PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DU G8
1.
Nous, Nous, chefs chefs d’Ét d’État at et et de gouve gouvernem rnement ent de huit huit grande grandess démo démocrat craties ies ind indust ustrial rialisé isées es et et repr représen ésentan tants ts de l’Union européenne, qui rencontrons les dirigeants africains à Kananaskis, nous nous félicitons de l’initiative prise par les États africains en adoptant le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), vision audacieuse et lucide du développement de l’Afrique. Nous acceptons l’invitation des dirigeants africains, d’abord formulée à Gênes en juillet j uillet dernier et renouvelée dans le NEPAD, à construire un nouveau partenariat entre les pays d’Afrique et les nôtres, sur la base d’un respect et d’une responsabilité mutuels. Le NEPAD offre une occasion historique de surmonter les obstacles au développement de l’Afrique. Notre Plan d’action pour l’Afrique, qui constitue la toute première réponse du G8, vise à encourager l’effort créatif qui sous-tend le NEPAD et à donner des bases solides à la coopération future.
2.
Il est impér impérati atiff d’ag d’agir. ir. Malgré Malgré son grand grand pot potent entiel iel et ses ressou ressources rces humain humaines, es, l’Afriqu l’Afriquee reste reste aux prises avec certains des problèmes les plus graves du monde. Les nombreuses initiatives prises pour stimuler le développement de ce continent n’ont pas réussi à améliorer durablement la vie des femmes, des hommes et des enfants qui y vivent.
3.
Ce Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique offre quelque chose de différent. Il s’agit, avant tout, d’un engagement pris par les dirigeants africains envers la population africaine de consolider la démocratie et une gestion économique saine, et de promouvoir la paix, la sécurité et un développement au service de l’individu. Les dirigeants africains ont présidé en personne à sa création et à sa mise en œuvre. Ils se sont formellement engagés à se tenir mutuellement responsables de sa réalisation. Ils ont insisté sur l’importance de la bonne gouvernance et des droits de l’homme comme conditions préalables au redressement de l’Afrique. Ils soulignent que la croissance économique s’appuyant sur l’investissement et la gouvernance économique sont les moteurs de la lutte contre la pauvreté, et ils font valoir l’importance des partenariats régionaux et sous-régionaux en Afrique même.
4.
Nous Nous nous nous félici féliciton tonss de de cet cet enga engagem gement ent.. En En appu appuii aux aux obj objecti ectifs fs du NEPAD, NEPAD, nous nous nous nous engage engageons ons à mettre en oeuvre des partenariats renforcés avec les pays africains dont les résultats ré sultats correspondent aux engagements pris dans le NEPAD. Nos partenaires seront choisis en fonction de résultats mesurables. Cela nous amènera à concentrer nos efforts sur les pays qui se montreront attachés politiquement et financièrement à la bonne gouvernance et à la primauté du droit, qui investiront dans leur capital humain et qui poursuivront des politiques propres à stimuler la croissance économique et à réduire la pauvreté. Nous les soutiendrons dans leur engagement en nous engageant
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nous-mêmes à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, à y renforcer les compétences et les capacités, à y encourager le commerce et les investissements directs favorables à la croissance, et à y fournir une aide publique au développement plus efficace. 5.
Ensem Ensemble ble,, nous nous avons avons une chance chance sans sans précéd précédent ent de prog progres resser ser dans dans la la réali réalisat sation ion de nos nos objec objectif tifss communs, communs, qui sont l’éradication de l’extrême pauvreté et l’instauration d’un développement durable. Le nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales entamé à Doha, la conférence de Monterrey sur le financement du développement, ce Sommet du G8 de Kananaskis et le Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg sont autant d’étapes cruciales de ce processus.
6.
Le NEPA NEPAD D recon reconnaî naîtt que que l’Afri l’Afrique que elle-m elle-mêm êmee est est respons responsabl ablee au premi premier er chef chef de son son aven avenir. ir. Nous Nous continuerons à soutenir nos partenaires africains dans les efforts qu’ils déploient pour encourager l’engagement public au NEPAD, et nous continuerons à les consulter afin de savoir comment nous pouvons le mieux les aider à cet égard. Les gouvernements du G8 entendent mobiliser la communauté internationale, réunir des ressources et des compétences, et créer une dynamique en faveur des objectifs du NEPAD. En tant que partenaires du G8, nous mettrons en œuvre des actions se renforçant mutuellement pour contribuer à l’accélération de la croissance africaine a fricaine et faire reculer durablement la pauvreté. Notre Plan d’action porte sur un nombre limité de domaines prioritaires dans lesquels nous pouvons apporter une contribution positive collectivement et individuellement.
7.
Le proc process essus us africai africainn d’exa d’exame menn par par les les pairs pairs est un élémen élémentt novat novateur eur qui pourrai pourraitt se se révél révéler er décis décisif if dans la réalisation des objectifs du NEPAD. Nous nous félicitons de l’adoption, le 11 juin, par le Comité des chefs d’État chargé de la mise en œuvre du NEPAD, de la Déclaration sur la démocratie, la gouvernance politique, économique et des entreprises et le Mécanisme africain d’examen par les pairs. Le processus d’examen par les pairs éclairera notre réflexion sur l’admissibilité à des partenariats renforcés. De notre côté, chacun de nous procédera à ses propres évaluations pour prendre les décisions relatives à ces partenariats. Tout en accordant une attention particulière aux pays avec lesquels nous formerons des partenariats renforcés, renf orcés, nous coopérerons avec d’autres pays qui, sans atteindre encore les normes du NEPAD, sont manifestement déterminés à les appliquer et travaillent dans cet objectif. Nous ne collaborerons pas avec des gouvernements qui ignorent les intérêts et la dignité de leur peuple.
8.
Toutef Toutefois ois,, nous nous tenons tenons,, ferm fermem ement ent et par princi principe, pe, à conti continue nuerr de répondr répondree de façon façon univ univers ersell ellee aux aux situations d’urgence humanitaire et ce, indépendamment des régimes en place. Il en va de même de notre volonté d’aborder les questions fondamentales relatives à la dignité et au développement humains. Les objectifs en matière de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire des Nations Unies représentent un élément important de cet engagement.
9.
En mars mars 2002, 2002, à Monter Monterrey rey,, nous nous avons avons déci décidé dé de de redou redouble blerr d’effo d’efforts rts afin d’aide d’aiderr à débloq débloquer uer tou toutes tes les ressources nécessaires au a u développement et à mieux les utiliser, y compris l’épargne nationale, le commerce et l’investissement, et l’aide publique au développement. Un lien a été clairement établi 2
entre la bonne gouvernance, des politiques rationnelles, l’efficacité de l’aide et un développement réussi. En appui à ce c e solide consensus international, de nouveaux engagements importants ont été annoncés à Monterrey en matière d’aide au développement. D’ici 2006, ces nouveaux engagements se traduiront par une augmentation de l’APD de 12 milliards de dollars américains par an, au total. Chacun de nous décidera, en fonction de nos priorités et procédures respectives, de l’affectation des fonds supplémentaires que nous avons promis. En partant du principe que les pays africains prendront des engagements politiques solides, et étant donné les tendances récentes en matière d’aide, nous avons bon espoir qu’en tout la moitié ou plus de notre nouvelle aide au développement pourrait aller aux nations de l’Afrique qui sont gouvernées avec justice, qui investissent dans leur capital humain et promeuvent la liberté économique. De cette façon, nous appuierons l’objectif du NEPAD. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte qu’aucun pays qui s’attache vraiment à lutter contre la pauvreté, à instaurer une bonne gouvernance et à engager des réformes économiques ne se voie refuser la chance de réaliser les objectifs du millénaire faute de moyens financiers. 10.
