ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable
REMERCIEMENT
Avant Av ant tout développement développement sur cette expérience professionnelle, professionnelle, il apparaît opportun de commencer ce rapport rapport de stage par des remerciements, remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup beaucoup appris au cours de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très Profitable. e remercie avant tout Mr MEGDER ELHASSAN et Mme RADI BOUCHRA de m’avoir encadré et de m’avoir fournie leurs précieux conseils.. e
remercie
!onsieur
EL
GERH
HASSAN
le
resp respon onsa sabl blee
d’ag d’agen ence ce
A""#A$#% "#A$#%A A&A'A()* &A'A()*+, +, qui ont ma accompa accompagnée gnée tout au long de cette cette expérienc expériencee professionnelle avec avec beaucoup beaucoup de patience et et de pédagogie. pédagogie. Aussi e remercie madame MOUNIA ATIFI
c-argé c-argé de clientèle clientèle,, et YOUNESS NEJDI
c-argé de compte, pour les conseils qu’ils ont pu me prodiguer au cours de cette période .
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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Introdction a distribution de crédits est le générateur essentiel de bénéfices pour les établissements bancaires. +n général plus le volume de crédits offert aux clients, entreprises et particuliers, est élevé meilleure est la rentabilité. "outefois "outefois la distribution de crédits ne se fait pas sans mal. +n effet, le risque de perte totale et partielle des créances est d’autant plus accru que le volume de crédits distribués est élevé ce qui influe négativement sur la rentabilité des banques. /omment /omment gérer ce dilemme dilemme 0 /e paradoxe est universel mais il se fait ressentir de fa1on plus évidente dans les pa2s en voie de développement généralement plus exposés aux effets de la mondialisation de l’économie. (ul ne doute que tous les 3tablissements de crédit essaient de cerner ou plut4t d’encadrer le risque de crédit dès l’entrée en relation avec leur clientèle et que c-aque banque essaie de se prémunir au mieux mieux à l’aide d’outils et de mécanismes mécanismes divers divers 5 ce n’est -élas pas pas suffisant. suffisant. 6érer le risque, c’est suivre l’affaire depuis sa création ou son entrée en relation avec la banque, de fa1on minutieuse, minutieuse, afin de minimiser les risques et amoindrir amoindrir les pertes s’il devait 2 en avoir, car après tout oser prétendre maîtriser toutes les variables relatives au monde de l’entreprise relève de l’imaginaire. e présent travail a pour obectif de mettre en relief toutes les composantes du risque de crédit et la nécessité nécessité d’un encadrement encadrement rigoureux rigoureux de tous les aspects aspects pouvant pouvant interveni intervenirr dans les relations 'anques 7 +ntreprises a première partie sera réservée à la présentation de du secteur bancaire marocain , et de son environnement. 8ans la deuxième partie, t-éorique dans son ensemble, nous allons essa2er de dém2stifier le risque de crédit et de le mettre dans le contexte mondial à travers les accords de '9le ##. a troisième partie sera dédiée a la gestion de risque de crédit bancaire pour la clientèle a quatrième et dernière partie de ce travail sera dédiée a la présentation de l’entreprise d’accueil Attiari:afaban;. nous 2 présenterons également une étude de cas concernant le montage et l’anal2se d’un dossier de crédit .
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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C'apitre I ( )r!sentati )r!sentation on de l"en*iron l"en*ironnement nement bancaire a Maroc Section 1 : len!ironnement in"tit#tionnelle et r$%lement&ire
8epuis 8ep uis le début début des année annéess <=, le !aroc !aroc s’est s’est résolu résolume ment nt engag engagéé dan danss une politiqu politiquee d’ouve d’ouvertu rture re de libéra libéralis lisati ation on économ économiqu iquee .&ace .&ace aux aux mutati mutations ons importa importante ntess que con conna naît ît l’environn l’environneme ement nt des éc-anges éc-anges internati internationau onauxx , le !aroc !aroc a décidé décidé de conclure conclure différents différents accords de libre éc-ange, arrimant ainsi son économie aux principaux ensembles régionaux . e !aroc a retenu une stratégie de croissance basée sur la promotion du secteur privé. +n économie ouverte, le devenir de l’entreprise privée dépend de sa compétitivité et donc de sa capacité à produire plus et mieux à des standards internationaux reconnus. es besoins en capita capitaux ux nécess nécessair aires es à l’acco l’accomp mpagn agneme ement nt de cette cette ouv ouvert erture ure de l’écon l’économ omie ie sont sont certe certess considérables. "outefois et en dépit des efforts déplo2és pour élargir l’offre des produits financiers, il est clair que le secteur bancaire demeurera longtemps encore le principal fournisseur financier de la P!+. ’évolution croissante des crédits à ’économie >?@ en B==C par rapport à B==DE en est une excellente preuve .e secteur bancaire marocain oue un r4le clé dans l’économie marocaine. #l a connu différentes réformes qui en font auourd’-ui un s2stème plut4t moderne adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises 8epuis F<
levée >levée par les autorités monétaires monétaires de l’encadrement du crédit, nouvelle loi bancaire, réforme du marc-é des capitaux, l’adoption des règles prudentielles,GetcGE prudentielles,GetcGE . #l tente de s’adapter de manière plut4t volontariste à l’évolution de la situation économique du pa2s tout en se conformant aux standards internationaux en termes de réglementation et d’organisation. d’organisation. ’intégration ’intégration dans l Héconomie mondiale et les impératifs de restructuration tant de l’économie en général que du secteur bancaire en particulier, ne manqueront pas de reconduire à une configuration de ce dernier. dernier. es premières opérations de rapproc-ement entre opérateurs bancaires de même que lHentrée en vigueur de nouveaux ratios prudentiels >'9le ##E ne sont que les prémisses de profonds c-angements.
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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a nouvelle réglementation bancaire constitue un texte structurant. "out en renfor1ant les prérogatives de la 'anque /entrale, /entrale, elle permet au s2stème bancaire national de répondre aux aspirations tendant à garantir la stabilité des prix et un contr4le prudentiel efficace. Section ': l& "tr#ct#re (# ")"t*me +&nc&ire m&roc&in :
e mouvement de concentration et de rationalisation du secteur bancaire, amorcé depuis quelques années, s’est poursuivi en B==C. Ainsi, le nombre d’établissements de crédit ,1E est en baisse continue I il est passé de -. en B==F / 0' en B==C. A fin B==C, le nombre de banques a baissé à FJ >F< banques en B==FE, suite principalement à la fusionKabsorption de la 'anque !arocaine pour l’Afrique et l’Lrient > '!ALEpar le /rédit Agricole du !aroc >/A!E, la %afaban; par la 'anque /ommerciale du !aroc. Après retrait d’agrément à la 'anque (ationale pour le 8éveloppement 8éveloppement économique >'(8+E opéré au début de l’année B==J, le nombre de banques est passé à FC. >dont FB privées et trois tr ois publiques spécialiséesE Ln compte cin ,02 catégories d’établissements I
es banques de dép4ts classiques, parmi lesquelles on trouve les cinq grandes banques
privées qui réalisent près des deux tiers de la collecte des dép4ts bancaires, à savoir I Attiari:afa 'an;, > A3B2 la 'anque !arocaine du /ommerce +xtérieur > BMCE2 et les trois filiales fran1aises en l’occurrence la SGMB4 la BMCI et le Cr$(it (# M&roc . e /rédit Populaire du !aroc > C5ME,leader -istorique du secteur, est constitué de la 'anque /entrale Populaire >'/PE et son réseau de 'anques Populaires $égionales> 11 B5R2 . Lrgani Lrganisme sme pub public lic partic particuli ulière èremen mentt con concer cerné né par la collec collecte te de la petite petite éparg épargne ne et la distribution des crédits aux P!+, la '/P est devenue une société anon2me en B==B et est engagée depuis cette date dans un processus de privatisation. es anciens organismes financiers spécialisés ,OFSEdans le financement de secteurs d’activité d’activitéss particulie particuliers rs 7 /rédit /rédit #mmobilie #mmobilierr et M4telier M4telier >CIH24 la /aisse (ationale du /rédit Agricole devenue le /rédit Agricole du !aroc > CAME et la 'anque (ationale pour le 8éveloppement +conomique > BNDEE sont engagés dans un processus de restructuration et d’assainissement .a /(/A s’est pourvue de nouveaux statuts publiés en décembre B==N qui prévoient que des conventions soient passées avec l’+tat pour ce qui concerne les activités requérant un soutien spécifique , en particulier pour les petites et les mo2ennes exploitations agricoles . a '(8+ a été reprise en B==N par la /aisse de 8ép4t et de 6estion >/86E, établissement public.e /#M est passé sous le contr4le de la /86 et du groupe /aisses d’+pargne &ran1aises. 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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8iverses autres banques dont la création répond à des besoins spécifiques I 'an; Al
Amal, pour le financement de proets d’investissement des !arocains résidant à l’étranger et le fonds d’équipement communal dédié au financement des collectivités locales>&+/E. Le "ecte#r +&nc&ire en c6i77re":
Nom
Gro#8e
5NB9
R$"#lt&t net9
Nom+re (&%ence";
Attijariwafa Bank
Groupe ONA
F=
N FB= BO
JBJ
Banque Populaire du Maroc
Groupe BP
@ F== FF,O
B @== ND
J<=
BMCE Bank
Finance.com
J === DF,F
@N= B,J
CFB
BMCI
BNP Paria!
3 525
729
BBB
B @BF FF,D
BC=
1 830
271
NOO
"oci#t# Maroc
$#n#rale
Cr#dit dit a$ri a$riccole ole Maroc
du
"oci#t# $#n#rale %tat Marocain
Cr#dit du Maroc
Cr#dit a$ricole F JDJ F=,F
NJB FD,J
FCD
CI&
Groupe C'G
D=D OF,C
F==
F NBO N,<
¹ Chiffres à fin 2008 2008 / / en millions de dirhams marocains ² Données à fin 2007
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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Section < : Le ")"t*me +&nc&ire m&roc&in : ")nt6*"e et 8er"8ecti!e"
"(O) anal*!e +
Force"
O88ort#nit$"
* ne
réglementation
bancaire
et
un
management s’inspirant des standards internationaux
*n po pote tent ntie iell de cr croi oiss ssan ance ce im impo porta rtant nt
>faible taux de bancarisation , population eune élévée E
*n réseau couvrant la totalité du territoire
maro ma roca cain in et le less pr prin inci cipa paux ux pa pa2s 2s -é -ébe berg rgea eant nt le less !arocains $ésidents à l’+tranger >!$+E
le dis dispos positi itiff pru pruden dentie tiell app applic licabl ablee en
B==O
implquera
forcément
pour
les
étab ét abli liss ssem emen ents ts de cr créd édit itss un unee pl plus us gr gran ande de *ne offre de produits moderne et diversifiée maîtrise des risques lors des décisions d’octroi >monétique, épargne, bancassurance, etcG.E des concours financiers aux entreprises.
(ouveau comportement du crédit I net repli
déve dé velo lopp ppeeme ment nt de dess in insstr truument ntss de des créances en souffrance >engagement des banques dans da ns un pr proc oces essu suss d’ d’as assa sain inis isse seme ment nt de le leur urss paiement électroniques ouverture des banques portefeuillesE
marocaines à l’international
Plus de transparence au niveau du dispositif
comptable
&aible exposition des banques au risque de
c-ange >réglementation prudentielle en vigueur E
e s2 s2sstème bancaire au !aro rocc reste
faiblement exposé aux c-ocs externes >politique de c-ange, régime de c-ange fixe E
e secteur bancaire marocain est fortement 1
La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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concentré et principalement contr4lé par le privé
F&i+le""e"
Men&ce"
*ne concurrence accrue qui se traduit par une
régression des marges bancaires
ariations brusques des envois de fonds
par les marocains résidents à l’étranger
*n s2 s2st stèm èmee ba banc ncai aire re -a -and ndic icap apéé pa parr le less
pourraient affecter la liquidité des banques les
banques spécialisées >/A!, /#ME dont les créances rendant vulnérables . en sou souffr ffranc ancee >c>c-ocs ocs imp import ortant antss aux auxque quels ls ont été soumis leurs clients opérant dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture l’ agriculture E s’avèrent irrécouvrables quoiqu quo iquee la res restru tructu cturat ration ion de ces ban banque quess est en cours.
