Littérature arabe moderne, Mme Maleh
Ecrivain soudanais Al- Tayiib Sâlih (ّيب صالحي لط) est un auteur soudanais. soudanais. Il est né au Nord du Soudan en 1929, il a étudié à l’université de Khartoum avant de partir pour l’Université de Londre. Il vient d’un milieu de petits paysans et de profs religieux. Son intention origical était de travailler dans l’agriculture. Excepté un bref instant avant d’être en Angleterre, sa vie professionnelle était dans les médias. Son travail est en général politique, traitan de thèmes tel que la colonisation ou le genre. Salih est considéré comme l’un des meilleuts auteur arabe de nouvelles de nos jours. Ayant étudié avec deux cultures, il les mélange dans ses travaux. Al-Tayyib Salih
Lorque son roman « saison de la migration du Nord » a été publié en arabe à Beyrouth fin 1960, il était acclamé comme le « romancier génial arabe ». En 2001, son travail est traduit en plus de 20 langues. Il a écrit 3 autres romans et un receuil de nouvelles. « Le mariage de Zein » a été interprété en drame en Libye et il a reçu le prix au festival de Cannes dans les années 70 pour le film de Khalil Siddiq, le koweitien. Il écrit pendant plus de 10 ans dans une revue Al Majalla, en arabe, à Londres. Il explore divers thèmes littéraires. Il travaille pour la BBC pour les services arabes et devient directeur général pour le ministère de l’information au Qatar. Qatar. Il fait une carrière de 10 ans à l’Unesco à Paris où il est finalement représentant des états du Golfe. La saison de migration vers le Nord est un roman classique post colonial ou un roman soudanais. Publié en 1966, il parle du retour de l’auteur ou du narrateur, dans son village du Soudan alors qu’il avait passé 7 ans en Angleterre pour ses études. Au jeune étudiant rentré au pays après un séjour en Europe, Moustafa Saïd entreprend de raconter son histoire : celle d'un destin déchiré entre la vie immémoriale de l'Afrique et le mouv mo uvem emen entt de l'Oc l'Occi cide dent nt.. Mous Mousta tafa fa Saïd Saïd en effe effett a pass passéé de nomb nombre reus uses es anné années es en Angleterre, où il a mené des études brillantes, séduit de nombreuses femmes, provoqué le suicide de deux d'entre elles, brisé le mariage d'une autre... Sur sa vie plane une ombre de mystère. Peu de temps après son récit, inachevé, il meurt noyé dans le Nil, alors qu'il était excellent nageur : son confident tentera dès lors de remonter le cours d'une vie complexe, de compr compren endre dre qui fut réelle réellemen mentt le fascin fascinant ant Mousta Moustafa fa Saï Saïd, d, et c'est c'est avec avec une scien science ce dramatique extrême que l'auteur distille les éléments de cette envoûtante enquête.
Al-adab al-‘arabi al- Hadyth Où situer la modernité, la nah dat Apport nouveau pour genres littéraires introduit dans la littérature arabe. - le roman - le théâtre - la nouvelle Le roman, développement et grandes tendances. Qu’est-ce que la modernité ? L’idée de modernité -> Renaissance et mouvement humaniste. En littérature, en Europe, fin du 19 ème siècle, après la révolution industrielle, industrielle, temps moderne.
Dans le monde arabe la modernité= hadâthat opposé au traditionnel= à sâlat . Les imitations pour le clan partisan du modèle européen taklyd . Nahd at at vient de la racine nahad a qui veut dire réveiller, se réveiller. La renaissance, c’est l’éveil, l’essor après la léthargie, la morosité. C’est la fin de l’âge classique, l’invasion moghol (1254), occupation turque (1516 en Syrie, 1639 Hijaz) L’occupation dura des siècles, les territoires arabes étaient répartis en provinces gouvernées par par des des pach pachas as otto ottoma mans ns nomm nommés és par par la gran grande de Po Port rte, e, gouv gouver erne neme ment nt.. Inte Interd rdic icti tion on d’enseignement de la langue arabe, introduction du turc comme langue officielle. Le peuple ne peut plus communiquer. Lois militaires et fiscales, ruine, pauvreté, violence Langue per. Se caractérise par absence de créativité dans tous les domaines, la littérature est marquée par le souvenir (cf. André Miquel : La littérature du souvenir. Rassemblement du savoir religieux. L’Histoire contribue au déclin. Moitié du 19 ème siècle la Renaissance Phénomène de civilisation Début changement dans la société, conquête de Napoléon en Egypte. Liban et Syrie, contact avec Rome pour acquérir des connaissances, échanges d’étudiants. 