Université Abdelmalek Essaâdi
Ecole Nationale de Commerce et de
Rapport de synthèse Méthodologie de recherche scientifque Travail Travail réalisé par :
l’ ENCG Tanger. Tanger. M. ELASRI Mustaa étudiant à l’ENCG
Mlle. LAHL! A"ina étudiante à l’ENCG Tanger. Cours de :
profess sseur eur cherc chercheu heurr à l’Ecol l’Ecole e Nation Nationale ale de M"e # M"e #!$ !$%A %A# # Soua Souad d profe Commerce et de Gestion de Tanger.
Année universitaire 2!"#2!$
So""aire &HEME ' ( )éfnition du su*et et déli"itation de la pro+lé"atique pro+lé"atique %#
&a dé'nition du su(et
%%#
&a délimitation de la pro)lémati*ue
&HEME , ( -adre conceptuel et reue de la littérature %#
%ntér+ts de la revue de la littérature et le cadre conceptuel
%%#
,tapes de construction d’une revue de la littérature
%%%#
Conseils de lecture et de rédaction
%-#
Cadre conceptuel concep tuel
&HEME / ( Les "odèles théoriques ( le "odèle hypothétique hypothétique %#
&es varia)les
%%#
&’hpoth/se
%%% %%%#
0odule hpothéti*ue
&HEME 0 ( Les études e"piriques %# ,tude tudess *ua *uant ntit itat ativ ives es %%# %%# ,tud ,tudes es *ua *uali lita tati tive vess
%%%# %%%# 1ual 1ualim imet etri rie e
&HEME 1 ( Rédaction du rapport &HEME 2 ( 3roduction orale ( soutenance &HEME 4 ( &raite"ent de l5étude de cas dans le cadre de la "éthodologie "éthodologie de R.S &HEME 6 ( l5i"portance du "odèle hypothétique dans la recherche scientifque
&HEME ' ( )éfnition du su*et et déli"itation de la pro+lé"atique Introduction ne recherche commence par des constats3 une intuition une o)servation empiri*ue3 une3 un intér+t personnel3 parfois un présupposé3 voire un a priori...3 dont il faut s4informer d4a)ord sur des recherches dé(à menées sur le th/me du travail a'n de situer la nouvelle contri)ution envisagée par rapport à elles. Gr5ce à ses lectures3 le chercheur pourra trouver di6érentes mani/res d4a)order le su(et avec ses multiples dimensions. Tout commence avec le choi7 du th/me de la recherche3 et si possi)le le su(et 8délimitation du champ de recherche93 le su(et doit +tre intéressant3 réalisa)le3 aant un potentiel d’originalité dans le )ut de produire de nouvelles connaissances théori*ues ou d’améliorer des connaissances e7istantes. Ainsi3 le chercheur pourra en outre mettre en évidence la perspective *ui lui parat la plus pertinente pour a)order son o)(et de recherche. Alors3 il s’agit d4énoncer l’o)(ectif de la recherche sous la forme d4une *uestion de départ. Cette *uestion se trouve im)ri*uée dans un grand nom)re de *uestions parmi les*uelles il faut faire un tri. ;ar cette *uestion3 le chercheur tente d4e7primer le plus e7actement possi)le ce *u4il cherche à savoir3 à élucider3 à mieu7 comprendre. &a *uestion de départ est le 'l rouge de la recherche. ;our remplir correctement sa fonction3 la *uestion de départ doit avoir un certain nom)re de *ualités de clarté3 de faisa)ilité et de pertinence.
;our traiter le su(et3 on va a)order en premier lieu la dé'nition du su(et et en deu7i/me lieu la délimitation de la pro)lémati*ue.
-hapitre ' ( La défnition du su*et ( &e su(et est rarement donné sous une forme *ui en '7e à l4avance les parties et le développement. &a plupart du temps3 il vous revient de choisir ou )ien le su(et lui#m+me3 ou )ien un aspect particulier3 ou )ien une orientation précise dans le traitement d4une vaste *uestion. 1uand on choisit un su(et3 il faut tenir compte des facteurs mentionnés ci# dessous.
!# &es >acteurs à prendre en considération -
-onnaissance préala+le du su*et (
Ave?#vous dé(à une connaissance minimale du su(et = %l faut tenir compte de votre e7périence3 de la réalité per@ue3 des idées générales su)(ectives *ue vous pouve? avoir et *u4il s4agira ensuite d4éclairer. %l faudra ensuite préciser vos idées par des informations théori*ues ou empiri*ues. %l faut donc :
•
situer son su(et dans le cadre d4une discipline ou d4un domaine scienti'*ue spéci'*ue.
-
3ertinenc e du su*et (
i le su(et s4inscrit à l4intérieur d4un cours universitaire3 il doit convenir à l4o)(ectif visé dans le cours et au7 orientations données par le professeur. ;our véri'er la pertinence de son su(et3 on peut se poser un certain nom)re de *uestions. •
-orrespond7il 8 l5orientation3 au7 e7igences et au7 *uestions soulevées par le cours =
•
-orrespond7il au9 critères et au7 consignes données par le professeur =
•
&raite7t7il d5un aspect secondaire :
•
La question a+ordée est7elle trop originale = pour avoir dé(à été traitée sous l4angle sous le*uel on désire l4étudier 8à moins de vouloir faire un mémoire ou une th/se3 éviter ces *uestions9.
•
La question souleée a7t7elle du sens3 aide#t#elle à mieu7 concevoir la réalité3 à augmenter les connaissances sur la *uestion =
-
Motiation et intér;ts personnels
i le su(et n4a pas été précisé3 il faut considérer ses intér+ts personnels et professionnels. 1uel *ue soit le su(et de départ3 vous ave? tou(ours un certain nom)re d4idées générales *ui devront cependant +tre étaées par un ensem)le d4informations.
)isponi+il ité des ressources docu"entair es (
%l faut3 avant tout3 s4assurer d4avoir acc/s à la documentation nécessaire pour la réalisation du travail. ;our cela3 avant de commencer la recherche3 on devrait se poser un certain nom)re de *uestions a'n d4+tre certain de trouver de la documentation pertinente et suBsante. •
Le su*et est7il trop récent pour avoir été a)ordé dans la littérature =
•
E9iste7t7il des ourages *ui permettront de repérer l4information pertinente =
•
La docu"entation requise est7elle trop spécialisée pour +tre disponi)le dans
sa
)i)lioth/*ue
ou
dans
les
)i)lioth/*ues
environnantes = •
Est7il nécessaire de consulter des docu"ents pri"aires = des archives = des livres anciens = etc.
•
-ette docu"entation est7elle acile"ent accessi+le :
•
E9iste7t7il des personnes7ressources dont le témoignage serait utile = des groupes de recherche spécialisés sur la *uestion = des sites %nternet = des groupes de discussion =
-
&e"ps alloué (
&e temps dont on dispose et la longueur du travail e7igé auront une incidence sur le choi7 du su(et. &e travail de session e7igera une recherche plus longue et traitera d4une *uestion plus en profondeur *u4un travail à remettre trois semaines plus tard. 1uel *ue soit le délai de réalisation3 il faut tenir compte du temps consacré au7 opérations mentionnées ci#dessous. •
•
&enir co"pte du te"ps pour : o
le choi7 du su(et
o
la recherche documentaire
o
la délimitation du su(et : pro)lémati*ue et hpoth/ses
o
la lecture et la collecte des données
o
la rédaction et la révision du travail
<iter les su*ets trop co"ple9es *ui nécessitent le dépouillement d4une littérature tr/s vaste
•
)éter"iner l5étendue du cadre de recherche de fa@on réaliste. %l est préféra)le de limiter le su(et à certains aspects *ue l4on traitera en profondeur plutt *ue d4en eDeurer plusieurs facettes.
•
)resser son calendrier de traail à l4aide d4une feuille de travail.
-
3our trouer des idées de su*et ( ;our trouver des idées de su(et3 on peut s4 prendre de plusieurs fa@ons.
)onne source d4information3 mais divers autres documents peuvent également +tre consultés. 2# &a >ormalisation du su(et Apr/s ce premier travail3 il e7iste une )onne méthode pour savoir si vous ave? )ien dé'ni votre o+*et de recherche. Cela peut paratre un peu scolaire3 mais elle a fait ses preuves -ous formulere? votre su*et en une seule phrase interrogative. Emploe? des termes signi'catifs 8mots#clés9 et soe? précis. Cha*ue terme de l’énoncé est important : il doit dé'nir etFou limiter votre su(et d’étude. &es termes utilisés 8conceptsFmots#clés9 vous serviront à éla)orer les é*uations de recherche. Teste? votre travail aupr/s de vos proches ou coll/gues. %ls sauront vous dire si vous +tes clair ou pas3 et si vous ave? omis une partie importante de votre su(et. En outre pour Construire l’o)(et de l’étude il faut : •
-hoisir et or"uler un pro+lè"e de recherche
•
•
Recenser les écrits et autres traau9 pertinents
•
Cette premi/re étape de la démarche de recherche docu"entaire ou d’étude n’est pas si facile3 comme vous pouve? le constater. Su*et trop large3 trop précis3 trop pointuH Comment évalue? si vous ave? )ien éta)li les délimitations de votre su(et =
-otre o+*et de recherche est trop large = -ous ris*ue? de vous essouDer dans vos recherches et +tre 'nalement tr/s super'ciel. Choisisse? un angle pour a)order votre su(et ou restreigne? celui#ci à une période3 une ?one géographi*ueH Argumente? ce choi7 pour vous et pour les autres pour +tre sIr de ne pas avoir fait un mauvais choi7. -otre o+*et de recherche est précis3 mais trop. ,largisse? son champ en considérant son environnement. inon3 vous ris*ue? d’+tre vite limité dans vos sources et la documentation ou dépassé par la technicité du su(et3 car *ui dit J précis K3 dit souvent aussi J pointu K. Cette premi/re étape est essentielle3 ne la néglige? pas. -ous constatere? rapidement *ue cela vous permettra de gagner un temps certain et d’+tre eBcace : rien ne sert de courir3 il faut partir à point. %l a plusieurs techni*ues pour délimiter le su(et :
Le questionne"ent >uintilien ?>>>-3@ ( 3rincipe ( Il sagit de poser les questions de aBon systé"atique afn de nou+lier aucune inor"ation connue.
>uoi : ( )escription de lactiité= de la tCche ou du pro+lè"e >uestions (
1uel est l4état de la situation=
1uelles sont les caractéristi*ues=
1uelles sont les consé*uences=
1uel est le ris*ue
-i+le (
Actions3 procédés3 L)(et3 méthode3 opération...
>ui: (
)escription
des e9écutants=
acteurs
ou personnes
concernées >uestions (
1ui est concerné =
1ui a le pro)l/me=
1ui est intéressé par le résultat=
1ui est concerné par la mise en Muvre=
-i+le :
esponsa)le3 victime3 acteur3 Compétence3 *uali'cation
D: )escription des lieu9 >uestions (
LO cela se produit#il et s4appli*ue#t#il =
LO le pro)l/me apparat#il=
-i+le (
&ieu73 local3 distance3 service H
>uand: )escription des te"ps >uestions (
1uand cela apparat#il =
1uand le pro)l/me a#t#il été découvert=
1uelle est sa fré*uence= =
1uand se produit le ris*ue =
-i+le (
0ois3 (our3 heure3
0oments3 périodicité3 fré*uence3 prévisi)ilité
-o""ent: )escription de la "anière ou de la "éthode >uestions (
Comment se produit le pro)l/me=
Comment proc/de#t#on =
Avec *uelles méthodes3 *uels moens3 ... =
Comment mettre en Muvre les moennes nécessaires=
-i+les
0éthode3 modes opératoires3 Lrganisation3 procédures3 r/glements.
3ourquoi= Cette *uestion peut se poser à la suite des autres *uestions mais il convient aussi de la poser pour toutes les *uestions 1uoi = 1ui = Lu = 1uand = Comment = ;our mener une analse criti*ue3 à cha*ue *uestion se demander ;our*uoi =
Méthode du -5est -e n5est pas ( %l s’agit de permet
préciser les fronti/res du su(et. &a
méthode précédente
de dé'nir le su(et en positif 8ce *ui fait partie du su(et9.
Cependant3 il peut +tre tr/s utile de le dé'nir en négatif 8ce *ui ne fait pas partie du su(et9. &e contraste mis en évidence permet une délimitation claire des fronti/res du su(et.
-hapitre , ( La déli"itation de la pro+lé"atique
'. -onstitution de la pro+lé"atique %l faut distinguer la pro+lé"atisation # le *uestionnement # et la
pro+lé"atique # ce *ui est e7posé de ce *uestionnement.
&a pro+lé"atisation est un processus *ui permet de passer d4un th/me de recherche général3 ou d4une *uestion de départ à des hpoth/ses de travail précises. Elle proc/de par étapes successives d4e7ploration des possi)les et de choi7 d4options pour progressivement délimiter le travail à entreprendre. &4ensem)le th/me3 o)(et d4étude3 champs d4analse3 théorie de référence3 constitue la pro)lémati*ue. ;our certains auteurs la pro)lémati*ue est la mani/re d’argumenter et de poser la *uestion3 pour d’autres elle est plutt le pro(et de traitement de la *uestion. 1uoi *u’il en soit3 toute pro)lémati*ue se termine par une *uestion3 et l’hpoth/se constitue la réponse 8provisoire93 à cette *uestion.
'. Le thè"e. C4est l4énoncé du su(et de la recherche3 ce dont nous allons parler3 la ?one de connaissance *ue nous allons e7plorer.
,. Le pro+lè"e. n pro)l/me de recherche est une interrogation sur un o)(et donné dont l’e7ploration est à la portée d’un chercheur3 compte tenu de ses ressources et de l’état actuel de la théorie.
/. Les théories et les concepts. %l s4agit des théories *ui s4appli*uent au7 divers aspects d’un pro)l/me de recherche. Ln entend généralement par là les théories constituées *ui traitent d’une *uestion dans une discipline donnée
0. La question. %l s4agit d4une concrétisation du pro)l/me. %ci3 il faut prendre soin de formuler clairement et précisément notre *uestion puis*ue c4est à celle#ci *ue nous tenterons de répondre.
1. L5hypothèse. C4est la réponse présumée à la *uestion posée. &4hpoth/se est nécessairement issue d4une réRe7ion approfondie sur les divers éléments de la pro)lémati*ue
2. La "éthode.
F. Les réérences. %l ne faut pas multiplier les références inutilement3 ni omettre de références importantes. n ensem)le de références é*uili)ré comporte des ouvrages générau73 des ouvrages particuliers etc.
Ainsi3 la pro+lé"atique snthétise et présente le cadre et les orientations du travail :
#GE&
E& # la délimitation de l4o)(et3 en d4autres termes3 e7poser ce
)IME$SI$
*ue l4on traitera et ce *ue l4on ne traitera pas et les raisons
S
des choi7 faits S
-ALE
# le pro)l/me sous#(acent dans la *uestion et *ue l4on va tenter de résoudre dans cette recherche S
A33R-HE
# l4annonce de la ou des approches choisies pour tenter de
S
le résoudre S
H3&HJSE S
# la formulation d4une ou plusieurs hpoth/ses de travail *ui
guideront
le
recueil
de
données3
l4analse3
l4interprétation et l4éla)oration des préconisations.
,. -onception de la pro+lé"atique &a pro)lémati*ue rel/ve de la conceptualisation3 de la conception3 du traitement théori*ue de l’o)(et d’étude. ;résenter la pro)lémati*ue d’une recherche3 c’est réellement répondre à la *uestion : en *uoi a#t#on )esoin d’e6ectuer cette recherche et de connatre ses résultats = Elle réside dans l’e6ort de construction3 d’agitation d’idées3 de pensées3 de théories sur ce *ui fait pro)l/me dans un su(et. Elle concerne un o)(et de préoccupation identi'é3 passé au cri)le des *uestions3 des o)(ectifs3 des hpoth/ses de recherche3 de la recherche des indicateurs des varia)les en (eu3 o)(et autour du*uel s’articulent des lignes d’analse rendant compte de la spéci'cité du su(et et permettant de le traiter correctement. En fait il s’agit de fournir les éléments pour (usti'er la recherche en dé'nissant le pro)l/me au*uel on s’atta*ue3 en disant oO et en *uoi consiste le pro)l/me.
Gustifcation du choi9 du su*et ( 0otivation et intér+t pour le su(et
;ertinence scienti'*ue du su(et ;ertinence sociale du su(et
Identifcation et or"ulation du pro+lè"e de recherche Identifer le pro+lè"e ( %l s’agit d’identi'er ce *ui crée le malaise3 l’insatisfaction3 ce *ui fait pro)l/me. ;our trouver un pro)l/me de recherche3 on peut3 •
;artir de connaissances théori*ues dé(à éta)lies pour les valider aupr/s de données empiri*ues3 cette démarche est déductive et véri'cative3
•
Lu partir de données empiri*ues pour construire des catégories conceptuelles et des relations3 cette démarche est inductive et générative.
or"uler le pro+lè"e ( %l s’agit d’e7primer en termes sans é*uivo*ue3 en énoncé aBrmatif3 la situation *ui e7ige *u’une recherche soit menée. C’est montrer3 à l’aide d’une argumentation3 *ue l’e7ploration empiri*ue du pro)l/me est nécessaire3 pertinente3 et *u’elle peut contri)uer à l’avancement des connaissances. &es situations ci#dessous peuvent +tre à l’origine de pro)l/me de recherche :
# l’a)sence partielle ou totale concernant un domaine ou concernant un élément # &’étant de situation concernant des phénom/nes curieu7 ou étonnants # ;résence de lacunes ou contradictions repérées dans des travau7 antérieurs Ainsi3 la conception de la pro)lémati*ue3 consiste en premier lieu à faire le point sur le pro)l/me tel *u4il est posé par les constats de terrain3 le *uestionnement de départ enrichi par la recherche documentaire 8lectures9 et les entretiens de la phase e7ploratoire. Concr/tement3 cela consiste3 d4une part3 à repérer et à décrire les di6érents
aspects
ou
dimensions
du
pro)l/me
8sociologi*ues3
pschologi*ues3 économi*ues3 politi*ues3 institutionnelles3 (uridi*ues...etc. Et3 d4autre part3 à prendre en compte le vécu du pro)l/me par les principau7
protagonistes
:
population3
professionnels3
hiérarchies3
institutions...etc. %l s’agira ensuite de montrer les liens et oppositions *ui e7istent entre ces aspects ou dimensions et points de vue d’acteurs. En'n il faut replacer l’ensem)le dans la perspective de diverses approches se rattachant implicitement ou e7plicitement à des sst/mes théori*ues *ui pourraient servir de cadre à autant de pro)lémati*ues.
de reformuler la *uestion de départ en référence à un cadre théori*ue particulier et de la rendre plus précise.
un
troisi/me
lieu3
il
s4agit
d4e7pliciter
sa
pro)lémati*ue.
;rati*uement3 l4opération consiste à e7poser les concepts fondamentau7 et la structure conceptuelle *ui fondent les propositions *u4on éla)ore en réponse à la *uestion de départ et *ui prendront forme dé'nitive dans la construction.
/. La pro+lé"atisation selon une logique déductie
%l s’agit d’a)ord de choisir un th/me de recherche S ensuite il faut3 par une lecture attentive des ouvrages générau7 sur ce th/me3 retenir une *uestion générale de rechercheS en'n3 il faut3 cette fois par une lecture criti*ue des écrits plus spéci'*ues reliés à la *uestion générale3 relever un pro)l/me particulier et en tirer une *uestion spéci'*ue de recherche.
)9 la pertinence de la recherche soit soulignée3 c’est#à#dire *ue le th/me et la *uestion générale constituent une préoccupation actuelle de chercheurs3 de praticiens ou de décideurs S c9 dans le cadre de la *uestion générale3 des informations pertinentes soient présentées 8résultats de recherches empiri*ues et théori*ues : faits3 concepts3 relations3 mod/les3 théories93 soit pour démontrer l’e7istence du pro)l/me spéci'*ue de recherche3 soit pour fournir des éléments de solution au traitement du pro)l/me spéci'*ue de recherche. Ces informations procurent un cadre conceptuel ou un cadre théori*ue à la recherche S d9 un pro)l/me spéci'*ue soit mis en évidence S e9 une *uestion spéci'*ue de recherche soit formulée pour orienter la collecte des données et *ue la réponse à cette *uestion permet de résoudre le pro)l/me spéci'*ue.
0. La pro+lé"atisation selon une logique inductie
&a pro)lémati*ue doit démontrer *u’il est utile et nécessaire d’analser empiri*uement une situation spéci'*ue 8événement3 organisation3 etc.9 pour faire avancer nos connaissances sur un phénom/ne donné.
e9 Ce pro)l/me de recherche s’inscrive dans des préoccupations théori*ues 8construits3 approches3 etc.9 et *ue des informations connues sur ce pro)l/me soient présentées 8recherches3 mod/les ou théories9 S f9 &e cas échéant3 la théorie3 le mod/le3 le concept *ui ont été empruntés ou *ui ont émergé3 soient mentionnés S g9 &’on montre en *uoi la recherche permet de faire avancer les connaissances relativement au pro)l/me de recherche.
-onclusion &e su(et de notre rapport *ui est inscrit dans le cours de la méthodologie de la recherche a pour )ut d’apprendre une méthodologie pour la préparation et la rédaction d’une mémoire.
&HEME , ( -adre conceptuel et théorique Introduction &e cadre conceptuel et la revue de la littérature est un su(et *ui s’inscrit dans le cadre du cours de la méthodologie de recherche et plus spéci'*uement dans le cadre de la science du management. C’est un su(et *ui suscite une tr/s grande attention lors des recherches. En e6et3 toute recherche *ui am)itionne de se hisser à un niveau scienti'*ue doit +tre menée3 d’une part3 dans un cadre théori*ue e7plicite. Ce cadre théori*ue permet de préciser le sens donné au7 concepts manipulés. %l garantit *ue le travail soit fait comme un ensem)le cohérent3 permettant ainsi une interprétation pertinente des données recueillies. %l permet donc d’orienter et d’enrichir le travail des chercheurs. <’autre part3 à l’aide d’une revue de littérature3 *ui est une source précieuse de gains de temps et de productivité pour le chercheur.
-hapitre ' ( -adre conceptuel '. )éfnition n cadre conceptuel décrit3 sous une forme graphi*ue ou narrative3 les principales dimensions à étudier3 facteurs#clés ou varia)les#clés. ,la)orer un cadre conceptuel est à l’image de la construction d’une maison. &’architecte étudie les matériau7 de construction *ui seront utilisés3 détermine comment les parties de la maison seront assem)lées3 et se fait une vision de la maison une fois *ue celle#ci sera achevée. ;ar analogie3 le chercheur éta)lit les concepts à l’étude3 les relations entre les concepts et le )ut de l’étude &e cadre conceptuel présente l’arrangement des concepts et sous# concepts construits au moment de la formulation du pro)l/me pour asseoir théori*uement l’analse ultérieure de l’o)(et d’étude
,. Recherche docu"entaire ( Gr5ce à la recherche )i)liographi*ue3 l’étudiant a la possi)ilité de s’informer et de se documenter sur les recherches dé(à e6ectuées sur son th/me. ;ar ailleurs3 elle sert de )ase pour connatre les principales idées3 les criti*ues et les avis correspondant au su(et. &a rédaction du cadre conceptuel re*uiert la réalisation d’une 'che de lecture
*ui
permet
d’avoir
un
aper@u
sur
le
su(et3
d’amener
progressivement à la snth/se et de réutiliser les remar*ues et commentaires lors de la rédaction du T>E3 ce *ui permet de gagner du temps.
a. Lire ourage de réérence
Les ourages de réérence (
•
•
L6rent une vue d’ensem)le S
•
Aident à dé'nir le su(et S
•
;lacent le su(et dans un conte7te S
Les "onographies (
•
&es livres ou les monographies permettent de préciser l’information trouvée dans les ouvrages de référence S
•
&es su(ets sont plus approfondis S
•
&es livres sont regroupés par su(et S
+. Les périodiques &es périodi*ues dits scienti'*ues 8spécialisés3 académi*ues ou savants S p. e7.3 Sociologie et sociétés, Actes de la recherche en sciences sociales 9 sont associés la plupart du temps à une université3 à une association spécialisée3 à une organisation3 à une corporation ou à un groupe de recherche. %ls paraissent ha)ituellement plusieurs fois par an et certains d’entre eu7 paraissant une fois l’an 8 AnnualH9 présentent des comptes
rendus de congr/s ou de conférence3 ou a)ordent une thémati*ue particuli/re en regroupant les meilleurs chercheurs du domaine. &a plupart de ces périodi*ues ont un comité d’e7perts *ui sélectionne les articles à paratre.
c. Les "oteurs de recherche Aantages ( o ichesse de l’interrogation3 recherche en te7te intégralS o ;lus d4e7haustivité3 mise à (our plus rapideS
Inconénients ( o ;as de sélection de l’informationS o Uétérogénéité des sources3 des formatsS o Vruit documentaire3 pertinence varia)le3 pu)licitésS o 0algré une simplicité au7 premiers a)ords3 comple7ité de la snta7e d’interrogation. o >onctionnalités varia)les selon les moteurs 8utiliser supports d’aide9.
K utiliser pour ( o ;our une premi/re approcheS o Trouver une information précise sur une personne3 un organisme3 un produit...S
o E6ectuer des recherches comple7esS o epérer des sites récents N.V : &ors*ue *u’il cite des sources3 le chercheur n’enl/ve pas de crédi)ilité à son travail3 au contraire3 il en a(oute. %l démontre *u’il a su saisir la pensée d’un auteur3 en faire la snth/se et la confronter à d’autres études sur le m+me su(et et en tirer des conclusions. Citer3 c’est respecter une éthi*ue documentaire. &ors*ue *ue l’on crée une Muvre *u’elle soit sonore3 visuelle3 écrite3 elle devient notre propriété 8droit d’auteur9 et *uelle satisfaction pour nous de savoir *ue *uel*u’un l’utilise pour la partager avec les autres et s’en inspirer pour faire cheminer la connaissance. ;our faire la 'che de lecture3 il faut noter les renseignements concernant l’ouvrage 8auteur3 titre3 éditeur3 date de parution3 numéro des pages utilisées9 et les renseignements correspondant au su(et du travail 8titre du chapitre3 idées principales développées dans cha*ue chapitre3 réalisation de commentaire et d’analse personnelle9.
d. 3lan déla+oration des concepts de recherche
-hapitre , ( -adre théorique '. Elé"ents de défnition ;lusieurs auteurs ont voulu donné une dé'nition de ce *u’est la Théorie dans le cadre de la recherche scienti'*ue. En e6et3 l’on ne peut comprendre le concept sans se référer une dé'nition au préala)le. Ainsi nous pouvons voir dans ces dé'nitions *ue : •
WUne approche théorique est une structure potentielle d’explication qui comporte un certain nombre d’éléments. Elle comprend d’abord des postulats qui traduisent la vision des choses sur laquelle elle
s’appuie ainsi que des concepts qui permettent de cerner et de classier
les
phénom!nes
"
étudier.
