FORMES PHARMACEUTIQUES ET VOIES D’ADMINISTRATION Pharmacologie Pharmaco logie et et Thérapeutique Thérapeutique - IFSI S1 Contributeurs: Dr. F. Pieri, Dr. D. Paya, Dr. R. Lawson Dr. C. Untereiner, Pr. P. Wehrlé
Référent: Professeur Pascal Wehrlé Facul Fac ulté té de Pha Pharm rmaci aciee – Uni Unive vers rsité ité de St Stras rasbou bourg rg
[email protected]
Prérequis (correspo (corre sponde ndent nt à des bases bases indisp indispens ensabl ables es à la compréh compréhensi ension on du cours dans d’autres UE ou d’autres cours de Pharmacologie) • PR1 : Biologie fondamentale
Prérequis (correspo (corre sponde ndent nt à des bases bases indisp indispens ensabl ables es à la compréh compréhensi ension on du cours dans d’autres UE ou d’autres cours de Pharmacologie) • PR1 : Biologie fondamentale
Objectifs (liste des notions qui devront (liste devront être acquises acquises à la suite du travail travail de ce cours) • Obj.1 : Identifier les différents composants d’un
médicament et leur rôle • Obj.2 : Connaître les différentes voies d’administration
possibles d’un médicament • Obj 3 : Identifier les différentes formes pharmaceutiques • Obj 4 : Savoir les règles d’administration d’un
médicament en fonction de sa forme pharmaceutique
FORMES PHARMACEUTIQUES ET VOIES D’ADMINISTRATION Pharmacologie Pharmaco logie et et Thérapeutique Thérapeutique - IFSI S1 Contributeurs: Dr. F. Pieri, Dr. D. Paya, Dr. R. Lawson Dr. C. Untereiner, Pr. P. Wehrlé
Référent: Professeur Pascal Wehrlé Facul Fac ulté té de Pha Pharm rmaci aciee – Uni Unive vers rsité ité de St Stras rasbou bourg rg
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Plan 1. Qu’est-ce que la pharmacie galénique ? • Etymologie • Principe actif • Excipients • Conditionnements 2. Voies d’administration • Systémiques/locales • Invasives/non invasives • Entérales/Parentérales 3. Formes pharmaceutiques associées • Classification
Plan (suite) 3. Formes pharmaceutiques associées • Classification • Forme Formess galéniques galéniques destiné destinées es à la voie voie orale orale • Formes galéniques solides • Formes galéniques liquides
• Forme Formess galéniques galéniques destinées destinées à la voie parentér parentérale ale
i ntraveineuse • Formes galéniques et voie intraveineuse • Formes galéniques et voie intramusculaire i ntramusculaire • Formes galéniques et voie sous-cutanée • Forme Formess galéniques galéniques destinées destinées à la voie transmuqu transmuqueuse euse • • • •
Formes galéniques Formes galéniques destiné destinées es à la voie buccale buccale Formes Form es galéniques galéniques destiné destinées es à la voie rectale rectale Formes Form es galéniques galéniques destiné destinées es à la voie vaginale vaginale Formes Form es galéniques galéniques destiné destinées es à la voie oculaire oculaire
1. Qu’est ce que la pharmacie galénique?
Qu’est ce que la pharmacie galénique?
Etymologie de l’adjectif « galénique » ….
Γαληνός - Claudius Galenus – Galien Pergame 131 env. - Rome 201 env. • • • • •
Médecin grec Médecin impérial de Marc-Aurèle Chirurgien des gladiateurs à Rome Rédacteur de plus de 400 ouvrages ! Père de la pharmacie galénique • Cérat de Galien • Serment de Galien (Docteurs en Pharmacie)
Anatomie, Physiologie, Pharmacologie, Formulation des médicaments
Qu’est ce que la pharmacie galénique? (suite) Science indispensable pour l’obtention d’un médicament ….