Nous Nous réalise réaliseron ronss ce Plan Plan d’acti d’action on à titre titre indi individ viduel uel et et collec collectif tif ains ainsii que par par le biais biais des des instit instituti utions ons internationales auxquelles nous appartenons. Nous invitons chaleureusement d’autres pays à se joindre à nous. Nous encourageons également les pays du Sud à coopérer entre eux et à collaborer avec les institutions internationales et la société civile, y compris le secteur des entreprises, en appui au NEPAD. Nous poursuivrons notre dialogue constructif avec nos partenaires africains afin de mettre efficacement en œuvre notre Plan d’action et de soutenir les objectifs du NEPAD. Nous prendrons les mesures nécessaires pour assurer la bonne mise en œuvre de notre Plan d’action et nous évaluerons les progrès accomplis à notre prochain sommet sur la base du rapport final de nos représentants personnels pour l’Afrique.
11.
Afin Afin de démo démontr ntrer er notre notre appu appuii en fave faveur ur de de ce nouv nouveau eau Parte Partenar nariat iat,, nous nous preno prenons ns les les engag engagem ement entss suivants à l’égard du NEPAD :
I.
Promouvoir la paix et et la sécurit rité
Maintes fois, les conflits c onflits et l’insécurité ont sapé et anéanti les progrès ré alisés en Afrique. Des familles sont déplacées et déchirées, et l’utilisation d’enfants soldats prive un grand nombre de la possibilité d’apprendre, tout en portant les germes de la pauvreté, de l’instabilité et de troubles nationaux durables. Le développement économique en pâtit énormément, car les maigres ressources disponibles, dont on aurait besoin pour lutter contre la pauvreté, sont trop souvent gaspillées dans des conflits armés coûteux et meurtriers. Nous sommes déterminés à faire de la prévention et de la résolution des conflits une priorité absolue, et nous nous engageons donc à : 1.1
Souteni Soutenirr l’Afriq l’Afrique ue dans dans les les efforts efforts qu’el qu’elle le déplo déploie ie pour pour régl régler er les les princ principa ipaux ux confl conflits its armés armés du du continent, y compris :
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•
• • •
1.2
En appu appuya yant nt davan davanta tage ge les les effor efforts ts dépl déploy oyés és pour pour rétab rétabli lirr la la pai paixx en Répu Républ bliq ique ue démocratique du Congo et au Soudan et pour la consolider en Angola et en Sierra Leone dans l’année à venir; En aida aidant nt à la la réa réali lisa sati tion on de prog progra ramm mmes es de désarm désarmem emen ent, t, de démo démobi bili lisa sati tion on et de réintégration et, le moment venu, En agis agissa sant nt de conc concer ertt pou pourr aide aiderr au déve dévelo lopp ppem emen entt de de la la rég régio ionn des des Gran Grands ds Lacs Lacs et du Soudan, une fois les conflits terminés; En appro approuv uvan antt les les prop propos osit itio ions ns du Secré Secréta tair iree géné généra rall des des Nation Nationss Unies Unies conce concern rnan antt la la formation, de concert avec le Secrétaire général et d’autres partenaires influents, de groupes de contact et de mécanismes similaires qui travailleront avec les pays africains pour régler des conflits particuliers en Afrique.
Fournir Fournir une assi assista stance nce techn techniqu iquee et finan financiè cière re afin afin que, que, d’ici d’ici 2010, 2010, les les organ organisa isatio tions ns régi régiona onales les et infrarégionales et les pays africains puissent intervenir plus efficacement en matière de prévention et de résolution des conflits violents sur le continent, et eff ectuer des opérations de paix, conformément à la Charte des Nations Unies, y compris :
•
•
• 1.3
En cont contin inua uant nt de colla collabo borer rer avec avec les les part partena enaire iress afri africai cains ns à la la défi défini niti tion on,, d’i d’ici ci 200 2003, 3, d’u d’unn plan conjoint destiné à renforcer leur capacité d’effectuer d’eff ectuer des opérations de paix, y compris à l’échelle régionale; En form formant ant des des sol soldat datss de de la la pai paixx afr afric icai ains ns,, not notam amme ment nt par par l’i l’int nterm erméd édia iair iree de de cent centres res d’excellence régionaux pour les aspects militaires et civils de la prévention des conflits et du soutien de la paix, comme le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix; En coor coordo donn nnan antt mie mieux ux nos nos pro progr gram amme mess de de for forma mati tion on au main mainti tien en de la paix paix respe respect ctif ifs. s.
Appuye Appuyerr les les pays pays africa africains ins et les les Nati Nations ons Unies Unies dans dans les efforts efforts qu’il qu’ilss déplo déploien ientt pour pour mieux mieux réglementer les activités des marchands et des trafiquants d’armes et pour éliminer les mouvements d’armes illicites vers l’Afrique et en Afrique, y compris : •
• 1.4
En élaborant et en adoptant des lignes directrices communes visant à prévenir la fourniture d’armes illégale à l’Afrique; En faci facili lita tant nt la coop coopér érat atio ionn tra trans nsfr fron onta tali lièr èree rég régio iona nale le à cet cette te fin. fin.
Aider l’Afriqu l’Afriquee dans dans les efforts efforts qu’el qu’elle le dépl déploie oie pour pour élimin éliminer er les les mines mines antip antipers ersonn onnel, el, notamment dans les opérations de déminage.
1.5
Collab Collabore orerr entre entre autre autress avec avec la sociét sociétéé civil civilee et les gouver gouvernem nements ents africai africains ns afin afin de de mettre mettre fin aux liens entre les conflits armés et l’exploitation des ressources naturelles, y compris :
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•
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• •
1.6
En appu appuya yant nt les les ini initi tiat ativ ives es pris prises es nota notamm mmen entt par par les Nati Nation onss Uni Unies es pour pour surv survei eill ller er et empêcher l’exploitation et le transfert international international illégal de ressources naturelles nature lles africaines dont la vente sert à financer des conflits armés, y compris les ressources minérales, le pétrole, le bois et l’eau; En appu appuya yant nt les les mes mesur ures es de cont contrô rôle le volo volont ntai aire res, s, com comme me le Proce Process ssus us de Kimb Kimberl erley ey dans dans le cas des diamants, et en encourageant l’adoption volontaire des principes de responsabilité sociale des entreprises par ceux qui participent à l’exploitation des ressources naturelles en Afrique; En incit incitant ant à plu pluss de de resp respon onsa sabi bili lité té et et de de tran transp spar arenc encee ceux ceux qui qui part partic icip ipen entt à l’i l’imp mpor orta tati tion on ou à l’exportation de ressources naturelles africaines provenant de zones de conflit; En enco encoura urage gean antt la gest gestio ionn régi région onal alee des des ress ressou ource rcess natu nature rell lles es tran transf sfro ront ntal aliè ière res, s, y comp compri riss en appuyant l’Initiative du bassin du Congo et les commissions de gestion de bassins fluviaux transfrontaliers.