1627 premier dictionnaire dictionnaire arabe-latin traductions des livres arabes, syriaque et chaldéens : Yousef Djirmanûs farhat, bibliothèque bibliothèque maronite, la première presse à caractères arabes. Louis XIV envoie des missionnaires Écoles : l’arabe est la langue enseignée et propagée. 1584 se crée la 1 ère école maronite, collège protestant 1860 qui deviendra l’Université américaine de Beyrouth. 1874 se crée le Collège St-Joseph, jésuite. Modèle : développement écoles nationales Initiative des écoles missionnaires Développement de l’enseignement au Liban Vague immigrante libanaise aux USA, en Amérique du sud et en Egypte. Contribue à l’essor littéraire. 1798, Napoléon entreprend la conquête de l’Egypte de manière très organisée. ‘abd al-rahman al-djabarty, chroniqueur de l’arrivée de Napoléon en Egypte. ‘adjâíb fy al-darâdjim ûa al-àkhbâr changement social et culturel culture littéraire arabe et collective, visuelle plus individuelle valeurs esthétiques et morales stables, variées et spécifiques. Journaux et périodiques Création du périodique « Dâr al-‘ulûm » Court séjour mais impact décisif Les Français sont chassés : le gouverneur Muhammad ‘Ali 1805-1848, mais ce n’est pas la provi provinc ncee ott ottoma omane ne de la porte porte Sub Sublim limee comme comme les autres autres parce parce qu’ell qu’ellee a une grande grande autonomie, autonomie, programme de réformes C’est lui qui libéré pauss Changement des structures dans l’armée, l’envoi en Europe des gens pour se spécialiser, l’abolition des taxes pour les paysans, lancement de la culture du coton, l’abolition du système législatif, nouvelle législation
1816, sécularisation des écoles, écoles pour les femmes, modernisation des enseignements, rétabl rétablis issem semen entt de la langu languee arabe, arabe, lancem lancement ent de la campa campagne gne de traduc traductio tion, n, class classiqu ique, e, français, italien, anglais fin du 19ème fondation de « madrasat al-luqat » imprimerie Bûlaq et périodiques Ismail 1848-1879 continue les réformes. Le khédive al-khidyaûiy Augmentation Augmentation des boursiers envoyés en Europe, musée du Caire, opéra inauguré en 1869 avec l’ouverture du canal de Suez, institution sociales, politiques et économiques. La fin du règne, protectorat voilé des anglais, extr.privilégies. 1830 occupation de la Tunisie, 1860 occupation de l’Algérie hostilités Le début de la nah dat, dialogue et hostilité, nationalisme au 19 ème siècle. Djamâl al-dyn al-àfqâny et Muhammad ‘abdû voulaient concilier la religion et la modernité. L’émancipation de la femme se nomme : qâsim àmyn. Apport de nouveaux de types intellectuels, les pionniers : râíd, pl. ruûûaâd Introduction de nouveaux genres : - masrah - al-qisat - al-riûât Les habitudes de l’écriture sont bouleversées. L’ornementation, la rhétorique sont laissés au profit du contenu, de l’information, des pensées. On lie la modernité au phénomène de la Nah dat. Le contact de l’Orient avec l’Occident qui a comm commen encé cé au Liba Liban, n, cont contac actt avec avec Rome Rome,, la Tosca oscane ne,, l’Eg l’Egyp ypte te et les les expé expédi diti tion onss napoléoniennes. Muhamma ‘Ali et sa dynastie avec une volonté de moderniser le monde arabe au moyen d’un dialogue avec l’Occident. Impact de l’imprimerie, des écoles, des journaux, les échanges d’étudiants, d’étudiants, les orientalistes et leurs études du patrimoine classique arabe. 2 versants de la Nah dat : Al-ílyâ´, redonner vie, faire revivre Al-íq bâs, l’emprunt, réutiliser réutiliser ce qui est par d’autre, vient de qabasa=emprunter Al-ílyâ´ Se tourner vers le patrimoine littéraire et linguistique arabe pour le développer, développer, le réutiliser et s’y inspirer. Analogie avec la Renaissance européenne (patrimoine grec-italien) On redécouvre d’abord le patrimoine de la littérature populaire : -
Les 1001 1001 nuits nuits (très (très peu peu connu, connu, redécou redécouvert vert grâce grâce à l’int l’intérêt érêt porté par les les oriental orientaliste istess ème ~18 siècle) La première édition arabe date de 1814 à Calcutta, la deuxième de 1854 à Beyrouth. La légend légendee de ‘Antar ‘Antar,, impri imprimé mé en en 1869 1869 à Beyrou Beyrouth th La gest gestee de de Bay Bayba bars rs,, syr syrtt bay bayba bara rass
Le patrimoine classique va constituer un des réservoirs pour les écrivains afin d’alimenter leurs textes, les thèmes de leurs romans, les pièces de théâtre... Une grande partie d’auteurs portent un intérêt à la langue arabe, par exemple Al-Yazdjy, la famille Bûstani au Liban particulièrement. Ils travaillent la langue.
