Les retraitements CPC Afin de privilégier privilégier une approche économique économique de l’entreprise, l’entreprise, & favoriser les comparaisons comparaisons dans le temps et secteurs d’activité, on procède à des retraitements :
Les SI méritent une attention particulière particulière lors d’un diagnostic diagnostic financier :
La capacité d’autofinancement, CAF La CAF est la ressource dégagée par l’ensemble des opérations courantes au cours de l’exercice. Cette ressource est une source de fnancement propre à l’entreprise (autofnancement). La !A" est constituée d’éléments encaissa#les ou décaissa#les La !A" se calcul à partir du compte de résultat mais tous les produits et charges de ce compte ne sont forcément encaissa#les ou décaissa#les, certains comptes de produit $charge sont donc écartés du calcul%
La CAF se calcule de 2 manières : A partir de l’'% n effet l’' est un solde composé uniquement de postes encaissa#les ou décaissa#les% (u à partir du résultat de l’e)ercice A partir de l’' : •
•
CAF = EBE + Produits encaissables (sauf 775) – charges décaissables n détail : ' *ou I'+ autres produits d’e)ploitation *de gestion courante+ $ autres charges d’e)ploitation *de gestion courante+ produits financiers *a+ $ charges financières *#+ produits e)ceptionnels *c+ transferts de charges d-e)ploitation $ participation des salariés au) résultats $ imp.ts sur les #énéfices / !A" *a+ sauf reprises sur provisions *#+ sauf dotations au) amortissements et au) provisions financiers *c+ sauf : $ produits des cessions d-immo#ilisations $ quote parts des su#v% d-investissement virées au compte de résultat de l-e)ercice $ reprises sur provisions e)ceptionnelles *d+ sauf : $ valeur nette compta#le des immo#ilisations cédées $ dotations au) amortissements et au) provisions e)ceptionnelles
A partir du résultat net :
CAF = ésultat net + Charges calculées ! Produits calculés 0ésultat net de l’e)ercice dotations au) A12S et 3rov d’e)ploitation financières e)ceptionnelles $ reprises sur A12S et provisions d’e)ploitation financières e)ceptionnelles valeur nette compta#le des immo cédées $ produits des cessions d’immo#ilisation $ quote part des su#v d’investissement virées au compte de résultat • • •
• • •
de l’e)ercice / !A"
AC"F #M NE$ ÉLÉMEN!
A%" 2
!&C' (
C)EANCE! (
PA!"F #M NE$ r%A *%+
C%P +
LM -
C -
Total comptable non retraité
"mmo.% en non /aleur 2+ "mmo.% "ncorporelle22
01 3 P4
01 3 P4
"mmo.% en rec% et dé/elp22+ "mmo.% Corporelle2(
01 3 P4
01 3 P4
Crédit0.ail "mmo.ilisation financière 2-62*
51 3 P4 01
3 P4
!toc7s (+
51 51 3 P4
!toc7 outil Créances (-
51 51
Effets escompta.les (-2* Car8es Constatées d’a/ances (-9+
3 P4
01 01 01 01
4P (*
51 01
3 P4 &u51
Ecart de con/ersion actif (; #pas de pro/ision$
01
3 P4 &u 51
01
i/idendes #dist% de .ces$ +++9
01 0 +++9 0,( 1 #"!$
!u.% d’in/estissement +(+ = pro/isions ré8lementées +(*
5 --<* 5,( 1 #"!$
ettes de financement : +#Crédit .ail$ E%& +-+ Pro/% ura.les pour ) = C +* #non fondées$
5,; 1 #net$
ettes du passif circulant : -Comptes d’associés .lo>ués --<6--9 Autres pro/% pour ) = C -*
01
51
01 #.rut$
5,( 1 #"!$
51
01
51
01
5,; 1
0,; 1
5,; 1
0,; 1
Ecart de con/ersion passif -; Total comptable retraité
F" BF et #E$%E&E A'
E F%*$ *E %E,E# E# -%BA (F- ou F)
C’est la partie des ressources durables qui contribue au fnancement de l’acti circulant. FR = Ressources urables ! "mplois #tables = (AC" $ AC%" $ &A) ! (" $ %" $ &')
e.ar/ue 0
B'
Le FR constitue une arantie de liquidit* de l’entreprise. 'ris isol*ment+ le FR,- n’a qu’une sinifcation relatie. 'our d*terminer si son nieau est satisaisant+ il aut le comparer au /FR.