*ne ouverture accrue à plus ou moins
longue éc-éance >arrivée des banques étrangèresE
$isque du s2stème uridique I la faiblesse du pourrait se traduire par de nouveaux produits
s2stème d’information sur les entreprises potentielles financiers pour les agents économiques >gamme qui se mettent en redressement uridique pour éviter plus large et plus concurrentielle de produits et d’-o d’ -ono nore rerr le leur urss cr créd édit itss vi viss à vi viss de dess ba banq nque uess services financiersE I les agents pourraient être constitue un danger non négligeable
réti ré ticcent ntss à dé déte teni nirr de dess dép4 p4ts ts à vu vuee non rému ré muné néré réss . Lr Lr,, un unee ba bais isse se so soud udai aine ne de ce cess dép4ts est susceptible de générer un problème de liquidité c-eQ les banques ou de conduire à une compression des marges d’intérêt
rapport du mini!t,re de finance et de pri-ati!ation !ur !ecteur financier
Section =
Le cr$(it M&roc en c6i77re :
8ans un contexte de modération de la croissance économique, économique, caractérisé par l’abondance des liquidités et la baisse des taux d’intérêt, qui ont incité certaines grandes entreprises à recourir 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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aux marc-és de capitaux, ainsi que par la montée des risques que traduit l’augmentation des créances en souffrances, les concours des établissements de crédit ont marqué une progression limitée de C.D milliards ou B.D, s’établissant, à fin décembre B==B, à BNN.N milliards de dir-ams >non compris les crédits accordés par les banques aux sociétés de financementE, soit près de C< du P#'. es prêts bancaires octro2és aux entreprises et aux particuliers, qui représentent @C.N du total, ont augmenté de près de B, tandis que les concours des sociétés de financement se sont accrus de <.N. /ette répartition établie au cours des dernières années à partir des bilans des banques sera remp rempla lacé cée, e, à comp compte terr de B==N B==N,, par par une une nouv nouvel elle le séri sériee élab élabor orée ée conf confor ormé méme ment nt aux aux prescriptions du plan plan comptable entré en en vigueur en l’an B==@. ’encours des crédits bancaires s’est établi à B=FD,N milliards de dir-ams, en -ausse de O.N milliards ou N.C, r2t-me légèrement inférieur à celui de D.B observé en B==F.
C'apitre + ( Les risqes bancaires et la r!glementation prdentielle e risque constitue la dimension la plus importante dans lRenvironnement bancaire. Pour une banque celuiKci est lRessence de son activité et la source principale de son profit. "outefois, "outefois, la prise de risque excessive a souvent été à lRorigine des difficultés voir la défaillance des établissements bancaires. /Rest ustement dans le but de limiter les effets néfastes de la prise démesurée des risques et de soutenir la stabilité et la sécurité du s2stème financier que fut instaurée la réglementation prudentielle internationale. e présent c-apitre présente quelques notions de base liées au risque bancaire et sa gestion, ainsi que le r4le de la réglementation prudentielle et son évolution depuis le premier accord de '9le de F<@@. Section1 : l& nomencl&t#re (e" ri"#e" +&nc&ire"> 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable « e ri!que corre!pond / l0occurrence d0un fait impr#-i!ile1 ou / tout le moin! certain1
!u!ceptile d0affecter le! memre!1 le patrimoine1 l0acti-it# de l0entrepri!e et de modifier !on patrimoine et !e! r#!ultat! 2.
8e cette définition nous pouvons retirer deux éléments essentiels qui caractérisent le risque dans le milieu bancaire I
e caractère aléatoire et imprévisible >qui est à lRorigine du risqueE.
Reneu lié aux résultats et pertes futurs de la banque >conséquence >conséquence finaleE.
Plusie Plusieurs urs classi classific ficati ations ons des risque risquess ban bancai caires res peu peuven ventt être être propos proposées ées.. (éanm (éanmoin oins, s, les banques ont tendance à adopter la classification proposée par le nouvel accord de '9le >ou 'ale ##E, qui distingue trois grandes catégories, à savoir I •
e risque de crédit
•
e risque de marc-é
•
e risque opérationnel
F.F
+ $#S)*+ 8+ /$+8#" I
e risque de crédit est le risque le plus important et le plus dangereux auquel est exposée une banque. /ette dernière doit accorder une attention particulière à sa gestion afin de ne pas être en proie à ses conséquences. e risque de crédit peut être défini comme 3 l& 8erte 8otentielle 8otentielle con"$c#ti!e / linc&8&cit$ linc&8&cit$ 8&r #n ($+ite#r (6onorer "e" en%&%ement" 2 . #l désigne également, dRune fa1on plus large,
le risque de perte lié à la dégradation de la qualité de la contrepartie qui se traduit par une dégradation de sa note. e risque de crédit peut prendre plusieurs appellations I on parle de risque de contrepartie dans les transactions de prêt sur le marc-é interbancaire et financier, et de risque de faillite ou de crédit proprement dit, pour les transactions sur le marc-é de crédit. Ln distingue trois t2pes de risque de créditI le risque de défaut, le risque de dégradation du spread et et le risque lié
à lRincertitude du recouvrement, une fois le défaut survenu. 1
La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable 1?1?1 Le ri"#e (e ($7t:
/ette forme de risque est associée à lRoccurrence dRun défaut, caractérisée par lRincapacité de la contrepartie à assurer le pa2ement de ses éc-éances. éc-éances. e /omité de '9le dans son second document consultatif, considère un débiteur est en défaut lorsque lRun ou plusieurs des événements suivants est constaté I •
Remprunteur ne remboursera vraisemblablement pas en totalité ses dettes >principal,
intérêts et commissionsE 5 •
a constatation dRune perte portant sur lRune de ses facilités I comptabilisation dRune
perte, restructuration de détresse impliquant une réduction ou un rééc-elonnement rééc-elonnement du principal, des intérêts intérêts ou des commissions commissions 5 •
Remprunteur est en défaut de paiement depuis quatreKvingt dix ><=E ours sur lRun de
ses crédits 5 •
Remprunteur est en faillite uridique.
1?1?' Le ri"#e (e ($%r&(&tion (# S8re&(:
e spread de crédit est la prime de risque qui lui est associée. Sa valeur est déterminée en fonction du volume de risque encouru >plus le risque est élevé, plus le spread lRestE. lRestE. e risq risque ue de dégr dégrad adat atio ionn du spread est le risque de voir se dégrader la qualité de la contrepartie >dégradation de sa noteE et donc lRaccroissement de sa probabilité de défaut. /ela conduit à une -ausse de sa prime de risque, dRoT la baisse de la marge sur intérêts. /e risque peut être mesuré dRune fa1on séparée pour c-aque contrepartie ou globalement sur tout le portefeuille de crédit. 1?1?< Le ri"#e (e reco#!rement:
e taux de recouvrement permet de déterminer le pourcentage de la créance qui sera récupéré en entre entrepr pren enan antt des des proc procéd édur ures es udi udici ciai aire res, s, suit suitee à la fail faillit litee de la cont contre repa parti rtie. e. e
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recouvrement portera sur le principal et les intérêts après déduction du montant des garanties préalablement recueillies. recueillies. e taux de recouvrement constitue une source dRincertitude pour la banque dans la mesure oT il est déterminé à travers lRanal2se de plusieurs facteurs I •
a durée des procédures udiciaires qui varient dRun pa2s à un autre 5
•
a valeur réelle des garanties 5
•
e rang de la banque dans la liste des créanciers.
F.B
+ $#S)*+ 8+ !A$/M+I
/Rest le risque de perte dRune position de marc-é résultant de la variation du prix des instruments détenus dans le portefeuille de négociation ou dans le cadre dRune activité de marc-é dite aussi de U radin! V V ou de négoce. e risque de marc-é englobe trois t2pes de risques I •
Le ri"#e (e t@ (int$rt : il désigne le risque de voir les résultats de la banque
affectés à la baisse suite à une évolution défavorable du taux dRintérêt. •
Le ri"#e (e c6&n%e : c6&n%e : il se traduit par une modification de la valeur dRun actif ou dRun
flux monétaire suite au c-angement c-angement du taux de c-ange. •
Le ri"#e (e 8o"ition "#r &ction" et 8ro(#it" (e +&"e I qui se traduit par une
évolut évo lution ion défavo défavorab rable le des prix prix de certai certains ns produi produits ts spécif spécifiqu iques es >les >les actio actions, ns, matièr matières es premières et certains certains titres de créancesE. créancesE. FKN. + $#S)*+ LP+$A"#L((+I e comité de '9le définit le risque opérationn opérationnel el comme « le risque de pertes directes ou indirectes résultant dRune inadéquation ou dRune défaillance attribuable à des procédures, des agents, des s2stèmes internes ou dRévénements externes 2. #l renvoie donc à des inefficiences de lRorganisation et du management de lRinstitution.
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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Sont inclus dans cette définition I e risque uridique, le risque informatique, le risque compta comptable ble,, le risque risque déontolo déontologiq gique, ue, fraude fraudes, s, pertes pertes et vols. vols. Sont Sont exclus exclus I le risque risque de réputation et le risque stratégique. e risque opérationnel correspond à une série de pertes occasionnées par la gestion de lRétablissement qui ne sont pas liées directement au risque de marc-é ou de crédit. a spécificité de ce risque réside dans la difficulté de sa quantification, ce qui rend sa gestion asseQ complexe. Section ' : l& r$%lement&tion 8r#(entielle intern&tion&le et comit$ +&le :
8ans un environnement concurrentiel, de nombreux facteurs peuvent inciter une banque à prendre des risques parfois importants, c-ose qui pourrait la mettre en péril et même menacer la stabilité de tout le s2stème à cause des effets de contagion. /Rest dans le but de limiter les effets néfastes de la prise de risque et de promouvoir la stabilité et la sécurité du s2stème financier que fut lRavènement de la réglementation prudentielle. e /omité de '9le a été créé en F6F =E sous lRappellation U /omité des règles et pratiques de contr4le bancaire V, il est cons consti titu tuéé des des pa2s pa2s suiv suivan ants ts I 'elg 'elgiq ique ue,, /ana /anada da,, &ran &rance ce,, Allem llemag agne ne,, #tal #talie ie,, apo apon, n, uxembourg, Pa2sK'as, +spagne, Suède, Suisse, $o2aumeK*ni et +tatsK*nis. /es pa2s sont représ représent entés és par leurs leurs ban banque quess centr centrale aless ou par par lRauto lRautorité rité de superv supervisi ision on ban banca caire ire.. eurs eurs représentants se rencontrent régulièrement à la 'anque des $èglements #nternationaux >'$#E localisée à '9le pour parler des eneux liés à leur responsabilité. es t9c-es du comité de 'ale sont axées sur I •
Réc-ange dRinformations sur les pratiques nationales de contr4le 5
•
Ramélioration de lRefficacité des tec-niques mises en oeuvre pour la surveillance de
lRactivité bancaire internationale 5 •
a fixation de normes prudentielles minimales dans les domaines ou elles apparaissent
sou-aitables. #l est à noter que le comité de '9le ne dispose dRaucun pouvoir légal national ou international, ses ses con conclu clusio sions ns nRo nRont nt pas force exécut exécutoir oire. e. Son r4le r4le est est plut4t plut4t dRé dRétab tablir lir des normes normes de 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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références et des lignes directrices générales et de formuler des recommandations à lRégard des bonnes pratiques que ses membres sRengagent à mettre en oeuvre. BKF e ratio 'A+ # I '?1?1 5rinci8e" :
e ratio 'ale F pratiquement appelé $atio /oo;e est un ratio prudentiel destiné à mesurer la solvabilité des banques et établissements assimilés. #l a été institué en F<@@ par un comité réuni à 'ale, composé des banques centrales et des autorités de surveillance des dix >F=E pa2s siégeant auprès de la '.$.#
F.