Nâsif Al-Yazdjy, il écrit « le confluent des deux mers », Mudjm’ al-Ba hrayn, en 1840, sur le modèle ancien de la maqamat du 11 ème siècle. La forme est basée sur la maqamat, mais il s’agit en fait d’un manuel de grammaire, de lexicographie, de rhétorique, de stylistique, très didactique. Ce manuel pratique était constitué de 60 chapitres. Le courant positiviste scientifique. Son fils Ibrahim a composé un dictionnaire des synonymes et analogies, Al-Mutawârad (analogie) al-Mutarâdif (synonyme. Il traduit aussi la Bible en arabe. Butros Al-Bustani crée un dictionnaire monolingue arabe, « l’océan de l’océan » mu hyt alMuhyt. Avec Avec son frère il entreprend la création d’une encyclopédie d’une dizaine de volumes, toujours inachevée, le « cercle des connaissances », dâírat al-ma’ârif. C’était surtout des trad traduc ucti tion ons, s, alor alorss on deva devait it inve invent nter er des des mo mots ts ou alor alorss rech recher erch cher er des des anci ancien enss mo mots ts scientifiques pour définir des nouvelles conceptions, outils... De plus il y a une opération de purification de la langue entre les diverses invasions étrangères qui utilisaient des mots turcs et archaïques. Ils visaient une certaine précision lexicale. Les auteurs reprennent les genres littéraires anciens tel que la littérature de voyage, àdab AlRihlat, ou encore la Mu qâmat. Les gens de l’Orient se rendent en Occident et rapportent leurs observations. Le livre de Takhtawi est le premier et le plus connu, « le raffinage de l’Or en résumant Paris » , takhli s alàbryz fy talkhi s bâryz traduit en français « l’Or de Paris », écrit en 1834. Fransys Marrâsh est aleppin, il écrit lettre vers Paris, « ri hlat íla bâryz », en 1867. ‘Ali Mubârak écrit l’étendard de la religion, « ‘alm al-dyn », en 1882. C’est l’histoire l’histoire de deux personnages, l’un anglais, l’autre égyptien, qui rapportent leurs observations de voyage pour informer ce qu’il y a en Occident et parfois dans le pays. C’est un écrit à but instructif. Fârish Shidyâ q, écrivain libanais libanais qui écrit la jambe sur la jambe, jambe, « Al-sâ q íla al-sâ q ». Le héro s’appelle Al-fâryâq qui est un jeu de mot sur son propre nom-prénom. L’auteur ’auteur effectue effectue des observation observationss en Egypte, Egypte, à Maltes, Maltes, en Angleterre Angleterre,, à Paris. Paris. Son livre appa appart rtie ient nt en même même temp tempss au roma romann de voya voyage ge,, àdab àdab al-r al-rih ihla lat, t, ains ainsii qu’a qu’auu sty style autobiographique, autobiographique, la sirat, tout en ayant un caractère social, al-rawâyat al-ídjtimâ’yat. al-ídjtimâ’yat. De plus c’est écrit en style épistolaire, c’est une correspondance. C’est le début de plusieurs genres littéraires. Àdab al-maqâmat était très connu au 11 ème siècle. On raconte des histoires dans des formes, des conférences, genre très pratiqué au 20 ème siècle. Íbrahym al-muwaylihi écrit le livre hadyth ‘ys bin hishâm avec le personnage bady’ al-zamân al-humzâny al- haryry. C’était très ouvert et réaliste, même si c’était très didactique. L’histoire se passe autour de deux personnages, un rawi et un pasha ressuscité qui visitent l’Egypte et l’Europe. Ils découvrent des incompétences, des soumissions et c’est une critique acerbe de la société égyptienne. Ils arrivent à l’exposition universelle de Paris, il y a beaucoup de description. On passe par l’initiation des innovations du 19 ème, 20ème siècle pour le pacha, mais le but de l’auteur est évidemment d’initier les responsables égyptiens et les gens. La structure narrative, l’humour qui entoure ce texte le rend pionnier en ce qui concerne la critique sociale.
Al-íqti tibâz bâz est est un grand grand traduc traducte teur ur-ad -adapt aptat ateur eur.. Il pui puise se dans dans les œuvres œuvres europé européenn ennes es et participe au grand mouvement de traductions de l’époque. Il écrit des pièces de théâtre dans le dialecte égyptien. On adapte Roméo et Juliette en les « martyres de l’amour » mais en changeant la fin, car on ne peut imaginer une fin tragique. Il fait donc ressusciter les personnages et les marie. Les romans sont plutôt arabisés qu’égyptianisés. Tous les grands classiques ont été traduits, entre autre de la littérature française ce qui a permis de poser un nouveau regard critique des lecteurs arabes. Mais peu à peu l’adaptation disparaît pour la traduction littérale. Il a beauco beaucoup up parlé parlé de àdab àdab al-ma al-mahmû hmûs, s, la littér littérat ature ure murmur murmurée ée,, soit soit le contra contraire ire des ornements à outrance de la littérature ancienne. La musique et le rythme interne étaient très important. Abû Mâdy (1889) est né au Liban. Il émigre d’abord en Egypte à un an avec ses parents. Ils y restent jusqu’en 1911, 1911, puis il émigre aux USA. En 1916 il côtoie le groupe d’écrivains arabes de là-bas. Il fonde « al-samyr », l’agréable compagnon compagnon pour ce qu’il sait d’histoires, le bouteen-train. Il était célèbre. Son premier recueil est publié en Egypte alors qu’il n’avait que 20 ans, souvenir de passé, tizkâr al-mâ dy. C’est en fait un recueil de poème. Le deuxième qu’il écrit est publié aux USA en 1919, il est très bon, la maison de roses, bait din al-wurûd, préfacé par Gibran et apparait dans cet ouvrage clairement l’influence l’influence du groupe sur la forme ainsi que le contenu. Même quand il gardait le langage langage traditionnel classique, classique, il arrivait à garder en même temps une grande simplicité. Lui n’était pas bilingue, contrairement à une grande partie des auteurs expatriés. Il écrit en 1927 à New-York New-York le ruisseau, Al-Djadâwil , avec lequel il atteint le sommet de son œuvre poétique. Ensuite, il entre dans une nouvelle phase de doute et de recherche. Il parle de l’existence hors de l’existence de Dieu. Il utilise des images fortes. C’est le premier pas vers la poésie libre. La littérature de l’exil, Adabd al-mahdjar, c’est un mouvement très important de la fin du 19ème siècle.. Il y a en effet un fort exil des auteurs en Amérique du nord, al-mahdjar alshomâly et en Amérique du sud, al-mahdjar al-dhinûby. L’impact de la littérature, et la pensée du monde arabe est plus importante au Nord, la production littéraire y étant plus riche.. Le lien entre la littérature hispanophone avait déjà été passé en partie par l’intermédiaire de l’Espagne. Ces masses d’immigrés avaient besoin de communiquer entre eux, pour se soutenir dans l’exil. Des cercles se sont créés, d’abord sociaux, puis artistique et littéraires. On crée des journaux en arabe, des revues r evues littéraires... littéraires... En 1860 la guerre interconfessionnelle au Liban, la nahdat en Egypte était d’ailleurs écrite surtout par des émigrés libano-syriens. Un groupe cohérent d’écrivains et de poètes en exil constituant un phénomène innovant s’établit. s’établit. C’est une littérature littérature en langue arabe qui se développe dans un pays non-arabophone et qui influence toute la littérature arabe des pays d’origine. Commencé à New-York, autour du monde journalistique, le mouvement prend de plus en pus d’ampleur. La revue al-funûn (les arts, est fondée par Nasyb ‘arydat, libanais, en 1913, édité pendant cinq ou six ans. L’association de la plume, al-râbitat al-qalamiyat. ‘abd al-masyh hadâd.