Elle
précise,
par
des
propositions, l’ensemble des relations postulées entre les di#érents concepts
et
sous$concepts
de
l’approche
et pose
quelques
h%poth!ses sur des relations entre concepts qui, si elles peuvent &tre vériées et conrmées, pourront &tre trans'ormées en lois générales ou en généralisations théoriques. (e n’est que lorsqu’on aboutit " de telles lois générales que l’on peut parler de théories. W
80ace3 !XX29 •
J )e cadre théorique sert principalement " présenter un cadre d’anal%se et " généraliser des relations théoriques dé*" prouvées dans d’autres contextes pour tenter de les appliquer au probl!me. K
8&aramée et -allée:!XX!9
;lusieurs points communs peuvent +tre dégagés d’apr/s ces deu7 dé'nitions : &e cadre théori*ue se présente comme un référentiel au*uel le chercheur pour orienter la cherche pour a)outir à une conclusion de sa pro)lémati*ue. %l s’agit de spéci'er les concepts sur les*uels le chercheur va se fonder pour approcher l’o)(et de la recherche3 de les dé'nir3 de préciser les limites des dé'nitions. &e cadre théori*ue consiste à énoncer les liens *ui relient les concepts sur les*uels on fonde notre démarche de recherche. %l spéci'e3 parmi les di6érentes approches *ue l’on retrouve dans la littérature3 celle *ue nous allons utiliser. &e cadre théori*ue se fonde donc sur les concepts3 mais va également au# delà. &a théorie met en relation ces di6érents concepts pour construire
un ense"+le logique"ent reliées= encadrant un plus ou "oins grand no"+re de aits o+serés et or"ant un réseau de généralisations dont on peut dérier des e9plications.
&a théorie est avant tout un moen de donner un sens à nos connaissances. En e6et3 il a d’innom)ra)les sources de connaissances. Cependant3 toutes ces connaissances ne sont pas utiles ou mo)ilisa)le pour la recherche à e6ectuer. &e cadre théori*ue permet de recenser3 de spéci'er et d’organiser nos connaissances. Cela permet de : •
Appuyer et renorcer la pro+lé"atique : la théorie crée la capacité d’imaginer des e7plications à une pro)lémati*ue de recherche. -larifer les concepts : %l permet de dé'nir un concept et le modi'er pour l’arrimer au pro)l/me de recherche.
,. -onstruction du cadre théorique
&e grand dé' de la théorie3 c’est la pertinence3 à savoir sa capacité de reRéter la réalité. Ln peut en e6et construire des théories inconsé*uentes mais parfaitement logi*ues. &a construction de la théorie repose sur une démarche )ien dé'nie.
a. -onceptualisation &a théorie est un outil de recherche. Elle utilise son langage propre3 donnant une signi'cation précise et particuli/re à plusieurs mots également utilisés dans le langage courant. C’est dans cette étape *ue le cadre conceptuel (oue son rle en éclairant les concepts et en les pla@ant dans le conte7te de la recherche. Cette dé'nition peut s’e6ectuer sur le plan plutt a)strait des concepts universels 8comme les traits culturels fondamentau7
d’une
nation9
ou3
si
l’on
s’engage
dans
l’opérationnalisation3 sur le plan plutt empiri*ue des concepts particuliers 8comme les réponses d’un échantillon représentatif de la population adulte canadienne à une série de sondages portant sur les opinions politi*ues9.
+. )éfnition des liens aec la pro+lé"atique En soumettant la pro)lémati*ue à une théorie3 on se retrouve inévita)lement à réduire le th/me de la recherche à un processus de spéci'cation de la pro)lémati*ue3 cela permet de ne pas perdre de vue les limites de la théorie pour évaluer le plus e7actement possi)le ce *u’elle prétend vraiment e7pli*uer. ne théorie se formule selon deu7 propositions :
•
Les
propositions
synthétiques
sont
des
constructions
rigoureuses d’un ensem)le d’idées *ui tentent d’e7pli*uer un aspect de la réalité sociale : elles se situent au niveau de la pro)lémati*ue d’ensem)le.
•
Les propositions analytiques découlent des précédentes et remplissent une fonction opératoire : elles représentent la force démonstrative des théories et se situent au niveau de la *uestion spéci'*ue de la recherche et des hpoth/ses *ui en découlent.
3roposition Synthétique 3roposition analytique
Question spécifque de la recherche
)éfnition des liens aec la pro+lé"atique
c. La or"alisation ;our visualiser en *uel*ue sorte l’essentiel d’une théorie3 on a souvent recours à la or"alisation3 c’est#à#dire à l’éla)oration de représentations a)straites3 idéales3 sm)oli*ues et souvent mathémati*ues de la réalité.
Ces représentations fournissent une vision simpli'ée mais caractéristi*ue des phénom/nes sociau7 S elles prennent parfois la forme de "odèles3 c’est#à#dire des images épurées du sst/me social *ui cherchent d’a)ord à e7pliciter les consé*uences des comportements des individus et des groupes3 puis à comprendre les causes des conRits et3 en'n3 à étudier les procédures de prise de décision collective. Ln peut aussi3 par e7emple3 identi'er les déterminants économi*ues et politi*ues de la popularité d’un gouvernement ou encore les rapports de force entre l’,tat et le secteur privé en mati/re d’intervention gouvernementale dans l’économie. &es sciences de la nature utilisent )eaucoup les mod/les pour comprendre la réalité *u’ils ne peuvent appréhender gr5ce à leurs outils. ;ar e7emple3 le mod/le utilisé pour e7pli*uer le fonctionnement de l’atome a été modi'é à de nom)reuses reprises au cours des années selon les avancées technologi*ues et on suppose *u’il le sera encore à nouveau.
n mod/le ou un tpe idéal n’est (amais à lui seul une théorie compl/te3 mais peut constituer le point de départ3 l’outil principal ou encore l’a)outissement d’une démarche théori*ue
-aractéristiques des "odèles théoriques selon ?-aplo( '6F@
3ertinenc
•
souplesse
•
facilité à interpréter les données nouvelles du
e
E9hausti
terrain •
facilité à faire des prévisions
•
terminologie pour tous les phénom/nes à décrire
ité
tous les concepts nécessaires à la classi'cation •
se mesure au nom)re et à la variété des
A"plitud
situations au7*uelles il est applica)le3 par
e
consé*uent3 la portée des aBrmations *ui en découlent.
•
Théori*uement utile : permet de donner
une
signi'cation à un
!tilité
grand nom)re de faitsS soul/ve de nouvelles *uestions3 des
pistes
ouvre
•
;rati*uement sugg/re
des
utile : moens
d’appli*uer connaissance
la à
la
solution des pro)l/mes.
de
recherche
/. Structuration de la recherche &es points précédents nous ont montré l’importance du cadre conceptuel et théori*ue dans la recherche scienti'*ue3 il en va de m+me dans la rédaction oO ces cadres conceptuels et théori*ues doivent +tre structuré pour +tre inséré dans le rapport de la recherche 8mémoires3 th/ses39
-o""ent un "é"oire doit7il ;tre structuré : i l’on désire réaliser un mémoire opérationnel3 l’idéal sera de le structurer en deu7 parties distinctes :
La pre"ière partie aura tendance 8 préciser le pro+lè"e et les concepts théoriques de létude ( %l s’agit de poser les termes de la pro)lémati*ue et les diverses controverses *ui l’entourent.
[ La pre"ière sous7partie s’attache à dé'nir les concepts de l’étude. %l faut donc dé'nir avec précision ce *ui peut +tre compris par les termes m+mes de la pro)lémati*ue choisie par l’étudiant. Cette partie se réf/re donc au cadre conceptuel de la recherche.
[ La deu9iè"e sous7partie *ui s’agit du cadre théori*ue a pour )ut de mettre en évidence la pensée des auteurs 8académi*ues ou professionnels9 *ui s’intéressent à la pro)lémati*ue retenue. %l faut mettre en relief leurs pensées3 leurs idées et leurs travau7 8en*u+tes réalisées par e7emple9 et les classer en fonction de leurs di6érents clivages. \ partir de ces di6érentes mani/res de penser et d’entrevoir le pro)l/me posé3 on doit
JtrancherK et proposer une ou plusieurs pistes de réponses
à cette pro)lémati*ue dont il véri'era ensuite le )ien#fondé dans la deu7i/me partie.
La seconde sattachera plus particulière"ent 8 traiter des pro+lè"es opérationnels ( Elle a pour )ut de con'rmer ou d’in'rmer la véracité des pistes entrevues. [ La pre"ière sous7partie doit se conformer à une méthodologie d’en*u+te stricte *ui passe idéalement par la mise en place d’une approche *ualitative et *uantitative. [ La deu9iè"e sous7partie est consacrée à l’analse des résultats o)tenus.
-onclusion Toute théorie doit donc dé'nir avec précision ses concepts. Cette dé'nition peut s’e6ectuer sur le plan plutt a)strait des concepts universels ou3 si l’on s’engage dans l’opérationnalisation3 sur le plan plutt empiri*ue des concepts particuliers. En soumettant la pro)lémati*ue à une théorie3 on se retrouve inévita)lement à réduire le th/me de la recherche à un processus de spéci'cation de la pro)lémati*ue. %l ne faut alors pas perdre de vue les limites de la théorie pour évaluer le plus e7actement possi)le ce *u’elle prétend vraiment e7pli*uer. &a formulation de la théorie permet la manipulation des concepts et leur agencement en vue de l’e7plication. &es propositions snthéti*ues ou les propositions analti*ues sont des constructions rigoureuses d’un ensem)le d’idées *ui tentent d’e7pli*uer un aspect de la réalité sociale : elles
représentent la force démonstrative des théories et se situent au niveau de la *uestion spéci'*ue de la recherche et des hpoth/ses *ui en découlent.
&HEME / ( Hypothèses et le "odèle hypothétique Introduction Au niveau de la méthodologie de recherche mener à )ien le processus n’est pas une t5che facile3 Etant donné la diversité importante des méthodes3 et la comple7ité croissante des su(ets de recherche3 le choi7 d’une méthodologie appropriée demande une réRe7ion rigoureuse. &’organisation d’une recherche autour d’hpoth/ses de travail constitue un moen eBcace de la mener avec ordre et rigueur sans sacri'er pour autant l’esprit de découverte et de curiosité. &’hpoth/se se présente comme une proposition de réponse au7 *uestions *ue se pose le chercheur. Ces réponses provisoires et sommaires guideront le travail de recueil et d’analse des données et devront en revanche +tre testées3 corrigées et approfondies par le chercheur. A travers cette présentation nous allons essaer de répondre à la pro)lémati*ue suivante : co""ent
peut7on "ettre en place un "odèle hypothétique capa+le dindiquer toutes les relations entre les diNérentes aria+les du su*et : &es sous *uestions
1u’est#ce *u’un mod/le et *u’est#ce *u’une hpoth/se et *u’est#ce
*u’une varia)le = 1u’est#ce *u’un mod/le hpothéti*ue = Comment formuler le mod/le =
-hapitre ' Oaria+les ( défnition et typologies '. )éfnitions !ne aria+le : est une valeur *ui change en fonction de di6érents facteurs. Certaines varia)les changent facilement3 comme les valeurs )oursi/res3 tandis *ue d4autres sont *uasiment constantes3 comme le nom de *uel*u4un. &es chercheurs cherchent souvent à mesurer les varia)les. &a varia)le peut +tre un numéro3 un nom ou tout ce *ui a une valeur potentiellement modi'a)le.
Oaria+le hypothétique : varia)le cherchant à e7pli*uer un phénom/ne en éta)lissant des relations de cause à e6et entre di6érentes dimensions
,. &ypes de aria+les Les aria+les indépendantes e9plicaties ( générale"ent noté P ne varia)le indépendante est une caractéristi*ue de l’individu3 de l’environnement phsi*ue ou ocial3 de la t5che ou des stimuli présentés. %l est manipulé par le Chercheur dans le )ut de contrler ou d’analser son impact sur le comportement3 l’état mental ou le processus étudié. &a varia)le indépendante est déterminée et construite par le chercheur. %l suppose *u’elle et elle seule aura un e6et sur le sens de l’hpoth/se *u’il se propose de tester.
Les aria+les dépendantes e9pliquées ( générale"ent noté &a varia)le dépendante correspond à la mesure de la réponse du participant. Cette réponse peut +tre la performance à une t5che3 le nom)re d’erreurs commises3 les réponses à un *uestionnaire3 l’occurrence ou le non occurrence d’un comportement3 un temps de réponse3 une opinion...
&es -
E9e"ple : (us*u’au *uel point l’implantation des progiciels de gestion intégré au sein des organisations impacte les prati*ues du contrle de gestion = -aria)le e7plicatif : implantation des progiciels de gestion intégré -aria)le a e7pli*uée : impact sur les prati*ues du contrle de gestion
Les aria+les parasites ( ont des varia)les hors du contrle du chercheur ou de l4e7périmentateur. &e )ut de l’e7périmentateur est d4o)tenir une preuve sans am)igu]té de l’e6et de telle varia)le indépendante 8-%9 sur telle varia)le dépendante3 et donc tout facteur non#désira)le *ui inRue sur Z et *ui3 de ce fait3 nuit à l4éta)lissement claire d4une relation entre Y et Z3 Neutraliser les varia)les ou
les
facteurs
parasites
permet
donc
d4augmenter
la validité
interne d4une recherche. E7emple : c’est ce *ue l’on fait lors*ue l’on s’assure *ue les groupes e7périmentau7 contiennent autant d’hommes *ue de femmes3 autant d’ouvriers *ue de cadres supérieurs 8on veut étudier l’impact du climat social sur la productivité93 d’introvertis *ue d’e7travertis3
Les aria+les conondantes( ont celles aant un e6et signi'catif sur la varia)le dépendante *ue le chercheur n4a pas réussi à contrler ou à éliminer. # parfois parce *ue le chercheur ne connat pas l4e6et de la varia)le confondante.
&a
clé
est
d4identi'er
les
éventuelles
varia)les
confondantes et d4essaer de les éliminer ou de les contrler d4une fa@on ou d4une autre.
-hapitre , ( Hypothèse dans la recherche ( défnitions et origine '. )éfnitions ( hypothèse J ne hpoth/se est une supposition *ui est faite en réponse à une *uestion de recherche. ne recherche ne comporte normalement *u’une seule hpoth/se principale3 *u’elle cherche précisément à con'rmer ou à in'rmer.K
Les
%ordon Mace et ranBois 3étry= %uide d5éla+oration d5un pro*et de recherche en sciences sociales.
,. Les origines de lhypothèse &’hpoth/se prend ses racines dans une *uestion 8ou plusieurs *uestions convergentes9 *ue l’on se pose à propos d’un fait3 d’une aBrmation3 ou d’une théorie. &es auteurs s’accordent à regrouper les origines de ces *uestions en cin* principales catégories :
La découerte ortuite : C’est le fait de tom)er accidentellement3 pendant la recherche3 sur un phénom/ne particulier.
Léla+oration théorique : C’est lors*ue la réRe7ion sur une théorie am/ne à se poser de nouvelles *uestions3 au7 fronti/res des réponses *u4apporte3 (us*ue#là3 cette m+me théorie
Li"agination : %l s4agit d4+tre capa)le d4aller3 par sa simple capacité imaginative3 au#delà des données m+mes de la science et de la théorie3 pour en générer de tout à fait nouvelles et originales
Le traail de dérichage et de pré7enqu;te ( 1uel*ues faits *ui ont tendance
à
suivre
une
certaine
régularité3
*ui
se
rép/tent
sstémati*uement3 *ui suit un certain ordre ou une certaine périodicité...
Lo+seration courante : %l s4agit d4un vérita)le travail de pré#recherche. Ln passe en revue documents et statisti*ues3 on e6ectue des intervie^s3 des recoupements3 on interroge les connaissances les plus importantes sur le su(et et3 en snthétisant le tout3 on formule ce *ui peut constituer3 preuves à l4appui3 les hpoth/ses les plus réalistes et les plus admissi)le.
/. Les types de lhypothèse ( Les hypothèses générales ( Ln les appelle également hpoth/se de travail ou hpoth/ses théori*ues Ce sont des représentations a)straites e7plicative et ou prédictive de l’e7istence d’une relation non encore éta)lie entre deu7 faits ou deu7 ensem)les de faits &’hpoth/se générale pose l’e6et de la varia)le indépendante 8plani'cation stratégi*ue9 sur la varia)le dépendante 8performance d’entreprise9 en des termes générau7.
Les hypothèses de recherche ou opérationnelles Q ne traduction des hpoth/ses théori*ues dans un cadre concret3 celui d’une recherche particuli/re. &’hpoth/se opérationnelle reprend le m+me schéma *ue l’hpoth/se générale en précisant les modalités de la -% et la mesure e7acte 8-<9 *ui seront étudiées dans l’e7périence.
_` Elle dé'nit précisément 8opérationnellement9 ce *ui va +tre manipulé et ce *ui va +tre mesuré.
Les hypothèses statistiques ne hpoth/se statisti*ue est un énoncé 8une aBrmation9 concernant les caractéristi*ues 8valeurs des param/tres3 forme de la distri)ution des o)servations9 d’une population
&es chercheurs en pschologies étudient le comportement humain par le )iais de di6érentes mesures : intensité3 *ualité3 présence ou
a)sence Trouver l’indice pertinent permettant d’e7primer la tendance générale des mesures e6ectués sur les groupes de su(ets 8le plus
utilisé est un indice de tendance centrale3 moenne ou médiane9 Trouver l’outil statisti*ue adé*uat pour analser ses résultats
0. Les rles de lhypothèse &4hpoth/se3 d4une fa@on tr/s générale3 peut +tre considérée comme remplissant trois grandes t5ches:
,ta)lir des relations entre des faits3 des varia)les ou des concepts et guider vers l4éla)oration d4une loi e7pli*uant les résultats au7*uels
on a a)outi. Lrienter la sélection des faits à o)server3 des données à rassem)ler en vue de répondre au7 *uestions centrales posées dans le
pro)l/me de recherche. Apporter des indications sur la recherche et sur le choi7 de la méthode3 des techni*ues à envisager pour conduire à la con'rmation ou l4in'rmation des relations énoncées.
1. Les critères de alidité dune hypothèse &es facteurs à prendre en compte dans la formulation des hpoth/ses :
Lénoncé de relations ( elation entre deu7 varia)les3 deu7 phénom/nes3 deu7 concepts ou plus. Cette relation peut +tre : •
Causale : de cause à e6et3 par e7emple : Pceci cause celaQ3 Pceci e7pli*ue celaQ3 Pceci a une incidence sur celaQ
•
<’association : par e7emple Pceci a un lien avec celaQ3 Pceci est en relation avec celaQ
La érifa+ilité &’essence d’une hpoth/se réside en ce *u’elle peut +tre véri'ée. Elle contient des varia)les o)serva)les3 mesura)les dans la réalité et analsa)les.
La plausi+ilité &’hpoth/se doit +tre plausi)le3 c4est#à#dire *u4elle doit +tre pertinente par rapport au phénom/ne à l’étude. Ln peut avoir une hpoth/se principale et des hpoth/ses secondaires ou opérationnelles. Celles#ci doivent s’articuler autour de la principale et s’appeler les unes les autres dans une logi*ue imposée par la pro)lémati*ue de la recherche.
U.poth /se second aire 2
U.pot h/se second aire G
U.poth/ se ;rincipal es
U.poth /se second aire !
U.pot h/se second aire T
>uelques élé"ents 8 ne pas ou+lier ( ;our véri'er une hpoth/se3 l’attitude de départ doit +tre celle de l’in'rmer. Ce *ui renforce le doute et crée les conditions de l’o)(ectivité scienti'*ue en réduisant les ris*ues d’interprétations et orientations su)(ectives. &’hpoth/se n’est con'rmée *ue dans la mesure oO aucune des données recueillies ne l’invalide.
-hapitre / ( or"ulation du "odèle hypothétique '. )éfnirons "odèle= "odèle hypothétique &e mod/le est un chéma théori*ue visant à rendre compte d’un processus3 des relations e7istant entre divers éléments d’un sst/me comple7e K. Hachette Et une théorie c’est un st/me conceptuel organisé sur le*uel est fondée l’e7plication d’un ordre de phénom/nes.
n mod/le théori*ue est une représentation d’un sst/me comple7e issue d’une analse théori*ue. &a construction du mod/le théori*ue permet de formaliser un processus selon la théorie. 0od/le hpothéti*ue : J le raisonnement hpothético# déductive est la capacité *u’a l’apprenant de déduire des conclusions à partir de pures hpoth/ses et pas seulement d’une o)servation réelle. C’est un processus de réRe7ion *ui tente de dégager une e7plication causale d’un phénom/ne *uelcon*ue. &’apprenant *ui utilise ce tpe de raisonnement commence par formuler une hpoth/se et essaie de con'rmer ou d’in'rmer son hpoth/se. K-an oolingen
,. or"ulation des hypothèses or"ulation 8 priori %l s’agit de d4émettre une supposition à priori *ui soit réaliste3 logi*uement conceva)le et3 ensuite3 d4associer à cette supposition les facteurs3 varia)les3 indicateurs3 indices... *ui peuvent la sous#tendre3 la (usti'er et éventuellement contri)uer à la con'rmer ou à l4in'rmer.
or"ulation après éla+oration &es pro)l/mes ne se présentent pas tou(ours de fa@on suBsamment simple pour permettre une supposition directe3 il faut donc3 dans l4écrasante ma(orité des cas éla)orer les )ases de cette supposition.
-onclusion &e mod/le hpothéti*ue3 est un processus *ui occupe une place importante dans la recherche scienti'*ue. Ce processus se caractérise par le fait *u’il est sstémati*ue et rigoureu7 et conduit à l’ac*uisition de nouvelles connaissances. &es fonctions de la recherche sont de décrire3 d’e7pli*uer3 de comprendre3 de contrler3 de prédire des faits3 des phénom/nes et des conduites. &a construction du mod/le hpothéti*ue permet au chercheur de matriser son su(et de recherche3 et d’éla)orer des schémas snthéti*ues et de rédiger des conclusions théori*ues. 1ui vont faciliter par la suite le choi7 des varia)les et donc un environnement favora)le pour la collecte et analse des données. <’oO l’importance du traitement du th/me suivant *ui est J analse des données K *ui doit répondre au7 *uestions suivantes : 1uelle est l’utilité de l’analse des données = 1u’est#ce *ue l’analse des données = Comment analser les données = 1uelle sont les méthodes d’analse des données =
&HEME 0 ( Etudes e"piriques dans le cadre de la recherche scientifque &a recherche empiri*ue poursuit deu7 ordres principau7 de )uts3 à savoir d’une part3 contri)uer à la construction de mod/les théori*ues *ui permettent de comprendre di6érents aspects de l’éducation et3 d’autre part3 améliorer les prati*ues éducatives en s’appuant sur un corpus de connaissances solidement étaé. Compte tenu de ces )uts3 on peut considérer *ue la recherche concerne tous les acteurs du processus éducatifs non seulement le chercheur patenté mais aussi l’enseignant de terrain *ui3 soucieu7 de développer une attitude réRe7ive par rapport à sa prati*ue3 sera un (our confronté à la nécessité d’analser les résultats de son action et d’a(uster sa prati*ue en fonction de ces résultats. i on accepte l’idée *ue tous les acteurs éducatifs sont concernés par la recherche3 il est essentiel de les former au7 principes et au7 méthodologies propres à ce processus *ui permet d’appréhender le monde *ui nous entoure en respectant les principes de la démarche scienti'*ue. Comme nous le montrerons par la suite3 la recherche en éducation peut emprunter des chemins multiples et diversi'és avec toutefois une volonté commune *ui est de rassem)ler des données pour pouvoir tirer des conclusions à propos de certains phénom/nes *ui rel/vent des sciences humaines en général et de l’éducation en particulier. &ors*ue nous parlerons de recherche dans ce te7te c’est de recherche empiri*ue *u’il s’agira c4est#à#dire d’une recherche *ui est mar*uée par la volonté de mettre les concepts3 les mod/les ou les théories à l’épreuve des faits pour les con'rmer3 les in'rmer ou les préciser.
-hapitre ' ( Etudes qualitatie '. )éfnitions des études qualitaties
&’étude *ualitative est parfois dé'nie en référence ou en opposition à la recherche *uantitative. En réalité3 il n’ a pas opposition mais complémentarité entre les deu73 car elles n’e7plorent pas les m+mes champs de la connaissance.
&’étude *ualitative ne cherche pas à *uanti'er ou à mesurer3 elle consiste le plus souvent à recueillir des données ver)ales permettant une démarche interprétative.
&es études *ualitatives peuvent donc +tre utilisées dans tous les domaines oO des phénom/nes ne peuvent +tre directement o)servés3 notamment en sciences sociales et humaines.
&es études *ualitatives visent à e7pli*uer en profondeur un comportement3 une attitude3 par des méthodes non# directives sur des petits échantillons.
,. Méthodologie de létude qualitatie
;résentation générale
&a méthodologie de l4étude *ualitative comporte étapes *ue l4on peut schématiser de la fa@on suivante :
)a méthodologie de l+étude qualitative
-onstitution de l5échantillon &a premi/re étape consiste à préparer l4étude. %l s4agit d4identi'er la nature du pro)l/me a'n de déterminer de fa@on précise l4o)(et de l4étude. Cha*ue information aant un coIt3 il est important à ce stade de s4assurer *ue
l4o)(ectif de l4étude est réalisa)le compte tenu du )udget attri)ué. C4est à ce stade de l4en*u+te *ue l4on détermine 2 éléments essentiels à la réalisation de l4étude *ualitative : l4échantillon et le guide d4entretien. &4échantillon sera alors déterminé de fa@on à pouvoir satisfaire l4o)(ectif de l4étude.
