Juin 2011
La TranSFormaTion numériquE au SErvicE DE La cro croiiSS SSan ancE cE
www.fondapol.org
Jean-Pierre CORNI CORNIOU OU
www.fp.g
La transormation numérique au service de la croissance
J-P corniou corniou
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l Fp Fp pb pét t tx le numérique. numérique.
résumé
Alors que débute la deuème décenne du xxi e sècle, l’nuence du numérque sur la socété mondale est ncontestable. La numérsaton est aujourd’hu un élément ondamental dans le onctonnement de certans domanes de la socété tels que la fnance, et est amenée à devenr ncontournable pour l’ensemble des couches socales, comme on peut le vor avec la généralsaton de la téléphone moble et du Web. Pour réussr cette révoluton, l aut être capable de l’encourager mas également de contrôler les névtables dévances et conusons qu’mplque le développement des technologes de l’normaton. Face à cette transormaton rréversble et globale, la France et tout partculèrement l’État ranças dovent aujourd’hu réussr à se orger une place sgnfcatve dans la défnton des paramètres de la socété numérque. Ce changement dot tout d’abord s’eectuer pour que la France rattrape son retard dans la concepton et la producton de technologes numérques, domanes jusqu’c domnés par la Chne et les États-Uns. Les entrepreneurs ranças dovent apprendre à sasr les nnombrables opportuntés oertes par le numérque. Dans un deuème temps, l est nécessare que l’État ranças réusssse à suvre le rythme eponentel des mutatons engendrées par les usages et les ntatves personnelles pour être capable de partcper à la régulaton mondale d’Internet (dans la mesure où cette régulaton est possble), mas auss afn d’évter une racture numérque qu pourrat éprouver certanes catégores de la populaton. Pour fnr, la pussance publque se dot d’accompagner les ctoyens ace à une révoluton numérque qu transorme tous les aspects de la socété. Cette acton passe à la os par une garante de la neutralté du Net – pour permettre au ranças un lbre cho des acteurs et des servces numérques, mas auss par une sécursaton des usages, tout partculèrement une sécursaton des transactons.
L a transorma t ransormatio tion n numéri numé rique que au service de l a croissance croissance
J-P Corniou dt géé jt sia c
Penser la France numérque pour la deuème décenne du xxi e sècle mplque avant tout un rapde eercce de retour sur l’hstore récente. En eet, le terran n’est pas verge. Sur la courte pérode de l’hstore du numérque, mons de qunze ans, beaucoup de documents ont été écrts, beaucoup d’ambtons ont été eprmées. Les pouvors publcs ont dessné, à pluseurs reprses, une poltque globale de préparaton de l’entrée de la France dans la socété numérque. Des actons ont été engagées, des moyens alloués. Au côtés de l’État, les régons et collectvtés terrtorales, mas auss les grands réseau comme celu des Chambres de commerce ont nté et fnancé des actons de sensblsaton et de souten à l’ntatve numérque, que ce sot pour le développement économque ou pour l’améloraton de la qualté de la ve ctoyenne. Néanmons, on retre de ces qunze dernères années l’mpresson d’une tâche naccomple ace à l’ampleur de la mutaton en cours et à la redstrbuton nstantanée des acteurs de compéttvté dans une planète numérque qu se reconfgure à une vtesse jamas epérmentée. Ce qu état déjà vra avant la crse de 2008 revêt désormas une acuté nouvelle. Dans un contete de crse sévère, qu remet r emet en cause les ondements de l’acton publque par la raréacton de la ressource, dans la pérennté de ses objects et de ses moyens, la dfculté de are émerémerger des aes de transormaton pussants, efcaces et consensuels tradut un sentment d’mpussance publque. Dans une économe numérque largement condute par deu acteurs cles, les États-Uns pour la concepton et la Chne pour la producton, l’Europe, dont la France, semble contrante de lasser au marché, et au grands acteurs de l’nnovaton, le son de défnr le rythme, l’ampleur et l’objet même de la transormaton 7
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socale et économque. Les États parassent mpussants devant le rythme d’nnovaton mposé par les ournsseurs. Les produts sont rapdement absorbés par le grand publc, qu adopte de nouvelles pratques, alors que structures publques et entreprses semblent dépassées dans leurs capactés à suvre l’nnovaton et à mettre en œuvre les transormatons. L’échec des grandes ambtons eprmées en 2000 par l’agenda de Lsbonne a lassé un goût amer et at place à un suvsme dont émergent paros quelques sursauts sans vra lendeman. Peut-on encore réagr et donner à la France une place sgnfcatve dans la défnton des paramètres de la socété numérque ? Peut-on ré-acclmater sur notre terrtore une ambton ndustrelle, y comprs dans les servces mmatérels et économques pour ne pas être smples témons mas acteurs de la révoluton numérque ? Ces questons posent un déf consdérable à la pussance publque, constamment débordée par la vtalté du marché. Or la France est conrontée à un défct durable de crossance, qu ne peut être résolu par une ncantaton numérque trop souvent entendue mas rarement déclnée dans les entreprses. La multplcaton des rapports, nécessarement redondants, et souvent porteurs d’éclarages corporatstes, condut à une conuson dans le débat publc plus qu’à une clarfcaton des enjeu. La conuson entre les enjeu de socété lés au Web, Web, souvent dépent de açon lapdare comme une zone de non-drot, et l’mpact économque de la numérsaton des u entretent un doute sur la sécurté du Web comme espace de développement des aares. L’entrepreneur ou l’élu, au moment où l dot nvestr, ne se sent pas éclaré dans sa décson. Auss le débat numérque ne se résume-t-l pas à la sphère lmtée de l’acton publque. Alors Alors que tous les pays concurrents s’emparent également de cette ressource pour dynamser leur économe et tonfer leur tssu socal, l’acton publque en matère de déploement numérque ne peut être orte et efcace que s elle se concentre sur ce que peut are l’État et est suve d’eets vsbles sans s’abandonner à la producton récurrente de catalogues de mesures sans lendeman. Le développement d’une France numérque peut se are naturellement sous la poussée d’nnovatons technques mses sur le marché par les producteurs de solutons. Cette ssue n’est pas satsasante car elle ne lasse aucun cho n degré de manœuvrablté au acteurs publcs dans leur rôle régalen. Elle ndut une crossance déséqulbrée au proft des zones urbanes, des entreprses les plus réactves et des couches socales les meu ntégrées dans cette dynamque de l’nnovaton. Pour
are pénétrer en proondeur la vtalté de la créaton numérque dans toute la socété, l’acton publque dot être conçue pour corrger les eets spontanés d’une prouson technque déstablsante. Ce document vse à esqusser une stratége oensve et pragmatque dans les domanes domanes pour lesquels l’acton publque publque peut encore encore néchr le cours naturel de la révoluton numérque.
La « ranCe numérique » : une ambition Largement déCLinée, des résuLtats modestes La transormaton de l’économe mondale sous la poussée des technques numérques est un processus qu s’est amorcé dans les années 1980 pour s’accélérer brutalement avec l’émergence d’Internet et du Web depus 1995. Néanmons, la prse de conscence de l’ampleur des conséquences systémques de cette transormaton sur la socété rançase au sen de l’Unon européenne est relatvement récente. Les nstruments classques d’analyse et de projecton sont nopérants ace à la rapdté des mutatons engendrées par les usages, qu dépassent la capacté d’analyse et de réacton de la plupart des acteurs. Ans, personne n’a vrament vu venr le succès des smartphones, qu sont en at des ordnateurs mobles dotés de moyens de communcaton vo et données, et leur mpact sur la plupart des actvtés économques. Il en sera de même avec la vague d’nnovatons qu vont marquer les prochanes années autour du haut débt moble, de la 3D et de « l’normatque en nuage » ( cloud computing ) pour ne cter que les plus vsbles et les plus attendues. La mnatursaton des composants, la multplcté des stuatons d’usage des technologes vont encore accélérer la dmenson globale de la numérsaton, qu mprègne tous les secteurs, toutes les actvtés. Plus encore, l’accélératon du rythme des nnovatons recèle de nouvelles ruptures, encore nsoupçonnables. Face à cette poussée d’nnovatons, le développement numérque a at l’objet d’un grand nombre de réeons, sous orme d’études ou de recuels de propostons, menées par le gouvernement ranças, les nstances européennes, les groupes proessonnels. L’objet de ces travau a été à la os de prendre la mesure des transormatons ndutes dans le tssu économque par le déploement rapde des technologes de l’normaton de l’ère d’Internet et de prendre poston, souvent à l’ntatve
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des structures proessonnelles drectement engagées dans la producton de bens et de servces numérques, pour pour débloquer les rens à l’nvestssement qu pénalseraent la stuaton de l’économe rançase ace à ses concurrents. Parallèlement à cette actvté publque et ofcelle des acteurs de la socété numérque, se sont développées de nombreuses réeons sur l’mpact socétal de la transormaton numérque en cours. En eet, contrarement à la vague antéreure d’normatsaton, les enjeu dépassent largement la sphère économque et l’acton publque sur les acteurs de compéttvté pour concerner l’ensemble des acteurs socau, dans leurs multples rôles, comme producteurs, consommateurs, ctoyens, etc. Le monde de la communcaton a été le premer à être ébranlé par l’essor du numérque, mas ce sont des pans enters de l’économe qu sont aujourd’hu concernés. La numérsaton de notre socété soulève donc tros séres de questons complémentares : – comment eploter le potentel de créatvté et de productvté des « nouvelles » technologes de l’normaton pour renouveler l’ore rançase de bens et de servces sur le marché domestque comme sur le marché nternatonal, et donc contrbuer à la crossance et à l’emplo ? – comment ntégrer la la nouvelle donne donne numérque dans le plotage plotage des paramètres classques de l’acton publque afn de garantr le onctonnement cohérent d’une naton ancenne : sécurté, aménagement du terrtore, onctonnement des nsttutons, éducaton, santé ? – comment permettre à la France, en tant que pussance souverane au sen de l’Unon européenne, de partcper à la défnton des règles nternatonales de constructon et de régulaton de la socété numérque et de se protéger contre les rsques nhérents à « la globalsaton numérque » ?