Khalil Gibran est le président de l’association des plumes. Chrétien maronite libanais né dans un petit village en 1883 à Bshurri. Son père est collecteur de taxes, sa mère, fille de prêtre. 1891 son père se fait inculper pour détournement de fond, la famille émigre. Ils immigrent aux USA en 1895 à Boston, débarquent dans le quartier chinois d’abord. C’est une autorité intellectuelle et il a un grand impacte sur cette nouvelle école des auteurs exilés. Fred Holenday, un photographe homosexuel, intéressant et excentrique, le remarque. Il avait étudié l’anglais et le français. Il dessinait aussi. Les deux traits caractéristiques de Gibran sont la révolte et son côté mystique religieux. Un de ses premiers recueils est les esprits rebelles, alàrûâh al-mutamaridat, écrit en 1908. Khalil al-kafir exprime un sentiment anti-religieux, il montrait un grand mépris envers les institutions religieuses, religieuses, surtout celles du Liban. Il écrit les fiancés des prairies, ‘arâís al-marûdj, en 1906,qui est un recueil de nouvelles. Il attaquait la modernité, les systèmes de l’instrumentalisation des individus, de l’oppression de la nature libre de l’individu. Il a beaucoup parlé de la situation de la femme, critiquait le mariage forcé, le manque d’éducation. Il croyait à la paix, la pureté, la beauté de la nature humaine. Il mettait toujours en balance ces idéaux et la réalité. Il a participé à une révolte littéraire. Il proposait une conception dualiste, le corps opposé à l’esprit. Il a subi l’influence du romantisme romantisme occidental, il est comme le poète-prophète poète-prophète qui se distingue par sa lucidité et sa sensibilité, vivant en désharmonie avec la société. Son livre le plus connu, le Prophète, al-naby, écrit en anglais en 1923est imprégné par ces notions. De même que dans son livre Yasû’ bin la-‘insân, Jésus fils des humains, écrit en 1928. Il présente Jésus comme prophète, mais poète. Sans dimension divine, il n’a plus de lien avec la religion. On trouve aussi dans ce texte l’influence de Nietzsche avec « ainsi parla Zarathoustra », unité du mysticisme oriental. Il meurt à 48 ans, en 1931. Il parl parlee auss aussii de l’an l’ango gois isse se,, les les soum soumis is de la terr terree nata natale le,, la méla mélanc ncol olie ie qui qui ti tien entt du romantisme, qui abouti à une certaine harmonie mystique. Il parle de l’unité universelle, l’univers source de tout. Le « prophète » n’est pas très bien reçu aux USA, les conservateurs conservateurs arabes et les historiens de la littérature arabe disaient que sa langue n’était pas assez classique. Il est difficilement classable et on préfère même parfois simplement ne pas le mentionner. C’est pourtant le principal représentant de la littérature arabe et il a été et est toujours une grande source d’inspiration. La poésie arabe était lue, on apprenait par l’écoute, on connaissait les œuvres par l’écoute. La musicalité est donc essentielle pour un auditoire arabe. Mikhail Nu’am (1889-1988), il était le secrétaire, vice-président de l’association des plumes, il jouissait d’un riche langage de critique et théoricien de la littérature. Il avait le contact avec l’Occident par la Russie. Sa ville natale au Liban lui a permis ce contact, car il a été placé dans une école russe privée. Il y avait en ce temps de nombreuses écoles étrangères, dont certaines des missions missions russes orthodoxes. orthodoxes. Il a été à Nazareth en Palestine pour pour continuer ses études supérieures, toujours en russe. En 9 il part en Russie ou il est inscrit comme séminariste orthodoxe jusqu’en 1911. Cette période est décisive dans sa formation culturelle, il acquiert une bonne connaissance de l’art russe ainsi que de sa littérature. Il nourrit des réticences envers le clergé pour finalement le quitter. Il part étudier à Seattle et rejoint les émigrés libanais à New-York. Il écrit dans la revue Al-Funun. Son livre le plus influent en littérature arabe est le tamis, ou le crible, Al-qurbâl. Il écrit une vingtaine d’articles littéraires et critiques sur. Il écrit un ouvrage qui est comme le manifeste du groupe des écrivains de l’exil. Il appelle à exercer davantage de liberté, à exprimer des émotions subjectives sans obligatoirement rester dans les normes sociales. Il prône aussi une épuration de la langue, laissant les ornements pesants.. Il pense que la monorime et le mono rythme n’était qu’un obstacle devant la création libre et le flux des idées. Il propose une langue arabe limpide et
souple avec une priorité à la voix personnelle. Il pense que l’auteur doit être le transmetteur de l’âme du poète au lecteur. Le théâtre arabe, al-mra h al-‘araby Le théâtre classique n’existait pas. Avant le milieu du 19 ème siècle, il n’y avait pas de théâtre, mais il existait des autres formes de spectacles. Les conteurs dans les cafés créaient une ambiance que l’on peut considérer comme une expérience scénique. Al-hakawâty est une sorte de spectacle populaire qui se passait autour du conteur. Le public y prenait part et c’était une sorte d’animation participative avec une atmosphère théâtrale. Maintenant cette forme existe toujours mais c’est plus touristique voir folklorique. Le conteur est aussi acteur. Il y a aussi le théâtre théâtre d’ombre, d’ombre, khyâl al- zull , très connu en Turquie, Turquie, mais aussi dans les pays arabe arabes. s. On faisai faisaitt venir venir les les troupe troupess d’ext d’extrêm rêmee orient