Mise au point du guide d5entretien
&e guide s4articule autour de cin* ou si7 points ou th/mes à a)order et approfondir. &es th/mes ne sont pas des *uestions ouvertes. Ce sont des points *ui devront +tre a)ordés par le répondant lors de l4entretien. Tous les th/mes du guide devront +tre a)ordés par le répondant lors de l4entretien3 mais dans l4ordre le plus adapté à son discours. &4introduction de l4entretien est une étape cruciale du guide. Elle vise à installer le conte7te de l4intervie^3 à placer l4intervie^é dans une situation de con'ance et à lancer le discours. Ln privilégie généralement les consignes descriptives du tpe : J raconte?#moi K.
La réalisation des entretiens
&a deu7i/me étape consiste en la réalisation de l4étude. &e rle des en*u+teurs est alors crucial : ce sont eu7 *ui doivent inciter le répondant à se livrer li)rement3 sans inRuencer son discours. En e6et3 le déroulement de ce tpe d4entretien repose sur les principes de la non# directivité : il s4agit de recueillir le discours de la personne interrogée sans en inRuencer le contenu. &es 2 principes de la NLN#<%ECT%-%TE conduisent l4intervie^er à adopter : !. ne attention positive inconditionnelle de l4intervie^é. 2. ne attitude empathi*ue *ui consiste à comprendre le cadre de référence de l4intervie^é et son raisonnement.
# snthétiser ce *ui a été dit3 # relancer le discours. n entretien semi#directif dure entre minutes et ! heure. %l est enregistré
L5analyse de contenu
&4analse de contenu consiste à inférer du discours de l4intervie^é les éléments de réponse à notre pro)lémati*ue. &a troisi/me et derni/re étape de l4en*u+te *ualitative consiste à analser le discours recueilli. Cette analse se déroule en 2 temps.
/. &ypes détudes qualitaties Techniques individuelles traditionnelles
&es techni*ues *ualitatives individuelles permettent d’intervie^er ou d’o)server séparément di6érents individus. Elles constituent un outil incompara)le pour mieu7 comprendre les ressorts d’une décision humaine.
A7 Entretien en proondeur Ces techni*ues d’investigation trouvent leurs racines théori*ues dans la pschanalse dont l’o)(et principal est la compréhension de la vie pschi*ue d’un individu. %l e7iste grands principes de conduite d’un entretien en profondeur : la non directivité pure3 la semi#directivité et l’investigation J papier#craon K.
&e point commun de ces formes d’entretien est leur caract/re de discussion J non structurée K. &’en*u+teur est plutt en retrait3 l’intervie^é est le vérita)le centre de l’investigation. &a forme non directive pure est tr/s proche de l’entretien clini*ue en profondeur : compte tenu des contraintes de collecte et des diBcultés d’interprétation3 elle est modérément utilisée en marbeting.
-aractéristi ques
Entretien non Entretien directi se"i directi
Entretien papier7 rayon
&hè"es détudes priilégiés
0otivations3 pulsions.
ecueil d’éléments d’image de mar*ue.
0otivations3 freins.
%nhi)itions.
ecueil d’éléments eprésentations d’image de sage réel 3 sm)oles mar*ue. d’un produit. sage réel d’un produit.
Attitude enqu;teur
Compréhension. Vienveillance . Ecoute totale. elance neutralité progressive. Lrientation thémati*ue
Support dinterie
0agnétophone.
Vienveillance . elance sstémati*ue . &iste précise de th/mes.
0agnétophon tlo. e. %nterrogations Guide fondées sur un Guide répertoire. schéma J clini* d’entretien ue K.
Aantages
>ondations théori*ues solides fournissant un cadre e7plicatif du discours.
%ntervie^ Grande plus Re7i)ilité de J mania)le K. l’intervie^. Vonne >ormation adaptation à rapide des un conte7te en*u+teurs. marbeting.
Inconénien >ormation de >ormation ts J clinicien K. spéci'*ue des Adaptation à un en*u+teurs. conte7te marbeting.
%nvestigation super'cielle.
Echantillonn !#2 age personnes.
#" personnes.
;ro'ls variés.
2# personnes. ;ro'ls variés.
tr/s ;ro'ls plus segmentés.
a. -onduite de lentretien se"i7directi &’entretien semi#directif se déroule selon une progression en *uatre étapes autour des*uelles s’articule le guide d’entretien. a durée totale est normalement d’une à deu7 heures. # tructure générale d’un entretien : les *uatre phrases o
3hase dintroduction
Elle doit permettre au répondant d’évacuer des préoccupations voisines3 mais pas vérita)lement rattachées au su(et de l’étude. Cette phase est importante pour deu7 raisons. Elle met en con'ance l’intervie^é3 en le laissant parler de ses su(ets favoris3 pour éviter
ultérieurement des replis vers ses J territoires#refuges K *ui permettraient d’éluder des *uestions em)arrassantes. Ensuite c’est durant cette phase *ue l’on doit recueillir le discours rationnel3 les clichés *ui constituent autant de J défenses K suscepti)les de mas*uer les mécanismes d’une motivation ou d’un frein. a durée varie de " à !" minutes car le discours recueilli durant cette phase ne servira gu/re pour l’analse de l’entretien. o
3hase de centrage du su*et
3hase dapproondisse"ent
A ce stade de l’entretien3 il importe alors de pénétrer dans le cMur du su(et en a)ordant les *uestions importantes de l’étude. o
3hase de conclusion
1uand tous les th/mes prévus ont été creusés3 l’entretien pourrait s’arr+ter là. %l est important3 avant de clturer l’entretien3 d’aider le répondant à reconstituer ses défenses pschologi*ues.
+. -onduite de lentretien papier7crayon >ré*uemment dénommée J 1uestionnement *ualitatif à l’anglo# sa7onne K 3 cette investigation n’a)orde pas les pro)l/mes d’étude dans leur profondeur. on o)(ectif est la compréhension des r/gles d’un comportement ou l’analse des perceptions d’un o)(et ou d’une situation. &a méthode d’appuie sur un J guide#répertoire K *ui recense la liste des points clés *ue l’en*u+teur doit )alaer durant l’intervie^. &e point commun avec l’entretien semi#directif est la mise en retrait de l’en*u+teur. 0ais3 dans l’ensem)le3 son rle
est plus actif *ue pour un entretien semi#directif3 puis*u’il doit veiller à ce *ue tous les th/mes prévus soient )ien a)ordés par le répondant. &’enregistrement des réponses est réalisé manuellement par l’en*u+teur durant l’intervie^.
c. Analyse du contenu
)éfnition C’est une techni*ue d’analse d’un J discours K 8article3 intervie^3 document3..9 fondée sur un ensem)le de procédures structurées de classi'cation. C’est une méthode de description o)(ective3 sstémati*ue du contenu manifeste des données *ualitatives Elle permet de (usti'er les (ugements portés sur l’émetteur du discours3 sur le message lui#m+me3 et le cas échéant3 sur l’audience du message
Etapes de lanalyse de contenu !/re [Transcription des entretiens 2/me [ <é'nition de l’unité d’analse /me [ Construction de la grille /me [ emplissage de la grille "/me [ Analse thémati*ue ou le7icale $/me [ 1uanti'cation /me [ apport de snth/se #7 &echniques do+seration
Ln distingue trois tpes d’o)servations : o)servation simple3 o)servation ver)alisée3 o)servation appareillée. o
+seration si"ple
Cette techni*ue se prati*ue en la)oratoires3 à domicile ou sur les points de vente. &’unité o)servée peut +tre de trois tpes : un enfant3 un adulte3 un distri)uteur. &’o)servateur dispose d’une grille *ui récapitule les varia)les devant +tre mesurées. Cette méthode d’o)servation consiste à suivre un acheteur3 généralement à son insu3 et à consigner sur une grille prééta)lie les di6érents faits étudiés. &’utilisation d’un caméra vidéo facilite la collecte et accrot la 'a)ilité des o)servations puis*u’il est possi)le3 en cas de doute3 de visionner plusieurs fois l’enregistrement. Ces techni*ues sont utiles dans le cas d’études portant sur l’achat familial. ;lusieurs études ont ainsi o)servé le déroulement des achats d’enfants seuls ou accompagnés par e7emple. &’analse des données recueillis par l’o)servation suit les grandes lignes de celle utilisée pour les entretiens en profondeur : éta)lissement et remplissage d’une grille de codi'cation des o)servations3 *uanti'cations par fré*uence d’apparition3 puis rédaction d’un rapport de snth/se. o
+seration er+alisée
Ce tpe de techni*ue com)ine l’o)servation simple et l’intervie^ en profondeur. &’o)servateur demande au su(et de J penser à voi7 haute J durant la t5che re*uise par l’étude. Cette méthode est utile pour comprendre les mécanismes d’achat du consommateur : croance vis#à#vis des mar*ues3 nom)re de mar*ues comparées avant l’achat3 connaissance des crit/res de choi7 d’un produit3 mode de traitement des informations. &a méthode se prati*ue généralement sur le point de vente : l’o)servateur prend contact avec l’individu à l’entrée du
magasin3 puis l’o)serve durant toutes ses opérations d’achat. &’o)servateur cherche à se faire ou)lier le plus possi)le du répondant3 et n’intervient éventuellement *ue par des relances simples3 du tpe : J 1uoi d’autre encore = 1ue vous vient#il d’autre à l’esprit = K. %l se contente d’enregistrer3 ou de noter3 scrupuleusement toutes les informations fournies à voi7 haute par les répondants. &’analse des données se fait de plusieurs mani/res. Apr/s transcription manuelle des protocoles3 on peut tout d’a)ord utiliser l’analse de contenu classi*ue puis3 en guise de prolongement3 l’analse le7icologi*ue. &es o)servations peuvent aussi +tre analsées sous forme d’ar)re de décision. &’intér+t de cette méthode réside dans l’o)(ectivité des informations recueillies. Cependant3 pour généraliser les o)servations3 il faut respecter les contraintes statisti*ues d’échantillonnage. En'n3 la collecte pose un pro)l/me déontologi*ue3 l’en*u+teur opérant à l’insu de la personne o)servée. o
+seration appareillée
Avec cette techni*ue3 c’est un sst/me électri*ue3 mécani*ue ou électroni*ue *ui éta)lit directement les valeurs devant +tre enregistrées. Ces mesures présentent l’avantage d’+tre o)(ectives et 'a)les. ;armi les techni*ues les plus courantes : •
•
•
•
Analyse ocale ( mesure de l’état émotionnel )élai de réponse ( mesure de la vitesse de réponse à une *uestion %alano"ètre ( mesure de l’état émotionnel ou de l’intér+t face à un stimulus &achytoscope ( mesure de perception visuelle et de mémorisation
•
•
•
•
•
MagaTine électronique ( mesure de la perception visuelle et de la mémorisation inconsciente -a"éra pupillo"étrique ( mesure du mouvement des eu73 dilatation de la pupille &a+leau dinor"ation ( mesure de la comple7ité cognitive Audi"ètre ( mesure de l’audience télévision Scanner ( mesure électroni*ue des parts de marché et chi6res d’a6aires
Techniques de groupe
&es techni*ues de groupe forment la deu7i/me )ranche des études *ualitatives. Von nom)re d’entre elles reposent sur des principes de collecte et des modes d’analse similaires au7 méthodes individuelles.
&ypes de groupes
3rincipes théoriques
Applications et o+*ectis
&aille7 )urée
%roupe de discussio n
Non-directivité de l’animateur.
0otivations et freins.
à mem)res
Thérapie de groupe.
à heures
Proection de l’individu.
%nvestigation non structurée. ariante intervie de groupe
########################## ####################### ########### ########## Non#directivité de >ormulation l’animateur. d’hpoth/ses.
############### ### à mem)res
;lusieurs th/mes a)ordés.
Apprentissage d’un voca)ulaire.
à heures
%roupe de réUe9ion
!"namique des groupes restreints.
ecueil d’éléments d’image.
$ à !2 mem)res
u
%nvestigation semi#structurée.
%denti'cation des a7es d’un pro)l/me.
ocus group
n seul th/me familier au groupe. Apprentissage d’un Groupe familier voca)ulaire. avec le th/me. à ! mem)res
ariante mini$ groupe
ariante /roupe de créativité
2à heures
Alternance de phrases non structurées et structurées. Groupe familier avec le th/me.
E7pertise des mem)res réduite. %nvestigation non structurée.
echerche d’idées et de solutions. 0otivations et freins.
echerche d’idées et de solution.
!"namique des groupes restreints.
%roupe no"inal
Génération de crit/res de choi7 d’un produit.
à !2 mem)res
%nvestigation tr/s structurée.
ecueil d’éléments d’image.
;lusieurs étapes
;hases de groupe et individuelles.
echerche d’idées.
éduction de la pression vers la conformité.
mois
n seul th/me familier par groupe.
%roupe )elphi
Prévision par l’e#pertise. $echerche d’un consensus.
>orte e7pertise des mem)res. %nvestigation tr/s structurée.
Théorie des -ercle dinUuenc réseau# sociau#. e %ociométrie.
;révision à long à !2 ou moen terme mem)res 8technologie9. mois Evaluation ;lusieurs d’image de étapes mar*ue et crit/res de choi7.
;rocessus d’information et de formation des croances.
Tr/s
0esure de centralité et de cohésion. ariante (hat 0oom,
%nRuence récipro*ue.
1es /roups
Th/mes et valeurs d’un groupe.
Apprentissage du voca)ulaire. -aleurs d’un groupe.
L)servation e7terne.
2éthode 3elphi$ leader
&eadership d’opinion.
echerche d’un consensus entre les leaders par itérations successives.
ariante 2onograp hie 'amiliale
Triangulation : entretien individuel et
à ! mem)res
%denti'cation de crit/res de !à2 choi7 et heures évaluation d’image de mar*ue.
Ethnométhodolo gie.
L)servation participantes.
! semaine à plusieurs mois
egmentation d’un marché K. Choi7 d’un positionnement.
ariante -
varia)le 8une di?aine à plusieurs centaines de mem)res9
0esure de l’inRuence des mem)res sur les choi7 de mar*ues de produits ou services.
Cellule familiale : 2 vagues d’intervie^ s: # individuell es : une heure
groupe
L)servation des #groupe : usages et une à 2 prati*ues de heures consommation.
Techniq ech niques ues associat asso ciative ives s
&es méthodes individuelles traditionnelles et les méthodes de groupe sont3 de loin3 les plus utilisées pour l’investigation *ualitative d’un marché. 0ais il e7iste3 à cté de cela3 d’autres outils *ui o6rent une approche originale3 et stimul stimulant ante3 e3 du marché marché appelé appelées es techni techni*ue *uess ass associ ociati atives ves.. Elles Elles sont sont dites associatives car elles cherchent avant tout à éta)lir des relations entre di6érents éléments3 gr5ce à divers supports3 tels *ue mots3 o)(ets3 dessins3 photos. &e raisonnement par analogie est souvent utilisé par ces méthodes.
A7 Les techni tech nique ques s pro*ec pro *ecti ties es &es techni*ues pro(ectives se caractérisent par l’am)igu]té du matériel 8*ue 8*uest stio ionn nnai airres es33
imag images es33
dess dessin insH sH99
ou
des des
situ situat atio ions ns
8his 8histo toir ires es33
événem événement entsH9 sH9 propo proposés sés au7 répon répondan dants3 ts3 et par l’e l’e7tr 7tr+me +me li)ert li)erté é de réponse *ui leur est o6erte. &e matériel est soigneusement standardisé et prés présen enté té dans dans un ordr ordre e iden identi ti*u *ue e d’un d’un su(e su(ett à l’au l’autr tre. e. &e rle le de l’intervie^er se limite à l’e7posé de la situation de travail3 à la fourniture des documents et à l’enregistrement des réponses. o
&ests de perc percepti eption on thé" thé"atiq atique ue
Cett Ce tte e fami famill lle e de test testss a été été init initia iale leme ment nt déve dévelo lopp ppée ée e util utilis isée ée en pschologie clini*ue. &’o)(ectif est de mettre à (our les traits fondamentau7 d’une personnalité3 et plus plus spéc spéci' i'*u *uem emen entt la natu naturre d’év d’éven entu tuel elss co conR nRit its3 s3 les les mode modess de réaction3 les aspirations et les valeurs fondamentales d’un individu.
&es méthodes se di6érencient essentiellement par la nature du support utilisé pour la pro(ection. Ln distingue le dessin3 *ui varie de la simple es*uisse au vérita)le ta)leau3 l’histoire présentée sous forme de )andes dessinées comportant *uel*ues images3 et la photographie. &’analste découpe le discours du su(et et classe ses interprétations en se référant à des grilles pré#éta)lies.
a7 &A& &A& ?&he"atic ?&he"ati c Appercepti Apperc eption on &est@ &est@ C’est une méthode *ui propose un inventaire complet des traits de personnalité permettant d’identi'er ces varia)les che? les individus. &ors de ce test3 une vingtaine d’images3 sans rapport entre elles3 sont présentées3 en deu7 fois3 à cha*ue su(et. &es images sont constituées de divers dessins3 ta)leau7 ou photographies. &eur signi'cation est am)igu. &e postulat de départ suppose *ue les histoires racontées décrivent asse? )ien la conduite et les attitudes des répondants dans la vie *uotidienne. Cett Ce tte e tech techni ni*u *ue e pro( pro(ec ecti tive ve peut peut se révél évéler er tr/s tr/s fruc fructu tueu euse se pour pour minimiser les motifs d’achat trop rationnels et stéréotpés.
+7 #ande #a ndes s dessin des sinées ées Ce tpe de test suit la m+me logi*ue *ue le TAT. &a di6érence réside dans dans l’intr l’introdu oducti ction on d’une d’une sér série ie d’imag d’images3 es3 généra généralem lement ent *uatr *uatre3 e3 *ue l’intervie^é doit relier entre elles3 a'n de former une seule histoire. Asse? peu appli*uée au7 études de marché3 cette variante du TAT pourrait o6rir d’intéressantes perspectives pour des en*u+tes réalisées aupr/s de (eunes enfants.
c7 Autoportr Auto portrait ait photograp phot ographiq hique ue
Cette
méthode
a
été
récemment
intro troduite
comme
techni*ue
d’investigation marbeting3 sous le nom d’ J Autodriving K. &’J Autoportrait photographi*ue K demande au7 su(ets de se décrire eu7#m+mes à partir de photographie les représentant durant une activité *uelcon*ue 8repas3 sport3 ho))ies..9 o
Liste dachats
Au lieu de dessins ou de photos3 comme dans le test du TAT3 cette méthode utilise une J liste de commissions K censée avoir été rédigée par une ménag/re. Cette liste est composée de mar*ues de produits alimentaires courants3 tels *ue fruits et légumes frais3 poisson3 viande3 p5te p5tes. s... .. &’e &’e7pér 7périm imen enta tate teur ur )5ti )5titt une une autr autre e list liste3 e3 iden identi ti*u *ue e à la préc précéd éden ente te33 sa sauf uf *u’e *u’elle lle co cont ntie ient nt la ma marr*ue *ue test testée ée.. Ln dema demand nde e ensuite au répondant d’imaginer et de décrire la personne aant acheté l’une des liste de produits. Cette méthode cherche à faire apparaitre les motivations cachées *ue les méthodes plus directes n’auraient pu mettre à (our. o
3hrases 8 co"pléter
&e pschologue recense des situations fré*uentes ou rares3 plus ou moins am)igus3 au7*uelles sont confrontés les su(ets. %lrédige ensuite un ce cerrtain tain nom)r m)re de phra hrase sess co com mpor portan tant des des )lan )lanccs *ue *ue les les intervie^és doivent remplir. o
Associations de "ots
Ce test pro(ectif sert à repérer des formes pathologi*ues de maladies ment me ntal ales es che? che? les les su(e su(ets ts.. &e test test co comp mpor orte te list listes es de ! ! mots mots.. &’e7périmentateur prononce devant le su(et3 l’un apr/s l’autre3 cha*ue mot inducteur. A cha*ue fois3 et le plus rapidement possi)le3 le patient indi indi*u *ue e la prem premi/ i/rre chos chose e J ven venant ant spon sponta tané néme ment nt à l’es l’espr prit it K.
&’interprétation porte sur les liaisons éta)lies avec cha*ue stimulus et per permet de déte déterrmin miner le ca carrac actt/r /re e du su(et u(et33 tout en repér epéran antt d’éventuelles névroses. o
&ransposition
Tout Tout comme les précédentes3 ces méthodes font largement appel à l’im l’imag agin inai airre des des inte interv rvie ie^é ^és3 s3 ma mais is elle elless sugg sugg/r /ren entt l’id l’idée ée d’un d’un déplacement dans un autre monde. &eurs th/mes favoris consistent à faire J décrire3 raconter mimer ce *ui se passerait3 siH K. &a collecte des
données
ne
présente
pas
de
diBc iBcultés
ma(eures3
mais
l’inte l’interpr rpréta étatio tion n du matéri matériel el recueill ecueillii s’a s’av/r v/re e fort fort délica délicate. te. ;armi armi ces méthodes on recense : #
&e *ues *uesti tion onna nair ire e chin chinoi oiss
#
&a pale palett tte e sm sm)oli )oli* *ue
#
&es (eu7 de rle
#
&es dess ssin inss et et graB graBti tiss
#7 Les techniques techniq ues de créatii créa tiité té
méth éthodes odes cla class ssi* i*u ues co cond ndui uissent ent
par arfo fois is à
des
recommandations à fai)le valeur a(outée ou )anales. &a production de solu olution tionss origi rigin nales ales ne peu peut +tr +tre four ournie *ue *ue par des des méth éthode odes fonctionnant hors des sentiers )attus. &a recherche de nouveau7 produits et la communication pu)licitaire sont les champs d’application privilégiés de l’étude créative. ;armi ;armi les techni*ues de créativité3 on compte :
a. Le +rainstor"ing
&e principe de )ase de cette méthode )ien connue consiste à réunir une di?aine de personnes3 sous la conduite d’un meneur de (eu et d’un ad(oint *ui (oue le rle de secrétaire. &es secteurs d’application de la méthode sont prati*uement sans limites. %ls concernent tr/s souvent des pro)l/mes liés à la croissance des ventes3 le lancement de nouveau7 produits3 des th/mes de campagnes pu)licitaires S mais le )rainstorming convient aussi pour résoudre des pro)l/mes de gestion du personnel.
+. La "atrice de découerte Cette méthode peut d’appli*uer au plan individuel ou +tre introduite au cours d’une discussion de groupe. Elle consiste à J rechercher l’interaction de deu7 listes l’une sur l’autre3 et à e7aminer les pro)l/mes [ plus e7actement les cellules [ *ui émergent d’une classi'cation à dou)le entrée K
c. Lanalyse des onctions
Analyse "orphologique Cette méthode généralise le sst/me matriciel précédent. Elle consiste à décomposer un pro)l/me en grandes fonctions3 à e7aminer toutes les liaisons entre leurs composantes3 puis à trouver tous les éléments connus3 capa)les de remplir ces fonctions.
Analyse onctionnelle A la di6érence des autres méthodes3 l’analse fonctionnelle se fonde sur l’o)servation du produit3 complétée par un *uestionnaire administré aupr/s du consommateur. Tous mes pro)l/mes révélés par l’analse fonctionnelle ne sont pas forcément solva)les par l’entreprise. Ce *ui
importe
c’est
leur
fré*uence
d’apparition3
leur
gravité
pour
le
consommateur et le pri7 supplémentaire *u’est pr+t à paer celui#ci3 pour voir ces pro)l/mes résolus.
-hapitre ' Etudes quantitaties Cette partie présentera la dé'nition des études empiri*ues *uantitatives en une premi/re section3 ensuite leurs o)(ectifs en une deu7i/me section.
'. )éfnition des études e"piriques quantitaties Avant de dé'nir les études empiri*ues *uantitatives3 on va décomposer ce concept et dé'nir cha*ue mot appart. Ln aura Etude F Empiri*ue F 1uantitative. ne étude c’est un nom *ui désigne un e6ort intellectuel orienté vers l’o)servation et la compréhension. C’est une application méthodi*ue de l4esprit3 cherchant à comprendre et à apprendre. &’ad(ectif empiri*ue renvoi à tout ce *ui s’appuie sur l’e7périence et non pas la théorie. Et *uantitatif signi'e tout ce 1ui est de l4ordre de la *uantité3 dont la propriété est d4+tre mesura)le.
n recensement : c4est une étude *uantitative ponctuelle *ui consiste à interroger l4ensem)le de la population et non un échantillon. Toute cette techni*ue est utilisa)le *uand le nom)re de personnes étudiées est limité.
o
n sondage : c4est une étude *uantitative ponctuelle un nom)re limité de personne 8un échantillon9 à l4aide d4un *uestionnaire.
,. +*ectis des études e"piriques quantitaties &es o)(ectifs des études empiri*ues *uantitatives sont multiples3 on les résumera dans huit o)(ectifs principau7 : o
-éri'er
la
validité
des
hpoth/ses
formulées
d’apr/s
la
pro)lémati*ue et les sous pro)lémati*ues. o
<é'nir et étudier les varia)les du mod/le hpothéti*ue.
o
Aller au#delà de simplement rapporter les o)servations.
o
&es résultats sont chi6rés.
o
%nterpréter et généraliser les résultats.
o
;romouvoir un environnement pour une meilleure compréhension.
o
;rouver la pertinence de la théorie en travaillant dans un environnement du monde réel 8en conte7te9.
o
&es méthodes de recherche empiri*ues *uantitatives int/grent la recherche et la prati*ue.
/. Méthodologie des études e"piriques quantitaties ;our éla)orer une étude empiri*ue **uantitative on suit le processus suivant :
Cette partie e7pli*uera par étape ce processus3 tout en passant par le ;lan de sondage et méthodes d’échantillonnage3 l’éla)oration et test du *uestionnaire3 la 0éthode de recueil des données et l’analse des données.