Apport Apporter er un un souti soutien en plus plus effica efficace ce à la la conso consolid lidati ation on de de la paix paix dans dans les les sociét sociétés és qui qui sort sortent ent d’un conflit armé ou qui cherchent à éviter un conflit armé, y compris :
• •
1.7
En appu appuya yant nt des des effo effort rtss effic efficace acess de récon réconci cili liati ation on d’i d’ins nspi pirat ratio ionn afri africa cain ine, e, y compr compris is des des initiatives antérieures et postérieures aux conflits; En enc encou oura rage geant ant une une mei meill lleu eure re coo coord rdin inat atio ionn et une une mei meill lleu eure re coo coopé péra rati tion on entr entree les les don donat ateu eurs rs et les institutions internationales, en appui aux efforts de consolidation de la paix et de prévention des conflits, notamment en ce qui concerne le désarmement, la démobilisation et la bonne réintégration des anciens combattants, la récupération et la destruction des armes légères, et les besoins particuliers des femmes et des enfants, et tout particulièrement des enfants soldats.
Faire Faire en en sorte sorte que l’Afriq l’Afrique ue soit soit plus plus à même même de protég protéger er et et d’aider d’aider les popula populatio tions ns touc touchées hées par la guerre et faciliter la bonne application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en Afrique en ce qui concerne les civils, les femmes et les enfants dans les conflits armés, y compris en prêtant assistance aux pays africains qui accueillent, aident et protègent de nombreux réfugiés.
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II. Renfo Renforc rcer er le less ins insti titu tuti tion onss et et llaa gou gouve vern rnan ance ce Le NEPAD Le NEPAD affirme que « le développement ne peut se réaliser en l’absence d’une démocratie véritable, du respect des droits de l’homme, de la paix et de la bonne gouvernance ». Nous sommes d’accord, et nous savons par expérience que des institutions fiables et une bonne gouvernance sont indispensables pour attirer des investissements privés importants ou à long terme. Le renforcement des institutions et de la gouvernance est donc à la fois urgent et primordial, et c’est pourquoi nous nous engageons à : 2.1
Appuyer Appuyer les objecti objectifs fs prior priorita itaire iress du NEPAD NEPAD en mati matière ère de gouv gouverna ernance nce politi politique, que, y compr compris is :
•
•
• •
2.2
En déve dévelo lopp ppan antt les les prog program ramme mess de de renf renfor orcem cemen entt des des capac capacit ités és relat relatif ifss à la gouv gouvern ernan ance ce politique en Afrique qui mettent l’accent sur des domaines prioritaires du NEPAD, à savoir l’amélioration des services administratifs et de la fonction publique, le renforcement de la surveillance parlementaire, la promotion de processus décisionnels participatifs, et les réformes judiciaires; En appuy appuyan antt les les effor efforts ts dép déplo loyé yéss en Afri Afriqu quee pour pour fai faire re en en sor sorte te que que les les proces processu suss élect élector orau auxx soient crédibles et transparents, et que les élections se déroulent dé roulent librement et honnêtement, et conformément à l’engagement pris dans le NEPAD de respecter et de faire respecter les « normes mondiales en matière de démocratie »; En appuy appuyan antt les les effor efforts ts déplo déployé yéss en Afri Afriqu quee pou pourr fai faire re par parti tici cipe perr les les parle parleme ment ntai aire ress et et la la société civile à tous les aspects du processus du NEPAD; En appu appuya yant nt la réfor réforme me du sect secteur eur de la la sécu sécuri rité té et ce, en aida aidant nt à met mettr tree en en pla place ce un appareil judiciaire indépendant et des structures de police soumises à un contrôle démocratique.
Consol Consolide iderr les les program programmes mes de renforc renforcemen ementt des des capaci capacités tés relati relatifs fs à la gouver gouvernanc nancee économique et à la gouvernance des entreprises en Afrique, en me ttant l’accent sur les thèmes prioritaires du NEPAD que sont la mise en œuvre de stratégies macro-économiques judicieuses, le renforcement de la gestion des finances publiques et de la reddition de comptes, la protection de l’intégrité des systèmes monétaires e t financiers, l’amélioration des systèmes de comptabilité et de vérification, et la définition d’un cadre efficace de gouvernance des entreprises, y compris :
•
En app appuy uyan antt les les orga organi nisa sati tion onss inte interna rnati tion onal ales es et et afri africai caine ness tell telles es que que la la Fond Fondat atio ionn pour pour le le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et l’initiative de centres d’assistance technique régionaux en Afrique (AFRITAC) du Fonds monétaire international (FMI), pour offrir sur le continent africain des programmes régionaux d’assistance technique et de renforcement des capacités;
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•
2.3
Aider Aider à orga organi nise serr des des exam examen enss par par les les pair pairss en Afriq Afrique ue,, y com compri priss :
•
• •
2.4
En fina finanç nçant ant des des étud études es afric africai aine ness sur sur des des ques questi tion onss rel relat ativ ives es à la gou gouve vern rnan ance ce éco écono nomi miqu quee (par l’intermédiaire de la Commission économique économique des Nations Unies pour l’Afrique [CEA], d’organisations régionales et infrarégionales et d’autres institutions et organisations africaines compétentes).
En enco encour urag agean eant, t, en en ce qui qui conc concer erne ne les les méth méthod odes es d’ex d’exam amen en par par les les pair pairs, s, leu leurs rs mo moda dali lité téss et l’expérience acquise en la matière, une coopération c oopération entre l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la CEA, et notamment la participation de la CEA au processus d’examen par les pairs du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, si les pays soumis à un examen y consentent; En enco encour urage agean ant, t, le cas cas éch échéan éant, t, entr entree l’A l’Afr friq ique ue et ses ses parte partena nair ires es des des échang échanges es d’information importants sur des questions faisant l’objet d’un examen par les pairs; En aid aidan antt les les orga organi nisa sati tion onss régi région onale aless à éla élabo bore rerr des des méca mécani nism smes es qui qui faci facili lite tent nt les les proc proces essu suss d’examen par les pairs.
Prêter Prêter davan davantag tagee attent attention ion aux efforts efforts déployé déployéss en Afrique Afrique pour pour promo promouvo uvoir ir et et proté protéger ger les droits de l’homme, et appuyer ces efforts, y compris :
• • •
2.5
En sout souten enant ant les les acti activi vité téss rela relati tive vess aux aux droi droits ts de l’ho l’homm mmee et les les ins insti titu tuti tion onss nat natio iona nale les, s, régionales et infrarégionales qui défendent ces droits en Afrique; En sout soutena enant nt les effo effort rtss dépl déploy oyés és en Afr Afriq ique ue pour pour fai faire re res respec pecte terr les les obl oblig igat atio ions ns rela relati tive vess aux droits de l’homme auxquelles ont souscrit les gouvernements africains; En sout souten enan antt les les effor efforts ts dépl déploy oyés és en Afri Afriqu quee pou pourr pro promo mouv uvoi oirr la récon réconci cili liati ation on et fair fairee en en sorte que les responsables d’atteintes aux droits de l’homme et au droit humanitaire répondent de leurs actes, y compris les actes de génocide , les crimes contre l’humanité et les autres crimes de guerre.
Appuye Appuyerr l’Afriq l’Afrique ue dans dans les les effort effortss qu’ell qu’ellee déploi déploiee pour pour prom promouv ouvoir oir l’égali l’égalité té des des sexes sexes et le renforcement de l’autonomie des femmes, y compris :
• •
En sout souten enan antt les les effor efforts ts déploy déployés és en en Afr Afriq ique ue pour pour parv parven enir ir à une une égal égalee part partici icipa pati tion on des des Africaines à tous les aspects du processus du NEPAD et à la réalisation de ses objectifs; En app appuy uyan antt l’in l’inté tégr grat atio ionn des des ques questi tion onss rel relat ativ ives es aux aux femme femmess dans dans tous tous les les pro progr gram amm mes et et politiques.
