Diagnostic Diagnostic externe du secteur de Tourisme au Maroc : PESTEL : une analyse PESTEL nous permet dappréhender les opportunités et menaces
de lenvironnement compétitif du tourisme Marocain Facteurs politiques :
- Un engagement du Roi et du gouvernement clair, avec la création de la Vision 2010, et du tourisme comme moteur de développement développement prioritaire prioritaire ; - Participation de lEtat dans le secteur touristique tout en laissant le choix aux entreprises pour fixer leurs stratégies quelles considèrent primordiales pour assurer leur survie et leur rayonnement, voire même la performance ; - Stabilité politique du Maroc ; - La déréglementation aérienne, avec le ciel marocain deuxième pays au monde à avoir ouvert son ciel après les Etats-Unis dAmérique. - Un marché européen de proximité avec des accords bilatéraux avec la CEE. Facteurs économiques économiques :
- Un excellent rapport qualité prix. - Le tourisme Marocain cherche à se mouvoir dans un environnemen environnementt favorisan t léconomie de marché, lentreprise privée et la liberté du commerce. Cette nouvelle tendance lui permet doptimiser les effets bénéfiques du tourisme en termes de création dactivités et demplois, et donc, dasseoir son rôle en tant que moteur essenti el du développement économique ; - Ouverture et apparition de nouveaux marchés et laccroissement de la compétition entre firmes dues à la mondialisation. Ceci contraint les entreprises à se regrouper ; - La part de lindustrie touristique dans le produit intérieur brut est très très importante. importan te.
Facteurs sociaux et culturels :
-
Un
intérêt accru pour les voyages en petit groupe, Un intérêt accru pour la connaissance de cultures dautres pays, Un intérêt accru de combinaison de voyages entre culturel et découverte de nature, - Un intérêt élevé pour les voyages à thème originaux, - Un changement de mentalité sur limage du Maroc. - Le Maroc adhère pleinement à la volonté de défendre léthique dans le tourisme. Et cest dans loptique du tourisme porteur de valeurs ajoutées favorisant louverture, la tolérance, le développement socio-économique que le Maroc souhaite créer et mettre en place un tourisme tourism e responsable et durable : ainsi seront sero nt conciliés économie et écologie, environnement et développement, ouverture aux échanges internationaux et protection des identités sociales et culturelles.
Diagnostic Diagnostic externe du secteur de Tourisme au Maroc : PESTEL : une analyse PESTEL nous permet dappréhender les opportunités et menaces
de lenvironnement compétitif du tourisme Marocain Facteurs politiques :
- Un engagement du Roi et du gouvernement clair, avec la création de la Vision 2010, et du tourisme comme moteur de développement développement prioritaire prioritaire ; - Participation de lEtat dans le secteur touristique tout en laissant le choix aux entreprises pour fixer leurs stratégies quelles considèrent primordiales pour assurer leur survie et leur rayonnement, voire même la performance ; - Stabilité politique du Maroc ; - La déréglementation aérienne, avec le ciel marocain deuxième pays au monde à avoir ouvert son ciel après les Etats-Unis dAmérique. - Un marché européen de proximité avec des accords bilatéraux avec la CEE. Facteurs économiques économiques :
- Un excellent rapport qualité prix. - Le tourisme Marocain cherche à se mouvoir dans un environnemen environnementt favorisan t léconomie de marché, lentreprise privée et la liberté du commerce. Cette nouvelle tendance lui permet doptimiser les effets bénéfiques du tourisme en termes de création dactivités et demplois, et donc, dasseoir son rôle en tant que moteur essenti el du développement économique ; - Ouverture et apparition de nouveaux marchés et laccroissement de la compétition entre firmes dues à la mondialisation. Ceci contraint les entreprises à se regrouper ; - La part de lindustrie touristique dans le produit intérieur brut est très très importante. importan te.
Facteurs sociaux et culturels :
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Un
intérêt accru pour les voyages en petit groupe, Un intérêt accru pour la connaissance de cultures dautres pays, Un intérêt accru de combinaison de voyages entre culturel et découverte de nature, - Un intérêt élevé pour les voyages à thème originaux, - Un changement de mentalité sur limage du Maroc. - Le Maroc adhère pleinement à la volonté de défendre léthique dans le tourisme. Et cest dans loptique du tourisme porteur de valeurs ajoutées favorisant louverture, la tolérance, le développement socio-économique que le Maroc souhaite créer et mettre en place un tourisme tourism e responsable et durable : ainsi seront sero nt conciliés économie et écologie, environnement et développement, ouverture aux échanges internationaux et protection des identités sociales et culturelles.
- Les stratégies touristiques doivent être conduites de telle sorte quelles contribuent à lamélioration des niveaux de vie des habitants de la région visitée et répondent répondent à leurs besoins. besoins. A compéten ce égale, lemploi de la main m ain duvre locale doit être recherché en priorité. - Le développement le léconomie touristique au Maroc poursuit deux objectifs prioritaires : lépanouissement de la population et la création créa tion demplois dans les zones zon es rurales ;
Facteurs technologiques :
- Recherche dinformations via Internet de plus en plus importante, - Une amélioration de la desserte aérienne sur le Maroc, ce qui permet des vols réguliers en point à point sans passer donc par le Hub de Casablanca. - Arrivée des compagnies low cost ; - Créativité et innovations sont les atouts fondamentaux pour les entreprises touristiques touristiques ; - Développement des NTIC qui sexplique par le BtoC, forte concurrente des agences de voyages et des producteurs (compagnies (compagnies aériennes aériennes , hôteliers) en ligne ; - Multiplication des relations BtoB Facteurs écologiques :
- Une multitude de parcs nationaux et réserves n aturelles, - Un intérêt accru pour les aspects écologiques et pour le tourisme écologique, - Un arrière pays vierge, Un désert unique, - Une industrialisation polluante peu présente en dehors des agglomérations principales principales à savoir le grand Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Tanger - Constitution du Comité Marocain du Tourisme Responsable qui est lentité nationale chargée duvrer pour un tourisme vecteur de développement durable et de veiller à la préservation des valeurs sociales, culturelles et du patrimoine écologique ainsi quà la protection de lidentité Marocaine. - Incitation de tous les acteurs du développement touristique de sauvegarder lenvironnement et les ressources naturelles, dans la perspective dune croissance économique saine, continue et durable, à même de satisfaire équitablement les besoins et les aspirations des générations présentes et futures. - Dans le cadre des réglementations établies par les autorités publiques marocaines, les professionnels du tourisme, notamment les investisseurs, doivent procéder aux études dimpact de leurs projets projets de développement sur lenvironnement et les milieux naturel s et en tenir compte dans lélaboration de tout projet. - Lintérêt porté à lécotourisme lécotourisme au Maroc ces dernières décennies décennies ; - Les entreprises touristiques Marocaines sont contraintes de rechercher un label écologique important de nouvelles méthodes de production plus respectueuse de lenvironnement naturel, mais devenant aussi un argument de vente.
- LEtat Marocain intervient en fixant les normes permettant de préserver lenvironnement et en favorisant les investissements écologiquement propres par des subventions ou des avantages fiscaux.
Facteurs Juridiques :
- Des lois de protection de lenvironnement rigoureuses dans les réserves et parcs, - Un contrat programme du gouvernement érigeant le tourisme en priorité, - Des appels doffre concernant le plan Azur soucieux du respect de lenvironnement avec des cahiers de charge draconiens ; - Lactivité touristique au Maroc est guidée par des procédures , des lois et des règlements clairs qui définissent les avantages réglementaires et fiscaux que les entreprises peuvent en profiter dans leurs activités.
Les facteurs clés de succès du tourisme au Maroc : y
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Le Maroc offre, de par la diversité de ses ressources naturelles, sa position géographique et son ouverture sur deux côtes, des opportunités extraordinaires pour développer différentes sortes de tourisme loin des services classiques qu'offre l'infrastructure hôtelière. Un plan stratégique très ambitieux ; Un mixage entre une culture orientale et une modernité occidentale ; Le Maroc dispose encore dun potentiel à exploiter (Désert, Plages vierges) ; Marché en expansion : Produits traditionnels et artisanaux dune diversité splendide ; Le développement du E-Commerce ; Position géographique (Proximité de lEurope) ; La richesse et la diversité de la nature, lhistoire millénaire du Maroc, lhospitalité légendaire de sa population et ses traditions séculaires ; Politique rigoureuse dincitation à linvestissement dans le secteur ; Participation du Maroc dans de nombreux salons et forum de tourisme notamment le salon mondial du tourisme ; Formation accrue en hôtellerie et tourisme ; Développement du Tourisme Balnéaire ; Nombreux visiteurs étrangers ;
Les 5 facteurs de Porter :
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L'analyse de la concurrence :
Les 5 pays les plus concurrents au Maroc dans le secteur touristique sont : Chypre, Croatie, Turquie, Egypte et Tunisie.
Le Maroc se caractérise par une forte dépendance vis-à-vis de ses principaux marchés émetteurs, et une offre touristique moins divers ifiée que celles de ses concurrents directs (Tunisie, Égypte, Grèce et Turquie). Le bassin méditerranéen héberge plusieurs pays exportateurs du tourisme. En fait, cette région très belle, ensoleillée presque toute l'année, regroupant toutes les catégories du tourisme, offre donc un paysage touristique garni. La multiplicité des pays procure aux touristes un choix vaste et donc des propositions avantageuses en terme de prix et de qualité des prestations. Les pays de la cote sud sont toujours en compétition très rude ; d'abord parce que leur part de marché sont très rapprochées et ensuite parce qu'ils ont dans la plupart des cas opté pour le tourisme pour développer leurs économies. On peut dire ainsi que la concurrence entre le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Turquie, Les Iles canaris, Chypre et la Croatie représentent un marché compétitif et très concurrentiel ce qui constitue une menace pour le Maroc. -
Entrants potentiels :
La région méditerranéenne ne risque pas de connaître de nouveaux entrants. En fait, à part Malte et peut être Chypre puisque leur appartenance à l' Union Européenne leur procure une bonne image et une notoriété et que les investissements qu'ils connaîtront amélioreront encore leur potentialités. Ces deux pays peuvent donc constituer une concurrence à moyen terme. On peut également penser à l'Algérie dans un horizon lointain si sa situation s'améliore mais comme dit déjà dans 20 ans au minimum. D'autres pays concurrencent le Maroc, mais d'une mesure moindre : Le Liban, Israël, beaucoup moins la Syrie. -
Substituts :
La substitution se définit comme étant l'acte de remplacer une prestation, un produit par une ou un autre, tout en gardant la même utilité, le même degré de satisfaction, ou même procurer une satisfaction supérieure. Le secteur touristique se différencie des autres secteurs du fait qu'il n'acceptent aucune substitution ; En d'autres termes, il n' y a aucun service qui peut remplacer les prestations touristiques. Toutefois, le Maroc est menacé par ce quon appelle le « tourisme alternatif » qui reste quand même rare. Il sagit essentiellement du tourisme en cas de catastrophe, Dark Tourisme, Ghost Tourisme, Slum Tourism et Pop -Culture Tourisme. -
Pouvoir de négociation des clients :
Les touristes représentent, dans le secteur de tourisme, la principale raison d'être de l'entreprise touristique. Elle est de ce fait conduite à servir des clients qui se distinguent, les uns des autres, par leurs goûts et leurs attentes. Les différentes entreprises touristiques sont en concurrence pour le même client, qui se traduit également dans le renforcement de la puissance d'achat. Les personnes qui désirent Voyager sont présentés avec différents choix lors de la sélection d'un pays, mais le prix est généralement le facteur le plus important, surtout pour les jeunes et les familles. Par
conséquent, le pouvoir de négociation des clients dans le secteur touristique est très élevé car les personnes sont sensibles aux prix et recherchent les meilleures offres disponibles. De ce fait, le pouvoir de négociation des touristes est important puisque les entreprises touristiques cherchent souvent à les satisfaire et les fidéliser afin d'assurer la pérennité de leur activité. -
Pouvoir de négociation des fournisseurs
Le pouvoir de négociation des fournisseurs résulte essentiellement de la grande concentration ce qui diminue la capacité des autres fournisseurs à exercer un contrôle et de gagner des profits plus élevés. Dans le secteur de tourisme les Tour-opérateurs tendent de plus en plus vers une concentration de grande taille et ce pour garder leur pouvoir de négociation vis-à-vis des établissement hôteliers. Les principaux fournisseurs et équipementiers opèrent dans le transport touristique terrestre et location de voitures, le transport aérien et maritime et les fournitures pour hôtels, restaurants et activités connexes. Offres et demandes par DAS : Demandes par DAS :
Lentreprise touristique peut sadresser au marché du tourisme de loisirs ou du tourisme daffaires. Elle peut sadresser également à un particulier, un professionnel (dans le cadre du tourisme daffaires) ou dune association (dans le cadre du tourisme de groupes). Le consommateur recherche de plus en plus la diversification et ne cherche plus à se limiter au tourisme traditionnel ; En effet, il essaie de souvrir sur léco-tourisme, le tourisme sportif, le tourisme rural La transformation des valeurs et des comportements de consommation. En effet, on remarque un certain arbitrage en faveur des loisirs au quotidien ou des vacances ce qui augmente la demande touristique en général. La transformation de la durée moyenne de travail et la recomposition des périodes de temps libres sont tous des facteurs qui ont favorisé laugmentation du nombre de touristes et ont eu un impact sur la consommation touristique ; Laccélération de la mobilité des individus liés à lextraordinaire développement des facilités de transport, comme à la poussée de lurbanisation, a eu un impact considérable sur les pratiques de vacances et de voyages. Ainsi, loffre augmente de plus en plus ; y
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Le tourisme durable ne va pas de soin. En fait, plusieurs facteurs jouent contre la durabilité. Les besoins des touristes, par exemple, sont différents de ceux des résidents locaux, et les planificateurs ont tendance à privilégier les attentes des clients. La compétition pour les ressources entre les touristes et les locaux est de plus en plus rude et incite les investisseurs à essayer dattirer le maximum de clientèle. y
Les motivations de la clientèle sont comme suit : Se reposer, Se changer les idées, se retrouver en famille. y
Accentuation du tourisme de luxe au Maroc qui se divise en deux catégories : la clientèle loisirs et la clientèle affaires. y
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Lintérêt porté à la qualité du lieu et des services.
Emergence dune clientèle de plus en plus exigeante, attentive à la protection de lenvironnement, recherchant lauthenticité, la personnalisation de services, lémotion y
Offres par DAS :
destination touristique est un ensemble dattractions, déquipements, dinfrastructures, dinstallations, dentreprises, de ressources et de communautés locales dont la combinaison offre aux touristes les produits et les expériences quils recherchent. Les mutations de la demande ont entravé et vont continué dentraîner des profonds transformations des offres des produits et des équipements, et cela appelle de nouvelles stratégies de valorisation touristique ; Construction de complexes touristiques complè tement intégrés ; Stratégies de Marketing et de campagnes de promotion ; Une infrastructure de premier ordre pour les conférences internationales et les réunions (tourisme des affaires) ; Nouveaux types innovateurs de tourisme : tourisme médical et de station thermale, tourisme de conférences et de motivations, tourisme écologique et sportif. Lagrandissement et lenrichissement de linfrastructure accompagnant le tourisme : centre commerciaux, événements culturels et festivals La diversification du produit touristique marocain, lamélioration de la qualité des services et le développement des zones touristiques en tant que destinations à part entière. Montée en gamme des offres dhébergements touristiques. Et plus particulièrement le développement de lhôtellerie de charme et de caractère ; Démultiplication des effets de la communication en élargissant le socle doffres « éligibles » ; Confrontation des touristes dans le choix de leur destination en leur permettant de retrouver sur place les thèmes qui vo nt les séduire. y
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Statistiques concernant le secteur du Tourisme au Maroc :
- Les pays de lAfrique du Nord - Maroc (+6 %) et Tunisie (+4 %) ont obtenu de bons résultats, au cours de lannée 2009, que lon peut expliquer par un soutien vigoureux du gouvernement, conjugué à un accès facile et à des prix attrayants comparativement à des destinations de la rive nord de la Méditerranée. - Les 29 destinations touristiques de la Méditerranée et assimilables (Andorre, Kosovo, Macédoine, Jordanie, Portugal, San Marin) ont enregistré 300 millions darrivées internationales en 2008 dont 8 millions par le Maroc. Cest une augmentation de 1,76% par rapport à 2007. - Au cours du mois de novembre 2010, le volume des nuitées réalisées dans établissements classés a enregistré une hausse de +9% par rapport à novembre 2009. Cette
tendance positive est attribuable en grande partie aux touristes non-résidents dont les nuitées ont augmenté de +11%, soit 88% des nuitées additionnelles. Les nuitées des résidents ont également augmenté, mais dans une moindre mesure (+5%). - La ville dAgadir, deuxième pôle touristique, a enregistré une hausse soutenue de +23% en novembre 2010. La ville a connu depuis le mois de juin 2010 une croissance continue à deux chiffres, progressant ainsi de +16% durant la période de juin -novembre 2010 après avoir enregistré une baisse de -7% en janvier-avril 2010. - les villes de Marrakech, de Casablanca et de Tanger ont connu des hausses de leurs nuitées au cours de ce mois (+8%, +5% et +7% respectivement) alors que les villes de Fès et de Ouarzazate ont enregistré des tendances baissières respectives de -6% et -17%. - La hausse des nuitées du tourisme récepteur (+11%) est principalement attribuée aux marchés français (+7%), britannique (+23%), allemand (+23%), belge (+34%) et italien (+54%) qui, ensemble, ont généré 96% des nuitées additionnelles des touristes non -résidents. - Le nombre d'arrivées de touristes aux postes frontières a augmenté de +8% durant ce mois de novembre 2010 (+12% pour les touristes étrangers et +3% pour les MRE). - Hausse du nombre de passagers internationaux de +18% au cours des onze premiers mois de l'année 2010 par rapport à la même période de l'année 2009. - Au terme des onze premiers mois de lannée 2010, les nuitées totales enregistrées dans les établissements d'hébergement touristique classés ont affiché une hausse de +11%. - Depuis le début de lannée 2010, le volume des arrivées des touristes aux postes frontières a augmenté de +11% par rapport à la même période de 2009, atteignant pour la première fois 8,6 millions de touristes. - Pour les onze premiers mois de 2010, les villes de Marrakech, dAgadir, de Casablanca et de Tanger, avec des hausses de +16%, +8%, +10% et +14% respectivement, ont généré à elles seules presque 80% des nuitées additionnelles totales. - Les destinations dOujda-Saidia et de Rabat ont aussi contribué à cette croissance avec des hausses respectives de +36% et +10%. - Au cours de cette période, tous les principaux marchés émetteurs du tourisme marocain ont affiché des évolutions positives de leurs nuitées : +5% pour les France, +6% pour lEspagne, +5% pour lAllemagne et +14% pour lItalie. Le mar ché britannique avec une hausse soutenue de +47% a réalisé la meilleure performance en termes de nuitées. Il a généré à lui seul 30% du total des nuitées additionnelles des touristes non -résidents enregistrées depuis le début de l'année. - Enfin, le taux d'occupation moyen des chambres réalisé durant les onze premiers mois de 2010 sest amélioré de trois points par rapport à la même période de 2009, pour s'établir à 45%. - Au terme des onze premiers mois de 2010, le nombre de passagers internationaux ayant transité par les aéroports internationaux du Royaume a atteint 12,4 millions, contre 10,5 millions comparativement à la même période de l'année dernière, soit une progression de +18%. A lexception de laéroport de Ouarzazate tous les autres principaux aér oports ont affiché des résultats très positifs par rapport à fin novembre 2009 : +16% pour laéroport Mohamed V, +17% pour Marrakech Ménara, +23% pour Agadir Al Massira, +22% pour Tanger Ibn Battouta et +46% pour Fès Saiss. - Les recettes en devises générées par le tourisme au cours des onze premiers mois de 2010 ont progressé de +7% par rapport à la même période de 2009. - Au cours du mois de novembre 2010, les recettes voyages se sont inscrites en hausse de +10% par rapport au même mois de l'année précédente.
- Depuis le début de lannée 2010, le tourisme au Maroc a généré près de 51,7 milliards de dirhams, soit une hausse de +7% par rapport à la même période de lannée dernière. - Le bilan (officiel) chiffré de lannée 2009 se présente comme suit. Le Maroc a enregistré 8,35 millions de touristes soit une croissance de + 6 % (contre + 5,5 % au niveau mondial), 16,2 millions de nuitées (légère baisse de - 1,6 % par rapport à 2008), 52,4 milliards de dirhams de recettes touristiques, soit une baisse de 5,7 % (contre - 20 % au 1er trimestre 2009) et la création de 13 000 nouveaux lits (dont 40 % à Marrakech). «Tous ces résultats sont le fruit defforts concertés entre le public et le privé, dune capacité danticipation et dune dose dinnovation. Mais au -delà de cela, ces résultats démontrent que la qualité des choix stratégiques qui ont été faits dans le cadre de la Vision 2010. Cela nous permet, aujourdhui, un positionnement compétitif. Nous devons le consolider et le développer», indique Yassir Zenagui, le nouveau ministre en charge du Tourisme et de lArtisanat. Selon le ministre de tutelle, lannée 2010 sera une année cruciale durant laquelle les défis conjoncturels et structurels seront nombreux. «Sur le plan conjoncturel, lannée 2010 devrait renouer avec la reprise de léconomie mondiale. Les experts internationaux économiques et touristiques tablent sur une reprise de léconomie mondiale de lordre de + 3,1 %, selon le FMI, et du tourisme mondial entre + 1 % et 3 %, selon lOrganisation mondiale du Tourisme. Pour notre part, et dans ce contexte, nous ambitionnons de réaliser une croissance de + 10 %, soit 3 fois la tendance internationale. Une partie de cette croissance provenant de la nouvelle capacité additionnelle de lits. Ceci nous impose de faire f ace à des défis importants pour réaliser nos objectifs», annonce Yassiz Zenagui. Pour cela, et selon le ministre, le Maroc devra continuer à anticiper et innover pour renforcer la destination Maroc auprès des marchés émetteurs. De renforcer la force de frappe commerciale afin dinciter les partenaires à programmer la destination et faire face à la concurrence de plus en plus agressive. De réunir toutes les conditions pour maintenir et densifier les dessertes aériennes et accélérer la dynamique dinvestissement. «Cest vital pour concrétiser les projets en cours et pour donner de la visibilité à moyen terme sur les opportunités dinvestissement. Et enfin, daméliorer la compétitivité du produit Marocain notamment à travers le renforcement de la qualité dhébergement», dit-il. Il appelle à une action dordre structurelle avec la concrétisation de la refonte du dispositif de contrôle et de classement des hôtels et de donner plus de place (et de sens) à la notion de service, conformément aux standards internationaux. 2010 sera également lannée du lancement de la Vision 2020, initiée par SM le Roi Mohammed VI. «La Vision 2020 doit consolider les acquis et les réalisations de la Vision 2010 avec la poursuite de la dynamique dinvestissement. Le tout en se focalisant sur le tourisme plus qualitatif, plus durable et plus responsable. Seule une mobilisation public / privée, comme celle qui a prévalue pour la Vision 2010, permettra dinitier les grands chantiers à même de réaliser cette nouvelle ambition», conclut Yassir Zenagui.
Appréciations du troisième trimestre 2010:
- Pour ce qui est des ventes du 3ème trimestre 2010, 42% des hôteliers enquêtés indiquent quelles étaient inferieures à celles du 3ème trimestre 2009, 29% dentre eux déclarent une augmentation de cet indicateur et le reste dit que cétait plus ou moins équivalent à lannée passée. Par ailleurs, le solde des réservations du 3ème trimestre sest situé à -5,7 (contre 8,8 le trimestre précédent). En effet, 39% des professionnels enquêtés déclarent la baisse, 28% la stabilité et 33% parlent dune hausse. Réservations
du 3ème trimestre 2010 :
- En ce 3ème trimestre 2010, 27% des professionnels de la ville ocre déclarent la hausse de leurs réservations, contre 55% qui affichent une baisse par rapport au 3ème trimestre 2009. En outre, 59% des professionnels enquêtés à Agadir déclarent la hausse des réservations et 24% signalent une baisse, soit un solde sélevant à 35. En revanche, Fès et Tanger affichent un solde négatif de cet indicateur ( -31 et -15 respectivement).
Prix du 3ème trimestre 2010 :
- Durant le 3ème trimestre 2010, les prix ont baissé selon les indications des hôteliers de la ville ocre (45% des enquêtés) et de Fès (46%). Cependant, 53% des répondants dAgadir déclarent une stabilité des prix et une part de 23% à Tanger affirme la hausse de cet indicateur.
Statistiques sur la fréquentation hôtelière de la ville dAgadir au cours de 2010 :
- Le nombre estimé des nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Agadir a enregistré une hausse de +9% en Décembre 2010 par rapport au même mois de lannée précédente. - Depuis le début de lannée 2010, les nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Agadir ont affiché une augmentation de +8% comparativement avec la même période de lannée 2009. - Les catégories dhôtels classés 4* et les VVT ont généré à elles seules 69% des nuitées totales enregistrées à Agadir au cours du mois de décembre 2010. - La progression des nuitées en décembre 2010 (+9%) sexplique par les bonnes performances enregistrées aussi bien par les touristes résidents (+17%) que les non résidents (+7%). Ainsi, les principaux marchés émetteurs ont connu des augmentations significatives : +7% pour le marché français, +6% pour le marché allemand, +28% pour le marché anglais et +13% pour les pays scandinaves. - Laugmentation des nuitées (+8%) enregistrée en 2010 est attribuée particulièrement aux marchés émetteurs suivants : la France (+9%), Royaume- Uni (+34%), Italie (+15%), la Russie (+89%) et la Pologne (+1 2%).