0. 3lan de sondage et "éthodes déchantillonnage Le plan de sondage ( la dé'nition du plan de sondage consiste à identi'er précisément la population étudiée3 a'n de déterminer les caractéristi*ues re*uises pour l4échantillon de l4étude. &a *ualité de l4étude *uantitative repose en grosse partie sur la *ualité de l4échantillon étudié. ;lusieurs méthodes d4échantillonnage sont possi)les. Les "éthodes pro+a+ilistes ?échantillons aléatoires@ ( tous les individus de la population étudiée sont suscepti)les d4+tre sélectionnés dans l4échantillon. Ln adopte alors : # &a méthode du tirage au hasard. # &4échantillonnage strati'é : on répartit la population en strates homog/nes et on e6ectue un tirage au sort dans les di6érentes strates.
#` 3ro+lè"e ( Cela suppose l4e7istence d4une liste e7haustive de toutes les unités de sondage de la population diBculté si la population est )eaucoup trop nom)reuse. #` 0ais il faut noter *ue seules les méthodes pro)a)ilistes sont statisti*uement vala)les. o
Les "éthodes non7pro+a+ilistes ( Ln est dans la situation oO on ne connat pas toutes les unités de sondage de la population : on ne peut donc pas constituer d4échantillon aléatoire.
# &a méthode des *uotas : on cherche à avoir le m+me pro'l *ue celui de la population étudiée par rapport à certaines caractéristi*ues3 comme l45ge3 la C;... # &es échantillons de convenance : on constitue l4échantillon de mani/re ar)itraire et intuitive. # &es échantillons )oule de neige : on prend un groupe d4individus correspondant au pro'l recherché3 et on leur demande d4en identi'er d4autres.
Re"arque ( #` &es méthodes non#pro)a)ilistes sont les plus utilisées pour leur facilité de mise en Muvre. #` Néanmoins3 théori*uement3 d4un point de vue statisti*ue3 elles ne sont pas vala)les. E7emple représentatif :
n souhaite "esurer la réquentation des ciné"as en rance par les étudiants entre '4 et ,1 ans . ;our mettre en place une méthode d4échantillonnage pro)a)iliste3 nous devrions nous procurer la liste de &!S les étudiants dans les niversités et grandes écoles fran@aises a'n d4 e6ectuer un tirage au hasard. Ce travail est fastidieu7 et diBcile à mettre en place 8contacter toutes les niversités et les grandes écoles de >rance3 leur demander de communi*uer la liste e7haustive de tous leurs étudiants3 etc.9.
Solution : tilisation d’une méthode non#pro)a)iliste et constitution d’un échantillon représentatif de la population étudiée. %l devra d4a)ord déterminer les di6érents crit/res *ui inRuencent la fré*uentation des cinémas che? les étudiants. Tels *ue le se7e 8on peut en e6et supposer *ue les 'lles et les gar@ons ne fré*uente pas de la m+me fa@on les cinémas3 *u4ils ne vont pas voir les m+mes 'lms93 la 'li/re d4étude 8les étudiants en lettres ou en arts cinématographi*ues n4auront pas le m+me comportement vis#à#vis des cinémas *ue les étudiants d4autres 'li/res93 la ville d4étude 8l4o6re de cinéma varie d4une ville à l4autre93 etc. &e )ut sera donc de constituer un échantillon RE3RESE$&A&I de la population étudiée sur les crit/res déterminant inRuen@ant la fré*uentation des cinémas par les étudiants.
1. Ela+oration et test du questionnaire &a structure d4un *uestionnaire doit respecter plusieurs points a'n de faciliter sa compréhension par le répondant et son implication dans les réponses. : o
o
o
o
o
L5en7t;te ( il présente )ri/vement l4étude et doit inciter le répondant à répondre correctement au7 *uestions La question fltre ( elle permet de s4assurer *ue le répondant répond au7 crit/res de sélection de l4échantillon ou alors la technique de l5entonnoir ( on part des *uestions les plus générales au7 *uestions portant sur les points les plus particuliers La position des questions i"pliquant ( elles nécessitent toute l4attention du répondant. C4est pour*uoi elles ne doivent pas arriver trop tt dans le *uestionnaire et attendre *ue le répondant est )ien dans le su(et3 mais pas trop tard pour éviter un e6et de lassitude che? le répondant. La logique des +locs de questions : les *uestions a)ordant le m+me th/me doivent +tre posées à la suite. Les questions signalétiques ou d5identifcation ( on les place à la 'n du *uestionnaire3 ce sont des *uestions tr/s simples à répondre.
;lusieurs V%A% doivent impérativement +tre évités a'n d4assurer la *ualité de l4en*u+te : &es )iais de formulation des *uestions : # utilisation de termes peu familiers ou techni*ues # utilisation de termes vagues3 imprécis3 am)igus # formulation de *uestions trop longues # structure de *uestion structure de *uestion trop comple7e et trop diBcile à comprendre 8avec des propositions comple7es par e7emple9. &es )iais de réponse che? les répondants : # Réponse est induite dans la question. # Mé"orisation : un )iais de mémorisation se produit lors*ue le répondant cherche à se souvenir des réponses *u4il a données au7 *uestions précédentes pour les homogénéiser. &a spontanéité des réponses et les incohérences inhérentes à tout comportement sont alors mas*uées. # Oalorisation ( un )iais de valorisation a lieu lors*ue le répondant répond au7 *uestions dans l4opti*ue de se valoriser et de décrire un comportement J idéal K ?par e9e"ple= un étudiant en gestion qui répondrait 8 un questionnaire de sélection pour une or"ation en précisant qu5il lit un *ournal écono"ique tous les *ours= qu5il traaille en +i+liothèque plusieurs heures chaque *our= etc.@
# Acquiesce"ent ( lors*ue le répondant est sstémati*uement d4accord avec les *uestions et *u4ils valorisent toutes ces réponses de fa@on identi*ue.
2. Méthode de recueil des données &e choi7 de la méthode de recueil des données doit +tre faite en fonction de plusieurs éléments d4ar)itrage : la longueur du *uestionnaire3 la *ualité de l4échantillon3 la *ualité des réponses3 la compétence des en*u+teurs. &es en*u+tes peuvent +tre réalisées : o
A domicile ou sur le lieu de travail3
o
o
;ar correspondance3
o
;ar téléphone3
o
;ar %nternet.
F. Analyse des données &4analse des données recueillies dans le cadre d4une étude *uantitative repose sur des traitements statisti*ues. %l s4agit de calculer des indicateurs sur l4échantillon étudié et de les e7trapoler par des méthodes statisti*ues à la l4ensem)le de la population. ;rincipe : on estime la valeur du param/tre sur la population 8N9 à partir de la valeur o)tenue sur l4échantillon 8n9 . • Notion d4intervalle de con'ance : C4est un intervalle dans le*uel se situe la valeur du param/tre sur la population3 pour un ris*ue d4erreur donné 8généralement " de ris*ue d4erreur9 . • Conditions d4estimation varient notamment en ce *ui concerne la population 8-oir si cela suit une loi normale etc.9. 4. Aantages des études e"piriques quantitaties •
;lusieurs avantages sont à présenter pour les études empiri*ues *uantitatives : o
o
o
un e7cellent moen de 'naliser les résultats et prouver ou de réfuter une hpoth/se. les résultats peuvent +tre légitimement discutées et pu)liées. Comprendre et répondre plus adé*uatement au7 dnami*ues des situations.
o
>ournir ce *ui concerne les di6érences conte7tuelles.
o
Aider à construire sur ce *ui est dé(à connu.
o
o
L6rir la possi)ilité de répondre au7 normes de la recherche professionnelle. 'ltrer aussi les facteurs e7ternes de sorte *ue les résultats o)tenus peuvent +tre considérés comme réels et impartiau7.
6. Li"ites des études e"piriques quantitaties 0algré tous les avantages *ue procurent les études empiri*ues *uantitatives3 elles restent : o
Elles sont diBciles.
o
Elles sont coIteuses.
o
Nécessitent )eaucoup de temps pour les mettre en Muvre.
o
E7igent ha)ituellement une vaste analse statisti*ue.
o
%l a généralement une certaine am)igu]té3 ce *ui nécessite de nouveau7 essais et de raBnement de la structure et conception de l’e7périence.
'.
-onseils pour réussir sa partie e"pirique
<’apr/s le site
o
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o
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!. il est indispensa)le de déterminer dans un premier temps3 les hpoth/ses et les di6érents crit/res d’analse. 2. déterminer les facteurs à analser3 les varia)les à mesurer et les ressources disponi)les pour recueillir les informations. . déterminer un terrain *ui peut +tre un magasin3 une entreprise3 etc. . &es résultats issus de ces en*u+tes et de ces o)servations sur terrain devraient +tre présentés et structurées de mani/re logi*ue. ". &es résultats devraient se présenter sous forme de graphi*ues3 de ta)leau3 etc. $. &es résultats doivent +tre interprétés et analsés. %l faut noter *ue les résultats peuvent parfois +tre négatifs et ne pas con'rmer les hpoth/ses de départ. . &es résultats o)tenus doivent +tre confrontés avec l’analse de la littérature préala)lement réalisée.
Conclusion &a structure des études *uantitatives n4a pas changé depuis des si/cles3 donc elle est tellement standard dans de nom)reu7 domaines et disciplines scienti'*ues. Ce *ui e7pli*ue son accessi)ilité par un large nom)re de personnes.
%l est important d’éviter plusieurs écueils : les *uestions trop compli*uées3 peu claires et am)igus3 non utiles à l’étude ou en'n trop personnelles. Ces tpes d’écueils peuvent )iaiser le *uestionnaire et les résultats de l’étude. &es études empiri*ues *uantitatives et les études *ualitatives sont di6érentes mais complémentaires. ouvent3 une étude *uantitative est précédée par une étude *ualitative. En e6et3 elles sont complémentaires et n’ont pas le m+me o)(ectif. ous#titre d’e7emple l’étude *ualitative met en avant les comportements et opinions de certains consommateurs3 alors *ue l’étude *uantitative mesure la *uantité de consommateurs *ui ont un certain 8m+me9 comportement3 a'n de se faire une idée concr/te de la pensée générale. &4étude *uantitative est donc un dénom)rement et une validation des hpoth/ses précédemment dé'nies dans l4étude *ualitative.
-hapitre / ( >ualti"étrie '. )éfnitions &a *ualimétrie3 également nommée méthode mixte de recherche, est un mod/le de recherche *ui com)ine entre des données *ualitatives et *uantitatives dans une seule étude ou d4une série d4études. on principe central est de fournir une meilleure compréhension des pro)l/mes de recherche. &a *ualimétrie peut se dé'nir comme une nouvelle voie d’e7ploration de données en prenant en compte le conte7te de la mesure et des résultats. Elle permet de mo)iliser aussi )ien les avantages du mode *uantitatif *ue ceu7 du mode *ualitatif a'n de maitriser un phénom/ne dans toutes ses dimensions. Cette approche est une com)inaison des deu7 précédentes. Elle permet au chercheur de mo)iliser aussi )ien les avantages du mode *uantitatif *ue ceu7 du mode *ualitatif. Cette conduite aide à maitriser le phénom/ne dans toutes ses dimensions.
&es deu7 approches ne s’opposent donc pas. Elles se compl/tent: &’approche *ualitative3 par o)servation3 par entretien3 par protocoles 8etc. H9 permet de récolter énormément d’informations. Certaines d’entre elles n’étaient pas attendues. Elles font progresser la recherche. Cependant la durée d’une en*u+te *ualitative limite son recours à des su(ets de recherche pour les*uelles on dispose de peu d’informations. &’en*u+te *ualitative sera choisie dans une phase e7ploratoire d’un nouveau su(et de recherche. Elle permet de développer une théorie et rel/ve donc d’un processus inductif.
E9e"ple ( A titre d'illustration( une méthode mi#te sur la conception d’un nouveau produit pourrait com)iner une enqu*te quantitative transversale +questionnaire structure, et une étude qualitative +entretiens et o)servations,( permettant ainsi de mieu# comprendre le comportement du consommateur.
,. -onceptualisation des "éthodes "i9tes (
&e dé)at entre méthodes *uantitatives 1ANT9 et méthodes *ualitatives 81A&9 permet de concevoir les méthodes mi7tes 8009 par rapport au7 deu7 idéau7#tpes méthodologi*ues résumes ci#dessus. %nspirés par ohnson 8293 nous proposons l4idée *ue les 00 s4inscrivent entre les idéau7#tpes 1ANT et 1A& selon trois tpes méthodologi*ues *ui peuvent +tre classi'és comme suit le long d4un continuum dans la 'gue ci# dessus.
7 Méthode "i9te 8 do"inante quantitatie 7 Idéaltype des MM oD les études >!A$& et >!AL sont égales 7 Méthode "i9te 8 do"inante >!AL &e terme JidealK3 dans le concept d4ideal#tpe propose par 0a7 je)er3 se réf/re à la notion d4idée3 et un ideal#tpe int/gre plusieurs caractéristi*ues tpi*ues des phénom/nes sociau7 pour mieu7 les comprendre. Tel *ue précise en introduction de ce chapitre3 en évaluation de programme3 les méthodes *uantitatives et *ualitatives coe7istent3 et cette coe7istence contri)ue au développement des 00 et3 par ces derni/res3 au développement de com)inaisons d4approches3 de devis et de techni*ues.
/. Approches de la quali"étrie Chacune de ces approches des méthodes mi7tes présente des o)(ectifs di6érents :
a. La triangulation
La triangulation est entendue au sens classi*ue du mot3 il s’agit d’o)tenir des données di6érentes mais complémentaires sur un m+me su(et a'n de mieu7 comprendre le pro)l/me de recherche. &’intention du chercheur est de )éné'cier des di6érents avantages des méthodes *ualitatives 8plus de détails3 de profondeur9 et *uantitatives 8taille de l’échantillon3 tendances3 généralisation9 réduisant ainsi les fai)lesses de chacune par la complémentarité de l’autre. n des )uts de la triangulation est la recherche d’une convergence ou d’une corro)oration des résultats sur un m+me phénom/ne étudié a'n de renforcer la validité de l’étude.
+. La co"plé"entarité
&a complémentarité permet au chercheur de prendre en compte
di6érents niveau7 d’analse d’un m+me phénom/ne. Ce design est également utilisé pour répondre à di6érentes *uestions nécessitant des données de natures di6érentes. Greene et al. 3 utilisent l’analogie des pelures d’oignon pour e7pli*uer *ue la complémentarité permet de mesurer di6érentes facettes d’un phénom/ne a'n d’en o)tenir une compréhension plus riche.
c. Le9plication
&e mode e#plicati est une conception sé*uentielle dans la*uelle un
tpe de recherche est suivi par les autres a'n d’e7pli*uer davantage ce *ui a été trouvé dans la premi/re partie. &es données *ualitatives viennent généralement approfondir et e7pli*uer plus en détails les premiers résultats *uantitatifs.
d. Le9ploration
&e mode e#ploratoire est également une conception sé*uentielle et
consiste à utiliser des méthodes *ualitatives pour découvrir les th/mes concernant une *uestion3 puis utiliser ces th/mes pour éla)orer et administrer un instrument *ui permettra de générer des données *ui seront analsées *uantitativement. Cette méthode est utilisée lors*ue les mesures ou instruments ne sont pas disponi)les ou les varia)les sont inconnues.
0. Atouts des "éthodes "i9tes
a. -larifer= co"pléter et e9plorer Comme nous l’avons dé(à souligné3 les o)(ets de recherche de la stratégie sont souvent comple7es. Cette comple7ité impli*ue *ue l’on ne peut pas étudier une petite partie du sst/me de fa@on isolée. &es méthodes mi7tes constituent une option méthodologi*ue permettant de développer une compréhension plus 'ne et plus riche des phénom/nes étudiés. &es données *ualitatives peuvent clari'er ou compléter les résultats *uantitatifs. &es résultats *uantitatifs peuvent améliorer la validité e7terne
d’une recherche *ualitative. &a com)inaison des deu7 méthodes peut soulever des *uestions de recherche non permettre d’éla)orer des inférences plus solides lors*ue les deu7 tpes de données conduisent à des résultats similaires et faire émerger des contradictions ou des parado7es non o)serva)les autrement.
+. 3rag"atis"e &es auteurs nord#américains aant longuement analsé les méthodes mi7tes consid/rent au(ourd’hui *ue le chercheur doit développer un design de recherche J *ui fonctionne K. En d’autres termes3 il doit chercher à collecter des données *ui lui permettront de répondre à sa *uestion de recherche. Cette approche est dite J pragmati*ue K. &es chercheurs en stratégie pourraient utiliser les méthodes mi7tes a'n d’a)order leurs o)(ets de recherche dans leur glo)alité.
dimensions
nécessaires à
la compréhension
de
leur
pro)lémati*ue.
1. Li"ites des "éthodes "i9tes &a fai)le utilisation des méthodes mi7tes en stratégie peut peut#+tre s’e7pli*uer par les inconvénients ou les limites associés à ce design de recherche.
a. !n design de recherche conso""ateur de ressources et de co"pétences &es méthodes mi7tes sont un design de recherche tr/s demandeur de ressources. %l com)ine des méthodes de recherche *ui individuellement sont consommatrices de temps. Ainsi3 dans une recherche mi7te avec des entretiens et des *uestionnaires3 il est nécessaire de consacrer du temps à
la réalisation et à la transcription des entretiens mais également à l’éla)oration et au codage des *uestionnaires. C’est pour cette raison *ue de nom)reu7 chercheurs optent pour un design sé*uentiel *ui permet de séparer la phase *ualitative de la phase *uantitative. C’est également pour cette raison *ue l’on o)serve )eaucoup de recherche dans les*uelles un tpe de données est dominant S ainsi le chercheur consacre plus d’énergie et de ressources à un tpe de données. En fonction de leurs formations3 de leurs goIts ou de leurs e7périences3 les chercheurs sont généralement plus à l’aise avec un tpe de données 8*ualitatives ou *uantitatives9. En e6et3 d/s !XX3 icb souligne *ue la ma(orité des étudiants de doctorat sont préparés à utiliser un tpe ou l’autre de données mais rarement à com)iner les deu7. Ce constat de plus de ans est encore vala)le au(ourd’hui 8Earle3 29.
+. !n design 3ossi+ilité dinco"pati+ilité &es méthodes mi7tes sont impossi)les lors*ue les méthodes *uantitatives et
*ualitatives
sont
considérées
comme
incompati)les
ou
incommensura)les 8positivisme radical ou constructivisme radical9. &’o)(ectif ultime de la *ualimétrie est de chercher à concilier deu7 cadres méthodologi*ues *ui restent encore trop mar*ués par l’adhésion o)ligatoire du chercheur à l’un ou à l’autre pour situer sa recherche. i le chercheur doit traditionnellement faire le choi7 entre méthode *ualitative et méthode *uantitative dans son pro(et de recherche3 l’utilisation de la *ualimétrie permet désormais d’atténuer la dichotomie entre
ces
deu7
philosophies
de
recherche.
%l faut désormais admettre *ue le chercheur a la possi)ilité de manipuler simultanément des données di6érentes pour une m+me recherche.
-onclusion
o
de l4utilisation de *uestions ouvertes ou fermées3 Tpes de données et
o
tpes d4analse et
o
tpes d4interprétation.
;our illustrer la di6érence entre les trois tpes de méthodes S
Méthodes qualitaties
&ype de questions
&ypes de données
Méthodes quantitaties
1uestions ouvertes
1uestions )asées sur des instruments
Méthodes "i9tes
1uestions ouvertes et fermées
>ormes multiples de données ouvrant toutes les possi)ilités
&ypes de "éthodes
Analse de Analse te7te et d’image statisti*ue
Interprétatio %denti'cation de %nterprétation th/mes statisti*ue n des résultats %nterprétation
Analse statisti*ue et te7tuelle %nterprétation à partir de l’ensem)le des )ases de données
de régularités per@ues
0éthodes *uantitatives3 *ualitatives et mi7tes 8Cres^ell3 2!3 p. !9
&HEME 1 &raite"ent et analyse des données et résultats des études Introduction &es données de )ase d’une recherche peuvent +tre des données *uantitatives ou *ualitatives3 ces derni/res peuvent su)ir certains changements *ui peuvent les transformer à des données *uantitatives ce *ui va nous amener à sélectionner des techni*ues statisti*ues adaptés au7 données en *uestion3 ou peuvent +tre conservées sous forme *ualitatives tout en e7ploitant leur forme narrative ou visuelle d’origine. &’utilisation de ces di6érentes techni*ues nous am/nent en dernier lieu à interpréter et discuter les résultats pour en tirer les recommandations nécessaires.
-hapitre ' ( Lanalyse des données quantitaties
statisti*ues inférentielles ou encore l’utilisation com)inée de ces deu7 techni*ues.
'. Les techniques statistiques Comme leur nom l’indi*ue3 les statistiques descripties servent à décrire et à présenter les données. %l s’agit d’indices de tendance centrale comme la moenne3 le mode3 la médiane ou encore d’indices *ui rév/lent l’allure de la distri)ution comme l’étendue3 l’écart#tpe3 la smétrie ou l’aplatissement 8burtosis9. ;our prolonger ces techni*ues descriptives3 on trouve des techniques dites e9ploratoires dont le )ut est de faciliter la visualisation des données par l’utilisation de représentations graphi*ues adaptées. Ce tpe de statisti*ue ne permet pas de faire d’inférence ou de prédiction à partir des données recueillies mais rapportent simplement les résultats sous une forme snthéti*ue *ui facilite leur interprétation.
Les statistiques inérentielles ont pour am)ition de réaliser des inférences et des prédictions à partir des données rassem)lées. %l e7iste de nom)reuses techni*ues inférentielles *ui permettent de tester des hpoth/ses en comparant des moennes ou des variances 8t de tudent3 analse de variance9 ou encore de véri'er le lien entre des varia)les 8corrélation et régression9. &e choi7 de la techni*ue statisti*ue *ui sera utilisée pour traiter les données dépend aussi du tpe de données à savoir selon *u’il s’agit de données nominales3 ordinales3 à intervalles ou métri*ues. Au fur et à mesure *u’on progresse dans la 'nesse des données 8de nominale à métri*ue9 les techni*ues statisti*ues suscepti)les d’+tre mo)ilisées se diversi'ent et se raBnent de plus en plus.
Statistique
Statistique
descriptie
inérentielle
0ode
Echelle
Chi carré
no"inale Echelle ordinale 0édiane3 percentile
kolmogorov#mirnov3 rh de pearman
8 0oenne3
Echelle
et corrélation
interalles
écart#tpe3 Corrélation3 t de tudent3 régression3
analse
de
variance
"étrique
,. Lanalyse statistique e9ploratoire &’analse e7ploratoire consiste en un ensem)le de techni*ues *ui ont pour o)(et de faciliter la visualisation des données3 de révéler leur structure sous#(acente et d’e7traire certaines varia)les importantes. Ln fait généralement appel3 dans une recherche de tpe hpothético#déductive3 pour aBner les interprétations dans le cadre de la véri'cation des hpoth/ses ou des *uestions de recherche.
l’analse
des
correspondances
ou
encore
l’analse
hiérarchi*ue par cluster. &a représentation graphi*ue des données permet au chercheur de faire comprendre en un coup d’Mil les résultats de sa recherche3 de soutenir une idée ou d’étaer une argumentation. %l est généralement utile3
lors*u’on rapporte les résultats d’une recherche3 de fournir à la fois les données sous forme de ta)leau7 et sous forme de graphi*ues car ces derniers donnent plutt des ordres de grandeur *ue des valeurs e7actes. %l est important de s’assurer *ue les graphi*ues proposés soient les plus e7plicites possi)le de sorte *ue le lecteur puisse3 en lisant le titre et la légende puis en parcourant le diagramme3 comprendre directement le sens des résultats *ui lui sont proposés. Nous distinguerons ici *uatre tpes de représentations graphi*ues : les diagrammes en )arre3 les diagrammes angulaires3 les histogrammes et les )o7 plot. Ln prend par e7emple un diagramme à )arres 8verticales93 oO la hauteur informe de la répartition entre les di6érentes catégories. Ainsi3 dans la 'gure suivante3 la hauteur des )arres met en lumi/re la répartition en pourcentage du nom)re d’apprenants à une formation à distance selon la région d’origine.
>igure : répartition géographi*ue des étudiants d’une formation à distance.
caractérisant chacun des *uartiers est calculée en multipliant par $ cha*ue fré*uence e7primée en pourcentage. %l s’agit dans la 'gure suivante de la répartition des réponses à une échelle de &ibert à " catégories.
>igure : répartition des réponses à une échelle de libert. &es histogra""es sont utilisés pour représenter des varia)les aant un caract/re continu 8métri*ues9 *ui sont divisées en classes pour les )esoins de la représentation graphi*ue.
>igure : épartition des apprenants inscrits à une formation à distance en fonction de leur 5ge.
&e graphique chronologique permet de représenter des phénom/nes *ui se déroulent dans le temps. &a 'gure suivante décrit l’évolution du nom)re d’usages d’un ta)leau de )ord au 'l des semaines selon *ue les groupes travaillent par paire ou par trio. on interprétation conduit à mettre en évidence *ue3 durant les *uatre premi/res semaines3 le comportement des paires et des trios est asse? di6érent alors *u’il converge à la semaine ".
>igure : évolution de l’usage du ta) de )ord au cours des semaines.
n autre tpe de graphi*ue proposé par Tube 8!X9 est également fort utilisé en analse e7ploratoire. %l s’agit de la +oVte 8 "oustaches *ui rel/ve de la catégorie plus générale des box plot . &a )ote à moustaches permet la présentation de cin* valeurs *ui résument les données : le minimum3 les *uartiles 1!3 12 8médiane93 1 et le ma7imum. %l s’agit d’une modalité de représentation intéressante car elle permet de mettre en évidence la dispersion des données sur la )ase de calculs tr/s simples à réaliser. Ainsi3 la valeur médiane *ui correspond au *uartile 2 divise la série de données en deu7 de mani/re à ce *u’il ait autant de valeurs en dessous de la médiane *u’au#dessus. &e *uartile partage le groupe du haut en deu7 groupes égau7 et le *uartile ! partage le groupe du )as en deu7 parties égales.
>igure : distri)ution de l’5ge des étudiants inscrits à cours à distance.