COMPOSANTS D’UN MÉDICAMENT
Principe(s) actif(s)
�
Forme galénique
Conditionnement II aire
�
Conditionnement I aire
MEDICAMENT
Excipient(s)
Forme galénique = Forme pharmaceutique
Principe actif ( Pharmacopée européenne 7
ème
éd.)
• Tout composant qui est destiné • à exercer une action pharmacologique ou un autre effet direct en
rapport avec • le traitement d’une maladie,
• le diagnostic d’une maladie, • ou la prévention d’une maladie,
• ou à agir sur la structure ou les fonctions de l’organisme humain ou animal par des moyens pharmacologiques.
• Un médicament peut contenir
plusieurs principes actifs. • Terme équivalent: substance active. (« Drug », anciennement: drogue,
API)
Origines du principe actif • • • • • • • •
Minérale Végétale Animale Humaine Microbiologique Synthétique et semi-synthétique Biotechnologique Gazeuse
ORIGINE MINERALE • Ex : eau, talc, argiles, bicarbonate de sodium,
sulfate de magnésium ...
ORIGINE VEGETALE Phytothérapie
• Plantes entières ou parties de plantes • Tisanes, Plantes en nature, Gélules, Solutions • Principes
actifs thérapeutique
de
végétaux
utilisés
en
• Extraction et purification • Alcaloïdes : morphine (capsule du pavot), quinine (écorce de quinquina) • Hétérosides : digoxine (digitale pourpre) … • Terpénoïdes : anticancéreux, camphre, menthol …
ORIGINE ANIMALE Opothérapie
• Ancien • Substances
extraites d’organes fraîches (thyroïde, pancréas)
ou
glandes
• Ex : l’héparine est obtenue à partir d’intestins de
porc • Remplacé par les techniques de génie génétique
ORIGINE HUMAINE • Produits Sanguins Stables = Médicaments dérivés
du sang
• Albumine, facteurs de coagulation, immunoglobulines… • Dons du sang
• Produits Sanguins Labiles • Plaquettes, Globules rouges … • Traçabilité réglementaire très encadrée
ORIGINE MICROBIOLOGIQUE • Les vaccins : obtenus à partir de bactéries ou de
virus vivants atténués (ROR) ou inactivés (Grippe). • Sécrétion de diverses substances par les microorganismes • Ex. : La pénicilline (antibiotique), obtenue à partir d'une
culture de champignon du genre Pénicilium. • Ex. : La ciclosporine (immunosuppresseur) est un polypeptide extrait d'un champignon, le Tolypocladium inflatum
ORIGINE SYNTHETIQUE • Principale source de production des médicaments
modernes. • Chimie traditionnelle • Synthèse totale • Hémi-synthèse : A partir de molécules connues
Transformation en nouvelles molécules (ex : synthèse de la méthadone à partir de la morphine).
ORIGINE BIOTECHNOLOGIQUE • « Biotechnologie » : utilisation de cellules vivantes,
d’organismes, ou de cultures cellulaires afin de produire un produit d’origine biologique. • « Biothérapies » ou « Protéines recombinantes » : médicaments issus de la biotechnologie. • Permet de palier à la chimie traditionnelle • Ordres donnés à la cellule sous la forme d’ADN recombiné.
