pour une embuscade, tenir une colline ou d’autres raisons, le principe VITAL est d’une importance qui est, c’est le cas de le dire, vitale, tout comme celui-ci :
Se camoufler : A connaître par cœur ; un bon camouflage doit être : FOMEC BOT PADE qui veut dire : Forme fond (la forme ne doit pas être visible) Ombre (Aucune ombre ne doit être perceptible) Mouvements (ne pas se faire repérer) Eclats (éviter les éclats de verre de type montre, lunette etc..) Couleurs (couleur identique à celle de l’environnement) Bruit (pas de bruit) Odeur (pas d’odeur type nourriture ou autre) Traces (effacez vos traces) Permanent (soyez prêt à y rester longtemps) Adapté (adapté à votre mission) Discret Entretenu (pour votre confort) Votre abri doit permettre de voir sans être vu, que ce soit du sol ou des airs et d’offrir les meilleures conditions pour l’accomplissement de la mission. Observer : D’une manière Permanente, Continue, Totale : vue et ouïe. Se relayer toutes les 2h est un moyen de conserver entière la capacité de perception et d’attention. Apprécier une distance : Désigner précisément un objectif Tirer de manière efficace sans gâchis de munitions. Désigner un objectif : DDRO Direction (avec votre bras) Distance (combien de mètres ?) Repère (à coté de cet arbre ou de ce poteau etc..) Objectif (un homme ou un véhicule de telle couleur…) Ceci est à apprendre par cœur. En cas d’urgence, il sera bien plus rapide de dire ; Là bas (officiellement c’est droit dans la direction de mon bras…(…)), à 200mètres, à gauche de l’arbre cassé, un véhicule léger. Rendre compte : PNVA Position (précise) Nature (hommes ? véhicules ?) Volume (combien ?) Aptitude (que faisaient ils ?)
On poursuit le compte rendu rapide ; à 10mètres à gauche de l’arbre cassé, un véhicule léger armé d’une mitraillette, visiblement seul, en rapprochement lent. Actes élémentaires : Sur qui ? Comment ? Quand ? 1. Préparer son tir - Identifier son secteur - Reconnaître les points favorables - Apprécier une distance (200 et 300m) - Préparer ses appuis - Observer son secteur - Déterminer et afficher les éléments de tir 2. Tirer - Viser son objectif - Tirer ; ouvrir le feu a. Sur ordre b. Initiative L.O.F. (limite d’ouverture du feu) - Poursuivre le feu - Cessez le feu : a. Sur ordre b. Quand l’ennemi a disparu ou a été éliminé 3. Rendre compte par DDRO Lors des déplacements en trinôme : Toujours prendre en compte le PMSPCP – DPIF – FFH Place Mission Secteur de Surveillance Point particulier Conduite à tenir Place du chef Direction Point à atteindre Itinéraire et itinéraire de secours Formation Face à (menace) Formation à adopter Halte Les missions élémentaires du trinôme : 1. Surveiller 2. Eclairer 3. Appuyer 4. Interdire 5. Assurer la liaison 6. Porter un message I. Surveiller 1°) Définition : Mission qui consiste pour un trinôme, à partir d’un emplacement choisit à cet effet, à observer un secteur nettement délimité pour déceler les activités ou les indices d’activités ennemie ou à détecter des menaces aériennes ou maritimes, à alerter et à renseigner son chef afin d’assurer la sûreté du groupe. 2°) Répartition des tâches au sein du trinôme : a. De jour : - 1er soldat (GV) Courte distance - 2ème GV Longue distance + aérien - 3ème GV Points particuliers b. De nuit et en cas de visibilité réduite : 1 GV observe
2 GV au repos ou 1 au repos, l’autre mobile. 3°) Impératifs pour remplir sa mission : a. Être bien posté b. Observer en permanence c. Pouvoir alerter directement son chef d. Savoir arrêter un élément isolé II. Appuyer 1°) Définition : Mission qui consiste pour un trinôme, à partir d’une position choisie, à apporter, sur ordre ou de façon spontanée, une aide à un autre trinôme par des feux anti-blindés ou anti-personnels appliqués sur des objectifs repérés. 2°) Impératifs pour mener à bien sa mission : a. Être bien posté b. Observer les mouvements amis et ennemis c. Appliquer des feux, conduire le tir d. Lever le tir ou le reporter e. Le cas échéant, changer de position f. Rendre compte 3°) Equipement nécessaire à l’appui : a. Fusil d’assaut b. Mitrailleuse c. Arme(s) anti-chars III. Eclairer 1°) Définition : Mission qui consiste pour un précédent une troupe en déplacement, à déceler l’ennemi, ses installations et ses pièges (vue directe ou indices) à alerter afin d’éviter la surprise et de donner au chef le temps de réagir. 2°) Mode de déplacement : a. Au pas par l’itinéraire fixé (DPIF) b. En utilisant le terrain c. De point d’observation en point d’observation 3°) Réactions à avoir : a. Le trinôme fouille les points suspects (lisières, carrefours) en les abordant par un chemin défilé appuyé par le reste du groupe, en progressant par de petits bonds, dans un silence totale (communication gestuelle). b. Le trinôme se poste : - Au point à atteindre - A chaque point d’observation - Si contact avec l’ennemi A chaque arrêt, rendre compte. La nuit, les arrêts doivent être plus fréquents et les distances plus courtes. IV. Porter un message 1°) Définition : Mission qui consiste à se rendre isolément auprès d’une unité amie, à lui transmettre un message (oral oui écrit) puis à rejoindre son groupe. 2°) Méthode MIROIR : Message Itinéraire Rencontre avec l’ennemi Objectif Itinéraire de recours Rendre compte
V. Interdire 1°) Définition : Mission qui consiste pour le trinôme à empêcher l’ennemi d’avoir accès à la portion de terrain ou aux bâtiments qu’il occupe, en empêchant initialement dans le secteur qui lui est attribué, la progression de
l’adversaire, puis en poursuivant le combat sur place jusqu’à l’ordre de repli ou de ralliement au point préalablement défini. 2°) Réalisation de la mission : Réaliser sa protection, observer et écouter, utiliser ses armes, être en liaison. En cas d’opérations, prendre garde aux grenades ennemies de type fumigènes ou phosphore ; elles peuvent servir d’indication pour un Raid aérien. Prendre également garde aux capacités de feu de l’ennemi et à sa portée efficace. En effet, avec par exemple le LGI (lance grenade individuel) ou le FLG (fusil lance grenade) les distances auxquelles l’infanterie peut frapper, augmentent considérables. Il est donc nécessaire de connaître ces armes. LGI : Portée minimale ; 80m. Portée maximale ; 650m. Vitesse initiale 96m/s Cadence de tir ; environ 6 coups minute. Masse des grenades ; environ 650 à 780g. Rayon létal ; 16 m. Grenade éclairante ; 30s environ – Température limite d’emploi ; -31°c / +51°c Il faut également prendre en compte que certaines armes initialement prévues pour atteindre certaines cibles peuvent être utilisées contre d’autres. C’est par exemple le cas du missile ERYX. D’une portée de 50 à 600m, ce missile est efficace contre tous véhicules blindés mais également contre des retranchements, des bâtiments et même des bunkers… Le délais entre le lancement et l’impact sont par ailleurs très courts, ne laissant que peu de chances de réactions ; 1,2secondes à 50m et 4,3 secondes à 600m, avec une vitesse en fin de vol d’environ 245m/s Si vous êtes amené à ouvrir le feu sur un blindé avec une arme anti-char, visez toujours l’avant de la cible. Autres caractéristiques concernant des armes répandues : Minimi Portée pratique ; 800m. Portée maximale ; 270m Cadence de tir pratique ; environ 100 coups par minute. Perforation ; 3,5mm d’acier à 600m. AA52 en 7,5 Portée pratique ; 1200m Portée maximale ; 3200m Cadence de tir pratique ; environ 700 coups par minute. ANF1 en mitrailleuse calibre 7,62 Portée pratique ; 1200m Portée maximale ; 3200m Cadence de tir ; environ 900 coups par minute. Cadence par rafale ; entre 5 et 10 cartouches. Temps de refroidissement du canon ; 30 min. Roquette de 112mm Portée pratique ; 300m Portée maximale ; 600m Perforation ; 700mm de blindage à incidence 0
05 – Campement
Quand il faut établir un campement, certaines règles sont à respecter : - Installation ; Eviter les endroits marécageux - Sous la tente les endroits à éviter sont ; un sol plat terreux, à coté d’une rivière. Choisir un endroit boisé. - Un abri de fortune propice ; un bois. Être à l’abri du vent.
Installations « sanitaires » : La feuillée ; c’est un trou de 3 mètres de longueur, 30 cm de largeur, 60cm de profondeur. Placé à un minimum de 50 mètres du campement, il doit être à plus de 100 mètres de l’ordinaire. A l’aide de chlorure, de chaux et de crésyl, désinfecter régulièrement. Le puisard à urine ; une fausse conçue pour 150 hommes. 1m de profondeur, 1m de largeur et 1m de longueur. Divisé en plusieurs couches, le fond est constitué de grosses pierres, de boites et de bouteilles. Au dessus viendra du verre brisé. Par-dessus devront être placés des petits cailloux. Enfin, la couche principale supérieure sera constituée de terre. Il faut lui aussi le désinfecter tous les jours. Traitement des ordures : Les garder quelques jours ou à défaut, les enterrer. Pour l’eau, différentes solution ; la porter à ébullition, quelques gouttes de javelle pour la purifier (3 à 4 gouttes maximum par litres) ou 1 à 2 cachets suivant son aspect.
06 – Le secourisme élémentaire
Hémorragies : a. b. c. d. e.
Interne Externe Extériorisée ; Ecoulement anormal des orifices naturels (nez, oreille, œil… Veineuse ; coupure au niveau des veines Capillaire ; Coupure de petites veines.
Plus précisément, on distingue : - Les hémorragies externes : le sang s'écoule par une blessure, une effraction de la peau, en général d'origine traumatique ; une hémorragie peut être cachée par les vêtements. - Les hémorragies extériorisés : la "fuite de sang" se trouve à l'intérieur du corps, mais le sang s'écoule par les orifices naturels : épistaxis : saignement de nez ; otorragie : saignement d'oreille ; hématémèse : vomissement de sang ; méléna (orthographié également moelena): sang digéré dans les selles ; hématurie : sang dans les urines; hémoptysie : présence de sang dans les expectorations; menstruations : saignement périodique naturel originaire de l'utérus, extériorisé par le vagin chez la femme en âge de procréer ; - Les hémorragies internes : le sang s'écoule à l'intérieur du corps ; il peut alors former un hématome lorsque le sang s'accumule dans un tissu (muscle, par exemple). Une ecchymose (ou "bleu") est une infiltration diffuse du sang dans le tissu sous cutané, secondaire à un traumatisme minime (mais aussi parfois révélateur d'une maladie des vaisseaux). Principales causes : Traumatiques ; Par coup, choc, chute, blessure avec un objet coupant ou perforant, un arme, arrachement d'un organe par décélération brutale lors d'un accident de la route ; Non traumatiques ; Causes cardio-vasculaires : Hypertension artérielle, rupture d'anévrisme, tumeur ou malformation vasculaire rompue, Causes digestives ; Ulcère creusant ayant atteint un gros vaisseau. (en particulier après la prise d'aspirine ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens), maladie de Crohn, hémorroïdes, colique hémorragique, hernie hiatale, Causes gynécologiques ; Endométriose, contraception par stérilet, fibromes, ménorragies abondantes Troubles de la coagulation primaires (c'est-à-dire de naissance) : hémophilie A ou B, maladie de Willebrand, déficit en facteur XIII, hypofibrinogenémie, thrombopathie.
Troubles de la coagulation secondaires (c'est-à-dire acquis durant la vie) : insuffisance hépatique, déficit en vitamine K, coagulopathie de consommation, anticoagulant circulant (lupus). Causes tumorales ; Cancer du côlon (méléna), cancer de la vessie (hématurie), cancer de l'utérus, cancer du col de l'utérus, cancer de l'estomac (hématémèse), cancer du poumon (hémoptysie), etc. Causes iatrogènes ; Prise d'anticoagulants (sans surveillance de l'INR), aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, Causes diverses Conduite à tenir : Lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissus en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse : le sang amène l'oxygène aux organes, s'il n'y a plus de sang pour alimenter les organes (ischémie), ceux-ci meurent. Si une hémorragie abondante n'est pas arrêtée, elle va induire un collapsus cardiovasculaire, qui va irrémédiablement évoluer vers le décès de la personne en l'absence de traitement efficace. En cas de nécessité de points de pression, on peut citer : - La compression manuelle avec les mains - Le pansement compressif - Les points de compression localisés Les points de compression Ce sont des techniques d'arrêt des hémorragies (saignements abondants) à distance. Ils consistent à comprimer l'artère amenant le sang à la blessure contre un os. Ces techniques ne sont pas des fins en soi, elle s'intègrent dans une démarche de premiers secours : ce n'est pas le geste seul qui va sauver, mais toute la démarche protection-bilan-geste de premiers secours alerte. Les points de compressions sont recommandés lorsque l'appui manuel direct est impossible ou inefficace, par exemple : La blessure est trop grande pour être couverte par la main ; La blessure comporte un corps étranger, qu'on n'enlèvera sous aucun prétexte ; On voit l'os brisé sortir de la blessure (fracture ouverte) ; La partie qui saigne est inaccessible (par exemple coincée sous un objet lourd) ; Le sauveteur ne peut pas appuyer ni avec sa main gauche, ni avec sa main droite car il a une plaie ouverte à chaque main et ne peut pas se protéger (il n'a pas de sac plastique, pas de gant). Hémorragie au cou Le seul geste efficace face à une hémorragie au cou est le point de compression carotidien, à la base du cou, il est enseigné à l'AFPS. Il consiste à pincer l'artère carotide contre la colonne vertébrale. Pour cela, on se place du côté de la blessure, on glisse sa main sous la nuque, le pouce contre l'épaule ; on vient chercher le creux du cou, et on appuie avec le pouce en direction de la colonne vertébrale.
Vous pouvez vous entraîner à trouver le creux du cou sur vous-même. Pour cela, mettez vos doigts sur le devant du cou (sous le menton), au milieu ; vous sentez sous vos doigts le "tuyau" qui amène l'air aux poumons, (le larynx, la pomme d'Adam, et en bas la trachée). Faites glisser vos doigts sur le côté, vous allez sentir un creux, entre le larynx et le muscle du cou, c'est à cet endroit qu'il faut appuyer.
Hémorragie au membre supérieur Lorsque la blessure se situe sur le membre supérieur (bras, avant-bras, main), il existe trois points de compression pour arrêter le saignement à distance. Le premier est le point de compression huméral, il consiste à appuyer sur la face interne du bras (entre la blessure et l'épaule, au-dessus du coude). On comprime l'artère humérale contre l'humérus (os du bras) avec le pouce ; pour cela, on place la main sous le bras de la victime (victime allongée) paume vers le haut, on met le pouce entre les muscles du dessus (biceps) et du dessous (triceps) du bras, et on tourne la main pour appuyer le pouce. Ce point de compression est enseigné à l'AFPS.
La seconde technique est le point de compression sous-clavier, dans le creux de la salière. Il est enseigné au CFAPSE, il était auparavant enseigné à l'AFPS, mais a été remplacé par le point de compression huméral, plus simple. La position du sauveteur est importante, il se place : • • •
à côté de la victime (côté blessé), au niveau de la tête ; en regardant en direction des pieds (il est parallèle à l'axe de la victime) ; genou côté tête au sol, l'autre genou relevé (position du trépied).
Cette position permet de bien appuyer dans la bonne direction, et est suffisamment confortable pour être tenue plusieurs dizaines de minutes. La paume de la main la plus proche de la victime se place sous l'omoplate de la victime (l'autre main, la plus proche de la blessure, est ainsi libre pour pouvoir faire un garrot si nécessaire). Le pouce longe le cou, passe par dessus l'épaule et s'enfonce en passant sous la clavicule, dans le creux de la salière, en appuyant en direction des pieds — on comprime ainsi l'artère sous-clavière contre la première côte, à l'endroit où l'artère sort de la cage thoracique. Le coude du bras effectuant le point de compression s'appuie sur la cuisse, c'est donc la poussée de la cuisse qui réalise la compression, les muscles du bras se reposent. Il peut arriver que l'on pince ainsi un faisceau de nerfs de la victime, ce qui peut être douloureux pour elle, mais le principal est l'efficacité, c'est-à-dire l'arrêt de l'hémorragie.
La troisième technique est le point de compression axillaire, dans l'aisselle, il est enseigné au CFAPSE.
Sa réalisation est particulièrement simple. Elle consiste à empaumer l'épaule par dessous, et à enfoncer les deux pouces dans l'aisselle, en poussant en direction de la tête. On comprime ainsi l'artère contre l'épaule. Le schéma montre la réalisation sur une victime allongée et assise.
Hémorragie au membre inférieur Lorsque la blessure se situe sur le membre inférieur (cuisse, jambe, pied), on dispose de deux points de compression. Le premier est le point de compression fémoral, dans le pli de l'aine. On comprime l'artère fémorale contre le fémur (os de la cuisse) ou le bassin, en appuyant le poing fermé, bras tendu, au milieu du pli de l'aine (pli de flexion de la cuisse). Ce point de compression est enseigné à l'AFPS.
Il existe un deuxième point de compression consistant à appuyer sur la face interne de la cuisse, entre la blessure et l'aine. Il consiste à comprimer l'artère fémorale contre le fémur. Il n'est actuellement pas enseigné en France. Si la blessure se situe à la jambe ou au pied, on peut également effectuer un point de compression dans le creux poplité. Il consiste à empaumer le genou par derrière et à enfoncer les deux pouces dans le creux poplité, en direction de la rotule. Ainsi, on comprime l'artère contre le genou. Il est peu pratique du fait de la position, mise à part pour une victime à plat-ventre ou sur le côté, il n'est pas enseigné en France actuellement.
Objet logé dans une plaie : 1. 2. 3. 4.
Dégagez la plaie. Stabilisez l’objet et limitez le saignement en appliquant des compresses autour de l’objet. Maintenez les compresses en place au moyen de bandages. Demandez l’intervention du médecin
ATTENTION : Si un objet reste logé dans une plaie, n’essayez pas de l’enlevez. Cela pourrait provoquer une forte hémorragie ou aggraver la blessure. Les coupures et les plaies : 1. Appliquez une pression directe sur la coupure avec un linge propre. Si vous n’en n’avez pas, utilisez votre main, en pressant avec les doigts. 2. Faites asseoir ou coucher le soldat et veillez à ce qu’il ne bouge pas. Surélevez le membre qui saigne de manière à ce qu’il soit plus élevé que le cœur, à moins que vous ne craigniez que le membre soit fracturé. 3. Si la plaie saigne abondamment, appelez à l’aide. Si le linge s’imbibe complètement de sang, ne l’enlever pas. Appliquez un second linge par-dessus. 4. Maintenez le linge en place au moyen d’un bandage. Toutefois, il ne faut jamais nouer un bandage autour du cou; utilisez plutôt du sparadrap. Dès que le saignement s’arrête 1. S’il vous faut transporter le soldat, utilisez une écharpe ou un bandage triangulaire pour immobilier le membre blessé. 2. Vérifiez fréquemment si le sang circule bien. Si la partie du membre qui se trouve au-dessous de la blessure est froide ou bleue par comparaison aux autres membres, c’est que le bandage est trop serré. 3. Gardez-le au chaud. 4. Demandez des secours médicaux Les hémorragies internes : 1. Si le soldat a du mal à respirer parce qu’il saigne du nez, de la bouche ou des oreilles, mettez-le en position latérale de récupération. 2. Demandez le médecin expressément. 3. Gardez-le au chaud. ATTENTION : Ne surélevez pas les pieds du soldat. Ne lui donnez rien à boire. Ne déplacez pas un soldat chez qui vous soupçonnez une blessure à la tête ou au cou, à moins qu’il n’ait du mal à respirer. Les entorses et les foulures : Définition ; L’entorse est une lésion des articulations. La foulure est une lésion causée par l’élongation des muscles. À surveiller • Enflure • Douleur • Coloration anormale • Diminution de la mobilité Ce que vous devez faire 1. Placez le soldat dans une position confortable. Si vous soupçonnez qu’il a une entorse, ne le déplacez pas à moins que ce ne soit nécessaire, car il pourrait aussi y avoir une fracture. 2. Appliquez une compresse froide sur la région blessée pendant une quinzaine de minutes toutes les heures. Enveloppez les glaçons dans une serviette ou un linge pour qu’ils ne soient pas en contact direct avec la peau. 3. Faites intervenir le médecin de la compagnie. 4. Gardez-le au chaud. L'épuisement dû à la chaleur : Définition ; Difficulté qu’éprouve l’organisme à se refroidir après une chaleur excessive.
A surveiller : • Peau fraîche, moite, pâle ou empourprée • Maux de tête • Épuisement • Faiblesse et vertige • Nausées et vomissements Ce que vous devez faire : 1. Installez le soldat dans un endroit frais et ombragé. 2. Faites-lui boire de l’eau à petites gorgées pour compenser la perte de liquide. 3. Rafraîchissez-le graduellement en lui enlevant ses vêtements et en l’éventant constamment. En cas de frissons, cessez de l’éventer. Les premiers soins : Assurez-vous qu'il n'y a pas de danger : • D'abord pour vous-même • Ensuite pour la victime Vérifiez le degré de conscience : • Conscient : réagit et est alerte • Inconscient : ne réagit pas Appelez à l'aide : • Demandez l’intervention du médecin • Demandez à quelqu'un de vous aider Vérifiez : - Voies aériennes ; Dégagez-les en renversant la tête de la victime et en lui soulevant le menton - Respiration ; Observez-la, écoutez-la et sentez-la pendant cinq secondes - Circulation ; Prenez le pouls pendant dix secondes. - Hémorragie ; Inspectez tout le corps, de la tête aux pieds Couvrez le soldat et occupez-vous de ses blessures.
07 – identification Pour les cours en identification, voyez le site internet aspiré dans le fichier mis à jour régulièrement intitulé « DATE de la mise à jour du fichier - fabriquer une bombe - Identification et reconnaissance militaire - military descriptions and pictures - FR EN.rar ». Taille : 770 095 749 octets. Ce fichier sera mis à jour 1 ou 2 fois par ans. Il se peut qu’il soit mis dans un fichier RAR ou ZIP contenant d’autres documents et portera ainsi un autre nom. Les principes d’identification : Un véhicule peut être décomposé en 4 grandes parties. - Train de roulement (roues ou à chenilles et dans ce dernier cas, observer les rouleaux porteurs, le barbotin (moteur) et les galets). La caisse ; Longue / petite, haute / basse, la forme du bec, le flanc - La tourelle ; Moulée, mécano soudée, poile à frire (tronconique) - L’armement ; terrestre, anti-aérien, missiles ou canon Pour les chenilles, on les distingue en deux grandes classes : - Vickers - Christie (la chenille n’est pas supportée en sa partie haute, par des rouleaux porteurs et retombe donc sur les galets) Au niveau du canon, on distingue : - Canon lisse - Manchon anti-arcure - Frein de bouche - Evacuateur de fumée
08 – Mines et défenses Dans l’arsenal Français, vous trouverez des MIACAH : mine anti-char ; portée 80m et des MIACID : mine anti-char indétectable (en plastique). De même, des mines anti-personnelles sont toujours disponibles bien que les accords les interdisent. Nous savons très bien qu’en cas de coup dur, nous pouvons les ressortir des stocks malgré les interdictions (en fait on fait un peu ce qu’on veut quand on a un certain grade…), c’est pourquoi nous sommes toujours formés à les poser. Donc à prendre en considération en conflit conventionnel. En optique guérilla, la pose de mines artisanales en grandes quantités peut avoir des conséquences désastreuses pour l’adversaire, sur son économie et sa politique. Les mines sont à poser sur des routes et chemins fréquentés. Elles doivent être parfaitement camouflées par du feuillage, sable ou autre. Un réseau de mine complexe peut être disposé et oblige l’adversaire à mettre en œuvre des moyens de déminage conséquents. Constituer un réseau de défense peu paraître impensable à l’heure actuelle. En effet, des installations fortifiées munies de bunkers serait suicidaire quand on prend en compte les bombes guidées par laser, les missiles de croisière et nous en passons. Cependant, les réseaux de défense dit « sommaire » constitués de réseaux de barbelés au milieu desquels des champs de mines sont disposés sont très efficaces notamment en zone forestière ou difficile d’accès.
Inutile de déployer de telles défenses en plaine ; les armées modernes disposent d’engins permettant un rapide nettoyage. Il faut dans tous les cas mettre l’adversaire dans les conditions les plus difficiles. Le déploiement d’un réseau de défense doté de mines et de barbelés peut, par exemple être utilisé comme moyen de diversion et/ou d’embuscade avancée voire pour ralentir l’avance de forces ennemies permettant un repli sécurisé.
09 - LES RÈGLES DE DÉPLACEMENT AU SEIN DU BINÔME Dans les forces armées, il est établi que la plus petite entité de combat est le Binôme (2 hommes) ce binôme est préférable car il vous permettra "peut être" de survivre connaissant le vielle adage "l'union fait la force".
Ces règles sont en 5 points : 1- RESPECTER LA DISTANCE MINIMUM ENTRE LES 2 HOMMES - Distance à la vue et à la voie 2- Définir LES SECTEURS D'OBSERVATION - Le premier homme regarde au plus près - Le deuxième homme regarde au plus loin (Suivant la visibilité) 3- RESPECTER LES RYTHMES DE DEPLACEMENT - Allure rapide (exfiltration) - Allure lente (marche d'approche) - Allure très lente (infiltration) 4- ÊTRE DISCRET - camouflage adapter au terrain
- silencieux - communiquer aux gestes - toujours observer avant de progresser 5- RESPECTER LA DISCIPLINE DE FEU - attention à votre emplacement par rapport à votre équipier - règles de sécurité - se déplacer en appuis mutuels Si vous appliquer ces règles sérieusement, vous obtiendrez une efficacité certaine.
----------------------------------------------------------------------------A) Les déplacements EN FORET - en ligne - en colonne (Suivant la topographie et la végétation du terrain) * 3 points à connaître : 1) Manière de se déplacer en ligne droite 2) Manière d'aborder un virage 3) Manière de franchir un découvert 1) Manière DE SE Déplacer EN LIGNE DROITE Pour le déplacement en foret, se référer aux règles citées en 1ère partie des tactiques. Si vous vous déplacer le long d'une piste, il y a un point particulier à observer, c'est que vous ne vous déplacerez pas dessus, mais à coté, dans ce que l'on appel la Lisière MILITAIRE LISIÈRE MILITAIRE : zone se trouvant entre 5 et 10 mètres à l'intérieur d'un bois, le long d'une piste, sentier, découvert 2) MANIÈRE D'ABORDER UN VIRAGE Le problème majeur lorsque l'ont aborde un virage, c'est la visibilité, en effet, quoi de plus facile que de monter une embuscade derrière une courbe ! Pour éviter ce genre de désagrément il y à 2 règles à respecter - toujours se trouver dans l'arc de cercle intérieur du virage, ceux-ci vous permettras, d'une part, de pouvoir observer la zone sans vous découvrir, d'autre part, d'être vu par l'adversaire au dernier moment (effet de surprise) - de ralentir votre rythme de déplacement, dans un but de discrétion 3) FRANCHISSEMENT D'UN Découvert Ont appel "découvert" tous lieux ou la végétation et la topo du terrain ne vous permet pas de vous protéger des vues de l'ennemi et de ses tirs. (Exemple : clairière ; intersection de pistes ; etc.) La aussi il y a 2 règles de base à respecter tout en restant dans la lisière militaire : -SE POSTER avant de le franchir POSTER : disposition tactique visant à observer sans être vu tout en se protégent des éventuels tirs de l'adversaire -EFFECTUER UN BOND EN AVANT ce bond s'effectuera toujours en courant jusqu'à l'opposé du découvert dans la lisière militaire, en garde face à la direction dangereuse. (Il est évident que si la végétation et la dimension du découvert le permettent, de ne pas le franchir mais de le contourner) ----------------------------------------------------------------------------B) PROGRESSION COMBAT Nous allons voir 2 types de progression - en TIROIR - en Perroquet Ces dispositions sont prises afin d'assurer l’appui mutuel au sein du Binôme ou de l'équipe lors d'un déplacement en terrain hostile. -PEROQUET (voir schéma) A et B étant les hommes 1234 étant les points de déplacements 1 A B
2
3
4
Action 1 : A se rend au point 2. A reste en appuis au point 1. 1 2 3 4 B A
Action 2 : A reste en appuis au point 2. B rejoint A au point 2. 1 2 3 4 B A Action 3 : A se rend au point 3. B reste en appuis au point 2. 1 2 3 4 B A Action 4 : A reste en appuis au point 3. B rejoint A au point 3. 1 2 3 4 B A Action 5 : A se rend au point 4. B reste en appuis au point 3. 1 2 3 4 B A Et ainsi de suite…
-TIROIRE (voir schéma) 1 A B
2
3
4
5
6
Action 1 : A se rend au point 2. B reste en appuis au point 1. 1
2 A
3
4
5
6
B Action 2 : A reste en appuis au point 2. B se rend au point 3. 1
2 3 A X== B
4
5
6
Action 3 : B reste en appuis au point 3. A se rend au point 4. 1
2 3 4 X=== A B
Et ainsi de suite.
5
6
10 - La communication L’ennemi disposant de moyens sophistiqués pour l’interception des communications, il est primordiale de maîtriser la communication silencieuse, autrement appelée communication gestuelle. Elle consiste en un ensemble de gestes correspondant à des instructions ou indications. Vous trouverez ci-dessous une variante de ces gestes. Il est recommandé d’adapter les signes à vos besoins et à vos facilité d’identification des gestes de sorte que si l’ennemi a un visuel sur un de vos soldats, il ne pourra comprendre ce que vous vous dites.
Le poing fermé, les deux doigts en direction des yeux signifie ; Voire. « je vois » ou « regarde ». L’index indiquant votre oreille signifie ; Ecouter. « J’entends » ou « écoute ».
L’index sur la bouche indique qu’il faut faire silence.
Le poing fermé et le bras perpendiculaire agité de haut en bas signifie qu’il faut se dépêcher ou courir.
Un rapide mouvement du bras tendu, vers la bas Ordonne à tout le monde de se mettre à terre (généralement allongé et en garde).
Le poing fermé, l’index pointant une direction, désigne un objet ou quelqu’un.
La main ouverte, les doigts joints perpendiculaires au sol, avec le bras tendu indique une direction.
L’index et le pouce se touchant, les autres doigts vers le haut indique un véhicule à chenilles (char par exemple).
La même chose mais vers le bas indique un véhicule à roues.
Deux doigts allant d’avant en arrière plusieurs fois indique du personnel, des hommes… La même chose mais en faisant lentement passer la main devant soi signifie ; Ramper.
Le poing fermé vers le haut puis le faire pivoter d’avant en arrière plusieurs fois signale une Menace.
+ A la suite de cela, ouvrir totalement le poing en écartant les doigts puis en refermant le poing plusieurs fois indique ; Une menace armée.
Pour désigner un chiffre ou une distance, on utilise les doigts. Vers le haut comme sur la photo, ce sont des unités. Vers le bas, ce sont des dizaines. En faisant monter et descendre la main plusieurs fois, on indique des centaines.
+ + + Les 4 gestes qui suivent permettent de dire ; 1°) Je vois 2°) 4 3°) hommes 4°) menaçants. = Je vois 4 hommes menaçant.
+ Ramener doucement la main vers le bas, signifie Ralentir. Brutalement, ordonne à tout le monde de se mettre à terre. Et directement vers le bas en la maintenant ainsi quelques secondes, désigne un objet au sol ou à mettre au sol. Les deux gestes voir et sol ensemble signifient qu’on voit un objet au sol. Si vous désignez un camarade et lui faites le premier signe ci-dessus, cela voudra dire que vous lui demandez de poser un objet au sol. Dans ce cas, indiquez lui où. Cet objet pourrait, par exemple, être une mine.
+ Dans cette position, cela signifie la présence d’un Sniper. Les deux gestes ci-dessus ensemble signifie qu’on voit ou qu’on a localisé un sniper.
Le poing Fermé avec le bras à 90° indique ; STOP. Là, tout le monde s’arrête et vous observe. Si vous gardez le bras dans cette position et que vous ouvrez subitement la main en éventail (en écartant les doigts) cela signifie menace potentielle, tous aux aguets, position de combat. Les hommes se mettront alors à terre derrière ce qui peut leur servir de protection (un gros arbre, une bute etc..) prêts à faire feu sur toutes menaces.
+ Les doigts liés, la main parallèle au sol en la faisant pivoter de gaucher à droit et de droite à gauche plusieurs fois indique ; PARTOUT. Les deux gestes ensemble signifient ; Regarde partout.
Faire passer la main plusieurs fois au dessus de la tête signifie ; à couvert en embuscade.
Le main perpendiculaire au sol, la faire avancer lentement en zig zag signifie ; Rivière ou court d’eau.
Le premier geste, décrivant un rectangle non finit veut dire ; PORTE. Le carré complet ; FENETRE.
Le doigt en l’air, tournoyant signifie ; Reprise de la dernière activité assignée ou selon les variantes ; héliportage.
Le main tendue vers le bas, faisant avancer le bras d’avant en arrière et d’arrière en avant plusieurs fois signifie ; Une route ou un chemin. Le même geste mais avec le poing fermé signifie ; Une construction (maison)
En avant…
Le doigts joints, faire passer la main plusieurs fois sous la gorge signifie suivant ce qui a été convenu au briefing, soit REPLI. Soit retour au point de ralliement. Ou les deux ; repli au point de ralliement.
Les doigts joints, les bras en croix signifient ; Arrêt de l’activité en cours. Les mains parallèles comme sur le deuxième dessin signifient un Carrefour, une croisée de chemins. Enfin, deux poings se cognant plusieurs fois l’un contre l’autre signifie ; Faire sauter, faire exploser.
Deux doigts en V et faire avancer la main d’avant en arrière puis d’arrière en avant plusieurs fois signifie ; Attaquer, passer en phase d’attaque.
Taper du poing sur son casque fait comprendre à un supérieur hiérarchique qu’on l’appel. Monter ensuite son bras vers le haut et indiquer un chiffre correspond au grade du supérieur. 1 = Caporal / Caporal Chef, 2 doigts = Sergent / Sergent Chef, 3 doigts = Le plus haut gradé du groupe.
+ Tendre le bras droit vers sa droite ou le bras gauche vers sa gauche avec la pomme de la main vers le bas signifie de se mettre en ligne (formation en ligne). Le bras perpendiculaire, les doigts vers le haut, signifie de se mettre en colonne. Si après ce geste vous crochetez vos deux doigts comme sur la 3ème photo, cela veut dire de se mettre sur 2 colonnes. Si vous faites ces deux signes alors que vous progressez sur une route, une colonne ira se mettre sur la gauche de la route et l’autre sur la droite.
11 - LATA – Lutte anti-aérienne Rien de plus désagréable que de se faire survoler par un hélicoptère de surveillance qui indique votre position aux forces au sol. Savoir orienter son tir en fonction de la vitesse, de la direction et de la hauteur de l’appareil, c’est savoir l’abattre. Valable aussi bien pour un avion qu’un hélicoptère. En cas de conflit, l’ennemi, pour limiter la liberté d’action terrestre mettra en œuvre de nombreux moyens aériens ; il est donc préférable pour tout combattant de connaître parfaitement ce danger. Différence des aéronefs : - Avions de reconnaissance (pilotés ou drônes) - Chasseurs (tactiques ou bombardiers) - Transports - Hélicoptères (de reconnaissance, d’attaque ou de transport) Caractéristiques : - Omnidirectionnel : action simultanée et brève - Effet de surprise grâce à leur rapidité et leur vol à très basse altitude ; 200m du sol pour éviter les radars et les missiles SAM (sol air missile) - Effet brutal (grande capacité de bombes) Armement : - Canons à répétitions jusqu’à 30mm voire plus dans certains cas, à forte cadence de tir - Rockets de 50 à 330mm - Bombes normales ou freinées de 125kgs à plus d’une tonne avec une capacité de destruction pouvant aller jusqu’à 500m. Quand un appareil va de la gauche vers la droite, il est inutile de le viser directement. Il faut reporter vos tirs devant lui ; de sorte que, par la vitesse de l’appareil et celle de vos balles, l’intersection des deux à un point que vous aurez estimé, aura comme résultat l’impact. Plus l’hélicoptère va vite, plus il faudra que vous augmentiez la distance entre la cible et la direction de vos tirs. Un passage bas et rapide d’un avion de reconnaissance peut précéder un tir d’artillerie, un raid de l’aviation, des hélicoptères de combat ou un assaut héliporté.
L’aviation et les unités d’artillerie sol/air ne peuvent pas à elles seules assurer notre défense notamment contre les actions à très basse altitude des aéronefs ennemis. Il est donc impératif pour chaque combattant de participer à la lutte.
LATTA : forme de combat qui consiste à engager avec tout l’armement possible tous les aéronefs identifiés comme ennemi ou étant en phase hostile. L’effet d’armes de petit calibre gène l’aéronef dans l’accomplissement de sa mission. Elle créé un climat d’insécurité. Mesures passives ; Elles permettent au combattant de se confondre dans le paysage et d’échapper aux attaques aériennes. Les mesures passives de sauvegarde se traduisent par la discrétion des mouvements en évitant les itinéraires poussiéreux. Le camouflage permet d’éviter de se faire repérer par la forme. Les traces et les éclats lumineux peuvent nous trahir Se disperser, c’est diminuer les dégâts de groupe en cas d’attaque à la bombe. Mesures actives ; La riposte ; ouvrir un feu nourri sur toutes unités qui nous attaquent ou attaquent un objet. La prise à partie ; Ouvrir un feu nourri sur tout aéronef reconnu comme ennemi.
Dans ce cas de figure où l’hélicoptère est en vol stationnaire, si vous disposez d’un sniper, vous devez tirer sur le pilote. Un calibre 12,7 anti-personnel serait l’idéal. Si vous disposez d’une mitrailleuse, appuyez-vous contre un muret et canardez le cockpit même si vous ne voyez pas le pilote. Avec un peu de chance, vous le tuerez et ferez cracher l’appareil.