&e principe de l’analse hiérarchi*ue est asse? simple. Au départ cha*ue individu forme une classe. Ln cherche à réduire le nom)re de classes par itérations successives. A cha*ue étape3 on fusionne deu7 classes3 réduisant ainsi le nom)re de classes. &es deu7 classes choisies pour +tre fusionnées sont celles *ui sont les plus proches c’est#à#dire celles dont la dissimilarité entre elles est minimale3 cette valeur de dissimilarité est appelée indice d4agrégation 8ces indices 'gurent sur l’a7e hori?ontal dans la 'gure suivante9. Comme on rassem)le d4a)ord les individus les plus proches3 la premi/re itération a un indice d4agrégation fai)le3 mais celui#ci va crotre d4itération en itération.
>igure : dendrogramme représentant le regroupement des tuteurs selon leur e7périence pédagogi*ue.
retiendrons une organisation en deu7 groupes *ui sem)le plus conforme au7 données dont nous disposons pour *uali'er l’e7périence pédagogi*ue des tuteurs. &e premier ensem)le 8C3 <3 E et >9 rassem)le des enseignants *ui se caractérisent essentiellement par le fait *u’ils poss/dent une plus fai)le e7périence dans le suivi des étudiants à distance 8d’une à trois formations9. A ce titre3 ils seront considérés comme J néophtes K en mati/re de tutorat. &e second groupe de tuteurs 8A3 V et G9 disposent d’une e7périence varia)le de l’enseignement mais relativement longue pour deu7 des trois tuteurs 8*uin?e et vingt#trois ans9 et d’une e7périence importante dans le suivi à distance 8de dou?e à trente formations9. ;our ces raisons3 ils seront *uali'és de J tuteurs e7périmentés K.
/. Le traite"ent des données quantitaties et linérence statistique (
Linérence statistique consiste à se demander *uelle est la pro)a)ilité pour *ue les résultats o)tenus à partir d’un échantillon soient identi*ues à ceu7 o)servés dans la population. ;ar e7emple3 on se demandera *uelle est la pro)a)ilité pour *u’une valeur mesurée pour la moenne dans un échantillon puisse +tre o)servée dans la population. En réalité3 il a tr/s peu de chance *ue ce résultat issu de l’échantillon soit o)servé au niveau de la population.
*ue
les
moennes
des
échantillons
se
distri)uent
normalement3 il est possi)le de calculer un intervalle de con'ance autour de la moenne de l’échantillon à l’intérieur du*uel la pro)a)ilité de retrouver la moenne de la population est de X". elon les propriétés de
la distri)ution normale3 cet intervalle est compris entre !3X$ écart#tpe au dessus de la moenne et #!3X$ écart#tpe en dessous.
;our une
moenne calculée de l’échantillon de et un écart#tpe égal à 3"3 cet intervalle est donc compris entre 3$ et X!3. i on consid/re une pro)a)ilité de $3 l’intervalle est compris entre X32" et ." 8un écart# tpe de part et d’autre de la moenne9.
>igure : distri)ution normale réduite et valeurs de l’écart#tpe *ui incluent $ et X" de la distri)ution.
Ln peut remar*uer3 à partir de cet e7emple3 *ue plus l’intervalle s’agrandit plus la pro)a)ilité d’ retrouver la moenne de la population s’accroit. &’étendue de l’intervalle de con'ance sera estimée à partir de l’erreur standard sur la moenne 8écart#tpe de la distri)ution de la moenne pour tous les échantillons suscepti)les d’+tre tirés de la population9 *ui est ici de 3". <’une mani/re générale3 plus la taille de
l’échantillon sera grande3 plus l’erreur standard sera petite et plus l’intervalle de con'ance sera réduit. C’est sur cette )ase *ue seront construits les tests permettant l’inférence statisti*ue. ;ar e7emple3 pour déterminer si les moennes de deu7 échantillons peuvent +tre considérées comme di6érentes3 on se demandera si la di6érence o)servée entre deu7 moennes est pro)a)le en considérant *ue les deu7 échantillons aant servi au calcul des moennes ont été tirés de la m+me population. i c’est le cas3 on conclura *ue les deu7 échantillons sont )ien issus de la m+me population.
de signi'cation3 c’est#à#dire si la pro)a)ilité de l’hpoth/se nulle est supérieure à "3 on déclarera *ue l’hpoth/se alternative est re(etée ou3 plus précisément3 *u’elle n’est pas supportée par les données recueillies.
>igure : conditions pour *u’une hpoth/se de recherche soit con'rmée.
-hapitre , ( Lanalyse des données qualititaties '. 3rincipes &’analse des données *ualitatives est souvent plus intuitive et moins sstémati*ue *ue lors*u’il s’agit de données *uantitatives mais ce n’est pas pour autant *u’on doit sacri'er la rigueur au*uel tout chercheur est tenu.
a. Etape ! &a premi/re étape d’une analse *ualitative consiste à organiser et à préparer les données. Cela peut concerner la transcription des intervie^s3 la mise au propre des notes prises sur le terrain3 la préparation et l’organisation des )andes vidéos H Ensuite3 sur la )ase du matériel organisé3 il est important *ue le chercheur J passe à travers K l’ensem)le de ses données pour s’en faire une idée glo)ale sans trop d’a priori par rapport à ce *u’il va trouver. Cela lui permet de donner du sens au7 données et de préparer l’étape suivante oO il sera amené à organiser sstémati*uement ses données en fonction d’un nom)re 'ni de catégories.
+. Etape 2 &a deu7i/me étape concerne le processus de codage des données oO il s’agira d’organiser le matériel en segments appelés unités de codage avant de donner du sens à ces unités en les rattachant à une catégorie particuli/re du sst/me de codage. Ce processus souvent désigné par l’e7pression J analse de contenu K consiste selon l’,cuer 8!XX9 à classer les éléments du matériel analsé de mani/re à permettre au chercheur de mieu7 en connatre les caractéristi*ues et la signi'cation. Celui#ci se déroule en deu7 temps : la segmentation pour dégager les unités de sens3 puis le classement en fonction de catégories e7plicites et clairement décrites. &e choi7 de l’unité de codage est une étape importante du processus de traitement des données *ualitatives en ce sens *u’elle déterminera la granularité de l’analse et orientera l’interprétation des éléments de contenu *ui seront analsés.
de parole9. &a premi/re approche permet une segmentation 'a)le du document à analser alors *ue la seconde o6re plus de souplesse et prépare le codage en fonction des catégories sémanti*ues *ui interviendront par la suite. ourbe 82!93 pour sa part3 propose de com)iner les deu7 approches en tirant parti de la rigueur de la segmentation formelle et de la richesse de la segmentation sémanti*ue. En ce *ui concerne le sst/me de codage *ui sera utilisé3 plusieurs choi7 se présentent au chercheur. oit utiliser un sst/me de codage préconstitué et sélectionné en consultant la littérature a)ondante *ui e7iste sur le su(et3 soit éla)orer un sst/me de codage original en se référant à un mod/le plus ou moins e7plicite du phénom/ne *ui est étudié3 soit com)iner les deu7 approches précédentes en partant d’une grille de codage disponi)le dans la littérature et en l’adaptant au7 spéci'cités de son étude. ;our mettre au point une grille de codage en vue d’une analse *ualitative3 on est souvent amené à concevoir son sst/me de codage au fur et à mesure du dépouillement des données en créant des catégories en fonction des données *ui se présentent tout en véri'ant leur cohérence avec les catégories dé(à créées. Apr/s avoir épuisé une partie signi'cative du corpus3 il est (udicieu7 de revenir sur les catégories3 de revoir leur dé'nition et leur organisation3 avant d’appli*uer la grille à l’ensem)le des données recueillies. i on veut +tre rigoureu73 il est important de faire en sorte *ue les catégories soient3 dans toute la mesure du possi)le3 mutuellement e7clusives de sorte *u’un élément du corpus puisse sans am)igu]té +tre placé dans une et une seule catégorie. &ors*ue ce n’est pas le cas3 on peut soit revoir son sst/me de classi'cation soit s’interroger sur les unités de sens choisies en se demandant s’il n’ a pas lieu de les revoir ou d’adopter des unités plus petites. ;ar la suite3 un test de fdélité inter7codeurs peut aussi +tre réalisé pour s’assurer *ue le classement est suBsamment indépendant de la personne
*ui a réalisé le codage. ;our cela3 le coeBcient kappa de Cohen peut +tre utilisé. Celui#ci fournit une valeur égale à ! dans le cas d’un accord complet entre les codeurs alors *u’une valeur indi*ue *u’il n’ a aucun accord entre les codeurs 8en dehors de *ue ce *ui pourrait +tre e7pli*ué par le hasard9. ;our o)tenir une 'délité inter#correcteurs satisfaisante3 il est généralement utile de dé'nir une grille de codage tr/s précise comportant le nom des catégories de codage3 une description précise de celles#ci et *uel*ues e7emples de segments issus du corpus relevant de chacune de ces catégories.
c. Etape : &a troisi/me étape de l’analse *ualitative consiste à préparer l’interprétation en tentant de dégager un certain nom)re de thémati*ues générales à travers les catégories de codage. Apr/s le travail tr/s analti*ue de codage3 il convient de préparer progressivement la snth/se des résultats. Tou(ours pour préparer le travail d’interprétation *ui interviendra par la suite3 il est important *ue le chercheur rassem)le un ma7imum d’informations *ui permettront de fonder la validité de sa démarche de recherche. %l s’agit à ce niveau de documenter les di6érentes étapes de la recherche3 de (usti'er les outils utilisés3 de décrire tr/s précisément les conte7tes dans les*uels la recherche s’est déroulée3 de prendre note des pro)l/mes rencontrés et des solutions apportées. &es di6érentes données rassem)lées devront également +tre structurées pour faciliter la triangulation des informations provenant de sources di6érentes de mani/re à permettre3 par la suite3 d’élargir les interprétations et de renforcer la validité des données sur les*uelles le chercheur se )asera.
-hapitre / ( Linterprétation des résultats ne fois les données analsées3 mises en forme et les traitements statisti*ues
(ugés
utiles
réalisés3
intervient
la
phase
cruciale
d’interprétation. En e6et3 cette phase sera particuli/rement importante parce *u’elle donnera tout son sens au7 résultats. >aire l’interprétation des résultats c’est proposer des relations plausi)les3 pro)a)les et signi'catives entre les données3 suggérer ou con'rmer des mod/les3 éla)orer des hpoth/ses *u’il s’agira de véri'er lors d’études ultérieures. &es produits de l’interprétation pourront varier en fonction de la nature de la recherche. ;our une recherche déductive3 on s’attachera dans un premier temps à la véri'cation des hypothèses et des questions de
recherche puis on s’e6orcera d’élargir ses résultats en les confrontant à un ou plusieurs mod/les.
ne phase importante de l’interprétation3 *u’on désigne ha)ituellement par le terme discussion3 consiste à relier les résultats au cadre conceptuel et à la pro)lémati*ue de la recherche en montrant comment ceu7#ci permettent de faire progresser les connaissances dans le domaine considéré. A l’occasion de la discussion3 il s’agit de rechercher des concepts3 des relations ou des mod/les *ui permettront de soutenir les résultats o)servés. %l n’est pas rare à ce niveau *u’on soit amené à rechercher de nouvelles références dans la littérature faute de trouver dans la revue *ui a été réalisée les références *ui permettent de soutenir ou d’e7pli*uer nos résultats. &e retour vers la littérature *ue nous venons d’évo*uer au point précédent est asse? e7emplaire *uant à la démarche réelle *ui sera mise en Muvre par le chercheur au moment de l’interprétation. En e6et3 pour réaliser un travail en profondeur à ce niveau3 il est souvent nécessaire d’opérer des retours en arri/re vers les étapes précédentes et en particulier vers l’analse des résultats pour a(uster une représentation graphi*ue ou approfondir un résultat statisti*ue a'n d’éclairer les données en fonction de perspectives nouvelles *ui donneront lieu à des interprétations alternatives. En mati/re de recherche3 c’est souvent une erreur de se contenter de l’hpoth/se ou du mod/le e7plicatif *ui apparat comme le plus plausi)le dans un premier temps. Vien souvent3 en approfondissant les choses3 en envisageant d’autres perspectives3 on découvre *ue les résultats peuvent aussi +tre interprétés en fonction d’idées concurrentes. Cela fait partie de la déontologie du chercheur de ne pas se contenter d’une seule e7plication à un phénom/ne mais d’envisager toutes les e7plications alternatives *ui se présentent à lui. Ce souci d’envisager plusieurs mod/les e7plicatifs proc/de aussi d’une volonté d’assurer la validité du processus d’interprétation des résultats.
-onclusion
&’utilisation des approches précitées dépend du tpe des données à traiter3 certes l’e7istence d’une multitude des données nécessite une com)inaison entre les 2 tpes d’approches à savoir celles relatives au7 données *uantitatives et celles au7 données *ualitatives tout en assurant une )onne interprétation prenant en considération le poids des di6érentes varia)les.
THEME 6 : Rédaction du rapport Introduction Le rapport de recherche est donc un texte visant à présenter des travaux de recherche empiriques ou théoriques à une communauté d’étudiants ou de chercheurs intéressés au type de questions qui y sont abordées (généralement à l’intérieur d’une discipline donnée, quoique certains travaux de recherche aient un caractère interdisciplinaire! "lle contribue à l’e##ort de clarté, rend crédibles les conclusions qui s$en dégagent! "n m%me temps, une présentation systématique permet de véri#ier plus #acilement l$exactitude des a##irmations contenues dans le document et de porter un &ugement sur la valeur des résultats obtenus! 'insi, les normes de présentation d$un travail scienti#ique ont été développées dans une perspective globale d$accessibilité, d$évaluation des connaissances!
Chapitre 1 Structure du rapport de recherche
ous entendons par rapport de recherche divers types de textes apparentés, soit ) le rapport de recherche lui-m%me, le rapport de laboratoire qui en est une #orme simpli#iée, le rapport de terrain, qui est l’équivalent du rapport de laboratoire pour les études dans un milieu donné, et l’article scienti#ique, qui est un rapport de recherche condensé pour #ins de publication! *es textes étant de m%me nature, nous utiliserons l’expression + rapport de recherche comme terme générique, laissant le soin aux lecteurs d’adapter les règles générales à leurs cas particuliers, en abrégeant telle partie ou en appro#ondissant telle autre! ans un rapport de recherche, on doit #aire état de la problématique, des méthodes utilisées et des résultats obtenus . on doit également #aire une discussion des résultats et tirer une conclusion! "t bien, les points qui suivent correspondent à ce que l’on devrait prévoir dans l’aspect extérieur d’un rapport! ésormais les pratiques européenne et américaine sont asse/ comparables!
0n s’attend à ce que le texte d’un rapport soit court (entre 12 et 32 pages, mais qu4il ne renonce &amais à certaines in#ormations )
- Les premières pages doivent répondent aux questions classiques de la
communication ) 5ui parle 6 ' qui 6 e quoi 6 *omment 6 5uel est le contenu du discours 6 'vec quelle intention ou en escomptant quels résultats 6 - La mise en page (ou le #ormat doit %tre uni#orme et conséquente d$un bout à l$autre
du texte!
"xaminons, maintenant, l’organisation du rapport décrite dans le canevas suivant ) •
7age de couverture et du titre
•
8emerciements et9ou dédicace
•
8ésumés
•
:able des matières en t%te de document
•
Liste des tableaux, liste des #igures
•
Liste des sigles et abréviations
•
7ré#ace
•
'vant-propos
•
;ntroduction générale
•
*orps du rapport (parties ou chapitres
•
*onclusion générale
•
•
'nnexes, tableaux, schémas, graphiques ou illustrations et leurs légendes
•
;ndex des mots et notions principales
1. La page de couverture et du titre
La page de titre reproduit la page de couverture (auteur, titre et date du document et doit spéci#ier non seulement le contenu mais aussi la nature du rapport! oivent y #igurer ) - Le titre ) le titre de la recherche doit %tre aussi précis et complet que possible, sans %tre
trop long ni comporter de détails inutiles à la compréhension de l’ob&et de la recherche! - 'uteur(s ) Le nom de l$auteur devrait %tre accompagné de ses coordonnées (adresse
personnelle ou pro#essionnelle et, le cas échéant, adresse électronique - :ype de rapport - La date du document ) la date est celle de la rédaction du document! - Le nom des destinataires ou commanditaires explicites du rapport, ceux qui sont visés
par l’auteur ou l$institution commanditaire ainsi que leurs coordonnées!
Coent !ien "oru#er #e titre $
Le titre est le premier contact entre auteur et lecteur! onner un titre est un travail délicat et par#ois di##icile puisqu$il #aut réussir à canaliser les associations du lecteur vers ce que contient vraiment le document! *$est pourquoi on pourrait le choisir en dernier lieu de la rédaction du rapport! 7our singulariser votre travail et attirer l$attention des lecteurs spécialistes vous aure/ besoin de trouver une bonne synthèse entre substance et originalité! *e n$est que dans de rares cas que le titrage se #ait du premier coup! Le titre met en scène un processus en rapport étroit avec le contenu de votre recherche! *e processus résulte d$une ré#lexion pro#onde, car le titre est le résultat de plusieurs opérations! eux d$entre elles sont à souligner ) - %oer : procédé discursi# d’identi#ication qui consiste à + donner existence à un
%tre ou à une recherche, au terme d’une double opération )
7ercevoir une di##érence par rapport à d’autres recherches .
=ettre cette di##érence en rapport avec une ressemblance!
- &ua#i"ier : procédé discursi# qui permet de singulariser! :oute quali#ication témoigne
du regard que le su&et porte sur les expériences du monde! *ela suppose que vous distinguie/ votre recherche d’autres menées dans le m%me domaine! La di##iculté réside en ce qu’il #aut se limiter à quelques mots pour suggérer tout un discours et rendre le document intelligible par cette seule lecture! 8etenons que ) 1 Le titre est une promesse de l’auteur au lecteur! > Le titre est court mais synthétise le tout souvent par un processus de nominalisation ) c’est pourquoi un substanti# sert souvent à titrer! ? Le titre acquiert une précision de champ sémantique s’il s’appuie sur des déterminants comme les articles dé#inis, les ad&ecti#s ou d’autres ré#érents communs à l$auteur et au lecteur!
@ 8elier deux noms par une coordination (opposition, de cause ou d’addition, sans autre précision, laisse le su&et vague! A Les titres sans déterminants ou avec des articles indé#inis restent volontairement vagues et généralisant ) ils ne conviennent pas comme titre d$un rapport! 3 Bn sous-titre permet d’expliciter l$intention de l’auteur du texte! ans l$idéal, le titre et le sous-titre devraient permettre au lecteur d$induire une réponse aux questions suivantes ) -5u$est-ce que ce texte 6 ' quoi peut-on s$attendre 6 -7ourquoi est-il écrit 6 '-t-il un caractère scienti#ique 6 -"ventuellement, quelle méthode d$analyse sera employée 6
E'ercice : Coilà des exemples de titres de rapports de recherche! •
La réglementation des messages publicitaires en matière d'alcool et de tabac. Une étude de cas
•
Les nouvelles formes de consommation en France et en Italie
•
Le mouvement féministe en Catalogne
•
La loi et les licenciements
•
Lipides et néoplasies
•
Pathologie digestive ambulatoire dans le secteur 5 des sturies !"i#$n%. nal&se cliniue et épidémiologiue de ()*) malades
Travai# ( "aire :
1 onne/ un &ugement de valeur intuiti# sur le contenu de ces titres! > 0bserve/ les di##érences dans la composition ) les titres commencent-ils par un substanti# avec ou sans article 6 L’article est-il déterminé ou indéterminé 6 Le substanti# est-il accompagné ou non d’un ad&ecti# 6 D a-t-il un verbe 6 D a-t-il un soustitre 6
Corrigé : ans les exemples suivants ) - La loi et les licenciements et Lipides et néoplasies, ces titres composés de deux noms
reliés par une coordination (composition + binaire , )an) autre préci)ion re)tent
vague). - Le titre Le mouvement féministe en Catalogne contient plus de précisions . i#
incorpore #*artic#e et #*ad+ecti" tout en préci)ant #e #ieu ) la *atalogne! - Pathologie digestive ambulatoire dans le secteur 5 des sturies !"i#$n%. nal&se cliniue et épidémiologiue de ()*) malades , le sous-titre
apporte des orientations de
lecture sur le travail mené! - La réglementation des messages publicitaires en matière d'alcool et de tabac. Une étude de cas et Les nouvelles formes de consommation en France et en Italie
sont deux
titres corrects, car ils sont précis et clairs .
a, Reercieent) :
Les remerciements se #ont à la première personne ) + Ee tiens à remercier!!! , + Ee voudrais remercier en premier lieu9tout d$abord!!! Fetc! L$ordre des remerciements est d$abord
hiérarchique ensuite a##ecti# ) Geront remerciés en premier lieu les commanditaires, les sponsors, ou, dans un cadre universitaire, les pro#esseurs! "nsuite la #amille, les amis et les personnes qui à un titre ou à un autre ont #acilité le travail ou donné accès à des documents (bibliothécaires, archivistes!;l convient de remercier en particulier ceux qui ont apporté des in#ormations essentielles pour le document ou soutenu personnellement l’entreprise en dispensant temps et conseils à l$auteur!
!, édicace :
Les dédicaces étaient, à l$origine, une manière de remercier un protecteur (ou mécène en échange de l$argent qu$il avait donné pour #inancer la réalisation de l$ouvrage! 'u&ourd$hui, elles sont une manière d$exprimer sa gratitude pour l$inspiration et relèvent souvent d$une démarche personnelle! *ertaines personnes, surtout vos proches, peuvent réclamer le privilège d$une dédicace dans votre ouvrage, mais garde/ à l$esprit que cela relève de votre propre choix! 0n peut dédier un travail à une personne pour lui rendre un hommage particulier!
c, Le) ré)ué) :
0n peut #aire deux résumés, un en #ranHais et un en anglais! Bn résumé doit présenter en 12 ou >2 lignes le problème abordé, les principaux résultats et la conclusion de l’étude! ' en a&outer une liste des mots clés d$une à quatre lignes environ!
d, La ta!#e de atire :
Bne table des matières est une liste de titres de chapitres suivis de leur numéro de page! "lle récapitule votre plan en indiquant la page oI commence chaque section! Bne véritable carte du texte, elle permet au lecteur de s$orienter dans votre travail et sera donc lue en priorité! "lle comporte un renvoi à une numérotation continue des pages, allant de la liste de tableaux et #igures &usqu’aux annexes! "lle est incluse dans le cas de travaux de plus de >2 pages! ;l y a quelques hésitations sur le terme ) lorsque le document ne comporte que quelques pages, on pré#ère l’appellation + Gommaire ! *e terme est donc un choix possible pour un rapport! =ais sache/ que sommaire est aussi le terme donné à un résumé de la table des matières! 5uand celle-ci est très lourde, elle doit %tre placée à la #in du document dans le cas par exemple d’un texte de plusieurs centaines de pages! *eci n’est pas le cas pour un rapport! ésormais la table des matières d’un document de moins d’une centaine de pages se trouve en t%te de document après la page de titre, la pré#ace éventuelle et les remerciements, si elle est de longueur normale, soit au maximum deux pages! 0n la place en #in de texte, après les annexes et avant l$index si elle est plus longue! "n ce cas, un sommaire l$annonce là oI aurait #iguré une table des matières courte!
e, Li)te de) ta!#eau'/ #i)te de) "igure) :
*’est la liste des tableaux et #igures &ugées d’importance ma&eure pour le rapport, qui sont mis dans le corps du texte lui-m%me dont la #onction de preuve est appréciée!
", Li)te de) )ig#e) et a!réviation) :
Gi cela s’avère nécessaire!
g, 0ré"ace :
*’est le texte placé en t%te d’un ouvrage pour le présenter, le recommander au lecteur, donner un supplément de notoriété à l’auteur, en préciser éventuellement des intentions ou développer des idées plus générales! "lle est plus intéressante lorsqu’elle est rédigée par une personne autre que l’auteur du rapport de recherche!
h, vant-propo) :
0n con#ond par#ois avant-propos et pré#ace! ;l s’agit pourtant de textes di##érents, tous deux #acultati#s! L’avant-propos est un court texte dans lequel l’auteur #ait état de certains #aits relati#s à son ouvrage, par exemple les raisons qui l’ont conduit à le rédiger, les di##icultés qu’il a rencontrées au cours de son travail, la méthode qu’il a privilégiée, etc! ;l peut également inclure les remerciements, si ceux-ci sont très courts! La pré#ace, quant à elle, est un texte dont le but est de présenter sommairement l’ouvrage et son auteur! "lle est rarement rédigée par l’auteur lui-m%me! L’avant-propos est placé avant l’introduction! La pré#ace n’a pas de place #ixe, mais il est pré#érable qu’elle précède tout texte rédigé par l’auteur de l’ouvrage (la dédicace, les remerciements, l’avant-propos!
2. L3Introduction 4énéra#e
ans l’introduction, on doit )
- "xposer les ob&ecti#s de la recherche - 7réciser la problématique et les sous problématiques auxquelles on souhaite répondre! - 8ecenser les écrits portant directement sur le m%me problème! ;l #aut s’e##orcer de
dégager le consensus des chercheurs sur la question et de souligner les points controversés! - 8essortir la pertinence de l’étude dans ce contexte (importance et originalité - 7résenter le cadre de ré#érence, càd le cadre conceptuel et le cadre théorique (:hèse,
antithèse et synthèse - Jinalement, on énonce l’hypothèse ou les hypothèses de travail!
La véritable introduction est en général rédigée à la #in du travail, le premier &et n’étant que provisoire! i trop longue ni trop courte (un peu moins d’un dixième de l’ensemble, de AK à 12K, l’introduction ne doit pas empiéter sur le développement qu’elle ne #ait qu’annoncer! ;l n’y a pas de recette pour une introduction mais on peut, pour lancer le su&et, commencer par une citation ou par une question ou encore par une idée paradoxale qui attirera l’attention du lecteur! 0n doit ensuite ) 1 "xposer le su&et (ou le thème, la matière prise en considération en #aisant valoir son importance et son originalité, > 'rticuler la problématique soulevée, ? 'nnoncer le plan! *ela revient à annoncer les di##érentes parties du document dans l’ordre selon lequel elles seront abordées (à travers la problématique soulevée et ses solutions!
5. Corp) du rapport
*’est la partie substantielle de votre document! ;l #aut le diviser en plusieurs parties précédées d’une introduction et terminées par une conclusion bien #ormulée! L’ensemble du document ne devrait pas dépasser une soixantaine de pages comprenant des annexes d$un maximum de 193ème (1A pages environ!
