Gestion Urbaine Première Première Année, 2012-2013
Diagnost Diagn ostic ic de Terri Territoi toire re Lille-Sud Lille Moulins
Mutations d’un territoire au Sud de Lille.
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Nous tenons à remercier tout particulièrement M. Philippe KIRSCHER et M. Julien EVRARD pour leur encadrement, leurs conseils et le temps qu’ils ont su nous consacrer tout au long de ce semestre. Nous remercions aussi Mme Anne FLAMEN, FLAMEN, pour nous avoir aidés dans la rédaction de certains textes. Nous remercions remercions également M. Jean-François Jean-François NEDELEC, Mme Mme Clotilde BOULANGE, ainsi que Mme Marie-Agnès LANNEAUX pour les orientations et les informations qu’ils nous ont transmises. Un grand merci également aux membres du comité de quartier et de la maison des projets de Lille-Sud, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont pu nous renseigner tout au long de nos recherches.
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Présentation générale de la métropole lilloise: Lille est située dans le département du Nord dont elle est la préfecture, en région Nord Pas De Calais. Celle-ci est à proximité immédiate de la Belgique à une vingtaine de kilomètres. Sa superficie de 40km² réunit 220 000 habitants mais elle fait partie d’une intercommunalité nommée Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU) avec 84 autres communes, qui s’étend sur 611km² et regroupe 1,2 millions d’habitants en 2010. La ville est traversée par le canal de la Deûle. Cette situation permet à Lille d’être à proximité des grandes agglomérations et capitales européennes telles que Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam, Strasbourg... accessibles par voies terrestres grâce à un maillage autoroutier très dense. Lors de la construction du tunnel sous la Manche pour l’Eurostar afin de relier Paris et Londres, Lille a su profiter de sa situation en favorisant l’implantation d’un arrêt pour celui-ci au sein de la gare GV Lille-Europe. Ainsi sur la première carte cicontre nous pouvons observer les destinations et les provenances des GV GV qui s’arrêtent à la gare terminus de Lille Flandres ou qui traversent Lille-Europe.
De même l’aéroport international de LilleLesquin à une vingtaine de minutes du centre ville de l’agglomération est un vecteur de développement important puisqu’il relie la métropole à un grand nombre de destinations françaises mais aussi du Sud de l’Europe et à plusieurs villes du Maghreb comme nous pouvons le voir sur la seconde carte ci-contre. Finalement c’est un bassin de 100 millions d’individus environ qui peuvent se rendre à Lille en moins de 2h. Durement touchée par la désindrustrialisation, Lille a favorisé l’émergence de cinq pôles d’excellence tels Euralille ou Eurasanté afin de redynamiser le territoire grâce à des projets ambitieux et modernes. Ainsi la ville souhaite conserver et renforcer sa position de carrefour européen et de capitale régionale. Ce processus s’est par exemple traduit avec la candidature de Lille capitale européenne de la culture en 2004. De même l’attractivité de la ville s’est traduite par la réalisation de grands projets en ce qui concerne les transports en commun, la revalorisation du bâti et de l’habitat, notamment l’habitat social qui est sou-
vent vétuste et dégradé. Le but est également, à travers divers projets, d’inclure dans cette dynamique des quartiers qui ont été délaissés tels Lille-Sud, dont la population précaire et paupérisée est issue du développement industriel passé. Le contraste des différents quartiers tant du point de vue de leur population que de leur morphologie ou de leur histoire explique en partie les différences de développement qu’ils ont pu connaître et la situation que nous observons aujourd’hui.
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Dublin
Dublin Berlin
Amsterdam
Berlin
Amsterdam
Londres
Londres Varsovie
Bruxelles Prague
Lille
Varsovie
Bruxelles Prague
Lille
Paris
Paris Strasbourg
Vienne
Bern Nantes
Bern Lyon
Nantes
Genève
Bordeaux
Genève
Vienne
Vers l’Italie, la Grèce, la Croatie
Bordeaux
Montpellier
Montpellier
Marseille
Marseille
Toulouse N
N
Vers l’Espagne, le Portugal
Rome
Ligne Eurostar Lignes TGV
Madrid
Lignes aérienes au départ de Lille Lesquin
Madrid
Rome
Vers le Maroc, l’Algérie, la Tunisie
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Friche au Sud de la voie de chemin de fer. Source: photo personnelle
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A l’échelle de la métropole, nous constatons que notre territoire se situe sur l’ancien tracé des remparts de la ville de Lille. Aujourd’hui les stations de métro « Porte de Douai » et « Porte d’Arras » se trouvent sur l’emplacement des anciennes portes d’entrée éponymes de la ville. Notre secteur d’étude fait partie de la ceinture verte. En effet les anciennes douves des remparts ont été asséchées et remplacées par le périphérique. Celuici a la particularité de traverser la ville en isolant le Sud du coeur de ville. ous ces éléments nous permettent de qualifier ce territoire comme un territoire de limite. Nous pouvons parler de territoire de limite en plusieurs sens : - cette parcelle de terrain marque la limite communale entre la ville de Lille et celles de Ronchin et de Faches-Tumesnil; - le périphérique est une limite physique qui le morcelle, avec les autres axes de circulation; - enfin c’est également la limite administrative entre Lille-Moulins et Lille-Sud.
Le périphérique: un axe de rupture. Source: photo pers onnelle.
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Lomme
Citadelle
Gare Lille Europe
Gare Lille Flandres
Hellemmes Lille e l a l d n a a C
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N356
Gare Saint Sauveur
A25
N
0
Haubourdin a ur A1
1 km Notre territoire
Limite administrative de Lille
Faches- Thusmenil
A27
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Le nord du territoire est délimité par le boulevard d’Alsace où passe la ligne 2 du métro entre la station Porte d’Arras et la station Porte de Douai. Le sud du territoire est quant à lui délimité par la rue Abélard et le chemin de fer qui la borde. Ce sont ces éléments saillants, métro aérien et chemin de fer, qui ont fixé ces limites. Au cœur de notre site on trouve le jardin botanique, poumon vert du quartier. Alors que nous quittons l’atmosphère apaisante qui règne dans la serre, nous sommes assaillis par le bruit constant du périphérique avoisinant ; les vrombissements permanents des voitures étouffent les chants des oiseaux. En effet, le périphérique scinde le territoire en deux et engendre une pollution visuelle, sonore et atmosphérique. La serre tropicale. Source: photo personnelle.
«EN SON SEIN, S’ÉLÈVE LA SERRE ÉQUATORIALE SEMBLABLE À DES GROSSES FLEURS DE VERRES PERCHÉES SUR UNE SUR UNE IMPOSANTE PLATE-FORME FORME AÉRIENNE AÉRIENNE.»
Situé entre deux quartiers, le territoire est sans identité de par l’hétérogénéité des ambiances qui y règnent, et donc de l’absence d’unité. Les abords du périphérique nous infligent un vacarme incessant, alors que l’impasse de l’observatoire et les rues au sud
de la voie ferrée, révèlent le calme du territoire. Le territoire est marqué par l’omniprésence d’activités et d’infrastructures éducatives et sportives. Au vu de sa complexité et de son intégration dans un ensemble conséquent et diversifié, il nous semble raisonnable d’étendre notre secteur d’étude et de choisir un périmètre élargit qui intègre les établissements scolaires et sportifs:
-le lycée Faidherbe; -le lycée Gaston Berger; -le LUC (Lille Université Club) et ses stades de sports; -le campement de Roms à l’Ouest du jardin botanique. Actuellement le territoire se caractérise par un foncier disponible conséquent qui reste majoritaire-
Le jardin botanique. Source: photo personnelle.
ment en friche. On peut se demander si ces terres vides et à l’abandon ont une place dans la ville ville ? Cependant certains de ces espaces s’inscrivent aujourd’hui dans une volonté de reconversion. Les projets envisagés sur ces terrains adhèrent-ils à une démarche politique qui vise à créer une identité reposant sur les infrastructures scolaires et sportives ? Le territoire se destine-t-il à une activité dominante ? De même ne serait-ce pas l’enclavement au milieu des axes de transports qui serait la
cause de la présence de friches dont la reconversion se fait attendre ? Finalement, les enjeux présents sur ce territoire nous amènent à nous inte rroger sur son développement dans l’avenir et les impacts sur le cadre de vie des riverains.
UELLE VIE POUR CE TERRITOIRE DE LIMITE ? Q UELLE VIE
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S������� Introduction:
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I° Des quartiers qui se diluent dans une limite épaisse au Sud de Lille:
p16 p18 p32 p42
1) Un territoire résiduel 2) Un territoire de limite 3) Une répartition inégale II° Quelle identité pour un territoire diversifié ? 1) Un espace structuré:
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a) Caractéristiques et qualité des espaces publics
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b) Importance des flux et accessibilité
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2) Vie et usages du territoire: a) Population et vie sociale b) Caractéristiques du logement c) Un territoire fonctionnel, pratique à vivre III° Un territoire en mutation: 1) Volonté Volonté politique et projets a) Le GPU appliqué sur notre territoire b) Construction et réhabilitation de l’habitat c) Développement des secteurs économiques et connexion des espaces à la ville d) Développement et renforcement des équipements publics 2) Potentiel de campus: a) Plan vert et limites administratives b) Projets et pistes d’intervention envisagés Conclusion:
p46
p76 p76 p88 p96 p110 p111 p111 p115 p120 p124 p128 p128 p132 p134
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Le rempart du métro aérien
Jardin Botanique
Bâti dense
Lycées Faidherbe et Gaston Berger
Bâti disséminé
La montagne de la ligne de chemin de fer
ff du Le gouffre périphérique
© Gestion Urbaine 2012 2013
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I° Des quartiers qui se diluent dans une limite épaisse au Sud de Lille:
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1) Un territoire résiduel
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2) Un territoire de limite
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3) Une répartition inégale
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C’est son histoire qui explique la morphologie d’un quartier quartier.. La limite épaisse qui compose le territoire est l’incarnation des anciens remparts et de la zone non aedificandi qui l’accompagnait. Il est marqué par de nombreuses limites physiques, matérialisées par les diverses infrastructures de transports barrant l’horizon urbain. Les diverses voies de communication contribuent à aggraver l’épaisseur de la limite. Celle-ci n’est pas matérialisée par les ilots bâtis, la ville dense du Nord s’y dilue avant de se reconstituer au Sud vers les villes de Ronchin et Faches-Tumesnil. Le bâti et les équipements s’y éparpillent. Résiduel, le territoire est un lieu de relégation des fonctions urbaines que l’on ne veut ou que l’on ne peut pas placer en centre-ville car elles demandent de l’espace et peuvent engendrer une pollution sonore ou visuelle trop importante.
Ci-contre photo aérienne de 1950. Source: IGN.
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1) U� ���������� �������� Notre territoire a un patrimoine historique très important qui explique explique sa morphologie actuelle. Situé sur l’ancien tracé des remparts remparts de la ville de Lille, Lille, il était déjà l’expression d’une limite épaisse. Les remparts constituaient une rupture entre la zone urbaine dense de la ville fortifiée e t la zone «non aedificandi» où seul se trouvaient quelques maisons placées de façon chaotique et le ‘«faubourg des malades», lieu où l’on exilait les personnes porteuses de maladies contagieuses hors des enceintes de Lille. Historiquement, notre territoire est déjà un lieu de relégation. Il en reste aujourd’hui quelques traces comme l’institut Diderot, un institut médico-éducatif (école de plein air), un institut mécanique ou le jardin des plantes et son observatoire (astronomique). Ainsi on peut dégager deux orientations politiques sur ce quartier : l’une scientifique et l’autre sociale. C’est suite à ce plan que sera inauguré en 1948 le jardin botanique. Carte postale de la porte de Douai en 1900 Source : Archives départementales
Ancienne agglomération rurale, Moulins devient rapidement un faubourg industriel de Lille. Les anciens chemins ruraux et axes du faubourg se transforment en rues et voies urbaines. Lille se développe et doit s’agrandir : en 1859, on repousse les remparts de Vauban datant du 17ème siècle. Le mur intérieur de ces remparts a été remplacé par le Boulevard d’Alsace où circulent le métro aérien et les douves ont été asséchées pour permettre la construction du périphérique qui sera inauguré en 1973.
Du fait du déplacement des fortifications, les quatre portes de Valenciennes, Douai, Arras et des Postes deviendront en 1866 les nouvelles entrées de la ville de Lille. Ces remparts seront détruits en 1920 et la ville s’étendra alors vers le Sud. En 1931, les plans d’aménagement de la ville nouvellement développée sont réalisés par l’architecte Emile Dubuisson. A l’Est de la ville était prévu un pôle administratif, à l’Ouest fut planifié des Habitations Bon marché et une cité hospitalière, et au Sud fut constitué un quartier à la fois universitaire, ouvrier et résidentiel.
Cette carte met en représentation la limite épaisse telle qu’elle était au 19 ème siécle. Elle est constituée des remparts qui longent le Boulevard d’Alsace et de Strasbourg ; des douves qui séparaient les deux murs d’enceinte et de la zone non aedificandi. Comme son nom l’indique, on ne pouvait construire sur cette dernière et elle se composait donc de terrains agricoles et de moulins.
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Porte de Douai
Porte d’Arras
Le tracé des remparts : les origines de la limite épaisse
Douves Zone non aedificandi et terres agricoles N
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250m
Ronchin Ronchin © Gestion Urbaine 2012 2013
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Un autre aspect historique du territoire et qu’il a été le théâtre d’une exploitation de calcaire. les carrières sont appelées «catiches». A partir de 1668, 1668, elles sont exploitées exploitées pour en extraire un calcaire de mauvaise qualité qui servira pour le remplissage des enceintes de la citadelle et les autres équipements militaires. Le lieu d’exploitation des carrières a été choisi pour sa proximité avec les chantiers de construction pour en limiter le coût de transport. Aujourd’hui les catiches sont un danger potentiel pour les habitants de Lille-Sud : celles-ci peuvent s’effondrer à tout instant et limitent donc l’implantation de projets urbains. Par exemple, le CHRU de Lille Sud est victime de problème de portance et présente des risques d’effondrement.
Croquis des catiches en vue souterraine. Source : production personnelle
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La Madeleine
Lomme
Lambersart
Mons-en-baroeul
Lille
Fives
Porte de Paris
Wazemmes
Le “faubourg des malades”
Loos
Notre territoire en 1700 Périmètre Ville fortifiée
Ronchin Faubourgs
Thumesnil Axes principaux N
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1km © Gestion Urbaine 2012 2013
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L’évolution de la tâche urbaine Carte de la page précédente : Nous pouvons voir en gris les zones urbanisées et leur étalement dans le temps aux environs de 1700, de 1890 et leur situation actuelle. La première carte, celle de 1700, représente la ville de Lille enfermée dans les remparts construits par Vauban dans la seconde moitié du 17ème siècle. Le « faubourg des malades » construit dans la zone non aedificandi, était l’endroit où l’on logeait les personnes porteuses de maladies contagieuses comme le choléra. Les petites communes comme Ronchin sont, quant à elles, très peu développées et suivent le schéma « intuitif » dans leur organisation : elles se construisent aux abords des grandes routes de manière plutôt chaotique. Carte à droite : Plus d’un siècle plus tard, la Révolution Industrielle aidant, la ville de Lille, a abattu les précédents remparts et s’est agrandie à l’abri des nouvelles fortifications de 1859. Les autres villes se développent elles aussi mais dans la direction de Lille.
Carte de la page suivante : Enfin, elles re joignent la ville de Lille qui, entre temps, aura abattu ses remparts en 1920. Lille s’expand principalement au Sud (Quartier Moulins et Lille Sud). Les villes deviennent limitrophes et forment alors la communauté urbaine que l’on connait aujourd’hui.
Désormais c’est le périphérique qui incarne les remparts et la zone non aedificandi. Il est l’expression de la limite épaisse, héritage du patrimoine militaire du territoire
L’échangeur Est du périphérique, des autoroutes A1 et A25. Source : photo personnelle
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La Madeleine Lomme
Lambersart
Mons-en-baroeul
Lille
Fives
Porte d’Arras
Notre territoire en 1890
Porte de Douai
Loos
Hellemmes
Périmètre Ville fortifiée Ronchin
Zone non aedificandi Thumesnil Thumes nil
Communes Axes principaux principaux N
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© Gestion Urbaine 2012 2013
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Les systèmes urbains présents sur le territoire Le système intuitif date du 17 et 18ème siècles. Il s’organise autour de « tracés directionnels », les axes comme ceux de Douai et d’Arras reliant les différents hameaux entre eux. Des maisons rurales se construisent alors aux abords de ces axes. A cette époque, le « faubourg des malades » y est relégué. Son emplacement dans la zone non aedificandi est choisi avec soin puisque le lieu est surélevé et dominé par des vents Nord-Ouest qui permettent de diriger les bactéries hors de la ville et de limiter la propagation de maladies contagieuses.
Croquis du système intuitif
© Gestion Urbaine 2012 2013
Le système haussmannien (qui organise le plan d’agrandissement de 1858) correspond à une organisation géométrique de la ville en suivant des axes et des tracés rectilignes définis pour une meilleure circulation et un agrandissement de la ville maîtrisé. Il est principalement visible au nord des remparts avec le boulevard Victor Hugo.
Avec le système fonctionnel, l’espace public est ouvert un maximum, on élève les immeubles (passant de 5 à 20 étages environ) afin de limiter leur implantation au sol. C’est aussi l’époque de l’urbanisme « de voiture » qui s’exprime par la construction du périphérique. Moulins adopte ce système à partir du plan d’embellissement et d’extension de 1931.
Ces croquis sont inspirés du livret Patrimoine à Moulins-Lille de Jean François Nedelec.
Croquis du système haussmannien
Croquis du système fonctionnel
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La Madeleine Lomme
Lambersart
Mons-en-baroeul
Lille
Fives
Notre territoire actuel
Loos
Hellemmes
Périmètre Zone urbanisée Ronchin
Périphérique Thumesnil Thumes nil
N
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1km © Gestion Urbaine 2012 2013
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Caractéristiques du bâti
Evolution de la morphologie du territoire
L’habitat se construit au fil des évolutions de l’histoire. Au 18ème siècle, les maisons de faubourg, faubourg, situées alors dans la zone non aedificandi, étaient construites en bois. Aujourd’hui on peut encore en observer quelques-unes même si elles tendent à disparaitre. Il faudra attendre le 19ème siècle, la Révolution Industrielle et ses implantations de grands ensembles industriels pour voir l’habitat ouvrier qui façonne notre quartier d’aujourd’hui. Après l’avènement de la machine à vapeur dans les années 1820, et la mécanisation du métier à tisser, les quartiers de Moulins et de Lille-Sud se délaissent de leurs moulins pour se transformer en «faubourg industriel». Ainsi ils s’équipent d’imposants palais industriels comme la filature Le Le Blan, la fabrique de tulle Duclercq et Wallaert ou la filature Mallet. Les industries mécaniques et automobiles étaient aussi présentes en grand nombre. Cela explique sans doute la forte proportion de garages et magasins de vente automobile sur notre territoire. C’est à cette époque que le quartier va se densifier par la construction de nombreux logements pour loger la population vivant à Moulins.
Notre périmètre d’étude est compris dans le rectangle rouge. La première carte date environ de 1870, les remparts de 1859 y apparaissent ainsi que les deux entrées de la ville situées sur notre territoire, la porte d’Arras et la porte de Douai. A l’intérieur de ces remparts se tient la ville de Lille avec un bâti d’une densité assez importante. A l’extérieur de la ville se trouve la zone non aedificandi. On y trouve donc peu de constructions : ce sont principalement les maisons de meuniers qui accompagnent les moulins et leur emplacement suit le système intuitif. Les zones colorées en vert désignent les anciennes zones agricoles.
Maison en bois à Wazemmes source : photo Google image
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Porte de Douai Porte d’Arras
Bâti Zone non aedifcandi et zone agricole Douves Voie de chemin de fer N
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Porte de Douai Porte d’Arras
Bâti Parcs et espaces verts Ancien tracé des remparts Voie de chemin de fer N
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Bâti Equipements scolaires Industries Services publics et militaires Stade municipal N
Voie de chemin de fer 0
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La deuxième et troisième carte représentent les aménagements effectués par le plan de 1931 pour urbaniser l’ancienne zone non aedificandi. Comme on peut le voir, les remparts ont été détruits (leur tracé est représenté en pointillés rouges) Le plan d’aménagement a tracé de nouvelles rues qui constituent de nouveaux îlots. Les remparts détruits, la ville de Lille s’expand vers le Sud. Cependant les villes de Ronchin et Tumesnil restent à l’intérieur de leur limite communale. Le bâti, en gris, s’est beaucoup densifié. Le plan de Dubuisson prévoit un quartier composé de nombreux services et fonctions. On y construit un jardin botanique en plus de nombreux squares principalement situés sur l’ancien tracé des remparts, la voie ferrée d’origine est déplacée et de nombreuses voies s’y ajoutent pour desservirent les usines implantées dans le quartier. Des bâtiments du service public s’y installent comme l’aérodrome. Le plan intègre aussi l’Institut Diderot, l’observatoire, l’école de plein air, une école maternelle et un stade municipal et pose ainsi les bases du quartier « campus » que nous connaissons actuellement.