E BE$%& E F%*$ *E %E,E# (BF)
C’est la partie des besoins d’exploitation non fnanc*s par les ressources d’exploitation. Ce besoin r*siduel ait appel à une ressource ! le FR ! d’o0 l’appellation 1 /esoin en Fonds de Roulement 2. /FR = (AC" $ AC%") ! (" $ %")
e.ar/ue 0 3n distinue entre le /FR" ou /FR d’exploitation (/FR" = AC" ! ") et le /FR%" ou /FR 4ors exploitation (/FR%" = AC%" ! %").
C'
A #E$%E&E (#)
C’est la di5*rence entre l’acti de tr*sorerie et le passi de tr*sorerie. & = &A ! &'
*'
EA#&% E#E F" BF E# #E$%E&E
& = FR /FR
Co..entaire 0
Cette relation d*coule de la r6le d’*quilibre du bilan (&otal Acti = &otal 'assi). FR7/FR 8 Financement total du /FR et exc*dent de ressources en tr*sorerie. FR9/FR 8 Financement partiel du /FR. La di5*rence est fnanc*e par cr*dit bancaire.
AA1$E *E 2E3&&BE F&AC&E A'
A E-E *E 2E3&&BE F&AC&E ,&&,,
Les emplois stables doient :tre fnanc*s par des ressources durables.
Co..entaire 0
;l s’ait d’une r6le de bon sens et de prudence. "n e5et+ les ressources attendues des actis immobilis*s s’*talent sur la dur*e de leur ie et il est loique de ouloir utiliser ces ressources pour rembourser les fnancements correspondants.
B'
C%4EECE F – BF
"n ait+ le respect strict de la r6le de l’*quilibre fnancier minimum ne arantit pas totalement l’absence de probl6mes de tr*sorerie. C’est pourquoi on estime qu’une 1marge de sécurité 2 est n*cessaire. Cette mare est le F. B 8 Ces probl6mes de tr*sorerie sont dus au d*calae entre les op*rations et leur r6lement+ ainsi qu’aux diers al*as.
C' F – BF 0 E$ CA$ P%$$&BE$ Cas Congurations Anal6se - FR et /FR 7 < $ituation idéale si l’exc*dent de tr*sorerie est plac*. Cas - FR 7 /FR - donc & 7 < Cas 8 Cas 9 Cas ;
-
FR et /FR 7 < FR 9 /FR donc & 9 < FR9< et /FR7< FR 9 /FR donc & 9 < FR7< et /FR9< FR 7 /FR donc & 7 < FR9< et
Cas tr6s r*pandu parmi les entreprises industrielles. La tr*sorerie nette n*atie est fnanc*e par des concours bancaires à court terme. Cas tr:s criti/ue. Le fnancement du FR et du /FR requiert le recours à d’importants concours bancaires à court terme. Cas Est6me de placement de la tr*sorerie positie pour onctionner en tr*sorerie ?*ro. Cas tr6s r*pandu dans les entreprises de rande
Cas 5
-
Cas >
*'
-
/FR9< distribution. Ces soci*t*s d*aent une tr*sorerie FR 7 /FR positie. donc & 7 < FR9< et Le FR est insu@sant pour permettre à l’entreprise de /FR9< d*aer de la tr*sorerie. Le recours aux cr*dits bancaires est s>st*matique et permanent. FR 9 /FR donc & 9 <
AC#&%$ ? E#EPE*E P% E*&E E BF
Acc*l*rer la rotation des stocs R*duire le cr*dit client Alloner le cr*dit ournisseur
AA1$E *E$ E$$%CE$ *ABE$ %b@et 0 Cette anal>se a pour obBet d’appr*cier l’ind*pendance de l’entreprise à l’*ard de ses pr:teurs.
e.ar/ue 0
L’ort4odoxie fnanci6re accorde une importance consid*rable à la proportion qui existe entre les capitaux propres (C') et les dettes fnanci6res ().