Le) éthode) :
*ette section doit comporter les éléments suivants, lorsqu’ils sont pertinents! Ceuille/ noter qu’il s’agit d’une partie très technique qui doit présupposer certains acquis che/ les lecteurs! La nature des méthodes dépend de la nature de l’étude e##ectuée (étude quantitative ou étude qualitative! Les éléments qui s’y trouvent sont )
- Le p#an d3e'périence/ L3échanti##onnage ) ;l #aut établir les variables dépendantes et
indépendantes, de m%me que les variables intervenantes! 0n doit aussi expliquer les procédures d’échantillonnage et décrire la population testée! - Le) protoco#e)/ Le) te)t) et #e) in)truent) ) 0n doit décrire les protocoles
expérimentaux, semi-expérimentaux ou les protocoles d’observation et d’entrevue en prenant soin d’expliquer dans quelle mesure on a respecté le principe du doubleaveugle! 0n décrit les tests utilisés et les instruments utilisés!
- La cuei##ette de) donnée) ) 0n explique comment on a procédé à la cueillette, au
classement, à la saisie et au traitement des données! - Chrono#ogie de) o!)ervation) ou de) e'périence) : 0n décrit le déroulement de
l’observation ou de l’expérimentation dans l’ordre oI les événements se sont produits! - Méthode) )tati)tiue) : 0n présente les procédures et les calculs statistiques ayant
présidé à la con#ection des tests ou au traitement des données, en discutant de la valeur relative de ces procédures et des limites que les traitements statistiques posent à l’interprétation des données!
Remarque :
Le plan à la #ranHaise (introduction, corps du texte en plusieurs parties et conclusion est comme suit ) - L3introduction : ’oI partons 6 0I veut-on arriver 6 (e quoi va-t-on parler et
comment est-on arrivé à ce choix 6 - 0reire partie du rapport : Gituation de départ, ce qui s’est passé, ce qu’on
observe, ce qu’on sait, l$état des connaissances ( cadre conceptuel et cadre théoriue%! "lle expose donc la situation, in#orme le lecteur des événements de l$expérience vécue! "lle décrit les problèmes rencontrés et leur contexte! "lle va du général au particulier et analyse les causes! - eu'ie partie : 'ppro#ondissement par un questionnement sur les observations de
la première partie! La seconde partie aborde l$analyse et examine ce qui a été e##ectué! 0n peut en bonne rhétorique commencer par la critique des activités que l’on aurait pu envisager mais qui n$ont pas été retenues! ans ce cas là il #aut indiquer pour quel moti# elles ont été délaissées! ;l s$agit de devancer les ob&ections, de suggérer une ré#utation des positions adverses et de souligner les avantages de la solution que l$on a retenue (on se positionne par rapports au cadre de référence+ puis on définit les
variables+ les h&pothèses et le modèle h&pothétiue!
"nsuite on décrit le contenu de
l’expérience e##ective de #aHon détaillée en précisant les moyens, les conditions! (Gi vous décide/ de ne #aire que deux parties, il #audra énoncer dans cette seconde partie les résultats de l’analyse! - utre) partie) : 8ésultats, solutions - La conc#u)ion :
Coici pour rédiger un rapport quelques plans possibles avec leur acronyme ) "xemple 1 ) Le p#an S0 (plan #lexible, #acile à mémoriser - Gituation de départ et questionnement - 'nalyse - 7roposition de résolution des problèmes
"xemple > ) Le p#an C7%CHR7R8 - *ontexte - *hronique - 8ésultats
Ré)u#tat) et na#9)e
, Les résultats : La présentation des résultats sera différente selon u-il s-agit d-une méthode uantitative ou ualitative.
•
L’analyse des résultats : interprétation des résultats et discussion sur le niveau d'atteinte des ob#ectifs+ les forces et les faiblesses du dispositif+ la signification et la portée scientifiue ou pratiue des résultats.
La méthode de recherche adoptée détermine la manière de présenter les résultats! 8appelons que dans une recherche de type quantitati#, les résultats se présentent sous #orme de chi##res, de statistiques, de tableaux et de #igures, dans un #ormat #aisant l’ob&et de normes selon les disciplines! 7ar ailleurs, une méthode qualitative rapporte les résultats en décrivant les participants et leur contexte, ces résultats sont appuyés par des tableaux, des diagrammes et des #igures #acilitent la compréhension! La section + iscussion ou analyse des résultats examine la signi#ication des résultats et leur interprétation! ;l s’agit de situer les nouvelles connaissances dégagées par l’étude en regard des recherches antérieures! *’est aussi le moment d’expliquer ob&ectivement et de #aHon critique pourquoi ces résultats sont ce qu’ils sont! La discussion va %tre complétée en déterminant la portée et les limites de l’étude, des pistes pour de nouvelles recherches et9ou des recommandations pour la pratique!
. Conc#u)ion /-La page de conclusion comporte deu0 parties 1 un bilan de ce ui a été dit et une ouverture vers d'autres études et e0périences en rapport avec le su#et. /-
*’est le résumé de ce qui a été #ait et une ouverture sur des prolongements d$activités! Les conclusions sont uniquement tirées des observations et expériences décrites dans le texte! La conclusion &oue deux rles ) 1 "lle sert à dresser le bilan de ce que l$on a développé! "lle rappelle brièvement l$itinéraire parcouru, elle &usti#ie donc le travail que l$on a #ourni! ans sa première phase, la conclusion semble répéter l$introduction . c$est un peu vrai! L$une et l$autre sont en position de miroir, servent de cadre à l$ensemble du texte!
=ais l$introduction présente le su&et sous une #orme problématique (que révèle la présence de phrases interrogatives ou de #ormules d$atténuation comme + on peut , + on pourrait , + il semble que , etc! alors que la conclusion tire les leHons de ce qui a été dit ) c$est le temps du + donc , du + ainsi , du + c$est pourquoi ! Les phrases y sont généralement assertives . on décèle la présence de #ormules de soulignement, de démonstrati#s renvoyant aux expressions ou aux concepts qu$on a analysés ou dont on est + l$inventeur !
> "lle doit ouvrir sur d’autres questions en rapport avec le su&et, élargir le champ de recherche, éventuellement soulever de nouveaux problèmes! ans cette phase, essentielle, il est bon de montrer que l$on n$est pas en#ermé dans son domaine mais que l$on est conscient des prolongements interdisciplinaires de ce qu$on a cherché, des applications possibles dans d$autres branches ou dans des branches voisines de la sienne! Le su&et envisagé reprend alors une #orme problématique! 0n se pose et on pose à nouveau des questions, ainsi la ré#lexion adopte une progression de type dialectique! La conclusion #ait la synthèse des points examinés, montre l$enrichissement dM à l$activité, porte un &ugement #inal, tou&ours en respectant le principe de non-contradiction et de cohérence! 0n peut aussi suggérer des recommandations aux chercheurs qui prolongeront cette expérience!
i, pr) #a conc#u)ion :
Ré"érence :
, 2out travail de recherche comporte une liste de , références ui pourrait 3tre constituée soit d-ouvrages+ de maga4ines+ de te0tes de loi ou de documents électroniues.
- Les signalements )
2able 6 Présentations possibles des références.
Signa#eent dan) #e te'te
0ré)entation dan) #a !i!#iographie
;auteur/ année,
7ar ordre alphabétique des noms d’auteurs ) auteur, titre, année
;1,
7ar ordre d’apparition dans le texte ) (1 auteur, titre, année
Les signalements sont les notes en bas de pages qui renvoient aux ré#érences . ces notes ou annotations sont en petite taille (12 et en bas de pages!
Ré"érence) !i!#iographiue) :
L’essentiel est d’adopter une présentation homogène ) pour chaque ouvrage, les in#ormations doivent %tre présentées dans le m%me ordre, par exemple ) -
pour un #ivre : nom de l’auteur, prénom (ou initiale, titre du livre, éditeur, année .
-
pour un artic#e : nom de l’auteur, prénom (ou initiale, titre de l’article, in nom du &ournal, numéro de volume, pages concernées, année (édition .
-
pour une th)e/ un rapport : nom de l’auteur, prénom (ou initiale, titre du travail, université, année.
-
pour #e) autre) docuent) : tous les renseignements utiles pour l’identi#ier clairement .
-
pour #e) )ite)
%= : ans les ré#érences, on donne les noms de tous les auteurs et leurs initiales sau# le cas suivant ) s’il y a plus de six auteurs, on donne les six premiers auteurs et on a&oute + et al! (ans le texte on donnerait le premier nom suivi de + et al!
nne'e) :
Cous aure/ très certainement des tableaux, des photos ou d$autres documents illustrati#s à &oindre à votre rapport! Gi ce sont des pages uniques et qu$elles ont une valeur démonstrative pour votre argumentation, il #aut les placer à l$intérieur du texte, en regard du passage qu$elles illustrent! Gi ces annexes ou documents illustrati#s sont plus longs, c$est à la #in du document qu$on les place (avant l$index #inal bien sMr! , Les anne0es ou comprennent tous les documents techniues ou les te0tes e0plicatifs complémentaires ui n'auraient pas leur place dans le te0te principal+ au risue de l'alourdir inutilement. 7ar exemple, on reportera en annexe le questionnaire ou les instruments de
mesure et des tableaux additionnels! Les annexes sont annoncées dans la table des matières et dans le corps du texte, à l’endroit oI le lecteur doit consulter l’annexe pour mieux comprendre le texte! , 7i vous ave4 soi0ante pages de rapport+ essa&e4 de ne pas dépasser 5 pages d'anne0es!
0I qu$ils soient placés, les documents illustrati#s doivent %tre expliqués par une légende
Inde' :
ans un texte d$une di/aine de pages, un index est inutile! Gi le rapport est plus long, par exemple à partir de ?2 pages, la présence d$un index est une courtoisie pour celui qui consulte votre document! 8util fondamental pour l'auteur comme pour le lecteur ui+ souvent+ consulte le te0te 9 partir de l'inde0 en fonction de ce ui l'intéresse+
il #aut l$établir avec soin!
, Les inde0 servent 9 présenter par ordre alphabétiue la liste des auteurs et des su#ets !mots: clefs% cités ou mentionnés dans le te0te pour faciliter le repérage des principau0 concepts ou auteurs. 0n inclut également la ou les pages oI la mention de l$auteur et
des su&ets apparaNt
dans le texte! 0n produit séparément un index des auteurs et un index des su&ets! Les index sont habituellement réservés aux livres!
Chapitre 2 : Mi)e en "ore>page du rapport de recherche
1.
Le) condition) de "ore
L$emploi d$un logiciel de traitement de texte (ex! ) Oord #acilite le travail et les corrections! La sauvegarde #réquente du #ichier est cependant indispensable pour protéger son travail des aléas des bris d’équipement in#ormatique! ;l convient donc d’ouvrir la première page avec une feuille de st&le (en Oord, voir sous le menu #ormat, la rubrique st&le! 7ar exemple, vous pouve/ choisir une grandeur de caractères police >P pour tous les titres, >2 pour tous les sous-titres, 1@ pour les t%tes de paragraphes et 1> pour le texte lui-m%me! Les citations et les exemples doivent %tre mis en italique! Les espacements entre les paragraphes (à déterminer dans la #euille de style à partir du point #ormat9paragraphe9espacement ainsi que les caractères gras, les soulignements ou la mise en couleur, les alignements à droite, à gauche ou au centre doivent eux-m%mes suivre une logique constante du début à la #in du document! *haque variation de mise en page doit venir d$une modi#ication de la #euille de style et non d$une action sur les icnes de la barre du menu a##iché!
-
Le papier/ #e "orat :
0n utilisera du papier blanc de texture solide et opaque (ex ) 8ocQland 1,A cm x >P cm! Gi des annexes utilisent un #ormat de papier plus grand, on les réduit pour les reproduire dans le #ormat requis! Le document doit rester lisible cependant! Bne alternative consiste à insérer le #ormat de dimension non standard dans une pochette à la #in du document! 'u moment de #aire les copies #inales, on peut utiliser la photocopie mais on veillera à la qualité de l’impression! Le texte est imprimé au recto des #euilles seulement! Bn cadre n$est pas accepté!
-
La tai##e :
Le mémoire est un document d’une centaine de pages de texte, en incluant les annexes! La thèse en compte le double!
La i)e en page :
•
Les marges 1
Les marges sont de >,A cm en haut, à droite et en bas! R gauche, elle est à @ cm pour #aciliter la lecture quand le document sera relié!
•
Les espacements 1
Le manuscrit est dactylographié à double interligne! :oute#ois on utilise l’interligne simple pour la page titre, les titres, la table des matières, la liste des tableaux, la liste des #igures et les annexes! Les notes de bas de page et les ré#érences sont aussi disposées à interligne simple, dans une taille de caractère plus petite que le corps du texte, avec un interligne double entre chaque élément! Les citations longues (plus de trois lignes sont disposées à simple interligne et elles sont mises en retrait (cinq espaces à droite et à gauche et sans guillemet! Les citations courtes (moins de trois lignes sont placées à l’intérieur du texte, entre guillemets! L’espacement entre les paragraphes est augmenté pour améliorer la lisibilité!
•
Les caractères
0n choisit une police de caractère lisible et sobre! Les caractères de 11 ou 1> points dans ;elvetica+ rial ou 2imes conviennent bien! 0n évite les polices #antaisistes! L$uni#ormité des
caractères est requise tout au long du texte! ous reviendrons plus loin sur l’emploi de l’italique et des autres attributs des caractères (caractères gras, soulignement, changement de casse! 8etenons ici la règle de l’unité, de la simplicité et de la parcimonie dans l’emploi de ces attributs!
•
La disposition du te0te !#ustification+ alinéa+ titres+ etc.% 1
Le texte peut %tre &usti#ié à gauche et à droite, ou seulement à gauche! Gi on &usti#ie le texte à droite et à gauche, on doit éviter les espaces disproportionnés entre les mots d’une m%me ligne!
0n n’utilise l’alinéa en ren#oncement (retrait de cinq espaces au début de chaque paragraphe que si on renonce à l’espacement supplémentaire entre les paragraphes! Btiliser les deux est redondant! (22@ ) @ 0n n’utilise ni #ilets (lignes verticales ou hori/ontales pour habiller des parties d$un texte, ni cadre dans le texte! 0n n’utilise pas d’en-t%te ni de pied de page dans un mémoire ou une thèse! Les titres et sous-titres sont #ormatés d’une #aHon cohérente (position, soulignement, type de caractère, numérotation!
•
La pagination 1
Les pages liminaires (tables et listes, dédicace, remerciements, avant-propos, etc! peuvent %tre paginées en chi##res romains minuscules! ans ce cas, on recommence la numérotation en chi##res arabes avec la page + ;ntroduction et on pagine le reste du document, y compris les ré#érences et les annexes, en continuité! 0n peut choisir aussi de tout paginer en chi##res arabes! La page titre et les premières pages de chaque section (y compris les pages liminaires sont comptées mais non paginées! Le #olio est disposé dans le coin supérieur droit des pages paginées, à 1,A cm du haut de la page et aligné à la marge de droite!
2.
Le )t9#e d3édition
L’emploi des signes typographiques et de la ponctuation #ont partie du style d’édition, de m%me que les règles touchant les ré#érences et les citations! Le style d’édition varie selon les éditeurs ) ici comme ailleurs, la règle d’or est de garder une cohérence dans le manuscrit! ous proposons des règles qui respectent l’usage courant en sciences humaines ('7', >221. 22@ et la langue #ranHaise!
•
Les guillemets 1
;l existe plusieurs types de guillemets ) les guillemets #ranHais (+ , les guillemets anglais (S T et les guillemets allemands (4 ’! "n #ranHais, on emploie les guillemets #ranHais (+ ! 7our les citations imbriquées, on utilise d’abord les guillemets #ranHais (+ puis les guillemets anglais (S T ( 22@ ) 3! 3 Les guillemets servent à ) - élimiter le début et la #in d’une citation courte (moins de trois lignes intégrée dans
le texte! - ;ntroduire un commentaire ironique, une expression populaire ou un mot inventé par
l$auteur! ans ce cas, on utilise les guillemets seulement la première #ois! La variable + parasite intervient!!! cette variable parasite a pour e##et de!!! 3 Gi le texte est rédigé en anglais, on emploiera les guillemets anglais! "n anglais, on utilise les demi-guillemets (ou guillemets allemands dans une citation de deuxième rang, c’est-àdire une citation à l’intérieur d’une citation! - =ettre en évidence le titre d$un article ou le chapitre d$un livre quand le titre est
mentionné dans le texte m%me! - 8eproduire un item ou un énoncé d’un questionnaire, une consigne donnée aux
répondants dans une enqu%te, présenter un élément d’un instrument de mesure! La catégorie + bien-%tre psychologique inclut + a##ect positi# !
•
Les parenthèses 1
L$emploi des parenthèses est réservé aux situations suivantes ) - 7our séparer des éléments structurellement indépendants ) Les di##érences sont
signi#icatives entre les deux groupes (voir la #igure >!@! - 7our introduire une abréviation ) La recherche sociale appliquée (8G'!!! - 7our marquer les lettres identi#iant les éléments d$une série quelconque! Les trois
instruments de mesure utilisés #urent (a!!!, (b!!!, et (c!!! - 7our regrouper des expressions mathématiques ) (n-1 (Q-1!
•
Les crochets 1
0n les utilise pour ) - Uviter les doubles parenthèses (par exemple, le cas du groupe témoin Vn W @2X - =ettre en évidence un passage d$une citation qui n$est pas de l$auteur cité )+ :outes les
personnes consultées Venseignants et étudiantsX ont déclaré!!!
•
Le tiret 1
0n peut utiliser le tiret ( Y pour marquer une pause dans la pensée, pour #aire une remarque ou une clari#ication! Le tiret remplace les parenthèses que l$on rencontre trop souvent! *es deux su&ets Y l$un appartenant au groupe témoin, l$autre au groupe expérimental Y #urent interrogés séparément!
•
L-italiue 1
0n met en italique ) - Les titres de livres, de périodiques, de #ilms, de disques, etc! (mais non les titres
d’articles! - Le numéro de volume d’un périodique (voir la section ?!3!@, les notations statistiques!
Le sigle représentant le nom d’un test n’est pas mis en italique toute#ois! Les mots en langue étrangère, les mots non reHus dans la langue du travail écrit et les locutions latines sont aussi écrits en italique à l’exception de + in , + sic , et + et al! ! L’emploi des caractères italiques s’est substitué à l’emploi du soulignement - 7our attirer l’attention sur un mot qui pourrait porter à con#usion! - 7our mettre en évidence une partie de texte! - 7our identi#ier clairement les bornes d$une échelle de mesure! L$échelle de mesure de
type LiQert s$étend de peu important (1 à très important (A! - 7our citer un mot ou une expression en tant qu$exemple linguistique! ;l montra bien la
distinction entre validité et fidélité! - 7our introduire un terme technique ) Le terme paradigme méthodologiue apparaNt
souvent dans cet ouvrage .
5.
Le) ré"érence) de) citation)
0n emploie la méthode + auteur-date qui est la plus répandue dans les revues scienti#iques ) on #ait suivre le nom de l’auteur de l’année de publication de l’ouvrage, placée ou non entre
parenthèses, selon le contexte! 0n a&oute le numéro de page dans le cas d’un livre! 'insi on identi#ie brièvement la source et on donne les ré#érences complètes dans la liste alphabétique des auteurs des documents, à la #in du mémoire ou de la thèse! + Le bénévolat est un don de temps à des étrangers! (Zodbout, >222, p![@ 5uand le nom de l’auteur #ait partie de la phrase, on met seulement l’année entre parenthèses! ans une récente étude, 22@ a mis en évidence!!! 5uand la ré#érence sert à appuyer un énoncé, on met le nom de l’auteur et de l’année entre parenthèses, séparés par une virgule! Les recherches menées en "strie démontrent que les intervenants du secteur privé et public \uvrant dans les résidences privées &ugent que les cas d’abus y sont très peu ou peu #réquents (*harpentier, >22>!
-
Ca) de deu' ou de p#u)ieur) auteur) :
Les noms d$auteurs doivent %tre rapportés dans l$ordre oI ils #igurent dans le document source, et non par ordre alphabétique! 5uand l$\uvre citée est de deu' auteur) , on mentionne les noms des deux auteurs chaque #ois que la ré#érence est #aite dans le texte, accompagné de l’année de publication! 5uand l$\uvre appartient à troi)/ uatre ou cin auteur) , on cite tous les auteurs lors de la première mention! Lors des ré#érences ou citations subséquentes, on inclut seulement le nom du premier auteur suivi de + et al . (avec un point! L$année de publication est indispensable dans tous les cas de #igure! 7ayette, 22> devient 7ayette et al! (>22> lors des apparitions subséquentes!
Gi l$ouvrage comporte 6 auteur) et p#u) , on utilise la méthode du nom du premier auteur suivi de + et al! , et l$année entre parenthèses dès la première citation! (ans la liste des ré#érences, on indiquera les noms et initiales des prénoms des 3 premiers auteurs au complet, suivi de + et al! ! Lorsqu$on cite deux ou plusieurs auteurs, on utilise le mot + et dans le te0te et non la perluète + ] ! 0n emploie la perluète seulement lorsque la ré#érence est mise entre parenthèses, dans les tableaux et #igures, ainsi que dans la liste de ré#érences! *omme l$ont démontré esrosiers et util (>22?!!! Bne étude récente (esrosiers ] util, >22? a révélé!!!
7uvrage dont #3auteur e)t un organi)e :
0n mentionne le nom au complet à chaque ré#érence ou citation! Le nom de certaines corporations ou institutions peut %tre mis en abréviation à partir de la seconde mention! (0rganisation mondiale de la santé, 1^P? ou (0rganisation mondiale de la santé V0=GX, 1^P? puis (0=G, 1^P?!
uteur inconnu ou anon9e :
5uand il n’y a pas d’auteur connu, on cite les deux ou trois premiers mots du titre de la ré#érence suivis de l$année!
Le document intitulé "uide pédagogiue (1^[^ ! (oter l’italique qui indique le titre d’un rapport, d’une brochure, d’un livre! !!!les soins aux personnes _gées (+ "nqu%te sociologique , 1^PP! (oter les guillemets pour le titre d’un article ou d’un chapitre! *e n’est que quand l’auteur d’une \uvre est désigné sous le terme non&me, qu’on inscrit cette mention suivi d’une virgule et de la date! ('nonyme, 1^PP
uteur) avec #e ?e no :
5uand une ré#érence inclut des publications de deux ou plusieurs auteurs portant le m%me nom, on a&oute les initiales des prénoms pour éviter la con#usion! G!"! yQes (1^P? et F 5uand on cite un ou des auteurs qui ont publié plus d’un ouvrage dans la m%me année, on a&oute une lettre après l’année pour indiquer précisément à quelle publication on #ait ré#érence! 7lusieurs étudesF (Jarrell ] `ammond, 1^[[a, 1^[[b!
Jinalement, lorsqu’on cite plusieurs ouvrages pour appuyer une a##irmation, on les place par ordre alphabétique du nom du premier auteur et on utilise le point virgule pour séparer chacun des auteurs! 7lusieurs études con#irment F (
Chapitre 5 : Li)te de véri"ication du rapport de recherche Coici une liste pour véri#ier si vous n$ave/ rien oublié concernant la #orme, le contenu et les marques linguistiques )
1. @ore
Un double ☼ souligne l'importance du point.
:exte produit sur ordinateur avec version imprimée sur papier 7remière page de couverture ) om de l’auteur Gu&et ou titre ate du document 7remière page intérieure ) :itre détaillé (nature du rapport ou domaine de travail
*oordonnées de l$auteur estinataire ou institution commanditaire explicite (enseignants, &ury de concours, bailleurs de #onds, responsable de stage 8emerciements et9ou dédicace Uventuels exergue ou épigraphe 8ésumé avec ) :exte bre#, 9- 12 lignes soit p! Liste des mots clés ) 1 ligne au moins =%me résumé en anglais (+ abstract :able des matières comprenant les pages d’annexes avec renvoi à une pagination continue *orps du rapport ) ;ntroduction Les parties sont équilibrées *onclusion
"sthétique plaisante, lisibilité agréable
2. Contenu :itre approprié au contenu du rapport *larté de la première partie ) 7résentation du su&et 7résentation du contexte, domaine d’activité avec délimitation du champ d’analyse, dé#initions habituelles 'llusion au travail des prédécesseurs ) il est dit d$oI l$on part Gynthèse des points examinés "nrichissement de la connaissance Eugement #inal explicité
Le texte peut-il susciter l’adhésion du lecteur 6 ;ntér%t de la recherche ou de l$étude entreprise 'nalyse et discussion du problème *larté de la seconde partie ) 'nalyse appro#ondie =ise en question ou examen critique du problème 8ecommandations aux successeurs et aux commanditaires (sau# domaine atypique
5.
na#9)e de) arue) #ingui)tiue) :
Bsage d’expressions charnières, récurrentes (marqueurs ou autres
:on impersonnel La position de l$auteur est claire 'bsence de marques d$oralité ou de #amiliarité
Les sigles employés sont expliqués 8echerche d$un style agréable
Conc#u)ion Le but de ce travail est d’aider à rédiger un rapport de recherche! ;l contient une vue d$ensemble sur la rédaction de documents académiques tels que la thèse, le rapport de recherche ou d$autres essais académiques rédigés dans le #ormat du rapport de recherche!
THEME A : 0roduction 7ra#e : La )outenance
La rédaction du rapport terminée, il s$agit maintenant de préparer la restitution et la présentation du travail! Bn exercice oral qui permet de voir si vous maitrise/ votre su&et mais aussi de voir votre esprit de synthèse!!!
La présentation de la soutenance du rapport de stage, ou autre, doit permettre à l$étudiant de démontrer qu$il a intégré, compris et sait utiliser les enseignements dispensés durant sa #ormation! urant la présentation, le contenue ne sera pas &ugé uniquement mais aussi la manière de présenter, les aptitudes à communiquer en public, l’esprit de synthèse, la maNtrise du su&et et les compétences pro#essionnelles! La durée de la soutenance dure de >2 minutes à une heure selon les stages et se décompose généralement en > parties que sont la présentation de l$étudiant (>9? du temps environ et les questions du &ury (19? du temps! L’étudiant doit non seulement bien traiter et structurer son su&et, mais aussi #aire attention à plusieurs autres #acteurs durant sa présentation! ' travers cet exposé nous allons d’abord #aire un rappel sur la bonne structuration de la rédaction du rapport, mais aussi la bonne manière de préparer sa soutenance orale et comment bien la présenter!
