Monsieur ALBIERO Christophe - Enquêteur Monsieur COMTESSE Christian - IPN, Ufologue, responsable associatif Monsieur PERRONNET Serje - Ufologue, enquêteur, responsable associatif Monsieur NOWAK Pascal - Témoin Adresse de réponse : Monsieur COMTESSE Christian 10 rue des sapins 67340 INGWILLER Tel : 06 80 20 13 62 Tel : 03 88 89 65 44 À
Monsieur le Président Yannick d’ESCATHA Du Centre National d’Etude Spatial Centre spatial de Toulouse 18 avenue Edouard Belin 31 401 TOULOUSE CEDEX 9
lundi 14 novembre 2011 Copie à :
- Monsieur le Ministre de la Recherche - Monsieur le Ministre de la Défense - Monsieur le Délégué Général à l’Armement - Monsieur le Directeur de la DGGN - Monsieur le Préfet de Région Midi Pyrénées - Comité de Pilotage du GEIPAN - EDF Golfech - DGAC - BEA - FEA (Fédération Européenne AIRPLANE) - Académie d’Ufologie - 3AF-SIGMA
Objet : Réclamation : enquête menée par le GEIPAN sur le site d’une centrale nucléaire (GOLFECH) Monsieur le Président, Le GEIPAN, dans le cadre de ses fonctions, ne respecte pas ce pourquoi il a été mis en place. A la vue de l’enquête ci-dessus référencée, les conclusions du GEIPAN sont irréalistes, puisque les investigations ont été réalisées à minima. Elles se réfèrent à des procès verbaux de Gendarmerie eux-mêmes très incomplets. Ces anomalies sont à même d’émouvoir toutes personnes soucieuses de la recherche de la vérité concernant le domaine des PAN à commencer par les témoins d’observations eux mêmes. D’autre part, l’omniprésence des enquêteurs privés permet à ces derniers d’avoir une liaison très étroite et privilégiée avec les témoins. Il en résulte que de nombreux courriers souvent contestataires et empreints d'indignation leur parviennent. Leurs protestations sont très énergiques, montrant un grand désarroi face à des conclusions hâtives, dénuées de tout fondement et en totale contradiction avec leurs observations. Le GEIPAN a été contacté à plusieurs reprises au mois de juin, septembre et octobre 2011,
afin d’attirer son attention sur le dossier GOLFECH, très incomplet. Le but était de lui faire comprendre que ses conclusions sont irrecevables. Il est à noter que le GEIPAN a été alerté dans les heures qui ont suivi cette observation. Malgré cela, aucune action n’a été entreprise dans l’immédiat, alors même qu’il s’agissait du survol d’un site nucléaire. En réaction à cet immobilisme nous avons décidé de mettre en ligne un dossier intitulé « Scandale au GEIPAN ». Afin que vous puissiez mieux appréhender cette affaire, nous vous présentons ci-dessous les faits plus détaillés, ainsi que quelques remarques qui nous permettent de penser que le GEIPAN n’a pas mené convenablement cette enquête. Les faits : Deux employés intérimaires travaillant sur le site de GOLFECH sont sur le point de terminer leur journée. Il est de 20H10, le mercredi 6 octobre 2010. Ils décident alors de sortir fumer une cigarette devant le bâtiment de la direction générale, quand l’un d’entre eux aperçoit une lumière dans le ciel qui se rapproche. Cette lumière se précise et n’a pas de caractéristiques conventionnelles. Elle ne ressemble en rien à un avion et son altitude est estimée à moins de deux cent mètres. De forme triangulaire, l’objet est délimité par un feu blanc à chaque pointe, ainsi qu’une lumière rouge pulsante en son centre. Dans le crépuscule l’objet de couleur très noire, mat et lisse, se détache du ciel par effet de contraste. Il semble que l’objet observé soit passé au dessus des réacteurs, entre les deux cheminées. Sa vitesse est comparable à celle d’une personne marchant à pied. Le témoin principal, « P », demande à son collègue de filmer avec son téléphone portable. Il informe le GEIPAN, renvoie le questionnaire et dépose son témoignage à la Gendarmerie. A partir de cet instant le site de GOLFECH, fera l’objet d’une certaine effervescence. Les deux témoins vont se voir interrogés, photographiés et interrompus dans leur travail par les allées et venues de plusieurs autorités militaires et civiles. Quatre Gendarmes. La responsable de la sécurité du