ORIGINE BIOTECHNOLOGIQUE • Cellules et organismes vivants utilisés : • Bactéries : Escherichia coli • Levures : Saccharomyces cerevisiae • Cellules de mammifères : cellules CHO (Chinese Hamster Ovary) • Principales protéines recombinantes
thérapeutiques : • • • • •
Hormones : insuline, hormone de croissance Facteurs de la coagulation sanguine Interférons (hépatites, cancers) Facteurs de croissance : EPO (Erythropoïétine) Enzymes (maladies orphelines)
ORIGINE GAZEUSE • L’air médical • L’oxygène • Le monoxyde
d’azote (utilisé chez les nouveaux-nés en détresse respiratoire) • Le protoxyde d’azote (analgésique)
• Atteinte de la cible à traiter: • Souvent impossible • Doses thérapeutiques • Souvent faibles
Nécessité de mettre le principe actif sous une forme compatible avec son administration et son mode d’action
Forme galénique ou forme pharmaceutique
Excipient (lat. excipio: je reçois) Tout composant, • autre que le(s) principe(s) actif(s), • qui est présent dans un médicament
Caractéristique essentielle: «Inertie» vis-à-vis du principe actif • vis-à-vis de l’organisme • vis-à-vis du matériau de conditionnement •
Caractéristique essentielle: «Inertie»
? l i t r e s • vis-à-vis du principe actif i o • vis-à-vis de l’organisme u q • vis-à-vis du matériau à de conditionnement s r o l a s i a M
La fonction d’un excipient est de contribuer à certaines propriétés du médicament telles que • la facilité de fabrication de la forme - (stéarate de magnésium: empêche le grippage sur les presses industrielles à comprimer)
• la stabilité microbiologique (conservateurs antimicrobiens) , physique (agent gélifiant) (conservateurs anti-oxydants)
ou chimique
• l’aspect et l’acceptabilité pour le patient (colorants, édulcorants),
• la qualité d’usage (excipients diluants ex. lactose, donnent du volume facilitant la préhension de la forme et l’administration d’une petite dose de PA)
• le profil biopharmaceutique (excipients des formes à libération prolongée)
La formulation d’un médicament comprend généralement plusieurs excipients
Origines des excipients • • • • • •
Minérale Végétale Animale Génie génétique Semi-synthétique Synthétique
• substances pharmacologiquement inertes, • sans effets thérapeutiques propres
mais qui dans certains cas notamment à doses plus élevées et pour certains d’entre eux seulement
peuvent devenir des principes actifs (ex: mannitol: laxatif)
• Certains excipients possèdent par ailleurs des
effets qui peuvent être gênants
• à de fortes quantités • ou aux quantités habituelles d’utilisation
EEN Excipients à Effet Notoire dû souvent à des phénomènes allergiques ou des intolérances individuelles.
Selon le Code de la Santé Publique : « on entend par excipient à effet notoire tout excipient dont la présence peut nécessiter des précautions d’emploi pour certaines catégories de patients »
Liste positive d’une 40aine de substances http:// ansm .sante.fr
• Lactose (excipient diluant des comprimés, gélules) • Trouble de la digestion • personnes âgées, malabsorption • personnes déficitaires en lactase • personnes « normales » : Q > 5g / 24h (un comprimé peut en contenir généralement 50 à 300 mg, très exceptionnellement jusqu’à 1g)
• Acide benzoïque et benzoates: • Voie topique: irritation (peau, yeux, muqueuses) • Certains colorants (tartrazine : allergies) •…
Conditionnement •
Primaire • Contenant en contact direct avec la forme galénique • Protection – conservation • Facilité d’utilisation
NON REACTIVITE avec le contenu ! • Souci permanent : • Éviter les interactions contenant/contenu • Formes solides (ex comprimés)
• Assez rares • Formes liquides : fréquentes • Matières plastiques • Verre(s)
•
Secondaire • Contenant jamais en
contact direct avec la forme galénique
• Identification • étiquetage légal • communication de la marque
(marketing)
La pharmacie galénique met en forme le médicament • Compte tenu : • des propriétés physico-chimiques du principe actif (état de la matière, solubilité …) • de la quantité à administrer • de la voie d’administration • de la vitesse d’action désirée • de la région ou de l’organe à atteindre • de la gravité • de l’urgence
et permet d’apporter au malade • LE BON MEDICAMENT • A LA BONNE POSOLOGIE • AVEC LA BONNE VITESSE JUSQU’ À SON
SITE D’ACTION • EN LIMITANT LES EFFETS SECONDAIRES • AVEC UNE ADMINISTRATION FACILITEE • TOUT EN ASSURANT SA STABILITE
La pharmacie galénique • C’est la science et l’art de mettre en forme,
de conserver et de présenter les médicaments de la manière la plus adaptée à leur mode d’administration, avec la garantie d’un dosage précis, d’une stabilité satisfaisante et d’une utilisation simple permettant l’observance .