Chapitre 1 0ha)e de rédaction du rapport
'vant de commencer, une brève dé#inition du rapport est nécessaire, donc le rapport est une présentation d’une étude, à partir de missions dé#inies et correspondant à ses acquis théoriques et ses compétences pro#essionnelles! *’est un document construit, qui analyse une situation, examine un problème, propose des solutions!
1. Structurer #a rédaction et re)pecter un p#an de rédaction La présentation des pages du rapport du pro&et de #in d’études est soumise à un ordre précis! e plus, certaines normes de rédaction doivent %tre respectées pour les di##érentes parties du document ) pages préliminaires, corps du texte et pages complémentaires Les pages préliminaires précèdent le développement du rapport technique et l’ordre de présentation est le suivant )
-
7age de titre remerciements (s’il y a lieu 8ésumé :able des matières Liste des tableaux liste des #igures et illustrations liste des abréviations, sigles et acronymes liste des symboles et unités de mesure!
L’essentiel du rapport se trouve dans le corps du document, lequel est constitué de chapitres! 0n y retrouve )
-
L’introduction La revue de la documentation La méthodologie de travail Le processus de conception L’interprétation des résultats et la discussion La conclusion et les recommandations! "laborer un plan de travail qui comporte un calendrier avec des échéances!
"t en#in, Les pages complémentaires sont placées à la #in du document et comprennent )
-
les annexes et appendices (s’il y a lieu la liste des ré#érences bibliographiques (obligatoire la bibliographie (s’il y a lieu
7lan-:ype ) :raditionnellement il se compose de @ parties ) 0b&et9éveloppement9 *onclusion9'nnexes
2. Rédiger ;l est bon de se rappeler que, contrairement à la langue parlée qui s’adresse à un interlocuteur en présence, la langue écrite s’adresse à un interlocuteur situé hors de la présence de l’auteur! ;l est donc important de structurer et de rédiger le rapport de #aHon &uste et e##icace pour #ournir au lecteur toute l’in#ormation et toutes les explications requises a#in de #aciliter sa compréhension! -Se #ancer ) Bne #ois le plan de rédaction élaboré, la rédaction apparaNt comme la mise en #orme des idées agencées dans le plan qui en constitue le #il conducteur! -Sip#i"ier ) choisissant un vocabulaire simple -C#ari"ier : clari#ier le #ond et la #orme
a. Le titre et nuérotation Eviter #e) ot) inuti#e) Coent nuéroter #e) chapitre) : Les deux manières les plus courantes sont ) •
•
La classi#ication par lettres alternant avec des chi##res latins et arabes ) La numérotation par chi##res romains et arabes
!. Le graphi)e La lecture d$un écrit est #acilitée par l$existence de quelques #igures, diagrammes et tableaux!
c. Coent "aire #a !i!#iographie Geuls peuvent #aire partie de la bibliographie les articles primaires, publiés valablement! Les articles secondaires ou les documents non publiés devraient en principe #igurer en note de bas de page!
d. Le) reercieent) 8emercier les personnes qui ont contribué au succès du travail!
e. Le )oaire Le sommaire, placé au début de l$écrit, peut %tre utile dans le cas d$un document volumineux !
". Le) anne'e) "lles sont constituées de tous les éléments externes au rapport, et dont la lecture est optionnelle!
g. La ta!#e de) atire) écessaire surtout pour un rapport, lorsqu$il est volumineux, la table des matières constitue un moyen simple et rapide d$%tre guidé dans le texte pour retrouver un thème précis!
Chapitre 2 0réparer #a )outenance
La soutenance est une épreuve orale d’évaluation du travail #ini de mémoire ou de thèse, elle consiste, à présenter, de vive voix, en public, devant un &ury de spécialistes du su&et ou du domaine, le #ruit de plusieurs mois ou années de recherche!
Le but de la soutenance est d’expliquer, de #aire comprendre, d’exposer le plus clairement possible, pourquoi pourquoi et comment l’étudiant a entrepris ce travail! ;l ne s’agit s’agit pas de persuader persuader ou d’imposer les idées, il s’agit de #aire découvrir la démarche!
a. Structuration
-
- présentation succincte succincte et synthétique synthétique du contexte, de de l$entreprise et du su&et su&et . - énonciation de la problématique, des constats et des ob&ecti#s . énonciation des résultats, des conclusions, des limites et des préconisations . retour sur le comment (analyses et études . retour sur le pourquoi (données et méthodologie . appro#ondissement appro#ondissement des conclusions et des préconisations!
La soutenance suivra donc en général l$inverse de la démarche d$analyse en commenHant par la #in! "n e##et c$est d$abord la résolution de la problématique qui intéresse l$entreprise! Ciendront Ciendront ensuite si nécessaire, les éclaircissements et les &usti#ications!
!. 0#an de #a )outenance •
;ntroduction )
;l #aut que Ha soit une présentation synthétique du contexte, de l’entreprise et du su&et puis l’annonce du plan, il #aut 7résenter le plan général de l$exposé! =otivation pour ce thème ) 5u$est-ce qui vous amené à choisir ce thème (en > phrases . + Ee me suis intéressé à ce thème à la suite d$un constat personnel qui s$est vu con#irmé durant ma #ormation et par mes expériences de stage! 0u bien le choix de ce thème s$est #ait à partir deF •
éveloppement éveloppement )
7résenter alors les éléments relati#s à votre population qui ont suscité votre intér%t pour ce thème . - 'nalyse quantitative et qualitative du phénomène étudié (constat, question de départ!
-
5uestionnement 5uestionnement )
Bn mémoire, c$est aussi un questionnement pertinent, qui présente un intér%t d$abord pour vous mais surtout pour vos interlocuteurs!
-
5uels sont les concepts #ondamentaux qui ont orientés vos choix de lecture
7résenter les concepts clés sur lesquels vous vous vous %tes penchés et leur intér%t ) &e me suis interrogé sur les di##érents concepts et notions clés à étudier a#in d$orienter le choix de mes lectures et ma recherche bibliographique!
-
5uestion centrale
*es di##érentes lectures m$ont permis d$appro#ondir ma ré#lexion r é#lexion et d$a##iner mon questionnement!
-
`ypothèse
"n rapport avec cette question centrale, mon hypothèse h ypothèse est la suivante ) + suite mes di##érentes lectures et à des rencontres avec di##érents pro#essionnels, pro#essionnels, &e suis arrivé à l$hypothèse suivanteF
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"valuation des concepts clés et mise à l$épreuve l$ épreuve de l’hypothèse
+ '#in de mettre à l$épreuve cette hypothèse, &$ai réalisé des entretiens semi-directi#s auprès d$un échantillon de x personnes _gées de 1P à 122 ans! onner d$autres indications si nécessaires à l$analyse des résultats! E$ai également réalisé des entretiens semi-directi#s auprès 122 pro#essionnels intervenant auprès de la population cible ou exerHant!!!
-
Les constats ma&eurs et les principaux enseignements que l$on peut tirer de cette enqu%te
-
Céri#ication de l’hypothèse
'u regard des analyses e##ectuées sur la base des témoignages recueillis, l$hypothèse apparaNt véri#iée!
-
Limites et nuances, a&outs
+ *ependant, ce travail de recherche comporte quelques limites ) - La #aiblesse de la taille de l$échantillon rend di##icile une généralisation des résultats ainsi recueillis à l$ensemble de la population de personne F - éanmoins, ces résultats constituent une tendance révélatrice de la population étudiée (rappelons que nos données données sont en accord avec les éléments de la littérature, partie 1!
-
'pport complémentaire
Gi vous ave/ e##ectué des recherches complémentaires depuis le dépt de votre mémoire
;l n’est pas conseillé de #aire un résumé du mémoire durant la soutenance! 0n dispose de plusieurs possibilités possibilités pour organiser organiser sa présentation présentation )
7résenter l’ensemble de ses travaux en évitant de re#ormuler exactement ou de résumer son rapport . *hoisir et appro#ondir un point particulier de son rapport de stage . 7artir de ses conclusions et appro#ondir l’analyse et les préconisations!
•
*onclusion )
;l #aut rappeler les raisons vous ayant poussé à choisir ce su&et et surtout insister sur les apports du travail e##ectué, ses limites et les prolongements nécessaires!
c. 7uti#) et )upport) vi)ue#) ;l existe > types de supports que sont les documents remis au &ury et els supports visuels utilisés au cours de la présentation (transparents, présentation 7ofer7oint,F 7ofer7oint,F
Chapitre 5 0ré)entation du 0@E
1. @o @or ree de #a pré pré)e )ent ntat atio ion n: Le) po#ice) de caractre) : - Bne seule police de caractère - ;l #aut #aire l’emphase en utilisant la taille - Les textes en ma&uscules sont à éviter absolument! - Le titre ne doit pas dépasser 3mots et il doit %tre écrit dans la m%me ligne! -Gous-titre doit %tre expressi# -:itre ) ?>-@@
Cou#eur) B the : - 'rrière-plan blanc
-=aximum ? couleurs pour toute la présentation - e pas utiliser les couleurs rouges ou vertes - thème convenable - "viter un texte en &aune sur un #ond blanc
a. e) rg#e) iportante) ( re)pecter
DISS ru#e: eep ;t Ghort and Gimple - ;l #aut mentionner seulement les points clés avec une idée par diapositive . - e pas dépasser 1-? secondaires . - e pas dépasser 1A ->2 diapositives en totale! - Btiliser des phrases complètes courtes et précises - changer le rythme en a&outant des vidéos pertinentes et des liens site feb! !. e) a)tuce): vant #a )outenance: •
Ge poser des questions pour )
- trouver des questions clés, - #aire des choix d’arguments - #aire une synthèse et ouvrir des perspectives •
7réparer et rédiger à l’avance son plan, sa problématique )
- les écrire au tableau si cela n’est pas trop long - utiliser des transparents, c$est plus #acile, ou les distribuer chacun des membres du &ury •
Jaire des choix simples )
- #aire son exposé oral à partir de mots clés et non à partir de notes entièrement rédigées, - s’entrainer devant vos amis qui connaissent votre :7" mais aussi devant ceux qui ne le connaissent pas,
- véri#ier que le matériel à utiliser #onctionne • • • • •
G’entrainer un chronomètre a la main 7réparer l’exposé sous #orme de diaporama animé 'xer l’exposé sur l’essentiel des résultats! Céri#ier que la durée de l’exposé ne dépasse pas ?2 minutes! 'pporter avec soi le diaporama sur portable sur #lash disc (réserve
0endant #a )outenance : a. 0our #e contenue et #a pré)entation Jaire un exposé clair et précis avec calme Gavoir ) introduire, poser une problématique, argumenter, et conclure! e cacher pas les images du vidéopro&ecteur de #aHon intermittente! 7ointer sur l’écran avec un stylo laser *iter ses sources en début d’exposé, et exposer son plan! Ge #aire comprendre ) • • • • • •
- ne pas se cacher derrière ses notes, utiliser des croquis - si vous deve/ expérimenter ) s’entrainer à l$avance, proposer le protocole expérimental à chacun des membres du &ury, -utiliser une langue correcte, ni trop #amilière, ni trop compliquée •
-respecter absolument le temps de parole impose, - équilibrer la longueur des parties à exposer!
!. 0our #3attitude corpore##e et pri)e de paro#e)
•
•
• •
Les mécanismes de la parole ) avoir une Coix bien posée, sonore 7as d’attaques parasites varier son #lux verbal (rapide et lent 7as de tic verbal! 'ttitudes corporelles ) éviter les gestes parasites, regarder ses notes, poser son regard sur celui ou celle qui l’écoute, adopter une attitude corporelle dynamique (assis ou debout, se tient correctement, les deux pieds posés sur le sol 'daptation à son auditoire ) :enir compte des personnes (camarades, &ury d’examen etcF, Gavoir utiliser un tableau pour #aire apparaNtre le plan, pour #aire des croquis explicati#s a#in d’%tre plus clair dans sa démonstration, "tre attenti# aux réactions (signes d’inattention, d’incompréhensionF et savoir adapter son attitude! "viter de parler à (&e lorsque le travail est e##ectué par un binme, il convient plutt d’utiliser (nous! 8especter toutes les interventions des membres du &ury! 7rendre des notes de leurs remarques, suggestions et leurs propositions de corrections!
•
"couter et ne pas interrompre les membres du &ury durant leur intervention!
2. pr) #a )outenance 7rendre en compte toutes les corrections suggérées par les membres du &ury de soutenance!
a. Erreur) ( éviter • • • • • •
e 8ien écrire en plus gros caractère que le thème du rapport e pas lire son speech sans lever la t%te ou #aire une lecture + marathon e pas rester muet lorsque vous n’ave/ pas la réponse à une question 7as de gestes déplacés e pas accentuer sur les di##icultés que vous ave/ eues à trouver le stage e pas passer le temps à remercier vos amis, les parents,! 8emercier les membres du &ury!
Conc#u)ion
La soutenance, c’est l’épreuve l’étape #inale par laquelle nous sommes obligé de passer, c’est pour cela qu’on a &ugé nécessaire d’en parler ;l s’agit de présenter le travail devant un &ury composé de trois membres ou plus et se soumettre leurs critiques, suggestions et questions! ous préparons un résumé de notre travail pour un exposé oral d’environs quin/e à vingt minutes! ans notre recherche, nous exposons la problématique, la méthodologie, le déroulement du travail, le traitement des données, les résultats et la discussion! ;l expose également ses recommandations ainsi que les di##icultés rencontrées!
&hè"e 4 ME&H)L%IE )ELA#RA&I$ )E LE&!)E )E -AS Chapitre 1 Cadre théoriue 1. &u3e)t-ce ue #3étude de ca) ou F éthode de) ca) G$
C’est une techni*ue *ui consiste à décrire en détail un pro)l/me réel3 une situation pro)lémati*ue concr/te et réaliste3 un incident signi'catif3 une situation criti*ue dont l’étude doit dé)oucher sur un diagnostic ou sur une décision.
&es di6érents champs disciplinaires 8pschologie3 économie3 management3
médecine3
droit3
ingénierie3
technologie3
éducation3 etc.9 ont recours. &’étude de cas est une méthodologie *ui est emploée pour étudier *uel*ue chose de spéci'*ue dans un phénom/ne comple7e. %l e7iste dans la littérature de nom)reuses dé'nitions du terme de cas. Vichindarit? 8!XX"9 propose de le dé'nir comme un ensem)le de données empiri*ues.
développe. En d’autres mots3 il s’agit3 de saisir comment un conte7te donne acte à l’événement *ue l’on veut a)order K.
Lutre3 &eplat précise *ue le cas peut +tre considéré comme un événement situé. &e cas est compris comme un systè"e
intégré et en onctionne"ent. ;ar ailleurs3 l’étude de cas3 échappe à une vue purement disciplinaire. ;uis*u’il est ancré dans la prati*ue3 il décloisonne les champs de connaissances et permet de les articuler les uns avec les autres. Ainsi3 Uamel a )ien souligné ces e7igences. %l précise *ue par dé'nition3 l’étude de cas fait appel à diverses méthodes3 *ue ce soit l’o)servation3 l’entretien semi#directif ou des techni*ues d’analse du contenu. &a variété des méthodes utilisées s’inscrit dans le )ut de croiser les angles d’étude ou d’analse. %l précise un peu loin *ue les données recueillies peuvent ainsi se recouvrir et s’éclairer récipro*uement pour mieu7 mettre en relief le cas ci)lé
&’étude de cas sert comme techni*ue d’enseignement ou comme outil d’évaluation des apprentissages :
)ors d’un enseignement, elle propose une mati/re à réRe7ion
permettant au7 étudiants de:
appréhender des pro)l/mes de la réalité de fa@on conceptuelle
évo*uer des situations *ue le cas leur rappelle3 se poser des *uestions pour les comprendre
chercher les réponses possi)les et les confronter
)ors de l’évaluation, elle invite les étudiants à interroger un
point précis au regard d’apprentissages préala)les et de se positionner professionnellement :
faire une snth/se en montrant une vision glo)ale de la situation et des mani/res de la traiter
faire
preuve
d’un
raisonnement
criti*ue
fondé
scienti'*uement : fa@on d’a)order une situation3 prévision des ris*ues3 anticipation et réactivité3 etc.
faire
preuve
d’un
raisonnement
éthi*ue
ancré
professionnellement et fondé sur des valeurs : choi7 d’attitudes et conscience de leur impact3 etc.
défendre une décision professionnelle.
&e degré de comple7ité d’un cas est déterminé par le seuil de
matrise
des
d’enseignement.
apprentissages
re*uis
dans
l’unité
&’étude de cas est également une méthode de recherche *ualitative *ui permet d’analser une situation réelle pour en e7traire des conclusions *ui enrichissent les connaissances.
,.
0ouruoi #3étude de ca)$
&a démarche d’investigation et d’analse du détail *ue cette méthode impli*ue stimule les capacités de l’étudiant à : o
0o)iliser des connaissances ac*uises
o
emettre en *uestion certaines d’entre elles
o
<évelopper son raisonnement
o
Aiguiser son sens du détail
o
Améliorer son (ugement
o
timuler son sens de l’initiative et sa créativité
o
<évelopper son e7pression par la confrontation de ses idées avec celles des autres3 par l’argumentation et la (usti'cation de ses choi7
o
Augmenter sa con'ance en soi dans la résolution de J vrais pro)l/mes K
Elle am/ne l’enseignant à :
elier
de
fa@on
concr/te
la
théorie
à
l’e7ercice
professionnel
ester à (our par rapport à l’évolution des prati*ues
5. Coent a!order une étude de ca)$
&e cas est la description ou la narration d’un événement réaliste ou réel *ui n’a pas de solution tpe ou prééta)lie. %l est rédigé à partir de données vérita)les 8recueil de données à partir du terrain3 e7périence de l’enseignant3 d’autres enseignantsH9 mais peut +tre également constitué à partir de recherches documentaires.
&es éléments assurer pour l’éla)oration d’une étude de cas sont /
a@ -o"posantes du cas( ituation à étudier
;ro)l/mes *u’elle soul/ve Acteurs ,vénement à l’origine du pro)l/me ,léments de conte7tualisation.
+@ or"es de présentation du cas ( Te7te écrit3 présentation orale ou enregistrement audio ou vidéo imulation3 (eu de rle 8les apprenants sont alors amenés à se mettre dans la peau des acteurs impli*ués93 san/tes
c@ Structure déla+oration dun cas( Résultats attendus Apprentissages à atteindre Crit/res et modalités d’évaluation3 au )esoin
W !tilité et usage 0oen de formation F d’évaluation >il conducteur étalé sur un temps allant d’une séance à un semestre
W -ontenu et consignes
u(et F Composantes clés 1uestions à poser au7 étudiants3 e7haustives3 formulées clairement
W rganisation et durée Travail individuel F de groupe F en alternance...
W -onditions et supports Espaces de travail F plages horaire F é*uipement...
. Coent anier une étude de ca)$
&’enseignant peut utiliser le cas comme mati/re de travail pour l’ensem)le des séances de cours3 pour *uel*ues séances ou pour une séance uni*ue.
En séance de cours= lenseignant( introduit la techni*ue de l’étude du cas: en *uoi elle consiste3 son déroulement
et ses avantages
présente le cas donne au7 étudiants un temps de réRe7ion individuel pour faire leur diagnostic de la situation
forme les groupes de travail 8 à " participants9
demande au7 étudiants de: Analser la situation: les faits 8en argumentant93 les acteurs 8statuts3 rles3
interactions3...93 leFles pro)l/me 8s9
;rendre des décisions: les solutions possi)les3 leurs consé*uences3 les
solutions choisies parmi toutes
celles énoncées Concevoir un plan d’action: le*uel et comment le mettre en Muvre
anime la mise en commun en insistant sur : &a démarche3 le processus d’analse suivi pour arriver à une solution &a cohérence du processus et non l’atteinte d’une seule )onne solution
opérationnels
prati*ues ou des r/gles applica)les à des cas ou situations similaires clture en restituant les apprentissages à tirer.
Attitudes 8 adopter par lenseignant usciter la participation des apprenants3 souvent mal à l’aise au dé)ut face à un cas -eiller à ce *ue la criti*ue soit constructive et éclairée ,viter de proposer des solutionsS n’intervenir *u’en cas d’impasse ;asser en revue l’ensem)le des solutions proposées par les groupes
Chapitre 2 Cadre Conceptue# 0. E'ep#e d3étude de ca) :
'. 3résentation de lorganisation
&’organisme Y est une LNG de renommée dans le domaine du travail social. es activités couvrent huit régions li)anaises au &i)an#nord3 au &i)an#sud3 dans la Vébaa et au Grand Verouth. Elle fonctionne à partir de centres permanents de
service régionau7 8C9 sur les programmes suivants : insertion socioprofessionnelle des (eunes développement local et économie sociale. <’autres pro(ets et programmes sont gérés centralement : programme de réha)ilitation des femmes et de (eunes incarcérés ainsi *u’un secteur de (eunesse et de )énévolat *ui e7iste avec des activités variées : recrutement et formation de )énévoles S activités culturelles et récréatives diverses3 actions sociopoliti*uesH. Ce secteur regroupe continuellement une centaine de (eunes.
&es programmes sociau7 ainsi
*ue le secteur eunesse sont gérés centralement par un J chef de pro(et K. &es centres régionau7 travaillent sur les programmes sociau7. Cha*ue centre est constitué d’une é*uipe de trois personnes : directeur 8formation professionnelle de )ase ou longue e7périence93 travailleur social diplmé et secrétaire. %ls sont secondés par une é*uipe de (eunes volontaires 8entre " et 9 recrutés localement et rattachés directement au C.
&’organigramme de l’LNG se présente comme suit :
,. 3résentation du pro+lè"e
Au niveau des centres régionau7 # &es services o6erts sont appréciés par les pu)lics concernés mais sou6rent d’une grande compétition avec d’autres LNG d’oO une )aisse d’e6ectif de leur client/le # ne diBculté à maintenir et à 'déliser les )énévoles. Ce turnover a6ecte les activités et p/se sur leur gestion # n sentiment che? les )énévoles des C d’+tre considérés comme étant de 2 /me classe en comparaison avec ceu7 du si/ge central
#
Au niveau du si/ge central # &a grande compétitivité sur le marché l’o)lige à repenser son image de mar*ue # on engagement vis#à#vis des )ailleurs de fond d’augmenter le nom)re des )éné'ciaires de !" à 2 pour les deu7 années à venir # on &a)el 1ualité et sa valeur a(outée a été pour un tr/s long temps sa )ase de )énévoles et leur engagement citoen.
1.
Con)igne) B 7rgani)ation
3artie A ( &raail de groupe. /X de la note !. Analser la situation en classant les pro)l/mes selon des catégories de votre choi7 2. <égager les dé's e7primés e7plicitement ou implicitement par cet organisme. . %ndi*uer la nature des solutions à apporter pour atteindre ce changement voulu. <égager celle relative au développement des compétences.
3artie # ( &raail indiiduel FX de la note ;roposer un devis de formation suite à l’analse de la situation comportant les données suivant: !. usti'cation du choi7 de la 'ormation en lien avec un des dés relevés
2. 4rol des pu)lics ci)lés par la formation . Compétences à assurer che? les di6érents pu)lics sous forme de 5 ré'érentiel de compétences par prol 6 . <émarche et outils d’analse des )esoins de formation en fonction des compétences retenues ". ;ro'l des formateurs : nom)re d’e7pertiseFformateur3 compétences re*uises
et
domaine
$. usti'cation du choi7 de l’approche de formation : alternance3 formation#action3H . ,chéancier de travail . Estimation des coIts
&hè"e 6 l5i"portance du "odèle hypothétique dans la recherche scientifque Chapitre 1 é"inition) 1. é"inition de #a recherche )cienti"iue •
La recherche scienti#ique est par essence le meilleur outil d’accumulation et de trans#ert du savoir et du savoir-#aire! *’est un ensemble d’activités intellectuelles et expérimentales, d’e##orts d’investigations systématiques soutenus par un certain nombre de ressources technologiques appropriées et consenties par une communauté de chercheurs pour le compte d’une entreprise ou d’un état! "lle est considérée comme le moteur le plus puissant du développement socio- économique et culturel d’une nation!
•
La recherche scienti#ique se mani#este donc comme un appareil multidimensionnel et complexe ) elle est à la #ois un processus, un système et un produit!
2. é"inition de #3h9poth)e Ln donne au mot J théorie K de tr/s nom)reu7 snonmes. %l faut toute# fois s’en mé'er : dans la Gr/ce anti*ue3 on appelait J théorie K la députation des villes au7 f+tes solennelles3 telles les ;anathénées en l’honneur de 0inerve3 déesse de la sagesse et des sciences. Au(ourd’hui3 on appelle J théorie K ce *ui guide ha)ituellement les interprétations des spécialistes des sciences sociales se réunissant dans les congr/s scienti'*ues comme ceu7 de l’Association francophone pour le savoir 8Acfas9 ou de la >édération canadienne des sciences humaines.
ou moins grand nombre de faits observé s et formant un ré seau de gé né ralisations dont on peut d é river des explications pour un certain nombre de ph é nomè nes sociaux.
Chapitre 2 : L3iportance du od#e h9pothétiue 1. Introduction au ode# h9pothétiue
&a connaissance et le savoir scienti'*ues se distinguent des autres savoirs ou autres tpes de connaissance. ;lusieurs crit/res de distinction peuvent +tre mentionnés3 dont aucun ne suBt à lui seul : &a connaissance scienti'*ue doit d4a)ord +tre empiri*ue3 émaner de phénom/nes sensi)les3 se rapporter à une réalité tangi)le3 o)(ective et o)serva)le3 +tre con'rmée par répétition. Ensuite3 la démarche de connaissance doit +tre sstémati*ue fonci/rement désintéressée 8notamment *uant à ses retom)ées93 criti*ue3 et elle s4appuie généralement sur le principe du déterminisme strict ou statisti*ue9. En'n3 la science étant du domaine pu)lic3 l4e7périence de connaissance et ses contenus principau7 doivent pouvoir +tre e7haustivement décrits3 communi*ués et reproduits.
