PLAN DU TRAVAIL
Plan du Travail ......................................................................................................................................................................... 2 Introduction ............................................................................................................................................................................. 3 Le concept de l’Europe Centrale ........................................................................................................................................ 3 Historique ................................................................................................................................................................................. 6 Les acteurs de l’Europe Centrale ....................................................................................................................................... 8 La situation géopolitique de l’Europe Centrale ............................................................................................................... 8 Les enjeux et les défis de l’Europe Centrale.................................................................................................................... 9 L’Europe Centrale et le monde ........................................................................................................................................... 9 L’Europe Centrale et le Maroc .......................................................................................................................................... 11
Conclusion.............................................................................................................................................................................. 12 Références bibliographiques ............................................................................................................................................... 13 Webographie ......................................................................................................................................................................... 14
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INTRODUCTION À l’heure où se pose la question des frontières d’une Europe unie et des limites de son ambition, l’Europe Centrale se trouve une fois de plus placée dans une situation périphérique. L’Europe Centrale comme espace culturel et géographique ou comme carrefour entre Occident et Orient s’est toujours distinguée par la position variable de ses centres et de ses périphéries, fondamentalement instables, et par une interpénétration spécifique d’ethnies, de cultures et de religions. Cette région médiane constitue donc un intermédiaire, aux frontières aussi mouvantes, entre deux puissances, sinon menaçantes, du moins dangereuses – quels qu’aient pu être leurs régimes politiques. En effet, durant les vingt dernières années, le thème de l ’« Europe Centrale » a fait l’objet d’un regain d’interprétations, qui varie d’une interprétation à une autre. Ainsi, ce présent rapport va se focaliser sur une présentation exhaustive mais concise de cette Europe qu’on appelle centrale.
LE CONCEPT DE L’ EUROPE CENTRALE Compte tenu de la multiplicité des définitions de l'Europe Centrale, on a jugé pertinent d'analyser les deux définitions opposées, l'une restrictive et l'autre extensive. ➢
Définition restrictive : Selon Milan Kundera (écrivain franco-tchèque) :
Rédigé par l'écrivain franco-tchèque Milan Kundera en 1983, cet essai est cependant très marqué par l'histoire récente et le contexte géopolitique : la dimension allemande de la région est effacée et la Russie y apparait comme sa principale influence, alors même que le clivage entre les deux pôles de l'Europe n'a jamais été aussi fort. L'Europe Centrale y est présentée non comme un ensemble d'États, entités trop figées et trop politiques, mais « de peuples dans des frontières imaginaires et toujours changeantes, à l'intérieur desquelles subsistent la même mémoire, la même expérience, la même communauté de tradition ». Cette définition situe en Europe Centrale : L’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, et la Slovaquie. Vu l’histoire commune et la proximité géographique, la Roumanie peut aussi se faire une place parmi les pays figurant dans la définition restrictive. ➢
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Caractéristiques et cohérence : Une histoire commune dans un environnement hostile :