La dernière carte (à droite) représente le quartier dans sa morphologie actuelle. On voit qu’il n’y a pas beaucoup de différences au niveau du bâti et de l’organisation des îlots par rapport au plan de 1931. Le boulevard des défenseurs de la liberté a été remplacé par le périphérique en 1973 et les portes de Douai et d’Arras sont, depuis 1983, deux stations du métro aérien. Le quartier a renforcé sa vocation de « campus » puisque la faculté Lille 2, l’Esupcom, l’Ecole d’Optique, le Lycée Faidherbe, le Lycée Gaston Berger, le LUC et une école maternelle ont été implantés. L’institut Diderot devient un lycée d’enseignement technique, le lycée Baggio tandis que l’école de plein air est devenue l’Institut Médio-Educatif de la Roseraie.
Après l’étude historique du quartier, nous pouvons constater qu’il est en fait un territoire de relégation où l’on a placé le « faubourg des malades » et les structures d’envergure comme les hôpitaux et les ensembles scolaires. La limite épaisse que constitue notre quartier est expliquée par l’ancien tracé des remparts de 1859 qui délimitaient la ville de Lille et la zone non aedificandi.
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Porte de Douai Porte d’Arras
Stade Jean Bouin Lycée Baggio
Périphérique
Camp de Roms
IME
Jardin botanique Lycées Faidherbe et Gaston Berger
Friche
EOL Esupcom
Bâti Parcs et espaces verts Equipements scolaires Camp de Roms Complexe sportif N
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2) U� ���������� �� ������ Un territoire fracturé et strucuré par des limites physiques Au sein du territoire d’étude, nous avons pu remarquer plusieurs limites physiques, qui à la fois structure, et fracture l’espace. En effet, on note différentes ruptures d’échelles qui contrastent avec le Nord et le Sud du secteur. La coupe ci-dessous l’illustre. La zone au Nord du périphérique est caractérisée par un parcellaire étroit et dense de maisons de ville, à l’exception de la zone de Porte de Douai qui est formée par un paysage plus aéré que celui de Porte d’Arras, du fait des anciens bâtis industriel restant.
îlots bâtis
C’est entre le Nord et le Sud du territoire que l’on trouve la limite épaisse qui caractérise celui-ci. Cet espace de dilution est formé par trois limites physiques, et est constitué d’un paysage bien plus aéré du fait des établissements éducatifs et sportifs, du jardin botanique et des délaissés, aux abords des limites, qui équipent cette zone.
voie de chemin de fer
Puis, au Sud du périphérique, on retrouve le même parcellaire dense de maisons de ville qu’au Nord. La coupe Nord / Sud du territoire met en évidence le contraste qu’il existe. On a alors une séparation de la ville, et cette séparation résulte de la limite épaisse qui apparaît nettement sur la coupe. On voit que ce n’est pas le bâti qui structure la limite épaisse du terrtoire mais le vide.
jardin botanique
Coupe Nord/Sud du territoire
Photo du jardin botanique
périphérique
Photo de l’habitat dense de Moulins, une des caracté-
lycée Baggio
métro aérien
îlots bâtis
Photo du parvis du Lycée Faidherbe Faidherbe
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2)U� ���������� �� ������ Le métro aérien
En effet notre territoire d’étude contient trois limites physiques. Premièrement, le métro aérien de Lille surplombe par sa hauteur et par sa structure les boulevards d’Alsace et de Belfort. Il dessert les stations de métro Porte de d’Arras et Porte de Douai. Il marque de ce fait une rupture du champ visuel car il rompt avec le paysage.
Photo de la structure du métro aérien à la station Porte de Douai
Cette coupure a été surtout remarquée le long de la Rue Armand Carrel. Les trois limites la coupent, le métro aérien à la station Porte de Douai, le périphérique par sa passerelle et la gare Sncf de Porte de Douai. 0
2,5 m
Coupe du métro aérien
Photo du métro aérien qui bouche la perspective
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Porte de Valenciennes
Photo du métro aérien situé sur le Boulevard d’Alsace Porte d’Arras
Espace hors de la limite
Photo du périphérique prise depuis la passerelle qui mène au jardin botanique
Périmètre du territoire
Limite physique N
Station de métro
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Porte de Douai
500 m
Photo de la voie de chemin de fer repérée dans la rue du Faubourg d’Arras
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2) U� ���������� �� ������ Le périphérique
Deuxièmement, le périphérique provoque une autre coupure urbaine. ll s’impose dans la trame urbaine comme un «gouffre» par sa profondeur et sa taille formelle. Le fait que le périphérique traverse le terrain d’étude démontre qu’il y a de la circulation sous la ville.
Photo du périphérique prise sur la passerelle qui amène au jardin botanique
La limite est structurée car le périphérique permet d’interconnecter le territoire et le reste de Lille, et devient une fracture physique puisqu’il brise la couture urbaine.
Photo du périphérique qui fracture le territoire et son paysage urbain
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4m
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2) U� ���������� �� ������ La voie ferrée
La troisième limite est la voie de chemin de fer. Elle borde en grande partie le jardin botanique qui est également longé par le périphérique, puis se mélange à la trame urbaine au niveau du pont supérieur Sncf de la Rue Armand Carrel et poursuit son chemin vers le LUC. Ces trois limites physiques et ce qui les entoure forment la limite épaisse qui caractérise le territoire d’étude.
Coupe du pont supérieur au niveau de la rue Armand Carrel
Photo du pont supérieur de la voie de chemin de fer qui amène Sncf à la gare Porte de Douai
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Coupe du métro aérien
Coupe Nord/Sud
Coupes réalisées
Coupe du périphérique
Coupe de la voie de chemin de fer
Limite du territoire N
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200
Cartes de situation des coupes réalisées
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2) U� ���������� �� ������ L’exemple de la Rue Armand Carrel
En effet, la Rue Armand Carrel est l’exemple type pour constater la dilution de la ville sur le territoire d’étude.
Photo de la fracture visuelle du méro aérien
La rue commence à l’intersection avec le Boulevard de Belfort, tout près de la station de métro Porte de Douai. On est en plein dans la ville, les rues se croisent, les îlots bâtis se multiplient. Passé la passerelle qui surplombe le périphérique, on note la dilution de la ville. Le paysage se transforme, il s’aère vers le lycée Faidherbe. Les îlots bâtis sont remplacés par des structures plus imposantes et dispersées sur l’espace de la limite. On a aussi la formation d’un maillage planté plus prononcé que vers les deux Portes.
Photo de la dilution du territoire
Puis la ville retrouve peu à peu sa morphologie normale, on revoit des habitations, des commerces. C’est depuis la Rue Armand Carrel que l’on peut le mieux observer les trois limites physiques qui structurent et fracturent le territoire.
Photo de la fracture visuelle du chemin de fer
Photo après le pont supérieur
C���� ������������� ������������� �� �� ��� A����� C����� Coupure visuelle du métro aérien
Porte de Douai
Porte d’Arras
Passerelle qui surmonte le périphérique
Zone d’habitat et de circulation dense
Zone au paysage aéré et dédié à l’enseignement
Fracture visuelle du chemin de fer Zone à caractère commercial
N
0
250 m
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3) U�� ��� ����������� �������� ������� Ce qui structure la zone de limite épaisse
Mais à l’intérieur de cette limite épaisse on note la présence de délaissés, c’est à dire de l’abandon de terrains anciennement exploités. Comme par exemple la friche au sud du jardin botanique, dont le périmètre se rapproche de celui du jardin, situé au nord de la Rue Abélard. L’autre délaissé important se trouve à l’ouest de la rue du Faubourg d’Arras, et est en ce moment occupé par des Roms. Photo de la serre équatoriale
out ces éléments forment la zone tampon du territoire. La zone de limite épaisse du territoire d’étude est elle même structurée par des éléments saillants. On note tout d’abord le jardin botanique, «poumon vert» du quartier, qui est bordé par le périphérique et la voie ferrée. Organisé par un plan de jardin à la française et à l’anglaise, il contient également u ne serre équatoriale, seul lieu d’évasion du terrain d’étude. De plus, la limite épaisse est constituée à l’Est d’établissements scolaires et sportifs qui équipent la zone de la limite. On y distingue le lycée Faidherbe et ses complexes, le LUC ainsi que le b’ win win Village.
Photo du camp de Rom
Source Google : Photo du b’win Village
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3) U�� ��� ����������� �������� ������� Un territoire irrégulié par son bâti
Cette répartition irrégulière se constate également quand on analyse ce qui est bâti et non bâti sur le territoire d’étude.
Puis à partir du Boulevard d’Alsace et de Belfort, c’est à dire la continuité du métro aérien, on observe le début de la dilution de la ville.
A l’aide de la carte des pleins et des vides nous avons une meilleure lisibilité du territoire, on remarque davantage la limite épaisse.
On remarque qu’il y a de moins en moins d’îlots bâtis, mais d’imposantes structures éducatives et sportives : le stade Jean Bouin, l’institut Denis Diderot, le LUC, le jardin botanique.
Au Nord du périphérique et jusqu’à la limite du périmètre d’étude on trouve un parcellaire dense de maisons de ville, il est composé largement d’îlots bâtis mais on trouve également des courées. Il est utile de noter que le parcellaire au niveau de la station Porte de Douai est plus aéré que vers la station Porte d’Arras, car on trouve encore les bâtis d’anciens sites industriels, comme la Filature, ancienne usine Le Blan.
Mais le plus flagrant est le vide immense qu’on remarque au milieu de la carte. Il est composé essentiellement du jardin botanique et des friches, séparés par la voie de chemin de fer. Au Sud des délaissés, au niveau de la Rue Abélard et du chemin de fer, fer, on retrouve retrouve le même même parcellaire dense qu’au Nord, par la présence d’îlots bâtis. On récupère la formation de la ville.
Ce territoire est dilué, on retrouve la morphologie de la ville par son bâti régulier au Nord du périphérique et au Sud du chemin de fer, deux limites physiques qui forment la limite épaisse. Cette fracture du paysage est formée par du non bâti, c’est à dire que la limite épaisse du territoire n’est pas structurée par des îlots bâtis, des habitations, mais surtout par des structures imposantes par leur architecture abritant essentiellement des activités éducatives et sportives.
C���� ��� ������ �� ��� �����
Espace bâti
Elément structurant N 0
250m
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II° Quelle identité pour un territoire diversifié ? 1) Un espace structuré:
p46
p48
a) Caractéristiques et qualité des espaces publics
p48
b) Importance des flux et accessibilité
p62
2) Vie et usages du territoire:
p76
a) Population et vie sociale
p76
b) Caractéristiques du logement
p88
c) Un territoire fonctionnel, pratique à vivre
p96
Dans cette partie, nous allons nous intéresser à la qualité de vie qu’offr qu’offree le territoire en matière d’espaces publics, de services, commerces et voir comment la population s’approprie son lieu de vie. Ci-contre photo de la place Fernig. Source: photo personnelle.
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1) U� ������ ���������: �) C��������������� C��������������� �� ������� ������� ��� ������� ������� �������:
Avant de parler de qualité des espaces publics nous devons d’abord savoir qui sont les grands propriétaires qui possèdent les différentes parcelles qui constituent notre territoire d’étude.
Il y a également une voie ferrée, dont le Réseau Ferré de France possède les abords. Il est donc chargé de l’entretien de cette parcelle qui borde ces voies ferrées.
La ville de Lille est un des grands propriétaires du territoire. Elle possède les écoles maternelles, les écoles primaires et les complexes sportifs. Elle est également propriétaire du Jardin Botanique et de tous les parcs publics. Elle prend également en charge l’entretien du mobilier urbain présent sur l’espace public.
Un bailleur social possède des tours d’habitations sur notre territoire élargi, tout d’abord à l’Est de la station porte de Douai mais aussi à l’Ouest de la station porte d’Arras.
Ensuite il y a le Conseil Général qui est quant à lui propriétaire des différents lycées du quartier. Il possède également l’IME se trouvant sur notre territoire : il s’agit d’un institut qui prend en charge les enfants handicapés. La LMCU (Lille Métropole Communauté Urbaine), elle, possède l’ensemble des routes et trottoirs de notre territoire d’étude. Elle est responsable de l’entretien des routes ainsi que des trottoirs.
On peut également remarquer qu’il reste de grandes emprises foncières privées non utilisées (friches) qui occupent des positions très stratégiques. Ce sont des zones marquant des entrées de ville. C’est est un véritable enjeu pour les années à venir.
Carte de domanialité du territoire d’étude
Porte d’Arras Porte de Douai
Légende : LMCU Mairie de Lille Conseil général et régional Etat RFF domaine privé Carte de domanialité du territoire
BI'TWIN
N 0
500m
© Gestion Urbaine 2012 2013
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1) U� ������ ���������: �) C��������������� C��������������� �� ������� ������� ��� ������� ������� �������:
On distingue tout d’abord les parcs publics, avec notamment le Jardin Botanique. Celui-ci est situé au centre de notre périmètre d’étude, complétant une parcelle de plus de 11 hectares. Il est conçu selon un plan de jardin à la française côté Est et un autre plan à l’anglaise côté Ouest. Dans ce parc, on y trouve également une œuvre architecturale réalisée par l’architecte JeanPierre Secq en 1970. Ce parc est le poumon vert de notre quartier, c’est un lieu paisible où l’on peut se détendre et se balader même si ce parc reste coincé entre le périphérique et la voie ferrée. Il s’agit d’un espace très structuré, et très bien entrenu. Il représente un atout pour ce territoire. De plus, il représente parfaitement l’aspect de contraste qui domine ce territoire avec ces différents plans d’organisation.
6 Porte d’Arras
3
Porte de Douai
2
11
10
9 1
5
8
4 7
1
Jardin botanique
5
Parvis du lycée Faidherbe
9
2
Square de la porte d'Arras
6
Place Fernig
10
3
Place de la porte d'Arras
7
Friche
11
4
Courée
8
Camp de Rom
0
Abords du chemin de fer Abords du chemin du périphérique Stattion service abandonnnée
N 500m
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Le jardin botanique :
«Poumon vert» du quartier de Moulins, le jardin botanique de Lille tient une place importante au sein du territoire. Etabli en 1940 sur les plans de l’architecte Emile Dubuisson (auteur de grands projets de logement sur Lille pendant les rente Glorieuses) et du paysagiste Jacques Marquis (responsable des services municipaux d’espaces verts de Lille). Il a été inauguré en 1948 sur l’emplacement des anciennes fortifications au Sud de Lille. Avec une superficie su perficie de 11 hectares le jardin est aménagé suivant un plan de jardin à la française (plan de jardin qui recherche la géométrie et la perfection paysagère).
Il contient : une roseraie de plus de 300 variétés, une grande collection de dahlias, une orangerie conçue en 1952, ainsi que de carrés botaniques présentés par thèmes. Constitué de plus de 1500 espèces de plantes, il a été récompensé en 1997 en étant inscrit Monument historique. Et depuis 2006, le jardin est en partenariat avec la faculté de pharmacie de Lille. Le jardin se dote en 1970 d’une serre équatoriale en 1970 par l’architecte Jean-Pierre Secq. La structure de la serre est désignée comme une oeuvre architecturale du fait que sa forme et sa masse soient surprenantes.
On y découvre à l’intérieur d’étonnantes plantes exotiques et d’arbres équatoriaux. C’est l’unique endroit du territoire d’étude où l’on n’entend plus les nuisances sonores environnantes.* C’est une bouffée de chaleur et d’évasion dans un jardin injustement coincé par le périphérique et le chemin de fer.
C���� �� ������ ���������
A1
F B
D
R u e d e l’
A
o b s e rv a
A Serre équatoriale
E
B Carré botanique
F Aire de jeux
C Orangerie
G Roseraie
Serres municipales
0
C
G
ir e
E
D Collections de Dahlias Accès au jardin jardin
Li g g n e d e c h h e m i n n d e f e r
to
50 m
N
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Le jardin botanique :
En plus de son plan de jardin à la française, le jardin botanique comporte un jardin alpin aménagé avec des reliefs artificiels, qui évoquent le plan de jardin à l’anglaise (plan de jardin qui tente de recréer la nature et son côté sauvage). Il s’élève entre la collection de dahlias et l’aire de jeux, proche de l’accès qui donne près du périphérique.
Malgré tous ses avantages le jardin botanique reste tristement coincé par des limites physiques qui l’empêchent d’être reconnu par tous. Du fait qu’il soit bordé par le périphérique et la ligne de chemin de fer, il est difficle d’accès. Les accès au jardin sont difficiles: sur les trois accès au jardin, deux sont très proches du périphérique et l’autre accès ne parait pas en être un.
Cependant, le jardin botanique réserve son lot de surprises : de grandes pelouses, de belles allées pour les coureurs, une importante diversité de plantes, ainsi que la serre équatoriale qui s’impose par son architecture et son ambiance évasive. Il est la base de la «ceinture verte» du sud de Lille. Mais il reste fermement coincé par la traversée de limites physiques, qui ne permet pas au jardin botanique d’être utilisé à sa juste valeur.
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Nous avons relevé également le Square de la porte d’Arras, qui lui est étouffé par les voies de circulation qui l’entourent. Il est donc complétement enclavé. En observant cet espace, une impression nous vient soudainement : comme si le paysagiste, qui a travaillé sur la requalification de cet espace, a voulu cacher la station sombre « Porte d’Arras ».
Square de la Porte d’Arras
Schéma illustrant l’enclavement du square
A première vue, nous ne pouvons pas définir la place de porte d’Arras comme une place publique. Cette place est transpercée par les voies de circulations. Elle est composée de plusieurs îlots sur lesquels on trouve des places de stationnement, ce qui la rend très utiles. Cette place laisse tout de même une place importante au végétal.
Schéma de la Place de la Porte d’Arras
Coupe d’une courée
0 Echelle
2,5 mètres
Quelques courées sont présentes au sein du territoire d’étude. Cette forte présence de l’habitat ouvrier est due au passé industriel de ce quartier. Avant, les courées étaient un support de la vie sociale du quartier, ce qui expliquerait le fait que l’on a du mal à distinguer la limite entre le privé et le public. Une fois que l’on entre dans une courée, on observe la présence de mobilier urbain (éclairage public, plot). Même si nous avons tout de même l’impression de pénétrer dans un espace privé avec la vue directe de plus en plus forte à l’intérieur des habitats. Il s’agit d’un habitat ayant une double mitoyenneté.
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Le parvis qui se situe devant le Lycée Faidherbe est une zone de rencontre c’est à dire où la priorité est donnée aux piétons. Ce parvis est utilisé principalement par les étudiants du Lycée Faidherbe. C’est un endroit qui délimite bien l’espace, et qui est de bonne qualité. Il est délimité par le changement de matériaux utilisés . Nous pouvons définir cet e space comme étant un espace public puisque nous observons du mobilier urbain, principalement des plots. Ce parvis est entièrement composé de matières minérales et pas du tout de matières végétales. C’est espace aére l’espace public.
Schéma à partir d’une vue aérienne du parvis
La place Fernig, a été agencée principalement pour le stationnement de véhicules. Il s’agit d’un lieu de jonction entre les différentes circulations urbaines, elle forme des espaces de fixation du commerce. Un ressenti d’écrasement se développe lorsque l’on se situe sur la place Ferning. Ce ressenti va totalement remettre en cause la situation géographique de cette place publique, même si les commerces bordant cette place défendent la situation de celle-ci. Coupe de la place Fernig
Commerce
Echelle
0
5 mètre s
Place Fernig
station de métro
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1) U� ������ ���������: �) C��������������� C��������������� �� ������� ������� ��� ������� ������� �������:
De plus, nous avons pu relevé un potentiel important de terrains mutables. Ils se situent au Sud du Jardin Botanique, dont les superficies sont équivalentes à la sienne. Il faut savoir que le traitement des ces terrains en situation de friche est un enjeu primordial au développement durable. De nos jours, les acteurs ont pris conscience qu’il fallait valoriser ces zones urbaines. Même si avant la réhabilitation de ces friches, il faut savoir qu’il y aura une longue phase de dépollution. Cet espace était auparavant une parcelle appartenant aux Réseaux Ferrés de France, mais à qui au jourd’hui appartient ce terrain en friche aujourd’hui, puisque de nos jours il est occupé par des Roms.