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2.6
Intensi Intensifier fier le sout soutien ien à l’adopt l’adoption ion et et à l’appl l’applica icatio tion n de mesur mesures es effica efficaces ces dest destiné inées es à combatt combattre re la corruption, la subornation et les détournements de fonds, y compris :
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• •
En s’eff s’effor orça çant nt d’ob d’obte teni nirr rapi rapide deme ment nt la mise mise en plac placee d’u d’une ne conv conven enti tion on de l’ON l’ONU U con contr tree la la corruption, et la ratification rapide de la Convention des Nations Unies contre le crime organisé transnational; En aida aidant nt à fair fairee dav davan anta tage ge appl appliq ique uerr la la Con Conve vent ntio ionn de de l’O l’OCD CDE E sur sur la lutt luttee con contr tree la la corruption d’agents publics étrangers et en surveillant cette application, de même qu’en contribuant à des programmes de lutte contre la corruption par l’intermédiaire des institutions institutions financières financières internationales (IFI) et des banques multilatérales de développement; En inten intensi sifi fian antt la la coop coopér érati ation on inte intern rnat atio iona nale le pou pourr le reco recouv uvre reme ment nt des des avo avoir irss finan financi cier erss acquis de manière illicite; En appu appuya yant nt des des mesu mesures res de lutt luttee con contr tree la la cor corru rupt ptio ionn vol volon ontai taires res tell telles es que que les les Lign Lignes es directrices du CAD, les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et le Pacte mondial de l’ONU; En faisant faisant la prom promot otio ionn du du rôle rôle des des parl parlem emen enta taire iress dan danss la la lutt luttee cont contre re la la corru corrupt ptio ionn et et la la promotion de la bonne gouvernance; En aidan aidantt les les pays pays afri africai cains ns dans dans leu leurr lutt luttee cont contre re le le blan blanchi chime ment nt de l’ar l’arge gent nt,, nota notamm mmen entt en appuyant la Banque mondiale et le FMI dans leurs efforts pour mieux coordonner l’assistance technique qu’ils apportent dans cette lutte et dans la lutte contre le financement du terrorisme dans les pays africains.
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III. Favori Favoriser ser le com comme merce rce,, l’inves l’investis tissem sement ent,, la croissance économique et le développement durable La croissance économique est essentielle, si l’on veut réaliser l’objectif du NEPAD et mobiliser des ressources afin de faire reculer la pauvreté et progresser le développement. Un vaste effort est nécessaire pour stimuler l’activité économique dans tous les secteurs productifs, tout en prêtant une attention particulière aux coûts pour la durabilité et aux coûts sociaux ainsi qu’au rôle de moteur de la croissance économique que joue le secteur privé. À cet égard, nos partenaires africains ont souligné l’importance particulière de l’infrastructure, notamment sur le plan des partenariats d’investissement alliant secteurs public et privé, et comme composante clé de l’intégration régionale et du développement. Pour atteindre des taux de croissance suffisants, l’Afrique doit avoir davantage accès aux marchés. Les négociations commerciales multilatérales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) lancées à Doha, où les intérêts et les besoins des pays en développement occupent une place essentielle, aideront à créer un cadre pour l’intégration des pays africains dans le système commercial international et l’économie mondiale, d’où de nouvelles possibilités pour une croissance fondée sur le commerce. Nous sommes attachés au programme programme de développement de Doha et à la totale mise en œuvre du programme de travail de l’OMC, tout comme nous sommes résolus à accroître l’assistance technique sur le plan commercial afin d’aider les pays africains à participer véritablement à ces négociations. Sachant cela, nous nous engageons à : 3.1
Aider Aider l’Afr l’Afriqu iquee à atti attirer rer des des inve investi stisse ssemen ments, ts, afric africain ainss et étra étranger ngers, s, et à mettre mettre en en œuvre œuvre des des politiques propices à la croissance économique, y compris :
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En appu appuya yant nt les les init initia iati tive vess afri africai caine ness vis visan antt à amé améli lior orer er le le clim climat at d’i d’inv nves esti tiss ssem emen ent, t, notamment par des politiques économiques judicieuses et des efforts visant à améliorer la sécurité des biens et des opérations, à renforcer les droits de propriété, à moderniser les douanes, à engager les réformes juridiques et judiciaires nécessaires et à contribuer à atténuer les risques pour les investisseurs; En facil facilit itan antt le fina financ ncem emen entt de l’in l’inve vest stis isse seme ment nt priv privéé par par un un recou recours rs accr accruu aux aux inst instit itut utio ions ns financières spécialisées dans le développement ainsi qu’aux organismes de crédit à l’exportation et d’assurance contre les risques et par le renforcement des institutions équivalentes en Afrique; En appu appuya yant nt les les initi initiati ative vess afri africai caine ness vis visan antt à ren rendr dree les les mar march chés és fin finan anci ciers ers régi région onau aux, x, l’épargne nationale et les structures financières efficaces et durables, y compris les programmes de micro-crédit, tout en veillant à ce que les services de crédit et d’aide aux entreprises répondent aux besoins des femmes et des hommes pauvres; En ren renfor forçan çantt la coopé coopéra rati tion on int inter ernat natio iona nale le afi afinn d’in d’inci cite terr le sect secteu eurr priv privéé à inv inves esti tirr plus plus en en Afrique et de favoriser ainsi la croissance sur ce continent, y compris par l’intermédiaire de partenariats entre secteur public et privé;
9
•
3.2
En app appuy uyant ant les les gou gouve vern rnem emen ents ts afric africai ains ns dans dans les les effo effort rtss qu’ qu’il ilss dép déplo loie ient nt pour pour obte obteni nirr des des cotes de crédit souverain et avoir accès aux marchés financiers privés, y compris à l’échelle régionale.
Facili Faciliter ter le le renforc renforceme ement nt des des capac capacités ités et le le transfe transfert rt d’exp d’experti ertise se pour pour la réal réalisa isatio tion n de proje projets ts d’infrastructure, en prêtant une attention particulière aux initiatives régionales.
3.3
Faci Facili lite terr l’ac l’accès cès aux aux march marchés és pou pourr les les prod produit uitss afri africa cain ins, s, y com compr pris is : •
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•
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3.4
En réaffirmant notre volonté de conclure, au plus tard le 1er janvier 2005, les négociations sur la libéralisation des échanges dans le cadre du cycle de négociations commerciales multilatérales de Doha, en prenant pleinement en considération la situation et les besoins particuliers des pays en développement, y compris des pays africains; Sans Sans préj préjug uger er de de l’is l’issu suee des des négo négoci ciat atio ions ns,, en donn donnan antt sui suite te à l’en l’enga gage gem ment que que nou nouss avon avonss pris à Doha de mener des négociations globales sur l’agriculture, afin d’arriver à des améliorations sensibles en ce qui concerne l’accès l’ac cès aux marchés, la réduction et e t l’élimination graduelle de toutes les formes de subventions à l’exportation, et la réduction notable des aides nationales qui faussent les échanges; En s’ef s’effo forç rçant ant d’in d’inst staur aurer er,, pour pour tou touss les les prod produi uits ts en en prov proven enan ance ce des des pay payss les les moi moins ns ava avanc ncés és (PMA), y compris les PMA africains, l’accès en franchise et hors contingent en envisageant à cette fin les façons de faciliter fa ciliter leur utilisation plus complète et efficace des arrangements actuels sur l’accès aux marchés; En veil veilla lant nt à ce ce que que les norme normess de de prod produi uitt nati nation onal ales es ne li limi mite tent nt pas pas inu inuti tile leme ment nt les les exportations africaines et à ce que les pays africains puissent jouer pleinement leur rôle dans les organismes de normalisation internationaux compétents.