Robectif premier du comité a été de limiter le risque de faillite. /Rest ainsi que le dit ratio sRest dRabord limité au risque de crédit. +n effet, lorsquRune banque subit des pertes, le capital permet de les couvrir usquRà concurrence duquel les dép4ts ou épargne des créanciers de la banque prendront le relais. /Rest ce que le comité de 'ale a voulu prévenir et a fixé de ce fait un seuil forfaitaire à partir duquel les fonds propres doivent couvrir les engagements des crédits consentis par la banque. '?1?' Criti#e" et limite" (# r&tio Cooe
#l a été constaté au fur des années que 'ale F nRavait pas fini les investigations tendant à la maîtrise du risque bancaire en matière dRexposition au risque dRune part et surtout en matière dRoctroi des crédits et de la couverture de ceuxKci par rapport aux fonds propres dRautre part. 8Rabor 8Ra bord, d, les pon pondér dérati ations ons forfai forfaitai tairem rement ent app appliq liquée uéess ne corres correspon ponden dentt pas pas à la réalit réalitéé économique, et leur différenciation par rapports aux différents postes du bilan relève de lRarbitraire sinon dRune approximation sans réelle corrélation avec les données réelles. #l en est de même des écarts constatés entre les exigences réglementaires dRune part et la pratique bancaire de lRautre. /elleKci étant en avance sur lRévaluation du risque et disposant généralement des fonds réglementaires au dessus des minimum exigés. Après, le capital économique est un indicateur plus pertinent en terme de calcul du risque que le capital réglementaire. r églementaire.
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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+nsuite, le ratio /oo;e ne tient pas compte des développements tec-nologiques dans les infrastructures des banques, de la vitesse de circulation de lRargent et de la naissance des nouveaux instruments financiers. Aussi, le ratio était caractérisé parI
*ne prise en compte limitée des sWretés adossées aux engagements tels les garanties
ou les -2pot-èques,
une insensibilité remarquable aux nouvelles tec-niques liées aux dérivés de crédit tels
la titrisation, convention de netting bilanciel...E, aucune prise en compte de la diversification du portefeuille des crédits. . Ln assiste enfin dans la pratique bancaire à une as2métrie de traitement des agents à besoin de financement suivant leurs rating F. Ln constate soit à une surcapitalisation lorsque la solvabilité du débiteur est élevée, soit à une sousKcapitalisation lorsque celleKci est faible. 8es discussions ont donc été engagés à la '.$.# par le comité dit de 'ale ## pour une reforme du mode de calcul du ratio /oo;e.
BKB e ratio 'A+ B I '?'?1 8rinci8e" :
8e fa1on générale, la refonte du ratio /oo;e sRarticule autour de trois axesI
Affiner Affiner le traitement traitement des risques de crédit crédit par le renforceme renforcement nt de lRoutil dRévaluati dRévaluation on
pour mieux adapter adapter le niveau des pondérations.
!ettre en place un dispositif de surveillance c-argé de vérifier la concordance entre la
stratégie des banques en matière de gestion des fonds propres et leur profil global de risque. /e dispositif de surveillance devant disposer suffisamment de pouvoir de coercition pour imposer le respect des règles.
Promo Promouvo uvoir ir une une meille meilleure ure transp transpare arence nce dan danss la politi politique que de commun communica icatio tionn des
banques et des établissements de crédit visKàKvis des marc-és. /ela se fera par la publication 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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des recommandations sur les informations que les banques doivent dévoiler. *ne étude interne dRune banque de la place de Paris a affirmé que ce dernier point conduit à renforcer le r4le des instances régulatrices. e nouveau dispositif reforme ou complète 'ale # par la prise en compte de fa1on plus fine en visant lRex-austivité relative, lRensemble des risques in-érents à lRactivité bancaire. e risque de crédit déà U "ien appréhendé par la comm#na#é "ancaire V, fait lRobet dRune démarc-e renouvelée plus proc-e de la réalité économique. économique. '?'?' Le" (i77$rent" 8ilier" (e B&le II Le 8ilier I : De" e@i%ence" minim&le" (e 7on(" 8ro8re" en!i"&%$e" "elon (e#@ &88roc6e" :
une mét-ode standard révisée, version affinée de la mét-ode définie en F<@@ visant à
mieux aligner les exigences de fonds propres sur les risques sousKacents avec la possibilité de recourir à des évaluations externes du crédit fournies par des agences spécialisées.
une mét-ode basée sur les notations internes des banques, ne sRappliquerait quRaux
établissements les plus avancés en matière dRévaluation interne du risque de crédit et après accord préalable de lRautorité de contr4le. Le 8ilier II : Un 8roce""#" (e "#r!eill&nce 8r#(entiel (e l&($#&tion (e" 7on(" 8ro8re" :
Processus novateur, novateur, permettant de sRassurer que les fonds propres des établissements sont bien proportionnels à leur profil global de risque et à leur stratégie et peut conduire, si nécessaire, nécessaire, les autorités de contr4le à imposer à certains établissements une norme de fonds propres supérieure aux exigences minimales. 5ilier III: L& (i"ci8line (e m&rc6$ :
+lle doit contribuer à renforcer la solidité du s2stème bancaire. bancaire. +lle repose notamment sur une publication, par les établissements, dRinformations financières fiables et fréquentes relatives tant à la structure de leur capital quRà leur exposition aux risques et à lRadéquation de leurs fonds propres. B N K es mét-odes et approc-e d anal2se de risque : 8ans le nouvel accord '9le ##, c-aque établissement établissement aura le c-oix entre trois mét-odes I 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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a mét-ode Standard >notation externeE 5 a mét-ode #$' &ondation >notation interne simpleE 5 a mét-ode #$' Avancée >notation interne complexeE.
Ridée sous acente à la multiplicité des modèles dRévaluation du risque de crédit est dRinciter davantage les meilleures pratiques en matière de mesure et de contr4le de risque de crédit pour calculer au mieux mieux les c-arges c-arges en fonds propres. propres. es approc-es de mesure de crédit doivent être envisagées en tenant compte dRune dimension évolutive, en effet le comité de '9le espère voir de nombreuses banques passer de lRapproc-e standard à lRapproc-e #$' simplifiée puis avancée. +n effet, les établissements de crédit auront donc globalement deux grandes options I soit laisser la responsabilité de la notation de leurs portefeuilles à des organismes de notation extern externes, es, soit soit c-ercc-erc-er er à élabor élaborer er en intern internee des des s2stè s2stèmes mes de gestio gestionn des des risque risquess des contreparties pleinement adaptées à leurs natures dRactivités.
a4 Approc5e "tandard +
/ette approc-e, est fondée sur une classification des risques obtenus à partir de notations externes >agences de notation, assureurs de crédit...E. a pondération des expositions est fonction des notations externes. #l existe différentes grilles de pondération selon les catégories dRemprunteurs. es encours pondérés sont des encours nets de provisions spécifiques. Sept catégories dRemprunteurs sont définies pour les grilles de pondération souverains, entités du sect secteu eurr publ public ic non non gouv gouver erne neme ment ntal al,, banq banque ues, s, entr entrep epri rise ses, s, déta détail il >reta >retail ilE, E, créd crédit itss -2pot-écaires garantis par de lRimmobilier, lR immobilier, crédits garantis par une -2pot-èque commerciale. Rapproc-e standardisée mènera à un niveau de couverture en capital similaire à '9le # >@E, mais avec des c-angements importants I allocation de B,@ >pondération de NCE sur les prêts immobiliers au lieu de D.
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a distinction entre pa2s de RL/8+ et non L/8+ ne sRapplique pas aux engagements souverains ou bancaires. bancaires. es engagements engagements à moins dRun an ont un facteur de conversion de B= >au lieu de =E. 4Approc5e Notation! Interne! 6Internal 7atin$! Ba!ed8
Selon cette approc-e, entrant en vigueur à partir du Fer anvier B==O, la banque utilise ses ratings internes et estime la probabilité de défaut correspondant à c-aque emprunteur. es régulateurs fournissent toutes les autres informations permettant de calculer le niveau de capital réglementaire requis >taux de recouvrement standard, maturité standard...E. c4M#t5ode I7B a-anc#e
e comité a également défini une approc-e avancée, entrant en vigueur à partir du Fer anvier B==@, B== @, déclin déclinais aison on de la précé précéden dente, te, dan danss laque laquelle lle les ban banque quess fourni fourniss ssent ent leurs leurs propre propress estimations pour tous les paramètres de risque I la probabilité de défaut 5 la perte en cas de défaillance >Xoss 6iven 8efaultX 68E, lRexposition en cas de défaillance >X+xposure At 8efaultX +A8E sous réserve de respecter les exigences des autorités de surveillance. /ette mét-ode est destinée aux grandes banques a2ant des s2stèmes de gestion des risques bien élaborés et et des données -istoriques.
C'apitre , ( la gestion de risqe de cr!dit bancaire por la clientèle Section1 ? l& %e"tion (e ri"#e" (e" cr$(it" 8o#r le" 8&rtic#lier" :
es crédits aux particuliers sont pour le secteur bancaire un domaine d’activité à part entière. Pendant longtemps, l’endettement des particuliers, notamment à court terme, a paru suspect. es ménages dégagent traditionnellement une capacité de financement, le recours au crédit deme demeur uran antt un évén événem emen entt exce except ptio ionn nnel el,, comm commee l’acl’ac-at at d’un d’un loge logeme ment nt par par exem exempl ple. e. Auourd’-ui ces réticences ont disparu et les particuliers utilisent quotidiennement le crédit tant à court qu’à mo2en mo2en ou long terme terme et l’endettem l’endettement ent bancaire bancaire des particulier particulierss est un marc-é en expansion régulière qui supplée parfois opportunément la demande moins active émanant des entreprises.