:gle 0
1 Le montant des dettes fnanci6res ne doit pas exc*der le montant des capitaux propres 2.
A'
A CAPACE #4E%&3E *2E*E##E,E#
C’est l’aptitude de l’entreprise à obtenir de noueaux concours externes de fnancement à mo>en et à lon terme. Capacit* "ndettement = C'
B'
E A#&% *2A#%%,&E F&AC&EE
Ratio = ettes Financi6res Capitaux 'ropres = C'
Anal6se 0
-
C'
La aleur de ce ratio doit :tre in*rieure à D. ans le cas contraire+ les pr:teurs supporteraient la maBeure partie du risque de l’entreprise+ ce qui les inciterait à ne pas rester neutres à l’*ard de la estion de celleci+ laquelle perdrait son autonomie. 'ar ailleurs+ ce ratio permet aussi de mesurer la capacit* de r*sistance de l’entreprise aux al*as conBoncturels susceptibles d’a5ecter sa rentabilit*.
2EFFE# *E E&E (EEA-E)
3n appelle 1 e5et de leier 2 l’incidence de l’endettement de l’entreprise sur la rentabilit* de ses capitaux propres (ou rentabilit* fnanci6re).
For.ule 0
R = (D ! ;s) Re $ (D ! ;s) (C') (Re ! ;d) Aec 8 R 8 Rentabilit* Financi6re ;s 8 &aux de l’;# Re 8 Rentabilit* *conomique 8 Eontant de la dette C' 8 Eontant des capitaux propres ;d 8 &aux de l’endettement
Anal6se 0 -
Le rapport (C') est appel* 1 leier fnancier 2 L’expression (D ! ;s) (C') (Re ! ;d) mesure l’e5et de leier. #i Re7;d 8 e5et de leier positi et R aumente lorsque C' aumente. #i Re9;d 8 e5et de leier n*ati et R diminue lorsque C' aumente.
AA1$E *E 2E*E##E,E# -%BA %b@et 0 Cette anal>se a pour obBectis de comparer l’endettement lobal aux C' et à la CAF+ et d’*tudier la part des concours bancaires courants dans l’endettement lobal.
Calcul 0 "- = ettesassoci*s $ F 1classiques2 $ Cr*dits bancaires courants (> compris "",")
A' &,P%#ACE *E 2E*E##E,E# -%BA CAPA P%PE$ atio 0 "ndettement -lobal Capitaux 'ropres
Anal6se 0
E:me interpr*tation que le ratio d’autonomie fnanci6re. /ien que certains anal>stes estiment que ce ratio ne derait pas :tre sup*rieur à + il n’existe pas de normes en la mati6re. C’est l’*olution dans le temps de ce ratio qui est sinifcatie.
B' &,P%#ACE *E 2E*E##E,E# -%BA CAF atio 0 "ndettement -lobal CAF
Anal6se 0
Ce ratio mesure la capacit* de l’entreprise à rembourser ses dettes. "n principe ce ratio ne doit pas d*passer G. "n d’autres termes+ l’endettement lobal ne doit pas exc*der G ois la CAF que l’entreprise d*ae. ne autre aHon de l’exprimer consiste à dire que la dur*e de remboursement de l’endettement lobal à l’aide de la CAF doit :tre in*rieure à G ans.
C' &,P%#ACE *E 2E- C%C%$ BACA&E$ C%A#$ atio 0 Cr*dits /ancaires Courants "ndettement -lobal
Anal6se 0
Ce ratio traduit l’arbitrae r*alis* par l’entreprise entre emprunts à lon et mo>en terme et les cr*dits bancaires courants. ne orte proportion de cr*dits bancaires courants dans l’endettement peut sinifer une situation de uln*rabilit* qui tient à la pr*carit* de principe de ce t>pe de ressources et à son coIt.