Statistiques sur la fréquentation hôtelière de la ville de Marrakech au cours de 2010 :
- Le nombre estimé des nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Marrakech a augmenté de 5% en Décembre 2010 par rapport au même mois de lannée précédente. - A fin Décembre 2010, le volume des nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Marrakech a affiché une hausse à deux chiffres (+15% comparativement avec la même période de 2009). - Les catégories dhôtels classés 5* et les VVT ont affiché des hausses en termes de nuitées de +7% et +43% respectivement. En revanche, les 1* et les 4* ont enregistré des baisses de -14% et -7%. - La hausse des nuitées réalisées en novembre 2010 (+8%) sexplique principalement par les bons résultats enregistrés par les non-résidents (+8). Les principaux marchés du Royaume ont connu ainsi des progressions remarquables : +2% pour le marché français, +30% pour le marché anglais, +58% pour le marché b elge et +45% pour le marché allemand. Cependant le marché espagnol a accusé une baisse de -21%.
Statistiques sur la fréquentation hôtelière de la ville de Tanger au cours de 2010 :
- Le nombre estimé de nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Tanger a enregistré une hausse de +12% en Décembre 2010 par rapport au même mois de lannée 2009. - Depuis le début de lannée 2010, la ville de Tanger a connu une augmentation de +14% de ses nuitées estimées par rapport à la même période de lannée 2009. - Les catégories dhôtels classés 3*, 4* et 5* ont cumulé 82% des nuitées totales enregistrées à Tanger pour le mois de décembte 2010. - Au terme de lannée 2010, le taux doccupation des chambres des établissements dhébergement touristique classés à Tanger na pas évolué par rapport à la même période de lannée 2009, il sest stabilisé à 53%. La hausse des nuitées en décembre 2010 (+12%) est due aux résultats positifs réalisés par les touristes résidents (+32%). En revanche, les non résidents ont enregistré une baisse de -4%. Ainsi, les principaux marchés émetteurs du tourisme marocain ont accusé des baisses de -19% pour lEspagne, de -7% pour le Royaume Unis, de -28% pour lItalie et -14% pour les pays arabes. Par contre, le marché français a affiché une progression de +26%.
Statistiques sur la fréquentation hôtelière de la ville dEl Jadida-Mazagan au cours de 2010 :
- Le nombre estimé de nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à El Jadida-Mazagan a enregistré une hausse de +49% en décembre 2010 par rapport au même mois de lannée précédente. - Depuis le début de lannée, les nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à El Jadida-Mazagan ont affiché une progression de +146% comparativement avec la même période de lannée 2009. - Les catégories dhôtels classés 3* et 5* ont cumulé 84% des nuitées totales enregistrées à El Jadida-Mazagan au cours du mois de décembre 2010. - La hausse des nuitées enregistrées en décembre 2010 (+49%) sexplique principalement par laugmentation des nuitées réalisées par les non résidents (+8 0%) , en en particulier les français (+37%), les anglais (+703%), les italiens (+55%) et les allemands (+204%). Les résidents ont également enregistré un bon résultat (+18%). - La forte augmentation des nuitées (+135%) enregistrées au cours des onze premiers mois de 2010 est luvre de la bonne performance des résidents (+133%) et des non résidents (+137%), en particulier le marché français (+110%), anglais (+464%) et arabe (+238%). Statistiques sur la fréquentation hôtelière de la ville dOuarzazate au cours de 2010 :
- Le nombre estimé de nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Ouarzazate a affiché une hausse (+9%%) en décembre 2010 par rapport au même mois de lannée 2009. - Durant lannée 2010, Ouarzazate a connu une régression de -6% de ses nuitées par rapport à la même période de lannée 2009. - Les catégories dhôtels classés 3*, 4* et les VVT ont cumulé 69% des nuitées totales enregistrées à Ouarzazate pour le mois de décembre 2010. - Au terme des onze premiers mois de 2010, le taux doccupation des chambres des établissements dhébergement touristique classés à Ouarzazate sest situé à 22%, soit une baisse de deux points par rapport à la même période de 2009. - La hausse enregistrée au cours du mois de décembre 2010 au niveau de la ville dOuarzazate (+9%) sexplique principalement par les résultats positifs, en termes de nuitées, enregistrés par les touristes non-résidents (+6%) et résidents (+24 %). En particulier les italiens (+34%), kes allemands (+16%), les japonais (+47%) et les américains (+31%).
Statistiqu es sur la fréquentation hôtelière de la ville de Fès au cours de 2010 :
- Le nombre estimé de nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés a enregistré une hausse (+2%) en décembre 2010 par rapport au même mois de lannée précédente.
- Pour lannée 2010, 2010, les nuitées estimées da ns les établissements dhébergement dhébergement touristique classés à Fès ont enregistré une légère augmentation de +1% par rapport à la lannée de 2009. - Les catégories dhôtels classés 3*, 4* et 5* ont cumulé presque 74% des nuitées totales enregistrées à Fès au cours du mois de décembre 2010. - Le taux doccupation des chambres dans les établissements dhébergement classés à Fès a atteint 33% en décembre 2010. - Au cours de lannée 2010, Le taux doccupation sest situé à 38% par rapport à lannée 2009 enregistrant une baisse de deux points. - La hausse des nuitées constatée en décembre 2010 (+2%) sexplique par les résultats positifs enregistrés par les touristes non-résidents (+10%). A lorigine de cette hausse du tourisme récepteur, on trouve les résultats positifs réalisés par les principaux marchés, surtout : la France (+13%), lItalie (+45%), les Etats Unis dAmérique (+47%) et lAllemagne (+32%). Les résidents par contre ont affiché un résultat négatif nég atif de -14% en terme de nuitées. - Au terme de lannée 2010, la hausse des nuitées est attribuée aussi à la hausse des nuitées des touristes non-résidents (+14%). - L'analyse par marché émetteur révèle que la laugmentation des nuitées des nonrésidents est assignable principalement aux marchés émetteurs : Italie (+24%), Etats Unis (+37%) et Allemagne (+28%). Statistiques sur sur la fréquentation hôtelière de la ville de Casablanca au cours de 2010 :
- Le nombre estimé des nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Casablanca a enregistré une hausse de +5% en décembre 2010 par rapport au même mois de lannée 2009. - Depuis le début de lannée 2010, Casablanca a connu une hausse de +10% ses nuitées, soit 145 400 nuitées de plus par rapport à 2009, qui représentent 8% des nuitées additionnelle additionnelless totales enregistrées enregistrées au niveau national. - Les catégories dhôtels classés 3*, 4* et 5* ont cumulé 89% es nuitées totales enregistrées enregistrées à Casablanca au - cours du mois de décembre 2010. Ces trois catégories dhôtels ont affiché des résultats positifs en terme de nuitées : +3% pour les 3*, +14% pour les 4* et +16% pour les 5*. - Pour le mois de décembre 2010, le taux doccupation des chambres des établissements dhébergement touristique classés à Casablanca a augmenté de trois points pour afficher 48%. Les hôtels 5* ont enregistré la plus forte hausse, soit 17 points par rapport à décembre 2009 (60% en décembre 2010).
- Le taux doccupation au cours de lannée 2010 a enregistré une hausse de trois points par rapport à la même période de lannée précédente précédente (53% à fin décembre 2010 contre contre 50% en 2009). - Concernant le mois de décembre 2010, lévolution positive des nuitées (+5%) sexplique par la progression enregistrée au niveau des nuitées des non résidents (+5%), notamment les français (+5%). Cette hausse a été affaiblie par le recul des nuitées des africains (-24%) et des espagnols (-23%). - La hausse des nuitées constatée à Casablanca depuis le début de lannée 2010 (+10%) est attribuable principalement à la bonne tenue des nuitées enregistrées par les touristes non résidents (+11%), en particulier les arabes (+14%) et les français (+7%). Les internes ont également enregistré une bonne performance de +8%. Statistiques sur sur la fréquentation hôtelière de la ville dEssaouira dEssaouira au cours de 2010 :
- Le nombre estimé de nuitées réalisées dans les établissements dhébergement touristique classés à Essaouira a augmenté substantiellement de +42% en décembre 2010 par rapport au même mois de lannée 2009. - Depuis le début de lannée 2010, Essaouira a connu une hausse de +24% de ses nuitées déclarées par rapport à la même période de lannée 2009. - Les catégories dhôtels classés 5* et les maisons dhôtes ont cumulé 53% des nuitées totales enregistrées à Essaouira pour le mois de décembre 2010. - En ce mois de décembre, ces catégories ont enregistré des résultats contrastés. En effet, les 5* ont affiché une baisse de -6% et les maisons dhôtes une progression de +74%. Les nuitées dans les hôtels 1* ont également progressé de +122% et elles ont contribué avec 35% de nuitées addition addition nelles. nelles. - Au cours du mois de décembre 2010, le taux doccupation des chambres des établissements dhébergement touristique classés à Essaouira a évolué de quatre points (24% en décembre 2010) par rapport à la même période de lannée dernière. - A fin décembre 2010, le taux doccupation des chambres des établissements dhébergement touristique classés à Essaouira a augmenté de quatre points. Il a affiché 33% pour lannée 2010. - La hausse des nuitées (+42%) du mois de décembre 2010 est à mettre principalement à lactif des non-résidents, dont les nuitées ont augmenté de +42% et ils ont généré 95% de nuitées additionnelles. Par ailleurs, les nuitées des résidents ont également augmenté de +40%.
- Lévolution des nuitées enregistrée au cours de lannée 2010 au niveau de la ville dEssaouira (+24%) sexplique principalement par la hausse des nuitées réalisées par les principaux marchés émetteurs, notamment : la France (+32%), le Royaume Uni (+58%), lEspagne (+20%) , lAllemagne (+34%). Evolution des arrivées de touristes étrangers de séjours aux postes frontières par mois :
Evolution des nuitées réalisées dans les établissements dhébergement classés par nationalité nationalité :
Saisonnalité des nuitées réalisées dans les établissement s dhébergement classés par mois :
Evolution des nuitées du tourisme récepteur réalisées dans les établissements dhébergement classés par nat ionalité :
Evolution
mensuelle des nuitées du tourisme récepteur réalisés dans les
établissements classés par mois :
Evolution des nuitées réalisées dans les établissements dhébergement classés par ville :
Taux doccupation enregistré dans les établissements dhébergement touristique classés :
Evolution des recettes voyages durant la période 2007/2009 :
Informations
sur le Tourisme au Maroc :
1- La stratégie 2010 a permis datteindre les objectifs suivants : Tripler la capacité d'hébergement et rééquilibrer le produit ; Former au moins 72.000 professionnels dans les différents métiers de l'hôtellerie et du tourisme ; Planifier l'adéquation entre lits nouveaux et sièges d'avion additionnels et tripler l'offre des sièges aériens ; Adopter un marketing moderne : partenariats avec des Tours Opérateurs, des professionnels et des régions, ainsi que le renforcement du budget promotion ; Améliorer l'accueil, la qualité des prestations et l'animation ; Restructurer les organes de l'Etat. y y
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2- Aujourd'hui gérée par un directoire, la SMIT (Société Marocaine dingénierie Touristique) a optimisé les synergies et insufflé une nouvelle dynamique au secteur de l'ingénierie touristique mis au service de l'Etat. Ses réalisations sont : y
Plan Azur : Concession des 6 stations, négociations des conventions et suivi des
réalisations ; y
Plan Mada'In : Réalisation des études stratégiques de développement touristique et
préparation des contrats programmes pour les villes de Fès, Casablanca et Agadir (contrat programmes signés), Tanger, Tétouan-Tamouda Bay (contrat programme prêt, en attente de signature, ainsi que Ouarzazate, Meknès et Rabat (en cours de préparation) ; Tourisme Rural : Structuration et développement du produit touristique rural à travers la conception et le lancement de plusieurs Pays d'Accueil Touristiques (PAT) (Chefchaouen, Imouzzer Ida Outanane, Désert et Oasis, Ouarzazate-Zagora- Errachidia) Tourisme de Niche : Encouragement et développement de produits au bénéfice de plusieurs régions contri buant à l'enrichissement de l'offre Maroc : Kite Surf à Dakhla, Parachutisme sportif à Beni Mellal, Train du Désert dans l'Oriental Plan Biladi : Concession des 3 premières stations du Plan Biladi (Ifrane, Agadir et El Jadida) et le lancement en cours des stations suivantes : Oriental, Nord, Grand Rabat, Grand Casablanca, Marrakech. Nouvelles zones touristiques : Concession de stations, négociations des conventions et suivi des réalisations pour Smir et Laguna Smir, Cala Iris (Al Hoceima), Mansour Lake City (Ouarzazate), Oued Chbika (Tan Tan) ainsi que Tifnit (Agadir) et Dakhla (en cours de réalisation). Promotion des investissements touristiques et accompagnement des investisseurs , (notamment ceux postulant pour des conventions avec le gouvernement) : Iberostar (Espagne), Accor, Alain Crenn, Pierre & Vacances (France), Beachcomber (Iles Maurices).ainsi que l'ensemble des investisseurs marocains pour des marques comme RI U, TUI, Mariott, Barcelo, Mandarin Oriental, Kempinsky, sans parler des marques nation ales. Etude ILVT (Immobilier Locatif à Vocation Touristique ) , ayant débouché sur la loi pour les RIPT (Résidences Immobilières de Promotion Touristiques) ; soit en résumé, la mise en uvre du volet Produit de la Vision 2010, et la participation effective actuellement à la conception de la vision 2020. y
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3- En matière de développement du produit touristique, la vision 2010 s'est fixée le double objectif de (1) tripler la capacité d'hébergement et de (2) rééquilibrer le produit et ce à travers cinq chantiers, à savoir : Le positionnement offensif sur le balnéaire avec le lancement de 6 stations balnéaires dans le cadre du « Plan Azur » totalisant 120.000 lits dont 85.000 lits hôteliers. Le repositionnement et l'extension des destinations existantes (balnéaires et culturelles) à travers la mise en place de « Programmes de développement Régionaux Touristiques » dans le cadre du « Plan Mada'in ». Le développement du tourisme rural et du tourisme des niches pour assurer l'équilibre régional et l'enrichissement du produit. Le développement de produits adaptés au tourisme interne par la mise en place du « Plan Biladi ». y
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4- La Vision 2010 sest fixée les objectifs chiffrés suivants : En matière d'arrivées touristiques, il est prévu d'atteindre 10 millions de touristes, dont 7 millions de touristes internationaux (contre 6,5M en 2006) ; En matière de capacité hôtelière, 160.000 lits seront créés (dont 130.000 lits balnéaires et 30.000 lits dans les destinations culturelles du pays) portant la capacité nationale à 230.000 lits ; Investissements: le volume devrait atteindre 8 à 9 milliards , (aménagement des nouvelles stations balnéaires, infrastructures, hôtellerie et animation) ; Recettes: le montant prévu est de 48 milliards de recettes en devises ; Emploi: 600.000 emplois nouveaux seront créés ; Contribution du tourisme au PIB: elle devrait progresser en moyenne annuelle de 8.5%, ce qui la porterait à près de 20% à l'horizon 2010. 5- Le Ministère du Tourisme a décidé d'initier, dès la mi-novembre 2009, une phase pilote d'application dans 30 établissements volontaires dans différentes régions du Royaume (Agadir, El-Jadida, Fès, Meknès, Ouarzazate, Rabat, Tanger et Tétouane). Cette phase a été soutenue par le Secrétariat d'Etat à l'Economie Suisse (SECO). y
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L'application de la BGH (Bonne gestion Environnementale en Hôtellerie) sur site s'est basée, selon les outils pratiques du guide, sur un diagnostic opérationnel et technique des services de l'hôtel. La collecte et l'analyse des données disponibles dans les établissements audités ont constitué la base de ce travail de terrain. En effet, les informations collectées ont été traitées par les experts locaux, en collaboration avec la direction et le personnel, afin de comprendre le fonctionnement et les contraintes environnementales de l'établissement. Les objectifs étaient de : y
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Identifier, avec le soutien des experts locaux, les opportunités d'optimiser leur gestion en réduisant ses coûts d'exploitation et leurs impacts sur l'environnement Cibler des mesures significatives et prioritaires permettant d'intégrer de bonnes pratiques environnementales au sein de leurs services Favoriser l'appropriation du projet par leur équipe interne pour devenir des vecteurs de diffusion des bonnes pratiques environnementales auprès de tout le personnel Faire un premier pas vers la gestion environnementale intégrée en vue d'une labellisation ou certification environnementale
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Favoriser le partage d'expériences et de savoir-faire entre professionnels dans la perspective d'une diffusion nationale
La mise en uvre de la BGH nécessitait l'implication de la direction de l'établissement ainsi qu'un responsable environnement ou du service technique ainsi que son équipe. Ces derniers constituent généralement l'équipe interne BGH. La participation des autres membres du personnel était également requise pour l'identification et l'analyse des problèmes environnementaux de chaque service de l'hôtel. Ainsi, une première visite était planifiée par les experts locaux pour prendre contact avec la direction de l'hôtel, exposer la démarche de la BGH, sensibiliser le personnel à l'utilisation du guide et constituer l'équipe interne BGH. Cette dernière mettait en uvre les outils du guide selon les recommandations de l'expert local fournies lors de la première visite. Durant cette étape, les priorités environnementales de l'établissement sont précisées et hiérarchisées en s'appuyant sur les check-listes du guide. A l'issue de l'application de la BGH par l'équipe interne, une deuxième visite du site par les experts locaux était programmée. Cette rencontre permettait de discuter et de valider avec la direction de l'hôtel les mesures correctives identifiées selon les critères de faisabilité, de rentabilité et d'impact environnemental. La prise de décision était soutenue par des calculs économiques. Les experts locaux effectuaient un suivi régulier la réalisation des mesures de remédiation environnementale dans chaque établissement. Le but était de soutenir la mise en uvre concrète des mesures correctives et l'atteinte des objectifs d'amélioration ciblés. Il est à signaler qu'une sélection de mesures correctives les plus significatives ont été mises en avant dans des fiches synthétiques. Ces cas pratiques serviront pour la diffusion d'exemples de bonnes pratiques environnementales en hôtellerie au niveau national. Par ailleurs en 2011, grâce au soutien du SECO, l'accompagnement des hôteliers marocains se poursuit pour 18 nouveaux établissements d'hébergemen t touristique répartis entre Agadir, Tanger, Tétouan et Meknès. 6-
Actions vers un tourisme durable :
La mise en place d'une démarche environnementale est favorable à l'essor de l'industrie touristique et permet d'en garantir la viabilité. Dans le but de concrétiser et de soutenir cette approche, le Département du Tourisme, en partenariat avec la Fédération Nationale de l'Industrie Hôtelière et sba, ont pris l'initiative de mettre en place un dispositif d'accompagnement axé sur le management environnemental dans le secteur hôtelier. Ainsi, des formations ciblées, un accompagnement technique et des outils pratiques sont développés et fournis dans le cadre de ce projet. L'objectif du projet est de contribuer au renforcement de l'industrie marocaine du tourism e par l'amélioration de ses performances environnementales et de sa compétitivité au niveau national, régional et international. A travers ses différentes phases, le projet ciblait les actions spécifiques suivantes : y
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Familiariser les formateurs et les professionnels du tourisme aux principes et aux bonnes pratiques de l'éco-efficacité Sensibiliser les acteurs de l'industrie du tourisme aux opportunités liées à l'investissement dans le domaine de l'environnement
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Encourager les structures hôtelières à devenir proactives et les aider à acquérir de l'information, de l'expérience et des outils dans le domaine environnemental.
7- La combinaison des produits authentiques et la diversité des potentiels culturels et naturels dont jouit le Maroc, sont à même de consolider la position du « Tourisme de ville » à l'échelle mondiale et d'attirer une clientèle à haute contribution. Cependant, le développement de ce produit s'est trouvé confronté à quelques handicaps qu'il a été urgent de contrecarrer moyennant la mise en uvre d'une stratégie inscrite dans la Vision 2010 visant à mettre sur le mar ché une capacité additionnelle de 15.000 cha mbres et consistant à établir des Programmes de Développement Régionaux Touristiques ( PDRT ) pour : Le repositionnement des destinations culturelles, b alnéaires et mixtes pour une meilleure valorisation de leurs potentialités ; Le développement de nouvelles zones d'aménagement touristique intégré. Le lancement d'un programme de rénovation ; y
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8- L'Objectif principal visé du programme de développement des produits de niche est de soutenir les nouvelles façons de mettre en valeur les ressources naturelles et humaines en misant sur le développement de produits et de services de niche et ce, à travers : La Valorisation et l'enrichissement des potentialités touristiques locales; La Diversification du produit touristique local et position nement sur des marchés en plein essor; La Génération de retombées socio-économiques directes au niveau local (création de richesses et d'emplois); 9- Lun des problèmes majeurs du tourisme marocain est labsence de la communication touristique reposant sur les NTIC. 10- Le E-Tourisme demeure quand même faible relativement aux autres pays. 11- LONMT devra fournir plus deffort en termes de promotion du produit touristique Marocain. 12- Les principales menaces quon a sont : Contraintes de lenvironnement international ; Linternationalisation de la concurrence ; La maturité des consommateurs qui ressentent le besoin dune plus grande information avant de se diriger vers une destination déterminée ; Linstabilité internationale qui impacte rapidement le secteur touristique en général ; Laérien est trop cher et ne couvre pas les principales destinations ; Loffre touristique proposée par le Maroc reste classique et non innovante ; Manque de suivi de la part de la RAM des actions de promotion par une offre de transport ; Une insuffisance voire même absence de vols directs et réguliers; La non professionnalisation des métiers et absence de partenariat puisque le tissu touristique marocain est géré par des gens peu expérimentés en y y y
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tourisme et non imprégnés des concepts de marketing et de communication externe ; Forces : y y
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La dynamique de changement amorcée au s ein de lONMT ; Un réseau de délégations dans les principaux marchés émetteurs puisque cest loffice qui aide les acteurs touristiques nationaux à la préparation et la commercialisation de leur offre sur les marchés émetteurs ; Produit de base riche et varié (3500 Km de plages ensoleillés, grande diversité géographique, une population ouverte et accueillante, une image globale satisfaisante, stabilité politique) Les prémices dune stratégie de communication (Présentation dun plan triennal de communication touristique);
Faiblesses : y y
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Budget de communication en dessous des normes ; Structure organisationnelle inadaptée (Présence dune structure ONMT qui ne répond nullement à la mission de base à savoir la promotion de la destination Maroc ; Des moyens financiers insuffisants ; Absence de stratégie Marketing ; Faible utilisation des NTIC ;
Opportunités : y y
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Les marchés émetteurs en pleine croissance ; Possibilité de diversification du produit touristique marocain : tourisme sportif, tourisme de circuit, tourisme de santé, tourisme climatique La signature dun accord cadre entre le secteur privé et le gouvernement retraçant une vision globale du secteur ; Le dynamisme de certains CRTs qui préparent des plans marketing tenant compte des spécificités de la région et cherchent des moyens de financement ; Le développement des NTIC qui permet de gagner en notoriété et en efficacité à moindre coût ; Laction de la Royale Air Maroc pour la réalisation des opérations de communication, la participation à des manifestations touristiques et lorganisation des voyages détude et de prospection.
Le but principal du secteur touristique de nos jours est de : y y
Investir sur les marchés à fort potentiel ; Démarcher Prospecter de nouveaux marchés ;
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Face à la concurrence des destinations voisines, engager une réflexion sur le positionnement et limage du Maroc susceptible de donner une image forte sur la scène internationale avec une signature attractive, compréhensible par la majorité des marchés et déclinable selon les cibles et les thématiques ; Pour positionner à terme la destination Maroc sur le marché mondial, il faut sappuyer sur la stratégie de la marque puisquelle suscite la confiance des clients potentiels. Cest un moyen de gagner de nouveaux clients et de fidéliser dautres ; Mettre en place un système dinformation touristique en mesure de répondre de manière affable, professionnelle et créative aux besoins dinformation des touristes en mettant à leur disposition des bornes interactives, des web call center et des numéros verts. Instaurer une signalisation touristique : Daccueil aux postes frontières et à lentrée des régions touristiques ; Des bureaux dinformation touristique ; Des attraits, activités et services dhébergement. Développer une action de communication interne en visant des segments précis tels que les hommes daffaires et les familles réduites, dont les besoins sont satisfaits par loffre hôtelière disponible. Mobiliser les intelligences collectives et travailler en synergie ; Créer des clubs de réflexion et de concertation permanente ;
10- La Vision 2020, se fixe comme objectif de doubler la taille du secteur touristique, hissant ainsi le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales.
