Séquence 3 _ Les fables Lecture analytique de "le pouvoir des fables" de Jean de la Fontaine Présentation de la fable :
Œuvre : « l'apologue est composé de 2 parties : le corps est la fable, l'âme la moralité » Jean de la fontaine, préface des fables 1668. Recueil de fables sans aucun doute le plus connu, il à été crée par jean de la Fontaine qui s'est inspiré de plusieurs auteur tel Pilpay, Ésope ou Phèdre. Y est représenté des hommes ou femme représenté sous la forme animale. Texte : Fable 4 du livre VIII, elle est destinée à M. de Braillon, ambassadeur en Angleterre et ami de la Fontaine. L'orateur en question peu être assimilé à Démosthène. Morale : Il faut parler avec douceur pour être entendu Lecture analytique
Plan I- D'abord la violence / échec de l'argumentation indirect. II-Après la violence, la ruse !/ la victoire de l'argumentation indirect
Déroulement Axe 1 1.1 : Trop violent, trops autoritaire, trops brusque.
Procédés
Interprétation
Champs lexical de la violence + diérèse au vers 7
_ montre la violence avec laquelle l'orateur défend son discours. _ se met à dos son auditoire, son discours est perçu comme une agression. Antithèse _ l'excès des moyens, la force et la violence v.10 _ la fontaine nous fait remarquer qu’Athènes est Tyrannique/République une république, donc une démocratie dont les valeurs sont la liberté et le consentement du peuple. C'est pourquoi l'orateur échoue : il brime ses auditeurs et ne sait pas rejoindre leurs goûts simples bien qu'il a raison. Question de rhétorique et exclamative (v.27, 24, Il gronde le peuple au lieu de s'en faire un allié... 26) Prosopopée (prête la parole aux être _ Exagération, il décrit la force avec laquelle inanimé)/Hyperbole l'orateur défend son discours. « Il fit parler les morts » 1.2 : Trop bruyante
Ryth ythme me tern ternair airee v.9 v.9 + gradat gradation ion décroi décroissa ssante nte Rime désagréable en [ik] (v.3, 4)
_le discou discours rs de de l'ora l'orateu teurr trops trops fort forteme ement nt à tel point qu'il devient inaudible. (cf : prof élève silence) _ riem disharmonieuse qui pourrait contribuer au désintérêt des Athéniens pour ce qui leur est dit.
Séquence 3 _ Les fables Ø d'évocation du contenu de son 1er message + _ Au milieu d'un tel vacarme le message de symbole du vent = vide + tournures négatives l'orateur ne passe pas, les Athéniens ne sont pas X3 sensibles à son discours, il n'est pas perceptible au point que la Fontaine n'en donne pas le contenu. 1.3 : Trop pesante
Utilisation de l'alexandrin : vers classique le plus _ l'orateur semble s'écouter parler au lieu de long : solennité des vers parler au peuple avec des phrases qui font vraiment mouche, efficaces et précises. A force de grandes phrases, il risque r isque d'ennuyer son auditoire. « tout ceci est fort beau mais personne ne m'écoute » Ubu dans Ubu roi d'Alfred Jarry Le pluriel de « ses traits » (v.12) opposé au _ le pluriel renvoie à l'accumulation de mots et singulier « Un trait de fable » (v.31) tournure que l'orateur utilise. La Fontaine lui reproche son style compliqué, alambiquée dans sa première façon de parler. Selon lui il faut gagner en simplicité, en clarté pour mieux défendre son opinion. Axe 2 2.1 : Il a su s'adapter à son auditoire.
Répétition d'enfant X3 (v.14, 24, 37) Périphrase « l'animal aux têtes frivoles » « peuple vain et léger » + redondance sur la superficialité des Athéniens.
Antithèse finale « Le monde est vieux...comme une enfant »
_ insiste sur l'importance de l'enfant que même adulte, l'on garde en soi. L'orateur s'adapte à son auditoire, ce qui prouve son intelligence. _ désigne la foule peu intéressée par les propos de l'orateur. l'orateur. Ce sont des enfants, et ceci est perçu comme un défaut ici car la fontaine parle en moraliste : les adjectifs sont plutôt négatifs, les athéniens sont incapable de se concentrer sur des sujets grave, sérieux. Toutefois Toutefois l'indulgence est présente car le plaisir d'écouter des fables est présente chez tout homme. « l'insoutenable légèreté de l'être » _ il utilise des termes généraux pour que sa fable devienne universelle : pour La Fontaine, tout homme, tout lecteur est un enfant par conséquent, il faut toujours lui parler en fable : moyen de justifier toute son œuvre.
2.1 : Il a su plaire à son auditoire
Connotations mélioratives /valorisante
_ succès de la deuxième manière de parler puisque la discours à écouter est plus agréable.
Octosyllabe (v.28 à 31)
_ Vivacité
dans l'emploi de l'hétéromètrie, elle d nami namise se la fabl fablee et ra roch rochee la oési oésiee du
Séquence 3 _ Les fables langage parlé : la communication paraît simple et facile. Référence littéraire de Peau d'âne
Mise Mise en abim abimee d'a d'apo polo logu guee + disc discou ours rs de Cérè Cérèss
_ cite des contes pour enfants de façon à montrer que les adultes on besoin de retourner en enfance. Clin d'œil au conte : autres forme d'apologue. _ don donne ne ains ainsii une une repr représ ésen enta tati tion on du pouv pouvoi oirr des des Fables. Transposition Transposition du problème athénien avant d'y revenir au vers 27 avec « Philippe » dans un univers légendaire. Idem pour la fontaine, il ne parle pas directement aux français de la menace hollandaise, il la transpose à Athènes.
+
Ponctuation très présente Util Utilis isat atio ionn de de l'a l'ale lexa xand ndri rinn + octo octosy syll llab abee Forme du vers : variés (apogée du style de La Fontaine) Registre antique Période de discours direct v.15 à 27 morale
Conclusion :
_ essaye de faire réagir le peuple. _ veu veutt ddon onne nerr un un cer certa tain in plai plaisi sirr à li lire re,, ne ne res respe pect ct pas les règles de son mouvement. _ notion de plaisir également, un des fondements du classicisme. _ fait un lien vers l'antiquité dans son œuvre, l'exemple en est plus convaincant. _ implique le lecteur dans l'œuvre _ Par cette morale jean de la Fontaine nous montre qu'il faut parfois utilisé un langage imagé pour faire passe ses idées, son but est de nous mettre en garde contre les lois de la nature.
Cette fable permet à la Fontaine de se justifier, de valoriser son art. En effet en mettant e scène un orateur qui commence par échouer dans son discours et qui finit par avoir l'habileté de construire un apologue. Le fabuliste démontre clairement et concrètement qu'il faut instruire les hommes, certes mais en leur plaisant avant tout comme le dit la devise du classicisme.