Les données de réérence Caractérser le degré d’avancement d’un pays en matère d’utlsaton pertnente des technologes de l’normaton est un eercce complee. Les métrques sont multples et peu synthétques. En eet, l ne suft pas d’analyser seulement les phénomènes acles à quantfer comme le nombre d’abonnés ADSL pour en dédure le degré de maturté numérque. C’est l’usage des outls, et leur combnason perormante dans la geston des processus d’aares, qu vont engendrer la perormance globale. En eet, 10
les rapports nternatonau mettent tous l’accent sur le caractère catalyseur et synergétque des technologes de l’normaton, qu en ournssant un servce de communcaton multcanal entre tous les acteurs de la ve socale, amélorent l’accès à tous les servces de base, udfent les relatons et rédusent les coûts des nteractons tout au long de la chaîne de valeur. Le périmètre d’analyse
Il regroupe : – le secteur du Servce des technologes technologes de l’normaton et de la communcaton (SeTIC) On regroupe conventonnellement sous cette dénomnaton, selon la défnton de la Fédératon des ndustres électrques, électronques et de communcaton (FIEEC), les télécommuncatons (nrastructures et servces de communcatons électronques, servces servces Internet et équpements), les logcels et servces normatques et l’électronque au sens large (composants, systèmes, produts grand publc et équpements normatques) ; – les domanes d’usage proessonnel proessonnel ; – les domanes d’usage domestque. Le secteur de producton des technologes de l’normaton en France compte, en 2010, 2 300 entreprses et 400 000 salarés selon le rapport annuel de la FIEEC. Les ndustrels et les socétés de servces normatques, les socétés de consel et servces normatques et les édteurs de logcels sont regroupés au sen de la Chambre proessonnelle Syntec normatque devenue, en novembre 2010, Syntec numérque. Ces 1 100 entreprses représentent plus de 370 000 proessonnels. Selon le rapport sur le numérque produt au cours des États générau de l’ndustre, la France dspose d’une ndustre encore orte, mas marquée par des évolutons préoccupantes sur des technologes ondamentales :
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– décln marqué de la producton d’équpements d’équpements électronques grand publc et d’équpements normatques, qu a pratquement cessé sur le terrtore natonal ; – décln de la producton producton dans certanes flères d’ecellence, d’ecellence, comme comme l’ndustre des télécommuncatons ; – manten de postons ortes dans certanes actvtés ndustrelles comme 11
le logcel embarqué, le jeu vdéo et la mcro-électronque, au pr d’une spécalsaton sur les marchés de l’ndustrel et de l’embarqué ; – dmnuton et mutaton de l’emplo, qu s’est déplacé des actvtés de producton vers les actvtés de servce. Les données quantitatives
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Qualfer la poston de la France en matère de développement numérque mplque le crosement de données de natures dérentes émanant de pluseurs sources. Le World Economic Forum puble, chaque année depus 2002, avec l’Insttut européen d'admnstraton des aares (INSEAD) le Global Inormation Technology Technology Report Repor t . Cet outl méthodologque vse à mesurer la capacté de l’envronnement d’un pays à développer et duser l’usage des technologes à travers le nveau des nrastructures applcatves et physques, le caractère contrbut de la règlementaton et les composantes de l’envronnement des aares. Il ntègre les comportements des tros acteurs que sont les ménages, les entreprses et les gouvernements pour construre un ndcateur global, le Network Readiness Index. La La France se place au 18 e rang mondal dans le classement 2010, 7 e pays de l’Unon européenne. Parm les ponts ables dentfés par le rapport, l aut noter la très mauvase note obtenue en matère de pods de la règlementaton publque, le manque d’nvestssements IT dans l’éducaton, le nveau trop élevé des tars du téléphone moble, la ablesse des ntatves publques et le manque de support en matère de TIC. Dans le domane plus spécfque du développement du numérque à l’école, l’enquête nternatonale ( European Schoolnet 2006) démontre que les collectvtés terrtorales ont beaucoup nvest, mas que la ormaton des maîtres et le développement des applcatons pédagogques ne suvent pas l’eort d’équpement. Même s l'ensegnement prmare apparaît décalé, la France fgure au 8 e rang sur 27 pays européens quant au équpements, ordnateurs, branchements Internet. Il aut rappeler que ces équpements sont à la charge des communes pour les écoles prmares, des départements pour les collèges, des régons pour les lycées. Néanmons, selon le même rapport, la France demeure très mal classée quant à l'utlsaton pédagogque qu est ate de ces outls. Le rapport Fourgous précsat que 50 % des nvestssements dans les nouvelles technologes éducatves concernaent l'équpement, 20 % la ormaton, et l
préconsat d'nverser les pourcentages. Il est évdent que seul l’usage des outls dans une démarche pédagogque ntégrée permet de développer une amlarté des élèves avec l’apport des outls normatques dans un contete cohérent d’apprentssage.
Les actions engagées en France Pluseurs ntatves gouvernementales ont eploré le champ de l’économe numérque pour esqusser une vson globale et jalonner un parcours permettant d’encadrer les ntatves des acteurs autour de quelques prncpes structurants pour conjurer ce qu a été longtemps perçu comme « le retard ranças » ace au numérque. Les thèmes abordés par ces dérentes ntatves portent tous sur une combnatore d’actons touchant la perormance des nrastructures, la dversfcaton des ressources numérques, le développement de nouveau usages, la modernsaton de l’admnstraton, la ormaton et l’encadrement jurdque. Peu d’ntatves concernent touteos drectement l’usage par les entreprses des nouveau potentels numérques en complément des moyens normatques classques. Avant 2007
En mars 2004, le Premer mnstre, Jean-Perre Raarn, sensble au enjeu de l’économe numérque et au symptômes du « retard ranças », crée le Consel stratégque des technologes de l’normaton (CSTI), « ayant pour msson d'éclarer, par la conrontaton des ponts de vue et des analyses, les cho stratégques du Gouvernement dans le domane des technologes de l'normaton ». Cette ntatve de Jean-Perre Raarn met en perspectve la completé du champ et ouvre à des personnaltés des dérentes composantes de la socété – ndustrels, ournsseurs de servces, édteurs et duseurs de contenus, organsatons représentatves – la possblté de partcper à la défnton de la poltque gouvernementale. Les compétences du CSTI sont vastes et la préparaton des travau par le Consel général des technologes de l’normaton (CGTI) assure la qualté, la contnuté et la cohérence de ses réeons. « Le consel stratégque des technologes de l'normaton eamne les questons qu lu sont soumses par le Premer mnstre. Il peut lu adresser toute proposton concernant son domane de compétence. Il ormule notamment des recommandatons pour la concepton, la préparaton, la mse en
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œuvre et l'évaluaton des actons entreprses dans le cadre de l'acton gouvernementale pour le développement de la socété de l'normaton et des programmes communautares correspondants. Il est consulté sur l'évoluton des flères de ormaton dans les secteurs des technologes de l'normaton et de l'économe numérque. Il peut également eamner des questons qu lu sont soumses par un membre du Gouvernement. » Le CSTI a ans rendu tros avs : – Avs du 6 décembre décembre 2006 relat relat à l'Internet du utur – Avs du 24 avrl 2006 relat à des programmes-phares programmes-phares – Avs du 24 avrl 2006 2006 relat à une une dynamsaton de la la compéttvté et de la crossance
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Touteos, cette ntatve, comme réquemment en la matère, n’aura pas de contnuté, le Premer mnstre suvant n’ayant jamas convoqué le CSTI qu a été supprmé ofcellement dans le cadre de la stratége numérque du Grand Emprunt natonal. Depuis 2007
Peu présente dans le débat de l’électon présdentelle de 2007, l’économe numérque apparaît dans les objects gouvernementau comme un mallon mportant de la poltque de réorme. Il a été créé un secrétarat d’État chargé du développement de l’économe numérque, également chargé de la prospectve et de l’évaluaton des poltques publques, publques , confé à Érc Besson (2007-2009), pus à Nathale Koscusko-Morzet (20092010). Dans ses nouvelles attrbutons, Érc Besson Bes son retrouve, depus le 14 novembre 2010, les dossers numérques. Le regroupement de l’ndustre, de l’énerge et de l’économe numérque, ans que l’abandon de la réérence à la prospectve, permettent de sortr l’économe numérque d’un espace spécfque et étrot pour l’assocer à l’économe dans son ensemble. Cette évoluton postve est un pas vers la dsparton d’un marquage numérque spécfque qu perd son sens partculer dans un monde où toute actvté content désormas une dmenson numérque. Érc Besson a publé, en octobre 2008, le Plan de développement de l’économe numérque, dont les 154 mesures sont regroupées en quatre chaptres : – permettre à tous les Franças d’accéder d’accéder au servces numérques numérques ; – développer la producton producton et l’ore de contenus contenus numérques ;
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– dversfer les usages et les servces numérques numérques ; – rénover la gouvernance et l’écosystème l’écosystème de l’économe numérque. numérque. Ce document consttue la trame de l’acton gouvernementale jusqu’en 2012, ans que l’a confrmé Érc Besson. Sans moyens budgétares spécfques, l onctonne plus comme un cadre de réérence souple que comme la base d’un engagement robuste. Touteos, ce document, comme ceu qu l’ont précédé, vellt rapdement. Pour llustrer la rapdté d’évoluton du secteur, l suft de cter le rapport Besson qu, lors de sa publcaton en 2008, mettat en eergue que « les emplos de l’économe numérque sont peu délocalsables : les réseau de télécommuncatons, leur geston, ne sont pas déplaçables. Les contenus et servces en lgne sont très majortarement produts localement ». Le modèle des applcatons développé par Apple autour de l’Phone, apparu m-2007, a rapdement at voler en éclats cette convcton, tout en ouvrant totalement le jeu, car en théore ren n’nterdt au entreprses entreprs es rançases de are jeu égal avec leurs concurrents mondau sur le marché prometteur de « l’normatque l’normatque en nuage ». Nathale Koscusko-Morzet a, à pluseurs reprses, défn les prortés de l’acton gouvernementale. Elles concernent en premer leu l’nrastructure et le souten au entreprses du secteur : – l’nvestssement en matère de très haut débt, débt, dont dont le déploement déploement sur l’ensemble du terrtore ranças représente un enjeu à la os économque et socal ; – – – –
la sous-captalsaton sous-captalsaton des entreprses entreprses du logcel ; le développement de l’usage du numérque dans les PME ; la mutualsaton d’nrastructures d’nrastructures normatques normatques pour les start-up ; l’nvestssement dans la numérsaton des contenus patrmonau audovsuels et leur accessblté via une porte d’entrée numérque.
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Pluseurs autres champs d’acton sont dentfés comme structurants pour le développement d’une socété numérque, pour une crossance juste, sobre et équtable : – « Internet pour tous », actons pour lutter contre les ractures numérques ; – le développement de la « e-santé », qu devrat contrbuer à apporter des réponses au problématques posées par le vellssement de la populaton ; 15
– la réeon autour autour de la maîtrse de la consommaton d’énerge d’énerge et de l’nter-modalté l’nter-modalté des transports ; – l’éducaton par les TIC et au TIC, TIC, avec la créaton créaton d’un pôle unverunverstare d’ecellence ormant au technologes de l’normaton et de la communcaton, en lason avec les pôles de compéttvté.
