1
Poucet et son Ami! Le Beau Beau livre livre de Poucet Poucet !
Poucet à Paris Paris !
Avec POUC s'achè hève ve notr notre e méth méthod ode e de lect lectur ure e POUCET ET A PARI PARIS S, s'ac CHAR CHARLO LOT-G T-GÉR ÉRON ON.. Vous Vous avez avez main mainte tena nant nt à votr votre e disp dispos osititio ion n un instru instrume ment nt de trava travailil comple complet, t, qui vous vous servi servira ra fidèle fidèlemen ment, t, des des leçon leçonss d'initiation à la pleine lecture courante.
Des livres
Un matériel
- Poucet et son Ami (deux livrets ou livre unique) - Le Beau Livre de Poucet (Premier livre de lecture courante) - Poucet à Paris (Deuxième (Deuxième livre livre de lecture lecture courante courante CE I) le plus complet qui soit. - ses grandes grandes Images pour amorcer les leçons, - ses mots-clefs pour fixer les connaissances, - ses tableaux tableaux de lecture lecture pour vous éviter éviter les fastidieuse fastidieusess copies, - ses timbres en caoutchouc, - ses jeux d'images simples, ses carnets de jeux de lecture. - son livret-guide qui vous aidera pas à pas.
2
Méthode de lecture Chariot-Géron
Poucet Po ucet à Paris Deuxième livre de lecture courante Cours élémentaire 1 K année et classe de 10'
Illustrations de François Garnier
ÉDITIONS ROSSIGNOL MONTMORILLON (Vienne) Edition Editi on Rossigno Rossignoll 1961
3
PRÉFACE Pendant les grandes vacances Poucet est allé à Paris (1) avec sa maman, retrouver sa cousine Annette, son oncle André et sa tante Madeleine. Peu à peu il apprend à connaître et à aimer cette grande ville. Vous allez faire avec Poucet un joli voyage à travers la capitale de notre pays. Vous y verrez les beaux monuments que le monde entier admire. Vous vous promènerez avec votre ami, en taxi, en métro, en autobus, en bateau-mouche. Avec lui vous visiterez les Halles, le jardin des Tuileries, l'aérodrome d'Orly. Vous regarderez vivre les gens : chez eux, dans la rue, dans les magasins, au restaurant; et même vous assisterez à des courses de chevaux. Grâce aux claires photographies et aux beaux dessins qui illustrent le récit, vous aurez plaisir à suivre nos amis dans leurs promenades à travers la capitale. Nous vous souhaitons souhaitons de bien vous amuser amuser et vous vous disons disons : " Bon Bon voyage à Paris "
(1) Voir la dernière leçon leçon de la méthode de lecture " Poucet Poucet et son ami ".
4
TABLE DES MATIÈRES Pages (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11) (12) (13) (14) (15) (16) (17) (18) (19) (20) (21) (22) (23) (24) (25) (26) (27) (28) (29) (30)
(31) (32) (33) (34) (35) (36) (37) (38) (39) (40) (41)
En taxi dans Paris Vers la maison Dans l'ascenseur Chez hez la maman d'An 'Annette La mais aison de cousi usine Anne nnette tte La concierge Le métro Sur le quai du métro Dans le métro L'escalier mécanique du métro La tour Eiffel Dans la tour Eiffel En haut de la tour Eiffel Le retour à la maison En autobus Au jardin des Tuileries Autour du bassin La place de la Concorde Le terrain d'aviation Sur la terrasse de l'aérogare Un avion Le départ de l'avion L'arrivée de l'avion Les hommes « sandwichs » Dans un grand magasin Une rue de Paris le soir Le long de la Seine Dans le bateau-mouche Dans le bateau mouche (Suite) Au restaurant Au restaurant (Suite) Au restaurant (Suite) Les marchands d'oiseaux Les marchands d’oiseaux (Suite) Un camelot Poucet va au zoo Les singes du zoo Avec les lions et les tigres Les courses de chevaux Les courses de chevaux ( Suite) Dernier soir à Paris
6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86
5
1. En taxi dans Paris 1. — « Venez par là, dit l'oncle André, nous allons prendre un taxi pour aller à la maison.» maison.» Il les les emmè emmène ne vers vers une une rang rangée ée d'au d'auto tomo mobi bile less qui qui atte attend nden entt les les voyageurs. « Veux-tu, Poucet, que nous prenions cette belle voiture rouge et noire? » Poucet sourit; la voiture lui plaît. Oncle André dit quelques mots au conducteur et tout le monde s'installe dans le taxi. Le chauffeur abaisse un petit drapeau drapeau fixé sur une espèce de boîte près du pare-brise. pare-brise. Poucet la regarde curieusement ; il se demande à quoi elle peut bien servir. Son oncle s'en aperçoit et lui dit : « C'est un compteur, Poucet. » 2. — Maintenant le taxi roule dans Paris. Poucet ne parle pas et il serre bien fort la main de sa maman.
6
Il est sûrement très content d'aller en automobile, mais il est inquiet. Il n'a jamais vu tant de voitures. En voici qui se croisent ; d'autres, qui semblent très pressées, passent devant le taxi, si près qu'elles le frôlent. Et comme elles vont vite ! 3. — On arrive à un carrefour. Oh ! la voiture qui est devant celle de Poucet vient de s'arrêter. « Cette fois, c'est l'accident », se dit Poucet. Et il ferme les yeux. Mais non, le taxi a freiné. Les voyageurs ont été un peu secoués sur leur siège, mais la voiture s'est arrêtée à quelques centimètres de celle qui est devant. Poucet est devenu tout pâle. « Il ne faut pas avoir peur, Poucet, lui dit Annette. Les chauffeurs de taxi parisiens conduisent très bien.
7
2. Vers la maison 1. — Poucet Poucet est un peu rassuré. rassuré. Il ne surveille surveille plus les voitures voitures qui doublent ou qui croisent le taxi. Il regarde à droite, à gauche. Partout des magasins et, sur les trottoirs, beaucoup de monde. Il n'en a jamais tant vu. « C'est la foire ? demande-t-il. — Mais non, Poucet, dit Annette, Annette, c'est comme ça tous les jours. » Papa lui avait bien dit que Paris était une grande ville, qu'il y verrait beaucoup de gens, mais il n'avait n'avait pas imaginé cela. 2. — II est étonné aussi aussi de la hauteur des maisons. maisons. Il a beau se coller coller le nez à la vitre et se tordre le cou pour mieux regarder en l'air, il n'arrive pas à voir les toits. « Vous en avez de grandes maisons, dit-il à sa cousine.
8
— Bien sûr, mais nous n'avons pas, comme toi, une maison pour nous seuls ; chaque famille habite dans une petite partie de la maison ; nous avons des voisins, au-dessous de nous, au-dessus de nous et à côté. »
3. — « Regarde la tour Eiffel, Poucet », dit maman. Il aperçoit le haut de la grande tour. Elle ressemble bien à ce qu'il a admiré sur une carte postale. «Nous irons la voir de plus près demain ou après-demain», dit l'oncle André. Maintenant le taxi roule dans des rues où il y a moins de magasins. Bientôt il s'arrête devant une haute maison. «Nous sommes arrivés, tout le monde descend», dit l'oncle André, en sortant de la voiture suivi des trois autres voyageurs. Il donne de l'argent au chauffeur et tous se dirigent vers une grande porte.
9
3. Dans l'ascenseur 1. — Poucet reste un peu en arrière du groupe et lève les yeux vers le ciel. Toutes ces maisons qui semblent n'en faire faire qu'un qu'une, e, immen immense, se, le surpre surprenne nnent. nt. Annette devine son étonnement et sourit. « Allons, Poucet, ne traîne pas, lui crie sa maman, tu contempleras la rue une autre fois. » Ils entre ntrent nt dans un coul couloi oirr très très large. « Là, à droite, c'est la loge de la concierge, lui dit Annette. — Poucet n'a jamais entendu entendu parler de conc concie ierg rge, e, répo répond nd oncl onclee Andr André, é, il faudra lui expliquer ce qu'elle fait. » Puis il se tourne vers sa maman f et dit: « Comme nous habitons au cinq cinqui uièm èmee étag étage, e, nous nous allo allons ns pren prendr dree l'ascenseur. — Où est-il l'ascenseur? » dit tout bas Poucet à sa maman. Mais déjà Annette a ouvert une porte en fer et elle s'est installée dans une sorte de caisse en bois avec des vitres. Maman y entraîne Poucet. Poucet trouve cela amusant d'être enfermé dans cette cabine. 2. — Oncle André appuie sur un bouton. On entend un petit bourdonnement. bourdonnement. Et voilà la cabine qui s'élève. Poucet se sent soulevé en l'air, comme lorsqu'il se balance avec
10
un camarade plus lourd que lui. Mais ce n'est pas désagréable. Et puis c'est amusant de voir passer très vite les paliers. « Crois-tu qu'il y en a de drôles de choses à Paris ! » dit maman. L'ascenseur s'arrête. 3. — L'oncle ouvre de nouveau la petite porte en fer et tous sortent. Cette fois, c'est Annette qui referme la porte et appuie sur un bouton. Voilà la cabine qui redescend. Poucet est émerveillé. Il se penche et regarde à travers les barreaux la cabine qui disparaît dans la cage. «J'ai entendu la porte de l'ascenseur et j'ai deviné que c'était vous », dit une dame qui apparaît sur le palier. Elle prend Poucet dans dans ses ses bras bras et l'em l'embr bras asse se bien bien fort fort,, puis puis elle elle embr embras asse se auss aussii maman.
11
4. Chez la maman d'Annette 1. — « Comme je suis heureuse de vous accueillir à Paris ! s'exclame tante Madeleine. Avez-vous fait un bon voyage? N'êtesvous pas très fatigués après ce long trajet? — Notre voyage a été excellent, Poucet a fait un bon somme dans le train. — Ton Papa va-t-il bien, bien, Poucet? — Très bien, je vous remercie, répond maman. — N'a-t-il pas eu du du regret de vous laisser laisser partir seuls? — Il aurait bien voulu nous accompagner; accompagner; mais cela n'était pas possible. — Mais je vous laisse sur le palier, dit tante Madeleine, Madeleine, entrez vite ! Vous allez d'abord vous débarrasser de vos bagages et de vos vêtements. » Pouce ucet, lui, ui, est tout out occupé cupé à rega regard rdeer. Il trou trouve ve tan tante Madeleine très gentille. Elle les conduit à une jolie petite chambre tapissée de papier à fleurs rosés. « Vous coucherez tous les deux dans la chambre d'Annette. J'espère que vous y dormirez bien. Le cabinet de toilette est à côté. Installez-vous comme si vous étiez chez vous. Nous sommes bien contents d'avoir votre visite.
12
Les voyageurs quittent leurs manteaux et vont dans le cabinet de toilette. Poucet et sa maman se lavent les mains et le visage. « Un peu d'eau fraîche, cela fait du bien quand on a mal dormi», dit maman. 2. — « Maintenan Maintenant, t, à table table ! » Tante Madeleine Madeleine verse verse dans les bols du chocolat au lait fumant. Poucet en respire la bonne odeur. « Prenez des croissants, ils sont encore chauds, je viens de les acheter. » Poucet trouve très bon le déjeuner de sa tante et il mange de bon appétit deux gros croissants. 3. — Les grandes grandes personne personness parlent parlent de papa, de la petite petite maison de la forêt et alors Poucet pense à son ami. « II doit être bien triste de ne pas me voir ce matin. » Mais Annette l'entraîne vers la fenêtre en lui disant : « Viens voir Paris ! »
13
5. La maison de cousine Annette 1. — Annette Annette écart écartee les deux batta battants nts de la fenêtr fenêtre, e, prend prend Pouc Poucet et sous sous les les bras bras et s'ap s'appr prêt êtee à le soul soulev ever er quan quandd tant tantee Madeleine intervient : « Je veux bien que vous regardiez par la fenêtre, mais il ne faut pas vous pencher pencher car vous pourriez pourriez tomber. — Comme nous sommes haut ! dit Poucet en regardant la rue. Tu vois, ois, Anne Annett ttee, comm mmee les pas passant santss par paraiss aissen entt peti etits. ts. Ils ressemblent à des nains et les voitures, elles, ressemblent à des jouets. 2. — C'es C'estt que que nous nous habi habito tons ns au cinq cinqui uièm èmee étag étagee de la maison, dit la maman d'Annette. A Paris, les maisons sont bien plus hautes que la tienne. On appelle ces grandes maisons des immeubles. Le nôtre a sept étages. C'est comme si on empilait, audessus de ta maison, sept autres
14
comme elle. Celle du bas, c'est le rez-de-chaussée, celle qui est au-dessus s'appelle le premier étage, puis c'est le deuxième étage et ainsi de suite. « Au rez-de-chaussée, il y a la concierge. Nous irons lui dire bonjour. A chaque étage, il y a trois appartements. Ainsi, dans notre immeuble, il y a vingt et un appartements habités par vingt et une familles. » Annette est très fière d'ajouter : « 11 y a plus de gens dans notre immeuble que dans les petits villages de ta campagne. » 3. — Alors Poucet essaie de compter les autres immeubles de la rue et de deviner combien il peut y avoir d'habitants. Mais c'est trop compliqué pour lui; il ne sait pas assez bien compter. Il pense seulement : II y a beaucoup de monde à Paris.
