Marc Roquart
Le pendule de Th o th et ses mystères
Radiesthésie et pouvoirs invisibles
SERVRANX Éditions & Laboratoires
Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation du présent ouvrage ainsi que des éditions précédentes réservés pour tous pays © 1991 Editions Servranx Chaussée de Charleroi, 194 B - 1060 Bruxelles N° d'édition D/1992/5018/3 ISBN 2-87242-024-X
Présentation
Lorsque Marc Roquart naît à Nanterre, en 1950, le pendule de Thoth est connu... Mais personne n'en parle: les archéologues qui l'on découvert ne savent pas ce que c'est. Il s'agit tout au plus d'un simple bijou ! Sans se douter de ce qui l'attend, Marc Roquart devient ingénieur des Mines, spécialisé dans les hydrocarbures. A vingt-deux ans, il trouve un emploi sur un pétrolier battant pavillon cypriote pour le compte d'un affréteur canadien. Dans un monde profondément désaxé et tourmenté par une crise à son paroxysme, il va faire la rencontre de Habdil Kadr Massouni. Deux hommes que tout sépare vont dès lors vivre la fantastique aventure du seul Maître pour le seul élève. Au fil des années, ils s'échangeront temps, soutien, amitié et enseignement. Cela débouche aujourd'hui sur l'extraordinaire et mystérieuse aventure du pendule de Thoth. Marc Roquart ne pensait pas débuter ainsi dans la vie active, mais son but n'était certainement pas de devenir cadre BC-BG derrière un bureau vernis surmonté d'écrans et de téléphones. Pour illustrer la rencontre la plus déterminante de sa vie, un peu d'histoire s'impose. Parti en Ecosse pour participer au «boom» pétrolier, il voit toutes les portes se fermer parce qu'il est jugé physiquement trop malingre pour endurer la vie et le travail dans le milieu des plateformes pétrolières. Nous le retrouvons à Hull (1) à la fin de 1972 où il s'était rendu dans l'ultime espoir d'y trouver du travail. En vain. Après ce nouvel échec, il lui reste juste assez d'argent pour regagner Paris. En attendant son train, il s'offre à boire et à manger dans un pub à proximité de la gare et, involontairement, surprend une conversation entre trois hommes. (1) Ville portuaire de la côte Est de la Grande-Bretagne. (2) Agent embarqué en supplément de l'équipage normal, qui représente à bord les intérêts de l'affréteur et veille à la gestion de la cargaison.
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L'un d'eux est le représentant d'une firme pétrolière, les deux autres sont respectivement le capitaine d'un tanker à quai et le représentant de l'armateur. Cette conversation porte sur une cargaison de différents produits pétroliers qu'il fallait embarquer dans les cuves d'un bateau vétuste et mal entretenu. L'affréteur interdisait tout chargement tant qu'il n'aurait pas son subrécargue (2) à bord. Le problème était simple : les hommes capables d'assurer ce genre de boulot sont soit sur une plateforme en train de gagner gros, soit sur des navires modernes, négligeant les pauvres salaires que l'on gagne sous pavillons de complaisance ...
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Chapitre 1
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Si je comprends bien, vous aviez à peine posé le pied sur ce
bateau que vos ennuis commençaient? M R : - Exactement ! C'était infernal ! Les plans du tanker ne m'apprirent rien de ce qu'était la réalité. D'un côté, je me voyais déjà crapahuter dans les galeries d'entretien et les trous d'homme pour comprendre le réseau de tuyaux et en déterminer les avaries. D'un autre côté, les plans de chargement du capitaine étaient complètement irréalisables vu le triste état dudit réseau. Je ne nous voyais pas quitter Immingham avant au moins soixante-douze heures. Au bas mot : une perte de 75.000 dollars. Et pourtant... lorsque nous avons quitté les «Docks», il était 16.00 heures pile; une minute de plus et nous passions le week-end dans un des bleds les plus lugubres de tout le Royaume-Uni. Comment êtes-vous parvenu à charger les différents produits à temps et sans les mélanger ? Je vous avoue qu'au début, pour les 600 misérables dollars mensuels auxquels j'avais été engagé, j'avais envie de tout laisser tomber. Puis, ce qui me remit d'aplomb, c'est le souvenir d'une scène que j'avais vécue à Metz deux années plus tôt, en juin. Je devais assister à une série de conférences dans le cadre de mes études. C'était ennuyeux au possible et je décidai d'aller me promener. Dans la vieille ville, je tombai nez à nez avec trois types du Gaz de France en bleu de travail; l'un d'eux tenait une baguette de sourcier. Je n'en revenais pas. J'étais totalement subjugué. Pensez, des «presque» collègues, qui pratiquaient une méthode de recherche qu'on a plutôt tendance à rejeter dans notre civilisation très technique. Ils cherchaient du pétrole ? Non, pas du tout ! Ils cherchaient des canalisations de gaz très anciennes dont ils n'avaient plus aucune trace. Il faut savoir qu'une grosse partie de leurs archives avait disparu après la guerre. Problème inextricable !
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Et ils les trouvèrent ? Oui, bien sûr ! Mais, ici, ce n'est pas tant le fait qu'ils aient trouvé qui compte; c'est le fait qu'une institution comme GDF utilise un sourcier... Sourcier faisant peut-être même partie des ouvriers ou des employés de la maison ! C'est ça le progrès ! Dommage qu'ils n'en parlent pas. Pourquoi des gens, dont le cartésianisme institutionnel fait qu'ils occupent des postes très importants, des gens «sérieux», se soucientils tout à coup d'une méthode de prospection qu'ils rejetteraient en temps normal ? C'est simple ! De deux choses l'une, ou il y a danger imminent qui pousse l'homme à s'allier à la sagesse de la nature parce qu'il se sent impuissant et qu'il le reconnaît enfin; ou un dirigeant intelligent décide d'emblée de travailler avec la sagesse naturelle parce qu'il sait d'avance qu'elle l'aidera. J'en déduis un fait fort simple : quelles que soient les décisions finales que prend l'homme et ce qui les motive, la nature nous rappelle sans cesse à l'ordre; parfois avec douceur, parfois avec violence. Elle répète inlassablement qu'en principe elle est de la partie et qu'il ne faut pas l'oublier, sinon... Dans ce cas- ci, nous pouvons penser que la décision d'employer un sourcier, ou un radiesthésiste, vient d'une expérience précédente qui fut concluante tout en ne procédant pas d'une crise. Car il faut bien le dire, les crises que nous vivons ne nous mènent pas souvent à la correction de nos erreurs, entre autres, dans nos entreprises, notre total déni envers la nature; entreprises souvent de taille gigantesque parce que nous nous «battons contre la nature». Voilà, c'est le genre de réflexion qui en plus du souvenir de Metz me permit d'aborder et de mener à bien mon travail a priori impossible à réaliser. Je ne comprends pas. Vous n'aviez ni pendule ni baguette ? Non ! Mais le fait de me voir en train d'utiliser un pendule sur mon rafiot m'a mis de bonne humeur. Cela m'a calmé l'esprit. Bien sûr, par rapport au pendule, il n'y a pas de lien direct ! Mais, lorsque mes manches furent remontées, j'étais sans doute dans une telle disponibilité d'esprit que la solution s'offrit d'elle même. Du coup, je me suis promis de me documenter à fond sur la radiesthésie dès que l'occasion se présenterait. Une sorte de voeu en quelque sorte ? Absolument, c'est tout à fait cela; mais surgissant spontanément avec l'enthousiasme d'avoir obtenu la solution la plus
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aisée; solution qui aurait pu m'échapper si j'étais resté braqué sur l'image négative du début. J'imagine que la pensée amusante de me voir arpenter le pont en «Professeur Tournesol» a fait sauter la barrière du stress qui me bloquait. Ne trouvant plus cet obstacle du «stress», la solution s'est présentée toute nue. Quelle était-elle, cette solution ? Il suffisait d'injecter de la vapeur dans tout le système de conduites. A partir de là, relever précisément sur un plan neuf ce qui ne fonctionnait pas et déduire un système de communications approprié au matériel qui restait en état de fonctionner fut un jeu d'enfant. Jeu d'enfant accepté par le capitaine ? Oui, au bout d'une bouteille de whisky et de deux heures d'âpre discussion, il admit que son plan de chargement devait être revu et corrigé. En quoi le problème des ouvriers de GDF était-il inextricable ? Lorsque vous devez retrouver une conduite enterrée depuis plus de cinquante ans dans le sol d'une ville, sans le moindre document d’archives pour vous guider, je crois qu'il n'y a pas d'autre mot. De plus, cette conduite se trouve au milieu de toutes les autres conduites, sous des trottoirs, traversant rues et carrefours et courant le long des collecteurs d'égouts, dans une vieille ville étroite, commerçante, passante... Imaginez ce que cela représenterait s'il fallait éventrer cette ville. Lorsqu'on est confronté à un problème très difficile, les avantages qu'offre la radiesthésie pour régler ce problème sont évidents. Si, en plus, il y a urgence, danger éventuel, son aide devient inestimable. Un dernier point : vous dites que la nature tient à nous, nous fait des cadeaux. Mais il arrive qu'elle se venge terriblement. Voyez n'importe quelle catastrophe... La nature ne se venge pas. Elle vit et c'est nous qui ne tenons pas compte de cette vie. Or, comme elle a la puissance pour elle, il est normal que nous en prenions plein la figure quand une côte la démange. Par exemple, dans le cas de tremblements de terre: est-ce la nature qui se venge lorsque des immeubles mal construits et posés n'importe où s'écroulent sur la population ? Et le pendule, dans tout ça ?
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C'est simple, il suffit de l'utiliser pour retrouver la réalité des choses : leur «simplicité». Prenez San Francisco: zone tellurique à gros risques. Si vous interrogez le pendule, à moins d'être un ignorant complet de la radiesthésie, jamais vous n'obtiendrez le moindre assentiment qui vous permettra de croire qu'à long terme il pourrait y faire bon vivre. Ce sont des problèmes très complexes ! Vous voulez sans doute dire «leur complexité»; le pendule sert à clarifier des aspects complexes ? Oui, d'accord, la vie est très complexe. Pour nous sortir d'une ornière quelconque, si nous utilisons la radiesthésie, nous devons d'ailleurs tenir compte de cette complexité. Il faut tout le temps avoir en tête un aspect exhaustif de la situation sur laquelle on travaille. Mais, pour arriver à une solution, on travaille par élimination, n'agissant que point par point et, je le répète, sans cesser d'envisager la situation globalement. Si vous pouvez agir régulièrement de la même manière, vous verrez que les problèmes auront tendance à s'amenuiser, voire à disparaître. Voilà à quoi peut servir le pendule, quel est son magistral pouvoir. Il vous amène forcément à la simplicité ! Simplicité que nous ne sommes plus à même de voir à cause de toutes les contingences que nous nous créons dans la vie. Vous avez donc tenu votre promesse ! Oui ! Et êtes-vous devenu radiesthésiste ? A part entière ! Dans quelle circonstance utilisez-vous la radiesthésie ? Dans n'importe quelle circonstance! Je puis l'utiliser à tout propos, dès qu'une question se pose. Donnez-moi un exemple ! La situation actuelle ne le demande pas, mais ... Admettons que je sois un tant soit peu mal portant : un rhume, par exemple ! Sur un bout de papier, je décline les aliments que j'ai sous la main ou qui me sont aisément accessibles. En deux coups de cuiller à pot, je découvre ceux qui me conviennent, qui me dynamiseront et me fortifieront pour contrer le virus. Un autre exemple ! J'ai besoin d'un remède homéopathique. Le tube de granules que je possède est un peu vieux et je ne puis sortir pour en acheter un récent. Il me faut donc redynamiser les granules en ma possession, ce que je fais au moyen de mon pendule de Thoth ...
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Peut-on savoir comment vous procédez ? Au pendule, je détermine d'abord la couleur correspondante au produit en bon état de conservation. Lorsque je la connais, j'utilise une pastille de la couleur en question comme témoin, j'y pose un doigt pour établir un bon contact et je lance mon pendule dans une rotation positive pour qu'il émette le rayonnement destiné à ranimer la puissance dynamique originale du remède que je dois prendre. Lorsque le pendule est lancé, je laisse la nature agir seule. Le pendule s'arrête quand la dynamisation voulue est atteinte. Ah bon! C'est fantastique ! Et... peut-on faire ça avec n'importe quel pendule ? Heu ... ! Non, je ne le pense pas. Certaines matières utilisées pour la fabrication des pendules sont trop... comment dire... trop lourdes, trop denses. Lors de la formation des galaxies et des planètes, certains éléments ont subi de trop nombreuses transformations. Je pense au cuivre et aux alliages à base de ce métal qui sont souvent utilisés. Non ! Pour obtenir un pendule émetteur, il vaut mieux qu'il soit fabriqué en matériaux moins complexes, des bases de silicium sous forme de combinaisons oxygénées, des corps simples, des silicates naturels ... Mais attention, cela ne veut pas dire qu'un pendule traditionnel ne puisse pas servir pour faire de la radiesthésie de base. Je précise simplement qu'un pendule comme le pendule dit «de Thoth» est un bien meilleur émetteur qu'un pendule en bronze. D'ailleurs, dans les ordinateurs, les matériaux utilisés pour le transport de l'information sont des roches dites silicieuses. Si nous en étions restés au bronze, personne ne parlerait d'«ère informatique, ère de communication». Tout est lié, les techniques de pointe et les sciences occultes... Comme vous dites, «tout est lié» ! Mais pas dans le sens où on l'entend généralement. Qu'est-ce que la technique de pointe, sinon l'occultisme millénaire mis à jour? Que veux dire le mot occulte? C'est un adjectif qui qualifie ce qui est caché et inconnu par nature ! Mais caché par qui et pourquoi ? Pourquoi inconnu ? Parce que nous avons oublié ! Pourquoi avons-nous oublié ? Par fatigue et lassitude; parce qu'on s'en fout ! Le commun des mortels veut, aujourd'hui, du pain est des jeux ... télévisés de préférence. Croyez-vous que le problème soit si grave que cela ?
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Oui, il est très grave ! Prenons la science officielle: elle ne reconnaît pas les sciences parallèles sous divers prétextes, y compris celui de marcher sur ses brisées, alors qu'en réalité c'est tout le contraire. Au nom d'on ne sait même plus quel étrange droit, acquis par dieu seul sait quel fumeux stratagème, la science officielle s'approprie tout ce qu'elle a envie de reconnaître parce qu'à un moment ou à un autre, elle y voit son intérêt personnel. Il n'est pas étonnant que, face à de telles méthodes terroristes, certaines découvertes ne soient pas révélées ou disparaissent tout simplement. Nous, radiesthésistes, nous n'avons pas de problème avec la science... C'est elle qui s'en crée avec nous. Nous, au contraire, nous sommes les premiers à la reconnaître. Elle est utile ! Mais il est malheureux de constater que dans certains cas, elle s'occupe plus de nous que de ses propres affaires ... S'adresse à nous qui veut, nous nous contentons d'être naturels et vrais ! L'ennui pour la science, c'est que nos recherches ne nous coûtent rien ou presque si on compare nos frais aux milliards qu'elle investit tous les jours pour arriver aux résultats que nous obtenons par des moyens comparativement beaucoup plus simples. Moyens qui n'ont pas d'auditoire à cause de l'anathème jeté par cette science officielle, quand elle ne submerge pas tout sous ses énormes battages publicitaires. Comment un ingénieur de l'Ecole des Mines, spécialiste de l'or noir, en arrive-t-il à renoncer à tout ce qui l'a fait, construit et éduqué ? -Je ne renonce à rien ni ne renie rien. Ma formation est très précieuse à ma quête actuelle. Seulement, je ne conçois pas qu'il soit possible de vivre sereinement en refusant a priori une connaissance qui ne demande qu'à être prise en compte; une connaissance donnée gratuitement. Comment ça «donnée» ? -Je reviens à ce que je disais tout à l'heure. La nature pense à nous constamment, elle donne sans compter. Si nous vivons sans en tenir compte, c'est alors à nos risques et périls. Vos connaissances vous ont tout de même été transmises par un Maître ? Oui, mais ces connaissances sont d'ordre naturel. Elles viennent de la nature et n'ont jamais été trafiquées par l'homme - parce qu'il n'y arrive pas -, d'où ma relation directe à la nature.
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Prenons le problème inversement. Vous êtes radiesthésiste : comment votre formation de base peut-elle vous être utile alors que vous avez coupé les ponts ? Je le répète, les ponts ne sont pas coupés ... Dans un sens ils le sont. La science officielle ne vous reconnaît en rien ! Ah ! Mais dans ce sens-là, ce ne sont pas mes oignons. La science soigne son image de marque comme elle l'entend, mais le négativisme qu'elle affiche ne lui apportera rien de bon. Et puis, toute la science officielle ne réagit pas de cette façon absurde : voyez pour preuve l'actuel débat sur l'homéopathie qui tend de plus en plus vers la métaphysique ! Quant à moi, pour en revenir à votre question précédente, je n'ai pas coupé les ponts. Mes bases intellectuelles me sont absolument nécessaires pour atteindre le style de vie qui me convient et que je n'aurais jamais pu atteindre si j'avais été marginal dès le départ et si je l'étais resté. Votre Maître l'était bien, lui ? Oui et non ! Il était marginal pour qui ? Pour nous autres, Occidentaux. Mais en réalité, il a été éduqué comme vous et moi, et c'est grâce à cela qu'il est devenu ce qu'il est. Tout est dans l'éducation qu'on reçoit. Peu importe laquelle d'ailleurs, pourvu qu'il y en ait une.
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Chapitre 2
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Et dans votre cas, où et quand avez-vous précisément reconnu
ce don de radiesthésie et tout ce qui gravite autour du «pendule de Thoth», ce bijou que vous voulez faire connaître ? La radiesthésie n'est pas un don, c'est une technique que chacun peut intégrer en un minimum de temps et qui permet de percevoir cette qualité naturelle de tout ce qui existe et qui n'est autre que le rayonnement de tout être ou chose existant. Tout vibre dans la nature, tout y est énergie et donc possède une signature qui permet la communication et la reconnaissance. Il suffit de se mettre à l'écoute. Ce don, comme vous dites, n'est rien d'autre qu'une suite de désirs : entendre la vie, l'écouter et vivre à son rythme... Et plus on écoute, plus on entend ! Chacun peut comprendre cette démarche et la faire sienne. Ensuite, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je saute sur l'occasion que vous me donnez de parler du pendule de Thoth en tant que «bijou». Vous n'avez pas tort de lui donner ce nom ! De tout temps les égyptiens ont porté en bijou, sous des formes très variées : peigne, bracelet, etc., le papyrus stylisé, symbole par excellence de leur réalité. Personnellement, je porte mon pendule en sautoir. Il risque moins de prendre un mauvais coup qui pourrait le briser. Dans une poche de pantalon ou de veste, n'importe quoi peut l'abîmer. Dans un sac, on peut le voler, alors que sur la poitrine, il est vraiment en sécurité. Mais il y a une autre raison pour le porter ainsi : ce pendule étant un régulateur de vie, son rayonnement est dès lors à portée de la presque totalité des organes essentiels : le coeur, les poumons, le système digestif, la matrice qui accueille l'enfant, etc. Donc un bijou, d'accord ! Parce qu'on le porte comme tel, mais aussi par ses qualités et ses pouvoirs ! Quant à moi, pour en revenir à mon activité de radiesthésiste contenue dans la question, l'expérience vécue à Metz était essentiellement une prise de contact entre un acteur et moi, le spectateur. Mon amour pour la radiesthésie naît sur le «Georgina Kef»...
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Au moment où vous faites le voeu de vous adonner à sa pratique ? Pas tout à fait ! Quelques heures plus tard seulement ! Vous pouvez nous raconter cela ? Oui, mais je voudrais préciser avant tout que je vais dévoiler un savoir millénaire tellement important qu'il me reste un fond d'appréhension vis-à-vis de ceux qui utiliseraient le pendule à des fins troubles. Agissant de la sorte, ils s'exposent ainsi que leur entourage à de gros dangers. De réels dangers, irrémédiables et mérités. C' est ce que certains appellent le «choc en retour», résultat de toute action négative. Qu'est-ce qui vous incite à parler ? L'ère du Verseau qui sera la prochaine grande préoccupation du monde... Cela a d'ailleurs déjà débuté ! Considérant le pendule de Thoth face à l'ère du Verseau, nous sommes obligés de remarquer que la symbolique essentielle émanant d'eux est l'eau. Le souchet (1) royal, dont le pendule reprend les formes, est non seulement une offrande faite aux dieux et aux grands, mais aussi l'expression d'un dieu; dans ce cas-ci, il s'agit de Thoth, le dieu qui organisa le monde. Or ce dieu doit précisément revenir sous le signe du Verseau pour rendre à l'homme sa sagesse; cette sagesse sera le lot de tous ceux qui se prépareront à la recevoir, de tous ceux qui ouvriront leur coeur et leur esprit pour l'accueillir. Les moyens sont multiples pour y parvenir; mais le pendule de Thoth est certainement l'un des moyens les plus appropriés, car les liens entre symboles identiques sont terriblement solides et ne peuvent qu'aider l'homme à être digne de recevoir cette sagesse promise pour bientôt. Eh bien, espérons que ce message soit entendu ! Donc, vous êtes sur le «Georgina Kef» depuis quelques heures déjà. Remis de vos premières émotions, vous vous en sortez plutôt bien ! Qu'arrive-t-il ensuite ? Vous avez déjà eu un petit aperçu de l'état du «Georgina Kef». Sans être vraiment vieux - à l'époque il devait avoir dix-sept ou dixhuit ans -, ce rafiot était mal entretenu. Appartenant à Dieu seul sait qui, il battait pavillon de complaisance, cypriote pour être précis. Des trente-deux hommes à bord, trois avaient en principe une vague idée (1)
De souche, à cause des rhizomes de la plante; souchet à papier : papyrus.
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de ce qu'était la mer, ils étaient grecs : le capitaine, qui ne parlait presque pas l'anglais et qui n'était pas porteur du bon brevet; le second, lui, véritable capitaine de la Royale d'avant le putch (1) et le chef-mécanicien qui passait son temps à faire «repeindre» la machine. Le radar était défaillant, le gonio fonctionnait par intermittence, toutes les trompes et avertisseurs étaient morts. La seule chose qui pouvait encore servir en matière de positionnement maritime était la cloche. C'est là que débute vraiment l'histoire. Nous venions de quitter les docks d'Immingham(2). Sortis de l'estuaire de Humber River, ayant tout juste contourné la Spurn Head pour filer plein nord en direction de la Norvège, nous nous enfoncions rapidement dans un brouillard qui allait nous accompagner tout le long du voyage jusqu'à Trondheim. La nuit tombait, c'était la fin de l'automne. Le capitaine donna ce qui ressemblait à des ordres, à savoir, qu'en l'état désastreux de l'équipement du tanker, quelqu'un devait être posté à la cloche pour sonner douze fois toutes les trente secondes. En cas de collision, la surprise aurait au moins eu l'avantage de ne pas être totale. Ceux qui auraient pu en faire les frais auraient connu la peur avant l'horreur ! Blague à part, le second et moi-même, nous nous mîmes en devoir de réparer le radar sur le champ. Il avait rejoint le bord vingt-quatre heures après mon arrivée ... lui aussi s'était fait piéger. Sans radar nous allions au devant d'un suicide. Le capitaine nous laissa faire et s'en alla en maugréant à propos des imbéciles qui n'avaient plus le flair d'antan. Il faut savoir que la mer du Nord est la mer la plus peuplée du monde. Des bateaux-poubelle en cours de vidange, le dumping, aux
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Coup d'état militaire du 21 avril 1967. Terminal pétrolier de la côte Est de la Grande-Bretagne.
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plates-formes de forage et d'extraction, on ne compte plus tout ce qui flotte parmi l'incroyable quantité de pétroliers qui la sillonne tous azimuts. Si on ajoute à cela le trafic maritime habituel, les ferries, la pêche et la plaisance : un écran radar vierge n'est plus concevable dans ces eaux-là ! La preuve, c'est que cette mer du Nord, si chargée et encombrée, se remplit et se vide par une Manche qui porte le doux sobriquet de «Rail». Donc, pour en revenir à notre réparation, bien que le toit de la timonerie nous séparât du sonneur, nous eûmes à souffrir les douze coups de cloche toutes les trente secondes pendant tout le temps qu'elle dura. Dès le début, je m'étais étonné de la régularité chronométrique des coups, puis dans le feu de l'action, je n'y avais plus fait attention. Mais, le radar réparé, j'eus envie d'aller jeter un coup d'oeil au sonneur. C'est à cet instant que le capitaine choisit de revenir, une demibouteille de whisky à la main. Je lui fis part de ce que le sonneur allait devoir être remplacé puisque cela faisait plus de deux heures qu'il était là-haut, dans une infection météorologique à rendre un dragon bronchiteux. «Si on lui dit de rester, il restera; même s'il doit en mourir, me répondit le capitaine. Et puis, les autres, il faudrait que je puisse les payer avant de leur demander de travailler». Je vous épargne les détails de la discussion qui s'en suivit. Lorsque j'arrivai sur le toit de la timonerie, je dus tout d'abord acclimater ma vision. Grâce à la purée de pois omniprésente, une petite partie de la lumière de la timonerie parvenait jusqu'au sonneur et le conservait dans un halo faiblard mais suffisant pour en distinguer les contours. «Ça fait longtemps que je t'attends, dit-il en français». Estomaqué, je lui demandai si c'était un reproche. «Approche, fils». Il était grand et malingre et portait de vieux vêtements militaires de type «infanterie», chemise et short à l'anglaise. Aux pieds, une simple paire de sandales. Mais le plus étrange de tout le tableau était sa posture. Debout, les pieds écartés, les jambes légèrement fléchies, il tenait la cordelière du battant de cloche de la main gauche. Il avait le bras droit en arc de cercle et il tenait, entre le pouce et l'index de la main droite, un pendule immobile. Ce pendule même dont je vais
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vous décrire les moindres détails ainsi que les extraordinaires pouvoirs. De plus en plus ahuri, ne sachant ni que faire ni que dire, je parvins finalement à articuler que s'il le souhaitait, je le remplacerais. Tout à coup, alors que j'attendais une réponse, il se mit à battre la cloche furieusement douze fois. Ensuite seulement, le calme revenu, il me répondit: «Pas la peine, fils ! Maintenant je vais bien, ta présence me réconforte» «Ma présence, parvins-je à bredouiller ?» «Tu veux faire quelque chose pour m'aider. J'accepte. Va et fais-le !» Il était quand même sympa, le grigou. Au train où mon cerveau fonctionnait, il aurait pu me laisser le temps de lui poser la question, à savoir : qu'avais-je envie de faire pour lui ? Mais, sans que je n'y comprenne rien, j'eus soudain le besoin intense de réparer la corne de brume fixée derrière nous, au flanc de la cheminée. C'est donc là que, pour la première fois, vous rencontrez votre précepteur de la chose occulte ? C'est bien là, en effet ! Mais je vous avoue que je n'en menais pas large. Pendant tout le temps que dura la réparation, je ne cessais de lui lancer de petits coups d'oeil. C'est ainsi que j'ai pu comprendre sa précision dans les coups de cloche qu'il donnait toutes les trente secondes. Dès que le pendule se mettait à vibrer, le vieil homme battait sa cloche furieusement. Au premier coup, le pendule retournait à la plus parfaite inertie. Il comptait sur vous pour pouvoir quitter son poste et aller se coucher ? Oui, c’est ce que j'ai pensé au moment même. Mais aujourd'hui, le connaissant bien, je crois qu'il avait surtout le souci d'épargner des vies; la trompe à vapeur avait une portée bien supérieure à la cloche. Il était criminel d'oser naviguer avec les conditions météorologiques dans lesquelles nous pataugions. La Mer du Nord est tout à fait comparable à une autoroute du dimanche soir en direction de Paris; a fortiori dès le vendredi soir, quand la majorité des navires se retrouvent en mer pour éviter l'inaction des ports durant les week-ends. Que s'est-il passé ensuite ?
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Ensuite ? Rien. Je suis descendu auprès de l'homme de quart et j'ai essayé la trompe. Elle était infernale ... A tel point que je me suis demandé si la panne n'avait pas été voulue. J'avais prévenu le sonneur de mon essai. Lorsque que je suis retourné auprès de lui, il avait disparu. Comme si la puissance de la vapeur passant par la trompe l'avait poussé dans le vide... Il était si maigre.