Selon un communiqué du Département du Tourisme, huit nouvelles destinations touristiques vont naître dans le cadre de la Vision 2020, 200.000 nouveaux lits touristiques vont être créés à travers le Royaume et les arrivées de touristes étrangers vont être doublées. Le pays compte multiplier par trois le nombre de voyageurs nationaux alors que les recettes touristiques vont être portées à 140 milliards de dirhams (MMDH) en 2020, soit une somme cumulée sur la décennie proche de 1 000 milliards de dirhams. La Vision 2020, présentée devant le Souverain par M. Yassir Zenagui, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, est la stratégie de la régionalisation touristique, de la qualité et du développement durable, souligne le communiqué. Elle a été conçue sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI pour mettre en valeur chacune des régions du Maroc, et pour mettre en place un tourisme respectueux de l'environnement. Le développement durable est en effet un des grands axes de la Vision 2020, précise le Département du Tourisme, ajoutant que le tourisme marocain prendra en compte la
préservation des ressources naturelles, le maintien de l'authenticité socioculturelle des régions et le développement et bien être des populations locales. Des "éco territoires" vont émerger et seront de véritables vitrines du Maroc en matière de développement durable, souligne le communiqué. La vision 2020 va jouer un rôle important dans le processus de régionalisation avancée dans lequel le Royaume est engagé, en adoptant une démarche novatrice et en s'appuyant sur 8 territoires. Ces territoires présentent une cohérence touristique, une attractivité et une masse critique nécessaires pour un positionnement international. Ainsi, chaque territoire, doté d'un positionnement et d'une ambition spécifiques, fera l'objet dans les prochains mois de l'élaboration d'une feuille de route précise. Tout ceci en étroite concertation avec l'ensemble des acteurs locaux ( élus, professionnels, société civile et acteurs publics), selon le Département du Tourisme qui précise qu'un effort particulier sera fait pour développer une offre d'animations culturelles et de loisirs de rang international, à même de renforcer l'attractivité de nos destinations touristiques. Six grands projets structurants, impulsés et soutenus par l'Etat, les régions et le secteur privé, seront mis en place : le programme Azur 2020 (en continuité avec le plan Azur), le programme Patrimoine et Héritage, qui vise à faire rayonner l'identité culturelle du Maroc et le programme Eco&Green, qui a pour objectif de valoriser des espaces naturels préservés d'exception. Il s'agit aussi du programme Animation et Loisirs (enrichir l'offre touristique hôtelière et la rendre plus compétitive), le programme Niches à forte Valeur Ajoutée (positionner le Maroc comme destination de rang international sur le Bien être) et le programme Biladi (une des grandes priorités de la Vision 2020 avec la réalisation des 7 stations initialement prévues dans les régions les plus prisées par nos concitoyens). Un
des grands facteurs clé de réussite de la vision 2020, au regard des différents enjeux qu'elle devra relever (transversalité du secteur-régionalisation-durabilité), dépend de la capacité du tourisme à mettre en place une nouvelle gouvernance du secteur, note le communiqué. Une
Haute Autorité du Tourisme va être créée : c'est une instance publique-privée associant les régions, qui aura pour mission de garantir la cohérence des stratégies nationale et régionales, de coordonner, sui vre, et évaluer leurs mises en uvre.
Pour matérialiser la démarche d'aménagement intégrée des territoires, des Agences de Développement Touristiques seront créées parallèlement. Elles auront pour principales missions de suivre l'exécution des feuilles de route régionales, de développer l'attractivité des destinations et de piloter les projets stratégiques pour garantir l'efficacité de leur exécution. Ces Agences deviendront l'interlocuteur unique sur toutes les questions liées au tourisme, et seront de véritables plateformes de concertation. Elles bénéficieront de tout l'appui, expertise et compétences des instances nationales en charge du tourisme. Cette stratégie ambitieuse devra orienter les flux d'investissements vers les nouvelles destinations tout en développant de nouveaux produits sophistiqués Elle nécessitera une forte mobilisation de ressources financières nationales et internationales. La Première mesure phare est la création d'un Fonds Marocain pour le Développement Touristique (FMDT), qui concrétise d'une part l'engagement volontariste de l'Etat auprès du secteur dans son ensemble pour stimuler une forte dynamique d'investissement à même d'accompagner la réalisation des grands chantiers de la Vision 2020, et d'autre part met en place un partenariat durable avec des Fonds Souverains de pays amis disposés à soutenir ce programme d'investissement. Ce Fonds, financé par l'Etat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social pour une enveloppe de 15 MMDH, aura pour objectif une capitalisation de près de 100 MMDH, avec les fonds de pays amis. La deuxième mesure phare, des primes seront mises en place pour soutenir l'investissement et l'orienter vers les zones moins développées ou émergentes. Enfin, la troisième mesure phare marque l'engagement du secteur bancaire et porte sur la mobilisation d'une enveloppe de 24 MMDH de financement bancaire pour les projets considérés comme stratégiques dans le cadre de la Vision 2020, notamment les projets Azur, et répondant à des conditions d'accès pré définies dans un cahier des charges convenu. VISION 2020
Le Maroc abordera la Vision 2020 fort d'une riche expérience constituée lors de la mise en uvre de la Vision 2010. Compte tenu des enseignements tirés de la vision 2010, des tendances et de l'évolution du marché mondial du tourisme, des lignes directrices peuvent constituer les prémisses de la vision 2020 :
Développer un Tourisme responsable et durable
Le développement du tourisme doit profiter au citoyen marocain notamment : Par le développement du tourisme interne. Le Plan Biladi est déjà en marche, mais, il faudra quelques années avant que les résidences touristiques et autres campings ne puissent accueillir les touristes marocains. A côté de ce plan, il faudrait développer le concept de tourisme social, largement développé en Europe et qui a beaucoup contribué à installer la culture du tourisme interne. Par la conception de sites touristiques intégrés dans l'environnement existant et en interaction avec la population locale ; Par la préservation de l'environnement à travers plusieurs actions : y
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Mise en place de normes écologiques répondant aux standards internationaux ;
Promotion du pavillon bleu ;
Développement de l'énergie solaire et des techniques de recyclage et traitement de l'eau ;
Eriger la qualité en priorité :
La Vision 2020 doit être aussi une vision de la qualité. En effet, le principal facteur clé de succès des principales destinations touristiques mondiales, c'est la qualité. Le mot d'ordre de la vision 2020 doit être la qualité, de l'aéroport à l'aéroport. A ce titre, l'assainissement de l'environnement du touriste doit être inscrit comme élément prioritaire de la Vision 2020. Promouvoir les Ressources Humaines
Le tourisme est un secteur de service. Les Ressources Humaines doivent être au cur du dispositif du développement, d'autant plus que l'enjeu majeur de la Vision 2020 sera davantage d'ordre qualitatif. Assurer un développement homogène de l'ensemble du territoire
La Vision 2020 devra avoir une approche non seulement produit et clients mais aussi région. Il faudra s'assurer de la cohérence et de l'homogénéité de l'offre et de l'existence de la clientèle pour satisfaire cette offre à l'horizon 2020. Pour cela, il faudra que chaque partie du Maroc ait une vocation, une offre claire qui soit agréée par ses élus et par ses citoyens. Il faudra également procéder à un rééquilibrage des efforts notamment d'investissement vers les régions où le tourisme n'arrive pas encore à décoller.
Instaurer un système de Gouvernance plus efficace
Il s'agit de mettre en place des mécanismes et des moyens de pilotage adaptés et mieux partagés. L'organisation du pilotage institutionnel devra être plus synthétique pour éviter un nombre d'acteurs trop important. Le principe est que l'administration incite (fiscalement) les grandes entreprises à dégager des fonds afin de créer des sociétés distinctes dont l'objet social est de construire et d'exploiter des hôtels, des résidences touristiques. Les prix seront ainsi plafonnés pour le personnel des entreprises concernées. Ces sociétés pourront exploiter les structures d'accueil en question, durant les périodes creuses, à des prix standards pour mieux les rentabiliser. PLAN AZUR
Plage blanche : des retards liés la spécifité de la station Concédée en 2007 à Fadesa Capacité d'accueil de 30 000 lits dont 19 500 hôteliers Délai s prévus de 8 ans Investissement : 4.7 milliards de Dirhams Création de 13 000 postes d'emploi directs et indirects
TAGHAZOUT
Concédée en 2006 à Colony Capital/ Satocan/ Lopesan Capacité d'accueil de 21 000 lits don t 15 000 lits hôteliers Opportunités d'emplois : 20 000 emplois directs liés à la restauration, l'animation et l'artisanat Investissement de départ : 20 millions de Dirhams, avec une augmentation de capital de l'ordre de 1.1 milliards de Dirhams LARACHE-LIXUS/MAZAGAN-EL constructions
HAOUZ
/ESSAOU IRA-MOGADO R
:
Des
stations
de
LARACHE-LIXUS
Confiée en 2004 à la société Salixus Capacité d'accueil de 12 000 lits dont 7 500 hôteliers et 4 500 dans les villas et villages de vacances Créations d'emplois : 3 800 emplois directs et 19 000 emplois indirects Investissement total : la station balnéaire Port-Lixus avoisine 5.6 milliards de Dirhams dont 1.4 milliards assurés par l'aménageur Retard dans la livraison : la première capacité hôtelière prévue fin 2008 ne se ra livrée qu'à l'été 2009
MAZAGAN-EL HAOUZ
Confiée au groupe Sud-Africain Kerzner International Limited Capacité d'accueil : 8000 lits dont 3 900 dans les unités hôtelières, et 4 100 lits dans les unités immobilières de loisirs Création d'emplois : 2000 emplois directs et 10 000 emplois indirects Investissement : 5.3 milliards de Dirhams pour la phase 1, entièrement supportés par le groupe. L'investissement de l'Etat est de 82 millions de Dirhams au titre des infrastructures hors-site. Le chantier connait un léger retard du à la renégociation d'un avenant au niveau de la convention d'investissement et à l'émergence d'un partenaire émirati qui ont modifié les plans de financement et de commercialisation.
ESSAOUIRA-MOGADO R
Confiée à la société Saemog Axée sur le culturel, l'Artisanat, les festivals, la thalasso Capacité d'accueil : 8 700 lits dont 7 500 hôteliers Investissement : 5.2 milliards de Dirhams L'avancement des travaux est relativement bon
SAIDIA : LA station balnéaire la plus avancées
Aménagement confiée à Fadesa Capacité d'accueil : 30 000 lits dont 17 000 dans l'hôtellerie et 13 000 lits sous forme de résidence à vocation touristique Investissement : 12 milliards de Dirhams dont 3 milliards directs Le bilan est positif : le nombre de logements pré-vendus à l'étranger a augmenté de 107% par rapport à l'année précédente.
PLAN MADA' IN : VERS UN DEVELOPPEMENT REGIONAL EQUILIBRE
Objectif : Repositionnement des destinations culturelles marocaines à travers programme de développement régional touristique (PDRT) Villes concernées : Fès, Casablanca, Agadir, Tanger, Tétouan, Ouarzazate, Meknès, R et Marrakech Acteurs : Gouvernement, villes, autorités locales, régions FES
Lancé le 25 Novembre 2005 Positionnement : destination culturelle Capacité hôtelière supplémentaire : 10 400 lits à l'horizon 2015
Plans d'actions : développement des animations, mise en uvre d'une stratégie marketing (destination de circuit étape, destination de court séjour city break) Investissement : 3 milliards de Dirhams pris en charge par le secteur public Priorités : Renforcement de la capacité hôtelière, à travers l'aménagement de la nouvelle zone touristique de l'Oued Fès ; La promotion de l'investissement, la stimulation des opérateurs, l'implantation d'unités hôtelières de haut standing, et des infrastructures d'animation CASABLANCA
Lancé le 27 mars 2006 6 types de tourisme : affaires, passage (circuit et croisière), combiné (affaires/city break), city break pur, séjour de loisirs, shopping et santé. Capacité hôtelière supplémentaire : 10 000 lits à l'horizon 2012 Objectif : 1.5 millions de touristes soit 3 millions de nuitées Recettes : 3.2 milliards de Dirhams Investissement : 7.8 milliards de Dirhams Emplois crées : 30 000 Objectif : Inauguration de l'hôtel Casa City Center d'une capacité de 1200 lit s.
PDRT EN COURS D'ELABO RATION : AGAD IR/TAMUDA BAY/OUARZAZATE/ZAGORA Objectif : Lancement d'un programme de rénovation/Repositionnement des destinations
culturelles/Développement de nouvelles zones d'aménagement touristique intégré
Stratégie : Analyse et Positionnement marketing/Etude de Faisabilité pour l'aménagement des
nouvelles zones/Priorisation des mesure. Elaboration : Contractualisation entre le Gouvernement et les instances régionales/Pilotage à
moyen terme AGADIR
Signé en avril 2007, baptisé « Agadir 2015 »
Positionnement : destination balnéaire de demain
Objectif : 12 millions de nuitées à l'horizon par an 2015, une capacité de 59 000 lits, un taux d'occupation moyen de 70%
Investissement : 37 milliards de Dirhams
Création d'emplois : 100 000 emplois
Plan d'action :
1. Renforcement de l'hébergement par la création de 5 hôtels 5 étoiles à Agadir, et 4 Resorts dans la région 2. Développement d'équipement de loisirs, amélioration de l'environnement urbain, création d'un institut supérieur de formation en tourisme à Founty 3. Développement du transport aérien et des plans annuels de communication TAMUDA BAY
Pas encore signé, cependant les régions de Tétouan/Fnideq et de Tanger ont entrepris des chantiers pour mettre à niveau leur environnement urbain :
Ghandouri
Tanger City Center
Mise en place de 5 unités hôtelières sur le littoral de Mdiq Fnideq
Protocoles d'accord signés en 2006 pour un partenariat entre : Le département du tourisme
La direction des domaines
La préfecture de Mdiq-Fnideq
La CDG et Interedec Holding pour l'accompagnement de la prospection des Tours Opérators.
Plan d'action :
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.
Création de 5000 lits à l'horizon 2008-2009 Mise à niveau d'équipements d'animation et de loisirs (golf 18 trous...) Création d'un institut de formation en Tourisme à M'diq Mise à niveau de l'aéroport Mise à niveau de Bab Sebta Création de la marque du littoral « Tamuda Bay » Recherche de TO Amélioration de l'environnement urbain et paysager du littoral
OUARZAZATE/ZAGORA
En phase de finalisation
Investissement : 6 milliards de Dirhams
Création d'emplois : 2000 emplois
Début de négociations avec le groupement Palm eraie Marrakech/Thomas et Piron
Positionnement : Produit complémentaire de Marrakech
Appel d'offre international lancé en 2006 pour concéder l'aménagement de la nouvelle zone touristique de Ouarzazate et la réhabilitation de la kasbah
TOURISME RURAL ET TOURISME DE NICHE Objectif :
1. Meilleure répartition géographique du tourisme sur l'ensemble du pays 2. Mise en valeur des potentialités du Maroc avec une diversification de l'offre 3. Enrichissement du produit Maroc pour qu'il ne se limite pas au produit balnéaire Politique Marketing :
La politique Marketing est moins visible car les produits de niche ne bénéficient pas de la même couverture médiatique que le Plan Azur. 1. 2. 3. 4. 5. 6.
Création de clubs produits avec les professionnels Lancement de produits de niche spécifiques Clubs Produits : lancement du Golf et du Mice Lancement d'un club de Kite Surf à Dakhla Lancement d'un club de parachutisme à Beni Mellal Mise en place par l'ONMT d'un processus de référencement et de promotion
TOURISME RURAL : UN B ILAN 200 6 -2007 AMBIGU
Le développement du tourisme rural repose sur le concept de Pays d'Accueil Touristique (PAT), qui invite les touristes à découvrir les zones rurales du Maroc au travers des itinéraires allant à la rencontre des populations et de leur mode de vie en deho rs des circuits communs.
Le Département du Tourisme a déployé des efforts techniques et financiers conséquents pour soutenir le développement de projets dans le monde rural, dans le cadre d'une adhésion à l'Initiative Nationale du Développement Humain (IN DH). Les PAT prévoient la mise en place d'un cadre de référence et de coordination entre les parties, ainsi qu'un certain nombre d'actions visant le développement de la capacité d'hébergement, la protection de l'environnement et l'aménagement des sites tou ristiques de Chefchaouen, Ida Outane, Ifrane, Azilal. Pays d'Accueil Touristique
Objectif : Structurer l'offre touristique rurale/Pousser les touristes vers des circuits non connus afin de découvrir les zones rurales/Créer dynamique de l'artisanat
Stratégie : Stimuler les investissements en hébergement et restauration/ Renforcer les formes d'intervention des ONG et Etat/Créer associations pour mobiliser des fonds INDH
: Initiative Nationale du Développement Humain
Objectif : Réduction de la pauvreté/Amélioration des infrastructures de base (route,
assainissement..)
Financement : 10 milliards de Dh entre 2006 et 2010 TOURISME DE NICHE : UN POTENT IEL DE PLUS EN PLUS E XPLOITE
Le bilan 2006/2007 de la politique des produits de niche est relativement bon, tant en ce qui concerne les produits exist ants que les nouveaux produits. De nombreux projets ont été lancés depuis 2004, qui ont tous été poursuivis en 2006/début 2007 de manière satisfaisante, à l'exception de l'aménagement pour l'accueil des croisiéristes qui a connu un certain retard. Le tourisme sportif
Le Golf, un produit à succès
Sports de glisse développés à Dakhla grâce à la mise en place d'une base nautique. 6 Tours Opérators étrangers commercialisent cette destination.
Le surf à été développé à Safi grâce à l'installation d'une base nautique internationale, d'un club de surf et d'une plateforme pour l'organisation de compétitions
Le parachutisme est le créneau exploité à Beni Mellal grâce à la mise à disposition de l'aérodrome Air Club Maroc et la construction d'un hangar Le surf à été développé à Mirleft et la chasse touristique à été développé à Arboua
Sports nautiques à Laayoune
Pêche touristique à Bin El Ouidane-Azilal
Le tourisme en croiserie: Mise en uvre des plans d'aménagements pour l'accueil en retard
Convention signée avec Casablanca et Agadir
Objectif :
1. Servir de cadre de référence aux différentes actions à entreprendre par l'ensemble des acteurs pour le développement de la croisière dans le port de Casablanca 2. Accueillir 400 000 croisiéristes à l'horizon 2015 Plan d'action :
1. 2. 3. 4.
Consolidation des produits déjà vendus Concrétisation des actions de promotion Intégration dans les circuits de distribution Organisation d'éductours pour faire connaitre les destinations à la presse et aux TO
ACCROISSEMENT DU TOURISME INTERNE La stratégie de développement du tourisme interne -calendrier initial :
Phase 1 (2003-2005) : opérations ponctuelles de promotion du tourisme interne (kounouz biladi) Phase 2 (2005 -2006) : implantation d'un réseau de distribution pour la commercialisation des produits existant, notamment à travers les TO Phase 3 (à partir de 2007) : création de nouveaux produits adaptés à la demande nationale Bilan 2006-2007 : mitigé notamment avec des retards concernant l'appel d'offre en vue de la concession des zones d'implantation et émergence des TO du tourisme interne. La stratégie de commercialisation du tourisme interne prévue pour 2006 est en retard. L'année 2007 prévoit de rattraper le retard en consolidant la signature de partenariats avec les TO nationaux. Les 3 thèmes principaux de 2007 ont été intitules : « Désert », « Nature », et « Juillet malin » et chaque lancement sera précédé d'une campagne de promotion. LES INCITATIONS A L'INVESTISSEMENT DANS LE SECTEU R DU TOURISME
Etat des lieux : faiblesse des outils de financement du secteur hôtelier pour les nouveaux investissements et la mise à niveau du parc hôtelier existant. Actions du Ministère du Tourisme :
Mise en place de mesures d'accompagnement
Lancement de fonds d'investissement en actifs touristiques
Bilan : Positif dans la mesure où 3 fonds d'investissement ont déjà été lancés. Une promesse a été faite lors des Assises Internationales du Tourisme 2006 tenues à Tanger de réunir un montant de 2.5 milliards de Dirhams de capital permettant de canaliser près de 5 milliards de Dirhams vers la construction de nouveaux hôtels. Types d'Investissements Touristiques :
Créations d'actifs touristiques
Reprise d'actifs touristiques
Participation dans des groupes hôteliers
Le fonds H Partners, Attijariwafa Bank et la Banque Centrale Populaire
Fonds lancé le 14 juin 2006 2.5 milliards de Dirhams réunis Objectif de reprise ou de rénovation d'hôtels dans les catégori es 3/4/5 étoiles Maghrib Siyaha Fund, BMCE
Création d'un fonds pour la promotion du secteur de 2.5 milliards de Dirhams Projet d'augmenter le fond de 500 millions de dollars à 1 milliard de dollars, avec l'adhésion d'investisseurs étrangers Le Fonds Madaef, CDG
Capital de 1.5 milliards de Dirhams Possède 3 actifs apportés en fonds actifs: le Golf Royal Al Jadida, le N'fis Marrakech, et le Club Issil Marrakech Stratégie : se positionner sur des destinations majeures matures et à haut potentiel Objectif : création de 15 à 20 hôtels, positionnement en interne dans les projets de la Marina de Casablanca, Oued Fès, Medieq Fnideq Promesses d'investisseurs étrangers et projets communs avec A ttijariwafa Bank et la BMCE Propriétaire de 4000 lits et actionnaire de la société qui possède tous les villages Club Med à proportion de 51%.
Lancement de lEtude Vision 2020 Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste , a donné aux assises internationales du
tourisme à Fès en avril 2007 Ses Hautes Orientations pour le développement du secteur du tourisme dans notre pays à l'horizon 2020. Extrait du discours de Sa Majesté le Roi
«
Aussi, exhortons-nous le ministère du tourisme et la fédération nationale du tourisme à
ouvrir, d'ores et déjà, le chantier de la vision 2020 du tourisme marocain. Nous demandons à ce que les études poussées et les choix d'aménagement du territoire qui en résulteront, ainsi que le débat entre les différents intervenants, soient achevés d'ici 2009. Notre objectif est de conclure, en 2010, le nouveau contrat -programme vision 2020 pour le tourisme marocain. La nouvelle vision devra s'inscrire dans la continuité, et se fonder sur les enseignements tirés de l'expérience de ces six dernières années, et assurer une articulation plus étroi te du secteur touristique national avec les autres secteurs économiques et sociaux, comme l'artisanat, la culture, l'agriculture et les ressources naturelles. »
Aussi, le Ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Monsieur Mohamed Boussaid, a présidé le vendredi 25 avril, au siège du Département du Tourisme, la réunion du Comité de Pilotage pour le lancement de la Vision 2020 pour le secteur du Tourisme. Cette étude, pilotée conjointement par le Département du Tourisme et la Fédération Nationale du Tourisme, nécessite la mobilisation et la contribution de l'ensemble des parties prenantes, aussi bien du secteur privé que public, au vu de la transversalité du secteur du tourisme. A ce titre, cette séance de travail s'est déroulée en présence de Mr Salaheddine Mezouar, Ministre de l'Economie et Des Finances, de Mme Amina Benkhadra, Ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, de même que plusieurs représentants de départements ministériels, notamment, le Ministère de l'Intérieur, le Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, Le Ministère de l'Equipement et du Transport, le Ministère des Affaires Economiques et Générales, le Secrétariat d'Etat à l'Eau et à l'Environnement, le Haut Commissariat au Plan, le Haut commissariat aux Eaux et forêts et l'Office National Marocain du Tourisme. La Vision 2010 a déclenché une dynamique importante pour le développement du secteur, qui a enregistré des résultats positifs sur le plan de l'investissement, du transport aérien et de la promotion. Ces avancées se sont traduites par des performances touristiques appréciables, notamment en terme d'arrivées qui ont progressé de 12% en 2007 avec 7.4 millions de visiteurs. Dans une logique de continuité, le Maroc souhaite se doter d'une appro che stratégique qui délivre une vision prospective du secteur touristique à horizon 2020, à travers la construction d'une offre solide, différenciée, diversifiée et équilibrée. La vision 2020 vient consolider les acquis de la vision 2010, mais adoptera une approche ascendante et basée davantage sur le qualitatif que le quantitatif. Elle sera construite à
partir des vocations touristiques territoriales et aboutira à des plans de développement touristique régionaux. Cette vision prendra en considération l'état de la demande internationale et de la concurrence à cet horizon, et tiendra compte des exigences d'un tourisme durable, responsable, préservant nos ressources naturelles et patrimoniales. Le chantier de la vision 2020 sera menée par une équipe pluridisciplinaire réunissant le département du tourisme, l'ONMT et la Fédération Nationale du Tourisme, et sera accompagnée par le Cabinet international Booz Allen Hamilton, désigné à la suite de l'appel d'offres international lancé en décembre 2007.