orient,, c’éta c’était it un théâtr théâtree floris florissan sant.t. Les personnages devenaient célèbres et populaires, tel Garguz, soit karakoz en arabe, personnage clé, frondeur et son compagnon ‘ywâ z . Il a eu beaucoup d’impact sur le théâtre européen moderne. Berthold Brecht, allemand, avait été très inspiré du théâtre moderne. La théorie du théâtre moderne, contrairement au théâtre aristotélicien aristotélicien qui prône l’identification l’identification du public au héro, prône au contraire la clairvoyance du public.. Il crée ainsi une distance. Le théâtre No et Kabuki japonais aussi. Pour que le spectateur reste éveillé, il doit savoir que ce n’est qu’un jeu. Il doit donc prendre position. Le théâtre d’ombre se passe dans les palais, les cours, parfois durant les grandes fêtes populaires, et cela dès le 16 ème siècle déjà. Vers la fin du 19ème siècle, le théâtre d’ombre se trouvait dans toutes les rues, des villes ou des villages, les troupes importées firent place ensuite aux propre troupe locale, turque d’abord, puis arabe. Les fêtes shiites, comme ashura, offrait un genre de spectacle par leurs processions plus ou moins spectaculaires (flagellation en groupe rituelle) Les Les dervic derviches hes aussi aussi quelqu quelques es fois fois dans dans leurs leurs fratri fratries es se produi produisai saient ent,, les les plus plus connu connuss évidemme évidemment nt sont les derviches derviches tourneurs. tourneurs. Les gitans gitans ont un développe développement ment propre propre et ne peuvent donc pas être considéré comme participatif au développement du spectacle arabe. Les formes ont tendances à disparaître au profit du théâtre moderne. C’est seulement plus tard que les dramaturges et les metteurs en scène prendront conscience de l’importance de ces formes d’expression. Le personnag personnagee du conteur conteur,, les contes contes populair populaires, es, les costumes costumes traditio traditionnel nnels, s, les danses danses collectives sont utilisées dans le théâtre moderne. Yusef idris était le premier à dire que la campagne égyptienne et son propre personnage théâtrale typique, Al-Samir, le boute-en-train, qui amuse comme un conteur, mais avec plus de variations, mêlant aussi le chant et la musique. Les 1001 nuits sont une source inépuisable, mais on ne les redécouvre qu’à partir de la moitié du 20ème siècle au théâtre. Le résultat du contact du monde arabe avec l’occident c’est le roman, la nouvelle et le théâtre. 1848 mârûn al-naq’âsh, marchand chrétien de Beyrouth présente, à son retour de voyage en Europe, un spectacle « al-bakhyl », soit l’avare, inspiré de Molière. Il a arabisé l’histoire pour qu’elle soit comprise et appréciée, mais c’était chez lui dans sa maison. Un théâtre littéraire ou l’or de l’occident serait coulé dans un moule arabe. Il enseigne les bonnes manières, corrige et bonifie les mœurs.
Il a présenté Abû Hasan al-muqafal, le premier conte des 1001 nuis adapté. Ce sont toutes des comédies qu’il traduit, plusieurs de Molière, dans un arabe en prose et poésie, avec des passages chantés. On voit déjà les germes des tendances futures. Il adapte au théâtre des morceaux choisi s et collés de Molière dans sa pièce « la mauvaise langue », al-salyt alhasûd.. Les aspects moralisateurs avaient un but éducateur pour la nouvelle génération. Son frère Nicolas l’aidait et à sa mort, son frère et son neveu ont repris "l’affaire" . On déguisait déguisait les hommes en femmes femmes à l’époque. En Egypte, vers 1870, 1870, les femmes avaient avaient le droit de jouer, mais seulement déguisées en homme et donc toujours des rôles masculins. Au Liban à cause d’une forte pression politique et sociale, les auteurs émigrent en Egypte. Un jeune Egyptien juif, Y’aqûb sanûûa’ est un précurseur du théâtre. Eduqué en Europe, en Italie, il avait acquis une bonne connaissance des langues étrangères et avait pris gout au théâtre. Ils travaillent d’abord avec des troupes européennes. Il ne produisait alors que des opérettes ou des vaudevilles. Il puise par la suite dans les traditions et c’est le plus grand adaptateur du théâtre européen. Il a donné au théâtre une forme locale. Tartuffe par exemple s’appelle Sheikh Matlûf. Et tout le reste du spectacle est adapté. Les farces et les comédies sont toujours accompagnées accompagnées de musiques et de chants. Il s’attaquera s’attaquera plus tard à des thèmes tabous, tel que la polygamie, al-‘aratyf. Il compare le mariage à un contrat économique dans sa pièce la bourse d’Egypte, bûrsat misr.. Ses pièces sont surtout comiques et certaines d’entre elles ont une dimension politique. Le khédive qui était son ami a ordonné finalement son exil et la fermeture de son théâtre en 1878, l’accusant d’être avec les nationalistes.Environ en 1878, nait le Syrien al Shaikh Abû Abû khalyl al-Qabâny , ancêtre de Nizam Al-qabani. Il est musulman, n’a jamais voyagé en Europe ni ne connaissait de langues étrangères, mais après avoir vu une troupe istanbuliote, ils se lancent à Damas pour faire du théâtre. Il n’avait de moyen que de puiser dans le patrimoine local, ce qu’il fit. Son ambition était de dotée les pays pays arabe arabess d’un d’un moyen moyen tradit tradition ionnel nel mais mais ouvert ouvert dur le monde monde extéri extérieu eurr d’exp d’expres ressi sion on théâtrale. théâtrale. Il se heurte à un certain conservatisme conservatisme social et religieux. Son théâtre est fermé et il émigre alors