15
6. La concierge 1. — « Annet nnette te,, voud voudra rais is-tu -tu alle allerr fair fairee des des comm commiss issio ions ns dans dans le quartier ? — Oui, ma petite maman, mais je voudrais bien emmener Poucet avec moi. — Naturellement, Naturellement, Poucet va t'accompagner. t'accompagner. Tu feras attention attention à lui lorsque vous traverserez la rue. » Un pani panier er au bras bras,, les les deux deux enfa enfant ntss desc descen ende dent nt les les esca escali lier ers. s. Ils Ils croisent la concierge qui, avec un balai, une éponge et un seau d'eau, nettoie le couloir d'entrée. 2. — « Bonjour, madame. Vous voyez, mon petit cousin est arrivé. — Bonjour, Annette. Annette. Bonjour, bonhomme. — Il s'appelle Poucet, Poucet, précise Annette.
16
— Alors, Poucet, tu es content content d'être à Paris? Paris? — Oui, madame. — Tu vas en voir de belles belles choses! — Bien sûr! Pour le moment nous allons faire des commissions», commissions», dit Annette. En march marchant ant sur le trotto trottoir, ir, Pouce Poucett dema demande nde à sa cousine: « Dis-moi ce qu'elle fait, la concierge. 3. — A Paris, dans tous les immeubles, il y a une concierge. Elle habite une « loge au rez-de-chaussée. Comme tu as vu, elle nettoie le couloir d'entrée, les escaliers. Elle reçoit le courrier pour tout tout le mond mondee et elle elle le dist distri ribu bue. e. C'es C'estt auss aussii la gard gardie ienn nnee de l'im l'imme meub uble le.. Elle Elle ouvr ouvree la port portee et rens rensei eign gnee les les visi visite teur urs. s. Pour Pour ouvrir la porte, il lui suffit d'appuyer sur un bouton se trouvant dans sa loge. »
17
7. Le métro 1. — De retour retour à la maison, Poucet s'est allongé sur un un divan en attendant attendant l'heure du déjeuner. déjeuner. Il s'est s'est endormi endormi aussitôt. aussitôt. Maman a dû le le réve réveil ille lerr en lui lui donn donnan antt un bais baiser er sur sur le le fron frontt et en lui lui murmurant : « Viens, mon Poucet, il est temps de passer à table. » Pendant le déjeuner, Poucet demande quand on l'emmènera visiter la tour Eiffel. « Cet après-midi, si tu n'es pas trop fatigué, lui répond oncle André, et nous prendrons le métro. — Mais je ne suis pas pas fatigué », s'écrie s'écrie Poucet. Il est heureux d'aller voir la tour Eiffel, mais aussi de circuler dans ce train qui passe sous les maisons, sous les rues, et quelquefois quelquefois sous la rivière. 2. — Le repas repas terminé terminé,, Poucet Poucet s'en s'en va avec son son oncle oncle et sa cousine. Maman est restée pour se reposer et bavarder avec tante Madeleine. Après avoir fait quelques pas sur le trottoir, les trois promeneurs descendent un escalier entouré de grilles. Ils arrivent dans une salle bien éclairée qui ressemble à une
18
salle de gare. Poucet y voit un guichet, une marchande de livres et de journaux, comme dans les gares de chemin de fer. Oncle André achète des tickets et en donne un à chacun des deux enfants. 3. — Puis tous les trois suivent un couloir voûté et revêtu de carreaux de faïence, descendent des escaliers et arrivent sur un quai. A l'entrée, une dame, coiffée d'un bonnet de police, poinçonne leurs tickets. Pendant tout ce trajet sous terre, ils ont croisé beaucoup de gens qui paraissaient très pressés. Presque tous marchaient vite, quelques-uns même couraient. «Pourquoi vont-ils si vite? demande Poucet. — A Paris, dit Annette, Annette, les gens se dépêchent dépêchent toujours. »
19
8. Sur le quai du métro 1. — Poucet Poucet regarde regarde autour autour de lui. C'est C'est encore encore un couloir, couloir, mais beaucoup plus long et plus haut que ceux qu'il vient de traverser. Au milieu, il y a un fossé profond où brillent des rails. De chaque côté du fossé, beaucoup de voyageurs attendent le train. Quelques-uns sont assis sur les bancs fixés le long des murs, mais la plupart sont debout sur le quai. Poucet se trouve un peu perdu. Il ne lâche pas la main de sa cousine. 2. — Une sorte de bruit de tonnerre le fait sursauter et, presque aussitôt, sur la voie la plus éloignée, arrive un petit train de cinq voitures bondées de voyageurs. Des portières claquent : des gens descendent, d'autres montent. Un nouveau claquement de portières et le train
20
disparaît dans le trou sombre avec un bruit sourd qui diminue. 3. — Presque aussitôt on entend un nouveau grondement et un train, pareil à celui de tout à l'heure, s'arrête devant eux. Il est à peine arrêté que des messieurs sont descendus. Oncle André pousse vite les deux enfants dans le wagon. Il y a déjà beaucoup de voyageurs, mais tout le monde se serre pour faire place aux nouveaux arrivants. Les portières se ferment toutes seules avec un bruit sec et voilà le train qui démarre. « Tiens-toi bien, Poucet », dit Annette. Malgré cela, le départ du train le fait tituber, et il serait peutêtre tombé s'il n'y avait pas eu tant de voyageurs dans la voiture.
21
9. Dans le métro 1. — Cramponné à la barre d'appui, Poucet observe les gens qui l'ent l'entour ourent ent.. Presqu Presquee tous tous sont sont silenc silencieu ieux. x. Certai Certains ns lisent lisent un journal, d'autres un livre, livre, d'autres encore sont immobiles immobiles et semblent ne rien voir. Bientôt trois voyageurs abandonnent leurs sièges ; oncle André s'avance vers les places devenues libres et dit : «Viens par là, Poucet, tu seras mieux.» Annette l'entraîne et le fait asseoir à côté d'elle près d'une vitre. Il sourit à son oncle pour le remercier. Il est plus à son aise ici, il étouffait un peu, au milieu de la cohue. Peut-être aussi éprouvait-il un peu d'inquiétude au milieu de ces inconnus? Il ne s'était encore jamais trouvé dans dans une telle foule. foule. Comme il ne comprend pas trop pourquoi les voyageurs ont abandonné leurs places il en demande l'explication à Annette qui lui répond : «Ces gens vont sûrement descendre à la prochaine station. » Maintenant il regarde par les vitres du train, mais il n'aperçoit que des murs sales, éclairés faiblement par
22
quelques petites lumières. Il est dans un vrai souterrain et de nouveau il est inquiet. Si le train s'arrêtait là, que deviendrait-il? Oncle André pourrait-il le ramener vers sa maman? 2. — Mais, de nouveau, voici voici une lumière lumière plus vive. C'est une gare gare semb sembla labl blee à cell cellee qu'i qu'ill a quit quitté téee. Un arrê arrêtt brus brusqu que, e, des des voyageurs qui montent, d'autres qui descendent et le petit train repart et s'enfonce bien vite dans le souterrain. Une autre gare, puis une autre; cela finit par devenir amusant puisqu'on ne reste pas longtemps dans le tunnel sombre. 3. — «A la prochaine prochaine station, station, nous descendo descendons», ns», dit oncle oncle André. Annette prend son cousin par la main et ils se rapprochent des portières.
23
10. L'escalier mécanique du métro 1. — Un nouvel arrêt brusque. brusque. Un monsieur monsieur ouvre les portières portières et nos amis descendent descendent de la voiture. Poucet est heureux d'al d'alle lerr retr retrou ouve verr la lumi lumièr èree du soleil. Sur le quai, il est un peu bousculé. bousculé. . Beaucoup Beaucoup de voyageurs sont descendus du train et presque tous se hâtent. Les uns se dirigent d'un côté, les autres vont dans un sens opposé. Cela surpr surpren endd Pouce Poucett qui dema demand ndee à Annette : « Comm Commen entt se fait fait-i -ill que que tous les voyageurs ne partent pas dans la même direction? — Nous, Nous, nous allons vers la la sort sortie ie et ceux ceux qui qui nous nous croisen croisentt vont vont prendre prendre un autre autre train. Dans certaines certaines stations stations de métro il passe plusieurs lignes et des des coul couloi oirs rs font font communiquer leurs quais. — Où est-ell est-ellee la sortie ? — Tu vois la grande pancarte pancarte —avec des lettres lumineuses, lis ce qu'il y a d'écrit. — « Sortie Sortie ». ». — Eh bien, nous allons sortir par là. »
24
2. — Ils montent quelques marches, suivent un couloir et arrivent à un carrefour. « Nous allons prendre l'escalier mécanique », leur dit le papa d'Annette. Tout en se demandant comment est fait un escalier mécanique, Poucet arrive devant une espèce d'escalier en fer dont les marches montent toutes seules jusqu'en haut. Annette vient de poser ses pieds sur une marche et la voilà qui s'élève sans avoir besoin de marcher. Poucet, lui, n'ose pas grimper sur ces drôles de marches qui bougent. 3. — Mais oncle André le soulève soulève dans ses bras et, hop! le voilà qui monte. monte. Il tient la rampe et s'aperçoit que la la rampe, rampe, elle aussi, monte. C'est bien amusant. « Attention ! Poucet », crie Annette qui les attend en haut de l'escalier. Mais son oncle le tient bien ; heureusement ! sans cela il croit qu'il serait tombé en quittant la dernière marche.
25
11. La tour Eiffel 1. — C'est avec joie que Pouc Poucet et aper aperço çoit it la lumi lumièr èree du soleil. Nos voyageurs grimpent les quelques marches de l'es l'esca cali lier er de pier pierre re et pres presqu quee aussitôt Annette s'écrie : « Poucet ! regarde la tour Eiffel! » Au fond de la grande place, il la voit enfin, tout entière, cette fameuse tour Eiffel qu'il a aperçue le jour de son arrivée. Qu'elle est grande! et pourtant comme elle paraît légère! Poucet ne se lasse pas de la regarder. « No Nous al allons, tout à l'heure, monter là-haut, tout là-h là-haaut ? dem demande nde-t-i -t-ill à son son oncle. Ce sera assez large pour nous ? — Bien sûr, et nous y verrons beaucoup d'autres gens. » Le sommet de la tour Eiffel lui paraît si petit qu'il n'arrive pas à croire qu'ils pourront s'y trouver tous les trois à la fois. « La tour Eiffel, ajoute l'oncle André, est le monument de Paris qui reço reçoit it le plus plus de visi visite teur urs. s. Chaq Chaque ue anné année, e, des des mill millie iers rs de Franç rançai aiss et d'étrangers viennent passer quelques heures au sommet de cette immense tour de fer. Elle est connue du monde entier et il n'y a pas un visiteur de notre capitale qui l'oublie. La dernière fois que je m'y suis trouvé, il y a peut-être quatre ou cinq ans de cela, j'étais au milieu d'une vingtaine de personnes : presque toutes toutes parlaient anglais ou allemand. allemand. Naturellement, Naturellement, les Parisiens sont très fiers de leur Tour ; pourtant je crois bien que tous ne sont pas montés jusqu'au troisième étage. »
26
2. — Dis donc, mon oncle, est-ce qu'elle est solide, la tour Eiffel ? On dirait de la dentelle. — Rassure-toi Poucet, c'est de la dentelle de fer. La tour Eiffel est très solide. Et pourtant il y a longtemps qu'elle est construite. Elle est bien plus vieille que moi. Et quand mon papa, à moi, était un petit garçon, elle était déjà là, toute pareille. Mais pourquoi me demandes-tu si elle est solide? — Mais on voit à travers. travers. » 3. — Annette se met à rire. « Annette, explique à Poucet pourquoi on voit à travers. — C'est parce qu'elle est faite avec des morceaux de fer fixés les uns aux autres. — Il a dû en falloir des rivets rivets pour assembler tout cela. — Oui, beaucoup. Il y a près de douze mille pièces assemblées par deux millions et demi de rivets. Plus de trois cents ouvriers ont travaillé à sa construction. — Oh ! tu en sais des choses, toi, Annette Annette ! remarque Poucet. — C'est papa qui m'a appris appris cela il y a quelques jours. — Pourquoi l'appelle-ton l'appelle-ton la Tour Eiffel ? — Parce que celui qui a eu l'idée de la construire s'appelait Eiffel, l'ingénieur Eiffel. »
27
12 . Dans la tour Eiffel 1. — « Toi, Annette, qui sais tout, dis-moi quelle est la hauteur de la tour Eiffel? — Elle mesure mesure trois cent sept mètres. mètres. Tu distingues distingues bien les trois étages ? Eh bien, la première plate-forme se trouve à cinquante-sept mètres, la seconde à cent quinze mètres et la troisième à trois cents mètres. Le sommet est utilisé par la Télévision. » Maintenant qu'il est arrivé tout à côté de la tour Eiffel, Poucet ne la trouve plus si légère que tout à l'heure. Il est un peu effrayé par cet énorme assemblage de pièces de fer. Il ne dit plus rien ; il regarde à droite, à gauche, il se penche en arrière et lève la tête pour essayer d'apercevoir le sommet. Heureusement, oncle André a bien dit qu'elle était solide, pense-til. Si elle se renversait sur nous, nous serions sûrement écrasés. « Tu vois, reprend Annette, la tour Eiffel a quatre pattes. — Dis plutôt plutôt quatre piliers piliers », corrige corrige oncle André. André. Et Poucet regarde les quatre gros blocs de ciment sur lesquels elle s'appuie.