C��� �� R���. S�����: ����� �����������.
La station essence abandonnée peut être considérée comme un délaissé urbain. Auparavant, cet endroit était en activité mais aujourd’hui elle a perdu toute activité. Il est devenu un lieu squatté et abandonné par l’Homme. Au niveau des abords de la voie de chemin de fer, la présence de mobilier urbain, ainsi que d’éclairages publics nous permet de dire qu’il s’agit bien d’un espace public. Ce chemin est la conséquence de la dilution de la ville due à un étalement urbain. Un grand nombre de déchets stagnent dans cet endroit. On peut signifier les abords du périphérique comme un délaissé urbain. out d’abord nous nous interrogeons sur le propriétaire de ces espaces, pour ensuite remettre en cause son utilité. Ils semblent être inutiles car ces espaces ne sont pas entretenus au vu de la présence de nombreux déchets.
Malgré les nombreux grands propriétaires présents sur le territoire, nous pouvons dire que ces espaces publics sont dans leur ensemble bien ent retenus. De plus, notre territoire est autant minéral que végétal avec la présence du Jardin Botanique, se situant au centre de notre territoire. Ceci va donc rendre ce territoire agréable à vivre. Mais nous avons tout de même pu relever la présence d’un iers paysage, puisque nous avons relevé plusieurs délaissés urbains. Les délaissés sont dus à un abandon d’une activité comme la fermeture d’une usine, et vont par la suite évoluer naturellement vers un paysage secondaire qui donnera une impression d’abandon. Les délaissés urbains présents sur le territoire sont des endroits sans usages précis, sans entretiens ; et donc qui pourraient nuire au côté agréable que le territoire possède.
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1) U� ������ ���������: �) I��������� ��� ���� �� �������������: Notre territoire d’étude se caractérise par une large diversité au niveau de ses transports transports en commun. Ceux-ci sont utilisés par par une population très variée venant des communes de la métropole. Par ailleurs, Lille étant le centre d’un dense réseau autoroutier de 464 kms reliant six capitales européennes notamment Bruxelles, Londres, La Haye, Bonn et Paris, elle a su développer une situation de point de rencontre et d’échanges. Lille est également au centre du réseau ferré le plus dense de France après Paris avec 1303 kms de voies classiques et 209 kms de lignes à grande vitesse. La circulation, c’est un ensemble de mouvements urbains qui structure et façonne la ville. L’importance de la voiture En termes de flux automobiles, le territoire possède un maillage viaire très concentré. On distingue une hiérarchie très complète des voies de circulation : ruelles et impasses, rues de desserte et voies de transit telle que la rue d’Arras et la rue Armand Carrel. Celles-ci structurent le territoire et font la connexion entre la ville de Lille et le quartier Lille-Sud. Leur forte fréquentation automobile tend à gommer la limite épaisse de notre territoire. Se situant au sommet de cette hiérarchie, le périphérique incarne cette limite. Suivant l’ancien tracé des remparts, il joue, depuis 1973, le même rôle de mur infranchissable. Placé en contrebas du reste de la ville, il est tout de même traversé par deux ponts et une passerelle piétonne. Cependant, ces ponts ont été pensés pour la circulation automobile et la circulation piétonne reste complexe, surtout à la Porte d’Arras, emplacement de l’échangeur autoroutier. Composé de l’autoroute A25 en direction de Dunkerque et l’autoroute A1 pour Paris, deux des plus fréquentées de France, le périphérique voit passer un nombre incalculable de voitures quotidiennement. Cela est peut-être dû à la gratuité de ces autoroutes passant autour de Lille. On pourrait d’abord se dire
que le périphérique constitue un avantage certainpour le territoire car il permet de se déplacer plus rapidement en voiture. Après une étude approfondie, on remarque que c’est le contraire. out d’abord, il est difficile d’accès pour les automobilistes du quartier : imaginons un habitant de la rue Armand Carrel. Pour se rendre à Dunkerque en prenant l’A25, il devra faire un long trajet avant de pouvoir rejoindre le périphérique : remonter vers la Porte de Douai, prendre à gauche sur le Boulevard d’Alsace pour arriver à l’échangeur de la Porte des postes. Pour aller à Paris, il devra aller à l’échangeur de la Porte d’Arras. De grands détours donc, dus au fait que le périphérique traverse mais ne dessert pas le territoire. Il enclave le quartier alors qu’il devrait améliorer la mobilité des habitants du quartier.
Ensuite, la haute utilisation du périphérique engendre une pollution atmosphérique, visuelle et sonore. En effet, le taux de concentration de particule de Dioxyde d’Azote (gaz d’échappement dangereux pour la santé et la couche d’ozone) est supérieur à 55 % à proximité du périphérique tandis que nous sommes qu’à 30 % sur le centre-ville de ourcoing. La pollution sonore est également très importante comme on peut le voir sur cette carte du « bruit ». Le jardin botanique, par définition, est censé être un lieu calme et reposant. Au contraire, le bruit incessant de la circulation autoroutière bannit toute la tranquillité de ce lieu.
A droite : carte de la pollution sonore du territoire. Source : LMCU A gauche : le s abords du périphériques mal entretenus renforcent la pollution visuelle. Source : photo personnelle.
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H Lille
N356
Gare Saint Sauveur
A25
A1
Autoroutes Voies de transit Voies de desserte sens de circulation automobile
N 0
500 m
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1) U� ������ ���������: �) I��������� ��� ���� �� �������������:
L’alternative à la voiture : le PDU Le PDU ou Plan de Déplacement Urbain est appliqué par la LMCU (Lille Métropole Communauté Urbaine). Il s’illustre sur notre territoire à travers le développement des transports collectifs et des transports doux. Avec ce plan, le territoire, face à la pollution liée à la densité du trafic, tente de minimiser cet impact sur l’environnement immédiat en mettant en place des moyens de transports économes et non polluants qui roulent au gaz naturel comme les bus ou à l’électricité tel que le métro. Ce plan de dé placement urbain sert à déterminer, dans le cadre d’un périmètre de transport urbain, l’organisation du transport des personnes et des marchandises, la circulation et le stationnement. Bien sûr, il s’organise de manière efficace pour que chacun délaisse sa voiture personnelle au profit des transports en communs. Ces transports sont très nombreux et diversifié sur le territoire.
Le métro Les stations de métro qui se trouvent sur notre territoire (Porte d’Arras, Porte de Douai et Porte des Postes) Postes) font partie des stations de métro les plus utilisées dans la métropole lilloise. Concernant son utilisation, la station de métro Porte de Douai a connu une grande évolution depuis 2009 : le nombre de montée journalières est passé de 14 912 en 2009 à 17 365 à nos jours. Cette augmentation peut être expliquée par le développement conséquent de nombreux équipements sportifs et scolaires sur notre territoire. Cela place cette station en deuxième position des stations les plus fréquentées après celle de Lille Flandres. En comparaison, la station Porte des Postes ne cumule que 15 598 montées tout en sachant que celle-ci fait la correspondance entre les lignes 1 et 2 du métro. On peut également prendre l’exemple d’autres stations comme celle de ourcoing Centre avec ses 5 272 montées par jour. La station Porte d’Arras n’est pas en reste même si elle est de moindre influence par rapport à Porte de Douai puisque l’on y constate seu lement 6 573 montées.
Le train Ce qui est vrai pour le métro ne l’est cependant pas pour le train. D’après les chiffres on peut en déduire que les personnes utilisent rarement le train sur notre territoire. Sur la place de Douai, la gare présente sur notre territoire, on ne note que 309 montées quotidiennes ce qui est peu pe u élevé en comparaison avec d’autres gares de même envergure : Lille CHR Lambret qui compte 1 288 montées ou la gare d’Armentières comptabilisant à 4 293 montées par jour. Le métro est privilégié par ses habitants pour ses déplacements quotidiens «intra-muros» au sein de la métropole Lilloise. La population lilloise utilise donc rarement le train comme moyen de transport. Il en fait plus utilisé pour les déplacements hors de la métropole. en effet, les ER passant par cette gare desservent Béthune, Dunkerque ou Boulogne. On assiste donc à une sousutilisation de la gare de Douai.
C���� �� �� ��������� ������
Pollution sonore du trafc routier en journée > 75 DB
70-75 DB
65-70 DB
60-65 DB
55-60 DB
50-55 DB
< 50 DB
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1) U� ������ ���������: �) I��������� ��� ���� �� �������������:
Coupe de la rue Armand Carrel : Transports en commun et piste cyclable en site propre
Trottoir
Voies à sens unique
V e r s
R o n c h i n
© Gestion Urbaine 2012 2013
Arrêts de bus Voies réservées aux bus et vélos Arrêts de bus
Voie à sens unique
Trottoir
e l l i L s r e V
Le réseau de bus Les lignes de métro sont en correspondance avec les lignes de bus. Sur notre territoire on peut compter plus de 11 lignes de bus qui desservent l’intérieur de la métropole. Parmi ces lignes on peut noter la présence de la ligne 57 (Arc en ciel) qui dessert les communes de Wambrechies et Faches-Tumesnil. La Liane 1 permet, quant à elle, une mobilité facile, confortable, accessible et rapide pour l’ensemble de la population. C’est une ligne dite de «haut service», c’est à dire qu’elle dispose d’une fréquence importante (un bus toutes les 20 minutes environ) et permet de rallier rapidement Wambrechies à Faches en passant par Lille (50 minutes de trajets pour près de 10 kilomètres en centre-ville). Elle bénéficie pour cela de plusieurs tronçons de voies en « site propre » pour faciliter sa circulation. Etant au carrefour de différentes communes, notre territoire est un point stratégique pour le transit de cette liane. Le territoire est également desservi par la ligne de nuit qui fait le trajet Lille-Villeneuve d’Ascq de 0h30 à 5h du matin. Sur la Porte des Postes, 5 lignes de bus y transitent dont une ligne « citadine ». Une citadine est une boucle qui relie les grands boulevards, le centre-ville et les deux gares de Lille.
C���� ��� ������ �� ��� �� �� �����:
Porte de Valenciennes
Porte des Postes
3 1
Porte de Douai
Porte d’Arras Diderot
N
0
100m 2 2 1
Gaston Berger
Faubourg d’Arras
Station de métro
5 7
Z 2
Ligne 1 du métro 9 0 2
Ligne 2 du métro
Place de Douai
2 4 0 1 2
Station V’Lille Ligne 1 Liane
L1 3 3 2
Arrêts de bus Gare Sncf
L
6 0 2
Vers Wattignies, Wattignies, Gondecourt, Carvin, Bauvin, Chemy et Vendeville
Vers Faches, Thumesnil, Ronchin et Lesquin
© Gestion Urbaine 2012 2013
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1) I��������� ��� ���� �� ������������� Wazemmes
Porte de Valenc Valenciennes iennes
orte des Postes Porte d’Arras
Pistes cyclables Pistes cyclables discontinues
N 0
© Gestion Urbaine 2012 2013
200m
Porte de Douai
C���� ��� ������ ��������� �� ����� �� �’���������� �’���������� ��� ���� �����������
Porte de Douai Porte d’Arras
Flux importants Flux moyens Flux faibles
N 0
150m © Gestion Urbaine 2012 2013
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Les populations utilisant les transports en commun sont variées, autant que leurs usages : - 22% les utilisent pour leur trajet domicile-travail domicile-travail - 13 % sont des jeunes entre 16 et 20 ans qui se rendent à l’école. - 23 % sont des étudiants - 57 % de la population habitant habitant le quartier se déplace plus d’une fois par jour.
Le vélo Les bornes V’Lille sont très utilisées par la population. A chaque borne on note plus de 25 retraits de vélo par jour. Les relais V’lille sont disposés de manière stratégique à proximité proximité des bouches de métro comme on peut le voir à Porte de Douai ou Porte d’Arras et ceci dans le but de faciliter les correspondances et le cumul de différents modes de transport en fonction des besoins. Seulement, bien qu’elles soient nombreuses au Nord, il n’y a pas de bornes V’Lille au Sud du territoire. Ce service reste encore peu développé sur tous Lille Sud. De même pour les pistes cyclables qui sont peu présentes. Seule la rue Armand Carrel présente une piste cyclable décente mais placée sur la voie en site propre de la Liane et aménagée uniquement en sens unique (vers le Sud). Malgré le plan V’Lille de ranspole qui indique une piste continue sur le Boulevard d’Alsace, nous constatons que la celle-ci s’arrête à plusieurs endroits.
Photo du haut : Piste cyclable Boulevard d’Alsace Photo du bas : Plus de piste cyclable alors que nous sommes toujours sur le Boulevard d’Alsace. Source : photos personnelles
La circulation piétonne Il manque sur notre territoire une valorisation de la circulation piétonne. Elle peut paraître difficile face à la densité du trafic routier. Pourtant Pourtant la marche à pied représente 30 % des déplacements. Nous remarquons aussi que la largeur des trottoirs peut souvent être remise en cause et nous sommes encore loin de la largeur minimale préconisée par Lille Métropole permettant le croisement de deux fauteuils roulants. A la Porte d’Arras, la largeur du trottoir est suffisante d’un point de vue légal (1m 20) mais elle est parfois minimisée sur des « localités localités dangereuses» où l’on constate une intensité du trafic routier. Le piéton est alors dangereusement proche proche de la circulation automobile. Il n’y a de limitations de vitesse pour les voitures pour assurer la relative sécurité des piétons. piétons. Souvent, comme c’est le cas rue Abélard, l’état de l’accotement est fortement dégradé, au point où l’on peut encore se questionner sur son statut de trottoir. trottoir. Sa forte dégradation est due en partie par le non entretien des friches environnantes et du du bitume (trou, boue...) A certains endroit de la rue le trottoir a même tendance à disparaître, ne faisant pas plus de 30cm de large.
Le réseau piéton est peu mis en valeur. Les passages piétons sont mal implantés au niveau des voies de circulation comme on peut le constater à la Porte d’Arras. Néanmoins, on peut trouver, trouver, proche du stade Jean Jean Bouin, une aire piétonne piétonne : un panneau délimite le début d’une zone affectée à la circulation des piétons et où la circulation et le stationnement des véhicules automobiles sont réglementés.
Cette aire stratégique relie la station Porte de Douai et la passerelle piétonne permettant de traverser le périphérique.
Le trottoir de la rue Abélard est envahie par la végétation non entretenue de la friche. Il devient boueux lorsqu’il pleut. La proximité des voitures très rapides est dangereuse. Source : photo personnelle
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La circulation douce au coeur de la trame verte Comment inscrire les déplacements urbains de notre territoire dans la couronne verte de Lille ? Notre territoire est un segment à part entière de la ceinture verte de la métropole Lilloise. Celle-ci est la constitution d’un maillage entre les différentes poches de verdure. Cela se traduit par exemple par la réalisation de liaisons liaisons physiques comme la «promenade des remparts». Ces liaisons doivent doivent pouvoir se développer à partir de la création d’une signalétique de cette liaison «in situ» (la promenade des remparts est très bien indiquée par des plaques métalliques posées à même le sol (au point de départ du Jardin Botanique, mais aussi sous forme de plaquettes informatives pouvant être disponibles à l’Office du ourisme.) ourisme.) Il convient que l’ensemble des espaces verts soient accessibles aux piétons et aux vélos. Ces espaces verts sont encore en pleine mutation. Au Sud, la récupération des terrains délaissés ou occupés par les plates-formes ferroviaires ferroviaires devrait permettre de créer dans les prochaines années une continuité du Jardin Botanique jusqu’aux jusqu’aux Bois Blancs. D’après nous, les espaces verts et les accès piétons devraient faire l’objet d’une plus grande attention de la part des pouvoirs public.
Ainsi, les modes de transports doux devraient être mieux valorisés sur notre territoire où la circulation piétonne a du mal à s’imposer. La revalorisation des espaces verts déjà nombreux nombreux sur le territoire, permet d’aérer la circulation, en permettant à ses déplacements urbains d’être plus agréables et respectueux respectueux de la diversité des usagers En dehors du Jardin botanique, il reste une multitude d’espaces verts qui gravitent autour de celui-ci.
L’expression de la ceinture verte de Lille matérialisée par le périphérique. Source : Google images
Mais ils ne sont pas valorisés de manière homogène et ont donc du mal à se définir comme «satellites «interconnectés au poumon vert de notre terrain d’étude qu’est le jardin Botanique. Notre territoire manque donc de «liaisons vertes « clairement définies. Le développement de ses liaisons pourrait permettre d’impulser une reconsidération des modes de circulations alternatives de la part de la population. Alors que « les poches vertes» ont un poids considérable dans l’organisation de l’espace, elles restent peu «exploitées».
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La notion de Hub appliquée au territoire La concentration de tous ces moyens de transport fait que notre territoire constitue un « hub ». C’est une plateforme-multimodale, c’est à dire une zone d’interface privilégiée par sa position spatiale et ses infrastructures de communication. Les flux de circulation importants et la multi-modalité assurent des correspondances simples et rapides. Le hub permet aux nombreux passants qui traversent notre territoire de changer rapidement et facilement de modes de transports grâce à de nombreuses connections entre ceux-ci. Cette plaque tournante assure par sa concentration un maximum de correspondances. Simple à mettre en place, un hub semble néanmoins difficile à adminis administrer. trer. Cet espace rencontre des problèmes de saturations aux heures de pointes notamment pour la circulation circulation des voitures. Cette observation a été confirmée par lele témoignage d’un habitant au dernier comité de quartier de Lille-Sud Lille- Sud qui affi rme mettre près p rès de 20 minutes minut es en voiture pour réussir à sortir du quartier aux heures de pointe.
La métropole lilloise
P or or te te de de s p os os te te s
P or or te te d’ d’ Ar Ar ra ra s
Porte de Douai
L’échelle de notre territoire
Ligne 1 du métro Ligne 2 du métro
Périphérique Ligne de chemin de fer Lignes de bus Station de métro
Station V’Lille
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Ces problèmes de trafic sont indéniablement causés par la trop grande concentration de fonctions en un même lieu provoquant des déplacements massifs des foules citadines aux heures clefs qui rythment les journées urbaines (entrées et sorties d’école, horaires de bureaux...). Ces flux de circulation sont en mesure de desservir un éventail éventail très complet de fonctions répondant aux divers besoins et demandes du citadin comme le divertissement (culture et sport), l’éducation (complexes éducatifs couvrant tous les niveaux scolaires), le travail et le logement. logement. Le territoire est donc composé d’un maillage de circulation très dense. Il est relié par le métro et le réseau de bus à un second hub, celui-ci beaucoup plus important : le hub des deux gares de Lille. En effet, cet espace se compose de deux gares : la gare Lille Flandres qui permet de rejoindre les grandes villes françaises et la gare Lille Europe qui elle, desserre les capitales européennes des pays limitrophes comme Londres et Bruxelles. En plus des gares, se réunissent les deux lignes de métro, dix lignes de bus dont la Citadine et les deux lignes de tramway en direction de Roubaix et ourcoing. A partir du territoire, nous pouvons accéder facilement à toutes ces directions.
Pour conclure, notre territoire d’étude structure l’espace par la nature et la diversité de ses moyens de transport. Ces voies de communication sont des axes majeurs au niveau européen et national. Notre territoire est un nœud de communication au cœur d’un des réseaux les plus denses de Lille et plus largement d’Europe. A l’échelle locale, locale, elles permettent la desserte efficace de cette pluralité d’équipements qui se trouvent sur notre territoire.
Véritable hub, cet espace concentre un ensemble de transport en commun divers et variés ouvrant un large choix à la population qui l’utilise. Le hub facilite les échanges. Fonctionnelle mais souffrant de la pollution que ces infrastructures de transports engendrent impliquent, cette plateforme-multimodale aurait cependant tendance à entraver la qualité de vie du site.
Croquis de Rem Koolhaas pour la présentation du projet Euralille. On reconnaît le hub aux différents axes de circulation
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Vers Villeneuve d’Ascq 20 min
Vers Londres 1h20
Vers Bruxelles 45 min
Vers Roubaix 30 min et Tourcoing 45 min Porte des postes
Porte de Douai
Porte d’Arras
Gare Lille Flandres et Lille Europe
Vers Lomme 15 min h 1 5 le s 1 l e u x e l s B r u V e r s
Vers Dunkerque 55min
V e r s P s a r i is 2 s h h
Gare de la porte de Douai
Vers Paris 1h
Vers Lille-Sud 5 min Vers Béthune 40 min et Dunkerque 1h
Vers Gare Lille Flandres 2 min
A25
Autoroutes Lignes de chemin de fer
A1
Ligne 2 du métro Ligne 1 du métro Lignes de bus
Hub international
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Notre territoire fait partie de deux quartiers en même temps, et ils detiennent à e ux deux une densité de population très élevée, près de deux fois supérieure à celle de Lille et 5 fois supérieure à celle de l’aire urbaine de Lille.