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Le Grand Emprunt natonal lancé en 2010 a également été l’opportunté d’un débat sur la place du numérque dans les dépenses d’nvestssement nécessares à la compéttvté de la France. Fnalement, le volet numérque représente 4 mllards d’euros sur les 35 mllards. Nathale Koscusko-Morzet, se élctant de l’mportance accordée au numérque, a déclaré que ce « Grand Emprunt va donner les moyens d'orr à la France une nrastructure numérque de ponte, au servce des contenus et des usages dont nous savons qu'ls seront à la os des moteurs de crossance et des levers de socalsaton ». Le rapport rappelle que « le secteur numérque représente plus du quart de la crossance et 40 % des gans de productvté de l'économe. En plus de consttuer un secteur porteur de crossance et d'emplos, le numérque a un mpact dusant sur le reste de l'économe, en contrbuant à amélorer la compéttvté globale de l'ndustre et des servces et en étant le support d'ores nnovantes dans tous les secteurs ». Ces données ont été rappelées par le présdent de la Républque lors de la présentaton du Consel natonal du numérque le 27 avrl 2011. Ces 4 mllards seront également réparts entre le contenant et les contenus : 2 mllards pour « accélérer le passage de la France au très haut débt en développant les nrastructures les plus pertnentes économquement et technquement pour les zones les mons denses (fbre optque, solutons satelltares, très haut débt moble...) » et 2 mllards pour « fnancer des projets partenarau publcs-prvés de recherche et de démonstraton vsant la concepton de logcels, d'usages et de contenus numérques ».
La politique européenne L’Unon européenne se préoccupe, depus l’orgne, de l’mpact des technologes de l’normaton sur la compéttvté de l’économe européenne. Un très ort actvsme, entretenu par un lobbyng ntense, caractérse l’acton de la Commsson sur les dérentes thématques de « la socété de la connassance ». L’organsaton européenne réafrme avec constance la convcton que les TIC « agssent comme un catalyseur » dans tros domanes cles : 16
– la productvté et l’nnovaton, en acltant la créatvté et le management ; – la modernsaton des servces publcs, comme la santé, l’éducaton et le transport ; – l’avancement de la scence et de la technologe, technologe, en soutenant la coopératon et l’accès à l’normaton. Pour l’Unon européenne, les TIC contrbuent drectement à ader l’Europe à relever ses prncpau défs : – une économe ablement ablement génératrce de carbone ; – un envronnement propce au développement développement de la santé et du benêtre dans une socété vellssante ; – un développement économque économque et ndustrel ndustrel compétt et durable durable ; – un envronnement envronnement propce au au apprentssages apprentssages et au échanges culturels. culturels. C’est pour soutenr cette ambton que le programme ICT au sen du 7 e programme-cadre de recherche bénéfce d’un engagement de moyens de 9,1 mllards d’euros et couvre les actvtés les plus dverses, rapprochant par des partenarats publc-prvé l’acton publque et l’ntatve prvée. La lste des domanes vsés par le programme llustre paratement le champ désormas etrêmement large englobé par le terme « numérque ». Il s’agt ben d’une nouvelle vson globale de l’économe et du système socal, nnervés par l’normaton et la connassance. Challenge 1 : un réseau global et reconnu et des services d’inrastructure. d’inrastructure.
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Challenge 2 : des systèmes à base de connaissances et des systèmes robotiques. Challenge 3 : des voies alternatives pour la conception de systèmes et de composants. L’object est de maîtrser les ruptures utures en
matère de mnatursaton des composants et des systèmes. C’est un vaste champ de recherche dont le but est de créer des mcro et nano-systèmes capables de capter et trater tout type d’normaton et d’ntervenr sur leur envronnement. Challenge 4 : technologies pour aciliter la conception des applications numériques innovantes innovantes permettant l’exploitation des contenus numériques et l’aranchissement des contraintes de langue. 17
Challenge 5 : TIC pour la santé, l’accompagnement du vieillissement, l’intégration, la modélisation de politiques et la gouvernance. Challenge 6 : TIC pour une économie décarbonée (énergie, ressources naturelles, distribution, transport, etc.). Challenge 7 : TIC pour la production et les usines du utur. Challenge 8 : TIC pour l’éducation et l’accès aux ressources culturelles.
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Cet nventare très large des champs couverts par l’nterventon des onds publcs européens démontre que le at numérque ne peut plus se dstnguer de l’envronnement économque et socal. La technologe couvre la totalté des acettes de la ve économque et socale, ce qu rend de plus en plus complee l’nterventon publque. Les chanters pour are avancer la socété de l’normaton dans l’Unon européenne ne manquent pas. L’Europe, qu dspose encore d’atouts technologques par la vtalté de sa recherche et la capacté de sa populaton à s’ouvrr au usages, n’a touteos plus la maîtrse ndustrelle de l’ensemble des composants technques nécessares. Touteos, l’acton de la Commsson rsque de se dluer entre les ntatves de natures dérentes. Tros Tros dmensons se partagent en eet les préoccupatons des acteurs de la Commsson : la dmenson technque, avec les réseau à très haut débt flare ou hertzen, les usages, notamment la confdentalté des données personnelles, et le développement de la numérsaton des pratques économques dans l’économe européenne. Neele Kroes, vce-présdent de la Commsson européenne en charge du numérque, a demandé au mnstres chargés des Télécommuncatons Télécommuncatons des pays membres d’accepter les propostons d’harmonsaton du spectre de réquences ( Radio Spectrum Policy Programme, ou RSPP), afn de moblser des ressources hertzennes communes pour développer le haut débt sans fl d’c à 2013. Cec représente un pont cle du programme plurannuel « Agenda numérque pour l’Europe » ( Digital Agenda or Europe) pour préparer le très haut débt moble pour tous à l’horzon 2020. La Commsson européenne se souce également de l’mpact du développement rapde des technologes du cloud computing (« l’normatque en nuage ») sur la duson des données et leur localsaton, le rsque étant de vor les données européennes être hébergées en dehors du terrtore européen. Bruelles soutent des projets de Recherche et Développement consacrés au cloud computing comme TClouds ou Vision-Cloud .
La Commsson n’abandonne pas non plus le terran de la déense de la proprété ntellectuelle. « La Commsson européenne rendra compte d’c à 2012 sur la base du réeamen de la drectve sur le respect des drots de la proprété ntellectuelle et après un dalogue approond avec les acteurs concernés de la nécessté de mesures supplémentares pour renorcer la protecton contre les volatons constantes des drots de proprété ntellectuelle dans l’envronnement en lgne. » Enfn, sur le plan économque, la Commsson plade pour la généralsaton de la acturaton électronque d’c à 2020, orentaton déendue conjontement par Mchel Barner (commssare responsable du Marché ntéreur et des Servces), et Antono Tajan Tajan (commssare chargé de l’Industre et de l’Entrepreneurat). La généralsaton de cette mesure passe par une smplfcaton des procédures et la généralsaton de la sgnature électronque.
La politique internationale d’Internet La communauté mondale s’est préoccupée dès 2003 de l’mpact mondal du développement ulgurant d’Internet sur les équlbres économques, socau et poltques de la planète. Le développement d’Internet, du Web Web et des communcatons mobles est devenu un des aes majeurs du développement économque de la planète. Or les outls et normes qu en assurent la pérennté sont pour la plupart d’orgne amércane, terre de nassance d’Internet, ou européenne pour la téléphone GSM (Global System or Mobile). Il est évdent que les nouvelles grandes pussances émergentes ne peuvent accepter que leur développement utur sot condtonné par la maîtrse par l’Occdent des bases technologques et opératonnelles, comme la geston des serveurs d’adresses. Le Sommet mondal de la socété de l’normaton (SMSI), qu s’est tenu pour la premère os à Genève en décembre 2003 pus à Tuns en novembre 2005, a manesté la volonté des États de monter en pussance dans la gouvernance d’Internet. S l’ Internet Corporation or Assigned Names and Numbers (ICANN) contnue à déendre sa poston pour jouer un rôle cle dans Internet, les réeons ssues du Sommet mondal sur la socété de l'normaton (SMSI) tendent à njecter « une dose d’État » dans ce dspost qu, smultanément, smultanément, est ncté à se dégager de la tutelle du gouvernement édéral amércan. L’e-G8, réun à Pars les 23 et 24 ma 2011 à l’ntatve de la France et sous la présdence de Ncolas Sarkozy, est la premère manestaton
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nternatonale qu assoce la communauté Internet et le pouvor poltque au plus haut nveau. Il s’agt de développer la réeon sur l’mpact d’Internet et du Web Web sur le onctonnement de l’économe et de la socété pour que les ches d’État s’en mprègnent et ne consdèrent plus la « révoluton Internet » comme une smple transormaton technolotechnologque, mas comme un changement radcal des perspectves ouvertes à la communauté planétare. Le G8 a reprs dans ses conclusons la nécessté de protéger la proprété ntellectuelle par une coopératon nternatonale approprée et de développer les moyens pour « aclter un melleur accès et une plus grande ouverture à la connassance, à l’éducaton et à la culture, notamment en encourageant l’nnovaton dans le commerce en lgne des bens et des contenus… ». Cette reconnassance de la pussance d’Internet et du Web est donc désormas un acqus de la communauté nternatonale. C’est clarement un tournant dans la prse de conscence poltque de l’entrée dans une nouvelle ère. L’improbable progression vers une gouvernance planétaire d’Internet
Un groupe de traval sur la gouvernance d’Internet (GTGI) a été créé par le secrétare général de l’ONU à l’ssue des travau de Genève. Son mandat est le suvant : – élaborer une défnton défnton pratque de la gouvernance gouvernance d’Internet ; – dentfer les questons questons d’ntérêt général qu se rapportent à la gouvergouvernance d’Internet ; – trouver un terran d’entente d’entente concernant les rôles et sphères de responresponsablté respects des États, des organsatons nternatonales et autres orums estants, ans que du secteur prvé et de la socété cvle, tant dans les pays en développement que dans les pays développés. Le premer élément sur lequel s’est ms d’accord le groupe est la défnton de la gouvernance d’Internet : « Il aut entendre par "gouvernance d’Internet" l’élaboraton et l’applcaton par les États, le secteur prvé et la socété cvle, dans le cadre de leurs rôles respects, de prncpes, normes, règles, procédures procédures de prse de décson et programmes communs propres à modeler l’évoluton et l’utlsaton d’Internet. » Clarement, l ne s’agt plus de lasser une communauté scentfque et proessonnelle, largement nuencée hstorquement et poltquement par les États-Uns, gérer à son gré des règles technques ayant un tel mpact
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poltque. Les États veulent s’mplquer dans des sujets plus vastes que les noms de domane et estment qu’ls dovent prendre en man le destn d’Internet compte tenu de son rôle majeur dans l’économe, le développement, la sécurté, la cyber-délnquance, le pollupostage (les spam, ou pourrels), la crculaton des bens et des personnes, etc. Dans un modèle où 91 % des utlsateurs d’Internet provennent des pays rches mas ne représentent que 19 % de la populaton mondale, les questons relatves au développement prennent évdemment une dmenson essentelle. Le rapport du groupe est d’alleurs très sévère sur les modes de régulaton actuels et leurs lmtes en matère de transparence, de responsablsaton et de respect du multlatéralsme. Il prône une approche coordonnée de toutes les questons de poltque publque qu concernent la gouvernance d’Internet. Le groupe de traval a eamné quatre modèles possbles d’organsaton assurant un dosage plus ou mons équlbré du rôle des États, du secteur prvé et de la socété cvle : – un Consel mondal d’Internet d’Internet composé de membres désgnés désgnés par les États ; – la créaton d’un orum mondal d’Internet d’Internet lé à l’ONU regroupant toutes les partes prenantes, sans organe de contrôle spécfque ; – la créaton d’un d’un Consel nternatonal nternatonal d’Internet, d’Internet, ploté ploté par les États, États, reprenant les compétences de l’ICANN ; – un quatrème quatrème modèle modèle dssocant dssocant l’élaboraton l’élaboraton des poltques poltques publques, publques, confée à un Consel des poltques Internet mondales, placé sous la drecton des États, le contrôle technque et opératonnel, confé à la Socété mondale pour l’attrbuton des noms de domane et numéros sur Internet, plotée par le secteur prvé, et la coordnaton mondale assurée par le Forum mondal de la gouvernance d’Internet, trpartte trpartte États, secteur prvé et socété cvle.