Le ciment de cette région, ce qui lui donne son homogénéité, se trouve également dans son histoire mouvementée où les peuples sont davantage objet que sujet de leur destin, coincés entre cette double influence, germanique et russe. Les habitants des pays d'Europe Centrale pourraient d'ailleurs se reconnaitre par leur contestation d'une présence trop importante d'une population soit allemande, soit russe. En effet, la nécessité de se battre pour survivre et pour exister caractérise ces nations, qui n'ont jamais été conquérantes ou belliqueuses car trop faibles face à leurs voisins. Elles ont de fait pour point commun un avenir incertain face aux tentations des puissances proches et ont conscience de leur vulnérabilité, de leur risque de disparaitre ; Kundera exclut par conséquent de cette Europe Centrale l'Allemagne dont la tentation hégémonique a marqué l'histoire de la région, à la différence de l'Empire autrichien. Il écrit, pour résumer ce sentiment de faiblesse : « Un Français, un Russe, un
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Anglais n'ont pas habitude de se poser des questions sur la survie de leur nation. Leurs hymnes ne parlent que de grandeur et d'éternité. Or, l'hymne polonais commence par le vers : « La Pologne n'a pas encore péri… ». Une forme de solidarité transparait finalement entre ces peuples à l'histoire si proche. Kundera prend l'exemple du comportement des troupes du Pacte de Varsovie lors de l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 pour illustrer cet état d'esprit : « Les Russes, les Bulgares, les Allemands de l'est étaient redoutables et redoutés ; en revanche, je pourrais raconter des dizaines d'histoires sur les Polonais et les Hongrois qui faisaient l'impossible pour donner à voir leur désaccord avec l'occupation et la sabotaient franchement ». -
Une grande diversité ethnoculturelle :
L'homogénéité de l'Europe Centrale passe enfin par une culture commune. Kundera cite notamment l'art baroque qui unira cette vaste région, et en particulier la musique. Mais cette culture commune passe aussi par une pluralité ethnoculturelle qui transcende et finalement unit ces États. Il explique que chacun de ces pays présentent une composition démographique multinationale, avec de nombreuses minorités ethniques, slaves et non slaves. La minorité juive est fondamentale dans son analyse de l'identité de l'Europe Centrale : « aucune partie du monde n'a été aussi profondément marquée par le génie juif. Étrangers partout et partout chez eux, élevés au-dessus des q uerelles nationales, les Juifs étaient au XXe siècle le principal élément cosmopolite et intégrateur de l'Europe Centrale, son ciment intellectuel ». Cette analyse est également partagée par l’écrivain serbe Danilo Kiš pour qui les Juifs constituaient le « trait d’union entre ces petites nations » et le moteur culturel de la région. L'homogénéité de cet ensemble régional se trouve donc également dans l'hétérogénéité des États qui la composent. L'Europe Centrale pourrait de fait se définir ainsi : « le maximum de diversité sur le minimum d'espace ». ➢
Définition extensive : Selon (Peter Jordan) :
Le professeur Peter Jordan définit l'Europe Centrale dans des frontières beaucoup plus étendues en relevant huit éléments constitutifs. Cette définition situe en Europe Centrale : l'Allemagne, l’Autriche, la Biélorussie, la Croatie, l’Estonie, la France (Alsace -Moselle), la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, Liechtenstein, la Lituanie, Luxembourg, la Pologne, la république tchèque, la Russie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slov énie, la Serbie, la Suisse et l’Ukraine.
Eléments constitutifs : Empreinte des cultures allemande et juive, en plus des cultures slave, romane ou hongroise : Les Allemands s'établissent en Europe Centrale à compter du XIIe ou XIIIe siècle, et la langue allemande y devient une langue véhiculaire de même que la langue de l’enseignement, de l’établissement des normes juridiques et de la bourgeoisie. Quant à la minorité juive, celle-ci était numériquement très importante et jouait un rôle culturel et économique majeur, les Juifs formant une part essentielle de la population urbaine. Du Moyen Âge à la Seconde Guerre mondiale, les cultures juives et allemandes y vivent d’ailleurs en symbiose. Présence significative des cultes protestant et catholique ; faible influence des cultes orthodoxe et musulman : Bien que les Églises aient perdu de leur influence et que les sociétés se soient sécularisées, les aires de diffusions religieuses, actuelles et passées, n’en dem eurent pas moins des indicateurs importants dans la délimitation des espaces culturels. En Europe Centrale vivent aujourd’hui soit des protestants à proximité de catholiques soit des catholiques dans des régions marquées par la Réforme protestante. Cependa nt, certaines régions n’ont pas été atteintes par la Réforme protestante (ce ne sont que des exceptions du mouvement général). On rencontre également dans certaines régions marginales les Églises catholiques orientales, transition entre les mondes byzantin et catholique latin traduisant un ancrage centreuropéen et non oriental. Enfin, les populations musulmanes actuelles d’ Europe Centrale ne proviennent pas de l’ancienne influence ottomane mais de migrations contemporaines.
