HISTOIRE t>€
LA CONQUETE
1>E
L'ESPAGNE PAR LES MUSULMANS
TRADLITE DB LA CHBOHIQOS O'IBB EL-KOCTHYA
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EXTRACT
N* 16
DE L ANNEE 1856
DO JOUUUL 4SlATtQGC
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HISTOIRE \ II!
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LA CONQUETE OE L'ESPAGNE PAR LES MUSLLMANS, TRADUITE OE LA CHHOMQUE
PAR
M. A.
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EL-KOUTBYA
CHERBONI4EAU
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IT4MABI I
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PARIS. IMPRINER1E IMPERIALS m DCCC
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HISTOIRE LA CCWQOETE DE L'BSPATIE PAR LES
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HISTOIRE
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L'BSPaGNE P4K LIS IfUStJLMAMS.
Le dernier des rob goths en Andalousie qui laissa trois
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dans son parti les bonxnes de guerre marcbaieot sous ses ^ , -»j , etvint itraina
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a Cordoue.
Mats lorsqoe Think , sous
6b de Sad
regne de Wafid,
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qu'Al-
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Rodrigue. Pendant
Thank
,
et
la nuit,
Us envoyerent prevenir lui apparent que rusurpateur n'etait qu'un
des valets et des cfaiens de leur pere, ****3t*
V*-
Hs
^
GJtf
y Id tf
demandaient one sauvef+*?» garde pour se rendre aupres de lui dans la matinee et le suppliaient de les faire rentrer en possession des terres qui avaient appartenu a Witixa. Ces domaines, qui fcrent appeies plus tard apanages des princes,
lages
J^J
lui
(jlw, comprenaient trois mille
vil-
(i).
Des que
le
jour eut commence a poindre,
les
jeunes princes passerent. avec la plus grande pa rue de leurs troupes, era cdte du general
arabe. Telle
rot la cause
de
conqnete de fEspagne par
la
les
i *.
Arrives devantTharik, les fils deWitixa raidirent: Es-tu f emir ou seulemeot le lieutenant
4-t, Jc
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A-H
l^t
c^il ,
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chef, repondit celui-ri, et ce chef
de femir
c
Jobe
^ j^|
,
.
En meme temps,
,
&Aj «> J^ fl
corda fautorisation de se rendre aupres de Noucair. {Le texte
offi-e
leur ac-
Mouca
une lacune de
mots.) Les princes firent voile vers les cotes
munis
un
lui-meme recon-
nait fautorite superieure d*un souveraio
\** j,***
a
:>
d*une lettre
du
ou Thank
9«t leur soumissioo ainsi que le traite qu'Hs avaient «gne. Le gouverneur des pre /inces africaines .
les
renvoya au khalife le traite
Wahd, 61s (TAbd-el-Maiek signe par Thank et delirra en ,
,
qui
,
5 a cbacun d'eux tin pro loco le (a) par lequel stipule quils garderaient
j^ Apres cette M^ll
ne
—
t
i
*l
tt
t
nominee Sara
5
:
princes goths retour
lis resterent fideles
a
1
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J
d*Almounz, qui Uiasait one
•
t
fille
neutrality absolue
les
Andalousie.
parole jusqua la
une
etait
il
Gothe, **LyJT i,L., et deux
la
61s en bas age t
Mathrouhal et Oppas , ^jQs^ Jj^kll Tun a Seville, et 1'autre en Galice, ou il inourut.
Leur oncle Ardebast u»V»^1 £empara de leurs apanages qu il reunit a ses propres domaines. Cet er& Dement eut lieu an commencement du recne du ,
,
,
kbalife
Hicham,
Sarah se cr^a une
mouni sede*
*
La
d'Abd-el-Malek.
fils i"
princesse _!.
Seville, oil
i
avait el»bli sa
Al
Ceroi-ci a rait pos-
miile villages dans la parti
*
i
m
;
i
—
•
de
tale
PEspagne, et Ardebast, qui demeorait a Cordoue comptait un da pay (Test de lui que descend en hgne directe Said
&
le
J^ft (3).
Comte,
lelligences avec _
Plus tard.
Abd-errabman
les Syriens qui entrerent
dans
,r
la
il
entretmt
fils
in
de Moawia — -
^
Quant tale
le
capitale.
le
ne
developper en temps et
Roumlouh, *k*,, qui tenait sous miUe villages situes dans la paroe
a
de fAndalousie,
il
^
peninsule a la suite
Omruiades et des Arabes. Tel est du reot que nous out lesdocteurs. et de
_^
avail cfaoisi
lieu.
sa d4ori
Tolede pour
s*
Au nombrede ses descendants on remarque T
6
Quoi
qu'il
eo wit,
la
^
^U^n
Hafe, 61s dEl-Borkadi rEtranger. **Jl
princesse Sarah senibarqna
avec ses jeunes frerea pour la Syrie ; elle descendit a Ascaloo, poursuivit sa marche jusqu'a Da mas, el
vint se presenter a la porte
du
palais
de Hicham,
dAbd-el-Malek (que EKeu Tail en sa sainte misericorde !). De la die lui adressa la nouvelle de son arrivee ses reclamations au sujet du traite condu * son pere avec le khalife Walid, et ses plaintes fils
,
i
cou tre
la felouie
Hicham
l«-».
de son oocle Ardebast
^
,
-j brj
,
donna acres acpres de sa personne; est alors quelle vit pour la premiere fob Abd-errahm&n fils de Moarcr qui ^tait K*:l enfant. Plus lui
f
tard
cc dernier s etant rappele cette circonstance a Cordoue lors de son regoe , permit a la princesse de visiter son harem a TAlka^ar. ,
,
,
Pour revenir a sa faveur a
la
requete de Sarah . Hicham ecrivit
Handala Bis de Safouan-el-Kelby gou,
.
verneur de FAfrique septentriona U lui mandait de prendre des II ;*^ pear fexecu lion du traite signe par Walid fils (TAbd-ei-Malek (il y a dans texte une Jacune de trois ou quatre mots), et de rgerde cette mission un de ses agents t Hossam fils to
*
l
i
t
,
.
de Dhiran c est-a-dire Abou'l-Khattab d-Kelby ,
ode lacuoe) partit avec la
de Mozahim 4). Celmprincesse pour TAndalousie, et la Aica
fils
(
rentrer en possession de ses domaines. Cest lui qui est le grand » u de la Go the. Apres avoir en fit
deux en&nts, Ibrahim et Isbak. 3 la meme annee quAbd-errahman fils de Moawia mil (Telle
.
,
., .
1
7
pied
le
stir le sol
de
b
Mobmis el-Masadj* et Omair
b
pretendirent a
emporta
main de
t
Ha bib
,
fib de Said
fib
de
el-Lakbmi
b veuve mob le second :
son rival grace a fappoi de Tsalaba
stir
,
fib d'Obeid el-Djoxami.
quit
Hamouib,
peninsule.
De
ce
»*l
veau manage- na-
i
b
fib
soacbe des BeQou-Seid , des Benou-Haddjadj des Benou-lfasbma des Benou-Dj in les plus dbtingaes de ses d ,
,
-
i
»•-
n
n- M 1
rapport de troav
dans
En
a Seville. I
earent ua rang moins eleve ions
IT*,.
b
noblesse. Les fate
da moins
meotioantis ,
-< I
enfents qa*il eut de
eftet
**
ie lhrre d*Abd-<*i-Maiek , fib
qm t
rtdjez,
*
•
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it
b
de Habib
amsique metre
grande partie
i
i^ii
surle
aisVAHUma
i
vizir
(5).
nus rn de son wf
I
I
»
dans
fbite le general
re. et
(7:1
On
b province de
dtt
Sidonia
(6).
Ken ayaftt secoumt
des Gotbs,
dbparat
tooioars sous les
onyiat que
dans lequel
les
rob gotbs possetbient nn
etait
¥
*
I
I
edifice
renfermant les qttatre
EvangnYs, sur lesqueb 3s pro - t ent le '— 1 dmvestiiore. Cette matson etait en grande tion on ne foovrait qua b mort da roi, pour y son nom. Or Rodrigue avait sooievi » itre 1
**
1
-*
1
:
1
*
-*
1
le
bord en osant mettre
Jt
'
.
1
dV
b cooroone de Witba snr son
»
.
1
.
8 front, puis
monument
en ouvrant, mdgri toute defense,
le
et le coffre. II y avail trouve* des figures
represfentant des Arabes , avec Fare en sautoir et le
turban
stir la tete.
Au-dessous se
tfy£* yl*XwJ! JuLJ sanctuaire et quoo en
suivante, *
vrira
IMO
•
finscription
lisait
^
:
«Quand
t
ou-
I
rctirera ies statues,
sera en vahie et cooquise par des homings
semblables a ceux quelle* represented
\
(7).
debarqua sur le sol de la Peninsulefan 93 de fhegire, au de ramadhan. Voici quelle fut TTiarik
de son entree
la cause
:
a cette Ipoque, la
de
ville
Tanger appartenait aux chretiens ( le texte parte deux lacunes dans cette phrase). (Jn negociant Stranger,
appele Julien ,
frequemment pour acheter des faucons et des chevaux de race. Sa e vint a mourir, et le laissa avec une fille dune rare beaute^ Bodrigue ayaot donne a Julien une velie mission pour la -terre cTAfrique celui-ci s'excusa, en disant que, depuis la de sa u 111 e. s'y
rendait
,
f<
11
1
1
,
1
fi
ne
il
lui
t
enfant Le roi
personne a qui
oflrit
il
j
put confier son
de ladmettre da
son palais
quelle y fut elevee comme les autres (Ules de distinction). Mais ses yeux etant tombes sur elle, 1:1
<
I
I a* » iii^
&4j±y3 t&* tx**y ,
,
il
devint eprts de ses
et saosfit sa passion. Aussit6t
que Julien
revit sa fille , elle lui apprit son deshonneur.
cachaso* ressentiment
U fond de son
«J*ai laisse la-bas fa
1
*-.
•
I
K
mit des
d*une qualitl
VIII
**.*
,
Lui et dit
des chevaux et des
parable ». Le roi loi re-
considerables poor cette nooveile
t
,
9 acquisition, et fautorisa a traverser la
que Juiien
alors
se rendit aupres
Cest
-J
* i
de Tharik ,
fils
de
Ziad , et lui suggera Fidee de conquerir FAndalousie
jJaj^I i
Jui^i, en lui depeignant ses richesses, la
faiblesse et la lachete
Tharik truire
ecrivit
a
de
Mouca
ses habitants. ,
fils
de son projet Celui-ci
de Nocair, pour
Fins-
ayant ordonne de
lui
une descente dans le pays, il obeit, et s'embarqua avec une armee. Mais a peine e^ait- il en mer, quil vit en songe le Prophete (que Dieu luiaccorde le salut!) en des Mohadjeriens et des Ansafaire
n toir.
a to
en main et Tare
avaient tons
lis
Mah
til
passait devant lui et disait
I
:
«
u
i
Marcbe
but! j\ »l A I *Oob«. Cette vision se renouvela
jusqu a ce que Tharik eut mis le pied sur (FAndalousie
(8).
L'armee
accueillit cet
gure avec un veritable enth
qua sur
les cotes
premiere
ville
de
dont
la il
:
la terre
heureux an-
on e. Tharik debar-
province cTAigesiras, et la
s'empara fat Carmagene.
3
ordonna a ses soldats de couper en morceaux une partie des prisonniers et de {aire booilfir leurs dans des chaudieres; puis il mit en liberte les autres captifs, qui,
epouvantes (Tun spectacle
si
atterent r^pandre Falarme dans toute la
horrible,
con tree.