Augment Augmenter er le le financ financemen ementt et amélio améliorer rer la qual qualité ité de l’as l’assis sistan tance ce techn technique ique commerc commercial ialee et de de l’aide au renforcement des capacités en Afrique, y compris :
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En appu appuya yant nt la mise ise en en pla place ce et le déve dévelo lopp ppem emen entt de de pro progr gram amm mes d’as d’assi sist stan ance ce techn techniqu iquee commerciale en Afrique; En app appuy uyan antt la la créa créati tion on de burea bureaux ux d’in d’info form rmat atio ionn inf infra rarég régio iona naux ux sur sur les les marc marché héss et et le le commerce afin de faciliter l’assistance technique commerciale et le renforcement des capacités en Afrique; En aidan aidantt les les orga organi nisa sati tion onss régi région onal ales es dan danss les les effor efforts ts qu’el qu’elles les dépl déploi oien entt pour pour int intég égrer rer la politique commerciale dans les plans de développement des pays membres; En faisa faisant nt dava davant ntag agee part partic icip iper er l’Af l’Afri riqu quee à la défin définit itio ionn de de leu leurs rs besoi besoins ns d’ass d’assis istan tance ce technique dans le cadre de l’OMC, et en apportant aux pays africains une assistance technique pour l’application des accords internationaux, comme l’Accord sur l’OMC;
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• •
3.5
En aida aidant nt les les pro produ duct cteur eurss afr afric icai ains ns à sat satis isfa fair iree aux aux norm normes es de prod produi uitt et et aux aux nor norme mess sanitaires des marchés d’exportation; En apport apportan antt une une assi assist stan ance ce techn techniq ique ue pour pour aide aiderr les les pays pays afri africai cains ns à part partic icip iper er aux négociations internationales et aux processus de normalisation.
Appuyer Appuyer l’Afri l’Afrique que dans dans les efforts efforts qu’el qu’elle le déplo déploie ie pour pour faire faire avan avancer cer l’in l’intég tégrat ration ion économi économique que régionale et pour développer le commerce intra-africain, y compris :
•
• • •
3.6
En aid aidan antt les les pays pays afri africai cains ns à renfo renforc rcer er les les inst instit itut utio ions ns régio régional nales es dan danss les les sect secteur eurss clés clés qui qui influent sur l’intégration régionale, comme l’infrastructure, l’eau, la sécurité alimentaire et l’énergie, ainsi que la gestion durable et la conservation des ressources naturelles; En s’ef s’effo força rçant nt de faci facili lite terr l’ac l’accès cès aux aux marc marché hés, s, dans dans le res respe pect ct des des règl règles es de de l’O l’OMC MC,, pour pour les échanges avec les zones de libre-échange ou les unions douanières africaines; En sou soute tena nant nt les les pay payss afri africa cain inss dans dans les les effo efforts rts qu’i qu’ils ls dépl déploi oien entt pour pour éli élimi miner ner les les obst obstacl acles es tarifaires et non tarifaires en Afrique, dans le respect des règles de l’OMC; En sou soute tenan nantt les les pay payss afri africai cains ns dans dans les les effo efforts rts qu’i qu’ils ls dépl déploi oient ent pour pour abais abaisser ser les les obst obstacl acles es aux importations provenant du reste du monde.
Rendre Rendre l’aide l’aide publiqu publiquee au dévelop développem pement ent (APD) (APD) plus plus efficace efficace et renfo renforce rcerr les les engag engageme ements nts à cet égard dans le cas des pays avec lesquels nous aurons des partenariats ren forcés, y compris :
• • • • •
En veill veillan antt à la bonn bonnee app appli licat catio ionn des des reco recomm mman anda dati tion onss du du CAD CAD de l’OC l’OCDE DE en ce qui qui concerne le déliement de l’aide aux a ux pays les moins avancés; En appl appliq iqua uant nt com comm me il conv convie ient nt l’ac l’acco cord rd de de l’OC l’OCDE DE de de mani manièr èree que que les les créd crédit itss à l’exportation consentis aux pays à faible revenu ne servent pas à des fins non productives; En appu appuya yant nt le CAD CAD dan danss les les effo effort rtss qu’ qu’il il dépl déploi oiee pour pour rédu réduir iree le le farde fardeau au de la gest gestio ionn de de l’aide pour les pays bénéficiaires et pour abaisser les frais de transaction relatifs à l’aide; En pren prenan antt les les mesu mesures res néces nécessa sair ires es pour pour teni tenirr les les prom promes esse sess que que nous nous avon avonss fai faite tess à Monterrey, y compris en ce qui concerne l’augmentation de l’APD et l’efficacité l’effic acité de l’aide; En exam examin inant ant tous tous les ans ans,, au sein sein du du CAD CAD et en coo coord rdin inat atio ionn ave avecc tout toutes es les inst instit itut utio ions ns compétentes, les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs en matière de développement de l’Afrique contenus dans la Déclaration du Millénaire des Nations Unies.
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IV. IV. Al Allé lége gerr les les dett dettes es 4.1
Nous entendons, par le biais de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), aider les pays à réduire la pauvreté pa uvreté en leur permettant de ramener par ce processus leur endettement à un niveau soutenable. L’Initiative PPTE réduira de 19 milliards de dollars américains (valeur nette actuelle) la dette de quelque 22 pays africains qui suivent des politiques économiques judicieuses et pratiquent une bonne gouvernance. Conjugué aux a ux mesures d’allégement de la dette classiques et aux remises de dette bilatérales, cela représente une réduction de quelque 30 milliards de dollars américains — les deux tiers environ de l’endettement total de ces pays —, qui permettra de consacrer plus de ressources à l’éducation, à la santé et à d’autres fins sociales et productives.
4.2
À lui seul, l’allégement de la dette, aussi généreux soit-il, ne peut garantir le maintien de la viabilité de la dette à long terme. Des politiques efficaces, la bonne gouvernance, de nouveaux emprunts prudents et une saine gestion de la dette par les PPTE, de même que le financement responsable pratiqué par les créanciers, représentent des éléments nécessaires pour garantir l’acceptabilité de la dette. Nous nous engageons à veiller à ce que le manque à gagner du Fonds fiduciaire des pays pauvres très endettés soit intégralement financé. De plus, nous demeurons prêts à fournir, au besoin, un allégement de la dette supplémentaire – ce que l’on appelle les « suppléments d’aide » – au cas par cas aux pays dont la situation économique a été marquée par un changement fondamental en raison de chocs exogènes exceptionnels. Dans ce contexte, ces pays doivent continuer de faire montre de leur engagement engagement envers la réduction de la pauvreté, la saine gestion financière et la bonne gouvernance. Nous fournirons notre part du manque à gagner de l’Initiative PPTE, en étant conscients que celui-ci pourrait s’élever à plus de 1 milliard $US. Nous engagerons les autres pays créditeurs à nous imiter. Dès que les pays seront parvenus à redresser leur situation, nous nous attendons à ce qu’ils n’aient plus besoin de l’aide prévue par l’Initiative en faveur des PPTE. PP TE. Nous sommes favorables à une utilisation accrue des subventions pour aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables dans la treizième reconstitution des ressources de l’IDA et espérons que cette mesure sera adoptée rapidement.