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Existence précoce d'un système urbain et d'une bourgeoisie comme contrepoids à la noblesse, au souverain et à l'Église : Si la bourgeoisie urbaine apparait en Flandres et en Italie du Nord, ce système se développe dès le XIIe siècle à l’est du Rhin et le long de la côte orientale de la me r Adriatique. Les villes concernées vont progressivement gagner en autonomie et être administrées par les citoyens ce qui façonnera le développement politique et socio-économique des régions alentours : les populations rurales serves sont enclines à s’inst aller dans ces villes et à devenir artisans ou commerçants ; de nouveaux domaines d’activités économiques émergent ; les échanges commerciaux sont accrus ; la population urbaine augmente et avec elle les classes aisées, ouvrant de nouveaux débouchés agricoles, etc. Mais la poussée des mondes ottoman et russe va freiner cet essor urbain et marquer une fracture entre l’Est et l’Ouest du continent. Développement précoce d'une paysannerie libre : Les populations rurales sont rapidement affranchies et délestées de toute forme d’asservissement féodal. Elles deviendront un rouage essentiel du développement économique et de l’émergence d’une société libre et démocratique. Les pays alpins en sont le noyau originel et sa diffusion dans le reste de l’Europe Centrale se fera notamment par le biais de la colonisation allemande vers l’est à partir du XIIe siècle. Tradition de l'autonomie locale et régionale : Le développement précoce tant d’une bourgeoisie urbaine que d’une paysannerie libre constitue le substrat historique du fédéralisme contemporain que l’on rencontre notamment en Allemagne, Autriche et Suisse mais également dans le nord de l’Italie, en République tchèque ou en Slovénie, à l’inverse des territoires polonais ou de l’ancien royaume de Hongrie. Diversité culturelle et ethnique au sein des États : Cette diversité ethnoculturelle s’applique davantage aux régions méridionales et orientales de l’ Europe Centrale. Les minorités nationales y bénéficient d’un droit d’existence et ont donc perduré au sein de nations c ulturelles différentes, au point parfois d’obtenir une protection juridique et une autonomie politique. Cependant, le sursaut nationaliste à partir de la fin du XIXe siècle et jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale a altéré cette réalité, entrainant parfois des violences contre les minorités ethniques voire leur destruction ou leur expulsion. Orientation politique et économique en direction du continent : l’Europe Centrale n’a pas vu émerger de grandes nations maritimes. De fait, les États de la r égion n’ont pas été impliqués dans la division coloniale du monde et la participation tardive de l’Allemagne à ce phénomène, qui n’aura d’ailleurs que très peu de conséquences sur sa métropole, ne doit pas faire oublier ce particularisme historique. Les pe uples d’Europe Centrale ont maintenu leurs orientations politiques et économiques dirigées vers le continent. Les conséquences contemporaines de ce positionnement historique sont d’une part des échanges commerciaux très largement infra -européens et d’autre part une très faible immigration. Industrialisation tardive par rapport à l'Europe occidentale mais précoce vis-à-vis de l'Europe orientale et méridionale : Aux alentours de 1820, les territoires allemands, tchèques, autrichiens et suisses qui s’industria lisent. Les autres régions d’Europe Centrale ne sont touchées que durant la seconde moitié du siècle alors que l’Europe de l’Est et du Sud-Est reste très largement une aire agricole dont l’industrialisation ne commencera qu'au cours du XXe siècle.
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Définition de l’Europe Centrale [7 critères qui définissent l’Europe Centrale]
Il n'y a pas de réponse unique à la question de savoir où passent les frontières de l'Europe Centrale. L'Europe Centrale est une entité dont la géographie varie en fonction de l'histoire. Aujourd'hui certains peuples qui faisaient partie de l'Europe Centrale se sont déplacés vers l'ouest. Donc, il y a une nouvelle Europe Centrale qui est sortie des bouleversements de 1989 ; il y avait une autre Europe Centrale entre 1945 et 1989 ; et il y avait encore une tout autre Europe Centrale avant la première guerre mondiale.
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Ce qu’on peut retenir c’est que l'Europe Centrale s'étend au cœur du continent européen. D'après les
définitions, variant tant selon les auteurs que les époques, cinq à vingt-et-un États actuels peuvent être considérés comme centreuropéens. Au-delà de considérations strictement géographiques, l'Europe Centrale désigne un ensemble partageant une trajectoire historique commune, laquelle a façonné un héritage culturel et politique singulier.
Caractéristiques : L'Europe Centrale est durablement marquée au XVIe siècle par la Réforme protestante et ses conséquences. Bien que sous l'influence des peuples de langue allemande, elle se caractérise également par une grande diversité linguistique et culturelle. Celle-ci s'explique par les dynamiques de peuplement qui ont vu s'y installer des peuples slaves, finnoougriens, romans, baltes, germaniques, juifs et roms. Par ailleurs, cet espace a longtemps été dominé par des États supranationaux, qu’il s’agisse du Saint -Empire, de l’empire d’Autriche, de la République des Deux Nations ou dans une moindre mesure des empires russe ou ottoman. La majorité de ces peuples n'ont obtenu leur i ndépendance nationale qu'aux XIXe et XXe siècles, notamment à la faveur des nombreuses recompositions géopolitiques ayant eu lieu au lendemain de la « Grande Guerre ». La période d'influence soviétique voit ensuite se creuser un fossé entre les peuples centreuropéens et ceux d’Europe o ccidentale que la fin de la guerre froide puis l'intégration européenne comble peu à peu. De nos jours, même si les nouveaux États ont beaucoup perdu de leur cosmopolitisme, la question des minorités ethniques ou nationales est encore particulièrement prégnante, tant sur la scène politique intérieure que dans les relations de voisinage.