D
poorsuivit sa route dans finterieur des terres, et
Jonquil
i
;*
M tra
Rodrigue, eut lieu
la bataille
dont nous avons parie plus haut.
Le vainqueur marcba successivement vers Ecija, Cordoue Tolede et le col appett depuis FedfyTkdf
10
De
ik.
pro'
li
a entn da
li
*--
Galice, el traversa cette
jusqu'a
Des que
de Nocair, eat appris rapides succes de sod lieutenant, it fils
briljants et
consul une proibnde jalousie , et prit
un armement considerable. (Le lacune de quatre
de
on cinq
meme
debarquer le point du
une en rue
sa descente au
Ziad,
il
u
littoral
sous le
de Port de Moa^a, <^.y &*y*\ puis, dedaignant voie que iui avait tracee son devancier, il d&uta
Ijlt
l
la
par
Son
de Sidonia, **}*£, non loin de la
la prise
entree dans les
murs de
apres celle de Tharik, i
il
i
I ortante
,
il
auparavant
il
It
dont
un de nos savants
:«
maitre de cette
Alicante ,
nom
ville
oUa! vers X ,
~i
I
habitants,
s*il
murs de Mefaut
en croire
historiens. Iui ouvrirent
En
quittant le
defile* ,
1 ~
I
auquel
Mouca se porta vers le nord, dans la province de Galice, et la traversa cfun
laisse
entra
fois
un an
Col de Moaga, &*y* £; mais
les
partes sans resistance.
a
Se'viHe eut lieu
avait penetre* dans les
rida, i^jU (o),
il
Une
marcha sur
droit qu'on appelle
•
mer avec
la
mots.) Lorsqull fat
au lieu doperer que Tharik, fils de
endroit
f L
teste porte ici
Peninsale,
la
lea
son
,
ut a (autre.
Tandis
qu'il
rejoignait Tharik
'•i* a Astorga, i$x -\
un emUsaire du khalife Ei-Waiid Abd-eJ-Malek vint leur apporter fordre de quitter f Andaiousie. Le prince des Crovtn^ avait eu connaissanoe de lews dissentnnenta (el de peur de coomromcttre la
4
1
;
1
11
cooquete,
il
en Orient), lb obeuent
ies rappelalt
tous deux; mais, avant de s'emharquef,
miUtairemeat les places importantes , ft
tifia
gouvernement general a sod til* Abdel-Axu, auqnel il awigoa Seville *• n e centre de T antorite superieure. Cependant il loi adjoignit Habib ben Abi Okba ben Nafe eJ-Flhry. Apres te depart de ton le
i
11
Abd-el-Azis se mit en devoir de completer
qoete de
I'
AndaJousie
Toutefbis Moa(a, 6 b de Nocair, *
I
la
rtege qnatre cents fib
de couronnes
et
da*
1'Mli.il'
de chefs goths, pares
de ceintnres dor. Au moment ou
II
Damas le kbaiife sen tit les premieres atteintes de b mabdie qui devait bientot Tern porter dans la tombe. Alors Sole! lui envoys on avis approcbait de
en
T
termes
que ton entree dans
:
Arrete-toi
en
fc-
*
[^
1
b capitale se fasse
.
afio
Ml)
b
regoe, car
mon
Done dun
saractere energique, et peoetre, avant
frere est a rarticle
de
irt»
profonde reconnaissance envers son maitre , Mouca r£poodit a femissaire « Par Dieo I moo tout ,
(f tine
:
dev
t
*
me
1
1
dede
1 1 1 1
tinner
ma
roo te. Si
le
que mon bten&iteur expire avant arrivee, que son decret s'accomnbsee! » En cflet, 3 destin vent
.it
tra a
i
Damas avant
b
in
.».
i
(TEI-Walid.
que Soleiman fat moote* sur le trooe il persecuta Mouca fib de Nocair. lejeta dans les fers. et 1 condamaa a paver une amende considerable ensuite il envoya en Espagne cinq Arabes de disAussitot
,
,
t
yj*& ayv-j
<#* , avec
ordrede tuer le fib de
12
Mouca Abd-el-Axu. Au nombre de ce» personnages ,
Habit t fils (TAbouObeida, te Fihry.etZiad, fils de Nabega de ia tribu de Temim. II* se ^taient
,
rent aupres da fils de Mouca ( lacune dedeui ou trois
mots dans le wali se
le texte).
readit a la
Le lendemain de leur arrive© mosquee pour la priere du ma
Tandis qu il se tcnait debout dans
tin.
recitait la
sourate dlntroduction ,
mihrab et
le
WUJ1
,
et la sou-
1
de 'evenement , Awl^ll les assistants leverent tout (fun coup leurs dmeterres et abattirent sa tele, rate
,
qui nil envoyee au prince des Croyants.
Ce meurtre
commis dans la mosquee de Robina, ***£, qui domine la plaine de Seville. D'ailleurs les musul mans etaient mecoo tents du manage
avec une
femme de
Oumro-Aasim
,
la
m*\m J
nation des Gotbs, nominee ( i
o)
ils
*,
ne
mi
pardonnaient
pas de s etre log6 avec elle dans I'eglise de Robina (n), sur le parvis de laqueUe
quee qui devint
il
le theatre
avail nut batir cette
de
sa fin tragi que.
pas bien looglemps qu'on y voyait encore de son sang
Des que kbalife,
un
il
la t£te
de
la
manda son
plateau. «
!
D n'y
a
les traces
victim e eut 6te apportee an
pere et
Par Dieu
mos-
presenter sur
la lui fit
s'ecria celui-ci
,
tu
I'as assas-
sin^ pendant qull observait le
jeune et fiusait la priere en boo musulman. Soleiman , pendant son regne, ne subira pas dartre sort fait
subir a
lieu a la fin
Mouca.
»
que
cehii quil
Le meurtre
de Fannee 98 (de
J. C.
716). Pendant plusieurs annees fAndalouste musuliiiane
1
»
13 resta sans unite et sans wall Settlement
Berberes
prirent le parti (Telever
i
au commandement Ayyoub fils de Habib le Lakhmy, neveu de Mouca ~iB*i:i sideratioo de ce que sa mere etait une soeur de nilustre general.
existe encore des descendants
II
(TAyyoub aox environs de Binna &lf dans vince de Ryia, £j. ,
Soleiman
,
fils
vemement de
(TAbd-el-Malek
la pro-
,
preposa au gou-
,
da Magreb
Flfrikia et des provinces
les plus recalees
Abd-Allah t fils de Yexid et client de Kais, en rempl de Mouca, qull avail 1
1
_-
crine a son ressentiment.
Deson * U Abd-Allah d
lit
,
i
r-
le
1 1
r^i
de fEspagne ALHorr,
t
Thak&L A
&ait
i
i
cette
lade
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avait droit de
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ri
fils
*
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Peninsole
la
da vice-roi dUrikia.
nommer un
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tfAb&errahman
epoque, en e0et, lance
le
wali de
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choix. Al
Horr conserva son poste jusqu'a faveoement oTOmar fib (TAbd ^d Aziz qui -M pourlegouv ,
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Al-Sameh, fils de llalek le Khanmexne temps qu'il confia la vice-royaut^ de
lani
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rAfiSque a Ismail ben
Abd -Allah, seigneur
i
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Makhwuiro Omar, fils d*Abd-el-Aziz avait noaveaa wali
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nonihre
peient mifi tairemen t , tinsi que
la position arantageuse
a
musnrmans
de leurs
Presque
ritadelles.
le khaiife fitpartir
Djaber, avec mission de pr&ever en
Espagne llmpot
royal , qui consistait dans la cinquieme partie des de-
ifJ^M f
pouilles
i
done (lacune de one
et
dans
,
^«nt . Lenvoyd se
trois
on quatre mots dans
Buxison. sitnee entire le
faubourg. Lorsque
le
fixa
a Cor-
le teste)
eimetiere et 1'ora-
b
nouvelle de
la
d*Omar arriva en Occident, il abandonna la lev^e du quinL Cest a Ai-Same^ qu'oo doit la construction du pont de Cordoue, jete* sur le Guadalquivir, en face roort n
duRl
i
*,• *
in . »!>«•
*
Yezid,
nomma
d*Abd-el-Malek etant devenu khaiife
fits
,
de Safouln gouvemeur de Flfiilua , celuwd chargea Anbaca fib de Sobaun le Kelby, Bichr.
fils
,
,
de TAndalousie qui eut su * — sivement pour maitres Yahta fib de Salaxna le Kelby,
da
fc-
I
'
* I
I
II
nd
1
1
;
— t i
,
,
Otman,
fib
le
Khotami, ^»«&&; Ho-
Abdurrahman
,
fib (fAbd-Allab le Gafikj, et
Abd-el-llalek, fib de Katan le FihrL Les
dants
d& a croire que
leor aocetre dot son investiture au
,
r&d
est
i
fib cfAbd-Allah, soot
kbaHfe Yerid et non au gouvemeur Hi
J --.*
6me. une locality
qui dite la
-
Ml
M
de
llfrikia
:
us
lefiut
iaGka
1
,
'
15 tJMfelitt ii\if, snr le
£fci,
mine
grand plateau qui do-
Seville
-± .
h^
A Y
.
I
.
d'AbdnH-Malek
61s
qui donna Tad ministration de flfrikia a Obesd-AHah fiJs
d*Ei-Habhab.
De
Kais.
son
rii
des
Obeid-Allab
cote*
i
nomma
:
•
;
sm
i
u
i
au waliat de
rAndaloosie Okba t 61sd* El-Haddjadj le Saioolien annee (de J. C. a8) son 7
jusqua fepoque on les Berberes se re voltaren* a Tanger contre son Ml rite (uL Afi Meieara rignobie fon avail vu i
1
i
j
j 1
1
1
dant de fean snr le
^ de Kairoua :-« musacrerent Omar, fib d*Abd-AUah le Monradi qui avait Hi mis a la uHe de lenr vitle par le gouver n general Des (pie la .ii de des Berberes a Tanger se fut repandoe fr
_*
les populations se souleverent
contre
I
i
wahOkba,
fls tfEl-Haddiadj, et le I
-
Ka
.
le
1
Fihnen, qui
de tonte le
etatt
dn
»s
kbofba
.fils
nom dn
fauteur de
mats sans ^_j_ i»
~i i.-«
i
khaiife
i
J
m retraneher de la
de Damas. 1/AndaJoawe
sonautorini
Hicham ayant le
appris la
Magreb, le
*- *
fat charge*
c I
n
de ce et loi
poor
de son armee dans
1
6tak
ITfriba.
a Koltoum ben Ayad le Kaici, qui
I
en
dUo-
1
1
»*(
i
(Taller chatier et ester-
les populations berberes.
ordm da
khefife,
Kotomm devait
-j i
*>-•!
I
,
,
16 &tre remplace' par
fAmbarien lata,
champ de ment.
h-
fils
de Bicbr
pour successeur Tsa-
.
j»ll
penssait sur le
batailie.
en prenant possession du gouverneII ptah uoe armee de trente mille homines
Mill •
et cetui-ci aurait
;
de Selama fAmelien.
fils
•
neveu Beldj,
i«
,
dont dix mille appartenaient aux Ommiades et vingt mille aux Arabes Scenites ( lacune de trots mots dans le teste).
tion
de
Ces demiers preVoyaient deja f extermina-
la familie
Ommiade
et la souverainete* pro-
chaine des Abbassides, dont la
iii*.
nes'e'ten-
m
cependant pas au dela du Zr»b vb^* D&ns leur ignorance ils s imaginaient que le Zab dependait de dait
,
fEgypte. tandis qu'en reality U qu'on appelait
1* Ifrikia.
que rautorite de
Tobna
(
1
b
re* ussit
familie d*Abbas
ill
it
point a empecher
Its hostilites et
de Homaid
de ce
Ainsi nous pouvons etablir
3) ni le territoire
Lenergie de Kol
faisait partie
ne depassait pas environnant
^jinf lea
in
flwl
iriiniM^m ii*
Berberes de renouveier
de se jeter en foule sous
le Zenatien et
-
i
les
drapeaux
de Meicara {Ignoble , dont
avons parle plus haut. Les deux armees
se reo-
contrerent dans un endroit appele Nafft
Apres une fuite
batailie sanglante.