La Vision 2020, présentée le 30 novembre dernier à Marrakech devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, se fixe comme objectif de doubler la taille du secteur touristique, hissant ainsi le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales. Huit nouvelles destinations touristiques vont naître dans le cadre de la Vision 2020. 200.000 nouveaux lits touristiques vont être créés à travers le Royaume, les arrivées de touristes étrangers vont être doublées, et le pays compte multiplier par trois le nombre de voyag eurs nationaux. Les recettes touristiques vont être portées à 140 milliards de DH en 2020, soit une somme cumulée sur la décennie proche de 1 000 milliards de dirhams. La Vision 2020 présentée devant le souverain par M. Yassir Zenagui, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, est la stratégie de la régionalisation touristique, de la qualité et du développement durable. Elle a été conçue sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour mettre en valeur chacune des régions du Maroc, et pour mettre en place un tourisme respectueux de l'environnement. Le développement durable est en effet un des grands axes de la Vision 2020. Le tourisme marocain prendra en compte la préservation des ressources naturelles, le maintien de l'authenticité socioculturelle des régions et le développement et bien être des populations locales. Des « eco territoires » vont émerger : ce seront de véritables vitrines du Maroc en matière de développement durable. La vision 2020 va jouer un rôle important dans le processus de régionalis ation avancée dans lequel le Royaume est engagé, en adoptant une démarche novatrice et en s'appuyant sur 8 territoires. Ces territoires présentent une cohérence touristique, une attractivité et une masse critique nécessaires pour un positionnement internat ional. Ainsi, chaque territoire, doté d'un positionnement et d'une ambition spécifiques, fera l'objet dans les prochains mois de l'élaboration d'une feuille de route précise. Tout ceci en étroite concertation avec l'ensemble des acteurs locaux: élus, professionnels, société civile et acteurs publics. U n effort particulier sera fait pour développer une offre d'animations culturelles et de loisirs de rang international, à même de renforcer l'attractivité de nos
destinations touristiques. Six grands projets s tructurants, impulsés et soutenus par l'Etat, les régions et le secteur privé, seront mis en place : le programme Azur 2020 (en continuité avec le plan Azur) ; le programme Patrimoine et Héritage (faire rayonner l'identité culturelle du Maroc) ; le programme Eco & Green (valoriser des espaces naturels préservés d'exception) ; le programme Animation et Loisirs (enrichir l'offre touristique hôtelière et la rendre plus compétitive) ; le programme Niches à forte Valeur Ajoutée ( positionner le Maroc comme destination de rang international sur le Bien être) ; le programme Biladi (une des grandes priorités de la Vision 2020 avec la réalisation des 7 Stations initialement prévues dans les régions les plus prisées par nos concitoyens). Un
des grands f acteurs clé de réussite de la vision 2020, au regard des différents enjeux qu'elle devra relever (transversalité du secteur régionalisation- durabilité), dépend de la capacité du Tourisme à mettre en place une nouvelle gouvernance du secteur. Une Haute Autorité du Tourisme va être créée : c'est une instance public-privée associant les régions, qui aura pour mission de garantir la cohérence des stratégies nationale et régionales, de coordonner, suivre, et évaluer leurs mises en uvre. Pour matérialiser la démarche d'aménagement intégrée des territoires, des Agences de Développement Touristiques seront créées parallèlement. Elles auront pour principales missions de suivre l'exécution des feuilles de route régionales, de développer l'attractivité des destinations et de pil oter les projets stratégiques pour garantir l'efficacité de leur exécution. Ces Agences deviendront l'interlocuteur unique sur toutes les questions liées au tourisme, et seront de véritables plateformes de concertation . Elles bénéficieront de tout l'appui, expertise et compétences des instances nationales en charge du tourisme. Cette stratégie ambitieuse devra orienter les flux d'investissements vers les nouvelles destinations tout en développant de nouveaux produits sophistiqués. Elle nécessitera une forte mobilisation de ressources financières nationales et internationales. Première mesure phare, la création d'un Fonds Marocain pour le Développement Touristique (FMDT) qui concrétise d'une part l'engagement volontariste de l'Etat auprès du secteur dans son ensemble pour stimuler une forte dynamique d'investissement à même d'accompagner la réalisation des grands chantiers de la Vision 2020, et d'autre part met en place un partenariat durable avec des Fonds Souverains de pays amis disposés à soutenir ce programme d'investissement. Ce Fonds, financé par l'Etat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social pour une enveloppe de 15 Milliards de DH, aura pour objectif une capitalisation de près de 100 Milliards de dirhams, avec les fonds de pays amis. Deuxième mesure phare, des primes seront mises en place pour soutenir l'investissement et l'orienter vers les zones moins développées ou émergentes.
Enfin, la troisième mesure phare marque l'engagement du secteur bancaire: la mobilisation d'une enveloppe de 24 milliards de DH de financement bancaire pour les projets considérés comme stratégiques dans le cadre de la Vision 2020, notamment les projets Azur, et répondant à des conditions d'accès pré définies dans un cahier des charges convenu.
ACCORD DAPPLICATION DE LACCO RD CADRE 2001 2010 ENGAGEMENTS GENERAU X ARTICLE 1 : LE TOURISME, PRIORITE ECONOMIQUE NATIONALE Discours Royal
« Nous avons le plaisir de rencontrer les promoteurs du tourisme, vu lintérêt par ticulier que Nous accordons au secteur touristique pour triompher dans le Jihad économique et social et créer des emplois, et partant de notre souci daugmenter le flux de touristes afin de le hisser au niveau des potentialités touristiques naturelles et culturelles considérables de notre pays. Vous nêtes pas sans savoir que les nouvelles technologies de linformation et de la communication et la mondialisation de léconomie impliqueront des mutations qui placeront le tourisme en tête de lindustrie dans le monde. Aussi, avons Nous tenu à v ous faire part de Notre vision quant à la mise à niveau de ce secteur que Nous considérons comme un pivot de développement afin que Notre pays puisse bénéficier des parts du marché touristique quil mérite au niveau international et dans la zone prometteus e de la Méditerranée, Notre objectif étant de réhabiliter le secteur du tourisme en tant que secteur économique dune grande priorité ». Accord Cadre Article 1 : Le tourisme, priorité économique nationale
« Lénorme potentiel de croissance que recèle lindustrie touristique nationale, la place au premier rang des priorités du Gouvernement, dans la p erspective plus générale de la mise en uvre dun programme de développement accéléré du Royaume sur les plans économique et social. Par ses effets dynamisant sur les principales variables macro-économiques (emplois, croissance, équilibres externes et investissements), par ses effets dentraînement sur les autres secteurs de léconomie nationale, par ses effets structurants sur le tissu industriel des
PME/PMI, laménagement du territoire, les populations locales et le monde rural, le Gouvernement déclare ériger le tourisme en priorité économique nationale ». Les parties conviennent que la mise en uvre de la « Vision 2010 » aura un effet significatif sur les grands équilibres macro-économiques, avec comme objectifs principaux pour la décennie : Limpulsion dune croissance supplémentaire du PIB d e lordre de 2 à 3 points par a n ; La création de 600.000 emplois environ ; Laugmentation des recettes annuelles en devises de 20 à 80 milliards de dirhams environ. y
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Les parties déclarent que les effets attendus dun développement accéléré de lindustrie touristique dans le déclenchement dune dynamique globale de croissance de léconomie marocaine justifient fondamentalement son statut de priorité économique nationale et sa conséquence directe: la mobilisation de tous les moyens humains, financiers et organisationnels au niveau de lEtat notamment, pour traduire dans les faits de manière tangible et crédible, les Hautes Directives Royales et lengagement politique du Gouvernement et des professionnels. Le Gouvernement déclare en conséquence sengager à procéder à tous les arbitrages nécessaires dans les plus brefs délais pour que le statut de priorité acco rdé au secteur du tourisme se traduise concrètement dans les faits. Les parties conviennent également de limpérieuse nécessité de mettre en place un dispositif statistique renforcé au niveau national pour analyser et suivre avec précision les performances de lindustrie touristique, ses impacts sur les autres secteurs de léconomie et les principales variables macro-économiques. Dans le cadre des dispositions de larticle 49 du présent Accord dApplication, les parties décident de favoriser une étroite collaboration entre lObservatoire du Tourisme et les différentes entités administratives chargées des statistiques nationales, et en particulier, la Direction de la Politique Economique Générale au Département de lEconomie et des Finances et la Direction des Statistiques du Ministère de la Prévision Economique et du Plan. ARTICLE 2 : LES CAD RES DE REFE RENCE DE LA NOUVELLE POL ITIQUE TOURIST IQUE Discours Royal
« En vue de traduire dans les faits les mesures ou dispositions annoncées par Notre Majesté, il est pour Nous un motif de fierté de clore Notre rencontre avec vous en présidant la cérémonie de signature de lAccord Cadre entre le Gouvernement et les promoteurs touristiques qui concrétise Nos orientations, en considérant que le déroulement de cette
cérémonie sous Notre Egide comme une illustration de lengagement collectif, moral et effectif de tous les citoyens à promouvoir ce secteur stratégique. » Accord Cadre Article 2 : Le PDES 2001-2004 et le Contrat Programme, cadre de référence
« Les parties conviennent que suite à une démarche concertée entre les opérateurs privés ou publics du secteur et le Département du tourisme, le contrat programme tenant compte des objectifs et orientations du PDES 2001-2004, propose une vision cohérente et structurée du secteur touristique pour la prochaine décennie, et par suite, constitue le cadre de référence à laction conjointe du Gouvernement et des opérateurs privés pour planifier et promouvoir un développement durable et accéléré de lindustrie touristique nationale ». Dans le respect des Hautes Directives contenues dans le Discours Royal, les parties conviennent que le Contrat Programme, lAccord Cadre et le présent Accord dApplication constituent les cadres politiques, conceptuels et opérationnels de la nouvelle politique touristique, en traduisant lengagement de lEtat marocain et la détermination de tous les acteurs à la mettre en uvre avec succès. ARTICLE 3 : ENGAGEMENT SU R LA VIS ION Discours Royal
« Notre pays peut, grâce aux potentialités naturelles et civilisationnelles don t Dieu la comblé, réaliser un développement touristique national de haute qualité qui nous permettra daccueillir chaque année pas moins de dix millions de touristes au cours de la prochaine décennie ». Accord Cadre Article 3 : Engagement sur la vision 2010
« Les parties décident formellement de se fixer lobjectif de dix millions de touristes à lhorizon 2010 et de le considérer comme un objectif national prioritaire visant à positionner le Maroc parmi les premières destinations touristiques mondiales. Les parties sengagent en conséquence sur un dispositif stratégique global, destiné à mettre en uvre dans les plus brefs délais, selon un planning à définir, la politique à suiv re pour la prochaine décennie. Les parties conviennent également que la réalisation de cet objectif suppose principalement:
La construction par le secteur privé de 80.000 chambres supplémentaires pour un investissement denviron 30 milliards de dirhams ; La mise en adéquation des capacités de transport (aérien, maritime et terrestre) ; La réalisation dun certain nombre de programmes dinfrastructures et dinvestissements complémentaires à la charge de lEtat, dorganismes publics et privés ». y
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En application de larticle 3 de lAccord Cadre, les parties décident de retenir comme référentiel de base «le modèle de simulation global» annexé au présent Accord dApplication, de préciser les implications de la vision 2010 en matière dinvestissements publics et privés, et délaborer un Programme de Développement et dInvestissement Stratégiques (PDIS) pour la décennie. Ledit programme viendra compléter larsenal opérationnel prévu dans le cadre de cet accord. 3.1. Modèle de simulation global
Les parties décident de retenir comme référentiel de base «l e modèle de simulation global» annexé au Contrat Programme et au présent Accord dApplication. 3.2. Vision 2010 et investissements
Les parties conviennent de limpérieuse nécessité deffectuer une programmation stratégique dans le temps et lespace des investissements nécessaires à la réalisation de la vision 2010, qui soit en cohérence avec le modèle de simulation global et le programme de développement des nouvelles capacités hôtelières qui en résultera notamment. A cet égard, les parties saccordent sur lestimation préliminaire suivante de ces investissements: En premier lieu, la création et/ou lextension dun certain nombre de travaux dinfrastructures (aménagements hors-site des nouvelles stations balnéaires, assainissement distribution deau et délectricité, infrastructures de communication et daccueils aux frontières) est évaluée en première approximation à une quinzaine de milliards Dh. En second lieu, selon les premières approximations disponibles, laménagement in-site et le développement des nouvelles stations balnéaires nécessiteraient u n investissement de lordre de 15 milliards Dh au cours de la décennie. En troisième lieu, la réalisation des 80.000 chambres supplémentaires nécessaires pour accueillir 10 millions de touristes exigera, selon le positionnement global de la destination Maroc qui sera défini conformément aux dispositions de larticle 15 du présent Accord dApplication, entre 30 et 40 milliards Dh dinvestissements hôteliers. En quatrième lieu, les investissements daccompagnement liés à lanimation et aux loisirs sont estimés à 5 milliards Dh.
En cinquième lieu, la mise en adéquation des capacités de transport (aérien, terrestre et maritime) nécessiterait une quinzaine de milliards Dh environ. Au total, et en première approximation, 80 à 90 milliards de dirhams dinvestissements seraient nécessaires pour accompagner la mise en uvre de la nouvelle politique touristique. 3.3. Programme de Développement et dInvestissement S tratégiques (PDIS)
Ainsi, eu égard aux enjeux de la nouvelle politique touristique, les parties décident lélaboration dun «Programme de Développement et dInvestissement Stratégiques» (PDIS). Ce PDIS constituera une synthèse à léchelle nationale de tous les investissements publics et privés à réaliser pour atteindre la «vision 2010». Sachant que seront dispon ibles, fin 2001, les premières évaluations concernant le phasage de développement des nouvelles stations balnéaires, les parties conviennent délaborer une première ébauche du PDIS à horizon Juin 2002; la version définitive devra être achevée fin Décembre 2002. En conséquence de ce qui précède, le Gouvernement déclare sengager à recenser exhaustivement lensemble des besoins dinvestissements nécessaires à la mise en uvre harmonieuse et efficace de la «vision 2010» et relevant du budget de lEtat ou des organismes et entreprises publics concernés (ONE, ODEP, ONEP, ONDA, RAM, ONCF, ADM, ONMT,), et ce, afin de disposer des éléments dinformation essentiels à une programmation budgétaire des investissements prioritaires et stratégiques à réaliser au cours de la prochaine décennie, et en particulier entre 2002 et 2005. De même, et dans le cadre des dispositions de larticle 53 du présent Accord dApplication, les représentants du Gouvernement (Walis et Gouverneurs) dans les principales régions touristiques concernées, procéderont aux mêmes évaluations, en étroite collabo ration avec les élus locaux et les associations professionnelles impliquées, pour la partie des investissements relevant du budget ou de la responsabilité des collectivités locales ou régionales, et en particulier sagissant des domaines suivants : hygiène et propreté des sites touristiques, ramassage des déchets urbains, aménagement des espaces urbains (urbanisme, esthétique, espace vert, voie de circulation), organisation dactivités récréatives permanentes, mise en adéquation des capacités de distribution deau et délectricité, assainissement des déchets solides et liquides, transport en communs, infrastructures hospitalières et de santé, police nationale et touristique. Par ailleurs, dans les mêmes délais et dans le cadre des mêmes dispositions de larticle 53 du présent Accord dApplication, les représentants des transporteurs touristiques, des agences de voyages et des hôteliers évalueront le plus précisément possible les besoins en matière de transport touristiques terrestres (autocars, voiture de location, ).
Les parties conviennent enfin de désigner le Comité de Pilotage Stratégique pour coordonner le chantier «PDIS», collecter et analyser lensemble des informations nécessaires. Le Comité de Pilotage Stratégique, pour effectuer cette mission, travaillera avec le support actif de lensemble des parties concernées (Administration, Collectivités Locales, représentants des professionnels). ARTICLE 4 : ENGAGEMENT SU R LA ST RATEGIE Discours Royal
« Nous espérons que les efforts de tous se conjuguent pour que cet engagement soit concrétisé en projets ambitieux à même dimpulser fortement le développement du secteur touristique qui, si nous gagnons la bataille de son décollage, nous servira dassise fondamentale pour remporter le grand Jihad économique et social que nous menons avec confiance, détermination et ambition. » Accord Cadre Article 4 : Engagement sur la stratégie
« Les parties décident que la réalisation de la vision 2010 exige le décle nchement simultané de plusieurs dynamiques : Ne dynamique commerciale pour rétablir la compétitivité de la destination et du produit Maroc ; Une dynamique industrielle et financière pour améliorer la rentabilité de linvestissement touristique au Maroc et orienter lépargne nationale et internationale vers le secteur du tourisme ; Une dynamique institutionnelle visant la restructuration par lEtat, de ses organes dintervention et par le secteur privé, de ses associations professionnelles, pour doter le secteur du tourisme de structures qui autoriseront une planification concertée de la nouvelle politique touristique ». y
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En application de larticle 4 de lAccord Cadre, et constatant déjà un retard de plusieurs milliers de chambres en regard du «modèle de simulation global», les parties conviennent que le succès de la nouvelle politique touristique repose sur le caractère concomitant et massif des mesures qui seront prises au cours des quinze (15) prochains mois, et en particulier au cours des six prochains mois. Les parties conviennent à cet égard de mettre en uvre la totalité du dispositif stratégique global en considérant comme indissociable et complémentaire lensemble de ses composantes.
DYNAMIQUE COMMERCIALE ARTICLE 5 : RETABLIR LA COMPETITIVITE DE LA DEST INATION Accord Cadre Article 5 : Rétablir la compétitivité de la d estination
« Conscientes de la nécessité de déclencher puis dentretenir tout au long de la décennie une puissante et durable dynamique commerciale qui permettra de soutenir un rythme annuel de croissance des arrivées de touristes internationaux de 15% environ pour atteindre en 2010 lobjectif de 10 millions d e touristes, les parties conviennent dadopter un ensemble de mesures destiné à rétablir la compétitivité de la destination Maroc. Les parties décident en conséquence de mettre en uvre les st ratégies «produits », « prix», « promotion » et « professionn alisme des métiers » adaptées pour positionner le Royaume comme lune des destinations majeures et naturelles du marché touristique mondial et notamment européen ». En application de larticle 5 de lAccord Cadre, les parties déc larent leur volonté commune de rétablir la compétitivité de la destination Maroc à travers la mise en uvre des axes stratégiques suivants : Concevoir une offre de produit de haute facture en capitalisant sur les atouts naturels de la destination; Adopter un positionnement optimal s ur le rapport qualité-prix de la destination; Favoriser la professionnalisation de tous les acteurs de la chaîne touristique à traver s une dynamique générale de compétence et de sérieux; Mobiliser toutes les ressources financières nécessaires pour pro mouvoir la destination sur les marchés émetteurs, à travers un office structuré et performant. y
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STRATEGIE PRODU IT ARTICLE 6 : ST RATEGIE PRODUIT
Les parties conviennent de mettre en uvre une stratégie «produit» visant à entretenir et développer tout au long de la décennie l intérêt de la destination Maroc, tant auprès des professionnels du tourisme que des clients internationaux ou nati onaux et reposant sur les cinq axes suivants: positionnement offensif sur le balnéaire avec le lancement de nouvelles stations balnéaires (article 7); y
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La consolidation et/ou la restructuration du balnéaire existant à Agadir, Tanger et Tétouan (articles 8, 9, 10 et 11); Le repositionnement du produit culturel (article 12); Le développement du tourisme rural (article 13); La promotion du tourisme interne (article 14). y
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ARTICLE 7 : POS ITIONNEMENT OFFENSIF SU R LE BALNEA IRE ET NOUVELLES STATIONS Discours Royal
« Si laménagement par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social, dune nouvelle génération de zones touristiques intégrées traduit notre ferme détermination à inciter l Etat à investir dans le secteur touristique, Nous sommes déterminés à aller de lavant sur cette voie pour laménagement de nouvelles zones touristiques en partenariat avec le secteur privé, conformément à un cahier de charges qui confère aux particuliers les tâches de réalisation et de commercialisation, en laissant à lEtat le soin dassumer la mission dorientation et de contrôle ». Accord Cadre Article 6 : Positionnement offensif sur le balnéaire
« Les parties conviennent de la réalisation de lobjectif 2010 passe nécessairement par un positionnement offensif du Maroc sur le segment balnéaire afin que celui-ci représente près de 70% de loffre en 2010, soit une capacité additionnelle de 65.000 chambres environ. Les parties conviennent ainsi de lancer rapidement 4 à 5 nouvelles stations avec lobjectif de disposer dune offre balnéaire permanente au sud, renforcée de Mai à septembre par une offre méditerranéenne de qualité. Les différents sites devant recevoir ces stations sont identifiés (Saïdia, Khmis Sahel, Haouzia, Essaouira, Taghazout, Guelmim). Le programme de développement de ces stations sera défini en concertation entre les parties, et ce, afin de concevoir une offre globale de qualité, harmonieuse, cohérente et adaptée aux différentes exigences de la demande touristique » Article 18 : Aménagement de nouvelles stations balnéaires
« Les parties constatent avec satisfaction que les sommes allouées par le Fonds Hassan II pour laménagement de nouvelles stations balnéaires, ont permis de déclencher une nouvelle dynamique pour promouvoir le balnéaire au Maroc.
Les parties constatent également avec satisfaction que les efforts du Gouvernement se traduisent par ladoption du principe de concéder à des promoteurs privés laménagement de stations balnéaires intégrées, en contrepartie de cahier de charges contraignant. Les parties considèrent cette approche comme étant susceptible de permettre une augmentation quantitative et qualitative significative de loffre nationale en des délais records. Ces cadres contractuels permettront en effet dimposer aux promoteurs aménageurs un certain nombre daxes directeurs au schéma daménagement général et de disposer des voies de recours pour stopper toutes les dérives possibles. Les parties conviennent que létablissement de ces cadres contractuels détaillés et contraignants constitue la juste contrepartie de la mise à disposition des bases foncières et de la réalisation des infrastructures hors sites à la charge de lEtat. Enfin, les parties conscientes de lurgence à promouvoir ces nouveaux sites balnéai res décident de prendre toutes les mesures susceptibles de permettre lattribution à des aménageurs-développeurs dau moins trois sites actuellement à létude, et ce, au plus tard au premier trimestre 2002 ». Le projet de développement durable du tourisme balnéaire, e ntrepris par le Département du Tourisme avec lappui de la BIRD porte sur la création de six nouvell es stations (Saïdia Ras El Ma- Provinces de Berkane et Nador; Khmis Sahel - Province de Larache; El Haouzia Province dEl Jadida; Mogador Province dEssaouira; Taghazout Province dAgadir; Plage Blanche Province de Guelmim). La démarche adoptée pour la création de ces stations sarticule autour des axes suivants: Elaboration des études de faisabilité pour laménagement des nouveaux sites, par des consultants de renommée internationale; Sélection des aménageurs privés chargés de la valorisation des sites sur la base des études de faisabilité et avec lappui dune Banque dAffaires; Concession aux aménageurs-développeurs privés sélectionnés, des nouveaux sites en contre partie de cahier de charges contraignants négociés avec lappui de la Banque dAffaires et des équipes dassistance technique accompagn ant le Département du Tourisme à toutes les étapes du projet. y
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Par suite, en application des articles 6 et 18 de lAccord Cadr e, les parties constatent avec satisfaction que le projet de création de nouvelles stations balnéaires avance selon les délais et les méthodes initialement arrêtées ; en particulier les parties observent que toutes les études de faisabilité ont été lancées. Les parties saccordent en conséquence sur les objectifs suivants:
Disposer avant fin Décembre 2001 de lensemble des études de faisabilité en cours; Mettre en uvre avant fin Juin 2002 toutes les mesures nécessaires à la sélection des aménageurs-développeurs privés pour laménagement de trois nouveaux sites parmi les cinq, celui de Taghazout ayant déjà fait lobjet dune concession dans le cadre dun mémorandum dentente; Procéder à la sélection effective des aménageurs-développeurs avant Septembre 2002. y
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De même, les parties, conviennent dun point régulier sur létat d avancement du projet lors des réunions mensuelles du Comité de Pilotage Stratégique, et, au plu s tard fin Février 2002, dune présentation formelle du dispositif global mis en uvre dès achèvement de lensemble des études de faisabilité visées au présent article et de létude sur le positionnement concurrentiel de la destination stipulée à larticle 15 du présent Accord dApplication. ARTICLE 8 : CONSOL IDATION ET REST RUCTURATION DU BALNEAIRE E XISTANT Accord Cadre Article 6 : Positionnement offensif sur le balnéaire, 4ème alinéa
« Les parties conviennent également que la crédibilité de loffre balnéaire marocaine passe par la consolidation de la baie dAgadir, le repositionnement et la restructuration de Tanger et de la côte de Tétouan ». En application de larticle 6 de lAccord Cadre, les parties décident dadopter les plans dactions suivants, relatifs à la consolidation de la baie dAgadir (article 9), au repositionnement et à la restructuration de Tanger (article 10) et du littoral de Tétouan (article 11).Page 16 sur 61 ARTICLE 9 : CONSOL IDATION DE LA BA IE DAGAD IR
Avec lobjectif de crédibiliser loffensive du Royaume sur le segment balnéaire, les parties conviennent de limpératif de consolider le développement du premier pôle touristiqu e du Royaume, unique station balnéaire à vocation internation ale qui représente, avec 10.000 chambres classées occupées à 70%, près du quart de la capacité daccueil nationale. Les parties constatent également le nouvel essor de la destination, suite notamment au déblocage des activités de la SONABA et aux nombreuses mesures prises depuis quelques années par les autorités locales et les professionnels réunis au sein du GRIT dAgadir. A cet égard, les parties constatent, avec satisfaction, une puissante relance des investissements touristiques alimentée par des promoteurs de renom international et dans
le cadre de conventions signées avec lEtat (TUI, Neckerman, Fram, Dallah Baraka, Accor, Sol Melia,), qui devront permettre au cours des trois prochaines années daugmenter de 50% les capacités daccueil (5000 chambres programmées dont 3000 en chantier) et doccuper avec des produits nouveaux de qualité toute la baie dAgadir. Les parties conviennent en conséquence, que le repositionnement du «produit balnéaire Agadir» est bien engagé avec une offre produit de qualité, limplication de grands groupes internationaux, une offre golfique de grande capacité (six parcours disponibles à lhorizon 2003), au cur dune région pouvant offrir, outre un micro climat exceptionnel, un e gamme variée de tourisme qui devrait permettre à lhorizon 2005 datteindre les objec tifs du Contrat Programme et un doublement de la capacité actuelle, soit 20.000 chambres. Cependant, et afin de consolider les acquis enregistrés, les parties décident du plan daction suivant, dont les grandes lignes ont été définies suite à une étroite collaboration entre le Département du Tourisme, les autorités et les professionnels locaux: Renforcement de lanimation de la ville: La valorisation de la Marina dAgadir; Lorganisation de deux festivals de dimension internationale; Le soutien de toutes initiatives pouvant permettre danimer la plage et la ville, à travers notamment une offre permanente et accessible dactivités sportives et de loisirs; La reprise des événements à thème (fête des miel; fête des amandiers; fête de lorange; fête de la mer,.). Amélioration de la qualité environnementale de la destination: Lachèvement avant fin 2002 de la première phase des travaux dassainissement, conformément aux recommandations du schéma directeur dassainissement du Grand Agadir, avec pour objectif la dépollution de la ville en général et de la baie dAgadir en particulier. Les phases suivantes, planifiées pour la période 2003 -2010, consisteront notamment en la réalisation du réseau de ré- utilisation des eaux usées et nécessiteront un investissement de 750 Millions Dh; La mise en place dès 2002 dun plan daction pour la réhabili tation de la plage et la lutte contre lérosion marine. Ce plan daction sera soumis au Comité de Pilotage Stratégique du Tourisme pour avis ava nt fin Juin 2002; Le transfert, dans les meilleurs délais, de la décharge publique pour déchets solides et des carrières ouvertes au flanc de la montagne au nord de la ville; La mise en service avant 2004 de ladduction en eau potable du barrage de Aït Hamou. Amélioration de la qualité urbaine de la destination: y
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Lachèvement par les départements concernés (Tourisme-Urbanisme) et les autorités locales dune étude ayant comme objectif la restructu ration des trames urbaines des quartiers périphériques dAgadir (Anza, Aourir, Tamghart). Cette étude devra être achevée selon un calendrier provisoire avant fin 2002; La restructuration des axes urbains pour décongestionner la circulation à lintérieur de la ville. Amélioration de la desserte de la destination: y
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Létude de la connexion dAgadir au réseau autoroutier; La desserte aérienne directe aux départs des différents marchés émetteurs, à encourager dans le cadre des orientations définies à larticle 16 du présent Accord dApplication. y y
ARTICLE 10 : REPOS ITIONNEMENT ET RESTRUCTURATION DE TANGER
Les parties constatent en premier lieu la régression dramatique au cours des dix dernières années de la destination Tanger, avec notamment une capacité de 3.500 chambres seulement occupées à moins de 30%, et ce, malgré une situation géographique privilégiée (au carrefour de laMéditerranée, de lAtlantique et du Détroit de Gibraltar), la proximité avec lEspagne et lEurope, les atouts naturels de ses environnements, son passé historique et civilisationnel remarquable (tombes phéniciennes, musées, grottes dHercule, etc). En second lieu, les parties conviennent du diagnostic suivant: potentiel touristique naturel fortement dégradé avec en particulier la pollution de la baie, lérosion marine, lexistence de la voie ferrée le long de la plage; Une dégradation considérable de la qualité du produit hôtelier avec de trop nombreux établissements délabrés et un professionnalisme en matière de gestion insuffisant; Une dégradation inquiétante de lenvironnement urbain; Une desserte aérienne faible voire inexistante avec labsence de vols charters et/ou directs; y
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La faiblesse de la promotion de la ville de Tanger depuis de nombreuses années.