28
Annette a raison; on dirait bien une énorme bête appuyée sur ses quatre pattes et qui frotterait sa tête contre les nuages. 2. — Oncl Onclee Andr Andréé va cher cherch cher er les bille billets ts et dit dit : « Vene Venez, z, les enfants, nous allons monter. — Regarde, Annette, il y a déjà des gens qui montent.» Et Poucet fait voir à sa cousine quelques jeunes gens qui ont pris l'escalier. « Pourquoi ne faisons-nous pas comme eux ? — Parce que nous allons prendre l'ascenseur. C'est bien moins fatigant. 3. — « Tiens, Tiens, c'est curieux, curieux, remarque Poucet, Poucet, quelques instants plus plus tard, lorsque la cabine s'arrête au premier étage de la tour, c'est comme si l'on changeait de train. — On ne change pas de train, mais on change d'ascenseur ; il y en a un qui va jusqu'au premier étage et un autre qui emmène les gens jusqu'en haut. » Poucet voudrait bien regarder, pendant que la cabine s'élève, mais il est petit et les fenêtres sont trop hautes. Heureusement, il n'a pas à attendre bien longtemps. Il y a une petite secousse. On s'arrête. On est arrivé en haut de la tour Eiffel.
29
13 . En haut de la tour Eiffel 1. — Quand Poucet Poucet grimpa grimpait it à la cime du sapin sapin de son jardin, jardin, il trouvait qu'il y faisait toujours du vent. Il pense qu'il y en aura encore beaucoup beaucoup plus en haut de la tour Eiffel. Eiffel. Il prend alors sa casquette casquette à la main, il a peur qu'elle s'envole. Mais il est tout surpris d'arriver dans une salle avec des fenêtres tout autour. Poucet se dresse sur la pointe des pieds et il colle son nez sur la vitre : « Des maisons, encore des maisons ! » 2. — Mais, Mais, de l'aut l'autre re bout bout de la salle, salle, Annet Annette te l'app l'appel elle le : « Poucet, viens voir. » II accourt et se hausse près de sa s a cousine. « C'est comme de l'autre côté, des maisons, toujours des maisons! — Tu ne croyais croyais pas pas que Paris était si grand? grand? lui lui dit Annette. Annette. — Oh ! non ! » répond Poucet. Poucet. Puis pour taquiner sa cousine, il ajoute : « Mais vos maisons de Paris sont toutes petites, on dirait des maisons de poupée.
30
3. — Bien sûr ». , , dit en riant oncle André, et prenant Poucet dans ses bras pour qu'il puisse mieux voir : « Tiens, regarde le petit ruisseau qui traverse la ville. » C'est vrai que la Seine, du haut de la tour Eiffel, ne lui paraît pas grande. Sur les ponts, les autos ont l'air de gros insectes de toutes les couleurs. De gros insectes très pressés. Et, sur les trottoirs, les gens ne sont guère que de gros points. « Tu crois, Annette, que si j'étais en bas, je ne serais pas plus gros que ces gens-là ? — Je crois crois même, même, Poucet, Poucet, que que tu paraîtr paraîtrais ais encore encore plus plus petit petit ». Puis Annette et Poucet se taisent. Ils sont étonnés par le vaste horizon qu'ils ont sous les yeux. Oncle André semble, lui aussi, très intéressé. Mais au bout d'un moment il appelle Annette et lui fait nommer les grands monuments qu'elle aperçoit. Toute fière, elle montre l'Arc de Triomphe, le Sacré-Cœur de Montmartre, la cathédrale NotreDame, le Panthéon, la colonne de la Bastille. Poucet, lui, regarde loin, très loin et il demande à son oncle à quelle distance peuvent se trouver les paysages les plus éloignés. « Par temps clair, la vue s'étend jusqu'à quatre-vingts kilomètres. Mais souvent, comme tu peux voir, les fumées des usines sont bien gênantes. »
31
I4. Le retour à la maison 1 —- Cela fait longtemps qu'ils contemplent Paris et ils n'en sont pas encore lassés. Pourtant il faut partir. A regret, nos trois amis redescendent au premier étage. « Tu nous permets, papa, de donner encore un coup d'œil sur Paris ? demande Annette. — Vous ne préférez préférez pas que je vous emmène goûter au restaurant restaurant ? — Oh ! c'est une bonne idée idée ! » Ils vont s'asseoir à une table, près de la façade vitrée. De là, on a encore une très belle vue de Paris. Poucet trouve ce restaurant remarquable, surtout quand on lui sert un excellent gâteau et un grand verre de jus d'ananas. Une demi-heure est vite passée et oncle André dit qu'il faut quitter la tour Eiffel. L'ascenseur les ramène sur la terre ferme. Un petit voyage dans le métro et les voilà de retour à la maison. Aussitôt entré, Poucet se précipite vers sa mère. « Tu sais, maman, nous avons grimpé jusqu'en haut de la tour Eiffel. De là, j'ai vu tout Paris. Que c'est grand!
32
— Tu as encore encore beaucoup beaucoup de choses à voir, Poucet, Poucet, et tu vas passer de belles belles vacanc vacances. es. — Oh ! oui ! » 2. — Maman Maman est très très heure heureus usee de voir voir les yeux yeux de son petit petit garçon briller de bonheur. Elle le prend sur ses genoux et l'embrasse bien fort. Poucet Poucet passe ses bras autour autour du cou de sa maman. maman. En l'embrassant, il lui murmure : « Je suis content d'être d'ê tre à Paris. » Voici Annette qui arrive avec un jeu de petits chevaux. « Viens jouer avec avec moi pendant pendant que maman maman met le le couvert ». Poucet Poucet et Annette Annette s'installent sur le divan et Annette explique comment on joue. Poucet a compris; ils s'amusent bien. 3. — « A table ! A table » crie crie tante Madeleine, en apportant une une soupière fumante. On s'installe autour de la table. Poucet mange son potage, potage, un œuf. Et voilà que ses ses yeux se ferment. ferment. « Tu es fatigué, Poucet, lui dit oncle André. — Oh ! non ! » Mais bientôt sa tête tombe sur son épaule. Poucet dort.
33
15. En autobus 1. — Ce matin, en en déjeunant, tante Madeleine Madeleine a proposé proposé : «Si vous voulez, les enfants, je vous emmène aux Halles. Les Halles, Poucet, c'est le plus grand marché de Paris. » Poucet et Annette acceptent avec joie, ils sont toujours prêts à partir se prom promen ener er.. Mama Mamann fait fait vite vite la toil toilet ette te de son son peti petitt garç garçon on pend pendan antt qu'A qu'Ann nnet ette te et tant tantee Made Madele lein inee se prép prépar aren ent. t. Puis Puis chac chacun un pren prendd son son imperméable, imperméable, car il pourrait pleuvoir. 2. — En descendant descendant l'escalier, l'escalier, Annette dit : « Je voudrais bien que nous prenions l'autobus. Poucet a voyagé en taxi, dans le métro, mais pas dans l'autobus. — Eh bien, prenons l'autobus. l'autobus. » Après quelques pas dans la rue, ils s'arrêtent près d'un poteau en fer portant un disque jaune et vert avec des numéros et des inscriptions. Annet nnette te expl expliq ique ue à Pouce oucett que que les les autob utobus us perm permet ette tent nt d'a d'aller ller dans dans n'importe quel endroit de Paris. La ville est sillonnée de nombreuses lignes. Chacune a un numéro et tous les autobus qui circulent sur cette ligne portent, de façon très apparente, apparente, ce numéro. « Mais il en passe souvent, des autobus ? demande Poucet. Poucet. — Environ toutes les dix minutes; il est alors inutile de s'occuper des heures de leur passage ». Maintenant Maintenant une vingtaine de personnes attendent auprès du poteau .
34
Presque toutes sont silencieuses. Seuls, trois jeunes gens parlent fort et rient. Mais on ne s'occupe pas d'eux, chacun reste pensif, et comme préoccupé. Poucet a déjà remarqué cela dans le métro. 3. — Voilà l'autobus ! C'est une grande voiture peinte en vert, avec un gros numéro au-dessus de la cabine. Il s'arrête. Heureusement il n'y a pas beaucoup de voyageurs. Quelques personnes descendent à l'av l'avan ant, t, mais mais cell celles es qui qui atten attende dent nt se préc précip ipit iten entt vers vers l'arr l'arrièr ièree pour pour monter. Le receveur laisse monter tout le monde. Tous les trois avancent dans le couloir. Tante Madeleine présente des billets au receveur. Il les glisse dans la fente d'un appareil placé devant lui, tourne une manivelle et les lui rend. Ils vont s'asseoir sur une banquette. Un bruit de sonnette et l'autobus démarre. Dans cette grosse voiture, Poucet est tranquille, il ne craint pas les accidents. Il colle son nez à la vitre et regarde l'animation de la rue.