Kohoum
Jut
mis
avec dix mille homines de ses troupes. Un autre
de dix mille soldats se retira en
Ifrikia,
resta incorpore a lai-mee syrienne jusqu'a
ouYezid.
fils
de Hatim.
fils
ou
lepoque
d'El-Mohalleb
,
*
•
t
du khalite El-Mansour le titre de vice-roi de Y Afrique septentrionale. Celui-ci les assimila poliuquement
1
1
,
17
ao people conquis, a**^ ***£, et se composa une miiioe des Arabes qu il avait ramenes da Khoracin institution qui suhuste
de nos jours autre cote, Baldj. fils de Bichr, batth
Dun
.1
1
fc-
retraite et vint s'etablir a
Tanger, qualifier alors du de la Verte, 1^*41, avec one division forte de
oom
hommps, panni lesquels 14 mille afiranchis et huh mille Arabes. Les Berberea fy assiegerent et roi livrerent un combat acharne. Dans cette circonstance critique, Baldj fit «milte
ii»
naftre a Abd-el-ftlalek
de Satan, sa mauvaise que fecbec eproovl par oncle J J J (TAyad rai
fortune, ainsi
Kohoom,
fils
sea ux pour
»
-h
t-rii. 1
L
*- i
:
i
i
niir-i'*..,
les
!!
te
met
;.,
L
I
>
.
ia guerre.
r
|
|
Lt
Us
i
'
-*.
Le wali de fAn-
cbeikhs de son
uite quil derait tenir.
Si ce Syrien M-
fils
,
»
4
-
sur
I
iui .fi_A
le pied dans les •iM»
que to ridepossedera, ^LfJ! |«x* dL«i* J*»a ^1
Reconnaissant la sagease de ces arb, AbdeUtfaiek par reraa. Mais desespoir
k
inspira Baldj
,
fib de
D fit construire de gran-
des barques, prit des raisseaux
f
ik
ii
>
i
de ses soldats les pi K derait aborder a Algesiras oufon
et
*• i
1
I
La
fiotte
rarsenal,
,
i*i**!\
Le coop de main J*.
pfflenrit
reossit: les
et les munitions
de guerre farent enlevees; 1 dans le port devinrent la proie do ainqoeor. Cest arec renfort que Baldj *.
,
Espagne.
A
cette noorefle
AxEztrtka*
16.
promptement
.
1
18
march*
et attetgnit
sod adversaire atu
d'Algesiras.
Le combat
fat acharne.
*•
i
ime premiere fob.
*;
i
virons
Mis en denmte
k
wali revint a la charge; mais dix-huit rencontres depuia Algesi-
a fat hattu en ras jusqu'a
entre ies
Cordoue, et finit par tomber prison nier mains de Baldj, qui, apres Tavoir bit
mettre
a
la tdte
du pont, sur fempla fr^JH-M it
ee, entra triomphalement dans la ca pitale
Abd-errabmin fils (TOkba le Lakhmi, gouvernait alors Narbonne, A^,) (i*), an nom dAbd*eiMalek, fils de Katan. Des quil apprit sa fin malheu,
reuse,
resolut de le venger, et se transport* a la frontier*. Une foule d*Arabes et de Berberes de TAntl
daloasie aocoorurent a 1
pour I*y rejoindre. Baldj
de Cordooe a la tete dk miUe hommes, tant Syrieos que partisans des es. Abd-er~ rahmin avait ayec lai une armee de quarante mile sortit
f
I
it
'
I
i
t
La
-
bataiile se
donna
*W*
cone
de
Waba,
**!$.
del* »
t:
A
- IIr
la i
Lt
province de
la
chute du jour, on vit sur le lien mille cadavres liimwh par lea
dUn-Okba,
1
Tillage (fa-
tandis
que
de
les soldats
Baldj n'avaient perdu que mille des leurs.
Dans
h
du combat, AbdVerrahman fikd'Okha, qui ,
etait i
j_ on r- plus Uabii •
B&m* j+*£i
cbercha des
yew,
qui, apres traversa cria-t-il
tf^j'!»
i
rps.
En meme
fajusta et lui
efieure »
«Le
de nooveau
« Je
s
,_** r
temps,
il
le
i
de
voila toncbe. leur Baldj
\m
id Ainsi fut terminee la guerre, et Baldj expira ie lenderoain , laissant a Tsalaba , fib de Selama rAme-
hen,
gouvera
ie
IK-t
de Cordoue. avec
le
III
mandement des troupes svriennes et des Quant a Abdurrahman, fib (TOkba' U -Jill
vers la frontiere. Mais les deux partis etaient plus aniraes que jamais: Les Arabes et les Berberes I
ta
qui avaieot soutenu la cause (TAbd-el-Malek
Katan le Fihrien , disaient aux Syriens est pas
a
pour
guerre
de TAfrique
vifle
de Co
et
*_,!»
*
les
.
fib
u
eon
mesons quH derah
P*"
mime
d
i
;
,; *
i
arriva
repoo-
sum jwp i b ^A**o^
UJi^K^IWioo
popnkhons ,
frut
fl
pofitiqae qu'&u
_Ji
Wa-
dans le
des Croy ants ,
ft
*Q«* m
les desordres
place de son frere Ifasbma. Cehn-ci ia
k-
,
fa? em
Kd» auqud 3 avaft dit
Alors
drconstanoe , son frere El-Abbas, fib de
reifle
b
i
i
deb
la cotu&jmence, LI
Notre pays
i'j
Eo appreuant la deiaile de Kohoum
?
de
sur les hauteurs qui s*eten-
devantb
-i
i
vaste
u
:
fils
.
I
«
J
_.
I
H
J
,
et
Lavb plut au khafife. Sor de
flfrikia
dressait About- Khattar
Benon-Keft. Efle
i»_
ii
i
de vers qneKii j re de la tribu
•
tA?-*
J^***,
so
b
&•
u
^J
I
Jb-n d
Cu J OJWj c^
S^J,*^ *-»
ui
iLfcOJ^
tiSfjUu^on vow aves d
de Meroolo ,
n vow mow now Jaire Mag;
On
ot
ctiraii
peyei pa* voire dette avec eqmte.
qoe vownetiei pac a Merdj-IUhit . la
I
_
_.
-*
J
qui
I
I
de f .mi eoUais que ,
Lonqoe at
que
voot
la
Voa»
„
_
que
I
1
Cast la
I
et
ooits
vou prtMnoi
ft
.
i
*
i
:
p
-
let odtrea.
ava vn »'&cindre Imcendie de la voasaaamre lea de la boooe I
I
I
ami Uiaafe de cM. Et tow oufafia ugoarfbiii
,
,
1
SI
que nous socmnes dan* one position critique, u vous oe saviei pes que la fortune a de III et de maurais jours. Preoet garde Si U guerre a onefbu mordu t et si ftcbelie I
manque
sous les pieds,
Leli de lmmiti£ peat se Tent la corde qti'i lord -•I
*
Des que
le khalife
au gouvernei M fouan de ,
«^i
t
la tribu
Shatter. Celui-ci ,
rompt!
la fin elle «e
eat re^u cette poesie ,
de
rifrikia
de Kelb, et
de l'Andalousie a
le waliat
a
i
brtser, et les forces s*£p
Handhala hii
il
nomma
tits
,
de Sa-
ordonoa de confier
!*- i;i patriote
Aboulmuni da sceau de Handhala partit 11
i
,
*•)*;» e de trente mille hornmes. Ce fat la -Jii- fut-il deharque a Ouadi leree de Syriens. A
la tete
<
Chao
t£**3
qull
autorite*
en faisant depioyer les drapeau* au 1:1 des fen de lance pais il » avanca dans rinterieur da pays, Cependant la guerre etait en pleine actrvite entre iesSyn etles dan cote et de fautre i
;
1
.
les i
-
Arahes 6ts
villes. allies
aox Berberes. Lorsqu'A
T-Kbattar nit aox environs de Fedj-ei-Maida,
mirent has
£
armes a la rue de son etendard, et vinrent avec empressement lui -w rendre hommage. • £tes-vous disposes a f et a la soumission ? » leur denutnda-t-ii. Tons dirent « Nous y sommes disposes ». En roeme temps il montra son mandat, en disant « Void le dip! iii dInvestiture que ma donne moo compatriote Han•« du commandear des dhala, fils de Safouan. aa «fctfli),
les
deax
partis
les
i
t
1
:
:
I
Croyants
•
«
•
Nous te jurons ob&ssance et Bdetite
s'ecrierent les Berberes et les
Arahes des
villes
;
mais
.:
.
22
nous ae poovons phis supporter au milieu de nous *— hordes syriennes. II fautqu'ellessortent de notre territoire. »
Abou'l-Khattar ieur dit
:
«
Je vais
d'a-
bord entrer dans les murs de Co ae pre jy du re puis j'accomplirai vos voeux. Jai trouve le yen de satis fa ire a toutes les exigences, s*il plait a Dieu •
'I
•
•
.
En effet, il fit son entree dans la capitale une escorte pour r Andalousie Tsalaba,
Nous
le
av
et
forma
duire bors du territoire de fils
fcs, fils d'Abd-ei-Azii le
bou-Tica
,
de Selama I'Amelien; Ouf-
Kinanien, et Otman, filscTA-
En
Khotanien.
les
quhtant
mesure parce
pris cette
,
il
leur dit
qu*il est
bien
prouve au Chef des Croyants ainsi qua son lieu tenant Handhals que c est vous qui etes la cause des malbeurs qui dechirent ce pays. » Les proscrits se ,
.
refugierent a Tanger.
Apres ce coup d'etat necessaire, 1'emir songea a cantonuer les Syriens dans les differentes cootrees
de r Espagne , et surtout a les eloigner de Cordoue parce que la population de la metropole ne pouvait plus les supporter. Ainsi les gens de Damas furent etablis a Elvira; ceux d'Qrden. a Ryia; ceux de la Palestine, pres de Sidoola; les colons environs de Seville
;
ceux de Kinnasrin. a J
Quant aux tgypuens, us furent
disperses, les
uns
sur le territoire de fieja, les autres sur la terre de
Todmir. Lemir leur assigna co-mme moyen d*existence le du produit des terres cultivees par les chretiens
soumis a
la
doroina
i
i
musulmane
,
23 tandis qu
il
octroy a aux Arabes
Berberes, la
propria
deft villes , aiasi
qu'aux
intacte des terres oonquises
La partiahle d'Abou'lKhaftar li nr sea compatriotes oe man qua pas d*exciter le meoontentemenl des tribus nomades du desert t qui 6taient cantonnees en Andalousie , sous le collectif de Modharites. EUes leverent ouver le* tendard de la revolte t et march erent sur Cordoue
qu'ilsavaient revues en partage.
ou elles esperaient le surprendre mais, averti a ;
1'emir sortit a la tete de ses partisans et leur preta la bataille
a Sidonia. Le chef des rebelles etah
Ea-Somail 61s de Hatim le Kelabien. ,
fist
battu; son
armee
Abou 1-Kbatfar
fut dispense, et
rai-meme se
r&ugia dans un moultn, en attendant da Oo parviot ce pendant a fy decouvrir et a le retirer
meule ; puis on ie condnisit derant le Kelabien , qui ordonna sa mort de sang-froid. Les vainqueurs s'etant rallies a Youcouf fils
de desaous
la
,
errahman,
de Habib,
fils
ie [amardue. nees.