2. Voies d’administration
Les voies d’administration varient • suivant la pathologie à traiter : en fonction du site à atteindre et du nombre de sites à atteindre • suivant le médicament : en fonction de la stabilité du médicament, de la solubilité du médicament et de la toxicité du médicament • suivant l’état du patient : État de conscience (actif/passif) État psychologique Troubles fonctionnels Accessibilité des voies d’administration
Catégorisation Voies systémiques (générales) • Le médicament diffuse dans
tout l’organisme :
• Pour traiter plusieurs sites, +/-
accessibles … • Voies intraveineuse , intra- musculaire, sous-cutanée, transdermique, pulmonaire, orale, buccale (sublinguale, gingivale), nasale, rectale
Voies locales • Le médicament reste au
niveau local
• Pour traiter des sites
externes, des sites internes facilement accessibles … • Voies vaginale, auriculaire, nasale, oculaire, intra- articulaire, péridurale, intrathécale (LCR), intra- péritonéale, pulmonaire, orale, rectale, cutanée , intravitréenne
Voies d’administration invasives • Effraction de la peau ou des • • • •
muqueuses S’effectue à l’aide de dispositifs médicaux (seringue, aiguille …) Nécessite un personnel infirmier ou médical Nécessite des conditions d’asepsie : administration dans un site stérile Action systémique ou locale
Voies d’administration non invasives • Pas d’effraction de la peau et
des muqueuses • Pas de matériel d’administration • Pas de personnel qualifié (auto-administration) • Action systémique ou locale
Voie entérale passage entéral (au travers du tube digestif) et résorption voie orale (per os), voie rectale
Voie parentérale Avec aiguille administration du médicament à travers la peau (injection) voie intradermique , voie sous-cutanée , voie intramusculaire , voie intraveineuse
Sans aiguille administration du médicament sur ou au travers d’une muqueuse (action locale ou générale) voie sublinguale , voie vaginale , voie aérienne supérieure et sphère ORL, voie oculaire , voie pulmonaire, voie cutanée
Voie entérale Voie orale (per os) Utilisée +++ Administration par la bouche, passage au travers du tube digestif et résorption. Facile, économique, rapide (mais insuffisant en cas d’urgence) aisément répétable voie rectale Administration dans le rectum sur la muqueuse rectale action locale ou générale après administration (Valium)
Voie parentérale (avec utilisation d’aiguille) aiguille/seringue graduée/ piston voie intradermique, administration immédiatement sous la surface de la peau (à la limite de l’épiderme et du derme) Réaction tuberculinique et désensibilisation allergique voie sous-cutanée, administration sous la peau voie intramusculaire, administration dans le tissu musculaire voie intraveineuse, administration dans les veines superficielles, profondes (IVD lente, IVD flash ou bolus; perfusion intraveineuse
Administration du médicament par effraction à travers la peau. • Les différentes voies : –
ID (intradermique)
– SC (Sous-cutanée) – IM (Intra-musculaire) – IV (Intra-veineux)
Voie intradermique (ID) • action locale uniquement (rarement utilisée pour les
médicaments) ex : Tubertest® (test de dépistage de la tuberculose)
Voie sous-cutanée (SC) • Avantages : • réalisable par le malade lui-même, en ambulatoire (insuline) • hydratation de la personne âgée • possibilité d'injecter des suspensions • résorption un peu moins rapide / voie intramusculaire • Inconvénients : • parfois douloureux, • volumes injectés réduits • dangereux en cas d'atteinte de nerfs, veines ou artères
Voie intramusculaire (IM) • Avantages : • Possibilité d'injecter des suspensions • Résorption rapide (antibiotiques, …) • Alternative à la voie IV quand difficulté de trouver une veine • Inconvénients : • idem que la voie SC • utilisation ponctuelle, à court terme • douloureux : solvant peut contenir de la lidocaïne (anesthésique local) • Contre-indication : patients sous anticoagulant (risque de
