INTEGRATION INTEGRATIO N REGIONALE EN AFRIQUE DE L’OUEST: L’EXPERIENCE DE PROPARCO
PROPARCO (GROUPE AFD) Groupe AFD PROPARCO Secteur privé
CEFEB Formations
FFEM Fonds Français pour l’Environnement Mondial
Banques dans les territoires français d’Outre-Mer
Institution financière, filiale de l’AFD en charge du secteur privé Mission: favoriser les investissements privés dans les pays en développement pour soutenir la croissance, le développement durable. Une présence en Afrique, au Moyen Orient, en Amérique latine et en Asie Engagements annuels de 1.3Mds USD, dont 500MUSD en Afrique (250M en Afrique de l’Ouest)
Secteurs clés en AO: secteur financier, agro-industrie, transport, énergie, tourisme
Bureau d’Abidjan couvrant l’Afrique de l’Ouest (hors Nigeria)
UNE INTEGRATION COMMERCIALE INABOUTIE
Intégration financière versus intégration commerciale
Un marché régional petit et très fragmenté Forte intégration monétaire et financière Mais peu de grands groupes industriels régionaux (sucreries, minoteries, cimenteries, …)
Stratégie de croissance des entreprises restreintes aux marchés nationaux
Diversification Diversification par remontée de filière Approche pays des multinationales
Muraille de Chine entre Afrique de l’Ouest francophone et anglophone l’UEMOA est un marché beaucoup plus naturel que la CEDEAO
LES OBSTACLES RESSENTIS PAR LES INVESTISSEURS
Un relatif protectionnisme des Etats
Barrières commerciales sur certains produits (sucre, huile de palme, …)
Des règles non écrites
Des infrastructures régionales insuffisamment développées
Pas de plateforme aérienne régionale
Enclavement des pays de l’hinterland et mauvaises connexions entre les
pays côtiers Des infrastructures portuaires en pleine expansion
Barrières entre pays francophones et anglophones
Distance culturelle (barrières linguistiques, …)
Modes de fonctionnement différents (cadre réglementaire, droit des affaires, …)
POURQUOI ET COMMENT ENCOURAGER L’INTEGRATION COMMERCIALE?
Encourager le commerce intra-régional…
Marchés intérieurs restreints
Nécessité de favoriser les rendements d’échelle
Lutter contre le développement des filières informelles
…tout en contrôlant les risques associés Nécessité de protéger les industries nationales au sein d’union composés de
pays très hétérogènes Certaines industries très vulnérables au « déstockage » venus de Chine ou d’Amérique latine Une intégration régionale par étape puis une libéralisation progressive des échanges extérieurs?
QUEL RÔLE POUR LES BAILLEURS DE FONDS? PROJETS DE PROPARCO Financement d’infrastructures
DPW Dakar, 2011, prêt 16,3 M$ Lomé Container Terminal , 2011, prêt 52 M$ FINAIRCRAFT, 2008, prêt 25.4 M$ Aeria, 2012, prêt 19.5M$ SITARAIL
Soutien à l’émergence d’un secteur
financier régional
Orabank, 2011, prise de participation, 13 M$ NSIA, 2012, prêt, 33M$ BOA Group, 1995-2012, financements cumulés de 60M$
Alios Finance , 1997-2012, financements cumulés de 50M$
Soutien aux filières exportatrices
ECOM, Multi-pays, 2012, prêt 40M$ SIFCA, 2000-2012, financements cumulés de
Programmes de renforcement des capacités commerciales (AFD)
structuration de la filière riz au Sénégal, subvention, 625k$
35M$
Riz vallée du fleuve (Sénégal), 2009,
AGRONIGER , 2007, garantie, 3,3M$
Phytotrade (Afrique), 2011, appui à la valorisation commerciale de produits naturels, subvention, 1.3M$
La Revue Secteur Privé & Développement