2. =ut et ode du od#e h9pothétiue
&es )uts de la science sont d4e7pli*uer3 prédire et3 éventuellement3 contrler les phénom/nes naturels.
J &’e7plication K réf/re ici à l’insertion des comportements3 manifestations et variations o)serva)les d4un phénom/ne dans un mod/le causal3 mécaniste à la limite3 selon la doctrine courante du déterminisme. &4o)servation et l4e7périmentation sont les modes privilégiés de l4éla)oration du savoir scienti'*ue S ceu7#ci n4e7cluent pas la réRe7ion3 l4induction3 la déduction. &4étude scienti'*ue et la mise en Muvre d’un mod/le hpothéti*ue d4un phénom/ne proc/de ordinairement par appro7imations successives3 en fonction de l4initiative et du talent des chercheurs ainsi *ue des conditions *ui peuvent ou non favoriser leurs e6orts. Ln peut identi'er un schéma général3 un paradigme d4un mod/le hpothéti*ue3 *ui comporterait les étapes suivantes : !9 éta)lissement d4un fait ou d’un ensem)le de faits d4o)servation S 29 intuition d4une hpoth/se e7plicative ou rattachement à un mod/le e7plicatif 8ou théorie9S 9 préparation d4un devis et d4un dispositif d4e7périmentation 8ou de démonstration9 S 9 e7périmentation et mesure S "9 compilation et interprétation des résultats S $9 retour inductifFdéductif sur le mod/le e7plicatif. ne science peut +tre dé'nie comme une discipline utilisant la démarche scienti'*ue dans le )ut de découvrir des régularités dans son o)(et d4étude3 de les décrire3 de les e7pli*uer pour en comprendre les
déterminismes et mécanismes et3 éventuellement3 d4utiliser ces connaissances pour prédire3 contrler et modi'er la réalité. ;our *ue les produits d’une recherche 8concepts3 hpoth/ses3 théories3 résultats3 e7plications9 soient considérés comme scienti'*ues et comme receva)les en science3 trois conditions minimales sem)lent nécessaires. En premier lieu3 l4e7plication ou l4hpoth/se devra +tre cohérente et compati)le avec l4ensem)le des faits dé(à connus dans le domaine. En second lieu3 elle devra3 maintenant ou éventuellement3 présenter
des
implications
matérielles
possi)les3
empiri*ues3
o)serva)les et permettant la mise à l4épreuve. En'n3 ces connaissances hpothéti*ues3 factuelles ou méthodologi*ues devront se pr+ter non seulement à une évaluation criti*ue de principe3 mais aussi à la mise à l4épreuve pu)li*ue permettant la reproduction éventuelle et la spéci'cation des connaissances. &es *uestions destinées à savoir comment une idée nouvelle peut natre dans le cerveau du chercheur et *uand et comment cette idée peut +tre considérée comme pro)a)le3 corro)orée ou réfutée par la réalité sem)lent de plus en plus relever de la pschologie de la connaissance plutt *ue de la logi*ue de la connaissance. 0+me si on admet l4e7istence d4une mécani*ue perceptivo#cognitive inductive3 étant donné le caract/re relatif des faits3 le patron régulier au*uel elle a)outit n4est (amais *u4une )onne hpoth/se à véri'er par le plus grand nom)re possi)le de recherches. 0ais d4oO viennent les hpoth/ses = ne hpoth/se concernant une relation réguli/re entre deu7 faits3 soit une loi3 peut en principe avoir deu7 origines : elle peut +tre suggérée par les faits *ui ont été o)servés 8induction ratio morphe9 ou encore3 par déduction3 dans un sst/me hpothético#déductif *ui dé(à snthétise3 dans ses postulats3 dé'nitions et hpoth/ses3 des informations à propos soit des faits eu7#m+mes3 ou
de leur facteurs de production. Ceu7 *ui font la science utilisent pro)a)lement chacune de ces méthodes à des degrés divers. &e dosage peut varier selon *ue le secteur de recherche a dé(à été )ien ou peu étudié et3 il faut l4admettre3 selon les préférences 8et croances méthodologi*ues9 des individus faisant la recherche. ;eu importe3 les lois *ui sont des régularités de faits ou encore des régularités de relations entre des faits3 ne peuvent +tre o)tenues *u4apr/s avoir été maintes fois posées en hpoth/ses3 puis con'rmées.
e7ploré3
l4o)servation
(oue
le
rle
d4une
méthode
de
reconnaissance pour identi'er des varia)les importantes3 dégager les premi/res régularités par induction ratiomorphe3 et formuler à leur su(et des hpoth/ses *u4on pourra3 par la suite3 confronter avec des données produites de fa@on plus sstémati*ue. ;ar contre3 dans un domaine *ui a fait l4o)(et de nom)reuses recherches3 on a dé(à dégagé des régularités sous la forme de généralisations empiri*ues ou m+me de lois. %l se peut m+me *ue des sst/mes e7plicatifs aient été proposés sous forme ;age !$ d4hpoth/ses ou m+me de théories comple7es.
1uels sont les processus *ui permettent au chercheur d4accepter une proposition ou une hpoth/se à l4intérieur d4une théorie3 et *uels sont ceu7 *ui conduisent à l4élimination ou au re(et de la m+me proposition = En principe3 la non#con'rmation empiri*ue d4une hpoth/se contenue ou o)tenue d4une théorie impli*ue logi*uement le re(et de la théorie *ui la contient ou en est l4origine. A l4opposé3 la con'rmation de l4hpoth/se n4impli*ue pas nécessairement *ue cette théorie soit vraie. En e6et3 il peut e7ister un nom)re in'ni de sst/mes théori*ues capa)les d4e7pli*uer et de prédire un m+me résultat. ;ar convention3 une théorie sera dite con'rmée aussi longtemps *ue3 dans la comparaison de ses énoncés de )ase ou de ses hpoth/ses avec la réalité3 elle réussit à montrer *ue ses énoncés ne sont pas en contradiction avec celle#ci. Cette évaluation permet de déclarer con'rmée une théorie dont les hpoth/ses sont compati)les avec la réalité. i les données sont incompati)les avec les implications logi*ues de la théorie3 la théorie est déclarée in'rmée et3 en principe3 selon la logi*ue poppérienne3 elle devrait +tre re(etée.
La notion de réuta+ilité 8&a traduction fran@aise de &ogib der >orschung9 pu)liée che? ;aot emploie l4e7pression falsi'a)ilité au lieu de réfuta)ilité 8*ui sem)le plus fran@ais cependant9q empruntée à ;opper 8!X9 doit +tre e7posée ici. ;our cet auteur3 une théorie n4est scienti'*ue *ue s4il est possi)le d4en déduire des énoncés de )ase pouvant +tre immédiatement confrontés au7 o)servations3 énoncés dont la fausseté éventuelle entranerait logi*uement la fausseté de la théorie dont ils sont déduits. Ln dit alors la théorie réfuta)le. &ors de la mise à l4épreuve d4une hpoth/se3 ses implications empiri*ues sont comparées au7 o)servations invo*uées et provo*uées. i les implications singuli/res se rév/lent accepta)les ou con'rmées3 la théorie a provisoirement résisté au test: on n4a trouvé aucune raison de
l4écarter. ;ar contre3 si la décision est négative ou3 en d4autres termes3 si les conclusions sont contraires au7 prévisions3 cette réfutation des consé*uences atteint également la théorie dont les prévisions ont été logi*uement déduites 8;opper3 !X9. C4est donc par l4in'rmation potentielle des implications *u4une théorie est réfuta)le. 1uant au7 hpoth/ses et à leurs implications empiri*ues3 elles sont soumises à une épreuve empiri*ue *ui dé)ouche sur une con'rmation ou sur une in'rmation. 0ais nous verrons3 de par la nature de l4opération logi*ue en (eu lors de la mise à l4épreuve d4une hpoth/se3 *ue le crit/re de la réfuta)ilité poppérienne n4est pas compl/tement satisfaisant. Tout d4a)ord3 l4o)tention de résultats défavora)les à une théorie ne conduit pas irrémédia)lement à son a)andonS ce n4est *u4apr/s avoir e6ectué un certain nom)re de tests contredisant une théorie3 et apr/s avoir soigneusement véri'é les instruments de mesure et les conditions au7iliaires de ces mises à l4épreuve3 *ue les chercheurs se résolvent à a)andonner une théorie (us*ue#là satisfaisante. Ces conditions au7iliaires comprennent toutes les conditions *ui accompagnent et dé'nissent le conte7te théori*ue et empiri*ue dans le*uel la mise à l4épreuve sera conduite.
compati)les avec n4importe le*uel ensem)le de données. Ce serait donc une erreur logi*ue *ue d4accepter comme vraie une théorie ou une hpoth/se lors*ue ses implications matérielles possi)les sont compati)les avec ce *ui a e6ectivement été o)servé. ;ar contre3 une théorie *ui prédit )lanc3 alors *ue c4est noir *ue l4on o)serve3 devrait en principe +tre re(etée3 à moins *u4on n4ait ou)lié de spéci'er les conditions au7iliaires de la mise à l4épreuve. Cette *uestion des conditions au7iliaires sera a)ordée au prochain paragraphe. <4ailleurs3 il est tou(ours possi)le *u4une hpoth/se ne soit pas corro)orée dans une e7périence3 alors *u4elle a pu l4+tre dans une autre menée dans des conditions tout à fait sem)la)les. Ceci est en partie dI au fait *ue3 lors de la réalisation d4une recherche3 plusieurs des décisions du chercheur se prennent en fonction d4autres théories. ;ar e7emple3 l4utilisation d4un instrument opti*ue pour l4o)servation postulera *ue la lumi/re se propage en ligne droite3 alors *u4un autre instrument sera l4émanation d4une théorie électromagnéti*ue ou d4une théorie de la mesure. Ainsi3 les décisions concernant la signi'cation des résultats o)tenus dans une recherche se prennent en référence à des instruments éla)orés à partir de théories statisti*ues. C4est donc pour un ensem)le de recherches ou pour un programme de recherche3 *ue devrait s4appli*uer la r/gle de la réfutation poppérienne. le du mod/le hpothéti*ue &es chercheurs scienti'*ues acceptent mal *ue leurs )é)és ne survivent pasS ils souhaitent volontiers *ue leurs créations et leurs idées soient via)les et se propagent3 comme s4il s4agissait de leurs propres g/nes 8Uull3 !X9. Certains n4hésiteront pas à défendre leurs hpoth/ses par d4autres hpoth/ses *ui sont des hpoth/ses ad hoc. ne proposition est re(etée si ses consé*uences logi*ues ne sont pas o)tenues3 de la véri'cation d4une hpoth/se3 d4apr/s les modi'cations apportées par Grn)aum 8!X$93 est strictement la suivante:
8UA9 e #e # 8UA9. &4hpoth/se
U
et
des
postulats
A
impli*uent
con(ointement
l4o)servation de e. &e fait de ne pas o)tenir e entrane3 comme conclusion3 *ue l4hpoth/se U et les postulats A ne peuvent +tre vrais simultanément. 0ettre une hpoth/se à l4épreuve consiste à véri'er ses implications ou consé*uences dérivées S cependant3 cette dérivation
s4accompagne
le
plus
souvent
de
prémisses
supplémentaires3 fré*uemment implicites3 concernant les conditions de la recherche. Ces prémisses sont autant d4hpoth/ses au7iliaires. &e fait de ne pas o)tenir les o)servations attendues 8#e9 impli*ue *u4il est impossi)le de savoir s4il faut re(eter U ou A3 ou les deu7 à la fois. &e terme A peut m+me représenter une e7plication opposée. >ré*uemment3 les conditions
au7iliaires
sont
constituées
par
les
conditions
de
l4environnement ou de l4e7périence3 agissant de mani/re non contrlée 8les varia)les dites de contamination93 conditions *ui peuvent contri)uer à amoindrir ou au contraire augmenter l4e6et attendu. &e chercheur formulera donc une hpoth/se accusant l4une ou l4autre de ces conditions3 dans le )ut e7plicite de sauver l4hpoth/se de recherche menacée par des faits incohérents avec celle#ci. &4hpoth/se accusant les conditions au7iliaires est alors dite ad hoc. %l n4 a rien de répréhensi)le dans le fait de protéger une hpoth/se à l4aide d4hpoth/ses ad hoc3 pourvu *ue ces derni/res soient e7plicatives3 tout en étant conformes à d4autres théories scienti'*ues3 et pourvu *u4on puisse aussi les mettre à l4épreuve indépendamment dans d4autres recherches 8Vunge3 !X$)9. ;ar une utilisation ha)ile d4hpoth/ses ad hoc scienti'*ues3 les chercheurs contri)uent à préciser de plus en plus les conditions générales *ui régissent l4apparition des faits3 ou les
conditions d4application des lois. %l est donc heureu7 pour la science *ue les chercheurs ne se soient pas conformés strictement à la r/gle impitoa)le du re(et des hpoth/ses et des théories3 *u4ils se soient accrochés à leurs hpoth/ses et *u4ils aient formulé des hpoth/ses ad hoc pour les préserver de la disparition. En fait3 la plupart des grandes découvertes de la )iologie et des sciences du comportement n4auraient pas vu le (our3 si on s4en était tenu aveuglément au7 r/gles intransigeantes de la réfutation poppérienne. Convaincus du )ien#fondé de leurs hpoth/ses3 et ce malgré une contradiction apparente entre les prédictions empiri*ues faites à partir de ces derni/res et les données disponi)les3 les chercheurs se sont ent+tés à les défendre en faisant intervenir des hpoth/ses au7iliaires ad hoc. Ainsi3
. Mod#e h9pothétiue : copo)ant de #a théorie de #3activité de #a recherche )cienti"iue
<4un point de vue snta7i*ue3 une théorie )ien formulée peut +tre décrite formellement par le trio T U3 3 t `3 oO U représente un ensem)le de postulats de )ase 8appelés aussi a7iomes9 et des hpoth/ses intermédiaires *ui servent3 avec les postulats de )ase3 de prémissesS oO représente l4implication logi*ueS t représente l4ensem)le des théor/mes déducti)les3 ces derni/res propositions étant des hpoth/ses résultantes ou des conclusions d4une déduction logi*ue faite de fa@on valide3 uni*uement à partir de prémisses de la théorie ou à partir de ces derni/res et d4autres théor/mes. Ces propositions constituent les hpoth/ses déduites du sst/me théori*ue. ne théorie est donc un sst/me hpothético#déductif comprenant au minimum deu7 postulats et une consé*uence logi*ue3 soit le théor/me déduit des deu7 postulats de départ. &es théories scienti'*ues dont les consé*uences peuvent +tre directement mises à l4épreuve sont appelées mod/les théori*ues. &es nouvelles hpoth/ses t o)tenues par déduction dans ces mod/les théori*ues3 une fois traduites en propositions empiri*ues constituent les hpoth/ses t3 appelées ici hpoth/ses de recherche. Ce sont ces derni/res *ui peuvent +tre confrontées à des données empiri*ues. ne théorie comprend donc deu7 sortes de principes théori*ues. &es premiers sont intrins/*ues et concernent les constituants eu7#m+mes de la théorie: il s4agit d4a)ord des hpoth/ses de haut niveau comprenant des postulats de )ase et des a7iomes3 ensuite et de mani/re facultative des hpoth/ses et des théor/mes intermédiaires et3 'nalement3 des théor/mes ou hpoth/ses de )as niveau3 ces derni/res étant les t. &es seconds principes théori*ues3 les t3 sont les traductions dans le langage de l4o)serva)le des t3 et servent de liaison entre les premiers principes théori*ues3 décrits par la théorie3 et les phénom/nes empiri*ues connus ou à connatre. &es hpoth/ses de recherche t constituent ainsi les canau7
par les*uels la réfutation des premiers peut se faire. &e tout est représenté schémati*uement à la 'gure !.!.
1uel*ues précisions terminologi*ues s4av/rent ici nécessaires.
par telle autre structure. &4hpoth/se est tou(ours spéculative3 con(ecturée3 provisoire. Tous les énoncés d4une théorie3 postulats3 a7iomes3 lois et théor/mes3 sont donc des hpoth/ses. &es théories incorporent des hpoth/ses de haut et de )as niveau7. &es hpoth/ses de haut niveau sont formulées en des termes ino)serva)les3 a)straits. %ls comprennent les a7iomes3 ou points de départ hpothéti*ues indémontra)les de la théorie3 les postulats de )ase3 les dé'nitions3 certains postulats accessoires nécessaires au )on fonctionnement de la théorie3 ainsi *ue d4autres hpoth/ses déduites de la théorie 8théor/mes de haut niveau9. &es hpoth/ses de )as niveau sont celles *ui3 apr/s une traduction appropriée3 peuvent +tre directement mises à l4épreuve éventuellement ou l4avoir dé(à été indépendamment. C4est le cas des théor/mes *ui peuvent +tre traduits empiri*uement. C4est le cas aussi des généralisations empiri*ues *ui sont incorporées au7 théories3 de m+me *ue des lois. &es généralisations empiri*ues sont des régularités dont on postule l4e7istence 8provisoirement9 à un niveau général3 )ien *ue leur degré de généralité n4ait pas été démontré. ne loi factuelle est une hpoth/se asse? spéciale: elle décrit une relation réguli/re3 uniforme3 *ue l4on suppose o)(ective3 mais *ui a été maintes fois con'rmée. En science3 l4importance des lois est fondamentale puis*ue le )ut principal de la recherche scienti'*ue est (ustement de découvrir des régularités entre les faits. &es lois résument notre connaissance des relations présentes et possi)les. 0ais3 le plus souvent3 les lois d4un domaine ne sont pas uni*uement des régularités empiri*ues maintes fois o)servées. Ce sont des énoncés théori*ues à la fois o)tenus par déduction dans une ou plusieurs théories 8c4est#à dire en tant *ue théor/mes93 et des énoncés dont les implications empiri*ues ont été maintes fois posées en hpoth/ses de recherche3 et maintes fois con'rmées.
&es dé'nitions contenues dans une théorie sont traitées comme des hpoth/ses et servent avec elles de prémisses. ;arfois m+me les postulats et les a7iomes d4une théorie sont des dé'nitions déguisées. ne dé'nition est une opération conceptuelle éta)lissant une correspondance de signe à signe : un nouveau terme 8à dé'nir9 est introduit formellement dans la théorie et le sens de ce nouveau terme est plus ou moins spéci'é. &e nouveau terme est appelé de'niendum ## à +tre dé'ni ## et l4e7pression *ui la dé'nit constitue le de'niens. %l e7iste plusieurs formes de dé'nitions et nous renvoons le lecteur à l4e7cellent e7posé de Vunge 8!X$a9 à ce su(et. En science3 il est utopi*ue de vouloir tout dé'nir3 tout démontrer. ;ar e7emple3 le concept d4adaptation 8'tness9 ne peut pas e7plicitement +tre dé'ni 8jilliams3 !X9.
les hpoth/ses de haut niveau3 de m+me *ue l4ensem)le du sst/me théori*ue au*uel elles participent3 sont réfuta)les gr5ce à la possi)ilité de réfuter les hpoth/ses de )as niveau et à cause des implications empiri*ues de ces derni/res. En e6et3 seules ces derni/res hpoth/ses3 c4est#à#dire celles *ui sont déduites de la théorie tout en aant des implications o)serva)les3 peuvent servir à l4épreuve empiri*ue. &es hpoth/ses t fournissent des mod/les d4e7ploration du réel 8e9 et peuvent donc +tre confrontées au7 données empiri*ues3 ce *ui rend les hpoth/ses de haut niveau réfuta)les. &a possi)ilité de tester ## c4est#à# dire de con'rmer et de réfuter 8Vunge3 !X9 ## les hpoth/ses de )as niveau constitue un indice de la réfuta)ilité des hpoth/ses de haut niveau et du sst/me théori*ue *ui les articule. En revanche3 on dira d4une théorie *u4elle est théori*uement testa)le s4il est possi)le de la comparer à des théories testa)les sur le plan empiri*ue 8Vunge3 !X9. ;lus une théorie est générale3 moins il est possi)le de la tester. ;our *u4une théorie soit considérée comme scienti'*ue3 il faut *u4elle soit testa)le3 mais cette condition tout en étant nécessaire3 n4est pas suBsante. %l faut de plus *ue cette théorie soit cohérente en soi3 et compati)le avec l4essentiel du savoir scienti'*ue. Chapitre 5 Mod#e h9pothétiue : é#éent déc#encheur de #a recherche )cienti"iue
&e ccle de la recherche scienti'*ue est déclenché par une *uestion *ue *ue pose pose le cher cherch cheu eurr. ne ne sec secon onde de opér opérat atio ion n déci décisi sive ve co cons nsist iste e à répo épondr ndre à ce cett tte e *ues *uesti tio on en co conf nfrronta ontant nt à des des o)se o)serv rvat atio ions ns empir mpiri* i*ue uess
dive divers rses es
pro proposi positi tio ons
de
répon éponse sess
prov provis isoi oirres
8les 8les
hpoth/ses93 *ui sont m+me parfois opposées les unes au7 autres. &es conclus conclusion ionss découl découlant ant de ce premi premier er mouvem mouvement ent sont sont suivies suivies d4un d4un retour au point de départ3 *ui permet de modi'er la *uestion initiale3 ou d4en poser de nouvelles3 et de déclencher ainsi un nouveau ccle. &e
ccle complet est illustré en détail à la 'gure !.2: chacun des )locs représente une activité importante ou un point de décision important dans la démarche du chercheur. &es R/ches allant d4un )loc vers un autre sugg/rent des 'liations possi)les entre les di6érentes activités. &es deu7 )locs supérieurs situés dans la partie gauche du diagramme forment forment un sous#ccle sous#ccle préparatoire préparatoire à la production production des o)servations o)servations et des des me mesu surres es.. Ce so sous us#c #cc cle le co comp mprrend end tout toutes es les les ac acti tivi vité téss *ui *ui se rapportent à la dé'nition du pro)l/me3 à la formulation des *uestions de recherche et à la mise au point des techni*ues et des instruments nécessaires pour répondre à ces *uestions. &e processus est lui#m+me itératif3 c4est#à#dire *u4il peut +tre répété plusieurs fois avant *ue le chercheur soit pr+t à prélever les o)servations et les mesures *u4il (uge 'nales. &e se seco cond nd so sous us#c #cc cle le co conc ncer erne ne la prod produc uctio tion n des des o)ser o)servat vatio ions ns et mesures à l4aide des techni*ues et des instruments mis au point à l4étape précédente. ne fois la seconde étape engagée3 il n4est plus possi)le de revenir à l4étape précédente3 pour modi'er le pro)l/me ou l4approche méthodologi*ue3 sans invalider les données dé(à produites. Au cours de cette étape3 le chercheur appli*ue intégralement le plan de recherche *u4il a dé'ni et accumule o)servations et mesures tant *u4il n4a pas atteint le nom)re re*uis3 ou encore la puissance *u4il s4est '7ée lui#m+me3 compte tenu de la nature des données. ne fois parvenu à cet o)(e o)(ect ctif if33 il pass passe e à l4ét l4étap ape e suiv suivan ante te:: l4an l4anal als se e des des donn donnée éess dé'nit dé'nitive ivess et l4inter l4interpr prétat étation ion des rés résult ultats. ats. C4e C4est st au cours cours de cette cette troisi/me étape *ue le chercheur répond au7 *uestions initiales et détermine dans *uelles conditions les résultats s4appli*uent et peuvent +tre généralisés. Ln peut alors formuler de nouvelles *uestions et les insérer à l4entrée du sst/me *ue constitue le ccle de la recherche.
(usti'e la pu)lication pu )lication d4une communication scienti'*ue S sinon3 si non3 le ccle est immédiatement repris avec de nouvelles *uestions. -oons un peu plus à fond ce *ue recouvre chacune des activités importantes. &a premi/re étape3 *ui sera e7posée en détail au chapitre 3 dé)o dé)ouc uche he sur sur &4,N &4,NLN LNC, C, < ;LV ;LV& &0E 0E.. &e cher cherch cheu eurr adme admett l4e l4e7ist 7isten ence ce d4un d4un o)st o)stac acle le à sa co comp mprréhen éhensi sion on33 ce *ui *ui stim stimul ule e sa curiosité. C4est ici *ue se formule de fa@on plus ou moins claire le pro)l/me à l4étude3 le*uel doit +tre suBsamment cerné pour suggérer au moins une grande ligne de recherche. &a plupart du temps3 il s4agit d4une premi/re tentative de formulation *ui progressivement3 à la suite de plusieurs itérations successives3 deviendra de plus en plus précise. ;arfois3 la *uestion découle d4une recherche antérieure ou encore d4une théorie.
TU,L%E
comportant
un
0L<&E
TU,L ,L%1E
capa apa)le
d4engendrer les prédictions *ui serviront d4hpoth/ses à la recherche. ;ar contr contre3 e3 dans dans d4autr d4autres es cas cas33 particu particuli/r li/reme ement nt lors*u4 lors*u4il il s4agit s4agit d4un d4un nouv nouveau eau su(et su(et d4ét d4étude ude33 ou encor encore e lors* lors*ue ue le cher cherch cheu eurr es estt moins moins motivé par des préoccupations théori*ues ou m+me humanitaires *ue par l4intér+t *u4éveillent che? lui les su(ets à e7aminer 8le nourrisson ou une une es esp/ p/ce ce anim animal ale e part partic icul uli/ i/rre3 par par e7em empl ple9 e933 la dé'n dé'nit itio ion n du pro)l/m l/me est fait aite en m+me tem emp ps *u4 *u4une LVE-AT%LN
de
l4enfant
ou
le
comportement
maternel9.
&4o)servation de reconnaissance suggérera des *uestions plus précises3 suscep suscepti)l ti)les es d4alim d4aliment enter er plus plus sstéma sstémati* ti*uem uement ent le proce processu ssuss de la recherche.
-onclusion ne UZ;LTUE théori*ue est une aBrmation3 une suggestion de réponse à la *uestion théori*ue *ue pose la recherche. Cette hpoth/se est une réponse conditionnelle.
dans
certaines
conditions3
alors
*u4une
seconde
e7plication3 opposée à la premi/re3 en suggérera une diminution dans les m+mes conditions. %l devient alors e7tr+mement intéressant de formuler simultanément les deu7 hpoth/ses sous une forme conditionnelle : si tel mécanisme intervient3 alors tel e6et devrait +tre