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Le groupe de traval complète son approche par une sére de consdératons générales sur la lberté d’epresson, la protecton des données et le respect de la ve prvée, les drots du consommateur, le respect du multlngusme, toutes toutes questons majeures sur lesquelles les États ont de bonnes rasons de ne pas s’entendre. Ces dées chemnent actuellement entre les dérents protagonstes sans are émerger de consensus. Le gouvernement des États-Uns, qu avat déjà ouvert une brèche consdérable dans les prncpes ondateurs 21
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avec le Patriot Act , a réafrmé ben ort qu’l n’état pas queston pour lu de renoncer à son rôle hstorque sur Internet. L’Unon européenne, quant à elle, semble avorable à une orte évoluton du statu quo à travers la créaton d’un orum mondal d’Internet. Le débat porte également sur la nature de la structure publque qu pourrat ploter le nouveau système, et l’UIT (Unon nternatonale des télécommuncatons), basée à Genève, semble être un canddat crédble. S ren n’est encore joué, l y a donc un parum de reprse en man d’Internet par les États et la communauté mondale tout à at compréhensble dans un monde ouvert et vulnérable, mas qu rsque de marquer un tourtournant majeur dans la jeune hstore d’Internet. Les débats organsés à la sute du Sommet mondal suvent un rythme soutenu dans le calme eutré des conérences dplomatques dplomatques sans parvenr à dénouer dénouer les contradctons contradctons poltques. En eet, eet, le consensus est ben dfcle à are émerger entre les tenants d’un Internet ouvert et les États qu consdèrent qu’Internet dot rester sous contrôle afn, notamment, de permettre une survellance actve de tous les mouvements qu se sont emparés du Web pour y développer leurs thèses radcales ou plus classquement prospérer dans tous les trafcs llégau. Néanmons, l semblerat que les tenants de l’ordre progressent, ans que le démontre la multplcaton des pressons étatques auprès des ournsseurs pour accéder à leurs algorthmes de cryptage de données sous couvert de sécurté natonale. Ces questons ont été portées à l’ordre du jour du G8 de ma 2011 par la présdence rançase. Internet et le développement, les objectis du Millenium
La neuvème édton du rapport de l’UIT, parue à l’été 2010, veut dresser un blan d’étape entre les objects du sommet mondal de 2005 et 2015, date fée par les objects du Mllenum sur le développement. Ce rapport d’étape acte l’etraordnare développement des télécommuncatons dans le monde, avec le ranchssement des 5 mllards d’utlsateurs de téléphone moble et 2 mllards d’nternautes fn 2010. Pour le secrétare général de l’UIT, la décenne 2010 sera celle du développement des communcatons à large bande. Le rapport établt le pont d’avancement des d objects cles défns à Genève pour que la communauté mondale bénéfce d’un nveau efcace et homogène d’appropraton des technologes de l’normaton. Le rapport soulgne objectvement que deu des acteurs de développement majeurs de l’usage des technologes, le succès de la téléphone moble et 22
le développement du Web Web 2.0, avec l’mplcaton des utlsateurs dans la constructon des contenus, n’avaent pas été antcpés par le SMSI. Object 1 : connecter les vllages au systèmes de télécommuncatons et établr des ponts d’accès publcs. Object 2 : connecter les unverstés, les collèges et les écoles secondares et prmares. Object 3 : connecter les centres de recherche. r echerche. Object 4 : connecter les bblothèques publques, les centres culturels, les musées, les bureau de poste et les archves. Object 5 : connecter les centres de sons s ons et les hôptau. Object 6 : connecter tous les établssements des États et des collectvtés locales, et mettre en place des stes Internet et des adresses de courrer électronque (e-admnstraton). (e-admnstraton). Object 7 : adapter les programmes scolares pour se préparer à relever les défs de la socété de l’normaton. Object 8 : assurer que toute la populaton mondale at accès à la rado et à la télévson. Object 9 : encourager le développement de contenus et mettre en place les condtons technques permettant à toutes les langues de la planète d’être présentes et utlsées sur Internet. Object 10 : s’assurer que la moté de la populaton mondale at accès au technologes de l’normaton. Sur chaque thème, le rapport llustre les progrès de la numérsaton de la planète, qu tennent d’alleurs plus à la propagaton autoalmentée des technologes qu'à la contrbuton propre des programmes gouvernementau.
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un Changement Ch angement radiCaL des PersPeCtives éConomiq éConomiques ues S l’acton publque, à tous les nveau, cherche à structurer le développement « naturel » des technologes de l’normaton pour are bénéfcer l’ensemble de la populaton des potentels de développement personnels et communautares portés par le osonnement de technques, le cœur de l’eplotaton de ces outls résde dans l’adopton rapde des nnovatons 23
dans les produts et process portés par les entreprses. La compéttvté de chaque entreprse résde dans sa capacté sot à produre les outls et servces nourrs par les technques, sot à les eploter pour métabolser ces outls dans le onctonnement quotden. La batalle économque se joue sur l’apttude à produre et à eploter les nnovatons. C’est une queston de vtesse, mas auss de contnuté et de cohérence. Force est de reconnaître que les États sont peu et mal armés pour jouer un rôle décs dans cette dynamque où le marché, l’entrepreneurat, l’audace l’audace et la prse de rsque sont les paramètres cles.
Le développement exponentiel de la société numérique
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Deu pussants vecteurs ont açonné la transormaton numérque de la socété : la téléphone moble et le Web. Ils ont encore, pendant la décenne 2000, largement opéré de manère ndépendante. Désormas, ls se conondent rendant la transormaton encore plus proonde et plus rapde. Servs par la crossance eponentelle des perormances et la basse des pr des processeurs et des mémores, la téléphone moble et le Web Web vont généralser de nouveau usages transormant les comportements des consommateurs, des ctoyens et des salarés. D’année en année, au début janver, le Consumer Electronic Show de Las Vegas, qu est la grande manestaton mondale de réérence de l’électronque grand publc, confrme avec éclat ces tendances lourdes en renorçant les tros vecteurs qu en ayant su attrer les consommateurs ont bousculé le marché et les producteurs de contenus : – nous sommes entrés dans l’ère l’ère de l’hyper-réalsme, l’hyper-réalsme, ouverte déjà par les jeu vdéo dont les consoles orent, depus pluseurs années, une démonstraton ébloussante mas dont l’nuence sur les standards et les perceptons a été totalement sous-estmée. Les ournsseurs rvalsent de talent pour proposer des écrans haute-défnton LCD et mantenant OLED au couleurs de plus en plus vves, à la réquence de raraîchssement de plus en plus élevée. Le son est également de plus en plus sogné et tend, lu auss, vers la haute défnton. Le « home cnéma » assure une synthèse de ces progrès. La télévson en rele, naguère curosté de parc d’attracton, s’apprête à envahr les salons dès que l’ore de contenus sera attractve. C’est sa capacté eceptonnelle à renorcer l’epérence émotonnelle, notamment notamment dans les retransmssons sportves, qu en era un vecteur essentel de pénétraton dans les oyers ;
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– la smplcté d’usage d’usage progresse, chacun des composants composants de la chaîne chaîne de producton et de resttuton d’mages s’aranchssant des multples contrantes de conneon et d’apprentssage. Caméras vdéo, apparels photo, cadres photo, écrans communquent désormas smplement en WF ou par le courant électrque. Cette connectvté rend l’nteracton des contenus acle et va are décoller des marchés longtemps confdentels aute de normes, telle la domotque ; – la moblté est totalement nsérée dans cette chaîne numérque. numérqu e. Tous les apparels ont une composante moble. Le téléphone portable devent apparel photo à 8 mllons de pels, le projecteur vdéo tent dans la poche, le mcro-ordnateur se mnaturse, on peut dstrbuer ses photos en MMS. La géolocalsaton est dsponble sur chaque apparel et on peut stuer sur Google Maps ses photos et ses flms. Rester en contact étrot avec la amlle, les ams, le groupe est une donnée majeure du comportement socal, et ces objets assurent cette contnuté numérque ndspensable au blogueurs et ans de Facebook et Twtter. wtter. Les outls mobles contrbuent c ontrbuent également ég alement à la sécurté sé curté des perpe rsonnes les plus ragles, enants comme personnes âgées.
La transormation s’accélère Pour les sceptques qu auraent pu juger ces évolutons margnales car elles semblent se cantonner au monde de la consommaton, l aut se replonger dans l’hstore de la dernère décenne pour mesurer à quel pont notre envronnement quotden a été transormé de açon contnue par ces objets. Ben évdemment, les produts et servces nduts par les technologes de l’normaton prennent une place crossante dans les budgets et le temps dsponble qu aecte l’ensemble des autres actvtés. Il aut auss prendre conscence de l’ncapacté absolue des prévsonnstes à antcper l’ampleur des mouvements technques et leurs eets structurels. Dans son numéro spécal de septembre 1990 consacré à la ve en 2015, le magazne Science & Vie, dans un artcle très documenté sur l’évoluton de la téléphone moble, estmat que le GSM pourrat, compte tenu de la lmtaton des réquences dsponbles, desservr au mamum 10 mllons d’utlsateurs en Europe, dont 2 mllons seulement en France. Fn 2010, on estme à 62 mllons le nombre de téléphones mobles en France, France , sot trente os plus (données de l’Autorté de régulaton des communcatons électronques et des postes - Arcep).