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Chapitre 3 P
— our revenir au mot «bijou» de tout à l'heure, un mot qui s'y allie bien est «symbole». Pourriez-vous nous donner quelques notions sur la symbolique contenue dans ce pendule ? Au commencement, il y a le papyrus. Cette plante vit le pied, le rhizome, devrais-je dire, dans l'eau. Au bout de sa longue tige, sa tête est en contact avec le ciel, le cosmos. En Egypte, comme en Chine en ce qui concerne l'achillée mille-feuilles, il devient dès le début le lien entre le ciel et la terre. Lien qui, interrogé, est chargé d'informer l'homme. Ce symbole se retrouvera comme attribut de nombre de déesses et surtout du dieu Thoth; mais, dans le cas de ce dernier, représenté quelque peu différemment. L'Egypte a de l'eau, tout le monde sait cela. C'est le cours si particulier du Nil qui a fait la puissance et la renommée de ce pays. Les célèbres vallée et delta du Nil chaque année fertilisés par les limons charriés dans les eaux débordantes du fleuve étaient dès le début la fortune de tout le pays. C'est le long du cours du Nil que se concentrera donc la grande partie de la vie. Mais l'Egypte est aussi et avant tout un désert démesurément plus grand que la longue bande où se concentrent les hommes; désert qui de tous temps sera l'objet de colonisations diverses. Dans ces régions, le premier acte des colons est de trouver de l'eau. Le reste se comprend facilement : l'eau, c'est le problème du sourcier. Ce dernier travaille essentiellement au pendule. Le symbole des Egyptiens étant le papyrus, connexion entre l'invisible et l'homme, entre le ciel et la terre et, qui plus est, vivant dans l'eau, il était dès lors presque normal, si on tient compte de ce que l'on veut obtenir d'un pendule, de les fondre tous deux en un seul et même objet : le pendule papyriforme. Il faut aussi ajouter que les Coptes, qui sont à l'origine du pendule tel que nous le connaissons, étaient beaucoup plus respectueux envers leurs principes et symboles religieux de base que nous le sommes
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envers les nôtres. Tout cela est si vrai qu'il vont jusqu'à donner au pendule de Thoth la forme d'un véritable papyrus ayant le pied constamment dans l'eau selon une image symbolique antérieure à leur époque. Le sommet du pendule de Thoth est en fait une inflorescence de papyrus surmontée d'un soleil : papyrus tel que nous pouvons encore le voir aujourd'hui, en tous points semblable, en Italie, en Afrique du Nord et au Gabon. Selon vous, qu'est-ce qui donne son importance au papyrus ? La vallée du Nil est couverte de marécages qui sont l'habitat par excellence de ce souchet envahissant abritant toute une faune aquatique, allant du sacré - l'ibis Thoth - au comestible, et lui-même comestible. De faible densité, flexible, long et résistant on finira même par s'en servir comme moyen de communication matériel. Que demander de plus ? On en fait des embarcations, des paniers, des meubles, des corbeilles, des vêtements et un matériau de construction. C'est, dit vulgairement, l'outil panacée, le bon-à-tout, l'équivalent de nos plastics ! Même les scribes l'utilisent. Pourvu de tels avantages, il était normal qu'on le vénère jusqu'à le mettre à toutes les sauces. Comme nous l'avons fait avec le plastic ! Oui, à la différence près que le papyrus est un produit entièrement naturel. Ce n'est pas à nos dérivés d'hydrocarbures que l'on peut accoler le qualificatif de «verdeur» ou «d'éternelle jeunesse» qui est la signification du mot papyrus. Mais si les plastics et autres nylons ont une longévité exceptionnelle, lorsqu'ils sont usagés, leur présence devient cauchemardesque; alors que le papyrus se transforme sans problème, tout en respectant les principes naturels. Vous avez aussi mentionné les Coptes ... Ceux qui nous intéressent directement sont en fait des moines de souche copte, à vocation mi-érémitique, mi-missionnaire. Ce sont eux qui au cours de leur vie d'ermite ont mis au point ce pendule «de Thoth», tel que je vous le livre. Cette vie faite de bric et de broc les force à composer avec ce qui leur parvient et ce qu'ils possèdent. Je ne sais exactement comment ils élaborent le pendule, mais je suppose que c'est dans les plus anciens textes au sujet de Thoth qu'ils ont
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trouvé l'idée de fusion du papyrus et du pendule pour parvenir à l'objet que nous connaissons aujourd'hui. Sont-ils les seuls à être à la base du pendule de Thoth ? Ce ne sont peut-être pas les seuls, mais en tous cas, ce sont les plus importants. Ce n'est pas le long du Nil que l'on recherchera une eau dont on ne sait que faire. Bien sûr me direz-vous, la radiesthésie ne sert pas qu'à trouver de l'eau. Ceux qui connaissent un tant soit peu l'histoire de ce pays savent que les Egyptiens avaient d'autres moyens que la radiesthésie : ils connaissaient les secrets du magnétisme bien avant que les coptes ne s'établissent en Egypte. Par contre, les coptes du désert, s'ils finirent aussi par magnétiser, maintinrent quand même l'usage du pendule. Pendule qui apporte divers avantages selon les situations dans lesquelles on peut être amené à agir. J'ajouterais que nous trouvons le pendule représenté parmi les hiéroglyphes bien avant l'arrivée des Coptes. Si l'actuel pendule de Thoth n'est pas l'exacte réplique de ceux-là, c'est parce qu'au cours des siècles les moines, de plus en plus érudits, y apportèrent les modifications nécessaires. Quel est le cheminement symbolico-religieux que suit le papyrus avant d'arriver à ses hautes responsabilités ? Je pense que très vite il devient attribut royal. Ce sont sans aucun doute les prêtres du culte principal qui l'associent aux déesses. Tiphé se doit de l'avoir puisqu' elle règne sur le ciel; Anouki, dont les fonctions seraient celles de la Vesta romaine, le possède également; tout comme Hathor qui serait la Vénus égyptienne, déesse de l'amour, de la fertilité, de la terre nourricière. Les déesses Saté, protectrice des femmes, et Néith qui représente le principe créateur femelle, en sont elles aussi munies. Dans le concept des déesses, le papyrus est l'emblème de la vie divine. Si on associe cette fonction divine à la fonction que lui donne l'homme, nous obtenons le symbole de l'intelligence divine. En effet, c'est par le papyrus que l'homme parviendra à ses fins ... Bien sûr tout en conservant, utilisant et améliorant sans cesse ses propres capacités. Je prends pour exemple le radiesthésiste, puisque c'est le sujet fondamental de cette interview.
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Mais le symbole papyriforme n'est pas l'apanage des seules déesses. Thoth, personnage bien plus important, est lui aussi en constante référence au pendule qui porte son nom. De nombreuses légendes qui accompagnent ses représentations mentionnent régulièrement le pendule, attribut de ses qualités particulières.
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Quelles sont ces références ? Elle sont nombreuses dans tous les domaines concernant Thoth et les déesses dont je viens de parler. Les déesses tiennent un papyrus grandeur nature en main. En ce qui concerne les autres divinités et en premier lieu les deux Thoth - car il y en a deux -, ces références sont presque toujours en compagnie d'hiéroglyphes représentant de l'eau, des papyrus en pied, des ibis, des coupes et autres vases. Il s'agit en général d'un hiéroglyphe ressemblant fort à l'actuel pendule de Thoth. En forme de petite colonnette papyriforme, la tige est évasée vers le bas; la corolle et le soleil paraissent plus ou moins confondus et divisés par une sorte de disque. Ce disque qui pourrait être un genre de stabilisateur à oscillations comme on peut en voir en radionique et sur le nilomètre (1). Le nombre et l'orientation de ces colonnettes sont en rapport avec l'importance de la divinité à laquelle ils se rapportent. nombres, etc., y compris la gymnastique. Quand on a donné tout cela, il est presque normal de jouir d'une popularité plus grande que son rival, Thoth le Premier Hermès. Popularité relative : le premier Thoth est surtout évoqué en présence de grands personnages vivants; le second Thoth est le dieu qui a instruit l'homme en général. Mais quand même, certains prêtres reconnaissent ce «dieu manifesté» comme l'auteur de textes sacrés au nombre de quarante-deux et constituant la véritable encyclopédie égyptienne. Les Coptes, fondateurs du culte, lui prêtent une -Il y a là différents courants de pensée qui semblent tous vous convenir ! Absolument... puisque tout concourt à rejoindre le même but. N'est-ce pas dangereux de faire de la transsubjectivité à un tel niveau ? Et Thoth, qui est-il ? Selon les Egyptiens, le premier, Thoth trismégiste, serait présent dès les origines, avant même l'organisation du monde physique. En fait, c'est le seul immortel (1) Objet symbolique exprimant une idée de conservation et de stabilité.
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qui comprit l'essence de Dieu et celle des choses célestes. Il écrivit un livre dont les connaissances devaient être données aux humains par Osiris et Isis après le «grand cataclysme». Ce couple avait un associé, Thoth deux fois grand, duquel les Egyptiens se croient redevables de toutes leurs institutions. Ce second Thoth ou Hermès aurait aussi embelli la vie, en plus de la civiliser. Il aurait inventé la langue articulée, l'écriture, la religion, l'astronomie, les Si le but est d'atteindre la sagesse selon les règles divines, je ne crois pas qu'il y ait le moindre danger ! Et l'archéologie, n'apporte-t-elle rien ? En matière de sagesse ? Bien sûr c'est elle qui nous a, en partie, révélé les intentions de nos ancêtres en ce domaine. Plus les archéologues et les savants travaillent sur les documents que nous a laissé l'Antiquité, plus ils affinent leurs interprétations en la matière; cela malgré d'autres courants modernes qui se veulent, eux, originaux à tout prix... Tout cela est très bien. Jour après jour, ils nous apportent des précisions de toute nature... C'est bon, il faut absolument continuer à fouiller autour de l'église qui est au milieu du village ! Je veux dire que par les documents devenant de plus en plus clairs aux yeux de tous, nous finirons par obtenir une fusion, un consensus, qui mènera, espérons-le, à une meilleure compréhension de ce que nous sommes, donc à l’amélioration de la vie sur terre. Quant à nous, radiesthésistes, notre vie se passe à poser des questions. Questions que nous soumettons sans arrêt à d’autres questions pour nous débarrasser de notre propre subjectivité. Ces questions servent en général à résoudre les urgences de certains…L’archéologie a-t-elle des urgences ? Je n’en sais rien ! Personnellement, j’en sais assez pour commencer des fouilles au-delà des limites du cimetière ... Y a-t-il des gens qui aujourd'hui adoptent votre point de vue ? Mais oui, partout ! Faut-il nécessairement attendre de tout connaître avant de débuter ? Non, n'est-ce pas ? D'ailleurs, on ne connaît jamais tout. Dès qu'on a les bases, je pense qu'il faut commencer à appliquer ses connaissances à la vie courante; tout en restant ouvert à l'intégration d'informations complémentaires.
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Et l'admettent-ils de façon aussi spécifique ? Bien sûr ! Parce qu'ils ont compris que par cette méthode, ils parviennent à garder un esprit critique. Comme le monde change tout le temps, sans nous laisser le moindre répit et beaucoup plus rapidement que l'enseignement dispensé, il est parfaitement bon de mesurer au terrain nos connaissances aussitôt acquises. Cela révèle par exemple qu'une information n'est déjà plus entièrement vraie au moment où nous l'intégrons. Du temps de nos pères, la discipline était conservative. A la limite on nous enseignait qu'il était inutile d'aller voir ailleurs puisque le patriarche avait dit à quoi cet ailleurs ressemblait. L'idée de changement était parfaitement absente de tout enseignement. Maintenant, la discipline doit être celle de l'ouverture. L'ouverture, une discipline ? Hé, oui ! C'est dur pour certains... ! Et puis, il n'y a plus beaucoup de temps : «Le 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas !» (1) Je ne dis pas qu'il faille créer des bataillons pour appliquer cette discipline de façon martiale. La discipline doit être personnelle, à la mesure de chacun d'entre nous. Il faut que nous réalisions le mystère de la Table d'Emeraude que Thoth apporta aux hommes lorsqu'il s'incarna. Le pendule de Thoth est une étincelle divine directement issue de la Table; c'est le lien qui nous relie à la sagesse contenue dans la Table et qui nous permet d'y accéder. En clair, qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu'avec le pendule de Thoth vous avez une des clés qui vous mènera à la compréhension de la Table. Cela demande une somme de travail que je ne désire pas quantifier, mais qui sera toujours facilitée par l'utilisation du pendule. Voyez l'émeraude : c'est la pierre la plus pure de toutes, la fleur du ciel; ciel où se dessine en ombre chinoise le capitule du papyrus, réceptacle en contact avec le ciel, à l'écoute du ciel et qui en accepte tous les bienfaits. Primo, on donne le nom d'émeraude à la Table parce qu'elle est le but que nous
(1) André Malraux, écrivain et homme politique français -1901-1976.
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devons atteindre en respectant les articles qu'elle contient : la perfection. Secundo, on retrouve les éléments chimiques qui la composent dans le pendule. Soit dit en passant : celui qui possédera un jour un pendule de Thoth taillé dans une émeraude, un pendule aux tailles prescrites, celui-là ne sera pas loin de l'accès à la toute puissance sur terre. Tertio, ces éléments sont parmi les premiers à avoir été élaborés lors de la formation des galaxies et des planètes, étrange coïncidence avec la «tradition» attribuant à Thoth le rôle d'organisateur du monde. Quelle est la composition de l'émeraude ? ... Hum, Be3A12Si6018. Le béryllium est un des éléments directement issus de la transformation de l'hydrogène et de l'hélium, il y a ... près de cinquante milliards d'années. Qu'avons-nous d'autre ? L'aluminium remplace de plus en plus le cuivre ! Le silicium : rien qu'à lui seul, il recouvre cinquante pour cent de la croûte terrestre ! Et l'oxygène : que ferions- nous sans lui ?
Les colonnettes papyriformes sont ici inversées, figurant ainsi le voyage inverse à celui de la naissance.
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Chapitre 4
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Cinquante milliards d'années ! On perd pied, non ?
Oui, surtout si l'on tient compte de la formation de la terre il y a environ quatre milliards et demi d'années... Le problème voyez-vous, c'est que, sortant de notre culture, nous avons peur par absence de référence. Il faut le dire, le répéter à satiété, notre monde possède d'immenses trésors qu'il ne faut pas avoir peur d'aller débusquer. Ces trésors sont là, partout disponibles. Pour acquérir la connaissance, il suffit de se baisser. Malheureusement, quand elle a fini de nous obséder, la peur nous aveugle. On s'adapte ! C'est pas mal, dans un sens, mais pas lorsqu'on s'adapte au marasme ... Surtout lorsque la lecture du bon livre peut aider l'homme à s'en sortir. Quand je dis «on perd pied», il n'y a pas nécessairement de la peur... Je vais être un peu dur avec vous ! La peur se déguise. Vous êtes installé dans votre vie actuelle et l'absence de peur vient du fait que vous vous êtes forgé un climat de confiance. J'estime que ce n'est pas bon parce que tout peut basculer du jour au lendemain ... Supprimons les climats arbitraires de confiance sociale, économique, industrielle et militaire existant ici. Vous tombez aussitôt dans l'incertitude, donc dans la peur ... peur de perdre. L'homme est de moins en moins forgé à la prévention ... Et pourtant ce ne sont pas les messages qui manquent ! Certains font du sport, d'autres se couvrent de polices d'assurance; moi, je propose d'utiliser un pendule. Quelque soit le degré de perception, il ne faut pas hésiter à l'utiliser : c'est absolument sans danger. Plus l'homme aura le réflexe du pendule de Thoth, plus il sera apte à l'utiliser, à l'interroger dans n'importe quelle situation, et plus il pourra se prémunir contre tous les dangers de la vie. Voyez la Table d'Emeraude, elle contient la totalité des subtilités de la vie ! Je vous en donne la quintessence: «Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas; par ces choses se font les miracles d'une seule chose. Et comme toutes les choses sont et parviennent d'UN, par
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la médiation d'UN, ainsi toutes les choses sont créées de cette chose unique par adaptation... Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l'épais, doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre et descend du ciel et reçoit la force des choses supérieures et des choses inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire du monde et toute obscurité s'enfuira de toi.» Elle dit tout, elle résume tout ce que je pourrais encore dire pendant le reste de ma vie. Etablie par Thoth trois fois grand, c'est une véritable invitation à la recherche de la perfection par soi-même. Elle indique que l'homme porte en lui la force nécessaire pour aboutir à cette perfection. Ce texte a la prétention de pousser l'homme à croire en lui. Quand débuter dans cette recherche ? Comment s'y prend-t-on ? Je ne sais pas, moi ... A chacun son idée, son rythme ! La Table pousse à la réflexion, c'est tout ! Mais encore ? On pourrait suggérer une exploration de la Table d'émeraude par la méditation, prenant un chapitre comme un moine zen le ferait d'un «koan». Méditez donc sur l'opportunité du pendule de Thoth par rapport à celle d'une «bonne» police d'assurance. Personnellement, ce qui me saute aux yeux, c'est qu'à long terme, l'assuré perd absolument tout contrôle de la situation; il devient passif et en subit les conséquences. Ce qui est loin d'être le cas lorsqu'il utilise le pendule de Thoth : directement impliqué, il est aux commandes de sa vie et arrive exactement où il avait décidé de se rendre. En gros, on peut se baser sur n'importe quel texte philosophique : la Bible, le Coran, etc ... Mais dans l'action, sur le terrain, l'allié le plus précieux sera toujours le pendule de Thoth. Cette «philosophie» que vous décrivez est en général considérée comme hermétique. Par contre, vous, vous semblez croire tout le contraire. N'est-ce pas niveler par le vide que de pousser les gens vers une «apparente» extrême facilité ? C'est exactement là où je voulais en venir : à l'hermétisme, celui de Thoth, patron des magiciens, qui est pourtant d'une clarté éblouissante.
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D'abord, il faut se débarrasser de ses a priori et laisser pénétrer les mots de la connaissance, de la sagesse, car il s'agit bien de sagesse ici IQuand il est écrit «avoir la gloire du monde», quand il est dit que «l'obscurité s'éloignera» : de quoi peut-il être question sinon de la sagesse ? Qu'y a-t-il d'hermétique dans l'ouverture d'esprit? Rien! Mais, lorsqu'on y goûte, la lumière éclaire tout ! Le mot trouve ses racines dans le nom de Thoth-Hermès. Mais si on analyse bien les actes du dieu, son désir n'était pas d'obscurcir le monde, mais bien de l'illuminer. Ce sont les esprits chagrins qui ont refusé de voir la lumière. Au fil du temps, par glissement de sens on en arrive à proférer des horreurs telles que «hermétiquement bouché»! Vous savez, un simple marteau de cent grammes bien utilisé peut vous donner une puissance incomparablement plus importante qu'une masse de cinq cents grammes utilisée simplement sous prétexte que son inertie vous donnera la force que vous n'avez pas. Utiliser le marteau de cent grammes, c'est tout d'abord prendre la décision de faire vivre son intuition face à la gigantesque machine des institutions humaines englobant la totalité du savoir officiel. C'est ensuite une somme d'essais, d'erreurs peut-être, avec au bout la réussite grâce à une pratique régulière. Utiliser le pendule de Thoth procède de la même démarche. Quant à raffinement du maniement, faisons le parallèle suivant : n'ayant jamais vu ni le pendule ni le marteau, je les prends en main, d'où des premières sensations limitées. Avec le marteau, il faut une certaine habileté pour bien viser le clou. Quand on ne l'a pas, on a tendance à empoigner le manche trop près de la masse. Pour le pendule, on prend en général la cordelette à son extrémité. A force de travailler ainsi on obtiendra sûrement des résultats, mais lesquels ? Médiocres ! Sans compter le temps et l'énergie que l'on investira pour aboutir à ce piètre résultat. Alors, idées simples et programme complet : où est le vide ? Quand je dis que la connaissance est partout, il faut tout de même avoir l'humilité de la demander à celui qui la possède pour savoir à son tour. Qui veut apprendre à forger, ira voir un forgeron. Idem en radiesthésie, avec ceci en prime : lorsqu'on tient le bon pendule, on ne le lâche plus, et on ne se lasse plus de poser des questions... Si après
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cela la sagesse n'est pas au bout du chemin, c'est à désespérer des hommes ! Et vous désespérez des hommes ? Impossible, j'en suis un ! Je m'en voudrais de désespérer de moi-même ! Qu'en est-il de la Table d'émeraude par rapport au pendule ? La Table d'émeraude est la recette, le pendule de Thoth est la cuiller qui réalisera la gâteau. En d'autres de mots : la Table vous donne les ingrédients pour arriver au but, le pendule s'apparente à la cuisine. Il ne reste plus au maître de cuisine qu'à réaliser son but en utilisant l'un et l'autre proprement. N'oubliez pas que le pendule de Thoth est un objet qui rassemble la totalité des symboles contenus dans la Table d'émeraude. L'apparente facilité que vous tentez de démontrer est paradoxale face au secret dont l'occulte s'entoure traditionnellement ! Il n'y a jamais eu de secret ! Il y a des gens qui ont besoin d'excuses pour ne pas accomplir ce qui doit être fait ! Et puis il y a les autres, qui cherchent et qui trouvent et pour qui le secret se change en vérité. L'étrange personnage qui vous a initié, le sonneur du «Georgina Kef», possédait-il le secret ? Oui, indubitablement. Et vous, en tant qu'initié ? Moi ? Non. Je commence à en apercevoir les tenants et à croire aux aboutissants. Cette voie s'est proposée à mes pas et je m'y suis engagé avec le désir d'aboutir à la vérité. Ce désir a-t-il des chances de se concrétiser un jour ? -C'est le but! Hors de la perfection, pas de salut. Si on le désire vraiment, on ne peut qu'y aboutir ! Pouvez-vous certifier que votre initiateur avait la connaissance et la perfection ?
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Son attitude en toutes circonstances était d'une grande sagesse, d'une puissance incomparable; quant à la perfection, nul ne peut l'obtenir sur cette terre irréelle. La perfection, c'est l'ensemble des dimensions de l'au- delà ! C'est la fleur du ciel, l'émeraude ! L'émeraude est, sous tous les cieux, symbole de la création, du renouveau, du changement et de l'éternel recommencement qui mène inévitablement à la perfection; comme il est d'ailleurs dit dans la Table d'émeraude. La sagesse de votre Maître, par quoi se traduisait-elle ? Vous savez déjà que le «Georgina Kef» était une erreur sans nom sous le commandement d'un capitaine de bateau-lavoir irresponsable. Une loi internationale veut que, sur le château peint en blanc, il soit écrit en rouge «No smoking». Notre cher capitaine avait fait remplacer cette inscription par «Make love not war». Quand on transporte près de 12.000 tonnes de naphtes divers, cela donne la dimension de la folie du personnage. Un jour, nous avons présenté le navire au déchargement à Tromso, au nord de la Norvège. Nous n'étions pas encore amarrés que les autorités portuaires arrivaient pour nous interdire tout déchargement à moins de rétablir l'inscription obligatoire. Le capitaine, ivre de rage, fut forcé d'accepter, mais décida de jouer les matamores. Il commença par faire préparer un panneau destiné à recouvrir l'inscription incriminée, mais ce n'était rien par rapport à la suite. Le déchargement devait se faire à l'aide des pompes à vapeur du bord. Elles étaient si mal entretenues, qu'au bout de dix minutes de travail nous pouvions voir une sorte de brouillard gris sortant des colonnes de pompage. Personne ne pouvait y descendre, à moins de porter un masque. Sans cela, c'était l'asphyxie à cause des vapeurs de naphte qui y remplaçaient tout l'oxygène. Pendant ce temps-là le capitaine fumait au grand air dans la coursive ouverte de la passerelle. Habdil et moi étions assis sur un cabestan tout à l'avant. Soudain, il s'arrêta de parler et sortit son pendule. Au bout de quelques secondes, il me fit signe de suivre le capitaine du regard. «Tu vas voir ! Une fois de plus, il a une idée stupide ...» Je bondis comme un diable. «Attends, me dit Habdil, je vais lui mettre un mal dans le ventre !»
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Aussitôt mon angoisse disparut, mais je me souviens être resté à surveiller le cinglé que nous avions comme seul maître après Dieu. Qu'avait-il en tête ? Beau comme un portier de palace végasien - il s'était mis en uniforme, un uniforme de sa composition, il descendit de la passerelle pour se rendre sur la coursive qui court d'un bout à l'autre du pont. Tout en se pavanant, il sortit un paquet de cigarettes et s'en piqua une entre les lèvres; il remisa son étui et prit son briquet... Tout cela par calme plat, au milieu des volutes blanches de naphte gazeux sortant des entrailles du rafiot... Il leva alors le bras et d'un coup se figea comme s'il était tétanisé. Son briquet tomba ... et lui, courbé sur sa douleur, s'en retourna en chancelant comme dans la pire des tempêtes, une main sur l'estomac, l'autre sur la main courante. «Que lui as-tu fait ? Ai-je demandé à Habdil.» «Contractions ! Me répondit-il. C'est très douloureux pour le capitaine, mais très efficace pour l'équipage.» Je lui ai ensuite demandé comment il avait su ce qui se préparait. «Très simple. J'ai sur moi un peu de son être. Quand il devient encore plus fou, cela me dérange. Ensuite, je n'ai plus qu'à interroger le pendule.» «Et les contractions ?» «Vois ! Je te le fais ... » Il lança son pendule en girations positives puis posa sa main sur une énorme plaque de rouille, ce qui ne manquait pas à bord. Moins de dix secondes plus tard, un début de nausée s'emparait de mon estomac. Elle cessa très vite, mais une fois de plus je pus mesurer la puissance de son art et surtout celle de son extraordinaire pendule.
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Chapitre 5 I
ncroyable! ... Comment votre Maître est-il arrivé à un tel résultat ? Dans ce cas précis, il faut retenir le fait qu'il était presque en contact constant avec le capitaine Stavros Kleistonopoulos. Bonne fée du logis, Habdil était déjà à bord lorsque l'armateur grec racheta le tanker aux Britanniques. Il fut vendu comme pièce inhérente au bateau et présenté comme homme à tout faire pouvant servir de graisseur comme de coiffeur. En bon petit potentat, le capitaine utilisait donc les talents de coiffeur de Habdil en toute gratuité; c'est ainsi que ce dernier put se procurer une mèche de cheveux du capitaine. Il s'en était fait un témoin qu'il gardait toujours sur lui et dès que le capitaine avait une idée biscornue, voire dangereuse, Habdil en était aussitôt averti. Sous quelle forme cet avertissement lui parvenait-il ? Sous forme d'alarme télépathique. Comme vous le savez, l'homme passe par plusieurs états vibratoires différents au cours d'une journée : cela va du sommeil profond à certaines excitations très fortes en état de veille. Dans le cas du capitaine, Habdil avait remarqué que lorsqu'il entrait dans une phase de folie, ses vibrations augmentaient au-delà d'un certain rythme qui lui était habituel et propre. Par convention mentale, il s'était arrangé pour être réceptif à certaines vibrations précises issues du psychisme du capitaine. Recevant ces vibrations, un peu comme un avertissement sonore de réveil matin, il se branchait alors par télépathie sur l'origine de l'émission. Se connaissant bien lui-même, Habdil pouvait faire la différence entre une éventuelle autosuggestion et ces émissions d'un autre psychisme. Pour illustrer ce cas, puis-je vous poser une question ? Allez-y ! N'avez-vous jamais eu une idée géniale que vous vous dépêchiez d'énoncer pour entendre aussitôt après qu'une autre personne venait de l'avoir ? Heu... Oui!