saignement) Ex : Préviscan®
Voie intraveineuse (IV) : veines péri / centrales • intraveineuse directe (IVD) • perfusion intraveineuse
• Avantages : • •
Résorption complète et immédiate => voie d’urgence Adapter aux grands volumes
• Inconvénients :
Risque infectieux Pas de solutions contenant des particules en suspension Irritation veineuse possible / extravasation possible (toxicité périveineuse) • Dangereux en cas d'injection trop rapide de certains médicaments • • •
• Les voies d'administration suivantes correspondent à
des actes médicaux : • voie intra-artérielle • voie intrarachidienne ou intrathécale • voie intra-cardiaque • voie intra-articulaire • voie péridurale
Voie parentérale (actes médicaux)
Voie intra-artérielle (injection de produits de contraste, chimiothérapie)
Voie péridurale, intrarachidienne, intrathécale (injection d’anesthésiques ou autres principes actifs pour traitement de la douleur chronique)
Voie intracardiaque (adrénaline)
Voie intra-articulaire (infiltration de corticoïdes)
Voie parentérale (sans utilisation d’aiguille) action locale ou générale voie sublinguale (muqueuse située sous la langue) morphine, fentanyl, subutex ® (buprénorphine; dépendance) voie perlinguale ( résorption par la muqueuse de la langue et la face interne des joues) voie vaginale (administration dans le vagin; généralement action locale car faible perméabilité)
Voie parentérale (sans utilisation d’aiguille) suite voie aériennes supérieures et sphère ORL (action locale muqueuses des cavités nasales, de la bouche, et du pharynx, du conduit auditif (voie auriculaire) voie oculaire (administration sur la conjonctive de l’œil; action locale) voie pulmonaire (administration par voie respiratoire (nébulisation) d’aérosols de fines particules (effet local) ou administration de gaz anesthésiques (effet systémique)) bronchioles terminales alvéoles pulmonaires grande surface d’échange environ 150m2 = terrain de volley
Voie cutanée application des médicaments sur la peau pour action locale ou action générale « voie percutanée » application sur une zone d’absorption facile; derrière l’oreille ou sur le torse par exemple)
La peau lésée, malade ou chez les nouveaux-nés ou le sujet âgé peut augmenter fortement la résorption de certains principes actifs et favoriser l’apparition d’effets indésirables dérivés iodés antiseptiques contenant de l’iode (bétadine) hyperthyroidie , eczéma, psoriasis
Voie transcutanée (systèmes transdermiques=patchs) Administration contrôlée; prolongée; évite effet premier passage hépatique Types système à réservoir (ne pas découper) système matriciel Application du patch alterner (irritations locales) éviter les zones de plis cutanés zones sans poils, propre, sèche ne pas appliquer sur les seins les patchs à œstrogène Exemples Nitroglycérine (angor), substitution hormonale (oestradiol, progestatifs, testostérone), douleur (fentanyl, buprénorphine), sevrage tabagique (nicotine)
Autre classification possible • Voies générales • Voies entérales • buccale, perlinguale, sublinguale, orale, rectale
• Voies parentérales générales • Intraveineuse, intra-artérielle, intramusculaire, sous-cutanée,
intradermique • Voies parentérales particulières • Intrarachidienne, intrathécale, péridurale, intraoculaire,
• Autres • Pulmonaire, per-nasale, percutanée
• Voies locales • Cutanée, buccale, oculaire, nasale, pulmonaire ou respiratoire, auriculaire, rectale, vaginale, intra-articulaire
Autre classification possible (suite) • Voie orale • Voies parentérales • majeures • Intraveineuse, intra-artérielle, intramusculaire, sous-cutanée,
intradermique • secondaires • Intrarachidienne, intrathécale, péridurale, intraoculaire, intraarticulaire
• Voies transmuqueuses • Buccale, sub-linguale, rectale, vaginale, oculaire, ORL, pulmonaire • Voies cutanée et per-cutanée