Par suite et afin de réhabiliter Tanger en pôle de développement touristique, les parties conviennent, conformément aux dispositions de larticle 53 du p résent Accord dApplication de la nécessité de concevoir un Programme de Développement Régional pour la période 2002-2005, et ce, avant fin Juin 2002.Page 18 sur 61 Ce programme, qui sera élaboré en étroite concertation avec les autorités locales, les services extérieurs des Départements ministériels concernés, lAgence du Nord, les élus locaux, lONMT, la RAM, lONDA et lODEP, reposera nécessairement sur des engagements réciproques des parties concernées :
Relance par le Département du Tourisme des projets de développement de la Société Nationale de lAménagement de la Baie de Tanger (SNABT) avec lobjectif daménager une nouvelle zone touristique de 90 hectares au cur de la baie de Tanger; Lancement par les hôteliers dun plan de mise à niveau des infrastructures hôtelières, à travers le lancement dune opération urgente de rénovation, dans le cadre des dispositions générales prévues à larticle 45 du présent Accord d'Application; Mise en uvre par lONMT dune politique promotionnell e, spécifique à court moyen et long terme, en partenariat avec la Région du Nord et lAgence du Nord, dans le cadre dune définition précise du positionnement produit «Tanger» et des objectifs visés en matière de taux doccupation, de politique tarifaire, dinvestissements publics et privés; Mise en uvre par la RAM dune politique de desserte aérienne de la ville à court moyen et long terme; Lancement dune étude par les Administrations du Tourisme et de lUrbanisme, en concertation avec la ville ayant pour objectif la restructuration du cadre urbain et la revalorisation du patrimoine existant. Cette étude devrait être achevée et présentée au Comité de Pilotage Stratégique avant fin Mars 2003; Mise à niveau par lONDA et lODEP des infrastructures daccueil aux frontières (aéroport et gare maritime de Tanger). y
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Enfin, les parties conviennent de suivre avec attention les travaux de dépollution de la baie de Tanger, dans le cadre des mesures durgence que sest engagé à réaliser le concessionnaire privé en charge de la distribution deau et de lassainissement de la vill e de Tanger, la dépollution de la Baie de Tanger devant être réalisée d ici fin 2003. ARTICLE 11 : REPOS ITIONNEMENT ET RESTRUCTURATION DU LITTORAL DE TETOUAN
Les parties conviennent de la situation géographique privilégiée et stratégi que du littoral de Tétouan et de la qualité exceptionnelle de cet espace balnéaire ass ociant mer et montagne, plages de sable abondant et arrière pays. Les parties constatent cependant que lintense dynamique de création de complexes touristiques durant les années 80 a conduit à la prédominance dapproches immobilières orientées vers les résidences secondaires avec pour conséquence la privatisation du littoral Nord, la migration des flux touristiques internes vers le littoral Sud et la saisonnalité extrêmement courte et pénalisante. Les parties observent également la multiplication des problèmes environnementaux liés à des infrastructures routières et dassainissement incompatibles avec lenvergure des opérations réalisées depuis une vingtaine dannées. Par suite, redonner à ce littoral un nouveau souffle et le transf ormer en pôle de développement touristique à vocation international, nécessite une réhabilitation dampleur.
Les parties décident en conséquence du plan daction suivant: Réalisation dune étude par un cabinet de consultant expert en restructuration de site touristique avec pour objectifs: (i) le redéveloppement du littoral «Oued RMel» à «Jebha» et en particulier laxe «Martil-Fnideq», (ii) la faisabilité de nouvelles sta tions touristiques à «Oued RMel-Dalia» et à «Oued Laou». y
Cette étude, conduite et financée par les Administrations du Tourisme et de l Urbanisme et de lAgence du Nord, dans le cadre dun partenariat avec les collectivités locales et dune concertation avec les professionnels locaux, démarrera début 2002 pour être achevée et présentée au Comité de Pilotage Stratégique avant fin 2002. Lancement et/ou actualisation par lONDA des études de faisabilité du projet de rénovation de laéroport de Tétouan et dextension de sa piste datterris sage avec lobjectif dêtre en mesure daccueillir des vols charters et/ou directs en provenance des marchés émetteurs; Mise à niveau du poste frontière de Bab Sebta, sous la utorité de lAdministration de lIntérieur. y
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ARTICLE 12 : REPOS ITIONNEMENT DU PRODUIT CULTUREL Discours Royal
« Dans Notre conception, le tourisme, outre quil constitue une activité économique de grande importance, représente une culture et un art de communication avec lautre. Sous cet angle, son développement requiert une exploitation judicieuse de nos potentialités naturelles riches et variées et de notre patrimoine civilisationnel et culturel séculaire, connu pour ses traditions dhospitalité. dans le cadre de la consécration dune culture et dune nouvelle politique touristiq ue participant dune meilleure exploitation des énormes potentialités du produ it touristique national, consistant en sa proximité des grands centres émetteurs de tourisme, la diversité des sites naturels, la richesse du patrimoine culturel et des traditions bien ancrées, riches et variées dans les domaines de larchitecture, de la gastronomie, des costumes, de lartisanat et des arts populaires ».
Accord Cadre Article 7 : Repositionnement du produit culturel
« Les parties conviennent dun objectif de capacité à lhorizon 2010 pour le produit culturel de lordre de 37.000 chambres, soit une capacité additionnelle de 15.000 chambres environ. Les parties saccordent sur la nécessité, compte tenu de la saturation et de létat des capacités existantes ainsi que des délais de réalisation de nouvelles capacités sur le segment balnéaire, de programmer un large plan de rénovation et dextension du «Produit Culturel » notamment à Marrakech, Ouarzazate, Fès, Meknès, Tanger, Rabat et Casablanca, Ce programme de rénovation à mener par les établissements hôteliers concernés devra intervenir au cours de la période 2001-2004 ». Le produit culturel Maroc (Marrakech, Ouarzazate, Fès, Meknès, Rabat et Casablanca) avec 20.000 chambres environ dont près de la moitié à Marrakech, présente des atouts exceptionnels et positionne la destination parmi les plus attractives du bassin méditerranéen : diversité des sites naturels, richesse du patrimoine historique et civilisationnel (architectures, gastronomie, costumes, artisanat, arts populaires), produits authentiques (villes impériales, Kasbah, Oasis) concourent au succès grandissant de la destination. Cependant, si près de 7.000 chambres sont en cours de réalisation sur ces six destinations (dont le 1/4 pour Casablanca), le produit culturel Maroc souffre de quelques handicaps qui pénalisent son développement : offre en hébergement touristique limitée avec en particulier labsence de zones touristiques aménagées dans un cadre durable et prêtes à recevoir de nouveaux développements; Des atouts inexploités ou mal exploités avec notamment une grande faiblesse sur le plan de lanimation et des loisirs, à lorigine dune durée moyenne de séjour inférieure à 3 jours; Un cadre urbain parfois dégradé et des infrastructures insuffisa ntes pour valoriser les atouts touristiques de ces destinations; Une desserte aérienne insuffisante à lexception de Casablanca et, dans une moindre mesure, de Marrakech avec en particulier labsence de vols charters et/ou directs. y
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Par suite, en application de larticle 7 de lAccord Cadre, avec lobjectif de permettre une augmentation des capacités denviron 15.000 chambres, les parties conviennent de la stratégie suivante:
Repositionnement des destinations pour une meilleure valorisatio n de leurs potentialités et la levée des handicaps à leur développement; Lancement dun large programme de rénovation dans les conditions et selon les modalités définies à larticle 45 du présent Accord dApplication; Développement de nouvelles zones touristiques. y
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La mise en uvre de cette stratégie reposera sur lélaboration dune étude pour chacune des destinations par des équipes de consultants pluridisciplinaire. Ces études auront pour objectifs: La définition et lanalyse des entraves à surmonter et des atouts à exploiter; La proposition dactions majeures et prioritaire s pour ces destinations; Le choix des zones devant faire lobjet dun développement touristique et lélaboration des études de faisabilité relatives à laménagement de ces zones. y
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La durée de chaque étude est estimée à 8 mois environ. Ces études seront financées par les Administrations du Tourisme et de lUrbanisme, dans le cadre dun partenariat avec les collectivités locales et dune concertation avec les professionnels locaux. Le planning prévisionnel de lancement de ces étud es est le suivant: Marrakech (2ème semestre 2001); Ouarzazate (1er Semestre 2002); Fès et Meknés (2ème Semestre 2002); Rabat et Casablanca (2ème semestre 2002).
ARTICLE 13 : DEVELOPPEMENT DU TOU RISME RURAL Discours Royal
« Ces potentialités répondent également aux nouvelles attentes des touristes à la quête du dépaysement, dun tourisme à forte charge culturelle empreinte doriginalité, et à dimension écologique marquée et de ceux qui cherchent à nouer des contacts humains avec les populations locales ». Les parties observent que le tourisme rural, le tourisme vert ou le tourisme de nature, connaissant un essor spectaculaire en Europe, avec près de 50 millions dadeptes à la recherche dexpériences, démotions, dauthenticité et de contacts humains. Les parties constatent à cet égard les énormes atouts de la destination Maroc: proximité dune niche de clientèle européenne, espaces géographiques exceptionnels, paysages hors
du commun, sites dintérêts géographiques uniques, faune et flore abondante, identités fortes, cultures régionales marquées, etc Les parties conviennent de la forte contribution du tourisme rural à un développement harmonieux de zones défavorisées économiquement. Les parties observent enfin le succès spectaculaire de lexpérience pilote de développement du Haut Atlas Central menée dans la province dAzilal durant les années 90 en collaboration avec le Gouvernement français: affluence annuelle estimée à 60.000 visiteurs internationaux, aménagement de 88 gîtes détapes chez lhabitant, formation de 380 guides diplômés, etc Cependant, un développement réussi du tourisme rural au Maroc nécessite un certa in nombre dimpératifs: Maintien et amélioration de la qualité du produit; Préservation de lenvironnement naturel et du patrimoine culturel; Meilleur répartition des retombées socio-économiques sur les populations locales; Extension de lexpérience, aujourdhui concentrée sur le Haut Atlas et dans une moindre mesure sur le désert présaharien, aux autres régions du Royaume qui présentent des potentialités (arrière pays des stations balnéaires notamment); Mise en place dune entité institutionnelle spécialisée disposan t de lexpertise et des moyens requis pour exercer le leadership sur le créneau; Mise en place au niveau local dagents développeurs pour assurer lassistance technique et le suivi des opérations à entreprendre, dans le cadre dun développement de proximité; Coordination efficiente des différents intervenants et notamment les départements institutionnels concernés (Tourisme, Environnement, Eaux & Forêts , Intérieur). y
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Par suite, en application des directives Royales, les parties conviennent du plan daction suivant: Poursuite des efforts accomplis sagissant des massifs de montagne du Haut Atlas et des zones désertiques, dans le cadre dune étroite collaboration entre le Département du Tourisme et les professionnels (Transmaroc et Angamm), avec limplication des populations locales: Aménagement de circuits de randonnées et de découverte des sites présentant un intérêt particulier; Réhabilitation des r efuges; Incitation à la réalisation dinfrastructures dhébergement et à leur classement; Réglementation et réalisation de chartes déontologiques et de charte qualité; y
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Promotion du produit par lélaboration de nouveaux matériels publi-promotionnels (visuel, brochures thématiques, brochures de prestige, cartes de randonnées). Réalisation détudes sectorielles sur le développement du tourisme rural au Maroc avec pour objectifs principaux: Le recensement et lidentification des potentialités du tourisme rural correspondant le mieux aux besoins de la clientèle potentielle; Hiérarchisation des atouts touristiques en fonction des marchés potentiels; Définition dun programme daction pour la valorisation des ressources prioritaires et la réalisation détudes de faisabilité pour quelques sites pilotes. y
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première étude, dont le coût est estimé à 2 millions Dh, financée par le PN UD et lancée en Octobre 2001, sachèvera avant fin Mars 2002. Dautres études seront réalisées courant 2002 dans le cadre de la coopération internationale. ? Mise en place dune entité spécialisée pour assurer le leadership dans le développement du tourisme rural. Létude de restructuration du Département du tourisme et létude de reengineering des outils daménagement touristique, actuellement en cours, et visés aux articles 38 et 55 du présent Accord dApplication, permettront de déterminer les contours ainsi que les modalités de fonctionnement de la nouvelle entité, sa mise en place étant prévue avant fin Juin 2002. ARTICLE 14 : DEVELOPPEMENT DU TOU RISME INTERNE Discours Royal
« Ils doivent également accorder une importance extrême à lencouragement et à lintégration du tourisme intérieur qui connaît une reprise remarquable depuis quelques années, et ce, en mettant en place des établissements hôteliers répondant aux besoins et attentes du touriste marocain et à la portée de toutes les catégories sociales ». Les parties conviennent de limpératif de promouvoir le tourisme in terne dans le cadre de la mise en uvre de la vision 2010; les parties observent que le modèle de simulation global annexé au Contrat Programme, prévoit à lhorizon 2010 un qua si do ublement de touristes nationaux hébergés en hôtels classés (2 millions environ contre 1,2 en 2000), avec un taux de croissance annuel moyen compris entre 4% et 5%. En application des Directives Royales, les parties décident du plan daction suivant: A court terme, élaborer des produits spécifiques attrayants (formules week-end, semaine, package tout compris) commercialisés à des tarifs promotionnels et supportés par une campagne nationale de promotion en direction des nationaux. y
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comité ad hoc constitué de la FNIH, de la FNAVM, du Syndicat des Transporteurs du Tourisme, de lONCF, de lONMT et de la RAM sera chargé délaborer des propositions qui seront soumises avant fin Décembre 2001 au Comité de Pilotage Stratégique pour validation; Achever létude sur le développement du tourisme national l ancée en Juillet 2000, au plus tard avant fin Mars 2002. Il est à cet égard rappelé que les principaux objectifs de cette étude sarticulent autour des axes suivants: Déterminer la demande potentielle interne ; Etudier les caractéristiques quantitatives et qualitatives des touristes nationaux et leurs motivations; Identifier les sites touristiques par région; y
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Elaborer les montages technico-financiers nécessaires pour permettre à chaque région de développer ses propres sites; Elaborer une stratégie de développement pour promouvoir le tourisme interne sous ses différentes formes. y
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Létude, dont la première phase est en cours dachèvement, sera présentée, le plus tôt possible et de préférence avant la fin du 1er trimestre 2002, au Comité de Pilotage Stratégique qui arrêtera le plan de mesures à mettre en uvre en application du présent Accord dApplication. STRATEGIE PRIX / Q UALITE ARTICLE 15 : AMEL IORATION DU RAPPORT QUAL ITE-PRIX DE LA DEST INATION MAROC Accord Cadre Article 8 : Amélioration du rapport qualité/prix de la destination Maroc
« Les parties conviennent de la nécessité de pratiquer une politique de tarification globale adaptée au positionnement et au produit de la destination Maroc, qui permettrait datteindre simultanément es objectifs de fréquentation et de rentabilité nécessairement liés à la réalisation de la vision 2010. Les parties décident à cet effet, indépendamment des dispositions des articles suivants, de diligenter une étude approfondie du positionnement concurrentiel de la destination Maroc. Cette étude dont le financement sera assuré conjointement par toutes les parties concernées ou intéressées, devra être réalisé par un cabinet consultant international en association avec des spécialistes marocains ». Les parties conviennent que la mise en uvre de la nouvelle politique touristique exige en effet une maîtrise parfaite du positionnement concurrentiel de la destination Maroc et de ses différentes composantes. Cette étude doit permettre de déterminer avec précision les avantages comparatifs de la destination ainsi que ses handicaps. Cette étude doit en
particulier permettre à tous les opérateurs de lindustrie touristique nationaux ou internationaux, de disposer dun cadre de référence pour positionner les différents produits de la chaîne touristique qui seront développés au cours des prochaines années. Il sagit autant daméliorer le rapport qualité prix intrinsèque de la destination que de renforcer la compétitivité du produit Maroc par rapport aux produits concurrents du pourtour méditerranéen. Cette étude devra donc, à la fois comporter un diagnostic précis et détaillé de la compétitivité de tous les maillons de la chaîne touristique, mais également comporter un certain nombre dorientations stratégiques relatives au positionnement prix et qualité de la destination. Les parties conviennent également que la réalisation dans les plus brefs délais de cette étude constitue un impératif notamment dans la perspective de lattribution à des développeurs aménageurs privés de plusieurs nouvelles stations balnéaires, ceci afin dorienter les cahiers de charges auxquels ces développeurs-aménageurs seront soumis. Par conséquent, en application du 2ème alinéa de larticle 8 de lAccord cadre, les parties décident du calendrier suivant :
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Mise en place dune convention ONMT/CGEM pour le financement et le suivi de létude (Décembre 2001); Définition du cahier des charges de la mission: Décembre 2001; Lancement dune présélection de consultant: Décembre 2001; Lancement de la consultation et sélection finale des consultants: Février 2002;
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Réalisation de la mission: Mars 2002/Juin 2002.
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Les parties décident de confier la responsabilité et le financemen t de cette étude à lONMT et à la Fédération du Tourisme de la CGEM. LONMT et la Fédération du Tourisme de la CGEM rendront compte régulièrement au Comité de Pilotage Stratégique de létat davancement de la mission. Enfin, suite à lachèvement de cette étude, les parties conviennent délaborer au courant du 3ème trimestre 2002, le cadre dune politique de tarification globale adaptée au positionnement et au produit de la destination Maroc, et ce, en application du 1er alinéa de larticle 8 de lAccord Cadre.
ARTICLE 16 : L IBE RAL ISAT ION DU T RANSPORT AERIEN Accord Cadre Article 9 : Libéralisation des transports aériens
« Les parties conviennent que la libéralisation du transport aérien constitue lune des meilleures façons de contribuer à la mise en uvre dune nouvelle politique touristique. Le Gouvernement sengage à poursuivre la démarche déjà entamée pour le promotion d une politique libérale de transport aérien et à favoriser la création de nouvelles compagnies régulières et de charter, ainsi que laccès à des prix compétitifs, au ciel et aux pistes marocaines pour les compagnies étrangères ». Les parties constatent en premier lieu que le Maroc a marqué sa complète adhésion aux accords de libéralisation, de la Commission Arabe de lAviation Civile, demandé à l Union Européenne de négocier lintégration du Maroc à lespace aérien européen et conclu un accord dOpen Sky avec les Etats- Unis ainsi quun accord aérien libéral avec lItalie et la Hollande. Les parties constatent également que le Maroc cherche à libérer le marché du Transport Aérien, stimuler la concurrence, attirer de nouveaux opérateurs, créer ainsi les conditions favorables à une croissance rapide du secteur, au service du Tourisme, et ce, en éliminant progressivement les restrictions sur loffre et les tarifs. Aussi, et en application de larticle 9 de lAccord Cadre 2001-2010 et considérant que le développement du secteur touristique est intimement lié à celui du Transport Aérien dans toutes ses composantes, les parties conviennent de lélaboration, avant la fin de lannée 2001, dunepolitique volontariste dans ce domaine. Cette nouvelle politique du Transport Aérien sarticulera autour des axes suivants: réaffirmer lengagement de lEtat en faveur dune politique li bérale dans ses relations avec les Etats membres de lUnion Européenne et les Etats faisant partie de lespace aérien européen, premier foyer émetteur de touristes vers le Maroc; accélérer les négociations avec lUnion Européenne pour arriver à la conclusion dun accord dintégration de lespace aérien marocain dans lespace européen, avec comme première étape un accord dOpen Sky; déclencher, dans lattente dun accord global entre le Maroc et l Union Européenne, un processus dharmonisation des accords bilatéraux liant le Maroc aux pays membres de lUnion Européenne en soumettant un accord bilatéral type au x partenaires européens; élaborer dans les meilleurs délais une Loi Cadre réglementant le secteur du Transport Aérien au Maroc à linstar de la démarche adoptée pour les télécommunications, cette Loi y
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est nécessaire pour que la libéralisation seffectue dans les meilleures conditions de transparence et de visibilité pour les opérateurs et futurs investisseurs dans le Transport Aérien au Maroc; instituer une Autorité de Régulation pour le Transport Aérien q ui décide de lorganisation du secteur, des conditions dentrée des nouvelles Compagnies et des règles de concurrence à respecter; faciliter laccès du marché à de nouveaux entrants dans le secteur du transport charter dans le cadre, dun cahier des charges qui respecte la qualité et la sécurité du système de transport aérien au Maroc; concevoir et exécuter une stratégie de développement touristique volontariste de la Compagnie Nationale en matière (i) daugmentation de la capacité, et (ii) de transport charter, pour lui permettre de participer dune façon sig nificative à lacheminement des flux touristiques escomptés dans le cadre de la «vision 2010»; définir une politique incitative de taxation des aéroports marocains dans le sens dune plus grande compétitivité du transport charter et touristique vers le Maroc, par rapport aux autres destinations concurrentes de la Méditerranée; assurer une plus grande compétitivité des autres paramètres du coût dans les Aéroports marocains: carburéacteur, handling,; veiller, conformément à la pratique internationale, au respect du principe de neutralité dans lattribution des créneaux horaires; poursuivre le réaménagement de certaines plates- formes aéroportuaires et en premier lieu celles de Casablanca, Marrakech et de Tanger, en vue danticiper les flux touristiques aériens escomptés sur le Royaume; impliquer le secteur privé dans la gestion de certains services aéroportuaires. y
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Les parties conviennent enfin que la mise en uvre des axes énoncés ci-dessus contribuera au déclenchement dune dynamique de concurrence «régulée» et, compte tenu des perspectives offertes par la nouvelle politique touristique, encouragera: Laugmentation des capacités dacheminement vers la destination; la densification du réseau Maroc - Union Européenne en particulier pour les dessertes point à point; loptimisation des tarifs et du rapport qualité-prix des différentes composantes du transport Aérien. y
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ARTICLE 17: POLITIQUE DE TA RIFICATION Accord Cadre Article 10 : « Politique de tarification concertée et label de qualité », 1 er et 2nd alinéas
« Les parties saccordent sur le principe dune politique de tarification concertée entre lensemble des intervenants de la chaîne touristique avec le double souci : Dassurer le juste prix de chaque prestation touristique et la compétitivité globale de la destination ; Déviter que des abus particuliers ne remettent en cause lintérêt général et la réputation de la destination. y
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Les parties étudieront la ou les formes que peuvent revêtir cette politique de tarification concertée (convention professionnelle, grille de prix de référence) ». Les parties conscientes de lentrée en vigueur de la Loi sur la concurrence, conviennent que le concept dune tarification concertée pourrait apparaître antinomique avec lesprit et le texte de la Loi. Les parties considèrent cependant comme un impératif stratégique l a maîtrise du prix global de la destination afin dassurer sa compétitivité sur les principaux marchés émetteurs, et ce, dans le cadre dune concurrence internationale féroce qui exige que le «juste prix» soit pratiqué par chacun des maillons de la chaîne touristique nationale en fonction de la qualité des services rendus. Ainsi, il sagit tout autant de préserver le positionnement concurr entiel qui sera adopté pour la destination (au terme de létude visée à larticle 15 du présent accord dapplication) que de préserver le touriste de comportements individuels qui viendraient remettre en cause lintérêt général et la réputation de la destination. En conséquence, les parties décident de linstauratio n dun code déontologique régissant les relations interprofessionnelles dans le secteur qui favorise la libre concurrence, assure la protection des consommateurs et respecte le rapport qualité-prix de la destination. Le code déontologique sera élaboré sous légide de la Fédération du Tourisme de la CGEM dans les trois mois suivant lachèvement de létude visée à larticle 15 du présent Accord dApplication, soit au plus tard fin Septembre 2002. Le code déontologique constitué de conventions interprofes sionnelles entre les principaux maillons de la chaîne touristique (hôteliers, agents de voyages, transporteurs aériens et
terrestres, loueurs de voiture,) et destiné à promouvoir et réglementer harmonieusement leurs relations, sera soumis pour avis au Comité de Pilotage Stratégique. ARTICLE 18: QUALITE DU PRODUIT ET LABEL DE QUAL ITE Discours Royal
« Pour leur part, les promoteurs touristiques doivent simprégner de cette nou velle culture et de lesprit de lentreprise touristique citoyenne, en étant soucieux de la qualité du produit et des services touristiques fournis dans leurs établissements hôteliers classés dans les différentes catégories, par ladoption dune politique de prix compétitifs, et en respectant les législations régissant leur profession pour la réforme de laquelle Nous avons donné des orientations à Notre Gouvernement en vue de la doter en particulier dun régime efficace, transparent et juste de classification et de contrôle rigoureux ». Accord Cadre Article 10 : « Politique de tarification c oncertée et label de qualité », 3ème alinéa
« Dores et déjà et dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires, les parties conviennent du principe de linstauration dun label de qualité pour tous les commerces à vocation touristique et situés dans des zones de développement touristique, et ce, afin de sécuriser les touristes internationaux tout en constituant une puissante incitation pour les professionnels du secteur, toutes branches confondues, à garantir des prix et une qualité de service conforme aux standards internationaux » Les parties se félicitent que le texte de Loi portant statut des établissements touristiques soit en cours dadoption par le Parlement. Ce texte de Loi permettra de pallier les insuffisances constatées à ce jour en matière de contrôle et de classement des établissements touristiques, et conférera à lAdministration du Tourisme les moyens légaux et réglementaires dassurer sa mission. Les parties conviennent en outre que le chapitre II du texte de Loi susvisé constitue la base dune nouvelle démarche qualité pour le produit Maroc. En conséquence, les parties, considérant que la qualité du produit Maroc résultera dune démarche globale concernant tous les produits et prestations de se rvices des différents maillons de la chaîne touristique, décident en application du 3ème alinéa de larticle 10 de lAccord Cadre, de lancer, sous légide du Département du Tourisme, une étude sur la démarche qualité en matière touristique, et ce, parallèlement aux mesures visant à lassainissement de lenvironnement touristique mentionnées aux articles 19 à 27 du présent Accord dApplication.