au Caire. En 17, le Syrien Suleymân al-qrdâhy fonde un théâtre arabe en Tunisie. Salâmar Hidjâzy chantait avec son ûd et interprétait Hamlet en opérette. En 191 Munyr almahdyat ouvre son théâtre au Caire, avec la pièce musicale Carmen. Il fonde le théâtre musical arabe et lance une tendance. Abdel Wahab. Il y a une dizaine de troupe entre 80 et 1915, une polarisation du théâtre. Les mesures répressives ont obligé les troupes à être très prudentes et ils ont alors choisi d’éviter les sujets contemporains. Le mélodrame était en prose et en poésie alors que la farce était plutôt en dialectal, Ces deux genres ont été les dominants. Farah Antûn écrit pour les troupes de théâtre dans la 1 ère moitié du 20 ème siècle. Il écrit un théâtre local, des essais, des romans. Sa pièce, écrite en 1897 parle des croisades de Salahdin et de l’empire de Jérusalem, Salâh al-dyn wa mamlikat waishalym. Tûfyq al Hakym écrit en 1919 la pièce al-zyf al-taqyl, l’eau lourde, soit la présence des anglais. Activité collective exigeant une communication directe avec le public. Le théâtre était une bonne occasion pour créer une langue arabe médiane. Sans utiliser l’arabe classique trop ldur d’accès, l’arabe du théâtre s’approchait plutôt de l’arabe parlé, mais les conservateurs défendaient l’arabe classique et les gens du théâtre se défendaient en plaidant l’entente par le public. L’écrivain égyptien égyptien Ibrahim ramzy écrit une comédie en 1915, l entrée dans les bains est plus difficile difficile que la sortie, dukhûl al-hamâm mish zy khurdjat, avec le personnage du campagnard naïf et les femmes. Du même auteur, le héro de Mansûrat, un drame.
Le théâtre, comme le journalisme, a contribué à la réalisation d’un arabe parlé par les intellectuels. Mahmûd Taymûr, écrivain égyptien écrit une pièce en 1918 ‘usqûr fy qods, puis ‘idâlistâr àfandy, nom propre, personnage principal, le fils qui tyrannise toute la famille. En 1919, il écrit un drame, la-hâeyat, une tragédie qui met en parallèle un mari qui se drogue à la cocaïne. On voit la décadence du mari et l’émancipation de son épouse. Vers la fin des années 20, le théâtre reçoit un apport qui contribue à élever son sérieux. Àhmad shaûqy, premier poète du pays en Egypte, dont tout le monde est fier, commence à écrire pour le théâtre, tout en vers. Il puise ses sujets dans l’Egypte ancienne. Il écrit qambyz, une pièce s du nom d’un pharaon. Il écrit aussi sur la mort de Cléopâtre, mas’asa klyûbâtra, il parle des Mamlûks, de Ptolémée, ‘ali bak al labyr, sur l’Andalousie, àmyrat al-àndalus, une opérette, majnûn wa leyla. Le père du théâtre arabe, qui domine pendant plus d’un demi-siècle le théâtre arabe, c’est Taû fyq al haqym (1898-1987). Né d’une famille au nord de l’Egypte, musulman, Il écrit sur l’occupation anglaise, al dif al faqil. Il étudie au Caire le droit. Les premières pièces qu’il écrit traitent des thèmes modernes, l’émancipation de la femme... al.màt al-djadidat, une nouvelle sur la femme. Sa mère l’envoie à Paris pour qu’il étudie sérieusement, mais il rentre au Caire et se consacre à l’écriture. Entre 1930-1940, il écrit des pièces philosophiques. Les gens de la Caverne, àhl alkahf, en 1933. C’est la première fois que des sujets philosophiques sont abordés dans le théâtre arabe. Il reprend les 7 dormeurs d’Ephèse. C’est l histoire de 3chrétiens qui fuient la persécution d un empereur romain païen. Ils dorment dans la caverne 300 ans et se réveillent en pensant qu’une seule semaine est passée. La nouvelle société est chrétienne et on les honorait comme des saints, parce que c’était les premiers chrétiens. Mais ils ne savent pas s’adapter et la morale est qu’on n’appartient pas à un dogme mais à une époque. Il écrit aussi shahrayâr, en 934, c’est le même nom que le roi dans les 1001 nuits. Il écrit que les 100 nuits sont passées et qu’il s ennuie. Il cherche son salut dans la fuite et la quête du savoir. A son retour, sa femme est dans les bras d’un autre, mais il reste indifférent. Il écrit aussi en 1942 Pygmalion, bydjmâlyûn, l’histoire d’un sculpteur qui fait Galathée et qui demande à Dieu de l’amour de souffler la vie à sa statu. Il tombe ensuite amoureux d’elle. Mais cette histoire légendaire, Taufiq la transforme et écrit que Pygmalion n’est pas satisfait et demande de rechanger sa statue en pierre et la casse pour finalement se suicider. Il écrit aussi un autre Oedipe, almalah àûdyb. Après avoir appris qu’il s’est marié à sa mère, il ne crève pas ses yeux comme dans Sophocle, mais il cherche à rationaliser et propose à sa mère Jocaste de mener une enquête. Sa mère ne supporte pas et elle se pend. Oedipe est désespéré et s’aveugle et part en exil. Il donnera une formulation théorique au théâtre. En 1955 il écrit un livre al-ta’âdolyat, l’équilibre. l’équilibre. C’est une réflexion sur le théâtre, l’équilibre l’équilibre entre le cœur et la raison. Il traite des pièces sociales, politiques, la justice avant la révolution, les déceptions de la révolution des officiers dans al-ayadin yadima et al sultan Hamir. En 1963 il a écrit même du théâtre de l’absurde introduit par Ionesco et Beckett, yâ tâli’ al shadjarat, celui qui grimpe. Les troupes de théâtre proliféraient, les autorités publiques fondaient des instituts pour apprendre cet art qui est devenu connu et reconnu. 191 au Caire, s ouvre le premier institut d’art dramatique. Écrivain, metteur en scène acteur réunis, mais il a été fermé à cause de la mixité.