Densité Moulins-Lille Sud: 9800 hab/km² Cependant, étant donné que notre territoire se situe sur une limite épaisse, jadis zone non-aedificandi, il n’a jamais eu comme fonction principale d’accueillir des populations. Il reste encore aujourd’hui plutôt vide en terme de résidents, et donc la densité de Moulins et Lille Sud met bien en évidence le contraste entre la surpopulation qu’on qu’on y trouve et le vide relatif du territoire même.
Le territoire d’étude est situé sur les limites administratives de Lille Moulins et Lille Sud. Sur ces deux quartiers, regroupés avec Faubourg de Béthune en ZUS, nous nous sommes aperçus d’une difficulté sociale traduite par des chiffres inquiétants concernant les indicateurs de pauvreté. Ces indicateurs de pauvreté comprennent les chiffres du chômage, des taux de personnes percevant des aides au logement, de la part des ouvriers et employés etc ... ous ces chiffres, par rapport à des entités plus grandes telles que l’aire urbaine de Lille ou même la France entière, sont nettement moins bons.
aux de chômage: 38% La région du Nord-P Nord-Pas-De-Calais as-De-Calais connait de fortes diffcultés au niveau social, et en particulier sur le plan de l’emploi. C’est pourquoi notre territoire est aussi touché par ce fléau, mais encore plus gravement. Le taux de chômage y est très fort et atteint des
niveaux très inquiétants. En effet, la population qui vit à Moulins et Lille-Sud sont en moyenne quartre fois plus touchée par l’absence d’emploi que le reste de la population française qui dépasse aujourd’hui les 10% de la population.
aux d’allocataires pour le logement et la famille: 72,03% Cette précarité de l’emploi est par conséquent accompagnée d’autres difficultés sociales qu’elle génère. Les ménages qui n’ont accès à aucun revenu provenant d’un emploi reçoivent donc les aides de l’Etat, pour subvenir à leur besoins primaires. C’est pourquoi au sein de Moulins et Lille Sud, la part des ménages qui perçoit des aides pour le logement et la famille est plus de quatre fois plus élevée qu’en France, mais aussi plus haute que sur l’ensemble de l’agglomération lilloise.
Un autre indicateur qui peut nous permettre de qualifier notre territoire de populaire, est la part de s ouvriers et employés dans la population des quartiers deux quartiers. Depuis toujours apparentés à la vie ouvrière, les catégories socio-professionnelles qui demeurent ici encore largement majoritaires au sein de la population active sont les ouvriers et employés. Cela renforce l’idée d’un quartier au lourd passé industriel et populaire.
Part des ouvriers et employés dans la population active: 81,1% Notre territoire est jugé « difficile, sensible ou chaud « marqué par un chômage important et un bâti vieillissant, symbole d’une concentration de pauvreté.
Pour décrire cette réalité on parle de tours, barres HLM ou cités et habitats ouvriers. Les politiques urbaines veulent aujourd’hui une plus grande «mixité sociale» pour un meilleur vivre ensemble. C’est pour cette raison que le territoire est divisé en zone type ZUS, pour mieux cibler ses difficultés et travailler ainsi à un avenir meilleur Il a été remarqué que le territoire semblait particulièrement jeune aux vues des visages que l’on peut croiser en s’y baladant. Cette impression que nous avons perçue peut néanmoins être prouvée par les statistiques, puisque les personnes de moins de 20 ans représente environ un tiers de la population.
Population de moins de 20 ans: 35,8%
Population Populat ion de plus de 60 ans: 11,3% En revanche, le territoire n’est pas caractérisé par la grande présence de personnes d’un âge plus avancé puisque le rapport entre jeunes et personnes âgées est de plus de 3 pour 1, alors qu’il est censé être égal à 1 sur l’ensemble du territoire français.
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Une étude que l’on a pu mener en interrogeant des personnes sur le territoire nous a permis de comprendre un peu plus la structure de la population que l’on peut y rencontrer. Un panel de 12 personnes a été enclin à répondre à nos questions.
Une tendance à venir de l’extérieur du territoire Sur ces 12 personnes, nous avons pu découvrir que 9 n’habitaient pas le territoire. Ils n’y habitent pas, mais 4 y travaillent, 4 autres y sont étudiants et lycéens, tandis qu’une dernière n’y a pas d’activité mais utilise les services de la maison de quartier pour son travail. Ceci nous indique que le territoire attire des personnes qui viennent de l’extérieur et qui, une fois leur journée ou leur activité finie, repartent vers leur ville ou quartier voisin.
Les personnes que nous avons interrogé viennent toutes sur le teritoire pour utiliser ses équipements ou pratiquer une quelconque activité. La plupart nous a indiquer se promener régulièrement au Jardin Botanique, ce qui en fait un lieu de balade, de rencontre et de partage. Le Jardin Botanique accueille des populations jeunes, et parmi eux surtout de très jeunes. Les parents apprécient l’utilité du jardin pour s’y promener avec leurs enfants. Aussi les petits peuvent accéder au parc par le biai de leu rs écoles maternelles et primaires qui organisent des sorties pédagogiques, sous le thème de la nature. A cet effet, la serre équatoriale possède une salle où les enfants peuvent en apprendre plus sur la biodiversité. Le 25 mai s’y tenait la Fête de la Nature, où les gens ont pu rencontrer des personnes travaillant au contact de la nature, où les enfants ont pu assister à un atelier à l’intérieur de la serre et où l’affluence au Jardin Botanique s’est s’est sentie plus accrue.
Fête du centre social de la barre Marcel Bertrand- Photo personnelle
Serre équatoriale à la fête de la nature- Photo personnelle
Sur les personnes interrogées, tous les âges sont représentés, ainsi que plusieurs origines ethniques. En effet, les quartiers de Moulins et Lille-Sud sont caractérisés par la forte présence de personnes issues de l’immigration. Afrique du Nord, Sub-saharienne, Asie Mineure, Orientale, mais aussi d’Europe de l’Est. Le territoire peut être considéré comme cosmopolite au vu des nombreuses origines des personnes qu’on peut y rencontrer.
Il nous a ainsi indiqué un phénomène de remplacement des personnes agées. L’arrivée en masse des jeunes n’est pas anodine, et dénote l’attraction particulière que provoque le quartier sur eux. La présence de tous ces établissements scolaires et sportifs permet la mise en valeur du territoire et de ce fait, l’attraction qu’il provoque. De même, les migrations d’étudiants provoquent l’augmentation de la demande d’établissements éducatifs.
Nous avons vu que notre territoire était constitué d’une population particulièrement jeune. En parlant avec le gérant d’un bar sur la rue Armand Carrel, il nous a confié que les jeunes étaient de plus en plus présents sur le site.
Le LUC, de ce point de vue, est un élément important il rassemble des personnes n’habitant pas tous dans sur le territoire. De nombreuses personnes proviennent des différents quartiers de Lille, mais aussi de toutes les villes avoisinantes, c’est une superstructure permettant de rassembler les personnes venant d’horizons différents. ll y a à la Porte des Postes, un endroit dédié aux jeunes des quartiers alentours: la halle de glisse. Cet espace «urbain» permet aux jeunes de se réunir pour pratiquer des sports de glisse. Des jeunes de tout âge s’y rencontrent et la halle de glisse permet de découvrir un vrai espace de vie, d’échanges et de pratiques sportives.
«Quand les plus vieux décèdent, leurs logements sont réaménagés en studios pour étudiants»
Les établissements scolaires présents sur le territoire donnent un certain rythme à la vie du quartier. Ils lui donnent un rythme par leurs horaires, qui provoquent des vagues de surpopulation sur de nombreux espaces à proximité des établissements. Le début et la sortie des cours sont généralement les heures de pointe de fréquentation du territoire, puisque tous les scolaires et étudiants se mélange en même temps.
Le territoire accueille de nombreux scolaires et étudiants étrangers qui occupent les internats des établissements La structure étudiante est à la fois composée de Lillois, de personnes originaires d’autres villes de France ou encore des étrangers. Peu connaissent déjà leur quartier. Connaissant mal leur quartier, certains contribuent à véhiculer un regard plutôt négatif : gris, glauque, certains associant leur quartier aux images effrayantes diffusées par la télévision de «voitures brûlées» ou de «plaque tournante du commerce de la drogue».
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On peut trouver à l’ouest du jardin botanique, une entité gigantesque qui s’étend sur plusieurs hectares : le camp de Roms. De taille presque aussi importante que le Jardin, le camp abriterai plus de 800 personnes, ce qui représenterait plus d’une centaine de familles.
Nous pouvons voir sur la carte que le camp de Roms, comme le Jardin et l’ensemble sportif et éducatif occupe une place importante dans l’épaisseur de la limite. Cette limite est remplie par des espaces très vastes et l’un d’eux est utilisé par les Roms comme espace d’implantation de leur camp.
Présents sur le site depuis maintenant deux ans et demi, ils se sont entassés sur le seul espace disponible qu’ils ont pu trouver au sud de Lille : une friche industrielle. Cependant ils occupent cette friche de manière illégale. En effet, sur cette friche, un projet est en cours et les Roms seront obligés de quitter les lieux d’ici fin 2013 si le projet est mené à bout. D’après la réunion du comité de quartier de Lille Sud qui a eu lieu le 11 Avril 2013 et à laquelle plusieurs d’entre nous ont assisté, la cohabitation avec les Roms ne semble pas des plus simples et des plus évidentes car certains riverains se plaignent de nuisances occasionnées par leur présence. Cependant, plusieurs associations de défense des droits des étrangers et de défense des Roms leur viennent en aide et leur apportent un soutien psychologique, moral et parfois matériel.
Camp de roms - Photo personnelle
Elles peuvent en outre les aider à défendre leurs droits face aux personnes souhaitant voir leur expulsion des lieux. Par exemple, depuis Avril 2013, le Collectif Solidarité Roms de Lille Métropole a organisé l’évènement « Rom 3000 » qui vise, sur plusieurs mois, à se rencontrer lors de spectacles, débats, échanges et fêtes.
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Porte de Valenciennes
Porte de Douai Porte d’Arras
Camp de Roms Grillages barbelés installé par la SNCF Complexes éducatifs sportifs Jardin Botanique 0
N
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Grillage au Nord du campement Roms - Photo personnelle
Il s’agit là de casser les barrières qui séparent les populations Roms et leurs riverains. Ainsi le Collectif s’emploie à défendre leurs droits et de promouvoir leur insertion qui est toujours très difficile à opérer. Récemment, la SNCF a fait installer un grillage de 3 mètres de hauteur qui longe sur 2 kilomètres le camp par le Nord, où il est délimité par les voies de chemin de fer. En effet, la SNCF a invoqué comme raison pour l’installation de ce grillage imposant et démesuré, la sécurité des populations vivant à l’intérieur du camp. Leurs traversées fréquentes des voies sont donc un danger pour les Roms. Cependant, il semblerait que la SNCF ait pris ces mesures pour s’éviter les dérangements occasionnées par ces traversées, qui ralentissent le trafic ferroviaire. Mais comment prétendre agir pour la sécurité des gens en les enfermant dans un enclos surmonté et chaussé de fils barbelés empêchant tout contact avec le Nord du camp de Roms et auprès duquel les enfants installés dans le camp jouent ? De plus, pour s’assurer de la sécurité du grillage, des gardiens accompagnés de leurs chiens ont été employés pour patrouiller à l’intérieur du camp de Roms.
Source: www.rlt.fr
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Le territoire, en sa qualité de quartiers dit «populaire» (c’est-à-dire qu’il accueille des populations aux taux de chômage et de jeunes adultes sans diplôme de niveau au moins égal au bac), est constitué d’un tissu associatif très développé sur Moulins, ainsi que sur Lille-Sud. En effet, on compte respectivement sur l’ensemble des deux quartiers 73 et 72 associations répertoriées par la Maison des Associations de Lille. Sur les 145 associations présentes sur les deux quartiers, 33 se situent sur notre territoire. L’offre de structures associatives sur notre territoire est forte et diversifiée. Il existe plusieurs pôles regroupant des associations sur notre territoire. La Maison de quartier Moulins boulevard d’Alsace est un espace d’accueil où les personnes peuvent se réunir pour participer à di verses activités et recevoir des conseils de travailleurs sociaux. Sur la rue de Condé, on peut trouver un regroupement d’associations qui défendent les droits et la tolérance envers les gays et lesbiennes. Rue Berthelot, 3 associations se sont aussi regroupées dans les mêmes locaux.
Certaines de ces associations n’ont implanté sur le territoire qu’une partie de leurs structures : leur siège social. Ainsi, toutes ne sont pas pourvues de locaux où peuvent travailler les membres associatifs ou peuvent être accueillis adhérents et personnes aidées. Aussi, il semblerait que que les différentes associations respectives de Moulins et de Lille-Sud ne communiquent pas ensemble. Ainsi lors d’un défilé organisé par un collectif associatif de Lille-Sud, et qui parcourait ses rues, ainsi que celles de Moulins, on a compté un nombre de participants très peu élevé.
Maison de quartier Moulins - Photo personnelle
La communication entre les associations des deux quartiers n’est donc pas vraiment à l’œuvre, même si des efforts ont pu être observés dans la participation des habitants à la vie associative. On observe donc une séparation des deux quartiers. Cette séparation des associations des deux quartiers paraitrait s’expliquer par l’épaisseur de la limite de notre territoire d’étude, qui opère une fracture physique infranchissable, même pour les idées et les interactions humaines. Comme le montre la carte de la répartition de la situation des associations au sein de notre territoire, ces associations semblent s’être installées à l’extérieur de la limite épaisse. Elle ne permet pas un vrai tissu associatif entre les deux quartiers de chaque côté et on voit apparaitre un vide associatif. En effet, on compte au sein de la limite seulement 7 associations sur la grosse trentaine que notre territoire détient au total. Cependant, ces associations ne sont pas vraiment diversifiées, puisque la moitié de celles-ci sont apparentées aux activités du géant Lille Université Club.
L� ����� ���������� � �’��������� �� �� ������ �������: Porte de Valenciennes Valencien nes Porte de Valenciennes
Porte d’Arras Porte d’Arras
Porte de de Douai Douai Porte
44 3 22 Nombre d’associations 11 Nombre d’associations
Association Associations Culturelles les Associations s Culturelles Association Associations Défense Défense Droits Droits Associations s dede Défense desdes Droits Association Associations Sportives Associations s Sportives Association Associations Loisirs rs Associations s dede Loisirs Associations Association s Solidarités Solidarités Associations dede Solidarités Internationales/ Actions / ActionsHumanitaires Humanitaires Internationales Station Stationde deMétro Metro Limite Moulins / Lille-Sud Limite Moulins/ Lille-Sud N N 0 0
5 50 00 0m m
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Voici quelques exemples d’associations présentes sur le territoire : - Le partenariat ou Centre Gaïa, rue Victor Renard, est une association dont le but est de promouvoir le développement des pays du Sud dans un esprit de réciprocité. Elle suscite et encourage les échanges entre les collectivités et populations du Nord et du Sud, et favorise l’éducation au développement au Nord comme au Sud. - Existence, rue de révise s’attache à la création et la réalisation de sculptures de jouets et d’objets en bois. Le Cirque du Bout du Monde, est une association culturelle proposant des initialisations, des stages de cirque, d’acrobaties, jongleries et autres spectacles du monde du cirque. - Le Serailwardi est une association Gay et Lesbienne Franco-Arabe, rue de Condé. Elle rassemble gays et lesbiennes arabes et d’origine arabe ainsi que leurs ami(e)s. Les membres peuvent étudier les sexualités en Islam et dans la communauté musulmane enFrance. L’association a aussi un rôle d’infor-
- L’assoca ’assocation tion Ch’titi eranga eranga,, rue Berthelo Berthelot,t, défend le rassemblement des « peuples du nord » et des « peuples du sud » en partageant identité, réalités et savoir-faire culturel dans un esprit d’équité et de fraternité.
Association Filbertville Rue Berthelot - Photo personnelle
mation et de lutte contre le virus du SIDA. - L’association Filbertville, qui défend et promeut le développement de projets de qualité pour l’avenir du quartier Faubourg de Douai appelé Filbertville. Elle s’attache partculièrement à défendre le patrimoine de son centre historique.
Étant un territoire jeune et en rajeunissement, les associations qui y sont présentes proposent de nombreuses activités qui leur sont destinées. Les associations de sports, au vue des nombreuses structures sportives que l’on peut compter sur le territoire, sont de même en nombre. Le LUC (Lille Université Club) compte plusieurs milliers d’adhérents, c’est la plus grosse structure associative sportive sportive du territoire. C’est pourquoi on retrouve au niveau de la rue Gaston Berger 4 associations du LUC proposant diverses activités . Ce tissu associatif tend à donner une identité à ce territoire, qui, par sa vie associative crée une vraie dynamique de personnes, d’actions et de rassemblements.
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Pour réaliser cette carte, nous nous sommes basés sur les prix du foncier à la vente et nous avons effectué des moyennes par quartiers. Nous pouvons observer que les prix sont décroissants au fur et à mesure que nous nous éloignons du centre de Lille.
Afin de répondre à cette situation préoccupante, le gouvernement prévoit la mise en place de certaines mesures comme la loi Duflot qui préconise la réduction d’impôts lors de l’achat d’un bien immobilier. D’autres mesures sont prévues comme la construction de logements locatifs sociaux et la rénovation de logements pour lutter contre l’habitat indigne.
Néanmoins, nous pouvons nuancer ce propos car le prix à l’achat d’un bien dit « ancien » peut varier en fonction de l’attractivité du secteur où il est situé. Il peut donc y avoir des différences au sein d’un même quartier selon l’état du bien immobilier et sa distance par rapport aux transports, aux commerces ou toute commodité favorisant l’attractivité du secteur. Les prix peuvent également varier dans l’achat d’un bien « neuf » car celui-ci dépend des promoteurs qui construisent les logements. De plus, nous sommes actuellement en situation de « crise du logement », la demande étant plus importante que l’offre. En effet, certains promoteurs attendent que le bien immobilier soit vendu pour le construire, s’il n’y a pas de vente, il n’y a pas de construction. Ce n’est pas la seule cause de cette crise, les situations économique et politique jouant également un rôle dans le fonctionnement du secteur immobilier, par exemple lors des périodes électorales.
Notons que la région Nord-Pas-De-Calais est la deu xième région touchée par l’insalubrité du logement après l’île-de-France.
Nous pouvons voir ces applications directement sur notre terrain d’étude avec la rénovation de logements anciens dans le quartier Moulins et la construction de logements dans le quartier LilleSud. Cependant, au niveau national, le nombre de constructions reste insuffisant pour résorber définitivement cette crise du logement. Nous restons donc incertains quant à l’évolution des prix du marché immobilier sur le territoire étudié. Exemple de construction de logement social sur le secteur Lille-Sud
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Lille-Sud
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Prix Immobilier moyen au m2 200m
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2400
2450
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3000 €/m2
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C’est l’arrivée de la Révolution Industrielle au début du 19ième siècle qui va structurer en grande partie la typologie de l’habitat actuel. Ainsi, le territoire s’équipe d’imposantes usines afin de se lancer dans la mécanisation et d’y abriter les métiers à tisser. Face à cette activité florissante, les quartiers de Lille-Moulins et Lille-Sud se transforment peu à peu en faubourg
industriel, abritant les différents acteurs de l’industrialisation : les ouvriers pour l’essentiel mais aussi les contre-maîtres et patrons qui logeaient dans de grandes battisses. Le bâti à prédominance ouvrier (courée, cité, lotissement) est omniprésent sur le territoire et s’organise autour des usines. Mais Mais suite au déclin économique, il est délaissé et se fait aujourd’hui vieillissant. Porte de Douai
Ported’Arras
Cet habitat participe donc à l’identité ouvrière du site. Dans les années 50- 70, par une volonté de permettre, en développant l’habitat social, un accès pour les classes «populaires» à un logement moderne (eau courante, électricité, chauffage) mais aussi face à la pénurie de logements, on voit apparaître la construction massive de barres et cités HLM. Cet habitat est construit pour être collectif et fonctionnel. En effet, il se situe à proximité des grands axes, autour du périphérique, des voies de chemins de fer ou près de la ligne de métro. Il participe donc à la constitution d’une ville dite «rationnelle». De nos jours, ce type d’habitat souffre d’une image négative car il est assimilé à la notion de précarité, les HLM et leur locataires sont donc au cœur des préoccupations urbaines en matière de réhabilitation et de reconstruction en ZUS. Le territoire étudié est également marqué par la présence de résidences étudiantes, situées à proximité des multiples ensembles scolaires.