Devenu son
Son regne dura
vizir,
Le
Kahtaniens par
il
les avanies
ne tarda pas a
dont
seul soolagement aux mati*
eprouverent , fut
plusieurs an-
Es-Somail prit en main fad-
ministration des affaires; mais les
d*Aboa
fils
lui oflrirent les de Naft le Fibri du gouvernement, afa de mettre on term^aax
cfOkba. X I les
fils
1'arrivee
irriter
il
les aecablait
que
ces derniers
de Bedr, aflranchi
d*
de Moawia. Voici le fait Bedr vint en Espagne avec une lettre de son mate*, qui se tenait cache sur le territoire berbere , chec les Benou errahman
,
fils
:
1
24
Wansous ou Wanasous I tributaires > d'Abd-el-Aziz fib de Merouan. Aussitot les mecootents le condui&irent au village de Touch ,4 Jt> et }
,
,
le
presenterent a
Abou
Oman
,
,
qui £tait aJors le
doyen des aflranchis et le plus considered Cdui-ci recut i:;i daos sa demeure, et envoya c here her son parent Abd-Allah
muniqua fobjet de
,
fils
de KhaJid auquel ,
la mission
il ¥
II
de son
Pendant que ces choses se passaient, Youcouf le Filirien se preparait a (aire une razia sur les terres r-
deux chefs direct k -I « At tends que la campagne soit terminee afin de rattacher a ta cause nos companions darmes. • D n'est 1
infideles. Les
»
.
de 5a voir que Youcouf appelait les affranchis des Ommiades ses affranchis et leur accordait une preference marquee. C urquoi il les avait pas inutile
emmeoes tous deux dans son expedition. Cem-ci tant que dura la guerre, firent des ourertures a AbouV§enah le Yahsobien, cheikh des tribus du Yemen, lequel residait dans le bourg de Moura, *jy± dependant du district de Seville, partie occidentale de FEspagne , ainsi qu a plusieurs seigneurs arabes
.
parmi
lesquels
ne troixverent que quel-
ils
A leur retour, ils chargerent 61s dc Ma lei de s'insinuer dans V
ques adherents.
Abda-Hassan .
,
~.*
i
it
tTAbouVSebah, aupres duquel il demeurait a Seville, en
lui
cham,
rappeJant
les bienJaits
quH
avait recus de Hi-
d'Abd-el-Malek. Sensible a la voix de la reconnaissance, AbouVSebah ne se laissa pas long-
temps
fils
prier.
)
1
25
Apres ces d-marches preliminaires , i]
1
1
1
1
les conjures
uniquerent leur plan a Alkama t fib de Riats
le
Lakhmien; a Abou-Alaka
du
de Sidonia a Ziad , fils d'Amroa Djodamien, qui fut la tige des Benou-Ziad fixes
le
Djodaoiien, ancetre
le
vaillant Fahil
;
sur le territoire de Sidonia. Ces trois etaient a la tete des Syriens etablb dans la contree
entrerent sans delai dins leurs vues. Des propoai furent faites successiv
ti. ill
d*£tvira et
Adkha chex
On
de Jaen, les
ha a
HI UJ
1
1
;-i
i
aux Kahtani -j*-.
t
que FancStre des a Mil Djodamieos et Tancetre de Hassan a entratner les Benou-Omar, :tels
iJ
t
cendants de Ghassan, qui occupaient Guadix, ^tf^lj
Meicara et Kahtaba, qui campaient
(je
Us gyylttft
sur le territoire de Jaen; enfin, Hossein, djiz FAkilien ,
fib
de Da-
fils
qu'on savait etre fennemi jure
de Hatim.
II fut le sen!
des Modharites
qui embrassa le parti
En
effet, la
&ant
masse des Arabes
ce
dailleurs bien disposee en faveur de
a cause des privileges
Es-Somail
que
al i:»
,
de prendre
Afirique,
Bedr
•
les i
fit
a**
Y
rdait
•
i
ii
>t
*
t
*• i
:t
t;
* 4
i
que
et sachant bien
direntaBedr ^«
lui
1
geaient sa haine contre les
tour
us
ii:i>
deux partaKahtaniens , neproura m ~ contre eux. Hs
De
maltre. »
re-
part de leur volonte au
de Moawia* Blab celui-ci refusa de sant qu'il ne mettrait pas le pied sur fib
partir, le sol
di-
de
la
Peninsule sans etre accompagne de Fun dentre eux.
Sa reponse fut portee par
le
roeme embsaire.
,
26
pendant
Cetait
You^ouf.
vraient
de la guerre que se d'Abd-errahmin et Amer
le feu
fib
U famine des Koreicbites
Amiri de ,
,
,
qui
ii-
el-
» etait re-
volt a Saragoase. Une des partes de cette ville t disons-le en passant, doit son nom a ce dernier!
Abou-Otman
son beau-pere Abd-AIlah, fils de Khaled, se rendirent done a Cordoue, autant et
•
que
saasurer
lemir en
sortait,
que dans
I
la crainte
quil oe prft Teveil sur la conspiration qui se tramait autour de lui. Etant venus trouver
Es-SomaO,
de Hatim
ils lui demanderen?
f
dans iequel
ils lui
khalifes Qmmiades
un
fils
entretien secret
rappelerent les bienfiuts dont lei iavaient comble , lui et sa nil*
**•> <** tf •**!*
il^aj. Bs lui ap-
prirent i
i
qu'Abd-erwhinan. fils de Moawia, tremblant vie sans cesse menacee , se tenait cache dans pays berbere, et quffl avait soilieite leur protec,
le
un exnissaire fidele. II t'implore anssi, aj "iw terent-us, au nom de la reconnaissance que tu dois tion par
»
a sa
dynastie.
Eh
bien ! repondit Es-Somail je , engage a lui payer ma dette et a hii rendre hommage. Bien plus, nous dlciderons 1 emir a lui doo- sa filie en manage et 4 fassocier au trdne. Un refiis de sa part, c'est la mort. «
m *:
Apres cette entrevue, liguerent
avec
Youcouf
fils
les
deux
chefs conjures se
grands seigneurs de Cordooc, qui leur etaient unis par les liens de Tamitie, tels que les
de
Bolct et
Omeyya ,
de Yexid. En*nite ils retoornerent vers E^Soma'd, poor lui -wmir le succes de leurs demarches. CeJuMi .
fils
27 leur dit
:
aux
« J ai
vex bites , et je
sais fort
ft
bien qu'Abd-errahman des-
(fbommes
d'une race
deuces que vous m'a-
si
cfeotre euxvenait a pisser sur cette
serious tons
Mais Hik
erges,
toot C0 aoe
&» ^^^1 **• w
j* pens,
seconds dans
que ,
Tun peninsule, nous
puissante
c'esf
t
si
is
de «wAaiter que Dieu
la tentative
que vous
faites
eo
de votre maftre. Quant a moi, je jure de garder le secret qui m'a ete confix par vous. » II tint parole.
Lorn de $e lamer iicoarager par
(TAbd-errahman
les partisans fils
d"Alkama, dont le
f^Uf
augure puis
ils
cette
nom
leur parut
dun heureux
achevement fin, succes»}; entrainerent par la persuasion tons les cheat signifie «
.
syriens qui avaient emhrasse leur cause, et. parmi
eux. un habile marin nomine Abou Fouria'.
hu
qu*Hs deputerent, avec
lustre rejeton les
la
Temam
fat
a
1*0-
,
race des Qmmiades. Lorsque
envoyes eurent traverse le presence
«
de
et
Ge
dctroit, et qu*Qs furent
prince dit a Bedr
:
Qu'est-ce que ce Temam et cet Abou Fouria* que tu «
Temam
,
repondit le fidele
chi, signifie que notre entreprise
a Dieu, \&A f=>
nom r
rji
IP*
£ut
Ui Quant r * i
:-4
de vive force, yi
4ti »Li
».
a
,
sll plait
Abou F
son
que nous prendroi .x i-*J\
\
»
tj
» k\
I *,
fEs-
My\^ ^
i»
»,:,
28
Les conjures firent voile vera fEspagne, et rent debarquer a Almunecar,
contrerent
<
/A
»
U ou
alle
ils
,
ren
Abou Otman et Abd-Allah, fils de Khalid
veoant au-devant d'Abd-errahman. Ceux-ci le conduinreot a El-Fenetein cjO^iJl qui etah la residence d*Abd-Allah et se troavait sur leur route. De ,
,
,
la, il se
Torrox.y^, dans la province ou demeurait Abou Otman. Les Arabes du
rendirent a
d*Elvira,
de Riia etaient alors gouvernes par Djedar, d'Amrou, de la tribu des Beoi-Kals, qui est fan-
district fils
cetre des Beni-Alul. Les partisans 1'ayaot instruit de
leur complot et de 1'arrivee
engagea a lamener a Aij«*-»yl , le «
jour de
la
du fils de Moawia, il les mosquee (TArchidouna
rupture
la
du jeune, en disant
vous verrez quelle sera ma conduite
(S-* a.
En
temple
effet ,
que
quand ib
!
^
U
i
{J
y^jt,
furent rassembles dans le 1
monte en cbaire, Djedar, se levant tout d'un coup, lui dit: « Annonce Ja deposition de Youcouf et prbnonce la khotba au nom d'Abd-errahman, fib de Moawia, fils de Hicham; car il est notre emir et le fils de notre emir. ,
et
le*
predicateur fut
,
Puis , s'adressant au peuple quelle est votre opinion ?
opinion est la tienne
En consequence,
»
la
:
» lis
JjJu
,
«
Habitants de Riia
r^pondirent
U
nouveau souverain (TOccident. et
de
m
Notre
Jyfc IjJUi.
khotba fut dite au
vestiture suivit la priere.
:
le
nom du
serment dln-
A cette epoque,
Archidouna
de Riia. Djedar emmena Femir Abd - errahman dans son
etait le chef-lieu
palais,
06
il
la
province
le recut avec les honneurs dus a son
1
29
nog. La aux
~ • -11
nouvelle de cet evenemeot etaut parvenue Kheli e. aftranchb de Yeiid , fib d'Abd-el-
I cantonnesaTakourounna, ^taient Malek, qui cavacents quatre de ombre n au Us acooururent, perdre de Sans ordres. sous ses ranger se pour liers vers personne en dirigea se Abdurrahman temps, ,
ou
Sid
venait a sa
ii
recut 1'ancetre des Beni-Elias, qui
yi >.i
i
tre ,
a la tdte d*une troupe
i
in
breuse. Reunis aux Arabes syriens et aux Arabes de puisparti un deja formaient homines ces la viHe, sant , qui se grossit bientot des contingents
de Seville par Abous-Sebah et Hay at tous deux chefs des tribus de I
,
fib
de Mlamb,
k« Cest que le noble descendant des Ommiades fit, dans les a entree son uwal. de mois du derniers j Seville , ou les habitants du Garb (les Algarves ) , acr. Sa souverainete' foule le sahierent occidenule de rat reconnue dans toute la parti fep
i
i
i
.
fEspagne.
Yoacouf ne tarda pas a etre instruit des progres de TennemL Vainqueur du rebelle El-Koraichi TAmirien. qui! ramenait captif, il marcha sur Seville * **i son De Nfoa, et fit halte a ffisn Abd-errahm&n ne rat pas plus tot informe* de ses intentions,
tout an
quQ
mob
partit
pour
de mars, et
la ville
il e^tait
de Cordoue.
On
impossible de tra-
verser la riviere qui les separate, a cause de la hau-
Youoouf se deada a regagner Cordoue a marches forcees. Quant a son comp&iteur,
teur des eaux.
a
a Villa-Nova du confluent.