35
16. Au jardin des Tuileries 1. — Poucet a beaucoup marché ce matin et il est un peu fatigué. Après le déjeuner, sa maman lui propose de faire une sieste jusqu'à trois heures. Cela ne paraît pas lui faire beaucoup de plaisir. « Mais tante Madeleine a dit que nous irions au jardin des Tuileries. — Oui, nous irons y passer l'après-midi, mais nous ne partirons que vers trois heures et demie. » Poucet va s'étendre sur son lit. Après un somme d'une heure, il se réveille et va retrouver sa tante et sa mère. On se prépare vite et l'on part. Il est près de quatre heures quand tout le petit groupe arrive au jardin des Tuileries. C'est une immense place plantée d'arbres où il fait bon à l'ombre des feuillages. A une extrémité, un grand bassin est rempli d'eau jusqu'au bord. Par endroits, de grandes pelouses vertes entourent des massifs de jolies fleurs. « Si on allait cueillir un beau bouquet pour maman? dit Poucet à sa cousine. — Mais c'est défendu de cueillir cueillir les fleurs; c'est même même défendu
36
de marcher sur les pelouses. A Paris, tu sais, ce n'est pas comme dans ta forêt où tu peux marcher où tu veux. » Maman et tante Madeleine se sont assises dans un fauteuil en fer et ont donné aux enfants la permission de faire le tour du jardin. 2. — Dans ce jardin ils ils rencontrent rencontrent des mamans mamans qui qui promènent promènent leurs bébés et des enfants qui jouent. Des garçons et des filles, montés sur des patins à roulettes, font des courses. Poucet pense que ce doit être amusant d'aller très vite sur ces petites roues. Plus loin, d'autres se lancent un ballon. Quelques garçons jouent aux gendarmes et aux voleurs ; ils se poursuivent en criant très fort. Poucet aurait bien envie de courir avec eux. Des petites filles promènent leurs poupées dans de vraies voitures de bébés. 3. — Mais Mais voilà voilà trois trois petio petiots ts juché juchéss sur sur des ânes. Pouc Poucet et ne s'attendait pas à trouver des ânes au milieu de Paris. Annette lui explique qu'on peut louer un petit âne pour faire une promenade. « Nous demanderons à maman si elle veut bien nous payer un tour, s'écrie Poucet. Moi, je me suis souvent promené à dos d'âne dans le pré derrière la maison. Je trouve cela très amusant. »
37
17. Autour du bassin. 1. — Poucet et Annette ont beaucoup beaucoup de plaisir plaisir à se promener promener ça et là à travers cet immense jardin. De temps à autre ils s'arrêtent pour regarder jouer des enfants. S'ils osaient, ils iraient bien se mêler à leurs jeux. Voilà justement un groupe de six petites filles qui jouent à « l'ép l'éper ervvier. ier. » Ce jeu serai eraitt bien bien plus plus intéressant si elles étaient plus nombreuses. « Voudrais-tu, Poucet, que je leur propose propose de jouer avec avec elles elles ? » Mais Poucet secoue la tête et dit « Je ne les connais pas. — Cela ne fait rien, à Paris on fait vite connaissan connaissance. ce. Enfin si tu préfères que nous continuions notre promenade, je le veux veux bien. bien. » Ils repartent à l'aventure. Ils croisent bientôt un jeune garçon portant un joli bateau à voiles. « Où va-ta-t-iil cel celui-l ui-làà, avec avec son bateau bateau ? demande demande Poucet Poucet.. — Il a sûrement sûrement l'intention l'intention d'aller d'aller s'amuser au bord du grand bassin. — Si nous nous y allions allions nous nous aussi aussi ? — Tu as une bonne bonne idée, Poucet, Poucet, courons-y ! » Ils sont vite arrivés à la pièce d'eau. Là, des petits garçons et des petites filles penchés penchés au-dessus au-dessus de l'eau font flotter flotter des bateaux. Il
38
y en a de toutes les formes, de toutes les couleurs. Mais Poucet trouve que ceux à voiles sont les plus beaux. 2. — II en montre montre un à Annette Annette et lui dit : « Tu vois celui qui est rouge et bleu, eh bien ! il est pareil au mien. Si j'avais su, je l'aurais apporté et nous nous serions bien amusés.» amusés.» Il s'approche alors du bord et admire le petit navire qui, poussé par le vent, gonfle ses voiles et s'éloigne vers le milieu du bassin. Poucet aimerait bien tenir la ficelle. 3. — Le petit petit garçon l'a deviné deviné et il dit : « Tu veux que je te te prête mon bateau ? » Les yeux de Poucet disent oui, mais il ne répond pas. Il regarde alors sa cousine comme pour lui demander : « Est-ce que je peux le prendre ? » « Mais oui, Poucet, joue avec le bateau du petit garçon puisqu'il veut bien te le prêter.» Poucet saisit la ficelle, ramène le bateau vers le bord et le laisse de nouveau s'éloigner. Puis, devenu plus hardi, il raconte à son petit ami qu'il a, lui aussi, un bateau rouge et bleu et qu'il va le faire naviguer sur la mare qui est près de sa maison.
39
18. La place de la Concorde 1. — « Annette! Poucet! Poucet! Venez goûter! » C'est tante Madeleine qui les appelle. Poucet remercie son petit ami et ils s'en vont retrouver maman. Tante Madeleine distribue à chacun un petit pain et un bâton de chocolat. chocolat. Puis elle leur donne donne une orange en leur recommandant : « Faites bien attention à ne pas vous salir. » Le goûter est vite avalé. Poucet dit alors à sa cousine : « Qu'y a-t-il par là ? — Allons-y Allons-y voir. voir. » 2. — Et elle l'entraîne au fond fond du jardin, d'où l'on voit la place de la la Concorde. Poucet ne s'intéresse pas beaucoup à la grande colonne en pierre pierre que lui montre montre Annette, Annette, car il est ahuri en découvrant découvrant tant de voitures. Combien y en a-t-il? Plus de cent, bien sûr, mais il ne pourrait pas les compter. compter. Partout, Partout, autour de la place, des voitures voitures sont garées, garées, bien en ordre rdre,, et beauc eaucou oupp d'au d'autr tres es tour tourne nent nt sans sans arrê arrêt. t. C'est 'est une une rond rondee continue continue de voitures voitures qui se suivent, suivent, se doublent doublent avant avant de disparaître, disparaître, l'une après l'autre, dans les rues voisines de la place. 3. — A chaque instant des autos sortent ainsi de la ronde; d'autres y
entrent à leur tour et Poucet croit toujours qu'il va y avoir des accrochages. Mais 40
non, les voitures passent à côté les unes des autres, ou devant, ou derrière, sans jamais causer d'accident. Poucet ne se lasse pas de regarder ce vaste manège. Jamais il n'aurait imaginé que tant de voitures puissent circuler à Paris. « Annette, c'est comme cela tout le temps ? — Non, il y a quand même moins de voitures la nuit et le matin de bonne heure. Mais à certains moments, surtout aux heures d'entrée et de sortie des usines et des bureaux, il y en a bien davantage, les voitures semblent alors se toucher. » Pend Pendan antt qu'i qu'ils ls cont contem empl plen entt ce spec specta tacl cle, e, mama mamann et tant tantee Made Madele lein inee s'approchent d'eux. « Poucet ! Annette ! il est l'heure de rentrer à la maison, venez, mes enfants. » Et tout le monde se dirige vers la bouche du métro voisine.
41
19. Le terrain d'aviation 1. — Depuis qu'il est à Paris, il ne se passe pas une journée sans que Poucet entende et voie des avions dans le ciel. Il l'a dit à Annette qui lui a répondu : « A Paris, tous les jours, il arrive et il part des dizaines d'avions. — D'où partent-ils? partent-ils? Où arriventarrivent-ils? ils? a demandé Poucet Poucet.. Je voudrais bien les voir. — Nous allons demander demander à papa de nous conduire au terrain d'aviation d'aviation samedi prochain. — Il le voudra certainement, certainement, d'abord pour te faire plaisir et aussi parce qu'il sait que je suis très heureuse d'assister au départ et à l'arrivée des avions. Tu verras comme c'est beau ! Je suis allée deux fois à l'aéroport avec papa et chaque fois je ne pouvais me décider à le quitter. J'y passerais volontiers des journées journées entières entières.. » 2. — Aujourd'hui oncle André, ne travaillant pas, emmène les deux enfants à Orly, le grand terrain d'aviation de Paris. Ils Ils prenn prennent ent le métr métro, o, puis puis l'auto l'autobus bus.. Les Les voilà voilà qui appro approche chent nt de l'aérodrome. Poucet s'est déjà mis debout pour mieux voir les avions qu'il a aperçus.
42
L'autobus s'arrête devant un grand bâtiment. « Voici l'aérogare, dit oncle André. Nous allons entrer là. — Une aérogare, aérogare, répète répète Poucet Poucet qui ne comprend comprend pas bien ce ce mot qu'il n'a encore jamais entendu. — Mais oui, une gare pour aéroplanes, aéroplanes, comme comme on disait autrefois, pour avions, comme on dit à présent. » 3. — Poucet a bien l'impression que cette gare ressemble aux gares de chemin de fer où il est allé. Il y a des voyageurs avec leurs bagages, bagages, il y a des guichets, guichets, une librairie. librairie. Sur des pancartes, pancartes, il lit : «Arrivée — Départ», «Service de renseignements». Mais ce n'est pas cela qu'il veut voir, il a hâte de regarder les avions de près. Oncle André devine son impatience et dit : « Montons sur la terrasse de l'aérogare, nous serons très bien pour voir tout ce qui se passe sur le terrain d'aviation. Je suis sûr que tu seras très intéressé par tout ce que nous allons voir. »
43
20. Sur la terrasse de l'aérogare 1. — Après Après avoir monté monté quelques quelques marches, marches, nos trois promeneu promeneurs rs sont arrivés sur la terrasse de l'aérogare. De là, ils dominent tout le terrain d'aviation. Poucet ne sait où donner de la tête pour voir tout ce qui s'y passe. Il y a des appareils appareils à droite, droite, à gauche, gauche, partout. Il avance avance de quelques quelques pas et s'appuie au garde-fou. Devant lui, tout près, trois gros avions sont posés sur une partie cimentée, rayée de bandes jaunes. Plus loin, on aperçoit beaucoup d'autres avion avions. s. Ils sont tous brillan brillants ts comme comme de l'arge l'argent. nt. Mais Mais certai certains ns porten portentt une bande rouge, d'autres une verte, d'autres encore une bande bleue. 2. — « Pourquoi les bandes bandes ne sont-elles pas toutes de la même couleur? demande Poucet. — C'est pour qu'on puisse savoir à quelle compagnie appartient l'avion, répond oncle André. — Et cette maison blanche là-bas, avec ce disque qui tourne tout le temps, qu'est-ce que c'est?
44
3. — C'est la tour de contrôle. Un avion ne peut pas s'envoler ni atterrir sans en avoir reçu la permission. Les gens qui sont dans la tour de contrôle lui envoient cette permission par T. S. F. Tiens, regarde celui-là, ajoute oncle André, en montrant un avion qui tourne au-dessus de l'aérodrome, il a demandé à la tour de contrôle ce qu'il doit faire et on lui a dit de ne pas atterrir encore. Alors il tourne en attendant que la piste soit soit libre. On lui donnera donnera à ce moment moment l'ordre l'ordre de descendre descendre et ilil se posera sur le sol. — Mais pourquoi pourquoi tout cela ? Ce serait plus simple simple de laisser chaque avion s'envoler ou atterrir comme il le voudrait. — Non, parce qu'il y aurait beaucoup beaucoup d'accidents. d'accidents. En somme, somme, la tour de contrôle, c'est un peu comme l'agent qui, dans les rues, empêche les autos de se jeter les unes sur les autres.»
45
21. Un avion 1. — Les yeux de Poucet ne sont pas assez grands pour admirer tout ce qui se passe sur l'aérodrome. Il voudrait tout regarder à la fois, mais le terrain d'aviation est bien trop vaste. « Viens voir cet avion de plus près! lui crie Annette. Pouc Poucet et arri arrive ve en cour couran ant. t. Il s'ac s'acco coud udee au gard garde-f e-fou ou et obse observ rvee l'appareil l'appareil qui se trouve maintenant à quelques mètres de lui. « On dirait un insecte géant, ne trouves-tu pas, Poucet ? — C'est vrai, il a un corps allongé, allongé, des ailes et des pattes. » Poucet distingue très bien dans la carlingue la cabine des pilotes et cell cellee des des pass passag ager erss avec avec des des hubl hublot otss com comme ceux ceux des des navi navire res. s. Le gouvernail se trouve à l'arrière du fuselage. Il fait penser à la queue d'une baleine. 2. — Dans chaque chaque aile il y a deux renflem renflements ents en forme forme de fuseau, et, à l'avant, sont fixées des hélices. Oncle André explique à Poucet que les moteurs de l'avion se trouvent dans les ailes. 3. — Maintenant, Maintenant, il observe observe les pattes de l'appare l'appareil, il, c'est-à-dire c'est-à-dire les les roues. Il les compte tout haut :
46
« Il y en a une, toute seule, à l'avant. Et puis, au milieu, elles sont deux par deux. — On dit des roues roues jumelées, jumelées, lui lui souffle souffle Annette. Annette. Il y a deux fois fois deux roues jumelées. — Alors cela cela fait quatre roues, roues, répond Poucet Poucet qui veut veut montrer à sa cousine qu'il sait compter. — Toutes ces roues forment forment le train d'atterrissa d'atterrissage, ge, ajoute ajoute oncle oncle André. Regarde cet avion qui vole ; vois-tu son train d'atterrissage? — Non, dit Poucet. Poucet. Mais alors, il l'a perdu? » Oncle André et Annette se mettent à rire. « En vol, le pilote le fait rentrer dans le fuselage et il ne le fait sort sortir ir que que pour pour atte atterrrir. rir. Cela Cela s'ap s'appe pell llee rent rentre rerr ou sort sortir ir le trai trainn d'atterrissage. »
47
22. Le départ de l'avion 1. — Voilà un camion-citerne qui s'arrête près de l'avion. Des hommes installent des tuyaux. « On fait le plein des réservoirs, dit oncle André, cet avion va sûrement partir bientôt. » Au bout d'un moment arrive un petit train de wagonnets traîné par un tracteur. Sur chaque wagonnet sont empilés des mallettes, des sacs, des valises, des colis. « Ce sont les bagages des voyageurs », remarque Annette. Bientôt arrive un autre train, qui, cette fois, ne transporte que de gros sacs bleu foncé. « Voilà le courrier », dit un voisin de Poucet. Bagages et sacs sont rapidement engouffrés dans l'avion. 2. — Voici maintenant un groupe de voyageurs qui se dirigent vers l'avion. Quelques-uns se tournent vers la terrasse et font des gestes d'adieu. « Tiens ! Regarde ce qu'on appuie contre l'avion, dit Poucet.