Cette étude aura pour objet de définir une meilleure normalisation des établissements touristiques et de déterminer les éléments sur la base desquels pourra être mis en place une babélisation des professions touristiques. La Fédération du Tourisme de la CGEM et les associations professionnelles quelle regroupe sengagent à collaborer avec le consultant qui sera retenu en lui apportant toute linformation et lassistance nécessaire. Cette étude sera financée directement par le budget du Département du Tourisme et devra être achevée avant fin Septembre 2002. STRATEGIE «PROFESSIONNALISAT ION DES METIERS» ARTICLE 19: ASSA INISSEMENT DE LENV IRONNEMENT TOURISTIQUE Discours Royal
« Si nous voulons faire du tourisme une véritable locomotive du développement, il appartient à chaque marocain de se considérer comme un promoteur touristique mobilisé pour gagner ce pari. Nous devons tous nous atteler à lamélioration de laccueil des touristes, en tant quhôtes de notre pays, que nous devons traiter avec tous les égards, conformément aux vertus que nous recommande notre sainte religion. Il faudra également que lon procède à lassainissement de lenvironnement touristique et à la généralisation dun comportement citoyen auprès de tous les intervenants dans ce secteur, quils soient transporteurs aériens, douaniers, hôteliers, commerçants, guides ou agents de sécurité, dans le cadre de la consécration dune culture et dune nouvelle politique touristique (). Accord Cadre Article 15 : Dispositif de contrôle et d e surveillance de la qualité, 1er Alinéa
« Pour garantir lexercice de certaines activités touristiques (agents de voyage, hôteliers, restaurateurs, loueurs de voitures, transporteurs, guides,) par des professionnels dûment habilités et favoriser une dynamique générale de compétence et de sérieux, les parties conviennent de revoir les procédures dagréments professionnels et de généraliser lutilisation dun label de qualité pour tous les commerces à vocation touristique situés dans des zones de développement touristique ». Avec lobjectif de promouvoir, en application des Hautes Dire ctives Royales et conformément au 1er alinéa de larticle 15 de lAccord Cadre, la généralisation d un comportement citoyen et le déclenchement dune dynamique générale de compétence, de sérieux et de professionnalisme au niveau de tous les acteurs de la chaîne touristique, les parties décident des actions suivantes stipulées aux articles 20 à 29 ci -dessous.
ARTICLE 20: LO I PORTANT STATUT DES ETABL ISSEMENTS TO URISTIQUES
Les parties décident, dès la signature du présent accord, de constituer une commission en vue délaborer les textes dapplication de la Loi portant statut des établissements touristiques, actuellement en cours dadoption par le Parlement. Cette commission soumettra ses travaux pour validation au Comité de Pilotage Stratégique avant fin Janvier 2002. En outre, la Fédération du Tourisme de la CGEM et les associations professionnelles quelle regroupe sengagent, avant fin Juin 2002, à prendre un certain nombre de mesures destinées à promouvoir la généralisation dune démarche qualité auprès de tous les professionnels du tourisme: Dans le cadre de la réorganisation des différentes instances de représentations professionnelles du secteur visé à larticle 56 du prés ent Accord dApplication, et en particulier des professions de lhôtellerie et de la restauration conformément aux dispositions du Chapitre V de la Loi sus visée, doter ses instances de représentation des moyens suffisants pour leur permettre de participer efficacement à la mise en application de la nouvelle politique touristique; En particulier, mobiliser les organisations professionnelles et élargir leurs missions par le développement de services de conseil et dassistance afin quelles puissent inciter et accompagner leur adhérent dans la mise en conformité de leurs établissements avec les normes de classement et dexploitation pris en application de la Loi sus - visée; Etablir des codes de déontologie et des chartes de qualité en incitant les entreprises touristiques à pratiquer des démarches qualités pour améliorer leur performance et leur compétitivité. y
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Les différentes actions envisagées ci-dessus seront préalablement présentées pour avis au Comité de Pilotage Stratégique au plus tard fin Mars 2002. ARTICLE 21: AGENCES DE VOYAGES, ACCOMPAGNATEURS ET GUIDES
Les parties décident damender les textes législatifs et réglementaires régissant les agences de voyages ainsi que les accompagnateurs, les guides de tourisme et les guides de montagne, afin de les adapter aux exigences de la nouvelle politique touristique. Les projets à élaborer conjointement par les parties doivent être soumis à la procédure dadoption au plus tard fin Mars 2002. A cet effet, les parties concernées (Département du Tourisme, FNAV, Fédération des guides) sengagent à présenter au Comité de Pilotage Stratégique au plus tard fin Février 2002, les projets d e textes susvisés.
ARTICLE 22: TRANSPORTS TERREST RES
Conscients de lintérêt touristique du transport terrestre et de ses effets directs sur la mobilité des touristes et la répartition régionale des revenus, les parties conviennent de doter lactivité de transport touristique routier dun cadre législatif ou réglementaire pour combler le vide juridique qui caractérise lorganisation et le fonctionnement de lactivité des transporteurs touristiques, des loueurs de voitures et des exploitants de taxis de grande remise. Ce cadre juridique, à concevoir conjointement par les parties concernées (Département du Transport et du Tourisme, Syndicat des Transporteurs Touristiques et Association des loueurs de voitures), doit être, présenté au Comité de Pilotage Stratégique au plus tard fin Février 2002, pour être soumis à la procédure dadoption au plus tard fin Mars 2002. ARTICLE 23: COMMERCE DES P RODUITS DE LA RTISANAT
Le commerce des produits de lartisanat, constituant un élément caractéristique du produit touristique marocain, doit être réglementé afin de mettre fin aux nuisances qui entravent son développement et portent préjudice à limage du produit. A cet effet, les parties chargent les administrations concernées (Intérieur, Commerce, Tourisme, Artisanat), dexaminer avec les professionnels, les associations et la Maison de lArtisan, le cadre juridique devant réglementer ce type dactivité et de pr oposer un texte au Comité de Pilotage Stratégique avant fin Avril 2002 pour être soumis à la procédure dadoption avant fin Juin 2002. ARTICLE 24 : REGLEMENTATION DE L IMMOBILIER TOURISTIQUE
Conscientes de limportance du segment de limmobilier locatif à vocation touristique dans la construction dune offre touristique diversifiée et adaptée à la demande tant nationale quinternationale, les parties conviennent délaborer avant fin Juin 2002, une réglementation favorisant le développement de ce segment dactivité au sein des principales zones touristiques nationales. Cependant, considérant la prolifération des sociétés exerçant le «Time Share» ou limmobilier locatif et labsence de réglementation, en la matière, les parties conviennent délaborer avant fin Juin 2002 une réglementation spécifique de cette activité en sinspirant des réglementations internationales en la matière. Dans lintervalle, les parties chargent les Comités Régionaux de suivi de prendre les mesures provisoires jugées nécessaires, et notamment en interdisant tout démarchage sur les voies publiques et en invitant les brigades touristiques à contrôler et à engager les procédures de sanction à lencontre de tout contrevenant.
Les deux projets de réglementation mentionnés ci-dessus seront soumis au Comité de Pilotage Stratégique avant fin Juin 2002. ARTICLE 25: ACCUEIL AUX POSTES F RONTALIERS
En application des Hautes Directives Royales, et pour assurer un meilleur accueil aux postes frontaliers (terrestres, aériens et maritimes), les parties décident de prendre toutes les mesures nécessaires pour favoriser au niveau de tous les int ervenants en charge de laccueil des touristes (hôtesses, douaniers, agents de sécurité, etc) un comportement exemplaire conforme à la tradition de lhospitalité marocaine. En particulier, dans le but de réduire la multiplicité des contrôles, daméliorer la fluidité de passage au niveau des guichets et de limiter le temps dattente des passagers, les parties décident du plan daction suivant: Renforcer les effectifs de la DGSN opérant dans les aéroports et les sensibiliser à travers des programmes de formation, aux impératifs dun accueil exemplaire; Améliorer les conditions de travail des agents en charge de laccueil, principalement sur le plan de lespace, en modernisant et en renforçant les infr astructures et les équipements existants (matériel informatique, rayons X, détecteurs de métal, etc) notamment au niveau des aéroports et des postes frontaliers terrestres et maritimes (BabSebta, Bni Ansar, Tanger, Casablanca en particulier); Installer des guichets réservés aux touristes en groupes, pour évi ter les encombrements; Créer dans les postes frontières des bureaux dinformation touristique; y
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Rationaliser lutilisation des chariots dans les aéroports.
Par ailleurs, les parties sont convenues de la nécessité de procéder à un contrôle rigoureux des grands taxis et des voitures de grande remise pour pallier le manque de confort, de sécurité et dhygiène que connaît ce moyen de transport et pour mettre fin à lanarchie constatée au niveau des tarifs surtout pour les arrivées matinales ou tardives. Les administrations et organismes concernés (Intérieur, Tourisme, ONDA,) présenteront au Comité de Pilotage Stratégique, avant fin Mars 2002, le programme daction national détaillé et chiffré, qui sera mis en uvre avant fin Juin 2002.Page 32 sur 61 ARTICLE 26: REGLEMENTATION DES DEB ITS DE BOISSONS
Les parties conviennent de la nécessité damender larrêté du Directeur du Cabinet Royal N° 317766 du 17 Juillet 1996, réglementant les débits de boissons alcoo liques et alcoolisées, afin de réviser le régime actuel doctroi des licences de débits de boissons pour les établissements touristiques visés à larticle 2 du projet de Loi portant statut des
établissements touristiques, et ce, en vue de permettre une meilleure visibilité pour les promoteurs touristiques préalablement à leurs investissements, et de limiter à deux mois la durée de la procédure doctroi. Les parties conviennent de la nécessité de procéder à cette modification dans les meilleurs délais pour permettre une mise en uvre au courant de lannée 2002. ARTICLE 27 : D ISPOS ITIF DE SURVEILLANCE ET DE CONT ROLE DE LA QUAL ITE Discours Royal
« En même temps que nous insistons sur le fait que la qualité du produit touristique constitue le meilleur garant de lattachement du touriste à notre pays et le meilleur argument pour son choix comme destination, il convient de prendre les mesures fermes pour garantir la quiétude du touriste durant ses déplace ments et ses visites des sites touristiques et sa protection contre toutes sortes dabus, dextorsion et de tracasse ries, au moyen de limpulsion du rôle de la police touristique et sa généralisation à toutes les villes touristiques ». Accord Cadre Article 15 : Dispositif de surveillance et de contrôle de la qualité, 2ème alinéa
« Les parties conviennent également dinstaurer un dispositif de contrôle de la qualité sur lensemble du territoire. Ce dispositif devra cependant impérativement prévoir des procédures de recours rapides et être entouré de toutes les garanties en matière déthique». En application des Hautes Directives Royales et afin dassister les touristes en cas de besoin et de renforcer le contrôle de la qualité des prestations touristiques, les parties conviennent de la nécessité de : Poursuivre les efforts déployés par les brigades touristiques créé es suite à larrêté tripartite (Tourisme, Intérieur et Justice) du 12 Juin 1995; Etendre lintervention de ces brigades à dautres villes touristiques notamment Tétouan, Chefchaouen, Asilah, Errachidia, Erfoud, Taroudant, Mohammedia, Oujda, Midelt et Ifrane dans une première étape (fin Juin 2002) et Larache, El Jadi da, Taza, Béni-Mellal, Safi et Azrou dans une deuxième étape (fin Décembre 2002); Améliorer les moyens matériels mis à la disposition de ces brigades. En second lieu, les parties conviennent de réactiver les comités locaux de suivi prévus par la circulaire tripartite de 1994 et de les charger, à partir de la date de mise en application du présent accord, de suivre en permane nce les travaux des différentes commissions de contrôle et des brigades touristiques, de les animer, de les orienter et de prendre toutes mesures visant à assainir lenvironnement touristiques dans leurs zones de compétence. y
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Un
rapport détaillé de lensemble de ces actions sera communiqué mensuellement aux Départements de lIntérieur, de la Justice et du Tourisme sous couvert de Messieurs les Walis et Gouverneurs conformément aux dispositions de la circulaire susvisée, et transmis au Comité de Pilotage Stratégique. ARTICLE 28 : SYSTEME DE MOT IVATIO N DU PE RSONNEL Accord Cadre Article 14 : Système de motivation du personnel
« Les parties conviennent dinstaurer et de généraliser par le secteur privé un système performant de motivation et dadhésion du personnel aux performances dexploitation, et ce, afin de contribuer à améliorer de manière structurelle la qualité et la productivité du service. Elles conviennent également dinviter les opérateurs privés à observer les normes demploi, de qualifications requises et de mettre en valeur une grille de salaire incitative et motivante ». Les parties conviennent de linstitution par les professionnels dun système performant de motivation et dadhésion du personnel, prenant en compte le s performances dexploitation, condition essentielle pour améliorer la qualité du service rendu pa r les professionnels marocains du tourisme. Linstauration dun système de motivation du personnel, tout en relevant dune décision propre à chaque établissement, devra sinscrire dans le cadre dune charte ou dune convention collective auxquelles les différentes professions pourront adhérer, ceci afin de créer une certaine homogénéité et déclencher une dynamique sectorielle démulation. Afin dinstaurer et de généraliser un système performant de motivation et dadhésion du personnel aux performances dexploitation, la Fédération du Tourisme de la CGEM se chargera de: Collecter toute linformation réglementaire sur les systèmes de motivation existants dans dautres pays touristique s; Proposer au Comité de Pilotage Stratégique un système applicable au Maroc sous forme dune charte professionnelle ou sous forme dun texte réglementaire. y
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En outre, ce système de motivation devra être suffisamment incitatif pour attirer et retenir dans les différents métiers du tourisme, les lauréats de la formation professionnelle qui seront formés au cours de la décennie conformément aux dispositions de larticle 29 cidessous.
Ce système devra également intégré des programmes de formation continue au profit du personnel du secteur touristique. La Fédération du Tourisme élaborera les premières propositions à soumettre au Comité de Pilotage Stratégique avant fin Janvier 2002; un délai de 2 mois supplémentaires (fin Mars 2002) permettra de réaliser effectivement le document de référence (charte ou texte réglementaire) avec un objectif dune mise en uvre dès le deuxième trimestre 2002.Page 34 sur 61 ARTICLE 29 :
RENFORCEMENT
DES F ILIERES DEDUCATION ET DE FO RMATION ET
GENERALISAT ION DE LA FO RMATION CONTINUE Discours Royal
« Du fait que le secteur touristique représente un réservoir considérable en matière dopportunités demplois attrayants pour notre jeunesse, il importe de donner tout lintérêt aux ressources humaines à travers une politique de formation adaptée quantitativement et qualitativement aux besoins de ce secteur ». Accord Cadre Article 13 :
Renforcement
des filières déducation et de formation et généralisation de la
formation continue
« Afin de satisfaire les besoins en personnel qualifié que nécessitera la nouvelle politique touristique, les parties décident dengager au cours du premier semestre de lannée 2001, une réflexion en profondeur pour définir une stratégie de renforcement des filières éducatives avec lobjectif de former, progressivement tout au long de la décennie, les ressources humaines nécessaires, et ce, en fonction du rythme dinvestissement program mé (cf. articles 5 & 6). Cette réflexion collective qui tiendra compte de la charte de léducation et de la form ation associera le Département de la Formation Professionnelle, le Ministre de lEducation Nationale, le Département de lEnseignement Supérieur et le Département de la Culture. Elle permettra de planifier sur la décennie les rythmes de formation à adopter pour satisfaire les besoins du secteur, de définir en conséquence les différents programmes daction pour orienter vers les métiers du tourisme un nombre suffisant de diplômés et de planifier le programme dinsertion professionnelle de ces mêmes lauréats par le secteur privé. Les parties conviennent dériger les établissements de Marrakech, dAgadir, de Mohammedia et de Fès en Instituts Supérieurs Spécialisés en management hôtelier et
touristique. Elles conviennent également détudier le principe de création de filières du tourisme appropriées et ciblées au niveau de luniversité. De même, un plan de formation continue et de reconversion professionnelle ser a arrêté conjointement avec le secteur privé et réalisé dans le cadre des instruments existants (contrats spéciaux de formation, formation-insetion, etc). » Les parties constatent que la mise en uvre de la «vision 2010» provoquera sur la période une demande demplois directs dans le secteur hôtelier denviron 72.000 postes, avec des paliers annuels denviron 6.000 entre 2002 et 2004, 8.000 entre 200 5 et 2007, 10.000 entre 2008 et 2010. Lapplication des normes OMT permet de décomposer cette demande selon les niveaux de qualification suivants: 5% pour les «Postes de Haute Gestion» (3.600 emplois sur la période); 20% pour les «Postes de Cadres Supérieurs Cadres Moyens et Techniciens Spécialisés» (14.000 emplois sur la période); 75% pour les «Postes de Techniciens et Agents Qualifiés» (54.000 emplois sur la période). y
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Les parties conviennent à cet égard que le principal défi de la «vision 2010» en matière de formation réside dans la capacité du dispositif actuel à former les 54.000 lauréats de niveau «Techniciens et Agents Qualifiés». Par suite les parties, conscientes du caractère stratégique des ressources humaines dans la mise en uvre de la «vision 2010», ont effectué un premier diagnostic d u dispositif actuel en matière de formation hôtelière et touristique. Ce dispositif sarticule aujourdhui autour de trois opérateur s: le Département du Tourisme, lOffice de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), les Etablissements Privés de formation professionnelle: Le Département du Tourisme, à travers son réseau de 14 établissements, dispense trois niveaux de formation (Technicien Spécialisé, Technicien et Qualification) et dispose dune capacité daccueil de 3.070 places. La formation des cadres est assuré par lInstitut Supérieur International du Tourisme de Tanger (ISITT) avec une capacité de 450 places; LOFPPT, à travers 3 établissements spécialisés, dispose de 1.130 places environ; Les Etablissements Privés, à travers 28 instituts, offrent une capacité daccueil de 1.160 places environ. y
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Au total, le dispositif actuel totalise une capacité daccueil de 5.800 places environ et produit annuellement 2.800 lauréats seulement dont 600 cadres environ, alors que lobjectif est denviron 8.000 lauréats à lhorizon 2010. De ce qui précède, il ressort un écart important entre la capacité de formation du dispositif actuel et les besoins nés de la «vision 2010». En conséquence et e n application des Hautes Directives Royales et de larticle 13 de lAccord Cadre, les parties saccordent sur la nécessité daugmenter les capacités et de formation de dispositif actuel, ainsi que sur limpératif daméliorer la qualité de formation dispensée. Selon ces indications, le dispositif de formation devrait permett re de former 51.000 lauréats à rapporter aux besoins de 54.000 emplois de «Technicien et Ag ent Qualifié». Cela étant, les parties, au delà de ces premières estimations, saccordent sur le plan daction suivant: Lancement courant 2002 dune étude lourde sur la planif ication de la formation et ses perspectives de développement, dont les principaux objectifs sont: le recensement des nouveaux métiers en vue de la création de nouvelles filières de formation et le développement de programmes adéquats; la validation des besoins quantitatifs de formation dans les différentes filières à lhorizon 2010; Page 36 sur 61 linstauration dune meilleure coordination entre les différentes opérateurs de formation (public et privé). Lancement dés Janvier 2002 dune étude des besoins et valori sation des ressources humaines au sein du secteur privé. Cette étude dont le financement est prévu dans le cadre de la coopération avec lUnion Européenne sera finalisée en Juin 2002 et ses conclusions seront présentées au Comité de Pilotage Stratégique avant fin Juillet 2002; la mise en place à partir de la rentrée 2002-2003, dun système normalisé dautonomie de gestion des établissements de formation. y
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Enfin, les parties eu égard à limportance de la formation pour la réussite de la «vision 2010», conviennent de constituer, sous lautorité du Comité de Pilota ge Stratégique, une commission regroupant les intervenants concernés et chargé du suivi de cette question, dans le cadre des Orientations Royales et des dispositions de lAccord Cadre et du présent Accord dApplication.
STRATEGIE PROMOTION ARTICLE 30 :
REST RUCTURAT ION
DU D ISPOSITIF DE PROMOTION
Discours Royal
« Conscient de limportance que revêt laccompagnement de leffort déployé en matière dinvestissement touristique par un effort similaire visant la promotion du produit touristique national et le renforcement de lattrait du Maroc sur les marchés internationaux en tant que destination touristique de qualité, Nous avons tenu à confier cette mission à lOffice National Marocain du Tourisme en opérant sa restructuration et en le dotant de nouvelles ressources humaines et matérielles qui visent notamment à améliorer ses méthodes de gestion et à en faire un organisme en partenariat avec les associations professionnelles et les établissements publics et privés concernés par la promotion du tourisme ». Accord Cadre Article 11 : Restructuration du dispositif de promotion
« Les parties conviennent de restructurer lensemble du dispositif de promotion de la destination avec lobjectif dune part de concevoir, en concertation avec les professionnels, une politique de promotion plus créative, réactive et adaptée aux nécessités, et dautre part, de renforcer ses moyens financiers. Les parties conviennent en conséquence de la nécessité de recentrer les activités de lOffice National Marocain du Tourisme (ONMT )sur la promotion et limage du Maroc à létranger, en le déchargeant progressivement selon un calendrier à définir, de la collecte de la Taxe de Promotion Touristique, de la gestion du patrimoine hôtelier de l Etat et transférer les charges du personnel de la formation relevant de lONMT à lautorité de tutelle. Les parties décident également de restructurer lONMT en modifiant éventuellement sa dénomination et daménager son mode de fonctionnement pour associer les représentants de la profession à ses organes de décision ». En application des Hautes Directives Royales et de larticle 15 de lAccord Cadre, les parties conviennent, dans le cadre dune réorganisation plus globale du cadre institutionnel du secteur décrite à larticle 37 du présent Accord dApplication, de pro céder à une restructuration en profondeur de lONMT et du dispositif de promotion du produ it touristique marocain. Cette restructuration sarticulera autour des axes fondamentaux suivants:
Définition dun nouveau cadre juridique pour lONMT, et notamment recentrage de ses activités; Restructuration interne de lONMT. y
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ARTICLE 31 :
RECENTRAGE
DES ACT IVITES DE LONMT
Le Gouvernement sengage à prendre, dici fin 2002, toutes les mesures nécessaires pour favoriser le transfert à lautorité de tutelle du personnel mis à sa disposition, décharger lONMT de la gestion du patrimoine hôtelier de lEtat et de la collecte de la TPT, et ce, afin de recentrer les activités de lONMT sur la promotion et limage du Maroc à létranger. ARTICLE 32: DEF INITION DUN NOUV EAU CADRE JURIDIQUE POUR LONMT
Les parties conviennent que la définition dun nouveau Cadre juridique pour lONMT est indispensable pour autoriser limplication des professionnels du s ecteur privé dans le processus de décision de lONMT et garantir, à travers une plus grande autonomie de gestion et une plus large autonomie financière, un fonctionnement performant. Les parties décident en conséquence de mandater lONMT pour élaborer un projet de statut et le soumettre au Comité de Pilotage Stratégique avant sa présentation au Conseil dAdministration de lOffice, et ce, afin que ce texte puisse être introduit dans le circuit dadoption avant fin Mars 2002. A cet égard, les parties saccordent dores et déjà sur les trois principes suivants, autour desquels devront sarticuler les nouveaux statuts de lONMT: Forte participation du secteur privé, et en particulier de ses représentants nationaux, aux instances de contrôle et de décision de lOffice; Renforcement des pouvoirs du directeur général de lONMT dans la gestion quotidienne de lOffice; Création dune structure chargée uniquement de la promotion et de lanimation des régions touristiques, pilotée par la Direction générale de lONMT et associant en particulier les représentants régionaux du secteur. y
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ARTICLE 33: PROMOTION DU PRODUIT TOURISTIQUE MAROCAI N
Afin de disposer dun système complet et cohérent de promotion du produit touristique national, les parties décident, notamment dans le cadre des engagements prévus à larticle
58 du présent accord dApplication, de mettre en place un dispositif légal et/ou réglementaire permettant de : Fixer le cadre global du dispositif de promotion du produit touristique national, à travers la définition de concepts et dune philosophie de base; Délimiter les champs de responsabilité et de compétence des d ifférents intervenants, et ce, dans le cadre des dispositions des articles 55 à 58 du présent Accord dApplication. y
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ARTICLE 34: PREPARATION DU PLAN MA RKETING 2002 DE LONMT
Les parties saccordent durant la période transitoire précédant lentrée en vigueur des nouveaux statuts de lONMT, pour que les professionnels du privé soient associés à la préparation du plan marketing de lONMT pour lannée 2002. ARTICLE 35: RESTRUCTURATION INTERNE DE LONMT
Les parties conviennent de limpératif de restructurer en profondeur les processus de fonctionnement et de décision de lONMT pour lui permettre de c oncevoir et de mettre en uvre une politique de promotion créative, proactive et adaptée aux impératifs de la vision 2010. Outre limplication des représentants des professionnels nationaux et régionaux du secteur privé, prévue à larticle précédent, les parties décident que la restructuration interne de lONMT sarticulera autour des axes fondamentaux suivants : Instauration dune véritable culture de «force de vente» à létranger à travers un redéploiement des délégations à létranger; Etroite collaboration avec lObservatoire du Tourisme, prévue à larticle 49 du présent y
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Accord dApplication, et en particulier dans sa dim ension «observation des marchés émetteurs»; Restructuration des services centraux de lONMT avec un no uvel organigramme recentré sur les produits et les marchés; un reprofilage des processus d écisionnels ; ladoption dune méthode de travail basée sur lélaboration de Plans Stratégiques, de Plans Marketing, de Plans dactions commerciales et de Plans de communication; Reconfiguration enfin du mode de gestion des ressources humaines. y
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Les parties conviennent enfin que le plan de restructuration in terne de lONMT sera soumis au Comité de Pilotage Stratégique avant sa présentation au Conseil dAdministration de lOffice, et ce, avant fin Mars 2002 pour une mise en uvre effective durant le reste de lannée 2002.