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Voilà ! Ce qui se passe dans un pareil cas est en fait très simple : à un moment donné vous vous êtes trouvé dans le même état d'esprit que cette autre personne. Tous deux, vous vibriez à l'unisson et l'énergie des pensées de l'un a été sans problème intégrée par l'autre et vice-versa. Habdil n'agissait pas autrement. Mais, très entraîné à cet exercice, il avait une précision diabolique qui interdisait toute erreur ou surprise. Il pouvait capter très précisément certains types de messages à condition de se programmer en vue de leur éventuelle émission. Bien ! Revenons-en à notre histoire. Donc Habdil comprend que quelque chose de loufoque va se produire et sait que ce sera le fait du capitaine. Il visualise l'intéressé et interroge son pendule comme le ferait n'importe quel radiesthésiste digne de ce nom. Comme il doit agir vite, il interroge sur l'ampleur du danger plutôt que sur sa nature. Ensuite, mentalement, il détermine un moyen parmi d'autre pour arrêter la folle action du sujet; le pendule gire positivement à l'énoncé mental d'un moyen convenable. Il ne reste alors plus qu'à passer à l'action le plus rapidement possible. Dans ce cas-ci, Habdil utilise la loi des similitudes et va transmettre l'effet d'un mal qui ronge l'estomac de l'intéressé. Il pose la main sur une méchante plaque de rouille et l'utilise comme témoin du mal. Le résultat ne se fait pas attendre : le capitaine est suffisamment mobilisé par le mal et doit renoncer à tout autre acte, ici, une imbécillité. Bien sûr, pour arriver à un tel résultat, Habdil avait derrière lui une vie d'expérience. Mais c'est extrêmement dangereux, cette pratique. Tout le monde peut ainsi réduire n'importe qui à sa merci ! J'attendais cette remarque ! D'abord ici, cette action s'imposait. Nous en avons eu la preuve juste avant le moment déterminant. Ensuite, je puis vous garantir qu'il n'est resté au capitaine qu'un léger souvenir d'un moment très désagréable, mais à aucun moment sa vie n'a été mise en danger. C'est un peu comme un coup de poing : sur le coup, l'effet est violent, mais au fil du temps cela s'estompe jusqu'à l'oubli. Non, bien au contraire, nous l'avons protégé de sa propre folie ! Ensuite, il faut savoir que la nature ne se laisse pas faire impunément. Si vous voulez faire du mal, vous aurez d'abord des difficultés à y arriver. Après, si malgré tout vous persistez, cela vous retombera immanquablement sur la tête. Il est une chose curieuse à
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relever : plus l'homme s'investit dans le bien, plus il s'y enfonce avec délectation ; plus il cherche à faire le mal, plus il se vide jusqu'à annihilation totale de son être, sans compter les coups de boutoir de la vie qui se défend et ils ne sont pas indéfiniment contrôlables. C'est ça qu'on appelle le choc en retour ? Oui ! C'est une sorte de justice immanente : ne faites pas à autrui ce que nous ne voudriez pas qu'on vous fît. Vous savez, cela se vérifie partout, dans des milliers de circonstances... Existe-t-il un moyen d'éviter le choc en retour ? Oui ! Il y en a un très efficace ! Quant aux autres moyens, je doute qu'ils soient un facteur de longévité pour toute une clique de fous se croyant tout permis ... Quel est-il, ce moyen efficace ? Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît; ne faites rien qu'on ne vous ait demandé! Evidemment ! Rires. Je m'aperçois que vous ne nous avez pas encore présenté votre Maître Habdil ? Allons-y alors ! Habdil naît dans le désert égyptien en 1882. C'est l'année où les Anglais s'installent militairement en Egypte, mais Habdil et sa famille sont loin du tumulte politico-financier qui secoue le «pays». Son père est un moine Copte un peu missionnaire sur les bords, pratiquant les rituels de sa religion mélangés à d'autres liturgies et aux pratiques et croyances des hommes du désert. Sa mère est Ethiopienne et vient d'une tribu descendant en ligne directe de Salomon. Elle meurt lorsqu'il a sept ans et c'est son père seul qui l'éduque à partir de cette date : il commence d'ailleurs par lui expliquer le sens de cette mort et le cycle complet de la vie à la mort, la perfection dynamique qu'elle revêt. Au bout de sept nouvelles années, au cours desquelles son père n'a le temps de lui inculquer qu'une partie de sa sagesse, dont la radiesthésie pour mon plus grand bonheur, il est enrôlé de force dans l'armée britannique à titre d'interprète. Il connaît en effet trois langues
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à cette époque : le dialecte de sa mère, que la famille utilisait couramment, l'arabe et le français qu'il avait appris avec son père. Un officier avait remarqué sa connaissance du français et l'avait en réalité annexé à son service pour avoir quelqu'un avec qui le pratiquer. Il va de soi que Habdil en profita pour apprendre la langue de l'officier. A partir de cette date, il ne verra plus son père. Jusqu'à vingt-et-un ans, il devient essentiellement interprète au sein de l'armée de l'Empire britannique. Ballotté d'Egypte à Aden, il est utilisé pour ses talents tant dans les relations avec la France de Djibouti que dans les relations avec les autochtones du Kenya et du Soudan. Il est le trait d'union entre ses chefs et certaines tribus arabes et d'autres, nomades ou sédentaires de toute cette portion du monde. En 1903, il embarque avec ses «protecteurs» pour l'Inde. Il sert dans une unité qui contrôle le commerce avec les Arabes et les pirates trafiquants d'or. Il y apprend un arabe différent et le hindi. Des dialectes hindous appris sur le tas lui permettent de vivre en communauté avec les Indiens. En 1917, c'est le retour sur le continent africain : en Ethiopie, où l'armée anglaise s'amuse à jouer les diplomates. A nouveau le Kenya, un an plus tard et jusqu'en 1941, date à laquelle il retourne en Ethiopie pour participer à sa libération de l'occupation italienne. Ensuite, à cause de la lente désagrégation de l'Empire de Sa Majesté Elisabeth II, il se retrouve dans la marine marchande anglaise, l'armée n'ayant plus besoin de lui. Il travaille alors comme chef d'équipage sur divers bateaux faisant la côte est de l'Afrique pour le compte de marchands londoniens. En 70, l'économie occidentale n'est pas encore en crise. On vend les vieux bateaux au profit d'unités plus grosses et plus modernes. La vie est belle aussi pour les requins qui peuvent acheter toute une panoplie de tankers, devenus trop petits, pour des bouchées de pain. C'est ainsi que Habdil se retrouve dans le giron de la très hétéroclite gent des pavillons de complaisance. Je l'y rejoins en décembre 1972, à bord d'un de ces rafiots déclassés et qui faisait feu de tout bois pour le compte d'armateurs arrivistes et malhonnêtes. Il a alors quatre- vingt dix ans.
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Vous restez longtemps ensemble ? Jusqu'en 1982. Mais sur cet affreux tanker granguignolesque, nous ne sommes restés que trois ans, jusqu'en 1975 ! Quel a été votre cheminement ? En dehors de mon travail qui ne me prenait que quelques heures dans chaque port, je m'occupais de ce vieil homme respectable et j'écoutais ce qu'il voulait bien me dire. Ne croyez pas qu'il était sénile, loin de là. Il était d'une jeunesse et d'une verdeur de corps et d'esprit renversante. A l'image du papyrus à l'éternelle verdeur, il rassemblait tous les traits de caractère positifs du Verseau. M'occuper de lui voulait dire lui donner les moyens du confort qu'il avait perdu. N'oubliez pas qu'il n'était rien pour ses employeurs, il ne recevait d'ailleurs aucun salaire... Officiellement, il était à bord par mesure de charité. La réalité était bien différente. Il y avait à bord vingt-huit nationalités dont Habdil était l'interprète auprès du capitaine : une aubaine pour l'armateur, qui tablait sur le grand âge et une supposée sénilité de Habdil pour faire la sourde oreille aux doléances d'un équipage déjà largement pressuré par un capitaine à demi fou. Ma première intention était de nous faire débarquer au premier port venu, mais il m'en empêcha parce que : primo, une fois à terre, je n'aurais pas eu de travail suffisamment rémunérateur pour deux; secundo, pour travailler ensemble durant nos heures de liberté, nous étions en définitive bien mieux à bord que n'importe où ailleurs. Enfin, il fallait d'abord que je me fasse une petite rente en prévision de ce qui allait suivre. La première chose qu'il a faite pour moi a été de provoquer une augmentation de salaire. -
Ah bon ! Comment s'y est-il pris ? Le plus simplement du monde, jugez-en !
Il commença par me faire établir les paramètres de l'expérience sur une feuille de papier : d'un côté, mon employeur; de l'autre, moi. Ces détails se trouvaient en compagnie de l'objet de cette expérience, c'està-dire une demande d'augmentation tout ce qu'il y a de plus banale et, comme chacun sait, désagréable à demander parce que difficile à obtenir. Dans la colonne concernant mon employeur, j'inscrivis la
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somme qu'il allait se voir demander; dans la mienne, j'ai indiqué celle que je voulais obtenir. Habdil insista pour que je sois le plus complet possible : sur la feuille, j'ai mentionné donc aussi les rapports portuaires de plus en plus favorables, les frais portuaires en baisse considérable, les gains de temps, etc. En fait, j'ai écris tout ce qui me passait par la tête, tout- mais sans changer un iota à la vérité. Ensuite, il me fit écrire la lettre de la demande et, au pendule, en soupesa chaque phrase, chaque terme afin de la rendre la plus diplomatique possible. Elle était courte, claire et polie; sans fioriture ni détail. Je suis allé directement au but : mon salaire était fort bas par rapport aux pratiques du marché. Ayant fait mes preuves, j'y demandais à mes employeurs une augmentation qu'ils jugeraient bon de définir par rapport aux barèmes en vigueur, etc. Les exercices épistolaires terminés, il rassembla le tout : la feuille de détails, la lettre, l'enveloppe avec l'adresse et le timbre et fit une prière pour demander l'aide aux forces supérieures qui ne demandent qu'à nous guider. Dans son cas, il adressa cette prière au Dieu de sa religion et à son entourage. Cela dura le temps d'une prière sincère ... à laquelle il me demanda de participer. Il restait deux opérations. D'abord, déterminer la couleur en syntonie avec l'ensemble du ... dossier, si vous me permettez cette expression. A l'aide d'une palette de couleurs courantes, cela lui prit quelques secondes. Enfin, il ne restait plus qu'à charger la demande d'augmentation avec le véritable message complet que nous voulions faire passer. Ce message contenait, sous forme d'une onde chromatique, tous les éléments de l'affaire et ne pouvait qu'éblouir le destinataire. C'était en fait l'onde de la couleur en parfaite syntonie avec chacun des éléments de mon dossier et pour le faire passer, nous avons utilisé le pendule de Thoth. En d'autres mots, c'était comme si nous avions parfumé la lettre pour influencer favorablement le lecteur à notre égard. Voici comment on procède. La palette ne comprenant qu'un petit nombre de couleurs, il faut d'abord déterminer si on a besoin d'un mélange. Si c'est le cas, il faut ensuite déterminer les proportions de chacune des composantes : par exemple, le bleu et le jaune
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respectivement à soixante-dix et trente pour cent donnent un vert lumineux. Si la réponse est négative, n'ayant qu'une seule couleur à déterminer, on se tourne directement vers la palette que l'on interroge par secteurs de plus en plus restreints : la couleur recherchée se trouve-t-elle dans la première moitié ? Etc. Une autre méthode consiste à poser le doigt sur chacune des couleurs jusqu'à ce que le pendule réagisse favorablement. Lorsque cette opération est terminée, il ne reste plus qu'à utiliser l'onde chromatique de la meilleure façon possible. Si la couleur déterminée est une couleur composée qui ne se trouve pas sur la palette, le plus simple, à mon avis, est de réaliser le mélange sur un petit morceau de papier à dessin au moyen de couleurs à l'eau ou de gouaches .Cette pastille peut alors servir de témoin dans toutes les circonstances : pour charger une seconde lettre par exemple; elle peut aussi être utilisée indéfiniment dans le domaine de la téléradiesthésie. Il y a bien sûr d’autres moyens de procéder. Ayant besoin d'un rose moyen, on peut aussi mettre l'index sur le rouge et le pouce sur le blanc tout en chargeant l'accumulateur, le témoin-remède, ou n'importe quel autre objet.
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En ce qui concerne le chargement de ma lettre, les deux verts de la palette ne convenant pas, Habdil détermina un bleu et un jaune. Il mit l'index de sa main gauche sur le jaune et le pouce sur le bleu. L'autre main tenait le pendule de Thoth. Il le lança en girations positives et attendit. Au bout de quelques secondes, la giration se modifia en balancement. Il relança le pendule sept fois de suite - sept fois parce qu'il fallait atteindre la perfection dynamique - et au bout de la septième fois le pendule s'arrêta : l'opération était terminée. Il ne restait plus qu'à mettre ma lettre dans son enveloppe et à la porter au commissariat du port. Le tour était joué. Comme ça, sans qu'il n'y ait rien d'autre à faire ? Dans certains cas, il est bon de suivre l'affaire au- delà de la séance principale en y apportant des clarifications, des changements et des précisions en fonction des événements jusqu'au résultat final. Imaginez qu'on mette la main sur la photo du destinataire de la lettre après que cette dernière lui ait été envoyée. Il faut alors la joindre au dossier resté en possession de l'officiant et déterminer si une correction est nécessaire. La nouvelle couleur varie généralement très peu lorsque le travail qui précédait à été correctement fait. A l'aide de la palette de couleurs et du pendule utilisé comme émetteur on envoie la couleur modifiée vers le destinataire; c'est de la téléradiesthésie. On peut aussi charger le dossier resté en possession de l'officiant et poser ensuite le tout sur une graphique émetteur pour une durée à déterminer au pendule; le graphique étant orienté au nord. Un graphique ? Oui ! Les Coptes utilisent tout un matériel de culte, vases et autres récipients divers, sur lesquels ils inscrivent leurs textes : des psaumes par exemple. Habdil utilisait d'ailleurs parfois des ustensiles similaires. Si je conseille des graphiques, c'est parce que le résultat est le même. De plus la tradition occidentale en radiesthésie et en radionique est telle qu'il sera plus aisé au débutant européen de trouver ce matériel-là par rapport au matériel copte traditionnel.
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Graphique émetteur fait de 4 losanges gigognes et d'un disque solaire central.
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Le graphique dont je parle est constitué de quatre losanges gigognes et d'un disque solaire placé au centre. En plus d'une boussole; cela fait beaucoup de matériel? Quand on utilise un pendule, la boussole devient superflue ! Il suffit de pointer le doigt dans la direction approximative du nord et de la rechercher avec précision. Lorsque le pendule réagit positivement, le nord est trouvé ! Vous avez finalement obtenu votre augmentation ? Oui ! Vingt-et-un jours plus tard, à Anvers. C’est l’agent de l’affréteur qui m’apporta la réponse. Une enveloppe contenant un premier chèque de cinq cents dollars, plus un amendement au contrat d’emploi portant mon salaire à neuf cents dollars.
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Chapitre 6 D
e quoi ce pendule de Thoth est-il fait ? Bonne question ! Le pendule est un tout qui reprend quatre concepts définis. Le premier est celui de la forme qui est un assemblage de symboles très actifs, chacun de ces symboles agissant aussi individuellement. Le second est celui des différentes matières qui le composent. Le troisième est le respect très strict des grands principes numérologiques. Le dernier enfin, le plus complet, est celui des quatre éléments qui s'y trouvent rassemblés. Dans le premier concept, nous trouvons tout d'abord, en commençant par le haut du pendule : le soleil. Il s'agit d'Amon-Ra, roi des dieux, qui signale ainsi le porteur de ce signe comme étant «approuvé par Amon». On ne peut, bien sûr, mentionner le soleil sans la lune : nous la retrouvons chez les déesses parées du sceptre papyriforme qui est à la base du concept du pendule de Thoth. Prises ensemble, les deux planètes nous mènent à cet axiome bien connu de la Table d'Emeraude, cette dernière trouvant son origine sous la plume de Thoth : «Le Soleil en est le père, la Lune est sa mère». La lune est donc également présente par le simple fait qu'elle reçoit et réfléchit les rayons du soleil. Ce soleil à une dimension très précise dont le nombre symbole est UN. Le principe contenu dans le UN est l'homme debout, tel le papyrus, mais qui présente ici surtout sa fonction de lien entre le ciel et la terre. Le UN donc : principe actif, créateur, phallique, ramenant tout à lui, pour, son action terminée, toujours recommencer. Principe unificateur le plus puissant qui existe : la totalité s'y unifie, l'irrationnel s'y réconcilie avec le rationnel, le concret avec l'abstrait. Pour en finir avec l'extrême sommet : le mystique d'où rayonne l'Esprit - Thoth encore - comme un soleil. Viennent ensuite la corolle et le calice, réceptacle de la vie. Dans leurs dimensions, nous retrouvons le 3 : tri- unité de l'être vivant, lui-même produit de l'union du Ciel et de la Terre. C'est dans ce calice que se
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fait la jonction des émanations célestes et terrestres. Elles seront développées par l'amplificateur qui se trouve juste sous lui. Cet amplificateur est composé de deux spires qui fonctionnent selon les principes bien connus de la radionique et des circuits oscillants. Ces deux éléments électriques et leur séparation diélectrique ont un seul et même chiffre symbolique : le 3. Le 3 trois fois, c'est la montagne du soleil; c'est l'évolution des trois mondes, le divin, le naturel et l'intellectuel : Osiris-Isis-Horus dont Thoth était, rappelez- vous, le conseiller; Horus étant le fils du couple. En fait, l'inflorescence ne peut pas être séparée de l'amplificateur. D'ailleurs leur union nous ramène encore et toujours à 3 : symbole incontournable dans ce domaine de vie. La tige maintenant ! C'est l'homme debout. Son horizon est symbolisé par le 6 : une perfection en puissance devant la dualité du bien et du mal. Le 6 est aussi l'épreuve entre le bien et le mal. Mais, l'homme est guidé par le 3 symbolique. En haut, à sa tête, le pendule n'a-t- il pas 3 et 3 et 3 et 3. D'autre part, il a très précisément une taille dont le symbole numérologique est encore et toujours 3. L'épreuve, donnant un sens à la vie, peut-elle encore considérée comme telle ? Le mot de la fin, ou plutôt le chiffre de la fin, c'est le 7. Dans ce cas-ci, ce 7 vient du UN et du 6. Rappelez-vous ce que sont le UN et le 6, ici issus du chiffre 79 étant la longueur hors tout du pendule de Thoth. A nouveau 7 et 9 : le cycle parfait et les trois mondes (1). Que nous reste-t-il à voir ? Le concept de la matière et celui des quatre éléments. Ces quatre éléments sont l'air, l'eau, la terre et le feu. La pierre philosophale décrite dans la Table d'Emeraude les contient forcément; il en va de même pour le pendule de Thoth. Analysons les deux pierres - la pierre philosophale et le pendule de Thoth - en utilisant tous les éléments dont nous disposons depuis l'organisation du monde par Thoth.
(1) Lire l’ajout de Marc Roquart à partir de la page 58.
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Les premiers temps voient la formation de l'hélium et de l'hydrogène. Les formidables bouleversements du cosmos il y a 50 milliards d'années nous mènent petit à petit à la composition du silicium (Si) qui nous intéresse tout particulièrement; mais aussi du magnésium (Mg), de l'aluminium (Al) et du sodium (Na). De refroidissements en réchauffements, les galaxies et les planètes se construisent, et avec elles d'autres éléments : le béryllium, l'oxygène, etc. Scientifiquement, qu'obtenons-nous ? Très exactement ce qui est nécessaire et prescrit par Thoth : l'hydrogène et l'oxygène nous donnent l'eau; le silicium et autres aluminium et béryllium nous donnent la terre; le feu, nous le trouvons bien sûr dans les transformations de la lumière solaire au travers des différents cristaux de silice contenus dans le pendule de Thoth; enfin l'air, c'est l'air atmosphérique, symbole du volatil, de l'âme permettant d'exister. Il ne reste plus qu’à travailler ensemble pragmatisme et symbolisme. Fort de ces données, il est tout de même intéressant de voir combien l'actuel pendule de Thoth est proche des prescriptions de la Table d'Emeraude. Que dit-elle ? • «La Pierre doit être divisée en deux». En effet nous avons en bas, la terre nourricière - le rhizome planté dans le marais - et en haut, le divin. • «La Pierre a père et mère, qui sont le Soleil et la Lune»; comme nous l'avons déjà vu. • «La conjonction des parties est la conception et la génération de la Pierre». C'est de la Tri-unité qu'il s'agit ici, symbole de l'air entre l'eau et le feu, donc symbole de l'âme qui vivifie toute la Pierre. • «La Pierre est parfaite si l'âme est fixée dans le corps». La présence du soleil nous démontre que le pendule de Thoth est approuvé par Amon. • «La modification de la Pierre». Ce qui est également possible pour notre pendule de Thoth, puisque son principe est basé sur le complexe des quatre éléments. Quant à «séparer le subtil de l'épais doucement et avec grande industrie» : c'est là tout le travail que l'homme doit faire sur lui-même; la pierre, le pendule de Thoth l'aideront, c'est sa raison d'être.
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• «La partie non fixe de la Pierre doit séparer la partie fixe et s'élever». Nous retrouvons ici l'âme du pendule, le pouvoir qu'il a de se charger et de se décharger par la volonté de l'officiant. • «La Pierre volatile doit derechef être fixée». Bien sûr, et c'est là, avec le point précédent, tout le pouvoir du pendule de Thoth : il émet, mais, comme une pile, il peut aussi se charger, pour rendre ensuite, et ainsi éternellement recommencer de nouvelles missions et poursuivre sa tâche créatrice. Nous avons ici le principe du UN. La Table d'Emeraude dit en substance ceci : «Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde. Et pour cela toute obscurité s'enfuira de toy. Ceci est la force forte de toute force. Car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide». Il est clair ici que l'homme a désormais tous les pouvoirs à condition d'adopter la bonne philosophie. Voilà pourquoi la Pierre est appelée parfaite. Il y a un point que j'aimerais approfondir : c'est celui du feu. Pourrait-on par exemple appliquer les principes du laser au pendule ? Je n'irais pas systématiquement jusque là, même si les pouvoirs du pendule de Thoth sont dus à la présence d'éléments également nécessaires à de similaires applications scientifiques. Le pendule de Thoth est presque entièrement composé de différents silices dont certains ont la forme de sphères cristallines et d'autres la forme de cristaux polyédriques dont chacun connaît les facultés de diffracter, défléchir, réfracter et réfléchir les ondes. On peut, dès lors, y appliquer le phénomène bien connu des rayons solaires qui, concentrés au foyer de la loupe, atteignent des températures extraordinaires, étant entendu que le pendule contient tous les éléments nécessaires à la réalisation du feu : le soleil, les cristaux en forme de loupe, etc. Il possède la mémoire de ce phénomène et a la possibilité de le reproduire. Mais ceci doit être compris dans un tout où l'homme est évidemment à sa place d'officiant. Il est évident que ce n'est pas en tenant le pendule de Thoth dans un rayon de soleil qu'on parviendra à bouter le feu à une pile de journaux. Il en irait de même du laser. Mais je tiens à préciser que je ne vois pas l'intérêt d'attribuer les qualités du laser au pendule de
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Thoth alors qu'il est au moins aussi performant, mais par d'autres voies. Enfin, le pendule est émetteur et les lois de la nature se chargent avec lui de mener à bien toute émission ! Quel avantage supplémentaire aurions-nous si le pendule de Thoth émettait en faisceau à rayons parallèles ? Aucun ! Sincèrement, laissons le laser aux spécialistes de la guerre des étoiles. Comment obtenez-vous les facettes ou les galbes des grains de silice ? Le plus naturellement du monde: par érosion. Dit vulgairement, c'est du sable. Certains grains se sont détachés plus récemment que d'autres de la roche porteuse sous l'effet d'agents érosifs. Les plus anciens deviennent graduellement ronds à force d'être ballottés au gré intempéries. Au fil du temps ces grains différents arrivent là où nous les ramassons pour confectionner le pendule de Thoth. Du sable, mais encore ? Ecoutez, si je vous montre une poignée du matériau qui sert à fabriquer le pendule, pour le commun des mortels comme pour le plus brillant géologue, ce sera du sable. Comme le dégustateur de vin, je sais ce que j'ai en main, j en connais l'origine, mais je n'en connais pas la composition exacte. Je sais aussi où cela me mènera. Outre les éléments déjà énoncés, sachez que dans le sable du pendule il y a aussi des silices polyédriques et des feldspaths lamelleux qui servent de mémoire chromatique nécessaire aux émissions colorées. Votre pendule est façonné dans la matière la plus naturelle du monde, la terre, et pourtant il est infalsifiable. C'est vrai, si vous preniez du sable servant à façonner le pendule de Thoth et que vous y versiez de l'eau après y avoir enfoui un haricot : ce dernier éclora et croîtra comme dans beaucoup de sables provenant de diverses origines. Cependant, j'ai procédé à certaines mesures qui me permettent d'assurer que les sables provenant du Sahara où de n'importe quel autre endroit du monde ne conviennent pas pour faire un bon pendule de Thoth. Ils feront des pendules d'accord, qui pourront être utilisés en tant que tels, toujours
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d'accord. Mais, dans ce cas je ne garantis absolument pas que vous obtiendrez les résultats voulus aussi rapidement et avec la même précision que si vous utilisiez un pendule de Thoth, car la matière qui le compose se trouve telle qu'elle sur le seul sol égyptien. Vous savez, l'homme du dernier millénaire avant Jésus-Christ élaborait sa culture d'après son environnement direct. Il n'avait pas les moyens de prendre un avion pour aller s'initier au Tao, pas plus que le Tao n'avait de chance, tel qu'il était, de lui arriver sur un plateau en argent. Je remarque que l'homme occidental, animé par une réelle conscience spirituelle et étudiant le Tao aujourd'hui, essaye surtout de ne pas le transformer afin d'être certain d'en acquérir la quintessence. Le même état d'esprit vaut pour le pendule de Thoth. Les premiers pendules de Thoth furent élaborés et fabriqués en fonction de la culture locale et en fonction de l'environnement. Si maintenant les nouveaux pendules, fabriqués selon les préceptes des inventeurs, fonctionnent aussi bien en Egypte qu'à mille kilomètres de là, c'est parce que les lois de la nature sont pareilles partout sur terre. -
Si je comprends bien, l'ivresse dépendra du flacon ! Oui! Tout juste!
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Peu après la première édition du présent ouvrage quelques lecteurs nous ont contactés afin de nous faire remarquer que la taille du pendule de Thoth en leur possession était légèrement différente de celle décrite dans le livre. Nous les en remercions car, si dix lecteurs nous font une remarque, il est presque certain que mille se rendront compte du même détail. Nous avons demandé à Marc Roquart de nous donner son avis sur ce sujet : «Lorsque la terre avec laquelle sera fait le pendule est prête, c'est-à-dire, lorsque les différents ingrédients sont malaxés, nous passons à la production proprement dite du pendule. Elle se fait entièrement à la main en cinq temps : primo, le matriçage qui donne la forme primaire au pendule; secundo le façonnage qui donne les galbes requis ainsi que la taille la plus juste possible pour une opération qui est, répétons-le, entièrement manuelle; tertio, le séchage; quarto, le dessin des signes actifs et la finition requise; et enfin, la cuisson. Chacune de ses opérations requiert de nombreuses manipulations et il n'est pas impossible que par endroits une pointe soit émoussée ou un angle soit légèrement arrondi. Ce genre de difficulté est d'autant plus présent lorsqu 'on manipule le pendule avant qu'il soit sec. Nous pourrions bien sûr produire des pendules identiques, véritables clones les uns des autres et tous rigoureusement en rapport avec les spécifications techniques, en travaillant avec des machines; mais, c'est justement ce que nous voulons éviter, car la machine n 'a ni âme, ni pensée, ni jugement. Les personnes qui façonnent le pendule de Thoth, à l'instar des potiers qui reçurent les premières commandes, savent, eux, ce qu’ils doivent faire et pourquoi il faut qu'ils le fassent; et c'est ainsi, en travaillant en connaissance de cause, qu 'ils insufflent la partie humaine des pouvoirs du pendule de Thoth. S'il n'en était pas ainsi, le pendule ne serait ni «de Thoth» ni d'aucune autre extraction. Tout au plus pourrait- on lui voir les rayonnements radioactifs bien connus de n'importe quel amalgame de terre cuite. Donc, le travail manuel que s’imposent les potiers fabriquant le véritable pendule de Thoth a une valeur très importante qu 'on ne peut en aucun cas éliminer. Dès lors, si le creux du diélectrique présente un dixième de millimètre en moins par rapport au plan initial, ou si l'ensemble des amplificateurs est un tant soit peu plus ou moins large que ne l'indique le plan, je puis rassurer tout le monde : ces petites différences ne changeront rien à la qualité des services qu'on est en droit d'attendre du pendule de Thoth. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'esprit est sauvegardé tout au long de la fabrication. L’esprit, c'est-à-dire, la tradition; et la tradition, c'est l'homme, son amour du travail bien fait, sa patience et son respect envers la lettre.
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Pour ceux qui objecteraient malgré tout que l'onde déformé émise par un pendule ne sera jamais la même que celle émise par le même pendule présentant une petite imperfection dans le galbe delà tige, par exemple, je dis simplement que pour un pendule «X» dans une expérience précise, l'onde déformé qu’il émettra sera différente pour chaque opérateur qui l'utilisera ... Et pourtant, chacun radiesthésiste atteindra son but ! Enfin, pour tranquilliser les plus réticents, il faut savoir que la «mémoire de la matière» n’est pas une vaine formule. Lorsqu 'on utilise une lame de rasoir, il se produit petit à petit, une modification moléculaire qui émousse le tranchant plus qu’il ne l'use avec perte de matière. Sans pour autant se lancer dans l'expérience de la pyramide, il suffit d'attende trois à quatre semaines sans employer cette lame pour se rendre compte qu’au bout de ce laps de temps elle est aussi tranchante qu'à la première utilisation. Ce phénomène s'explique parce que le métal, sous une influence microvibratoire universelle, a pu faire valoir le souvenir qu’il avait de sa forme primaire inculquée par l’homme au moment du forgeage. Il en va de même pour une infinité de matériaux : le kevlarqui se courbe à toutes les formes mais reprend son aspect initial à la moindre source de chaleur, ou encore certain plastiques qui se plient volontiers sous la pression et gardent la position à condition qu'on leur impose une contrainte. Pour le pendule de Thoth, la situation est parfaitement identique : il reçoit son aspect principal et ses pouvoirs durant les différentes opérations manuelles énumérées ci-dessus. Si, passant de l'une à l'autre, il perd parfois quelques particules de matière, cela n’affectera en rien son efficacité. Le lecteur qui va chez le coiffeur change d'aspect, pas de personnalité. Et, s'il reçoit d'Egypte un kilo de dates, poids spécifié à l'emballage, seront-elles moins bonnes si à l'arrivée à Marseille, elles ne pèsent plus de neuf cent cinquante grammes, changement de poids dû à l'évaporation durant le transport depuis la Mer Rouge ? En conclusion, il n'y a pas lieu de croire que l'absence de rigueur micrométrique présente le moindre inconvénient.