48
— C'est un escalier escalier roulant, roulant, les voyageurs voyageurs vont s'en servir pour monter dans le fuselage. Bientôt, l'escalier est retiré, et Poucet entend un bruit de moteur. 3. — « Regarde l'hélice qui tourne t ourne », crie-t-il à sa cousine. Une hélice s'est mise à tourner, on la distingue très bien. Puis elle tourne de plus en plus vite, on ne distingue plus rien, mais on entend un bruit aigu. aigu. L'hélice L'hélice voisine voisine tourne tourne à son tour, tour, lentement lentement d'abord, d'abord, puis puis de plus en plus vite. Au tour de la troisième, troisième, puis de la quatrième. quatrième. Maintenant c'est un bruit qui déchire les oreilles et qui grandit toujours. L'av L'avio ionn tou tourne rne lent lentem emen entt et s'él s'éloi oign gne. e. Le brui bruitt alor alorss dim diminue inue.. Doucement, tel un grand oiseau qui voudrait se faire admirer, il suit la piste, oblique oblique à gauche gauche et va rejoindre la piste centrale, face au vent. Il est là, immobile. Puis il se met à rouler de plus en plus vite et le voilà qui s'envole. Maintenant l'avion n'est plus qu'un gros cigare brillant qui diminue. Bientôt ce n'est plus qu'un trait sombre qui se détache sur le bleu du ciel. ciel. « Bon Bon voyage voyage », dit tout bas bas Poucet, Poucet, rêveur. rêveur.
49
23 . L'arrivée de l'avion 1. — 1. — Poucet Poucet rêve : tout à l'heure, l'avion va peut-être peut-être survoler sa maison! « Comme elle doit sembler petite, vue de si haut ! Et même la forêt qui l'entoure est-elle autre chose qu'une grosse tache verte. » II l'a bien oubliée un peu sa petite maison forestière. Mais il y a tellement de choses à voir, et des choses si intéressantes ! Il ne se passe pas une minute minute sans sans que son son regard regard soit attiré attiré par par un spectacle spectacle nouvea nouveau. u. Il lui en faudra des jours pour conter tout cela à papa ! Mais le rêve de Poucet est bientôt interrompu par un avion qui survole le camp d'aviation. « En voilà un qui va atterrir », s'écrie Annette. En effet, il baisse! Il baisse! Tiens il s'éloigne,... Non, il réapparaît, très bas, derrière un hangar, à droite. Puis il vient se placer, lui aussi, au-dessus de la piste centrale, face au vent. Le voilà qui plonge. Les roues du milieu touchent le sol et il roule très vite. Pas longtemps. Il ralentit. La roue avant touche la piste à son tour. Maintenant il prend une allure de promenade. ÏÏ oblique vers la droite et, par d'autres pistes, il s'approche, grandit.
50
2. — Un employé employé va au-devant au-devant de lui, et fait des signaux à l'aide de disques blancs et rouges. Le grand oiseau, docile, se laisse guider et va s'arrêter à la place qui lui est réservée. Une hélice tourne moins vite ; maintenant on la voit, elle s'arrête. Et c'est le tour d'une autre, puis d'une autre, puis de la dernière. « Tiens, on approche l'escalier, remarque Poucet. Du ventre de l'avion, les passagers descendent un à un. Ils grimpent aussitôt dans un car qui les emmène vers l'aérogare. Pendant ce temps, on charge les bagages bagages sur une camion camionnette. nette. Bientôt Bientôt l'apparei l'appareill est abandonné. abandonné. 3. — Pouc Poucet et l'aban l'abando donn nnee aussi aussi pour pour s'int s'intér éres esse serr à d'aut d'autre ress avions ; il regarde celui-ci qui décolle, celui-là qui survole s urvole le terrain. «Tu «Tu pour pourra rais is rest rester er tout toutee la jour journé née, e, lui lui dit dit oncl onclee Andr André, é, et toujours tu verrais des avions arriver et partir. » Poucet resterait bien là toute la journée, car il ne trouve pas le temps long.
51
24. Les hommes "sandwich " 1. — Cet après-midi, Poucet et sa maman accom accompag pagnen nentt Annet Annette te et tante tante Madel Madelein einee sur sur les boul boulev evar ards ds.. Poucet est étonné de voir une rué si large et un trottoir beaucoup plus large que la route qui passe passe devant chez lui. Dans cette rue, il n'y a que des magasins. Pouce ucet n'en a jamais jamais vu d'aussi d'aussi beaux. beaux. Ici, des montre ntress tout toutes es si joli jolies es qu'il u'il sera serait it bien bien emba embarr rras assé sé s'il s'il lui lui fall fallai aitt en choi choisi sirr une; une; dans dans la vitrine d'à côté, on voit des chapeaux de dames. Il y en a beaucoup, beaucoup, mais ça ne l'intéresse l'intéresse pas. Plus loin, un étalage étalage de rob robes et de manteau eaux qui ne l'in l'inté tére ress ssee pas pas non non plus plus,, mais mais deva devant nt lequ lequel el maman aman et tant tantee Madeleine s'arrêtent longuement. Pouc Poucet et,, pend pendaant ce tem temps-l ps-là, à, regarde ce qui se passe sur le trottoir, n y a encore beaucoup de monde; mais les gens paraissent moins pressés que d'habitude. Si quelques personnes se hâtent, la plupart plupart semblent semblent flâner, flâner, n rem remarqu arquee auss aussii que que les les dame damess sont beaucoup plus nombreuses que les messieurs.
52
2. — « Tiens, regarde, là-bas, cette chose curieuse ! » Qu'est-ce que cela? Annette. » II lui montre du doigt une affiche qui vient vers eux. Ils courent tous les deux à sa rencontre. Et Poucet part d'un grand éclat de rire. Il vient de s'apercevoir que c'est un vieil homme qui transporte l'affiche. L'homme est caché entre deux planches, l'une devant lui, l'autre derrière. Les affiches sont collées sur ces planches. 3. — « C'est un homme-sandwich », dit Annette qui en a déjà vu beaucoup beaucoup à Paris, et elle ajoute ajoute : « Poucet, Poucet, peux-tu lire ce qu'on a écrit là? » Et Poucet lit : « A partir du 8 septembre, venez voir au cinéma Concorde le grand film : Blanche-Neige et les Sept Nains. » « Brav Bravo, o, Pouc Poucet et,, tu es sava savant nt,, dit dit tant tantee Made Madele lein inee qui qui s'es s'estt approchée, mais pourquoi riais-tu tout à l'heure? l'he ure? — Parce Parce que que ce vieux vieux bonhomme bonhomme est drôle. drôle. — Ne t'en moque pas. Ce qu'il fait te paraît drôle, mais c'est son métier, à lui. »
53
25. Dans un grand magasin 1 — Après un bon moment passé sur les boulevards, boulevards, tante MadeMadeleine propose propose d'aller dans un grand grand magasin magasin.. Poucet Poucet a entendu entendu parler de ces grands magasins de Paris qui envoient des catalogues à sa maman. « Tu te souviens, maman, quand j'ai été malade cet hiver, tu m'en as donné un à découper. » A un tournant de rue, Annette montre à son cousin un grand immeuble à cinq étages avec beaucoup de larges vitrines et lui dit : « Voilà le grand magasin où nous allons. Il s'appelle «Le Meilleur Marché ». — Mais, dit Poucet, Poucet, le magasin magasin n'occu n'occupe pe pas pas toute toute cette cette maison? maison? — Si, Poucet, et même tu verras qu'il occupe encore une maison aussi grande de l'autre côté de la rue. Tu n'as pas l'air de le croire ? Mais tu vas bien voir ! » 2. — Ils entrent dans une salle immense. Poucet s'y sent perdu. Il voit, rassemblées autour de lui, toutes les marchandises qu'on vend dans différentes boutiques qu'il connaît. Ces marchandises sont étalées sur des comptoirs entre lesquels les acheteurs circulent. Des vendeuses, habillées de noir, renseignent ou servent les clients. Elles paraissent très aimables.
54
3, — « n y en a des affaires ! dit Poucet tout haut. — Et encore tu ne vois vois qu'une qu'une partie de ce magasin magasin.. Si tu montais montais au premier étage, tu trouverais une salle aussi grande où l'on ne vend que des vêtements. Au deuxième, encore une salle où l'on ne vend que des meubles, et il y a encore d'autres marchandises dans les étages supérieurs. — Mais tu oublies le sous-sol, sous-sol, Annette, Annette, ajoute ajoute sa maman. maman. Pour visiter tout ce magasin il nous faudrait une bonne journée. — En tout tout cas, cas, je voudra voudrais is bien voir les jouets, jouets, demande demande Poucet. Poucet. — Rassure-toi, Rassure-toi, dit tante Madeleine, Madeleine, nous irons les voir avant de partir. partir. »
55
26. Une rue de Paris, le soir 1. — Aujourd'hui, Poucet et Annette sont restés à la maison. Poucet s'est levé très tard et il a passé sa matinée à regarder de jolis livres que lui a prêtés sa cousine. L'après-midi, il a fait une bonne sieste. Il avait besoin d'une journée journée de repos car tous les jours, depuis son arrivée, arrivée, il a fait une ou deux sorties à travers Paris. Et puis, ce soir, toute la famille doit aller se promener. promener. Annette Annette a souvent souvent dit à Poucet Poucet : « Paris, la nuit, c'est merveilleux ! » II fait déjà bien noir quand l'autobus dépose la petite troupe place de l'Opéra. C'est un vaste carrefour d'où partent de larges rues. Un grand bâtiment occupe tout un côté de la place. Bien que ses murs soient sales, il est joli ainsi tout éclairé. « C'est l'Opéra, dit oncle André à Poucet. C'est le plus beau théâtre de Paris. On y voit de jolies danses et on y écoute de la très belle musique. Mais cela ne t'intéressera que lorsque tu seras plus grand. Allons nous promener sur les boulevards. »
56
2. — Les yeux de Poucet ne sont pas assez grands pour contempler toutes les jolies lumières que l'on aperçoit tout le long de la rue. Il y en a de toutes les couleurs : des rouges, des bleues, des vertes, des rosés, d'autres oranges. Par endroits, des façades entières sont recouvertes de mots formés avec de grandes lettres lumineuses. D'autres noms plus petits s'effacent et se reforment sans arrêt. Tout en haut d'une maison, un trait lumineux dessine un petit cheval qui rue des deux pattes de derrière. C'est vraiment merveilleux. Poucet ne se lasse pas de regarder tout cela et, de temps en temps, il s'arrête pour mieux voir. 3. — II est aussi très surpris de trouver autant de gens dehors. Chez lui, quand la nuit tombe, chacun rentre chez soi et les boutiques se ferment. Ici des promeneurs se pressent sur les trottoirs, d'autres, assis aux terrasses des cafés se reposent en regardant passer la foule ou en écoutant un orchestre.
57
27 . Le long de la Seine 1. — « Où nous conduira-t-on cet après-midi ? demande Poucet à Annette. — Je ne sais pas, je ne l'ai pas demandé à maman. maman. Mais viens avec avec moi, tu vas lui poser la question. — Tante Madeleine, Madeleine, où ironsnous après déjeuner ? — C'est ta maman maman qui vous accompagnera, il faut que je reste à la maison. » Maman, qui a tou tout ent entendu répond : « Nous irons où vous voudrez. Quelle promenade vous ferait plaisir ? — Moi, dit Poucet, Poucet, j'aimerais j'aimerais bien aller voir les les bateaux. bateaux. Vers quinze heures ils partent vers la Seine où ils arrivent après une bonne marche. Ils s'accoudent sur le parapet et regardent. « C'est la plus grande rue de Paris, dit Annette, elle traverse toute la ville. — Et cette cette rue-là rue-là est est moins moins fatigant fatigantee à regarder regarder que les autres, elle est beaucoup plus calme, ajoute a joute maman. — Il y a quand même beaucoup beaucoup de circulation circulation.. Tiens, Poucet, Poucet, regarde ces bateaux qui arrivent. — Comme ils sont enfoncés enfoncés dans l'eau ! Je n'en avais pas encore vu de cette forme. 2. — Ce sont des péniches; tu vois comme elles sont longues, larges et plates. Elles ne circulent que sur les rivières et sur les canaux.