»
:
1
30
y-^^Jl bourg sitae dans l'arrondissemeot de Tocina, AiUU, province de Seville. Les cheikbs de i'endroit lui direct « Un chef sans drapeau c est une bsurdite n. Or me Us vouiaient lui ureter ,
:
,
it
I
sermentde fidelity, on chercha dans 1'armee un etendardsur lequel on put jurer. Lesseuls etendards qu'ou trouva fureot ceux d*AbouV$ebah dent nous avons parte plus haut, et d'Abou Ikrima Dja'far, fils de ,
Yexid , qui fut
patritrche des Beni-Selim fixes a
le
Sidonia. On en pritun , et , pendant que la (Tinvestiture
Mlllll'l
de Saragotse, qui
ceremome
presence de Farakd
portait alors ses vues avides
'
tl
Andalousie, et des Benou-Bahr, aftranchis et iasns
de
la tribu
joursom
t i
de Lakhm, Abd-errahmin secria I
—
nous?
«
Jeudi, fete de fArafa. re-
Ebb
pondirent les assistants
dit
Abd
errahroan, puisque c est aajourd*hui la fete de l'Ansu
demam
ce sera
la fete
du grand
«arrifif^
La ba-
que je livrerai au Fibrien sera, je lespere, la somr du combat de Merdj-Rahit Omsmitcpe raflaire de Merdj-Rahit avart en lien entre Merouan, fils d*El-Hakem, et Dhahhak, fib de Kab le Fihrien, general tfAbd-Aliab. fils de Zotaille
un vendredi, jow du grand
beir,
toire etaot restee
jut i
i
i
le '
1
champ de
1
de
au
la tige
avail dit
kbalife, le Fihri
La
vie-
perditla
avec aooaate et dit mille de Kab et des tabus qui en de-
bataille,
pendent. C'est a ce
Hakem
sacrifice.
stijet
qu'Abd-errahmin
,
fib
1
1
J
31 *
*
S9
b
Puiise la fortune abando plus
3s
m rafarer de U
•»
i
**
Beoou-Kais
les
defaile qalli
i
,
1
1
* -
L
\
»
^i
*.*
iTeeiMefdj-
Rahil
Abd-errahmao, fils de Moawia, prepare set troupes matin )e »'» (Tarriver afin nuit, de marche une leur laissons, « nous Si Cordoue. de murs les sous dit-il ,
finfanterie nous suivre a pied , elle sera
tot distance*
Que
cbaque
,
et dans rimpossibilite
prenne
cavalier
' '
-
i
rallier
un fantawin
('
\
de nous
i
pled croupe. » Aussitot , donnant lui rencontrerent eux que ses homme jeune un y ap dit m'appelle, Je son demanda et lui fex
u;^it
I
~+*
1
~4
i
i
*-
1
a\ deY fils Malek, ci. Sabik, Bis de ecria Abd-ernhman, em joacuti sar
*
I
Ehbiea
;*
mots, Sabik
les
Malek dirke-nous, Yeaid nets saute et main it la Doone-moi voeuxl ea le jeune ce de descendants ». Les moi derriere croupe en a notre tete,
Moron, j&+\ on
gnerrier habitent ectuellemeat ii .
-
-
i
1
sous le
nom de Beiwu-Sanik-er-Re
« qui monte en croupe*).
une fraction
i
\
—*m
_-*
r
.
.-*.
.
(
les
m***,
A cette i
l
'Mi-i itAbou
sariL
deTobsGependant farmee s'avmncait a la fov curite de la nuit Des le matin, die etait a * M devants, Y , qui avail pris les ^*lr tandis que trait au point du jour dans son palais. Le fils ,
I
I
32
Moawia, dont lea bataillons s'etaient recrutes le matin
mime, des Arabes
d'Elvira et
de Jaen, brOiait du
desir de fattaquer ; mais le fleuve les separaiL' Fnfi n
deux annees se
les
du MT| ulin LJ d
trouve en aval
des serviteurs fleuve, fut
Acim
i^LJl. Le premier
a eau,
qui selanca dans le
El-E'uriane, ancetre des Be; ill
Son audace
A'cim.
sur le gue qui se
firent face
En un
entraina les autres.
ins-
tant, toutes les troupes, infanterie et cavalcrie, tra-
verserent le couranL
Youcouf n'avait plus f a vantage.
Apres une lutte de quelques heures
,
il
prit la fuite,
sans songer seulement a se reTugier dans son palais,
Abd-errahman entra en vainqueur. Les cuisines de lemur oflrirent a la pi u part de ses oomnagnoos un festin abondant. oil
Sur
entrefaites. la
*-i-.
fi
nil
de Youcouf sortirent du harem
du nouveau
aux pleds
les
t
fiiles
et vinrent se jeter
maitre , en criant
cousin, traitez-nous avec gene>osite\
H
deux
fr •
:
m
«
6 notre
1 1
Dieu
recommanda a Fimam de les amener dans sa maison. Cet imam, qui &ait un des anranchis du Ffluien, a donne son vous a
traits ! »
les tranquillisa et
Benou-Selman , anranchis d Herrai. Toutefois Abd-errahman passa la nuit dans I
llll
a la famille des
le palais. et c'est dans cette ctrconstamce
omit, a clave
I
I
I
I
LI
I
iee
de
de present, une jeune
es-
Houlal, JU-, qui devint la mere
du
titre
Meicara et Kahtaha, hi -*
fiile
Hicham.
roi
•
i
-Tai, se separerent
deux de
la tribu
du cortege de
d
1'emir, et
,
33
Apres avoir traverse
quitterent le palais.
quivir. Us se rendirent a Secunda .. centre de lautorite cTEs-Somail,
Guadal qui etait
de Hatim,
fils
demeure, dans laquelte
pillerent sa
le
ils
trouverent
sur Debout dinars. dix-mille tenant coo un coffre L_ j_ 1:1 mill e
plateau d'uue montagne qui
/**£, le ministre de cette scene affligeante .
Youcouf secria
il
*/j» s
Voosetes
de* Beoou-Tai. Or, ttieat
i
;
ullar.
de
etait :
«JU ,.,! u;
* *\
u
3**j
1
i_^
que
-4144
le
*
- ^
£->l^J» a£
et
tM ou
soot
lard .
U
-'
*
(mat
depot
let
qoe le»
1,1*
-h.
s'etant Moawia, de Ce la priere peuple le avec celeora , mosquee rendu a la khotba la dans solenneUement it prom et du vendredi, appris que ant Ay sujets. ses de bonheur de veiller au
jour-la
son ennemi
,
Abd-errabman
s etait retire
,
dans
fils
les
murs de Grenade
fobligea a et assieger X y qu il etait a M<5 Youcouf de fils le Cependant caphuler. son de fecbec de nouvelle la rida. i»,U. A avait fortifiee t
il
alia
dans la jusque penetra et Cordoue il marcha sur Mais d'Abd-eirahman. l'absence en royale demeure ,
,
a te averti ete ayant celui-ci.
ItM
.
evint
ses pas
fuite le en mit approcbe son bruit de
raire. qui se sauva aTolede.Daiu tie surprise,
As.Extnit
il
n" 16.
le
bat ftviter
confia le gouvernement (i85€
j
du 3
i«
me
palais
3
Amir,
a
d'Ali et patriarcbe des
fiJs
Beni-Fahd de
Rousiia ou Larusafa, (jw*U^Jl, qui jouissait dun grand credit et dune autorite seign&riale pa rati les K&htanietis.
Aprh
ces mesares
,
que
dictait la praderxc,
cbemin de Grenade, et c'est alors qu'eurent lieu les eVenements dont nous uvons parle. Cependant Je Fihrien, manquant a la foi des reprit Je
il
s'echappa sans bruit de Cordoue pour se rend re a Toledo ; mais ses gardes l'y massacre rent, trailes,
line fois maitre absolu de la peninsule
Moawia momma Abd-errahman, Narbonne, *»^jt,
et
de tout
fils
Ic fils
,
de
d'Okba, wali de
te territoire
environ-
*-C^i; en meme temps, il comma ndement de Tolede un des
nant jusqu'a Tortose, design* pour le enfants de Saad
dans cette
on
lui
ville.
,
fils
d'Obada I'Ansarien qui ,
Des bruits vim-en t a
rapporta qu'au
moment de
residait
ses oreilles;
de Youcouf et de son entree a TAtkacar, Abou's-Sebab avait dit a Tsalaba fils cTObeid « Veux - tu gagner deux ,
victoires
ia defaite
:
en un jour, ^-» i
(j&_isL-»
Main tenant que nous sommes
deli v res
debarrassons-nous de cc jeune Intrus
deviendra kahtanienue. verite et obtint des
Un an
»
U
aveux de
^
4
,
JLI Jt*?
du Fihrien, et l'Espagne
cbercha a connattre la
la
bouche de Tsalaba.
apres ses revelations, Tsalaba
dans un guet-apens. Quant a Abou's-$ebah , U a e^e nt qu'il occupait un commandement
dansTOuest.
Peu de temps apres son cousin Abd-ei-Ghafiar, ,
.
35 autres ses de qu'un «V*J ainsi , gouverneur de Libia ,
parents
beit-TaJout , qui partageait avec Kol
Amr
,
toum ben-Yahcob
l'administration de Beja *»-lf ,
,
se
prod'Abd-errahman conduite de la revokes sen tan t frontiere :* sur la pe qu'il ce fiterent de ,
•
En
ava nee rent contre Cordoue.
de ce mouvement. Temir
velle
forcees et
fit
halte a Rousafa
alors son lieutenant, ainsi sortit du chateau dont
la
( i
5)
recevant revint a
,
ou
la
nou-
marches
se trouvaient
Cbohaid
que son
garde lui avait etc confiee,
il Mais reposer. se pour nuit la passer et Hnvita a y peut douceurs quell es Cbohaid, «6 lui repondit :
offirir
one
nuit de re
%.*<
vaincu Penneini qui est
au
^IIMIII
que nous n aurora pas devant nous?» Le lende-
tant
encement du jour,
et atteignit les dissidents
Ml
dans
la
vallee
L'engagement eut lieu a Bin
(TAmatbicar *i
t&li,
sous
nom
le
pours uiv it sa
il
dans un des quartiers de d'Er-Rekouniin
.
et
la Yille
connu
que f
vulgairement Er-Rekakina iiSVjJi .
en cheval a partH Abd-errahman Le soir reou, sa de devoues, plus les is Branch oonpagnie de ses a Ayant d'efcte. corps peut d'un garde particuliere et MM en du soldats hi exniu faisant, des i 6), U appela berbere langue en ( nemi qui parlaient tels Berberes les parrai T comptait les afiranchis qu'il
que les Ben engage* a
que,
si
Kheli e et les Benoo-Wanacpus, et les feire
a
lews
hill [patriate*
reussissaient et triomphaient Arabes tes 3.
a
36 renverser son empire naissant, pulses jusqu'au dernier. Des
son manteau,
les emissaires
ils
que
seraient tous ex-
la nuit
cut abaiss£
s'approcherent de leurs
nationaux, et leur communiquerent l'avertissement dans l'idiome du pays. Ceux-ci n'hesiterent int a
promettre d'abandonner
mcme.
role le matin
com me ter
de
leurs
Ils
Arabes.
la trabison
chevaux
,
•ntures.
On moat re
champ de
,
fils
qui passait
Ce chef (lit com-
les trente mille
hommes qu
(?)Je fosse ou leurs
Abd-errahman
quitta
en vain
bataille.
d'autres rebelles firent a Saragosse
u°El- A'rabi. ill
'il
encore aujourd'hui, der-
1'opposition a son autorite.