ARTICLE 36 : AUGMENTATION DES BUDGETS PROMOTIONNELS Accord Cadre Article 12 : Augmentation d es budgets promotionnels (extrait)
« Les parties décident la création dun fonds de promotion géré par « lONMT restruc turé » et alimenté par la Taxe de Promotion Touristique, le budget de lEtat et la participation du secteur privé dans des proportions à définir. Les parties conviennent dun objectif de dotation annuelle de 500 millions de Dh à lhorizon 2010, exclusivement destinée à la promotion, et saccorder la nécessité de programmer à cet effet, une augmentation du produit de la TPT et de prévoir la contribution dautres institutions ou organismes privés ou publ ics bénéficiant directement ou indirectement des retombées du tourisme, et ce, dans le cadre daccords de partenariat ». Le lancement simultané de plusieurs stations balnéaires au cours des deux ou trois prochaines années, ainsi que larrivée sur le marché de nouvelles capacités hôtelières à Marrakech, Fès, Casablanca, Tanger notamment et Agadir, nécessitera un colossal effort de promotion de la destination Maroc sur les principaux marchés ém etteurs. Les budgets actuels de lONMT apparaissent totalement insuffisants pour soutenir ces efforts de promotion au cours des prochaines années. LOrganisation Mondiale du Touri sme recommande une norme standard pour les budgets de promotion nationaux , denviron 3% des recettes en devises générées par lindustrie touristique. Lapplication de cet te norme au Maroc conduirait à un budget denviron 600 Millions Dh en 2000 à comparer à 225 Millions Dh aujourdhui, doù un écart denviron 350 Millions Dh. Les contraintes budgétaires du moment et la faiblesse du rendement de la TPT conduisent à considérer limpératif dun plan à moyen terme destiné à augmenter progressivement le budget de lONMT en recourant à trois moyens principalement: augmentation de la dotation de lEtat; Une augmentation du rendement de la taxe TPT à travers une rectification de son champ dapplication; La participation du secteur privé et/ou de certains organismes ou institutions directement bénéficiaires des retombées du développement du secteur touristique. y
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En conséquence, les parties décident de considérer la recommandation de lOMT comme objectif à atteindre à lhorizon 2005. Les parties décident également de fi xer lobjectif de 500 millions Dh à lhorizon 2004 avec la décomposition suivante: y
350 millions Dh au titre de la contribution du budget de lEtat;
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150 millions Dh au titre de la recette de la TPT.
Pour ce faire, le Gouvernement inscrira dans les trois prochains pr ojets de Lois des Finances les dotations budgétaires suivantes: y
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200 millions Dh en 2002; 250 millions Dh en 2003; 350 millions Dh en 2004.
Sagissant de la TPT, les parties conviennent, afin de permettre laugmentation de son produit, de redéfinir le champ dapplication de cette taxe. Les parties décident de constituer, dici fin Nove mbre 2001, un comité composé de professionnels publics et privés, afin de définir les nouvelles modalités pratiques et c hiffrées de la TPT, lobjectif étant de collecter 150 millions Dh à lhoriz on 2004. Ce Comité étudiera en particulier les modalités de participation financière dinstitutions pri vés et publics bénéficiant des retombées du secteur du tourisme. Ce Comité rendra compte de ses travaux au Comité de Pilotage Stratégique fin Décembre 2001, qui arrêtera le calendrier de mise en uvre des nouvelles dispositions de la TPT, avec lobjectif que le nouveau dispositif soit opérationnel au cours du 1er Semestre 2002. DYNAMIQUE INDUSTRI ELLE ET F INANCIERE ARTICLE 37 : AMEL IORER LA RENTABILITE DE L INVESTISSEMENT TOURISTIQUE AU MAROC Discours Royal
« Cet objectif ne peut être atteint quà travers une plus grande mobilisation de linvestissement public et privé, national et étranger dans le secteur touristique. » « Ces orientations portent également () sur louverture de notre tourisme sur linvestissement des grands promoteurs internationaux auxquels il faudrait ouvrir de larges perspectives, que ce soit en partenariat avec des opérateurs marocains ou à travers des investissements propres. » Accord Cadre Article 16 : Améliorer la rentabilité de linvestissement touristique au Maroc
« Conscients de limpératif de déclencher, puis dentretenir tout au long de la d écennie la puissante dynamique dinvestissement nécessaire pour construire 80.000 chambres
supplémentaires, les parties conviennent délaborer pour les investisseurs nationaux et internationaux, un dispositif dincitation des plus compétitifs. Les parties saccordent sur lobjectif daméliorer la rentabilité de linvestissement touristique au Maroc et dy attirer massivement les investisseurs professionnels et institutionnels. Les parties conviennent que les niveaux de rentabilité visés devront sétablir selon les projets entre 15 et 20%, pour des taux de fréquentation supposés supérieurs à 50%. Les parties décident en conséquence de mettre en uvre les stratégies foncières, fiscales et financières adaptées pour construire un environnement favorable à linvestissement touristique au Maroc et à sa rentabilité ». Les parties réitèrent leur engagement à considérer, au-delà des bonnes performances actuelles du secteur, la nécessité de mesures fortes pour permettre le déclenchement de la puissante dynamique dinvestissement qui sera nécessaire à la construction par le secteur privé de 80.000 chambres supplémentaires au cours de la décennie, et ce, avec lob jectif que le Royaume acquiert au niveau international, la réputation doffrir lun des systèmes l es plus attractifs du pourtour méditerranéen. STRATEGIE FONCIER E ARTICLE 38 : CONSTITUTION DE RESE RVES FONCIERES DED IEES AU TOURISME Discours Royal
« Partant de Notre souci de vous encourager à vous impliquer pleinement dans la bata ille du nouveau décollage de ce secteur stratégique, Nous vous annonçons la bonne nouvelle que Nous avons donné Nos hautes instructions au Gouvernement de Notre Majesté en vue de mettre les terres à vocation touristique à la disposition des promoteurs touristiques avec une contribution de lEtat à hauteur de cinquante pour cent de leur vale ur. » Accord Cadre Article 17 : Constitution de réserves foncières dédiées au Tourisme
Les parties conviennent du principe de constituer une réserve foncière regroupa nt les terrains à vocation touristique. Létude didentification des terrains à fort potentiel touristique menée actuellement par les pouvoirs publics permettra darrêter la liste des bases foncières devant constituer cette réserve.
Le Gouvernement sengage à uvrer pour le reengineering des outils daménagement touristique existants, en vue : Dacquérir et assainir les terrains à vocation touristique précités ; De les aménager afin de les mettre à la disposition dinvestisseurs, en contrepartie dengagements précis et fermes, à des prix compétitifs par rapport à des zones internationales similaires et en tout état de cause, en respectant les normes internationales en matière de prix des bases foncières rapporté aux investissements projetés. y
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En application du 1er et du 2ème alinéa de larticle 17 de lAccord Cadre, en vue de la constitution des réserves foncières à vocation touristique, le Gouvernement sengage à uvrer pour finaliser létude relative à lidentification et à la délimitation des unités daménagement touristique avant fin Décembre 2001 pour les zones en cours détude (sur le littoral de Saïdia à Tifnit et à proximité des grands pôles culturels) et avant fin Décembre 2002 pour les zones dintérêt touristique situées sur le reste du territoire. Il est rappelé que cette étude a pour objectif: didentifier et délimiter de manière précise, sur la base des Zones dIntérêt Touristique (ZIT) identifiées par létude de la stratégie daménagement touristique, des Unités dAménagement Touristique ( UAT) situées sur le littoral et dans les zones intérie ures; de recueillir les informations indispensables à la protection et la valorisation rationnelle de ces UAT; de constituer une Base de Données Informatisées (BDI) permettant de suivr e lévolution de ces UAT, de les préserver et de les valoriser en temps opportun. y
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Par ailleurs, en application du 3ème alinéa de larticle 17 de lAccord Cadre et sagissant du reengineering des outils daménagement touristique, le Gouvernement convien t de mettre en place les mesures nécessaires pour lachèvement de létude y afférente avant Novembre 2001 et sengage à mettre en uvre les conclusions de ladite étude au courant de lannée 2002, et ce, afin de doter le Royaume dun outil de développement tou ristique performant, favorisant linvestissement. Il est rappelé que cette étude a pour objectif: déterminer si le dispositif actuel en matière daménagement touristique (DAI, sociétés daménagement SONABA et SNABT, services des aménagements au sein des délégations régionales du tourisme) peut être amélioré ou sil doit être remplacé par un autre; définir les modalités et procédures de fonctionnement du dispositif retenu; accompagner ladministration pour la mise en uvre du dispositif retenu. y
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En particulier, le mécanisme dacquisition et dassainissement des t errains à vocation touristique sera défini au terme des études précitées. Enfin, les parties sengagent à arrêter le mécanisme dapplication de lInstruction Royale relative à la mise à la disposition des promoteurs touristiques les terrains à vocation touristiques avec une contribution de lEtat à hauteur de 50% par le biais dune conventi on à signer entre le Ministère de lEconomie, des Finances, de la Privatisation et du Tourisme et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Il est à cet égard précisé que les dispositions de larticle 17 de lAccord Cadre (3ème alinéa) relatives aux conditions de mise à disposition des bases foncières, sont formellement, et en tout état de cause, considérées par le Gouvernement comme le cadre de référence de cette politique. Le planning arrêté pour la mise en place de cette mesure est le suivant: Préparation dun projet de convention entre le Ministère de lEcon omie, des Finances, de la Privatisation et du Tourisme et le Fonds Hassan II: mi-Novembre 2001; Approbation du projet de convention par le Comité de Pilo tage Stratégique: fin Novembre 2001; Présentation du projet de convention au Fonds Hassan II: mi -Décembre 2001. y
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STRATEGIE FISCALE ARTICLE 39 :
REDEFINIR
UN DISPOSITIF FISCAL COHE RENT ET INCITATIF
Accord Cadre Article 19 : Redéfinir un dispositif fiscal cohérent et incitatif
« Considérant que larsenal fiscal en vigueur a fait bénéficier le secteur du tourisme davantages fiscaux durant les dernières lois de finances avec lobjectif de résorber le déficit enregistré en matière de capacité dhébergement hôtelier, les parties conviennent de la poursuite des efforts pour améliorer le dispositif fiscal applicable au tourisme à la lumière des trois principes suivants :
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principe de simplification et dharmonisation ; Un principe dincitation et dorientation ;
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principe de compétitivité internationale.
En application de larticle 19 de lAccord Cadre, le Gouvernement renouvelle son engagement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que le secteur du tourisme bénéficie dun dispositif fiscal adapté à son statut de priorité nationale.
En outre, les parties prennent acte, avec satisfaction, des différents avantages accordés au secteur du tourisme, notamment ceux introduits par les trois dernières Lois des Finances. Droit denregistrement: Allégement des frais de constitution de sociétés touristiques, avec un taux de 0,5% e n matière de droits denregistrement pour tout apport en numéraire ou en nature; Exonération en matière de droits denregistrement, relatifs aux actes dacquisition des terrains destinés à la réalisation de projets dinvestissements dans un délai maximum de 36 mois; Taux réduits à 1% pour les droits denregistrement, relatifs a ux baux emphytéotiques portant sur les immeubles à usage hôtelier et leurs dépendances; Réduction des droits denregistrement applicables aux cessions de fonds de commerce. Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA): Exonération de la TVA sur les biens déquipement, matérie l et outillage, acquis localement ou importés, inscrits dans un compte dimmobilisations et affectés à lexploitation; Taux de TVA réduit à 10% pour les entreprises hôtelières, avec droit à déduction au titre des opérations dhébergement, de restauration, de location dhôtels et dimmeuble touristique; Droits de douanes: Exonération des droits de douanes pour les investissements dont le montant est supérieur ou égal à 200 millions Dh dans le cadre de conventions conclues avec le gouvernement. y
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Impôts sur les Sociétés (IS) et Impôt Général sur les Revenus (IGR): Exonération totale de lI.S ou de lIGR pour la partie de la base imposable correspondant au chiffre daffaires des entreprises hôtelières réalisé en devises , et ce pendant une période de cinq ans, et réduction de 50% à partir de la 6 ème année; Réduction de lIS de 50% pendant cinq années, pour lensemble des entreprises simplantant dans les provinces suivantes: Lâayoune, Larache, Nador, Tanger, Asilah, Tétouan ; Réduction de 50% de lIS, sans limitation de durée, pour toute entreprise simplantant dans la province de Tanger, cette réduction étant cumulable avec les avantages précités. Autres avantages: Régime de libre convertibilité garantissant lentière liberté de transfert, pour les investisseurs étrangers, des bénéfices nets dimpôt (capital, plus-values et revenus); Exonération totale de l'impôt des patentes et de la taxe urbaine, pendant une période de 5 ans pour les investissements de création, ainsi que pour tout investissement additionnel ou extension; y y
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Abattement de 100% sur les dividendes et autres produits de participation perçus par les entreprises; Abattements et exonérations sur les plus- values et profits réalisés à loccasion de retrait ou de cession déléments dactif im mobilisé; Plafonnement de 50 millions Dh de la base de c alcul de la valeur locative des investissements imposables. y
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ARTICLE 40 : DEF INITION DE LENT REPRISE TOURISTIQUE Accord Cadre Article 20 : Définition de lentreprise touristique
« Les parties conviennent de la nécessité dharmoniser le statut fiscal des différents intervenants de la chaîne touristique en définissant, sur le plan légal et réglementaire, la notion dentreprises touristiques ou à vocation touristique . Les parties décident que doivent être considérées comme entreprises touristiques les entreprises suivantes :
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Les entreprises propriétaires ou exploitantes dunité dhébergement ; Les entreprises de gestion dunité dhébergement ; Les entreprises de restauration touristique ; Les agences de voyages ; Les entreprises de location de voitures ; Les entreprises de transports touristiques ; Les entreprises danimation et autres activités de loisirs ;
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Les unités touristiques pratiquant la thalassothérapie et le thermalisme ».
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En application de larticle 20 de lAccord Cadre et dans le cadre des dispositions de larticle 58 du présent Accord dapplication, le Gouvernement sengage à définir avant Juin 2002 sur le plan légal et réglementaire la notion dentreprises touristiques ou à vocation touri stique.
ARTICLE 41 : DROITS DE DOUANE Accord Cadre Article 21 : Droits de douanes
« Les parties conviennent que les taux réduits de douane prévus par la Charte des Investissements pour les importations de biens déquipement industriels seront étendus aux biens utilisés pour léquipement, laménagement et lameublement des entreprises touristiques sous réserve de leur identification au sein de la nomenclature douanière et de laccord du département de lindustrie, et ce, afin de favoriser la réduction des coûts dinvestissements et lamélioration de la rentabilité des investissements touristiques au Maroc. Les parties sengagent à cet effet à élaborer conjointement les listes de produits et biens déquipement devant bénéficier des taux réduits et qui seront soumises à laval du Département de lIndustrie ». En application de larticle 21 de lAccord Cadre, les parties enregistrent avec satisfaction les travaux accomplis en matière didentification des biens déquipement devant bénéficier dun taux minimum des droits dimportation. A cet effet, une première liste des biens déquipement a déjà eu lavis favorable de la Commission Consultative des Importations (CCI) et elle est actuellement à létude au Comité de Classification Douanière. En parallèle, la Fédération du Tourisme de la CGEM sengage à fournir une 2ème liste complémentaire et définitive des biens déquipement, accompagnée des références techniques, devant bénéficier des exonérations, et ce, avant fin Décembre 2001.Sur la base de cette liste, les parties sengagent à: Identifier les biens déquipement bénéficiant dores et déjà de lexonération en vertu de lAccord dAssociation avec lUnion Européenne ainsi que les autres accords bilatéraux (Tunisie, Egypte, Arabie Saoudite,); Introduire une demande auprès de la CCI pour les biens déquipement non concernés par les accords précités. y
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En tout état de cause, les parties sengagent à : Arrêter la liste définitive des biens déquipement devant bénéficier du taux minimum à limportation; Etablir le décret réduisant les quotités des droits dimportation pour le reste des produits, et ce, à fin Mars 2002. y
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ARTICLE 42 : HARMONISAT ION ET SIMPLIFICATION DE LA F ISCALITE NATIONALE Accord Cadre Article 22 : Harmonisation et simplification simplification de la fiscalité nationale
« Les parties conviennent que le secteur du tourisme est aujourdhui la première source en devises du pays. Les parties prennent acte des efforts entrepris par le Gouvernement au cours des deux précédentes Lois de Finances, notamment sagissant dimpôts sur les sociétés, de TVA appliquée aux entreprises de restauration touristique, du droit denregistrement, de la patente et de la taxe urbaine. Les parties sengagent par ailleurs à sinscrire dans la perspective à moyen terme dharmoniser le taux de TVA appliqué à lhôtellerie, à lensemble des entreprises touristiques visées à larticle 20 ci-dessus. Les parties décident sagissant de limpôt sur les sociétés, de revoir pour les entreprises hôtelières les dispositions régissant labattement de cet impôt sur la quote-part du chiffre daffaires réalisé en devises, afin que cette mesure incitative incitati ve devienne aisément applicable». En application du 4ème alinéa de larticle 22 de lAccord Cadre, les parties constatent avec satisfaction que sont désorma is clarifiées clarifiées les modalités dapplication de lexonération lexonéra tion prévue en matière dimpôt sur les sociétés sociétés et dimpôt général sur le revenu revenu pour la partie de la base imposable correspondant corresponda nt au chiffre daffaires en devises, réalisé directement par des établissements hôteliers hôteliers ou par lintermédiaire lintermédiaire des agences a gences de voyages. voyag es. Ces nouvelles modalités dapplication définies dun commun accord entre les parties feront lobjet dune communication communica tion au Comité de Pilotage Stratégique Stratég ique préalablement à leur diffusion auprès de lensemble des professionnels avant la fin de lannée 2001. ARTICLE 43 43 : MESURES DE S IMPLIFICATION DE LA F ISCALITE LOCALE Discours Royal
« Ces orientations portent également sur laccélération de la simplification et la mise en harmonie de la fiscalité locale afin den faire un stimulant du secteur et non un obstacle à sa promotion ».
Accord Cadre Article 23 : Mesures de simplification de la fiscalité locale (extrait)
« Les parties conviennent de réaménager progressivement le dispositif de la fiscalité locale actuel en visant une rationalisation et une harmonisation de cette fiscalité ». En application des Hautes Directives Royales et des dispositions de lAccord Cadre, les parties décident que sera présenté présent é au Comité de Pilotage Stratégique en 2002, un plan de simplification et dharmonisation de la fiscalité locale qui devra être mis en uvre en 2003 et qui sarticulera autour des points fondamentaux suivants: Réduire de manière significative le nombre dimpôts locaux appliqués au secteur du tourisme; Harmoniser et rationaliser les taxes doublons doublons a u niveau local et national. y
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ARTICLE 44 : TRANSPARENCE F ISCALE Accord Cadre Article 24 : Transparence fiscale
« La Fédération du Tourisme de la CGEM sengage à uvrer auprès de ses affiliés en vue de les sensibiliser aux nécessités dune plus grande transparence en matière fiscale et de les faire adhérer à la notion dentreprise citoyenne et sociale. » En application de larticle 24 de lAccord Cadre, la Fédération du Tourisme de la CGEM sengage à concevoir, puis diffuser auprès de lensemble de ses affiliés, une série de recommandations visant à promouvoir la notion dentreprise citoyenne et sociale. Ces recommandations seront intégrées au sein de la «Charte Professionnelle» visée à larticle 50 du présent Accord dApplication et viseront la mobilisation de tous les acteurs du secteur, en faveur de la construction dune économie touristique vertueuse et pérenne qui joue son rôle de locomotive de la croissance, créatrice demplois et de richesses et génératrice de recettes budgétaires. La Fédération du Tourisme de la CGEM déclare par ailleurs sa volonté détablir avec lAdministration des impôts un «pacte de confiance» basé sur un suivi périodique des recettes fiscales directes ou indirectes générées par le secteur, et ce, dans la perspective de la vision 2010 et des objectifs de recettes mentionnés dans le «modèle de simulation global» annexé au présent
Accord dApplication. ARTICLE 45 : IMPLICATION DU SECTEUR BANCAIR E Accord Cadre Article 26 : Implication du secteur bancaire
Les parties conscientes dune part de la spécificité du tourisme, industrie hautement capitalistique exigeant des financements conséquents et à long terme, et dautre part de limpérieuse nécessité de favoriser une implication plus forte des banques commerciales dans le financement de la nouvelle politique touristique, conviennent de promouvoir les trois mesures suivantes, destinées à faciliter et à sécuriser la distribution de crédits par les banques commerciales tout en favorisant laccès au crédit à des taux dintérêts favorables dans le temps et compatibles avec les objectifs de rentabilité du secteur : La mise en place dune formule appropriée de «crédit tourisme » qui tienne compte de la nécessité de promouvoir linvestissement dans le secteur ; La création dun « Observatoire de la compétitivité et des coûts » pour permettre à travers des publications statistiques périodiques, une meilleure connaissance des coûts et des standards de performance ; Limplication plus active de la Caisse Centrale de Garantie et Dar Addamane aux côtés des banques commerciales ». y
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En application de larticle 26 de lAccord Cadre, et afin de satisfaire limpératif stratégique dune plus forte implication du système bancaire dans le financement du secteur à travers loctroi de crédits à moyen et et long terme (supérieur à 7 ans) à des taux attractifs attra ctifs et stables dans le temps, les parties conviennent des dispositions stipulées aux articles 46 à 50 cidessous. ARTICLE 46 : IMPLICATION DE LA CCG CCG ET DE DA R ADDAMANE Discours Royal
« Partant de Notre souci de vous encourager à vous impliquer pleinement dans la bataille du nouveau décollage de ce secteur stratégique, Nous vous annonçons la bonne nouvelle que Nous avons donné Nos hautes instructions instructions au Gouv ernement ernement de Notre Majesté en vue () délargir les mécanismes de garantie à travers la Caisse Centrale de Garantie et « Dar Addamane » pour faciliter les conditions de financement du secteur (.) ». En application application des Directives Royales, Royales, le Gouvernement s engage à ce que la l a Caisse Centrale de Garantie continue à soutenir activement le financement du secteur touristique, et ce, dans le respect des règles prudentielles qui lui sont fixées et notamment:
? La viabilité des projets aux plans économique, techniqu e, financier et organisationnel; ? Le partage du risque avec les banques dans la limite de 50% des crédits à garantir; ? La limitation des engagements en faveur dun même bénéficiaire à 20% minimum de ses fonds propres. En outre, les parties se félicitent de loctroi par le Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social («Fonds Hassan II») dune enveloppe de 200 millions Dh, réparties à part égale entre la CCG et Dar Addamane, et ce afin de renforcer les fonds propres de ces deux organismes de garantie, et par voie de conséquence, leur capacité dintervention dans le financement des projets dinvestissement touristiques. Il est à cet égard rappelé, à titre indicatif, les éléments suivants: Loctroi de la garantie de la CCG et de Dar Addamane est de nature à favoriser la diminution du risque supporté par les banques, et constitue par conséquent une incitation à la diminution du taux dintérêt appliqué; La contribution du Fonds «Hassan II» dun montant de 200 millions Dh en faveur de la CCG et Dar Addamane permettra, compte tenu des règles prudentielles qui leur sont applicables, de favoriser loctroi de 5 milliards Dh de crédits bancaires correspondant à un volume dinvestissement privé de lordre de 7 milliards Dh. y
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Enfin, les parties se fixent lobjectif dentamer la mise en uvre effective de ce mécanisme à compter de Janvier 2002. Page 50 sur 61 ARTICLE 47 : MISE EN PLACE DUN MECAN ISME DE RENOVATION Accord Cadre Article 25 : Mise en place dun mécanisme de rénovation
« Eu égard à la saturation des capacités existantes et au délai de mise en uvre de nouvelles capacités, les parties conviennent de considérer le besoin de la mise en place dun mécanisme permettant le financement de la rénovation dune partie du parc existant non commercialisable à létranger. Les parties conviennent cependant détudier en détail les modalités précises pour la mise en uvre de ce mécanisme, les conditions déligibilités à ses financements, les garanties à fournir par les bénéficiaires potentiels. Les commissions de classement des établissements touristiques dépêchées ces dernières années pour effectuer lopération de contrôle desdits établissements ont recensé 350
établissements touristiques nécessitant une rénovation, dont 318 unités ayant une capacité de 20.084 chambres, soit 38.642 lits, nécessitant une mise à niveau urgente avec un coût approximatif sélevant à 1,6 milliards Dh environ. En application des articles 7 et 25 de lAccord Cadre, et en vue de rehausser le standing des établissements dhébergement qui ont atteint un degré dessoufflement avancé, les parties conviennent de la mise en place dun mécanisme de financement des projets de rénovation détablissements dhébergement classés ayant au moins sept années dexploitation. A cet égard, les parties saccordent sur la mise en place du mécanisme de financement suivant: Le financement sera assuré, à parts égales, par lEtat, à travers le Fonds Hassan II, et les banques à raison dun maximum de 35% chacun, le reste étant assuré par le promoteur; La durée de remboursement sera de dix ans m aximum, dont deux années de grâce; Le taux dintérêt sétablira à 2% pour la part de lEtat et sera librement négocié pour la part des banques. Une liste exhaustive des unités hôtelières susceptibles de bénéficier de ce financement sera arrêtée suite à une campagne générale de classement qui sera effectuée sur lensemble du Royaume, par la Commission Nationale de Classement, et ce dici la fin de lannée 2001; Les programmes de rénovation, présentés dans le cadre de ce mécanisme, doivent se conformer au barème établi par la Commission Nationale de Suivi et qui fixera le coût maximum de rénovation par chambre pour chaque catégorie hôtelière; Les entreprises éligibles pourront bénéficier des mécanismes de garanties actuels, proposés par la CCG et Dar Addamane, et ce pour la part du financement bancaire. y
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En outre, il est précisé que lintervention de lEtat seffectuera à travers la création dun fonds dénommé «RENOVOTEL» et géré à parts égales par la CCG et Dar Addamane. Les parties se félicitent à cet égard de la décision du Fonds Hassan II dallouer une première tranche de 200 millions Dh au profit de «RENOVOTEL» pour initier un profond mouvement de mise à niveau des capacités existantes de lindustrie hôtelière. Les modalités pratiques de mise en uvre de ce mécanisme feront lobjet de conventions qui seront conclues entre lEtat (Fonds Hassan II) dune part, et la CCG et Dar Ad -Damane dautre part. Ces organismes, qui seront chargés de gérer aussi bien le fonds de garantie «RENOVOTEL» que les prêts pour la rénovation, concluront à leur tour des conventions dapplication avec les banques intervenantes. Un
Comité, comprenant des représentants des Départements des Finances et du Tourisme ainsi que ceux de la CGEM et du GPBM, assurera le suivi de lapplication de ce mécanisme.