3. Formes pharmaceutiques associées
Classification des formes • Selon l’état de la matière • Liquide (solutions, émulsions, suspensions, …) • Solide (poudres, granulés, comprimés, gélules, capsules molles) • Semi-solide (pommades, crèmes, gels, …) • Gazeux (aérosols, …) • Selon la technologie employée • Compression : comprimés • Cryodessiccation : lyophilisats • Stérilisation, travail en milieu aseptique: solutés injectables, implants, … • Selon le conditionnement: unidoses / multidoses • Selon la voie d’administration (classification adoptée
pour la suite du cours)
Formes galéniques destinées à la voie orale
VOIE ORALE La plus couramment utilisée (2/3 des médicaments)
Avantages
Inconvénients
• Utilisation facile et rapide • Économique • Modification de la
• Irritation possible du tube digestif • Risques d'altération des principes
biodisponibilité (rapidité ou lenteur d’action) • Traitement ambulatoire
actifs par les sucs digestif • Impossible si vomissements / coma • Goût parfois désagréable • Coopération du malade • Interférences possibles avec l'alimentation ou les boissons
Formes orales solides Comprimés : préparations solides obtenues généralement en agglomérant par compression un volume constant de particules qui sont constituées d’une ou plusieurs substances actives, additionnées le plus souvent d’excipients tels que : diluants, liants, désagrégeants, agents d’écoulement, lubrifiants, composés pouvant modifier le comportement de la préparation dans le tube digestif, colorants, aromatisants.
• Certains comprimés sont avalés ou croqués, d’autres sont
dissous ou désagrégés dans de l’eau avant administration, certains, enfin, doivent séjourner dans la bouche pour y libérer la substance active.
Catégories (non exclusives) de comprimés pour administration par voie orale: • Comprimés non enrobés ou comprimés dits « nus » • Les comprimés non enrobés comprennent des
comprimés à couche unique et des comprimés à couches multiples disposées parallèlement ou concentriquement. • Le comprimé non enrobé peut assurer • une libération conventionnelle • OU du fait de sa composition dans la masse, une libération
prolongée • Les comprimés multicouches sont conçus à des fins de
séparation des différents principes actifs incompatibles mais incorporés dans une même unité de prise – ou pour assurer une libération séquentielle
Comprimés enrobés (dragéifiés, pelliculés) sont recouverts d’une ou plusieurs couches de mélanges de substances diverses appliquées sous forme liquide dans des conditions qui favorisent l’évaporation du solvant dans les buts non exclusifs de: • Protéger le PA contre la lumière ou l’humidité • Masquer une mauvaise odeur, un goût désagréable • Faciliter l’identification et la distinction des différents
dosages d’un même médicament (colorants) • Faciliter sa déglutition • Protéger l’estomac ou empêcher la dégradation d’un PA sensible à pH acide (pelliculage gastro-résistant) • Assurer une libération prolongée Quand l’enrobage est constitué d’un film polymère très mince, le comprimé est dit pelliculé
Comprimés effervescents comprimés non enrobés contenant généralement des substances acides et des carbonates ou bicarbonates qui réagissent rapidement en présence d’eau en libérant du dioxyde de carbone. Ils sont destinés à être dissous ou dispersés dans l’eau avant administration
Comprimés solubles comprimés non enrobés ou pelliculés destinés à être dissous dans de l’eau avant l’administration
Comprimés dispersibles comprimés non enrobés ou pelliculés destinés à être dispersés dans de l’eau avant l’administration
Comprimés orodispersibles comprimés non enrobés destinés à être placés dans la bouche où ils se dispersent rapidement avant d’être avalés
Comprimés à libération modifiée comprimés, enrobés ou non, qui sont préparés avec des excipients spéciaux, ou par des procédés particuliers, ou les deux, visant à modifier la vitesse, le lieu ou le moment de la libération de la ou des substances actives