Dans l’optique où vous n’auriez pas réussi à abattre l’hélicoptère et que de ce dernier sortent des hommes d’intervention, réorientez alors vos feux sur ces derniers. Les cibles principales étant ceux qui sont le plus prés du sol. Si vous êtes plusieurs, l’un de vous doit IMPERATIVEMENT continuer d’ouvrir le feu sur le poste de pilotage ou les turbines, les autres sur les hommes qui sortent de l’hélicoptère. Si vous disposez d’un lance roquette, un hélicoptère en vol stationnaire est une cible parfaite. Attention cependant qu’il n’y ait pas de sniper à l’intérieur de ce dernier, prêt à vous loger une balle dans la tête dés que vous allez pointer votre nez. Dans ce cas de figure, le sniper devient prioritaire ; il faut l’éliminer avant le reste. Pour résumer, les priorités sont : Le pilote Le poste de pilotage si le pilote n’est pas visible si l’appareil est dans un sens qui ne permet pas de viser le
poste de pilotage, se reporter sur les turbines Report des tirs sur les hommes qui sortiraient de l’hélicoptère Lorsque la cible est un avion, on ne peut effectuer un tir d’efficacité que si ce dernier est en approche frontale. Inutile de gaspiller ses munitions s’il est en éloignement car aucune chance ou très peu pour que les munitions de petit calibre l’atteignent.
12 – Topographie / orientation I.
Définitions
Le nivellement ; C’est la représentation plane et conventionnelle, sur la carte, du relief du terrain. Il doit permettre de trouver l’altitude d’un point, d’exprimer la valeur des pans, de faire ressortir le relief d’une manière expressive. Les différentes formes du terrain : a. Les lignes de Thalweg – Thal (vallée) Web (chemin) b. Les lignes de crête ou faîtes c. Les lignes de changement de pente Les lignes de Thalweg ; Sont les lignes basses du relief. Elles sont formées par l’intersection de facettes qui se coupent vers le bas. C’est la ligne de réunion des eaux. Les lignes de crête ; Sont des lignes hautes du relief. Elles sont formées par l’intersection de facettes qui se coupent vers le haut. Les lignes de faîtes ; Sont les lignes de partage des eaux. Les lignes de changement de pente ; C’est l’intersection de facettes de pentes différentes. Abri ; Constitué par un mûr, un trou ou un fossé, protège de l’ennemi dans une ou plusieurs directions. Angel mort ; C’est une portion de terrain où l’homme est abrité des vues et des tirs de l’ennemi. Bois ; Surface couverte d’arbres, d’un hectare au plus. Boqueteau ; très petit bois. Bosquet ; touffe d’arbre. Buisson ; Touffe de broussaille de moins d’un mètre. Cheminement ; Itinéraire qui permet de se déplacer d’un point A à un point B sans être aperçu de l’ennemi. Col ; Passage entre deux points hauts. Colline ; Petit mouvement de terrain isolé, souvent arrondi. Corne de bois ; un coin, angle plus ou moins saillant. Un couvert ; Une portion généralement cachée de toutes les directions et des vues aériennes. Remblai ; Un endroit où est mis de la terre. Déblai ; Endroit où a été enlevé de la terre. Glacis ; Partie de terrain ne permettant ni de s’abriter, ni de se dissimuler aux vues et aux tirs de l’ennemi. Mamelon ; Petite colline ou petite hauteur arrondie sur une crête Versant ; Flanc d’une montagne. Planimétrie ; Les figures naturelles ou artificielles de la surface du sol (maison, rivière, plan de bois…)
II.
Orientation
NM = Nord Magnétique * = Nord géographique (une étoile) Y = Nord de la carte N NNE
NE ENE
E
ESE
SE
SSE
S
SSO
SO
OSO
O
ONO
NO
NNO
Degrés
0 22°30' 45° 67°30' 90°
112°30' 135° 157°30' 180° 202°30' 225° 247°30' 270° 292°30' 315° 337°30'
Grades
0 25
125
Millièmes 0 400
50
75
100
800 1.200 1.600 2.000
150
175
2.400 2.800
200
225
3.200 3.600
250
275
4.000 4.400
300
325
4.800 5.200
350
375
5.600 6.000
Nord = 360° Sud = 180° Est = 90° Ouest = 270° Le millième est un angle sous lequel on voit un mètre à un kilomètre.
Les trois Nord On distingue en effet trois Nord, il est important de connaître les différences entre ces trois Nord pour s'orienter correctement. 1. Le Nord géographique
Il s'oppose bien évidemment au Sud géographique, par le fait qu'il se trouve a ses antipodes (de l'autre côté de la Terre). Ces deux points sont reliés par une ligne imaginaire qui passe par le centre de la Terre et qui correspond à son axe de rotation sur elle même. Lorsqu'on fixe le ciel toute une nuit on s'aperçoit que la polaire ne bouge pas et que toutes les autres étoiles tournent autour d'elle. 2. Le Nord magnétique C'est le Nord indiqué par l'aiguille de la boussole, il est différent du Nord géographique ; cela peut paraître étonnant mais il se trouve a environ 1250 Km du pôle Nord géographique et il se déplace d'environ 10Km par an car il est dû à des phénomènes électromagnétiques très complexes qui sont variables. De plus la boussole n'indique pas toujours sa direction exacte car il y a des variations locales, par exemple au dessus d'un gisement de fer nous verrons cela plus en détail un peu plus loin c'est ce que l'on appelle la déclinaison magnétique.
Notez qu'en raison des modifications locales du champ magnétique terrestre les pôles magnétiques ne sont pas aux antipodes. 3. Le Nord de la carte Par convention le Nord de la carte est en haut de celle ci et le Sud est donc en bas, rares sont les cartes sur lesquelles le Nord de la carte ne coïncide pas avec le Nord géographique, mais cela peut arriver. L'azimut a. L'azimut magnétique C'est l'angle formé entre le Nord magnétique et la direction de marche b. L'azimut géographique C'est l'angle formé entre le Nord géographique et la direction de marche. Etant donné que pour suivre une direction de marche on utilise une boussole il faut faire une correction ce qui n'est pas pratique, cet azimut n'est donc quasiment jamais utilisé. Quand on parle d'azimut sans préciser duquel, il s'agit implicitement de l'azimut magnétique.
2. Aller d'un point à un autre Il existe une infinité de routes pour aller d'un point à un autre, mais deux présentent un intérêt, l'orthodromie qui est l'arc de cercle passant par le point de départ et le point d'arrivée et dont le centre coïncide avec le centre de la Terre ; la loxodromie. C’est un arc de cercle qui passe par les deux points mais qui détermine une section de la sphère terrestre (calotte). La loxodromie est plus longue que l'orthodromie, mais elle est bien plus pratique à utiliser car le cap est constant et qu'elle est représentée par une droite sur la carte. La différence de longueur entre les deux routes est due à l'aplatissement de la Terre aux pôles. Par exemple entre Le Havre et New York la distance est de 5889 Km en loxodromie et 5695 Km en orthodromie soit une différence de 194 Km. Il est évident que dans la pratique du scoutisme c'est toujours la loxodromie qui est utilisée car la différence est quasiment nulle sur les distances effectuées. La boussole Quelle merveilleuse invention, à la fois si simple et si compliquée sans elle le Monde serait encore inexploré en grande partie. Son principe est très simple, puisqu'il repose sur une aiguille aimantée dont la pointe est attirée par le Nord magnétique, ce qui signifie que le Nord de la boussole est un petit pôle Sud. Vous le savez sans doute les aimants ont deux pôles, un pôle Sud et un pôle Nord, deux pôles identiques se repoussent et deux pôles opposés s'attirent. 1. La rose des vents
Conventionnellement, chaque direction appelée point cardinal, porte une abréviation, le Nord N, l'Est E, le Sud S et l'Ouest W (West en anglais); on peut combiner ces abréviations pour avoir des directions plus précises, par exemple NE pour le Nord-Est.
2. Les unités La boussole a été considérablement perfectionnée au cours des âges, elle ne se contente plus d'indiquer le Nord magnétique, elle permet d'indiquer d'autres directions car on y a ajouté un compas qui permet de mesurer les angles, donc les azimuts. Malheureusement pour les utilisateurs, il existe plusieurs unités de mesure des angles, qui généralement ont des utilités différentes et qui sont plus ou moins pratiques.
a. Les degrés C'est sans doute l'unité la plus courante, celle que tout le monde doit connaître. Chacun sait sans nul doute qu'un angle droit fait 90° et qu'un tour fait 360°, ce que l'on connaît moins ce sont les sous unités, et là ça se complique singulièrement. En effet il ne s'agit pas d'un système décimal mais d'un système horaire, c'est à dire que les degrés sont divisés en 60 minutes (notés 60'), les minutes sont divisées en 60 secondes (60'') et les secondes en 10émes ou 100èmes, comme sur une montre d'ailleurs. Pour la petite anecdote les pilotes de chasse s'indiquent les directions relatives en heures, midi veut dire tout droit, à trois heures veut dire à droite, à six heures derrière, à neuf heures à gauche…
b. Les grades Pour simplifier on peut utiliser les grades, qui ont l'avantage d'être un système décimal beaucoup plus facile d'usage bien qu'il soit moins courant. L'angle droit fait 100 grades et un tour fait 400 grades. c. Les millièmes C'est sans doute l'unité la moins bien connue, mais qui est très pratique à bien des égards ; c'est l'unité utilisée par les militaires. La définition du millième est la suivante: c'est l'angle sous lequel on voit un objet de 1 m à 1 Km ou plus clairement avec un schéma.
En fait il s'agit d'une approximation du millième de radian, un tour fait 2p radians soit 6,28318530717958647692528676655901…………. radians pour les millièmes on a arrondi p à 3.2 on a donc 2p = 6.4 un tour fait donc 6400 millièmes. L'intérêt de cette unité est de pouvoir rapidement évaluer des distances ou des dimensions. On peut ainsi calculer la distance d'un objet lorsqu'on connaît ses dimensions (un objet de 2 mètres de long de long que l'on voit sous un angle de 2 millièmes se trouve à 1 Km) et on peut également mesurer les dimensions d'un objet lorsqu'on connaît sa distance. Table de conversions Direction \ Angle
Degrés
Grades
Millièmes
N
0 ou 360
0 ou 400
0 ou 6400
NNE
22.5
25
400
NE
45
50
800
ENE
67.5
75
1200
E
90
100
1600
ESE
112.5
125
2000
SE
135
150
2400
SSE
157.5
175
2800
S
180
200
3200
SSW
202.5
225
3600
SW
225
250
4000
WSW
247.5
275
4400
W
270
300
4800
WNW
292.5
325
5200
NW
315
350
5600
NNW
337.5
375
6000
2. 3. Les types de boussoles et leur utilisation La boussole a différents usages et chaque usage a besoin d'adaptations propres. Ainsi le marin, le militaire, l'ingénieur en génie civil, les concurrents d'une course d'orientation ne font pas exactement le même usage de la boussole, qui varie donc selon les utilisations. a. La boussole d'orientation C'est la plus simple et la plus courante, il s'agit le plus souvent d'une plaque de plastique rectangulaire, comportant des graduations sur les côtés pour mesurer les distances sur une carte, et sur laquelle est montée la boussole. Le montant de la boussole peut tourner de telle sorte que l'on puisse faire coïncider les graduations d'angles avec la flèche indiquant la direction de marche. Au fond de la boussole on trouve une grosse flèche rouge en général qui matérialise le Nord magnétique. Pour trouver la bonne direction il faut maintenir la boussole bien à plat et comme avec toute boussole être à l'écart de toute source de champ magnétique artificiel (ligne haute tension, transformateur, aimant, moteur électrique, électro-aimant…). Ensuite pour orienter correctement la boussole il suffit de faire coïncider l'aiguille rouge de la boussole avec la flèche rouge dessinée sur le fond. Ce type de boussole sert en général à orienter une carte. b. La boussole de visée C'est un dispositif analogue au précédent, mais elle est dotée d'un miroir et d'un viseur cela permet de déterminer la direction d'un objectif (pylône, arbre, château d'eau, tour, immeuble…), elle fonctionne de la même manière sauf que l'on regarde la boussole dans le miroir en désignant l'objectif avec le viseur. c. Le compas Le compas fonctionne sur le même principe que la boussole sauf qu'il y a un plateau aimanté qui flotte dans une boule remplie d'eau et une aiguille fixe. C'est un cas particulier de boussole ou le Nord de la boussole est un pôle Nord. C’est le type de boussole le plus souvent rencontré sur les bateaux, car il permet de suivre une direction en continu.
4. La déclinaison magnétique C'est l'angle formé entre le Nord indiqué par la boussole et le Nord magnétique, cet angle varie avec l'endroit où l'on se trouve et avec le temps. La déclinaison magnétique est due à des variations locales des champs magnétiques terrestres, tels que des gisements métalliques, des lignes électriques haute tension, ou des phénomènes cosmiques tels que les vents solaires qui interfèrent avec la magnétosphère. Il faut donc se renseigner sur sa valeur si l'on veut trouver le Nord géographique qui la plupart du temps comme nous l'avons vu précédemment coïncide avec le Nord de la carte ce qui nous permet d'orienter correctement la carte.
La déclinaison magnétique est indiquée dans la légende des cartes IGN série bleue, elle est mesurée au point correspondant au centre de la carte (elle peut subir des variations à quelques kilomètres près mais en général la précision au centre de la carte est suffisante). Attention à bien regarder la date de validité de la carte sinon utiliser la correction indiquée (la plupart du temps une correction de quelques minutes par an). 5. Suivre une direction Suivre une direction à la boussole n'est pas chose aussi aisée qu'il n'y paraît. Il existe de nombreux pièges, outre la déclinaison magnétique dont l'influence est négligeable pour de petites distances. Le principal problème réside en la présence d'obstacles dans le désert ou en mer c'est un problème différent on n'a pas de repères. Dans une forêt il est bien entendu impensable d'avancer tout droit, il y a des arbres mais la technique pour contourner ce problème est d'utiliser ces obstacles comme des repères. Ainsi en utilisant une boussole de visée on recherche un arbre dans la direction voulue, on se rend à cet arbre et on refait une visée sur un arbre suivant. Le revers de la médaille est que si à chaque mesure on fait la même erreur, elle s'accumulera. En résumé un grand nombre de mesure aboutit sur une grosse erreur ; il est donc préférable de faire le moins de mesures possibles (faire des visées sur des distances plus grandes) quand cela est possible. En mer il n'y a pas d'arbres, il faut donc avancer en fixant l'aiguille de la boussole de telle sorte qu'elle coïncide toujours avec la flèche du Nord. Le moyen le plus simple est d'utiliser un outil plus adéquat, à savoir un compas. C’est pour cela que les bateaux en sont équipés. Une autre solution peut être envisagée lorsque nous ne sommes pas seuls, est de guider une autre personne dans la direction voulue, on a alors un repère mobile. 6. S'orienter sans boussole Grande question, les solutions sont plus ou moins heureuses ; mais il est important de les connaître.
a. De jour La méthode des mousses est très aléatoire, à savoir quand même mais avec quelques rectifications, la mousse ne pousse pas au Nord comme on l'entend souvent mais suivant l'orientation des vents dominants. Autant dire qu'il faut bien connaître la météorologie locale ce qui n'est pas évident. De plus il arrive souvent que la mousse pousse tout autour des arbres, dans ce cas point de salut. On peut si l'on est observateur et un peu naturaliste, observer la façon dont les arbres sont penchés ce qui nous informe sur la position des vents dominants, encore faut il les connaître. La méthode la plus sûre est quand même le Soleil, qui je le rappelle se lève à l'Est et se couche à l'Ouest. et se trouve au Sud a midi, et qu'on ne le voit jamais au Nord sinon c'est que la Terre a changé de trajectoire. Cette méthode peut même devenir très précise si l'on a une montre à aiguille réglée sur l'heure G.M.T. (Greenwich Meridian Time) c'est à dire l'heure légale en France moins une heure en hiver et moins deux heures en été. Quand la montre est correctement réglée il faut l'orienter de telle sorte que le Soleil soit pointé par la bissectrice de l'angle formé par l'aiguille des minutes et l'aiguille des heures. Lorsque la montre est orientée ainsi, le Sud est pointé par le 12 il est très facile de retrouver les autres directions, les plus aguerris pourrons même utiliser la montre exactement comme une boussole en faisant la conversion des heures en degrés ainsi 12 H -> 180°, 3 H -> 270°, 6 H -> 0°, 9 H -> 90°.
b. De nuit Si le ciel est couvert, point de salut en dehors de la boussole; sinon les étoiles sont la méthode la plus ancienne, pour ne pas dire qu'elle date de la nuit des temps. On peut par exemple appliquer avec la Lune la méthode solaire mais attention, il ne faut pas bien évidemment que ce soit la nouvelle Lune, mais il faut aussi connaître les heures de lever et de coucher de cette dernière ce qui n'est pas toujours évident. On peut avoir ces informations sur certains calendriers ou en se renseignant auprès d'astronomes. Il faut cette fois-ci régler la montre de telle sorte qu'il soit minuit lorsque la Lune a effectué la moitié de son parcours dans le ciel (elle est alors au Sud) mais attention la Lune tourne autour de la Terre il ne faut pas régler sa montre à l'heure G.M.T. Mais la méthode la plus fiable est encore de rechercher l'étoile polaire, malheureusement c'est une étoile d'assez faible magnitude (son éclat est faible) et pour peu qu'il y ait une source de lumière parasite elle peut être difficile à observer. Le plus simple pour la retrouver est de repérer la constellation de la Grande Ourse. Il faut ensuite reporter 5 fois vers le haut la distance entre les deux étoiles du bout de la «casserole » (côté opposé au « manche ») et normalement on tombe exactement sur l'étoile polaire. Enfin une dernière méthode pour s'orienter mais qui toutefois nécessite un peu de connaissances en astronomie est d'utiliser les planètes avec une méthode similaire a celle du soleil et de la Lune. Il faut être capable de reconnaître les planètes dans le ciel, et faut pour cela un œil habitué, connaître les heures de lever et de coucher de ces planètes. Les planètes utilisables sont Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Elles ont un éclat plus brillant que les étoiles à de rares exceptions (Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel et peut être confondue avec une planète) de plus les planètes ne scintillent presque pas et lorsqu'on les grossis a la jumelle elles grossissent alors que les étoiles restent des points lumineux. Même avec un faible grossissement, nous pouvons voir des quartiers sur Vénus et Mars et observer les satellites de Jupiter.
III.
Topographie
1. La carte 1.
Définition
C'est la représentation géométrique sur une feuille plane suivant certaines conventions d'une certaine portion de la surface du sol, composée de mouvements du sol et de détails du terrain. Elle comporte en outre des informations marginales qui ont pour but de se situer sur la carte, de s'orienter de déterminer les distances, trouver les repères et les altitudes.
2.
L'échelle
C'est la réduction effectuée pour passer des distances mesurées sur le terrain aux longueurs qui les représentent sur la carte. Cette réduction est une valeur fixe que l'on appelle échelle. Les échelles sont notées sous forme de fractions centimétriques le numérateur est toujours égal à 1 et correspond à 1 cm sur la carte le dénominateur correspond au nombre de cm que cela représente sur le terrain. Par exemple une échelle de 1/100000 signifie que 1 cm sur la carte représente 100000 cm sur le terrain (soit 1 Km). Les échelles les plus fréquemment rencontrées sont 1/200000 et 1/100000 pour les cartes routières, 1/50000 et 1/25000 pour les cartes touristiques et les cartes d'état major. Les cartes IGN série bleue que nous utilisons le plus souvent chez les éclaireurs sont au 1/25000 ce sont les plus précises (1 cm représente 250 m) mais par conséquent elles couvrent des surfaces plus petites et il en faut parfois plusieurs pour couvrir la région dans laquelle nous campons. (C’est bien connu les terrains pour les camps d'été sont toujours dans un coin de la carte et il faut donc acheter quatre cartes pour couvrir la région ! !).
3. Les projections 1.Mercator C'est le système de projection le plus ancien, il s'agit de la projection du globe terrestre sur un cylindre tangent à l'équateur. C'est la projection utilisée pour les planisphères.
2.Transverse Mercator Pour corriger les erreurs liées à la projection de Mercator, on utilise une variante, ou l'on projette le globe terrestre sur un cylindre tangent à un méridien particulier, tout les 6° de longitude, ce qui divise le globe en 60 fuseaux.
3.Lambert Pour minimiser encore plus les déformations, cette représentation utilise une projection sur un cône d'axe polaire tangent à un parallèle particulier. Elle déforme peu, mais son quadrillage est moins commode car la loxodromie n'y est pas droite, elle est surtout utilisée pour les fonctions où la consultation prime sur le tracé.
4.Polaire Mathématiquement, c'est un cas particulier de la projection de Lambert avec un cône d'angle plat, il s'agit donc d'un plan tangent au pôle. Cette représentation n'est utile que dans l'océan Arctique et sur le continent Antarctique.
4. Les systèmes de coordonnées Pour se repérer à la surface du globe, on a inventé un système de quadrillage, ce qui permet d'indiquer un point très précis sur Terre sans ambiguïté. Ce quadrillage est constitué de méridiens, qui sont des cercles qui font le tour de la Terre et qui se croisent au niveau des pôles géographiques et des parallèles, qui sont des cercles situés à la surface de la Terre, perpendiculaires aux méridiens et qui eux ne se croisent jamais. Les parallèles déterminent une grandeur que l'on appelle latitude et les méridiens la longitude. Il a fallu ensuite décider par convention quelle serait l'origine de ce système de repères, et c'est donc pour les parallèles celui qui divise la Terre en deux, c'est à dire l'Equateur (on a 90° de latitudes entre chaque l'Equateur et chaque pôle). Pour les longitudes, on a décidé arbitrairement que ce serait une ligne imaginaire passant par l'observatoire de Greenwich dans la banlieue de Londres, on l'a donc appelé Méridien de Greenwich, la Terre est ainsi divisée en 180 méridiens vers l'Ouest et 180 méridiens vers l'Est. 1.
Coordonnées UTM
UTM signifie Universal Transverse Mercator, comme chacun sait la Terre n'est pas plate c'est une sphère aplatie aux pôles. Il n'est donc pas évident de représenter sa surface dans un plan. Pour cela on effectue une projection, le système de coordonnées UTM utilise une projection de la surface de la Terre sur un cylindre qui serait tangent aux méridiens comme nous l'avons vu précédemment. Cette projection est assez facile à réaliser et c'est la plus ancienne ; Appelée projection de Mercator du nom du géographe qui l'a inventée au 16ème siècle. l'inconvénient de cette projection est que plus on s'éloigne du méridien plus il y a d'erreur mathématiquement entre 0 et 20° sin(x)=tan(x)=x à peu de chose près l'erreur est donc négligeable pour des écarts inférieurs à 20°, c'est pour cela que les projections UTM se font tous les 6° de longitude et défini donc 60 fuseaux UTM. Ceci dit les coordonnées UTM sont les plus utilisées, selon des conventions internationales. De plus le système de coordonnées UTM est très pratique car il découpe la carte en carrés de 1 Km de côté, chaque ligne du quadrillage est numérotée en Km à partir du 0 ce qui permet de calculer rapidement des distances entre deux points lorsqu'on connaît l'échelle. (ceci n'est valable que pour des petites distances où la rotondité de la Terre est négligeable, sinon il faut faire appel à la trigonométrie sphérique qui n'est pas très pratique). 2.
Coordonnées de Lambert
Ces coordonnées utilisent une autre projection, dite projection conique de Lambert où l'on n'utilise pas un cylindre tangent à l'équateur mais un cône tangent au 45°N ce qui couvre avec une erreur négligeable toute la France. (en fait il existe une autre projection conique sur un autre parallèle pour la Corse). L'intérêt de cette projection est de supprimer les erreurs de la projection de Mercator lorsqu'on est à plus de 20° de latitude. La représentation sur les cartes IGN série bleue utilise cette projection, mais on trouve en bordure à la fois le système UTM et les coordonnées Lambert. 2. Nivellement et planimétrie 1.
Le nivellement
C'est la représentation plane et conventionnelle du relief du terrain sur la carte. Il est essentiellement représenté par les courbes de niveau ; une courbe de niveau est définie comme étant l'ensemble des points situés à la même altitude. Sur les cartes d'état major les courbes de niveau sont représentées par des lignes brunes ou ocres, elles sont équidistantes de 5 m (en altitude) on trouve aussi des courbes de niveau maîtresses équidistantes de 25 m qui sont plus épaisses et des courbes intermédiaires dans certains cas qui sont équidistantes de 2.5 m et qui sont représentées en pointillés. Les courbes de niveau permettent de visualiser très facilement les reliefs du terrain, ainsi lorsqu'elles forment des zones concentriques on peut s'attendre suivant le sens de leur valeurs à avoir un monticule ou au contraire une dépression; plus les courbes sont rapprochées plus la pente est abrupte. Enfin le nivellement est également représenté par des points noirs sur la carte accompagnés d'un chiffre qui est l'altitude de ce point, parfois ce point est entouré d'un rond et d'un triangle, il s'agit alors de ce que l'on appelle un repère géodésique. C'est un endroit où les géomètres de l'IGN (Institut Géographique National) mesurent régulière la latitude, la longitude et l'altitude. Ces points sont matérialisés sur le terrain par une borne en pierre avec une plaque métallique sur laquelle sont inscrites les coordonnées et la date de la mesure. A noter qu'en France toutes les altitudes sont données par rapport au niveau moyen de la mer dans le port de Marseille. 2.
La planimétrie
C'est la représentation de l'ensemble des détails naturels ou artificiels sur la surface du sol. Ils sont représentés par des signes conventionnels qui le plus souvent ne sont pas à l'échelle. Ces signes conventionnels sont indiqués dans la légende de la carte, cela peut être des routes, des bâtiments, des grottes, des monuments, des grands arbres, des roches, des ruines. La planimétrie concerne aussi des codes de couleurs permettant
d'indiquer certains types de végétation tels que des cultures, des forêts, des landes, mais aussi des cours d'eau, des lacs, des étangs. Il est important de savoir lire ces signes conventionnels.
3. Préparation d'une exploration en patrouille a.
La marche à la boussole
Lors d'une exploration la patrouille peut avoir à faire une marche à la boussole, il faut qu'elle soit bien préparée. C'est au chef de patrouille de choisir la marche a suivre mais il doit faire attention à plusieurs points, il doit bien savoir lire une carte pour prévoir les obstacles éventuels qui pourraient faire échouer la marche, il doit tenir compte du relief (éviter les pentes trop raides quand cela est possible), ne pas faire une distance trop grande car plus la distance est grande plus les erreurs sont grandes et enfin tenir compte des capacités de ses éclaireurs pour la marche à pied. En général même si le choix de la marche à la boussole est fait par le chef de patrouille il est bon de s'en référer au chef de troupe ou un assistant. b.
Le relevé Gilwell
C'est un type de représentation d'un itinéraire traditionnel chez les scouts (lord Gilwell n'est autre que ce cher Baden Powell), c'est un peu les petits cailloux du petit Poucet. Le principe est relativement simple, sur une feuille de papier on trace une grande flèche vers le haut qui symbolise le Nord, on part du bas de la feuille, et à chaque changement de direction on trace une petite flèche formant un angle correspondant à l'azimut et l'on indique le nombre de pas et l'azimut. Le seul problème est lorsqu'on se dirige vers le Sud ou vers le Nord où l'on ne trace pas de flèche, on reste sur la grande en indiquant le nombre de pas et l'azimut. Il est en plus intéressant d'ajouter des remarques pour signaler des bâtiments, des routes ou autres type de repères.
c.
Le croquis panoramique
C'est une représentation plus ou moins rigoureuse d'un paysage observé, avec néanmoins le soucis du détail. Comme tout le monde n'a pas le talent de Léonard de Vinci et qu'il faut se mettre aux techniques modernes, il peut être bon d'avoir dans la trousse topographique de la patrouille un appareil photo jetable (il en existe d'ailleurs des panoramiques). Si vous en avez le temps et les moyens, il est possible de remplacer le croquis panoramique par une maquette du paysage, à condition qu'elle soit fidèle. De toute façon, il faut dans une trousse topographique une grille qui permet d'évaluer les proportions des objets que l'on représente et la perspective. Si vous n'en avez pas, rien de plus simple, il suffit de faire un cadre en bois avec des clous autour et faire un quadrillage en tendant des fils entre les clous. Pour qu'un croquis panoramique soit complet, il est important de préciser où l'on se trouvait lorsqu'il a été réalisé, dans quelle direction, sous quel angle de vue et à quelle date. 4. La triangulation C'est une technique très élaborée, qui résume bien l'ensemble des points vus précédemment, qui est très simple à mettre en oeuvre et qui permet de se situer avec une très grande précision sur une carte. Le matériel nécessaire se réduit à une boussole de visée et une carte de la région dans laquelle on se trouve. La première chose a faire consiste a repérer dans les paysage des points caractéristiques bien visibles (pylône de télécommunications, phare, église, château d'eau…) et qui sont représentés sur la carte, il faut au moins deux points et idéalement trois. Une fois ces points repérés on mesure au moyen de la boussole de visée l'azimut de ces points caractéristiques on trace à partir de ces points sur la carte des droites dans la direction inverse de leur azimut respectif. Normalement l'intersection des droites correspond à la position exacte sur la carte. Il est préférable d'avoir trois points pour avoir une confirmation de l'exactitude, si les trois droites ne se croisent pas en un point mais
forment un triangle c'est que les mesures ne sont pas parfaites mais on sait toutefois que l'on se trouve à l'intérieur de ce triangle. La triangulation est utilisée de façon plus élaborée par les bateaux et les avions en utilisant non pas des repères visibles mais des radio phares ou des radio balises c'est ce que l'on appelle la radio navigation, l'appareil utilisé pour cela est un goniomètre.
•
La navigation par satellite
Bien que la boussole soit un instrument encore couramment utilisé, elle tend à être remplacée par des systèmes beaucoup plus perfectionnés et plus précis. C'est le cas des systèmes de navigation par satellite. Les premiers systèmes de ce type étaient extrêmement coûteux et n'étaient utilisés que par l'aviation, la marine et l'armée. Avant l'arrivée des satellites on utilisait déjà la radio navigation comme par exemple le système Loran utilisé par les alliés durant la seconde guerre mondiale pour guider les bombardiers au dessus de l'Allemagne les radiophares étaient des antennes au sol. La technologie spatiale a permis par la suite de monter les radiophares sur des satellites, sont ainsi apparus des systèmes comme Satnav et Navstar qui permettent avec un récepteur muni d'un calculateur (l'informatique a donc participé à ce progrès) de connaître sa position à la surface du globe. Au milieu des années 70 est apparu un système très perfectionné, le GPS (Global Positionning System), il est constitué d'une flotte de 24 satellites placés en orbite à 20 000 Km d'altitude au dessus de l'Equateur de telle sorte qu'un récepteur où qu'il soit sur Terre puisse recevoir au moins quatre satellites. Chacun de ces satellites émet un signal codé qui lui est propre, permettant de l'identifier, ce signal est émis à des instants très précis (il y a une horloge atomique embarquée à bord de chaque satellite), le récepteur connaît les positions exactes des 24 satellites et dispose d'une horloge à quartz qui permet de calculer le décalage entre l'émission et la réception du signal de chacun des satellites. Il peut par conséquent calculer la distance à laquelle il se trouve de chacun des satellites qu'il reçoit, ceci détermine une sphère par satellite. L'intersection des sphères correspond à la position du récepteur dans le système de coordonnées. Les récepteurs GPS sont précis à quelques mètres. Le système GPS permet non seulement d'obtenir la latitude et la longitude de l'endroit où l'on se trouve, mais également l'altitude et tout cela quasiment en temps réel alors que les systèmes précédents demandaient quelques minutes voire quelques heures pour une précision d'une centaine de mètres. Ces récepteurs comportent le plus souvent un petit ordinateur qui permet de faire un certain nombre calculs supplémentaires tels que le calcul de la vitesse instantanée et moyenne, la distance à laquelle on se trouve d'un point donné. Les applications du système GPS sont de plus en plus nombreuses de la navigation maritime, au guidage des avions, jusqu'à la localisation de conteneurs de marchandises dans les ports, ou encore la localisation des taxis et des fourgons blindés, et même très récemment les systèmes de navigation par ordinateur des voitures de tourisme haut de gamme avec cartographie des villes. Le système GPS reste encore relativement coûteux car il faut compter aux environs de 1000 F pour un récepteur contre 100 à 200 F pour une boussole, mais les services rendus ne sont quasiment pas comparables, de plus le prix des récepteurs GPS est en baisse constante ce qui tend à le démocratiser.
13 – Techniques de franchissement et d’entrée
Bien souvent, la zone de combat ou de progression est truffée d’obstacles comme les barbelés ou des pants verticaux…. Il est nécessaire de savoir les franchir sans dommages corporels afin de pouvoir continuer la mission.
I.
Barbelés.
a. Barbelés posés à même le sol d’une manière linéaire. C’est généralement le cas le plus classique ; des barbelés posés à même le sol, sur une hauteur variable, attachés ou non par piquets. La manière de les franchir est simple ; à plat ventre, après avoir retiré les accroches maintenant la ligne de fils de fers au sol, mettez-vous sur le dos puis soulevez les barbelés avec vos mains. Certains barbelés sont extrêmement tranchant dotés de mini lames extrêmement bien coupantes donc utilisez des gants. Pendant que vous soulevez les barbelés, vos coéquipiers peuvent passer dessous en rampant. En cas de nécessité, l’utilisation de fumigènes permet de vous couvrir momentanément de la vue de l’ennemi. Des coéquipiers peuvent prendre position à vos côtés afin d’offrir un feu de couverture ou de soutien.
b. Barbelés posés à même le sol d’une manière linéaire et en profondeur Lorsque les barbelés sont disposés en profondeur, la tâche est plus ardue. Soit on applique le principe relativement bête des forces armées à savoir ; debout, en écartant les jambes, le sac sur le dos permettant de tirer les barbelés vers le haut, les camarades rampant dessous, puis se positionnent à leur tour debout en soulevant ainsi une autre portion de barbelés. Principe relativement idiot puisqu’il n’est absolument pas discret et en cas de repérage par l’adversaire, les cadavres vont être nombreux...
Une autre méthode réside en la reproduction de la tactique précédemment expliquée sur une simple ligne de barbelés ; Un homme rampe, se met sur le dos, soulève les barbelés avec son arme ou avec ses mains, un autre rampe a coté de lui, le dépasse et dés qu’il ne peut plus avancer, se met sur le dos et soulève lui aussi les barbelés. Un troisième rampe jusqu’au second, le dépasse et fait exactement la même chose. C’est plus long, plus difficile, mais la sécurité est accrue. c. Barbelés posés sur des grillages ou en hauteur La tâche devient plus ardue quand il s’agit de franchir des barbelés disposés en hauteur. Soit on applique les consignes imbéciles dispensées en CBI à savoir faire une entaille dans le grillage et passer au travers (grillage pouvant être détecteur de coupure et donc donner l’alarme ou alors la zone sectionnée pouvant attirer l’attention et faire donner l’alarme), soit on creuse sous le grillage, on passe et on rebouche. Si on ne peut creuser (béton ou autre raisons), une autre possibilité consiste à passer directement pardessus. On se fait alors la courte échelle ou, si la hauteur ne le permet pas, on applique le principe de la pyramide où, par exemple, 4 camarades se mettent les uns à cotés des autres, 3 autres leur montent dessus et 2 autres pardessus les 3. Une fois arrivé à hauteur du barbelé, lancer par-dessus une couverture épaisse ou plusieurs couvertures jointes puis un volontaire passe par-dessus et aura pour charge, une fois de l’autre coté, de lancer une corde. Le dernier soldat ayant franchi la clôture devra enlever les couvertures et éventuellement redresser le barbelé afin d’éviter qu’on remarque plus tard une trace de passage. Cependant, un cas critique peut apparaître, celui où le grillage est doté d’une protection anti-coupure permettant de localiser précisément là où une section a été effectuée, doté également d’une protection contre le passage en hauteur (une pression et l’alarme est déclanchée) ou encore doté de vidéosurveillance et/ou d’un grillage électrique. Peut être essayez-vous de prendre d’assaut un entrepôt d’armes nucléaires ? Trêve de plaisanteries, dans ce cas extrêmement délicat, il faudra effectuer des reconnaissances et bien étudier l’obstacle afin d’établir une tactique.
II.
Mûrs ou pants verticaux
Là encore, il faut agir en groupe. Si le mûr est trop haut, se faire la courte échelle afin de permettre à un ou plusieurs camarades d’atteindre la partie supérieure, de s’y installer et d’aider les autres à franchir l’obstacle. En cas de présences d’objets défensifs de type pointes d’acier, verres brisés etc…, il faudra soit déployer une protection anti-couteau qu’on étendra des deux cotés, soit disposer des objets entre chaque pointe, plus haut que ces dernières, qui tiendront fermement (attachés ?) et permettront le déploiement éventuel d’une protection additive plus large. Pour un mûr simple, s’il est trop haut, on peut soit envisager le grappin, soit la pyramide humaine.
III.
Entrée et progression en milieu urbain
La progression en milieu urbain est la plus difficile et la plus dangereuse qu’un militaire peut rencontrer au cours d’un conflit armé. Chaque maison, chaque porte, chaque pièce peut se révéler être un piège meurtrier. Celui qui y progressera avec des véhicules blindés sans avoir fouillé et contrôlé au préalable les constructions avoisinantes, risquera des pertes matérielles et humaines considérables. Voir à ce sujet les Russes dans Groznyï et l’excellent document produit par notre collègue Tof2B ; « La guerre urbaine, entre rêves de généraux et réalité de guérillero » Taille : 122 365 ko.
Ce qu’il faut retenir : a. A chaque franchissement de porte ou de cloison, lever les pieds afin d’éviter de déclancher des mines actionnées par file, laser ou pression. b. A chaque approche de bâtiment ou dans chaque bâtiment, prendre garde aux fenêtres et aux trous divers ; des tireurs embusqués peuvent se trouver derrière et les utiliser comme meurtrière pour leurs armes. c. Chaque entrée doit être minutieusement préparée car trois cas de figure peuvent se présenter. Le premier, l’ennemi est dedans et s’attend ou non à votre arrivée. Le second, l’ennemi n’est pas dedans mais des mines sont disposées dans le bâtiment et vous n’êtes pas forcément au courant que ce dernier est inoccupé. Enfin, le troisième, l’ennemi est dans le bâtiment et a miné les accès. d. Quoi qu’il en soit, le combat en milieu urbain sera très coûteux en temps et en vies humaines. e. La progression devra toujours être effectuée en rasant les mûrs, jamais au milieu d’une pièce ou d’une route. f.