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La plupart des outls et servces que nous utlsons mantenant ont mons de d ans d’estence. Notre percepton du monde et notre capacté d’nteracton ont été transormées par l’omnprésence de ces outls. Or la décenne 2010 sera encore plus éconde en bouleversements sur les marchés et les comportements. Ren ne semble devor arrêter la pussance et la dversté de l’ore ssue de la recherche ondamentale, qu repousse sans cesse les lmtes connues. La téléphone moble n’este que depus le mleu des années 1990. En 1991, le rato du nombre de lgnes téléphonques fes par rapport au abonnements mobles état de trente-quatre pour un. C’est en 2003 que le nombre d’abonnements mobles a dépassé celu des lgnes fes. En 2009, le rato est de tros pour un. Il y a actuellement 4,6 mllards d’utlsateurs de téléphones mobles dans le monde. Ce qu état un objet réservé à une mnorté de prvlégés à la fn des années 1980 est devenu l’objet ndustrel le plus banal de la planète, asant ans de la moblté le moteur de la transormaton de la socété. Dvers smartphones ont été proposés au marché sans grand succès à partr de 2002, mas c’est l’Phone, ntrodut le 29 jun 2007, qu a déclenché le développement du marché et accéléré le rythme d’nnovaton de l’ndustre. En 2009, l’Phone est à l’orgne de 55 % de l’ensemble du trafc moble sur Internet au États-Uns. Les lecteurs MP3 estent depus 1998 ; l’Pod a été ntrodut en octobre 2001 et 220 mllons ont été vendus, sot 70 % du marché. 54 % des téléphones européens sont connectés au réseau 3G. On estme à près de 250 mllons le nombre de smartphones vendus dans le monde en 2010, pour un chre d’aares égal en valeur au 800 mllons de téléphones mobles classques. Le DVD est apparu en 1997, rapdement relayé, en 2002, par la haute défnton sous deu ormats concurrents (HD-DVD (HD-DVD et Blu-ray), l’ndustre chosssant le Blu-ray en 2008 et ouvrant la voe à l’essor mondal de ce standard. Le premer télévseur à écran plat a été lancé au États-Uns par Phlps en 1997, au pr de 15 000 dollars pour 42 pouces. Le pr actuel est de 1 000 dollars. A partr de 2004, les pr ont été dvsés par deu chaque année, évnçant totalement du marché les écrans cathodques. Le système de GPS ( Global Positionning System) date de trente ans, mas c’est à partr de 2004 que les PND ( Personal Navigation Device) ont commencé à se démocratser après que le gouvernement édéral amércan avat décdé de ramener la précson de localsaton à 15 mètres en 2000, pus à 3 mètres grâce à une nnovaton technque ( WAAS - Wide Area Augmentation System).
Même le plus ancen et le plus about des objets de savor, le lvre, est après beaucoup de tentatves nructueuses gagné par la numérsaton. Le premer eBook doté d’encre électronque (e-Ink) est apparu en 2004 (Sony Lbré), mas c’est le Kndle d’Amazon, grâce à sa bblothèque, qu a at réellement naître le marché, fn 2007. L’arrvée de l’Pad d’Apple, au prntemps 2010, a sans doute amplfé le phénomène. Au vu de cet nventare, l est acqus que la décenne 2010 est également porteuse de bouleversements technologques qu vont rendre l’utlsaton des technques numérques encore plus acle, économque et généralsée.
Le Web édère les contenus et transorme l’approche classique de l’inormatique l’inormatique L’eplotaton commercale d’Internet a commencé au début des années 1990, mas c’est le déploement du navgateur, en 2003, qu en a perms la rapde epanson. Assocé à un moteur de recherche, le navgateur a perms de are naître un mmense marché de servces où le support normatque s’eace ace à l’usage. L’normatque classque réservée au entreprses apparaît aujourd’hu décalée et peu avenante ace à la pussance de ces nouveau outls que des frmes comme Google et Apple ont réuss à généralser. Au-delà de l’efcacté et de la pussance de séducton des outls qu’elles ont lancés sur le marché, c’est surtout par la rénovaton des modèles économques que ces deu frmes marquent leur temps. Un navgateur fnancé par la publcté, un lecteur de musque organsant le téléchargement légal n’ont été que les précurseurs de systèmes radcalement novateurs. Ans, les ameuses Apps d’Apple, qu ont payer très peu cher des logcels de masse, nstallent durablement un modèle nouveau de producton et de duson de logcels sur le Web. Web. Le succès de l’Phone, comme de l'Pad, est dû à la multplcté de ses applcatons acles à télécharger pour un coût untare margnal – on en totalse plus de 300 000 – au mons autant qu’à l’ntellgence de l’outl.
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Les enJeux de L’entrePrise numérique Ces transormatons modfent les perspectves économques de tous les pays, matures ou émergents. Les pays matures apparassent plus raglsés par la lourdeur de leurs habtudes ace à l’aglté dont ont preuve 27
leurs nouveau concurrents. Ans, la France est conrontée, de même que toutes les ancennes natons ndustrelles, à tros défs majeurs : – le vellssement de de sa populaton, populaton, qu va peser sur la compéttvté compéttvté et la consommaton, en accentuant le déséqulbre acts/nacts, et créer des charges nouvelles ; – le déf envronnemental, qu oblge à consommer mons de ressources naturelles pour prvléger les ressources renouvelables et donc remet en cause le patrmone ndustrel, l’habtat l’habtat et les habtudes de consommaton et de déplacement ; – la transormaton scentfque, scentfque, ndustrelle et culturelle culturelle ndute par par le numérque, qu déplace la créaton de valeur du captal matérel vers l’mmatérel, des produts vers les servces. e u q i t i l o p n o i t a v o n n i ’ l
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Ces tros défs relèvent en at de la même logque économque. On sat désormas produre plus, mons cher, dans un monde ouvert où les consommateurs arbtrent chaque jour de açon lbre et normée au sen d’une gamme de plus en plus étendue de cho. Dans toutes les catégores de la populaton, la dépense numérque a désormas prs une mportance majeure, non seulement au détrment drect de dépenses classques habllement, almentaton, almentaton, automoble, mas en transormant la manère dont s’opèrent les cho. L’normaton dsponble sur le Web, ans que les nouveau canau de dstrbuton et de publcté, transorment l’acte d’achat. Le consommateur devent unque et cohérent, et cherche à optmser auss ben son temps que l’utlsaton de son revenu dsponble. Les règles et habtudes des stes de commerce électronque se propagent vers les magasns classques. La santé, l’éducaton, l’éducaton, la ve admnstratve sont progressvement transormées par l’utlsaton des outls numérques. Il n’est plus magnable de créer des emplos, même de servce de promté, qu n’ntègrent pas la dmenson numérque.
L’entreprise ’entreprise doit intégrer intégrer toutes les dimensions de la révolution numérique La numérsaton de la socété a évdemment un mpact majeur sur les entreprses, qu’elles produsent les bens et servces qu génèrent ou accompagnent cette transormaton ou qu’elles les eplotent dans leur mode de onctonnement. On a vu trop longtemps la révoluton numérque comme un prolongement de l’normatsaton de la socété, sans mesurer qu’l s’agssat s ’agssat en at d’une rupture. L’normatsaton L’normatsaton a perms 28
d’automatser et de ploter les processus classques du onctonnement des entreprses, les rendant plus efcaces et plus rapdes. La numérsaton en revanche permet d’nventer de nouveau produts et servces qu n’esteraent pas sans support numérque. C’est pourquo, lon de se cantonner au onctonnements classques des entreprses, la révoluton numérque déborde des cadres ntau, les rendant le plus souvent obsolètes, et bouleverse les structures, les emplos et les entreprses ellesmêmes quand, aute d’aglté, elles sont ncapables de s’adapter. Toutes les partes prenantes sont mpactées : collaborateurs, clents, ournsseurs, actonnares, mas auss acteurs de l’envronnement eterne, et notamment le légslateur, qu dot s’adapter à cette nouvelle donne. Touteos, la transormaton qu se prépare est encore plus radcale sous deu angles complémentares : – l’normaton sera essentellement essentellement produte et échangée échangée au sen de l’entreprse étendue à travers des outls mobles, rendant largement obsolète la orme matérelle classque des structures de l’entreprse ; – l’normaton ne sera plus seulement échangée échangée entre l’homme et « sa » machne, mas les u d’normatons seront produts et plotés par les machnes entre elles sans nterventon humane dans un nombre crossant de stuatons. Il s’est en eet vendu en 2009 plus de 10 mllards de processeurs et on prévot pour 2020 un marché de plus de 50 mllards. C’est dre que les L cp cycl c l'p • Ergonomie • Baisse des coûts • Mobilité
• Moteurs techniques mt t • Atmosphère IP
i
gl l • Convergence mtmé • Produits mondiaux • Universalité d'Internet
e c n a s s i o r c a l e d e c i v r e s u a e u q i r é m u n n o i t a m r o f s n a r t a L
n p c
accl
• Génération Y • Transmission virale • Convergence privé/ pf
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changements qu vont marquer notre envronnement n’ont pas fn de bouleverser notre vson habtuelle du monde. C’est ben un changement de cvlsaton qu se dessne et qu va mettre à mal nombre de nos habtudes. De açon très concrète, la transormaton numérque mprme ses nouveau modes de onctonnement dans toutes les phases de la ve des entreprses. Là encore, l ne s’agt plus de mécanser des processus classques, mas de transcender les organsatons et les rôles des acteurs de l’entreprse pour porter l’normaton pertnente, en temps réel, sous orme numérque, où et quand se prennent les décsons. Concevoir
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La concepton des produts répond à une évoluton des logques économques ortes. En pérode de rareté relatve, c’est la capacté technque qu va pousser les produts vers le marché. En pérode d’abondance, toujours relatve, ce sont la reconnassance, la connvence et les valeurs qu vont emporter la décson du clent. Nous passons des modèles classques du techno-push et du marketing-pull au co-design. Dans le techno-push, l’entreprse produt ce qu’ qu’elle elle sat abrquer, abrquer, ssu de ses compétences technques et de ses laboratores de recherche-développement recherche-développeme nt et sans vrament se soucer de la demande du clent fnal. La plupart des nnovatons sont nées par ce pussant mécansme qu a su are pénétrer des produts de plus en plus perormants dans les entreprses et auprès des ménages. Les Trente Gloreuses ont été é té almentées en mode techno-push, la populaton absorbant avec délce les nnovatons qu changeaent leur ve. Lorsque la demande se ralentt, quand les besons prmares sont satsats, c’est le département marketng qu prend le relas en afnant la demande, en segmentant les attentes des consommateurs, en dversfant les emballages et la communcaton. Ce marketing-pull est à l’orgne de la dversfcaton etrême des gammes de votures ou de yaourts… L’ore devent tellement ragmentée qu’elle en est es t souvent llsble et on pratque alors par essa/erreur en saturant le marché et en abandonnant les réérences nactves. Cette completé n’est pas sans conséquences ndustrelles et logstques. Dans les deu modèles l’entreprse plote le processus de concepton à son propre rythme et en oncton de ses propres mpérats de calendrer. calendrer. Le co-design, ou ngénere concourante, est un processus drectement ssu de la nouvelle capacté des clents et ournsseurs à communquer de açon numérque sur une base contnue. Il permet de collaborer en temps