HISTORIQUE Du moyen âge à la première guerre mondiale : Les incursions ottomanes en Europe centrale débutent au 14EME siècle. En 1606, la majeure partie de la Hongrie passe sous domination ottomane pour près de 150 ans ; Cette « Grande guerre turque » s’achève en 1699 avec la signature du Traité de Karlowitz : la Hongrie est rétablie dans ses frontières et, dès lors, la présence ottomane en Europe Centrale prend fin. Le Printemps des peuples : Le « printemps des Peuples » de 1848 voit les peuples d’ Europe Centrale réclamer en vain des libertés civiques et l'autonomie de leurs territoires : c'est ce que feront les Tchèques, les Polonais, les Croates ou les Roumains ; les Hongrois réclament, pour leur part, l'indépendance et proclame la république. En 1848 se tient à Prague un congrès panslave dont les participants (tchèques, polonais, moraves, croates, serbes et slovaques) réclamant la conversion de la « Monarchie du Danube » en un État confédéral garantissant l'égalité des droits entre les peuples — la revendication d'un État national tchèque est expressément rejetée Les États Centreuropéens sont dorénavant sous la menace directe de l’Empire Russe devenant « gardien et contrôleur de l’espace danubien » au détriment de l’Empire d’Autriche.
Époque contemporaine : Après la Première Guerre mondiale les empires régionaux ont éclaté et les régions alors sous leur domination prennent leur indépendance. L’une des caractéristiques de l’ Europe Centrale contemporaine est la multi nationalité, les nouvelles frontières ne feront que peu coïncider États et nations.
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L’Europe au lendemain des traités de paix, Source : Histoire-Géographie, Troisième, Hachette Éducation, 2012, p. 59
Les régimes démocratiques apparus au lendemain de la « Grande guerre » vont bien souvent laisser place à des régimes autoritaires dans la plupart des pays de l’EC. La Tchécoslovaquie fait l’exception en Europe Centrale.
Carte de l’Europe Centrale, Source : www.globalcitymap.com/Europe Atlas
Au lendemain de la 2eme guerre mondiale, de nouvelles frontières apparurent. Les modifications les plus notables sont celles de la Pologne et de l’Allemagne étant amputée principalement de la Prusse orientale et de la Silésie, mais aussi de la Tchécoslovaquie qui perd la Ruthénie subcarpatique au profit de l’Ukraine soviétique. Le déclenchement de la guerre froide fait de la région un glacis en faveur de l’URSS. L'Europe Centrale disparait, « englobée dans l'appellation réductrice d'Europe de l'Est ». Les États de la région sont dès lors ostensiblement renvoyés soit à l'Ouest, soit à l'Est. Ainsi, l'Allemagne fédérale et l'Autriche appartiennent au camp occidental et les autres États se retrouvent sous influence soviétique. Avec l'effondrement du communisme en Europe Centrale et orientale. Le marché unique devient réalité en 1993. En 13 décembre 1997, les dirigeants de l’UE conviennent d’entamer les négociations d’adhésion avec 10 pays d’ Europe Centrale et orientale : Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie
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et Slovénie. Le 1 er mai 2004, la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Slovénie - ont adhéré à l’Union européenne, la Roumanie et la Bulgarie ont rejoint le 1er janvier 2007.
LES ACTEURS DE L’ EUROPE CENTRALE A partir de la définition dès lors considérer : L’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la république tchèque, la Slovaquie et la Roumanie comme les acteurs principaux de L’ Europe Centrale. 1. L’Autriche ; 2. L’Hongrie ; 3. La Roumanie ; 4. La Pologne ; 5. La république Tchèque ; 6. La Slovaquie. Un autre acteur à identifier au niveau de la région est le groupe de Le groupe de Visegrád qui est un groupe informel réunissant quatre pays d'Europe Centrale : la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie.
LA SITUATION GÉOPOLITIQUE DE L’ EUROPE CENTRALE Après la guerre froide, le premier enjeu géopolitique pour l‘ Europe Centrale a été de savoir si cette région se positionnerait à l’ouest (politiquement) ou demeurerait un territoire neutre. Cette région reste un pont entre l’Orient et l’Occident. Est -ce que la région s’occidentalise à l’image de ce qu’est devenu la Norvège et l’Allemagne (de l’Ouest), le Danemark et les Pays-Bas ou alors est- ce que la zone demeure neutre entre l’Est et l’Ouest, tout comme la Finlande et l’Autriche ? Le positionnement en faveur de l’Occident est le fruit d’un processus qui se caractérise par l’adhésion de l’Europe Centrale à l’OTAN et à l’UE. C’était le résultat d’un bon sens gouvernemental.
