La théorie d'efficience, née au début des années soixante, est l'une des théories les plus controversées de la finance moderne. L'efficience suppose la rationalité des agents dans leurs comportements ainsi que dans leurs anticipations. Cette rationalité signifie que les investisseurs peuvent accéder à l'information, qu'ils ont la possibilité de la traiter correctement et que la concurrence entre investisseurs garan garantit tit que les actifs actifs sont sont valori valorisés sés de manièr manière e correc correcte, te, reflét reflétant ant ainsi ainsi toute toute l'information disponible. C'est le « marché efficient . !u"ourd'hui, m#me si que le concept d'efficience des marchés financiers constitue le no$au de la finance moderne, il a fait l'ob"et de nombreuses critiques émanant particulièrement des défenseurs de la finance comportementale, qui ont relevé un certain nombre d'anomalies. %urant ces dernières années, certaines affirmations issues de la théorie financière classi classiqu que e telle telle que l&effi l&efficie cience nce des march marchés és et l&ana l&anal$s l$se e fondam fondament entale ale ont été fortem fortement ent critiq critiquée uées. s. Leur Leur pertin pertinen ence ce est remise remise en cause cause par les nombre nombreuse uses s observ observati ations ons de scand scandale ales s financ financier iers, s, d&erre d&erreurs urs de prono pronosti stics cs des plus plus réputé réputés s anal$stes financiers, et de nombreuses faillites de colossaux groupes financiers et gestionnaires de fonds. Les chercheurs académiques se sont restreints à n&envisager l&étude des marchés financ financier iers s et à consid considére érerr ces derni derniers ers que que comme comme un ensemb ensemble le de variab variables les mathématiques. ision limitée qui selon nous devrait tenir compte du fait que les marchés financiers fonctionnent d&abord par la main de l&(omme un individu vivant et évoluant en société avec tout ce que cela lui confère comme spécificités, forces aussi bien que faiblesses. La crise de )**+ en a été une parfaite illustration et a d&ailleurs ravivé un grand débat sur les d$sfonctionnements des marchés tout aussi bien que sur la question m#me de la rationalité des opérateurs financiers à tous niveaux.
C&est ici qu&intervient la finance comportementale. Cette nouvelle conception des marchés issue des diverses applications des sciences cognitives, tente d&étudier l&influence des facteurs cognitifs et émotionnels dans les prises de décisions, qu&il s&agisse de décision d&investissement, d&achat ou de prise de risques. Cette nouvelle approche suppose que les investisseurs peuvent #tre victimes de biais cognitifs, liés aussi bien à leurs mémoires, leurs compréhensions ou encore leurs habitudes mentales, dites des heuristiques. Ces derniers se traduisent dans la plupart des cas par des phénomènes de sur ou sous réaction, de sur activité ou encore de volatilité exagérée, elle met en relation l'évolution des marchés financiers et la ps$cho ps$cholog logie ie des des invest investiss isseur eurs. s. lle lle cherc cherche he à montre montrerr que les différ différent ents s intervenants du marché n'agissent pas de manière rationnelle mais davantage en fonc foncti tion on de leur leurs s émot émotio ions ns.. n effe effet, t, chaq chaque ue inve invest stis isse seur ur poss possèd ède e un prof profil il
ps$chologique différent qui va l'amener à prendre telle ou telle décision d'investissement.
L’intérêt de la fnance comportementale pour les praticiens des marchés (particuliers et proessionnels) est double. D’une part, elle permet de mieux analyser son comportement, de savoir reconnaitre les situations ris!ue et de mettre en place des straté"ies de débiaisement (au moins pour certains biais). D’autre part, elle permet de comprendre la dimension psycholo"i!ue des cycles de marché et, éventuellement, d’appli!uer des straté"ies !ui en tiennent compte. « A l’apparition d’une nouvelle information, le prix des actions concernées se modifient, à la hausse ou à la baisse, selon la nature de l’information. De combien ? Personne ne peut le dire car cette modification du prix est le résultat non pas de l’information elle-mme !il n’" a pas de « tarif # des informations$ mais de l’appréciation et de la mani%re dont les investisseurs vont la traiter. &ar le prix d’une action est le résultat mathémati'ue du mécanisme ri(oureux de l’offre et de la demande. &’est à cet endroit précis 'u’intervient la finance comportementale, indépendamment du fait 'ue les marchés soient efficients ou pas. )es prix refl%tent non pas pleinement l’information disponible mais la « mo"enne # des décisions prises par les acteurs du marché face à la nouvelle information. # %u fait que les marchés sont complexes et en évolution continue, ce qui est valable au"ourd&hui ne l&est peut #tre plus demain. C&est pour cela que tout investisseur et opérateur sur les marchés financiers se doit dtre conscient de la nécessité d&adapter ses méthodes à l&environnement dans lequel il opère. -ne anal$se ps$chologique des marchés financiers aurait pour bénéfice d&apporter une autre faon de décr$pter les comportements boursiers afin de mieux $ faire face. La finance comportementale peut #tre une avancée dans le domaine et face à l&environnement actuel apporter des réponses non négligeables pouvant #tre tout à fait complémentaires à la finance classique et apporter des éclairages là o/ cette dernière en est incapable, et susciter le débat sur la relativisation de l&importance, de l&apport, de la rigueur et de l&efficacité de l&h$pothèse d&efficience des marchés financiers. n effet, nous tenons à souligner le grand intér#t qu&à représenté cette thématique pour nous, l&originalité qu&elle rev#t ainsi que son apport à une réflexion renouvelée sur les marchés, ce qui nous a poussé à se demander si les investisseurs doivent-ils continuer à faire confiance au marché et son efficience ou bien devraient-ils reconcevoir leurs investissements dans un marché o* la ps"cholo(ie influence les décisions des acteurs ?