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8ans un premier temps, les établissements de crédit ont traité les demandes de crédits des particuliers selon les mêmes mét-odes que les demandes de crédit des entreprises. !ais le grand nombre de dossiers à traiter, le faible montant des crédits demandés et la rapidité nécessaire de la réponse ont conduit les banques à automatiser le traitement des demandes de crédits par la mét-ode bien connue auourd’-ui dite cr#dit !corin$. &?&88roc6e &?&8 8roc6e cl&"" cl&""i#e i#e :
8anss l’appr 8an l’approc oc-e -e classi classique que du risque risque des crédit créditss aux partic particuli uliers ers le ban banqui quier er anal2 anal2se se la capacité de remboursement de l’emprunteur, les annuités ou mensualités de remboursement ainsi que les intérêts ne doivent pas constituer une c-arge insupportable par rapport aux revenus actuels ou futurs. ’octroi du crédit s’accompagne en outre fréquemment d’une prise de garantie que le banquier fera ouer si l’insolvabilité de l’emprunteur se manifeste. es particuliers demandent deux sortes de crédits I des crédits à court terme destinés à pallier un décalage temporaire entre revenus et dépenses et des crédits à mo2en et long terme dont l’obet est le fonctionnement fonctionnement de l’acquisition de bien immobiliers. o
Le" cr$(it" / co#rt terme
es crédits à court terme sont demandés soit pour financer l’ac-at d’un bien de consommation précis >automobile, appareil électroménagerE soit pour financer un besoin que l’emprunteur n’est pas obligé d’indiquer. es premiers sont dénommés crédits à la consommation ou ventes à tempérament, les seconds prêts personnels. /omment apprécier le risque présenté par ces crédits et comment s’en garantir 0 +n premier lieu, il convient que le montant du crédit soit en rapport avec les revenus de l’emprunteur. a norme ordinairement retenue est un montant de crédit représentant environ deux mois de revenus. 8’autre part, l’insolvabilité de l’emprunteur peut avoir deux origines, puisqu’il s’agit d’un décalage entre revenus et dépenses du particulier, le risque est que le revenu futur diminue ou disparaisse, d’oT l’impossibilité de rembourser. ’autre risque est de prêter à un client qui ne se souciera pas d’-onorer ses engagements. a mal-onnêteté de l’emprunteur est un risque difficile à apprécier car le banquier ne dispose pas de beaucoup d’éléments pour anticiper un tel comportement. #l peut cependant utiliser le fic-ier du client s’il s’agit d’un client ancien et
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vérifier si son compte a fonctionné dans des conditions normales. ’existence d’incidents de paiement antérieurs antérieurs fréquents entraîne le refus de la demande demande de crédit. e risque d’insuffisance du revenu future est plus facile à appré-ender I il s’agit de s’assurer de l’existence et de la permanence de ce revenu. +n ce qui concerne les revenus salariaux, et ce cas le plus fréquent, les bulletins de pa2e permettent de vérifier l’existence du revenu ainsi que l’anc l’ancien iennet netéé d’empl d’emploi oi dan danss la même même entre entrepri prise se ce qui fourni fournitt une présom présompti ption on de maintien au cours de la période suivante. es revenus non salariaux sont plus difficiles à évaluer. +nfin les revenus du capital ne doivent pas être négligés. Au total, trois éléments importants à l’occasion de l’étude d’une demande de crédit à court terme formulée par un particulier I un montant montant raisonnable, un revenu revenu existant et l’absence l’absence d’incidents d’incidents de paiement. paiement. a prise de garantie est souvent demandée. +n outre, la domiciliation du salaire à la banque prêteuse est s2stématiquement s2stématiquement effectuée. #l faut donc souligner, dans l’approc-e l’approc-e du risque des crédits à court terme aux particuliers la minceur des mo2ens d’appréciation de la solvabilité et des modes de prévention à partir de garanties réelles et personnelles.
o
Le" cr$(it" / lon% et mo)en terme
es crédits à long et mo2en terme sont demandés pour financer l’acquisition ou des travaux d’amélioration d’un logement. eur montant est plus élevé que celui des crédits à court terme. ’insolv insolvabi abilité lité de l’emp l’emprun runteu teurr présen présente te les mêmes mêmes causes causes que précé précédem demmen mentt mais mais l’appréci l’appréciation ation du risque risque est rendue plus délicate délicate par l’allongem l’allongement ent de la période période du prêt, ce qui accroît l’incertitude relative au maintien du revenu pendant cette période. es revenus actuels salariaux et autres, sont les seuls éléments d’appréciation pour les particuliers ne disposant pas de biens patrimoniaux. e montant du crédit demandé est fonction de la valeur du loge logeme ment nt à fina financ ncer er mais mais il peut peut être être limité limité par par la capa capaci cité té de remb rembou ours rsem emen entt de l’emprunteur. +n règle générale, les c-arges mensuelles mensuelles de remboursement du crédit cRestKàKdire le capital et les intérêts, ne doivent pas excéder NC des revenus de l’emprunteur I un client dont la situation professionnelle connaîtra au cours des années à venir une amélioration verra sa capacité de remboursement s’améliorer corrélativement. A la différence des crédits à court terme la prise de garantie est plus aisée. e logement dont le crédit finance l’ac-at ou la 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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réparation fait l’obet d’une -2pot-èque au profit du prêteur. ’emprunteur contracte en outre obligatoirement une assurance vie qui garantit le paiement des sommes à éc-oir en cas de décès. Au total, cette approc-e repose sur l’expérience du crédit man et sur l’application de normes couramment admises. orsque le nombre de dossiers à traiter est élevé et que les montants unitaires sont faibles, l’établissement de crédit supporte des coWts élevés qu’il essa2e de compenser par des frais de constitution de dossier que le client admet difficilement. 8’oT l’automatisation du traitement de ces crédits. 4 e cr#dit !corin$ +
e créd crédit it scor scorin ingg est est une une tectec-ni niqu quee qui qui s’ef s’effo forc rcee de s2nt s2nt-é -éti tise serr le risq risque ue de non non remboursement d’un crédit au mo2en d’une note >scoreE. e problème est en effet de déceler parmi les informations qui caractérisent un emprunteur celles qui U expliquent V le mieux sa solva solvabil bilité ité.. A c-aque c-aque inform informati ation on est attrib attribuée uée une pon pondér dérati ation on et la totali totalisa sation tion des des pondérations, comparée à une note critique préalablement définie, indique s’il faut accepter ou refuser le crédit. A ce titre, le crédit scoring facilite la prise de décision. Pour que la tec-nique du crédit scoring telle qu’elle vient d’être brièvement définie, soit emprunteu teur! r! doi-ent doi-ent pr#!ent pr#!enter er une performante, deux conditions sont nécessaires 5 le! emprun certaine 5omo$#n#it# de comportement afin afin que les critères décisionnels soient valables pour
tous. 8’autre part, le cr#dit doit #$alement pr#!enter une certaine identit# de montant1 de dur#e ou ojet pour que les risques encourus soient comparables. /es deux conditions
expliq exp liquen uentt alors alors que le crédit crédit scori scoring ng s’appl s’appliqu iquee tout tout partic particuli ulière èremen mentt au9 cr#dit! / la con!ommation.
A ces raison, s’en aoutent d’autres, les crédits à la consommation sont des crédits de faibles montant >#nférieur à J=.===d-E l’anal2se de la demande de crédit ne doit pas être trop coWteuse. Sinon le profit de la banque serait annulé. 8e même, les dossiers doivent être rapidement traités, les emprunteurs désirant connaître dans un délai rapide la réponse donnée à leur demande.
Section' : l& %e"tion (e ri"#e (e cr$(it 8o#r le" entre8ri"e" : 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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es crédits destinés aux entreprises sont plus divers que les crédits aux particuliers et leurs montan montants ts sont sont beauco beaucoup up plus plus élevé élevés. s. ’étude étude du risque risque des des entre entrepri prises ses a d’aill d’ailleur eurss été longtemps considérée comme une fonction noble dans la banque, fonction qui permet aux banquiers de faire preuve de son sens d’affaires, de son flair et ce, selon une approc-e classique à laquelle, comme les crédits aux particuliers, une approc-e crédit scoring peut être substituée 8ans l’approc-e classique d’une demande de crédit faite par une entreprise, on distingue généralement deux p-ases essentielles I l’évaluation du besoin de financement de l’entreprise et l’étude de sa demande de crédit elleKmême. & $!&l#&tion (# +e"oin (e 7in&ncement (e" entre8ri"e" :
#l existe généralement pour une entreprise deux sortes de besoins de financement I ceux issus du c2cle d’investissement et ceux issus du c2cle d’exploitation. o
Le +e"oin (e 7in&ncement i""# (# c)cle (in!e"ti""ement :
/e sont sont des des beso besoin inss ponc ponctu tuel elss qui qui se mani manife fest sten entt à l’occ l’occas asio ionn de la réal réalis isat atio ionn d’un d’un programme d’investissement d’investissement qui est un événement événement à caractère un peu exceptionnel ou in-a in-abi bitu tuel el dans dans la vie vie d’un d’unee entr entrep epri rise se,, même même si certa certain ines es d’en d’entr tree elle elless réal réalis isen entt en permanence un courant courant d’investissements. d’investissements. /-aque proet, lorsque qu’un financement financement bancaire est nécessaire bien sWr, donne lieu à la constitution d’un dossier de demande de crédit qui peut être caractérisé ainsi I
K le dossier est établi par l’entreprise elleKmême si sa fonction financière est suffisamment développée. Sinon la petite entreprise se fera aider d’un spécialiste >expert comptable ou bureau d’étude spécialisé par exempleE ou plus simplement indique à son banquier les caractéristiques tec-niques tec-niques de l’investissement qu’elle proette de réaliser et lui confie l’aspect financier du dossier 5 K l’an l’anal al2s 2see du beso besoin in de fina financ ncem emen entt se fait fait dans dans le cadr cadree d’un d’un plan plan de fina financ ncem emen entt prévisionnel qui récapitule les besoins et les ressources de l’entreprise pour les proc-aines années. a démarc-e adoptée généralement généralement est la suivante I
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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un plan brut, -ors financement bancaire, est établi et il fait apparaître le besoin de
financement global 5 •
le besoin de financement est apuré gr9ce à des crédits de montants et durées adaptés
aux caractéristiques du besoin de financement et à la structure financière de l’entreprise. e banquier c-oisi le crédit adéquat devant, à la fois, répondre aux besoins de financement de l’entreprise cliente et satisfaire à ses ses contraintes de bonne bonne gestion, nécessite nécessite de sa part tout un art que seule une longue expérience permet d’affiner 5 •
le plan de financement définitif est alors établi, incluant les concours bancaires
nouveaux ainsi que les remboursements qui en découlent. K les crédit créditss ban banca caire iress ne finan financem cement ent amais amais F== F== du progra programm mmee d’inve d’investi stisse sseme ment. nt. ’entreprise doit 2 contribuer par des ressources comme la capacité d’autofinancement ou l’apport de ses actionnaires ou associés
o
Le +e"oin (e 7in&ncement i""# (# c)cle (e@8loit&tion :
#ls ont un caractère permanent aussi ne sontKils pas traités de la même fa1on que les besoins de financement issus du c2cle d’investissement. +n général, une fois par an, l’entreprise et son banquier se réunissent r éunissent pour faire le point sur le besoin de financement de l’exercice à venir I !ontant, durée, origine, caractère plus ou moins saisonnierGetc. e besoin de financement est évalué I K soit en proetant les besoins en fonds de roulement pour la période à venir 5 K soit dans le cadre d’un plan de trésorerie, particulièrement lorsque l’entreprise a une activité saisonnière. e banquier propose alors un montage financier, c’est à dire une combinaison de crédits à court terme permettant l’apurement de ce besoin de financement. /ette combinaison dépend de la nature de l’activité de l’entreprise >ventes sur le marc-é intérieur ou à l’exportation, activité régulière ou saisonnière, marc-és publicsGE ainsi que de sa politique commerciale >délais ou facilités de paiements accordés ou obtenusE. /e montage est valable pour un an et le banquier indique les les plafonds d’utilisation d’utilisation des différents crédits. crédits. 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable + ? L$t#(e (e l& (em&n(e (e cr$(it :
’étude étude des des demand demandes es de crédit crédit par une ban banque que représ représen ente te l’un l’un des mo2ens mo2ens les plus plus importants pour limiter ses risques. 8ans toute étude d’une demande de crédit d’investissement ou d’exploitation, le banquier doit anal2ser le risque selon l’enc-aînement suivant I identification, évaluation et prévention. o
Li(enti7ic&tion (# ri"#e (e cr$(it :