Depuis 1989, la première et la plus importante déclaration concernant la situation géopolitique en Europe Centrale était la suivante : nous faisons partie de l ’Ouest, nous ne sommes pas neutres, nous ne sommes pas « up for grabs » (à envahir) par la Russie et notre « Autrichisation » ou « finlandisation » n’était pas la solution adéquate. Dans l’Europe Centrale postcommuniste, la croyance générale est l’effondrement du pouvoir communiste et de l’empire soviétique en Europe Centrale et orientale en 1989 s’est fait plutôt grâce aux États -Unis qu’à l’Europe de l’Ouest. L’Europe Centrale fait aussi partie de l’Occident, elle représente également la frontière entre l’Ouest (politiquement) et la Russie néo- autoritaires. Elle craint davantage la Russie que l’Europe occidentale, tout en s’accrochant à une alliance nécessaire entrent l’Europe et les États -Unis.
Ainsi, politiquement l’Europe Centrale fait la synthèse entre l’Europe occidentale et l’Amérique, contrairement à son emplacement géographique (à l’exception du Royaume -Uni qui a des liens historiques avec les États- Unis). L’Europe Centrale justifie la nécessité de l’alliance transatlantique entre l’Europe et l’Amérique. L’ Europe Centrale a longtemps été la conjonction entre l’Europe occidentale et l’Amérique. Toutefois, son rôle tend à diminuer en raison du mouvement d’européanisation de l’ Europe Centrale. L’Europe Centrale dispose d’une expérience ex - et postcommuniste qui conduit à une plus grande vigilance envers la Russie. Toutefois, les affinités avec les États-Unis s’affaiblissent et l’ Europe Centrale perd son rôle géopolitique spécifique.
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Finalement, le troisième fait géopolitique de l’ Europe Centrale est le suivant : Europe Centrale (encore une fois en raison de l’évolution historique) est et sera à l’abri de pressions islamiques sur la politique européenne, tant à l’intérieu r qu’à l’extérieur. L’islamisation politique, culturelle et sociale de l’Europe est évidente, surtout en raison des t endances démographiques. Il convient de se pencher sur l’ampleur du phénomène. La minorité islamique en Europe tend à prendre de l’ampleur (absolument et relativement), elle devient aussi plus puissante politiquement. Un tel phénomène à un impact sur la politique européenne (tant du point de vue de la politique intérieure qu’extérieure).
La minorité islamique se concentre en Europe occidentale – à l’exception de l’islam traditionnel dans les Balkans – et est absente en Europe Centrale . L’accroissement démographique de la population musulmane conduit à une orientation politique divergente en Europe occidentale et centrale. Naturellement et logiquement, dans les années à v enir, l’Europe occidentale et l‘ Europe Centrale répondront différemment à des questions politiques telles que les limites de la liberté religieuse, la liberté d’expression, le droit matrimonial et familial, ou attitudes à l’égard du problème israélo -palestinien.
LES ENJEUX ET LES DEFIS DE L’ EUROPE CENTRALE L’Europe Centrale fait face à certains défis majeurs à savoir l’issue de l’immigration, celui des minorités (La reconnaissance de l'existence des minorités par les Etats, la liste des droits à conférer aux minorités, l'opposition droits individuels - droits collectifs, la dichotomie intégrationnisme - multiculturalisme, etc.), mais l’intégration au niveau de l’intégration européenne constitue le défi le plus prioritaire. En effet, les pays de l’ Europe Centrale ont intégré l’Union Européenne dans l’espoir d’augmenter leur croissance économique, et de tirer profit de cett e appartenance. Cependant, ces pays se sont retrouvés victimes de disparités économiques par rapport à l’Europe Occidentale, ainsi qu’un échec de convergence économique qui était pourtant la motivation principale à l’entrée dans l’UE. L’adoption de l’Euro comme monnaie présente aussi un défi majeur pour les pays d’ Europe Centrale n’ayant pas encore intégré la zone Euro.