N
Anciennes Industries 150m
Emplacements des anciennes industries aujourd’hui reconverties
Porte de Douai Porte d’Arras
N
150m
Courées
Immeubles et grands ensembles
Habitat Ouvrier
Résidences étudiantes
Maisons Bourgeoises
Hôtel Particulier
© Gestion Urbaine 2012 2013
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Courées et Habitat Ouvrier On peut observer plusieurs courées sur le territoire d’étude comme la cour Cacan, la Cour Bonnet et la cité Berthou. Ces courées faites de briques rouges typiques du Nord-Pas-de-Calais ont été construites lors du développement industriel de la région, pour loger les ouvriers qui travaillaient dans les usines voisines. On peut remarquer que le nom de ces courées correspond la plupart du temps au nom du patron de l’usine où travaillaient les ouvriers.
Ce type de logement correspond à un « bourrage interne » des îlots afin de rentabiliser au maximum l’espace et minimiser l’investissement financier. Ces petites maisons de 30 à 50 m², comportant un étage, constituent un ensemble et sont construites autour d’une cour privative dans le cœur de l’îlot. Da manière générale, les maisons sont organisées en rangées, se faisant face et comportant une allée médiane plus ou moins large (3 à 10 mètres).
Cour Cour
Bonnet
Cacan PortedeDouai Ported’Arras
Maisons Ouvrières
Les maisons ouvrières sont des maisons mitoyennes, la plupart du temps constituées de briques. Elles sont composées d’un rez-de-chaussée et d’un étage. Cependant les combles sont souvent aménagés afin de permettre un plus grand espace de vie pour la famille. famille. Ce qui les différencie des courées, c’est l’alignement de leur façades du côté rue. Elles disposent généralement d’un jardin individuel ou d’une cour en cœur d’îlot.
Cité Berthou
N
Courée 150m
Cité Berthou
Hôtel Particulier et Maisons Bourgeoises Les maisons Bourgeoises se sont développées avec l’haussmanisation. On peut les trouver le long d’un boulevard comme sur les boulevards de Strasbourg et Victor Hugo ou le long d’une rue comme sur la rue d’Artois. Ces maisons étaient à l’époque réservées aux ingénieurs et contres-maîtres travaillant dans les industries du quartier. o s i o t
Ces maisons sont le plus souvent constituées de briques émaillées et de céramiques offrants des teintes vertes, bleues et ocres. Les menuiseries et les lucarnes sont également soignées. On peut souvent remarquer la présence d’un balcon à l’étage. Ces éléments dé coratifs différencient donc ces maisons de l’habitat ouvrier.
u g r H t o c i V B d
r A ’ d
e u R
Portede Douai
Ported’Arras
Maisons Bourgeoises en rang Hôtel Courmont
Le territoire d’étude comporte un hôtel particulier, c’est l’hôtel Courmont, symbole de pouvoir, qui est actuellement la mairie du quartier Moulins. Ce type d’habitat abritait le patronat industriel du quartier. Construit en pierre, cette imposante battisse se remarque dans l’espace urbain par son style néo-classique.
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N Maisons Bourgeoises 150m
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Grands ensembles
Caractéristiques du système fonctionnaliste, celui-ci favorisant la construction d’habitat collectif, les grands ensembles sont également accompagnés par la construction de volet paysager afin de permettre un meilleur accès au divertissement et à l’éducation. Les grands ensembles sont généralement construits aux abords des grands axes de communication pour leur permettre une bonne desserte. Leur architecture est constituée de béton parallélépipédique en tour ou barre. La plupart de l’habitat social situé sur le terrain d’étude est géré par le bailleur social LMH. De nos jours, cet habitat est vieillissant et malgré les efforts fournis par la communauté pour les restaurés, ces ensembles souffrent d’un délaissement de l’entretien des espaces collectifs et publics alentours.
Barre HLM Marcel-Bertrand au niveau de la Porte d’Arras
Résidences Étudiantes
Face au développement des équipements éducatifs, on voit apparaître un besoin en logements étudiants important, d’où la création de résidences étudiantes sur notre territoire. En effet, il existe des résidences publiques (Crous : image ci-contre) et des résidences privées (Les Studiantines). Cependant, le nombre de résidences universitaires n’est pas encore suffisant et les étudiants sont alors contraints d’entrer sur le marché locatif. L’habiL’habitat dit «ancien» se transforme donc peu à peu en petits studios. La dominante étudiante de ces dernières années pourrait accentuer le phénomène de résidentialisation du secteur. Par exemple, avec la création du Foyer Jeunes ravailleurs rue Abélard.
Résidence Crous rue Armand Carrel
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�) V�� �� ������ �� ����������: �) U� ���������� �����������, �������� �������� � ����� Le territoire dispose de nombreux équipements, infrastructures, servives, et commerces qui facilitent la vie des habitants ou des personnes de passage qui viennent travailler sur notre site, étudier sur notre site ou alors profiter justement des grands complexes présents dans le secteur (cf annexe)
Le territoire comporte en son sein une multitude de commerces et services de proximité.
1
En effet les habitants ou les personnes de passage dans les quartiers de Moulins et Lille Sud peuvent profiter de ces structures et n’ont alors pas besoin de se déplacer dans le centre de Lille pour subvenir à leurs besoins. Le territoire apparaît donc comme fonctionnel et pratique pour tous ceux qui le traversent. Ils peuvent alors se restaurer dans les nombreux établissements de restaurations rapides que compte le territoire ou boire un verre dans les quelques bars, profiter de quelques boutiques comme le magasin de vélos - bmx ou le Roi du Matelas situés rue d’Abélart. Les populations peuvent aussi, si elles en ont la nécéssité accéder au commissariat centrale de Lille situé rue du Marquellies ou encore de la déchetterie située boulevard d’Alsace. Néanmoins on trouve qu’une Poste dans le nord de Moulins et que deux boîtes postales situées dans la rue d’Arras et dans la rue Berthelot.
Bâti Alimentation Services Restaurant
Place Fernig
Bar/Tabac 0
10m
N
La place Fernig est bordée par les fast food comme les kebabs, une sandwicherie, une pizzeria, ainsi que par une boulangerie et une brasserie. On y trouve également un garage.
Pizzeria et café situés place Fernig. Source personnelle
Boulangerie place Fernig Source personnelle
L�� ����� �� ��������� �� �������� �� ���������: Gambetta Cormontaigne
Wazemmes Montebello Porte de Valencienne Valencienness
3 5
Porte des Postes
1 Porte d’Arras
C.H.R Oscar Lambert
Porte de Douai
2 4
C.H.R B-Calmette
Commerces/Services
0
500m
N
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Au niveau de la place Déliot, les étudiants de la faculté de Lille 2 peuvent déjeuner pendant leurs pauses dans les nombreux établissements de restauration rapide comme des kebabs, les sandwicheries ou encore les pizzerias.
rg u o b u a F u s d a e rr u ’A R d
2
Les étudiants peuvent aussi profiter des deux imprimeurs situés juste en face de la faculté. Enfin les habitants du quartier peuvent aussi profiter d’une banque, d’une auto-école, d’un coiffeur et d’un magasin d’électroménager d’électroménager..
Bâti Services Restaurant Bar/Tabac 0
10m
N
Dans la rue d’Arras, il est possible de manger dans un kebab, un restaurant vietnamien et une pizzeria.
Pizzeria rue du faubourg d’Arras Source personnelle 3
De nombreux services sont disponibles aussi comme une banque, deux garages. Place Déliot
On trouve aussi un magasin de vélos ainsi qu’un commerce de matelas.
Bâti Services Restaurant Bar/Tabac 0
10m
N
Place Déliot Google Street View
4
Dans la rue Faubourg de Douai, deux restaurants sont présents dont un nommé la Récré et l’autre étant spécialisé dans la cuisine vietnamienne, ainsi qu’un boucher traiteur et le supermarché Dia. A l’intersection de cette rue avec celle d’Alébard on trouve aussi une brasserie.
l e r r a C d n a m r A e u R
Les habitants et les personnes de passage peuvent profiter de nombreux services de proximité au niveau de la rue Armand Carrel et Faubourg de Douai.
5
Place Vanhoenacker
Bâti Alimentation
Bâti Alimentation Services Restaurant Bar/Tabac i a u o D e d g r u o b u a F e u R
0
10m
N
En effet on trouve un coiffeur installé rue Faubourg de Douai, ou encore une laverie rue Armand Carrel, mais aussi un garage et une auto-école rue Armand Carrel et enfin un tabac.
Services Restaurant Bar/Tabac 0
10m
N
Enfin au niveau de la place Vanh Vanhoenacker oenacker les populations résidant sur le territoire ou étant de passage sur celui-ci peuvent profiter de commerces de restauration rapide comme un kebab, ou aller boire un verre dans un bar tabac, ou encore faire leurs courses dans le supermarché Match.
Dans la rue Armand Carrel, on trouve quatre établissements de restauration rapide comme Domino’s Pizza, un kebab, ou encore une sandwicherie. On trouve aussi une boutique boutique d’alimentation générale. Boucherie rue Faubourg de Douai. Source personnelle
Laverie rue Armand Carrel. Source personnelle
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Le territoire dispose de nombreux établissements médicaux dont certains avec une importance non négligeable : L’hôpital Saint Vincent de Paul est un établissement général médico-chirurgical qui développe également un pôle pédiatrie et un pôle mère-enfant de haut niveau. Il fait partie du groupement des Hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille et est composé aussi d’un centre d’accueil permanent. L’Institut Médico Educatif de la Roseraie situé rue du Capitaine Michel est composé de l’Institut Médico Pédagogique et l’institut Médico-professionnel. Il accueille en semi internat mixte 105 enfants et adolescents âgés de 5 à 20 ans présentant des déficiences intellectuelles. L’IME est aussi constitué du Service de l’Education et de Soins Spécialisés à Domicile s’adressant à 20 personnes âgées de 0 à 18 ans. L’EPDSAE situé rue Abélard, est un établissement public départemental public de soins, d’adaptation et d’éducation. On y trouve l’administration générale qui s’occupe de de la préparation et de l’exéHopital de Saint Vincent. Source Photo personnelle
cution des politiques départementales et nationales en matière d’accompagnement, d’accueil, d’hébergement et de suivi à domicile pour les personnes en situation de fragilité dans le domaine de l’insertion, du handicap, de la prévention et de la protection de l’enfance. Le Centre Montfort audition et langage situé rue Jean Jaurès est un centre d’action médico sociale de santé spécialisée. On compte seulement un infirmier situé rue Abélard, et les médecins médecins généralistes se trouvent quant à eux souvent au nord, sur le quartier de Moulins. Les pharmacies sont située s rue de révise, et rue du Faubourg de Douai. Cela permet aux habitants de pouvoir accéder aux services de pharmacie aux deux extrémités du territoire. La population du territoire et ses environs peut donc bénéficier de nombreux services de santé.
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Wazemmes Montebello 5 Porte de Valencien Valenciennes nes 4 1
Porte des Postes
1
Porte d’Arras Porte de Douai
2 C.H.R C.H. R Oscar Os ar Lambert Lambert Lambert 1
Hopital Saint Vincent Vincent de Paul
2
I.M.E La Roseraie
3
3
C.H.R B-Calmette -Calmette E.P.S.A.E
4
Centre Montfort audition et langage Pôle Santé Lille Métropole
5
Pharmacies
5
N Infirmier
0
500m
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Le territoire dispose d’une multitude d’établissements et de structures éducatives. Un enfant habitant le quartier peut alors suivre sa scolarité de la crèche aux études supérieures.
Le lycée Baggio du jardin Botanique
L’école d’optique lunetterie La faculté Lille 2
En effet, le territoire dispose d’une crèche et d’une halte garderie pour tout ce qui concerne la petite enfance. Un enfant peut ensuite passer dans le niveau secondaire grâce aux deux collèges et trois lycées dont l’importance de ces derniers n’est pas à nég liger. Effectivement ces trois lycées offrent diverses possibilités de formation dans le niveau supérieur grâce à leurs classes préparatoires mais aussi leurs BS; en supplément des autres offres de formations que proposent les deux facultés de Lille 2 droit et sport, les trois instituts ainsi que les quatre écoles du supérieur comme l’école d’opticien lunetier ou encore celle de communication ESUPCOM. Les personnes étant sorties du système scolaire sans diplômes ou les personnes voulant acquérir de nouvelles compétences en termes de communication graphique ont la possibilité de reprendre leurs études grâce à l’école de la deuxième chance ou grâce au centre AMIGRAPH.
outes ces infrastructures éducatives permettent alors d’attirer une population jeune, mais permettent aussi aux enfants qui deviendront plus tard étudiants, de suivre leur scolarité dans le même quartier. Cela permet aussi d’attirer la population lilloise, mais aussi cela permet au quartier d’avoir un rayonnement régional, national et enfin international grâce à l’Institut de Sciences Politiques par exemple, la Faculté Lille 3 ou encore le lycée Baggio. Enfin cette population jeune peut alors se loger dans les internats des lycées présents sur le territoire, mais aussi dans les deux résidences universitaires situées rue Armand Carrel.
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Wazemmes
6
Montebello
Porte de Valenciennes
7 8 Porte des Postes
4
Porte d’Arras
9
1
Porte de Douai
1 2
C.H.R .H.R Oscar Lambert
2
structures éducatifs
Lycée Baggio
12
petite enfance et primaire Lycée Faidherbe
3 10 5
8
Ecole d’ informatique Ecole de la deuxième chance
9
Institut de preparation de l’ adminstration général
3
Lycée Gaston Berger
4
Faculté de droit
5
Collège Anatole France
10
Ecole de commerce
6
IEP
11
Ecole d’ optique
7
IRA
12
Amigraf
C.H.R B-Calmette -Calmette
11
0
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Le territoire dispose de nombreuses structures sportives qui permettent aux habitants ainsi qu’à la population de passage de pratiquer différents sports et ainsi de s’épanouir. Il compte alors le stade Jean Bouin et d’autres infrastructures dôtées d’une envergure de taille comme le Lille Université Club, le B’twin B’twin Village qui est lele siège international de la marque B’win ou encore la Halle de Glisse. Hall de g lisse. Source: photo personnelle.
Hall de glisse. Source: photo personnelle.
Conçue par la ville de Lille et inaugurée en février 2005, la Halle de Glisse est un complexe majeur du territoire. Elle accueille toutes les différentes pratiques de glisse urbaines existantes et tous les publics. Sur plus de 3000m² couverts, on trouve dans la halle une patinoire roller de 800m², un skatepark, une salle de danse de 100m², un club house, ainsi qu’un espace extérieur aménagé de 2000m² pour la pratique de la glisse urbaine.
Le B’win village est quant à lui un important site dédié au vélo. Autrefois le premier aéroport de Lille avec la liaison Lille Londres-Gatwick, puis fabrique de cigarettes, il abrite aujourd’hui aussi l’usine de vélos de la marque B’win ouvert depuis le 19 nouvembre 2010. Le site emploie 450 collaborateurs qui s’occupent des nombreux espaces comme le centre de remise en forme de plus de 1450m², le village pour les enfants avec parcours cycliste, ou encore de toutes les pistes de montagnes, de relief polyvalent, de Bmx, du magasin, et des bureaux.
B’win B’ win Village. Source: photo personnelle pe rsonnelle
L�� ���������� ����� ����������: �����: Gambetta Cormontaigne
Wazemmes Montebello Porte de Valenciennes
Porte des Postes Porte d’Arras
2
Porte de Douai
5
4
1
C.H.R .H.R Oscar Lambert
3
1
LUC
2
Halle de glisse
3
sporti’ luc
4
Complexe spotif Baggio
5
B’ twin village
C.H.R B-Calmette -Calmette
0
500m
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photo
En 1921, l’Union des Etudiants de l’Université de Lille crée son association sportive : le LILLE UNIVERSIE CLUB. Il succède au SADE UNIVERSIAIRE LILLOIS LILLOIS fondé huit ans plus tôt. Le LUC accueille des personnes de 12 mois à 99 ans et comptait plus de 14765 licenciés pour la saison 201112. On peut alors pratiquer de nombreuses pratiques sportives grâce à la multitude de sports proposés et aux nombreux terrains et salles disponibles et aussi profiter de plusieurs services comme celui de la restauration.
Le Luc propose alors de nombreuses activités physiques adaptées aux singularités des personnes. De plus le Luc propose diverses formations, et divers services comme celui de la restauration, mais aussi la location de salles, tentes et chapitaux pour célébrer des fêtes ou pour des séminaires, ainsi que la location d’un minicar et d’un un utilitaire et enfin le service repographie. Pour finir il existe une annexe du Luc qui se situe rue Abélard et se nomme Spor’tiluc. Spor’tiluc.
L’entrée du LUC
La piscine du LUC
Le Luc offre aussi la possibilité pour les adultes et enfants handicapés de pratiquer du sport comme le basket et le football. Des activités de loisirs pour personnes à déficience intellectuelle sont aussi proposées sans volonté thérapeutique médicale mais uniquement pour permettre aux personnes souffrant de handicap d’acquérir un meilleur bien être grâce à la pratique sportive. Le 3ème âge peut aussi pratiquer des activités sportives spécifiques pour améliorer leur condition physique et musculaire et leur capacité psychomotrice.
L’offre sportive est alors importante sur le territoire notamment grâce au Luc qui est un exemple d’un grand complexe sportif, de même envergure que les complexes et stades sportifs dont disposent les campus américains.
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Les différents sports proposés au LUC :
LUC : Lille université club A1
Spo port rtss art artiiti tisq squ ues
danse mod dan oder ern ne, cirque, gymnastique Spo port rtss de de co com mba batt aïki aï kido do,, bo boxxe fr fran an-çaise, escrime, judoka, karaté Sport rtss co coll lleectifs hoc ock key, na natation synchronisée, plongée, planche à voile, subaquatique compétition, water polo, voile Spor Sp orts ts de ra raqu quet ette te badm ba dmin into ton, n, te tenn nnis is Sports individuels athlétisme, bowling, haltérophilie, musculation Sports av aventure Bmx, sp spéléologie Sports et loisirs : acti- yoga, sport bien vités du week-end week-end être, danse bien être, pétanque
Piste d’ athlétisme
Bicross
Terrain de foot gazonné
Terrain de Rugby Piscine Halterophilie Salle de sports CSU collectifs SUAPS
Terrain de foot synthétique
Direction FFSU Lycée faidherbe
Salle de Tennis gym
Tennis decouClub-house couvert vert Pétanque Danse
Parking
Lycée Gaston Berger
Etablissements scolaires Terrain extérieur
Complexe intérieur Batiments administratif 0
50m
N
Source: panneau d’entrée du LUC.
Plateau polyvalent
FAC des sciences et du sport
Espace mômes
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Le territoire contient une offre culturelle qui n’est pas à négliger grâce à ses divers équipements : - Le théâtre Le Prato propose de nombreux spectacles et est aujourd’hui le Pôle National des Arts du Cirque. Il se situe dans la Filature. - La Filature est l’ensemble de la bibliothèque et médiathèque situé allée de la filature, dans l’ancienne usine Le Blan. Téâtre le Prato
Le Prato, l’INA et la Filature
- La Ferblanterie est un atelier d’artistes d’artisans, d’arts vivants. Les 1200m² d’espace offrent un lieu de travail pour la cinquantaine d’artistes de ce collectif. En plus d’être un lieu de création et d’expérimentation, la Ferblanterie est aussi une association qui a pour but de promouvoir et de favoriser les rencontres et les échanges de savoir-faire.
-L’Institut -L ’Institut National de l’Audiovisuel conserve, valorise et transmet les images et les sons sons qui fondent le patrimoine collectif. - La maison Folie de Moulins est une ancienne brasserie du XIXème siècle réhabilitée grâce au titre que Lille a obtenu en 2004 : Capitale européenne de la culture. Elle abrite désormais des expositions, des concerts etc. Notre territoire a certes des équipements uniques en leurs genres et de qualité, mais il manque d’équipements culturels plus basiques et accessibles à tous comme un cinéma par exemple.
- L’ancienne Ecole Privée Sainte Marie est aujourd’hui un atelier de création de masques et de costumes, mais aussi un espace qui donne la possibilité de prendre des cours de musique, de danse et en particulier de flamenco. On y projette un village d’artisans. Le territoire d’étude est alors marqué par une pluralité des services, une bonne accessibilité des transports publics qui permet la desserte au niveau des différents équipements et commerces. La multitude et la qualité des équipements et des infrastructures qui structure notre territoire participe donc à la viabilité fonctionnelle du site. Mais l’orientation l’orientation fonctionnelle du secteur s’adresse t-elle t-elle à un public particulier ?