Motarif
leur
mirent pied a terre et donnerent qui devinrent les instruments dune
tdtes furent entassees.
Beaucoup
il
Les Arabes. sans se dou-
riere la vallee dc Manbassar
le
.
,
pletement battu avec
commandait.
pa-
dirent a leurs allies que,
defection fatale a Abd-el-Ghaftar.
queur
Ils tin rent
ne savaient combattre qua cheval
ils
a tous des
lallait
les
Le
de
plus redoufeble fat
Dn cdte" de Jaen un bomme ,
descendant d'Ali
soit la
misericord e de Dieu!) souleva la tribu des Hawara. Mais remir, que la victoire suivait partout, les ecrasa tous.
Cependant ce 901 tattendaUnt.
n'ticdt
Le
pas encore
U
terme des ipwe
El-Mansour envoy a de Bagdad a El-Ala-ben -Mogait, le Dj ozamien qui etait un des fonctionnaires les plus Aleves de Beja dans khalife
,
,
la
partie
hargi de
•
de fEspagne, un ^missaire remettre un diplome d 'investiture
*nrt lentale
lui
e
37 es tu «Si disant lui en le drapeau des Abbassides. declareAbd-errahman, a t&e tenir en inesure de de trouoes des t'enverrai je sinon, lui la guerre; :
renfort.» El-Ala
armes
prit les
bommes de bonne
et
appei aux
fit
De nombreux
vo'onte\
se rangerent sous ses ordre»
,
partisans
et deja la plus grand
la voulaieut 1'Andalousie partie des populations de
nouvelle de re mouvement.
du roi. A fortifier alia se et Cordoue Abd-errabman sortit de fiddles ses vec a Hy*j» Cannona dans la citadelle de camvint Ala Elparticuliere. afifranchis et sa garde la
deposition
,
,
per sous
les
murailles de
,
la citadelle et
ly tint as-
comme Mais environ. mois deux siegi pendant esperances ses dela de , au bloc us se prolongeait demoralisation eclata
abandonnaient par
la
parmi ses soldats;
sa cause , les autres etaient
faim. Abd-errabman
n'avait
les
la
uns
decimes
autour de
sept cents braves. Cependant, lorsquil
le
lui
que
remarqu
ennemie. farmee dans regnait qui desordre Sede porte la devant feu un J_mrto , il fit allumer les jeter d'y d'armes freres ses a ville, et ordonna operation cette Quand sabres. fourreaux de leurs
fut terminee,
ils
mirent tous
le fer a la
main
et firent
et vivc, fut L'action vigoureuses. une sortie des plus assiegeants, des rangs les dans Dieu jeta la terrcur
trouve" fut El-Ala cdteV tous qui prirent la fuite de couet^ ayant tete, bataille.Sa de mort sur le cbamp
de
sel et
de
ple par 1'ordre du dans porta la Cordoue de camp lire. Un musultnan d'invesdiploma le enfermi un coffire ou Ton avait vainqueur, fut farcie
,
:
38 titure et le
caravane placer ce
drapeau des Abbassides.
du pelerinage annuel il avait mission de d^p^t a la Mecque. Or il arriva que cette ,
annee-Ia le khalife
El-Mansour
du devoir im pose' aux
,
les
yeux d'El-Mansour,
Le malheureuxT voue a
la
mort
«
!
il
Puis
(i
en
eflet, le coflre de-
7)
'
objet „„ sous
lais&a
echapper ces paroles
pourtant
c'est
qui a mis la distance pareil adversaire
,
Quand
tente royale.
la
lui-meme
s'acquittait
vrais croyants et allait visiter
Caaba. Lemissaire d^posa
vant
Parti, avec la
ajouta
il
:
qui a
Louange
et
un
»
Au commencement de
son arrive* dans
Moa wia
trouve
Dieu
u
d Vine mer entre nous
Cet eveneraent fut le dernier qui troubla quiliite d'Abd-errahmajn jusqu'a sa sule.il avait
111
-
la tran-
la
P4nin-
ben - SaJeh du Hadra-
maut, qui etait un des jurisconsultes distingue^ de la Syrie, et favait envoy e dans ce pays avec des
sommes deux
iderabies et
mission de rameoer ses Lorsque le docteur nit la
genua presence des deux princesses elles lui voyage que nous propose notre illustre soeurs
1
;*.
,
.'
1
Le
dirent
parent n est
pas sans danger. Grace a Dieu , pleine securite
,
sous la
nous vivons ici en haute protection du khalife,
et nous
nous trouvoos assez beureuses de la paix qui nous est accordee. * Apres cet entretien Moawia,
ben-Saleh les quitta, et reprit la route sie.
A
la
meme
epoque
vint a
de rAndaloumourir Yahia-ben-
Yezid-et-Todjibi que le khalife Hicliam-ben-Abd-elJ Malek avait institue cadi des Syrie us a ,
Co-
1
«
39 qui Ben-^aleli, place a sa uooima Abd-errahniau foncde tamiUe Todjibites , des souche la devenu est
wn
tkmnaires. Cclni-ci conserva
mort,
envi
c'est-a dire
Hicbam. Cert sous
le
111
emploi josqua sa
ud an avant
regiw d'Abd-errahman
la
mart de
qu ElrGhau-
Itj^J, Mouwatta, le Espagne en introduisit ben-Kais -d'apres Koran du lecture de 1'imam Malek.etla de beaucoup avail roi im. Le
Nafe-ben-Abi-Noa
des frequemment envoyait sideration pour lui et lui et Abou-Mouca nomtne docteur. autre eanx. Un le vers entra Hawara des , tribu la a appartenait qui prele acquit il oil Peniusule la dans temps meroe ,
*• ses de raison en savants, wu les rang pa tbeolojne. en et litterature naissances profondes en Orient en retournerent El-Ghaxi et Abou-Mouca i
d*Abd-ernihin£n. l'usurpation apres
Lorsque
le
babiresidait qui Abou-Mouca cheikh ,
Fahs-Mourour, u*J> taellement dans le Cordoue, a venait Seville ?), pres de (Moron, jv
bourg
y
aucun professeur,
•
meme
I
le
les Aica- ben -Dinar, les
pron'osaient Yabia-ben-Yahia , les SaidJ>eii-Bassan, son durait que tant une decision juridique,
noncer
sejour dans
la capitale.
Le
to
est atteste
par Ibn-
d'El-Otbii. tenait le qui Lobaba,
Du
temps d'Abd-errahman
florissait
en Espagne
ecrivil II AbouUdakhchL un poete celebre nomme Ce roL du fils Soleiman . de louange la a vers des
jeune prince crut contre son frere
v
de
allusn 111
Hicham. Quoiquil
!
!
1'antipathie et
ment son
parti , et
Mors
auteur.
siir la cecite"
quel
man perte
la
il
de l'&oignement ,
crever lea y eux au malheuretu
fit
celui-ci
et se
prit chaleareuse-
il
composa une
elegie touchante
cooduire devant Temir, aurecita. tfmu jusqu'aux larmes, Abdurrahfit
donna deux milie dinars, mille pour de chaque oeil. Voici le commencement de
iui
la
la
*
u I
o^J
t,
o^U
ht
fci-1*
**>
(
s tf »jj
far*
,
*Ta
*(,;>*)
La mire de met fillet d Mi, pan* qu*iJ a pin an del de I
LA
^U
mes frapper da sceaa de
arilie devant
me
rinfbrtone I
EHe avuun paurre avenge doot U nurcbe tor cette terre n
qu*un t£ Ml t avec le b&ton. EUe tat UumiUec, et le
rf
l|
.,(
:
1
Y
I
,
fr
1
El-Hassan
,
fils
de Hani ayant entendu .
reciter ces
»
1
41
vers par Abbas,
pensees a
la
fils
de Nacib,
s'ecria
recherche desquelles
tVoila des
:
les plus
grands
poetes se sont egares.
Lorsque Hicham monta sur
le trine,
il
se rap-
avec douleur le supplice qu'Abou'l-Makhchi avait supporte a cause
de
Lay ant mande
lui.
a la
donna a 1'exemple de son pere mille dinars pour la perte de chaque oeii. Void d'autres il
,
lui
du meme
vers
,
,
te
i
wLft**Jt
^
»3
lyXfiJW *
La mere de met j i£re
:
c est die
JJU
I
1*^1 Jy*J
U
J^-
U j+OJI
jl^
At til
J^ii-J
fiUeseatrfclaiteiU
-.
qui la nour-
main tenant qui nourrik 1
nsaaiL
Quand die
tonge an roalbenr qui nous
mail
en suppliant
le
^Wtio
i
^
1
i
-
rable.
AKECDOTBS RELATIVES A ABDEBAST. *:* etait en Abd-errahman Un jour que dition avec Ardebast il s apercut que toutes les Ibis que Ton faisait une halte sur les domaines du prince
le roi ,
Goth, des presents innombrables etaient deposes par les vassaux dans sa tente. La jalousie qu'il en ressentit devint telle qu'il ordonna la confiscate ,
de
ses terres
au profit de
la
couronne
,
et le redui-
o ,
42
demaader asiie a ses neveux. A la tin, Ardebasl, ne pouvant plus supporter son elat de misere, alia h Cordoue, et sollicita, par l'entremise du sit
k
ainsi
chambellan Ibu-Bokht,
de lui
roi et
dans
lui
permission de saiuer
feire ses adieux. Lorsqu'il
fiat
le
introduit
de son exterieur demanda quel etait I'objet de sa visite.
le paiais, le roi, surpris
serable, lui <
la
m'amene en
C'est ta deioyaute qui
ces lieux,
repondit le Goth; car. en depit des fraites con-
clus avec tes ancetres, tu
domaines, sans que digne
t rait
em en L »
j'aie
—
«
mas depossede de mes
Hen
(ait
qui justifie cet
Et quel est
motif qui
le
determine a prendre conge de nous, dit alier a
«
rentrcr,
Comment
moi
*
—
Alors
puis-je esperer
Tu
Abd errahman
qu'on
my
laisse
qui cnai ete expulseparle glaive ?»
Ton ambition est-elle, tre a ton fils un empire
«
ou bien
—
,
pasmon intention; voulais retoumer en Syrie. :
le roi?
te
Rome *-»jy ? » « Telle nest ma is j'ai appris que toi-meme tu
veux peut-etre
s'ecria
in-
reprit Ardebast, de transmetetabli
sur des bases solid
tes voeux se boment-ils a jouir des avan-
—
* No ephem£res de la fortune presente? » par Dieu! ce que je veux, c'est un royaume solid ment constitue, pour moi et pour ma dyuastie.
tages
•
Eh bien alors change de politique,
a**
,
Jdt!» Apres avoir
ainsi parle,
mera tous les actes de ty ranoie qui ches par qui sen
la
,
Ardebast enu-
lui
f
taient repro-
population. Cette franchise plut au roi
montra
Goth outre
Jcudt I*x* jt*±
reconnaissant. II octroya au prince
le titre
de comte, ir-«y »
,
et
une
pelisse
:
*
43 furent lui qui fids, ses de vingt d"honnevr,
premier nit le Ardebast propriete. toute en
de 1'Espagne musulmane. d'albn«Lobaba rapporte que (ait un autre Voici raconter entendu lavait il auxquels cbeikbs les pres d'expcque sagesse de moins pas n'avait Ardebast ,
rience.
