{a} 2. Les fonctions sont souvent choisies de manière à être faciles à évaluer, à intégrer ou dériver explicitement. Polynômes: u(x) = a1 + a2x + ... + anxn-1 Fonctions trigonométriques : u(x) = a1sin(πx) + a2sin(2πx) + ... + ansin(nπx) Construction d’une fonction approchée (Étape 2) Déterminer les paramètres a1, a2, ..., an en faisant coïncider uex(x) et u(x) en n points x1, x2, ..., xn, c'est-à-dire en annulant e(x) en ces n points. L'approximation peut fournir : 1. une solution approchée en tout point x d'une fonction difficile à évaluer ou connue seulement en certains points. 2. une solution approchée d'une équation différentielle ou aux dérivées partielles. En général, les paramètres a1, a2, ..., an n'ont pas de sens physique. Cependant nous pouvons choisir comme paramètres ai les valeurs de la fonction uex(x) en n points appelés NOEUDS de coordonnées x1, x2, ..., xn, . Imposons de plus que la fonction approchée u(x) coïncide avec la fonction exacte uex(x) en ces nœuds.
u(x1) = uex( x1) = u1 u(x2) = uex( x2) = u2 ...... u(xn) = uex( xn) = un La fonction approchée (approximation globale) u(x) = P1(x) a1 + P2 (x) a2 + ... + Pn(x) an =
{a} s'écrit alors (approximation nodale) : u(x) = N1(x) u1 + N2(x) u2 + ... + Nn(x) un = - fonctions de base de l'approximation 4
La méthode d'approximation nodale par sous-domaines simplifie la construction de u(x). Elle consiste à : 1. identifier un ensemble de sous-domaines Ve du domaine V. 2. définir une fonction approchée ue(x) différente sur chaque sous domaine par la méthode d'approximation nodale. Chaque fonction ue(x) peut dépendre des variables nodales d'autres sous-domaines comme c'est le cas dans l'approximation de type "Spline". Interpolation polynomiale : Lagrange • Théorème Soient n+1 points distincts xi réels et n+1 réels yi, il existe un unique polynôme p ∈ Pn tel que p(xi) = yi pour i = 0 à n n
Construction de p :
p( x ) = ∑ y i L i ( x ) i =0
avec : Li polynôme de Lagrange
(x − x j ) j= 0 (x i − x j ) j≠ i n
Li (x ) = ∏
L est un polynôme d’ordre n Propriétés de Li :
Li(xi)=1
et
Li(xj)=0 (j ≠ i)
Lagrange : exemple n°1 – on connaît 2 points (x0,y0) et (x1,y1) – on cherche la droite y=ax+b (polynôme de degré 1) qui passe par les 2 points : y0 = a x0 + b y1 = a x1 + b
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a = (y0 - y1) / (x0 - x1) b = (x0 y1 - x1 y0) / (x0 - x1)
Lagrange : exemple n°2 • Exemple avec n=2 – on connaît 3 points (0,1), (2,5) et (4,17) – polynômes de Lagrange associés : L 0 (x) =
(x − 2)(x − 4) 8
L1 ( x ) =
x (x − 4) −4
Calcul du polynôme d'interpolation p(x)=L0(x) + 5 L1(x) + 17 L2(x) En simplifiant, on trouve : P(x)=x2+1
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L 2 (x ) =
x (x − 2 ) 8
Résidus pondéré
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Principes de la MEF Pour un système discret (système de ressorts, réseaux électriques, réseaux hydrauliques,...), les équations de comportement peuvent en général s'écrire sous la forme matricielle suivante :
[K] - matrice caractérisant le système {U} - variables inconnues du problème DDL – Degré De Liberté DOF – Degree Of Freedom {F} - sollicitations connues (second membre)
La MEF est basée sur une idée simple : subdiviser (discrétiser) une forme complexe en un grand nombre de sous-domaines élémentaires de forme géométrique simple (éléments finis) interconnectés en des points appelés noeuds.
• •
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Nous considérons le comportement mécanique de chaque élément séparément, puis nous assemblons ces éléments de telle façon que l’équilibre des forces et la compatibilité des déplacements soient satisfaits en chaque nœud. La MEF utilise des approximations simples des variables inconnues dans chaque élément pour transformer les équations aux dérivées partielles en équations algébriques.