Même si le facteur temps est important, une progression bond par bond, à croupis est plus judicieux qu’une progression debout, rendant les hommes des cibles plus faciles.
g. En cas de prise à partie, dispersion systématique des effectifs. h. En position défensive, veiller à se trouver dans des bâtiments les plus proches possibles les uns des autres et ce, afin d’éviter à des bombes aériennes de pouvoir frapper directement vos postes de tir, ou à des hélicoptères d’appuis d’ouvrir un feu direct sur vous. Dans le cas contraire, à chaque tir de votre part, il doit y avoir déplacement systématique voire départ du bâtiment. Quand vous touchez la fenêtre ou le trou qui servira à pointer votre arme, il ne faut pas que vous voyez le ciel. Dans le cas contraire vous êtes à portée d’attaques aériennes par conséquent il ne faudra pas tenter de tenir coûte que coûte le bâtiment sous peine de destruction pure est simple de ce dernier et de pertes certaines notamment dûes à l’appui aérien de l’ennemi (avions de combat, hélicoptères de combat ou drône de combat). i.
La première chose à faire lors d’une prise de position est un contrôle visuel discret et immédiat par jumelles, des alentours, des toits, fenêtres et trous dans les mûrs environnants votre bâtiment afin de déceler et localiser en priorité ; 1°) Les snipers ennemis 2°) Les blindés ennemis 3°) Les
troupes ennemies j.
Lorsque vous êtes dans un bâtiment et qu’un char ennemi est en visuel, cela veut dire que lui aussi pourrait avoir un visuel sur vous et par conséquent un possible angle de tir. Eviter de tirer sur les troupes ennemies si vous voyez un ou des chars ou des véhicules blindés. Pourquoi ? un tir sur les troupes ennemies indiquera que vous êtes dans tel ou tel bâtiment. Si vous voyez un char, il peut donc vous voir ; s’il tir sur votre bâtiment (même s’il ne vous voit pas), vous êtes mal.
k. Priorités des cibles à éliminer ; 1°) Snipers 2°) Officiers 3°) Chars 4°) Véhicules blindés 5°) Les soldats l.
En cas d’affrontement direct avec l’infanterie ennemie et d’échanges de tirs au fusil d’assaut, ne tentez en AUCUN cas de dominer la situation si vous ne disposez pas de snipers en couverture qui ont préalablement « dégagé » le secteur des snipers ennemis et qui « surveillent » et vous protègent du déploiement certain de ces derniers.
m. En défensive, la meilleure tactique est l’ambuscade puis le changement de position en cas de non élimination de la totalité des groupes ennemis pris à partie. n. En offensive, la meilleure tactique est la prise de bâtiments un à un. Chaque bâtiment servant à un premier nettoyage par snipers des zones environnantes et à un soutien direct pour un assaut sur la prochaine batisse. Si vous disposez d’appui aérien, attaquez en premier lieu les bâtiments « distants » des autres. Si vous n’en disposez pas, faites le contraire.
Dans l’optique où l’ennemi serait dans un bâtiment et toujours dans l’optique où il n’aurait pas déposé de mines (vous ne pourrez le savoir jusqu’à ce que vous y soyez) ; l’entrée recommandée est une entrée fracassante de type groupe en full assaut ; C'est-à-dire similaire aux groupes d’intervention, chacun prend ses positions en ayant pris une direction opposée à l’entrée dans une pièce.
Ce qui est dispensé dans les CBI à savoir l’entrée homme après homme (le premier prend sa position, le second entre et prend la sienne, le troisième aussi, puis mouvement l’un après l’autre) peut se révéler extrêmement dangereux si l’ennemi riposte dés l’entrée principale. Si vous êtes dans une position inverse c'est-à-dire défensive dans un bâtiment, sachez que tout va se jouer sur les entrées. L’objectif étant d’empêcher coûte que coûte l’ennemi d’entrer. Et pour cela vous aurez non seulement une phase de feu sur objectif repéré, mais également la pose de mines sur les fenêtres, portes et issues de secours.
C’est en prenant en compte les dangers du combat urbain et les risques d’embourbement qu’on comprend alors toute l’importance de la phrase :
LA GUERILLA E N T R A I N E M E N T : La sueur épargne le sang
Quand la diplomatie cède sa place à l’affrontement armé, la guérilla devient nécessitée et question de survie quand l’une des deux forces opposées est quantitativement inférieure en moyens humains, matériels et puissance de feu. Une réelle Guerre à grande échelle contre un ennemi désigné de type gouvernemental ou Etat exige l’utilisation de tous les moyens appropriés visant à l’accomplissement des objectifs. Contrairement à un conflit armé opposant des forces conventionnelles blindées, aériennes et maritimes, la guérilla est une lutte qui permet d’opposer efficacement un groupe d’hommes ou un ensemble de groupes d’hommes à l’armée d’un Etat. Même si les moyens engagés sont disproportionnés, la victoire peut basculer dans le camp de l’infériorité numérique et matérielle pour diverses raisons. Lorsque l’utilisation de la force est jugée nécessaire, nous nous trouvons alors en face de trois cas de figure. Le premier, en partant du principe que seuls les objectifs principaux doivent être atteints en évitant à tous prix les dégâts collatéraux. Le second, en partant du principe que les objectifs principaux doivent être atteints coûte que coûte, quel qu’en soit le prix en ignorant les dégâts collatéraux. Le troisième, en partant du principe que les
objectifs principaux doivent être atteints quel qu’en soit le prix en ignorant les dégâts collatéraux, quitte à les provoquer pour déclancher des réactions en chaîne, entraînant alors inévitablement le civil dans le conflit ; Nous sommes sur ce dernier cas de figure en face d’une guérilla dite totale où il est impossible d’être neutre sous peine d’être la cible de deux camps différents. Dans ce fichier, nous prendrons exemple sur différents cas ; le fameux groupe AZF qui marchanda avec les autorités Françaises en 2003-2004, les attaques terroristes à la bombe en Espagne en Mars 2004, l’attaque terroriste dans le métro de Moscou et celles qui eurent lieu en France en 1995 et, en fin de document, des approches concrètes par l’intermédiaire de scénarios qui serviront d’exemples.
A.
Préambule
Par le passé on gagnait une guerre par l’écrasement militaire de son adversaire. 1000 hommes face à 1000 hommes, une pure boucherie. Puis vint les temps modernes avec bombes guidées par laser, missile de croisière, où les hommes s’affrontent par le biais de hautes technologies. L’adversaire peut être éjecté du jeu par l’utilisation de diverses méthodes telles la presse ou la pression populaire voire par les urnes. Cependant, les techniques ne cessant d’évoluer, les informateurs étant présents partout, il est nécessaire de prendre certaines mesures avant action. La guerre n’exige plus des effectifs importants. Tout peut commencer du 1 et finir au 2 comme il est possible de commencer au 2 et de finir au 100. Kolinmok nous aura enseigné ; seule l’image du nombre est prise en compte. Dans un affrontement, il y a également affrontement d’intelligences. Vous vous mesurez à un « clan » que vous considèrerez comme menace car ce dernier vous aura considéré comme telle. Ce « clan » dispose d’une force de frappe, d’une capacité de renseignement et d’une intelligence dont vous ne devrez jamais remettre en question les capacités de réflexion, d’analyse et de déductions. Quand la confrontation commence, vous vous retrouvez face à des services de renseignement, des services d’actions, la police, les classes politiques et une partie voire une majorité de la population. Il est donc impensable de crier ; « coucou c’est moi qui vous pose des bombes ». L’humanité est bien étrange. L’humain même, par la définition qu’on pourrait lui donner, est une espèce dangereusement imprévisible. Celui qui est votre ami aujourd’hui peut devenir votre pire cauchemar demain. Votre frère d’arme d’hier peut être votre assassin de demain. Votre ennemi d’hier pourra être votre allié d’aujourd’hui. Mais quoi qu’il en soit, n’oubliez jamais ; Les apparences sont souvent trompeuses, n’ayez confiance qu’en vous-même. On ne le redira jamais assez ; Agir en solo peut être la meilleure des solutions quand on choisit de prendre le chemin de l’illégalité. Le silence est la meilleure arme. Quand vous n’êtes pas avec mais contre un gouvernement, vous êtes contre un pot de fer et vous êtes un pot de terre. Tout le monde peut vous lâcher, tout le monde peut vous trahir. C’est d’une étonnante facilité ; un coup de téléphone à la police, une dénonciation anonyme et vous êtes en prison pour la vie, si on ne vous liquide pas purement et simplement avant. La préparation à la Guerre contre un ennemi déterminé consiste donc à s’assurer un minimum de sécurité dans ses actes, de prévoir des plans de rechange, et, à l’image d’un jeu d’échec, d’étudier les coups possibles que pourrait vous porter l’adversaire, y compris ceux qu’on pense « impossible » et qui pourrait bien comprendre le « sacrifice » ou encore « la concession », le « faux et usage de faux » et nous en passons. Prendre la lourde décision du choix des armes ou d’entrer dans l’illégalité, c’est assumer la pleine responsabilité de ses actes. C’est accepter de faire face à un ennemi qui ne reculera devant rien pour vous mettre hors jeu, c’est accepter de faire face à un ennemi qui dispose de moyens humains, financiers et matériels supérieurs aux vôtres. Prendre les armes, c’est avoir parfaitement réalisé la Phase 2 dite d’analyse et d’avoir dans les moindres détails étudié son adversaire, sa capacité et son délai de réaction, ses moyens, bref, de l’avoir étudié tout simplement. De votre capacité de recherche et d’acquisition de l’information, dépendra votre victoire et surtout, votre survie. Lors d’un recrutement dans l’armée régulière, on vous juge sur des critères définis, vous sélectionnant sur des épreuves simples qui pourtant éliminent de nombreux candidats. Ici, il n’y a pas de sélection. Vous êtes la sélection. Vous êtes seul maître de vos décisions. Vous seul pourrez dire ; je fais ou je ne fais pas. La guérilla, c’est avant tout un puissant engagement de l’esprit avant les armes, de la réflexion avant l’action. Mais attention, si vous n’avez pas ou ne pensez pas avoir les capacités intellectuelles requises, vous finirez rapidement en prison ou d’une manière plus réaliste, à la morgue. Question de mois ou d’années. Ce que vous devez comprendre avant tout, c’est qu’une guerre ne se gagne pas qu’avec des muscles, elle se gagne avant tout avec un cerveau.
Si vous ne vous sentez pas capable de déclancher votre propre guerre ou d’en rejoindre une en cours de route et surtout de l’assumer elle, ses conséquences et ses dégâts collatéraux, supprimez ce fichier de votre ordinateur.
« Sans destructions, pas de constructions. Tout homme est destiné à mourir. La question est comment souhaitezvous mourir »
Nous allons aborder ici comment mener une guerre quand on est seul et comment intégrer dans cette guerre des « contribuant » qui deviendront des alliés anonymes, formant ainsi une armée de l’ombre autonome ; c’est le principe de Kolinmok.
B. Analyse La phase clé est la réflexion. Vous trouverez ci-dessous une petite partie des questions qu’on doit se poser et auxquelles vous devrez obligatoirement avoir réponses. MATERIEL : - De quoi aurais-je besoin ? - Comment me procurerais-je ce dont j’ai besoin ? - Quels seront les plans de secours et les sécurités pour récupérer ce dont j’ai besoin ? - Quelle est la durée de vie de ce dont j’ai besoin ? - Où stockerais-je ce dont j’ai besoin ? FINANCES : - De combien aurais-je besoin ? - Comment me procurerais-je ce dont j’ai besoin ? - Quels seront les plans de rechange et les sécurités pour récupérer ce dont j’ai besoin ? - Où stockerais-je ce dont j’ai besoin ?
CIBLES : - Quelles sont mes cibles ? - Pourquoi mes cibles ? - Comment atteindre mes cibles ? - Comment atteindre d’une manière détournée mes cibles ? - Comment encourager d’autres personnes à me suivre sans me dévoiler ? - Dois-je ou non intégrer la population dans le processus d’atteinte des cibles ? - Comment établir des diversions ? ACTION : - Quel est le plan que je dois établir pour entrer en action ? - Quelles sont les mesures de sécurité que je dois prendre ? - Quelles seront les mesures de sécurité de l’adversaire ? - Que ferais-je si je suis l’adversaire ? - Pourra-t-on : o Me reconnaître ? Si oui, que ferais-je ? o Découvrir mon plan en cours de réalisation ? Si oui, que ferais-je ? o Me prendre en flagrant délit ? Si oui, que ferais-je ? o Découvrir ma ou mes bombes avant qu’elles n’explosent ? Si oui, que ferais-je ? o Me repérer ? Si oui, que ferais-je ?
o
Me faire suivre ? Si oui, que ferais-je ?
Et la question la plus importante ; jusqu’où suis-je prêt à aller pour atteindre mes objectifs ?
Tout ceci exige la mise en place et l’exécution d’une phase tout aussi importante et capitale ; la phase dite de « recherche d’informations ». C’est généralement elle qui déterminera l’avenir. C’est également de part sa négligence que bon nombre de groupes et de réseaux à travers le monde ont coulé, ont été battus, disloqués, détruits. Cette phase doit être discrète, complète et utilisant tous les moyens nécessaires et appropriés. Des personnes émanant de services de renseignement ou de l’armée seront donc plus aptes à s’en charger. Auquel cas, prenez des cours, vous trouverez tout ce qu’il faut sur internet. Autant être clair et franc, c’est long, très long. N’hésitez pas à vous instruire auprès des forces armées étrangères et des services étrangers, à vous inscrire à des groupes d’informations ou de passionnés sur le web qui se feront un plaisir de vous répondre. Vous en trouverez en grand nombre aux USA ; bien évidemment, vous devrez comprendre l’anglais. Celui qui saura maîtriser la guerre du renseignement et la guerre de l’information disposera d’une longueur d’avance sur son adversaire.
La préparation
Se préparer, c’est constituer : Sa réserve financière accessible même par suspension de la part de l’ennemi, d’un ou de l’ensemble de ses comptes. . Sa réserve de matériels, munitions, d’armes, d’explosifs ou de substances explosives, de détonateurs, etc… stockées en des endroits différents et discrets. . Un important fichier de renseignement sur toutes les cibles, fichier qui sera évolutif et fait en plusieurs exemplaires disposés à des endroits différents par mesure de sécurité. De ce fait, en cas de découverte d’un fichier, il vous en restera des doubles. . Sa réserve de nourriture et des solutions de ravitaillement en cas de nécessité de vie clandestine totale. . Une panoplie de solutions d’évasion vers l’étranger, vers des pays où Interpol ne peut agir facilement. Notons de préférence les pays de l’Ex-URSS. . Un stock de tracts ou de documents de propagande mis au point et imprimés personnellement par mesure de sécurité. Evitez les imprimeries. . Son réseau de connaissance bien que chacune des connaissances sera a prendre avec des pincettes et devra être considéré comme potentielle balance ou futur indic pour l’ennemi. . Ses zones d’exercice dans des endroits vierges et à l’abri de tous regards indiscrets afin de s’entraîner et de s’améliorer d’une manière continue. . Ses planques et cachettes. . Ses solutions de déplacement.
Toutes actions devront être longuement méditées, cela afin de définir : La faisabilité de l’opération La résistance qui sera rencontrée Les lieux possibles de repli La puissance de feu qui vous sera opposée Le temps estimé pour l’exfiltration
Vous devrez également apprendre à suivre impérativement le cycle universel suivant : -
Analyse de l’objectif Reconnaissance Correction de l’analyse de l’objectif Préparation des plans Préparation des matériels Check up Infiltration Analyse terrain de la situation. Si ok ; Réalisation de l’action Exfiltration Débriefing et analyse du cycle.
Vous devrez être particulièrement attentif aux problèmes pouvant vous mettre hors jeu à savoir : - Interception d’e-mails vous traçant et donnant des indices sur votre position - Interception de communications téléphoniques - Repérage de votre téléphone portable - Repérage de la plaque d’immatriculation de votre véhicule - Indiscrétion dans des conversations - Nervosité en cas de contrôle « banal » par les forces de l’ordre - Repérage de vos lieux d’achat pour motif d’acquisition de grande quantité d’un produit ou pour paiement par carte bancaire, chèque etc... Enfin, des règles de sécurité à toujours adopter : -
Toujours vous déguiser lors de vos actions, de vos reconnaissances et lors de vos achats. Il y a des boutiques spécialisées dans le maquillage et le déguisement. Donnez vous en à cœur joie ; achetez ces matériels de préférence à l’étranger. Déguisez-vous en femme, en homme moustachu, changez la couleur de vos cheveux, mettez une perruque, des lunettes, habillez-vous jeune ou vieux et changez régulièrement…
-
Toujours acheter vos produits dits sensibles à l’étranger, dans la mesure du possible. Ne vous les faites pas livrer, allez les acheter sur place. Evitez de laisser des traces comme des documents indiquant des noms ou adresses. N’oubliez pas que vous menez une partie d’échec ; l’échec et mat équivalent à votre mort ou votre arrestation. Chaque coup d’échec est un repérage. Evitez absolument que l’adversaire puisse avancer ses pions ; ne lui faites pas de cadeaux ; ne laissez aucune trace, n’ayez aucune pitié car lui n’en aura aucune pour vous.
-
Lors de la manipulation de vos objets et l’ensemble de vos matériels, prenez l’habitude d’utiliser des gants. Ne laissez aucune emprunte. De même, prenez toujours soin d’avoir quelque chose sur la tête et un masque au visage ; évitez coûte que coûte de perdre par inattention un cheveux ou de laisser des traces de salive, de doigts, d’urine sur quoi que ce soit. La police scientifique étant devenue très performante, il faut la rendre inutile par l’absence d’éléments de ce type. Vous trouverez de plus amples informations sur ce sujet dans les documents d’anciens officiers appartenant à ce genre de service et diffusés illégalement sur le web.
-
Veillez à acquérir une ou des machine(s) vous permettant de produire des plaques d’immatriculation et des faux papiers. Vous devrez impérativement utiliser des véhicules qui ne sont pas à votre nom. Changer les plaques d’immatriculation, les peindre ou les repeindre (ne passez pas par des garages, faites tout vous-même).
-
Si vous utilisez du matériel informatique dans le but de produire des documents, ne le connectez pas à une prise téléphonique. Laissez le hors d’atteinte du monde extérieur.
Le guérillero ne craint pas de démanteler et de détruire le système économique, politique et social en vigueur, car son objectif est d'aider la guérilla rurale et de contribuer à l'instauration de structures sociales et politiques entièrement nouvelles. Le guérillero doit acquérir un minimum de connaissances.
Les qualités personnelles du guérillero : Le guérillero se caractérise par le courage et l'esprit d'initiative. Il doit être un grand tacticien et bon
tireur. Il compensera par l'astuce son infériorité sur le plan des armes, des munitions et de l'équipement. Le militaire de carrière ou le policier au service du gouvernement dispose d'un armement moderne et de bons véhicules ; ils peuvent circuler librement, aller où ils veulent puisqu'ils ont pour eux l'appui du pouvoir. Le guérillero qui ne peut compter sur toutes ces ressources, agit dans la clandestinité. Il arrive qu'il ait déjà été condamné ou que pèse contre lui un décret de prison préventive ; il est, dans ce cas, contraint de faire usage de faux papiers. Les armes du guérillero sont inférieures à celles de son ennemi ; mais, sur le plan moral, sa supériorité est indiscutable. C'est grâce à elle qu'il peut remplir ses tâches principales qui sont d'attaquer et de survivre. Le guérillero doit, pour pouvoir lutter, prendre à l'ennemi ses armes. Comme celles-ci tombent entre ses mains dans les circonstances les plus diverses, il finit par se trouver en possession d'un armement assez varié et pour lequel manquent les munitions correspondantes. Le guérillero urbain ne dispose d'aucun lieu où il puisse s'exercer au tir. Ces difficultés, il les vaincra grâce à son pourvoir d'imagination et à sa capacité créatrice, qui sont indispensables s'il veut mener à bien sa tâche de révolutionnaire. Le guérillero urbain doit être doté d'esprit d'initiative, d'une grande mobilité, de souplesse, du sens de l'adaptation et de beaucoup de sang-froid, la qualité principale étant l'esprit d'initiative, car on ne peut pas toujours tout prévoir et le guérillero urbain ne peut se permettre de tomber dans la perplexité ni attendre que lui soit donné un ordre. Il doit agir, envisager, pour chaque problème qui se présente, la solution correspondante, et ne pas remettre à plus trad. Il vaut mieux agir et se tromper que ne rien faire par souci d'éviter l'erreur. C'est bien connu l'humain apprend de ses erreurs. Sans esprit d'initiative, il n'y a pas de guérilla urbaine. D'autres qualités sont souhaitées ; il faut être bon marcheur, pouvoir résisté à la fatigue, la faim, à la pluie et à la chaleur ; il faut savoir se cacher et veiller, connaître l'art du déguisement, ne jamais craindre le danger, être capable d'agir de nuit comme de jour, ne pas agir avec précipitation, être doté d'une patience sans limites, garde son calme et son sang-froid dans les pires situations, ne pas laisser la moindre trace et ne pas se décourager. Face aux difficultés qu'ils considèrent comme presque insurmontables, certains guérilleros faiblissent, se désistent ou démissionnent.
Comment vit et subsiste le guérillero ? Le guérillero doit savoir-vivre au milieu du peuple et veiller à ne se distinguer en rien du citoyen ordinaire. Il doit imiter le caméléon. Il ne peut se vêtir d'une façon qui attire l'attention. Des vêtements excentriques et à la mode détonnent dans les quartiers ouvriers. Il en va de même pour ceux qui vont du nord au sud du pays et vice versa, où la façon de s'habiller varie. Le guérillero doit vivre de travail, de son activité professionnelle. S'il est recherché par la police ou connu d'elle, s'il est condamné ou fait l'objet d'une mesure de prison préventive, il doit entrer dans la clandestinité et parfois vivre caché.
En toutes circonstances, le guérillero ne doit parler à personnes de ses activités ; celles-ci ne concernent que l'organisation à laquelle il appartient potentiellement. Il doit avoir une grande capacité d'observation, être très bien informé, en particulier sur les mouvements de l'ennemi, être un bon enquêteur et bon connaisseur du terrain sur lequel il agit. Étant donné qu'il lutte les armes à la main, il ne lui est guère possible de s'acquitter pendant longtemps de ses obligations professionnelles courantes sans se faire repérer. C'est alors que la tâche appelée "expropriation" s'importe à lui avec clarté. Il devient en effet impossible au guérillero urbain de subsister ou de survivre sans s'engager dans la lutte pour l'expropriation. Dans le cadre des objectifs, on peut trouver : 1. la liquidation physique des chefs et des subalternes des forces armées et de la police 1. la liquidation physique des chefs et des subalternes de la classe politique y compris aux plus hauts niveaux de l’Etat terroriste. 2. L'expropriation d'armes ou de biens appartenant au gouvernement Les expropriations mineures servent à l'entretien personnel du guérillero ; les autres à alimenter son combat. Ces deux buts n'en excluent pas d'autres, secondaires. Le produit de ces expropriations est destiné à l'apprentissage et au perfectionnement technique du guérillero, à l'achat, à la fabrication et au transport des armes et des munitions destinées au secteur rural, à l'organisation du réseau de sécurité, à la subsistance quotidienne des combattants, en particulier des camarades délivrés de la prison par d'autres compagnons armés, des blessés ou des camarades pourchassés par la police ou les soldats et qui doivent vivre dans la clandestinité. C'est sur les exploiteurs et les oppresseurs du peuple que doivent retomber les terribles charges de la guérilla. Vous pouvez aussi préparer d’avance des zones de repli et de repos, perdus dans la nature mais que vous localiserez sur des cartes ou au mieux, pour lesquelles vous retiendrez par cœur les coordonnées…
La préparation technique du guérillero urbain Personne ne peut devenir guérillero sans passer par une phase de préparation technique à moins que vous ne soyez suicidaire. E N T R A I N E M E N T : La sueur épargne le sang Elle va de l'entraînement physique à l'enseignement de professions ou d'activités de tout genre, mais surtout manuel. On ne peut acquérir une bonne résistance physique qu'en s'entraînent. On ne peut devenir un bon lutteur qu'en apprenant l'art de lutter. Le guérillero apprendra donc à pratiquer les différents types de luttes, qu'ils regardent l'attaque ou la défense personnelle. Pour ce faire, il peut aller dans un premier temps à des cours d’arts martiaux et s’inscrire dans des clubs. Outre la préparation technique, nous considérons comme utiles les formes d'entraînement telles que les excursions à pied, le camping et des séjours prolongés en forêt, l'ascension des montagnes, la natation, le canotage, les plongées et les chasses sous-marines, à la manière des hommes-grenouilles, la pêche, la chasse aux volatiles et au gibier de petite et grande taille. Vous pouvez créer des zones d’entraînement dans votre propriété… comportant ; des franchissements d’obstacles, de barrières grillagées ou bétonnées, des fausses, des buttes contenant des barbelés (entraînez vous
à franchir les barbelés avec vitesse et sous feu ennemi (un homme dos a terre soulève les barbelés, les autres rampent dessous pour les franchir par exemple))
Il est très important d'apprendre à conduire une voiture, piloter un avion, gouverner une embarcation à moteur ou à voile, d'avoir des notions de mécanique, de radiophonie, de téléphonie, d'électricité et même d'électronique. Il est également important de posséder de notions de topographie, de savoir s'orienter, calculer les distances, établir des cartes et des plans, chronométrer, transmettre des messages, utiliser la boussole, etc… Bien des possibilités d’entraînement existent dans les associations ; airsoft paintball pour l’entraînement aux techniques appliquées avec armes, associations de sport pour s’entraîner physiquement, clubs de tirs pour s’entraîner au tir à armes à feu etc.. Des connaissances de chimie, sur la combinaison des couleurs, sur la fabrication des cachets, sur l'art d'imiter l'écriture d'autrui et autres habiletés, font partie de la préparation technique du guérillero. Pour pouvoir survivre dans la société qu'il propose de détruire, celui-ci est obligé de falsifier des documents, comme des passeports, des permis de conduire, des cartes d'assurance maladies et divers papiers d'identités. En ce qui concerne les soins médicaux, il est clair que jouent un rôle spécial et important les guérilleros médecins, infirmiers ou pharmaciens, ainsi que ceux qui possèdent des connaissances correspondantes (les premiers soins), prescription et emploi de médicaments et notions de chirurgie. La partie la plus importante de la préparation technique reste, toutefois, le maniement des armes telles que la mitraillette, le revolver, les armes automatiques, le mortier, le bazooka, le fusil FAL et d'autres types de carabine, S'y ajoute la connaissance des différentes sortes de munitions et explosifs. La dynamite est un de ces explosifs ; il importe de bien savoir s'en servir, comme il importe de savoir utiliser les bombes incendiaires, les grenades fumigènes, le C-4 et autres. Il faut apprendre à fabriquer des cocktails Molotov, des bombes, des mines, à détruire des ponts, démonter ou détruire des rails et des traverses de chemin de fer. Avec un tas d’ingrédients dans le commerce et de l’imagination, vous pouvez fabriquer artisanalement des grenades, des mines anti-personnelles et constituer des stocks répartis en différents endroits pour plus de sécurité…
Les armes du guérillero Les armes du guérillero urbain sont légères, facilement remplaçables, en général prises à l'ennemi, achetées ou fabriquées sur place. On peut notamment citer les armes de poing achetées dans des banlieues, à des trafiquants d’armes, ou des armes de précision en armurerie, à la mafia etc… L'armement léger peut être manié et transporté rapidement. Cet armement se distingue par son canon qui est court ; il comporte plusieurs armes automatiques et semi-automatiques, qui augmentent considérablement la puissance de feu du guérillero, mais qui sont difficilement contrôlables. De plus, celles-ci entraînent une forte consommation, voire un certain gaspillage de munitions que seule une grande précision de tir peut compenser. L'expérience nous a montré que l'arme de base du guérillero urbain est la mitraillette. Elle est efficace et
peut être facilement dissimulée ; elle impose de plus le respect à l'adversaire. Vous pourrez trouver assez facilement sur le territoire français des AK-47 certes un peu vielles mais toujours très efficaces pour les prix qui sont les leurs, notamment dans certaines cités parisiennes. Il faut connaître à fond le maniement de cette arme devenue si populaire. Vous trouverez également par filière dite « mafieuse » des modèles plus avancés tels les AK-74 et si vous tapez dans le « milieu », peut être même des AK-101, 102, 103 etc… Optez dans ces derniers cas pour des calibres OTAN. La mitraillette idéale est l'INA, calibre 45. D'autres de différents calibres, peuvent également être utilisées mais il est moins facile de pourvoir à leur chargement. On souhaitera donc que la base logistique industrielle en arrive à produire un type uniforme de mitraillette à munitions standardisées.
Chaque groupe de guérilleros doit disposer d'une mitraillette maniée par un bon tireur. Les autres auront des revolvers 38, notre arme commune. L'usage du revolver 32 est permis mais nous donnons la préférence au 38, à cause de sa force d'impact. Le Beretta modèle 92 est cependant le plus facile à trouver en banlieue ou au noir. L’idéal étant d’avoir une arme de la taille d’un pistolet mais ayant une forte cadence de tir, idéal en situation défensive, comme l’arme de l’image 3 ci-dessous. A noter que de nombreuses personnes font des voyages en Yougoslavie pour s’approvisionner en armes et munitions, et les ramènent dans leur voiture, planquées dans les sièges. Généralement destinées à la revente, vous pouvez faire de même mais pour vous. N’hésitez pas à acquérir au passage des silencieux.
Les grenades à main et les grenades fumigènes peuvent être considérées comme des armes légères, utiles à la défensive et pour protéger la retraite des guérilleros. Les armes à canon long sont plus difficilement transportables et attirent davantage l'attention. Parmi ces dernières se rangent les FAL, les mausers, les fusils de chasses et les Winchesters. Les fusils de chasse peuvent être efficaces lorsqu'ils sont employés pour des tirs à faible porté e ou à bout portant, ce qui arrive surtout la nuit. Un fusil à air comprimé peut-être avantageusement employé pour le tir à la cible. Des bazookas et des mortiers peuvent être utilisés mais par des gens bien entraînés. Les armes de fabrication artisanale sont parfois aussi efficaces que les armes conventionnelles, ainsi que les fusils à canon raccourci.
Les camarades qui sont armuriers jouent un rôle important. Ils entretiennent les armes, les réparent et peuvent même monter un atelier où ils en fabriqueront. Les ouvriers métallurgistes, les mécaniciens et les tourneurs sont des personnes tout indiquées pour assumer ce travail de logistique industrielle. Ils peuvent, à partir de leurs connaissances, aussi bien fabriquer secrètement des armes chez eux.
On organisera aussi des cours sur l'art de fabriquer des explosifs et l'art de saboter ; on y prévoira la possibilité de faire des expériences. De plus, les armes telles les arbalètes et les arcs sont également très intéressantes de part leur silence de fonctionnement et leur efficacité.
Les cocktails Molotov, L'essence, les instruments destinés au lancement de pétards, les grenades faite au moyen de tuyaux et de boîtes, les mines, les explosifs fabriqués avec de la dynamite et du chlorate de potasse, le plastic, les capsules fulminantes, etc. constituent l'arsenal du guérillero soucieux de remplir sa mission. Le matériel nécessaire à la fabrication des ces engins sera acheté ou dérobé à l'ennemi au cours d'opérations soigneusement planifiées et exécutées. Le guérillero veillera à ne pas garder longtemps près de lui ce matériel susceptible de provoquer des accidents ; il cherchera à s'en servir tout de suite.
L'introduction d'armes modernes, comme toutes innovations en ce domaine, influe directement sur les tactiques de la guérilla. Ces tactiques changeront dès que sera généralisé l'usage de la mitraillette standardisée. Les groupes de guérilleros qui parviennent à uniformiser leur armement et leurs munitions acquièrent un pouvoir d'efficacité supérieur aux autres car leur puissance de feu devient plus grande. Il est important de rappeler que les armes les plus élémentaires et les plus courantes ou du moins les produits et objets de la vie courante qui peuvent devenir armes, seront et devront être employés massivement. Par exemple l’essence, les acides etc…
Les bazookas et lance-roquettes ; des armes d’excellence pour des raids éclaires exigeant des puissances de feu importantes. Cependant, vous remarquerez vite au cours de la lecture de ce document que les armes de précision, l’emploi massif des « snipers » devient par là même une tactique pouvant être appliquée comme stratégie aux résultats extrêmement satisfaisants.
Le tir, raison d'être du guérillero La raison d'être du guérillero, son action, sa survie, tout cela dépend de son art de tirer. Il est indispensable qu'il s'en acquitte bien. Dans la guerre conventionnelle, le combat se fait à distance et avec des armes à longue
portée. Dans la guérilla, c'est le contraire ; s'il ne tire pas le premier, il risque de perdre la vie. Encore que, je rajouterais personnellement qu’une nouvelle forme de guérilla peut apparaître, la « toute sniping » comme je l’appel où l’on snipe les autorités d’une manière continuelle… Entendez par là qu’on abat des responsables avec des armes de précision et à longue ou moyenne distance. De plus, comme il n'a sur lui que peu de munitions et que son groupe est réduit, il ne peut perdre du temps ; il sera donc prompt au tir. Un autre point sur lequel il convient d'insister jusqu'à l'exagération, c'est que le guérillero ne peut tirer jusqu'à épuisement de ses munitions. Il est, en effet, possible que l'ennemi ne riposte pas, précisément parce qu'il attend que l'autre ait fait usage de toutes ses balles, s'exposant ainsi à la capture ou à la mort. Afin d'éviter d'être une cible facile, le combattant ne cessera de se mouvoir, tout en tirant s’il est repéré. On devient un bon tireur en s'exerçant systématiquement par les moyens les plus divers : en tirant à la cible dans les fêtes foraines ; en tirant, chez soi, avec un fusil à air comprimé, etc. Le bon tireur pourra devenir un franc-tireur, c'est-à-dire un guérillero solitaire, capable d'opérer des actions isolées.
Le guérillero solitaire est le plus dangereux car il bouge plus vite q’un groupe, est plus difficile à repérer et dispose d’un total esprit d’initiative. Un ensemble de guérilleros solitaires constitue un véritable cauchemar pour toutes puissances de ce monde qui en subiraient les attaques.
Les "groupes de feu" (cellules) Les guérilleros seront organisés en petits groupes. Chaque groupe, appelé "groupe de feu" (cellule), ne peut dépasser le nombre de 4 ou 5 personnes. Un minimum de 2 groupes (cellules), rigoureusement compartimentés et coordonnés par 1 ou 2 personnes, s'appelle une "équipe de feu" (réseau). Une personne seule peut mener une forme de guérilla en s’y prenant d’une manière correcte, efficace et bien réfléchie. Par des actions répétées et rapides, situées à diverses endroits du territoire, l’unité (1) peut laisser paraître le « multiple » (x) et ainsi faire émerger chez certaines personnes une volonté de participation. Principe de Kolinmok. Au sein de chaque groupe (cellule) doit régner la plus grande confiance. Celui qui tire le mieux et sait manier la mitraillette se chargera d'assurer la protection de ses camarades au cours des opérations. Chaque groupe planifiera et exécutera les opérations qu'il aura décidées, gardera des armes, discutera et corrigera les tactiques employées. Le groupe agit de sa propre initiative, sauf dans l'accomplissement des tâches décidées par le commandement général de la guérilla (cellule centrale ou comité central). Pour donner libre cours à cet esprit d’initiative, on évitera toute rigidité à l'intérieur de l'organisation. Par expérience, on sait que si groupe il doit y avoir, ces derniers doivent être des trinômes. Un élément en phase de feu, un élément en appui et un élément en surveillance. Si l’un des éléments est touché, le second peut effectuer la phase de feu et le troisième venir en aide au blessé afin de le dégager. Parmi les initiatives possibles laissées à la décision de chaque groupe (cellule), citons : les raids contre des banques, les enlèvements de personnes, les exécutions d'agents ou des espions et délateurs au sein de l'organisation, toute forme de propagande ou de guerre de nerfs. Il n'est pas nécessaire, avant de décider de l'une de ces opérations, de consulter le commandement général de la guérilla (cellule centrale ou comité central). Aucun groupe ne doit, du reste, attendre, pour agir, que lui viennent des ordres d'en haut. L’autonomie ou la semi autonomie est la clé du succès dans une guérilla avancée en société occidentale parfaitement réactive.
Tout citoyen désireux de devenir guérillero peut, de lui-même, passer à l'action ou s'intégrer à une organisation à partir du moment où il se juge prêt, suffisamment entraîné moralement et physiquement. En procédant de la sorte, il est plus difficile de savoir à qui doit être attribué tel ou tel coup, l'essentiel étant qu'augmente le volume des actions réalisées. Exemple typique et parfait ; la Corse Le commandement général de la guérilla (cellule centrale ou comité central) compte sur ces groupes (cellules) pour les envoyer remplir des missions en n'importe quel point du pays. Lorsqu'ils sont en difficulté, il se chargera de les aider dans la mesure du possible.
La logistique du guérillero La logistique conventionnelle peut s'exprimer par la formule N.C.E.M. qui veut dire: N = Nourriture C = Combustible E = Equipement M = Munitions Le guérillero, lui, ne fait pas partie d'une armée régulière; son organisation est intentionnellement fragmentée. Il ne dispose pas de camions, de bases fixes et la logistique industrielle de la guérilla est difficile à implanter.
La logistique du guérillero correspondra donc à la formule M.A.M.A.E. : M = Motorisation A = Argent M = Munitions A = Armes E = Explosifs
Il faut des chauffeurs. Ceux-ci doivent, comme les autres guérilleros, subir un bon entraînement. D'ailleurs, tout bon guérillero sera aussi un bon chauffeur. Les véhicules dont il a besoin, il les "expropriera" s'il ne dispose pas de ressources pour en acheter. Comme pour l'achat d'armes, de munitions et d'explosif, le guérillero prélèvera l'argent des banques ou d’attaques de fourgons blindés transportant des fonds ou encore de braquages divers et variés. Ces "expropriations" sont, au départ, indispensables à l’organisation. Il faut aussi bien dérober les armes en vente dans les magasins que celles que portent en bandoulière les soldats de la garde civile ou de la garde militaire. Postérieurement, lorsqu'il s'agira de développer la force logistique, les guérilleros tendront des embuscades à l'ennemi afin de capturer ses armes, ses munitions et ses moyens de transport. Sitôt dérobé, le matériel doit être caché, même si l'ennemi cherche à riposter ou à poursuivre les assaillants. Il importe donc qu'ils connaissent très bien le terrain où ils agissent et qu'ils s'annexent des guides spécialement préparés.