De plus, leur adhésion a conduit à faire face à un autre défi celui des migrants illégaux et des réfugiés. En effet, Les pays d’Europe Centrale et orientale, terres d’émigration vers l’Ouest depuis longtemps, commencent à voir ces flux s’inverser alors que la croissance et les opportunités économiques migrent vers l’Est. Ainsi, ils essayent à travers plusieurs accords de lutter contre ce fléau en renforçant leurs frontières, malgré les menaces de l’Allemagne. Trois pays de l’Europe Centrale menacent de quitter l’Europe après le Brexit : La Pologne (La décision du pays, dépendra beaucoup du sort réservé par la Grande-Bretagne aux 100.000 immigrés polonais vivant sur son sol. À noter tout de même que Droit et Justice, le Parti nationaliste et catholique au pouvoir, est très hostile à Bruxelles.), la Hongrie (Le Premier ministre Viktor Orban, n’est pas vraiment un grand ami de l’UE. Après l'afflux de réfugiés dans le pays l'an dernier, il a promis un référendum sur la politique migratoire de l’Union. Très à droite, la Hongrie considère elle aussi, la Grande-Bretagne comme un allié dans sa lutte contre une Europe trop intrusive.), et la république tchèque (En février 2016, Bohuslav Sobotka, le Premier ministre tchèque avait déclaré à l’agence de presse tchèque CTK : « Si la GrandeBretagne quitte l’UE, un débat sur le retrait de la République tchèque sera à attendre dans quelques années. L’impact risque d’être vraiment énor me ». En effet, la République tchèque a une approche du marché commun, similaire à celle des Anglais).
L’ EUROPE CENTRALE ET LE MONDE Pour cette partie nous allons traiter en premier lieu les principaux conflits des pays de la région, mais aussi les partenariats de coopérations qui lient cette dernière à d’autres pays.
1- Les conflits : Les conflits concernant l’ Europe Centrale peuvent se décliner en deux types : internes et externes
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Le conflit interne de Danube : Même si le Danube est souvent cité comme exemple de coopération transfrontalière, les institutions en place ne peuvent arbitrer l’ensemble des tensions locales. La Hongrie et la Slovaquie sont ainsi engagées depuis la fin des années 70 dans un conflit autour de l’exploitation des eaux du Danube. Aucun compromis n’a encore été trouvé et cette situation envenime les relations entre la Hongrie et la Slovaquie jusqu’à aujourd’hui. Le conflit Hongrie-Ukraine : Il s’agit d’un conflit récent, qui est le résultat de l’e ntrée en vigueur d’une nouvelle loi sur les langues d’enseignement, qui vise à accroître le poids de l’ukrainien dans l’enseignement scolaire au détriment des langues minoritaires. Orientée contre le russe, qui est la langue maternelle de nombre d’ukrainiens dans l’est du pays, cette décision lèse également des minorités dans la partie occidentale du pays, notamment hongroise et roumaine. La Hongrie prend ainsi la défense de sa minorité vivant sur le sol ukrainien comme elle a pu le faire par le passé vis-à-vis de la Slovaquie et de la Serbie (population hongroise de Voïvodine). Elle vient de déclarer qu’elle bloquerait dorénavant toute tentative de l’Ukraine de rejoindre l’Union européenne. 2- Les partenariats de coopération : Les pays de l’ Europe Centrale sont liés par plusieurs accords de coopération, de partenariats et de relations internationales, cependant nous allons citer les exemples suivants :
L’Allemagne : Depuis la chute du rideau de fer, l'Allemagne ne cesse d'accroître sa présence économique, politique et culturelle dans les pays d'Europe Centrale. Aujourd'hui, non seulement l'Allemagne constitue le premier partenaire commercial des pays d'Europe Centrale, souvent loin devant les autres Etats de l'Union, mais elle est également leur partenaire politique le plus important, considéré comme le plus fiable. La diplomatie allemande ne fait pas mystère de son intérêt stratégique pour ces pays, qui en retour la considèrent comme le meilleur avocat de leur intégration dans les structures européennes et atlantiques. En outre, grâce à une politique culturelle dynamique, les échanges scolaires et universitaires entre l'Allemagne et les pays d'Europe Centrale sont nombreux. A la fois cause et conséquence de ces relations privilégiées, l'allemand se situe parmi les langues étrangères les plus parlées et les plus enseignées dans ces pays, avec une tendance à la hausse. Le triangle de Weimar : Le Triangle de Weimar définit la coopération trilatérale entre la France, l'Allemagne et la Pologne. Il est, pour reprendre la formule de Bronisław Geremek « un instrument politique intelligent »1. Concrètement, c'est un forum de rencontre, de dialogue et d'échange informel entre ces trois pays, et non un accord formel de coopération. Il est instauré officiellement en août 1991, deux ans après la chute du mur de Berlin, un an après la réunification