Comprimés gastro-résistants comprimés à libération modifiée destinés à résister au suc gastrique et à libérer la ou les substances actives dans le suc intestinal. Ils sont recouverts d’un enrobage gastro-résistant (comprimés entériques)
Comprimés à utiliser dans la cavité buccale plus souvent des comprimés non enrobés. Leur formule est établie de façon à permettre une libération lente et une action locale de la ou des substances actives, ou la libération et l’absorption de la ou des substances actives dans une partie définie de la cavité buccale
Lyophilisats oraux (Lyoc® est un nom de marque) préparations solides destinées soit à être placées dans la bouche, soit à être dispersées (ou dissoutes) dans de l’eau avant administration, les lyophilisats oraux sont obtenus par cryodessiccation (lyophilisation)
La lyophilisation ou cryodessiccation comprend des étapes de division en dosage unitaire, de congélation, de sublimation et de dessiccation de préparations généralement aqueuses, liquides ou semisolides. Lorsque la technique est employée pour la réalisation de lyophilisats oraux elle conduit à une forme de comprimé extrêmement poreux offrant une surface de contact considérable aux liquides de dissolution (verre d’eau ou salive) permettant ainsi une libération rapide du principe actif.
La lyophilisation pour d’autres voies que la voie orale : Dès qu’il faut rapidement mettre un P.A. en solution avant administration • Préparations pour usage parentéral contenant un P.A. instable en
solution pendant le stockage • d’où la présentation sous la forme d’un flacon de poudre de PA lyophilisé et d’un flacon d’eau pour préparation injectable (eau ppi) permettant une reconstitution extemporanée .
•Spasfon-Lyoc® (Lafon) : phloroglucinol •Vogalene® (Schwarz) : metopimazine •Proxalyoc® (Lafon) : piroxicam •Sermion® (R.P.Rorer) : nicergoline •Temesta® (Wyeth) : lorazepam •Zelapar® (Elan) : selegiline •Feldene® (Pfizer) : piroxicam •Imodium® (Janssen) : loperamide •Innovace® (Merck) : enalapril
Comprimé à libération prolongée Comprimé à libération modifiée se caractérise par une vitesse de libération du (ou des) principe(s) actif(s) inférieure à celle qu’assurerait le comprimé à libération conventionnelle. Le plus souvent la libération prolongée est assurée par • Une composition spéciale dans la masse: comprimé matriciel) • Un pelliculage ralentissant la diffusion du PA hors du comprimé
Comprimé à libération séquentielle (répétée) Comprimé à libération modifiée, généralement à double couche ou double noyau assurant la libération initiale d’une dose d’attaque de principe actif relayé par un libération différée (qui peut être prolongée) d’une dose d’entretien.
Les comprimés en pratique Comprimé à avaler entier: toujours avec un grand verre d’eau (éviter jus de fruits, lait, …) Ne pas faire avaler tels quels les comprimés effervescents Attention: certains comprimés LP sont sécables, il s’agit de comprimés matriciels (formulation originale dans la masse), les comprimés LP pelliculés ne sont jamais sécables, il ne doivent êtres ni croqués, ni broyés. Dans tous les cas, ne jamais écraser un comprimé qui permet une libération modifiée du principe actif (comprimés LP, comprimés gastro-résistants)
Remarque : • Il faut noter que certains comprimés à avaler (par
exemple des comprimés contenant des pansements gastriques), certains comprimés à utiliser dans la cavité buccale (comme des comprimés pour le traitement des aphtes) relèvent de l’action locale et non systémique. • Par ailleurs, les comprimés placés sous la langue – souvent des lyophilisats oraux – agissent par voie systémique, le principe actif rejoint directement la circulation veineuse (veines sublinguales) et évite ainsi le phénomène dit de premier passage hépatique, l’étape digestive est également court-circuitée.