1944, l’institut supérieur théâtrale arabe s’ouvre au Caire. Le jeu la critique et la mise en scène sont au centre. L’Egypte est le fer de lance du théâtre. C’était un endroit idoine pour le théâtre expérimental, inspirée par le théâtre européen, mais aussi des arts locaux. Yusuf Idris est médecin, écrivain, il a écrit des nouvelles, pour le théâtre, il a remis en cause la forme du théâtre européen et s’est beaucoup inspiré du théâtre grec ancien. Il trouvait que c’était très étranger pour le public arabe. Il a passé son temps à chercher des formes dans la tradition. Il a lancé l’idée de masrah al sãmir alryfy, dans la campagne égyptienne, c’était un personnage important dans les campagnes égyptiennes. Sur la place, les gens se réunissaient et ils créaient es formes de spectacles spontanés avec beaucoup d’improvisation, des chants, des danses, de l’humour. Il écrit une pièce, al-farâfyr, les gens. Il met en scène tout ce qu’il savait de théorique. 2 personnages dont un maître et un serviteur qui s’échangent les rôles. De nouveau il y a une place importante pour l’improvisation, un peu de politique. C’était une forme pour que le public participe au spectacle, mais c’était difficile à réaliser. Sa’da Allah Nûs (1945-199/) est un syrien né dans un petit village, pas loin de Tartous, où il étudie. Il part ensuite au Caire pour faire des études de journalisme. Ill part à Paris, étudie à l’institut théâtral de la Sorbonne, revient à Damas et écrit pour le théâtre. Il avait écrit 2 pièces, très courtes et méconnues et il a fondé une troupe furqyat al masrah. Il écrit 23 pièces pour cette troupe : khaflat samar, min àdjl fy huzyrân en 1968, soit 5 juin, soit le début de la guerre des six jours. La défaite des arabes. Il mettait en scène les causes de cette défaite, les régimes politiques politiques arabes, fondés su r les mensonges et la répression intérieur du peuple. Il avait dispersé dans la salle des acteurs. Il écrit en 1970 al fyl yâ malik al zamân, conte populaire racontant racontant l’horreur que l’éléphant du roi cause à la ville et la peur qui engendre plus de soumission et entraîne la prospérité des éléphants. Les éléphants sont une métaphore pour parler des services secrets. Muqâmarat jàs al mamlûk djâbir, soit l’aventure de la tête du Mamelouk Jabir. Le mamelouk est un esclave, c’est lié à la tradition populaire. C’est en fait un conte retiré des 1001 nuits. La non imitation du théâtre occidental et l’utilisation d’une forme populaire de al Hakawali. Tous les éléments de la pièce dans un café populaire, le conteur distribuait les rôles, les spectateurs sont sur scène. Il écrit un livre théorique en 1970, byadat li masrah ‘araby djadyd, manifeste pour un théâtre arabe nouveau. I a beaucoup de problème avec la censure. Les représentations étaient étaient arrêtées tout de suite, il a subi des problèmes financiers, a arrêté d’écrire pendant 10 ans pour ensuite découvrir qu’il était atteint atteint d un cancer. cancer. Il a ensuite repris l’écriture l’écriture et a écrit la miniature historique, historique, avec comme personnage Ibn Khaldun démystifié, munsanamât târykhyat. Le grand savant aime le pouvoir et a des relations suspectes avec les gens au pouvoir. La pièce est censurée et mal reçue. Il écrit en 1989 le viol, al ‘iqtisâb, qui parle du problème israélo-palestinien. Il présente les deux côtés, en mettant sur un même plan victime et bourreau, il n’y aura de ce théâtre qu’une seule représentation. Le roman arabe, al-riwâyat al-‘arabyat. al-‘arabyat. Les formes narratives qui ressemblent au roman sans vraiment l’être : Il existait avant l’introduction de la notion de roman, diverses formes narratives : le conte, le récit, l’anécdote. Par exemple : Kalila wa Dimna, traduit par Ibn Muqqafa, deux chacals qui racontent des contes, avec des animaux comme protagonistes, dans un contexte de société humaine. Les 101 nuits qui étaient au début conté oralement.