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Chapitre 7 F
ort de ce savoir, comme vous dites, pouvez-vous donner quelques applications qui nous permettraient d'utiliser le fameux pendule de Thoth ? Volontiers, c'est le but de cette interview ! Je n'entre pas ici dans les détails de la radiesthésie de base. Si le lecteur est néophyte, je lui conseille de se procurer des livres de base, comme ceux des frères Servranx (1) qui sont parmi les meilleurs. Un des gros problèmes de la plupart des pendules traditionnels est celui de la rémanence. Il s'agit de la subsistance d'ondes d'une recherche antérieure dans l'âme même du pendule; effet qui interfère immanquablement avec l'opération suivante. Au bout de quelques temps, cela peut fausser tous les résultats. A moins de procéder à un certain rituel de désactivation, qu'on omet souvent d'ailleurs, il est nettement plus agréable d'avoir un pendule ne présentant pas ce genre de vicissitude. Le pendule de Thoth échappe totalement à ce funeste contretemps. Comme vous pouvez le constater, il est lisse. Tout ce qui n'est pas rattaché au pendule par la symbolique qui l'anime, par la volonté de l'opérateur et par le contexte dans lequel il travaille ne peut en aucun cas se fixer durablement. C'est mentalement ou à l'aide de témoins divers que l'opérateur y fixe les données nécessaires à ses opérations. Lorsque son action est terminée, les données étrangères s'échappent littéralement du concept, laissant au pendule sa virginité intrinsèque prête à toute nouvelle intervention. Cette faculté est obtenue par une cuisson spéciale au four, la dernière, qui le vitrifie. Comme j'ai déjà eu la possibilité de le dire, le pendule est un émetteur-récepteur très puissant. Voici une histoire qui illustre ses pouvoirs particuliers.
(1) «Premierspas - Vos débuts en radiesthésie» - ©Editions Servranx, Bruxelles 1990. Nouvelle édition entièrement actualisée.
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Un jour, nous venions de quitter Lagos (1) avec une cargaison de brut (2) pour l'Argentine lorsque la chambre frigorifique contenant le poisson frais tomba en panne. Nous savions que la réparation prendrait du temps et que le poisson commencerait à se décomposer. Sans alerter quiconque, Habdil y entra quatre fois durant les deux jours de la réparation, et, chaque fois, pendant dix minutes, il magnétisa la totalité des quatre cents kilos de tilapia qui s'y trouvaient entreposés. Voici comment il s'y prit : avant chaque opération, il imposait les mains au- dessus de son pendule et lui faisait des passes magnétiques; ensuite, dans la chambre froide, il fit volontairement girer le pendule en sens positif, selon sa convention mentale, pour qu'il émette dans toutes les directions et sur toute la marchandise nécessitant une protection. Après la réparation, je me souviens que quelqu'un s'inquiéta de l'état de conservation dudit poisson. Trouvant le tout en ordre, il nous informa que c'était sûrement dû à l'eau salée dans laquelle vivait ce genre de poisson. Pour la petite histoire, le tilapia est un poisson d'eau douce; Habdil avait simplement commencé un processus de magnétisation stoppant toute putréfaction. Vous voyez, le pendule peut rendre de précieux services, que ce soit dans le domaine domestique comme cet exemple le montre, ou dans n'importe quelle situation de la vie quotidienne. Si je comprends bien, il aurait aussi pu magnétiser le poisson en imposant les mains ? Oui, seulement c'eut été beaucoup plus long et compliqué. En chargeant son énergie vitale dans le pendule au cours de courtes séances de magnétisation, au calme dans sa cabine, il était certain d'aboutir à un travail plus soigné. Il ne restait plus qu'à imprimer au pendule un mouvement naturel de restitution en le tenant au centre de la chambre froide. Déchargé, le pendule s'arrêtait et le travail était terminé. Si Habdil avait dû faire le même ouvrage par imposition directe des mains, cela lui aurait demandé beaucoup plus de temps et (1) (2)
Nigeria. Il s'agit de pétrole brut.
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d'effort. Il faut en effet tenir compte du lieu, du confort, de la difficulté de concentration et surtout du fait qu'on ne peut pas, aisément, dans une chambre froide de bateau, magnétiser dans tous les sens à la fois : on ne s'y meut pas comme dans une salle de gymnastique. Vous parliez de convention mentale ! Pouvez-vous expliquer de quoi il s'agit ? Oui, c'est la terminologie que le radiesthésiste donne aux oscillations pendulaires qu'il obtient. Cette convention ne change jamais. Tous les radiesthésistes ont leur propre convention. Si, par exemple, lorsqu'un pendule gire dans le sens des aiguilles d'une montre cela veut dire «oui» pour son propriétaire, lorsqu'il girera dans l'autre sens, cela voudra dire «non». Il suffit qu'on se tienne toujours à ces mêmes significations pour obtenir ce qu'on appelle une convention mentale. Et qu'en est-il de la giration dite positive que le radiesthésiste imprime au pendule ? Cela procède de la même logique. Mais il vaut mieux ne pas forcer un mouvement, sauf pour lancer le pendule. Si on désire émettre une onde positive, il est plus normal et plus logique de lancer le pendule dans le bon sens, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre qui est le sens des couleurs lumineuses. Ensuite, on le laisse tourner jusqu'à ce qu'il s'immobilise. L'imprégnation est alors terminée. Et la giration négative ? La giration négative que l'on imprime au pendule de Thoth permet l'émission de toutes les radiations dites «obscures», telle le vert négatif dont parlent Chauméry et de Bélizal. S'il faut, pour une raison quelconque, émettre une de ces radiations, le moyen le plus simple, à moins de posséder le bon témoin, est d'utiliser le témoin opposé à celui qu'on trouvera sur la palette des couleurs qui émettent les radiation lumineuses. Au fur et à mesure que la dextérité augmente, le seul mental devient suffisant pour permettre une giration inverse mais naturelle du
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pendule, c'est-à-dire qu'on ne doit bientôt plus soutenir la giration de façon musculaire. Cela a l'avantage de libérer l'opérateur d'une contrainte et d'être sûr que le pendule génère la bonne fréquence à la bonne vitesse de giration. Cependant, même lorsqu'on a atteint ce stade de doigté, je conseille toujours de lancer le pendule pour démarrer. Les sépales dessinés sous la corolle du pendule de Thoth composent douze sommets, chacun représentant une des six couleurs les plus importantes des palettes lumineuse et obscure, soit douze rayonnements différents : vert positif / vert négatif, jaune / blanc, rouge / ultraviolet, infrarouge / violet, marron / indigo, noir / bleu. Les couleurs positives sont dites «dextrogyres», les couleurs négatives sont dites «levogyres». A ce propos, je crois utile d'introduire une petite précision : quelle que soit la convention mentale du radiesthésiste, s'il tient un pendule de Thoth dans le rayonnement chromatique d'une couleur dite positive, et cela sans orientation mentale, son pendule girera vers la droite; autrement dit dans le sens des aiguilles d'une montre. Il obtiendra donc un mouvement dextrogyre. Pouvez-vous en dire plus sur le vert négatif ? En fait, l'onde du vert négatif serait celle d'un gris qui se situe entre le noir et le blanc, mais comme le pendule réagit au gris très exactement à l'inverse du vert, il a pris le nom de vert négatif. Pour d'autres raisons aussi, il faut avouer que cela lui va à merveille : ne sommes-nous pas en présence de deux mondes inverses, le ciel et la terre ? Mondes inverses, mais qui contiennent autant d'espoir l'un que l'autre : espoirs de vérité et de détachement de soi, espoirs d'altruisme et le dévouement social - qui sont, entre autres, les traits caractéristiques du Verseau dont la couleur est précisément le vert. Le ciel : espoirs réalisés, la terre : espoirs déçus. Devant tant de facteurs différents, n'y a-t-il pas un moyen pratique pour travailler sans rien oublier ? A part la pratique, non ! C'est comme le calcul mental de l'école primaire. Au début on explique la méthode de calcul par écrit; plus
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tard l'élève doit s'efforcer de travailler sans papier ... C'est d'ailleurs dans son intérêt. En radiesthésie, c'est identique. Tout dépend des aptitudes de l'officiant. A ce sujet, j'ai d'ailleurs une précision qui peut intéresser les débutants. Les mots et les couleurs constituent des témoins très valables. Pour être sûr de ne rien oublier et pour éviter les pertes d'attention en cours de travail, il est bon, au début, le temps de se découvrir des routines, que l'opérateur écrive les données de sa recherche sur une feuille de papier. Il y posera la main libre pendant l'opération.
Tableau de Mellin
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Primo, à l'aide du pendule de Thoth, déterminer l'axe Nord-Sud et placer ensuite le graphique ci-dessus dans l'alignement des oscillations dudit pendule. Secundo : placer l'index de la main libre, ou la pointe à tester sur le rayonnement obscur ou lumineux nécessaire et tenir le pendule au-dessus du témoin devant bénéficier de l'onde qui sera transmise. Tertio : donner le signal mental du début de la transmission et attendre que le pendule se mette en mouvement (ou lancer le pendule). Quarto : attendre la fin de l'émission signalée par l'immobilisation du pendule. NB : si l'opérateur entretien les girations, la fin de l'émission sera signalée par une tendance du pendule à contrecarrer le mouvement entretenu par l’opérateur. Un autre bon moyen pour être exhaustif, c'est de visualiser la situation ou les personnages en cause dans l'opération. Moi, au début, je n'agissais qu'avec des témoins. Si j'avais besoin d'émettre un rouge vif précis, alors que mes seules références mentales du rouge étaient par trop générales, je mettais l'index de ma main libre sur une pastille de rouge vif. Le pendule émettait alors un rayonnement qui correspondait exactement au rayonnement du rouge vif de la pastille témoin. Mais petit-à- petit, le principe de visualisation se met en place pour amener l'opérateur à travailler presque exclusivement avec son mental. En attendant cette aptitude, qui arrive parfois plus tôt que prévu, l'opérateur peut se munir de graphiques de type Servranx. Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ? Les rayonnements de toutes les couleurs de l'univers sont contenus dans les cellules qui composent le pendule de Thoth. Le feldspath sert principalement de mémoire chromatique au pendule de Thoth. Les autres cristaux qu'il contient n'agissent pas autrement, mais dans d'autres domaines : l'optique, d'autres types de rayonnement, la mécanique ondulatoire. Pour en savoir plus à ce sujet, je conseille aux lecteurs de se référer aux lois de la physique. Et en ce qui concerne l'énergie véhiculaire, il s'agit évidemment d'un ensemble de forces issues de l'opérateur, des modes opératoires, des forces invoquées par les symboles, paroles ou prières et des formes et témoins divers. Nous pouvons aller plus loin. En radionique par exemple il est courant de moduler l'émission d'un circuit oscillant en le recouvrant d'une couleur. Cette modulation est plus aisée lorsqu'elle est
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pratiquée avec le pendule de Thoth. Imaginez qu'un circuit oscillant doive être ajusté au sujet à chaque variation du traitement quotidien. Si le circuit est peint, cela veut dire qu'il faut préparer un nouveau circuit chaque jour, séchage compris. Cela rend l'opération fastidieuse, même si au lieu de peindre on ne fait que recouvrir le circuit d'un guipage (isolant électrique) soumettre le circuit oscillant à la charge du pendule qui émettra la couleur nécessaire, identique à celle du guipage désormais inutile. Vous agirez d'ailleurs de la même façon pour charger un accumulateur, qu'il s'agisse de le faire porter par quelqu'un ou qu'il s'agisse de l'utiliser dans un appareil de radionique. Autre variation : si ce n'est pas trop long, vous pouvez facilement soumettre ce patient au rayonnement direct du pendule de Thoth. Déterminez au préalable la fréquence et le type de vibration nécessaire ou la couleur qui convient. Prenez vos témoins dans la main libre et laissez votre pendule de Thoth émettre son rayonnement. Vous avez un exemple ? Un matin le bateau s'est réveillé avec un épidémie de grippe qui maintenait les deux tiers de l'équipage sur les couchettes. Habdil s'est plu à traiter les malades au cas par cas. Comme la «pharmacie» avait été portée disparue dès le jour où le navire arbora le pavillon cypriote, voici ce qu'il a fait : dans un grand livre qu'il trimbalait partout et qui contenait des gravures de plantes, il a recherché quelle était celle convenant à la guérison de chacun des malades. Enfin, plaquant sa main gauche sur le résultat de sa recherche, il a accumulé alors les rayonnements de la plante dans un bout de chiffon plié et ayant trempé dans la mer. J'ai été chargé de la finition du remède. J'ai fait une petite boulette du morceau de chiffon et je l'ai coincée dans un noeud fait dans une ficelle que j'attachais ensuite au cou du malade. Selon les cas, dans les vingt à trente heures qui ont suivi tout le monde se retrouva sur pied. Le pied marin comme il se doit. ? -
Sur quoi votre Maître se basait-il pour arriver à de tels résultats Vous connaissez l'homéopathie ? Oui !
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Parfait ! Vous avez une indigestion, on vous donne «nux vomica» et vous guérissez rapidement. Mais si vous êtes dans l'impossibilité de mettre la main sur le bon médicament, vous prenez l'image de la plante qui sert à la préparation du remède, dans ce cas-ci le vomiquier et vous vous en servez comme témoin-remède. Comme vous pouvez le constater, toujours et encore, nous utilisons des moyens vieux comme le monde, qui sortent de l'oubli où la partialité et l'esprit de lucre de certains et l'obscurantisme chronique d'une église et d'une médecine moyenne-âgeuse les avaient enfermés. Ces remèdes peuvent- ils aussi servir pour entretenir un état physique, garder une personne en bonne santé ? Sans aucun doute. A Tahta, où j'habite, j'ai un ... Tahta ? Il y a un rapport avec le pendule ? Bien sûr! Thoth! En arabe. A Tahta donc, j'ai un petit protégé, le fils de mes voisins. Ce gamin avait de grosses difficultés d'élocution uniquement dues à un manque de confiance en lui. Je lui ai confectionné un petit accumulateur et son problème disparut en deux mois. Par contre je me rendis compte qu'il manquait de plus en plus d'attention. Jouer au échecs avec lui devenait pénible, je bouclais une partie en deux minutes alors qu'il était un des plus honorables jeunes joueurs qu'il m'ait été donné de rencontrer. En faisant quelques recherches, j'ai compris que le premier témoin-remède avait fait son travail et qu'il ne fallait plus que mon protégé le garde sur lui, car il dégradait un autre aspect de sa personnalité. Grâce au pendule, j'ai pu déterminer qu'il lui fallait porter pendant un mois, un accumulateur de cire contenant de l'essence de violette ayant été préalablement chargée d'un onde chromatique verte. Au bout d'une semaine, tout était rentré dans l'ordre. En ce moment, et pour une année encore, il porte un accu qui lui restitue doucement un onde correspondant à un vert pastel, une onde qui favorise la réflexion. Peut-on charger autre chose qu'un témoin actif, un remède ou un accumulateur ? Bien sûr ! On peut charger l'eau qu'on donne à une plante qui manque de tonus ou d'engrais. On peut charger la nourriture, ses chaussures, son lit ... Ces choses agissent à chaque fois comme un
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accumulateur, on peut donc charger tout ce qu'on veut ! Mais, si on dort mal parce que le matelas est défoncé, il vaut mieux en acheter un neuf. Une personne ? Bien sûr ! Si vous donnez des consultations en tant que médecin par exemple, vous pouvez très aisément magnétiser votre patient en sa présence. Si vous désirez qu'il soit soumis à une action plus longue, vous lui remettez n'importe quelle substance ou objet que vous aurez imprégné au préalable et qu'il devra porter pendant une durée bien déterminée. C'est ce que j'appelle un accumulateur. Quel genre de substance peut-on utiliser pour fabriquer ces accumulateurs ? En fait, pratiquement n'importe quoi : par exemple, une boule de coton placée dans une pochette que le patient pourra porter au cou, ou en poche. Mais le meilleur objet sera évidemment un pendule de Thoth : il est fait pour cela. Après tout, c'est le symbole régulateur de la vie. Si on le porte sur soi, il ne peut procurer que du bien-être. Maintenant, il y a une autre influence que vous pouvez également exercer sur une personne. Il s'agit des phénomènes télépathiques et autres suggestions à distance. Le pendule de Thoth augmente considérablement vos capacités dans ce domaine. Ah bon ... Et comment s'y prend-t-on ? Le plus simplement du monde. Si vous possédez un témoin du sujet, soumettez-le à l'action du pendule de Thoth. Vous visualisez la situation, la personne intéressée - je le rappelle, soyez aussi exhaustif que possible. Par contre, l'idée que vous voulez faire passer doit être simple, précise et concise. Lorsque l'opération est terminée, votre sujet est prêt à être mangé à la sauce qui vous plaira ... Dans les limites de la déontologie, de la justice, de la vérité et du raisonnable. Je doute que cela fonctionne aussi bien si vous voulez faire un hold-up. Les cas les plus fréquents auxquels je pense pourraient être le rétablissement d'une injustice ou l'obtention d'une avance ou d'une augmentation méritée, qui ne vient pas parce que vous n'êtes pas sous le nez du directeur qui est un homme très occupé. Si dans ce genre de situation vous êtes seul juge, tâchez d'être impartial : cela contribuera énormément au succès de votre entreprise. Quoiqu'il en soit,
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souvenez-vous du choc en retour ! Si vous ne travaillez par pour vous, soyez extrêmement prudent, la méconnaissance d'un aspect du cas que vous traitez n'est pas excusable ... Vous le comprendriez d'ailleurs très rapidement s'il vous arrivait d'agir à la légère. Dans cette pratique de suggestion à distance, faut-il imprimer une giration positive au pendule ? Non, pas nécessairement puisque selon le cas il girera dans un sens ou dans l'autre; mais vous pouvez toujours le lancer afin de l'aider à sortir de son immobilité. Mais j'estime qu'il vaut mieux laisser au pendule la possibilité de prendre seul son sens et son rythme. D'une part, le travail sera meilleur; d'autre part, cela vous permettra de vous rendre compte d'une éventuelle anomalie. L'essentiel est de maintenir le pendule au-dessus de ce que vous traitez. Je donne un petit exemple : votre épouse est en vacances et vous avez fortement envie de lui parler alors que vous ne pouvez pas la contacter avant l'heure du déjeuner. Prenez sa photo, votre pendule et concentrezvous sur votre objectif en répétant mentalement «téléphone-moi le plus rapidement possible». Rien de plus simple ! Pendant toute l'opération, vous maintenez le pendule au-dessus de la photo du sujet, votre bras est bien souple et ne repose nulle part. Lorsque vous estimez avoir terminé ce travail, mais sans déplacer votre bras, posez la question suivante : «A-t-elle reçu mon message ?» Le pendule réagira aussitôt par «oui» ou par «non». Vous mentionnez souvent la nécessité d'être exhaustif... Oui ! C'est essentiel ! Pour y arriver, au début, je conseille toujours quelques minutes de méditation dans le sens du travail que l'on va faire. Il est bon de s'imprégner de l'esprit de l'opération qui va suivre pour arriver à une harmonie entre tous les éléments. N'oubliez pas qu'une opération est un tout, et que chaque élément de ce tout doit de préférence vibrer à l'unisson des autres; c'est le dénominateur commun. Ainsi, si vous faites une action sur un produit alimentaire, goûtez-le avant de commencer. Si vous avez des photos de vos sujets, portez-les à votre front. Le troisième oeil n'est pas une invention de mage illuminé et fou; c'est une réalité.
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Et la déontologie ? Le pendule est fait pour acquérir une liberté plus grande, pas pour en devenir l'esclave ! Je veux croire que les êtres sont doués d'équité et d'impartialité. Si quelqu'un a un problème dans ce domaine, qu'il réfléchisse et qu'il se donne du temps. S'il a fait une erreur dans son interprétation de la situation, elle se montrera aussi sûrement qu'elle surprendra celui qui agit avec précipitation. Voilà pour toute déontologie qui vaut ou non selon qu'on est face à la justice des hommes ou celle de Dieu. En matière de justice humaine, ces devoirs sont inacceptables parce qu'elle a ceci d'inhumain qu'elle travaille de façon cartésienne. Il lui est donc franchement difficile de juger et de légiférer en radiesthésie. L'autre justice, la justice divine, celle qui vous accompagne toujours et en tous lieux, pourvu que vous le désiriez, celle-là est véritablement infaillible... De la même façon qu'elle indiquera où, quand et comment agir, elle rappellera à l'ordre s'il y a une erreur. Elle n'est pas à craindre, si on en fait son guide en déontologie. Mais elle ne permettra pas pour autant d'agir à la légère. Bon ! Si je comprends bien, l'opérateur fournit sans arrêt un maximum d'énergie, il est constamment sur la brèche et doit être attentif à tout. Est-ce qu'il n'a pas besoin d'être lui- même rechargé de temps en temps ? Qu'il soit attentif à tout, c'est la moindre des choses. Quant au reste, celui qui travaille honnêtement avec son pendule de Thoth se rendra vite compte qu'il se charge lui même d'énergie au fil de son travail, et même qu'il renforce son mental et son énergie. Psychologiquement, il faut qu'il évite de faire un cas personnel d'un travail de commande. Cependant, si ce phénomène vous met à l'abri de bien des mésaventures, il se peut que ce ne soit pas toujours efficace contre les personnages cultivant le plaisir de nuire. Dès lors, si vous pensez être la cible de quelque malveillant, portez le pendule de Thoth sur vous : il agira comme amplificateur de votre aura protectrice. Ce corps éthérique se renforcera automatiquement et fera office de véritable bouclier, tout comme la coquille d'un oeuf protège la vie qu'elle renferme. Mais, il y a d'autres façons de se servir du pendule de Thoth contre les attaques. Jugez-en !
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Je travaille beaucoup avec la poste de Tahta parce que c'est le seul lien moderne que j'ai avec l'Occident. Or, un jour j'ai dû me fâcher parce qu'un de ses employés avait décidé de me faire la vie dure. J'ai finalement obtenu gain de cause, mais le préposé me menaça des pires calamités; j'étais devenu sa tête de Turc. Rentré chez moi, fâché devant tant d'incompréhension, j'ai littéralement chargé un pendule de Thoth avec l'idée de sensation d'une secousse électrique. Je voulais que cela agisse comme un condensateur pour qu'au moment ou le préposé de la poste se mettrait à penser à moi pour exécuter sa menace, le pendule lui envoie d'un coup la puissante charge électro-mentale que j'y avais emmagasinée. En préparant cette action, j'étais triste, profondément meurtri devant l'incommunicabilité de l'homme. Ce petit piège terminé et n'ayant prévu aucune protection spéciale contre le coup qu'on allait m'envoyer, je m'empressais de tout oublier car j'avais d'importantes choses à traiter. Ma soirée fut longue et ma nuit calme. Le lendemain matin, pour répondre à un courrier tout juste reçu, je fus dans l'obligation de faire un saut à cette même poste ... J'avais à peine poussé la porte que voilà l'irascible employé de la veille prosterné à mes pieds. «Vous, vous êtes un plus grand marabout que celui de mon village. Lorsque j'ai voulu vous jeter un sort, j'ai eu comme un coup au coeur... Ça ne m'a pas fait mal, mais j'aurais été incapable d'aller plus loin. Je ne trouvais plus de raison valable de vous en vouloir». C'est une étrange réaction pour un homme qui prend une décharge, me direz-vous. En réalité, durant la préparation de mon piège secret, j'étais si profondément triste qu'en plus de la charge initiale, j'avais ajouté au piège des sentiments de fraternité qui se sont heureusement manifestés.
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Chapitre 8
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En égyptologie, il n'y a pas, à ma connaissance, de référence à
la radiesthésie. La radiesthésie telle que nous la connaissons est mineure pour la nomenklatura égyptienne de l'époque pharaonique, de sorte que les éventuelles références aux pratiques paranormales sont celles de pratiques plus nobles, comme le magnétisme. Mayassis dans le «Livre des Morts» parle longuement de ces pratiques. Enel également dans tous ses ouvrages. L'imposition des mains en signe de protection ou de guérison est la plus courante. Mais comme la radiesthésie fait partie de l'ensemble des utilisations des forces rayonnantes de l'univers, nous pouvons résolument l'inclure dans les pratiques paranormales égyptiennes. L'imposition des mains, plus magistrale, est par essence réservée au clergé agissant essentiellement là où se trouve regroupée la majeure partie de la population : le long du Nil et dans le delta. Et, lorsque l'Egyptien décrit ces pratiques, il est normal qu'il commence par la plus courante ou la plus en vogue; d'autant plus normal que son système de communication est très rigide et ne se prête guère à la volubilité épistolaire. Voilà pourquoi les textes égyptiens ne débordent pas de commentaires sur le pendule ... A l'exception toutefois des textes concernant directement Thoth. Les textes évoquant le premier Thoth mentionnent plus souvent l'eau, mais il existe cependant des références directes au papyrus sous forme d'hiéroglyphes ayant un aspect proche du pendule que nous connaissons aujourd'hui. Horus, l'élève de Thoth, jouit d'ailleurs du même privilège. Il n'y a pas non plus de références à des écoles qui auraient pu perpétuer les connaissances qui nous intéressent tous ? Par définition, occulte veut dire caché. Si de tout temps il y a eu une opposition, quelle qu'elle soit, interdisant la propagation des divers aspects de l'occultisme, il faut bien avouer qu'elle n'a pas réussi son contrat. J'en veux pour preuve le fait que plus en plus de gens s'intéressent aux sciences parallèles.
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A mon avis, les écoles ont toujours existé, mais sous un certain camouflage et ceux qui désiraient vraiment en faire partie en ont toujours trouvé les portes. Ces écoles hors du commun se devaient d'agir avec discrétion, car il aurait été stupide de se porter au devant de vindictes qui ont toujours existé : populaires ou dirigistes. Vindictes qu'on ne conçoit plus bien chez nous depuis notre adoption de la déclaration universelle des droits de l'homme, mais qui sont malheureusement encore très vivaces dans nombre de pays à régimes dictatoriaux ou totalitaires (1). En ce qui concerne la radiesthésie, notre sens de la communication, exacerbé en cette fin de siècle, va sans nul doute amplifier encore son influence; et cela malgré une opposition et un protectionnisme malsain et «phagocytaire» (2) qui restera toujours vivant. Alors, y a-til eu des écoles ? Sans doute ! Mais je remarque surtout que le meilleur maître en la matière est l'intérêt qu'on y porte. C'est d'autant plus vrai que cette matière est simple et procède de ce que tout homme a reçu comme dons naturels à sa conception ! Nous pourrions donc dire que la véritable école est celle de la communication ? Il est effectivement temps que nous nous en rendions compte. Mais attention, cela n'exclut pas la discrétion. En général, la communication aujourd'hui, c'est n'importe quoi et n'importe comment. Moi je dis : la communication, oui, sous peine d'aller à notre perte, mais avec discrétion et discernement ! Que déduisez vous de la résurgence de la radiesthésie ? C'est le signe sûr et certain que l'homme commence à vouloir se ressourcer. Il veut trouver les réponses aux difficultés qui surgissent à tous moments et à tous propos ! Réponses qu'il ne trouve pas dans sa course en avant matérialiste. Cela correspond parfaitement avec l'ère du Verseau. Il y a quarante ans c'était déjà pareil.
(1 ) Depuis la première édition de cet ouvrage, les choses ont évolué, notamment dans le bloc de l’Est. Espérons que l'influence de l'ère du Verseau n'en restera pas là (2) De phagocyte : cellule de l'organisme capable d'englober et de digérer des particules organiques ou non.
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Il y a quarante ans ce n'était pas pareil ! La communication a fait du malaise individuel un gros malaise global beaucoup plus difficile à résorber. En 1950, on ne prônait plus que la compétition; alors qu'aujourd'hui, intuitivement, les gens commencent à se rendre compte que pour anéantir le malaise général, il faut d'abord s'occuper de son propre malaise. Ils n'ont absolument pas tort. Ils hésitent moins à être différents, à utiliser des moyens différents pour arriver à s'améliorer et à améliorer leur environnement sans perdre leur personnalité. -
Des moyens différents comme la radiesthésie ? Par exemple !