"out crédit est une anticipation de recettes futures et tout crédit comporte le risque que ces rece recett ttes es ne se prod produi uise sent nt pas pas et qu’a qu’auc ucun un rem rembour bourse sem ment ent ou bien bien seul seulem emen entt un remboursement partiel n’ait lieu à l’éc-éance. /e risque appelé risque d’insolvabilité est essentiel dans l’activité de la banque dont une des fonctions est la distribution de crédits. ’appré apprécia ciatio tionn du risque risque d’inso d’insolva lvabil bilité ité est don doncc de premi première ère import importanc ancee et on peu peutt sc-ématiser ainsi le comportement de la banque confrontée à ce risque I un crédit n’est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de nonK remboursement. ’insolvabilité de l’emprunteur provient donc de la non survenance du flux de recettes anticipé par le crédit et les causes de la non survenance de ces recettes sont à rec-erc-er par le banquier dans deux deux directions essentielles essentielles I
4 :in!ol-ailit# pro-enant de l:en-ironnement de l:entrepri!e +
’insolvabilité de l’emprunteur découle de facteurs externes à son entreprise, facteurs qui tiennent à la situation politique, économique ou sociale du pa2s et à la situation de la branc-e d’activité dans laquelle l’entreprise exerce I •
8es décisions à caractère politique comme la décolonisation, l’embargo sur la vente
d’arme d’armemen ments, ts, la modific modificati ation on de la politi politique que énerg énergéti étique que auront auront un impact impact profon profondd sur l’activité d’un grand nombre d’entreprises. orsque ces décisions sont prises sous la pression 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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des faits, l’entreprise voit son marc-é se modifier de fa1on inopinée et ses recettes futures disparaître 5 •
es risques économiques sont issus de bouleversements provenant de guerres ou de
révolu révolutio tions ns qui transf transform orment ent les struc structur tures es écono économiq mique uess et socia sociales les d’un d’un pa2 pa2ss et par par conséquent les conditions de fonctionnement des entreprises. !ais les risques économiques proviennent également des crises qui entraînent à leur suite des vagues de faillites ou plus simplement des p-ases d’alternance de la cononcture I en période de récession, certaines entreprises connaissent connaissent des difficultés difficultés de trésorerie. /’est à cette catégorie de risque risque que les banquiers sont les plus sensibles et c’est pourquoi dans toute étude d’une demande de crédit, le cas d’une récession et de ses incidences sur la bonne marc-e de la firme, est envisagé. •
’évolution des facteurs qui conditionnent l’activité de sa branc-e affecte les recettes
futures d’une entreprise 5 ce risque est appelé risque professionnel. /’est ainsi que des innovations qui modifient les procédés de fabrication ou qui donnent naissance à de nouveaux produits rendent la production de certaines firmes moins compétitive ou moins demandée sur la marc-é. 8e même, l’évolution des goWts de la clientèle, si elle n’a pas été prise en considération, peut mettre une entreprise dans une situation difficile. #l est donc indispensable d’étudier l’environnement de l’entreprise et son évolution à travers des études de cononcture >évolution politique, économique et des principaux énervements nationaux et internationauxE et des études sectorielles. ’anal2se la plus couramment utilisée est l’anal2se du comportement du secteur d’activité auquel appartient l’entreprise demandeur de crédit. *n service de la banque est c-argé de l’étude approfondie des différents secteurs d’activité économique. /e service regroupe des anal2stes spécialisées par secteur qui suivent son évolution et étudient ses caractéristiques afin d’en dégager les perspectives de développement et les normes qui serviront par la suite lors de l’anal2se de la situation financière de l’emprunteur. 8e même, les données fournies par les ministères de tutelles et la direction des statistiques pour c-aque secteur d’activité, constituent une base de données importante et un complément des anal2ses sectorielles que c-aque banque entreprend de son c4té. 4 :in!ol-ailit# pro-enant de l:entrepri!e elle4m;me +
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’insolvabilité ’insolvabilité de l’entreprise provient de facteurs qui lui sont propres et que l’on peut classer en trois catégories I K
la compéence e la moralié des diri!eans diri!eans I
la connaissance de ces éléments résulte
des relations entretenues avec le client I contacts fréquents, visites d’installations d’usineG. +n fait, l’apprécia l’appréciation tion de la compétence compétence et de la moralité moralité des dirigeant dirigeantss est difficile difficile pour la banque qui entre en relation avec un client pour la F ère fois. #l faut donc se contenter d’informations fournies par des tiers et dont l’exactitude n’est pas totalement assurée 5 K
la ma$ ma$ri rise se d# proc process ess#s #s de prod prod#c #ci ion on I
il s’ag s’agit it d’ap d’appr préc écie ierr les les atou atouts ts dont dont
l’entreprise dispose en matière de brevets, de flexibilité de l’outil de production et de maîtrise du coWt de revient 5 K
la rapidié de paiemen de la clien%le >politique
commerciale de l’entrepriseEI sans
aller usqu’au cas extrême de la perte de créance, des délais de paiements particulièrement longs conduisent à une immobilisation du poste U clients V, d’oT des c-arges financières de plus en plus lourdes. lourdes. o
L$!&l#&tion (# ri"#e (e cr$(it :
Pour évaluer le risque présenté par l’entreprise qui demande un crédit, le banquier procède à une anal2se de sa demande. A ce titre, l’approc-e du risque diffère que la demande de crédit concerne l’exploitation ou l’investissement I 4 'emande de cr#dit de!tin# / financer un e!oin d:e9ploitation +
Pour les crédits à court terme destinés à financer un besoin né de l’exploitation courante de l’entreprise, l’anal2se porte alors sur la solvabilité de l’entreprise dans les semaines ou les mois à venir I l’entreprise encaisseraKtKelle suffisamment de recettes pour rembourser les crédits mis en place0 e creditman étudie par conséquent conséquent l’éc-éancier des dépenses et recettes futures, la qualité de la clientèle de l’entreprise, les délais de paiement accordés et ceux obtenus. ’anal2se d’une de mande de crédit d’exploitation diffère de celle d’un crédit d’investissement d’investissement et il est donc tout à fait possible de rencontrer rencontrer une situation oT la demande demande de crédit à mo2en ou long terme est refusée tandis que les concours à court terme sont maintenus. 4 'emande de cr#dit de!tin# / financer un in-e!ti!!ement + 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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’étude étude d’une d’une demand demandee d’un d’un crédit crédit d’inve d’investi stisse sseme ment nt doit doit être être faite faite par par le ban banqui quier er en respectant certaines étapes étapes qui lui permettent de diminuer au plus le risque qu’il encourt 1?L& conn&i""&nce (# client
a connaissance des clients est importante au point qu’elle conditionne souvent le niveau des concours que la banque leur consent. +lle s’opère à travers l’étude de sa personnalité et de sa moralité, de son expérience ainsi que de sa surface patrimoniale I ?' ? L$!&l#&tion (e lentre8ri"e et l$t&+li""ement (e l$t#(e (# 8roet (in!e"ti""ement en!i"&%$
a. b. c. d. e. f. g. -. o
es études économiques es études relatives relatives au dossier administratif administratif de l’entreprise ’anal2s l2se tec tec-nique de de l’ l’entreprise ’anal2se commerciale e di diagnostic fi financier ’étud étudee du prog progra ramm mmee d’in d’inve vest stis isse seme ment nt et et du pla plann de fina financ ncem emen entt 2 aff affér éren entt OK ’étude des perspectives 8éte étermin rminaation tion de des cara caract ctéérist ristiq iquues du cré créddit L& 8r$!ention (# ri"#e (e cr$(it :
/-aque demandeur de crédit présente un risque d’insolvabilité qui lui est propre et que la prise de garantie peut diminuer. 8’un autre c4té, le risque de crédit global de la banque doit être géré.
a4 a pri!e de $arantie! +
es garanties assortissant les crédits bancaires, adis relativement rares, se sont développées de nos ours à tel point que certains promoteurs n’-ésitent pas à les qualifier d’-andicap sérieux à leurs initiatives >proets > proets d’investissementE d’investissementE et au développement de leurs entreprises. 8u point de vue bancaire, elles sont motivées par l’importance du nombre et la diversité prise par la clientèle des banques qui ne permet plus à cellesKci, à quelques rares exceptions près, d’octro2er des crédits personnels basés sur la personnalité et la moralité des clients comme autrefois, lorsque ceuxKci étaient mieux connus par les banquiers régionaux.
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"rès variées, les garanties permettent aux banques d’avoir un surcroît de sécurité quant à la sortie de leurs engagements. +lles leur confèrent, en effet, un mo2en de pression sur le client douteux, ou à la limite, les prémunissent prémunissent contre l’éventuelle insolvabilité insolvabilité du débiteur. Ln les classe -abituellement en sWretés personnelles >caution d’organismes financiers spécialisés, gara garant ntie ie de l’+ta l’+tat, t, caut cautio ionn pers person onne nell llee et soli solida daire ire des des asso associ ciés ésGE GE et sWre sWreté téss réel réelle less >nantissements de biens meubles ou immeubles, -2pot-èques, -2pot-èques, les polices d’assuranceGetc.E. es garanties sont généralement prises lors de l’accord de crédit et avant le déblocage de ce dernier. "outefois, elles peuvent être prises en cours de la réalisation du proet si la situation du client semble évoluer de fa1on défavorable. a prise de garanties ne supprime pas pour autant tout risque de bilan 5 les créanciers privilégiés >salariés, fiscGE étant dédommagés avant les autres, il n’est pas donc certain que l’apurement des dettes laisse subsister un actif suffisant 4 a $e!tion du ri!que de cr#dit $loal de la anque +
#ndépendamment de son destinataire, tout crédit supplémentaire accroît le risque de crédit global global des banques banques qui se sont obligés obligés euxKmêmes euxKmêmes à instituer instituer et à respecte respecterr certaines certaines règles générales afin d’atténuer au maximum les risques découlant des crédits qu’elles octroient. #l s’agit de deux principes I la division et la limitation. K a di-i!ion de! ri!que! + il est périlleux pour une banque K sauf si elle a été créée dans cette intention >/#M, /(/AG.E K de concentrer ses clients dans un ou quelques secteurs de l’activité économique du pa2s. a récession ou la crise de ce ou ces secteurs causerait de grandes difficultés au niveau de l’exploitation de l’entreprise. a diversification des domaines d’intervention permet donc de maintenir ce risque dans des proportions raisonnables. 8e même sur le plan territorial, la banque doit opérer une distribution régionale obéissant à la politique de l’établissement car cette répartition permet au banquier de ne pas concentrer son activité dans une seule ou quelques régions et de se prémunir ainsi contre le risque général pouvant affecter affecter plus particulièrement particulièrement celle ou ceuxKci. 8’autre part, certaines entreprises de grande dimension ont de tels besoins de crédits qu’une banque, même importante, ne peut être le seul pourvo2eur de capitaux. Pour pallier à ce problème, les banques banques recourent à la consortialisation consortialisation des crédits crédits ou ce qu’on appel appel également les pools. /ette consortialisation des crédits consiste en la répartition du financement d’une 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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entreprise entre plusieurs banques réunies en consortium avec un c-ef de file >désigné souvent par l’entrepriseE qui a pour r4le de recueillir toutes les informations et documents utiles relatifs à la demande du crédit ainsi que les garanties établies pour compte commun en faveur des établissement de crédit membre du consortium. /ette opération est obligatoire lorsque l’ensemble des engagements consentis par une banque à une entreprise oT à une entreprise ou à un groupe de sociétés appartenant à un même patronage excède F= des fonds propres de l’étab l’établis lissem sement ent ban bancai caire re con conce cerné rné >coeff >coeffici icient ent de divisi division on des risque risquesE sE sauf sauf dérog dérogati ation on accordée par 'an; Al !ag-reb. ’inconvénient du pool bancaire est en effet de diluer la responsabilité et d’inciter parfois les banques membres à surenc-érir entre elles pour accroître leur participation. +lle présente par contre l’avantage de diviser les risques et permet à de petites banques de prendre part au financement de l’activité des plus grandes entreprises. +n outre, en cas de difficultés, un pool unanime a plus de poids pour obliger une firme à mettre en Yuvre un plan de redressement. 4 a limitation limitation de! ri!que! + elle est mis en Yuvre de deux fa1ons I dans un premier temps, la
banque fixe une limite maximum au total des actifs à risque r isque par rapport au total de bilan, ce qui implique une démarc-e identique au calcul du ratio de solvabilité oT les actifs, pondérés, sont mis en rapport avec les fonds propres. 8ans un second temps, la banque fixe des plafonds d’engagements par emprunteur ou groupe d’emprunteurs, par secteur d’activité économique ou par Qone géograp-iques afin de prévenir des modifications difficilement prévisibles de la situation économique d’entreprises, de secteurs ou de pa2s avec lesquelles elle est en relation. Ln peut dire donc que la division et la limitation des risques, qu’elles soient régionales, sectorielles ou consortiales, permettent au banquier d’appliquer la maxime populaire qui conseille 3 de ne point mettre tou! !e!