58
— Mais il y a une dame et des enfants, sur la péniche, péniche, remarque remarque Poucet. — Mais oui, tu peux même apercevoir apercevoir,, à l'arrière l'arrière du bateau, bateau, une petite cabine. cabine. C'est la maison du marinier marinier qui dirige la péniche. péniche. C'est là qu'il vit avec sa femme et ses enfants. e nfants. — Ce doit doit être être agréable agréable de vivre vivre ainsi ainsi sur l'eau. — Oui, pendant pendant quelques quelques jours, mais je je crois crois que je n'aimera n'aimerais is pas pas vivre toujours ainsi. 3. — Tiens, voilà un autre bateau avec une grosse cheminée qui fume, ce n'est pas une péniche? — Non, c'est un remorqueur remorqueur,, il tire les péniches péniches qui n'ont pas de moteur. Tu les vois d'ailleurs derrière lui, attachées les unes aux autres. Elles forment un train de péniches. Maintenant, regarde ce joli bateau blanc qui transpo transporte rte des des promeneu promeneurs. rs. — C'est un « bateaubateau-mouc mouche he », dit Annette. Annette. — Maman, Maman, si nous allions allions faire une promenade promenade sur le bateaumouche, ce serait sûrement très amusant. - Je veux bien, allons-y. »
59
28. Dans le bateau-mouche (Suite) 1. — Maman, Annette et Poucet longent les quais pendant un moment. Bientôt ils aperçoivent un bateau où flottent de petits drapeaux de toutes les couleurs. « Vois, Poucet, la « gare » des de s bateaux-mouches. » Une route pavée les conduit au bord du fleuve. Elle est coquette la petite « gare » des bateaux-mouc bateaux-mouches. hes. On l'a construite construite sur un bateau et elle se balance légèrement. C'est une plate-forme où est installé un comp compto toir ir avec avec plus plusie ieur urss guic guiche hets ts.. A une une extr extrém émit itéé des des chai chaise sess permettent permettent aux voyageurs voyageurs de se reposer en attendant attendant l'heure de départ départ du bateau. Maman prend les tickets et nos trois promeneurs vont s'asseoir. Là Là ils sont bien pour observer tout ce qui se passe sur là Seine. Des péniches péniches accapare accaparent nt d'abord d'abord les les regards regards de Poucet. Poucet. Il suit longtemps longtemps des yeux celles qui passent devant lui. Annette fait des signes de la main aux mariniers qui souvent lui répondent en agitant le bras. Poucet découvre aussi quelques pêcheurs à la ligne sur la rive opposée .
60
2. — Mais voilà le bateau-mouche. Un attroupement se forme le long du quai. « Dépêchons-nous, maman, crie Poucet, j'ai peur que nous n'ayons pas de place. — Rassure-t Rassure-toi, oi, nous avons des tickets tickets numérotés et on nous appellera à notre tour », lui répond Annette. Douce ouceme ment nt le bate bateaau s'ap s'appproch rochee du qua quai. Avec Avec deux deux câbl câbles es on l'im l'immo mobil bilis ise. e. Les Les voyag voyageu eurs rs descen descende dent nt et on appel appelle le ceux ceux qui vont vont les les remplacer. C'est bientôt le tour de nos amis. Maman voudrait bien qu'on s'installe dans la salle vitrée du bateau mais les deux enfants préfèrent être à l'extérieur. « Nous serons bien, dit Poucet, nous avons les meilleures places. » 3. — La sirène mugit, le bateau s'éloigne de la rive. Poucet et Annette sont joyeux, ils se regardent en riant. Maman est heureuse de voir la joie des deux enfants, et aussi de se reposer un instant, car on se fatigue beaucoup à se promener dans Paris.
61
29.Dans le bateau-mouche (suite)
1. — Encore une fois, les yeux de Poucet ne sont pas assez grands pour tout regarder. regarder. Il voit les hautes maisons maisons entre lesquelles lesquelles coule le fleuve, les péniches amarrées par endroits. Quand on passe sous les ponts, il y a toujours toujours quelqu' quelqu'un un qui pousse pousse un cri et cela cela fait un drôle drôle de bruit. Poucet Poucet voudrait voudrait bien crier lui aussi, mais il n'ose pas. Un guide cite, au fur et à mesure, les curiosités qu'ils aperçoivent. aperçoivent. Poucet entend nommer la place de la Concorde, le jardin des Tuileries, et cela lui rappelle un bel après-midi. Il est également fier de connaître ces deux endroits importants de Paris. Tout à coup Annette s'écrie : « Regarde là-bas, les bateaux pompes pompes ! » Ce sont les bateaux des pompiers. S'il y avait un incendie sur une péniche, péniche, ou dans une une de ces maisons, maisons, on les appellerait. appellerait. 2. — Maintenant on s'est éloigné des bateaux-pompes. Poucet aperçoit un jardin public et des maisons au milieu de la rivière .
62
« C'est une île, lui dit Annette, le bateau va passer à droite et nous en ferons le tour pour revenir ici. » En effet, le bateau contourne l'île et revient comme Annette l'avait dit. Poucet reconnaît bientôt le bateau d'où ils sont partis tout à l'heure. La belle promenade est finie... Oh ! joie ! le bateau ne s'arrête s 'arrête pas. Poucet bat des mains. 3. — « A quoi servent ces jolis petits bateaux blancs ? demande-til à Annette, quelques instants plus tard. — Ce sont sont des des « yachts yachts ». ». Ils appart appartiennen iennentt à des des gens gens riches. riches. — Ils en ont de la chance chance », dit Poucet Poucet.. Pendant ce temps le bateau a fait demi-tour et à nouveau on aperçoit la gare flottante. Le bateau s'approche lentement du quai. Cette fois, c'est bien fini ! « Quelle jolie promenade nous venons de faire, dit Poucet. Merci, ma petite maman. »
63
30. Au restaurant 1. — Hier soir, pendant le dîner, maman a dit à tante Madeleine : « Demain, dimanche, dimanche, je veux que tu te reposes. Je vous invite invite à déjeuner au restaurant. Oncle André, tu nous diras où nous pourrions aller, car je ne connais pas les restaurants de Paris. Je sais bien qu'ils sont nombreux, mais peutêtre y en a-t-il un qui nous conviendrait plus particulièrement. — Puisque cela te fait plaisir, nous acceptons volontiers, répond tante Madeleine. Nous partirons assez tôt et avant le repas nous pourrons faire une petite promenade. » C'est Poucet qui est content, il n'a jamais déjeuné dans un restaurant ! Ce matin, vers dix heures et demie, nos amis, en grande toilette, quittent la maison. « Si vous voulez bien, propose oncle André, nous allons nous promener sur les grands boulevards et je vous conduirai ensuite dans un restaurant où je déjeune quelquefois. Il se trouve tout près de l'Opéra. — C'est une bonne idée, dit tante Madeleine, mais prenons d'abord le métro, nous aurons ensuite davantage de temps pour contempler les vitrines. » Après quelques minutes sous terre, nos amis débouchent sur une
64
grande avenue déjà envahie par les promeneurs, ce qui fait dire à maman : « Poucet, donne la main à ta cousine, sinon nous risquons de te perdre. » Les arrêts devant les devantures sont nombreux et il est plus de midi quand ils arrivent devant le restaurant. 2. — Ils pénètrent dans un large couloir, orné de plantes vertes et de glaces. Ils montent quelques marches d'escalier et arrivent dans une vaste salle aux larges baies vitrées. Le couvert est mis sur de nombreuses petites tables fleuries. Un monsieur, en habit noir, les accueille avec un aimable sourire et dit : « Voulez-vous Voulez-vous vous installer près de cette baie ? Je crois que vous y serez très bien; les enfants pourront regarder la rue si cela leur fait plaisir. » 3. — Tout le monde s'assoit autour de la table indiquée. Annette se
place à côté de son cousin. cousin. « C'est beau, ici », lui dit Poucet. Poucet. Une dame en robe noire et en tablier blanc, s'approche en souriant et tend à maman une feuille de carton où Poucet distingue en grosses lettres : « MENU ». « Eh bien, nous allons pouvoir choisir, il y a beaucoup de plats. Que voulez-vous manger ? — C'est toi qui nous invites, c'est toi qui vas faire le menu », répond tante Madeleine.
65
31 Au restaurant (suite) 1. — « Je préférerais que vous me disiez disiez ce que vous aimez aimez particulière-= ment, je serais moins embarrassée, dit maman. — Eh bien, annonce-nous ce que tu choisis choisis et nous te dirons si cela nous convient. » Après avoir consulté le menu pendant quelques minutes, maman dit : « Voilà ce que je vous propose ; des hors-d'œuvre variés, du thon sauce tomate, du poulet aux champignons et une glace glace à la vanille. — C'est très bien comme comme cela. » Maman appelle alors la serveuse et lui énumère les plats qu'elle a choisis. La serveuse écrit tout cela sur un carnet et demande : « Comme boisson, que désirez-vous ? — Vous donnerez une carafe d'eau pour les enfants et pour nous une bouteille de vin de Bordeaux. » Les yeux de Poucet brillent, il a surtout retenu qu'on lui servirait une glace à la vanille. Il aime beaucoup ce dessert. La serveuse s'éloigne et maman dit : « Oncle André, je te félicite de ton choix, ce restaurant est très bien et on y est tranquille. — Tout à l'heure, l'heure, il sera moins calme. »
66
2. — Poucet, lui, ne suit pas la conversation, il est tout à la contemplation de ce qui l'entoure. Elle est vraiment belle cette salle à manger. Les larges fenêtres la rendent très claire. Le bas des murs est recouvert de bois peint d'une jolie couleur foncée. Les murs sont de teinte crème; il y a des glaces partout : sur les murs et sur les piliers. Les tables les plus éloignées des fenêtres sont séparées par des banquettes recouvertes de cuir rouge. Les nappes blanches rayées de rouge sont gaies, le couvert soigneusement disposé. Un vase garni de quelques fleurs orne chaque table. Toutefois, Poucet se demande bien pourquoi pourquoi on a dressé autant de tables; quelques-unes quelques-unes seulement seulement sont occupées. « Regarde la rue ! Poucet, lui dit Annette, c'est amusant de l'observer d'ici. » Pouc Poucet et se reto retour urne ne et s'int s'intér éress essee au défil défiléé inin ininte terr rrom ompu pu des des voitures et des piétons. 3. — Mais voilà la serveuse qui arrive. Elle porte deux plateaux garnis de petites assiettes contenant des radis, des tomates, une salade de pommes de terre, des sardines à l'huile et des crevettes. Tout cela est bien appétissant. appétissant. Maman sert d'abord les enfants et bientôt tout le monde mange de bon appétit. appétit.
67
32. Au restaurant (suite) 1. — Tout en mangeant, Poucet suit des yeux le va et vient qui règne dans la salle de restaurant. A chaque instant de nouveaux clients arrivent, les uns isolés, d'autres par groupes. Le monsieur au costume noir les accueille et leur propose de choisir leur table. Les serveuses se précipitent alors vers eux dès qu'ils sont installés et leur distribuent les menus. Celle qui s'occupe de nos amis s'approche et demande : « Vous avez terminé ? — Oui, lui répond oncle André. » Elle enlève et emporte les assiettes. Elle réapparaît peu après en apportant un joli plat en métal brillant où de gros morceaux de poisson sont entourés d'une sauce épaisse qui sent bon. Maman sert ses invités et chacun trouve ce plat exquis. Poucet mange et ne parle pas, il est très occupé. De nouveau, les assiettes sont enlevées et remplacées. Dans une cocotte la dame apporte du poulet entouré de champignons. Cela aussi sent très bon. Il est presque dommage de n'avoir plus grand-faim. « Je n'en veux qu'un tout petit morceau, maman, dit Poucet. — Moi aussi, dit Annette, je n'en désire que très peu. »
68
2. — Poucet Poucet prend prend le temps temps d'observ d'observer er la salle. salle. Il admire admire les serveuses qui vont et viennent les bras chargés d'assiettes ou de plats. Il pense en lui-mêm lui-mêmee : « Comme Comme elles elles sont adroites adroites ! » « Alors, Poucet, tu n'as plus faim ? dit oncle André, tu ne veux pas de glace à la vanille vanille ? — Oh si ! il y a bien encore encore une petite place pour la la glace. » Voilà qu'on apporte le fameux dessert. La serveuse pose devant chaque personne une coupe remplie d'une grosse boule jaune où s'enfonce une gaufrette. Poucet ne regarde plus ce qui se passe dans la salle à manger. « C'est bon, dit-il. — Oh oui oui ! c'est c'est excellent excellent », ajoute ajoute Annette. Annette. Mais ils ont beau faire durer le plaisir, les coupes sont bientôt vides. 3. — « Que va-t-on faire cet après-midi après -midi ? demande Annette. — Je propose propose une séance de guignol dans le jardin jardin des Tuileries, lui répond oncle André. — Oh oui oui ! tu es gentil, gentil, papa. papa. » Maman appelle la serveuse et demande l'addition. Elle paie et tous quittent la salle où ils viennent vi ennent de passer un bien agréable moment.