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V. Accr Accroî oître tre les les conn connai aiss ssan ance cess : amél amélio iorer rer et et promo promouvo uvoir ir l’éducation et répandre l’utilisation du numérique Il est essentiel, pour le développement économique et social de l’Afrique, d’investir dans l’éducation et de donner aux Africains plus de possibilités de perfectionnement personnel et collectif. C’est par l’éducation également que l’on se rapprochera d’autres objectifs importants, comme l’égalité complète des sexes pour les femmes et les filles. Toutefois, la plupart des pays africains n’ont guère progressé vers la réalisation des objectifs de l’Éducation pour tous (EPT) arrêtés à Dakar. De plus, on n’exploite pas encore le potentiel des technologies de l’information et des communications (TIC) pour aider l’Afrique à tirer parti des possibilités du numérique. Le NEPAD fait des TIC un objectif prioritaire pour le développement économique et humain de l’Afrique. Dans cette optique, nous nous engageons à : 5.1
Souteni Soutenirr les les pays pays afric africain ainss dans dans les les effort effortss qu’il qu’ilss déplo déploien ientt pour pour amél amélior iorer er la la quali qualité té de de l’éducation à tous les niveaux, y compris :
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• • • •
En augm augment entan antt de de façon façon sign signif ific icat ativ ivee le sout soutie ienn à l’éd l’éduca ucati tion on de de base base fou fourn rnii par par nos nos agen agences ces d’aide bilatérales pour les pays ayant pris des engagements politiques et financiers fermes dans ce secteur, en vue de réaliser les objectifs de l’éducation primaire universelle et de l’accès équitable à l’éducation pour les jeunes filles. À cet égard, é gard, nous nous emploierons à rendre opérationnel le rapport du Groupe de travail sur l’éducation afin d’aider les pays africains qui ont fait preuve, par leur action, d’un engagement politique et financier ferme dans le secteur de l’éducation pour atteindre ces objectifs, et nous nous attacherons à encourager les autres pays africains à prendre des mesures pour que eux aussi puissent faire de l’éducation primaire universelle une réalité d’ici à 2015; En appu appuyyant ant les les pays pays afri africa cain inss dans dans l’él l’élab abor orat atio ionn et la la mise mise en en œuv œuvre re de de plan planss d’enseignement nationaux conformes aux objectifs de Dakar en ce qui concerne concer ne l’Éducation pour tous, et en encourageant la communauté internationale à soutenir ces plans, notamment en ce qui a trait à l’enseignement primaire universel, dans le cadre des stratégies de développement nationales; En insi insista stant nt tout tout part particu iculi lière èreme ment nt sur sur les les init initia iati tive vess de de for forma mati tion on des des ens ensei eign gnan ants ts,, conformément aux priorités du NEPAD, et sur la création cré ation de mécanismes de responsabilité et de processus d’évaluation de l’EPT, l’EPT , et en appuyant ces initiatives et ces mécanismes; En coll collab abor oran antt ave avecc les les IFI IFI afi afinn qu’ qu’el elle less augm augment enten entt leu leurs rs dépe dépens nses es d’éd d’éduc ucat atio ion, n, en complément des efforts bilatéraux et autres; En cont contri ribu buan antt à la la créa créati tion on d’un d’un port portai aill Int Intern ernet et de l’Édu l’Éducat catio ionn pou pourr tou touss qui qui soit soit axé axé sur sur les clients; En appu appuya yant nt les les pro progr gram amme mess qui qui enc encou oura rage gent nt l’as l’assi sidu duit itéé et aide aident nt à obt obten enir ir de meil meilleu leurs rs résultats scolaires, comme les programmes de cantine scolaire; En appu appuya yant nt la créat créatio ionn de cent centres res d’ap d’appr pren enti tiss ssag agee comm commun unau auta tair ires es,, afin afin de répon répondr dree aux aux besoins généraux des collectivités locales en matière d’éducation. d’éduca tion. 13
5.2
Appuye Appuyerr les efforts efforts visa visant nt à gara garanti ntirr aux femmes femmes et aux filles filles l’éga l’égalit litéé d’accès d’accès à l’éduc l’éducati ation, on, y compris :
• •
5.3
En offr offran antt des des bou bours rses es d’é d’étu tude dess et et d’au d’autre tress sou souti tien enss édu éducat catif ifss aux aux fem femme mess et et aux aux fill filles es;; En sout souten enan antt l’A l’Afri friqu quee dans dans les les effo effort rtss qu’ qu’el elle le dép déplo loie ie pou pourr abatt abattre re les les barri barrière èress soc social iales es et et culturelles et les autres obstacles qui empêchent les femmes et les filles de bénéficier des mêmes possibilités de s’instruire.
Collab Collabore orerr avec avec des des partena partenaires ires africai africains ns pour pour accro accroîtr îtree l’aide l’aide à la reche recherche rche et les les capa capacit cités és de l’enseignement supérieur en Afrique, dans les pays avec lesquels nous avons des partenariats renforcés, y compris :
• •
5.4
En cont contri ribu buan antt à la la créa créati tion on en Afri Afriqu quee de de cent centre ress de de rech recherc erche he et et de de cha chair ires es d’exc d’excel elle lenc ncee dans des domaines qui font partie intégrante de l’objet du NEPAD; En favor favoris isant ant les les écha échang nges es d’u d’uni nive versi rsita tair ires es et et en enco encour urag agea eant nt les les par parte tena naria riats ts de rech recherc erche he entre des établissements de recherche des pays du G8 et de pays donateurs, d’une part, et des établissements de recherche africains, d’autre part.
Aider Aider l’Afr l’Afriqu iquee à utili utiliser ser les TIC TIC pour pour créer créer des des poss possibi ibilit lités és dans dans le domai domaine ne des des nouve nouvelles lles technologies, y compris :
•
•
• •
En enc encou oura rage gean antt le Rése Réseau au int inter erna nati tion onal al des des res resso sour urce cess en en cybe cyberr-dé déve velo lopp ppem emen entt du Grou Groupe pe d’experts sur l’accès aux nouvelles technologies (GEANT) à se concentrer sur l’Afrique, et en appuyant les autres initiatives du GEANT qui peuvent aider à créer des possibilités grâce aux TIC, en s’appuyant chaque fois, et dans toute la mesure du possible, sur des initiatives africaines déjà en place; En trava travail illa lant nt à la réali réalisat satio ionn de de l’o l’obje bject ctif if que que repr représe ésente nte l’ac l’accès cès univ univers ersel el aux aux TIC, TIC, plus plus précisément en collaborant avec les pays africains pour améliorer les politiques et les règlements nationaux, régionaux et internationaux en matière de télécommunications et de TIC, afin de créer un environnement propice aux TIC; En enco encoura urage geant ant et en sout soutena enant nt la form format atio ionn de de part parten enari ariat atss ent entre re les les sec secte teur urss pub publi licc et privé afin d’accélérer la mise en place de l’infrastructure des TIC; En appuy appuyan antt l’e l’ent ntre repre preneu neurs rshi hipp et et le le per perfec fecti tion onne neme ment nt des des res resso sourc urces es huma humain ines es des des pay payss africains dans le secteur des TIC.