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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C'apitre ( La Gestion d risqe de cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban& d"Atti#ari$a%aban & .an& : : Section 1 : 8r$"ent&tion (# %ro#8e Atti&ri&7&+&n 1 Hi"tori#e :
Attiari:afaban; est une institution nouvelle qui puise ses racines r acines dans deux grandes banques marocaines de renoms a2ant accompagné le !aroc dans son développement économique et social depuis plus d’un siècle. +lle est issue de la fusion de la 'anque /ommerciale du !aroc et de %afaba faban; n;.. a '/! '/! est est née née en F 6&li( O#(%6iri en '< , en tant que P86, donne le coup de départ à une nouvelle stratégie a2ant pour obectif la création d’un C6&m8ion N&tion&l de la banque et de la finance, concrétisée en novembre B==N par la prise de contr4le de %afaban;. %afaban; a été créée en F<=D sous le nom de U /ompagnie Algérienne Algérienne de /rédit et de 'anque V. +n F
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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segment de clientèle, et s’investit dans le marc-é des capitaux avec la création de plusieurs filiales spécialisées ' Actionn&ri&t
< Or%&ni"&tion :
a nouvelle organisation de la banque place le client au centre des préoccupations dans une optique de crossKselling. a maîtrise des risques et le renforcement du contr4le sont également des axes essentiels avec des p4lesdédiés. e gouvernement d’entreprise, la déontologie et le développement durable sont inscrits en tant que principes d’action dans la ligne de conduite de la banque. C 'usiness *nits autonomes et dotés de mo2ens propres, assistés par O fonctions supports a2ant une mission de pilotage, de contr4le et de suivi, forment l’arc-itecture de cette nouvelle organisation. N autres fonctions sont, quant à elles, rattac-ées directement à la Présidence.
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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4Pr#!enta 4Pr# !entation tion de! Bu!ine Bu!ine!! !! =nit! + A 4 Banque de! particulier! et de! profe!!ionnel! p rofe!!ionnel! BPP .
/ette unité gère un portefeuille composé d’une clientèle de particuliers, de professionnels et de !$+. e réseau assure le placement des produits bancaires et financiers classiques, mais aussi parabancaires développés par d’autres entités du groupe. e portefeuille clients est segmenté en fonction de plusieurs critères I /SP, montant de l’épargne, mouvements du compte, etc /-aque segment >grand public, service ou prestigeE est regroupé au sein d’un portefeuille -omogène. -omogène. B 4 Banque de l:entrepri!e BE .
Segmentation des entreprises en B grands portefeuilles I 6+ et P!+. Au 7delà de la gestion centralisée des engagements engagements pris sur la clientèle et du suivi de la rentabilité du portefeuille, la mission de la '+ couvre le développement des ventes croisées au profit de l’ensemble des lignes de métier du groupe, et la gestion des flux monétaires. a 'anque de l’+ntreprise est organisée autour
d’un réseau commercial spécialisé dans la clientèle entreprise . d’une entité dédiée à la grande entreprise . d’une entité dédiée au suivi de la P!+ . des métiers métiers de l’#nternati l’#nternational onal,, de financeme financement nt de l’investis l’investisseme sement, nt, de mar;eting mar;eting
produits, de gestion gestion de flux C 4 Banque d:in-e!ti!!ement BI + or$ani!#e autour de > entit#! + • •
!arc-é des capitaux >Salle des !arc-ésEI couvre les activités de c-ange et de taux. /orpor /orporate ate &inanc &inancee >Atti >Attiari ari &inanc &inanceE eE I cou couvre vre le conse conseil il en fusion fusionacq acquis uisiti ition, on,
l’introduction en 'ourse et les activités de marc-é primaire Actions. • /apital #nvestissement >%afa "rustE "rustE I gère les prises de participation en capitalKrisque, la création et la gestion de fonds d’investissements et le conseil en restructuration. • #ntermédiation boursière >Attiari #ntermédiation et %afabourseE I spécialisées dans l’investissement en actions et l’intermédiation en 'ourse.
' 4 Banque pri-#e1 Ge!tion d:Actif! et A!!urance BPGAA + 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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$egroupe les activités de gestion de l’épargne -ors bilan. Son périmètre comprend I • • •
l’assurance via %afa Assurances . la 'anque privée .. la gestion d’actifs >%afa >%afa 6estionE .
E 4 l:immoilier +
$ecouvre des activités de promotion immobilière et de gestion d’actifs à travers la mise en place de fonds de placement et d’investissement. d’investissement. /ette fonction assure également la gestion locative du patrimoine immobilier -ors exploitation de la banque F 4 le Cu!tod* +
Assu Assure re pour pour le comp compte te des des clie client ntss inst instit itut utio ionn nnel elss maro maroca cain inss et étra étrang nger erss un serv servic icee personnalisé et centralisé centralisé de conservation conservation des titres et de traitement traitement des opérations sur titres. titres. #l assure en outre pour le compte des émetteurs de valeurs mobilières, l’administration de leur activité titres. G 4 "er-ice! Financier! !p#ciali!#! "F" +
Activités paraKbancaires gérées par les par les filiales spécialisés de la banque I • • • • • •
%afasalaf . %afa #mmobilier %afa /as- . %afa 8 . %afabail . Attiari &actoring .
[ c4té de ces 'usiness units ou activité in-érentes au fonds de commerce de la banque et principales, principales, on trouve des des fonctions supports supports qui sont au nombre nombre de C . \ Fin&nce" Gro#8e . \ Reco#!rement Gro#8e . \ S)"t*me" (In7orm&tion Gro#8e > . \ Ser!ice" et Tr&itement" Client*le > 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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\ Lo%i"ti#e et Ac6&t" Gro#8e : H? Le" 7onction" r&tt&c6$e" / l& 5r$"i(ence : •
Str&t$%ie et D$!elo88ement : &ournit à la 8irection 6énérale les grandes tendances
du secteur nécessaires à l’établissement de la stratégie à long terme de la banque. • Secr$t&ri&t G$n$r&l : Assure des missions liées à la présidence, à la communication interne et externe, au suivi de la qualité, au suivi de la déontologie et du développement durable et aux activités de mécénat. • eille à la sauvegarde du patrimoine de la banque. #l s’assure que les A#(it G$n$r&l I eille dispositifs du contr4le interne existent et fonctionnent de fa1on optimale . • •
L& Ge"tion Glo+&le (e" Ri"#e" GGR> Re""o#rce" H#m&ine" Gro#8e>
AU NIEAU INTERNATIONAL :
ATTIJARI BAN EURO5E
'asée à Paris, Attiari ban; +urope est une filiale bancaire fran1aise qui dispose du statut uridique et social nécessaire pour déplo2er ses activités dans l’ensemble des pa2s de l’*nion +uropéenne
ATTIJARI BAN TUNISIE
Attiari:afa 'an;, en consortium avec 6rupo Santander, a acquis, dès B==C, CN,CD du capital de la 'anque du Sud, devenue depuis Attiari Attiari 'an; "unisie. "unisie. &orte d’un réseau d’une centaine d’agences et de F NC= collaborateurs, Attiari 'an;, Dème banque de la place, entend se positionner en acteur de référence sur le marc-é tunisien, garantissant à l’ensemble de ses clients et partenaires une expertise multiKmétiers.
CBAO GROU5E ATTIJARI3AFA BAN
&iliale dRAttiari:afa 'an;, premier groupe bancaire et financier du !ag-reb et -uitième au niveau Africain, la /'AL 6roupe Attiari:afa 'an;, résultat de la fusion entre la /'AL et 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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Attiari 'an; Sénégal se veut une banque au service de tous les sénégalais et leader sur le marc-é.
- Agence MARCE
(
INE/GANE )LACE 0E
- 0ate d"o*ertre ( = ?5r$"ent&tion (e l&%ence 0 : - Ressorces 'maines ( - Adresse 86988I
1+ 2342+335 personnes
(
INE/GANE M67TAR
1 - T!l!p'one ( a sein 35+d"Atti#ari$a%aban& -::-51-31 La Gestion de Risqe de Cr!dit - Fa;
(
35+-::-:<-=1
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1 : Lor%&ni%r Lor%&n i%r&mm &mmee
AGENCE IN/EGANE )LACE 0E MARCE >>534??
0IRECTE9R 0"AGENCE
C'arg! de la Clientèle
C'arg! de compte principal
Chargé de compte 1 & &
Chargé de compte2
:or$ani!ation commerciale en a$ence In?e$ane place de marc5# m arc5# + •
Le re"8on"&+le (&%ence :
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable I(enti7ic&tion :
6ère et développe un portefeuille de clientèle de particuliers et professionnels du segment U Prestige V >particuliers, professionnels et la P!+E en veillant à la réalisation des obectifs stratégiques et commerciaux fixés par la banque de détail. R&tt&c6ement 6i$r&rc6i#e :
8irecteur de groupe concerné. 5rinci8&le" tc6e" :
8éve 8é velo lopp ppee le fond fondss de comm commerc ercee de l’age l’agenc ncee sur sur la base base des des plan planss d’ac d’acti tion onss
commerciales établis par la banque de détail I
/onquête et fidélisation de la clientèle particuliers professionnels en leur proposant
des solutions adaptées à leurs besoins. /ommercialisation /ommercialisation des produits de la banque et des filiales. Animation et suivi des réalisations de l’équipe et mise en Yuvre des mesures adaptés. Assure la gestion et le suivi du risque I /onfectionne les dossiers de crédits liés à son portefeuille. eille à la constitution des garanties et au renouvellement renouvellement des lignes. +tablit les autorisations temporaires >messagesE. Assure la gestion et le suivi des réclamations. Assure le suivi du recouvrement de la clientèle relevant de son portefeuille. eille au strict respect des réglementations et procédures et les diffuse auprès de ses collaborateurs. Assure des contr4les inopinés au niveau des différentes activités de l’agence I caisses >8ir-ams, 8evises, 6A'.E, ournées comptables, stoc;s de cartes et c-équiersG
•
Le c6&r%$ (e l& client*le :
I(enti7ic&tion :
6ère et développe un portefeuille portefeuille de clientèle U 6rand public V en veillant à la réalisation des obectifs commerciaux qui lui sont assignées. R&tt&c6ement 6i$r&rc6i#e :
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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8irecteur d’agence. 5rinci8&le" tc6e" :
Assure l’ouverture de compte pour la clientèle U 6rand public V.
Assure la commercialisation massive des produits et services de la banque adaptés au segment de clientèle.
/onfectionne les dossiers de crédits.