site. Deux autres militaires sans aucune distinction de corps, de grade et sans coiffe. Le second témoin n’ayant pas été auditionné, à du mal à être contacté. Il est jeune, d’origine magrébine et n’est pas disposé à collaborer avec les Gendarmes. La version qu’il donnera aux enquêteurs privés est totalement différente de celle donnée sans la présence de l’uniforme et confirme les déclarations du témoin « P ». Aucune confrontation sérieuse entre le GEIPAN et les témoins n’a eu lieu, pourtant le cas a été classé B « survol probable du site par un avion ». Réf : « Golfech 82 06.10.2010.E-Cgei CR T P S compte rendu pdf » Constats : Les ufologues, enquêteurs et IPN n’ont pas les moyens appropriés car ils se trouvent en présence d’une enquête qu’ils devront effectuer à l’intérieur d’un site sensible à l’accès règlementé. Voici une synthèse que le grand public constate :
1/ Certaines auditions sont contradictoires et n’ont pas été approfondies. 2/ Il n’existe aucune référence précise sur le présumé survol de la centrale par un avion. 3/ Le Centre National des Opérations Aériennes (CNOA) mentionne, à contrario du GEIPAN, qu’il n’y a pas eu de survol, par un quelconque avion au dessus de la centrale ce jour là. 4/ Interprétation fantaisiste du GEIPAN à propos de la citation d’un robot Canadien. Les robots français ne sont jamais utilisés de nuit selon ERDF. 5/ Le GEIPAN n’a pas demandé le film original et aucune analyse n’a été faite de ce dernier. 6/ Le GEIPAN n’a jamais fait d’enquête sur le terrain en présence des témoins et ne les a jamais rencontré, ni auditionné. 7/ Les conclusions du GEIPAN, que ce soit un avion ou autre chose, ont des implications extrêmes qui relèvent de la sureté nucléaire. Remarques : Il est évident que dans ce dossier, de nombreux dysfonctionnements sont manifestes. Le GEIPAN remplit-il correctement la mission pour laquelle il a été assigné ? Le manque de moyens en personnel ou financier autorise t-il le GEIPAN à élaborer un tel compte rendu sans mener d’enquête approfondie ? Combien d’autres dossiers sont-ils traités de la même façon ? L’information du public et la protection de nos intérêts civils et militaires doivent être pleinement assurés. Aucune alarme ne s’est déclenchée sur le site, il n’y a pas eu d’intervention de l’armée et le CNOA déclare qu’aucun avion n’a survolé la centrale à la date et à l’heure de l’observation. Pourquoi le GEIPAN conclu t-il son enquête par le terme : « observation probable d’un avion » ? A défaut du droit d’accès à un site sensible, pourquoi le GEIPAN livre t-il une conclusion aussi contestable ? Pourquoi les IPN, géographiquement proche des cas d’observations, ne sont plus sollicités ? Il est à noter que l’audition à la Gendarmerie aura surpris le témoin « P » qui a eu droit de la part de l’un des fonctionnaires, au sifflotement de la musique de X FILE, ainsi qu’au patronyme de David VINCENT. Compte tenu de ces multiples maladresses, nous faisons appel à votre haute bienveillance pour que cette affaire soit réexaminée avec un plus grand professionnalisme. Est-il envisageable qu’un audit externe soit réalisé afin de perfectionner les procédures sur les enquêtes ainsi que la classification des manifestations. Devant ces constats, nous vous demandons, Monsieur le Président, de bien vouloir prendre
en considération notre requête mais aussi nous indiquer quelle sera votre position ainsi que les dispositions que vous comptez prendre. Vous trouverez en annexe les pièces et comptes rendus d’enquêtes que nous avons réalisés et nous restons à votre disposition pour une rencontre éventuelle concernant cette affaire. Recevez, Monsieur le Président, l’assurance de notre considération et nos salutations les plus respectueuses. Pour le groupe de rédaction :
Christian COMTESSE
ALBIERO Christophe. COMTESSE Christian. PERRONNET Serje. NOWAK Pascal.
PJ :
Communiqué de l’Académie d’Ufologie. Article de la FEA (Fédération Européenne AIRPLANE) Dossier « Scandale au GEIPAN » Dossier « Enquête OVNI sur les cas de la CENTRALE NUCLEAIRE DE GOLFECH »