Et vous, aujourd'hui, que faites-vous ? Je vis à l'écart du monde, j'étudie et viens en aide à ceux qui me le demandent. Comme je n'ai pas encore su me défaire entièrement de l'Europe, il me faut un bain d'occident de temps en temps. J'en profite pour vous communiquer ce que je sais ! Et votre Maître ? Votre cheminement commun s'est terminé en 1982, il avait alors cent ans. Mourir à cent ans, vous y voyez un signe ? Habdil est mort où il le désirait, dans le désert, à l'endroit même où il naquit, quelques jours après son centième anniversaire. Au milieu de cette magnifique symbolique d'espoir, notre communion fut totale jusqu'à son dernier souffle. Seulement pour bien comprendre l'événement, il faut le disséquer et prendre chaque élément symbolique à part. Rappelez-vous le «un» dont j'ai déjà parlé. Quant aux deux zéros, il s'agit d'un rappel de notre état de représentation divine sur cette terre; un merveilleux cadeau d'espoir pour celui qui reste : dans le zéro nous retrouvons l'oeuf cosmique qui admet toutes les potentialités, d'où espoir positif pour la vie terrestre et espoir positif de voir la communion divine se réaliser. Dans l'immédiat, vous avez des projets ... disons, occidentaux ? Vous voulez déjà mes mémoires et je n'ai même pas quarante ans ! C'est ça, n'est-ce pas? Un jour, j'écrirai mes sept années
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d'initiation avec Habdil, le périple qui nous vit faire deux fois le tour de la terre en zigzag. J'y raconterai nos aventures. D'ici là, beaucoup de gens auront eu le loisir de connaître le pendule de Thoth et désireront sans doute en savoir plus. A ce propos, il y déjà sur le marché un pendule similaire au pendule de Thoth. Cela vous gêne-t-il ? Y êtes-vous pour quelque que chose ? Je n'y suis pour rien et cela ne me gêne pas ! Sur terre, chacun reçoit une mission. A la fin, il lui sera demandé des comptes. Il n'est donc pas question que j'interfère avec ça. D'autre part, je ne suis pas le seul au monde à avoir quelques connaissances : imaginez un peu, nous sommes cinq milliards d'hommes sur terre, il peut donc se transmettre bien des idées. Je ne revendique aucun contrôle de quoi que ce soit. Le pendule de Thoth est le résultat de connaissances et de découvertes de moines coptes du désert : c'est un travail essentiellement collectif qui a pris des centaines d'années pour aboutir et Habdil n'était détenteur que d'une partie de la science qui y est contenue. Sur terre, chacun reçoit son lot et doit le faire fructifier correctement. Le mien est assez faramineux, je le reconnais ! Mais j'aurais pu passer à côté de cette chance. Rater votre vie en quelque sorte ? La vie offre des tas de chances à chacun de nous. Le malheur, c'est que nous ne les voyons pas toujours, alors qu'elles ne demandent qu'à se laisser embrasser. Le pendule de Thoth aidera tout le monde et chacun en particulier. Vous conseillez donc l'apprentissage de la radiesthésie pour vivre plus libre ? Pas plus libre, mais libre tout court ! Primo, se tourner et interroger nos origines, tant spirituelles que matérielles. Secundo, user de diplomatie. Tertio : se préparer à toutes les contingences. Ce sont trois domaines que l'homme moderne ne considère jamais ensemble. Quand il fait quelque chose, c'est toujours en négligeant l'un ou l'autre aspect de cette trinité! Évidemment, vivre libre, cela amène une infinité de questions : c'est là que le pendule aide l'homme de la modernité ! Et chacune de ses réponses est un pas en avant.
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Le mot de la fin ? Non ! Il n'y a jamais de fin à rien ... Pour faire comme les frères Servranx, je dirai plutôt «Bon courage, au travail» ! Nous en sommes à la relance du progrès, de l'émancipation et de l'aventure.
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Chapitre 9 Exemples Il est important d'avoir toujours en mémoire le principe suivant : une émission colorée provoque chez l'homme sain l'apparition de symptômes qu'elle guérirait s'il était malade. Autre point important, je déconseille aux opérateurs de travailler avec des tables chromatiques expliquant que telle couleur convient à telle affection, etc. Bien sûr, ces informations sont le plus souvent correctes et valables, mais pour arriver à faire du bon travail en radiesthésie, il convient surtout de se débarrasser de tout a priori et de toute subjectivité. Si une personne «paraît» anémique, il pourrait être préjudiciable de la soumettre à un rayonnement type sous prétexte que ce remède a des propriétés revitalisantes. Avant d'agir, il est extrêmement important d'avoir une connaissance complète du problème que vous allez traiter. Une simple peine de coeur peut provoquer chez le sujet un abattement temporaire qui n'a rien à voir avec une fatigue anémique, même si le sujet a des cernes, s'il est voûté et traîne les pieds. Pour terminer, voici quelques exemples concrets qui illustrent les innombrables possibilités qu'offre l'emploi du pendule de Thoth.
Exemple 1 Il y a un an, je me trouvais à Gruissan, au meilleur d'un été vivifiant où les abeilles, guêpes et les frelons avaient un goût prononcé pour les couleurs de toutes sortes pourvu qu'elles fussent vives. Mon hôtesse en avait une peur bleue, elle souffrait d'une allergie aux piqûres de ces insectes qui pouvaient, m'avait-elle expliqué, la faire mourir. Lorsque je lui ai dit de s'habiller de noir, elle me trouva saugrenu. Elle n'était pas prête à abandonner ses vêtements colorés. Je lui ai alors proposé
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de traiter les endroits du jardin où elle se tenait pour lire, manger et se reposer. Grâce au pendule, j'ai tout d'abord déterminé que l'onde nécessaire pour imprégner ces emplacements était celle du noir. Restait le problème du dosage : il ne fallait pas qu'une fois traités, ces emplacements fassent fuir, non seulement les insectes, mais aussi toute personne qui s'en approcherait. Pour obtenir les bons dosages, il suffisait d'avoir en tête une idée exhaustive des situations futures, ou du moins avoir le désir de s'en approcher le plus possible, et de laisser le pendule agir sans interférer. C'est ce que j'ai fait et, lorsqu'il s'arrêta de girer, j'ai compris que le traitement était terminé. Pendant toute l'opération, j'avais émis l'idée que ce traitement devait être suffisamment puissant pour chasser les insectes sans incommoder aucune autre forme de vie. Mon hôtesse m'écrivit en octobre pour m'informer que son été avait été beaucoup plus serein que les précédents, durant lesquels elle avait vécu une seringue de sérum antivenimeux à portée de main. Sa lettre s'agrémentait de l'anecdote suivante : «Fait étrange ! Nous avions l'habitude de voir la terrasse sillonnée par des processions de fourmis. C'est toujours le cas, à l'exception d'un large cercle au centre duquel se trouve ma place à table, sous la vigne. Au bout de quelques jours, j'ai osé utiliser le pendule que vous m'aviez laissé. Aidée d'un livre sur la radiesthésie des couleurs, j'ai vidé toutes les armoires de la cuisine pour les traiter à leur tour contre les invasions incessantes de ces petites bestioles. Le résultat est surprenant ! Il n'y en a plus !» J'ai cependant fait un petit travail de contrôle en utilisant la lettre de mon hôtesse, ceci afin de m'assurer que son opération était inoffensive pour les aliments contenus dans les armoires. Femme d'esprit, elle avait opéré avec une grande précision pour n'agir que sur les insectes.
Exemple 2 En janvier 87, une amie, propriétaire d'une galerie d'art au Caire, m'écrivit qu'après chaque vernissage elle était déprimée pendant une semaine, ce qui l'empêchait de traiter convenablement le bénéfice de son travail.
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«(...) Je sais bien sûr qu'il y aura toujours des mécontents, des râleurs et des critiques sans fondement, énoncées dans le seul but de faire mal. Mais j'ai remarqué que le taux d'acerbité et d'acrimonie est plus fort envers moi qu'envers n'importe quel collègue de Paris, de Rome ou de Londres.» Comme je devais me rendre au Caire et que rien ne me retenait à Tahta, j'avançai mon départ de quelques jours je pris le bateau pour aller la retrouver. Une heure après mon arrivée, je tenais le remède qui allait faire de sa prochaine exposition un franc et bon succès, honorablement rétribué par une critique sérieuse et constructive tant pour l'exposant que pour elle-même. Le problème de la galerie résidait dans la décoration générale de l'endroit. Certes décorée avec goût, cette galerie était idéale pour une personne seule ayant le temps et le désir d'apprécier une exposition. Mais elle avait le défaut de comporter des îlots peints dans des tons différents. Ce qui devait arriver se produisait donc tout naturellement à chaque vernissage : lorsqu'un grand nombre de visiteurs se présentait, surtout pour bavarder, commérer, consommer et éventuellement pour échanger des impressions, ceux qui vibraient à l'unisson d'une couleur particulière se rassemblaient autour de l'îlot correspondant et se trouvaient rapidement saturés par sa couleur. Près du coin jaune, j'imagine que devait régner un tintamarre semihilare, semi-suffoquant; le coin à dominante verte devait être celui des conjurés de l'art; quant au rouge, c'était sans doute celui de la réunion des révolutionnaires de la nouvelle vague; le bleu, celui des illuminés. Tous ces gens étaient pris à un piège bien involontaire dont ils ne se rendaient pas même compte. Ils ne voyaient plus que leur ego et ne pouvaient donc être bon juges. La veille du vernissage, tout fut repeint en blanc très légèrement bleu, au grand dam du décorateur qui s'arracha les cheveux. Mon amie ne garda que les formes et les volumes de cette décoration, d'où émanait par contre une influence très bénéfique incitant au calme, surtout lorsqu'ils étaient couverts de tons pastel. Avant de remettre les pots de peinture aux ouvriers, je m'étais quand même livré à un petit travail supplémentaire avec mon pendule de Thoth : faisant un choix de rayonnements chromatiques bien précis, j'avais littéralement chargé
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cette peinture d'une onde provoquant l'assimilation et l'intégration des oeuvres qui devaient être présentées. Le fichier des invités subit le même sort. L'important n'était pas de les influencer, mais bien de les mettre suffisamment à l'aise pour qu'ils émettent des critiques personnelles et valables. Plus tard, j'appris que les ventes avaient été bonnes, que l'artiste était heureux, mais surtout que la galerie jouissait d'une nouvelle réputation de lieu de réflexion et de communion avec l'art. Le décorateur de la galerie à qui j'ai fourni quelques secrets, qu'il allie aujourd'hui à ses connaissances de manipulations des formes, connaît depuis lors un succès incroyable.
Exemple 3 J'ai, à plusieurs, reprises relevé le pH de l'eau par émission de radiations obscures de noir au moyen du pendule de Thoth. Il est également possible d'utiliser le pendule de Thoth dans un but prophylactique et préventif des épidémies les plus diverses.
Exemple 4 Un chirurgien m'a fait savoir qu'il avait réussi la radiographie d'un soldat blessé au poumon en utilisant le seul pendule de Thoth comme source de rayons X. Il a réussi cela dans une hôpital de campagne en Afghanistan, dont matériel de radiologie avait été endommagé par un pilonnage d'artillerie. Grâce au pendule de Thoth, à un disque chromatique correctement dirigé vers le nord et à une plaque sensible, il a pu opérer le blessé : la radiographie lui montrait avec suffisamment de précision l'emplacement des éclats métalliques que le soldat avait dans la poitrine.
Exemple 5 Un jour que nous nous trouvions à Lagos, dans une interminable attente de chargement au milieu du lagon, j'avais jugé bon de
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procéder à quelques réparations sur le pont. J'avais fait armer le mat de charge car il fallait remplacer une section de conduite en fer de 300 millimètres de diamètre et de 3 mètres de long. En pleine opération de levage, un cordage se rompit près du cône de serrage et les torons firent le tour du cylindre et vinrent frapper le pont et mon mollet avec la vitesse et la puissance d'un coup de fouet. Effilochés et rouillés, ils me tailladèrent méchamment la jambe droite. Comme le milieu où nous nous trouvions était excessivement propice à toutes les infections, il fallait que je me fasse soigner immédiatement. Je me préparais à sauter dans la chaloupe pour aller à terre lorsque Habdil me dit qu'il avait tout ce dont j'avais besoin. Dans ma cabine, en dix minutes, pansement compris, l'opération était terminée. Il procéda à une émission de gris, ou de vert négatif, pour empêcher toute infection microbienne. Soumis à des rayonnements complémentaires, j'ai vu ma cicatrice disparaître complètement en quinze jours. Il ne manquait plus que le bronzage !
Exemple 6 Récemment, j'ai eu l'occasion de discuter avec un radionicien qui se plaignait des contraintes exercées par la matière lorsqu'un sujet requiert de la rapidité, de la flexibilité et de la précision; contraintes d'autant plus inacceptables qu'un cas traité par circuits oscillants évolue rapidement vers la guérison et ne peut souffrir de retard. En effet, dans le domaine des oscillants, non seulement, l'opérateur est soumis aux impératifs des calibres disponibles, mais aussi de la couleur du circuit. Il a beau être fin prêt et posséder des kilomètres de fils divers, isolés de plastiques aux couleurs les plus diverses; jamais il n'arrive à avoir la couleur exacte émettant le bon rayonnement dont le sujet à besoin durant une période précise. Mon interlocuteur avait tenté d'améliorer ses possibilités en utilisant en plus du matériel habituel, de la peinture, des fils et des rubans. Les rubans et les fils étaient d'un emploi fastidieux et volumineux et la peinture nécessitait un temps de séchage considérable. Je lui ai remis un pendule de Thoth plus quelques explications quant à l'usage de la palette chromatique. Il dispose maintenant du bon circuit
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oscillant en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Chargé de la bonne onde chromatique au moyen du pendule de Thoth, le cuivre est presque toujours le métal adéquat. Quant aux calibres, une demidouzaine de fils différents suffisent. D'autant plus qu'on peut les doubler ou les tripler si nécessaire. Le seul inconvénient se situe dans le poids des bobines.
Exemple 7 En vue des Jeux Olympiques qui devaient avoir lieu à Los Angeles, j'ai eu l'occasion de soigner un athlète égyptien qui avait été sélectionné pour y participer. Ce jeune homme s'était cassé le péroné gauche très exactement douze semaines avant son départ pour L.A. Il vint me voir dès que sa jambe fut plâtrée et se fit soigner pendant vingt jours en tout et pour tout. Le vingtième jour, il enleva sa botte et se fit masser pour recommencer son entraînement dès le lendemain matin. C'est grâce au pendule de Thoth que l'immobilisation forcée fut réduite de moitié. A doses variables, jours après jours pendant vingt jours, j'avais soumis cet athlète à un rayon équivalent aux ultra-violets que tout le monde connaît. Lors des jeux, parce qu'il avait pu reprendre son entraînement à temps, il améliora son propre record de près d'une demi-seconde. Petite précision... Les plâtres médicaux absorbent les U. V.; il faut donc agir en connaissance de cause et se faire placer une botte spéciale.
Exemple 8 Comment utiliser l'influence des couleurs et dans quel cas ? Tout dépend du temps disponible imparti à l'officiant. Dans le cas d'un traitement général d'ambiance, en utilisant le pendule de Thoth comme un pendule normal, on peut facilement arriver à déterminer par exemple la couleur exacte nécessaire à l'amélioration du problème et laisser ensuite agir les ondes chromatiques naturelles que ce soit par la peinture des murs, le tissu des rideaux ou des vêtements. Partout on peut se procurer la ou les teintes convenant par exemple aux pièces d'une maison en fonction de ses habitants.
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En revanche, pour les courtes séances et les cas à traiter en urgence, il vaut mieux utiliser le pendule de Thoth directement en tant qu'émetteur, au besoin en puisant l'information chromatique à sa source naturelle, c'est-à-dire dans la couleur elle-même. Si d'aventure il fallait émettre l'onde correspondant à un rose lumineux obtenu grâce à une pointe de jaune, rien n'empêche de composer cette couleur sur une feuille de papier pour s'en servir ensuite comme témoin d'émission.
Exemple 9 Depuis que la Tamise est dépolluée, toute une vie y reprend ses droits. Ainsi sur les coques de nombreux plaisanciers, on peut voir fleurir et grouiller une vie aquatique qui a le désavantage de ralentir considérablement leur course. En 1976, l'Angleterre a subi un été absolument étouffant. L'eau du fleuve était si chaude qu'animalcules et algues de toutes sortes y proliféraient de manière pléthorique. A l'époque, un dimanche, nous nous trouvions à quai près de Londres, non loin d'un petit port de plaisance et nous pouvions nous rendre compte des divers problèmes qu'avaient les plaisanciers en instance de départ. Habdil me fit remarquer que le problème se posait surtout pour les coques blanches et celles de teintes claires en général. Il me dit que pour se débarrasser de cette nuisance, sans frais ni utilisation de produits chimiques, il suffisait de poser près de la quille, à l'intérieur du bateau, un petit accumulateur chargé au moyen du pendule de Thoth de l'onde chromatique du rouge. Si on prenait bien soin de recharger l'accu une fois l'an, un simple coup de brosse devait suffire pour garder le bateau propre d'une année à l'autre. Sur un petit chantier à proximité, je voyais des jeunes en train de brosser des coques en cales sèches. Il faisait terriblement chaud et ils peinaient sous un soleil de plomb. Fort de ce que je venais d'apprendre, je voulais en vérifier les possibilités. J'ai donc été au chantier pour me faire indiquer deux bateaux que j'aurais la chance de revoir lors de prochains passages à Londres.
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Malgré mes explications et le pieux mensonge me faisant passer pour une savant original, les jeunes me prirent pour un farfelu, mais l'un d'entre eux accepta de me faire monter à bord du bateau de son père pour y placer un accu. Ensuite, il m'indiqua un petit voilier à proximité qui venait de subir un nettoyage en règle de sa coque. Le jeune homme m'assura que je reverrais les deux plaisanciers chaque semaine au même endroit. Un mois et demi plus tard, nous étions de retour, dans le cadre d'un nouveau contrat de transport, pour décharger au même endroit. J'ai revu le jeune garçon qui m'avait aidé au début de l'expérience. Ensemble nous sommes allés inspecter les coques. Septembre commençait et il faisait toujours aussi chaud : le premier bateau, celui dont la coque était protégée par les ondes chromatiques du rouge de l'accumulateur, était toujours aussi blanc. Quant au second, le propriétaire était en train de le sortir de l'eau pour le passer à la brosse à chiendent avant de partir en week-end.
Exemple 10 Lorsque je naviguais en mer du Nord, le «Georgina Kef» fit de fréquentes escales à Londres. A chacune d'entre elles, je me rendais au bureau de l'affréteur afin de rendre compte de mon travail à bord du bateau qu'il avait affrété à long terme. Chaque fois je passais deux à trois heures avec une employée qui prenait note de mon rapport verbal. Lors d'une de ces rencontres, nous eûmes l'occasion de déjeuner ensemble, le travail que nous avions à effectuer étant plus long que de coutume. Au cours de notre repas, elle me dévoila quelques aspects de sa vie professionnelle. Ses espoirs étaient loin de s'accomplir et visiblement certaines personnes s'y opposaient en prétextant fallacieusement qu'elle rendait de trop bons services pour qu'on accepte son transfert vers un autre bureau de la compagnie. D'autre part, son salaire n'était pas en rapport avec ces soi-disant flatteries; mais de plus, cela la forçait à travailler de longues heures sans honnête contrepartie. Je lui ai proposé de l'aider au moyen du pendule de Thoth. A ma grande surprise, elle ne voulut rien savoir. Son refus était dicté par une éducation très rigide et essentiellement basée sur une logique
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cartésienne un peu vieux jeu et typiquement britannique. Je n'ai bien entendu pas insisté et le sujet en resta là. Le reste du temps elle me parla d'elle, de son travail et y vit quand même des avantages. Elle me décrivit son patron dans des termes d'ailleurs très amusants mais pas très flatteurs. Nous avons beaucoup ri, surtout lorsqu'elle imita les mimiques et les conversations qu'il avait avec son épouse dont il finissait toujours par accepter tous les caprices. Lorsque nous sommes revenus au bureau, nous avons terminé notre travail en commun. Ensuite, je devais rencontrer son patron qui devait me remettre les ordres de la maison mère de Québec avant mon retour à bord. Nous nous sommes salués et rapidement, avant de nous quitter, elle me glissa dans l'oreille que si je pouvais faire quelque chose pour elle, cela lui ferait un immense plaisir. Je lui dit que j'allais essayer immédiatement, sinon ce serait pour ma prochaine visite. Lorsque je fus enfin reçu par le patron, il commença par s'excuser, car il devait d'abord me laisser seul pendant cinq bonnes minutes : un appel imprévu d'un des navires de la compagnie lui imposant de se rendre auprès de l'opérateur radio. Il m'installa dans son fauteuil et me montra son bar personnel caché dans un de ses tiroirs pour que je me serve un «pousse-café» ... Je pris bien garde de me servir et suis resté en tête-à-tête avec son épouse dont la photo trônait au centre du bureau, juste devant le sous-mains. Ma décision fut instantanément prise ... Pendant tout le temps que dura son absence, j'ai magnétisé la photo de l'épouse en visualisant la secrétaire. J'avais couché le portrait au centre du sous-mains et je tenais mon pendule de Thoth à la verticale de la photo jusqu'à ce qu'il s'arrête. Je travaillais si fortement concentré sur le visage de la secrétaire, que lorsque j'eus fini, j'avais l'impression d'avoir remplacé la photo dans le cadre. Il fallait à tout prix que ce patron intransigeant en vienne à de meilleurs sentiments envers sa secrétaire. Je ne risquais rien, car j'avais compris que ce petit service allait être très honnêtement exploité par la secrétaire. Une heure plus tard, j'ai demandé à revoir la secrétaire pour, ai-je prétexté, lui donner un complément d'information. En réalité, je lui ai dit ce qu'il lui restait à faire : attendre une bonne semaine avant d'aller voir son patron pour réitérer sa demande.
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Six semaines plus tard, je la retrouvais directrice d'agence à Bergen en Norvège, où habitait son fiancé ... Ils pouvaient enfin se marier ! A Londres, pendant ce temps, un homme d'affaire, se retrouva encore plus amoureux de sa femme... et vice- versa !
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Pour terminer ce chapitre, j'aimerais ajouter quelques points qui ne sont pas toujours évidents pour les débutants qui utilisent le pendule de Thoth. Lorsque vous vous apprêtez à faire une expérience: • soyez certain que votre acte ne comporte pas de lacune et qu'il ne lésera personne; • faites-vous aider par les entités spirituelles que vous connaissez pour leur avoir déjà demandé conseil. Si ce n'est pas le cas, il n'est jamais trop tard pour bien faire; • ayez toujours auprès de vous les témoins nécessaires pour faire un travail complet; • travaillez régulièrement; • ayez toujours une position de travail bien relâchée et ne bloquez jamais votre bras en posant le coude sur une table par exemple; • faites-vous aider par des radiesthésistes chevronnés. Je n'en connais pas, dignes de ce nom, qui refuseraient d'aider un débutant; • prenez tout le temps nécessaire pour arriver à vos fins; • n'hésitez jamais à recommencer une recherche manquant de précision; • reposez vos questions différemment si les réponses n'ont pas la clarté désirée; • contrôlez votre degré d'autosuggestion.
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Vingt ans après le début de sa formidable aventure de radiesthésiste et deux ans après la première édition du «Pendule de Thoth et ses mystères», voici maintenant, à la suite de ce que vous venez de lire, une série de nouvelles expériences vécues par Marc Roquart qui répondent particulièrement bien aux questions que nous adressent les lecteurs du premier tirage. Comme l'aventure ne s'arrête pas, voici donc les mystérieux secrets du pendule de Thoth émaillés d'expériences supplémentaires longuement expliquées. L'étrange pendule de Thoth possède des pouvoirs permettant à celui qui s'en sert d'aborder la vie de tous les jours sous un angle réellement positif. Marc Roquart s'en est très vite rendu compte. Après l'avoir longuement utilisé dans tous les domaines, il est, aujourd'hui bien plus qu 'hier, convaincu de la nécessité de partager ses connaissances. En ce qui concerne la première partie de son ouvrage, limité dans le temps par ses nombreuses occupations, Marc Roquart avait choisi la formule de l'interview pour faire passer son message. Les propos de notre ami furent recueillis par John F. Ellyton au siège des Editions Servranx, lors d'une de ses trop rapides visites. La partie inédite représente l'intégralité des feuillets qu 'il nous envoie régulièrement, à l'exception d'une conversation téléphonique avec les USA que trous avons fidèlement retranscrite. L'Editeur
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Chapitre 10 Il y a quelques mois, je me trouvais en prospection minière dans le désert pour le compte d’une petite coopérative locale ayant reçu une permission gouvernementale d'exploitation de richesses du sous-sol. Cette coopérative était exploitée par un amalgame d'anciens agriculteurs, d'éleveurs et de nomades qui, devant l'inexorable avance de la désertification nord africaine, avaient mis leurs biens en commun pour tenter de les valoriser par ce recyclage. J'avais été pressenti pour trouver les meilleurs sites d'extraction en fonction de trois éléments importants : la richesse des gisements, leur facilité d'exploitation et la présence de l'eau. Au bout d'un mois, le choix des sites ayant été fixés, l'aide gouvernementale en matériel arriva. Il y avait de tout, même une petite antenne médicale sans médecin et dont beaucoup d'éléments avaient disparu. Je restai encore quelques jours afin d'aider à la répartition de ce matériel sur les chantiers, ainsi que pour déterminer l'endroit des premiers coups de pelles. Ces gens étaient chaleureux et me demandèrent de ne pas les quitter avant la fête qu'ils avaient l'intention de donner pour me remercier, fête qui devait avoir lieu justement après le premier jour de travail effectif d'extraction du minerai. La fête fut encore plus heureuse que prévu car, à moins de deux mètres sous le niveau du sol, ils tombèrent sur un site paléomésolithique d'une richesse incomparable. La survie de mes nouveaux amis n'était déjà plus un problème. Le matin de mon départ, peu avant de monter dans le camion du retour, on vint me chercher parce qu'un des ouvriers s'était cassé la jambe. Je fis donc ce que je pus avec les moyens du bord et je réduisis la fracture en la maintenant avec des lanières de toile trempées dans du gypse de construction après avoir soumis la partie traumatisée à une sérieuse séance de magnétisme humain. Entre-temps, la radio annonça une forte dépression se déplaçant rapidement en direction de notre site sur un axe le reliant exactement à ma destination finale : Le
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Caire. Il devint clair que j'allais devoir jouer au garde- malade, car ni lui ni moi n'aurions le plaisir d'un prompt retour à la civilisation. La première nuit de mon malade fut si abominable qu'au matin j'entrepris de déterminer ce qui le tourmentait. J'interrogeai mon pendule qui accusa aussitôt la botte de plâtre. Que faire ? Retirer un plâtre au bout d'une vingtaine d'heures ne me semblait pas être la solution idéale; il est possible qu'un chirurgien le fasse dans un cas spécial et en milieu hospitalier, mais je n'étais ni chirurgien ni dans un hôpital ... Il fallait donc que j'analyse au mieux le problème pour venir rapidement en aide à mon patient. Ce dernier se plaignait de démangeaisons se terminant par des sensations de brûlures qui s'estompaient brusquement avant de recommencer ailleurs dans la botte avec une violence accrue. A tout hasard je vérifiai si la forme interne de la botte était en cause. Le pendule me répondit par la négative. Je tentai de savoir si, malgré mon traitement préliminaire par magnétisme humain, il se produisait un phénomène physiologique inhabituel comme, par exemple, un gonflement indu de la partie contusionnée. A chaque nouvelle interrogation de cet ordre, le pendule répondait «non». Je passai donc à l'analyse du matériau utilisé. Vous savez comme moi que le gypse et ses dérivés contiennent des oxydes qui, lorsque le produit est fraîchement gâché, irritent plus ou moins fortement la peau. J'interrogeai mon pendule, mais là encore ce ne fut pas le problème car, très logiquement, la botte était bien sèche et cette irritation ne devait normalement plus se faire sentir. Ne sachant où diriger mes recherches, je pris le taureau par les cornes et décidai de travailler dans le plus parfait arbitraire : j'entrepris de traiter le plâtre. Ma question au pendule fut la suivante : «Quel est le rayonnement coloré qui aidera mon malheureux malade ?» Mon pendule indiqua d'abord une teinte de peau de femme doucement hâlée par le soleil (1). J'en pris bonne
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Lire l'encadré à la fin du présent chapitre.