Assu Assure re la cons consti titu tuti tion on et la mise mise à our our des des gara garant ntie iess conc concer erna nant nt son son prop propre re portefeuille.
Assure le suivi des impa2ées et contact la clientèle pour un recouvrement à l’amiable.
Assure l’intérim du directeur d’agence.
•
Le c6&r%$ (e com8te : I(enti7ic&tion :
#l est c-argé des opérations du front office administratif en agence. R&tt&c6ement 6i$r&rc6i#e :
8irecteur d’agence. 5rinci8&le" tc6e" : Prend en c-arge les opérations de caisse suivantes I $etrait et versement espèces. $emise de c-èque sur place. $etrait et versement déplacée. /ertification de c-èque. irement simple. /-ange manuel I ac-at et vente de devises. Assure la gestion du portefeuille encaissement]escompte. encaissement]escompte. Assure la gestion du 6A' I Alimentation des caisses. Arrêtée comptable. Assure le classement des ournées comptables.
Section ' : $t#(e (e c&" (#n mont&%e (e (o""ier cr$(it
e cas que e vais présenter dans cette partie est celui de la société
″ ^″ qui qui
est une société à
responsabilité limitée >SA$E qui fabrique et commercialise des articles en plastiques , et qui
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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désire bénéficiée d’un crédit à mo2en terme auprés de A%' pour le financement d’un nouveau investissement investissement dont le dossier explicatif sera présenté par la suite. 'onc, vue l’importance l’importance de l’investissement, l’investissement, et ainsi du montant du crédit à octro2er, octro2er, A%' A%' et
notamment le service engagement sera amener à effectuer une anal2se financière de la société sur la base des deux dernières années afin de déceler les points forts et les points faibles de la société et de uger de sa santé financière en se référant aux données comptables fictives des deux derniers exercices d’exploitation et de décider en fin de compte de lui accorder ou non le crédit. A?5r$"ent&tion (e l& "oci$t$ et (# (o""ier (in!e"ti""ement> 5r$"ent&tion %$n$r&le (e l& "oci$t$>
@ oici oici ciKaprès quelques informations sur la société I ♦
8énomination sociale I Société U ^ V
♦
&orme uridique I SA$
♦
(_ du registre du commerce I (_ xxxxxxxxxx xxxxxxxxxx
♦
Siège social I Qone industrielle
♦
Activité principale I fabrication et commercialisation des articles en plastiques.
♦
8ate de création I F=]F]F<<=
♦
/apital social I NB= !illions de 8M >B==FE
♦
/-iffres d’affaires I DC.JC=.FB= 8- en B==F
♦
Personnel emplo2é I FOC >dont ingénieurs, cadres supérieurs, cadres tec-niques, emplo2és emplo2és
de bureau, ouvriers spécialisés et simples ouvriersE. 5r$"ent&tion (# (o""ier (in!e"ti""ement : ♦
'énéficiaires I société U x V 1
La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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&orme uridique I SA$
♦
Siège social I Qone industrielle >LudaE > LudaE
♦
Lbet du proet d’investissement I création d’une nouvelle unité de production.
♦
/oWt du proet d’investissement I D !illions
♦
/rédit à mo2en terme sollicité auprès de la 'P I B !illions de 8MS soit DN,@B.
♦
"aux d’intérêts I F= l’an plus "A
♦
!odalité de remboursement I annuités semestrielles
♦
6aranties à prendre I
♦
/aution personnelles des principaux associés,
♦
M2pot-èque >ancienne >ancienne unité de fabrication estimé à J !illions C== milles 8MS 5
♦
♦
(antissement (antissement matériel 5 /onditions spéciales I
-
Augmentation du capital de FB= !illions de /"S en B==B5
-
Apport en comptes courant d’associé de @==.=== 8MS.
C&r&ct$ri"ti#e" (e lin!e"ti""ement :
a nouvelle unité de production sera d’une superficie de BJ.NB= m B , située dans la Qone
industrielle 7LudaK dont plus de FJ.=== m B couverte. >unité de production, aire de stoc;age plus l’administrationE a société désire désire acquérir acquérir deux nouvelle mac-ines mac-ines 5 vue l’augmenta l’augmentation tion de sa part sur le
marc-é marc-é régional régional et afin de répondre répondre à la demande demande croissante croissante 5 d’un montant montant global de B !illions NBD milles 8MS. 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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e proet permettra la création de FBN emplois, dont I -
/adre supérieur I F
-
/adres administratifs I C
-
/adres commerciaux I B
-
#ntermédiaires administratifs I FN
-
"ec-niciens spécialisés I B@
-
e reste se répartie entre exécutants, ouvriers qualifiés et simples ouvriers.
a nouvelle unité de production production permettra un augmentation augmentation de la capacité de fabrication de
N= et un accroissement annuel du /A de F= comme le l e montre le tableau suivant I
Ann$e"
CA
B==<
DC.JC=.FB=
B=F=
C=.BFC.FNB
B=FF
CC.BNJ.JDC
B=FB
J=.OJ=.N=<
B=FN
[email protected]=
B? l&8 l&88r$ 8r$ci& ci&tion tion (e l& "&n "&nt$ t$ (e l& "oc "oci$t$ i$t$ K "#r l& +&" +&"ee (e l&n l&n&l) &l)"e "e 7in&nci*re> Et#(e (# +il&n :
6e9ercice ! et D8 &? e ilan fonctionnel + 6e9ercice! :#tude :#tude de l:actif + 6-aleur 6 -aleur en d58
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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D
@ariation
Actif Montant
Montant
Montant
&'300
(0)9&
&'&50
57)95
150
*3)&9
2'(7(
37)93
3'1(&
&1)20
&88
*18)2&
80
1)13
(5
0)85
+15
+18)75
.H
.D
J
K1J
Actif immoili!#
Actif circulant 6&)8
)r#!orerie actif
)O)A
:#tude du pa!!if 6-aleur en d58
'.
'
&ri&tion
5&""i7 Mont&nt
Mont&nt
Mont&nt
4 Fin. permanent
&'(15
(5)&0
&'835
(2)9(
220
*5)35
4 Pa!!if circulant
2'&&1
3&)(0
2'8&&
37)0&
&03
*1()50
4 )r#!orerie pa!!if
0
+
0
+
+
+
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable 7'05(
TOTAL
100
7'(79
100
(23
8)83
Re8r$"ent&tion %r&86i#e %r&86 i#e (e" "tr#ct#re" (# +il&n :
Ann$e '.>
Actif Immobilisé 60,94%
$iacemet ermaet 6,40%
Actif Circulat
assif Circulat
!",9!%
!4,60%
#résorerie #résorerie Actif 1,1!%
#résorerie #résorerie assif 0%
'>
Actif Immobilisé ",9%
$iacemet ermaet 62,96%
Actif Circulat
assif Circulat
41,20%
!",04%
#résorerie #résorerie Actif 0,'%
#résorerie #résorerie assif 0%
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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Inter8r$t Inter 8r$t&tion &tion :
A partir du tableau du bilan >Actif et passifE et de la représentation grap-ique, on constate que
le total Actif a connu une faible variation de @,@N durant les deux derniers exercices >B==@ et B==KF@,OCE. P our our ce qui est du passif, les financements permanent sont important et connaissent des
augmentations d’une année sur l’autre. +n ce qui concerne le passif circulant, il a augmenté de ? FJ,C, ceci est dW à l’apparition des dettes fournisseurs notamment.
T&+le T&+le ($#ili+re 7in&ncier 7 in&ncier : ,en 1 (e ( e (62
+xer +x erci cice ceB= B==< =< +x +xer erci cice ce B= B==@ =@ ari riat atio ionn en en &inancement permanent
D.@NC
D.JFC
?C,NC
Actif immobilisé
D.DC=
D.N==
?N,D<
Fon(" (e ro#lement 7onctionnel ,F>R>F>2 <.0
<10
P''4''
+mplois circulants
B.OCJ
?FO,FJ
N.BB<
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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$essources circulantes
B.@DD
B.DDF
?FJ,C=
Fon(" (e ro#lement 7onctionnel ,F>R>F>2 <.0
<10
P''4''
Actif circulant >M.".E
N.FJD
B.JOJ
?F@,BN
Passif circulant >M.".E
B.@DD
B.DDF
?FJ,C=
Be"oin (e 7in&ncement %lo+&l
<'
'<0
P<-41
"résorerie actif
JC
@=
KF@,OC
"résorerie passif
=
=
KKK
Tr$"orerie nette
-0
.
?1.40
&onds de roulement fonctionnel >&.$.&.E
N@C
NFC
?BB,BB
'esoin de financement global
NB=
BNC
?NJ,FO
Tr$"orerie nette
-0
.
?1.40
Re8r$"ent& Re8r$ "ent&tion tion %r&86i#e %r&86 i#e : Le 7on(" (e ro#lement 7onctionnel : ,'2
Actif immobilisé D.DC=.=== 8-s FRF <.0> D6"
&inancement permanent D.@NC.=== 8-s
Be"oin Be"o in (e 7in&ncement 7in&ncem ent %lo+&l :
Actif circulat hors trésorerie
1
La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban& assif circulat hors
!(164(000 )hs
trésorerie
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable BFG <'> D6"
L& tr$"orerie nette :
.@F@G@
F.R.F.
320.000 Dhs
Inter8r$t Inter 8r$t&tion &tion :
385.000 Dhs
Trésorerie Trésorerie nette 65.000 Dhs
'e première vue, le &$& qui correspond aux ressources ac2cliques, paraît asseQ suffisant pour
financer les besoins de financement du c2cle d’exploitation de l’entreprise ou son besoin de financement global > '.&.6E.
Ainsi, cela se confirme plus en calculant le degré de couverture du '.& .6. par le &.$.& &.$.& I
&.$.& &.$.&
N@C.=== * 1(20
` '.&.6
NB=.===
'onc , l’entreprise peut dégager usqu’à OO.=== 8-s >=,B= N@C.===E N@C.===E comme disponibilités
importantes et se mettre ainsi dans une situation mo2ennement favorable. A> e! ratio! + 6D8 Fin&ncement 8ro8re :
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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Capitau+ propres
* 1,9'
Actif immobilisé Ltonomie 7in&nci*re :
Capitau+ propres
*
0,!421
#otal #otal passif
Len(ettement / terme :
)ettes terme
*
0,''16
Capitau+ permaet
C&8&cit$ (e rem+o#r"ement (e" (ette" / terme :
)ettes de -acemet
*
2,'0 as
C(A($
Li#i(it$ %$n$r&le :
Actif circulat
*
1,11
assif circulat La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
1
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable
Li#i(it$ imm$(i&te :
)ispoibilité
*
0,022
assif circulat INTER5 INT ER5RE RETAT TATION ION : Σ es
capitaux propres financent largement l’actif immobilisé de l’entreprise, cette situation
est très satisfaisante puisque les capitaux propres dépasse les immobilisations de F,<@ fois. Σ es
capitaux propres ne représentent que ND,BF du total du passif, situation considérée
non satisfaisante. Σ I l
faut faut presqu presquee N ans pour pour que la /A& rembou rembourse rse les dettes, dettes, #ne (#r$e (e 0 &n" e"t
con"i($r$e comme ri"#$e 8&r le +&n#ier , ainsi la situation de l’entreprise l’ entreprise est favorable. Σ e
ratio de liquidité générale est de F,FFce qui est asseQ satisfaisant puisque l’actif circulant
couvre de F,FF le passif circulant. Σ e
ratio de liquidité immédiate montre que l’entreprise ne peut -onorer que B,B= de ses
engagements par ses propres mo2ens disponibles. L$t#(e (# C>5>C et (e lE>S>G :
Calcul de! $randeur! $rand eur! + 6en d5!8
Gr&n(e#r"
E@ercice '.