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5.5
Aider Aider l’Afr l’Afriqu iquee à mieux mieux utilise utiliserr les les TIC TIC au service service du dével développ oppemen ementt économ économiqu ique, e, polit politiqu iquee et social, y compris :
• •
En app appuy uyant ant les les ini initi tiat ativ ives es afric africai aines nes visa visant nt à util utilis iser er au au mie mieux ux les les TIC TIC pour pour rem reméd édie ierr aux aux problèmes éducatifs et sanitaires; En aida aidant nt les les pay payss afri africa cain inss à accro accroît ître re l’acc l’accès ès aux TIC, TIC, et à en fair fairee le meil meille leur ur usag usage, e, au au service de la gouvernance, notamment en contribuant à l’élaboration et à la mise en œuvre de cyber-stratégies nationales et de mesures de cyber-gouvernance visant à rendre les gouvernements plus efficaces, plus transparents et plus responsables.
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VI. Améliorer la santé et lutter contre le VIH/sida La persistance de maladies telles que le paludisme et la tuberculose continue de freiner sérieusement le développement de l’Afrique. À ce fardeau s’ajoute le terrible coût personnel et collectif du sida, dont les conséquences risquent de saper tous les efforts déployés en faveur du développement de ce continent. Il en résulte aussi une forte baisse de l’espérance de vie en Afrique et un nouveau fardeau important pour les économies et les systèmes de santé africains. Des efforts importants sont nécessaires pour lutter contre les problèmes de santé auxquels l’Afrique est confrontée. Il faut notamment redoubler d’efforts sur le plan de la vaccination contre la poliomyélite et les autres maladies évitables. Par conséquent, reconnaissant que le VIH/sida touche tous les aspects du développement futur de l’Afrique et que, par conséquent, il convient d’en tenir compte dans tous les aspects de notre aide à celle-ci, nous nous engageons donc à : 6.1
Aider Aider l’Afr l’Afriq ique ue à comba combattr ttree les les effe effets ts du VIH VIH/s /sid ida, a, y comp compri riss :
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• • •
• •
6.2
En appu appuya yant nt des prog progra ramm mmes es d’ai d’aide de aux aux mère mèress et et aux aux enfan enfants ts infe infect ctés és ou touc touché héss par par le VIH/sida, y compris les jeunes orphelins du sida; En aida aidant nt à ren renfo force rcerr les les struc structu tures res de form format atio ionn en en vue vue de recru recrute terr et et de de for forme merr des des professionnels de la santé; En cont contri ribu buan antt à l’él l’élabo aborat ratio ion, n, à l’ad l’adopt option ion et à la la mis misee en en œuv œuvre re de prog program ramme mess de de prévention, de soins et de traitement du VIH/sida multisectoriels et adaptés aux besoins des femmes; En appu appuya yant nt l’en l’enga gage geme ment nt poli politi tiqu quee de haut haut nive niveau au à info inform rmer er dav davan anta tage ge et à lutt lutter er con contr tree les stigmates du VIH/sida; En sout souten enant ant les init initia iati tive vess vis visan antt à améli amélior orer er la la cap capaci acité té tech techni niqu que, e, y comp compri riss en en ce ce qui qui concerne la surveillance épidémiologique; En appu appuya yant nt les les effo effort rtss dépl déploy oyés és pou pourr form former er des des par parte tena nari riat atss soli solide dess avec avec des des empl employ oyeu eurs rs afin d’informer davantage les populations au sujet du VIH/sida et d’aider les victimes et leur famille; En app appuy uyan antt les les effo effort rtss dép déplo loyé yéss pou pourr inté intégr grer er dan danss des des appr approch oches es com commu mune ness le le VIH/ VIH/si sida da et la tuberculose; En aidant à accroître la capacité de l’Afrique à résoudre ré soudre les problèmes que pose le VIH/sida par rapport à la paix et à la sécurité du continent.
Souteni Soutenirr l’Afri l’Afrique que dans dans les effor efforts ts qu’ell qu’ellee déploi déploiee pour pour mettre mettre en plac placee des des systè systèmes mes de sant santéé durables afin de mener à bien des interventions thérapeutiques efficaces, y compris :
•
En pour poursu suiv ivan antt les les effo effort rtss dép déplo loyé yéss act actue uell llem emen entt ave avecc l’i l’ind ndus ustr trie ie pharm pharmace aceuti utiqu quee internationale, les pays africains touchés et la société civile pour promouvoir l’accès à un stock adéquat de médicaments salvateurs, vendus à des prix abordables et utilisés efficacement sur le plan médical;
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•
•
• • •
6.3
En aida aidant nt les les pay payss afri africa cain inss à pro promo mouv uvoi oirr des des inte interv rvent entio ions ns san sanit itai aires res plus plus effic efficace acess et plus plus économiques visant les secteurs les plus vulnérables de la société et, notamment, à réduire la mortalité et la morbidité maternelles et infantiles; En cont contin inua uant nt de sout souten enir ir le Fond Fondss mon mondi dial al de lutt luttee cont contre re le sida sida,, la la tub tuber ercu culo lose se et la malaria, et en veillant à ce qu’il fonctionne f onctionne de mieux en mieux et tire les enseignements de son expérience; En appu appuya yant nt l’Af l’Afri riqu quee dan danss les les effo effort rtss qu’ qu’el elle le déploi déploiee pou pourr accé accéde derr dav davan anta tage ge au Fond Fondss mondial et en l’aidant à être plus à même d’y participer et d’en bénéficier; bé néficier; En aidant aidant à ren renfor force cerr la capac capacit itéé du du sec secteu teurr publ public ic de sur surve veil iller ler la qual qualit itéé des des serv servic ices es de de santé offerts par les fournisseurs des secteurs public et privé; En appuyant et en encourageant le jumelage d’hôpitaux et d’autres organismes de santé entre les pays du G8 et les pays africains.
Accélé Accélérer rer l’éli l’élimin minati ation on et la réduct réduction ion en en Afriqu Afriquee de la la polio poliomyé myélit lite, e, de l’oncho l’onchocerc cercose ose et des des autres maladies ou carences sur le plan de la santé, y compris :
• •
6.4
En four fourni niss ssan ant, t, de mani manièr èree just justee et et équ équit itabl able, e, des des resso ressour urces ces suffi suffisa sant ntes es pour pour élimi élimine nerr la la poliomyélite d’ici 2005; En appuyant les partenariats pertinents entre les secteurs public et privé pour la vaccination des enfants et l’élimination des carences en micronutriments en Afrique.
Appuyer Appuyer la reche recherche rche médical médicalee sur sur des maladi maladies es cour courant antes es en Afrique, Afrique, afin d’aider d’aider à combl combler er le fossé qui existe dans la recherche médicale, y compris en élargissant les réseaux de recherche médicale afin qu’ils mettent l’accent sur les problèmes de santé africains et en utilisant davantage les chercheurs basés en Afrique.