69
33. Les marchands d'oiseaux 1. — « Ce matin, je vais faire le marché aux Halles, annonce tante Madeleine pendant le petit déjeuner. Qui veut venir avec moi ? — Moi ! moi ! répondent répondent Poucet Poucet et et Annette. Annette. — Puisque Puisque vous vous êtes bien bien mignons mignons tous les les deux, nous allon allonss nous presser presser et, avant avant de revenir revenir à la maison, maison, je vous conduirai conduirai voir une boutique boutique qui qui vous vous intéress intéressera era sûrement. sûrement. — Qu'est-ce Qu'est-ce que que c'est c'est ? demande demande Annett Annette. e. — Je ne vous le dis pas; je veux vous vous faire une surprise surprise ! » Bientôt, Bientôt, tante Madeleine, Annette et Poucet sont prêts. Chacun porte porte un sac. Ils prennent prennent le métro et, après quelques quelques minutes, minutes, ils arrivent aux Halles. C'est la deuxième visite de Poucet à ce grand marché; pourtant pourtant il est à nouvea nouveauu stupéfait stupéfait par par tout ce qu'on qu'on peut voir là. là. Ce sont des montagnes de légumes et de fruits, des empilements de poissons poissons,, des alignemen alignements ts de quartiers quartiers de viandes, viandes, qui sont offerts offerts à la foule des acheteurs. Mais que de bruit ! Il faut crier pour se faire entendre. Tante Madeleine regarde les étalages, demande les prix et achète des provisions : de la viande, des tomates, un melon, de la salade et des poires. poires.
2. — « Nous avons terminé nos emplettes, dit tante t ante Madeleine. 70
— Alors, Alors, où nous conduis-tu conduis-tu maintenan maintenantt ? demand demandee Annette. Annette. — Suivez-m Suivez-moi oi et vous verrez. verrez. » Bientôt ils arrivent à la Seine et longent les quais jusqu'à ce que tante Madeleine dise : « Traversons le passage clouté. » En face face,, les les enfan enfants ts disti disting nguen uentt des des outil outilss de jard jardin inag age, e, des des étalages de graines, des volailles, des lapins. Mais, tout à coup, en s'approchant d'une boutique, Poucet et Annette ouvrent la bouche en même temps et s'écrient : « Oh ! qu'ils sont s ont jolis ! » 3. — Qu'ont-ils donc vu ? De jolis poussins mauves, bleus, rosés, violets, et ce sont des poussins vivants. Poucet, qui connaît bien toutes les bêt bêtes de la ferm erme, n'a n'a jam jamais ais vu des des pous poussi sins ns sem sembla blables bles.. Décidément, à Paris, on voit des choses extraordinaires. « Ça, c'est une belle be lle surprise », dit Annette à sa maman. Les deux enfants admirent les jolies petites bêtes. Ils voudraient bien les prendre prendre dans leurs mains et les caresser. Ils doivent doivent seulement se contenter d'approcher leur nez de la cage. Ils Ils rest resten entt long longte temp mpss deva devant nt ces ces joli jolies es boul boules es de tout toutes es les les couleurs.
71
34. Les marchands d'oiseaux (suite]
1. — « Vous savez, dit tante Madeleine, nous ne pouvons pas rester là" là" tout toutee la jour journé née. e. Lais Laisse sezz les les pous poussi sins ns,, nous nous revi revien endr dron onss les les voir voir.. Donnez un coup d'œil aux autres bêtes qui sont là. — Rien qu'un coup d'œil ! dit Annette, nous voudrions rester encore un petit moment. » — Eh bien ! j'ai un achat à faire au magasin de la Samaritaine Samaritaine qui est tout près ; voulez-vous que je vous laisse là et que je vous reprenne dans quelques minutes? — Oh ! oui ! il y a tant de choses à voir ici ! Et Annette retourne avec Poucet contempler les jolis poussins. Notre ami est tout pensif devant les cages. Au bout d'un petit moment, il dit à sa cousine : « Crois-tu que maman voudrait m'en acheter un ? Tu sais, je le soignerais bien. Et c'est papa qui serait surpris! — N'y compte pas trop, Poucet ; pendant votre retour, ce serait un voyageur encombrant. » Ils les abandonnent bientôt, non sans regret, pour s'approcher d'un grand aquarium.
72
« Quel Quelss joli joliss pois poisso sons ns ! Les Les uns uns sont sont roug rouges es,, d'au d'autr tres es oran orangé gés, s, quelques-uns ont de larges nageoires rayées de jaune. Il y en a aussi de toutes les formes : des longs, des minces, d'autres courts et larges. Sans arrêt, ils nagent du fond de l'aquarium à la surface et de la surface au fond ; ils vont, viennent, tournent, se poursuivent. « On dirait qu'ils font la course », remarque Poucet. 2. — A côté, voici des tortues, les unes sur les autres dans un panier en osier. « La tortue n'est pas jolie, dit Annette. Elle est drôle avec sa tête qui sort de sa carapace. Et ses pattes, on dirait qu'elle les a fourrées dans des culottes trop grandes. » Poucet, lui, est intéressé. Il n'avait jamais vu de tortues vivantes, n resterait volontiers à les regarder. Mais Annette l'appelle pour lui faire admirer les oiseaux. « Oh ! ils sont jolis, ceux-là, dit Poucet, ils ont de belles couleurs. » 3. — II reconnaît les perruches bleues, les perruches vertes, les serins jaunes. Il en a déjà vu chez des amis de son papa. Mais il y en a beaucoup d'autres qu'il n'a jamais vus : ces gris aux taches rouges, ces noir et blanc, et ceux-là encore qu'on dirait peints de toutes les couleurs. Ses yeux vont sans arrêt des uns aux autres. Il y serait encore si tante Madeleine ne l'avait pris par la main en lui disant : « II faut rentrer à la maison pour préparer le déjeuner. »
73
35. Un camelot 1. — Poucet et sa maman vont bientôt quitter Paris et retourner chez eux. Aujourd'hui maman et tante Madeleine sont sorties pour faire des achats. Poucet et Annette les accompagnent. Ils marchent devant leurs mamans qui regardent les étalages. « Qu'est-ce qui se passe, là-bas ? demande tout à coup Poucet en montrant à sa cousine un attroupement qui barre le trottoir. — Je ne sais pas, Poucet. C'est C'est peut-être un camelot. — Qu'est-ce qu'un camelot ? — C'est un marchand qui s'installe n'importe où sur le trottoir pour vendre sa marchandise. — Courons le voir. — Oui, mais mais avant, nous allons prévenir maman. » 2. — Ils s'approchent du cercle que forment les badauds et, jouant des coud coudes es,, ils ils se fauf faufil ilen entt au prem premie ierr rang rang.. Quel Quelqu ques es bada badaud udss grog grogne nent nt mais mais d'autres, plus gentils, les laissent passer. Enfin, ils voient ce qui se passe. C'est bien un camelot que les gens gens regardent. L'homme, debout, entre deux grosses valises posées à terre, a
74
devant lui un tabouret métallique. Il montre au public deux jouets ressemblant à des « Mickey » et il parle. Que dit-il ? Il parle vite et sans arrêt et Poucet n'arrive pas à retenir tout ce qu'il dit. Il est vrai aussi que notre ami regarde attentivement les jouets. Toujours en parlant, le camelot tourne des petites clefs, puis il pose les jouets sur le tabouret. Et voilà que les « Mickey » se mettent à danser d'une jambe sur l'autre en remuant les bras, la tête et la queue. C'est amusant. Tout le monde rit. Le monsieur, lui, continue à parler. 3. — Main Mainte tena nant nt il sort sort d'un d'unee vali valise se une une poig poigné néee de joue jouets ts semblables, il les offre aux spectateurs en criant : « Deux cents francs ou deux nouveaux francs le jouet à titre de réclame ; ce n'est pas cher. Dans les magasins il vaudra cinq cents francs. Deux francs, Mesdames et Messieurs, pour amuser les petits et les grands. Profitez de cette occasion, elle ne se représentera plus. » Des Des gens gens tend tenden entt des des pièc pièces es.. Le came camelo lott donn donnee des des joue jouets ts,, empoche les pièces et crie : « Merci, madame, merci, monsieur. Qui veut encore un jouet ? » Mais Annette aperçoit sa maman qui lui fait signe. « Viens, Poucet, on nous appelle ! » Très obéissants, ils vont retrouver leurs mamans. Annette dit : « II est amusant, ce jouet ! — C'est vrai, mais je trouve trouve le le camelot camelot très très amusant amusant lui aussi. aussi. »
75
36. Poucet va au zoo 1. — « Maman, dit Annette, tu avais dit qu'on emmènerait Poucet voir les bêtes du Zoo. — Qu'est-ce que c'est que le Zoo, maman ? — On dit le Zoo, mais on devr devrai aitt dire dire le jard jardin in zool zoolog ogiq ique ue.. C'est un grand jardin où il y a beaucoup d'animaux. — Mais pas des animaux de chez nous, ajoute Annette. Au Zoo tu trouveras des éléphants, des singes, des ours, des tigres, des hippopotames et toutes sortes d'autres bêtes que tu ne connais pas. — Nous pourrions y aller cet après-midi », propose alors tante Madeleine. Toutes ces bêtes, Poucet ne les a vues que sur des images. Tout |, à l'heure, il va voir de vraies bêtes, et de tout près. Il est content, mais , il a bien un peu peur. Celles I qui sont méchantes, les lions, les I tigres, estce qu'elles ne peuvent pas faire de mal à ceux ceux qui les regardent ? 2. — « Tante Madeleine, les bêtes du Zoo, les méchantes, elles sont très bien attachées au moins ?
76
— Non Poucet, Poucet, elles ne sont pas attachées, attachées, mais elles ne peuvent peuvent pourtant pourtant pas pas faire faire de mal, mal, tu verras. verras. — Oui, tu verras, verras, ajoute ajoute Annette, Annette, il y a beaucoup beaucoup de petits petits enfants enfants qui vont les voir et même des tout petits, bien plus jeunes que toi ». Puisque d'autres enfants, plus jeunes que lui, vont au Zoo, Poucet ne peut pas avoir peur. Annette se moquerait de lui. A présent il est tout à fait rassuré. Il se s e tourne vers sa cousine, et fièrement, il dit: « Est-ce que tu croyais que j'avais peur ? Tu sais, chez moi, je vais quelquefois tout seul dans les bois. — Oui, mais il n'y a pas de tigres dans tes bois, répond Annette Annette pour plaisanter. plaisanter. Ni Ni de singes singes d'ailleu d'ailleurs. rs. 3. — « Nous allons acheter acheter des cacahuètes cacahuètes pour ceux du Zoo,
ajoute-t-elle et nous leur en jetterons. Tu verras comme ils se les disputent. » Maintenant Poucet est impatient. Il voudrait déjà avoir fini de déjeuner. On est arrivé au dessert et tante Madeleine apporte des gâteaux. Poucet les aime beaucoup, mais aujourd'hui il a surtout envie de partir. Il se priverait même de dessert pour qu'on sorte plus vite. Enfin, tout le monde est prêt. « En route », crie joyeusement Annette. Et Poucet est déjà sur le palier.
1. Expliquons les mots difficiles. tante Madeleine propose : tante Madeleine demande si l'on veut aller au Zoo l'après-midi. Poucet Poucet est impatie impatient nt : Poucet voudrait déjà partir voir les bêtes du Zoo. Poucet Poucet se prive priverait rait de dessert dessert : Poucet refuserait le dessert, chose dont il a pourtant envie. 2. 1. 2. 3.
Réponds aux questions. Que verra verra Poucet au au Zoo ? Qu'est-ce que que les les enfants jetteront jetteront aux singes ? Pourquoi Poucet se priverait-il de gâteaux ?