E@ercice '
&ri&tion
C6i77rer (&77&ire"
[email protected]
DC.JC=.FB=
?B=,C@
5ro(#ction (e le@ercice
N<.J==.===
DJ.===.===
?FJ,FJ
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable Con"omm&tion (e le@ercice
[email protected]
NN.OJ<.
?F<,BJ
&le#r &le#r &o#t$
[email protected]@D
FB.BN=.=J=
?@,N@
E@c$(ent +r#t (e@8loit&tion E>B>E> C.C=C.J=F
C.
?@,=<
R$"#lt&t (e@8loit&tion
C.F
C.NNJ.JB=
?B,OD
R$"#lt&t 7in&ncier
DN.DB<
BB.JFO
KDO,
R$"#lt&t co#r&nt
C.BNO.OF<
C.NC<.BNO
?B,NB
R$"#lt&t non co#r&nt
@=.@BF
CN.FDN
KND,BD
R$"#lt&t net (e le@ercice
N.D=N.@JC
N.DJN.
?F,OJ
C&8&cit$ (to7in&ncement
D.BNN.BBF
D.CFD.=FN
?J,JN
INTER5 INT ER5RE RETAT TATION ION :
A l’issu d’une première lecture de ce tableau, nous constatons que l’entreprise est profitable,
son bénéfice a augmenté de F,OJ point en B==< par rapport à B==@ atteignant N.DJN.
atteint D.CFD.=FN 8-s en B==< soit une augmentation de J,JN par rapport à l’année écoulée B==@ ce qui est important. 'e plus, les variations des différents soldes de gestion sont positives, à l’exception du résultat
financier et du résultat non courant. P our our la banque, l’entreprise est dans une bonne santé usqu’à présent, puisqu’elle réalise des
résultats résultats important important et en augmentati augmentation. on. Ainsi, Ainsi, pour mieux mieux pouvoir donner donner un ugement ugement définitif sur la santé de l’entreprise, nous allons approfondir lRanal2se par le calcul des principaux ratios puis par l’étude du tableau tableau de financement. financement. 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable L&n&l)"e L&n &l)"e 8&r le" r&tio" r&tio " :
R&tio"
B==<
B==@
&ri&tion
=,FN
=,FD
K=,=O
=,DC
=,D@
K=,=J
=,BJ
=,B@
K=,=O
=,FF
=,FN
K=,FC
=,BO
=,BC
?=,=@
(( CA ./(#
3ésultat et #otal #otal actif
5(A roductio
3ésultat de+ploitatio C(A ./(#
5(A Immobilisatios brutes
INTER5RETATION
8’après ces différents ratios on peut avancer que I Σ a
performance de l’entreprise à générer des ressources de trésorerie est mo2ennement
satisfaisante. +n effet malgré une augmentation de son /.A de B=,C@ en B==<, son taux de marge brute d’exploitation d’exploitation n’a c-uté que de =,=O au cours de l’année l’année B==< Σ a
valeur aouté a connu une augmentation pendant l’exercice B==< par rapport à l’exercice
B==@, le degrés d’intégration des activités de l’entreprise a diminué de O. Ainsi la A a connu une faible augmentation par rapport à la production.
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable Σ E n
ce qui concerne l’outil de production, il a connu une augmentation de @ en B==< par
rapport à B==@, et il participe de BO dans la productivité, ce qui est important car l’entreprise envisage d’investir dans de nouvelles mac-ines. 'onc malgr malgréé que quelqu lques es variat variation ionss négat négative ivess en B== B==<< de certa certains ins ratios ratios d’acti d’activit vitéé et de
rentabilité, on peut dire que la situation de l’entreprise est satisfaisante. Et#(e (# t&+le (e 7in&ncement :
S)nt6*"e (e" m&""e" (# +il&n :
’interprétation de la s2nt-èse des masses du bilan se confond avec l’interprétation des
indicateurs d’équilibre financier qu’on a présenté dans la partie d’étude du bilan.
)aleau )aleau de! emploi! et de! re!!ource! + 6ann#e D8 ,nformaions complémenaires -
Ac#i"ition" I au cours de B==<, l’entreprise a fait les acquisitions suivantes I
•
#nstallations tec-niques matériels et outillages I F.DBD.=== 8-s.
•
!atériel de transport I BO=.=== 8-s.
•
!obilier matériel du bureau et aménagements I [email protected]
•
Acquisitions des immobilisations financières I F.CB=.=== 8-s.
Rem+o#r"ement (e" c&8it@ I F==.=== 8-s.
Rem+o#r"ement (e" (ette" (e 7in&ncement I ODN.BBF 8-s.
E@ercice ' Em8loi"
Re""o#rce"
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable I ? RESSOURCES STABLES DE LEERCICE ,FLU2 AUTOFINANCEMENT , A 2
=>01=>1<
/apacité dRautofinancement
D.CFD.=FN
8istribution des bénéfices CESSIONS ET REDUCTIONS DIMMOBILISATIONS , B 2
/essions dRimmobilisations incorporelles /essions dRimmobilisations corporelles /essions dRimmobilisations financières $écupérations sur créances immobilières AUGMENTATION DES CA5> 5RO5RES ET ASSIMILES , C 2
Augmentations de capital, apports Subventions dRinvestissement dRinvestissement AUGMENTATION DES DETTES DE FINANCEMENT , D 2
> (ettes de primes de remboursement E )O)A I 4 7E""O=7CE" ")ABE" 6 A K B KC K' 8
=>01=>1<
II> EM5LOIS STABLES DE LEERCICE , FLU 2 ACQUISITIONS ET AUGMENTATIONS DIMMOB> , E 2
Acquisitions dRimmobilisations incorporelles
K
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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Acquisitions dRimmobilisations corporelles
B.=@=.O
Acquisitions dRimmobilisations financières
F.CB=.===
Augmentations des créances immobilières
K
Rem+o#r"ement (e" c&8it@ 8ro8re" ,F2
F==.===
REMBOURSEMENT DES DETTES DE FINANCEMENT , G 2 ODN.BBF EM5LOIS EN NON ALEURS , H 2
K
))O)A ))O)A II 4 EMPOI" ")ABE" ")ABE" 6 E K F K G K & 8
D.DDD.=FN
III > ATIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL , B>F>G> 2
.0>
I > ARIATION DE LA TRESORERIE
10>
)O)A GENE7A =>0'>1<
=>0'>1<
e! ratio! d:anal*!e du d u taleau de financement +
4(14(01!
C(A($
* C(A ./#
4(60(120
* 0,10
C e ratio montre la participation du /.A dans l’autofinancement.
4(14(01!
C(A($
* La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
5(A
12(2!0(060
* 0,!"
1
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable
a valeur aoutée participe d’une partie importante dans la formation de la /.A.& >NOE.
3emboursemet des dettes de -acemet
"4!(221
* 0,16
*
#otal #otal ressources ressources
4(14(01!
N ous ous remarq remarquon uonss que le rembou rembourse rsemen mentt des des dette dettess totale totaless ne représ représen ente te que FJ des des
ressources totales de l’entreprise 5 ce qui lui laisse une grande marge de manYuvre pour le reste des ressources.
Auto-aceme t I7( de le+ercice
4(14(01!
* !(600("92
* 1,2
On déduit que l’autofinancement arrive à financer les investissements de F,BC fois, ce qui est
important.
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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C?SYNTH C?S YNTHESE ESE GENE GENERALE RALE :
Au terme de cette anal2se, il nous est possible de dégager un diagnostic de la situation
financière de la société U ^ V. '’une part, sur le plan économique, le nouvel investissement va permettre à l’entreprise
d’élargir son activité d’un marc-é local vers un marc-é régional, dont elle se trouve en situation de quasiKmonopole. 8onc, le proet d’après les prévisions doit être rentable à F== et permettra à l’entreprise de générer des bénéfices importants à court et mo2en terme. '’autre part, et sur le plan financier, on constate que l’anal2se des performances financières
de cette entreprise met en évidence une évolution favorable des principaux agrégats de production et de la valeur aoutée. Ainsi, elle a dégagé des résultats positifs durant les deux dernières années. E n effet, avec sa /A&, il lui faut moins de trois ans pour qu’elle rembourse ses dettes , ce qui
met l’entreprise dans une bonne situation financière. C ependant, ependant, on constate une dégradation au niveau des ratios de rentabilité et productivité, cela
est dW notamm notamment ent à l’impor l’importan tance ce des c-arg c-arges es de person personnel nel et de la con consom sommat mation ion de lRexercice qui représente ON,M"E de B==<. /ette situation appelle l’entreprise à 1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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des mesures appropriées en vue d’une meilleure maîtrise des c-arges d’exploitation pour les exercices à venir. ) outefois, outefois, malgré quelques problèmes qui persistent la rentabilité de l’entreprise U ^ V, le
banquier peut les considérer comme des situations normal dont l’entreprise peut maîtriser en optimisant ses c-arges d’exploitation. Ainsi, après exposition de la situation de la société U ^ V, il paraît que cette entreprise est en
bonne santé et et mérite bien le crédit.
Conclsion g!n!rale ( E n guise de conclusion, il apparaît claire l’importance du diagnostic financier pour la banque
dans lRanal2se des crédits. Ainsi, cette dernière doit s’en servir souvent dans lRanal2se des risques et performances des entreprises désirant s’octro2er des crédits d’investissement, car cette démarc-e reflète une image asseQ détaillé et approfondie de la situation financière de ses entreprises. 'ans ce même contexte apparaît aussi l’importance du secteur bancaire au !aroc, en effet il
connaît une grande évolution dans le maintient de l’économie du $o2aume, mais reste très loin loin du vrai vrai r4le r4le qu’i qu’ill doit doit remp rempli lirr en le comp compar aran antt avec avec cert certai ainn pa2 pa2s en voie voie de développement. E n fin de compte, le stage que ’ai effectué au sein de A%' m’a été très fructueux et
particulièrement instructif du fait qu’il m’a permit de découvrir l’importance des banques dans le maintient de l’économie et leurs r4les dans la vie des entreprises.
1 La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
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R$7$rence R$7$ rence +i+lio%r&8 +i+li o%r&86i# 6i#e" e"
Bilio$rap5ie +
K
+nviron ronnement réglementaire, re, ris risque et rentabilité des banques I cas des pa2s
émergents. -ttpI]]evenements.univlilleN.fr]rec-erc-e]emb]p -ttpI]]evenements.u nivlilleN.fr]rec-erc-e]emb]programme]papiers]a2 rogramme]papiers]a2ac-iFlille=J.pdf ac-iFlille=J.pdf 8ubernet >F<
!+8 !+8 A A+8 +8#( #(+ + '+$$ '+$$A8 A8A, A, es es tec tec-n -niq ique uess de banq banque ue,, de créd crédit it et et du comm commer erce ce
international au !aroc, +d. S+/+A . B==N (eo$rap5ie (eo$rap5ie + •
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•
:::.sgmaroc.com >Société :::.sgmaroc.com >Société 6énéraleE 1
La Gestion de Risqe de Cr!dit a sein d"Atti#ari$a%aban&
ENCG-Agadir Gestion Financière et Comptable •
:::.cdg.org.ma >/86E :::.cdg.org.ma >/86E
•
:::.bp.co.ma >'anque populaireE
•
:::.eKbmceban;.ma >'!/+E :::.eKbmceban;.ma >'!/+E
•
:::.afdcc.com >A&8// :::.afdcc.com >A&8//2
•
:::.finances.gov.ma ministère :::.finances.gov.ma ministère de l’économie et des &inances
•
:::.attiari:afaban;.c :::.attiari:afaban;.com]>attiari:afabanE om]>attiari:afabanE
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