L'aide aux blessés Au cours des opérations de guérilla, il peut arriver qu'un des compagnons soit victime d'un accident ou soit blessé par la police ou la gendarmerie. Si, dans le "groupe de feu", se trouve quelqu'un qui est secouriste, il lui donnera les premiers soins. En ce sens, il faudra veiller à ce que des cours de secourisme soient organisés à l'intention des combattants. Le rôle des guérilleros médecins, étudiants en médecine, infirmiers, pharmaciens, est important. Ceux-ci pourront rédiger un petit manuel de secourisme à l'intention de leurs camarades. En aucun cas le guérillero blessé ne devra être abandonné sur le lieu du combat. Lorsqu'il préparera une opération, le groupe devra s'assurer un appoint médical. Il utilisera, par exemple, une petite infirmerie mobile montée à l'intérieur d'une automobile, ou il placera à un endroit proche du lieu de l'opération, un camarade muni d'une trousse pour les soins. L'idéal serait de disposer d'une clinique propre à l'organisation mais cela coûterait si cher qu'on ne pourrait guère l'envisager qu'en "expropriant" du matériel nécessaire à son équipement. En attendant, il faudra bien recourir aux cliniques légales, non sans faire usage des armes pour forcer les médecins à soigner nos blessés. Au cas où nous aurions besoin d'acheter du sang ou du plasma sanguin dans des "banques de sang", il ne faudra jamais donner les adresses où sont hébergés les blessés ni celles des personnes chargées de s'en occuper. Ces adresses ne seront, du reste, connues que du très petit groupe chargé du transport et du traitement des blessés. Les linges, bandages, mouchoirs, etc. tachés de sang, les médicaments et tout autre objet ayant servi aux soins seront obligatoirement retirés des maisons par où sont passes les blessés et si nécessaire, détruits.
La sécurité du guérillero Le guérillero est sans cesse exposé à la dénonciation ou à la découverte par la police. Pour y parer, il doit s'entourer d'assez de garanties touchant sa cachette, sa personne et celle de ses camarades. Les pires ennemis sont, en effet, les espions infiltrés dans nos rangs. On punira de mort ceux qui seront découverts, ainsi que les déserteurs qui se mettraient à renseigner la police sur ce qu'ils savent. Le meilleur moyen d'empêcher cette infiltration est la prudence et la sévérité que l'on observera dans le recrutement. On ne permettra pas non plus que tous les militants se connaissent ou qu'ils soient au courant de tout. Chacun ne saura que ce qui est nécessaire à l'accomplissement de sa mission. Par manque de vigilance, un guérillero peut avoir l'imprudence de révéler son adresse ou tout indication également secrète à un ennemi de classe. C'est là chose inadmissible. Les annotations dans la marge des pages de journal, les documents oubliés, les cartes de visite, les lettres et les billets sont des indices que la police ne négligera pas. L'usage d'un carnet d'adresses, de papiers portant des numéros de téléphone, des noms, des indications biographiques, des cartes et des plans, doit être aboli. Les lieux de rendez-vous seront retenus de mémoire. Celui qui transgressera ces normes sera averti par le premier camarade qui s'en rendra compte; s'il persévère dans l'erreur, on cessera de travailler avec lui. Les mesures de sécurité à prendre pourront varier en fonction des mouvements de l'ennemi. Cela suppose, évidemment, que l'on soit bien renseigné, que le service d'information fonctionne normalement. Si vous avez des prisonniers disposant d’informations potentiellement intéressantes, il est nécessaire de les faire parler. L’usage de la torture peut être nécessaire et peu de personnes y résistent. Il sera dès lors utile de lire les journaux, en particulier la page qui rapporte les activités de la police. En cas d'arrestation, le guérillero ne pourra rien révéler qui puisse nuire à l'organisation, causer l'arrestation d'autres camarades ou la découverte des dépôts d'armes et de munitions. Voire la partie : Libération de prisonniers.
L’engrenage Si vous souhaitez que d’autres suivent votre voie, plusieurs possibilités. Le tractage ; appelant les gens à se soulever ou appelant ceux qui en ont assez, de se joindre d’une manière autonome, à la guérilla. Vous pouvez expliquer sur le tract comment s’y prendre. Le tract peut faire une ou plusieurs pages suivant vos moyens. Vous pouvez également créer la panique au sein des services de l’Etat en distribuant sur disquettes ou sur CDROM, les fichiers expliquant comment fabriquer une bombe, comment mener une guérilla… Débrouillez-vous pour acheter en plusieurs fois 1000, 3000, 5000 CD-ROM vierges voire plus, des graveurs de rechange, et gravez, gravez, gravez les CD encore et encore… mettez les fichiers les plus sensibles sur chacun des CD. Puis mettez chacun d’eux dans une enveloppe qui portera comme inscription ; « Participez à la guérilla d’une manière autonome, aidez-nous à vivre dans un monde réellement libre ! C’est votre chance ! » Imprimez ces enveloppes en série. Puis distribuez les la nuit, dans les quartiers chauds, les quartiers sensibles où des jeunes susceptibles de suivre vos actions s’y intéresseront. N’oubliez pas ; évitez Internet et les e-mails car on peut vous tracer, vous localiser et vous identifier. Ne perdez jamais de l’esprit ceci :
Les taupes et les indics sont partout, même là où vous vous y attendrez le moins. Tout être vivant parlant le langage humain est susceptible de vous dénoncer. Les nouvelles technologies peuvent elles aussi vous être fatales si vous ne les maîtrisez pas.
Les sept erreurs du guérillero Quand bien même le guérillero suivrait rigoureusement les normes de sécurité, il n'en resterait pas moins sujet à l'erreur. Il n'y a pas de guérillero parfait ; on peut tout juste s'efforcer de diminuer la marge de ces erreurs.
Nous en voyons sept que nous chercherons à combattre: 1. L'inexpérience, qui fait que l'on juge l'ennemi stupide, que l'on sous-estime ses capacités, que l'on trouve les choses faciles à faire et, de ce fait, qu'on laisse des traces qui peuvent être fatales. Cette même inexpérience peut conduire le guérillero à surestimer les forces adverses. Son assurance, son esprit de décision, son audace, s'en ressentiront ; il en sera plus facilement intimidé. 2. La vantardise, qui fait que l'on propage aux quatre vents ses faits d'armes. 3. La surestimation de la lutte urbaine. Ceux qui se laissent enivrer par les actes de guérilla dans les villes risquent de ne pas se préoccuper beaucoup du déclenchement de la guérilla rurale. Ils finissent par considérer la guérilla urbaine comme décisive et par y consacrer toutes les forces de 1'organisation. La ville est susceptible d'être l'objet d'un encerclement stratégique, que nous ne pourrons éviter ou rompre que lorsque sera déclencher la guérilla rurale. Tant que celle-ci n'aura pas surgi, l'ennemi pourra toujours nous porter des coups graves. 4. La disproportion dans l'action par rapport à l'infrastructure logistique existante. 5. La précipitation en vertu de laquelle on perd patience, on s'énerve et on passe à l'action au risque de subir les plus grosses pertes. 6. La témérité, qui fait que l'on attaque l'ennemi à un moment où celui-ci se fait particulièrement agressif. 7. L'improvisation.
L'appui de la population
1. Les Caractéristiques de la lutte de guérilla La technique employée par le guérillero présente les caractéristiques suivantes: A) Elle est agressive ou offensive. Pour le guérillero, dont la puissance de feu est inférieure à celle de l'ennemi, qui ne peut compter sur l’appui du pouvoir et ne peut répondre à une attaque massive des forces adverses, la défensive ne peut qu'être fatale. C'est pourquoi jamais il ne cherchera à fortifier ou à défendre une base fixe; jamais il n'attendra d'être encerclé pour riposter. B) Elle repose sur l'attaque suivie d'une retraite immédiate, nécessaire à la préservation des forces de la guérilla. C) Elle vise à harceler, décourager, distraire les forces dont l'ennemi dispose dans les villes afin de favoriser le déclenchement et l'implantation de la guérilla rurale dont le rôle est décisif. 2. Les avantages du Guérilleros Urbain sur l'ennemi La dynamique de la guérilla aboutit à l'affrontement violent du combattant et des forces de répression. Celles-ci disposent de forces supérieures à celles du premier. Il n'en incombe pas moins au guérillero d'attaquer le premier. Les forces militaires et policières riposteront en mobilisant des ressources infiniment plus grandes. Le guérillero ne pourra échapper à la persécution et à la destruction qu'en exploitant à fond les avantages dont, au départ, il jouit. Ce sera sa façon de compenser sa faiblesse matérielle. Ces avantages consistent à: A) attaquer l'ennemi par surprise B) mieux connaître que l'ennemi le terrain sur lequel il combat C) jouir d'une plus grande mobilité ou d'une plus grande rapidité que les forces de répression D) disposer d'un réseau d'information et de renseignement meilleur que celui de l'ennemi E) faire preuve d'une telle capacité de décision que ses compagnons se sentent encouragés et ne puissent même pas hésiter alors qu'en face d'eux, l'ennemi ne saura où donner de la tête.
La surprise La surprise est donc un élément très important et qui permet de compenser l'infériorité du guérillero sur le plan des armes. Contre elle, l'ennemi ne peut rien opposer; il tombe dans la perplexité et court à sa perte. Il est fonction de quatre données de base que l'expérience nous fait définir comme suit: a) Nous connaissons la situation de l'ennemi que nous allons attaquer, généralement grâce à des informations précises et à une observation méticuleuse, alors que lui-même ignore qu'il va être attaqué et quelle sera la position de l'attaquants b) Nous connaissons la force de ceux que nous attaquons et eux méconnaissent la nôtre c) Nous pouvons mieux que l'ennemi économiser et préserver nos forces d) c'est nous qui choisissons l'heure et le lieu de l'attaque, qui décidons de sa durée et des objectifs à atteindre. L'ennemi en ignore tout.
La connaissance du terrain
Le guérillero, s'il veut que le terrain soit son meilleur allié, doit le connaître jusque dans ses moindres détails. Ce n'est qu'ainsi qu'il pourra intelligemment faire usage de son relief, des ses talus et des ses fossés, de ses accidents, de ses zones laissées à l'abandon, etc. Afin de faciliter le tir, les opérations de retrait, et aussi de se cacher. Le guérillero doit acquérir l’ensemble des cartes du territoire sur lequel il combat afin d’y développer sa stratégie et d’y étudier des actions en concordance avec des éléments naturels dont il n’aurait pas eu idée tout de suite. Les points d'étranglement tels que les impasse, les cul-de-sacs, les rues en chantier, les poste de contrôle de la police, les zones militaires, les entrés ou sorties de tunnels, les viaducs, les carrefours garnis d'agents de la circulation, de sémaphores ou de toute autre signalisation, doivent être soigneusement repérés si l'on veut éviter des erreurs fatales. Ce qui importe, c'est de bien connaître les chemins par lesquels les guérilleros passeront et les endroits où ils se cacheront, laissant l'ennemi à la merci du lieu qu'il ignore. Familiarisé avec les rues, les coins et les recoins des centres urbains, connaissant bien les terrain vague, les égouts, les massifs de verdure, les immeubles en construction, le guérillero urbain peut semer facilement la police ou la surprendre en lui dressant un piège ou une embuscade. S'il connaît le terrain, le guérillero pourra indifféremment le parcourir à pied, à bicyclette, en automobile, en jeep ou en camion sans se faire arrêter. S'il agit au sein d'un petit groupe de combattants, il pourra facilement le reconstituer en un endroit choisi d'avance, avant de déclencher une nouvelle opération. C'est pour la police un véritable casse-tête que de retrouver
ou contre-attaquer un guérillero, dans un dédale de rues que lui seul connaît. L'expérience nous a montré que l'idéal, pour un guérillero, est d'agir dans sa propre ville puisque c'est celle-là qu'il connaît le mieux. Celui qui vient d'ailleurs ne peut, avec autant de compétence que le premier, mener à bien une opération de guérilla.
Mobilité et rapidité
La mobilité et la rapidité du guérillero urbain doivent être supérieures à celles de la police. A cet effet, il veillera: A) À être motorisé ; B) À bien connaître le terrain ; C) À saboter ou entraver les communications ou les moyens de transport de l'ennemi ; D) À s'assurer la possession d'un armement léger. Lorsqu'il réalise des opérations qui ne durent que quelques minutes et s'il quitte le lieu de son action au moyen d'un véhicule à moteur, le guérillero ne pourra échapper à ceux qui le poursuivent que si, au préalable, il a déjà reconnu l'itinéraire et prévu les moyens d’échapper à ceux qui vont le poursuivre. Il n'opérera que dans des endroits éloignés des bases logistiques de la police afin de faciliter sa fuite. Il devra aussi viser à entraver les communications de l'ennemi, sa première cible étant le téléphone dont il fera couper les fils. Mieux, il pourra saboter par avance certains passages, certaines rues par de fausses signalisations, des encombrements etc. Les forces de répression disposent de moyens de transport très modernes ; il faut s'efforcer de leur faire perdre du temps lorsqu'elles doivent traverser le centre congestionné des grandes villes. Les embouteillages peuvent également nous désavantager mais aussi les désavantager et il est facile d’en créer au moment opportun pour les freiner. Nous veillerons donc nous assurer une position favorable, en adoptant les moyens suivants: a) La simulation d'une panne ou le barrage d'une route, que d'autres compagnons assumeront, en utilisant des véhicules dont les plaques seront fausses ; b) L'obstruction du chemin au moyen de troncs d'arbres, de pierres, de fausses plaques de signalisation, de trous ou par tout autre moyen efficace et astucieux ; c) La pose de mines de fabrication artisanale aux endroits par où devra passer la police et l'incendie de ses moyens de transport avec de l'essence ou des cocktails Molotov ; d) Le mitraillage, surtout dans le but de faire éclater les pneus des véhicules de la police. e) Mettre en place une équipe qui aura pour rôle de faire diversion ou de stopper momentanément les poursuivants. Exemple ; une embuscade sur le chemin de repli. Le rôle du guérillero est d'attaquer puis aussitôt de battre en retraite ; c'est ainsi que, doté d'un armement léger, il peut mettre en échec l'ennemi lourdement et fortement armé. Sans un armement léger, on ne peut jouir d'une grande mobilité. Les guérilleros pourront toujours être motorisés si la police les attaque à cheval. De l'intérieur de leur voiture, ils pourront facilement tirer contre ces attaquants. Le grand désavantage de la cavalerie est qu'elle offre aux guérilleros deux cibles: le cheval et son cavalier. Autre solution radicale si l’on dispose du matériel adéquat, est de faire feu au lance-roquettes sur les véhicules de police qui vous poursuivent. L'utilisation par les forces de répression de l'hélicoptère n'offre guère d'avantages ; il sera difficile à ceux qui l'occupent de tirer de si haut et impossible de se poser sur la voie publique. Volant à basse altitude, il pourra facilement être atteint par le tir des guérilleros. Pour se débarrasser d’une hélicoptère, soit on le sème dans une zone forestière, soit on lui tire dessus avec un feu nourri, notamment en essayant de viser précisément le compartiment du pilote et/ou la zone moteur.
L'information
Les chances qu'ont le gouvernement de découvrir et de décimer les guérilleros diminuent fortement dans la mesure où, au milieu de la population, se multiplient ses ennemis. Ceux-ci, en effet, nous informerons sur les activités de la police et des agents gouvernementaux qu'ils ne renseigneront jamais sur nos propres activités. Pour les embarrasser, ils chercheront plutôt à leur donner de fausses informations. De toute façon, les sources de renseignements du guérillero sont potentiellement plus grandes que celles de la police. Celle-ci se sait observée par la population, mais elle ignore qui se rend complice du guérillero.
Vous pouvez inciter la population à vous aider en la récompensant. Par exemple, si vous avez effectué avec succès l’attaque d’un commerce, d’une banque ou d’un fourgon blindé, vous disposerez de fortes sommes d’argent. Vous pourrez alors, par exemple, mettre dans des enveloppes 1000 à 2000 dollars ou euros joint d’une lettre de propagande incitant la population à participer même de manière anonyme et en leur expliquant que cet argent est destiné à les dédommager des erreurs de l’état que vous voulez renverser. Vous prendrez soin de distribuer la nuit ces enveloppes dans des zones hostiles à la police ou au gouvernement. Les familles et les jeunes en difficulté, s’ils savent par l’intermédiaire de cette lettre que vous pourrez leur apporter par la suite d’autres sommes d’argent par distribution anonyme en cas de succès de futures opérations, participeront directement ou indirectement. Soit en diffusant de fausses informations comme demandé, soit en communiquant des informations relatives à des cibles.
Même si les informations nous proviennent que d'une très petite fraction de la population, elles constituent pour nous une arme précieuse. Elles ne nous dispensent cependant pas de créer notre propre service de renseignements, et d'organiser ce réseau d'intelligences. Des informations sûres données au guérillero signifient que des coups également sûrs pourront être portés contre le système. Afin de s'opposer plus efficacement à nous, l'ennemi stimulera la délation, et s'infiltrera en nous envoyant ses espions. Les traîtres et les délateurs, aussitôt qu'ils seront connus, devront être dénoncés auprès de la population. En attendant, dès qu'ils les connaîtront, les guérilleros devront procéder à leur élimination physique en prenant soin de les avoir interrogés avant pour leur soustraire des informations, quitte à faire usage de la torture, ce que la population ne manquera pas d'approuver et ce qui diminuera considérablement l'infiltration et l'espionnage de l'ennemi. Cette lutte, on la complètera en organisant un service de contre-espionnage. C'est en vivant au milieu de la population, en prêtant attention à tous les types de conversations et de relations humaines, non sans dissimuler avec un maximum d'astuce sa curiosité, que le guérillero complétera son information. Celle-ci concernera tout ce qui peut se passer sur les lieux de travail, dans les écoles et facultés, dans les quartiers où habitent les combattants, qu'il s'agisse des opinions ou de l'état d'esprit des gens, de leurs voyages, de leurs affaires, de leurs fréquentations, de tout ce qui les occupe. On diffusera de fausses informations à une personne à la fois afin de déterminer qui serait à l’origine d’une fuite. Par exemple sur l’heure de passage d’un convoi de ravitaillement ou l’identité d’une personne clé. Le guérillero ne se déplace jamais sans avoir toujours à l'esprit la préoccupation de mettre au point un éventuel plan d'opération. Il n'y a pas d'interruption dans la vie du combattant ; il doit toujours être en éveil et
enrichir sa mémoire do tout ce qui peut lui être utile dans 1'immédiat comme pour le futur. Il lira attentivement les journaux et s'intéressera aux autres moyens de communication, il enquêtera, ne cessera de transmettre à ses compagnons tout ce qui attire son attention ; c'est là tout ce qui constitue un immense réseau d'informations donnant au guérillero urbain un net avantage.
L'esprit de décision Un manque d'esprit de décision annule aussitôt les avantages que nous venons d'énumérer. S'il n'est pas sûr de lui, le guérillero risque d'échouer, pour bien p1anifiée qu'ait été son action. Cette capacité de décision doit être maintenue jusqu'au bout, sans quoi une opération bien commencée peut, par la suite, se retourner contre lui, car l'ennemi profitera de sa panique ou de son hésitation pour 1'anéantir. Il n'existe pas d'opérations faciles. Elles doivent être exécutées avec le même soin et par des hommes soigneusement choisis, précisément en fonction de leur esprit de décision. C'est au cours de la période de préparation que l'on verra dans quelle mesure les candidats à la guérilla en sont dotés. Ceux qui, au cours de ces périodes, arrivent en retard aux rendez-vous, confondent facilement les hommes, ne les trouvent pas, oublient l'une ou l'autre chose, n'observent pas les normes élémentaires du travail, se révèlent être des gens peu décidés et susceptibles de porter préjudice à la lutte — il vaut mieux les écarter. Être décidé, cela signifie exécuter avec une détermination, une audace et une fermeté incroyables un plan tracé. Un seul indécis peut perdre tout un groupe.
LES OBJECTIFS VISÉS PAR LE GUERILLERO Les objectifs que visent les attaques déclenchées par les guérilleros peuvent être les suivants: A) Ebranler le système politique par l’élimination des dirigeants. B) Affaiblir le système de sécurité et militaire en forçant 1'ennemi à mobiliser ses troupes pour la défense de ses intérêts, sans qu'il sache jamais quand, où, comment il sera attaqué ; et en éliminant ses chefs et ses officiers supérieurs. C) Attaquer de toutes parts, avec beaucoup de petits groupes armés, bien compartimentés et même sans éléments de liaison, afin de disperser les forces gouvernementales. Plutôt que de donner au pouvoir 1'occasion de concentrer son appareil de répression en lui opposant une armée compacte, on se présentera avec une organisation très fragmentée sur tout le territoire national frappant partout là où on ne l’attend pas, changeant constamment la règle du jeu et rendant la situation complètement imprévisible ; D) Donner des preuves de combativité, de détermination, de persévérance et de fermeté afin d'entraîner tous les mécontents à suivre notre exemple, à employer, comme nous, les tactiques de la guérilla. En procédant ainsi, le gouvernement devra envoyer des soldats garder les banques, les industries, les magasins d'armes, les casernes, les prisons, les bâtiments de l'administration, les stations de radio et de télévision, les firmes, les gazomètres, les raffineries de pétrole, les bateaux, les avions, les ports, les aéroports, les hôpitaux, les ambassades, les entrepôts d'alimentation, les résidences des ministres, des généraux et des autres personnalités du régime, les commissariats de police, etc. E) Augmenter graduellement les troubles par le déclenchement d'une série interminable d'actions imprévisibles, forçant ainsi le pouvoir maintenir le gros de ses troupes dans les villes, ce qui affaiblit la répression dans les campagnes ; F) Obliger l'armée et la police, ses commandants, ses chefs et leurs subordonnés à quitter le confort et la tranquillité des casernes et de la routine et les maintenir dans un état d'alarme et de tension nerveuse permanentes, on les attirer sur des pistes qui ne mènent nulle part ; G) Eviter la lutte ouverte et les combats décisifs, en se limitant à des attaques surprises, rapides comme l'éclair ; H) Assurer au guérillero une très grande liberté de mouvement et d'action, pour qu'il puisse maintenir une cadence soutenue dans l'emploi de la violence, aider ainsi au déclenchement de la guérilla rurale et, postérieurement, à la formation de l'armée de libération nationale.
I) Offrir au peuple de moyenne et basse classe, le bénéfice des attaques par des reversements d’argent en liquide dans des colis ou enveloppes déposées en boite aux lettres joint d’une lettre leur précisant qu’ils sont libres d’accepter ou de refuser ce don envoyé également à de nombreuses autres personnes par « amitié », tout en promouvant la guérilla et en rappelant ses objectifs.
LES MODES D'ACTION DU GUERILLERO Pour atteindre les objectifs énumérés ci-dessus, le guérillero est obligé de recourir à des modes d'action les plus diversifiés possible, mais non pas arbitrairement choisis. Certaines de ces actions sont simples ; d'autres, plus complexes. Aussi le guérillero qui débute devra-t-il suivre cette échelle allant du simple au compliqué. Avant d'entreprendre une mission, il doit considérer les moyens et les personnes dont il dispose pour l'accomplir. Il ne s'assurera la collaboration que de gens techniquement préparés. Ces précautions une fois prises, il pourra envisager les modes d'action suivants: 1. L'attaque. 2. L'incursion ou invasion d'un lieu. 3. L'occupation d'un lieu. 4. Les embuscades. 5. Le combat tactique de rue. 6. La grève ou toute interruption de travail. 7. La désertion, le détournement ou 1' "expropriation" d'armes, de munitions et d'explosifs 8. La libération de prisonniers. 9. La mise à mort. 10. L'enlèvement. 11. Le sabotage. 12. Le terrorisme. 13. La propagande armée 14. La guerre des nerfs.
L'attaque Certains raids doivent être réalisés de jour, par exemple quand il s'agit d'attaquer un fourgon postal ; d'autres, la nuit, lorsque c'est plus avantageux pour le guérillero. L'idéal serait que toutes les attaques aient lieu la nuit ; cela augmente l'effet de surprise et favorise la fuite. On distingue les attaques contre des objectifs fixes, tels que les banques, les maisons de commerce, les casernes, les prisons, les stations de radio etc., des attaques contre des objectifs mobiles comme les voitures, les camions, les trains, les embarcations, les avions, etc. S'il s'avère difficile de détruire ces objectifs en mouvement, on cherchera à les arrêter, par exemple en dressant des barrages sur les routes, en tendant des embuscades. Si on veut des armes, on peut simuler un problème d’ordre faisant intervenir une ou deux patrouilles de police, qu’on neutralisera par embuscade et sur lesquelles on récupèrera le matériel nécessaire. Les véhicules lourds, les trains, les bateaux ancrés dans les ports, les avions peuvent être attaqués et leurs conducteurs ou pilotes maîtrisés par les guérilleros qui les dévieront de leur itinéraire, faisant au passage un coup de pub forcée, par exemple en quittant un navire avant qu’il s’encastre à pleine vitesse dans un grand port… bloquant ainsi totalement le trafic maritime pour plusieurs jours voire plusieurs semaines. Les raids contre des fourgons ou des banques sont les modes d'action les plus populaires. Au Brésil, ils sont largement pratiqués ; nous en avons fait un peu comme un examen d'entrée dans l'apprentissage de la technique de la guerre révolutionnaire. Au cours de ces attaques, on peut faire usage de techniques variées: enfermer le personnel de la banque dans les toilettes on le faire asseoir sur le sol, immobiliser les soldats chargés de la garder, leur prendre leurs armes, tandis qu'on forcera le gérant à ouvrir le coffre-fort. On peut, pour égarer la police, se déguiser ; et, dans la fuite, on tirera dans les pneus des véhicules qui chercheraient à prendre en chasse les guérilleros. Le fait d'y installer des sonneries d'alarme ou d'autres moyens électroniques destins à avertir la police n'empêche pas le guérillero de poursuivre ses opérations. Il emploiera, lui aussi, des moyens nouveaux, fera usage d'une puissance de feu croissante, sera entouré d'un plus grand nombre de compagnons et préparera l'attaque jusque dans les moindres détails. Il peut aussi placer des micros dans les commissariats puisque de nos jours, les moyens technologiques de ce type sont à la portée de tout le monde. Dans ce genre d'expropriations, les révolutionnaires souffrent d'une double concurrence:
a) celle des bandits ; b) celle des contre-révolutionnaires de droite. Ceci constitue un facteur de confusion pour la population. Le guérillero cherchera dès lors à l'éclairer sur le sens politique de son action, de deux façons: 1. Il refusera de se comporter comme un bandit, c'est-à-dire d'abuser de la violence et de s'approprier de l'argent et des objets personnels des clients qui se trouveraient dans la banque. 2. Il joindra, à l'expropriation, des actes de propagande, en écrivant sur les murs des slogans stigmatisant les classes dominantes et l'impérialisme, répandra des tracts, divulguera des circulaires énonçant les fins politiques qu'il poursuit. Concernant les fourgons, il convient de préciser que les nouvelles techniques mises en place ne permettent plus de récupérer les fonds intacts. Il faudra alors changer de tactique et se porter sur l’attaque des distributeurs, mettre en place des solutions alternatives.
Les incursions et les invasions Les incursions et les invasions sont des attaques éclairs pratiquées contre des bâtiments situés dans les quartiers périphériques et même dans le centre des villes. Certaines incursions auront un double but exproprier, exercer des représailles, délivrer des camarades prisonniers, détruire la logistique de l'ennemi et aussi le forcer à se déplacer, l'entraîner loin de ses bases. Certaines incursions auront pour objectif l'appréhension de documents ou de papiers secrets prouvant la corruption, les malversations, le trafic d'influence, dont sont coupables les hommes du gouvernement. L’une des meilleures incursions est celle qu’on peut préparer et exécuter dans des bâtiments appartenant aux impôts. Par la destruction de l’ensemble des documents, vous permettrez à la population d’échapper aux prélèvements, renforçant leur soutien à votre égard. La destruction pure et simple de ce genre de bâtiment est encore la meilleure solution bien que nécessitant une certaine quantité d’explosifs.
Les occupations de lieu Un groupe de guérilleros peut attaquer un lieu, s'y installer et résister à l'ennemi pendant un certain temps, afin de réaliser un acte de propagande. Les occupations d'école ou de fabrique on d'une station de radio sont particulièrement importantes car elles ont une très grande répercussion. Mais comme le danger de perdre des hommes et du matériel est plus grand, on veillera à préparer soigneusement la retraite. De toute façon, plus on est rapide dans l'accomplissement de l'opération de propagande projetée, mieux ça vaut. Si vous occupez des lieux, penser à miner les entrées du toit, les portes, les fenêtres et toutes les issues qui permettraient à un groupe d’intervention de pénétrer.
Les embuscades Les embuscades sont des attaques réalisées par surprise. Elles consistent à attirer l'ennemi dans un piège, par exemple en lui adressant un faux appel au secours. Le but des embuscades est de punir l'ennemi de mort ou de lui prendre ses armes. Vous pouvez tendre une embuscade entre deux immeubles… ou dans une rue piégée d’explosifs etc… L’embuscade est l’élément le plus important et le plus décisif dans les méthodes d’actions du guérillero. Il doit compenser par la surprise et la rapidité sa déficience en terme de puissance de feu et d’effectifs. Le guérillero franc-tireur peut facilement dresser des embuscades car il lui est aisé, puisqu'il est seul, de se cacher. Il peut se dissimuler sur les toits, à l'intérieur de certaines constructions, dans la nature. Voir la partie « Sniper ». Il peut par conséquent, à lui seul, mener une guérilla autonome car, de part ses méthodes et la nature de ses armes, il lui est possible de harceler l’ennemi à longue distance et d’atteindre des cibles sans exiger la mobilisation d’importants effectifs ou matériels. Le guérillero franc-tireur est une pièce maîtresse à l’image de la reine dans un jeu d’échec.
Armes et tireurs camouflés ; le début de l’efficacité incontestée
Les combats tactiques de rue Par les combats tactiques de rue, les guérilleros visent à s'allier la participation des masses contre l'ennemi. Au cours de l'année 1968, les étudiants brésiliens ont réussi à réaliser d'excellentes opérations tactiques, en lançant des milliers de manifestants dans les rues à sens unique et à l'encontre des voitures, en utilisant des lance-pierres et des billes de verre qu'ils répandaient entre les pattes des chevaux de la police montée.
On peut dresser des barricades, dépaver les chaussées, lancer, du haut des immeubles et des gratte-ciel, des bouteilles, des briques et autres projectiles. L’idéal en France, ce sont les zones dites de non droit. Provoquer un évènement jusqu’au soulèvement des jeunes locaux et à l’émeute, puis d’attendre l’intervention des forces de
l’ordre. Lorsque cette intervention aura lieu, les guérilleros pourront entrer en action par revers et tous les mettre au tapis créant ainsi un sentiment de victoire pour les manifestants. On prendra alors soin de récupérer les armes des policiers et de laisser les hommes à « disposition » la foule. Vous pouvez aussi préparer d’avance vos solutions pour renforcer la manifestation, comme mettre dans votre sac à dos plusieurs masques à gaz que vous distribuerez aux éléments les plus hostiles de la manifestation, ceux que vous jugerez les plus dangereux pour les forces de police. Ils seront ainsi protégés contre les gazs lacrymogènes et continueront leurs attaques.
Ainsi, on peut prendre en compte deux situations. La première en phase dite de guerre, où le guérillero est révélé par sa tenue et son équipement et la seconde où il se fonde dans la population, ressemblant à tout le monde, habillé de la même manière et agissant discrètement mais sûrement contre l’ennemi. Il faut aussi savoir répondre aux attaques de l'adversaire. Lorsque la police avance, armée de boucliers, il faut se scinder en deux groupes, l'un attaquant par-devant et l'autre par-derrière, l'un se retirant quand l'autre lance ses projectiles. De ce fait, de nombreuses personnes extérieures au mouvement de guérilla se joindront à cet affrontement, comme c’est généralement le cas lors de batailles entre manifestants et forces de l’ordre. Lorsque les forces ennemies détachent un groupe de soldats ou de policiers pour encercler un ou plusieurs de nos camarades, nous devons, à notre tour, détacher un groupe plus important pour encercler ceux qui les encerclent. Toutes batailles gagnées aussi courtes soient elles permettent de relancer la hargne chez l’opposition et de redonner confiance. N’hésitez pas à obstruer le passage par des objets à votre disposition comme par exemple des poubelles que vous renverserez sur la route et auxquelles vous mettre le feu comme sur la 3ème photo en haut à droite.
Si des policiers isolent des manifestants dans une rue sans issue, il faudra alors lancer une puissante attaque dans leur dos afin de les mettre purement et simplement à terre, permettant aux camarades de rejoindre les rangs. S’ils sont mis à terre, en profiter pour leur ôter leurs armes et les récupérer. S’il est impossible de les attaquer de dos, alors lancez une attaque frontale de forte intensité avec des barres de fer ou tout ce que vous trouverez. A noter que vous pouvez redoubler d’efficacité si vous disposez de tronçonneuses et que vous mettez en formation linéaire tout en avançant, couvert par les jets de cailloux et d’objets de la part de vos camarades et par de puissantes frappes à coups de barres de fer de la part de compagnons d’armes vous escortant. Dans ce genre d’affrontement au corps a corps, l’utilisation subite et surprise de cocktails Molotov que vous lancerez soit de face soit au dessus de leur
tête afin que ça leur retombe dessus ou derrière, peut être radicalement fatale à l’adversaire, surtout s’il y en a 5 ou 6 de lancés en même temps au même endroit.
Si la possibilité se présente, prendre certains policiers en otage et les mettre rapidement et de force dans un véhicule qui va les mener loin de la manifestation, dans un lieu qui servira à leur détention. Lecocktails Molotov sont d’excellentes armes dans ce genre de combat rapproché qui permettent de briser momentanément un barrage de policier ou permettant une confusion de court instant dans leurs rangs permettant un assaut frontal avec de longues barres de fer dont on se servira comme au moyen age avec la cavalerie, pour la charge. Lorsque l'ennemi encercle des écoles, des usines, des lieux de rassemblement de la population, les guérilleros ne doivent jamais ni se rendre ni se laisser surprendre. Dans ce but, ils auront soin, avant de pénétrer dans un de ces endroits, d'en étudier au préalable les issues possibles, les moyens de briser l'encerclement, et déterminer les points stratégiques et les chemins par où devront nécessairement passer les véhicules de la police. Ensuite, ils choisiront leurs propres points stratégiques, à partir desquels ils affronteront l'ennemi. Les chemins par où doivent passer les véhicules de la police seront, dans la mesure du possible, minés. Au cours des batailles de rue, vous ne devez pas faire de cadeaux. Durant ces batailles de rue, vous ne devez pas faire de cadeaux à l’adversaire. Tout policier isolé, soit par mégarde, soit parcequ’il se trouve sur un manifestant comme sur la première photo ci-dessous, doit être la cible principale des assauts de la foule. Un policier séparé de son groupe est une cible de choix et reste vulnérable. Les CRS et autres forces de l’ordre vont bien sûr tenter d’effectuer une percée dans vos troupes pour tenter de dégager leurs collègues. Ils vont utiliser des gazs lacrymogènes, peut être des véhicules équipés de lance incendie. Il faudra alors que vous soyez prêts à leurs contre-attaques. Raison de plus pour dégommer le policier rapidement, le démunir de ses armes et le faire évacuer vers l’arrière de sorte que, en cas de non résistance à la contre-attaque policière, vous soyez toujours en possession de l’un d’eux. Si vous en avez la possibilité, il faut systématiquement incendier et détruire les véhicules de police. Dans ce genre de confusion, il est aisé de dissimuler des armes lourdes soit dans des véhicules, soit dans des halls etc… Si vous en disposez, il est alors intéressant d’étudier la possibilité de les sortir au moment opportun afin de détruire, par exemple, les véhicules semi-blindés ou blindés ennemis qui « chassent » la manifestation.
Les guérilleros n'organiseront aucune réunion, assemblé ou occupation en des lieux dépourvus de bonnes possibilités de fuite. C'est de cette façon que s'articule l'action des guérilleros avec les mouvements de masses. Les guérilleros ont alors pour tâche d'encadrer, d'appuyer et de défendre les manifestations de masses. Contre ceux qui veulent assaillir les manifestants, ils tireront, incendieront les véhicules, séquestreront leurs occupants ou les fusilleront, en particulier les barbouzes et les chefs des polices parallèles qui, pour ne pas attirer l'attention, s'amènent dans des voitures particulières munies de fausses plaques. Une autre de leurs missions est d'orienter les manifestants et de faciliter leur fuite. Ils seront, d'autre part, aidés par les francs-tireurs qui leur donneront la meilleure couverture possible créant chez les policiers une panique totale et qui va requérir l’intervention des groupes spéciaux.