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Wazemmes Montebello
6 2
1
5 Porte de Valenciennes 1
Porte des Postes
Porte de Douai
Porte d’Arras
C.H.R .H.R Oscar Lambert Le théâtre Le Prato
1
3 23 3
La Filature
La Ferblanterie
4
C.H.R B-Calmette -Calmette
4
L’ancienne école privé Saint Martin
5
Institut National de l’Audiovisuel
6
Maison folies Moulins
N 0
500m
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III° U� ���������� �� ��������:
p110
1) Volonté politique et projets:
p111
a) Le GPU appliqué sur notre territoire
p111
b) Construction et réhabilitation de l’habitat
p115
c) Développement des secteurs économiques et connexion des espaces à la ville
p120
d) Développement et renforcement des équipements publics
p124
2) Potentiel de campus:
p128
a) Plan vert et limites administratives
p128
b) Projets et pistes d’intervention envisagés
p132
Le territoire est concerné par le grand projet urbain ainsi il subira des transformations dans les années à venir venir.. Certaines friches sont soumises à des projets précis, d’autres ne sont qu’au stade d’élaboration de projets. D’abord nous étudierons ce que les politiques de la ville souhaitent faire des friches, ensuite nous verrons vers quel qu el avenir s’oriente le territoire ?
Ci-contre le lycée Faidherbe. Source: photo personnelle
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1) V������� ���������� �� �������: �) L� GPU �������� ��� ��� ����� ���������� ���������� :
Le GPU : ses objectifs, son financement. Le Grand Projet Urbain (GPU) est dirigé par la Ville de Lille et la LMCU. Il a comme principal partenaire l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine). L’objectif du Grand Projet Urbain est d’améliorer durablement le cadre de vie dans les quartiers en difficulté. L’accent est mis sur les interventions urbaines et sociales, via l’accompagnement des familles concernées pour un relogement ou l’insertion professionnelle. Les principaux quartiers concernés sont ceux de Lille Sud, et le secteur de la Porte de Valenciennes Va lenciennes de Moulins.
Réhabilitation du secteur Arras-Europe . Source : photo personnelle
Quelques chiffres pour le Grand Projet Urbain : Un budget de 482M d’euros Une durée de 6 ans 3400 logements neufs et 4 5000 réhabilités.
Site des Margueritois en construction. Source : photo personnelle
Ses priorités sont avant tout le logement et la construction / rénovation des équipements et des espaces publics pour améliorer le cadre de vie dans tous les quartiers. Il y a une volonté d’amener des activités et de l’emploi en créant des équipements économiques et culturels. C’est en favorisant le développement économique des quartiers et en relançant l’activité que le territoire pourra pourra proposer de l’emploi l’emploi au niveau local. En effet, les bailleurs et promoteurs s’engagent à vérifier que les entreprises s’occupant s’occupant des travaux embauchent des habitants de la ZUS (Zone Urbaine Sensible) pour effectuer au moins 5% des heures de travail que le chantier nécessite. Cette mesure e st dictée par la charte nationale d’insertion adoptée par l’ANRU sur les opérations concernant les ZUS. Ces emplois seront donc générés par les chantiers, mais aussi par l’activité économique et commerciale née de la revalorisation de chaque quartier.
C���� ��� ������� ������� ����� ����� ��� �� �������:
Projets d’équipements : Livraison 2012 - 2014
Limite Moulins - Lille Sud Voie de chemin de fer
Habitat : Livraison 2008 - 2011
r ue de C a mbr ai
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s e v i s T r é d e r u e
200m s a r r A ’ d e u r
Projet des deux portes. en cours l’élaboration o u g o r H c t o V i c d d r e v a u l e B o
Porte des postes
B o ou l u l e v e a v r a r d d e d e M e e t tz z
La porte de Valenciennes
N
r u e d e B a p a u m e
Porte de Valenciennes
i s
o t r ’ A d e u r
boulev ar d d e S St t r ra sbour g
porte d’Arras
collègede Moulins Boulevar ulevard d d’ d’A Alsace
porte de Douai
A 25
projet des deux portes
Lillénium
r u e A r m a n d C a rr e l
Jardin des Plantes
r ue e d d e es Mar qu i l ll l i ie s e citédes métiers etde l’artisanat
r u u e e M ar c ce l H e l H é én au x x
Foyerd’accueil des jeunestravailleurs. s e t s o p s e d g r u o b u a f u u d a e e s u s r i
r b r A ’ l e d e u r
secteur Arras - Europe secteur Arras -Europe Cimetière de Lille Sud
ie s A l’ e d e u r
s a r r A ’ d g r u o b u a f u d e u r
d r a n e R r t o i c V e u r
résidence
c h Margueritois e m i n d e s M a r g u e r i Faches - Thumesnil t o i s
r u u e e d ’ ’A b é él l a r a r d d
r u e B e r t h e l o t
i n v é i L a s b u d e r u
Ronchin
© Gestion Urbaine 2012 2013
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Sources de financement du GPU sur Lille-Sud : Source
millier d’€uro
%
Bailleur LMCU Ville de Lille Région ANRU Département Autre
105 940 64 825 29 872 966 15 496 96 761 19 200 49 892
28% 16% 8% 1% 4% 25% 5% 13%
TOTAL
382 952
100%
Subvention CDC
Le Grand Projet Urbain est principalement financé par les bailleurs privés et sociaux, l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) et LMCU. Sont subventionnés les démolitions, les constructions, les résidentialisations, les réhabilitations, les équipements, les aménagements et l’ingénierie.
Ces subventions sont partagées de la façon suivante : Dépenses subventionnables
Démolitions Constructions Résidentialisations Réhabilitations Equipements Aménagements Ingénierie TOTAL
20 352 133 782 8 893 16 939 87 914 111 214 3 858 3 8 2 9 52
Les constructions prennent donc la plus grande part dans les dépenses prévues, suivies par les aménagements.
Présentation de Lille Sud et de Moulins Le Grand Projet Urbain touche plusieurs quartiers de Lille dont les quartiers Moulins et Lille Sud. Ce dernier est composé à 60% de logements sociaux, séparé du centre ville par le chemin de fer et le périphérique, il est au cœur du Grand Projet urbain. La dynamique a commencé avant 2006 à l’entrée du quartier avec l’implantation de la halle de glisse, de l’hôtel de police et la rénovation de la rue du Faubourg des Postes. Le quartier de Lille sud est l’un des plus importants de Lille avec plus de 20 000 habitants. Il est bordé à l’Ouest par l’immense site universitaire hospitalier (CHRU) et son site de développement Eurasanté, la nouvelle faculté de médecine et l’hôpital Jeanne de Flandre. La mise en œuvre du grand Projet Urbain ouvre le quartier à des transformations importantes en matière de logements, d’équipements et en qualité de cadre de vie dans les prochaines années. Le quartier de Lille Sud est peut-être le plus emblématique de cette dynamique qui métamorphose la ville de Lille depuis la rénovation et la construction prochaine de nombreux logements.
Lille sud accueillera également un nouveau pôle commercial à l’entrée du quartier (Lillénium) et une nouvelle salle polyvalente. Lille Moulins, quant à lui, est un quartier en rénovation depuis une dizaine d’années (Fac de Droit, Prato, Maison folie...) Dans le vieux Moulins, qui compte de nombreuses maisons de ville parfois vétustes, la priorité est de poursuivre la rénovation du parc privé, notamment en apportant des aides techniques et financières par l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat). �) C����������� �� �������������� �� �’������� : Les projets de réhabilitation et de construction d’habitat ont pour but de donner une nouvelle dynamique au quartier, faire venir une nouvelle population par des prix attractifs, et changer l’image négative du quartier. Ce sont les bailleurs sociaux et la ville qui décident si les logements vont être démolis et reconstruits ou uniquement réhabilités. Pour cela ils prennent en compte l’état de délabrement et la localisation de celui-ci.
Des construction de logements neufs : Lors d’une reconstruction, on détruit des habitations pour ensuite les reconstruire, les populations sont déplacées définitivement dans les quartiers de Fives, Wazemmes Wazemmes et le sud de Lille Sud. Les loyers des logements neufs augmentent par rapport aux anciens logements mais la ville de Lille justifie cela par la baisse de charges mensuelles. En effet les nouveaux logements sont plus modernes et écologiques : ils se chauffent mieux et sont mieux isolés. Malgré la hausse du loyer de ces logements, les prix restent abordables puisque ce sont avant tout des logements sociaux. Pour illustrer notre props nous prendrons l’exemple d’un quartier en construction situé sur une friche industrielle qu’est le site des Margueritois : (voir photos ci-contre) La friche Paindavoine, situé au sud de la rue Abélard, fait partie d’un véritable projet de quartier en construction. D’ici 2014, ce secteur sera métamorphosé avec la création de 213 logements, de nouvelles rues ainsi que d’un square avec une aire de jeux.
Deux photos du chantier des Margueritois. Margueritois. Source : photos personnelles.
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Projection des maisons individuelles sur le site des Margueritois. Source : Vilogia
Sur le terrain du nouveau quartier, il y avait avant l’industrie Paindavoine : une industrie métallique, qui fabriquait des ponts ferroviaires et des charpentes métalliques. En 1965 la société est liquidée à cause de difficultés sur un chantier, le terrain est alors reconverti en site d’entreposage. La pollution fût causée par la présence d’hydrocarbures, de produits chimiques ou de métaux lourds comme le plomb, le zinc, cuivre ou chrome. La friche fait aujourd’hui partie des réaménagements du Grand Projet Urbain. (voir photos cicontre). Avant le début des constructions, il a fallu fallu dépolluer le terrain car les anciennes activités industrielles du site ont pollué le sol, et cela nuit à la santé des hommes et de l’environnement. La dépollution peut coûter très cher donc dans la mesure du possible on peut choisir de gérer la pollution. C’est-à-dire retirer les terres polluées et les stocker ailleurs en établissant un système de confinement. Pour cela on enfouit les terres polluées sous une couche d’argile imperméable. Dans le cas de la friche Paindavoine, les terres polluées ont été évacuées vers une décharge spécialisée; c’est souvent le cas pour un futur usage sensible du terrain comme l’implantation de logements avec des terres cultivables. Au total, 16200 tonnes de erres erres ont été sorties pour que le terrain soit sain.
Logements individuels
vers la rue Abélard et le jardin botanique o t e l o e r t h B e R u
Logements collectfs
Volet paysager
P
Axes routiers
Axes piétons
P
P
Parkings
Trame verte
CARTE DU PROJET DES MARGUERITOIS
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0m
50 m
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Des réhabilitations : Dans le cadre du GPU, 1600 logements sont réhabilités (voir photos ci-dessus). Dans ce cas on rénove les parties communes, on change le chauffage et les menuiseries. De plus 2600 logements sont résidentialisés, c’est à dire que l’on isole l’espace public de l’espace privé en clôturant et en sécurisant les bâtiments. Au Sud de Lille Sud, les bâtiments ont été é té réhabilités car il y a une population beaucoup plus importante et c’est donc plus difficile que de reloger les habitants. Les populations sont déplacées le temps des travaux de réhabilitation. Parfois ces populations font le choix de ne pas revenir dans leur quartier d’origine.
logements avant la réhabilitation, secteur Arras-Europe. Source : photo personnelle
Logements réhabilités, secteur Arras-Europe. Source : photo personnelle
L’aide apportée par l’état en faveur de la mixité sociale : Par le Grand Projet Urbain, la ville veut diversifier l’offre de logement et favoriser la mixité sociale en proposant des logements en accession libre et aidée à la propriété, des immeubles collectifs mais aussi des maisons locatives sociales. On peut remarquer que la répartition des différents types de logements n’est pas la même selon la localisation du site. (voir tableau ci-dessous) Au sud de Lille on trouve des logements collectifs et intermédiaires, mais aussi des logements individuels, puisque ce territoire dispose d’un foncier relativement important.
Le GPU est centré sur la construction et la réhabilitation de logements sociaux, ces constructions ont lieu prioritairement dans le quartier Lille-Sud. Les nouvelles constructions se situent sur le secteur Arras-Europe et les Margueritois alors que les réhabilitations et résidentialisations se situent au Sud de Lille-Sud. Cela montre bien la forte demande de création de logements sociaux qui s’inscrit dans les projets urbains actuels tout en développent la mixité sociale ainsi que l’économie avec la salle polyvalente de lille-sud et Lillénium au cœur du secteur des deux portes .
Dans le cas du site des Margueritois, on trouvera du collectif social ou libre et de accession aidée ou libre. Le nombre de logements en accession sociale est égal au nombre de logements en accession libre : 60 logements dans les deux cas. Cela reflète une volonté de mixité sociale de la part des politiques de la ville de Lille. On constate aussi que sur l’ensemble des sites de Lille-sud et de porte de Valencienne, la part de locatif social (28%) reste légèrement supérieure à celle de locatif libre (25%) : ce qui illustre encore les moyens mis en place pour obtenir de la mixité sociale sur ces sites en rénovation.
Nature des logements sur les sites de reconstruction du GPU Sites
Locatif Social (PLS)*
Locatif Intermédiaire (PLI)*
Locatif Libre
Accession Sociale (PAS)*
Accession Libre
TOTAL TOT AL
Margueritois Foyers Jeunes Travailleurs Porte de Valenciennes Total sites Lille-Sud et porte de Valencienne
60 / 120 455 28%
0 / 60 178 10%
33 / 180 401 25%
60 / 0 237 15%
60 / 40 354 22%
213 100 places 400 1 625 100%
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dra également une auberge de jeunesse et un CentreMulti-accueil Petite Enfance pouvant accueillir 70 enfants. Au total, ce sont plus de 400 personnes qui fréquenteront le lieu régulièrement, ce site aura donc un rayonnement au sein du quartier et de ses environs. Autour de ce site, se créeront des commerces et des bureaux, amenant de la vie au quartier.
Projet du centre commercial «Lillénium». Source : urbanews.fr
Amener de l’activité économique et des services : Parallèlement Parallèlem ent au développement de l’habitat, le GPU veut amener et développer l’activité économique afin de re-dynamiser le territoire dans la continuité de la réussite des pôles Euralille 1 et Euralille 2. En effet, sur le secteur des deux portes (entre portes des Postes et porte d’Arras) un nouveau pôle commercial « Lillénium » verra le jour. Il comprendra un supermarché, de nombreuses boutiques, un hôtel, des bureaux et des espaces de restauration. Sur le secteur de la Porte de Valenciennes (voir carte ci-contre) qui est situé à la limite des quartiers
du centre, de Fives et de Moulins, le projet est lui aussi ambitieux car il mêle à la fois la création de logements, d’équipements, de commerces et de bureaux en réaménageant la voirie et le volet paysager. Ce secteur était constitué d’immeubles vieillissants et d’espaces délaissés. La priorité était donc de construire des logements neufs et diversifiés. En effet, on trouvera des logements locatifs intermédiaires, en accession aidée à la propriété et des logements en libre accès à la location où à la propriété. (voir tableau page précédente) De plus, le projet amène de l’activité car il prévoit la création d’un pôle d’attractivité comprenant le Centre des Innovations Socio-Economiques (CISE), aillant une capacité d’accueil de 70 employés soit une vingtaine de structures. Ce centre compren-
Nous avons pu constater que notre territoire comportait un foncier conséquent de friches. Une partie du secteur en friche est actuellement occupée par des familles Roms et c’est à cet endroit que s’implantera une cellule Décathlon : EssenSole village, pôle de la chaussure de sport. En effet, tous les emplois seront regroupés puisque le site comprendra la phase de conception des produits, la phase de fabrication et celle de la pratique sportive. Ce projet se veut être un nouveau lieu de vie pour le quartier, développant encore une fois le se cteur de la pratique sportive tout en amenant de l’activité économique. En ce qui concerne les familles Roms, elles devraient s’installer ailleurs dans la métropole d’ici fin 2013, mais il n’y a pas de précision concernant les conditions d’évacuation du camp et les futurs lieux d’accueil prévus. Le secteur d’EssenSole Village comprendra aussi des zones d’habitation mais ces réalisations sont encore au stade de projet et la liaison avec les équipements n’est pas encore définie.
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Projets en cours sur le secteur Porte de Valenciennes Logements
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Routes Logements et activités en pieds d'immeubles
6 5 3 N
100m Logements, commerces et bureaux Consultations en cours Centre Multi-activités : Cenrte de l'Innovation Socio-Économique (CISE), Auberge de Jeunnesse et Centre pour la petite enfance
Porte de Valenciennes
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Il y a aussi une volonté de connecter le secteur Porte de Valenciennes à Euralille 2, pour une continuité dans le bâti, d’équipement et d’activités économiques. (voir carte ci-contre) Pour cela, un nouveau boulevard sera créé, par la jonction des boulevards Belfort et e t Paul Painlevé. Un parcours vert piéton et cycliste traversera les nouveaux îlots de logements et assurera la liaison avec le reste de la « Promenade des remparts ». À l’angle de la rue de Cambrai et du boulevard Belfort, un nouveau parc fera la liaison avec le futur quartier Saint-Sauveur. Projet des deux portes. Source : mairie-lille.fr
Connexion des espaces : Selon le GPU, il faut « unifier la ville dans sa diversité, construire une ville harmonieuse, lutter contre les ségrégations sociales et spatiales ». Son objectif est de reconnecter les différents espaces de la ville. Dans cette optique on retrouve le projet des deux portes. (voir image ci-dessus).
Ce projet de restructuration urbaine concerne le secteur entre la porte des postes et la porte d’Arras, il a déjà débuté avec la création de la Halle de Glisse, et l’aménagement du Pont Pont des Podtes notamment. Le but est d’essayer de gommer cette limite entre Moulins et Lille-sud. Une limite physique créée par le périphérique. Il s’agit aussi de prévoir prévoir des aménagements tels que le centre commercial Lillenium, la cité des métiers et de l’artisanat, et des programmes de logements ainsi que la création de nouvelles rues et passerelles.
Les projets qui entourent notre territoire d’étude semblent être dans la continuité des projets d’Euralille 1 et 2. D’ailleurs Euralille 2 c’est également construit sur une limite épaisse. Il semblerait qu’il y ait une volonté d’extension de la ville vers le sud. La ville de Lille ne cesse de s’agrandir et de se densifier, le foncier disponible sur notre territoire va donc devenir intéressant pour les entrepreneurs, malgré sa position de limite. En effet il se trouve à cheval entre le quartier de Lille-Sud et de Moulins, c’est également une limite entre Lille et Ronchin et Faches-imesnil.
C�������� ��� ���� ����������: CONNEXION DES DEUX BOULEVARDS
Boulevard Painlevé
connexion des 2 boulevards
N 0
Porte de Valencie Valenciennes nnes
500m
Boulevard de Belford Routes
Porte de Douai
Périphérique Connexion des deux boulevards
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Développer les activités culturelles :
Image de synthèse de la salle polyvalente. Source : mairie-lille.fr
Salle polyvatente dans les secteur d’Arras-Europe. Source : photo personnelle.
Le Grand Projet Urbain a aussi pour objectif le développement des équipements publics pour en faire un quartier à vivre, et non une simple cité dortoir. Les habitants pourront ainsi habiter mais aussi travailler,, emmener leur enfants à l’école et se divertir travailler dans leur quartier. Pour cela le Grand Projet Urbain réhabilite les équipements existants et en crée de nouveaux. Il favorise aussi le développement des activités économiques et l’emploi local par l’implantation d’un pôle commercial Lillénium, et par l’implantation de cellules commerciales en pied d’immeuble. La ville de Lille s’est engagée à métamorphoser le quartier de Lille-sud en construisant de nouveaux logements, équipements et espaces publics. La salle de Lille-Sud se veut être un nouveau lieu culturel, associatif et familial pour Lille-Sud. (voir photo ci-contre). Elle est installée dans la zone zone située entre le faubourg Arras et des Postes, au cœur d’un parc. Conçu par le Cabinet d’Architecture Lacaton et Vassal, ce bâtiment transparent bénéficie d’espaces modulables, s’adaptant aux différents types d’événements proposés. Grâce à sa façade mobile, la salle de spectacles peut s’ouvrir entièrement sur le parc.
Renforcer les équipements éducatifs et sportifs : Le projet du collège de Moulins est situé sur la friche de l’ancien magasin Lapeyre, détruit en 2011, à l’intersection du boulevard d’Alsace et de la rue d’Arras. L’architecture moderne de celui-ci contraste avec les bâtiments environnants, faisait du collège un élément remarquable. Le métro aérien longera une des façade du collège, ce qui a été pris en compte lors de l’élaboration du projet De plus, ce projet sera respectueux de l’environnement puisqu’il respectera les normes Haute Qualité Environnementale, qui consiste à réduire les nuisances liées au chantier et gérer l’évacuation et la récupération des eaux pluviales. Mise à part le respect de l’environnement, le collège de Moulins aura d’autres avantages qui en feront sa spécificité. En effet, il comprendra un complexe sportif, pôle d’excellence pour la pratique handisport, dédié aux collégiens mais également ouvert aux entraînements et compétitions de clubs municipaux. Ce collège se définira aussi comme pôle culturel car il disposera d’une salle d’orchestre, d’une salle de pratique vocale et d’une salle culturelle. La salle d’orchestre multifonctionnelle fera cohabiter la musique et la danse et la configuration de la salle permettra les répétitions d’orchestres et l’organisation d’auditions, de concerts et de divers spectacles.