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note et vérifiai à tout hasard s'il n'y en avait pas une autre. Le pendule m'indiqua encore une belle teinte jaune doré. Aussitôt, je rejoignis mon malade et me mis à bombarder son plâtre de fortune au moyen de mon pendule de Thoth. J'avais auprès de moi le nuancier dont je me sers habituellement et je mis donc l'index de ma main gauche sur la première couleur déterminée quelques minutes auparavant; je lançai mon pendule dans un vigoureux mouvement dextrogyre (qui tourne de gauche à droite) au-dessus de la jambe plâtrée. Mon intention était d'annihiler les effets nocifs du gypse pour la durée pendant laquelle le malade allait devoir supporter sa botte, c'est-à-dire, au moins jusqu'à la fin de la tempête, plus la durée nécessaire pour le conduire dans un centre hospitalier; durée totale difficile à estimer. Au bout d'un certain temps la giration s'arrêta. Un quart d'heure plus tard mon malade était soulagé car l'effet nocif du plâtre avait disparu. Nous restâmes deux jours supplémentaires au camp d'exploitation et nous dûmes, mon malade plus que moi, supporter trois autres jours de route jusqu'au Caire. Il aurait été employé par une grosse compagnie minière, son problème eût été résolu en quelques heures d'hélicoptère; seulement voilà ... il travaillait à son compte Quelques semaines plus tard, je fis analyser scientifiquement le produit utilisé pour confectionner le plâtre de fortune cité plus haut. Tous les résultats auraient en principe dû me rassurer puisque à chaque nouvelle analyse le verdict disait «sans effet nocif connu» ! En réalité, ce gypse, et tous les matériaux du même type dégagent un gaz radioactif portant le nom de «radon» et qui, lorsqu'il est emprisonné, se densifie et provoque divers malaises pouvant mener, à plus ou moins brève échéance, à la maladie chronique. En bombardant le plâtre avec l'onde colorée de mon pendule de Thoth, j'avais élargi le champ radioactif de ce gaz, ce qui contribua à réduire sa virulence ponctuelle. Le cas que je cite est bien sûr extrême, mais il faut savoir que de plus en plus dans les bâtiments modernes, il est fait un usage impressionnant de matériaux à base de gypse qui ont la fâcheuse
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particularité de produire du radon. Compte tenu du fait que dans certaines contrées on ferme portes et fenêtres pour se protéger du froid, et cela sans jamais penser à renouveler l'air, vous pouvez aisément imaginer la densité de la nocivité atteinte dans certains lieux habités, domestiques et publics. A titre indicatif, pour ceux qui seraient intéressés de traiter euxmêmes la radioactivité de ce gaz mortel, voici la composition de la couleur-témoin que le pendule de Thoth peut émettre comme contrepoison : base jaune, 100 %; magenta, 20 à 30%; cyan, 3 à 10 %; support blanc. Les lecteurs qui possèdent un nuancier n'auront aucune difficulté à la reconnaître, surtout s'ils utilisent un pendule de Thoth. Ceux qui ne possèdent pas de nuancier, tenteront de la reproduire à l'aquarelle en interrogeant le pendule. Lorsque ce dernier donnera son accord, cela signifiera que la bonne teinte est obtenue. Tout récemment, parlant de cette mésaventure avec un ami belge, il me précisa qu'on relevait également la présence de radon dans de vieilles demeures, surtout dans les Ardennes, où les constructions étaient presque entièrement bâties avec des roches d'origines locales. Cela signifie que les gypses modernes ne sont pas les seuls à produire du radon. Quoiqu'il en soit, le problème de la nocivité de radon peut-être traité avec le pendule de Thoth et le témoin de la couleur décrite ci-dessus. Si vous ne pouvez vous représenter cette teinte, demandez de l'aide à un droguiste ou un imprimeur : tous deux possèdent ce qu'on appelle un «nuancier» reprenant la presque totalité des teintes utilisées dans leur métier respectif. En plus du traitement par le pendule de Thoth, qu'il pleuve ou qu'il vente; qu'il gèle ou qu'il fasse grand soleil, aérez régulièrement les pièces habitées. Voici, de fil en aiguille, une banale mésaventure qui pourrait rendre service à des milliers d'habitants de milliers de constructions modernes et anciennes de par le monde. Que pouvons-nous conclure à la lecture de ce chapitre ? Une chose assurément très importante : lorsqu'on utilise un pendule de Thoth, il n'est nul besoin de connaître les origines techniques des ondes
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détectées ou qu'on désire détecter. Il en va de même lorsqu'il s'agit d'utiliser une onde bénéfique dispensée par ce pendule pour charger ou assainir un sujet quel qu'il soit. Par un jeu de questions bien menées, il faudra obtenir la certitude de l'existence de la gêne. Ensuite, à l'aide du témoin on procédera, par exemple, au chargement d'un condensateur spécialisé en assainissement avec l'onde colorée nécessaire à l'éradication du problème détecté. D'autres procédés existent : je vous rappelle, pour mémoire, la saturation du plâtre de fortune avec une onde colorée bénéfique dont j'ai parlé plus haut. Chaque problème à ses solutions et toutes ces solutions ne sont pas identiques. L'heureux propriétaire d'un pendule de Thoth possède un outil de grande classe : ne demandant aucun réglage spécial, il se sensibilise facilement, par simple idéation mentale, à toutes sortes d'éléments chimiques, de métaux, d'organismes, etc. Sa grande sensibilité permet à quiconque de découvrir des rayonnements surprenants, allant du meilleur au plus nocif. Enfin, sa grande polyvalence lui permet de passer aisément d’un sujet à un autre, d'une idée à une autre, sans qu'il soit nécessaire à tout instant d'en décharger les éventuelles rémanences pour la bonne raison que le pendule de Thoth n'en fixe pas la plus infime vibration. Pour familiariser les lecteurs avec le concept de «l'idéation mentale» citée plus haut, voici un petit exemple qui l’expliquera clairement. Un géologue, recherchant des gisements par radiesthésie, trouvera plus facilement ce qu'il cherche qu'un étudiant en mathématiques, de surcroît débutant en radiesthésie et ne connaissant rien à la géologie, parce que contrairement à l'étudiant, le premier a une idée précise de ce qu'il cherche. S'il désire trouver de l'or, en tant que scientifique, il connaît la nature du terrain susceptible d'en contenir, il peut également se représenter de l'or sous sa forme naturelle; enfin, il en connaît la structure moléculaire. Tous ces éléments lui permettront de se représenter mentalement le but à atteindre et de faire une recherche aisée sans utiliser un témoin en or, témoin qui risquerait de le dérouter, car le témoin peut présenter des différences avec ce qui existe à l'état naturel. Ce géologue travaillera donc surtout en utilisant les connaissances qu'il possède au sujet de l'or: il se fera une idée précise de ce qu'il cherche, c'est ce que nous appelons communément
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«l'idéation mentale». L'étudiant en maths, a fortiori s'il n'a qu'une idée générale de ce que peut-être de l'or à l'état naturel, aura tout intérêt à se munir d'un témoin physique. Ce n'est qu'avec l'habitude engendrée par la pratique qu'il abandonnera le témoin physique pour le témoin mental, c'est-à-dire «l'idéation mentale». Maintenant, si l'un et l'autre de nos radiesthésistes utilisent le pendule de Thoth, ils se rendront vite compte des facilités que ce pendule spécial leur apporte. Lorsqu'on utilise un pendule de Thoth, il n'est plus nécessaire de travailler avec la batterie de témoins généralement nécessaire lorsqu'on possède un pendule traditionnel. Un pendule de Thoth fonctionne directement avec les éléments auxquels pense le radiesthésiste. D'ailleurs, un radiesthésiste ayant bien exercé sa sensibilité pourra aisément sentir la tangibilité du rayon d'union existant entre le sujet auquel il pense et lui-même en passant son pendule de Thoth à travers ce rayon. Il lui suffit d'imprimer un fort mouvement rotatif au pendule qu’il tient avant de le présenter au rayonnement d'union. Dès que le pendule coupera ce rayon, il se mettra à osciller dans la direction du sujet auquel pense le radiesthésiste. Cependant, pour être tout à fait clair, j'insiste quand même auprès des débutants pour qu'ils travaillent quelques temps avec la méthode des témoins physiques, même s'ils possèdent un pendule de Thoth. Il s'agit en effet pour eux de développer au «maximum» leur sensibilité. Un débutant en radiesthésie travaillant avec un pendule de Thoth se donne tout simplement le moyen d'acquérir la sensibilité radiesthésique maximale cent fois plus vite que celui qui ne sait pas que le pendule de Thoth existe.
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Il y a de nombreuses façons de déterminer plus ou moins précisément la couleur dont la radiation colorée est nécessaire pour une expérience précise. Tout au long de cet ouvrage vous en trouverez une ou plusieurs qui vous satisferont selon les circonstances. Voici deux autres techniques, l'une fort simple, l'autre plutôt scientifique. 1 - Quel que soit le nuancier dont vous disposez, parcourez-le avec une pointe à tester ou avec l'index de votre main libre et retenez la couleur sur laquelle votre pendule de Thoth vous donne l'accord. 2 - Cette seconde méthode demande un minimum de matériel radiesthésique en ce sens qu’il faut utiliser un séparateur de rayonnements. Vous pouvez le fabriquer vous-même, mais il est encore plus simple d'utiliser l'un des graphiques «omnibus» des frères Servranx (© Laboratoires Servranx, Bruxelles) qui sont spécialement conçus pour ce genre d'exercice. Lorsque vous êtes prêt, déterminez tout d'abord le pourcentage de jaune (base) nécessaire à la couleur témoin. Pour ce faire, votre graphique omnibus comportera les divisions universelles suivantes : 0%, 2%, 5%, 10%, 20%, 30%, 40%, 50%, 60%, 70%, 80%, 90% et 100%. Placez le témoin-mot «jaune» au centre du graphique et attendez l'indication du pendule. Ensuite, vous faites la même chose pour déterminer la quantité de magenta (rouge) et de cyan (bleu) nécessaires pour obtenir la couleur dont vous avez besoin. Enfin, comme il peut parfois être intéressant d'avoir un pourcentage minimal de rayonnement obscur dans une couleur, vérifiez s'il est opportun d'y joindre 10% de noir. Le pendule de Thoth vous répondra par oui ou non. Lorsque vous aurez obtenu les quatre données, il ne vous restera plus qu'à produire le mélange.
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Chapitre 11 Voici
maintenant un cas particulier d'inhibition de la sensitivité radiesthésique dans lequel le pouvoir émetteur du pendule de Thoth est d'une grande aide. Il s'agit de l'influence du serpent sur n'importe quel genre de prospection radiesthésique. Que vous le sachiez présent ou non, si le serpent est un tant soit peu sur ses gardes et relativement proche du radiesthésiste, il y a de fortes chances pour que la recherche radiesthésique en cours soit compromise, même avec un pendule de Thoth ! En effet, le serpent a la particularité de pouvoir retenir son rayonnement. Il utilise ce pouvoir pour se soustraire soit à l'attention d'une proie, soit à l'attention d'une personne ou d'un animal hostile. Lorsque le serpent utilise ce pouvoir étrange, il se produit dans son environnement un phénomène semblable à celui que produit un «trou noir» : l'attraction gravitationnelle créée par le serpent est telle que tout autre rayonnement adopte un comportement bizarre rendant ainsi l’objet émetteur indétectable, même lorsque le radiesthésiste en a fait une bonne idéation mentale. À moins de suivre la petite démarche que je décris ci-dessous, nombre de radiesthésistes éprouveront donc du mal à aboutir dans une recherche tant qu'un serpent se trouvera à proximité. Ainsi, lors d'une étude sur le terrain, il se peut qu'après avoir multiplié les précautions permettant d'éviter tous les pièges courants de la radiesthésie, sans avoir changé d'endroit ou de site de recherche, vous n'ayez fait qu'augmenter la vigilance du reptile invisible parce que immobile et caché au pied d'une haie. L'influence paralysante de l'animal s'est accrue et vous, après avoir tout essayé, vous en êtes toujours au même point, perdu en conjectures devant l'immobilité rebelle ou les mouvements incohérents de votre pendule. Que faire ? Que penser ?
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Satie disait qu'il est difficile de trouver dans le dictionnaire un mot dont on ne connaît pas l'orthographe. Le genre de maux dont je vous parle ici est tout aussi difficile à cerner lorsqu'on n'en connaît pas l'origine. Il faut donc savoir qu'un serpent peut vous empêcher de mener votre expérience à terme, car en fait, s'il utilise ses pouvoirs qui annihilent son propre rayonnement, pouvoirs malheureusement néfastes sur tout autre rayonnement existant à proximité, c'est seulement parce qu'il a aussi peur de vous qu'une chaisière a peur des souris. Sachant cela, le symptôme d'incapacité radiesthésique vous mettant sur la voie, il suffit de vous écarter du site que vous occupez pour pouvoir contrôler par radiesthésie la valeur de votre doute. Sûr de la présence de l'animal perturbateur, il ne vous restera plus qu'à revenir sur votre terrain d'exploration avec un pendule de Thoth et faire ce que je fais en pareil cas. Si vous habitez l'Europe occidentale, plus vous montez vers le Nord, moins ce genre de mésaventure risque cependant de vous déranger. En descendant vers le sud, par contre, le risque va grandissant. Il est donc bon de savoir où cette éventualité inhibitrice du rayon pendulaire existe afin de pouvoir corriger le tir si nécessaire. En admettant que cela vous arrive, il est facile de chasser le reptile importun lorsque vous l'aurez repéré : quelques coups de bâton dans le taillis où il se cache le fera le plus souvent fuir. Seulement, le mimétisme naturel de ces animaux étant une autre de leurs armes très efficaces, vous risquez, en y allant voir de trop près, de vous faire mordre avant de l'avoir situé de visu, car lui vous aura vu bien avant. Au nord de la Loire, le danger n'est pas grand; en dessous, si la perturbatrice est une vipère, je vous conseille vivement d'avoir du sérum antivenin dans la poche. De plus, après la fuite de l'animal, il vous restera encore à combattre sa rémanence. Lorsque vous avez la confirmation de sa présence à vos côtés, plutôt que de chasser le reptile à coups de bâton, chassez-le en émettant une onde froide qu'il fuira sans peur et de son plein gré (s’il ne vous a pas vu), laissant ainsi beaucoup moins de rémanences. Cette onde est celle du bleu. Pour y arriver avec succès, il suffit de choisir le carré de bleu (cyan) sur votre nuancier, d'y poser l'index de la main libre et de lancer votre pendule de Thoth dans une vigoureuse giration de
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gauche à droite. Il va sans dire que votre support mental doit, lui aussi, être bien établi et solide : vous devez émettre du bleu froid dans le but avoué de chasser le serpent. Faites cette opération avec conviction et tout en sachant que le serpent se défendra : il est naturellement doué d'un pouvoir lui permettant d'émettre une radiation paralysante qu'il utilise invariablement pour se protéger comme pour se nourrir; cette radiation sera, s'il vous a vu, en conflit avec la vôtre dès le début de votre action. Seulement, c'est vous l'être humain ... et non lui ... et finalement, le pendule de Thoth vous signalera la fin de l'émission si vous n'avez pas vu le reptile s'en aller. Cette solution suffit en général lorsqu'on est en France ou plus au Nord et qu'on a la patience d'attendre l'évanouissement des remanences. Mais, lorsqu'on est comme moi, très souvent appelé à travailler dans des contrées plus hostiles, où il y a la plupart du temps, en plus des araignées et des scorpions, pas moins de trois ou quatre serpents différents par mouchoir de poche, la radiation du bleu se révèle souvent insuffisante. Aussi, lorsque c'est le cas et que je dois à tout prix faire de la prospection, la meilleure façon de procéder est de faire une petite mise en condition avant de monter aux créneaux. Cela consiste essentiellement à adopter une attitude mentale et physique détectable par les serpents qui y sentiront mes intentions de neutralité. Dans ce but, je porte pendant mon travail un «électret»(1) convenablement chargé des rayonnements spécifiques du noir ou du mauve, tons qui déterminent un environnement propice aux serpents. Dès que je suis identifié comme non hostile grâce aux rayonnements du condensateur que je porte, je n' ai plus de problème et mon travail de recherche, avec le seul pendule de Thoth, je le précise, peut alors commencer.
(1 ) L'électret (Electret © Laboratoires Servranx, Bruxelles) est un petit condensateur portatif très précieux qui fut mis au point avant guerre par les Japonais et qui a été commercialisé en Europe dans les années Cinquante par les frères Servranx. Ce petit appareil peut être chargé et déchargé à volonté au fil des diverses expériences qu'on peut être amené à faire.
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Extrême perfection, si vous en avez la possibilité, présentez-vous sur le site de recherche vingt-quatre heures à l'avance pour émettre une bonne dose de rayonnement bleu comme seul peut en émettre un pendule de Thoth. Le lendemain, venez faire votre travail avec l'électret tel que je viens de le décrire. Vous n'en aurez que des satisfactions supplémentaires, car les serpents les plus faibles et les plus petits auront très rapidement perçus le malaise que leur apporte le bleu et auront de toute façon été les premiers à partir sans demander leur reste. Je signale tout de même que cette opération demande une concentration en rapport avec la nature et la grandeur du terrain à couvrir, ainsi qu'avec le nombre de résidents de la gent animale à faire déguerpir sans heurt.
Quoi qu'il en soit, bon travail ! Avec un pendule de Thoth, c’est possible !
A Brazzaville, quelqu'un m'a un jour demandé ce qu'il fallait faire pour situer au pendule les serpents recherchés pour la récolte du venin. Je lui répondis qu'à mon avis la meilleure façon était d'aller à la chasse aux serpents avec un guide habitué à les débusquer car, d'un point de vue strictement radiesthésique on ne peut détecter avec une précision intéressante un serpent au pendule. De plus, comme la chasse au serpent ne sera jamais considérée comme amicale du point de vue de l'animal en question, il y a peu de chance d'en détecter un, même en se servant d'un pendule de Thoth. Mon interlocuteur rit et marqua de profonds doutes quant à la validité de la radiesthésie ... Aujourd'hui, il en rit et en doute probablement encore, mais je m'en contrefiche. Je n'y puis rien si les serpents retiennent naturellement leur rayon vital tout en émettant un rayonnement paralysant. Ce dernier n'agit heureusement pas, je m'empresse de le préciser, sur le pendule de Thoth utilisé comme émetteur, les victimes par excellence étant les êtres les plus faibles et pourvus d'yeux qui auraient malencontreusement croisé le regard d'un ophidien. Peut-on en conclure que les ennuis éprouvés par le don des serpents à nous induire en erreur cadrent parfaitement avec les sensations qu'ils
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provoquent sur les animaux qui leur serviront de repas ? Dans un premier temps, indétectables, ils se laissent approcher; ensuite, ils fascinent leur victime qui, pantelante, se jette littéralement dans leur gueule. Quant à nos relations réelles avec le serpent, quelles sont-elles ? A quand remontent-elles ? Dans quelles proportions ne sommes-nous pas frères, si proches l'un de l'autre que nous prenons le risque de nous découvrir (trop tôt ?) en sondant l'univers de l'autre ? L'inconscient peut nous jouer des tours pendables et je me demande s'il n'est pas en partie responsable de cette invalidité radiesthésique. Question finale et bien du domaine de la radiesthésie : en admettant une origine commune à l'humain et au serpent, lorsqu'ils se retrouvent face à face, n'y a-t-il pas un rayon fondamental respectif qui se met à vibrer à l'unisson rendant, dans le présent, la détection de l'animal impossible, tout comme il est impossible de se détecter soimême dans le même présent. C'est une hypothèse intéressante et pratiquement quantique qui vaut par le simple fait qu'elle ne rejette nullement les observations déjà décrites ci-dessus tout en étant proche des effets rendus par les «trous noirs». Mais, dans un monde purement rationnel et visible, qu'y a-t-il de plus vulgaire qu'un serpent souvent représenté par un simple trait. Trait qui, lorsqu'il est vivant comme nous, peut se transformer à l'envi sans que nous puissions exercer le moindre contrôle ! (1) Ici donc, si un combat doit avoir lieu, ce sera un combat rationnel ! Nous avons nos cinq sens, le serpent a les armes que nous lui prêtons, et, la radiesthésie de base, oserais-je dire classique, ne pourra nous venir en aide. Est-ce pour autant une défaillance de la radiesthésie ? Certes non, mais c'est une exception confirmant la règle. Et lorsque je dis «prêtons», c'est notre attitude tout entière qui veut cela, attitude qui fut forgée dans un moule bien ancien déjà pour que nous ayons consciemment oublié de quoi nous étions fait, origine peut-être effrayante. (1) Voir le mot «serpent» dans le «Dictionnaire des symboles» de J. Chevalier et A. Gheerbrant - Robert Laffont, éditeur à Paris
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En résumé, quand le rationnel nous fait défaut, il y a la radiesthésie, mais l'inverse est tout aussi valable. Si vous vous trouvez un jour dans un cas similaire à ceux décrits cidessus, je vous engage à bannir toute peur et à vous servir des autres possibilités du pendule de Thoth avant de vous en servir comme détecteur. C'est le seul pendule qui, si vous suivez bien mon conseil vous permettra, malgré la présence de serpents, de travailler naturellement. Vous n'en ferez pas tant avec un autre type de pendule, mais il n'en faut pas moins un peu de pratique.
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Chapitre 12 Tout récemment, j'ai eu une des plus grandes frayeurs de ma vie. J'étais parti en compagnie de 6 scientifiques et d'un guide dans le désert de l'Erdi, au nord du Tchad. C’est une région merveilleuse où le commun des mortels est persuadé qu'il n'y a rien. Là où il ne se trompe pas, c'est qu'il s'agit d'un pays extrêmement rude. Il faut donc s'y aventurer avec précautions. Seulement, même en pensant à tout, il arrive qu'un grain sable grippe la machinerie la mieux huilée. Cela faisait quatre jours que nous roulions lorsqu'un ennui mécanique força un de nos deux véhicules à l'arrêt. Nous étions arrivés à flanc de colline, cela tombait bien car l’endroit nous amènerait de l'ombre beaucoup plus tôt qu'en terrain plat. Le guide fit mettre le second véhicule à trente mètres en avant, dans un semblant d'ombre dispensé par une bosquet desséché. Le mécanicien de la partie fit décharger le véhicule endommagé pour commencer sans tarder la réparation. Nous disposâmes les caisses à l'ombre du véhicule en panne et, pendant le travail du mécanicien, chacun se trouva une occupation communautaire ou personnelle. Comme il fut rapidement certain que la réparation totale ne pourrait se terminer avant la nuit, nous dressâmes les tentes et préparâmes le dîner. Le responsable de l'équipement radio vint s'installer à l'ombre des caisses déchargées, il tendit une toile de tente pour créer un courant d'air frais, déplia une table et y disposa les radios des deux véhicules afin de les vérifier. C'est alors que le drame arriva. Le frein à main du second véhicule céda ! Personne ne s'en rendit compte car nous étions tous absorbés par nos tâches. Le 4X4 dévala la pente en marche arrière, tout droit en direction du véhicule en panne et, dans la collision, il prit un certain nombre des caisses de matériel en sandwich entre sa carrosserie et celle du second 4X4 en réparation. Heureusement, au moment du choc, le mécano ne se trouvait pas sous le véhicule, mais dedans; il s'en sortit avec quelques bleus. Idem pour l'opérateur radio qui, son matériel en place, était parti voir le cuistot pour se désaltérer en bonne compagnie. Le plus grave restait à découvrir : primo, les deux
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émetteurs-récepteurs de notre expédition étaient réduits en bouillie; secundo, dans le choc, une des chandelles qui surélevait le 4X4 en réparation avait perforé le réservoir à mazout du véhicule tamponneur; tertio, en tombant de ses chandelles, le premier véhicule, dont les roues et le pont avaient été démontés, était tombé lourdement sur le sol caillouteux ce qui avait eu pour résultat de fausser, de tordre, devrais- je dire, plusieurs éléments de transmission; enfin, la collision avait éventré trois des quatre jerrycans encore pleins. Le premier moment de stupeur passé, nous conclûmes qu'il suffisait de colmater le réservoir du 4X4 encore valide et de transvaser le mazout de celui qui était maintenant irréparable puisque nous n'avions pas d’axe de transmission en réserve. Deux heures plus tard, lorsque le réservoir du seul véhicule encore sur ses roues fut parfaitement réparé, nous allâmes vider le réservoir de l'autre 4X4 à l'aide du seul jerrycan qui nous restait. La surprise qui nous attendait était de taille : en redressant la lourde jeep pour la vidanger de son contenu de fuel, nous ne pûmes que constater la disparition du carburant. En tombant de ses chandelles, c'est tout le bas du châssis arrière qui avait heurté violemment les aspérités du sol cachées dans la poussière et le sable. En rabotant le roc, le robinet de vidange du réservoir accusa le coup et la brasure circulaire se fendilla légèrement ... Ce fut suffisant pour laisser sourdre le mazout qui eut tout le temps de s'écouler dans le sable alors que nous concentrions nos efforts sur la réparation du premier véhicule. En révisant à la baisse les chances de nous en sortir, cela donna à peu près ceci : primo, de l'eau et de la nourriture pour deux jours et vingtcinq litres de fuel; secundo, la piste la plus proche à 300 kilomètres à vol d'oiseau, à l'est comme à l'ouest; tertio, le point d'eau le plus proche, Mallanga, à environ cent cinquante kilomètres au sud en direction du Mourdi; et quarto, un diesel de quatre litres et demi, sur un terrain aussi difficile que le désert de l'Erdi, cela nous donnait une autonomie d'environ cent à cent vingt kilomètres ! Nous mangeâmes dans la morosité et, après que les estomacs se fussent dénoués, nous commençâmes à parler. Passant par tous les tons de la peur et de la colère, certains faillirent en venir aux mains.
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Heureusement notre expédition était menée par un véritable baroudeur sachant ce qu'il fallait faire et éviter. Lorsque le calme fut revenu, nous décidâmes que deux d'entre nous partiraient le plus rapidement possible vers Mallanga dans l'espoir d'y trouver, sinon une communication radio, au moins un plein de carburant pour revenir nous chercher et repartir enfin vers la civilisation. Le 4X4 restant fut entièrement déchargé à l'exception des vivres et de l'eau nécessaires au périple de nos sauveteurs. On estimait à un peu moins de trente litres la quantité de mazout récupérée en tout et transvasée dans le réservoir de leur véhicule. Lorsque tout fut prêt pour le départ de nos deux Saint-Bernard, la nuit était déjà tombée. On en profita donc pour faire un dernier contrôle de notre position en nous repérant sur la voûte céleste. Dès que les feux de position de nos amis se furent perdus dans l'obscurité, tout le monde alla se coucher, sauf moi. Il fallait bien avouer que les chances de survivre à l'épreuve qui nous tombait sur le dos étaient bien minces, pour ne pas dire inexistantes. J'avais un plan pour élargir ces chances, un plan bien à moi qu'il fallait à tout prix tenter ... et, si possible, réussir. Avec une fébrilité inaccoutumée, j'entrepris de construire une pyramide de Khéops en réduction avec de la colle et du papier. Ce ne fut pas la partie la plus difficile du plan que je venais de concevoir puisque j'en connaissais les dimensions exactes par coeur (Khéops hauteur 148.2 m, côté 232.8 m). Mais voici les autres détails de mon plan. Quelques mois auparavant, j'avais guéri un homme d'affaires américain de violents et douloureux maux le saisissant plusieurs heures par jour à la nuque et à l'arrière des épaules. Passionné par mes pratiques, il me demanda des explications et, de fil en aiguille, il me retint chez lui pendant dix-neuf jours durant lesquels il eut droit à un cours circonstancié. Je venais de me souvenir que ce qui l'avait le plus intéressé était l'expérience de télémagnétographie dont le principe avait été redécouvert par de Bélizal au début des années soixante(1). (1) «Physique micro-vibratoire et forces invisibles» de A. de Bélizal et de P. A. Morel, chez Desforges - Paris, 1976.