Les interruptions de travail
La grève intéresse avant tout ceux qui étudient ou ceux qui travaillent. Comme elle constitue pour les exploités un moyen de pression très redouté, l'ennemi cherchera à l'empêcher ou à la briser en multipliant, s'il le faut, sa puissance de feu. Il cherchera à frapper les grévistes, à les arrêter ou même à les tuer. Dans l'organisation des grèves, les guérilleros doivent donc procéder sans laisser le moindre indice pouvant mener à l'identification des responsables. Ils prépareront ces grèves, avec des petits groupes et dans le plus grand secret. Ils se muniront d'armes, d'explosifs, de cocktails Molotov et de bombes de fabrication artisanale afin de pouvoir affronter l'ennemi. Et pour que celui-ci soit gravement atteint, on aura aussi mis au point un plan de sabotage que l'on exécutera au bon moment. Les interruptions de travail ou d'étude, pour brèves qu'elles soient, n'en inquiètent pas moins l'ennemi. Il suffit, en effet, que surgissent, de différents points d'un lieu, des groupes troublant le rythme de vie quotidien et opérant comme un mouvement de flux et de reflux, pour créer une agitation qui est, elle aussi, une opération de guérilla. Au cours de ces interruptions de travail, les guérilleros pourront occuper le local qui les intéresse afin d'y faire des prisonniers, d'emmener des personnes en otages, particulièrement des agents notoires de l'ennemi, afin de les échanger contre des grévistes détenus. Ces grèves peuvent éga1ement favoriser la préparation d'embuscades dans le but de liquider physiquement les policiers les plus sanguinaires et les responsables des tortures infligées aux patriotes. Les détournements d'armes sont pratiqués dans les casernes, sur les bateaux, dans les hôpitaux militaires, etc. Le guérillero, qui est aussi soldat, caporal, sergent, sous-officier ou officier de l'armée, désertera au bon moment, emportant avec lui le plus d'armes possibles, les plus modernes, et des munitions qu'il mettra au service de la révolution. Un de ces "bons moments" se présente quand le soldat est appelé à quitter sa garnison pour aller combattre ses camarades guérilleros ; il lui sera alors plus facile de leur remettre ses armes, les véhicules qu'il conduit ou l'avion qu'il pilote. Ce moyen d'approvisionnement offre un grand avantage c'est avec les moyens de transport du gouvernement en place que, sans qu'ils se donnent beaucoup de peine, les guérilleros sont pourvus d'armes et de munitions. Les camarades qui sont militaires seront, de toute façon, attentifs à choisir d'autres occasions d'aider ainsi les révolutionnaires. Si ceux qui les commandent sont mous, versent dans le bureaucratisme, s'acquittent mal de
leurs tâches, ils ne feront rien pour y remédier ; ils se contenteront d'en aviser 1'organisation à laquelle ils sont liés et prépareront, seuls ou avec d'autres compagnons, leur désertion, non sans veiller à emporter tout ce qu'ils peuvent. Les incursions de guérilleros à l'intérieur des casernes et autres bâtiments militaires, réalisées dans le but de dérober des armes, pourront être préparées avec la collaboration des camarades soldats. S'il n'est vraiment pas possible de déserter en emportant des armes, ces camarades devront alors se vouer au sabotage faire exploser ou incendier des dépôts d'armes, d'explosifs et de munitions. Toutes ces activités affaiblissent et découragent fortement l'ennemi. Les guérilleros captureront encore des armes en saisissant celles que portent les sentinelles ou toute personne remplissant une mission de surveillance ou de répression. On procédera par la violence ou par la surprise et l'astuce. Lorsqu'on désarme un ennemi, il faut toujours le fouiller afin de savoir s'il ne possède pas une autre arme cachée dont il pourrait se servir contre celui qui l'assaille. Dans la mesure où se multiplie le nombre de patriotes décidés à passer à l'action, ces captures d'armes se font de plus en plus nécessaires. Souvent, le guérillero commencera à lutter avec une arme qu'il aura achetée ou dérobée ; ensuite il lui faudra agir avec audace et esprit de décision ; notre force est celle de nos armes. Lors des attaques contre des banques, on saisira aussi systématiquement les armes des soldats de la garde civile chargés de les protéger ainsi que celles des gérants ou des trésoriers. Enfin, on pourra s'armer aux frais des commissariats de police, des magasins spécialisés dans la vente de ces objets et des fabriques d'armes, en opérant contre eux des raids. Dans cette optique, nombreux sont les jeunes de banlieue qui n’attendent que ça. D’où l’intérêt de développer votre réseau d’information afin d’être au courant quand le point d’ébullition approche afin de pouvoir les aider dans les attaques des postes en questions. On dérobera aussi les explosifs dont on se sert dans les carrières.
La libération des prisonniers
Certaines actions à main armée sont destinées à délivrer des guérilleros sous les verrous. Tout guérillero court le risque d'être, un jour, arrêté et condamné à de nombreuses années de détention. Son combat n'en sera pas pour autant terminé ; l'expérience de la prison sera un enrichissement et, en prison toujours, il devra continuer la lutte. Il cherchera d'abord à bien connaître le lieu de sa détention avant de pouvoir s'échapper rapidement et facilement, lorsque des camarades armés viendront le libérer. Aucune prison, qu'elle soit située dans une île du littoral, en ville ou à la campagne, ne peut être considérée comme inexpugnable, face à l'astuce et à la puissance de feu des guérilleros. Le guérillero en liberté cherchera, lui, à connaître les établissements pénitentiaires de 1'ennemi car il sait qu'y croupissent beaucoup de ses frères d'armes. C'est du travail du guérillero en liberté et du guéri1lero emprisonné que dépend le salut des prisonniers. Les opérations pouvant y conduire sont les suivantes: a) Les mutineries à l'intérieur des maisons de correction, des colonies pénitentiaires, dans les îles réservées aux détenus, sur les navires prisons ; b) Les attaques partant de l'extérieur ; c) Les attaques contre les trains et les véhicules de transport des prisonniers ; d) Les embuscades dressées contre les soldats ou les policiers chargés de les escorter.
Attaque d’une prison Délivrer des prisonniers Être prêt à faire face aux groupes d’interventions Par Fx51
Il est parfois nécessaire de s’attaquer à des bâtiments pour diverses raisons. Récupération de fonds, récupération de personnels, enlèvement d’otages etc… L’attaque d’un bâtiment ne se fait pas à la légère et requiert une excellente préparation. Nous allons tenter ici d’en faire une approche rapide et compréhensible. Bien évidemment et vous l’aurez imaginé, nous ne pouvons aborder ce sujet que dans une optique d’action de groupe avec un armement de type militaire c'est-à-dire mitraillettes voire lance-roquette. Si vous n’avez pas ce type de matériel, oubliez la prise d’assaut d’une prison.
A.
La préparation
La préparation consiste en plusieurs phases bien distinctes qu’on peut effectuer dans l’ordre ou d’une manière continuelle jusqu’au déclenchement de l’opération : - Renseignement - Equipement - Planification et exécution
Le renseignement Pour mener à bien la mission de renseignement, le groupe doit prendre contact avec la cible et/ou des détenus. L’objectif étant d’obtenir un maximum de renseignements. En autre il faut impérativement : • Connaître le chemin d’accès aux cellules • Connaître la localisation de l’armurerie • Connaître la localisation du bureau du directeur • Connaître approximativement ou totalement, le nombre de portes qui feront obstacle, et la localisation des personnes qui en détiennent les clefs. • L’idéal serait de pouvoir établir un plan de la prison ou du bâtiment. • Connaître parfaitement les accès routiers à la prison. • Connaître toutes les portes qui mènent à la prison. Tout cela afin de définir : 1. 2. 3. 4. 5.
La faisabilité de l’opération La résistance qui sera rencontrée Les lieux possibles de repli pour les gardiens La puissance de feu qui sera opposée au groupe Le temps estimé pour l’exfiltration
Pour cela, vous disposez de plusieurs moyens. Avant tout, la reconnaissance visuelle des alentours. Bien étudier les routes qui mènent à la prison et éventuellement les possibilités de les saturer afin de retarder voire de bloquer les forces d’intervention. Ensuite, prendre contact avec la cible, soit par visite (soyez déguisés et utilisez de faux documents d’identité) ; faites comprendre à la cible par des mots clefs que vous projetez de la sortir de là. Il ne faut en aucun cas que votre projet soit dévoilé ; vous serez filmé et écouté donc soyez plus que prudent ou l’opération sera un échec avant même sa planification. Le but de la prise de contact avec la cible est que cette dernière vous aide à la transmission de renseignements. Elle peut soit vous communiquer ces renseignements par les fenêtres (plusieurs possibilités ; jumelles et vous observez les signes codés de la cible, ou papier qu’elle lance par la fenêtre
et que vous récupérerez ou encore informations transmises par des contacts à l’intérieur de la prison) Ou une prise de contact avec des détenus de cellules voisines. Vous pouvez leur faire croire que vous voulez les libérer pour diverses raisons. Renseignez-vous sur ceux qui ont des peines à perpétuité ou de longues peines et qui aimeraient bien s’enfuir ; ils peuvent servir dans une manœuvre de diversion (et qu’ils pensent être la vraie manœuvre de fuite) vous permettant de gagner du temps, ou mieux, renforcer votre groupe en les dotant d’armes à feu au moment venu, cela impliquant que vous les relâchiez eux aussi. Tentez d’obtenir la localisation des caméras de surveillance qui seront à détruire (risque d’utilisation contre votre groupe par les forces d’intervention et dissimulation de vos mouvements). Un détenu peut retenir leur localisation et vous les transmettre. De même, vous pouvez contacter un autre détenu en lui faisant croire que vous allez le libérer avec d’autres mais qu’il doit avant tout se taire et vous fournir des informations sur la prison. Pour les contacter, vous pouvez utiliser une arbalète et sur laquelle vous disposerez votre message. Tirez dans la fenêtre appropriée. Dés que le détenu aura reçu le message, il devra balancer la flèche par la fenêtre et ne conserver aucune preuve. Pensez à le préciser sur le mot car certains sont très cons. Lorsque vous ferez cela, veillez à ne pas être sous un angle où un mirador peut vous voir ou dans le cas contraire, ayez un complice qui observera le mirador aux jumelles et sera en contact avec vous par talkie-walkie et plus précisément par oreillette pour une discrétion maximale. Vous mettrez une perruque pour cacher l’oreillette et pour cacher votre vrai visage que vous maquillerez au passage. Lorsque votre collègue verra que le surveillant a le dos tourné il vous donnera un « go », vous sortirez votre arbalète, tirerez, planquerez votre arbalète dans vos habits et repartirez aussi tôt. Si vous ratez votre tir, tant pis. Partez. Vous repasserez quelques instants plus tard récupérer la flèche et le message que le destinataire aura renvoyé. A noter que le message qu’il renverra par la fenêtre et que vous aurez envoyé par flèche, il peut rapidement indiquer des informations. A noter aussi que dans une optique de prison haute sécurité, il est peu probable d’avoir un visuel sur les fenêtres des détenus. Vous devrez alors user de moyens diverses et variés afin d’extirper ces informations. Vous pouvez également avoir d’autres complices à l’intérieur de la prison, mais évitez les surveillants, le risque de balance est trop important. Même si vous usez de l’argent noir, rien ne les empêche de vous balancer et de nier avoir perçu des fonds. Vous devez réaliser un plan de la prison avec les renseignements que vous obtiendrez petit à petit…
Etablissez aussi votre plan d’attaque en représentant les rues et les endroits où bloquer la circulation.
Résumons ce que vous devez obtenir sur une prison ou sur un bâtiment : -
Localisation des caméras de surveillance Localisation des SAS Localisation des portes blindées Localisation des locaux Localisation des cellules Localisation des points de contrôle, armurerie, bureaux… Nombre de personnels surveillants Heures des relèves Comportements plus ou moins « zen » de certains surveillants Repérer les surveillants un peu froussards ou qui ne risqueraient pas leur peau et leurs heures de service.
Bien évidemment, nous partons sur une optique de « full attaque » et pas d’intrusion discrète. Dans ce dernier cas, il faudrait localiser les détecteurs infrarouges, de mouvements, le central électrique, le répartiteur téléphonique… afin de les neutraliser si besoin est, avant l’accès à la cible.
L’équipement
Pour pouvoir attaquer avec une certaine aisance un bâtiment aussi surveillé et gardé qu’une prison, il vous faut un équipement de pointe. Au niveau vestimentaire déjà, prévoyez une tenue discrète, légère et dans laquelle vous pourrez faire mouvement sans avoir l’impression d’être freiné ou empêchant certaines manœuvres. De plus, il vous faudra des protections de type gilet par balle de préférence classe III ou IV.
Nous recommandons :
Une tenue noire de type anthracite si possible d’une seule pièce. Un gilet d’assaut dans lequel vous pourrez mettre vos chargeurs. Etudiez bien le gilet qu’il vous faut en fonction de vos chargeurs et des objets que vous voudrez à portée.
Une cagoule trois trous de type kermel… Choisissez bien votre cagoule, certaines sont merdiques au niveau des trous pour les yeux. On en a nous-même fait l’expérience ; tout beau tout nouveau, mais après une heure d’efforts, ça se ressert, ça touche les paupières, ça gratte, ça gène, c’est chiant. Cependant, elle est indispensable car elle vous permettra de garder l’anonymat. N’hésitez pas à y mettre le prix pour avoir de la qualité. Concernant les gants, prenez des gants de type kevlar. Veillez à conserver votre sensibilité tactile.
Un masque à Gaz avec des cartouches pouvant filtrer les gaz lacrymogènes. Pourquoi ? Pour deux raisons essentielles : Dans notre phase d’attaque, il va y avoir dispersion massive de gaz lacrymogènes ou d’une autre nature par votre équipe et dans une optique défense ; par les forces d’interventions. Tout comme pour la cagoule, il vous faudra le tester avant l’opération, bien le régler et vous y habituer. Vous en trouverez en magasin spécialisé, en vente libre.
Prévoyez également un ou deux grands sacs d’intervention dans lesquels vous mettrez une corde de 25m pour le rappel. De même, un ou deux sacs à dos noirs, parfaitement accrochés à un ou deux de vos hommes dans lesquels vous mettrez des éléments de premier secours, des munitions supplémentaires, des chargeurs, des explosifs, des grenades lacrymogènes … enfin, prévoyez un baudrier si vous envisagez une manœuvre acrobatique. Optez pour du noir et engainez votre mousqueton et votre huit de sparadrap noir pour éviter le bruit. Prévoyez d’excellentes chaussures de type ranger ou chaussures d’intervention ainsi que de nombreuses menottes. Prévoyez quelques habits supplémentaires pour votre ou vos cibles ainsi que des déguisements de type perruque et des masques à gaz additifs pour vos protégés. Qui plus est, si vous avez la possibilité, équipez-vous de brassards ciglés police et de bandeaux portant le même cigle, pour la face arrière de vos gilets d’interventions.
Armement
Prévoyez avant tout les éléments basiques tels que bombes lacrymogènes pour gazer les surveillants, grenades lacrymogènes ou dispersantes que vous pourrez acheter librement dans certains magasins et qui vous serviront à embaumer la prison…(…)
Au niveau de l’armement principal, prenez ce que vous trouverez… je prends l’exemple des kalachnikovs
car ce sont les armes les plus faciles à trouver. Optez pour des canons courts de type AKSU
Optez ensuite pour des armes lourdes qui vous serviront à défoncer des portes, à faire sauter des miradors à l’image de roquettes… Le RPG-7 est le plus répandu et à notre connaissance le seul qu’on peut acheter en France, en banlieue parisienne, à coût intéressant. Prévoyez un de vos gars pour le transport unique de roquettes de rechange. Il serait sage également de vous équiper de grenades offensives et défenses, les deux ayant des propriétés bien différentes et souvent utiles dans ce genre d’environnement. N’oubliez pas les armes de poing de type Glock ou Beretta…
Au niveau des véhicules, prévoyez en plusieurs. Certains serviront de « véhicules de secours », d’autres de « voitures béliers ». On peut même envisager une voiture remplie d’explosifs destinée à faire sauter le mûr d’enceinte ou une porte qui serait blindée. La possession de charges explosives est primordial dans la réussite d’un assaut contre un centre pénitencier, une centrale ou une maison d’arrêt.
B.
L’exécution
Votre plan d’attaque doit impérativement comporter : • • •
Une solution d’intrusion Des solutions d’exfiltration différentes Des solutions de replis
L’attaque doit se dérouler d’une manière militaire, en plusieurs phases : - Phase 1 – Le déclanchement de diversions dans la ville ou aux abords ; Cambriolage, incendie de station service, blocage de certaines voies d’accès par des voitures ou camions volés, fausses déviations… - Phase 2 – Déclanchement des hostilités ; L’élimination des surveillants postés dans les miradors ou à défaut, la destruction pure et simple des miradors. Pour ce faire, soit par arme de précision de gros calibre si jamais la vitre est blindée, soit par roquette. Un ou plusieurs tireurs de précision devraient rester à l’extérieur sur des toits ou dans des appartements afin de liquider les renforts.
- Phase 3 – Destruction des portes d’accès soit par charge explosive, voiture bélier, voiture piégée. Lancement de grenades lacrymogènes, de gaz diverses et variés afin de couvrir le site et de mettre à terre tous éléments non alliés. Ainsi, plus vous aurez de matériel, plus vous pourrez en répendre, d’où le fait qu’il soit nécessaire d’avoir un ou plusieurs commandos disposant de grands sacs dans le dos contenant les dispersantes et autres bombes lacrymogènes GAZ.
- Phase 4 – Insertion de l’équipe commando dans le bâtiment ; dispersion pendant la progression de gaz et élimination des gardiens hostiles rencontrés + prise d’otage de gardiens afin de faire ouvrir des portes (Important : menottez-les les bras dans le dos afin d’éviter que dans vos manœuvres, ils se saisissent d’une arme). Si les portes ne s’ouvrent pas, liquidez un des otages afin de vous faire crédibiliser et faites sauter les portes avec des charges explosives. Détruisez en cours de progression les caméras de surveillance rencontrées.
- Phase 5 – Atteinte de l’objectif et exfiltration ; délivrez vos hommes voire d’autres prisonniers qui le désireraient et qui seraient à proximité afin qu’ils viennent vous renforcer ou qu’ils fassent diversion. Fournissez leur des armes d’où la nécessité là aussi de disposer d’un commando qui disposera d’un sac à dos exclusivement réservé à cet effet. Plus il y aura de prisonniers libérés, plus ce sera le bordel pour les forces de sécurité. Veillez à ce qu’ils empruntent un chemin différent, dites leur que vous allez faire sauter telle ou telle partie du mûr et qu’ils défendent donc telle ou telle zone. Ressortez le plus rapidement possible tout en veillant à continuer de répandre vos gaz. Si vous rencontrez des hostilités, liquidez-les. Avant de passer à la phase 6, nous allons supposer que vos solutions de diversions n’auront pas permis de retarder suffisament l’ennemi et qu’il aura regroupé ses forces de sécurité autour de la prison. Par conséquent, c’est là qu’il faudrait prévoir des véhicules « béliers » destinés à dégager le cordon de sécurité. Soit des véhicules bourrés d’explosifs que vous jetterez sur les véhicules de police, soit des véhicules blindés (ou de simples gros camions volés (super poid lourd)) que vous ferez rouler à pleine vitesse, percuter les véhicules ennemis puis vous enfuirez aussi tôt. L’idéal étant de prévoir un signal comme un pistolet fusée (fusée de détresse utilisée en milieu maritime) afin que l’équipe à l’extérieur intervienne au moment où vous sortez. On peut prévoir plusieurs actions simultanées telles ; Feu nourri des coéquipiers extérieurs, sur l’ennemi entourant la prison Intervention au même instant d’un ou de plusieurs camions béliers pour défoncer les véhicules ennemis et ouvrir une brèche Intervention des véhicules d’évacuation pour récupérer les commandos et fuir - Phase 6 – Fuite en véhicules ; laissez les éventuels prisonniers libérés et n’ayant rien à avoir avec vos prisonniers clés se démerder, faites entrer vos hommes et foncez. Veillez à avoir un ou des véhicule(s) de sécurité qui seront à 200 ou 300 mètre de vos véhicules principaux et qui n’auront pas bougé de toute l’opération. Les occupants euxmêmes devront rester immobiles et abaissés le temps des manœuvres afin de ne pas éveiller de soupçons. Une fois vos véhicules sur le chemin de repli, les autres partiront dans des directions opposées afin de réduire les quantités de forces en poursuite. Vous vous retrouverez tous à un Point X qui servira d’embuscade afin de liquider les éventuels poursuivants de vos véhicules. Le(s) véhicule(s) de sécurité qui sont à 200 / 300m des vôtres auront pour charge d’attaquer les voitures de la BAC ou des forces de l’ordre qui vous auraient pris en chasse. VISEZ LES ROUES ou les vitres. - Phase 7 : Débarrassez-vous de vos véhicules et brûlez-les. Veillez à ne pas vous en débarrasser au milieu du chemin (entre la prison et votre point d’arrivée finale) ; vous serez préalablement partis en direction opposée ou dans d’autres directions pour brouiller les pistes. Inspirez-vous de cette explication rapide si vous envisagez des enlèvements de personnes, des intrusions « choc » dans des bâtiments officiels etc… Face aux groupes d’intervention :
Adoptez une stratégie de feu nourri, empêchez-les de prendre position et de faire mouvement. La plus grande attention doit être portée à votre sécurité, notamment en faisant preuve d’une prudence affirmée lors de vos mouvements ; la présence de tireurs de précision adverses est probable. N’hésitez pas à user de vos grenades pour les faire reculer ou pour les immobiliser. Vos équipes extérieures seront également d’un grand secours pour venir à bout de ces types et de leurs snipers. A partir du moment où un groupe d’intervention est sur place, vos chances s’amenuisent. Par conséquent, le timing de l’opération est crucial. Plus vous serez rapide, plus vous serez efficaces. Vos hommes situés à l’extérieur seront également une de vos principales sécurités.
C.
Autres libérations : Dans un Tribunal
Il est possible que vous ne puissiez pour x raisons attaquer une prison. Dans ce cas, d’autres possibilités ; l’assaut dans un tribunal ou lors du déplacement du prisonnier. Dans un tribunal, l’entrée doit être fracassante, très rapide à l’image de groupes d’assauts, et doit comprendre sur le champ, l’élimination des gardiens (policiers ou gendarmes situés dans la pièce) ainsi que les juges. L’entrée doit être précédée de lancers de grenades lacrymogènes voire assourdissantes ou lumino-thermique. Récupération du prisonnier et évacuation immédiate. Cela ne doit pas durer plus de quelques minutes. En cas de résistance acharnée des surveillants et s’ils se retranchent, vous allez perdre un temps considérable. Tout doit être basé sur la surprise, la vitesse, la précision. Vous pouvez établir 3 groupes. Un qui se poste devant le tribunal afin de prévenir toute arrivée de forces de police, un dans le tribunal afin d’éliminer toutes interventions internes et le troisième qui se charge de l’assaut. L’usage de dispersantes lacrymogène, de gaz, de fusils d’assauts est fortement recommandé. Vous prévoirez alors des masques à gaz supplémentaires pour le ou les détenus. Bien évidemment, les visages seront camouflés (cagoules + masques à gaz), aucune partie du corps ne sera visible (gants et autres protections). Prévoir des gilets par balle de classe III ou si vous y avez accès, des classes IV. Mieux vaut prévenir que guérir. Si possible et si nous avons eu l’information, nous préparons le terrain en plaçant des « infiltrés » dans le tribunal. Lorsqu’il s’agit d’un élément de très haute importance, le dispositif de sécurité sera très important par conséquent le déploiement de troupes devra l’être en conséquence. Tout élément de sécurité ennemi armé devra systématiquement être éliminé. Même si un policier est à terre à cause du gaz, liquidez-le. Il ne s’agirait pas de se prendre une balle dans le dos lors du repli.
D.
Autres libérations : Convoi de prisonniers
Concernant le déplacement de prisonniers, il s’agit d’une situation parfois plus intéressante que pour une attaque dans un bâtiment. En effet, lors du déplacement, les effectifs de surveillance sont plus réduits et bien plus vulnérables, ne pouvant se retrancher quelque part. La préparation et la réussite de l’opération résulteront d’une préparation minutieuse et d’un dispositif de renseignement parfait. Faute de quoi, tout imprévu pourrait se révéler extrêmement coûteux tant en vies humaines, matériel et compromettre le succès de la mission. Il faut prévoir du matériel bien plus lourd que pour une attaque de tribunal. En effet, lors de transfères, les prisonniers sont toujours escortés par des gardiens et des unités de police, parfois dites « d’élite ». Il faut en ce cas tendre une embuscade et éliminer en priorité les unités d’escorte. Comme les itinéraires sont improbables, nous déploierons des sentinelles plusieurs dizaines de kilomètres avant les divers points d’interception possibles et ce, afin de localiser la route du convoi. Nous aurons prévu au préalable des aménagements défensifs camouflés réalisés par avance et difficilement repérables par des unités de reconnaissance et ce, sur tous les itinéraires possibles. Une fois l’information en main sur la route empruntée, nous amènerons rapidement et déploierons les troupes, en civil dans des voitures banalisées à quelques centaines de mètres des caches. Tous prendront position sur les abords des routes en prenant soin de se mettre dans des trous de combat aménagés comme expliqué ci-dessus. Ils mettront leurs tenus une fois en place, leurs gilets de protection et récupèreront leurs armes sur place, là aussi dans des caches prévues à cet effet. L’attaque du convoi se déroulera en plusieurs phases.
1°) Destruction de l’hélicoptère de surveillance et d’appui. (Missile ? mitrailleuse lourde ? A vous de voir)
2°) Mitraillage multi directions des moteurs du véhicule de tête puis tir de roquette sur ce dernier. 3°) Des tireurs de haute précision crèveront les 4 pneus du dernier véhicule par des tirs précis dans ces derniers. Si vous avez l’avantage du matériel à flot, détruisez-le avec un lance-roquette une fois qu’il sera ralenti par les premiers impacts. En même temps, les divers éléments ouvriront le feu en rafale sur les moteurs et les roues de tous les véhicules pendant les 5 à 10 premières secondes. 4°) Les tireurs de haute précision élimineront ensuite un par un les agents de protection quelqu’ils soient pendant que ces derniers sont fixés au sol par le feu nourrit de notre infanterie commando. On aura ainsi avantage à disposer de tireurs de haute précisions sur diverses positions aux quatre coins du lieu d’interception afin de disposer d’angles de tirs multiples et d’un visuel constant sur toutes cibles.
5°) Elimination des éléments restant par une progression tactique commando multidirectionnelle de notre infanterie sous couvert des tireurs de haute précision, récupération des prisonniers et évacuation immédiate. Il n’est pas très judicieux de bloquer la circulation dés le départ car cela se verra de l’hélicoptère de surveillance. De même, une présence de véhicules groupés attirera son attention. Ce genre d’assaut est plus que sensible car les adversaires sont sur leurs gardes mais cependant bien plus aisé que dans un tribunal excepté si le détenu ne dispose pas d’équipes spéciales en surveillance. En gros, s’il n’est pas un DPS (détenu particulièrement sensible). Attention ; les hommes de protection sont des professionnels, ne mettez pas en doute leurs capacités et usez de toute la puissance de feu à votre disposition pour les mettre hors de combat même s’ils doivent être transformés en morceaux de viandes disséminés sur la chaussée. Etant donné leurs protection, vous prendrez soin de concentrer vos tirs dans la partie visage / cou. Même s’ils ont des gilets par balle, vous aurez plus de chance de les tuer en leur logeant une balle dans le coup ou à la base du ventre vers les parties génitales.
La mise à mort Seront punis de mort des gens comme les espions, les agents gradés, les tortionnaires, les personnalités du gouvernement, les délateurs et les informateurs de la police. Ceux qui, de leur propre gré, se rendent à la police pour dénoncer des militants, fournir des renseignements, aider les enquêteurs, s'ils tombent sur des guérilleros, ceux-ci devront les abattre.
Ces mises à mort sont des actions secrètes ; n'y participe que le plus petit nombre possible de guérilleros. Très souvent, un simple franc-tireur, patient et inconnu, qui agit dans la plus rigoureuse clandestinité et avec le plus grand sang-froid, pourra s'acquitter de cette tâche. De plus, vous pouvez aller plus loin en exécutant la famille ou les enfants de hauts responsables, par des actions commandos, en laissant sur les mûrs des inscriptions du genre « raison des représailles », par bombe de peinture… Si vous recherchez un impact médiatique sans précédent, vous pouvez décapiter les mis à mort et empaler leur tête sur des pieux que vous planterez sur des ronds points, et pendre les cadavres à des balcons ou des lampadaires.
L'enlèvement On pourra kidnapper et détenir dans un endroit secret un agent de la police, un espion, une personnalité politique ou un ennemi notoire et dangereux du mouvement. On ne libérera la personne enlevée que quand les conditions formulées par les ravisseurs auront été remplies : la remise en liberté de révolutionnaires emprisonnés ou la suspension des tortures appliquées dans les geôles du gouvernement. Eviter les demandes de rançon ; elles deviennent plus des pièges pour le guérillero que des bénéfices. L'enlèvement de personnalités connues pour leurs activités artistiques, sportives ou autres, mais qui ne manifestent pas d'opinion politique, peut constituer une forme de propagande mais pas forcément favorable du fait que le peuple ne l'acceptera avec sympathie.
Le sabotage Le but des sabotages est de détruire. Peu de personnes, parfois une seule, peuvent réaliser ces opérations. Quand un guérillero envisage de saboter, il le fait d'abord seul. Postérieurement, il agira avec d'autres personnes de telle sorte que se généralise, parmi le peuple, cette pratique. Un sabotage bien fait exige étude, planification et parfaite exécution. Les formes les plus caractéristiques du sabotage sont le dynamitage, l'incendie et le minage. Un peu de sable, la moindre fuite de combustible, une lubrification mal faite, un boulon mal vissé, un court-circuit, des pièces de bois ou de fer mal agencées peuvent causer des désastres irréparables. En sabotant, on cherchera à affaiblir, détériorer ou même anéantir les appoints vitaux de l'ennemi tels que : a) L'économie du pays, en s'attaquant en particulier au réseau commercial interne et externe, aux secteurs cambiste, bancaire et fiscal ; b) La production agricole et industrielle ; c) Le système des transports et communications ; d) Le système de répression militaire et policier, surtout leurs établissements et leurs dépôts ; Pour les opérations de sabotage industriel, les éléments les mieux placés sont les ouvriers. Ceux-ci connaissent en effet comme personne les fabriques dans lesquelles ils travaillent, les machines ou les pièces dont la destruction peut paralyser tout le processus de production.
Optez de préférence pour les endroits de stockage d’essence, les raffineries, les usines chimiques etc… Qui, en explosant, causent non seulement des dégâts considérables, mais créent en plus la panique et donnent du file à retordre aux autorités et aux pompiers. Si possible, faites les sauter. Généralement, il suffit d’une seule petite bombe pour créer une réaction en chaîne. Dans les attaques contre les moyens de transport, il faut veiller à ne pas provoquer la mort des voyageurs, surtout
en ce qui concerne les trains de banlieue et ceux qui parcourent de longues distances, puisque ceux qui les prennent sont des gens du peuple. D'ailleurs, c'est avant tout les services de communication utilisés à des fins militaires qu'il faut détruire. Faire dérailler les wagons d'un train chargé de combustible signifie atteindre l'ennemi dans ce qui, pour lui, est vital. Il en va de même pour le dynamitage des ponts et chemin de fer, car il lui faudra des mois pour réparer les dommages causés. Les files des lignes télégraphiques et téléphoniques pourront être systématiquement coupés et les centres de transmissions détruits. Les oléoducs, les stocks de combustible, les réserves de munitions, les arsenaux, les casernes, les moyens de transport de la police et de l'armée doivent être systématiquement sabotés.
Les meilleurs objectifs qui ont le plus d’impact politicoéconomique en cas de destruction sont ceux-là :
Les citernes où sont stockées les hydrocarbures. Ce sont des objectifs MAITRES, des pièces maitresses de l’impact politico-économique, des « œuvres d’art » pour la destruction ; des « casse-croute » de référence pour le guérillero. ☺ Vous remarquerez par des reconnaissances préalables que bon nombre d’installation ont un dispositif de sécurité moyen voire faible voire même pour les plus petites totalement nul ! En effet, si vous choisissez de vous attaquer à ce genre d’objectif (qui sont d’ailleurs la clé de la paralysie du pays) vous devrez mener vos premières attaques contre les plus grandes zones de stockage d’hydrocarbure de sorte que ces premières attaques soient menées dans un climat calme. Une fois ces attaques menées, l’ennemi va renforcer la sécurité de ces installations. Vous vous redirigerez alors vers les « petites » zones de stockage situées dans les petites villes (moins de 70.000 habitants) ; ces dernières n’ayant bien souvent qu’un simple petit mûr comme obstacle voire même rien du tout, une simple barrière ou un petit grillage stupide. Bref, une protection pitoyable qui ne peut que garantir une aisance d’action et cela permettra donc de se reconcentrer sur les agents de sécurité et les forces de police qui seront déployés aux alentours. Ces derniers constitueront après les premières attaques, votre véritable menace. Afin de mener à bien vos actions de destruction contre ce type d’installation, de véritables opérations commando doivent néanmoins être mises en place et malgré ce qui a été dit au dessus, vous devrez partir du principe que vous vous attaquerez à des objectifs STRATEGIQUES d’importance vitale et que de ce fait, dés les premières attaques, la sécurité sera élevée sur ce type de site. Si pour les premières attaques ce sera presque une balade de santé, pour les suivantes, vous allez devoir faire face à un dispositif ennemi considérable car vous le toucherez là où ça fait mal ; au porte feuille et sur sa « crédibilité sécuritaire » par rapport au peuple ! Vous devrez être totalement prêt, cagoule, tenue noire, action prévue de nuit, repérer les caméras de surveillance, prendre en compte le grillage électrifié ou les détecteurs de mouvement, à infrarouge etc… Quoi qu’il en soit, partez du principe que dés que vous touchez ou avez franchi le grillage de clôture ou le mûr de clôture de ce genre d’installation, les services de sécurité seront prévenus. Par conséquent, ne vous y attardez pas. Vous franchissez la clôture, vous vous dispatchez avec votre équipe (prévoyez des éléments qui vous couvriront et d’autres qui vous aideront à placer les charges) ; vous posez les explosifs au pas de gymnastique puis vous vous
repliez en courant. Ne laissez aucune trace, aucun crachat, aucune emprunte ; portez toujours des gants. Si des gardes ou des agents de sécurité sont localisés, liquidez-les ; ne prenez pas de risques. Vous aurez ensuite ce genre de résultat :
Inutile de dire que l’impact de votre action sera phénoménal ; une grande victoire dans votre guerre de l’information ; les médias se chargeront de répandre la nouvelle. On peut également faire parvenir des informations économiques, militaires ou sur la recherche à des puissances adverses et en informer le gouvernement pour bien l’énerver et le ridiculiser. Concernant les hydrocarbures, on notera cet article ; L'un des moyens les plus efficaces pour les terroristes de troubler l'économie globale est bien d'attaquer les sources d'approvisionnement en pétrole c'est-à-dire dans les termes utilisés par les porte-parole d'Al-Qaïda, « la ligne de provision et l'artère de vie de la nation croisée ». Alors que les cibles terrestres sont relativement bien protégées (AHAH !! et même si c’est vrai pour certaines installations, la soit disant bonne protection devient du pissa de chien face à des groupes commandos extrêmement bien entrainés, armés et déterminés) le très étendue cordon ombilical de l'énergie
qui relie les économies de l'Ouest et de l'Asie avec le Moyen-Orient est plus vulnérable que jamais. 60% du pétrole mondial est transporté par bateaux par approximativement 4000 lents et encombrants tankers. Ces vaisseaux ont de faible protection, et quand ils sont attaqués, n'ont nulle part où se cacher. Si un seul tanker était attaqué en haute mer, l'impact sur le marché de l'énergie serait marginal. En revanche, si les terroristes détournaient u n gros porteur, ou un pétrolier, le manouvrait vers une zone d'étranglement et le sabordait de manière à bloquer le passage, les conséquences sur l'économie internationale seraient sévères et pires encore seraient-elles si de telles attaques étaient mener de manière simultanée dans différents endroits du monde. De quoi donner de bonnes idées ☺
Autres objectifs dont l’impact politique est énorme : Vous pouvez effectuer des missions de sabotage répétées comme la destruction de pilonnes d’électricité ou de téléphone situés en pleine nature, ce qui est idéal pour instaurer le chaos. Le temps que les services appropriés localisent l’endroit critique, il s’en passera de longues heures voire jours. Lancez des attaques répétées contre les pilonnes en bois, les relais téléphoniques, détruisez les relais d’électricité ou endommagez-les ; A coups de hache, voiture bélier, cocktails molotov… En une seule soirée, un homme seul peut causer des dégâts considérables avec une simple hache ou tronçonneuse en coupant de nombreux poteaux téléphoniques, en jetant des bouteilles d’essence sur des
stations services ou des relais électriques, en se déplaçant continuellement avec une voiture volée, en empruntant les petites routes, en ayant prévu des caches de matériels pour éviter de le transporter avec lui, etc… En groupe, avec actions simultanées dans plusieurs villes ou périphéries de villes, le résultat peut être accablant. Combiné avec des actions sur des réserves d’hydrocarbure, on atteind le chaos.
Déverser des jerricanes d’essence sur des centrales électriques ou des relais et y allumer le feu… Rien de plus simple et pourtant aux conséquences stupéfiantes. Comme vous le voyez, bien des solutions sont à la portée du grand public. D’autres cibles très intéressantes sont les stations services… Posez-y des explosifs et c’est l’économie que vous sabotterez tout en créant la panique. Veillez à agir principalement de nuit et à attaquer plusieurs stations services dans le même temps.
On peut préciser également que de nombreuses actions peuvent être menées afin de détourner l’attention des autorités. Par exemple, déclancher un incendie dans une usine en cassant un carreau et en y jetant un cocktail Molotov. La police viendra boucler le quartier et les pompiers interviendront. A l’autre bout de la ville, faites la même chose. La nuit, les effectifs étant réduits, on en arrivera rapidement à saturation et les effectifs manqueront pour faire face à la gravité de la situation. Sur deux ou trois sites différents qui requièrent la présence policière en cas de problèmes, créez des problèmes majeurs. Une fois les autorités occupées, vous pouvez alors vous charger sans soucis des installations clés telles les stations services, les dépôts de pétrole ou les réservoirs de gaz etc… On peut préciser que ce genre de tactique est également viable dans l’optique de diversions pour un assaut massif sur un centre pénitencier ou l’attaque d’autres cibles stratégiques.
Mesures de précaution ; rendre impossible l’intervention des forces de police et de gendarmerie : Il est à préciser qu’en cas de choix d’une attaque massive sur un ou plusieurs objectifs importants, en plus des diversions, il est également judicieux d’envisager l’immobilisation totale des forces de l’ordre. Comment ? Par des actions commandos la veille ou quelques heures avant le commencement des diversions, sur les véhicules des forces de l’ordre ; camions, bus, voitures d’interventions. Par des actions éclaires, saboter ces derniers ; Crever les pneus, mettre des objets dans le tuyau d’échappement, mettre de la colle forte (par exemple « glue 3 ») dans les serrures et, si la situation se présente bien et le permet, casser les vitres de l’ensemble des véhicules avec une barre de fer juste avant le repli. C’est extrêmement simple et pourtant le résultat et extrêmement satisfaisant.