allemande et l'année même de la dissolution de l’URSS. La création du Triangle de Weimar exprime tout d'abord la volonté d'associer la France à la réconciliation germano-polonaise, en s'inspirant de l'expérience exemplaire de réconciliation franco-allemande. Il s'agissait de ne pas laisser l'Allemagne et la Pologne dans un face à face conflictuel stérile et d'orienter aux mieux leur démarche de bon voisinage. Les trois mers : Résultat d’une initiative polonaise, douze pays d’ Europe Centrale et orientale prennent part à l’Initiative des Trois Mers (mer Baltique, mer Adriatique et mer Noire) visant à renforcer la coopération et les infrastructures régionales dans le domaine du transport, des télécommunications, de l’énergie et de l’environneme nt. Ces pays sont constitués du Groupe de Visegrád (V4 : Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie), les Pays baltes (Lituanie, Lettonie et Estonie), et aussi l’Autriche, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovénie et la Croatie. Etats unis : Des liens très forts unissent ces pays aux États-Unis : L’attachement aux Etats-Unis a été grandement facilité par le travail des médias et des universités américain es, qui ont travaillé d’arrache -pied pendant la Guerre froide et après pour sensibiliser les Européens de l’est aux valeurs américaines. Cette promotion du modèle américain représente l’une des facettes (culturelle) efficace du « soft power ». La relation se manifeste par des accords de partenariats purement militaires. Les Etat Unis dispose de base de défense antimissile en Roumanie (base Aegis Ashore), et prévient l’installation d’autres bases en Tchèque et en Pologne. Les responsables américains et otaniens affirment que leur
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bouclier antimissile en Europe, y compris la base Aegis Ashore en Roumanie. Ces relations privilégiées se manifeste aussi par le soutien que ces pays ont accordé à l’intervention américaine en Irak, mais aussi l’acquisition des F -16 américains par la Roumanie. Cependant certains partis accusent que le camp américain utili sent les pays de l’Europe Centrale pour encercler la Russie, et ce par le biais de ces partenariats et coopérations. La popularité américaine locale combinée à l’efficacité de la stratégie intégrale de Washington permettra certainement un positionnement à long terme des forces américaines en Europe Centrale et orientale. Ce positionnement permettra non seulement au gouvernement américain de se rapprocher de l’arc de crise ou d’instabilité mais également de maintenir pour plusieurs années sa primauté mondiale. Ce nouveau posit ionnement militaire lui permettra d’affaiblir au besoin et la Russie et l’UE. La méfiance des nouveaux alliés à l’égard des capacités militaires de l’UE et leurs craintes face à une Russie plus ou moins démocratique procurent aux Etats-Unis une position enviable d’arbitre. La chine : Le partenariat entre 16 pays d’Europe Centrale et orientale et la Chine, connu sous le nom du Format « 16+1 » a débuté en 2012 à Varsovie, lors de la visite en Pologne du premier ministre chinois de l’époque, Wen Jiabao. Le Format « 16+1 » est composé de la Chine et de 16 pays d’Europe Centrale et orientale (parmi lesquelles nous retrouvons la Pologne, République Tchèque Slovaquie, Hongrie, Roumanie). Ce partenariat se développe en particulier autour de l’initiative chinoise de la « Nouvelle route de la soie ». Toutefois, malgré la forte dynamique de coopération dans le cadre du Format « 16 + 1 », les résultats - tels que la hausse des importations chinoises en provenance des « seize » et les nouveaux investissements en provenance de Chine ne sont pas à la hauteur des espérances. Notamment, pour l’instant, aucun projet de dimension régionale n’a vu le jour. Il faut préciser aussi que la diversité des « seize » ne facilite pas la coopération avec la Chine. Toutefois, la stratégie de la Chine en Europe Centrale des « 12 étapes », a suscité l’inquiétude de l’Union Européenne. 3- Russie entre confrontations et connivences : La plus grande fracture entre les pays du groupe de l’EC est justement leur relation avec la Russie et vice versa. Alors que la Russie tente de toucher des pays comme la Hongrie et la Slovaquie et de les compter parmi ses alliés les plus proches, la Pologne est plutôt considérée comme un ennemi à Moscou en raison de sa position pro-OTAN. La République tchèque se trouve à mi-chemin entre les deux, avec un gouvernement qui se montre réservé vis-à-vis de la Russie et un président qui est l’un des plus fervents admirateurs de Poutine dans la région. Ses leviers d’influence se résument en trois éléments : les pressions militaires, l’énergie, et les réseaux politiques. La Russie a toujours joué la stratégie de « diviser pour régner » dans la région, préférant cert ains pays aux dépens d’autres.