Étapes logiques du calcul par éléments finis 1. Définir les nœuds et les éléments (Créer le maillage) 2. Pour chaque élément, établir la matrice de rigidité élémentaire [ke] reliant les degrés de libertés (déplacements) nodaux {ue} et les forces {fe} appliquées aux nœuds : [ke] {ue} = {fe} 3. Assembler les matrices et les vecteurs élémentaires en un système global [K] {U} = {F} de manière à satisfaire les conditions d’équilibre aux nœuds 4. Modifier le système global en tenant compte des conditions aux limites 5. Résoudre le système [K] {U} = {F} et obtenir les déplacements {U} aux nœuds 6. Calculer les gradients (flux de chaleur, déformations et contraintes) dans les éléments et les réactions aux nœuds sur lesquels les conditions aux limites sont imposées.
Discrétisation : Approximation nodale par éléments finis La méthode d'approximation nodale par éléments finis est une méthode particulière d'approximation nodale par sous domaines qui présente les particularités suivantes : 1. L'approximation nodale sur chaque sous-domaine Ve ne fait intervenir que les variables nodales attachées à des nœuds situés sur Ve et sur sa frontière. 2. Les fonctions approchées ue(x) sur chaque sous-domaine Ve sont construites de manière à être continues sur Ve et elles satisfont des conditions de continuité entre les différents sous-domaines. Les sous-domaines Ve sont appelés des ELEMENTS connectés par des NOEUDS. •
Deux éléments distincts ne peuvent avoir en commun que des nœuds situés sur leurs frontières, si elle existe.
•
L'ensemble de tous les éléments doit constituer un domaine aussi proche que possible du domaine donné. Le recouvrement de deux éléments et les trous entre éléments sont inadmissibles.
•
Erreur de discrétisation géométrique 9
Lorsque la frontière du domaine est constituée par des courbes ou des surfaces plus complexes que celles qui définissent les frontières des éléments, une erreur est inévitable. Cette erreur est appelée "erreur de discrétisation géométrique". Elle peut être réduite : 1. en diminuant la taille des éléments 2. en utilisant des éléments à frontières plus complexes
Problèmes d'équilibre (système continu) Pour un système continu, prenons comme exemple le problème thermique :
Problème physique
Problème continu
Problème discret
Élément 1D Règles du maillage 1. La densité du maillage peut être variable en fonction de la variation des inconnues 2. placer un nœud où D, Q changent brutalement 3. placer un nœud à l'endroit où on veut connaître la solution
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Élément linéaire à 2 nœuds
Propriétés de N
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Méthode des éléments finis 1D Notion de maillages : connectivité Cas général : plusieurs éléments
Remarque 1 : la numérotation des nœuds peut être aléatoire. Un maillage éléments finis est dît non structuré.
Remarque 2 : les éléments peuvent être de longueurs différentes.
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Technique d’assemblage par projection
s
Applications : maillage à 3 éléments
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Méthode des éléments finis en élasticité Résoudre un Pb d’élasticité revient à : a. Déterminer le vecteur déplacement en tout point de la structure : 3 inconnues b. Déterminer le tenseur des déformations en tout point de la structure : 6 inconnues c. Déterminer le tenseur des contraintes en tout point de la structure : 6 inconnues = 15 inconnues
Nous aurons ainsi 15 équations locales à notre disposition :
1. Les 3 équations d'équilibre 2. Les 6 équations liant les déplacements aux déformations 3. Les 6 équations traduisant le loi de comportement du matériau utilisé Et enfin... la mise en équations globales en utilisant le PRINCIPE DES PUISSANCES VIRTUELLES
LA RESOLUTION ANALYTIQUE DU PROBLEME PRECEDENT DANS UN MILIEU CONTINU EST RAREMENT POSSIBLE. On remplace le problème continu par un problème approché en discrétisant la structure
CLASSEMENT D'ELEMENTS FINIS - les éléments unidimensionnels : barres, poutres rectilignes ou courbes - les éléments bidimensionnels : élasticité plane, plaques, coques - les éléments tridimensionnels : éléments de volume, coques épaisses - les éléments axisymétriques : tores à sections triangulaire ou rectangulaire
Approximation nodale Les éléments sont reliés entre eux par un nombre fini de points situés sur leur périphérie et appelés NOEUDS. Les déplacements (et éventuellement les rotations) de ces points sont les inconnues du
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problème. Une approximation du champ de déplacement dans l'élément est réalisée par interpolation des valeurs aux nœuds. = > choix des fonctions de forme f (M).
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