Pour cela, il vous faudra effectuer des missions de reconnaissance et de renseignement visant à déterminer le nombre de véhicules que possèdent telle ou telle caserne de gendarmerie, tel ou tel commissariat. Il vous faudra repérer les lieux, les endroits où les mûrs sont les moins hauts pour que l’équipe puisse les franchir rapidement, étudier les angles morts, l’emplacement des éventuelles caméras et systèmes de surveillance ou de détection d’intrusion. Il est à préciser que si lors des actions commandos visant à mettre hors service les moyens d’intervention des forces de l’ordre, certains policiers ou gendarmes en faction à ce moment vous aperçoivent, il faut impérativement les liquider afin d’éviter qu’ils donnent l’alerte ou, au pire des cas, afin d’éviter qu’ils ouvrent le feu sur vous. Dans cette optique, il serait préférable que vous vous dotiez d’armes disposant de silencieux afin d’éviter de réveiller le quartier tant que vous ne vous êtes pas repliés avec votre groupe. Quoi qu’il en soit, si vous avez fait pénétrer votre groupe commando dans l’enceinte d’une caserne ou d’un commissariat, ne reculez pas ; les mesures de sécurité seront inévitablement renforcées par la suite, c’est maintenant ou jamais ; allez jusqu’au bout, sauf cas de force majeure. Sabotez comme expliqué cidessus, l’ensemble des véhicules, motos, cars…
Bien évidemment, si vous disposez d’explosifs en grande quantité, il est inutile de préciser qu’il vaut mieux faire sauter les véhicules que les saboter. Une autre solution toute aussi simple, est de prévoir dans des sacs à dos, des jerricanes d’essence dont vous vous servirez pour arroser les véhicules et les enflammer.
Toujours dans l’optique de rendre impossible l’intervention des policiers sur une action qui aurait lieu dans les 24 à 48h qui suivent, vous pouvez également, si vous disposez du matériel nécessaire, tirer une roquette dans l’entrée du commissariat ou du poste de gendarmerie afin d’obstruer le passage. Lancer des cocktails molotovs est également une solution visant à incendier cette fois, directement le bâtiment. Quand aux véhicules qui y auraient réchappés comme ceux tournant en ville, vous pouvez organiser des embuscades afin de les détruire. Si l'on envisage de piller des stocks de produits alimentaires, il faut veiller à ce que la population puisse en profiter, surtout dans les moments et aux endroits où sévissent la faim ou la cherté de la vie. En ce cas, n’hésitez pas à joindre à vos « dons » des lettres de propagande à l’attention des bénéficiaires.
Le terrorisme Nous entendons par terrorisme le recours aux attentats à la « bombe ». Ne pourront s'y livrer que ceux qui ont acquis une bonne connaissance technique dans la fabrication des explosifs et qui seront dotés du plus grand sang-froid. Parfois, on inclura dans les actes de terrorisme la destruction de vies humaines et l'incendie d'installations ou de certaines plantations. De plus, ce qui est pour certains du terrorisme est pour d’autres de la résistance. Exemple : l’occupation allemande.
Pour les bombes, différentes optiques : A la manière « corse », pour des locaux vides ; avec plusieurs bouteilles de gaz.
« commando éclair » sur des actions rapides avec arrivée en moto ou avec des puissants véhicules (des fortes cylindrées) devant l’objectif (même en plein jour ou en présence de gens), sortie d’un de vos hommes, pose en 5 secondes d’une charge explosive sur un mûr, rentrée dans la voiture immédiate et fuite à toute vitesse... Explosion éclaire sous 10 à 15 secondes. « palestinienne » avec des véhicules piégés télécommandés ou non, demander à des personnes de préférence des jeunes, d’aller porter un colis à telle personne ou à tel endroit contre de l’argent (colis piégé ou contenant une bombe commandée à distance) « tchétchène » avec des bombes sur la route commandées à distance pour exploser au passage de véhicules… « Al-Qaeda » avec pose de bombes discrètes ou dissimulées dans des poubelles ou autre chose passant inaperçu, à la veille de grands rassemblements ou de fêtes et devant exploser au milieu de foules, créant la panique etc… Au cas, on peut même prévoir de disposer autour des bombes des récipients qui éclateront au moment de l’explosion et contenant des produits toxiques.
Pour mener à bien sa guerre, il faut de l’argent, des explosifs, des armes, et du carnage afin qu’on en entende parler jusqu’à l’autre bout de la planète. Au niveau financier, on peut analyser la situation du groupe AZF. Ces « débutants intermédiaires » s’en sont quand même bien tirés. En effet, réclamant prés de 5 millions, ils ont démontré une intelligence particulière mais qui ne fut pas poussée à ses limites. En effet, afin d’être crédibles, ils ont posé une bombe sur une voie ferrée et ont précisé sa position permettant aux forces de l’Etat de la retrouver. Jusque là, rien à dire. Cependant on peut critiquer plusieurs points : -
Le fait qu’ils aient utilisé de banales cabines téléphoniques et utilisé leur propre voix. Erreur stratégique ; L’informatique étant devenue de plus en plus performante, on peut utiliser des logiciels automatisés qui lisent à voix haute un texte préalablement écrit. Mais encore faut-il le savoir. Vous qui venez de lire cela, allez vous renseigner sur les forums informatiques.
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Le fait d’avoir demandé de l’argent en liquide. En effet, cela est doublement problématique. Ils auraient pu demander un virement sur un compte aux îles Caïman. Cependant, l’argent sur un tel compte pourrait être tracé par la CIA. Interpol pourrait s’en mêler mais c’est encore la meilleure solution. D’un autre coté, le
versement en liquide entraîne des complications ; déjà le récupérer ce qui n’est pas chose facile du fait du poids, ensuite le transporter et enfin le mettre à l’abri sachant qu’on peut aisément camoufler dans les liasses de billets, des traceurs qui vous localiseront. -
Le fait de ne pas avoir fait une démonstration de force. Faire exploser 3 ou 4 bombes simultanées calme quelque peu les enquêteurs.
On peut le voir aisément ; le jeu regorge de possibilités mais l’adversaire est malin et peut contre-attaquer à tout moment.
Au niveau du passage en action, si on veut faire un carnage, on a pu le voir à de nombreuses reprises, les attentats dans les métros de même que dans les trains sont les plus efficaces. Les attaques d’avions les plus impressionnantes. On peut ainsi citer : Russie – Moscou : « 8h40: c'est à cette heure de pointe, dans le très fréquenté métro de Moscou, qu'a eu lieu vendredi (6 février) une explosion dans le deuxième wagon d'une rame, dans un tunnel. Le bilan définitif sera difficile à établir. "Il y a des morceaux de corps partout", expliquaient les secouristes après le drame. "Le train était bondé, à cette heure, tout le monde se rend au travail", expliquait une rescapée. "Nous n'avons pas pu ouvrir les portes pendant longtemps, c'était une véritable panique, nous sommes sortis du tunnel à pied", a déclaré un autre. »
France - Paris : « 1995 Un attentat terroriste fait 7 morts et 84 blessés. La bombe était dans la sixième voiture de la ligne B du RER à Paris. Elle a explosée à la station Saint-Michel. »
Espagne - Madrid : « Les bombes ont explosé en pleine heure de pointe, alors que des milliers de banlieusards gagnaient comme chaque jour la capitale espagnole. Au total, 13 explosions ont retenti dans les trois gares madrilènes visées par les auteurs de ces attentats, dont trois ont été déclenchées par des artificiers. 200 morts et 1300 blessés »
Les trains tout comme les avions, sont d’excellentes cibles. Cependant, les mesures de sécurité au niveau aéroportuaire de même que dans les gares étant devenues considérables, il est nécessaire de s’adapter. Pour ce faire, plusieurs tactiques si on persiste dans l’idée de vouloir créer un carnage ; -
Faire exploser une bombe dans un lieu sûr et tuez une dizaine de personnes… Attendre les manifestations qui vont suivre et poser, au milieu de la foule, une charge de plusieurs kilo… dans l’entassement, les gens n’y verront rien. Eloignez-vous discrètement, et déclanchez la bombe à distance dans un délai inférieur à une minute après le dépôt de celle-ci. Les personnes autour de vous vous serviront de bouclier contre les projections si vous êtes encore proche de l’explosion. Si vous êtes plusieurs, profitez-en ; placez des bombes sur tout l’itinéraire de la manifestation et faites les exploser les unes après les autres par intervalle de 10 secondes. Cela créera une panique monstrueuse, un traumatisme considérable, on en entendra parler sur toutes les chaînes de télévision. Vous pourrez dépasser aisément les 200 morts.
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Toujours déguisé, prendre contact avec un jeune de banlieue et lui dire de remettre votre paquet à une pseudo personne dans le métro ou dans un train. Prenez lui d’avance les billets et veillez à fixer une heure de grande affluence sur une ligne bondée ; celles où ne peut entrer dans les wagons tant il y a de monde. Faites croire à votre jeune idiot qu’elle devra rencontrer une personne dont vous lui fournirez une description (cette personne n’existera pas) et que cette dernière lui remettra en échange du colis, une lettre qu’il devra vous ramener ; donnez lui 20% du montant du paiement promis ; par exemple 200 euros maintenant et vous lui promettez 800 à son retour avec la lettre. Il croira que c’est du trafic de drogue ou quelque chose dans ce genre. La bombe sera programmée pour exploser à une heure précise avec votre livreur. On croira ainsi à un attentat suicide. S’il se fait attraper pour X raisons, il ne pourra vous révéler car ne connaîtra pas votre identité et aura une description erronée de votre personne.
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Poser des bombes lors des défilés, des manifestations de joie suite à des matchs de foot, à une nuit du nouvel an ou à des manifestations de protestations (hôpitaux, chercheurs, éducation nationale etc…) Prendre garde aux patrouilles de police.
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Poser des bombes dans des immeubles de grande hauteur et dans des usines chimiques dont les produits sont hautement explosifs, à l’image de l’usine AZF où ce fut une véritable réussite.
On peut augmenter l’importance de l’action si vous disposez de matériels plus sophistiqués ;
- Tirez une roquette sur un avion au décollage (prendre soin d’avoir un camouflage parfait et un timing de repli parfait) Vous aurez au préalable, étudié le terrain et effectué des reconnaissances du site.
- Tirez à la mitrailleuse de fort calibre sur un avion au décollage (visez les réservoirs ou les moteurs) Pour cela, vous aurez au préalable effectué une reconnaissance de la zone afin de localiser le meilleur emplacement possible comprenant diverses possibilités de replis. Même si vous ne détruisez pas l’avion, vous aurez créé un climat de peur. Si vous répétez cette action plusieurs fois sur plusieurs aéroports différents, ce sera l’affolement, la peur, la crainte et un impact politique énorme. Vous pouvez également tirer sur les avions au décollage (plus intéressant pour la panique qu’à l’atterrissage) avec des fusils de précision, si possible de fort calibre. L’objectif n’est alors pas la destruction mais l’impact psychologique. Si destruction il y a malgré tout, on ne s’en plaindra pas. - Depuis un toit d’immeuble, tirez à la mitrailleuse sur une foule jugée « ennemie » avec jets de grenades (prévoir dans ce cas des solutions de dégagement efficaces comme par exemple une couverture par feu de barrage émanant de coéquipiers). Exemple ; manifestation de policiers. Vous pouvez même tirer depuis un appartenant quelconque. Pour ce faire, déguisez-vous puis sonnez à une porte dont l’appartement donne dans la rue souhaitée. Lorsque le propriétaire ou le locataire ouvrira, sautez lui dessus, ligotez-le et bâillonnez-le. Mettez vous ensuite en place en prenant soin de tirer les rideaux de sorte qu’on ne voit pas les occupants de l’appartement. Ne faites pas sortir le canon de vos armes par la fenêtre. Postez vous au milieu de la pièce afin de ne pas être vu. Utilisez des silencieux pour atténuer le son. - Déposez une voiture bourrée d’explosifs prés d’une école, une gendarmerie, un commissariat de police, ou équipez votre voiture (volée ?) d’un système de guidage à distance comme pour une voiture télécommandée et allez vous en servir comme voiture bélier chargée d’explosifs contre un bâtiment officiel comme celui de service de renseignement, d’un ministère, contre un défilé, une manifestation, etc…
Vous pouvez également suivre en filature un camion citerne puis au moment opportun le bloquer, vous débarrasser du chauffeur et utiliser le véhicule comme engin bélier auto explosif. A noter qu’on peut aller encore plus loin en volant des engins de chantier ; dans le genre des gros camions avec beine et tous véhicules de plusieurs tonnes dont on se servira pour foncer à pleine vitesse dans une foule, la traverser entièrement et prendre la fuite. On aura ainsi, avec un peu de chance, écrasé
plusieurs dizaines de personnes. Et pour arrêter ce genre de monstre de ferraille, on peut toujours tenter de s’y opposer… ☺
On peut augmenter l’importance de l’action si vous disposez de matériels encore plus performants : - Tirez au missile SOL / AIR sur des avions de ligne qui sont en plein vol ou venant juste de décoller, ou mieux, tirez sur des avions de ligne de gros gabarit qui sont à deux doigts d’atterrir ; quand ils sont à 300 voire 500m de la piste d’atterrissage ; ainsi l’avion s’écrasera sur la piste bloquant par là tout l’aéroport pour un certain temps.
- Si vous disposez d’une capacité chimique ou biologique, faites exploser des bombes chimiques au milieu de foules… Faites exploser des bombes classiques dans des métros, dans des trains ou dans des lieux très fréquentés tout en ayant programmé au préalable l’explosion d’autres bombes chimiques ou bactériologiques aux alentours 30 minutes après, gazant ainsi les forces de police, les pompiers et les intervenants. Quand il y a utilisation d’armes chimiques, optez de préférence pour des lieux clos et non à ciel ouvert. - Si vous disposez d’un mortier (on peut en acheter dans les pays yougoslaves qui sont par ailleurs sources de nombreux trafics à destination de l’Europe) ; tirez une vingtaine d’obus en pleine journée, en direction du centre ville, si possible quand il y a des manifestations ou du monde. Il sera presque impossible aux forces de l’ordre de savoir d’où vous avez tiré. Bien évidemment, vous devrez vous mettre dans un endroit vierge et à l’abri des regards indiscrets. Si vous achetez vos matériels en Serbie, les mecs peuvent vous apprendre à vous en servir. Tout est question d’argent. Vous pouvez également vous en construire. Voir les fichiers joints pour cela.
Vous pouvez également imiter le groupe AZF ; en pleine nuit, allez sur les chemins de fer si possible en pleine campagne là où passent des voies importantes comme celles qu’empruntent les TGV. Creusez de profonds trous tous les rails ; placez-y d’importantes quantités d’explosifs. Si possible, creusez 3 trous à 5 mètres d’intervalle. Vous avez alors deux solutions ; -
Faire sauter tout de suite les voies ferrées en pleine nature, loin des villes mais en tenant compte du fait que la SNCF pourra peut être le remarquer et réparer. S’ils ne s’en aperçoivent pas, le premier train qui passera déraillera.
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Attendre, planqué aux alentours, qu’un train important arrive (vous renseigner sur les horaires des trains et sur l’affluence) et faire sauter les voies au moment où la locomotive passera sur la 2ème charge explosive.
Inutile de dire qu’avec des moyens importants, on est capable de tuer des milliers de gens et de plonger un pays dans le chaos le plus terrible. Reportez-vous aux fichiers cités sur la première page pour la fabrication d’explosifs ou sur le pear to pear serveur Razorback 2 le fichier intitulé : 2004-04-13 - fabriquer une bombe - Manuel Fabrication d'explosifs.pdf
Au niveau des gares, vous remarquerez quelques détails ; malgré les patrouilles, rien n’est plus facile que d’arriver avec une valise de voyageur tout en étant déguisé, de la laisser au milieu des passants, vers les sièges où tout le monde attend. De vous assoire, de regarder un journal, d’aller aux toilettes, de ressortir et de déclancher votre bombe. Cela prend au plus 10 minutes. Bien évidemment, si vous vous pointez en treillis avec lunettes de soleil, un béret sur la tête et une kalachnikov à la main, nous ne doutons pas que vous serez appréhendé avant d’avoir fait quoi que ce soit.
La propagande armée
L'ensemble des actes perpétrés par les guérilleros, et chaque action à main armée en particulier, constituent le travail de propagande armée. Les "mass media" d'aujourd'hui, par le simple fait de divulguer ce que font les guérilleros, sont d'importants instruments de propagande. Leur existence ne dispense cependant pas les militants d'organiser leur propre presse clandestine, de posséder leurs propres imprimantes qu'ils auront "expropriées" s'ils n'ont pas de quoi les acheter. Car il faut publier et répandre, parmi le peuple, des journaux clandestins, des manifestes et des tracts dénonçant les méfaits du gouvernement ou favorisant l'agitation. L'existence de cette presse sert, par ailleurs, à rallier de nombreuses personnes à notre cause. Les camarades qui ont l'esprit inventif fabriqueront des catapultes destinées au lancement de ces tracts et manifestes. On cherchera encore à faire passer sur les antennes des stations de radio des messages révolutionnaires enregistrés sur bandes. On écrira également des slogans sur les murs et à des endroits difficilement accessibles. On enverra aussi des lettres de menaces, de propagande, ou bien visant à expliquer le sens de notre lutte à certaines personnalités qui chercheront à les divulguer pour impressionner la population. Comme on ne ralliera jamais tous les citoyens, on peut populariser le slogan suivant "Que celui qui ne veut rien faire pour la révolution ne fasse non plus rien contre elle."
La guerre des nerfs La guerre des nerfs ou guerre psychologique est une technique de lutte basée sur l'utilisation directe ou indirecte des media ou du "téléphone arabe". Son but est de démoraliser le gouvernement. On y arrive en divulguant des informations fausses, contradictoires, en semant le trouble, le doute et l'incertitude parmi les agents du régime. Dans la guerre psychologique, le gouvernement se trouve en position de faiblesse, aussi censure-t-il les moyens de communication. Cette censure se retourne contre lui, car il se rend impopulaire ; il lui faut par ailleurs exercer une surveillance sans relâche, ce qui mobilise beaucoup d'énergie. Les moyens de la guerre des nerfs sont les suivants: a) Le téléphone et l'envoi de lettres. Par ces moyens, on informera la police sur la prétendue localisation de bombes à retardement, sur des projets d'enlèvement ou d'assassinat de certaines personnalités, ce qui obligera les forces de répression à se mobiliser pour rien, à perdre du temps, à douter de tout ; b) Livrer à la police de faux plans d'attaque ; c) Répandre des rumeurs sans fondement ; d) Exploiter systématiquement la corruption, les erreurs et les méfaits de certains gouvernants, les forçant ainsi à se justifier ou à démentir les bruits répandus par les moyens de communication qu'ils ont euxmêmes censurés. En informant les ambassades étrangères, l'O.N.U., la nonciature apostolique, les commissions internationales de juristes et des droits de l'homme, les associations chargées de défendre la liberté de la presse, des magouilles faites par le gouvernement.
LES METHODES QU'IL FAUT SUIVRE Le citoyen qui veut devenir guérillero ne pourra agir que s'il domine parfaitement les méthodes qu'il faut suivre. Les hors-la-loi commettent souvent sur ce point des erreurs graves et qui les perdent. Les patriotes auront donc soin d'user d'une technique révolutionnaire et non pas d'emprunter celle des bandits. C'est en fonction de la méthode employée qu'on saura si c'est bien un guérillero qui a commis tel ou tel acte. Les méthodes qu'il faut suivre sont constituées par l'usage ou l'application des éléments suivants: L'enquête et le service d'informations. L'observation qu'il convient de combiner avec ce qui précède pour voir s'il y a correspondance avec les renseignements cueillis. L'exploration du terrain. La reconnaissance et le chronométrage des itinéraires. La planification. La motorisation. La sélection du personnel et son renouvellement. La sélection basée sur les capacités de tir. La simulation de l'action projetée en guise de répétition. L'exécution. La protection des exécutants. La retraite. L'enlèvement ou le transport des blessés, en évitant de le faire à bord de véhicules où se trouvent des enfants. Le mieux est d'emporter, à pied, les blessés, en empruntant des chemins assez étroits pour que l'ennemi ne puisse passer avec ses moyens de locomotion. Le brouillage des pistes.
L’ASSASSINAT : Le plus simple, Les snipers ! Qu'est ce qu'un sniper ? Un sniper est un combattant spécialisé comme peut l'être un spécialiste mortier ou un tireur missile. L'importance du rôle des snipers a rendu nécessaire l'adoption de doctrine d'emploi. Doctrine qui débouche sur la mise en place de toute une infrastructure : formation, sélection des tireurs, emploi, etc... Contrairement à certaines idées reçues, les snipers ne sont pas utilisés de la même façon au sein des différentes armées de la planète. Il y a bien sure des similitudes mais aussi de grandes différences. Nous prendrons 3 exemples : 1- les pays de l'est 2- les États Unis 3- la France Nations qui caractérisent les différentes doctrines d'emploi des snipers en vigueur actuellement.
----------------------------------------------------------------------------1- Les pays de l 'Est ----------------------------------------------------------------------------Ils ont une vision "populaire" et non élitiste de l'usage des snipers. Pour ces pays, l'objectif est de déployer le plus grand nombre possible de tireurs de précision afin de provoquer un maximum de pertes à l'adversaire. Cette conception populaire du sniper et bien entendu le résultat de l'expérience acquise durant la 2ème guerre mondiale ou les francs tireurs soviétiques se sont particulièrement illustrés. La nécessité de disposer d'armes de précision en grande quantité a conduit les soviétiques à adopter une arme plus économique que celles dont sont dotés les pays occidentaux. Bien entendu, en performances pures, le dragunov reste en deca de ses concurrents. Toutefois il s'agit d'une arme excellente qui fait largement l'affaire. Cette tactique de l’utilisation massive du sniper est celle qu’on va retenir pour des actions de guérilla précises et répétées, que ce soit par action solo ou de groupe. ----------------------------------------------------------------------------2- les États Unis ----------------------------------------------------------------------------Suite à l'utilisation soviétique nous trouvons la conception du sniper US diamétralement opposé de part ça conception très élitiste. Un bataillon US ne dispose que d'une équipe spécialisée [elle se compose d'un chef, d'un adjoint, d'un armurier et de 3 binômes snipers (avec 2 armes snipers par binôme)]. Au sein des brigades il existe
une section sniper. Toutefois les "ranger régiment" qui appartiennent aux forces spéciales sont un peut mieux lotis. Chacun des 3 bataillons composant un régiment de ranger dispose de 24 M 24. Pour les américains, le sniper est en quelque sorte le "joker" du commandant d'unité. ----------------------------------------------------------------------------3- la France ----------------------------------------------------------------------------Le point de vue Français du sniper constitue une sorte de compromis entre les conceptions soviétique et américaine. Chaque groupe de combat possède un tireur d'élite. Ce tireur fait partie intégrante du groupe, ce n'est pas un élément rattaché. Le sniper Français est binôme avec le chef de groupe. Il peut progresser avec le groupe ou au contraire se déplace comme bon lui semble, mais tout en restant à proximité du groupe. Les Français utilisent aussi des tireurs d'élite opérant hors du cadre du groupe de combat mais il s'agit la de missions destinées aux forces spéciales.
----------------------------------------------------------------------------Les missions des snipers Les missions des tireurs d'élite sont semblables quelque soit les armées. La première de ces missions consiste bien évidemment à délivrer des tirs de précision et la seconde à recueillir des informations sur l'ennemi. Les snipers opèrent soit avec les nuitées de combat, soit seuls. Le travail au sein des nuitées d'infanterie est un travail classique. Le sniper suit la manœuvre de l'unité à laquelle ils appartient ou est rattachée. Il doit obéir aux ordres de son chef sans disposer d'une liberté totale de mouvement. Il effectue des tirs de neutralisations en cas de confrontation avec l'ennemi que ce soit dans les phases offensives ou défensives de la manœuvre. Les cibles sont en priorité constituées des opérateurs radio, des servants d'armes automatiques, des officiers et bien sur des snipers adverses. Le sniper a aussi la faculté d'opérer par lui même, dans ce cas il travail seul ou en compagnie d'un sniper ou d'un observateur. L'observateur peut servir de garde du corps celui-ci seras donc armé en conséquence soit d'un PM soit d'un FA. Le tireur d'élite opère à partir d'un poste fixe ou de façon mobile. En règle générale lorsque un sniper utilise un poste fixe, il n'est pas seul mais travaille en binôme. Le poste fixe consiste en une cache creusée dans le sol est parfaitement camouflée. Habituellement un sniper a recours à une cache lorsqu'il doit impérativement se trouver dans un secteur donné et que celui-ci est parcouru par des patrouilles ennemies. La cache lui permet de demeurer invisible jusqu'au moment ou il devra opérer. Le sniper mobile à la façon d'un chasseur dispose de la plus grande liberté dont peut jouir un combattant. Il est chargé de détruire tous les ennemis qu'il rencontre sur le territoire qui lui a été assigne. Les limites de ce territoire ne sont pas nécessairement fixées. Il est donc libre de ce déplacer comme bon lui semble, de se reposer quand il le désir, bref il fait ce qu'il veut, sa seule obligation étant de ramener des "scalps". Quelquefois le sniper mobile dispose aussi d'une cache. Celle ci n'est toutefois pas utilisée comme poste de tir mais comme un emplacement de repos. Le sniper rayonne à partir de sa cache. Le tireur d'élite peut aussi être chargé de recueillir des informations sur l'ennemi. Le plus souvent il lui est demandé de rechercher des objectifs sur les axes de communication de l'adversaire. Il peut commander des frappes aériennes sur ces objectifs. Il a aussi la possibilité de perturber la logistique de l'ennemi en cas d'opportunité. Par exemple, un sniper peut neutraliser les conducteurs de tête et de queue d'un convoi de façon à immobiliser celui-ci en attendant l'arrivée des avions. SNIPER : Conseils … : Quand vous devez abattre une personne, il y a plusieurs possibilités. Parmi celles-ci on trouve des méthodes plus aisées que d’autres. Je peux notamment citer la pose d’une bombe (artisanale et/ou à effet dirigé), l’élimination après kidnapping, l’élimination par arme à feu et dans cette dernière catégorie, l’entrée en action d’un ou de plusieurs sniper. L’avantage ici, c’est qu’on agir seul ou en groupe. Les snipers sont des « armes » d’une extrême précision dont l’emploi se révèle souvent adapté aux situations les plus exigeantes telle l’élimination d’un président de parti politique, un chef d’Etat, un ministre, un général, etc... Veillez préalablement à analyser le secteur. Car si vous êtes un sniper, vos ennemis, ce seront peut être eux :
Les services de sécurité, la police, la gendarmerie etc… Avant tout, vous devez vous renseigner sur la cible. Qui est-elle, quels sont ces moyens de déplacements, sous quelles protections, sa capacité de réaction etc… N’oubliez JAMAIS le schéma par défaut des procédures à respecter OBLIGATOIREMENT : -
Analyse de l’objectif Reconnaissance Correction de l’analyse de l’objectif Préparation des plans Préparation des matériels Check up Infiltration Analyse terrain de la situation. Si ok ; Réalisation de l’action Exfiltration Débriefing et analyse du cycle.
Voici une rapide explication : Phase 1 : Reconnaissance du site où vous avez l’intention de vous positionner, quelques jours avant. Localiser vos futurs emplacements (au pluriel car il en faut de secours en cas de problème ou de présence d’éléments hostiles qui auraient un visuel sur certaines positions) en prenant bien soin de repérer les itinéraires de repli. La position idéale est en hauteur. Localiser également les emplacements possibles des tireurs de précision adverses. Comment le savoir ? Simple… Ils ont généralement les meilleures places, en hauteur :
Phase 2 : Analyse de l’itinéraire de repli et de l’itinéraire de secours et tenter d’y trouver une faille. Mémorisez-le. Il doit permettre une fuite rapide voire discrète, sans risques immédiats. Phase 3 : Vérifiez l’actualité de vos renseignements sur la cible. Va-t-elle bien passer à cet endroit ? S’arrêtera-t-elle comme prévu ? Disposera-t-elle d’un service de protection rapprochée ? Un dispositif de surveillance ?
Phase 4 : Déploiement. Arrivez sur le site en tenue discrète avec dans un sac votre arme, des munitions de rechange, une arme de poing ou une mitraillette compacte si vous êtes solo et surtout des habits de rechange. Avant de prendre votre position, vérifiez s’il n’y a pas de tireurs de précisions adverses dans le secteur choisi (avec des jumelles) et s’il y en a, s’ils peuvent avoir un visuel sur votre position. Si c’est le cas, allez à un autre endroit. Prenez votre position délicatement et discrètement. Mettez votre arme en position mais n’ouvrez pas votre lunette avant d’avoir la cible en vue. Mettez des gants et veillez à ne pas laisser d’empruntes. Phase 5 : L’alignement de la cible. Je vous déconseille fortement de tirer dans le corps ; visez la tête.
On ne se sait jamais si la cible porte ou non un gilet par balle. Certes la tête c’est plus petit, plus difficile à avoir mais au moins vous êtes sûr que si ça touche, c’est bon. En cas de présence de gardes du corps, essayez d’avoir un créneau pour presser la détente. Respirez un bon coup, bloquez votre respiration, anticipez les mouvements de la cible, pressez la détente. Si vous êtes seul, pas de second tire possible, vous faites mouche ou vous ratez mais quand le coup de feu sera parti, vous devrez passer à la phase 6. Phase 6 : Repli immédiat. Ne vous levez pas, fermez votre lunette immédiatement puis reculez en rampant tout en tirant votre arme vers vous. A partir de maintenant, chaque seconde compte. Planquez-vous à un endroit, virez vos vêtements, mettez les dans un sac, changez de vêtements, mettez votre arme dans le sac, et tirez-vous en vitesse. Si la situation est trop critique, débarrassez-vous de votre arme. Attention, ne courez pas. Faites comme si rien ne s’était produit. Note : si vous êtes plusieurs, la situation est plus abordable. La présence de gardes du corps n’a alors plus d’importance ou presque. S’ils vous gênent, abattez les agents de protection qui sont à proximité de la cible.
Un des tireurs doit se charger uniquement de la cible, les autres se chargent des gardes du corps. De même, ne visez pas le corps mais la tête car il est plus que probable qu’ils disposent de gilets par balle. Cependant, si la situation ne le permet pas, tirez sur la poitrine des types et si ces derniers tombent, ils seront immobilisés pour quelques instants sous l’impact. Vous pourrez alors en profiter pour viser plus aisément la tête, mais là encore, tout dépend du temps que vous avez. Attention cependant, d’une manière général, votre Timing est serré, il faut toujours compter un grand maximum de 10 secondes entre le premier coup de feu et le repli. Après quoi vous pouvez commencer à vous faire du souci pour votre sécurité. Ce laps de temps de 10 secondes permet à de bons tireurs expérimentés d’exécuter au maximum 3 tirs. Cependant, certaines situations ne vous permettent absolument pas ne seraitce qu’un deuxième tir. Pour des professionnels, un seul feu est acceptable et il doit obligatoirement faire mouche. << One Shoot, One kill. >> A vous de vous démerder et à vous entraîner correctement pour cela, sur cibles mobiles, à la chasse ou en exercice sur cibles motorisées. Toujours dans l’optique où vous seriez plusieurs tireurs, il serait judicieux de les placer à des endroits différents et de tirer en même temps. Une détonation pour deux ou trois impacts, soit deux ou trois hommes à terre d’un coup dont la cible principale, serait une situation parfaite. Ca déblaie déjà la voie. Je recommande personnellement l’équipement de systèmes de communications avec oreillette et micros pour la coordination des
tirs. Il vous faudra activer votre talkie-walkie au moment où la cible entre dans votre champ de vision et pas avant pour éviter les interceptions et écoutes.
Si par malheur vous ratez votre cible et qu’un garde du corps encore vivant met la cible à l’abri derrière une voiture par exemple, demandez à un collègue s’il a le visuel sur la cible en question. A la radio bien évidemment, vous n’utiliserez pas le mot cible ni de noms. Exemple : -
Tonton à Tati : As tu la peluche en visuel ? Réponse : Tati à tonton : Affirmatif, visuel. Tonton à Tati : Relais. Bien pris.
A ce moment, vous prenez pour objectif les cibles de votre collègue et lui prend en charge la cible principale. Si tous les tireurs n’ont plus de visuel sur la cible, c’est que c’est trop tard, repliez-vous. Cela voudra dire deux choses : - Vous avez raté la première série de feu. - Vous avez été incapable d’exécuter une seconde et risquée série de feu dans le but d’atteindre la cible. - Vous vous êtes fait repérer par le service de sécurité avant d’avoir pu effectuer la première série de feu, ce qui est ABSOLUMENT inadmissible.
Optique roquette : Bien évidemment, le plus simple serait d’avoir un ou des lance-roquettes ; c’est la solution radicale… Et la plus efficace.
Un premier tir et si la cible est encore en entier, un second tir de roquette pour nettoyer. Même s’il y a des gardes du corps autour, ils vont théoriquement voler en morceau. Si la cible est dans un véhicule, probabilité que ce dernier soit blindé. Deux possibilités en fonction de la situation et que vous devrez analyser sur place ; premièrement, peu de chance de détruire le véhicule et de tuer par là même la cible (possible pour diverses raisons) ; Visez alors le moteur. Le véhicule stoppé, les gardes du corps feront sortir la cible pour la mettre en sûreté, ce qui est élémentaire en APP. « Allumez » alors les gardes du corps dés leur sortie au fusil mitrailleur ou à la mitrailleuse et éliminez au passage la cible. Deuxième possibilité ; un tir de roquette sur le véhicule suffira à le faire sauter et à tuer la cible.
De toute manière, si la cible est d’une importance stratégique, rien ne vous empêche d’aller acquérir dans une ancienne république soviétique ou en Ex-Yougoslavie un missile anti-char portable. Les véhicules blindés n’y résisteront pas. La solution est radicale ; Pour un investissement certain, vous aurez un résultat certain. Par exemple, un missile anti-char est fortement recommandé si vous avez l’intention d’éliminer un chef d’Etat. Missile anti-chars, Missile anti-aérien ; on en trouve aux environs de 200.000 euros. A moins que le chef d’Etat ne se promène dans un Char de combat et encore, il est absolument absurde de penser qu’il pourrait réchapper à une attaque au missile dans sa limousine blindée.
Vous pouvez également neutraliser le chauffeur. Si vous avez la possibilité, utilisez des armes antipersonnelles de gros calibre (type 12,7) afin de le liquider. Même si le véhicule est blindé, une munition perforante de ce calibre pourra passer à travers et tuer le conducteur. Cependant, l’avantage du sniper, c’est qu’il peut agir aussi bien seul qu’en groupe. Il peut clouer au sol des compagnies entières. Des unités de sniper peuvent, à elles seules, mener une terrible guérilla dont l’ennemi se souviendra.
Guérilla opérationnelle ; Guide pas à pas
Nous allons aborder différents scénarios qui permettront de se faire une idée sur les possibilités d’emploi des forces face à des troupes d’une armée régulière et des forces de l’ordre. Nous allons commencer depuis le début, en prenant deux cas de figure ; le premier dans lequel nous disposons d’effectifs et le second dans lequel nous sommes seuls. Premier cas, nous disposons d’effectifs (connaissances, FLNC, talibans, al-qaeda etc…) : -
On définit l’ennemi, ses forces, ses intérêts économiques, ses industries, ses alliés. On informe ses hommes de la nature de l’ennemi. On commence le processus de préparation.