Un
jour, dix des principaux chefc syriens,
parrai _._,
Is
Abou-Otmin.Abd-Allah-ben-K.baled,
Es-Somail-ben et Youcouf-ben-Bokbt Abou-Abdah peine A visite. une (aire lui venus Halem. etaieut ,
avaient-ils
echange
les
et pris
compliments d'usage,
place sur des sieges ranges autour
M
de son fauteuil ancetredes t
que Too vat paraitre le pieux Benou-Haun-el-Beouwabin. A son bast se leva le combla de politesse .
entree, Arde,
et le conduisit
de venait quil d'argent et d*or garni vers le siege quitter. Mais
le saint
neur, s assit a terre,
motif me
bomme
idit
«
refusant
Ardebast llmita
un
tel
et lui dit
:
«
hon-
Quel
procure le plaisir de recevoir chez
personnage aussi venerable :
,
que
toi ? »
Meimoun
re-
nous pays ce dans nous vinmes Lorsque ,
pensions pas y (aire un long sejour; c'est pour11 n precauu pris les point n'avons quoi nous
en *— edata entrefaites, Sur saires i ur re une souverains, nos de famille centre la Orient, volution qui semble nous ravir a jamais resperance ses prodigue t'a Dieu Puisque patrie. la revoir de faveurs, je viens te prier de m'afferaier une des terres it
que
rester. y j
que jc te payerai Non, par Dieu, fit
tu possedes, a condition
momc
des revenus.
»
—
*
la
le
»
,
M prince Goth , je ne consentirai jamais a te donner
un
fief a titre
de partage.
En meme
»
pela son in ten dan t et lui dit
Me
un
la terre
Ma dj char,
de
le
,
qui s'etend
Ghouch tfy*
,
et les bestiaux
tu lui livreras aussi
chateau de Jaen.
Hazm du nom de
one lacune de deux ou
le tezte
Meioioun se
retira
Ka
son ancieu proprietaire.
,
y a dans
,
qui en dependent;
Cette residence s'appelle encore aujourd'hui la at
ap-
il
Remets au cheikh
:
sur les bords de la riviere de
avec les esclaves
temps,
en remerciant
trois
(
•
II
ts.)
gen£reux
le
seigneur. Aussitot qu'Ardebast eut repris son siege
Es-Sooiail lui adressa la parole et dit
rend indigne de porter boue.
Comment moi !
«
Ce qui
couronne de ton pere tomber tes bienfaits dans
,
prince des Arabes d*An-
dalousie, je viens tc voir avec
mes amis,
qui sont
tous egalement seigneurs des aflranchis de ninsule , et tu ne nous
de nous
te
la
Witiza, c est que tu laisses la
:
fais
offrir des chaises,
la
Pe-
pas seulement 1'honneur
ylOuuJl, tandis que, sous
nos yeux tu vas au-devant de ce mendiant et tu le ,
traites
avec
la
plus grande distinction. »
—
u
Abou
Djouchan repondit le prince chretien j'ai entendu dire a des musulmans que tu n'as jamais pu te p£n^trer des principes de lew religion; autrement. tu ne me blamerais pas si amerement de l'accueil ,
dont j'honore un
,
saint
homme.
E*-SomaU, il faut le dire en passant, etait tellement ignorant, qu'il ne savait ni lire, ui ecrire. u
Vous autres, que Dieu a
favorises, continua Ar-
45 raison quen presents des fait vous ne on debast, que tandis richesses, vos de et puissance de votre generoma de tribut offert le j'ai auquel rhonune lui que je Dieu plaire a simpletn est •
II
diJesus-Christ savons que nous ai fait du « Celui qui a recu les bien&its de Dieu doit les sait jy5J semblables <*a ses g^nereusement dispenser
bien. Car
:
,
»»U*
£**«**
fcrf
roles re^uisirent Es-Soniail au silence, lui avait mis une
Ensuite
pierre dans la
les assistants dirent a
es pa
4»t
comme AJJ1
il niche,
Ardebast
UW
«
:
du motif de notre Y inde ceux que memes les sont besoins visite. Nos -* line marque si eclatante de ta dividu qui la ce discours ; occupe-toi pi u tot
i
Mais vous, repartit
munificence
cette fecon,
deux. C'est
leur
il
ainsi
d
que
p
Ilk-.
gotb
ne sont pas de I* faut » En parlant de cent fiefs, dix a chacun
vous &es de grands seigneurs , m6diocres cadeaux qu il
le
et
les terres de
netein. (fOkbet ez-Zitoun et
en partage, la premiere a les deux autres a Es-Somall
Torrox d*El-Fe-
d'Aimodovar
,
.i^L - *I
I
I
t
Allah ben-Khald
ANECDOTES RELATIVES A BS-SOMAIL.
jour que ce general passait pre* (Tune entendit le maltre fiusant lire aux enfants ce pas-
Un
il
sage
Et ces jours de succes et de revers. faisons passer altemativement dans les mains
du Koran
nous les
:
«
»
»:
»
46 j
w
homines, j»lJLJl
*.
t
«
Dans
les
u
Dans
les
it
ly^t
mains des Arabes, » repnt Es-Somail. mains des hommes tinua le maitre.
qoe !
les
le
lais oil le
general nous serons confoodus ,
fois ,
roi
ce
fier
persoanage
Abd-errahman
reproches severe*. Devant
sen
«Ah!
sil avait
I
i
fit
» lui dit-il.
Es-Somail,
il
»
,
fil5 itabd-biuuhmIh.
rapporte que Hicham , au
regne
.
Ed-Dhabbi ne
des
en desordre, «X-i,
des partisans,
bien lot redresse!
du pa-
porte, quelqu'un le
la
uRedresse ton bonnet,
rAgne de hicham
On
sortait
lui avait adresse
a I Ian t avec sa coiffure I.
serait
Eh
ciel.
esclaves et la canaille ! »
Une autre
vit
«Cest
la revelation ? »
descend u du
le verset est
bien ak>rs, s'eeria
avec
fr-IJl
,
Sont-cc les termes de
ainsi
•
te sois
fit
venir d'Algesiras
(20), et lui dit
u II
:
pas preoccupe de
commencement de un astrologue appele* equetu t
ma
ii,vi
destinee , en appre-
avenement au trdne. C'est poorquoi je t adjure au nom de Dieu de m annoncer le resulnant
,
—
,
Et moi re'pliqua I'astrologue, je t adjure, au nom du Maitre des mondes, de me promettre qui! ne me sera fait aucun mal. Le roi donna sa parole. Quelques jours apres, comme tat
il
de tea speculations.
ne
le
voyait pas reparaitre
devenu. la
»
On
lui
«
,
,
il
repondit que
demanda la
ce qull eta it
crainte lui fermait
bouche. Alors H l'envoya chercher, et
trCette prediction
que Jexige de
toi.
mon
lui dit
Dieuf je
»
,
:,
47
ny
e pas graode creance; settlement, je neat
fi
a L'entendre. Et, dusses-tu
fccheux
mais je
fais
serment de te si
trait er
un
avenir
la vie
sau ve ,
presager
non-seulement je te garantis
,
de munificence que
et
me
avec autant d'amitie
tu m'annoncais
une
ne
uvelle. » Ras5ur4 par ces paroles, I'astrologue dit ;
» A ces ou sept ans, au plus le roi laissa tomber sa tele sur sa poitrine; relevant les yeux vers Ed-Dhabbi « Au it*
C'est dans six
Mil ots t
puis,
que
:
la
a
i
rt
serai prostern£
supreme
devant Dieu! Ce sera
febcite. »
Le devin
i
IMIJi'l
Quant au
et se prepara
Un jour qu il Obeid, un
t*
le cimetiere
»
pays
«
pieusement
sorti
r
il
eflet
roi de Cordoue,
revenait
\-4t ,
en
rectrt
d'honneur, et retourna dans largesses.
moment ou
vienne roc (rapper au
I
il
ur
ill
if
b
i
L
une •
je
blede
renonca au
raHtrevie(ai).
I
du convoi de Tsaiaba-ben-
,11 d'une maison qui avoisi
de Korelch,
i#i
I
1
k
I
s'elanca sur lui et dechira
a belles dents le caban orate* de
Merou
rev£tu. roi se content*
1
de (Tun dirkem.
-i;«
tabt.
J*1b
fa
,
an proprietaire
de i'animal pour avoir garde un cbien dans un endroit ou il pouvait (aire du mal aux musulmans. Mais a peine fat-il sorti de la demeare du d&unt qu'U leva la nutrition en disant * Nous avons cause a cet horn me plus de peine que ne nous en fait la perte do vetement Hicham fat un roi d^bonnaire juste et simple ,
,
:
,
jusqu'a rbumilite^.
II
s'exerca a
b pratique des vertus
»
48
On
au chevet des malaxes, et il honorail de sa presence les funerailles de ses sujels. L'dchoar, ou impot de la dime, fut aboli sous son gouvernement et le tresor ne recevait que la zekdt, ou aumone prescrite par la religion (a a). La litiques.
le voyait
,
plus severe economic presida a 1'entretien de sa
garde-robe et de
Pendant
ses equipages.
seconde annee de son regne, Ziadben-Abd-errahman, de la tribu de LaLhm, qui etait
un des
la
jurisconsultes les plus eclaires de 1'Espagne.
et qui a transmis
son
Ziad de Cordoue
fit
dans
fut arrive
,
la
nom
a la famille des Beni-
un voyage en Orient. Lorsqu'il ca pi tale dc la Syrie Malek-ben,
Ans rinterrogea sur radministration de Hicham ;
comme
van
il
t
ait la
conduite pieuse et exemplaire
de son souverain, lunam roles
:
«
Dieu
veuille
et,
laissa
accord er
a
echapper ces pa
notre khaiife d'aussi
belles vertus (a 3)! •
Hicham qu'on
C'est a
et le
doit la
beau pont qui traverse
mosquee de Cordoue
le Guadalquivir,
au mi-
de cette ville. II consacra a la construction de ces deux edifices le cinquieme du butin pro vena nt de la conquete dc Narbonne, *iytj\, par Abd-ellieu
Ouahed
A
fils
,
de Moghait
(a
4 ).
mort d'Et-Todjibi-Yahia fils de Yezid, qui etait cadi de Cordoue le roi Abd-errahman avait convoque 1c conseil d'Etat pour savoir quel jurisla
,
,
consulte
nommerait a sa place. Ses deux fils, SoHicham assistaient a la seance; ils decla-
il
leiman et
rerent qu'ils connaissaient (a Almodavar oa bien) dans
U9 l'a
iron dissentient
plus voisin de
le
un
capitate,
la
Mocab. fib dTmran le Hamdanien, pour un modele de bonte, de verlu et
cheilth appele
qui passait
d'equite. Les niinistres ayant confirme cet eloge par
leurs suffrages, Abd-errah MM lui.
Quand
du
motif pour lequel
le
manda aupres de
le
cheikh fut en sa presence il
1'informa
il
appcler; mais
I'avaii fait
n'obtint de hii qu'un rcfus.
.
eut beau insister, ses
II
Mocab.
prieres eehouerent centre la repugnance de
Le
de Cordoue
rot
£tait
pas a elre contrarie.
en
lui
un
tel
Une
peu endurant,
de
ses moustaches,
Heureusement Dieu
tit* eration.
—
«
Va-t-en ,
ceux qui
t'ont
propose a
Vers cette epoqne nait
de
la mission
,
*I^<
Jju*-
un signe
&
d'exas-
fidee de la
lui inspira
au vieiHard
dit-il
,
et
que
de Dieu retombent sor
lere et la malediction
la
naimait
le vit to
U JJXz
Aijim tr. JyuJ , ce qui etait chez lui Deration.
il
pareille resistance souleva
meconten lenient, qu'on
ter ('extremity
il
n; T
mon
Moawia
,
fib
f
de Saleh reve.
qui lui avait ete confiee
pi
» j_ i-.*•*
U-.M
ment. Les fonctioos de cadi devenues racantes par
b
mort d'Et-Todjibi-Yahia fib de Yexid lui furent deferees, com me nous l'avons dit plus haut, et H ,
,
en continua
mort, qui eut lieu
l'exercice jusqu'a sa
au commencement du regne de Hicham.