réel sur les spécfcatons s pécfcatons et le desgn de l’objet à concevor – produt ou servce – en accélérant par le parallélsme les phases classques du mode projet, tradtonnellement séquentel. Les arbtrages se ont à partr de l’mage du produt fnal, qu s’afne tout au long du processus, la communcaton entre les acteurs, souvent dstants, se asant par des outls de management collaborat. La maquette numérque est au cœur de ce mécansme, chaque acteur se voyant attrbuer une responsablté dans la concepton de sous-ensembles qu s’ntègrent au ur et à mesure dans le produt fnal. La démonstraton de l’efcacté de ce processus a été prouvée par la brllante concepton du trréacteur d’aares de Dassault Avaton, le Falcon 7X. Non seulement les délas de concepton ont été réduts à quatre ans pour un apparel entèrement nouveau, mas le premer apparel produt a pu être lvré à un clent avec des spécfcatons de qualté nomnales. Produire
Produre dans l’ère numérque, c’est ben évdemment s’adapter en temps réel à la demande par une analyse contnue de l’évoluton de la demande fnale, des stocks et des encours de producton. Cet eercce est sous-tendu par la capacté de gérer les approvsonnements en u tendu grâce à une logstque précse. Passer de la concepton numérque à la maquette numérque pus au process numérque devent naturel grâce au outls de PLM ( Product Lie Management ) qu permet de rassembler dans un réérentel unque l’ensemble des normatons nécessares à la concepton, à l’évoluton et à la producton. Selon Dassault, pour son 7X la concepton entèrement numérque a perms des gans consdérables dans les phases d'ndustralsaton et de producton : élmnaton des retouches et problèmes de abrcaton, qualté mamale attente dès le premer apparel, temps d'assemblage dvsé par deu, outllage de producton rédut de plus de 50 %. Le développement des plates-ormes d’ngénere collaboratve répond au multples besons des entreprses qu vsent à onctonner dans un mode d’entreprse étendue. Ce mode de geston condut à une réducton des coûts d’ntermédaton, à une accélératon des temps de réacton des acteurs de la chaîne et à une créatvté accrue. À ttre d’llustraton concrète, les composants onctonnels d’une plate-orme ntègrent généralement les servces suvants :
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– assurer une geston geston centralsée des documents documents électronques en mode projet : onctons de rangement, de sécursaton, de suv de modfcaton, de structuraton et de captalsaton de l’normaton dans le cadre de projets d’ndustralsaton ; – permettre permett re au entreprses entrepr ses d'organser d'organse r, de ratonalser, ratonalser, de maîtrser la geston des normatons (masse de documents générés par la CAO et la dématéralsaton) par la mse en œuvre d’un système de geston des données technques (SGDT) ; – permettre au entreprses d’utlser un outl de web-conerencing qu permet une dmnuton mportante des ras de déplacement en évtant la multplcaton de réunons entre dérents partenares géographquement dspersés ; e u q i t i l o p n o i t a v o n n i ’ l
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– valder un onctonnement onctonnement d’ngénere d’ngénere collaboratve collaboratve avec la mse en œuvre d’un logcel de concepton assstée par ordnateur (CAO) et d’un logcel de smulaton. Les outls de CAO permettent la mse en place d’une maquette numérque partagée qu permet, à dstance et de açon nteractve, de construre numérquement le modèle du produt à abrquer ; – stmuler l’ntérêt des des jeunes dplômés pour pour des démarches novatrces novatrces ; – maîtrser le cycle de développement développement des nouveau nouveau produts produts et en assurer la traçablté. Cette logque s’applque également au produts dont toute la chaîne de concepton est numérque, qu’ls adoptent une orme matérelle (le journal paper) ou mmatérelle (l’mage du même journal sur Internet). Cette contnuté protéorme, qu condut d’alleurs à remettre en cause l’opposton duale matérel/mmatérel, s’applque à de nombreu produts comme par eemple un prêt pr êt bancare ou un voyage, où la chaîne de concepton et de décson purement numérque s’ncarne dans une réalté physque. Ces outls permettent un gan de temps et d’efcacté consdérable par rapport au crcuts ragmentés de décson. Leur mse en œuvre est de plus en plus smple et accessble, même au pettes entreprses. Distribuer
Le monde de la dstrbuton est régulèrement transormé par les nnovatons technques. Rassembler en un leu unque le mamum de réérences réér ences a été le long chemnement du progrès de la dstrbuton destnée au 32
consommateur fnal. L’hypermarché et le centre commercal marquent l’apogée de cette révoluton de la dstrbuton. Mas ce modèle est rendu vulnérable par le développement du commerce en lgne qu apporte un cho nfn, beaucoup plus large que n’mporte quelle structure physque. Le commerce électronque rend également l’acte d’achat meu maîtrsé par le consommateur qu dspose de toutes les normatons qu lu parassent nécessares pour eectuer un cho c ho normé mas également du temps et du recul nécessare pour prendre la melleure décson. Le phénomène dt de « longue traîne » permet d’accéder à une ore très large répondant au attentes les plus spécfques avec un coût de recherche mnmal. Cec ore auss la possblté à des producteurs pontus de mettre en marché leurs produts à l’échelle planétare en lmtant leurs ras commercau. Ans, eBay est devenu un canal commercal à part entère. La progresson contnue du commerce en lgne touche désormas toutes les catégores de la populaton. Selon le derner rapport (janver 2011) de la Fédératon du e-commerce et de la vente à dstance (Fevad), le commerce en lgne a contnué de progresser en 2010 pour attendre 31 mllards d’euros dépensés sur le Net, sot une hausse de 24% depus 2009, année qu avat également connu une crossance spectaculare de 25% en dépt de la crse. Plus de 27,3 mllons de Franças achètent sur nternet et 81 900 stes marchands sont dsponbles, sot : + 28 % en un an. Le cap des 100000 stes marchands sera ranch en 2011. La crossance du nombre des cyberacheteurs (+12%) dépasse celle des nternautes (+9%). Un cyberacheteur eectue en moyenne douze transactons par an, pour un montant moyen annuel de 1100€. 28 % des entreprses rançases achètent en lgne pour leurs besons propres. Les stes leaders contnuent leur progresson : eBay, Prcemnster, Amazon, Cdscount, La Redoute, Fnac, Voyages-SNCF, Pmana, 3 Susses et Vente-Prvée. Les résultats du début 2011 confrment cette crossance du commerce en lgne alors que la consommaton tend à stagner. stagner. Avec près de 31 mllards mllar ds d'euros dépensés en 2010 par les acheteurs en lgne ranças ranças,, contre 25 mllards un an plus tôt, le blan est largement post pour le secteur. secteur. Longtemps handcapées par une mondre propenson que leurs compétteurs à maîtrser l’eportaton lontane, les PME rançases ont en man avec le commerce électronque sur le Web Web un outl surpussant qu leur permet de rvalser sans complee. D’alleurs les ntatves rançases brllantes marquent la capacté des entrepreneurs ranças à sasr les opportuntés du Web. Que ce sot Meetc dans le monde de la rencontre ou Vente-Prvée dans celu de la mode, les nnovateurs comme
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Jacques-Antone Granjon sont à l’orgne de concepts qu ndusent un marché nouveau. Dans la compétton qu les oppose au acteurs nordamércans, Perre Koscusko-Morzet Koscusko-Morzet a réuss à are jeu égal avec eBay grâce à PrceMnster (par alleurs vendu au groupe japonas Rakuten), de même que Cdscount, Pmana et RueduCommerce démontrent un savor-are et une grande capacté d’nnovaton ondée sur des compétences marketng et technques sans complee. Les compétences de ces entrepreneurs du Web Web ont été reconnues par la composton du Consel Natonal du Numérque qu leur lasse une large place. Néanmons, on peut déplorer que ces succès ne permettent pas de générer des entreprses rançases de talle nternatonale qu soent de nature à rvalser avec les grands acteurs d’Internet. La numérsaton ne consste plus à plaquer des solutons nouvelles sur des stuatons ancennes, mas à repenser l’ensemble du cycle de ve des produts à partr des processus numérques. Cette réeon dot condure à redonner à tous les acteurs, nternes et eternes, une responsablté réelle sur la producton et la lvrason des servces et le contact clent. Les conséquences managérales de cette duson de l’normaton et de la connassance au nveau le plus fn de l’organsaton sont consdérables. Chacun dot être ms en stuaton de prendre la décson adaptée au contete en respectant les processus et règles de l’organsaton. Cette mse en conormté de la décson ndvduelle par rapport au objects et règles de l’organsaton se at en temps réel, ce qu rend nadaptés les mécansmes tradtonnels d’autorsaton/contrôle. Pour cela, le management nouveau dot s’appuyer sur la compétence de chacun dans une logque de confance. La cohérence globale est assurée et contrôlée de açon pertnente, c’est-à-dre non ntrusve et non réductrce de l’ntatve ndvduelle qu devent le moteur de la perormance collectve.
aCComPagner aCComPagner La L a transorma tr ansormation tion de La L a soCiété s oCiété numérique La numérsaton de la planète est désormas un phénomène rréversble et global qu s’mpose à tous les décdeurs. Les ches d’entreprse et les responsables publcs sont les premers nstgateurs du développement numérque des actvtés placées sous leur responsablté et dovent en être comptables. L’acton de l’État, en revanche, dot se concentrer sur ses compétences propres. On a vu que la plupart des ntatves publques 34
nctatves étaent rarement suves d’eets. La vtesse d’nnovaton et de propagaton des nnovatons numérques sont telles que l’acton publque ne peut se stuer en avance de phase et parvent rarement à être même synchrone. Pour l’efcence des poltques publques, l est donc réalste de s’en tenr à des cho d’acton publque légtmes : le pouvor légslat et réglementare, le plotage de l’admnstraton publque et l’eercce du pouvor régalen dans le cadre de l’acton nternatonale. Par alleurs, l est évdent que la numérsaton étant désormas omnprésente, l’État dot l’ntégrer de açon natve dans toutes ses actons sans lmter la réeon sur l’économe numérque au pérmètre d’un seul département mnstérel. Plutôt qu’un catalogue, les mesures qu sont proposées reètent la volonté de remettre entre les mans du pouvor poltque ce qu relève de son rôle sur des actons précses et cblées, sur lesquelles l est possble de s’engager à court terme de açon rasonnable et sans mettre en œuvre des moyens économques dont le budget ne dspose plus.