La CGEM prêtera assistance aux petites et moyennes entreprises qui en exprimeront le besoin. Enfin, les parties se fixent lobjectif dentamer la mise en uvre effective de ce mécanisme à compter de Janvier 2002. ARTICLE 48 : CONCERTAT ION PERMANENTE
Les parties décident dorganiser une concertation entre lEtat, les Banques à travers le GPBM et les professionnels du secteur, avec en particulier les objectifs suivants: Mener une campagne dinformation et de vulgarisation des dispositions prévues aux articles précédant; Favoriser lallégement de la durée des crédits bancaires octroyés au secteur, ainsi que la stabilité dans le temps des taux octroyés au secteur; Assurer un suivi continu des besoins de financement du secteur dés la mise en uvre de la vision 2010 et prendre à cet effet toutes les mesures qui apparaîtront nécessaires; Evaluer lefficacité des dispositions précédentes et suggérer tout correctif jugé nécessaire ou utile. y
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ARTICLE 49 : CREATION DUN OBSE RVATO IRE DU TOU RISME
Afin de sécuriser la distribution des crédits par le système bancaire, les parties conviennent de la nécessité de disposer dun organisme crédible et neutre chargé de collecter, traiter et publier toutes informations utiles sur le secteur, et en particulier :
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Conjoncture nationale et internationale; Concurrence et compétitivité;
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Norme dinvestissement et dexploitation.
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A cette fin, les parties décident la création dun Observatoire du Touris me chargé danalyser lactivité touristique, dévaluer la compétitivité de la destination et délaborer des normes en matière de coûts dinvestissement ou dexploitation. Une étude spécifique initiée par le Département du Tourisme, dont le cahier de charge s sera soumis pour validation au Comité de Pilotage Stratégique, sera lancée au courant du mois de Décembre 2001. Les parties saccordent pour mettre tous les moyens en uvre afin que lObservatoire puisse être opérationnel, au cours du 2ème Semestre 2002 dans le cadre dun financement public.
ARTICLE 50 : ST RUCTURE DE F INANCEMENT EQUILIBRE Accord Cadre Article 27 : Structure de financement équilibré
« La Fédération du Tourisme de la CGEM sengage à uvrer auprès de ses affiliés afin que ces derniers adoptent dans le cadre de la réalisation de leur projet, une structure de financement équilibrée avec un apport en fonds propres conséquent ». Avec lobjectif de favoriser ladoption de structures de financement équilibrées pour tout projet à vocation hôtelière ou touristique, la Fédération du Tourisme de la CGEM diffusera auprès de lensemble de ses affiliés, ainsi que des différentes institutions financières, banques et compagnies dassurance notamment, une «circulaire professionnelle» recommandant ladoption de structures de financement équilibrées pour tout projet hôtelier ou touristique. La CGEM recommandera ainsi ladoption de niveaux minimums de capitalisation en fonds propres selon la nature et la taille des projets. La CGEM appuiera également, à travers ses recommandations, les premières conclusions publiées par «lObservatoire du Tourisme» et relatives aux standards en matière de coût dinvestissement pour chaque catégorie dunité hôtelière. Au delà de ces deux aspects, les différentes recommandations que pourra formuler la Fédération du Tourisme de la CGEM seront regroupées au sein dune «Charte professionnelle» couvrant lensemble des sujets dintérêts collectifs concernant lexercice des professions du tourisme, avec en particulier, les object ifs suivants: assurer une communication fluide, transparente et permanente entre la Fédération, ses affiliés et les principaux organismes impliqués dans le développement du secteur, et notamment les institutions bancaires et financières. favoriser le développement dune économie touristique performante à travers la mise en uvre de normes professionnelles standardisées. y
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La Fédération du Tourisme de la CGEM sengage à veiller à la mise en uvre des mesures mentionnées dans le cadre de cet article, et ce, dè s le début de lannée 2002.
ARTICLE 51 : O RIENTER LEPA RGNE VERS LE SECTEU R DU TOURISME Accord Cadre Article 28 : Orienter lépargne vers le secteur du tourisme
« Les parties constatant la spécialisation croissante de lindustrie mondiale du tourisme et par suite, et à de rares exceptions près, la réticence naturelle à investir des grandes chaînes internationales, plutôt spécialisées dans la gestion, saccordent pour promouvoir une stratégie financière visant à élargir la base des investisseurs en fonds propres, et à favoriser la rencontre entre investisseurs professionnels et investisseurs institutionnels, et ce, à travers un accès facilité, voire recommandé, aux m archés financiers nationaux. A cet effet, les parties conviennent danalyser au cours du premier semestre de lannée 2001, les mesures susceptibles de favoriser lorientation de lépargne vers le secteur du tourisme. Dores et déjà, les parties prennent acte des dispositions législatives existantes visant à favoriser les introductions des socié tés en Bourse de Casablanca, avec la création du nouveau marché et des incitations fiscales significatives au cours des trois premières années de cotation. Cela étant, les parties décident denvisager des mesures complémentaires spécifiques au secteur du tourisme avec en particulier, la création de fonds tourisme privés ainsi que lincitation des compagnies dassurances à investir dans le secteur. » En application de larticle 28 de lAccord Cadre, le Gouvernement sengage à adopter les mesures suivantes, au cours du 1er Semestre 2002, afin de favoriser limplication du secteur des assurances dans le financement en fonds propres de la nouvelle politique touristique, et plus généralement lorientation de lépargne nationale et internationale vers le finance ment du secteur à travers les marchés financiers nationaux : Admettre le principe quun investissement en valeur non cotée dans un projet touristique puisse être admis en représentation des réserves techniques dans le respect de la réglementation des assurances en vigueur, dans la limite maximum de 10% du montant de linvestissement; Mettre en place un cadre réglementaire et incitatif pour les organismes intervenant dans le financement en capital risque (notamment les fonds de placements) ; y
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Par ailleurs, les parties conviennent détudier la faisabilité de la création dun nouveau compartiment à la Bourse de Casablanca destiné à favoriser le financement en fonds propres des grands projets de développement touristique.
Les parties conviennent en dernier lieu de rencontres périodiques pour discuter toutes améliorations possibles du dispositif de financement existant de nature à conforter la dynamique financière.Page 54 sur 61 DYNAMIQUE INSTITUTIONNELLE ARTICLE 52 : METHODOLOGIE DE M ISE EN UV RE DU DISPOSITIF ST RATEGIQUE GLOBAL Accord Cadre Article 29 : Planification concertée de la nouvelle politique
« les parties constatent que : Le tourisme est une industrie spécifique et multiforme qui implique une large variété de compétences et dautorités au niveau gouvernemental, au niveau des collectivités locales et au niveau des diverses branches professionnelles ; Le tourisme est une industrie planétaire, concurrentielle, qui exige autant une vision stratégique à long terme quune réactivité permanente ; Le tourisme est une industrie lourde, à forte potentiel capitalistique qui exige limmobilisation de moyens financiers conséquents sur des périodes très longues et donc nécessite visibilité et stabilité ; Le tourisme est enfin, par son potentiel de croissance au Maroc, une priorité stratégique de premièreimportance pour favoriser le développement du pays et le bien être de la population. y
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Conviennent et décident que la mise en uvre de la nouvelle politique touristique au Maroc sera basée sur : étroite concertation entre le Gouvernement, les Administrations centrales et locales et les professionnels du secteur, dans le cadre dun partenariat constructif et intelligent ; Une planification rigoureuse de tous les éléments du dispositif s tratégique global. y
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En conséquence de quoi, il est décidé la création dun comité de pilotage stratégique conjoint pour assurer le suivi et la mise en uvre du présent Accord Cadre ». En application de larticle 29 de lAccord Cadre, les parties conviennent que les spécificités du tourisme et lambition de la nouvelle politique touristique, rendent impérative ladoption dune méthodologie de mise en uvre du dispositif stratégique global décrit au sein de
lAccord Cadre, afin dêtre en mesure de planifier, coordonner et mettre en uvre toutes ses composantes simultanément. Les parties décident en conséquence dadopter formellement une méthode basée sur les trois concepts suivants : concertation permanente et organisée entre lensemble des intervenants, publics et privés, dans le cadre de structures spécifiques (existantes ou à créer) pour construire et alimenter un partenariat intelligent et constructif entre lEtat et les professionnels, entretenir un dialogue régulier et structuré, favoriser ladhésion de tous à la même vision stratégique et mobiliser toutes les énergies disponibles dans la même direction; Une planification rigoureuse de la nouvelle politique touristique pour assurer la «visibilité fédératrice» qui responsabilisera et mobilisera tous les acteurs de la nouvelle politique touristique; Une coordination centralisée indispensable pour garantir une mise en uvre cohérente et harmonieuse de tous les éléments du dispositif stratégique global, éviter tout retard ou goulot détranglement qui viendr aient compromettre la réalisation des objectifs de la «vision 2010», procéder avec réactivité à tous les arbitrages. y
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Sur ce, en application des principes de cette méthodologie, les parties décident des mesures spécifiques stipulées aux articles 53 à 58 du présent Accord dApplication. ARTICLE 53 :
REGIONALISAT ION
ET PLANIFICATION STRATEGIQUE
Discours Royal
« De même, le développement harmonieux du tourisme à léchelon de lensemble du territoire national reste tributaire de ladoption de lapproche régionale et de limplication des opérateurs, des élus, des organisations professionnelles, des autorités locales et des compétences régionales dans la promotion du tourisme local. Nous insistons également sur le rôle des collectivités locales dans lencouragement des activités touristiques en veillant à la propreté de lenvironnement, à lesthétique de lespace touristique et à lorganisation dactivités récréatives permanentes qui rendent agréable et plaisant le séjour dans nos villes et nos campagnes. » En application des Hautes Directives Royales, les parties saccordent pour considérer lapproche régionale comme un axe stratégique majeur de la nouvelle politique touristique. Ainsi, outre les mesures stipulées dans le présent Accord dApplication aux articles 30 (Restructuration du dispositif de promotion de lONMT), 56 (Réorganisation des associations professionnelles), 55 (Restructuration des organes dintervention de lEtat), les parties
décident de programmer le concept de Programmes de Développement Régionaux, dans le cadre du Programme de Développement et dInvestissement Stratégique (PDIS) de la destination Maroc visé à larticle 3 du présent Accord dApplication (Engagements sur la vision). Ces Programmes de Développement Régionaux seront élaborés par les Conseils Régionaux du Tourisme visés à larticle 57 ci-dessous et couvriront la période 2002/2005 en perspective des objectifs assignés à chaque région et résultant de la vision 2010. Ces Programmes de Développement Régionaux définiront le plus précisément possible les besoins en matière dinvestissements stratégiques publics et privés à réaliser (infrastructures, urbanisme, hôtels, agences de voyages, établissements de restauration et danimation, véhicules de transports, etc), ainsi que les besoins en matière de ressources humaines qui résulteront de la mise en uvre du Programme de développement. Toutes les mesures programmées, envisagées ou jugées nécessaires à la réalisation des objectifs seront précisées dans le cadre dune démarche stratégique de planification concertée à léchelle régionale. Les Programmes de Développement Régionaux (PDR), dans une version préliminaire, devront être achevés au plus tard fin Juin 2002, simultanément à la première ébauche du PDIS, afin que la version définitive et harmonisée de ces PDR puisse être achevée en Décembre 2002. Enfin, les parties conviennent de la nécessité dinstaurer un débat sur lopportunité de création des zones touristiques de développement, qui ne recouvrent pas nécessairement les zones administratives, et ce, dans un souci de simplification et defficacité. Les parties saccordent pour arrêter une position sur cette question avant fin Juin 2002.Page 56 sur 61 ARTICLE 54 :
REO RGANISAT ION
DU DISPOSITIF INSTITUTIONNEL
Accord Cadre Article 4 : Engagement sur la Stratégie
Les parties décident que la réalisation de la vision 2010 exige le déclenchement simultané de plusieurs dynamiques: une dynamique institutionnelle visant la restructuration par lEtat de ses organes dintervention et par le secteur privé, de ses associations professionnelles, pour doter le secteur du tourisme de structures qui autoriseront une planification concertée de la nouvelle politique touristique. y
Afin de doter le secteur du tourisme des structures qui autoriseront une pl anification concertée et une exécution coordonnée de la nouvelle politique touristique, les parties décident de mettre en uvre une profonde réorganisation du dispositif institutionnel régissant le secteur du tourisme. Les parties conviennent à cet égard des trois axes fondamentaux suivants, explicites aux articles 55 à 57 du présent Accord dApplication: Restructuration des organes dintervention de lEtat (article 55) ; Restructuration des associations professionnelles (article 56) ; Création dinstances mixtes, au niveau national et régional, pour organiser la concertation y
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public/privé, assurer une planification rigoureuse et garantir une exécution coordonnée de la nouvelle politique touristique (article 57). Les parties décident en outre que la réorganisation du dispositif institutionnel régissant le tourisme fera lobjet de textes appropriés, éventuellement regroupés dans une loi cadre (article 58) et sengagent à les présenter au processus dadoption avant fin Septembre 2002.
ARTICLE 55 :
REST RUCTUR AT ION
DES ORGANES DINTERVENTION DE lETAT
Les parties conviennent de limpératif dune restructuration des organes dintervention de lEtat dans le secteur du tourisme et de lAdministration Nationale du Tourisme (ANT), avec lobjectif de développer ses moyens dactions, den faire un pivot de la nouvelle politique touristique, de la transformer en instrument de «management public» capable de sadapter à la nouvelle vision du secteur, daccompagner les professionnels en améliorant sa rentabilité et sa productivité. Cette restructuration se fonde sur les enjeux et impératifs de la nouvelle politique touristique, eu égard aux nouvelles missions qui en découlent: concertation permanente et partenariat avec le secteur privé; pilotage stratégique et veille concurrentielle; assistance technique conseil et ingénierie, régionalisation et déconcentration; nouvelle technologie de linformation; ingénierie des compétences; accompagnement des investisseurs, nouvelles niches à développer (tourisme rural et tourisme interne), etc, et ce, en sus des fonctions traditionnelles (contrôle, aménagement, formation, réglementation et promotion). Par suite, le Gouvernement sengage à procéder à la restructuration de lAdministration Nationale du Tourisme et des différents éléments qui la composent. Cette restructuration interviendra dès lachèvement dune étude à mener à partir du 1 er trimestre 2002, et dont lobjectif consistera à déterminer le nouveau rôle du Département du Tourisme à léchelle
centrale et régionale, permettre une meilleure symbiose avec le secteur privé, formuler des propositions pour une meilleure adéquation des moyens humains par rapport aux besoins actuels et futurs du secteur. Cette étude devra être achevée au plus tard à la fin du 3ème trimestre 2002. Dans cette perspective, seront naturellement pris en compte létude en cours sur le reengineering des outils daménagements touristiques et le plan de restructuration et de recentrage des activités de lONMT. Le Gouvernement sengage en particulier à doter les services extérieurs du Département du Tourisme dun nouveau statut portant organisation des représentations régionales et des délégués du tourisme, en définissant leur rôle et leur mission, et ce, sur la base des conclusions de létude précitée. Cependant, des mesures transitoires et progressives seront prévues afin dimpliquer progressivement les représentations régionales dans la mise en place de cette nouvelle dynamique. De même, le Gouvernement sengage à rendre effectifs, le redéploiement et le plan de formation du personnel des représentations régionales du Département du Tourisme, ainsi que le renforcement de leurs moyens matériels et financiers, et ce, au courant du 1er trimestre 2003. ARTICLE 56 :
REO RGANISAT ION
DES ASSOC IATIONS PROFESSIONNELLES
Accord Cadre Article 30 : Associations professionnelles
« La fédération du Tourisme de la CGEM sengage à uvrer pour regrouper en son sein lensemble des professions touristiques. La Fédération du Tourisme de la CGEM sengage également à uvrer pour le renforcement des structures des différentes professions pour plus defficience et de participation aussi bien au niveau régional que national. ». Afin de procéder au regroupement sous légide de la Fédération du Tourisme de la CGEM de toutes les compétences, associations et fédérations professionnelles représentatives de la chaîne touristique, y compris les promoteurs nationaux et internationaux, et favoriser la création ou le renforcement des structures régionales et nationales, les parties décident, dans le cadre des dispositions de larticle 58 ci -dessous, de procéder à une restructuration en profondeur du dispositif de représentation professionnelle, au terme dune large concertation entre les différents acteurs.
Les parties conviennent à cet égard du schéma directeur suivant: Lorganisation des professions du tourisme reposera sur une Fédération Nationale du Tourisme (FNT), émanation de la Fédération du Tourisme de la CGEM, et des Fédérations Régionales du Tourisme (FRT), adhérentes à la Fédération Nationale du Tourisme. La FNT regroupera également les principales fédérations sectorielles représentatives de la chaîne touristique. y
Les Fédérations Régionales du Tourisme seront constituées de toutes les Associations représentatives des principaux métiers touristiques au niveau régional, selon la même nomenclature quau niveau national. Les statuts des différentes associations et fédérations sectorielles, à léchelle nationale ou régionale seront harmonisés et homogénéisés, et soumis à laval de lAdministration Nationale du Tourisme, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. y
Ces statuts devront impérativement prévoir les modalités de financement des différentes associations et fédérations sus- visées, lobligation dadhésion prévue par les textes existants devant être généralisés. Les statuts des différentes associations et fédérations stipuleront également clairement la répartition des activités et des missions entre les différentes associations représentatives. La réorganisation du dispositif de représentation professionnelle seffectuera avant fin Juin 2002 pour une mise en uvre effective à partir du 1 er Octobre 2002. y
Enfin, les parties conviennent, dans le cadre du schéma directeur exposé précédemment, de veiller tout particulièrement à ce que le nouveau cadre réglementaire de représentation professionnelle présente les caractéristiques suivantes:
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Simplicité, cohérence et efficacité du dispositif global; Clarté des missions des différentes instances;
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Moyens humains et financiers en adéquation avec les missions assignées.
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ARTICLE 57 : CREATION DINSTANCES M IXTES AU N IVEAU NATIONAL ET REGIONAL
Pour organiser la concertation public-privé au niveau national et régional, assurer une planification rigoureuse du dispositif stratégique global au niveau national et régional, garantir une exécution coordonnée de la nouvelle politique touristique au niveau national et régional, les parties décident de proposer la création des instances suivantes : y
Les Conseils Régionaux ou Provinciaux du Tourisme (CRT ou CPT)
Les CRT ou les CPT pourront être créés dans toutes les régions ou provinces et se substitueront le cas échéant aux GRIT existants dans le cadre de statuts homogénéisés et soumis à lapprobation de lAdministration en vertu d e dispositions légales. Les CRT ou CPT seront constitués des trois composantes suivantes, dans des proportions à définir ultérieurement: Ladministration locale, représentée par le Wali (ou le Gouverneur), les services extérieurs de ladministration et les délégués régionaux du tourisme; Les représentants régionaux des Fédérations Régionales du Tourisme, elles-mêmes constituées des représentants régionaux des associations sectorielles; Les élus locaux. y
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Les CRT seront présidés par le Président de la Fédération Régionale du Tourisme. Le Conseil National du Tourisme (CNT) Constitué de tous les membres des conseils régionaux et provinciaux du tourisme, le Conseil National du Tourisme se réunira une fois par an en séance plénière, pour dresser au plan national, au plan régional/provincial, le bilan annuel de la nouvelle politique touristique, évaluer le chemin restant à parcourir pour réaliser la vision 2010, communiquer à lensemble des intervenants les plans dactions pour lannée suivante et les inflexions éventuelles du Programme de Développement Stratégique. Le Comité Stratégique du Tourisme (CST) y
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Les parties conviennent de transformer lactuel Comité de Pilotage Stratégique (CPS) en Comité Stratégique du Tourisme (CST). Instance de pilotage et darbitrage, le Comité Stratégique du Tourisme réunira, en particulier, les principaux Ministres du Gouvernement concernés (Intérieur, Economie et Finance, Tourisme, ) et permettra dassurer la mise en uvre unifiée de la nouvelle politique touristique ARTICLE 58 : TEXTES OU LOI CADRE DU SECTEUR TOURIST IQUE
Afin dasseoir sur une base légale et réglementaire le dispositif de restructuration du cadre institutionnel régissant le secteur du tourisme, les parties décident dinscrire lensemble des mesures décrites aux articles 33 et 55 à 57 du présent Accord dApplication au sein de textes appropriés éventuellement regroupé sous la forme dune loi Cadre.
MODALITES PRATIQUES ARTICLE 59 : ECHEANCIER
Le planning et léchéancier de toutes les mesures décidées au terme du présent Accord dApplication sont joints en annexe. ARTICLE 60 : MISS ION DU COMITE STRATEGIQUE DU TOURISME
Les parties décident de confier au CST la mission de suivre, coordonner, valider et mettre en uvre toutes les mesures décidées au terme du présent Accord dApplication, en veillant au respect des délais convenus, avec lobjectif que toutes les mesures décidées, évoquées ou envisagées, soient mises en uvre avant le 31 Mars 2003. Les parties conviennent également de la nécessité dune réunion mensuelle du CST, étant donné lampleur du chantier planifié par le projet Accord dApplication. En particulier, le CST est chargé dans les 30 jours, à compter de la signature du présent Accord dApplication, dassurer une communication et une diffusio n la plus large possible du présent document, auprès de toutes les composantes de lAdministration, des associations professionnelles et des chancelleries. ARTICLE 61 : COMMUNICATION
Le CST est en outre chargé délaborer sur une base trimestrielle un rapport sur létat davancement du présent accord dapplication et den assurer une large communication par voie de presse. ARTICLE 62 : DIVE RS
Les parties conviennent de soumettre au CST toute problématique qui aurait pu être omise par le présent Accord dApplication ou toute question qui viendrait à survenir en application de ses dispositions.