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Nous nous étions promis de poursuivre nos expériences, aussi je savais que son télémagnétographe était prêt en permanence dans le laboratoire qu'il s'était installé dans le grenier de sa villa : je n'avais qu'à lui donner un coup de fil pour lui signaler que j'étais prêt à tenter l'expérience. «Tu la fais quand tu veux, m'avait-il dit, où que tu sois dans le monde ... Moi, je suis prêt ! Donne-moi simplement un coup de fil pour me mettre au courant.» Chers lecteurs, vous avez compris, j'allais donc, dans mon inconfortable position morale et physique, tenter de contacter mon ami William Densmore, richissime américain et seul être au monde avec qui je pouvais, étant donné les circonstances, avoir une communication concrète. Je savais que ma transmission d'appel à l'aide allait réussir, je savais aussi qu'il était capable de la déchiffrer... encore fallait-il que le tour de cochon que je me préparais à lui jouer en guise de «coup de téléphone» fut compris. A l'époque de notre naufrage dans le désert tchadien, cela devait faire environ six mois que William Densmore ne souffrait plus de ses névralgies dorsales. Allait-il comprendre que j'avais besoin de lui lorsque brusquement il se sentirait tétanisé par l'horrible douleur qu'il soignait auparavant à fortes doses de whisky ? En m'y mettant tout de suite, décalage horaire compris, je le prenais au début de sa sieste de la mi-journée. Ici, il faisait nuit noire et mes compagnons dormaient, terrassés par le malheur qui leur arrivait. Pour cette partie du plan, la chance était avec moi : William était un homme très actif et ses journées, commençant toujours à quatre heures du matin, était systématiquement interrompues par une heure de repos. Le moment idéal était donc venu pour donner mon «coup de téléphone» à William Densmore: ce serait un S.O.S. en morse... Trois attaques douloureuses courtes, trois plus longues et encore trois courtes. Pure folie assurément, mais «à cheval donné on ne regarde pas les dents». Je n'avais qu'une heure pour faire ce petit exercice pratique de radionique purement mentale car il fallait que William fût en état de réceptivité maximale. Compte tenu que la radionique n'est pas ce qu'on peut appeler «du gâteau» en temps ordinaires, vous pouvez vous imaginer ce que cela demande comme concentration quand il
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s'agit d'en faire mentalement en période de crise. Heureusement, j'avais mon précieux pendule de Thoth. Je dus commencer par retrouver l'onde que j'avais utilisée pour guérir William. Lorsque je l'eus déterminée, je pus lui infliger la terrible onde inverse qui allait assurément le réveiller. J'avais divisé ce qui me restait comme temps pour lancer mon S.O.S. de façon symétrique : le plus important était d’arriver à bien détacher les brèves des longues et de ne pas trop étaler le tout dans le temps, ce qui aurait pu rendre le message incompréhensible. Pour arriver à la clarté requise, je dus même recourir à l'émission de l'onde guérisseuse après chaque émission de l’onde nocive. À vingt-et-une heures tout était terminé. Je ne savais pas si mon ami William avait été réceptif jusqu'à la fin de la torture que je venais de lui infliger, mais à coup sûr sa sieste avait été joliment gâchée ... Avaitil seulement compris ? En tout cas, dès le début il avait pensé à moi ! Ça, j'en étais certain ! Pendant l’heure de repos que je m’accordais ensuite, je sentis la confiance m'envahir doucement. C'était sans aucun doute dû au pendule de Thoth : outil merveilleux et très précieux, témoin mental ultra-sensible du sujet qu'on cherche à joindre. Comme j'avais eu des réactions très franches, j'étais de plus en plus serein. Cette heure de repos servait non seulement à me remettre de l'épreuve tout juste subie, mais aussi à clarifier les choses à l'autre bout de la ligne où se trouvait William Densmore. Pour qu'une émission-réception de télémagnétographie réussisse, il faut avant tout un témoin-mots reprenant le plus possible les mêmes données à chaque extrémité de la ligne. Je donnai donc également deux heures à William pour comprendre où je voulais en venir et lui permettre ainsi de glisser le témoin-mots à l'intérieur de la pyramide. Vint l'heure de l'émission au cours de laquelle il fallait que je transmette un message court et clair allant à l'essentiel. Lors de mon séjour chez William, nous avions fait diverses transmissions en utilisant divers idéogrammes anciens à la façon de A. de Bélizal; nous en avions faites d’autres aussi, à l’aide de lettres latines et de chiffres arabes, chose que ne préconise pas de Bélizal si mes souvenirs sont
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exacts. Le tout avait bien fonctionné et donnait des résultats de très bonne qualité, faciles à décrypter. Je disposai donc mon matériel comme prévu: primo, la pyramide dont une face doit être orientée perpendiculairement à l’axe nord-sud et secundo, à l’intérieur de cette dernière, mon magnétogramme vierge et le témoin-mots reprenant les coordonnées de William sous forme d'adresse postale. En principe, le télé-magnétogramme vierge doit avoir la même origine et des dimensions identiques à chaque bout de la transmission; ici, j’avais pris un buvard dans la caisse du botaniste qui nous accompagnait et j'y ai découpé un carré de quatre centimètres de côté, mesure que William et moi utilisions lors de nos premières expériences. Après avoir rapidement contrôlé si le télémagnétographe de mon correspondant était bien en place, question à laquelle mon pendule de Thoth répondit par un beau «oui» bien franc, je pus enfin lancer mon émission. Lors de nos expériences passées, William et moi avions finalement convenu que nos communications expérimentales auraient désormais lieu avec un alphabet occidental normal dépourvu du «j» et du «y» et possédant conjointement, à partir du «A» les dix chiffres arabes bien connus : soit vingt-quatre signaux au total dont dix d'entre eux se partageaient entre une lettre et un chiffre; le «A» et le «1» vibraient sur l'onde du vert négatif, le «C» et le «2» vibraient sur l'onde émise à l'intersection du vert négatif et du noir, et ainsi de suite ainsi que le démontre le dessin ci-contre. Il est à noter que le zéro est à l’opposé du 1 pour des raisons évidentes. C'est donc la codification décrite cidessus que j'utilisai pour lui transmettre notre position. Le message à transmettre était en définitive très succinct : «23771962». Chaque chiffre devant être envoyé séparément et lu par groupe de deux pour donner en clair : 23°77’ de longitude Est de Greenwich et 19°62' de latitude Nord. Lorsque William déchiffrerait cette suite de huit chiffres, j'étais certain qu'il n'irait pas imaginer autre chose que ce que je voulais lui faire comprendre. C'était un homme cultivé et qui avait longuement bourlingué tous azimuts et, si par hasard il confondait l'Est avec l'Ouest et le Sud avec le Nord, j'étais sûr qu'en trois coups de pendule
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il obtiendrait la certitude que je ne me trouvais non pas à des centaines de miles nautiques de toute les routes maritimes commerciales et touristiques, quelque part entre Sainte-Hélène et Trinidad, mais bien en plein désert de l'Afrique du Nord. D'autre part, en lettres mon message donnait «CERRAXPC» dont il était impossible de faire un mot ! Enfin, s'il déchiffrait correctement le message, il saurait qu'il ne pouvait venir que de moi et qu’il était inutile de m'appeler à ce numéro... Je ne suis pas abonné à cette belle institution répondant au doux nom de «Régie des téléphones et télégraphes» : je n'en ai nul besoin ! Premier chiffre à émettre : le «2». Je mis l'index de ma main libre à l'endroit correspondant au 2 sur la pyramide, c'est-à-dire à l'intersection des secteurs émettant respectivement l'onde du vert négatif et l'onde du noir, et aussitôt mon pendule de Thoth se mit en activité d'accord. Je fis tourner ainsi le pendule volontairement pendant environ quinze secondes dans le même sens giratoire. Lorsque le magnétogramme de William fut correctement chargé par cette première onde, le pendule fit mine de s'immobiliser. Je passai ensuite au chiffre «3», et ainsi de suite jusqu'au dernier chiffre. En tout et pour tout, cela me prit un petit quart d'heure. Ultime précaution, je demandai au pendule si j'avais fait une erreur, auquel cas j'aurais annulé mon message et j'aurais entièrement recommencé ma transmission. Était-elle réussie ? Mais oui ! Je n'avais plus qu'à aller m'allonger ... Cette nuit-là, je ne m'endormis qu’aux premières lueurs de l’aube tant ma tension était très forte. Nous avons contacté William Densmore par téléphone. Il a bien voulu nous raconter comment il avait vécu l'appel au secours dé Marc Roquart. L'Editeur. «... Oui, oui ! Je dormais lorsque les premières douleurs se firent sentir. Vous pensez si j'étais surpris ! Je croyais sincèrement qu'elles appartenaient au passé... Que plus jamais je n'aurais à les
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subir. Puis, aussi soudainement qu'elles étaient apparues, elles disparurent ... me laissant dans une sorte de bonheur chaud et épais, euphorique pour tout dire, dans lequel j'avais l'impression de flotter. Je me rappelle avoir même porté la main au front pour essuyer la sueur qui y perlait. J'étais tellement heureux que cette douleur fut repartie si vite en me laissant baigné de douceur palpable que je me rendormis aussitôt. J'avais été si profondément surpris que je me souviens parfaitement du lent glissement vers le sommeil. Puis, tout d'un coup, sans crier gare, voilà la terrible douleur surgissant à nouveau. Alors là, je me suis mis à maudire Marc Roquart !
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Comprenez-moi, j'étais si heureux du soulagement obtenu après la première attaque, qu'à la seconde, en plus de la surprise, j'entendais Marc me dire : «En principe, cette douleur ne devrait plus jamais te tourmenter ...» À peine avais-je ces souvenirs en tête, que la seconde attaque se terminait. Tout en pensant à mon ami, je me suis laissé aller en arrière sur le divan où je faisais la sieste ... Je voulais aussi me servir un whisky ... Mes pensées se bousculaient ... Je regardais bêtement ma main humide de la sueur que je venais à nouveau d'essuyer. Je tentais de savourer ce nouveau retour au calme, mais cela m'était impossible ... Quelque chose me disait que cela allait recommencer ! Effectivement, la troisième attaque ne se fit pas attendre. Et en filigrane le souvenir de Marc se faisait de plus en plus oppressant. Le troisième répit fut plus long et il laissa longuement imaginer ce que serait la quatrième attaque ! Je la sentais déjà ... plus violente, plus insidieuse, plus longue surtout ! C'est à la fin de la première longue, couvert de sueur, pantelant comme un boxeur sortant d'un K.O., que je me dis qu'il y aurait encore deux longues et puis, après tout ça, encore trois brèves. Complètement groggy, j'ai souri. En fait, j'étais heureux d'avoir compris que Marc m'envoyait un S.O.S. Quoiqu'il en fût, il n'était pas question de subir le reste du message ... Donc, aussi vite que je pus, j'entrepris de me soumettre à un rayon du pendule de Thoth qui atténuerait les douleurs à venir. Il fallait, pour ce faire, que je pose le pendule à l'horizontale sur un guéridon en dirigeant sa pointe en direction du Nord-Nord-Ouest et qu'ensuite je me tienne dans le rayonnement ainsi produit tant que durerait l'émission du S.O.S. de Marc. C'est donc assis dans mon fauteuil face au pendule de Thoth que j'attendis la fin du message de Marc... car il s'agissait bien d'un appel au secours de mon ami Marc Roquart. Je reconnus parfaitement les longues et les brèves, mais comme prévu la douleur infligée par ce message fut nettement plus supportable. A la fin du S.O.S., je me suis rendu quatre à quatre au grenier où se trouvait mon laboratoire de radiesthésie et de radionique
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microvibratoire. Mon télémagnétographe était en place et prêt à recevoir un message. En fait, rien n'avait changé depuis le départ de Marc. Il ne restait qu'à y glisser un témoin-mots reprenant les coordonnées de l'émetteur : pour le coup, je dus me contenter de ses prénom et nom, de sa date de naissance et d'une photo. Vint alors un autre moment pénible... celui qui me forçait à attendre au moins deux heures pour ne pas gêner la réception du message télémagnétographique de Marc. J'aurais pu aller me passer les nerfs en allant faire du sport ou en me plongeant dans du Tex Avery, mais il fallait surtout que je reste parfaitement serein... il fallait que je reste en état de réceptivité... que je me prépare au décryptage ! Je vous jure que ce fut un moment pénible car je sentais que l'heure était grave ... J'étais ballotté entre l'excitation provoquée par le suspense et la nécessité de ne pas s'y laisser prendre afin de garder la tête froide...» Le décryptage ne posa pas de problème : William commença par déterminer le nombre de signes à décrypter. Lorsque qu'il sut qu'il y en avait huit, il suspendit son pendule au-dessus de la pyramide et décida de décrypter le premier. Aussitôt son pendule de Thoth indiqua un point situé sur le périmètre de la base du polyèdre. Y portant approximativement l'index de sa main inactive, il le fit glisser doucement jusqu'à obtenir une giration d'accord du pendule de Thoth. Ensuite, il n'eut plus qu'à se rapporter à la grille de décodage donnant les lettres correspondantes aux endroits indiqués par le pendule. À dix-neuf heures, William avait décrypté le message reçu et avait correctement situé la position de Marc sur une carte de l'Afrique septentrionale. À vingt heures, heure locale, il sautait dans l'avion de New-York pendant que sa secrétaire lui affrétait un jet privé à Paris. Le lendemain il débarquait dans la capitale française. À vingt heures le second jour, il était à Faya Largeau et à onze heures le troisième jour, il repérait Marc Roquart et ses amis à l'endroit signalé par le magnétogramme. Après avoir parachuté des vivres, de l'eau et une radio, il entra en communication avec Marc qui lui demanda aussitôt de prendre des nouvelles des deux hommes partis à Mallanga. Un peu plus tard,
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Marc et les autres apprirent que leurs deux amis étaient arrivés de justesse au point d’eau d'où ils n'avaient pu repartir car, n'ayant trouvé personne, ils n'y avaient pas plus trouvé de fuel. Le jour même, en fin de soirée, l'armée avait rapatrié hommes et matériels à Faya Largeau où William attendait Marc avec impatience. Durant le retour, à l'exception de Marc, tout le monde avait loué la chance et lui faisait fête. Ils se posèrent quand même quelques questions lorsqu'ils virent Marc et William se jeter dans les bras l'un de l'autre comme deux complices venant de réussir un beau coup.
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Chapitre 13 Voici maintenant toute une série de petits conseils pratiques que je vous recommande de mettre en oeuvre pour votre propre bien être. Pour y arriver, il vous faudra bien sûr un pendule de Thoth et une pyramide que vous vous procurerez chez votre libraire spécialisé ou que vous fabriquerez vous-même en réduction et en respectant les dimensions à l'échelle (Khéops : hauteur 146 m - base 230 m ). Lorsque vous utiliserez cette pyramide, il faudra en outre toujours veiller à ce que le côté de la base face au Nord magnétique soit parfaitement perpendiculaire à l'axe Nord-Sud. Sachez enfin que la pyramide émet toute la gamme des couleurs du spectre. Si vous ne possédez pas de pyramide, il vous suffira d'utiliser un nuancier ou les palettes chromatiques Servranx (page 77) ou Mellin (page 104) comme je le conseille dans la première partie de cet ouvrage. En définitive, tout dépendra du matériel dont vous disposerez au moment où vous entreprendrez une expérience.
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- Conseil aux commerciaux
Aujourd'hui, il n'est plus question d'être un vendeur tout simplement bon ou moyen. Il faut être le plus fort toujours et partout et dans tous les domaines de l'approche commerciale. Si bien qu'avec l'extraordinaire vitalité de la concurrence, si on n'a pas un produit exclusif à proposer, les chances de remporter un contrat sont d'autant plus réduites qu'il y a un grand nombre de concurrents en lice. Que faire pour accroître la chance d'être choisi parmi d'autres candidats aussi valables que vous et présentant, technologie oblige, des produits aussi valables que le vôtre, à des prix aussi bas que le vôtre ? Lorsque vous avez parfaitement ciblé votre objectif et que vous avez rassemblé tous le matériel qu'il faudra laisser à l’acheteur pour faire son choix, placez le «tout» au centre de votre pyramide, ou à côté, et mentalement désirez connaître la vibration chromatique qui fera pencher le choix du client en faveur de votre produit. «Tout» veut dire à peu près ceci :
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• Les éléments vous concernant personnellement : vos coordonnées commerciales, votre photo, etc. • Les éléments concernant le produit : prospectus, échantillons, le projet de contrat, etc. • Les éléments concernant le client : coordonnées de la firme, nom du ou des décisionnaires, leur photo si possible, etc. • Les éléments abstraits de la négociation : prières, etc. • Le témoin-mots : «Je veux laisser une bonne impression globale pour favoriser le choix de mon produit». En faisant ce qui va suivre, allez-vous pour autant vous lancer dans un envoûtement ? Certes non, et il n'y a pas de raison de le voir ainsi. Si vous décidez d'agir comme je vous le conseille, c'est votre seule et unique décision qui importe et vous le faites dans un but précis, qui vous semble nécessaire, et qui se justifie dans les infinis rouages de la vie. Analysons cela, voulez-vous ? Si vous remportez votre contrat, bien sûr cela vous fera une commission supplémentaire ! Mais quel mal y a-t-il à cela ? Cet argent vous permettra de faire des choses qui pousseront d'autres hommes à agir, à créer, à inventer, etc. En remportant votre contrat, votre société procurera plus d'emploi et donc plus de bienfaits, etc. Vous voyez donc qu'il n'y a nul lieu de s'en faire. En agissant selon ces principes, vous ne faites que participer plus entièrement à la vie, chose d'autant plus saine qu'il y a delà place pour «tout» dans notre univers. Avant de vous y mettre, un petit conseil : pour votre confort, travaillez debout au-dessus d'une table ni trop élevée ni trop basse, car, si votre pyramide est grande, il faudra tendre le bras très loin pour émettre dans le domaine du spectre visible. Lorsque vous êtes fin prêt, tenez le pendule de Thoth au-dessus de votre matériel, qui est soit dans la pyramide (sur un petit socle élevant le tout plus ou moins au tiers de la hauteur totale), soit à sa gauche (ou sa droite, selon que vous êtes droitier ou gaucher) et, posez l'index de la main non pendulisante au milieu du côté face au nord. Lentement, vous parcourez du doigt le périmètre dans un sens ou dans l'autre jusqu'à ce que le pendule se mette à tourner dans le sens de la marche des aiguilles d'une montre. Dès que le pendule se met à tourner, maintenez votre index sur place (il est possible que vous ayez
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à revenir quelques millimètres en arrière pour obtenir un giration bien franche du pendule) et entretenez le mouvement jusqu'à ce que le pendule manifeste l’intention de s'immobiliser, intention qui se voit à l'incohérence des mouvements qu'il tente d'adopter, ceux-ci se faisant chaotiques et irréguliers lorsque l'émission est terminée. Arrivé à ce stade, la bonne onde chromatique est définitivement chargée dans les documents à remettre au client : l'opération est finie. Ôtez-les du plan de travail, ainsi que tout élément ne devant pas figurer au dossier, et poursuivez votre démarche commerciale le plus naturellement possible. Les résultats à attendre de cette opération seront multiples, heureux et très souvent surprenants, en ce sens qu'ils ne seront pas toujours ceux auxquels vous pourriez directement vous attendre. Le plus simple et le plus direct serait de remporter la lutte face à la concurrence, mais souvent les bonnes surprises empruntent des chemins bien différents. Cela s'explique par l'état d'esprit de l'opérateur qui acquerra les résultats les plus agréables par l'expérience.
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- Conseil à la famille
Voici un exemple parmi des milliers d'autres que le lecteur aura à coeur de développer selon ses expériences passées et celles qu'il désirera faire à l'avenir. L'école est finie et la date des vacances approche. Les parents ont trois enfants d'âges différents, l'année fut longue et chargée d'épreuves diverses en rapport avec les préoccupations de chacun. Il s'agit maintenant de retrouver une unité vitale en mettant à l'unisson les énergies positives de chaque membre de la famille. Comme décrit ci-dessus, il vous suffit de rassembler la famille par photos individuelles sous un témoin- mots qui reprendrait par exemple les éléments suivants: «vacances au Falgoux - juillet 1992 Nous désirons favoriser le repos, l'unité familiale, l'apport d'énergie, la tendresse, la douceur, les loisirs en commun». Il va de soi que vous joindrez la photographie de votre lieu de vacances si vous la possédez.
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Après avoir émis le premier rayon coloré ainsi que je le décris au point 1 de ce chapitre, comme la demande est multiple, il y a peut-être lieu de poser mentalement la question suivante : «Y a-t-il un autre rayon coloré susceptible d'être chargé ?» Si le pendule répond oui, faites poursuivre à votre index le périple commencé autour de la base de la pyramide et, lorsque vous aurez déterminé tous les éléments du complexe coloré à charger et que vous en aurez chargé tous les différents témoins, mettez ces derniers dans une enveloppe à emporter en vacances. Une variante consiste à charger une série d'«électrets» et d'en remettre un à chaque membre de la famille. Tous les témoins que vous chargerez peuvent être chargés ensemble ou un à un, cela dépendra de votre manière de concevoir les choses. Autre variante : tenant le pendule de Thoth au-dessus du sommet de la pyramide attendez qu’il vous indique par oscillations l’emplacement où il faut mettre l’index lors du chargement d’une onde colorée.
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- Conseil à l'étudiant
Une matière vous ennuie, un professeur vous semble odieux et les résultats finaux risquent d'être mauvais. Dans une telle situation, il y a de nombreux éléments à considérer. Tout d'abord le professeur, ensuite la matière; vous, en troisième position, et puis des dizaines d'autres éléments du genre : relations entre professeurs, relations entre élèves, entre professeurs et élèves, état des lieux, météo, fatigue des uns et des autres, etc.; éléments multiples et divers dont il faut obligatoirement tenir compte et dont certains ne sont pas du tout de votre ressort. Que faire devant un pareil embrouillamini ? Utiliser un rayon coloré pour n'influencer qu'un seul élément peut bien sûr réussir, mais il suffira qu'un élément incontrôlé change pour que vos efforts soient réduits à néant. Ainsi, influencer le professeur pour s'en attirer les faveurs peut fonctionner jusqu'au jour où il souffrira, par exemple, d’une rage de dents inopinée qui ruinera à tout jamais votre travail d'influence. Il vaut donc mieux envisager globalement le problème et agir régulièrement sur cette globalité. Le résultat n'en sera que meilleur : non seulement pour vous, mais aussi pour vos condisciples, car le professeur perdra son aspect rébarbatif face à une classe plus
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attentive; il dispensera donc son savoir avec plus de conviction, ce qui aura pour but de favoriser la compréhension de tous, dont vousmême qui, en général, assimilez mal ce qu'il enseigne. Lorsque vous aurez rassemblé les différents éléments auxquels vous pouvez penser (photos, livres, cahiers, etc.), procédez à l'émission de rayonnements colorés comme indiqué dans les cas précédents.
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Chapitre 14 Le pendule de Thoth a ceci de particulier qu'il est beaucoup plus sensible aux rayonnements humains que tout autre pendule. Il fait très aisément la distinction entre la réalité et l'apparence, bousculant par ailleurs tout a priori, même le plus involontaire ou le plus insignifiant. Inutile de dire qu'il franchit allègrement tous les barrages du mensonge, mêmes les plus vraisemblables forgés par les plus habiles faussaires. Ces performances viennent de ce qu'il s'attache d'abord à l'origine de l'homme avant de s'attacher à ce que l'homme veut faire paraître. C'est pourquoi je pense que ce pendule devrait être dans la main de toute personne obligée de déléguer une partie de ses responsabilités. Autre particularité exceptionnelle, le pendule de Thoth est le témoin mental idéal de toute recherche. Je m'explique immédiatement par l'exemple. Vous venez de recevoir la totalité des candidatures potentielles à une offre d'emploi proposée à un spécialiste en électronique. Il y en a cent soixante-quatre, toutes plus détaillées les unes que les autres, ce qui vous interdit d'aborder les affaires courantes de la quinzaine à venir s'il vous faut traiter individuellement toutes les réponses reçues. Travaillant avec un pendule normal, vous êtes pratiquement sûr de laisser ouverte la porte aux erreurs, car, s'attachant avant tout aux différents témoins physiques, cent soixante-quatre, le pendule normal aura besoin, pour chacun d'eux, d'une solide aide mentale de votre part pour déceler le valable du médiocre et le vrai du faux. Cette aide, vous ne serez en mesure de la lui fournir qu'après avoir lu vous même la totalité de la matière à prospecter. Si au contraire, vous commencez par utiliser un pendule de Thoth d'entrée de jeu, il vous suffira d'établir mentalement le témoin type de l'homme dont vous avez besoin. Au début, pour vous faciliter la besogne, établissez ce témoin point par point sur une feuille de papier qu'il vous suffira d'avoir à l'esprit ou que vous pourrez aussi utiliser comme témoin-mots. A cela doit s'ajouter votre désir mental d'obtenir
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une indication pendulaire en faveur des dix meilleurs candidats. Ensuite, suspendant un instant le pendule au-dessus de chaque candidature, vous obtiendrez vite une giration d'accord au- dessus de celles que vous devrez prendre en compte pour un examen approfondi rentable. Lorsque cette opération sera terminée, vous aurez effectivement fait appel aux deux qualités primordiales du pendule de Thoth : primo, sa capacité à servir de témoin de données abstraites, car il vous aura retenu les candidats les plus brillants, mais aussi ceux qui sont moralement les plus motivés; secundo, il vous aura rendu ce service sur simple idéation mentale de votre part, d'où l'appréciable gain de temps. Vous voici maintenant à la tête de dix candidats moralement, physiquement et intellectuellement sûrs. Il faut donc que vous procédiez au choix final. S'il ne tient qu'à vous d'en prendre toute la responsabilité, le pendule de Thoth vous le choisira en quinze secondes. Seulement, il se fait que bien souvent nous souffrons, même les meilleurs d'entre nous, de lambeaux d'un soi-disant réalisme qui nous tarauderont tant que notre choix final n'aura pas obtenu une quelconque justification dite réaliste. Et si ce n'est pas ça, ce sera une direction supérieure à laquelle vous devez rendre des comptes, ou encore un comité d'entreprise politisé ou syndiqué. Dans tous ces cas de figure, il faudra donc que vous procédiez à une étude approfondie de vos dix candidats. Pour y arriver, trois possibilités s'offrent à vous : primo, vous pouvez vous baser sur l'analyse psychologique, officielle et dernier cri, conseillée par le Ministère de l'emploi; secundo, vous pouvez aussi faire élire le candidat par l'ensemble du personnel après une campagne électorale en bonne et due forme; tertio, vous pouvez enfin utiliser «La lecture du caractère au pendule» de Félix et William Servranx (1).
(1) © Editions Servranx, Bruxelles -1991 (Attention, il existe d'autres éditions de ce livre, plagiats de la 4e édition originale de 1952, donc très incomplets).
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Cette méthode est de loin la plus approfondie des méthodes existantes pour déterminer le choix d'une femme ou d'un homme dans les centaines de circonstances différentes que présente la vie au travail, en famille et en couple, ainsi que durant les loisirs. Ce que la méthode des frères Servranx ne dit pas par contre, c'est qu'en suivant leurs conseils avec, à la main, le pendule de Thoth, vous allez au devant d'un travail plus rapide, plus clair et plus consciencieux; demeurant d'une extrême rigueur et d'une parfaite justice envers tous les candidats présélectionnés. La méthode Servranx ne parle pas du pendule de Thoth, car à l'époque où les deux frères écrivirent leur ouvrage, le pendule du Thoth était loin d'avoir la diffusion qu'il a aujourd'hui grâce aux éditions du même nom. Je vous ai dit ci-dessus que le pendule de Thoth était le meilleur des témoins abstraits qui se puisse. Il vous suffira donc, en tant qu'opérateur, de vouloir faire le choix du candidat final en rendant le pendule de Thoth témoin abstrait et mental de valeurs morales courantes, justes et honnêtes. A partir de là, en suivant la méthode Servranx de «lecture du caractère au pendule», vous connaîtrez exactement le caractère du phénix que vous allez embaucher. Selon que vous choisirez de travailler avec la «règle universelle Servranx» ou avec le tableau de «coefficient dynamique» (1) représenté dans le livre déjà mentionné, chacune des facettes de vos différents candidats pourra être cotée avec précision et opposée à celle des autres; le meilleur coefficient devant logiquement l'emporter. Cette méthode étant trop longue à expliquer ici, je ne puis que vous conseiller d'en prendre connaissance en achetant l'ouvrage lui-même : «Lecture du caractère au pendule - Radiesthésie humaine» des frères Servranx. Ce livre, qui vient d'être réédité à l'initiative des successeurs des frères Servranx, a été entièrement remis au goût du jour : non (1) Existe également en planche séparée. © Laboratoire Servranx, Bruxelles.
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seulement, il a été modernisé quant à la présentation, mais tous les dessins, graphiques et tableaux ont été actualisés. Enfin, un important travail de recherche dans les archives permit à l’éditeur de présenter un ouvrage beaucoup plus complet que l’original. Si j'ai, pour ma part, pu me procurer une ancienne copie il y a une quinzaine d'année chez un bouquiniste, ouvrage qui ne m’a jamais quitté depuis, j’avoue que par sa clarté et sa lisibilité, la nouvelle édition m’est fort utile.
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Chapitre 15 Peut-être vous souvenez-vous de l'image un peu ridicule du professeur Tournesol marchant, digne et raide, dans une direction incertaine et tenant son pendule en disant inlassablement «Toujours plus à l'Est ! Toujours plus à l'Est !» Si je vous parle de cet étrange posture mobile, c'est parce que c'est ainsi que je me vois aux yeux des autres, des profanes, lorsque pour m'entraîner, aguerrir ma sensibilité et éventuellement faire des découvertes «fortuites», je me promène sur les plages ou dans les landes des endroits où je vais parfois me reposer. Vous savez que le pendule de Thoth est en constante syntonisation avec tous les métaux tels que l'or, le platine, le cuivre, etc. Dès lors, si vous avez une bonne idée de ce qu’est l'or en réalité, par simple onde de pensée, vous mettez votre pendule directement en contact avec l'or le plus proche. Donc, si vous parvenez à avoir une idée générale, mais claire, de ce que peut être la bijouterie courante régulièrement perdue sur les plages, vous pouvez, beaucoup plus rapidement qu'avec n'importe quel appareil de détection électronique coûteux et sophistiqué, trouver le produit des pertes quotidiennes des estivants. Faire ce genre de recherche est un très bon exercice pour renforcer votre sensibilité, exercice auquel je m'adonne toujours pour maintenir ma forme radiesthésique. Récemment, entre cinq et sept heures du matin, sur la plage du Zoute en Belgique, j'ai trouvé, 117 francs belges en pièces de monnaie, une alliance à l'intérieur de laquelle il était gravé «Lucette-André 12-3-91», une Oméga Seamaster que j'ai donnée au garçon d'étage de mon hôtel, trois voitures miniatures, un couteau à pommes de terre appartenant à un pique-niqueur inconscient et..., clou de ma pêche miraculeuse, une bague sertie de petits diamants au centre de laquelle se trouvait une émeraude d'une dizaine de carats. J'ai découvert cette bague en ayant à l'esprit l'image d'un anneau d'or fin. Je m’en suis tenu à l’idée
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générale et tout ce qui importait fut que l'or fît un anneau, sans tenir compte ni de la forme précise, ni de l'épaisseur, ni du titre, ni de rien
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d'autre de la sorte. Mon pendule syntonisa évidemment avec le circuit oscillant en or le plus proche à condition qu'il fut sur la plage et perdu : l'affaire était dans le sac. Allant ensuite dans la direction indiquée par les oscillations de mon pendule de Thoth, ce dernier se mit brusquement à tourner dans le sens de l'accord lorsque je parvins à proximité, puis à l'aplomb du bijou. Agenouillé, j'ai fouillé le sable avec les doigts en râteau de ma main non pendulisante ... Cinq secondes suffirent. Comme vous seriez absolument déçus si je ne vous racontais pas ce que je fis du bijou, voici donc l'histoire en détail. Revenu à l'hôtel, je constatai qu'il y avait un rayon d'union très puissant entre l'objet et sa propriétaire; rien ne fut plus facile pour le pendule de Thoth que de la retrouver. Posant les questions élémentaires qu'un radiesthésiste pose dans ce cas, j’appris deux choses essentielles : par ses oscillations, mon pendule m’indiquait la direction dans laquelle se trouvait la propriétaire du bijou; ensuite il me confirma que cette personne était toujours au Zoute. Je demandai au garçon d'étage de m'apporter mon petit déjeuner et un plan de la ville. Lorsqu'il m'apporta le plateau, j'en profitai pour lui donner l'Oméga qui n'avait plus avec quiconque le moindre rayon d'union, son dernier possesseur ayant dû se faire une raison tant sur la perte du précieux objet que sur l'impossibilité de le retrouver dans le sable. Lorsque je connus le nom de la rue où habitait la dame que je recherchais, je fis ma toilette à mon aise et attendis dix heures avant de me rendre sur place en taxi. Dès que nous fûmes dans la rue repérée sur le plan, je demandai au chauffeur de rouler au pas et je mis mon pendule de Thoth en oscillations parallèles à notre marche: agissant selon les principes de la goniométrie le pendule m'indiqua sans peine la maison de la personne qui avait perdu le bijou que j’avais en poche (1). Je me fis déposer et gagnai la villa sise au milieu d'un joli jardin fleuri. On me fit entrer dans le salon où je fus prié (1) Méthode de navigation et de repérage sur le terrain se basant sur la mesure des angles. Lorsque mon pendule bat perpendiculairement (angle de 90°) au trottoir sur lequel je marche, en faisant un quart de tout à gauche ou à droite, je suis forcément en face de l’endroit où se trouve l’objet de ma quête.