Image de synthèse du collège Moulins. Source : mairie-lille.fr
s a r r A ' d e u R
accès collège
accès salle de sport accès salle ll Schéma du collège de Moulins.l Source : schéma personnel. ll
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Pour conclure, on constate qu’il y a de nombreux chantiers et projets à l’est et à l’ouest de notre territoire. Mais qu’en son sein il y a toujours des friches sans projet clairement définis. C’est pourquoi nous avons élargi notre territoire d’étude dans le cadre de l’analyse des projets. Dans un périmètre proche de notre t erritoire on développe toujours davantage les équipements éducatifs et culturels, réservant les projets d’habitat pour les secteurs environnants. A l’Est du territoire on a le projet concernant la porte de Valencienne et à l’Ouest on a de nombreuses constructions et réhabilitation de logement dans le secteur se cteur d’Arras-Europe. Avec Avec notamment la construction du centre commercial «Lillénium», un nouveau centre social, une nouvelle salle polyvanlente etc. Finalement, on se rend compte que notre territoire, semble encore une fois délaissé au niveau des projets d’habitation. Les politiques de la ville semblent vouloir développer encore plus ce « campus » avec la construction d’un nouveau collège, la maison des métiers et de l’artisanat, et récemment le foyer des jeunes travailleurs.
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Le Plan Vert est un programme de l’Etat qui décrit les objectifs qu’il va fixer dans différents domaines pour les années à venir : enseignement, développement durable... Il est définit dans l’article 55 de la loi Grenelle 1, du 3 août 2009 qui oblige les Universités à se doter d’un Plan Vert : « Les établissements d’enseignement supérieur élaboreront, pour la rentrée 2009, un « Plan Vert » pour les campus ». C’est donc un programme qui « participe à la protection et à la valorisation de l’environnement, au développement économique et au progrès social » Ainsi, il a pour objectif principal d’aider les établissements supérieurs dans leur démarche de développement durable. Le Plan Vert s’est élaboré suivant un référentiel qui comprend 5 thématiques : -Stratégie, Management et Gouvernance participative; -Politique sociale et Ancrage territorial; -Gestion environnementale du campus; -Enseignement et Formation; -Recherche.
De plus, le référentiel se doit de répondre à 9 défis-clefs : -Consommation et production durables ; -Société de la connaissance ; -Gouvernance ; -Changement climatique et énergies ; -ransport - ransport et mobilité durables ; -Santé publique, prévention et gestion des risques ; -Démographie, immigration et inclusion sociale ; -Défis internationaux en matière de Développement -Durable et de pauvreté dans le monde. C’est sur cet objectif que l’Université Lille 2 a entrepris le développement de son Plan vert 2012/2013, et pose la question sur la réalisation d’un campus. Etant donné que l’Université Lille 2 se situe sur le périmètre élargi du territoire, le Plan Vert met en évidence la possibilité de créer un campus.
Logo du ministère pour la mise en place du plan vert. Source: photo personnelle.
C������ ��������� �� P��� V���:
Changement climatique et énergies
Consommation et production durable Transports et mobilité durable
Politique sociale et ancrage territorial
Stratégie et gouvernance
Démographie
Gestion de l’environnement
Gestion des risques
Plan vert «Les établissements d’enseignements supérieurs élaboreront, pour la rentrée 2009, «un Plan Vert» pour les campus.
Enseignement et formation
Défis en matière de Développement Durable
Santé publique
Activités de recherche
Inclusion sociale
Volonté de l’Université Lille 2 d’élaborer un Plan Vert
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Ce territoire est un bel exemple du mille feuilles administratif français. En effet, sont présents un CUCS, une ZUS, une ZRU, ZFU et une ZSP, ZSP, c’est pourquoi nous allons définir et expliquer chacune de ces trois entités administratives.
Il y a aujourd’hui 751 ZUS en France, cellesci sont sélectionnées selon la présence de grands ensembles, un déséquilibre entre l’emploi et l’habitat, un cadre de vie dégradé, et une analyse conjointe des élus et de l’État.
Le CUCS, Contrat Urbain de Cohésion So-
Les ZFU, Zones Franches Urbaines : Les ZFU ont été créé en 1996, elles visent à développer et diversifier l’action économique, à renforcer la mixité fonctionnelle des quartiers en créant de l’activité et de l’emploi qui profitent à leurs habitants. Ces ZFU sont créées dans des quartiers de plus de 8500 habitants très défavorisés par rapport aux critères des ZRU. La ZFU de Lille possède les mêmes limites administratives que la ZUS, c’est à dire qu’elle s’étend sur Lille Sud, Lille Moulins et Faubourg de Béthune. Les entreprises qui s’y installent bénéficient, sous certaines conditions, d’un dispositif attractif d’exonérations de charges fiscales et sociales pendant 5 ans.
ciale : Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale a succédé en 2007 aux contrats de ville comme cadre du projet de territoire développé au bénéfice des quartiers en difficultés. Il est élaboré à l’initiative conjointe du Maire ou du président de l’EPCI, et du Préfet. Le cadre général et les orientations ont été définis par le Comité Interministériel à la Ville (CIV) du 9 mars 2006. Le CUCS est un contrat passé entre l’État et les collectivités territoriales qui engage chacun des partenaires à mettre en œuvre des actions concertées pour améliorer la vie quotidienne des habitants dans les quartiers connaissant des difficultés (chômage ; violence ; logement...). Les partenaires s’engagent à mettre en œuvre des objectifs urbains et sociaux pour réduire les écarts entre les territoires. Les ZUS, Zones Urbaines Sensibles :
Les ZSP ZSP,, Zones de Sécurité Prioritaires : Ces ZSP ont pour objectif de proposer des réponses aux territoires qui souffrent d’une insécurité quotidienne, d’une délinquance implantée de façon durable, ou qui connaissent des dégradations
des conditions de sécurité. Le choix des ZSP s’est fait avec la participation des ministères de l’éducation nationale, de la justice, de l’égalité des territoires, de l’intérieur, des préfets et des élus locaux. Les ZSP sont concernées par l’augmentation des effectifs des forces de l’ordre. Concernant le territoire, un nouveau commissariat a été inauguré mi-février rue Armand Carrel, la ZSP correspond ici aux limites de la ZUS. Ces différentes façons de diviser et administrer le territoire révèlent des enjeux économiques et de sociétés pour lesquels la collectivité et l’Etat tentent conjointement d’apporter des solutions afin de le rendre attractif. Le but est également de le remettre à égalité avec les quartiers limitrophes dans un soucis d’égalité et d’unité des projets en cours.
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500m
ZUS/ZFU
CUCS
Nouveau commissariat de police
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Notre territoire est situé entre deux grands «complexes» : Euralille et Eurasanté. Mais malgré les coupures physiques qu’il subit, le quartier dispose de ses propres équipements, dont l’importance n’est pas à négliger.
Ecole maternelle Léon Frappié située rue Berthelot. Source photo personnelle
Ecole de communication située rue du Jardin des plantes. Source photo personnelle.
Comme nous l’avons vu précédemment le territoire est dominé par la présence d’établissements et de structures éducatives. Ces équipements éducatifs attirent de nombreuses personnes étudiantes, ce qui permet au territoire d’avoir un rayonnement national mais aussi international. Effectivement les facultés et les instituts amènent de nombreux étudiants à quitter leur pays pour venir apprendre et se former dans dans les nombreuses et diverses structures éducatives du territoire. Ces étudiants sont alors amenés à vivre dans les internats des structures éducatives et dans les résidences universitaires.
Résidence universitaires «Studiantines. Source photo personnelle.
Les projets sur le territoire sont également à mettre en relation avec les structures éducatives et culturelles grâce au projet du collège Moulins, et aussi
grâce à la future salle polyvalente. De plus les commerces sont adaptés au rythme des étudiants, à leurs budgets et à leurs besoins comme par exemple les commerces de restauration rapide ainsi que les commerces de proximité comme les épiceries, la laverie rue Armand Carrel ou encore l’imprimeur place Déliot. La place Fernig et la place Déliot sont aussi fonctionnelles et appréciées des étudiants grâce à la restauration rapide très présente sur celles-ci. Le jardin botanique permet quant à lui d’offrir un coin de verdure pour les étudiants durant leurs pauses, ils peuvent alors décompresser et échanger entre eux et les habitants du quartier. Enfin la proximité avec le centre ville permet aux étudiants de venir de Lille et de son agglomération grâce à l’accessibilité du territoire autrement dit grâce aux transports en commun.
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Par définition un campus est un ensemble universitaire regroupant des structures éducatives, sportives, culturelles ainsi que des résidences étudiantes, aux allures de parc.
Port deLille
Fives LilleGrand Palais
Gambetta Cormontaigne
Wazemmes
Notre territoire par la diversité de ses équipements, et par la continuité des structures éducatives grâce aux projets peut donc correspondre à cette définition.
Montebello Portede Valenciennes
Portedes Postes Ported’Arras
PortedeDouai
C.H.R Oscar Lambert
C.H.R . . B-Calmette
Structures éducatives Structures de loisirs Structures culturelles Résidences universitaires Jardin botanique et espaces verts Proximité avec le centre ville N 0
500m
Jardin botanique. Source photo personnelle © Gestion Urbaine 2012 2013
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Par sa localisation dans la ville, le territoire a un caractère résiduel, c’est-à-dire qu’il est relégué à la périphérie de la métropole. C’est donc un territoire qui peut paraître délaissé et où l’on y concentre les fonctions dont l’importante emprise au sol et l’étendue n’est pas voulue au centre ville. De ce fait, il a connu un grand nombre d’évolutions fonctionnelles au fil de l’histoire. Aujourd’hui, le passé industriel a laissé place à d’importantes friches en cours de reconversion, d’anciens sites ont été réaménagés dans l’optique de dynamiser le territoire grâce à des projets d’établissements éducatifs par exemple. En revanche la population tend à se rajeunir provoquant un turn-over générationnel même si depuis le départ des industries elle perpétue la tradition d’un quartier dit « populaire ». En effet, celle-ci reste marquée par un taux de chômage élevé, en occupant parfois un bâti vieillissant. De par l’évolution urbaine, le territoire marque une limite entre la métropole et sa périphérie. En effet, le morcellement par les voies de circulation qui composent la ceinture verte provoque un manque d’homogénéité global. C’est autour du jardin botanique que gravitent les infrastructures sportives et sco-
laires qui contribuent à former un potentiel de campus. Nous pouvons parler aujourd’hui de campus car tous les projets prévus sur le terrain d’étude appuient cette notion, cependant la volonté politique ne revendique pas la création ou l’affirmation d’un campus sur ce territoire. Afin que le potentiel de campus se concrétise, il faudrait relier et uniformiser les composantes de celui-ci. Il existe alors un projet de connexion des espaces pour lequel nous pouvons imaginer de retrouver une continuité du jardin botanique au dessus du périphérique afin de rejoindre le lycée Baggio telle qu’elle existait auparavant avec l’institut Diderot. Cela pourrait être un lieu de rencontre qui permettrait de favoriser la vie sociale entre les quartiers de Lille-Sud et Lille-Moulins en gommant la fracture sonore, visuelle, physique et polluante. Enfin, Il serait bénéfique pour le territoire de créer un local inter-associatif entre les associations des deux quartiers qui ne collaborent pas entre elles. Le territoire a donc de nombreux atouts qui lui permettrait un rayonnement national s’il affirmait réellement son identité.
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Territoire élargi Limite épaisse Jardin Botanique Friches Ligne 2 du métro Périphérique Ligne de chemin de fer Lille-Sud Moulins Concentration de commerces Un potentiel de campus: Résidences étudiantes Structures éducatives et
© Gestion Urbaine 2012 2013
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G��������: - ANRU : Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine - Catiche : puits d’extraction de craie souterraine. - HLM : Habitation à Loyer Modéré - Hubs : mot anglais désignant un pôle d’échange multimodal. - LMH : Lille Métropole Habitat - LMCU : Lille Métropole Communauté Urbaine - PAS : Prêt Prêt d’Accession Sociale a été institué pour favoriser l’accession à la propriété des ménages aux revenus modestes - PDU : Plan de Déplacement Urbain - PLI : Prêt Locatif Intermédiaire est destiné à favoriser l’investissement locatif intermédiaire. Le but étant que les bailleurs louent des logements, à des prix abordables, aux personnes dont les revenus sont t rop élevés pour bénéficier d’une HLM, mais trop faibles pour le marché «classique» - PLS : Prêt Locatif Social est desti né à financer des logements correspondant à des niveaux de loyers et de ressources supérieurs au Prêt Locatif à Usage Social (PLUS) - Square : petite place comprenant un jardin public central, l’espace ouvert à la circulation y est réduit aux voies qui entourent le jardin public. - rame rame verte : voie verte qui présente une certaine qualité paysagère privilégiant les modes de transport doux. - Zone aedificandi : secteur de servitude militaire derrière les remparts. La construction de bâtis y est interdite dans le but d’avoir une visibilité suffisante en cas de conflit. - ZUS : Zone Urbaine Sensible
B������������: Sites internet consultés : Mairie de Lille LMCU ranspole SNCF INSEE SIG Scott de Lille LUC Gallica BNF Maisons des associations Plan Vert Lille 2 Ouvrages consultés : Documents de la maison du projet Documents de l’IREV (Institut Régional de la Ville) archives départementales Patrimoine Lille Moulins, Jean-François Nedelec Manifeste du iers Paysage, Gilles Clément
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G����� �, G������ U������ ��������, ��������, ����-����: ����-���� :
-Khady M����� -Alexandre P��������� -Margot C�������� -Benjamin F���� -Mathilde J����� -Paulin B������ -Marine B����� -Maxime H����������� -Margaux C����� -Hugo R������� -Axelle S�����
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A����� �:
P��������� P����� ���� �� ������� � ����������� ������� erritoire Population 22 616 Densité habitants/ 9 800 km²
Lille 247 424 5 760
Aire urbaine de Lille 1 150 000 1 900
France 65 000 000 112
D������ ������������ �� ����������� � ����������� �������� erritoire
Lille
Aire urbaine de Lille
France
Population
22 616
247 727
1 150 000
65 000 000
Nombre de ménages
8 864
122 923
419 821
26 865 984
Population de moins de 20 ans
35,8%
24,9%
28,3%
24,5%
Population de plus de 60 ans
11,3%
13,1%
16,1%
23,5%
Part des employés et ouvriers dans la population active
81,1%
56,5%
57,6%
49%
aux de chômage
38%
16,8%
22,6%
10,6%
Part de la population percevant des aides aux logement
72,03%
60,6%
56,9%
16,8%
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A����� �: Les nombreuses associations des quartiers Moulins et Lille-Sud
- Culture : 37 associations - Santé – Environnement du malade malade : 22 associations - Lien Social : Actions de Solidarité Solidarité de Proximité Proximité : 30 associations - Sports : 17 associations - Loisirs : 8 associations - Défense des Droits/ Développement de la citoyenneté citoyenneté : 7 associations - Education Formation Formation Professionnelle : 5 associations - Equipements de proximité proximité : 5 associations - Solidarités Internationales Actions Humanitaires : 5 associations - Environnement/ Cadre de vie / Développement Développement Durable : 4 associations - Insertion Sociale : 4 associations
Associations de Lille-Sud situées situées sur notre territoire : Culture : - Art-Gile Expression, Rue Pline : Organiser des activités culturelles et sociales par l’intermédiaire de l’argile. Organiser des ateliers permanents ou ponctuels, des sorties et expositions. Aider les habitants à s’approprier s’approprier leur environnement et surtout à s’exprimer. s’exprimer. -Association Filbertville, Rue Berthelot :Défendre et promouvoir le développement de projet de qualité pour l’avenir du quartier Faubourg de Douai appelé Filbertville, défendre plus particulièrement le patrimoine de son centre historique et géographique - Cercle Choral « Les XXX » de Lille, Rue Berthelot -Avenir Pour Pour ous, ous, rue Garibaldi : Aider les plus démunis, collégiens et lycéens, étudiants à obtenir le matériel nécessaire à leur formation. Guider et aider les plus défavorisés dans tous types de démarches administratives et bancaires. Loisirs : - Les Cyclanthropes, Rue du Faubourg de Douai. Association de Cyclotourisme - Sporting Car-Club, Rue d’Arsonval. Association qui réunit les passionnés de tunning automobile. - Comité Départemental du Jeu d’Echec du Nord, Rue de Douai.
A����� �: Solidarités Internationales Actions Humanitaires : -Ch’titi eranga, eranga, Rue Berthelot. Association qui défend le rassemblement des « peu ples du nord » et des « peuples du sud » en partageant identité, réalités et savoir faire culturel dans un esprit d’équité. -Le Partanariat/ Centre Gaïa, Rue Victor Renard. Association dont les buts sont de Promouvoir le développement des pays du Sud dans un esprit de réciprocité. Susciter et encourager les échanges entre les collectivités et populations du Nord et du Sud. Pratiquer et favoriser l’éducation au développement au Nord comme au Sud Sports : -Baghana Richard, Rue de Douai. Club sportif. Enseignement de disciplines sportives et d’activités de loisirs
Associations de Moulins Moulins présentes sur notre territoire : Culture : -Association de la Communication Artistique Franco-Chinoise, Rue Guy de Maupassant. Exposition des beaux arts (peinture asiatique, occidentale, calligraphie chinoise ) -Association Jonkheere Les Amis de l’Observatoire de Lille, Impasse de l’Observatoire. Association scientifique visant à promouvoir et valoriser le patrimoine astronomique de l’observatoire de Lille. Favoriser son rayonnement dans la région. Dynamiser l’activité scienti fique autour de la lunette de l’observatoire. -Le Cirque du Bout du Monde (CBM), Rue Courmont. Association culturelle culturelle proposant des initialisations, stages de cirque, acrobaties, acrobaties, jongleries et spectacles. -Le Prato Téâtre International de Quartier, Allée de la Filature. Création, recherche, formation et diffusion artistiques, principalement dans le domaine de l’humour et du burlesque. -S&SR Organisation, Boulevard d’Alsace. Promouvoir Promouvoir des labels et artistes de la scène électronique et industrielle par des é missions radiophoniques, news-letter, site web, organisation de soirées et concerts (radio). Défense des Droits – Développement de la Citoyenneté -Droits pour ous, Place Deliot. Défendre les intérêts de toute personne ayant une activité étudiante ou professionnelle au sein de Lille 2, au regard des valeurs qui fondent notre engagement depuis la création de l’association : l’indépendance, l’humanisme et la laïcité. -Le Serailwardi Association Gay et Lesbienne Franco-Arabe, Rue de Condé. Rassembler les gays et lesbiennes arabes et d’origine arabe ainsi que leurs ami(e)s. Etudier les sexualités en Islam et dans la communauté musulmane en France. Informer et lutter contre le VIH. -Les Flamands Roses, Rue de Condé. Accueil et permanence au centre Gay et Lesbien chaque Mercredi soir. Lutte pour la reconnaissance sociale de l’homosexualité et contre l’homophobie. Actions pour la reconnaissance de la déportation pour homosexualité et actions de prévention sida et MS. -Association pour la Gestion des Equipements de Quartier sur Moulins-Est. Dans la Maison de Quartier de Moulins, Rue Armand Carrel. Créer, organiser, gérer le centre social maison de quartier : équipement de quartier à vocation sociale, familiale et multi générationnelle, lieu d’animation, d’intervention et de vie sociale
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A����� �: - Association Fil à Fil Filons à la Filature (Ensemble issons du Bien), Rue de Fontenoy. ravailler ravailler à plus de lien social et de convivialité, de solidarité en proximité, à la Filature, à Moulins et ailleurs. - Foyer de jeunes travaillleurs MAJ, Rue de Tumesnil. Accueil des jeunes en situation de mobilité professionnelle, scolaire ou en situation de rupture familiale. - J’en suis j’y reste Centre LGB de Lille, Rue de Condé. Mise à disposition d’un local ou d’un siège social à ses associations membres, lutte contre le sida et les IS, lutte contre l’homophobie et la transphobie. Défense des droits, lutter contre l’isolement social des personnes LGB. - Parent Durablement, Rue du Capitaine Michel. Promouvoir toute activité destinée à soutenir l’exercice de la fonction de parent. Loirsirs : - Camera Club Métropole Nord, Rue Louis Bergot. Club de cinéastes-vidéastes amateurs. Réalisation individuelle et en équipe de vidéos courts métrages (réalité, famille, fiction, animation .. Conseils, études techniques ...). - Existence, Rue de révise. révise. Création, réalisation en bois, sculpture, jouets Solidarités Internationales Actions Humanitaires : - Gestu alibés, alibés, Rue du Jardin des Plantes. Améliorer l’environnement et le cadre de vie de s talibés, sensibiliser et faire inter venir l’opinion nationale et internationale sur les problèmes de ces enfants mendiants en situation particulièrement difficile. Sports : -Comité Régional du Sport Universitaire (CRSU), Rue Gaston Berger. Organisation de compétitions sportives en milieu universitaire. - Lille Cocker Club, Rue de Lille. Football. Lieu d’activités. Rattaché au Stade Jean Bouin Rue Louise Michel. - Lille Université Club Ominisports, Rue Gaston Berger. Club omnisports de 2 à 99 ans, le sport ouvert à tous (plongée, aquagym, natation synchronisée, handisport, planche voile, voile, water polo, athlétisme, aïkido, boxe française, judo ju jitsu, karaté, badminton, handibad, basket, bowling, bicross, danse classique, contemporaine, moderne jazz, espagnole, hip hop, valse, chacha, tango, rock, paso doble, équitation, escrime, football, gymnastique, hockey, haltérophilie, musculation, parachutisme, pétanque, roller, rugby, spéléologie, tennis, volley ball, yoga, baby luc, clsh , séjours -LUC Subaquatique, Rue Gaston Berger. Pratiquer et promouvoir les sports et activités subaquatiques (hockey subaquatique, chasse sous-marine, nage avec palmes, tir sur cibles et nage en eaux vives). - LUC Voile, Rue Gaston Berger. Découverte de la voile en voilier habitable ou sportif. - Union Sportive Lille Moulins Carrel, Avenue Louise Michel. Club de Football. Cette liste est bien sur à compléter des nombreuses associations présentes sur Lille-Sud et Moulins, mais ne figurant pas sur notre territoire sensiblement élargi.
