COMPRÉHENSION ÉCRITE. Parmi les options proposées cidessous, choisissez celle qui vous semble la plus convenable pour chaque trou. Attention : il y a 4 intrus. "La Fin du silence" : les cauchemars de la forêt La fin de l'automne dans les Vosges : il pleut beaucoup, ___ 0 ___ ; la nuit l'emporte sur le jour, avec la complicité des sapins qui restent désespérément verts. Parce qu'ici, même le vert ___ 1 ___ . La Fin du silence est un film paysa paysage ger, r, d'abo d'abord rd.. On sort sort de la proj project ectio ion n ___ 2 ___ du froid humide de cette forêt qui absorbe les bruits, la lumière et les sentiments. Ce qui veut dire que Roland Edzard, plasticien qui passe ici à la mise en scène de cinéma, ___ 3 ___ . Peu de films peuvent se prévaloir de ce pouvoir de sugge ugges stion. Le reste, ce qui qui d'habitude fait avancer un film - le récit, les personnages - est loin ___ 4 ___ . Dans un grand châlet vit une famille : le père (Carlo Brandt), la mère (Maïa Morgenstern) et deux fils, qui ressemblent à ceux de Luc Luc : l'aî l'aîné né vert vertue ueux ux et le cade cadett prod prodig igue ue.. Jean Jean (Fra (Franc nck k Falise) est surtout prodigue prodigue de jurons et de gestes violents. violents. Mal aimé, il fait tout ___ 5 ___ . On s'aperçoit qu'il est l'enjeu d'une riva rivali lité té entr entre e ses ses pare parent nts s et un coup couple le de vois voisin ins s (Thi (Thier erry ry Frémont et Marianne Basler), rivalité ___ 6 ___ . On a parfois l'impression l'impression que ce conflit familial convenu convenu n'est là que ___ 7 ___ , les forcer à courir, à tomber, à se tremper, à trembler de froid. Roland Edzard est fasciné par les coups ___ 8 ___ . Ce penchant expérimental est heureusement corrigé par l'intensité du jeu du principal protagoniste. Dans le rôle de Jean, le jeune Franck Falise impressionne par sa violence et sa grâce. On devrait ___ 9 ___ tant il fait tout pour se faire haïr. Mais la beauté du jeune acteur, l'élégance de ses mouvements - même quand il se trouve dans les situations les plus contraignantes - génèrent une fascination ___ 10 ___ .
Dans les meilleurs moments du film, les personnages agissent et sentent au rythme de la montagne qui les force à agir, si bien que la distinction entre le goût du metteur en scène pour la bali balist stiq ique ue des des corp corps s lanc lancés és par par les les pass passio ions ns et l'ét l'étud ude e psychologique devient sans objet. Par Thomas Sotinel (LeMonde.fr du 06/12/11)
Options : a. il neige parfois b. pour l’être encore moins c. que la nature inflige aux corps humains d. avec la sensation presque réelle e. qui force à prendre son parti f. de le détester sur-le-champ g. n’a pas raté son coup h. pour précipiter les personages dans la nature i. a renoncé à signifier l’espoir j. assez bouleversé, en proie à une angoisse k. qui stigmatise la conduite humaine l. d’être aussi exceptionnel m. souhaiter le pire à son personnage n. que les deux familles auraient entretenu depuis longtemps o. qui prend bientôt un tour violent
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CORRIGÉ. "La Fin du silence" : les cauchemars de la forêt La fin de l'automne dans les Vosges : il pleut beaucoup, il neige parfois ; la nuit l'emporte sur le jour, avec la complicité des sapins qui restent renonc ncé é à dése désesp spér érém émen entt vert verts. s. Parc Parce e qu'i qu'ici ci,, même même le vert vert a reno signifier l'espoir . La Fin du silence est un film paysager, d'abord. On sort de la projection projection avec la sensation presque réelle du froid humi humide de de cett cette e forê forêtt qui qui abso absorb rbe e les les brui bruits ts,, la lumi lumièr ère e et les les sentiments. Ce qui veut dire que Roland Edzard, plasticien qui passe ici à la mise en scène scène de cinéma cinéma,, n'a pas raté son coup . Peu de films peuvent se prévaloir de ce pouvoir de suggestion. Le reste, ce qui d'habitude fait d'être aussi aussi avan avance cerr un film film - le réci récit, t, les les pers person onna nage ges s - est est loin loin d'être
exceptionnel.
Dans un grand châlet vit une famille : le père (Carlo Brandt), la mère (Maïa Morgenstern) et deux fils, qui ressemblent à ceux de Luc : l'aîné vertueux et le cadet prodigue. Jean (Franck Falise) est surtout prodigue de jurons et de gestes violents. Mal aimé, il fait tout pour l'être encore moins . On s'aperçoit qu'il est l'enjeu d'une rivalité entre ses parents et un couple de voisins (Thierry Frémont et Marianne Basler), rivalité qui prend bientôt un tour violent . On a parfois l'impression que ce conflit familial convenu n'est là que pour les forc forcer er à cour courir ir,, à précip précipiter iter les person personnag nages es dans dans la nature nature, les tomber, à se tremper, à trembler de froid. Roland Edzard est fasciné par les coups que la nature inflige aux corps humains. Ce penc pencha hant nt expé expéri rime ment ntal al est est heur heureu euse seme ment nt corr corrig igé é par par l'intensité du jeu du principal protagoniste. Dans le rôle de Jean, le jeune Franck Falise impressionne par sa violence et sa grâce. On devrait souhaiter le pire à son personnage tant il fait tout pour se faire haïr. Mais la beauté du jeune acteur, l'élégance de ses mouv mouvem emen ents ts - même même quan quand d il se trou trouve ve dans dans les les situ situat atio ions ns les plus plus qui forc force e à pren prendr dre e son son contra contraign ignant antes es - génèren génèrentt une fascin fascinati ation on qui parti. Dans les meilleurs meilleurs moments du film, les personnage personnages s agissent agissent et sentent sentent au rythme de la montagne qui les force à agir, si bien que la distinction entre le goût du metteur metteur en scène pour la balistique balistique des corps lancés par les passions et l'étude psychologique devient sans objet.
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