3. Dessine. Un animal que l'on peut voir au Zoo.
77
37. Les singes du Zoo 1. — «Et «Et les cacahuètes cacahuètes ? » rappelle rappelle Poucet Poucet à sa maman maman quand ils ils sont sont entr entrés és,, avec avec tant tantee Made Madele lein inee et Anne Annett tte, e, dans dans le jard jardin in zoologique. Maman en achète deux paquets, un pour Annette, l'autre pour Poucet Poucet et tous tous se dirigent dirigent vers vers les singes. Poucet est surpris. Jamais il n'aurait cru qu'il y avait tant de sin singes. ges. Et des des sing singes es si dif différ férents ents les les uns uns des des autr autres es;; des des gro gros, presqu'aussi presqu'aussi grands que des hommes, hommes, et de tout petits, que Poucet Poucet tiendrait facilement dans ses mains. Les uns s'amusent à se poursuivre le long des rochers. Ils font des bonds, des cabrioles; on dirait à chaque instant qu'ils vont tomber. Mais ils se raccrochent toujours, tantôt à une pierre, pierre, tantôt à un morceau morceau de bois. Et ils dégringolen dégringolent, t, de culbute culbute en culbute, avec une souplesse qui étonne Poucet. — Regarde Regarde ! Annette, Annette, cette maman-sin maman-singe ge avec son petit. Comme Comme il est amusant ce bébé-singe. Comme il se cramponne à sa maman! Mais je crains qu'elle ne le fasse tomber en cabriolant avec lui. — N'aie pas peur, peur, il ne ne risque risque rien rien !
78
2. — C'est curieux, curieux, remarque Poucet Poucet quelques quelques instants plus tard, les les singes marchent aussi bien sur deux pieds que sur quatre pieds. — Ou plutôt sur quatre mains, car les singes ont quatre mains», reprend Annette, toute fière de montrer ce qu'elle a appris à l'école. Poucet, en regardant mieux, voit, en effet, un gros singe suspendu à une barre par une main de devant et une main de derrière. Toutes les deux tiennent la barre de la même manière et Poucet voit bien les pouces de deux mains. 3. — « Tiens, attrape » lui dit-il en lui lançant une cacahuète. Le singe s'en saisit, l'ouvre avec ses dents, l'épluche et la mange. Maintenant il tend la main pour en avoir d'autres. « Gros gourmand, dit Annette, en voilà une autre » et elle lui jette une seconde cacahuète qu'il avale aussitôt. D'au D'autr tres es gour gourma mands nds acco accour uren ent. t. Nos Nos deux deux amis amis ont ont vite vite fait fait de distribuer leurs paquets à la bande des singes. Puis ils s'amusent aussi à les regarder faire des grimaces pour avoir d'autres friandises. « Dis, maman, quand tu dis que je fais des singeries, je ne suis tout de même pas aussi vilain que ceux-là ? dit Poucet. — Tu es un petit sot. — Si nous allions voir les lions lions », propose Annette.
79
38. Avec les lions et les tigres 1. — « Regarde, maman, les lions qui se promènent, ils ne sont pas en cage », dit Poucet en prenant la main de sa maman; il la serre bien fort et ne paraît pas très rassuré. « C'est vrai, ils ne sont pas en cage, mais ils ne peuvent pas venir te faire de mal. Approchons-nous, tu verras. » Maman le conduit près du rocher où il vient de voir les lions. Il s'aperçoit alors qu'entre les animaux et lui on a creusé un large fossé avec de l'eau au fond. Si les lions voulaient sortir, ils tomberaient dans le fossé. D'ai D'aill lleu eurs, rs, ils ils n'on n'ontt pas pas l'ai l'airr d'en d'en avoi avoirr envi envie. e. Les Les gros grosse sess bête bêtess sont sont étendues paresseusement paresseusement au soleil et, fermant les yeux, semblent dormir. 2. — Quelques Quelques instants instants plus plus tard, tard, nos amis arrivent devant la plateplateforme où un énorme chat rayé va et vient. « Le tigre est moins calme, dit tante Madeleine. — Il n'a pas l'air commode, commode, constate Poucet Poucet en regardant l'animal. — Et il saute beaucoup plus loin que le lion, ajoute Annette qui a bien retenu ce que le gardien gardien lui a dit la dernière dernière fois qu'elle est
80
venue. Le fossé qui enferme le tigre est bien plus large que celui des lions. — Nous allons, si vous le voulez, en voir d'autres de plus près », propose tante Madeleine, Madeleine, passons sous le rocher. » En la suivant nos amis arrivent dans une longue salle. Là, des cages auxx so au solid lides es ba barre rreau auxx ras rassur suren entt no notre tre Po Pouce ucet. t. Il se sen sentt tra tranqu nquill illee pou pour r regarder les lions et les tigres. 3. — On ar arri rive ve de deva vant nt la de dern rniè ière re ca cage ge.. « Ti Tien ens, s, el elle le es estt vi vide de,, constate Poucet. — En es-tu sûr ? lui demande maman. Regarde sur la planche au fond. » Et Poucet y voit un gros chat tout noir, mais un chat plus gros qu'un gros chien. « Panthère noire, animal très dangereux », dit une pancarte. Et tout à coup, avant que Poucet ait fait un seul mouvement, on entend un grondement et la panthère est collée, gueule ouverte et griffes sorties, contre les barreaux de la cage. Poucet est devenu tout pâle ; il se jette contre sa maman. « J'aime mieux m'en aller tout de suite. — C'est cela, allons-nous-en, nous reviendron reviendronss une autre fois voir d'autres bêtes plus aimables. »
81
39. Les courses de chevaux 1. — C'es C'estt sam samedi. edi. Oncl ncle André ne travaille pas cet aprèsmidi; aussi le déjeuner se prolonge. On parle du départ. Jeudi prochain, maman et Poucet doivent retourner dans la petite maison de la forêt. Anne Annett ttee les les acco accomp mpag agne nera ra sans sans doute. Poucet en est très content. Tout Tout à cou coupp oncl onclee And André ré demande à Poucet : « Où veuxeux-tu tu que que nou nous allions nous promener? » Celui-ci Celui-ci ne sait pas trop quoi répondre. « Ai Aimerais-t s-tu vo voir des courses de chevaux? — Je veux bien, mais je ne sais pas ce que c'est. — C'est très amusant. amusant. Naturellement je vais avec avec vous, dit Annette. — Bien sûr ! » Es partent vers la prochaine station de métro. Poucet est devenu un vrai Parisien et le métro ne l'étonné plus. 2. — Après un rapide voyage sous terre, ils arrivent en face de grandes grilles et de nombreux guichets. « Voilà l'entrée du champ de courses, dit oncle André. Attendez-moi quelques minutes, je vais prendre les billets. — Regarde tous ces gens qui arrivent, Annette; c'est sûrement intéressant, intéressant, les courses de chevaux. » Oncle Oncle André André revie revient nt et tous tous trois trois entre entrent nt dans dans l'hip l'hippod podrom rome. e. Ils suivent d'autres spectateurs et vont se placer près d'une barrière
82
toute blanche qui les sépare du champ de courses. Poucet regarde autour de lui. Il remarque la jolie pelouse verte avec ses rangées d'arbustes bien taillés. « Ce sont les haies par-dessus lesquelles les chevaux sautent », lui dit Annette. 3. — II voit aussi des tribunes fleuries. Devant l'une d'elles, beaucoup beaucoup de chevau chevauxx sont rassembl rassemblés. és. Des messieur messieurss les tiennent tiennent par la bride. Qu'ils sont beaux ces chevaux ! Ils ne ressemblent ressemblent pas du tout à ceux qui traînent les charrettes dans la forêt. Ils sont beaucoup plus élégants. Voilà que les cavaliers se mettent en selle. « Ils te plaisent, ces jockeys ? demande oncle André. — Oh oui oui ! ils ils sont bien habill habillés. és. » Ils sont jolis, en effet, avec leurs hautes bottes de cuir verni, leurs culottes blanches serrées aux genoux, leurs casaques de soie de toutes les couleurs et leurs drôles de petites toques aux longues visières. Poucet a remarqué la belle casaque rouge de l'un d'eux. « Je voudrais bien qu'il gagne », dit-il à Annette.
83
40 . Les courses de chevaux (suite) 1. — Maintena Maintenant nt les cheva chevaux ux arrive arrivent nt sur la piste. piste. « Ils vont vont prendre prendre le le départ départ », dit dit oncle oncle André. André. La barrière de départ s'élève rapidement et c'est une véritable envolée de tous les chevaux. Ils galopent à une allure folle, tous groupés, portant les jockeys penchés en avant. Ils arrivent devant la première première haie. haie. Un bond et, hop ! les voilà voilà qui reprennent reprennent leur leur galopade. galopade. Une deuxième haie, hop ! les voilà de l'autre côté. Mais le groupe commence à s'étirer et dans le virage cela fait un joli défilé. De nouveau, voici une ligne droite et bientôt une haie que les chevaux sautent encore. Poucet croit toujours qu'ils vont se bousculer et tomber. 2. — Mais que se passe-t-il ? Voilà un jockey qui a quitté sa selle et plonge par-dessus son cheval. Il tombe par terre, roulé en boule, et le cheval continue sa course tout seul. « Ce n'est pas le rouge heureusement, dit Poucet. Mais celui-ci a dû se faire grand mal. — Ça m'étonnerait, m'étonnerait, répond répond Annette. Annette. Les jockeys se font rarement rarement mal en tombant. » En effet, le voilà qui se relève. On arrête le cheval sans cavalier. 84
Pendant ce temps, les autres chevaux continuent à galoper et à sauter des haies. « Regarde, Annette, le jockey rouge est dans le groupe de tête. — L'arrivée L'arrivée est marquée marquée par le disque rouge et blanc, là-bas, devant la tribune, dit oncle André. Ton jockey arrivera-t-il le premier?» Ils sont quatre chevaux maintenant qui se disputent la première place. place. Les jockeys les excitent avec leur leur cravache. cravache. Mais c'est un jockey jaune qui est en tête. tête. Poucet Poucet trépigne trépigne ; le rouge rouge va-t-il va-t-il passer devant devant ? 3. — Voici l'arrivée. L'un des chevaux se détache en arrivant près du poteau. C'est le rouge ! Il a gagné ! Le jaune est deuxième. Poucet saute de joie. « Tu as vu comme il l'a rattrapé », dit-il, tout fier, à sa cousine. Il se tourne vers son oncle et ajoute : « C'est joli, je suis bien content que tu m'aies conduit ici. »
85
41. Dernier soir à Paris 1. — Cet aprèsaprès-mi midi di,, la maiso maisonn de tante tante Made Madele lein inee est sens sens dessus-dessous. On voit des vêtements sur les lits et des mallettes ouvertes dans les chambres. Pourquoi donc tout ce remue-ménage ? Demain, Poucet et sa maman retournent dans leur petite maison de la forêt et Annette les accompagnera. « Un séjour à la campagne lui fera sûrement du bien, a dit la maman de Poucet, laissez-la venir avec nous. Vous viendrez la chercher quelques jours avant la rentrée des classes. » Naturellem Naturellement, ent, Annette Annette est enchantée enchantée et Poucet Poucet très heureux. heureux. Quelles bonnes parties ils feront dans les prés et dans la forêt. « Tu verras comme mon ami l'écureuil est joli et mignon, a dit Poucet. Il va être content de me revoir. Je suis sûr qu'il t'aimera bien, toi aussi. » 2. — JusqueJusque-là là il avait un peu oublié sa forêt, mais il y pense beaucoup beaucoup maintenant. maintenant. Il y a surtout surtout bien longtemps longtemps qu'il n'a pas embrassé son papa. Quan uand onc oncle André ndré rent rentrre de son son trav travai ail, l, il remar emarqu quee les préparatif préparatifss de départ et dit : 86
« Alors Poucet, Poucet, tu es content de quitter Paris ? — Oncle Oncle André, André, j'ai j'ai été très très heureux heureux à Paris, Paris, j'y ai ai vu beaucou beaucoupp de belles choses, mais je ne peux pas y rester toujours. toujours. Papa doit commencer à trouver le temps long. — Il sera certainement certainement content content de vous vous retrouver. retrouver. Tu vas en avoir des choses à lui raconter. — Nous parlerons parlerons souvent souvent de toi, oncle André, et de tante Madeleine aussi. Vous m'avez beaucoup gâté en me promenant à travers Paris. Je vous remercie de tout mon cœur. Je me souviendrai toujours de ces belles vacances. — J'espère J'espère que que tu reviendras reviendras nous voir voir l'an l'an prochain prochain.. — Oh ! moi, je veux veux bien ! — Il y a encore encore beaucou beaucoupp de choses à voir à Paris, Paris, tu sais. » 3. — Tante Madeleine interrompt la conversation des deux amis en criant : « A table ! A table ! » C'est le dernier repas que Poucet prend à Paris. Il est bien un peu ennuyé de quitter oncle André et tante Madeleine. Mais il va retrouver son papa, sa forêt et son ami l'écureuil et Annette l'accompagne. Et puis, bientôt, toute la famille sera réunie dans la petite maison, au bord de la forêt.
87
88