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d'attendre. Dans la pièce à côté, j'entendais des voix dont le ton s'élevait de minute en minute. Cela devint vite suffisamment distinct pour que je puisse en saisir le sens. Une dame maintenait de plus en plus fort qu'elle avait perdu sa bague sur la plage. Son interlocuteur, gardant le ton de sa voix volontairement plus doux, convint qu'elle avait peut- être raison, mais que le bijou n'y était plus ... Je compris alors que c'était un radiesthésiste. Un bon radiesthésiste, car au fil de la conversation je l’entendis dire que depuis le début de son travail, le bijou se déplaçait beaucoup. «Et maintenant, où est-elle cette bague, fit la dame d’un ton excédé ?» «Maintenant ?... dit le radiesthésiste,... elle est dans la direction du salon; derrière moi !» «Ah, ça ! Si vous le dites, pour sûr, elle voyage ma bague ! Jamais je ne la retrouverai !» Tout d'un coup, le radiesthésiste éleva légèrement la voix pour demander un peu de calme de la part de sa consultante. Elle ronchonna encore un instant, puis se tut. Je jubilais. «Madame, dit l'homme, je suis absolument certain que votre bague est actuellement dans cette maison !» «Mais enfin, Monsieur ! s'insurgea la dame. Comment pouvezvous affirmer une telle ineptie. Avez-vous déjà vu un bijou revenir tout seul à la maison ?» Je choisis ce moment pour me manifester. Je frappai à la porte et sans attendre de réponse, j'entrai en tenant le bijou au bout de mes doigts. -
«Serait-ce ceci que vous cherchez ?»
Inutile de vous raconter la stupéfaction des deux personnes réunies dans la salle à manger, mi-penchées sur une carte de la ville, miraidies par mon intervention mais dont le visage déjà souriait. Il s'avéra que le bijou, hormis sa valeur intrinsèque, avait une grande valeur sentimentale pour sa propriétaire. Cette bague de fiançailles
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n'avait jamais, en cinquante années, quitté la main de la fraîche vieille dame que je découvrais. Seulement, relevant d'une grave maladie, la dame était partie s'oxygéner sur la plage. Comme elle avait beaucoup maigri, la bague glissa d'autant plus facilement de son doigt qu'elle faisait des gestes brusques pour chasser un jeune chien sans collier qui l'importunait. Quant au collègue radiesthésiste, nous fraternisâmes immédiatement. Cela fut d’autant plus enthousiasmant qu’il avait un étrange pendule ... «Oh ! me dit-il, il vient d'un collier que j'ai acheté à ma femme, dans une espèce de souk, lors d'un voyage au Caire. Elle le trouvait très laid ... et elle avait parfaitement raison. J'en ai donc profité pour le démantibuler; et avec la pièce centrale j'ai obtenu le pendule utilisé ce matin.» Chers lecteurs, je vous le donne en mille : ladite pièce centrale n'était rien d'autre qu'un petit papyrus stylisé, fabriqué avec du plâtre et vernis au pinceau ! J'ai ensuite demandé à mon nouvel ami pour quelle raison il avait choisi un tel pendule pour faire son travail de recherche sur la bague. Il me répondit qu'il lui semblait logique d'utiliser le symbole d'un papyrus pour trouver la trace d'une émeraude : pour lui la corrélation était évidente ... tout simplement !
Vous voyez donc que les surprises peuvent être de taille... Bien sûr, lorsque vous vous promenez sur une plage à la recherche d'or et que votre pendule vous la fait quitter en direction d'une banque, je vous conseille vivement de renoncer à poursuivre votre recherche si vous désirez éviter les ennuis : vous n'y trouverez pas d'or perdu. Par contre vous aurez là la certitude que votre idéation mentale était bonne pour dénicher des lingots. Vous vous rendrez aussi compte que vous aviez oublié d'imposer des limites à votre recherche. Voici une liste d'idéations mentales que vous pouvez utiliser sans problème. • • • •
Petits jouets en plastique - Voiture, etc. Bijoux dorés à l'or véritable - Bagues, etc. Véritables bijoux d'or fin. Cuir véritable - Portefeuilles, etc.
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• Nickel (au besoin reprenez les informations données par la table de Mendeleïev : nombre d'électron, masse atomique, etc.) Pièces de monnaie. • Cuivre (Cu, 29 électrons, masse 63.546) - Objets divers. • Argent (Ag, 47 électrons, masse 107.868) - Bijoux à base d'argent, plaqués à l'argent, etc. • Limites éventuelles : entre deux brise-lames, les premiers cent mètres de dunes qui s'étalent devant vous, etc. En gros, il n'existe pas de règle précise pour faire une bonne idéation mentale. Si vous êtes bijoutier, il va de soi que vous aurez une bonne idée de ce qu'est l'or de bijouterie. Si vous êtes archéologue, vous aurez une idée précise de ce qu'est un nucléus, un silex, etc. Tout dépend donc de la culture de chacun et de son degré de connaissances des choses en général. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas parce que vous n'êtes pas spécialiste en métaux précieux que vous ne pouvez pas être radiesthésiste orpailleur dans les rivières de montagne de votre région. Sachez quand même qu'il existe un nombre impressionnant de découvertes et d'inventions à faire dans nos pays : cela va du trésor à la simple curiosité, en passant par les minerais les plus divers. Tous cela est enfoui dans le sol, oublié dans les greniers ou encore caché sous les planchers; tout cela se détecte aisément au moyen de plans et de cartes ou directement sur le terrain. Ceci dit, j'entends déjà le petit malin me demander ce que je fais là, assis à écrire un livre, au lieu d’être à la recherche de puits de pétrole. Je lui répondrai simplement que je passe ma vie à faire ce métier et qu'il faut bien que j'écrive aussi le livre, sans quoi toutes les richesses dont je vous parle resteront à jamais enfouies et perdues. Il y en a tant !... Et pas toujours celles que vous croyez ! A bon entendeur, salut !
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Chapitre 16 Qu'y a-t-il de plus déchirant que de voir un couple brisé ? Pire ! Qu'y a-t-il de plus déchirant de que vivre un tel cas personnellement ? Cela peut arriver à n'importe qui d'entre nous car nul n'est à l'abri des coups portés par l'adversité. Dans tous les cas, qu'on soit spectateur ou acteur d'une telle tragédie, nous aimerions tous être en possession d'un remède nous menant tout droit au «happy end». J'ai souvent été pressenti par l'un ou l'autre membre d'un couple en pleine dissension ou déjà brisé par une séparation ou un divorce. Des familles voyant leurs espoirs réduits à néant après le départ ou la disparition d’un de ses membres m’ont également souvent appelé. Pour aider le lecteur, voici donc quelques cas traités et sur l'exemple desquels il peut s'appuyer pour aider les autres ou pour résoudre ses propres problèmes. Avant de poursuivre, j'aimerais cependant signaler l'importance du fait suivant : il faut toujours veiller à l'opportunité des actes qu'on va entreprendre pour un retour d'affection ou tout autre type de subjugation similaire (il va de soi que lorsque l'être cher est mort le problème n'existe pas ... à moins de se lancer dans le médiumnité !). Si, pour pratiquer la subjugation, il arrive à l’opérateur d’avoir recours à la radiesthésie, il n'entre pas moins dans les domaines du charme et de l'envoûtement. Je ne veux pas dire que c'est interdit; je désire simplement faire comprendre que chaque opération doit être faite à bon escient sinon, au moindre «échec», l'opérateur et son commanditaire seraient les seuls responsables des problèmes qui surgiraient par la suite. Mais, si vous attendez qu'on vous demande d'agir et si vous suivez les exemples de cet ouvrage, vous ne craignez rien.
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Premier cas Séparation de corps En mai 1989, alors que je me trouvais à Bruxelles, j'ai été contacté par l'ami d'une dame dont le mari était parti pour vivre seul. Disposant d'un peu de temps, je consentis à aider la pauvre esseulée qui me reçut directement, tant on considérait le cas urgent. Le couple brisé avait vingt-six ans de vie commune et ses trois enfants, tous autonomes, avaient quitté la maison familiale depuis un certain temps déjà. S'ils compatissaient avec les malheurs de la mère et s'ils comprenaient tout autant les raisons du père, ils avaient leurs propres soucis et ne pouvaient pas prendre en charge les difficultés sentimentales de leurs parents; c'est d'ailleurs pour cette bonne et simple raison qu'ils ne parvenaient pas à soumettre une idée acceptable à l'un comme à l'autre pour que l'union originale fût retrouvée. J'expliquai donc à ma malheureuse cliente que pour revoir son époux et finir avec lui la vie dans le bonheur, la recette était simple : il lui fallait faire la même chose que lui ! Devant ses yeux écarquillés par l'étonnement, je m'empressai de lui expliquer mon plan. Mais avant, il fallait qu’elle comprenne l’étrange comportement de son époux : croyant avoir rempli correctement son rôle dans l’éducation des enfants, il avait ensuite changé de direction de vie tout seul alors que son épouse tardait à faire la même démarche. «Vous voulez dire qu’il m’aime encore un peu et que j’ai des chances de le retrouver ?» «Il vous aime certainement, mais quelque part la communication n’a pu s'établir quant à la suite de votre vie à deux !» «Vous voulez dire, me demanda-t-elle, que je dois changer de vie moi aussi ? Je dois faire comme lui, aller avec lui, quitter mes habitudes, mes amis, mes meubles; tout ce qui fait mon quotidien ?» «En gros, lui répondis-je, c'est cela; mais, cela ne veut pas dire que vous devez quitter vos amis et votre maison. Seulement, il serait bon maintenant de vous occuper plus et mieux de votre mari, pour qu'il puisse en faire autant avec vous !» Ma cliente commençait à comprendre et je me dépêchai de lui confier ma recette pour que tout cela se fasse sans heurt.
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«Voilà le remède à tous vos problèmes», lui dis-je en lui montrant un pendule de Thoth. «Je vais vous en donner un dont vous userez selon mes conseils. Mais avant tout, vous allez me faire le plaisir de lire un ouvrage enseignant les bases de la radiesthésie». Elle me dit qu'elle n'y connaissait rien et qu'un jour on lui avait même annoncé qu'elle n'avait pas le don. Je la laissai parler quelques minutes afin de bien cerner ses potentialités; j'eus bientôt la confirmation que derrière un léger voile d'appréhension, elle avait effectivement le désir sincère de retrouver son mari au plus tôt : je la sentait relativement prête à s'y employer honnêtement. «Vous vous procurerez l'ouvrage des frères Servranx intitulé "Premiers pas - Vos débuts en radiesthésie" et ensuite vous suivrez les indications que je vais vous donner». Lorsque vous aurez lu le livre conseillé, vous écrirez à votre époux une lettre reprenant les termes suivants : • vous lui direz qu'après le départ des enfants, il vous a fallu un temps d'adaptation pour comprendre et mettre vos gestes et vos réactions au diapason de la nouvelle situation; • vous lui direz en outre que votre plus cher désir est de continuer à voir vos enfants en sa douce et tendre compagnie; • en suite, point primordial, dites lui que vous souhaitez vivre le reste de votre vie en ne vous occupant plus que de lui, chose bien aisée et d'autant plus facile que vos grands enfants sont maintenant autonomes; • vous terminerez votre lettre en disant que le bon temps qui vous reste doit être entièrement consacré à votre seul et unique couple et que les idées et les loisirs ne manquant pas, vous aimeriez les partager avec lui. Lorsque cette lettre sera écrite, vous prendrez un bout de papier blanc et vous écrirez dessus "Retour à la vie commune avec Arthur". Ce sera le mot témoin que vous poserez sur la lettre que vous aurez écrite. Ensuite, à l'aide d'une boîte de crayons de couleur vous tenterez de déterminer le rayonnement coloré que vous allez envoyer à votre mari. Cette couleur doit être le reflet de votre état d'esprit vis-à-vis de ce mari que vous voulez revoir : si vos sentiments sont sincères, cette couleur lui plaira et l'incitera à s'ouvrir, à écouter et à tenter de comprendre; si ce que vous voulez lui dire est vrai, il n'y a alors plus
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de raison pour qu'il refuse. Pour y arriver, il suffit de poser l'index de la main non pendulisante sur le premier crayon et de voir la réaction du pendule; s'il répond "non", passez au crayon suivant, chaque fois en posant la question : "Est-ce que mon projet aboutira si je charge la lettre à mon mari avec l’onde de la couleur une telle?". Lorsque vous aurez déterminé la teinte majeure, vous pouvez, si vous en avez la possibilité, tenter de déterminer plus précisément le rayon exact à charger en cherchant la teinte précise sur un nuancier : pour ce faire, en admettant que la couleur majeure soit le vert, il suffit d'aller dans la section réservée au vert et de poser l’index de la main non pendulisante sur le premier carré vert, du plus pâle au plus foncé, jusqu'à ce que le pendule vous donne l'accord sur une des teintes. Quand la teinte exacte sera déterminée, il vous suffira de garder l'index de la main qui ne tient pas le pendule sur ce témoin et de lancer le pendule dans un mouvement giratoire positif, c'est-à-dire tournant de gauche à droite, ou encore dans le sens de la marche des aiguilles d'une montre, tout en le tenant suspendu au-dessus du témoin posé sur la lettre. Lorsque vous verrez que le pendule ne tourne plus tout à fait en rond, cela voudra dire que le chargement de l'onde qui doit faire comprendre à votre mari que vous l'aimez est terminé. Il ne reste plus alors qu'à envoyer votre missive. «Oh, mais ! Me dit ma cliente, jamais je ne pourrai attendre d'en connaître suffisamment sur la radiesthésie... J'ai bien trop peur qu'une autre femme m'enlève Arthur avant cela. Et tant que cette éventualité existera, je ne pourrai jamais me concentrer suffisamment pour arriver à boucler un tel projet !» Devant un tel désarroi, je décidai d'agir afin de lui faciliter le travail radiesthésique; d'ailleurs, en interrogeant mon pendule, je me rendis effectivement compte que le temps était compté. Je pris donc un petit bloc de papier à lettre de format A5 et je décrivis la situation de ma cliente sur le premier feuillet. Ensuite, interrogeant à nouveau mon pendule, je lui demandai de m'indiquer quel était le rayonnement coloré dont il fallait que ma client use pour charger la lettre à son mari. Il me montra un jaune ocre. J'allai ensuite me faire confirmer une teinte plus précise dans le nuancier : le pendule m'indiqua une teinte faite de 100% de jaune, de 30 % de magenta et de 5% de cyan.
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Pointant alors l'index de ma main libre sur ce petit carré de couleur, je m'en servis comme témoin pour charger tout le bloc de papier à lettre dont se servirait ma client pour écrire à son mari. «Voilà, Madame ! lui dis-je. Vous avez maintenant tout un bloc de papier à lettre. Rentrez chez vous et écrivez la lettre dont je vous ai parlé avec toute la sincérité qui vous caractérise; vous verrez que votre mari vous reviendra. Quant à vous, voici un électret (1) que je vais charger devant vous. Vous le porterez dans une poche ou autour du cou. Cela vous permettra d'attendre le retour de votre mari dans la sérénité et de recommencer la vie commune sur la même longueur d'onde que lui». A l'aide du nuancier et de mon pendule, je déterminai la couleur dont il fallait charger le rayonnement dans l'électret. Il est inutile de vous dire que je ne fus pas surpris de trouver la même teinte que celle qui servit à charger le bloc de papier à lettre : une nouvelle union était bien en train de se former. En un instant, j'eus terminé et ma cliente glissa immédiatement l'électret dans la poche de son chemisier. Un mois plus tard, jour pour jour, je revis mon ami qui me confirma la réussite des travaux faits au pendule de Thoth. Ma cliente avait retrouvé son mari. Ils formaient même le projet de vendre leur maison pour vivre à la campagne ou ils pourraient recevoir leurs enfants et surtout leurs petits enfants tout en se consacrant à leur passion commune : la peinture.
(1) Electret : petit condensateur portatif mis au point au Japon et diffusé sur le marché européen par les frères Servranx - © Laboratoires Servranx, Bruxelles. Cet appareil de radionique se compose, entre autres, d'éléments d'or fin et de cire d'abeille pure contenus dans des emballages spéciaux.
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Deuxième cas Flagrant délit d'infidélité Il y a un peu plus d'un an, j'étais en train de déjeuner tranquillement dans un bistrot du côté de la Sorbonne lorsqu'à la table voisine, la jeune fille seule qui l'occupait eut une sorte de tressaillement violent suivi d’une abondante crise de larme. Je m'assis près d'elle afin de la consoler; au bout d'un instant elle me raconta ce qui l'avait si violemment choquée. «J'étais en train de boire mon potage distraitement. Tout en regardant, par dessus le bol, à travers les plantes vertes et la vitre, j'ai vu mon fiancé se faire embrasser fougueusement par une de mes amies. Le plus effrayant, c'est que tous deux y prenaient un réel plaisir ... » En quelques minutes, j'appris l'essentiel sur ce couple naissant. A entendre la fiancée éplorée, toutes les apparences avaient toujours été sauves, mais ce qu'elle venait de voir remettait tout en question. Je compris tout de suite qu'il était inutile d'entrer dans le débat, à savoir: romprait-elle ou non et si non, quelle attitude adopterait- elle ? Mon charmant vis-à-vis avait du nerf à revendre, elle était prête à se battre et voulait essuyer l'affront qui lui était fait par une action tout en souplesse et en finesse; ceci dans l'unique but de préserver l'homme qu'elle aimait sans faire jouer l'aspect délictuel, ce qui aurait assurément ébranlé leur édifice. «S'il agit ainsi, me déclara-t-elle, c'est que je ne fais pas ce qu'il faut !» «Certes, lui répondis-je, mais votre fiancé est peut- être un infatigable coureur qui cache très bien son jeu...» Elle me rassura sur cet aspect en apportant, sinon des preuves de sa fidélité, du moins une quantité d'éléments tous en faveur du futur mari. «Je pourrais tenter de le faire parler, mais cela risque de jeter un froid entre nous; cela pourrait lui mettre la puce à l'oreille. Ah ! Si seulement il pouvait me dire spontanément ce qu'il attend de moi...»
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Je la laissai encore cogiter un peu et, lorsque je fus sûr de pouvoir l'aider, je lui proposai mon aide. Comme elle possédait un esprit très vif, elle me répondit d'emblée qu'il n'était pas question de jouer à la sorcière pour essayer de coincer un type en l'envoûtant et en supprimant ses facultés de penser ou d'agir en toute responsabilité. «Laissez-moi vous rassurer. Il ne s'agit pas du tout de sorcellerie. Ce que je vous propose de faire est mille fois moins grave que de faire plaisir à un homme en lui faisant manger des mets délicieux pour le retenir à soi jusqu'à la fin de ses jours. Je vous suggère tout simplement de rendre votre environnement plus accueillant en le chargeant avec une onde bénéfique au moyen du pendule de Thoth. D'après ce que j'ai compris, vous vous sentez au mieux de votre forme lorsque tous deux vous avez l'esprit alerte. Cela vous permet d'intellectualiser fortement votre relation et d'en magnifier l'aspect spirituel au maximum. Si les apparences sont trompeuses, ma méthode vous permettra de vous en rendre compte; si, au contraire, la réalité concorde avec ce que vous m'avez dit, la petite bavure de votre fiancée sera vite oubliée. D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? Pourquoi votre fiancé prendrait-il goût aux aventures, puisqu'il pourra consciemment se les offrir auprès de vous. Je pense a voir bien compris votre situation. Aussi, l'onde que je vais charger dans votre appartement vous incitera, vous autant que votre fiancé, à rechercher l'ouverture d'esprit pour construire un bonheur mutuel. Voici ce que je vais faire ... Cet après-midi-là, la jeune femme brossa son cours à l'université et m'emmena dans l'appartement qu'elle occupait avec son fiancé. Une fois sur place, je sortis mon pendule de Thoth et ma planche de témoins de couleurs. Ensuite, je tentai de me faire une idée précise du bonheur que ce couple voulait atteindre. Très rapidement mon pendule me donna l'accord sur une teinte mauve. Cela ne me surprit pas car ils étaient jeunes, il fallait donc qu'il y ait une part de rouge pour que la célébration naturelle de leur jeunesse ait lieu avec harmonie; le bleu était également présent dans cette teinte, bleu qui allait favoriser leur recherche de spiritualité terrestre et divine. Lorsque j'eus tous les éléments bien en tête, je me mis à faire tourner le pendule aussi haut que possible après être grimpé sur une chaise. L'émission du rayonnement du mauve dura environ trois minutes.
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Ensuite le pendule se mit à bouger dans tout les sens ce qui signifiait qu'il ne fallait pas aller plus loin. «Vous avez vu comment j'ai procédé. Il vous suffira de recommencer cette opération toutes les semaines au début. Ensuite, avec votre finesse, vous verrez par vous-même ce qu'il y a lieu de faire.» Je lui donnai les explications habituelles sur la manière de déterminer les couleurs et lui conseillai aussi de lire un ouvrage sur le b.a. ba de la radiesthésie. Cela fait plus d'un an maintenant que ce couple construit son avenir avec bonheur : ce petit prodige vient bien sûr du pendule de Thoth. Aujourd'hui, lorsqu'ils se fixent un but, en commun ou individuellement, mais toujours pour le bénéfice de leur cellule familiale, qui va s'agrandir dans quelques mois, ils ont le réflexe «Thoth». Ils m'ont dit posséder chacun une paire de pendules de Thoth. Un pour la maison, l'autre qu'ils gardent sur eux, car ils ont découvert que c'était un merveilleux protecteur, qui, d'autre part, peut également être sollicité à tout moment. Le pendule qui reste à la maison sert, par exemple, à charger un verre d'eau durant le jour ou la nuit. Lorsqu'ils boivent ce breuvage chargé d'un subtil rayonnement venant de l'infini et concentré dans l'eau par les pouvoirs du pendule de Thoth, ils renouvellent leur quota d’énergie. Le soir par exemple, ils posent chacun leur pendule horizontalement sur un ingénieux petit pivot qui se trouve au centre d'une rose des vents, elle même pivotant sur une planchette rectangulaire de 10 cm par 20 cm. Après avoir déterminé la direction du nord magnétique, ils cherchent la direction en degrés que doit avoir le pendule du Thoth couché pour émettre le rayonnement dont ils ont besoin (Voir illustration : ici, ouest-nordouest; le nord étant à environ 40° à gauche de la verticale). Lorsque ces deux paramètres sont obtenus, il ne leur reste plus qu'à aligner la planchette de bois sur le pendule de Thoth couché et d’y poser, par exemple, un verre d'eau qui se chargera lentement du rayonnement émis par le pendule.
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Au fil de leurs interrogations, ils ont aussi développé une autre utilisation du pendule de Thoth. Sur une feuille de papier, ils décrivent une situation quelconque qui doit avoir lieu chez eux, par exemple : «Dîner demain soir avec Y et Z. Nous aimerions avoir une conversation fournie et intéressante sur un sujet X». Ils posent alors ce témoin-mots sur la planchette décrite plus haut (à la place du verre) et tentent de déterminer la direction que doit avoir, par rapport au Nord magnétique, le pendule de Thoth pour qu'il émette des ondes bénéfiques pour une soirée réussie. Lorsque le dispositif est correctement réglé, ils le placent de manière que le rayonnement du pendule de Thoth atteigne plus ou moins le centre du groupe d'ami qui se réunira, tout en respectant rigoureusement l'angle initial donné au dispositif pour obtenir l'émission colorée voulue (voir ci-après).
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Troisième cas Le jeune homme transi d'amour Je fus un jour contacté par un jeune homme, que nous appellerons Alain, dont toute la vie ne tenait plus qu'au retour de sa belle partie sans laisser d'adresse. Grâce au pendule de Thoth, mon Don Quichotte avait retrouvé la demoiselle à l'étranger (c'est dire si sa sensibilité radiesthésique était valable). Il avait renoué le contact pour se voir aussitôt rabrouer par une lettre incendiaire qui lui promettait aussi une bonne correction s'il osait se présenter en chair et en os, correction qui serait administrée par le nouvel amant. La méchanceté contenue dans la lettre aurait normalement dû guérir notre héros, mais il faut croire qu'il était fortement atteint, pour ne pas dire déjà rongé par la maladie de l'amour passion. Alain me tint à peu près le langage suivant : -
«Il faut qu'elle revienne, sinon je me tue ...»
Sondant la situation à l'aide de mon pendule de Thoth, je me rendis vite compte du tragique de la situation : Alain était déterminé à aller Je lui expliquai donc que pour la faire revenir, j'allais travailler sur lui et non pas sur son amie : dans son état, il n’était pas question qu’il reprenne le contact avec elle; il était impératif qu’il ait d’abord les pieds sur terre et qu’il fut libéré de la passion qui l’aveuglait. Je dus m'y reprendre à dix fois pour lui faire comprendre la démarche que j'allais entreprendre. Je dus aussi lui répéter de nombreuses fois qu'à la fin de mon traitement, il se souviendrait de tout dans les moindres détails et que ma seule intention était de l’aider. Au bout de deux jours de parlotes, je pus enfin commencer mon traitement. Je lui fis prendre une douche et enfin l'envoyai au lit. Lorsque je fus seul, je pus le traiter avec les rayonnements géniaux de mon pendule. Sur une feuille de papier, j'écrivis son prénom et son nom ainsi qu'une courte formule résumant succinctement son état et
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le but qu'il voulait atteindre. Ensuite, j'y collai quelques-uns de ses cheveux et je posai par dessus le tout une planche de témoinscouleurs. Lorsque mon pendule de Thoth me donna l'accord sur une teinte rouge foncé, je n'eus plus qu'à traiter Alain par radionique en chargeant la feuille témoin. Retirant la planche des couleurs et, présentant le pendule de Thoth au-dessus du centre du témoin, je lançai ce dernier dans une forte giration positive. Je mis alors l'index de ma main gauche sur la pastille de rouge foncé de ma planche de témoins colorés et laissai le pendule agir. Lorsque ses girations se firent de plus en plus elliptiques, j'avais terminé la première phase du traitement. Je pris ensuite un électret que je chargeai de la même manière avec l'onde de la couleur bleue. Trois mois plus tard ... Dulcinée et Don Quichotte vivaient ensemble et heureux. Que s'était-il passé ? Grâce au pendule de Thoth, j'avais guéri un homme aveuglé par la passion, passion insupportable pour la femme qu'il chérissait. Quelques jours après notre première et difficile rencontre, Alain s'était effectivement senti soulagé. Il m'avait dit son intention d'analyser les moments pénibles qu'il avait traversés et de les confronter aux qualités qu'il connaissait à sa fiancée partie : «Je fais cela dans le seul but de quantifier l'étendue des dommages causés pour comprendre le mal que j'ai pu faire», avait-il encore précisé. «Mon cher Alain, lui ai-je répondu, votre démarche est digne d'un homme fort et honnête. Seulement n'oubliez pas qu'en amour les torts sont toujours à partager...» Alain fit preuve d'humilité et de dénégation. Il écrivit à Vincianne et, la tête froide, il sut trouver les mots qui la convainquirent de renouer.
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Table des matières
Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16
6 13 18 31 38 49 60 72 77 89 96 102 113 118 122 128
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Imprimé en Belgique Imprimerie De Beurs B – 2200 Borgerhout Dépôt légal : mai 1992