Ce tint
prince, a son tour,
ce langage
:
«
Tu
fit
appeler
vas entendre de
des paroles que je t'adresse au le la
Mocab
•
it
et lui
ma bouche
du Dieu qui
est
Dieu unique. Accepte ines propositions sinon colere me fera commettre en vers toi une action ,
J. At.
Exlraitn" 16. (18&6.)
,
4
,
50 capable
temir
tie
la fin
justice et la clemence.
quality du cceur;
la
d'un regne inaugur£ par
Tu
mon
honorais en
la
pere les
Providence a permis quej'eusse
envcrs toi des dispositions non moins g^nereuses.
mon
done dans HnteVSt de
C'est
accorde* la preference sur des
hommes
En un mot, j'ai une
eminent.
ton equite, que
tu
si
me
je te laisserais faire, >J
peuple que je
telle
mettais
t'ai
d'un merite
confiance dans sur le cou.
la scie
^j &j
Apres cet entretien, Mocab, se conformant au desir du souverain, accepta 1'emploi de cadi. Le hasard voulut que Mohammed, 61s de Beifil. n
du
chir le Maaferien qui etait natif de Beja , revint ,
pelerinage a
cette
place de secretaire
pour cadi
lui
Ipoque. Mocab
du
lui
donna
la
tribunal , qu'il ne quitta que
succ^der apres sa mort dans
supreme de Cordoue
pendant
,
la dignite
de
regne d'El-
le
Hakam.
Hicham passant pres d'Ibn-Abi-Hind, que Malek avait surnomme le Sage de TAndalousie celui-ci se leva et lui fit un salut respectueux. Alors
Un
jour,
d'un air gracieux
le roi dit
Malek
t'a
gratify d'un
:
u 11 faut
beau vetement
avouer que
»
!
NOTES ET ECLA1RCISSEMENTS (1)
L» mot
wu>
di'a'a reprnid
ft
IViprej-sion
?lgen*nne jf.i
douar. (
2)
(3)
comte
J^E
tidjil
,»-*•»
signifie I lufiUam )
kottmin
n'est autre
•
diplome charte , protocol .
chose que le
corns*
51 (4) Jc doit
(aire
rcinarquer qu Ibn*cMtouthya descendait en
quo le prouve U tine complete II a'appelait Ibn-Kiiallican* donate l'i que nous telle noms, de tea Abou-Becr-Mobimmed-ben-Omw-ben-Abd*el-Aui-bcn-IbrtUim-ben' Aifa-ben-Moiihim; maia il fut plus coanu dans le monde savant par le surnom d'Ibn-el-Kouthya, filsdc LaGotbe. La princesse chritienne k laquelle il fait remonter son origine est cette mtane Sarah qui ligue direct© de ce personnage
.
ainai
tyousa Ai^a-beD-Moiibim. J*ai donnt uoe biographic abr£gfa de cet auteur dans le Journal asiatiqa* , numiro d*avril*mai i853, p. 458, et p.
1 Sg.
(5)
E)-MakUri
des Arobt*
Icritaussi
£Etpagtu,
t. 1
,
l£=J Ukka.
p. lit*.
(Voy. Analcctes tur that,
)
de Sidonia parait rtpoudre k YAsido des Romains. (VoirlaGAtyroptit dAboulfida, traduction de M. Reinaud, Ul, (ft)
La
ville
p. a 36.)
(7) Ibn-cI-Kouthya nest pat
le
aeul qui raconte cette Table
grossifcrc.
qui Thank, vision dt la statuti et les rlcits* deus (8) A part cea ue aont au fond que des Mgcndcs inventles par ('imagination des Arabca, on ne rencontre dans Ibn-el-Kouthya que de* faits plausible*. Ce qui semble excuser cet auteur,d*ailleurs si sage, c est que
presque toutes lea hiatoircs presentent une origine fabuleuse. L'hifrtoire romaine et 1'histoire grecque ue common cent pas autremenL
TAndalousie suluns de dit que les Alruy, d'aprfes Ibn Sayd , (9) antin ears k Fislamisroc avaient cboisi Merida pour capitale de leur
M
Reinaud, L royaume. (Voy. Gdograpkie dAboatfida, trad, de rapporte qu A Tarmac dc Tank
I,
ttait
par peuuitre pompe, grande eu epousi avait Abd-el-Axiz (10) amour, mais pluttt par politique, sa prisonnifcre Egilone * veuve du
Rodrigue, laquelle fut surnomm4e par les Arabcs Oum*AAum. Void ce qn'oo lit, k ce sujet, dans En-Noweiri [Appendice i f fcuAbd-d* toire des Herberts, traduction de M. de Slane f L I , p. 354 )
roi
—
:
Aiu
Tut
un hommc de bien
et
de UlenL
II
ipouaa
la
veuve du
roi
52 hoderic, et la traitaavec taot d'
haute influence surioo esprit* Ellccbcrcha exiger d* aes
devant
qu'ils se prasteniasscDt
en se pr&entant
scion cc qui se pratiquait envers too premier man, Bien observer qu'une telle cer4inonie Detail pas dans les
lui,
qu*il lui
compagnons
mtmei 1'amener juaqu*i
fit
rsarabea
rile
»
quer une porte
insists
avec taot de perseverance t qu*il Gl prati-
baue dans
06
la aalle
il
don nail
audience, de aorte
que ceui qui entraieot lurent obliges d'inrltncr ta t*te. Eile lui dil: • Tu es maintenant au nombre dea rois; il ne me reste plua qu'A te
couronne avec Tor et les per les que je posdde. » Mal«r6 la repugnance manifest^ par Abd-el-Aziz, elle riussit A lui (aire porter la couronne. Les musulmans comme Deferent alora 1 soupfonner lea intentions de leur chef; il disaient ouvcrtement qu'il s'rtait fait cbritien,et, penetrant enfin le but qui! avait rn faisant pratiquer la rte basse ils se jetirent sur lui et le torrent vers la fin de Tan 97 (aoat,7ifi
• foire
>
M. de Gayaugos prouve que cest d'une synagogue
(11)
question,
it
qu*il est
I'aide d'nn passage
oii il
pour residence une
syna-
eipress£ment qu*Abd-el-Axiz
eat dil
gogue
,
-hoisit
JjAaJ I ji^JSfJ II ajoute 1 At the time of tbe invasion of Spain by tbe Arabs, tbe Jews were no longer allowed to profess • their religion in public; but tbe building wherein Abd*cl*Axiz .
,
dwelt might
been
have been
in
:
former times a synagogue, or else bave
converted into one; since tbe Jews of Spain are known
to
bave been restored to all their rights and privileges by the conqueror, in
reward for their service*
of Spain J.
II,
at the tim** nf the invasion, (//iff.
p. 4o4*)>
(12) Voici quelle fut, seloo Noweiri, la cause de cette rfroite
:
Omar-Ibn-Ahd- Allah-el-Moradi ouMiant les principes de la justice, commit de nombrcuses ilh;galit£s dans la perception de la dime aa«
f
dans
mftniferp, el
sur les Berbfcrea
la .
repartition
sous pr£teite
du
butiit. II
voulait prt'lever le quint
que ce peuplc
aux musulmans, chose quaucuu dmri avaot fut
seulement
mismc que
sur
les
it ait
un butin acquis
lui n'avait
populations qui refusireot d'embrasser Tisla-
gouverneurs imposirent cc tribuL Aussi de Tanger se soulevtreat coutre luhcu Ian 192 (de J. fut la
oa£ faire ; ce
les
prendre fois que , dans
les
Barbaras
C
7*0).
Cc
rifrikia . dea troubles {clatferent au acin
,
53 de I* islam tsme. [Hi*,
dfi ifrrMra, Induction
4eM.de 9Uoe, L
1
une capitale du Zab; c'itait £dri*i, est ia suivant «Tobna, 13) ( vi lie biea bitie, abondaote en eaux, entourie de jardins, el ricbe en colon , en fromcnl et en orge. Elle Itait cnlourie
1
1, p. igs.)
Tobna 1 1'ancicnne Tubana, est une title aituta dans la partie orientale du Hodoa a seize lieues esl-oord-cst de Bou-Sa'ada. »
(14)
OoUtdsmlaG^r.
J4^//^
>
tnd*deM.ReiD«ad,t.l,
de Nossayr, quand il Gt la eonqotte de l'Espagne, parvint jusqu'i Narbonne, qui devint alors la place musulmaneia plus avanc^e da cAti de {"Orient, oomme Lisbonne 1 feip.
*6a
:
«
Mous&a,
ftls
trfarit6 occidentals »
Abd-errabmin (15) Le mot rvssafa signiGe «chemin pav£ avail tiev£, aux environs de Cordoue, on palais accompagni de jardins, qui
*
I
*
M
«
par une route parte* En conseqo artier tout entier re^urent le noa de Roa-
uni quail avec la
quence, ce palais et
ie
villc
nfa. IXapris nne autre version , le roi de Cordoue avait choisi
lence
. *
un
.
Quoi
en
qu'il
soit,
village considerable
/42a,tred.de M.Reinaud ,t (1G)
fct
Reinaud a
cit*
il
existe encore
nomml I, p.
aux environs de Va-
Rusafa. (Voy* GJogr.
fJiwd-
358.)
ce passage dans ses Invasion* des Sarrasuu
en Franc** El-ftttkari. abrig* par racontfe en El-Ala est L'expMitioo
1
1, p.
(
no.)
IS) Abd-crrahmio
4tait origin a ire
iJtytji
,
I'illostre fondatettr
la nation
'c
du
kbalifat de
berbtre par sa m£re,
cf - Makkari, op.supr* lauJL (
aprfes avoir
cbim
de
,
rignA trente*troi& ans.
plus jeune de ses fibk
t. II
1, p.
jJj >
}
mourut en 787 pour succeaseur Hi
rid).
choisit
Cordoue.
11
:
I
54 anecdote iottoaaante est reproduite eo entier, et preaque mot pour mot. par EI-MaUtari op. *upr. (and. 1. 1 ,p. 114), et attribute au cheikb Oroar-beo-Lobaba. (19) Cttte
(
[20} D'aprfcs un pasaage
1.
ackne aiogulifere , Ed-Dbabbi 6taitle Ptol6m6e de ion
u>* ol-3
^j-^ii^
temp:
%u ^^ *vit,
>Ji
^
r
LU!j (21) llicbim moarnt en 180 de 1'begire, apres on regne d ept iQi et neuf mou. II euit ige tie tptaimnte 101 et qnatre mou. (
Voir El-Makkari , L
(22)
Oo
lit
A
I
,
p. r H.)
ce lujet
El-Makkari
:
(ibid.)
^
(23) El-MakLari ne doone qu*en abrigt l'entretien de Ziad et de
rimam Malek. (IUd.p.ria.) (24) Lea details relatila i ces trouveot dans
El-MaUari
(ifcti p.
Edifices et au Ifeadjed
deua
r H). Void ce qu
il
dit
au aujet
lAesdjed
vi^Jl Jl**i>*>* ^
•v-i> <**
JUxit
«
oJUij
v
«£*jJl iy;'
Oi^
4i^ V U-
& -^jL >t
ww
(jLit
M
r
l*
J*»
Quant au pootde Cordoue, qui arait ill
.
v v
(J jJ'
Jj
<-*Cf
w w
A
0^1
blti par Ea-Saroeh le
un dea lieutenants d*Oraar-ben-Abd-el-AiU» ne rtparer, comae le prouve ee pasaage yL, Jilt I* <&\ i,lrfJI £a> *if 4XJrf
baulanien,
il
fit
que
:
c^
o^
^^
j-l
jjij*
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