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VII. Augmenter la productivité agricole Dans son immense majorité, la population africaine est rurale. L’agriculture est donc la principale préoccupation économique de la plupart des Africains. Elle joue un rôle essentiel non seulement dans la qualité de vie de la plupart d’entre eux, mais aussi dans l’économie nationale de presque tous les États africains. Au cœur des stratégies de croissance économique de ces pays, il est prévu d’augmenter la production agricole, d’en accroître l’efficacité et de la diversifier. En appui aux initiatives agricoles du NEPAD pour la croissance et le développement durable, nous nous engageons à : 7.1
Faire Faire du du souti soutien en de l’ag l’agricu ricultur lturee afric africain ainee une une plus plus grande grande priori priorité té inter internat nation ionale ale,, conformément au cadre de référence et aux priorités du NEPAD, y compris :
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•
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7.2
En app appuy uyan antt la réf réform ormee et le le fina financ ncem emen entt des des inst instit itut utio ions ns int intern ernat atio ional nales es et et des des orga organi nism smes es de recherche qui se penchent sur les besoins prioritaires de l’Afrique en matière de développement agricole; En cont contri ribu buan antt aux aux effor efforts ts dépl déploy oyés és pour pour renfo renforc rcer er la reche recherch rchee agr agric icol olee en en Afr Afriq ique ue ains ainsii que la recherche consacrée à des questions et à des thèmes qui revêtent une importance particulière pour l’Afrique; En collaborant avec les pays africains pour rendre l’APD apportée à l’agriculture, au développement rural et à la sécurité alimentaire plus efficace là où il existe des stratégies de développement cohérentes reflétées dans les priorités budgétaires des gouvernements.
Collab Collaborer orer avec avec les les pays pays afric africain ainss afin afin de rédui réduire re la la pauv pauvreté reté grâce grâce à une plus grande grande productivité et à une plus forte compétitivité durable, y compris :
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En con contr trib ibua uant nt à l’ut l’util ilis isati ation on res respo pons nsab able le de de nouv nouvel elle less tech techno nolo logi gies es épr éprou ouvé vées es,, y com compr pris is la biotechnologie, de manière sûre et adaptée au contexte africain, afin d’accroître les productions végétales, tout en protégeant l’environnement grâce à un usage réduit de sols fragiles, d’eau et de produits chimiques agricoles; En étu étudi dian ant, t, en en part partag agean eantt et en fac facil ilit itan antt l’ut l’util ilis isat atio ionn resp respon onsa sabl blee de la la biot biotec echn hnol olog ogie ie pou pourr répondre aux besoins en matière de développement; En aid aidan antt les les agric agricul ulte teur urss à avoi avoirr plu pluss fac facil ilem emen entt accè accèss à des des inf infor orma mati tion onss clé cléss sur sur les les marchés, grâce aux moyens de communication traditionnels et à des technologies de pointe, et en renforçant parallèlement parallèle ment les collaborations internationales existantes afin d’améliorer les compétences en gestion des agriculteurs; En encou encoura rage gean antt les les part partena enari riat atss dan danss la la rech recher erch chee et la vulg vulgari arisa sati tion on agro agrono nomi miqu ques es et et hydrologiques afin de mettre au point et d’adopter des techniques répondant à la demande, y compris des agriculteurs à faible revenu et disposant de peu de ressources, en vue d’augmenter la productivité agricole et d’améliorer la capacité de commercialiser les produits agricoles et alimentaires, y compris les produits de la pêche.
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• •
• •
7.3
En coll collab abor oran antt avec avec les les pay payss afri africa cain inss pou pourr pro promo mouv uvoi oirr les les dro droit itss de prop propri riét étéé et les les dro droit itss sur les ressources; En appu appuya yant nt l’in l’intég tégrat ratio ionn d’u d’unn sou souci ci de pari parité té entre entre les les sex sexes es dans dans tout toutes es les les pol politi itique quess agricoles et connexes, ainsi que des mesures ciblées visant à garantir le droit des femmes au même accès à la technologie, au soutien technique, aux droits fonciers et au crédit; En colla collabo boran rantt avec avec les les pay payss afri africai cains ns pour pour sou soute teni nirr le déve dévelo lopp ppem emen entt de de l’in l’infra frast stru ruct ctur uree agricole, y compris la production, les transports et les marchés; En col colla labo bora rant nt avec avec les les pays pays afri africa cain inss pou pourr élab élabor orer er des des poli politi tiqu ques es agric agricol oles es judi judicie cieuse uses, s, intégrées dans des stratégies de réduction de la pauvreté.
Nous Nous effo efforc rcer er d’ac d’accr croî oître tre la séc sécuri urité té ali alime menta ntair iree en Afri Afriqu que, e, y com compri priss :
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En col colla labo bora rant nt ave avecc les les pay payss afri africai cains ns pou pourr inté intégr grer er la la sécu sécuri rité té ali alime ment ntai aire re dan danss les les effor efforts ts de réduction de la pauvreté et instaurer un climat politique et institutionnel qui permette aux pauvres de mieux vivre de l’agriculture, grâce, notamment, au développement rural; En col colla labo bora rant nt ave avecc les les orga organi nisa sati tion onss inte intern rnat atio iona nale less comp compét éten ente tess pour pour fai faire re face face aux aux gra grave vess pénuries alimentaires qui frappent l’Afrique australe cette année; En coll collab abor oran antt ave avecc les les pays pays afric africai ains ns afin afin d’i d’int nten ensi sifi fier er les les effo efforts rts visa visant nt à améli améliore orerr la qualité et la diversité de l’alimentation en y ajoutant des micronutriments et en améliorant les techniques d’enrichissement; En appu appuya yant nt l’A l’Afri friqu quee dans dans les les effo effort rtss qu’e qu’ell llee dépl déploi oiee pou pourr met mettr tree en place place des des syst systèm èmes es de de contrôle de l’innocuité et de la qualité des aliments, notamment en aidant les pays à élaborer une réglementation, des procédures d’exécution et des cadres institutionnels appropriés; En appuy appuyant ant les effor efforts ts visa visant nt à amé améli lior orer er les les tech techni niqu ques es agric agricol oles es et à mie mieux ux les les fai faire re connaître.
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VIII. Améliorer la gestion des ressources en eau L’eau est essentielle à la vie. Elle est importante à divers égards, qu’il s’agisse de l’eau potable, de l’eau nécessaire à l’hygiène ou de l’eau indispensable à la sécurité alimentaire et à l’agriculture, à l’activité économique ou encore à la protection du milieu naturel. Nous connaissons l’importance d’une bonne gestion des ressources en eau. Nous savons aussi que la gestion de l’eau est parfois au centre des menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité régionales. Nous apprécions également l’importance d’une bonne gestion de l’eau dans le développement et la croissance économique durables, et nous nous engageons donc à : 8.
Appuy Appuyer er l’Afr l’Afriq ique ue dans dans les les effo effort rtss qu’el qu’elle le dépl déploi oiee pour pour amél amélio iorer rer la la gest gestio ion n et l’ex l’expl ploi oita tati tion on des ressources en eau, y compris :
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En contr contribu ibuan antt aux aux effor efforts ts dépl déploy oyés és en Afri Afriqu quee pou pourr pro promo mouv uvoi oirr une une expl exploi oita tati tion on des des ressources en eau qui soit productive, durable et respectueuse de l’environnement; En sou soute tena nant nt les les eff effor orts ts dép déplo loyé yéss pour pour amé améli lior orer er l’a l’ass ssai aini niss ssem emen entt et l’a l’accè ccèss à l’eau l’eau pota potabl ble; e; En mo mobi bili lisa sant nt l’as l’assi sist stanc ancee tec techn hniq ique ue pour pour facil facilit iter er et accél accélére érerr la la prép prépar arat atio ionn de de trav travau auxx d’aménagement d’eau potable et installations sanitaires, tant en milieu urbain que rural, et pour arriver à plus d’efficacité dans ces secteurs; En sout souten enan antt les les réfo réform rmes es entr entrep epri rise sess dan danss le le sec secte teur ur de l’ea l’eauu en en fave faveur ur de la la décentralisation, du recouvrement des coûts et d’une plus grande participation des consommateurs
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