L’ EUROPE CENTRALE ET LE MAROC Le classement selon le nombre d’ambassades Europe de Sud Europe de l’Ouest et Europe du Nord Europe Centrale Europe de l’Est • • • •
Le classement selon la moyenne par région Europe Centrale Europe de l’Ouest Europe du Nord Europe du Sud Europe de l’Est • • • • •
En termes d’intérêt stratégique et diplomatique, c’est l’ Europe Centrale qui suscite l’intérêt du Maroc en diplomatie avec l’Europe, la région de l’Est reste la partie européenne la moins attrayante pour le Maroc. En effet il existe plusieurs accords entre le Maroc et les p ays de l’Europe Centrale :
Maroc-Slovaquie : Accords de coopération dans les domaines économiques : Le Maroc et la Slovaquie ont signé deux accords de coopération destinés à promouvoir leurs relations économique et diplomatique le15 juin 2007 à Rabat. Le premier accord porte sur l'encouragement et la protection réciproque des investissements entre les deux
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pays. En vertu de cet accord, les deux parties s'engagent à promouvoir leurs relations de coopération économique et d'amitié en vue de stimuler l'initiative économique privée et de contribuer à la prospérité des deux pays. Le deuxième accord concerne un avenant au protocole sur les consultations entre les ministères des A ffaires étrangères des deux pays.
Maroc/Hongrie : Renforcement des coopérations : Visite officielle fructueuse de la Ministre Délégu ée chargée de l’Eau en Hongrie au Maroc. Cette visite, qui s’est achevée le mercredi 27 juillet 2016, a été marquée par un soutien ferme du Conseil des Affaires Marocain-Hongrois (CAMH) quant à la décision du Maroc de réintégrer l’Union Africaine. En effet, le Président du CAMH, et lors d’une rencontre avec la délégation marocaine, n’a pas manqué de féliciter le Maroc pour sa décision, indiquant par ailleurs le r ôle fondamental du Royaume dans le Continent Africain. ». Le Ministre du Tourisme Mohamed Sajid, et Lamia Boutaleb, Secrétaire d'État, se sont entretenus, le 25 avril 2017, avec le Ministre hongrois des affaires étrangères et du commerce, Peter Szijjarto, pour redynamiser la coopération bilatérale en matière de to urisme, qui remonte à l'accord de coopération signé en 1998 entre les deux pays à Budapest.
Maroc/tchèque : « Nous tenons à développer davantage nos liens de partenariat avec le Royaume, nous tenons à poursuivre et à renforcer non seulement la coopération économique, mais aussi la coopération culturelle et dans les domaines de la santé et du tourisme », déclare Le Chef de la diplomatie tchèque Lubomir Zaoralek, notant au propos des relations entre les deux pays, il a aussi ajouté que « les perspectives sont fort prometteuses dans tous les autres domaines » . Les marocains à la rencontre de la culture de l’ Europe Centrale : " Visegrad " : tel est le nom de ce festival réunissant
projections cinématographiques et expositions dédiées aux pays du groupe éponyme que sont la Hongrie, la Tchéquie et la Pologne. Trois journées et à chaque pays son programme à Dar Souiri au fil d'un festival atypique. C'est une rencontre entre le Maroc et les pays d'Europe Centrale à laquelle nous invite l'Association Essaouira Mogador en partenariat avec les ambassades de Tchéquie, de Hongrie et de Pologne à Rabat.
CONCLUSION En guise de conclusion, le phénomène de l’ Europe Centrale ne cessera de faire l’objet d’un discours permanent qui mettra en émoi publicistes, géopolitologues, mais aussi historiens de la littérature, écrivains et artistes en tout genre. L’histoire de l’Europe, en dépit de ses connotations négatives et douloureuses, ne peut s’effacer de la mémoire culturelle : on peut faire de l’ Europe Centrale un usage seulement sensible ou fonctionnel, la rassembler et la démembrer, s’en rapprocher et s’en éloigner, mais non l’oublier. Si l’ Europe Centrale comme espace spirituel et géographique a toujours été, sur le plan historique, une tentative pour instaurer un équilibre culturel entre Occident et Orient, il ne reste pour l’avenir qu’à espérer que les réflexions quant à sa form e ne chercheront pas à constituer une alternative politique réelle à la coexistence dans le dialogue, et qu’elle restera un exemple de cohabitation tolérante et de respect de la pluralité dans l’unité, mais surtout un lieu de débat et de connaissance réciproque.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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WEBOGRAPHIE
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