A����� �: Les équipements : 1) Equipements éducatifs : Notre territoire dispose d’une multitude d’établissements et de structures éducatives, ce qui permet d’attirer une importante population jeune. Les enfants habitant le quartier peuvent alors y suivre toute leur scolarité et ils peuvent même continuer leur parcours supérieurs dans les différentes formations proposées par les établissements. On trouve alors dans le quartier : a) Petite enfance et écoles primaires : • Crèche Crèche : Située rue du Capitaine Michel, cette crèche crèche municipal nommée Line Dariel peut accueillir accueillir un peu plus plus de 60 enfants de 10 semaines à 3 ans du lundi au vendredi
de 7h à 19h. Ils viennent principalement du quartier de Moulins et de Lille Sud. • Halte Garderie : La halte g arderie municipal Résidence Trévise Trévise située rue Jean Jaurès peut accueillir 15 enfants maximum les lundis, jeudi, vendredi de 8h30 à 12h 30 et de
13h30 à 17h30, le mardi de 8h30 à 17h30 et le mercredi de 9h à 12h. • Ecole maternelle : Léon Frappié rue du Capitaine Michel, elle accueille environ 75 enfants venant des quartiers Moulins et Lille Sud. • Groupe scolaire :
- Jean Lebas : Situé rue Berthelot ce groupe est composé de l’école maternelle maternelle divisée en environ 6 classes d’enfants venant principalement de Lille Sud. Il est constitué aussi de l’école primaire Moulin-Pergaud Moulin-Pergaud divisée quant à elle en environ 9 classes d’enfants ainsi que 2 classes d’enfants venant de l’IRPA et l’IME. - Armand Carrel : Situé boulevard de Belfort, il est constitué de l’école maternelle Pauline Kergomard qui accueille environ 118 enfants ainsi que l’école élémentaire publique A. Tierry - F. Launay qui quant à elle peut accueillir environ 157 é lèves. La majorité des enfants viennent principalement du quartier de Moulins. b) Enseignement secondaire • Collèges :
- Verlaine : Situé rue Berthelot, il accueille 350 élèves dont la plupart en classes d’enseignement général, 50 élèves en enseignement adapté, 21 élèves malentendants et 14 élèves malentendants et 14 élèves en 3ème d’insertion. - Anatole France : Situé rue Anatole France, ce collège mène de nombreux projets e t partenariat comme celui avec l’Institut d’études politiques Sciences Po Lille. - Projet Collège Haute Qualité Environnementale : Situé boulevard d’Alsace, ce projet a pour objectif la création du collège Moulins centré sur l’environnement.
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A����� �: •Lycées :
- Baggio : - lycée général : environ e nviron 1200 élèves - lycée professionnel : environ 500 élèves - alternance - section athlétisme qui s’entraîne à la halle Jean Bouin - internat : environ 400 élèves - classe européenne - Faidherbe : Situé rue Armand Carrel ce lycée compte environ 1100 élèves répartis de la manière suivante. Il permet de préparer le BAC ES, S, L. - Gaston Berger : Ce lycée est situé rue Gaston Berger et compte 250 élèves en 1eres et terminales SG. c) Enseignement supérieur • Lycée Baggio :
Ce lycée permet de rentrer en BS, mais aussi en classes prépatoires et en formations : - BS dans le domaine de l’industrie graphique, de la mécanique industrielle, de l’électronique - classes préparatoires : environ 100 élèves - formations continues de Greta Lille Métropole Formations comme la formation Poseurs de Panneaux Photovoltaïques Photovoltaïques (personnels recrutés par des entreprises régionales donc celle du territoire Moulins). •Lycée Faidherbe :
Ce lycée permet aux étudiants de rentrer en classes préparatoires : - scientifiques avec la classe Mathématiques, Physiques, et Sciences de l’ingénieur, la classe Physique Chimie et Sciences de l’Ingénieur, classe Mathématiques Physique, classe Physique Chimie, classe Physique et Sciences de l’Ingénieur ainsi que la filière Biologie Chimie Physique et Sciences de la erre; erre; - littéraires avec la classe Lettres, et Lettres Sociales préparant aux concours de l’Hypokh l’Hypokhâgne âgne - économiques avec la filière Economiques Commerciales option Scientifique. •Lycée Gaston Berger : Il compte 1400 étudiantes en BTS dont 300 en alternance ainsi que 400 en classes préparatoires. Parmi les BTS on trouve la lière du tourisme, de
la banque, assistant de manager, commerce commerce international. Les étudiants ont aussi la possibilité de faire un master commerce international, tourisme et marketing dans ce lycée.
A����� �: • Faculté Faculté Droit Droit et Santé Santé Lille 2 : Située rue Fontenoy cette université compte au au total 27 000 étudiants, et dont certains certains sont partagés dans les lières lières de droit, de nance nance et
comptabilité des locaux situés sur notre territoire. • Faculté des Sciences du Sport et de l’Education Physique Lille 2 : Située rue de l’Université, cette faculté développe des cursus de formation dans le domaine des Sciences et
echniques des Activités Physiques et Sportives. Ces formations sont académiques autrement déclinées sous la forme de Licence, Master et Doctorat mais aussi professionnelles pour répondre au marché de l’emploi dans le domaine de l’enseignement sportif. • Institut d’Etudes Politiques : Situé rue de Trévise, cet établissement a été crée le 13 juin 1991 en même temps que celui de l’IEP de Rennes. Il est rattaché à l’université de
Lille II et se caractérise par sa spécialisation sur les carrières internationales notamment sur l’Europe, les carrières journalistiques mais aussi aux carrières économiques et finances, et enfin les carrières publiques. Par exemple cet institut prépare aux concours administratifs entre autre les concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration, ainsi que les «doubles diplômes» autrement dit une filière générale, une franco-allemande, une franco-britannique, et une franco-espagnole. • Institut Régional d’Administration : Situé Jean Jaurès cet institut a pour objectif de la formation est de professionnaliser les élèves à leurs futures fonctions de cadre au sein
des différentes administrations de l’Etat (Ministère, services déconcentrés, établissements publics). • Institut Institut de Préparation à l’Administration l’Administration Générale : Situé rue Fénélon et rattaché à la faculté faculté de droit, l’IPAG prépare les étudiants aux diérents diérents concours concours de la fonction
publique par le biais de formations diplômantes ou non. Les concours préparés sont ceux des Instituts régionaux d’administration (IRA), l’EHESP, l’EHESP, le concours d’inspecteur des impôts ou encore les concours des douanes. • Ecole de la deuxième chance : Située rue Jean Jaurès, cette école a ouvert le 8 Février 2010 et est destinée aux jeunes de 18 à 25 ans ayant quitté leur scolarité sans sans diplôme.
A l’ouverture de ses portes elle accueillait accueillait 11 stagiaires. • Ecole de communication ESUPCOM : Située rue du Jardin des Plantes elle prépare aux métiers de la communication. • Ecole Ecole d’Optique d’Optique Lunetier Lunetier : Située rue du jardin jardin des plantes elle est composé d’un BTS Opticien Lunetier, d’une Prépa Optique et d’un Bachelor Opticien Manager. • Ecole Supérieur des Aaires : Située rue Fontenoy et accolée aux locaux de la faculté, elle assure les licences de Gestion (Mention Banque, Comptabilité ou Administration
des Affaires) et de Gestion Franco-Chinoise, de Comptabilité Contrôle Audit, de Distribution e t marketing, la Licence Professionnelle Banque, le Master Administration des Affaires, le Diplôme Européen d’Intelligence Économique et Stratégique et enfin le Doctorat. • Ecole d’informatique EPITECH et SUPINFO : Située rue Jean Jaurès. • AMIGRAPH : Située rue Abélard, cette structure propose une formation professionnelle continue de la communication graphique Print Print et Web. Elle accueille donc des
personnes et même des entreprises voulant acquérir de nouvelles compétences en informatique et graphisme.
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A����� �: Equipements sportifs Notre territoire dispose de nombreuses structures sportives qui permettent aux habitants ainsi qu’à la population de passage de pratiquer différents sports et ainsi de s’épanouir. a) Le LUC : En 1921, l’Union des Etudiants de l’Université de Lille crée son Association Sportive : le LILLE UNIVERSIE CLUB, qui succède au SADE UNIVERSIAIRE LILLOIS fondé huit ans plus tôt. Le Luc accueil des personnes de 12 mois à 99 ans. Le Luc offre aussi la possibilité pour les adultes et enfants handicapés de pratiquer du sport comme le basket et le football. Des activités de loisirs pour handicapés mentaux sont aussi proposées sans aucune volonté thérapeutique médicale mais uniquement pour leur permettre un meilleur bien être au travers du sport. Des activités physiques adaptées aux singularités des personnes sont aussi disponibles. En complément du service de restauration que propose l’établissement «Le Singe» tous les midis, certains soirs et week-end, le Club House propose également la mise à disposition de salles modulables pouvant accueillir jusqu’à 130 personnes pour des séminaires, repas, anniversaires, réunions d’équipes de sportifs, d’étudiants, de famille, d’amis etc. Le restaurant est ouvert le lundi et mardi de 10h à 19h, le mercredi jeudi et vendredi de 10h à minuit, le samedi de 10h à 17h30 et le dimanche de 11h à 14h. Il est possible de réserver d’autres heures. Le service reprographie du LUC est équipé de matériel pour permettre d’effectuer tous types de travaux en noir et blanc et en couleur de différents formats. Pour toutes les manifestations, spectacles et événements des sections, activités et membres du LUC, le Service technique du Luc propose une tente ainsi qu’un chapiteau. Le LUC dispose aussi de 4 minibus 9 places et d’un minicar 20 places proposé avec ou sans chauffeur. Un utilitaire est également à disposition pour le transport de matériel. Enfin il existe une annexe du Luc qui se situe rue Abélard et se nomme Spor’tiluc. Spor’tiluc. b) Stade Jean Bouin : Situé avenue Louise Michel, il est utilisé par les lycéens ainsi que par des associations sportives. c) Halle de Glisse : Située au niveau du faubourg des Postes, la Halle de glisse fut inaugurée en février 2005 et conçue par la ville de Lille. Elle accueille toutes les différentes pratiques de glisse urbaines existantes et tous les publics. Sur plus de 3000m² couverts, on trouve dans la halle une patinoire roller de 800m², un skatepark, une salle de danse de 100m², un club house, ainsi
A����� �: qu’un espace extérieur aménagé de 2000m² pour la pratique de la glisse urbaine et accessible à tous. d) B’ B’win win village : Dédié au vélo, le site est le siège international de la marque B’win. Autrefois Autrefois le premier aéroport de Lille avec la liaison Lille Londres-Gatwick, puis fabrique de cigarettes, i l abrite aujourd’hui aussi l’usine de vélos de la marque B’win B’win ouvert depuis le 19 nouvembre 2010. Constitué d’un centre de remise en forme de plus de 1450m², d’un village pour les enfants avec parcours cycliste, ainsi que des pistes de montagnes, de relief polyvalent, de Bmx, piste pour apprendre à pomper, d’un magasin, de bureaux. Le site emploie 450 collaborateurs. 3) Services du quotidien : Notre territoire dispose aussi de services de différents domaines : a) Santé : - Hôpital Hôpital Saint Vincent de Paul Paul est un établissement général médico-chirurgical qui développe également un pôle pédiatrie et un pôle pôle mère-enfant de haut haut niveau. Il fait partie du groupement des Hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille. Il est composé aussi d’un centre d’accueil permanent. - Institut Médico Educatif de lala Roseraie : Situé rue du Capitaine Michel et composé composé de l’institut l’institut Médico Pédagogique et l’institut Médico-professionnel accueille en semi internat mixte 105 enfants et adolescents âgés de 5 à 20 ans présentant des déficiences intellectuelles. L’IME est aussi constitué du Service de l’Education et de Soins Spécialisés à Domicile s’adressant à 20 personnes âgés de 0 à 18 ans et situé rue Jean Jaurès. - L’EPDSAE L’EPDSAE : Situé rue Abélart, Abélart, c’est un établissement public départemental public de soins, d’adaptation et d’éducation. d’éducation. On y trouve l’administration générale qui qui s’occupe s’occupe de la préparation et de l’exécution des politiques départementales et nationales en matière d’accompagnement, d’accueil, d’hébergement et de suivi à domicile pour les personnes en situation de fragilité dans le domaine de l’insertion, du handicap, de la prévention et de la protection de l’enfance. - Centre Montfort audition et langage : situé rue Jean Jaurès c’est un centre d’action médico sociale précoce et un centre de santé spécialisée. - Pole Santé ravail ravail métropole Lille : située rue Jean Jaurès. - Infirmier : situé rue Abélard. - Médecins généralistes : se trouvent plus dans le quartier de Moulins près de la Faculté Lille 2.
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A����� �: - Pharmacies : situées rue de révise, et rue du Faubourg de Douai. b) Juridique et administration : - Avocats : situés rue Armand Carrel. - ribunal ribunal du Contentieux de l’Incapacité : Situé boulevard de Berlfort, ce tribunal constitue le dernier recours pour toutes les personnes victimes d’une invalidité qui a été mal ou pas reconnue par la Sécurité sociale. - ribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Lille : située rue Jean Jaurès - résorerie résorerie de Lille amendes : située sur Jean Jaurès. c) Culturel : - Le théâtre Le Prato : Installée dans une ancienne filature de textile, ce théâtre propose de nombreux spectacles et est aujourd’hui Pôle National des Arts du Cirque. Ainsi il est associé à la maison de la culture de ournai ournai pour mener un projet européen qui permet la circulation des œuvres de cirque et des de s publics. - La La Filature Filature : Bibliothèque Bibliothèque et Médiathèque Médiathèque situées allée de la filature, dans l’ancienne usine Le Blan. Aujourd’hui on y trouve trouve aussi le théâtre Le Patro, Patro, et une église. - La Ferblanterie située rue Abélard qui est un atelier d’artistes d’artisans, d’arts vivants. Les 1200m² d’espace offrent un lieu de travail pour la cinquantaine d’artistes de ce collectif. En plus d’être un lieu de création et d’expérimentation, la Ferblanterie est aussi une association qui a pour objectif de promouvoir et de favoriser les rencontres et les échanges savoir-faire. - L’ancienne L’ancienne Ecole Privé Sainte Marie : Aujourd’hui on trouve un atelier de création de masques et de costumes, ainsi que des cours de musiques, de danses et en particulier de Flamenco. On y projette alors un village d’artisans. - L’Institut National de l’Audiovisuel : Situé allée de la filature, l’Ina
conserve, valorise et transmet les images et les sons qui fondent le patrimoine collectif.
d) Automobile : - Auto-école : située rue Armand Carrel. - Garages : On trouve de nombreux garages automobiles dans notre territoire, dont 2 situés rue Abélard, et 3 rue Armand Carrel.
A����� �: e) Restauration et alimentation : - Rue Rue Armand Armand Carrel Carrel : On trouve 4 établissements de restauration restauration rapide comme comme Domino’s Pizza, Pizza, un Kebab, Kebab, ou encore encore une sandwicherie. sandwicherie. On On y trouve aussi une boutique d’alimentation générale. - Rue Faubourg de Douai : Sont présents dans cette rue 2 petits restaurants dont un nommé la Récré et l’autre étant de spécialités vietnamiennes, ainsi qu’un boucher traiteur et un supermarché Dia. A l’intersection de cette rue avec celle d’Alébard on trouve une brasserie. - Rue d’Arras : Il est possible de manger dans des établissements de restauration rapide dont un Kebab, un vietnamien et une pizzeria. - Place Fernig : Cette place place est bordée par les fast food comme des Kebabs, Kebabs, une sandwicherie, une pizzeria, ainsi que par une boulangerie. f) De proximité : - Coiffeur : situé rue faubourg de Douai. - Banque : située rue d’Arras. - Poste et boîte postale : La poste se trouve plus dans le nord de Moulins mais sur - Laverie : située rue Armand Carrel. - Décharge : située Boulevard d’Alsace. - Commissariat centrale de Lille - Maison de quartier : située Boulevard de Belfort.
notre territoire on trouve deux boîtes postales, rue d’Arras et rue Berthelot.
e) Le Domaine Paindavoine : L’ancienne firme Paindavoine fondée en 1860 par Amédée Pierre Paindavoine s’est s’est spécialisée dès le départ dans la fabrique des ponts et des charpentes métalliques. Les nouvelles générations Paindavoine ont su développé l’industrie et ils deviendront par la suite des concurrents de Gustave Eiffel. Il y avait même une voie de chemin de fer qui allait à l’usine. Ils exporteront alors leurs structures métalliques dans le monde comme en Iran, au Nigeria, en Amérique du Sud, ainsi qu’en Asie. La façade de la Voix Voix du Nord est aussi une de leur création. Aujourd’hui on trouve trouve dans les bâtiments de cette usine rue Berthelot un centre d’affaires d’affaires où des entreprises louent des bureaux pouvant pouvant aller de 8m² à 50m², pendant généralement 2 ou 3 ans. On trouve alors le cabinet d’architecte «Oblik Architectes» ou l’entreprise «Art et Color» et bien évidemment la société « Mémoire de Pierre» ayant pour but de conserver la mémoire de l’usine. En effet «les responsables de Mémoire de Pierre croient que les efforts et les conquêtes des 4 générations d’hommes depuis 1860 méritent le respect, mais surtout sont l’image d’une volonté dont le quartier a besoin». La société aide financièrement des projets de rénovation du quartier comme celle de l’Eglise rue Berthelot.
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���� ��� ��������: p5
Remerciements
p6
Préambule
p10
Introduction I° Des quartiers qui se diluent dans une limite épaisse au Sud de Lille:
p16
1) Un territoire résiduel
p18
2) Un territoire de limite
p32
3) Une répartition inégale
p42
II° Quelle identité pour un territoire diversifié ?
p46
1) Un espace structuré:
p48
a) Caractéristiques et qualité des espaces publics
p48
b) Importance des flux et accessibilité
p62
2) Vie et usages du territoire:
p76
a) Population et vie sociale
p76
b) Caractéristiques du logement
p88
c) Un territoire fonctionnel, pratique à vivre
p96
III° Un territoire en mutation: 1) Volonté Volonté politique et projets
p110 p111
a) Le GPU appliqué sur notre territoire
p111
b) Construction et réhabilitation de l’habitat
p115
c) Développement des secteurs économiques et connexion des espaces à la ville
p120
d) Développement et renforcement des équipements publics
p124
2) Potentiel de campus:
p128
a) Plan vert et limites administratives
p128
b) Projets et pistes d’intervention envisagés
p132
Conclusion
p134
Glossaire
p136
Bibliographie
p137
Annexe 1
p140
Annexe 2
p142
Annexe 3
p146
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