1. Processus de préparation élémentaire
01. Nous commençons par mettre de l’argent de côté et à trouver des financements légaux ou illégaux. Voir les différents fichiers disponibles sur le sujet notamment le fichier s’appelant << [ebook.-.elivre.FR].OLOUMI.Atta..Terrorisme.du.XXIeme.siecle.(guide.pratique.du.terrorisme).pdf >> dont le lien P2P est : ed2k://|file|[ebook.-.elivre.FR].OLOUMI.Atta.-.Terrorisme.du.XXIeme.siecle.(guide.pratique.du.terrorisme).pdf|380730|4261D8506938FCAF65828A09B8D54CE3|/
Voir également les fichiers nommés [eBook Fr] Etude des analyses de l'ennemi blanchiement_techniques_methodes.pdf et [eBook Fr] Etude des analyses de l'ennemi - blanchiement_italie.pdf Il est également judicieux de préparer des documents de couverture ; faux papiers, faux permis de conduire, fausses plaques d’immatriculation, faux passeports. Voir notamment le fichier : [eBook Fr] Etude des analyses de l'ennemi - fausses_identites.pdf
02. Nous commençons à rechercher des armes à feu de préférence à l’étranger pour éviter tous contacts avec des informateurs au service des organes de l’Etat, et à réfléchir aux voies d’approvisionnement en munition, à la constitution des stocks, aux lieux de passages aux frontières, aux sécurités à prendre. 03. Nous orientons les hommes vers des associations de paint-ball, de Airsoftgun, des clubs de tir, des clubs sportifs, des clubs de randonnée etc… Nous veillons à ne pas mettre tous les hommes dans les mêmes associations et à les faire adhérer à des dates espacées de manière à éviter l’attention des Renseignements Généraux (RG), de la Direction de la Surveillance du Territoire (ST), de la police et de la gendarmerie. Ce processus d’adhésion peut durer très longtemps ; telle est la clé d’une bonne préparation sécurisée. Régulièrement, les groupes se réuniront entre eux en vue d’un entraînement commun. Le rassemblement des groupes entre eux permet de développer une cohésion entre les membres. Le fait de ne pas réunir à chaque fois tous les groupes, permet à chacun de se sentir plus autonome, plus important, développant par là leur morale. On veillera à dispenser les tactiques de bases, à effectuer des révisions sur des sujets variés…
04. Nous commençons à réfléchir à l’élaboration d’un réseau de renseignement, à développer nos connaissances et « amitiés », à s’abonner aux revues spécialisées, aux journaux qui ont d’excellentes sources
d’informations. Ce renseignement « ouvert » constituera la majeure partie des sources d’informations. 05. Nous faisons des reconnaissances sous forme de vacances un peu partout sur le territoire et notamment là où seront menées les actions futures et là où on pensera pouvoir stocker des matériels et constituer des points de ralliement. Le but sera de repérer le terrain, d’étudier la topographie dans l’optique de définir les meilleurs coins, les plus sécurisés, les plus propices à des évacuations en cas de repérage par l’adversaire etc… 06. Nous commençons à réfléchir sur les objectifs principaux et secondaires, sur les objectifs qui serviront de diversion. 07. Nous commençons l’élaboration d’une base de données de renseignement qui comportera tous les professionnels du milieu avec leurs coordonnées, les lieux où on pourrait les trouver… ; experts dans le monde du renseignement, experts dans le terrorisme ou se prétendant comme tels, journalistes un peu trop fouineurs ou trop entreprenant, spécialistes des mouvements de guérilla ou de la guerre de l’information etc.. etc.. Et dans la limite du possible, les responsables civils et militaires des organes de l’Etat ; généraux, chefs de bataillons, officiers des RG ou de la DST ayant la responsabilité d’un département, d’une région, les ministres et leurs familles, leurs adresses etc…
2. Processus de mise en place Quand on jugera que les hommes sont prêts et suffisamment entraînés, quand nous aurons les moyens matériels et financiers adéquats, nous pourrons passer à « la mise en place ». 01. Nous sortons un maximum de liquidité et cachons cet argent en plusieurs endroits de sorte que, même en cas de perquisition de la police, il ne soit pas trouvé. Dans cette optique, on peut envisager des caches dans la nature dans des boîtes anti-corrosion, étanches et enterrées. Il est également recommandé de disposer d’avance de ressources financières dans les monnaies de chaque pays. Des objets de valeur peuvent également faire parti du butin, servant à des « trocs ». 02. Nous allons dans des pays étrangers pour acheter du matériel de guerre ; fusils d’assauts, armes de poing, grenades et si possible dans la limite des moyens financiers attribués à ce domaine, lance roquettes, missile antichars, missiles anti-aériens. Des pays tels ceux de l’ex-Yougoslavie, l’Europe de l’Est comme la Russie, la Biélorussie, l’Ukraine… Nous les achèterons au fur et à mesure et les ramènerons au compte goutte sur le territoire. Nous établirons un réseau de transport ; plusieurs voitures par pays, chaque voiture immatriculée dans le pays. Des mamies ou des papis au volant (pour éviter toutes suspicions) qu’on se débrouillera pour trouver (amitié, connaissances etc…) et à qui nous affecterons des tâches qui n’auront rien à voir avec le trafic d’armes mais qui, officieusement et sans qu’ils le sachent, permettront le transport du matériel. Par exemple payés pour ramener des boissons ou autre chose du pays voisin. Leur voiture sera transformée indépendamment de leur volonté et sans qu’ils le sachent (la nuit par exemple) ; sièges creux qui recevront les armes (attachées par velcro) les grenades et autres éléments d’armes, le moteur pouvant abriter des munitions et des chargeurs dans des doublures de tuyau… Le circuit défini (prévoir de passer par des petites routes peu contrôlées.) on se chargera du transport à l’intérieur des territoires traversés. Il faudrait prévoir des caches où seront planqués des véhicules d’intervention blindés à l’image de ceux de la Concolta servant à des actions de choc pour libérer les véhicules qui seraient amenés à être arrêtés par les forces de l’ordre. Arrivés à des kilomètres de la frontière, on changera le contenu des voitures dans un ou des garages (appartenant aux petits vieux ?), dans les véhicules qui passeront la frontière. On veillera à mettre des amortisseurs plus puissants qui compenseront l’excès de poids dû à la cargaison ce qui évitera d’attirer l’attention. On usera ainsi de la manipulation, du mensonge, de la cachotterie, de l’amitié et du « rend service » pour arriver à ses fins. Bien évidemment ce n’est qu’une possibilité parmi tant d’autres. Libre court à l’imagination et à la créativité tout en veillant à être réaliste. Le temps de préparation pour ce genre d’opération peut être extrêmement long mais peu importe la durée, seul le résultat compte. Une fois le matériel ramené sur le territoire, on le dispatchera dans les repères (05). Quant aux tenues, nombreux sont les magasins sur le territoire national qui permettent de s’approvisionner sans soucis. En commandant pour moins de 300 € tous les deux ou trois mois, on n’attirera aucune attention. On prendra soin de passer ces commandes au nom de différentes personnes de sorte que, s’il y a vérifications des autorités sur la commande de plusieurs exemplaires de certains produits au cours des 6 derniers mois, ce ne sera pas une seule personne qui apparaîtra mais plusieurs avec par conséquents des quantités moindres par personne. 03. Les hommes au sein des différentes associations devront y rester afin de ne pas attirer la moindre attention par des départs massifs. Ils devront participer à la vie des associations, lier des amitiés et faire en sorte que leur intégration soit totale.
04. Le réseau de renseignement doit être l’objet de toutes les attentions. Il sera la pièce maîtresse du jeu. Qui domine l’information domaine la guerre. On se penchera sur deux systèmes ; le renseignement ouvert et le renseignement dit « fermé ». Le renseignement ouvert s’acquiert par des sources dites ouvertes c'est-à-dire accessible à tout le monde. On veillera à s’abonner à tous les journaux spécialisés. Air & Cosmos, Commando, Raids, Armée d’aujourd’hui, Terre magazine et les journaux comme La tribune, libération, le canard enchaîné, le monde etc… On prendra soin de dispatcher ces abonnements sur plusieurs personnes. Il faudra toujours réfléchir comme si nous étions l’ennemi. Que ferais-je si j’étais à sa place ? Où mènerais-je mes investigations, sur quels éléments ? Qu’est ce qui pourrait me nuire etc.. etc… On portera également une attention particulière aux informations diffusées sur Internet par des spécialistes ou des personnes se qualifiant comme tel ; Dgse.org, le confidentiel, intelligenceonline.fr, info guerre etc… Nous observerons les débats et discussions sur tous les sujets, nous ne répondrons jamais et ne nous y impliquerons jamais. Nous resterons silencieux, avec une attitude d’observateur, d’analyste. On s’inscrira dans ces groupes de partage et de discussion sous des faux noms, avec de fausses informations. On prendra soin de faire particulièrement attention aux fausses informations diffusées et qui pourraient être lancées par les autorités afin de localiser les potentielles taupes ou collaborateurs de notre mouvement. Tous les renseignements acquis devront faire l’objet de vérifications dans la mesure du possible. La presse devra être utilisée au maximum de son potentiel en l’influençant par des communiqués anonymes, des revendications… On évitera IMPERATIVEMENT tous contacts physiques avec la presse, ces contacts pouvant se révéler fatales si l’on tient compte des faux journalistes étant en fait des flics. Si le besoin est réel, alors on n’hésitera pas à inviter un journaliste à une pseudo rencontre de sport, on le kidnappera et nous le ramènerons jusqu’à un lieu où pourra se dérouler une interview dans un cadre sécurisé. On prendra soin de cacher son visage avec des cagoules sous lesquelles nous mettrons de la mousse, des tissus afin de déformer la tête. Le contour des yeux devra être lui aussi préparé avec attention pour éviter de laisser paraître des sourcils. Aucune partie du corps ne devra être visible. Un maximum d’armes devront être exposées afin d’impressionner à l’image des camarades du FLNC.
Nous deviendrons le plus sociable possible afin de développer un maximum de connaissances. Jeunes, très jeunes (qui sont les meilleurs indics), vieux, très vieux. En rendant service, en développant l’amitié même avec des « cons », on veillera à se faire présenter un maximum de personnes. On engagera la conversation facilement tout en évitant d’aborder de front les sujets qui nous intéressent. Concernant le renseignement dit fermé, on organisera des raids pour récupérer l’information, à l’image des raids opérationnels de destruction. On prendra avec des pincettes tous les communiqués des ministères, communiqués qui pourront servir à propager de fausses informations, à nous influencer directement, à nous faire croire à des choses inexistantes. Le renseignement n’est pas seulement destiné à prévoir les coups de l’ennemi, à obtenir des données sur ses positions, ses effectifs, ses projets, il peut servir en phase offensive. Le renseignement offensif ou défensif sont des armes qui font autant de dégâts que de vraies munitions. 05. Une fois les zones de stockages choisies (en pleine nature, à couvert dans des caches difficilement repérables) nous procéderons à leur aménagement ; creuser les trous, bâtir des abris en profondeur avec des planches, du béton (on aura préalablement amené des sacs de ciment la nuit en plusieurs fois pour éviter de se faire voir). Une fois les aménagements en pleine nature effectués, on les recouvrira de terre et on y replacera de la végétation afin qu’elle se développe dans les mois à venir, recouvrant ainsi nos installations. Les trappes d’accès seraient parfaitement camouflées de sorte que, pour les trouver, un randonneur devrait réellement marcher dessus ou buter contre. Encore que si vous avez choisi un bon emplacement, il ne devrait jamais y avoir de randonneurs dans le secteur. Si besoin est, on complètera le camouflage par des filets. L’idéal serait la construction de réseaux sous-terrains miniatures à l’image de ceux qu’on a pu les voir dans les conflits armés dans des pays asiatiques. En ville, des caches peuvent être établies dans des caves au sol terreux. Ainsi, nous pouvons établir un double voir triple fond ; creuser le sol, le diviser en 2 niveaux espacés par des couches de terre et dans lesquels nous déposerons l’armement. Le tout sera recouvert par la terre d’origine ; environ une trentaine de centimètres. On y placera ensuite diverses caisses, valises et autres accessoires pour le camouflage. On construira ainsi des dizaines de zones de stockage partout sur le territoire là où personne n’aura idée d’aller les chercher. En pleine nature, sous des ruisseaux, dans des grottes, dans des forêts laissées à l’abandon… Certaines de ces zones devront également permettre d’y loger un ou plusieurs hommes. Inutile de penser à l’électricité ou à l’eau courante ; ce seront des abris dits de fortune ou plutôt des abris de campagne. On dispatchera l’armement dans ces caches. Elles serviront de point de ralliement et les plus proches des objectifs visés serviront à l’approvisionnement. Au niveau défensif, on prévoira des mesures de sécurité qui permettront non seulement de repousser les promeneurs sans attirer leur attention comme par exemple par des obstacles naturels (bois…) puis par des mines qui seront déployées à intervalle irrégulier. On prévoira un passage unique pour l’accès au repère, passage qui devra être dans le champ de tir d’une arme à feu disposée en défensive dans la construction. Une issue de secours devant toutefois être créée par exemple à l’opposé de sorte qu’en cas d’assaut des forces de l’ordre, il serait possible de se replier. On peut alors imaginer n’importe quel système permettant de franchir les mines. 06. Nous définissons les objectifs à atteindre. Dans ce cadre, il est nécessaire d’effectuer des reconnaissances, de repérer les systèmes de surveillance, la distance avec le ou les commissariats de police ou les brigades de gendarmerie. Nous établissons des cartes sur lesquelles figureront l’emplacement de toutes les brigades de gendarmerie, de tous les commissariats, de tous les régiments et détachements de l’armée de terre, de l’air ou de la marine. Nous constituerons des dossiers comportant des photographies, des vidéos sur CDROM, des distances et timings calculés entre diverses routes… 07. Nous établissons un listing des personnes suivantes : -
Ministres, préfets et sous-préfets, directeurs et directeurs adjoints des cabinets ministériels, personnalités politiques, bras droit, députés et sénateurs Professionnels du renseignement privé ou public, experts ou se déclarant comme tels dans le contreterrorisme, la contre-guérilla, la guerre de l’information Chefs militaires ; Généraux, membres de l’Etat Major, colonels etc…
Pour chacune d’elle, on établira : -
L’adresse de son domicile Des renseignements sur sa famille Son lieu de travail Son ou ses trajets généralement empruntés Dans la mesure du possible, ses fréquentations, ses passions.
L’objectif étant d’obtenir un maximum de renseignement afin de savoir où trouver la personne en un instant T.
3. Entrée en action
C’est là que la stratégie commence. Nous allons partir dans une optique de volonté de détruire le système politico-militaire du pays. Pour cela, nous procèderons comme suit : Phase 1 Dispatching des forces sur le territoire, en vue d’une action simultanée et nationale à une heure définie de préférence en pleine nuit. Sur les trajets, récupération des armes dans les caches les plus proches des objectifs assignés. Un trinôme par personnalité ; objectif : Elimination physique. Une ou plusieurs balles dans la tête. Arrivés dans les différentes villes ou villages en civil, les éléments prendront soin d’avoir leur papier avec eux et d’avoir dissimulé les armes et les tenues dans le coffre ou sous les sièges de sorte qu’en cas imprévu de contrôle par les autorités, rien n’apparaisse suspect. Une fois à proximité de l’objectif, en pleine nuit, les groupes se positionnent, s’équipent dans des rues sans issues ou des impasses, à l’abri des regards indiscrets. Dés qu’ils sortent les tenues et les armes, le temps est compté. On aura planifié d’avance par exemple une action simultanée sur tout le territoire pour 02h00 du matin, toutes les montres ayant été préalablement synchronisées. Les trinômes approchent de la porte principale en longeant les mûrs, armes en position de garde, enfoncent les portes des habitations et pénètrent en fonçant en direction des chambres. Une fois les cibles localisées, une ou plusieurs balles dans la tête et repli immédiat. En l’espace de quelques minutes, et selon le nombre d’éléments dont vous disposez et engagés sur le terrain, le pays se retrouvera dans le chaos à la levée du jour. Si vous ne souhaitez pas que la famille prévienne la polie à votre départ, rien ne vous empêche de les liquider également. L’usage de silencieux étant fortement recommandé. Il est vitale de préciser à nouveau qu’il faudra disposer de cagoules, de vêtements couvrant toute la partie du corps, de gants afin de ne laisser aucune emprunte et d’une manière plus technique, ne laisser aucune trace de type ADN par des traces de salive ou un cheveux. La guérilla commence dés lors que vous avez lancé ces attaques éclaires. Si l’on ne disposait que de peu d’effectifs, de l’ordre de quelques trinômes, ce genre de première attaque est toujours possible. Cependant elle doit
se recentrer sur des cibles stratégiques tels des ministres en vacance ou dormant à leur domicile.
Exemple typique de tenue parfaite ne laissant aucune partie du corps visible. On peut y rajouter un gilet par balles et un gilet d’assaut pour plus de facilité.
Phase 2
Attaque à la bombe des principaux objectifs ; 2 voire 3 dans la même nuit et par groupe.
Une fois les assassinats effectués, les groupes doivent foncer immédiatement sur leurs objectifs principaux sans pour autant faire d’excès de vitesse pour non seulement éviter d’être flashé par un radar mais également afin d’éviter d’attirer la curiosité des autorités. Inutile de préciser qu’il faut utiliser des véhicules volés. On aura redéposé les armes dans les véhicules, dissimulées sous des couvertures en veillant à les conserver à portée de sorte qu’en cas d’interception par des voitures de police, on n’ait plus qu’à les sortir et à ouvrir le feu sur ces dernières. Les cagoules auront été enlevées et on aura pris soin de mettre des blousons pour cacher les tenues. Bien évidemment et ça semble logique, vos véhicules devront disposer de fausses plaques d’immatriculation ou devront être des véhicules volés. Après action, ils devront être repeints et les plaques à nouveau changées. On peut également envisager de les utiliser comme voiture bélier ou bombe roulante servant à atteindre un objectif.
Les cibles visées devront être, comme on a pu le voir, d’une importance stratégique devant bouleverser le pays. On va donc les choisir avec minutie ; l’attaque d’une ambassade ou d’une préfecture est d’une débilité extrême ; les conséquences ne sont que politiques et n’influent en rien sur la situation économique du pays. En revanche, la destruction de réservoirs d’essence, d’entrepôts d’hydrocarbures, le plasticage d’un très grand nombre de stations services ou le sabotage d’innombrables voies ferrées, ont des impacts considérables. Certes pouvant jouer contre nos groupes dans l’opinion du public, mais il y a toujours des possibilités de se rattraper et qui plus est, on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs. Entre autre, ce genre d’action spectaculaire permet de mettre clairement les points sur les i avec les autorités et d’annoncer la
couleur. Nous allons donc prendre comme objectifs les réserves de carburant. Une fois les groupes arrivés à leurs objectifs respectifs, deux cas de figure vont se présenter. Le premier où ils vont attaquer d’une manière « bourrin » ; ils défonceront les barrières avec leurs véhicules, exécuteront les gardes et poseront leurs explosifs. Ce n’est pas vraiment discret et plutôt à décommander. Mieux vaudrait se garer à proximité sans toutefois être à portée des systèmes de surveillance, pénétrer dans l’enceinte s’il y en a une en toute discrétion par les flancs, poser les explosifs et se replier de la même manière. S’ils sont aperçus au cours de la progression, les témoins devront être liquidés. Là encore, utilisation de silencieux et toute l’équipe doit systématiquement rester en contact quitte à utiliser des talki-walky. Toutes les communications seront effectuées par geste sauf cas de force majeur ; les talki étant là pour ça. Il faut se fixer au moins 2 objectifs à détruire après les assassinats de sorte qu’il y ait un impact monstrueux au levé du jour. Des objectifs secondaires clés tels les stations services peuvent être détruits en grand nombre dans une même soirée. On s’attaquera également aux commissariats par de brèves attaques éclaires comme des mitraillages ou des tirs de roquette, par exemple en fin d’opération.
On peut aller plus loin suivant les effectifs dont on dispose comme par exemple des incursions dans des régiments peu surveillés ou mal surveillés comme ceux du train. Objectif ; incendier ou « plastiquer » les véhicules militaires, les VAB, VL, TRM, camions citernes… Ce genre d’acte donne un signale fort ; nous pouvons frapper vos forces armées sur votre territoire quand elles ne s’y attendent pas ! En cas de repérage par les éléments de garde, il faut impérativement les éliminer avant qu’ils ne donnent l’alerte et se replier. Cependant, il est fortement recommandé de rassembler plusieurs trinômes avant de se lancer à l’attaque d’une structure militaire. Par exemple, les trinômes agissant sur un même département se rallieront à une heure précise dans cette optique. Cependant, l’objectif militaire n’étant pas une importance capitale dés la première heure, les objectifs civils, politiques et économiques seront la priorité avec des répercutions bien plus importantes.
On peut profiter des manœuvres pour déployer des mines qui serviront à créer la panique et par exemple, mettre des bombes dans des poubelles qui exploseront 12 à 16h plus tard. De sorte que les journalistes parleront aux informations des attentats de la nuit, de l’assassinat de la classe politico-militaire aux journaux télévisés de 13h, à la radio et, entre ce dernier et celui de 20h le soir, les bombes exploseront.
Cela rajoutera une seconde couche à l’actualité. Dans cette optique, pendant que vous roulez vers votre objectif suivant, vous pouvez vous arrêter 15 secondes, le temps d’ouvrir une poubelle, d’y déposer votre bombe à déclanchement retardé et de repartir aussi tôt. En l’espace d’une soirée vous aurez déposé une grande quantité de charges explosives devant sauter en même temps ou par laps de temps séparé de 15 ou 30 min (idéal pour créer une panique totale et nationale dans l’optique où l’on aurait déposé plus d’une dizaine de charges, soit des explosions automatiques pendant 7 heures), le pays peut sombrer dans le chaos surtout si l’on utilise à son profit les médias. Par exemple, on fait son action la nuit et on en profite pour poser ses charges dans les poubelles ou canalisations d’égouts ou encore à des endroits discrets mais stratégiques (Attention aux vidéos surveillances). Nous aurons programmé les premières explosions vers 9h du matin… 4 explosions simultanées. L’idéal étant d’employer dans ce genre de cas plusieurs équipes afin de placer des charges au niveau national sans avoir besoin de faire de longues distances caractérisées comme très risquées. Vers 9h30, une explosion dans le nord de la France faisant sauter un hôtel des impôts. Vers 10h, explosion dans l’Est de la France faisant voler en éclat la façade d’une sous-préfecture (voiture volée piégée ?). Vers 10h30 explosion dans le sud. Vers 11h explosion dans le centre. Et ce, jusqu’à 14h, permettant ainsi de profiter du journal télévisé de 13h et ce, pendant que vous êtes tranquillement chez vous en train de vous reposer.
On veillera cependant à déployer notre propagande dans les cités sensibles 24h avant action. Il serait même intéressant de payer des jeunes locaux pour la distribution afin d’éviter le moindre soucis. Nous ferons ensuite du sabotage jusqu’au petit matin en nous attaquant à des cibles dans des secteurs « sécurisés » ; aux lignes électriques en pleine nature, des transformateurs qu’on détruira à coups de cocktails Molotov ou d’explosifs, on brisera les lignes de communication téléphoniques à coup de hache… On veillera à faire cela toujours camouflé avec cagoule et armes à feu dans le dos, même si aucune habitation n’est visible dans les parages. Mieux vaut prévenir que guérir. Quoi qu’il en soit, cette première nuit devra impérativement comporter : L’assassinat de ceux qui pourront un jour mettre au point des tactiques ou prendre des décisions pour vous contrer dans vos actions. La destruction des objectifs les plus importants puisque aussitôt après, les mesures de sécurité seront considérablement renforcées, le plan Vigipirate passera en phase rouge voire écarlate.
On pourra donc résumer en un exemple : Assassinat d’une ou de plusieurs personnalités en fonction de vos effectifs à l’heure prévue en pleine nuit puis direction l’objectif principal assigné. Direction une zone de stockage d’hydrocarbure. Sur la route, poser les bombes dans les poubelles (bien
évidemment, ces dernières doivent être en ville) et disposer des mines dans la mesure du possible. Si on rencontre une station service sur notre itinéraire et qu’il n’y a personne, on s’y arrête 15 secondes. On déverse une bouteille d’essence sur les pompes, on y met le feu ou on y place une charge explosive ce qui est plus simple. Dépôt d’explosifs sur les réservoirs d’essence (grandes cuves) qui constituent l’objectif principal pour notre groupe (par exemple) puis repli immédiat. Direction l’hôtel des impôts qui fera office de deuxième objectif. Pose d’explosifs sur l’hôtel des impôts Repli et au passage mitraillage du commissariat local ou tir d’une roquette contre ce dernier. Repli définitif au point de ralliement en prenant des itinéraires de secours si besoin est et en se débarrassant par la force des éventuels poursuivants**. Une fois en campagne, s’attaquer jusqu’au petit matin aux pilonnes électriques et téléphoniques tout en prenant soin de ne pas viser ceux qui se situeraient trop prés de notre zone de sécurité. ** Au cours de cette opération de guerre, les forces de police en service vont tourner pour tenter de trouver les coupables. Si vous êtes repéré par une BAC, ne faites pas de cadeaux. Le chauffeur s’occupera de conduire et uniquement de conduire, les deux autres devront faire feu. Et là, inutile de jouer au couillon en tirant sur le véhicule, l’objectif étant de le détruire ou de tuer les occupants. Viser donc le chauffeur, utilisez vos fusils d’assaut mais inutile de gaspiller des grenades ou des roquettes pour eux. Le fusil mitrailleur ou la mitrailleuse sera suffisante. Quitte à ce que vous explosiez la vitre arrière afin d’avoir la vue dégagée, déployez votre mitrailleuse et visez la vitre du véhicule de la BAC. Liquidez les occupants. Même si le véhicule de la police est mis hors de course, ne vous arrêtez pas de tirer sur ce dernier tout en continuant votre repli. Il faut viser le conducteur, le moteur, les roues. A noter que si la BAC ou un véhicule de gendarmerie tente de vous dépasser et que vous n’avez pas réussi à le mettre hors jeu (ce qui est gravissime car cela signifie que vous êtes des nullités) alors vous pouvez envisager de lancer un cocktail Molotov sur ce dernier, en visant le haut du moteur. Une astuce existe ; emporter dans ses véhicules des extincteurs à poudre qu’on utilisera par sa fenêtre en direction de la BAC. Lors de la poursuite, le contenu s’accrochera au pare-brise des poursuivants gênant ainsi leur visibilité.
Phase 3
Instauration du climat d’insécurité : Guérilla par snipers.
Le jour va se lever, les médias vont se déchaîner, le niveau d’alerte va bondir, le déploiement des forces de l’ordre va se faire d’une manière pressante et le plan Vigipirate sera mis à son plus haut niveau. Dans de telles conditions, pas très judicieux d’envisager de nouveaux déploiements d’autant que l’ennemi va déjà chercher à savoir qui l’a attaqué avant même de tenter de savoir pourquoi. Sur des positions clairement définies et sûres, de préférence à la campagne, on déploiera des binômes de sniper. Objectif ; éliminer les plus gradés qui se trouveraient dans leur ligne de mire. Après chaque tir, repli immédiat. Bien évidemment, un trinôme habitant un département devra agir dans une région voisine. Le matériel devra être récupéré juste avant action et déposé dés l’action terminée. Si des personnes vous aperçoivent remettre du matériel dans une cache, éliminez les et enterrez les. Un autre binôme de sniper ouvrira le feu dans une autre campagne. Il faudrait donner des consignes pour que chaque groupe entre en action entre telle et telle heure de sorte que Paris reçoive des communiqués heure après heure : Marseille : un Lieutenant de police abattu a 9h35. Banlieue Lyonnaise ; un major abattu a 10h20. Dunkerque, un lieutenant abattu a 11h37... Dans tous les cas de figure, l’emploi de silencieux sera déterminant. Nous donnons ici des exemples avec des noms de villes. Mais il est peu judicieux d’agir dans les villes suites à la première nuit d’actions. Le risque de se faire repérer étant considérable du fait du déploiement de très nombreuses troupes et d’équipes de surveillance. Nous entrons donc dans une phase de harcèlement qui va aboutir par la prise de mesures de la part des autorités avec le déploiement d’équipes anti-snipers. Mais étant donné la superficie du territoire, il leur sera impossible de mettre en œuvre des solutions efficaces dans les campagnes. Nous devons donc poursuivre ce travail de harcèlement d’une manière intense, par sniper pendant 5 à 6h. Après quoi, nos troupes devront savoir qu’à partir de telle heure, l’emploi des snipers est terminé du moins dans son emploi initial et ce, afin de préserver l’intégrité physique de nos combattants.
Nous reprendrons donc le combat en campagne d’une manière semi autonome voire en donnant libre court aux actions des hommes. Tous les véhicules de gendarmerie devront être pris à parti un peu partout. Etant donné que ses occupants seront munis de gilets par balle, il faudra user d’armes lourdes ; mitrailleuses, fusil antipersonnel et en cas de contact avec l’ennemi ce qui est fort peu recommandé voire même à éviter absolument, utilisation de grenades. Nous serons dans une optique d’embuscade. Lorsque l’Etat déploiera de très nombreuses troupes en campagne, on réorientera les actions en ville. Frapper là où l’ennemi ne s’y attend pas ; tel est l’objectif.
Phase 4
Guérilla permanente
Le pas est emboîté, nous devons mener des raids à l’explosif contre des bâtiments officiels au moins une fois par mois, une fois par semaine en phase intensive. Les embuscades en pleine campagne doivent être régulières, la lutte commence sérieusement. On pourra également planifier des plasticages simultanés de nuit, comme en Corse. Les moindres erreurs de l’ennemi devront être mises à profit ; un responsable politique peu protégé, un sous-préfet dans un bon angle de tir lors d’une cérémonie ; un tireur embusqué sur un toit pour le liquider, un homme équipé d’une mitrailleuse sur un autre toit qui va éliminer les forces de police qui l’entourent et les membres des services de renseignement en civil. Enfin, un troisième qui sera présent à proximité pour couvrir leur repli par des tirs de diversion ou de soutien. Vous remarquerez que lors des cérémonies du 11 novembre, de la victoire de 45 et des diverses fêtes nationales, nombres de représentants de l’Etat deviennent des cibles extrêmement faciles à atteindre. N’oubliez jamais ; la première chose à faire quand on arrive sur les lieux est un repérage minutieux du dispositif adverse. Peu importe le temps que cela prendra ; la sécurité des assaillants / commando est une règle d’or. Localiser les potentielles positions de snipers, d’observateurs (rg en civils, homme d’intervention sur toit etc…) Bien évidemment, un combattant solitaire peut se charger, seul, d’un préfet, sous préfet ou autre responsable de l’Etat, notamment quand il est dans une configuration de sniper et dispose d’une expérience et d’un entraînement pouvant faire face à toutes épreuves. Les règles de réussite reposent en la disposition de très nombreux pains d’explosifs faciles à placer, d’armes à feu puissantes, d’une coordination sans failles, d’une mobilité extrême et d’une rapidité de mouvement importante, sans compter les autres éléments qui ont déjà été décrits. D’autres cibles aidées à atteindre sont les camions transporteurs d’hydrocarbures. Par des ambuscades, procéder à leur destruction contribu à alimenter les actions réussies de la guérilla.
Les menaces pesant sur le Guérillero en action Il est nécessaire de connaître les menaces majeures qui pèsent sur le guérillero en action. Menaces en cas de face à face prolongé avec les troupes régulières ou en cas d’enlisement ; un feu d’artillerie. L’artillerie est la menace la plus grave avec les raids aériens ; hélicoptères de combat et chasseurs bombardiers. Leurs feux sont terriblement précis pouvant causer des pertes considérables aux troupes voire les anéantir purement et simplement, d’où la nécessité d’adopter une tactique de harcèlement et de mouvement continu. Dans l’optique où un accrochage a lieu avec des troupes régulières, il est plus que probable qu’ils requièrent l’aide d’un support. Ils transmettront alors les coordonnées pour un tir de barrage, un tir de saturation ou encore si vous êtes précisément localisé, pour que vous soyez atteint directement. Si les obus tombent à coté, n’en soyez pas trop réjouis puisqu’il y aura rectification des tirs. Il faut donc éviter coûte que coûte que l’artillerie et l’aviation entrent en action. Pour cela, il faut éviter de rester face à des troupes régulières comme ce fut le cas en Tchétchénie où ce fut un véritable massacre de part et d’autres. Les deux protagonistes étant connus, localisés, tenant leurs positions, il y eu un matraquage systématique des positions des guérilleros avec tout le potentiel de feu mis à disposition. Inutile de préciser que sous un tel déluge de feu, les capacités de mouvement sont quelque peu restreintes. On ne devra alors JAMAIS tenir une ville, un bâtiment ou une position. Il faut frapper puis se replier. Ne jamais faire face. Une armée régulière peut se le permettre, elle dispose des ressources humaines et matérielles adéquates pour cela, de même qu’un quota de pertes aussi surprenant que cela puisse-t-il paraître pour
le simple civil. En revanche, ce n’est pas le cas pour le guérillero. Chaque combattant étant d’une importance vitale, il est inimaginable et totalement inconcevable d’adopter des attitudes identiques à des armées régulières. C’est justement ce qui nous fait dire que les aptitudes kamikazes ou l’emploi de kamikaze est d’une débilité extrême, un gachi considérable, une preuve affirmée d’incompétence tactique dans un conflit moderne non conventionnel et non linéaire. Un homme prêt à se sacrifier peut être bien plus utile dans des missions à haut risque qu’en tant que bombe vivante. Qui plus est, un kamikaze qui se fait péter, est un soldat sur qui on ne pourra plus compter pour la prochaine mission. L’usage de systèmes automatiques permet également de remplacer la présence humaine en situation critique ; voiture piégée, bombe commandée à distance ou par retardateur, systèmes d’intelligence artificielle ; la technologie à la portée de tous permet de mettre en application des plans tout à fait stupéfiants. De ce fait, même le guérillero solitaire peut devenir à lui seul une arme redoutable, cauchemardesque pour peu qu’il dispose de compétences variées, d’un talent certain dans de nombreux domaines ; comédie, chimiste, électricien, électronicien … Sachant bien évidemment que même quelqu’un qui n’est pas électronicien peut trouver tout le nécessaire sur Internet afin de composer les boîtiers électroniques nécessaires à ses activités. Adresses pour les commandes de puces, transistors, plans et schémas, associations de passionnés etc…
Canons de tous calibres, mortiers, roquettes ; l’ennemi usera de toute la puissance de feu mise à sa disposition pour vous exterminer dés qu’il vous aura localisé.
L’ennemi est malin, l’ennemi s’adapte, l’ennemi déploie
La principale menace pour le guérillero, outre les capacités de frappe de l’adversaire et sa capacité de recherche de l’information, réside en ses troupes spéciales. Groupes d’interventions de la gendarmerie et de la police, troupes du COS ; les élites sont souvent employées afin de contrer un type de guerre auxquelles les troupes classiques ne peuvent faire face. Enterrés pendant plusieurs semaines, ils auront pour charge de déceler des mouvements, des déplacements de troupes, de repérer et de localiser des caches, des repères de guérilleros… C’est pourquoi pendant les 72 premières heures, il faut frapper fort, très fort, sans pitié. Quand ces troupes seront déployées et nous allons considérer qu’elles le seront dans de courts délais, il faudra alors agir d’une manière discrète même chez soi, même dans son propre repère. Pas de tenue camouflées, toujours en civil,
les armes cachées dans des boites, des caisses à outil, rien absolument rien ne doit attirer l’attention de ces hommes qui seront peut être un jour cachés dans un trou à 200m de votre QG. Si des feux nourris de type artillerie, aviation ou autre atteignent vos positions et que personne ne vous a prévenu ou ne vous a dit avoir vu des mouvements de troupes dans les parages, c’est que vous êtes en présence de troupes spéciales qui « éclairent » les objectifs, des taupes qui transmettent les coordonnées des cibles à atteindre. Si vous vous retrouvez face à face avec des troupes spéciales, repliez-vous tout en déployant des fumigènes et en tentant d’éliminer vos poursuivants. Ne tentez surtout pas de tenir vos positions. La guérilla prendra de l’ampleur quand vous aurez réussi votre guerre de l’information et que le soulèvement de nombreux jeunes « rebelles » prendra de l’importance. Afin de permettre définitivement l’engrenage, il faut que vous déployiez des quantités d’armes conséquentes dans les banlieues les plus susceptibles de se soulever. Placées en divers endroits que les « jeunes » pourront trouver, les armes devront être accompagnées de suffisamment de munitions pour que les utilisateurs n’en soient pas à court dans des moments fatidiques. Si l’on apprend qu’un quartier s’est soulevé et est en pleine guérilla contre des forces de police ou de gendarmerie, on s’arrangera pour déployer quelques uns de nos éléments dans le but de réapprovisionner en munition les rebelles. Si le quartier devient une véritable forteresse et que la situation est réellement jugée critique et catastrophique par les autorités, on veillera à déployer des « officiers » qui prendront la tête des rebelles afin de les dégager de l’enclume et d’en faire de vrais guérilleros qui viendront renforcer nos effectifs. Lors de la « pose » des armes dans des buissons et autres cachettes qui seront indiquées aux « jeunes » par tract ou par d’autres moyens (une voiture avec fausse plaque d’immatriculation arrive à grande vitesse, s’arrête à côté d’un groupe sensible de jeunes, un occupant cagoulé leur donne un document leur indiquant la position des armes puis repart aussi tôt) devra impérativement comporter des livrets de « formation théorique » tel ce fichier imprimé. Des lettres donnant des conseils pourront également être scotchées sur les munitions. Si un quartier disposant de suffisamment de « jeunes » critiques ne se soulève pas malgré tout l’arsenal mis à leur disposition, il faudra alors ruser et se déguiser en gardien de la paix ou en gendarme, simuler une interpellation devant les yeux de camarades puis exécuter sommairement plusieurs d’entre eux. Ceci effectué, il faudra exercer un repli immédiat. Les jeunes vont devenir fou, faire passer la nouvelle à tout le quartier et même au-delà et prendre les armes qu’on leur aura précédemment fournies, afin de se venger. Si nous nous apercevons que les rebelles d’un quartier sont des incompétents dans leur lutte armée, nous les laisserons à leur sort. Si nous nous apercevons qu’ils appliquent plusieurs de nos conseils et se débrouillent bien face à l’ennemi, nous les réapprovisionnerons en armes. Si nous nous apercevons qu’ils se débrouillent extrêmement bien et mettent en déroute les forces de l’ordre obligeant l’intervention de groupes spéciaux voire de l’armée, nous organiserons une opération de grande envergure visant à l’exfiltration des combattants combinée éventuellement à une contre-attaque par l’arrière, dans le dos des forces de l’ordre, au mortier, matériel lourd, snipers etc… Cette confrontation surprise de courte durée engagée à revers devra cesser le plus tôt possible afin d’éviter que l’ennemi ne puisse fixer nos troupes et employer tous ses moyens humains et matériels contre nous. Nous utiliserons les médias pour louer l’héroïsme des résistants et rebelles, des « jeunes » insurgés. Nous expédierons des communiqués de presse à tous les médias papiers quand des groupes se soulèveront à leur tour. La guerre de l’information doit être menée parallèlement afin de défendre notre cause et surtout de renforcer la volonté et la combativité des rebelles solitaires ou en groupes et qu’ils sachent « que nous avons un œil sur eux ».
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La guerre de l’information, parlons-en. Sa clé, ce sont : Les médias audiovisuels L’Internet
Nous veillerons à filmer toutes actions « commando » que ce soit des attentats à la bombe, des plasticages, des actions de groupes. Nous ferons parvenir régulièrement à l’ensemble des médias audiovisuels les enregistrements des actions qui furent un succès. Au préalable on aura pris soin de modifier les sons si nos hommes auraient parlé lors de ces actions et floué les visages même si les hommes portaient des cagoules et ce, afin de contrer les solutions informatiques de l’ennemi qui tentera d’identifier nos commandos. Par exemple, supposons qu’on aura miné une route et qu’un convoi ou qu’un bus de gendarmerie saute sur une mine et que cette scène aura été filmée. Nous expédierons la cassette à : - TF1 - France 2 - France 3 - LCI
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Canal + France info Le monde Le figaro
Etc… Les courriers devront être expédiés depuis des postes en dehors du département de notre domicile. Nous utiliserons des déguisements afin de ne pas être reconnu ou filmé dans les bureaux de poste. Sur Internet, nous utiliserons le P2P pour diffuser nos vidéos en utilisant des mots clés afin qu’elles soient facilement trouvables par les utilisateurs. Nous enverrons des communiqués aux divers sites Internet « sécurisés » et « ennemis » de notre ennemi afin qu’ils les retranscrivent. Nous n’utiliserons jamais NOS pages internet ni NOS e-mails pour cette guerre de l’information. Nous ferons tout ceci par des ordinateurs tiers, des cybercafés etc… Nous ne nous connecterons jamais dans notre ville ni dans notre département. Nous devrons envoyer aussi souvent que possible des vidéos, des communiqués afin que l’Etat soit saturé et ne puisse contrer, par la masse, nos informations. Nous gagnerons ainsi cette bataille.