Développer le libre accès aux sources d’inormation publique L’normaton publque, collectée par les admnstratons et organsmes publcs, est un ben publc dont l’État dot garantr la lbre dstrbuton à l’ensemble des acteurs économques et socau. Le « gouvernement ouvert », ou « gouvernement 2.0 », suppose la socalsaton des normatons gouvernementales via leur publcaton sur des stes Web dans un ormat ouvert, ans que la socalsaton de servces et processus gouvernementau par le bas de l'mplcaton d'organsmes consttuts au moyen de médas socau. Un autre élément dstnct concerne l'utlsaton de la technologe pour prendre en charge la collaboraton ntra- et ntergouvernementale, afn d'amélorer l'efcacté des mssons. La nécessté de partager avec le secteur prvé comme avec les organsmes de recherche toutes les normatons collectées par la pussance publque est apparue récemment dans les grandes démocrates occdentales. En eet, l’normaton collectve est une matère premère ndspensable dans la plupart des branches économques. Elle est le moyen de développer des stratéges commercales, de structurer de nouvelles ores de produts et de servces, de nourrr la recherche qu elle-même almentera les nnovatons utures. Il est ndspensable que l’État et les collectvtés terrtorales mettent à dsposton du publc des
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outls permettant le partage transparent d'normatons et que soent créés des espaces de collaboraton dynamque permettant de stmuler l’usage des données sous un contrôle éthque strct.
Contribuer à la régulation mondiale d’Internet
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Internet est devenu un réseau mondal, mas sa nassance au États-Uns dans les années 1980 a totalement détermné le modèle d’organsaton qu assure son évoluton et rend sa gouvernance largement domnée par les États-Uns. Naturellement, le onctonnement de ce réseau, qu rrgue désormas la totalté de la planète, ne peut dépendre des los, des prncpes morau et poltques et des pratques commercales ssus d’une racton de la communauté mondale. Internet, en tant que réseau, a échappé par sa constructon même au règles nternatonales qu ont perms la constructon et la geston du système mondal de télécommuncatons. Ces règles sont réges par une sére de tetes et normes ayant valeur de traté nternatonal, ploté par une organsaton des Natons Unes, l’Unon nternatonale des télécommuncatons. Internet, en tant que réseau, et le Web, en tant que édératon mouvante d’applcatons et d’usages, occupent un espace nouveau qu échappe au logques hstorques de régulaton nternatonale comme celles qu ont, par eemple, présdé à l’essor du transport aéren. Mas la orce d’Internet – souplesse, pragmatsme, évoluton technque consensuelle à travers une communauté d’eperts, se révèle être un ren, alors qu’l apparaît comme un vecteur ncontournable du progrès collect. La geston d’Internet par l’Internet Corporation or Assigned Names and Numbers (ICANN), organsaton de drot prvé à but non lucrat, peut apparaître comme une anomale dans un monde régulé par des organsatons nternatonales publques. Elle reète paratement l’ambguïté d’un Internet né amércan et devenu une structure unverselle de communcaton. La France dot donc être en mesure de are entendre sa vo dans les débats nternatonau sur Internet et le Web. Garantir la neutralité d’Internet
Le prncpe de neutralté d’un réseau mplque que toutes les données soent transportées et tratées de la même manère, de leur pont d'orgne jusqu'à leur destnaton fnale. Le blocage des données, le ralentssement volontare, la sélecton ou l’nterdcton de crculaton enregnent ce 36
prncpe ondateur de « l’Internet ouvert » qu ore ans à tous les utlsateurs la capacté de mettre en lgne et d’accéder au normatons et contenus de leur cho, d’utlser et développer des servces ou des applcatons de leur cho et de connecter au réseau les équpements de leur cho. C’est ans qu’a pu se développer à l’ntatve des acteurs, opérateurs majeurs ou utlsateurs ndvduels, une prouson de servces parm lesquels chacun est lbre d’eercer son lbre cho. Derrère le respect afché de la neutralté du Net, les grands acteurs d’Internet cherchent les moyens de are ace à un accrossement consdérable des trafcs qu rendent ndspensable une augmentaton des capactés des nrastructures. Le déploement du haut débt, l’évoluton des consommatons de médas ortement demandeurs de bande passante, comme la vdéo et la 3D, l’augmentaton du nombre d’nternautes rendent en eet ndspensable une nouvelle vague d’nvestssements dont les opérateurs ne s’estment pas les bénéfcares drects. La Federal Communications Commission (FCC) a commencé à are respecter le prncpe de neutralté dès 2005 en mposant au câblodstrbuteurs de lasser le lbre cho des ournsseurs Internet à leurs clents. Mas le débat s’accélère au États-Uns et connaît de nouveau développements à l’automne 2010, dans un contete où l’accès lbre à Internet est mons avorsé qu’en Europe. Le régulateur amércan des télécoms n’est pas satsat de l’atttude du monde des télécoms et d’Internet autour de la neutralté et compte donc mener des négocatons publques sur ce thème. En eet, selon la presse amércane, Google et Verzon dscuteraent d'un accord pour orr un accès plus rapde à certans servces contre rémunératon, ce que les deu entreprses ont réuté. Le Centre pour la démocrate et la technologe (CDT) rappelle que « le but de la neutralté d'Internet est de prévenr les péages et d'établr un jeu égal entre les acteurs. Toute Toute négocaton qu commence ou fnt avec deu entreprses menace de brser ce but ». La stuaton en Europe est mons aguë, car la concurrence y est vve, mas le problème du fnancement des nvestssements commence à se poser avec acuté.
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Sécuriser les usages usages La socété dot se donner les moyens m oyens de garantr au ctoyens dans l’espace numérque les mêmes drots que ceu qu’ls ont acqus antéreurement au fl du temps dans le monde conventonnel des relatons matérelles. 37
Le rôle de l’État est ben de concevor et mettre en œuvre les véhcules jurdques adaptés à l’envronnement numérque pour protéger les personnes, les bens et les transactons. Les prncpes permettant de protéger la personne estent déjà dans notre socété démocratque, ls dovent être rendus accessbles sans dscontnuté dans la socété numérque en prolongeant dans l’unvers mmatérel les drots ondamentau de la personne.
La protection de l’identité numérique
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La sécursaton de l’utlsaton des données personnelles est une des condtons de l’epanson de la sphère numérque. Les nquétudes ndvduelles en ce qu concerne la duson des données personnelles, à ttre commercal comme à des fns de sécurté ntéreure, relèvent à la os de l’epresson d’une nquétude largement relayée dans les médas lée à l’absence de maîtrse de la duson des données et de la méconnassance des règles jurdques défnssant le champ des données numérques personnelles. L’opnon attend donc de l’État une acton orte, clare et persstante en matère de défnton de règles précses et de leur publcaton. Le droit à la pérennité des inormations numérisées
Les normatons ndvduelles produtes et collectées au cours de la ve sont et vont être dans le utur totalement numérsées. Alors qu’l est encore aujourd’hu ndspensable de conserver à ve, par eemple, ses bulletns de paye sous orme paper, cette démarche devra être assurée sous orme numérque avec les rsques de ragmentaton des normatons dans des ormats et sous des supports dérents dont la pérennté ne peut être garante par les ournsseurs de solutons technques. Il est donc ndspensable de légérer pour nsttuer un drot au « dosser numérque personnel » garantssant la confdentalté et la pérennté des normatons conservées. Authentifcation et sécurisation des transactions
L’Agence natonale des ttres sécursés (ANTS) a développé, depus sa créaton en 2007, une epertse reconnue en matère de geston des documents numérques à orte dentfcaton, le passeport bométrque et le système d’mmatrculaton des véhcules (SIV). Elle a également ms en œuvre dans le projet de carte natonale d’dentté électronque (e-ID) 38
la norme IAS-ECC ( Identifcation Authentifcation Authentifcation Signature European), dont elle assure l’évoluton, la duson et la promoton Citizen-Card ), dans le cadre de la mse à la norme européenne du standard ranças IAS. Ces outls sont ndspensables au déploement d’applcatons d’dentfcaton, auss ben pour les applcatons régalennes que pour les applcatons prvées. La carte natonale d’dentté numérque a été également conçue pour permettre une authentfcaton des utlsateurs à dstance afn de sécurser toute transacton électronque, non seulement avec les opérateurs publcs, mas également dans le cadre des transactons prvées. Touteos, le projet ranças de carte d’dentté numérque, annoncé pour une mse en servce en 2006, technquement technquement au pont sous la responsablté de l’ANTS avec les ndustrels, est actuellement bloqué car le projet de lo nécessare n’a pas été soums au Parlement. Une démarche parallèle, vore concurrente, a été lancée en évrer 2010 par la secrétare d’État à l’Économe numérque. Il s’agt de promouvor un label, IDéNum, pour l’dentté numérque. L’nternaute pourra chosr un certfcat et un ournsseur pour s’dentfer, avec un support physque moble protégé par un code PIN, auprès des ses nterlocuteurs habtuels de açon fable et smplfée : servces bancares, abonnements, actures en lgne, courrels, souscrptons de contrats. Plutôt que de délvrer un certfcat de manère centralsée, l'État va déléguer la délvrance des certfcats à dérents prestatares, qu devront avor reçu une homologaton par l’Agence natonale de la sécurté des systèmes d’normaton (Anss) selon des crtères défns par décret. Les certfcats délvrés seront tous compatbles selon les normes défnes dans le label IDéNum, et les nternautes pourront chosr leur ournsseur. L’usage de ce type d’dentfcaton sera acultat. La Susse a ms en place un dspost de ce type en ma 2010, SusseID. SusseID. Le système SusseID est consttué de tros éléments : la preuve d'dentté électronque, la sgnature électronque qualfée et le certfcat électronque de oncton. Il est mportant que le respect des normes nternatonales sot au cœur de ces projets et systèmes. Même s’l est concevable que pluseurs dsposts cohabtent, l paraît ndspensable que l’État velle à rendre nteropérables ces outls, respecte les normes nternatonales et ne se dessassse pas de la cble de la carte d’dentté numérque.