L’écriture étant réservée aux textes religieux ou à ce que l’on considérait comme important, comme la poésie. Hay bin yaqtân de ibn Taqyl, le vivant éveillé, fils de la nature et non de la société. C’est un écrit du 12 ème siècle qui est sous la forme d’une maqamat. L’histoire se racontait dans les assemblées. Bady’ al dyn al hamzâny ou encore al-haryry étaient des auteurs connus. Il y a beaucoup de référence linguistique. L’histoire est contée avec Aisa bin Hisham qui racontait le narrateur avec le vagabond. Abu Fathi Ishandarani. Il y a toujours une histoire de vagabond truffé de références culturelles qui donne à penser à la littérature picaresque. Anû al ‘âlâà al ma’ary nait prè prèss d’Al d’Alep ep au 10ème sièc siècle le.. Il écri écritt l’ép l’épit itre re du pard pardon on,, Risa Risala latt al Rufr Rufran an,, un réci récitt philosophique. Il imagine un personnage qui visite l’enfer et le parados après sa mort et qui rencontre des gens connus et morts. Et il se voit des gens religieux en enfers et pas que des musulmans au paradis. Ca donne à penser à la divine comédie de Dante. 300 ans avant la Nahdat, il y a très peu d’œuvre narrative. Les premières datent du milieu du 19 ème siècle, avec Muhammad Rifa’a Takhtawi un écrit en 1834 l’extraction de l’or den résumant Paris, soit l’or de Paris, takhlis al ‘ibryz fy talkhys bâriz. Il était envoyé avec les premiers étudiants boursiers à Paris en tant qu’imam. Il a appris le Français et a écrit presque un journal d’observation scientifique. C’est comme une narration qui appartiendrait à la littérature du voyage, adab al rihlat. Il parle beaucoup de la société française avec fascination, de leur discipline, de leur amour pour la littérature... Citons aussi l’œuvre de Ahmad Fâris shidyâq, qui écrit en 1855 la jambe sur la jambe, al sâq ila al sâq. sâq. Il y a un côté autobiographique. Un héro qui amène le narrateur dans un voyage. Il avait une grande connaissance des pays méditerranéen et nordique, comme la France et l’Angleterre. Il innove en critiquant le clergé, maronite particulièrement. Son frère a été exécuté pur avoir choisi le protestantisme, et lui-même choisira l’Islam en signe de protestation. Il écrit aussi sur les expressions rares et étranges de la langue arabe, il écrit en prose rimée, le saj’. 1865, Francis al Marash écrit la forêt de la justice qâbat al haq avec aussi des observations, observations, le voyage et des traits autobiographiques. Il expose des idées philosophiques, des idéaux, dans une sorte de conte symbolique, avec le concept de liberté comme fondement de la justice. Farah Antûn, Antûn, grande figure de la Nahdat, écrit un roman philosophique, l’argent, l’argent, la religion et la science ou les trois cités. , al mâl wa al ‘illm wa al dyn àû mudûn thalith. Jeune intellectuel intellectuel révolté, le protagoniste se promène dans 3 villes imaginaires, une ville argent, une science et une religion. Il y trouve des disputes entre les ouvriers et les entrepreneurs. Les propriétaires se basant sur la sacralisation due la propriété privée se lient avec la religion, mais des acti activi vist stes es fini finiss ssen entt par par brûl brûler er les les 3 vill villes es.. Une Une femm femmee surv survit it à l’in l’ince cend ndie ie et épou épouse se l’intellectuel. Il rêve alors d’une cité utopique. C’est la première fois dans la littérature arabe que l’on sépare le pouvoir en trois ainsi. Ebloui par les idées de l révolution française, les auteurs veulent réformer la société. Jiirji zaidan fonde la revue littéraire al Hilal, écrit beaucoup d’histoires romancées, plus que des romans historiques. Son but étant de faire connaître l’Histoire l’Histoire et faire que le peuple arabe reprenne confiance et conscience. Muhammad Husein Hikl, égyptien à Paris écrit Zeinab, publié à Paris, sous un pseudonyme, car le roman est considéré considéré comme un sous-genre. sous-genre. Il est considérer comme comme le premier roman arabe car les personnages sont réaliste, l’environnement aussi, c’est comme une réalité possible. Ce ne sont plus des des idées, des symboles mis en contes. contes. L’histoire c’est c’est Hamid qui est fils du propriétaire des terres au Caire, dans la campagne. Il tombe amoureux de sa cousine Aziza, mais elle se marie avec un autre. Il tombe ensuite amoureux de la paysanne Zeinab. Mais elle aime un pauvre paysan, Ibrahim. Des amours impossibles, tabous entre homme et femme, l’amour impossible de vivre ouvertement son amour... Ibrahim part à a guerre car il ne
peut pas payer la mehrat, la dote, pour épouser Zeinab. Zeinab se marie de force avec un autre paysan, mais elle meurt de chagrin quand Ibrahim meurt au Soudan. Les passages de descriptions et de relations entre la nature et les personnages, on perçoit l’influence de Rousseau. Taha Husayn écrit une œuvre autobiographique, les jours, Al àyâm, préfacé par André Gide. Taha Husayn vécu à Paris, aveugle, marié avec une française. C’est la première œuvre autobiographique arabe. Il n’écrit pas au je et parle de lui comme notre ami, sahibûn. Son récit est de trois tomes, l’enfance, le séjour au Caire à l’université l’université Al-Ahzar Al-Ahzar et son séjour à Paris. Il est d’abord publié dans la revue Al-Hilal. Son style est novateur, une prose loin des ornements rhéto rhétoriq riques ues,, une une écritu écriture re modern moderne, e, épuré épuréee et concis concise, e, liant liant classi classicis cisme me et modern modernism isme. e. Beaucoup d’humour et de critique. Aujourd’hui le roman est un style très important dans la littérature littérature arabe.