Quelques conseils pour faire suite aux récentes décisions de divers pays :
Suite à la prise de mesures par Israël concernant la sécurité, les poubelles vont devenir sécurisées. La pose d’explosifs ou de bombes dans ces dernières devenant impossible, il faut se reporter à de faux objets que l’on concoctera et qui contiendront les charges. Ces derniers, disséminés sur la voie publique ne devront en aucun cas attirer l’attention. Enfin, concernant la guérilla en elle-même, nous avons des exemples concrets en Irak cependant tous ne sont pas à suivre ; Les kamikazes sont à éviter ; les ressources humaines sont trop précieuses pour les gaspiller. Comme nous l’avons dit plus haut, nous n’avons pas le luxe de gaspiller nos combattants dans des actions suicides stupides. Chaque commando Guérillero est d’une grande importance et préserver sa vie est une condition élémentaire pour la suite. On ne peut monter d’opérations de grande envergure avec des commandos qui se sont « suicidés » ou plutôt dira-t-on « kamikasés » auparavant. De plus, les assassinats et autres décapitations barbares de prisonniers sont à proscrire excepté sur les traîtres avérés ou les espions reconnus comme tels. Si exécution il doit y avoir, il faut les faire de sorte que cela paraisse très « militaire » et non pas « barbare » ou « terroriste ». Par exemple un peloton d’exécution made in 1914-1918 serait parfait. Pour finir, si l’on doit prendre en compte les récentes décisions Françaises dans le cadre du Renseignement, vous pouvez contrer les infiltrations ou du moins rendre le travail des infiltrés « nul » en les faisant participer directement voire en leur donnant des objectifs de premier ordre à accomplir, de préférence seuls. En effet, l’infiltré ne devra jamais inciter à commettre une infraction, sous peine de nullité procédurale de l'enquête. Les pousser à faire le contraire est déjà une garantie mais n’oubliez pas que nombreux sont les services qui se passent de la loi. Par conséquent, partez toujours du principe qu’un infiltré POURRA officieusement inciter à commettre des infractions. Ainsi, chacun redevient potentielle menace et chacun doit porter un œil sur l’autre. Lors des éventuelles réunions de quelconque nature qu’elles soient, vous devrez déployer des contremesures électroniques afin de déjouer toute tentative d’espionnage ; brouillages GSM, mûr d’ondes etc… Vous trouverez ces gadgets redoutablement efficaces dans des boutiques spécialisées. Si vous avez la nécessité d’user d’engins explosifs ou d’armes à feu en des milieux sécurisés, reportez vous sur le bricolage HIGH Tech et la mise au point ou l’achat de téléphones portables pouvant faire feu, de téléphones contenant des charges explosives indétectables, une épingle de cravate servant de détonateurs, des branches de lunettes contenant les charges explosives. Lorsque l’ennemi est bien trop équipé en systèmes de contre surveillance / contre-terrorisme, vous pouvez vous orienter vers les alliances. L’ennemi de mon ennemi est mon ami. Attention cependant, la prise de contact avec des organismes tiers, des réseaux et organisations tierces peuvent être assujetties à la surveillance des services de renseignements extérieurs des pays visés ou intérieur des pays hébergeant. Il faudra par conséquent prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pour le transport aller/retour, pour éviter de se faire reconnaître (envoyer un émissaire ?) et pour éviter la surveillance proprement dite. Usez de toutes les techniques possibles et inimaginables ; tourisme, étudiant, affaire, sport, associations etc… Enfin, au vu des récents conflits, on ne peut que renforcer notre conviction que le tireur de précision (sniper) est la clé de la guérilla. Comment expliquer que des rebelles décident d’affronter des troupes quantitativement supérieures, mieux équipées, dotées d’un support aérien puissant, avec des kalachnikovs en
affrontement direct conventionnel ? L’usage de snipers discrets, rapides, efficaces permet de préserver le facteur humain. L’emploi de guérilleros armés d’armes semi-automatiques ou automatiques ne peut être envisagé qu’en phase offensive sur des objectifs pour lesquels aucune troupe de l’armée régulière ne se situe à proximité (ou aucun groupe spécial) sauf exception devant être extrêmement justifiée, et surtout toujours par surprise. Qui plus est, l’exemple du conflit irakien nous démontre clairement l’incompétence des troupes ; non formées ou très mal, on a à faire et c’est triste de le dire, plus à une bande de guignols qui arrivent à poser des problèmes aux américains (forcément une arme tue, on peut bien mettre 1000 cartouches à coté de la cible, il y en aura bien une qui atteindra son but…) qu’à de vrais guérilleros formés dans ce but. Si l’on doit se baser sur l’exemple du conflit irakien (absence de forêts où se camoufler) on pourrait dire que les villes deviendraient les principales zones de résistance mais, contrairement à ce qui se fait actuellement, aucune ligne de front ne devrait et ne pourrait être définie. Le regroupement de guérilleros serait à éviter, au maximum des petits groupes de 4 ou 5 encore que le trinôme reste une préférence de choix. Des binômes pour les francs-tireurs. Objectif numéro un ; les snipers ennemis. Numéro deux les officiers. Numéro trois ; la troupe en elle-même. Très mobiles, les hommes devraient être en mouvement après chaque feu. Impossible de pouvoir les fixer dans une maison ou un quartier, ils devraient disposer d’équipes se camouflant parmi la population pour intervenir à tout moment dans le dos de l’adversaire obligeant ce dernier à sortir de la ville. Afin d’éviter le piège de l’encerclement, on se contentera de stopper toutes résistances hors des villes et aux abords de sorte que l’ennemi ne puisse faire feu de l’extérieur sur nos effectifs. Ainsi, s’il veut nous engager, il devra entrer dans le cœur de la ville et fouiller maison par maison ; maisons qu’on aura pu miner (portes, fenêtres etc…) Nous utiliserons la guerre de l’information pour laisser « s’échapper » quelques infos à des « traîtres » qui indiqueront à l’ennemi que tel ou tel endroit est un bastion ennemi. Cet endroit aura été miné ; si l’ennemi entre il perdra des effectifs considérables. Si l’ennemi s’en approche mais n’entre pas ; nous l’attaquerons de toutes parts par ses flancs avant de se replier immédiatement en évitant impérativement tout affrontement supérieur à quelques minutes. Si l’ennemi reste à distance mais qu’il bombarde la zone, nous n’aurons aucune troupe à l’intérieur donc coup d’épée dans l’eau sans dégâts ni pertes pour nous. Le terrain étant peu propice à des actions discrètes, on se déguisera en bédouin afin de placer des charges explosives et des mines sur les abords des routes fréquentées par les troupes en ayant pris soin de disposer d’équipes d’éclaireurs aux alentours.
Les types d’actions possibles à grande répercussion
Les actions de guérilleros doivent être méticuleusement réfléchies. Si ces derniers souhaitent que leurs actions aient une répercussion mondiale ou du moins que leurs actes soient commentés dans le monde, il faut viser des objectifs à haut risque pour peu que les guérilleros soient suffisamment nombreux. Si l’on part du principe que les guérilleros disposent d’importants effectifs et peuvent se permettre des actions commandos choc à grande répercussion incluant un risque important, nous veillerons à ne jamais utiliser plus de 10% des effectifs globaux dans l’action en question dont 8% de combattants et 2% en équipe de récupération / exfiltration à titre d’exemple. Quand le risque de confrontation majeure peut être accepté, les enjeux stratégiques sont chamboulés. Nous allons voir ci-dessous, les différents théâtres d’opérations qu’on peut suggérer dans cette optique. 1°) Les paquebots de croisière 2°) Les porte-conteneurs 3°) Les avions gros transporteurs de type Airbus A380 4°) Les grands ports et entrées de ports – Couler un navire à l’entrée du port, pose de mines etc… 5°) Les tours de contrôle des aéroports – Tir de roquette de type RPG sur ces dernières
1°) Les paquebots de croisière.
C’est un théâtre d’action auquel on pense rarement. Les possibilités tactiques sont immenses mais requièrent en revanche une préparation bien plus longue, minutieuse, pointue et très technique. L’attaque d’un paquebot de croisière peut se schématiser ainsi : - Préparation - Infiltration - Action - Propagande - Manœuvre de repli Ou si vous disposez du matériel adéquat et d’équipes que vous jugez parfaitement entraînées et à la hauteur d’un scénario « commando » digne des groupes officiels ; - Préparation - Abordage du navire - Action - Propagande - Manœuvre de repli Vous devez savoir que les paquebots de croisière sont généralement sous surveillance vidéo. Par conséquent les agissements s’adapteront en prenant en compte cet état de fait. La préparation de l’opération en elle-même réside en plusieurs points : L’établissement d’un plan d’insertion des armes L’établissement d’un plan de récupération des armes sur le paquebot L’obtention du maximum d’informations sur le navire et dans la mesure du possible, les plans La définition du schéma temporel, la mise en place chronologique des futures actions avec possibilités multiples en fonction des évènements extérieurs potentiels comme intervention d’autorités. Localisation et fonction de chaque guérillero à chaque phase de l’opération L’établissement d’un plan de repli par récupération ou exfiltration « auto menée » L’étude des différentes diversions envisageables et applicables en fonction des situations pouvant se présenter. Aptitude à adopter en cas de mort d’homme / capture par l’ennemi d’un ou de plusieurs éléments / en cas d’intervention de forces de sécurité Définition des possibilités d’actions ; autorisation ou non de mort d’homme, d’exécution publique etc… Plan pour la présence de journalistes au départ même du navire. Pour l’heure, autant le dire clairement ; Les possibilités envisagées sont nombreuses et c’est à vous d’étudier la fiabilité pour chacune d’elles ; dissimulation dans des valises prévues à cet effet sous réserve de non contrôle ce qui est peu probable, complicité avec le personnel ce qui est assez délicat et long à préparer mais redoutablement efficace, rendant par là cette possibilité préférable. On pourra également dissimuler le matériel dans d’autres matériels mais tout ceci exige une étude minutieuse. Nous utiliserons de faux passeports / fausses pièces d’identité avec de fausses photographies. Les paiements auront tous lieu en liquide. Aucune emprunte ne devra être laissée où que ce soit, le port systématique de gants doit devenir une habitude. Nous veillerons à être déguisés même sur les photos d’identité. Côté effectif, on peut raisonnablement tabler sur 21 à 25 commandos répartis au moment de l’action en : -
1 groupe de commandement de 5 personnes 4 groupes de type trinôme en rondes / surveillance (trinôme = 3)
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2 à 4 binômes en surveillance / contrôle d’accès (binôme = 2)
Soit au total 7 groupes (ou 9) dont 6 (ou 8) pour le contrôle du navire et de ses occupants et parmi ces 6 (ou 8), 4 (ou 6) pour l’éventuel engagement armé de type offensif. 25 commandos au lieu de 21 serait bien plus appréciables permettant un meilleur contrôle. Plus de commando serait risqué au niveau de nos effectifs globaux dans l’optique où ça tournerait mal sauf si on peut vraiment se le permettre. Nous pénètrerons donc déguisés sur le paquebot comme de simples touristes et repèrerons les lieux en tenant compte de la présence de caméras de surveillance invisibles à l’œil nu. Si la possibilité s’est présentée et si la situation a permis l’entrée d’une caisse de matériel vous appartenant, sur le navire, on aura veillé à la remplir de « brouilleurs » de téléphones de puissance maximum qu’on aura minutieusement préparé à l’avance de sorte qu’ils puissent être facilement mis en place sur les mûrs et puissent être tous activés par une seule télécommande. On prendra soin d’en disposer tout au long des jours de « pré-action » dans tout le navire. Cette tâche pouvant cependant être menée par des complices travaillant sur le navire. Le but étant dans ce cas de les camoufler afin qu’ils ne soient pas localisés et permettent au moment de leur activation à distance, d’empêcher toutes communications téléphoniques avec l’extérieur ou du moins d’en limiter la possibilité. Nous prendrons contact avec les autres membres du commando sans pour autant éveiller les soupçons, en évitant tout contact physique ou mot. Des aptitudes, regards, gestes pourront être significatifs et représenter des instructions données à distance.
L’entrée en action Elle peut se produire plusieurs jours après le départ du paquebot, par exemple lors d’une croisière d’une semaine ou plus. Il y aura alors au moment T récupération des armes ou montage de ces dernières si nécessaire, puis objectif premier ; le contrôle de la salle de commandement ou de navigation. Ne pas hésiter à défoncer la porte ou à la faire sauter. Tenir le commandant et le navigateur s’il y en a un dans le poste de navigation. Veiller à toujours être deux guérilleros minimum, en garde, dans ce dernier. De plus, le temps est compté car la probabilité de l’entrée en action de groupes commandos envoyés par l’Etat comme les commandos marine ou des nageurs du GIGN pour ne citer qu’eux, est grandement envisageable. Il faudra donc être extrêmement vigilent et ne pas hésiter à brandir la menace de tuer 10 otages pour un guérillero perdu. Si par malheur ces unités spéciales arrivent à monter sur le navire, il faut impérativement engager sur le champ le plan de replis. Passez alors en phase de combat et ignorez les dégâts collatéraux ; l’Etat vous engage, répliquez avec le maximum de force à disposition et qu’il y ait ou non des civils entre vous et l’ennemi n’est plus qu’un détail ; faites feu avec tout ce que vous aurez. Evacuez les équipes les unes après les autres en laissant des couvertures voire en prenant quelques otages avec vous. Ainsi, l’évacuation de la dernière équipe qui couvre le repli des autres Guérillero aura peut être une chance. Si les groupes spéciaux ignorent vos avertissements, liquidez les otages et débrouillez vous pour sortir votre dernier groupe. Si vous jugez que ce dernier est « foutu » (n’oublions pas qu’il est dans cet exemple en position de couverture pendant que les autres groupes se replient) alors évacuez les autres et laissez-les. Il y a des priorités et ils sauront quoi faire ou quoi dire en cas de capture pour peu qu’ils aient été extrêmement bien formés. De toute façon on n’envoie pas des andouilles incompétentes sur ce genre d’opération, car le simple fait de le faire démontrerait votre incapacité à commander. Les autres objectifs seront ; -
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Regrouper le public dans une ou plusieurs pièces facilement contrôlables. L’enfermer et le garder sous contrôle. On veillera plus tard à accompagner du personnel aux cuisines ou ailleurs afin d’assurer le ravitaillement VITAL des otages. En aucun cas on laissera du personnel aller chercher de l’eau ou de la nourriture seul. Lancer des trinômes en exploration du navire dans le but de trouver les personnels isolés ou les privés restant. Cette tâche sera la plus longue et la plus importante. Aucun « rambo en herbe » ne devra être laissé seul dans sa cabine ou sans surveillance. Le comportement romanesque de certains privés peut les amener à se croire dans un film et à tenter une résistance qui peut chambouler les plans. Par conséquent aucun cadeau ne sera fait. S’il y a résistance, il y aura usage systématique de la force et en fonction des consignes et du « code de conduite » déterminé auparavant, exécution ou non. Il y aura donc plusieurs passages. Si vous trouvez des civils, continuez vos inspections en les amenant avec vous. Lorsqu’ils sont trop nombreux pour permettre la continuité du contrôle du bâtiment dans des conditions de maîtrise de foule adéquates, on les ramènera vers les salles de « stockage » du public puis on reviendra là où on s’est arrêté. Une fois le bâtiment totalement contrôlé ce qui va prendre plusieurs heures, on établira des rondes permanentes avec plusieurs trinômes tous en relation radio les uns avec les autres. Ces rondes devront être effectuées dans tout le bâtiment et ce afin de détecter des privés cachés ou des traces
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d’infiltration d’éventuels groupes commandos. Le contrôle des accès à la salle des machines Le contrôle des principaux axes de circulation du public par la mise en faction de binômes. La localisation et le contrôle de la salle de surveillance et la destruction des enregistrements.
Une fois le bâtiment sous contrôle, la propagande doit commencer. Pour cela, on ira dans plusieurs directions ; on utilisera un caméscope pour filmer la situation, les revendications etc… On utilisera les journalistes présents et on veillera à ce que cette affaire soit diffusée sur toutes les chaînes de télévision. Si ce n’est pas le cas et si les autorités instaurent le black out, on mettra cap sur le port le plus proche. Officiellement on dira au navigateur et au commandant que c’est pour y débarquer les otages. Officieusement, lorsque le port sera à vue on mettra pleine puissance au niveau des moteurs, on fera sortir l’équipe par n’importe quel moyen le plus rapidement possible en ayant pris soin de faire sortir l’équipage du poste de commandement et d’en avoir bloqué l’entrée. Le bateau s’enfoncera sur ce dernier à pleine vitesse créant une panique générale et des dégâts monstrueux. Une fois la propagande effectuée (les vidéos peuvent être expédiées plus tard aux grands médias après montage) et quand on apprendra que les journalistes des chaînes de télévision sont au courant de la prise d’otage et la prise de contrôle du navire, on appliquera le plan récupération ou exfiltration. Soit une autre équipe viendra vous chercher par bateau, soit vous vous débrouillez seul avec votre équipe pour quitter le navire et vous échapper sans possibilité d’interception par les forces de l’ordre. Pour ce faire, il serait judicieux de mener cette action prés des côtes ou du moins de faire venir le navire à quelques kilomètres des terres. On pourrait ainsi même prévoir un déploiement d’une équipe « sécurité » sur terre, destinée à « engager » les forces de l’ordre qui viendraient intercepter votre équipe venant du paquebot et à destination de la cote en question. Une telle coordination avec des moyens humains et matériels aussi importants pourrait être un important message pour le gouvernement ; Nous avons les moyens et nous savons les mettre en œuvre. Une manière encore plus radicale et quelque peu suggestive entraînant par là l’opinion publique contre soi résiderait à ne déployer qu’un seul commando ou groupe de commando (trinôme ?) sur le paquebot, de poser des charges explosives sous la ligne de flottaison et de faire sauter la coque. Au pire des cas, si le bateau coule, il y aura des noyés et des informations concernant un « sabotage » ou un « attentat » sans plus de précision. Dans le meilleur des cas, cela créera une panique mais l’impact serait moindre qu’une réelle opération de grande envergure de type prise de contrôle. L’autre scénario est à prendre avec des pincettes étant donné qu’il faut disposer d’éléments humains d’une rare qualité… Mais on peut malgré tout en parler ; C’est l’assaut en mer, l’abordage du navire, l’exécution du plan et le repli. Techniques assez spectaculaires pour des guérilleros, ce genre d’opération peut faire comprendre à un Etat qu’il n’est pas en face de vulgaires guérilleros ou militaires en herbe surtout si vous filmez le tout et envoyez cela à des grands groupes de presse dans le monde après action... En revanche, vous avez intérêt à avoir les meilleurs hommes avec le meilleur entraînement.
A prendre également en considération ceci (vu sur le site internet gign.org) : 25 Octobre : Exercice top secret de contre-terrorisme maritime, aujourd'hui au large de Toulon. Selon nos informations, le GIGN et les commandos-marine vont donner l'assaut à un ferry supposé pris en otage par un groupe terroriste. La Marine nationale n'a pas souhaité s'exprimer officiellement, «compte tenu de la confidentialité de l'exercice». C'est le cauchemar des experts en contre-terrorisme : des centaines de passagers pris en otage à bord d'un paquebot ou d'un ferry. Comme le détournement de l'Airbus d'Air France à Marignane, mais à la puissance 10, et en pleine mer, «là où tout est toujours plus difficile qu'à terre», dit un spécialiste. Il existe un seul précédent, celui de l'Achille Lauro. Le 7 octobre 1985, un commando palestinien avait pris le contrôle de ce paquebot dans les eaux territoriales égyptiennes et assassiné un passager juif, avant d'obtenir un sauf-conduit. Depuis, toute la communauté internationale du contre-terrorisme s'est préparée à l'éventualité d'une nouvelle prise d'otages en mer. En France, le plan gouvernemental «Pirate-mer» a confié la responsabilité du CTM (contre-terrorisme maritime) aux gendarmes du GIGN et aux commandos de la marine, en particulier aux nageurs de combat de Saint-Mandrier.
Lors de l'exercice d'aujourd'hui, baptisé «Estérel», les hommes du GIGN et du commando Hubert vont être déposés sur le pont d'un ferry affrété pour l'occasion, par des hélicoptères Super-Frelon. Des tireurs d'élite les appuieront à partir d'hélicoptères Panther pour «neutraliser» d'éventuels snipers terroristes. «Le meilleur moyen pour prendre d'assaut un bateau, c'est avec des hélicoptères», confie Eric Micheletti, auteur d'un récent livre (1) sur le GIGN. Un assaut à la mer depuis des Zodiac est beaucoup plus difficile, puisqu'il faut grimper le long du bord avec des échelles de spéléo. Quant à l'utilisation de plongeurs, elle ne peut s'imaginer que si le bateau détourné est au mouillage. Dans tous les cas, une «reprise de vive force» à la mer est un exercice de haute voltige que peu d'unités dans le monde maîtrisent. «Communiquer sur notre savoir-faire a valeur de dissuasion», confie un officier agacé par les consignes de silence du Commandement des opérations spéciales. On peut donc envisager le déploiement de missiles sol/air portables lors de ce genre d’opération afin de venir à bout de ces groupes ou si nous n’en disposons pas, d’appliquer la LATA comme expliqué en haut de ce fichier. Tirer à la mitrailleuse sur les hélicoptères en approche. Le problème résidant dans les snipers. Si nos commandos s’attendent à l’arrivée de ces unités spéciales, on peut déployer deux trinômes en protection permanente, un sur chaque flanc du navire, camouflés derrière des parois métalliques. Sur le trinôme, un guérillero en observation permanente avec jumelles, un armé d’une arme de précision gros calibre et un autre d’une Mitrailleuse. Ce dernier devrait également être équipé d’une paire de jumelles à fort grossissement afin de repérer au plus vite l’arrivée des hélicoptères. Attention à ce que ces derniers ne fassent pas une approche en angle mort ou par l’arrière ou l’avant ou arrivent à plusieurs hélicoptères par plusieurs cotés. Si un hélicoptère est repéré par exemple sur bâbord, il ne faut pas faire venir le trinôme posté sur tribord, gardez-le en position. Par contre appelez les trinômes en patrouille en renfort. Gardez les binômes en protection sur leurs positions. Qu’ils augmentent simplement leur vigilance. Quand aux trinômes en renfort, ils se posteront à l’abri et effectueront des feux nourris puis se déplaceront constamment sans jamais rester à la même position. Pour les deux trinômes de surveillance permanente, tachez de prendre une position en hauteur avec une vue presque totale sur les alentours. Cela doit être repéré à l’avance avant l’action. N’oubliez pas les règles élémentaires de camouflage et de protection FOMEC BOT. Objectif ; empêcher les hélicoptères d’approcher, éliminer les snipers ou au mieux, détruire les appareils en vol avant qu’ils n’aient pu débarquer leurs unités. Pour le tireur de précision, s’il n’a pas de visuel sur un sniper, qu’il élimine le pilote directement puis qu’il tire sur tout ce qui bouge dans l’hélicoptère, enfin, qu’il reporte son feu sur le moteur de ce dernier.
2°) Les porte-conteneurs
Les actions contre les porte-conteneurs sont plus aisées à mettre en œuvre bien que nécessitant malgré tout une solide préparation. Contrairement au paquebot de croisière, on peut directement passer à la destruction pure et simple. En effet, l’impact économique dû à la perte d’un tel navire « plein » est assez conséquent. On prend les porte-conteneurs et non les pétroliers pour cible simplement parce que ces derniers ont un impact écologique qui pourrait amener l’ensemble des opinions publiques à se monter contre nous. L’attaque des porte-conteneurs peut se dérouler suivant plusieurs plans ; A) Bateaux piégés ; en pleine mère, nous nous dirigeons vers l’objectif à plusieurs bateaux dont un qui ne servira pas à l’attaque mais à la récupération du personnel. On aura pris soin de bourrer d’explosifs les navires qu’on
dirigera à pleine vitesse sur l’avant et l’arrière du navire. En fonction du nombre de bateau disponible (vol ?) on les lancera les uns après les autres sur des endroits différents de chaque coté du navire. On bloquera la barre de direction, on mettra pleine puissance sur le bateau « explosif » qui se dirigera rapidement vers le porte-conteneurs puis on sautera à l’eau ou dans un radeau. Le bateau de récupération viendra vers le commando pour le récupérer.
B) Explosifs : La première méthode étant un peu expéditive et « bourrine » comme diraient certains, on peut plancher pour une autre solution un peu plus « professionnelle » ; l’emploi d’embarcations semi-rigides très rapides. A l’image des Hurricane ETRACO de la marine nationale Française (Embarcation de transport rapide pour commando), on peut foncer vers la cible à un ou plusieurs engins similaires avec nos commandos embarqués et de puissantes charges explosives.
On se rapprochera de la coque etc, avec une perche spécialement adaptée et prévue à cet effet, on « accolera » les charges explosives sur support magnétique au niveau de la ligne de flottaison. On en placera vers l’avant du navire sur les cotés gauches et droits puis on s’éloignera et nous déclancherons la mise à feu.
Si vos hommes s’en sentent capables, s’ils ont l’expérience et l’entraînement adéquat pour cela, vous pouvez envisager également de réelles actions de type commando par l’abordage du navire porte-conteneurs depuis vos embarcations rapides. En ce cas, prenez le contrôle de la salle de commande, kidnappez le personnel et enfermez-le dans une pièce et dirigez le navire vers une cote à pleine vitesse. Evacuez le bâtiment et réitérez plusieurs fois jusqu’à ce que les autorités deviennent « folles » et déploient des équipes de sécurité sur les navires. A ce moment, si vous souhaitez continuer, passez alors en option 1 ou 2 ; bateaux explosifs ou charges explosives
au niveau de la ligne de flottaison.
3°) Les avions gros transporteurs de type Airbus A380
Les attaques d’avions sont toujours les plus impressionnantes et les plus risquées. A ce jour, il n’y a jamais eu de « rescapés » à une prise d’otage ou attaque suicide d’un avion de ligne, au niveau des assaillants bien sûr. Nous allons donc étudier les différentes possibilités d’actions en n’excluant pas cette fois le « kamikaze ». En effet, sortir d’un avion de ligne en vol en faisant sauter une porte et en se jetant dans le vide avec un parachute est plutôt un scénario James Bonds peu crédible. En revanche, faire croire à un de ses « guérilleros » qu’on juge peu fiables ou potentiellement traître ou qu’on peut « sacrifier », qu’il doit accomplir une mission dans un autre pays et doit prendre l’avion dans cette optique, permet d’engager un certains nombre de scénarios. Le plus simple et le plus radical réside en la présence du kamikaze actionnant sa bombe dans l’avion. Quant aux détournements, nous verrons que c’est beaucoup plus sensible qu’on ne le croit notamment par la présence nouvelle d’agents de sûreté spécialement formés pour ce genre de situation. A)
La destruction en vole par explosif sans présence de guérillero.
Faire sauter un avion en vol, bien, pourquoi pas, c’est une action très intéressante mais compliquée. Missile sol/air ? Encore faut-il en disposer. Explosif ? Encore faut-il avoir quelqu’un dans l’appareil et on risque de le perdre. Une solution réside en l’insertion dans les soutes par n’importe quel moyen ou procédé tactique et rusé d’un « bagage » auto explosif qui, en l’état même ne permettrait pas de définir sa fonction explosive. Comment cela nous répondriez-vous ? En montant un petit appareil autonome s’occupant du mélange de plusieurs produits rendant la solution explosive à souhait et pouvant être déclanchée par moyen pyrotechnique ou électrique. Le tout,
construit de sorte que chaque pièce ne puisse laisser de doutes pour ceux qui contrôleront aux rayons X. Les récipients contenant les liquides pourraient par exemple contenir la mention en clair : bière suédoise, sur une autre bière norvégienne etc.. et placées de sorte que cela se lise sur l’écran de contrôle des douaniers. Cette solution nécessite d’excellentes connaissances techniques, électroniques et requiert d’être un très bon bricoleur. L’habillage même du contenu dans la valise avec des pièces de métal ou équivalent (repérable par rayon X bien évidemment) dont la présence pour l’engin en lui-même est inutile mais devraient être positionnées et soudées de sorte que cela représente des formes pouvant faire penser à un souvenir. Tout l’ingéniosité de l’esprit créateur et malin doit entrer en œuvre pour concocter un « souvenir » terrible qui à un instant T, se déclanchera engageant le mélange des liquides et l’explosion. Les éventuels files électriques devront être regroupés et attachés et des « leurres » à l’image d’appareils électrique comme des petites enceintes permettraient d’expliquer la présence de ces derniers.
B)
Le « sacrifice » involontaire d’un guérillero par destruction de l’appareil en vol via un explosif
L’intrusion dans un avion de ligne est assez aisé pour quelqu’un qui n’est pas fiché ni connu des services de renseignement. A vrai dire n’importe qui peut y rentrer. La question la plus sensible reste l’insertion de l’explosif. Etant donné les mesures de sécurité prises par les grands aéroports, l’insertion d’explosifs bruts est quelque peu difficile mais pas forcément impossible. Chaussures à double paroi contenant de l’explosif gomme étalé, semelles creuses etc… Mais le risque étant ce qu’il est, on optera pour la manière « professionnelle » à savoir l’insertion dans son sac à mains de petites bouteilles d’Orangina ou de Coca (on veillera à ce que le pastique ou le verre des bouteilles soit coloré). Ces bouteilles auront été vidées de leur contenu d’origine et remplacé par des liquides. Un liquide par bouteille en évitant de dépasser 3 bouteilles et de petite taille svp. En avion, un allé aux toilettes avec votre sac à main permet d’effectuer le mélange dans la troisième bouteille en respectant les proportions. Quant au détonateur, on aura pu le faire entrer camouflé dans un stylo, une branche de lunette etc… Libre à lui ensuite d’actionner son engin, prés de la coque de l’appareil.
C)
Le détournement d’avion avec optique finale d’avion « bombe » à la 11/09
La prise de contrôle de l’appareil en vol n’est plus aussi aisée qu’avant le 11 Septembre 2001. La présence d’agents de sûreté spécialement entraînés pour venir à bout de situations critiques et la présence de la chasse dans le ciel qui a pour instruction d’abattre les appareils représentant un danger immédiat rend bien plus compliqué ce genre d’opération. Il faut avant tout disposer d’une équipe de volontaires. Si vous en avez tant mieux pour vous. Nous concernant, nous recommandons vivement d’éviter ce genre d’opération certes spectaculaire mais réduisant nos effectifs. La bombe auto explosive à mélange automatique ou le missile sol/air restent pour nous les solutions à privilégier.
Comme nous l’avons déjà dit, les ressources humaines sont trop précieuses pour les gaspiller dans ce genre d’opération. Néanmoins nous allons malgré tout aborder ce sujet. Avant tout, la disposition à adopter dans un tel appareil est comme sur l’image cidessus ; un commando à droite, un autre à gauche, un autre plus en avant à droite et un autre en avant à gauche tous la partie centrale de l’appareil afin de permettre de sortir aisément. Nous veillerons aussi à avoir des « taupes » isolées vers les hublots qui ne participeront pas à l’action sauf si ça se passe mal. Ces dernières auront pour objectif d’observer et de localiser les agents de sûreté avant et pendant l’action. Une fois les agents localisés, ils se lèveront et se dirigeront vers eux et les élimineront en les égorgeant par exemple. Leur tenue devra être ce qu’il y a de plus classique, avec éventuellement un déguisement de sorte à ressembler à des personnes âgées permettant ainsi une approche plus facile. Ils se feront passer pour des muets afin de ne pas à avoir à parler et à se faire révéler. On pourra aller jusqu’à contacter avant le vol une association d’handicapés pour obtenir les billets et organiser le voyage afin que tout soit crédible.
L’objectif numéro un étant la localisation des agents de sûreté et leur élimination. Concernant les armes, des armes synthétiques invisibles aux rayons x peuvent être amenées à bord de manière démontées. Le même type d’arme en fait qu’utilisent certains services spéciaux. Leur coût est assez conséquent mais c’est le prix de l’efficacité. Ou d’une manière plus simple, des armes blanches. Si les moyens le permettent, on aura préféré une préparation préalable avant le vol avec des complices infiltrés dans le personnel navigant et s’occupant de placer les armes à bord de l’appareil. Si les agents ne se montrent pas dés le déclanchement des hostilités, il faudra rester prudent. On défoncera alors la porte menant au poste de pilotage, on liquidera le pilote et copilote ainsi que le navigateur, vous prendrez le contrôle de l’appareil pour peu que vous sachiez piloter ce qui semble logique, vous amènerais l’avion presque en piquet afin de faire croire à un crash et reprendrez un vol horizontal le plus proche possible de la mer ou de la terre afin de passer sous le plancher radar et éviter toute localisation. Vous changerez votre route afin d’éviter d’être à vu de potentiels avions de chasse envoyés en reconnaissance sur le trajet prévu. Tout en veillant à être le plus prés possible du sol, dirigez vous vers des objectifs très importants tels une centrale nucléaire, de immeuble de grande hauteur, des bâtiments gouvernementaux et à l’approche, mettez pleine puissance de sorte que lors de l’impacte, l’appareil soit à pleine vitesse augmentant les dégâts et la distance de projection des débris. Une solution « éclaire » à laquelle beaucoup ne pensent pas forcément réside en la prise de contrôle de l’appareil dés le décollage et à retourner l’appareil sur le hall d’accueil de l’aéroport, théoriquement bondé de voyageurs. Les pertes humaines et les dégâts matériels risquent d’être assez élevés obligeant à détourner les vols, à fermer l’aéroport, bref à créer un bon chaos comme on les recherche. Toutes les chaînes de télévision vont s’en donner à cœur joie.
Nous pouvons conclure cette partie groupe en précisant que le succès proviendra : -
D’un entraînement long et poussé
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D’une coordination parfaite entre les éléments des groupes
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De l’emploi d’armes efficaces et puissantes
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De l’emploi massif de silencieux
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De la parfaite connaissance de son ennemi, ses unités, ses tactiques
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D’une intelligence et d’une combativité exemplaire
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D’une guerre de l’information victorieuse
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D’une préparation minutieuse et réfléchie et de techniques de financements indétectables
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De l’engrenage des faits et du soulèvement de personnes tierces
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D’un réseaux de renseignement et de contre-espionnage extrêmement efficace
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D’un anonymat complet avant, pendant et après
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De la non utilisation de cartes de crédits, chèques et autres moyens de paiements « traçables »
La guérilla en solitaire Si l’on part du principe de kolinmok, le guérillero solo peut être tout aussi efficace qu’un groupe sous condition qu’il mène d’une main de fer sa guerre de l’information et qu’il la gagne, en encourageant la population à se révolter sachant pertinemment que seule une minorité prendra peut être les armes. Il ne doit pas hésiter à payer des jeunes pour distribuer des tracts dans des zones sensibles, toujours déguisé afin de ne jamais être reconnu. Si d’autres vont imiter ses actes, c’est une victoire assurée pour l’engrenage. Le guérillero solo est, pour nous, le plus efficace quand il devient spécialiste du fusil de précision. Adoptant les même méthodes qui ont été expliquées ci-dessus, l’avantage d’être solitaire c’est d’être plus rapide, plus vif. Seul, ce soldat d’élite n’a qu’à se soucier de sa sécurité et non plus de celle des autres. Doté de son arme de précisions, de charges explosives faciles à mettre en œuvre et d’une arme de défense de type FA ou PA, il est à même de faire face à toutes les situations. Le guérillero solitaire doit, tout comme ceux qui agissent en groupe, être extrêmement prudent sur ses méthodes d’action. En aucun cas il ne doit laisser la moindre emprunte, la moindre trace de salive ou d’urine, le moindre cheveux qui permettrait de l’identifier par la police scientifique et à grâce à son ADN. Il devra porter des gants, des protections totales de sorte qu’aucune partie de la peau ne puisse être en contact avec un objet qui serait susceptible d’être retrouvé par les enquêteurs. Tout comme les guérilleros en groupe, il devra porter une attention particulière aux spécialistes ou à ceux se déclarant comme tels, qu’ils soient journalistes, fonctionnaires ou autres, et qui ont pour sujet de prédilection la lutte contre le terrorisme, la guérilla, la contre guérilla… Il devra par mesure de sécurité, un jour ou l’autre, les éliminer purement et simplement... Le guérillero solitaire est rapide, discret, sait trouver les failles dans le dispositif défensif de l’adversaire. Il le frappe quand ce dernier ne s’y attend pas, il pose ses explosifs puis se repli aussi tôt. Il utilise ses armes de sniper pour éliminer les uns après les autres les chefs de la police, les responsables de la sécurité, les politiciens. Il doit connaître et étudier les méthodes des groupes spéciaux qui sont ses adversaires. Il doit savoir où trouver le sniper ennemi qui va tenter de le localiser, se positionner sans se faire voir de ce dernier, éliminer sa cible sans se faire repérer et se replier sans que personne n’ait pu lever le petit doigt. Le guérillero solitaire franc-tireur est un prédateur et doit tout mettre en œuvre pour le rester.
Le guérillero solitaire assume à lui seul la tâche de la propagande afin que d’autres fassent comme lui sans jamais se révéler. Il est seul et doit rester seul. Personne ne peut le trahir car personne ne sait qui il est. Personne ne peut le ralentir car personne ne sait ce qu’il fait. Le guérillero solitaire franc-tireur est le symbole de la résistance anonyme foudroyante. Le temps lui offrira l’étiquette de héro pour ceux qui, demain, vont se soulever à leur tour et prendre le chemin de la relève. Les attaques éclaires de bâtiments gouvernementaux, de tours de contrôle, d’avions sur les pistes, de commissariats, cuves de produits pétroliers peuvent se mener avec une rare facilité quand vous disposez massivement de lance-roquettes et autres bazooka.
Qui veut la paix prépare la guerre. L’ennemi de mon ennemi est mon ami. Le silence est un signe d’intelligence. L’esprit est un glaive qu’on doit apprendre à maîtriser sous peine qu’il se retourne contre nous. La perfection n’existe pas, aucun plan n’est parfait. Remettre ceci en question est dangereux Et la flamme continue à brûler… Et elle brûlera longtemps encore… tant que les hommes se souviendront.
Pour terminer, il est important de souligner : Si vous n’avez pas ou ne pensez pas avoir les capacités intellectuelles requises, vous finirez rapidement en prison ou d’une manière plus réaliste, à la morgue. Ce que vous devez comprendre avant tout, c’est qu’une guerre ne se gagne pas qu’avec des muscles, elle se gagne avant tout avec un cerveau. Si vous ne vous sentez pas capable de déclancher votre propre guerre ou d’en rejoindre une en cours de route et surtout de l’assumer elle, ses conséquences et ses dégâts collatéraux, ignorez le contenu de ce fichier. Mieux vaut de pas agir que de faire n’importe quoi et de saboter le travail des autres.
Ayez l’habitude d’effacer les anciens fichiers de votre ordinateur et ne conserver que les plus récents. Veuillez partager vos fichiers afin d’en faire profiter les autres. Tous les fichiers sont disponibles sur le serveur Razorback 2 sur les mots clés « fabriquer une bombe ». TmTk2
Ruse et finesse, discrétion et rapidité ; par le camouflage, le silence et la puissance de l’esprit, terrassé sera celui qui en subira les effets.