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Imposer le numérique dans toutes les transactions de l’État, des collectivités territoriales et des organismes de santé et de protection sociale La dématéralsaton des relatons entre les ctoyens, l’État et les collectvtés et structures publques remplt pluseurs objects : – smplfer les relatons relatons entre le ctoyen et l’ensemble des acteurs acteurs de la sphère publque ; – abasser le coût de transacton transacton par l’automatsaton l’automatsaton des processus ; – garantr la qualté des normatons normatons et la traçablté. traçablté. Ctons deu eemples : • Repenserle Repenserlesecte secteurdesservicesà urdesservicesàlapersonn lapersonneavecdes eavecdesoutil outilsnumé snumé e u q i t i l o p n o i t a v o n n i ’ l
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rques approprés Il este aujourd’hu en France près de 570 000 personnes de 60 ans et plus qu vvent dans une stuaton de dépendance. Dans le utur proche, le nombre de personnes dépendantes va ortement s’accroître ; l est estmé à près d’un mllon d’c à 2025 (source Insee). L’État a largement eprmé son souten à une stratége de manten à domcle des personnes âgées. La conséquence a pour eet de solvablser une demande et de créer une orte dynamque dans le secteur de l’ade à domcle. Les conséquences socales et fnancères de cette stratége sont consdérables et mplquent un changement radcal de méthode de traval. La Drecton de la recherche, des études, de l’évaluaton et des statstques (Drees), évalue à 500 000 le nombre d’ntervenants à domcle et à 200 000 celu des ntervenants employés dans les servces à domcle détenteurs de l’agrément qualté. Or les acteurs de ce marché, ntervenants solés et socétés prestatares, n’ont souvent pour seule attestaton des heures eectuées qu’un relevé horare manuscrt, rempl et sgné par ces personnes trop ragles pour valder le contenu des prestatons réalsées. C’est un budget de 8 mllards d’euros dentfé au ttre du coût de la dépendance, essentelessentellement à la charge des départements et de l’État, qu ne at pas l’objet de mesures de contrôle approprées. L’utlsaton d’outls numérques est le seul moyen d’agr sur la basse de la raude en acltant le contrôle des prestatons eectuées et en
partcpant à l’organsaton de leur paement par les organsmes payeurs grâce à une geston dématéralsée de l’normaton. De plus, elle procure une fablté de l’normaton grâce à des moyens en temps réel de géolocalsaton et de valdaton des prestatons. • Développerladématérialisatio Développerladématérialisationdestransactionspardesplateformes ndestransactionspardesplateformes
efcaces agréées par l’État La dématéralsaton des échanges entre les dstrbuteurs et les ournsseurs, dont une vaste majorté de PME, sont un moyen pussant de basser les coûts d’ntermédaton, d’accélérer les échanges et les règlements, et donc de suscter une confance accrue entre acteurs. Elle est un vecteur ncontournable de l’efcacté des processus nternes au entreprses, en les nctant à modernser leurs systèmes d’normaton. En renorçant la compéttvté, elle permet auss de dynamser l’ore et, dans certans cas, de aclter le retour à une producton ndustrelle locale. Auss le légslateur dot-l pousser à l’oblgaton de dématéralsaton de l’ensemble des transactons selon un plan plurannuel négocé avec les secteurs économques. Ans, la flère numérque et les échanges de données ont bouleversé en proondeur l’optque-lunettere l’optque-lunettere en France et en Europe. Aujourd’hu, la flère numérque, qu concerne plus de 50 % de l’ensemble des échanges commercau dans ce domane et en France, est au cœur des défs posés par la globalsaton. Forte de son epertse dans le domane des verres médcau, la France a pu engager une stratége de réndustralsaton dans le domane des montures grâce à l’eplotaton des potentels de la dématéralsaton entre tous les acteurs de la chaîne de valeur. valeur. La flère hôtel et restauraton est un autre eemple sensble. Elle consttue une composante essentelle de l’ndustre rançase du toursme. Dans un secteur qu a su trer rapdement proft d’Internet, cette branche soure encore d’un able déploement de la numérsaton des échanges. Elle est composée de 230 000 entreprses, génère un chre d’aares global de 89 mllards d’euros par an, emploe plus d’un mllon de personnes et représente 6,2 % du PIB. Le secteur du toursme est le premer contrbuteur dans les échanges etéreurs de la France, avec un ecédent de 12,8 mllards d’euros, et l’un des premers secteurs créateurs d’emplos depus 2004. Il aut également cter le secteur du bâtment et des travau publcs, où l’emplo ndustrel, l’emplo dans les servces, le développement de compétences ans que la réducton sensble des consommatons énergétques
e c n a s s i o r c a l e d e c i v r e s u a e u q i r é m u n n o i t a m r o f s n a r t a L
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peuvent bénéfcer d’une numérsaton complète, de la concepton jusqu’à la mantenance. Les prncpales contrbutons d’une acton cblée de l’État en aveur du développement de la dématéralsaton numérque concernent pluseurs ponts cles : – déploement des bonnes bonnes pratques pratques logstques : les standards d’échange de données développés et déployés en France dovent être promus et déployés au-delà de nos rontères ; – économes d’énerge et de matères premères grâce à une optmsaton de la concepton et des u logstques ; – relatons avec les fnanceurs : les échanges échanges de données avec les banques, assurances, organsmes de sécurté socale dovent être amplfés dans l’object d’amélorer la traçablté socale et fscale ; e u q i t i l o p n o i t a v o n n i ’ l
| l o p a d n o f
– productvté et efcence économque économque : les échanges échanges de données données et les réérentels de produts utlsés dans la chaîne logstque dovent être fablsés. Le coût de la non-qualté est un acteur de dégradaton de la rentablté. S les processus se sont largement normatsés ces dernères années, les u paper coestent encore trop souvent avec les u électronques, créant une duplcaton coûteuse et très nefcace.
ConCLusion Le développement de la France dans l’économe et la socété numérque représente pour notre pays au ortes tradtons, au sen de l’Europe, un enjeu de transormaton majeure qu concerne tous les acteurs de la socété. Les défs sont consdérables et mplquent à la os un changement de culture et un changement de modèle ndustrel. La numérsaton numérsaton de la socété à travers les nouveau usages, dont le développement de la téléphone moble apporte une démonstraton sans aucune réérence hstorque, ne peut se résumer à l’usage d’objets mas touche la transormaton du len socal et donc du pacte démocratque. L’État dot magner un rôle nouveau, qu transcende ses mssons régalennes hstorques et apporte dans le utur numérque les valeurs de confance et d’équté auquelles asprent les ctoyens, avec les outls et moyens de l’époque.
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annexe ChronoLogie des PrinCiPaux événements ConCernant La réLexion et La struCturatio struCturation n de La PoLitique PoLitique rançaise de déveLoPPement déveLoPPement de L a soCiété numé rique rique – 10 jullet 2003 – Comté ntermnstérel ntermnstérel à la socété de l'normaton (CISI). Lors de cette réunon, le Gouvernement a décdé de la créaton d'un “consel “consel de sages” assocant des utlsateurs d'Internet, représentants d’acteurs économques et assocats. – Décret du 8 décembre 2003 créant le Consel consultat consultat d'Interd'Internet auprès de Claude Hagneré, mnstre chargée des Nouvelles Technologes. Cette commsson admnstratve est chargée « de conseller le Gouvernement sur toutes les questons qu concernent les communcatons électronques, les servces utlsant la communcaton électronque et les correspondances prvées en lgne ». Elle peut être sase de demandes d'avs ou d'études émanant du mnstre chargé des Nouvelles Technologes, seul ou conjontement avec d'autres membres du Gouvernement. – Décret du 22 mars 2004 portant portant créaton du Consel Stratégque Stratégque des Technologes de l'Inormaton (CSTI). – Arrêtés des 27 septembre et 15 octobre 2004 portant nomnaton nomnaton des membres du Consel stratégque des technologes de l'normaton (CSTI). – 28 octobre 2004 : le Premer mnstre nstalle le Consel Consel stratégque des technologes de l'normaton (CSTI). – Rapport au Premer mnstre du du 30 mars 2005 – « Les technologes de l'normaton et de la communcaton au cœur de la socété de la connassance : plate-orme de propostons pour dynamser la compéttvté, la crossance et l'emplo ». 43
– 10 septembre 2007, 2007, publcaton publcaton d'un d'un rapport du 23 octobre 2006 2006 sur une ntatve dans Internet en aveur du développement de l'économe de la connassance. – 4 avrl 2008, décret d'attrbuton du secrétare d'État chargé du Développement de l'économe numérque. – 29 ma 2008, 2008, les Assses du numérque proposent d'adapter d'adapter organsaton et gouvernance au enjeu du numérque. – La loi Hadopi ou loi Création et Internet « lo n°2009-669 du 12 jun 2009 avorsant la duson et la protecton de la créaton sur Internet ». – Lo n° 2009-1572 2009-1572 du 17 décembre 2009 relatve à la lutte contre la racture numérque. – États générau de l’ndustre - Rapport du groupe de traval Industre Industre des TIC, « Le numérque pour une France qu gagne », mars 2010. – Installaton du du Consel Natonal du Numérque, 27 avrl 2011.
Chronologie internationale – World Summit on the Inormation Society , Genève, 10-14 ma 2010. – World Telecommunication Development Conerence (WTDC), Hyderâbâd, Inde, 24 ma-4 jun 2010.
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bibLiograPhie « Douze propostons, rapport de France numérque », proposé par Renassance numérque, 15 jullet 2008. France numérque 2012, Plan de développement de l'économe numérque, 20 octobre 2008 Remse par Alan Bravo au Centre d'analyse stratégque du rapport « La socété et l'économe numérque à l'aune de la révoluton numérque », jullet 2009. « Relever le déf du numérque – Pour un emplo stratégque du Grand Emprunt natonal », Syntec Inormatque septembre 2009. « Le numérque pour une France qu gagne », Rapport du groupe de traval Industre des TIC, États générau de l’ndustre, mars 2010. The Global Inormation Technology Technology Report 2009-2010, World World Economic Forum, 25 mars 2010.
Rapport du Gouvernement au Parlement : « La neutralté d’Internet, un atout pour le développement de l’économe numérque », 16 jullet 2010. Organs aton World Telecommun Telecommunication/IC ication/ICT T Development Report 2010 201 0, Organsaton nternatonale des télécommuncatons, Genève, 2010.
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nos derniÈres PubLiCa PubLiC ations tions
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Réduire la dette grâce à la Constitution Jacques Delpla, évrer 2010, 54 pages Stratégie pour une réduction de la dette publique rançaise Ncolas Bouzou, évrer 2010, 30 pages Où va l’Église catholique ? d’une querelle du libéralisme à l’autre Émle Perreau-Saussne, octobre 2009, 26 pages Élections européennes 2009 : analyse des résultats en Europe et en France Cornne Deloy, Domnque Reyné et Pascal Perrneau, septembre 2009, 32 pages Retour Retour sur l’alliance soviéto-nazie, 70 ans après après Stéphane Courtos, jullet 2009, 16 pages L’État administrati et le libéralisme. Une histoire rançaise Lucen Jaume, jun 2009, 12 pages La politique européenne de développement : une réponse à la crise de la mondialisation ? Jean-Mchel Debrat, jun 2009, 12 pages La protestation contre la réorme du statut des enseignants-chercheurs : déense du statut, illustration du statu quo. Suivi d’une discussion entre l’auteur et Bruno Bensasson Davd Bonneau, ma 2009, 20 pages La Lutte contre les discriminations liées à l’âge en matière d’emploi Élse Mur (dr.), ma 2009, 64 pages Quatre propositions pour que l’Europe ne tombe pas dans le protectionnisme Ncolas Bouzou, mars 2009, 12 pages Après le 29 janvier : la onction onction publique contre la société société civile ? Une question de justice sociale et un problème démocratique Domnque Reyné, mars 2009, 22 pages L’Opinion européenne en 2009 Domnque Reyné (dr.), (dr.), Édtons Lgnes de repères, mars 2009, 237 pages Travailler le dimanche : qu’en pensent ceux qui travaillent le dimanche ? Sondage, analyse, éléments pour le débat (coll.), janver 2009, 18 pages
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