Gélules ou capsules à enveloppe dure comportent une enveloppe préfabriquée constituée de 2 parties cylindriques ouvertes à une extrémité et dont le fond est hémisphérique. La ou les substances actives, généralement sous forme solide (poudre, granulés ou sphéroïdes), sont introduites dans l’une des 2 parties, puis la seconde est emboîtée sur la première. •
Il existe : des gélules à libération conventionnelle des gélules gastro-résistantes (enveloppe ou
généralement contenu – granulés ou sphéroïdes - enrobés)
des gélules à libération prolongée: ex: Skénan LP® gélule
Avantages : Permet de masquer une saveur désagréable Protection du principe actif Modulation de la libération possible (gélule LP, Gastrorésistante, …) Formulation généralement simple du contenu (libération conventionnelle) Forme arrondie, facile à déglutir Remplissage industriel, officinal ou hospitalier Utile pour les essais cliniques : on enferme le placebo ou le principe actif dans une gélule identique permettant le respect du double aveugle (le malade et le médecin ne savent quel est le produit pris)
Inconvénients : Technologie + complexe, + onéreuse / comprimé Non fractionnable Petits volumes administrables (- densifié/ comprimé) Peut adhérer à l’œsophage: prendre en position debout ou assise (pas couchée) avec un grand verre d’eau
Les gélules en pratique
Peut adhérer à l’œsophage de part le caractère gélifiant du constituant principal de l’enveloppe (gélatine): toujours prendre en position debout ou assise (pas couchée) avec un grand verre d’eau Humecter la gélule et avaler immédiatement si difficulté à avaler Si l’AMM l’autorise, une gélule peut être ouverte En théorie, une gélule LP ou gastro-résistante peut être ouverte mais le contenu ne doit jamais être écrasé car le plus souvent la libération prolongée ou la gastrorésistance sont assurées par le pelliculage du contenu, plus rarement de l’enveloppe (dans ce cas ne pas ouvrir)
Capsules à enveloppe molle – Capsules molles comportent une enveloppe plus épaisse que celles des capsules à enveloppe dure. Elles sont généralement formées, remplies et fermées au cours d’un même cycle de fabrication industrielle et de ce fait l’enveloppe ne comporte qu’une partie. Les liquides peuvent être inclus directement; les solides sont normalement dissous ou dispersés dans un excipient approprié pour obtenir une solution ou une dispersion de consistance pâteuse, l’excipient est souvent de nature grasse ou huileuse. Il existe des capsules LP ou gastro-résistantes par pelliculage de l’enveloppe
• Avantages : • Transformation de liquides en formes galéniques
« solides », faciles à administrer
• Vitamines liposolubles (A,D,E,K) • Huiles animales (foie de poisson) et végétales • Huiles essentielles
• Rétention et protection de P.A. volatils • Variétés de formes et de couleurs • Larges applications (y compris non pharmaceutiques,
ex : perles de bain)
• Inconvénients : • Formulation complexe (interaction contenant/contenu) • Technologie brevetée (licence) , sous-traitance • Conservation en récipient clos et à t < 30°C
Les capsules molles en pratique
Peut adhérer à l’œsophage de part la caractère gélifiant du constituant principal de l’enveloppe (gélatine): toujours prendre en position debout ou assise (pas couchée) avec un grand verre d’eau. Humecter la capsule molle et avaler immédiatement si difficulté à avaler Ouverture possible (inciser) mais généralement non préconisée par le laboratoire. Ne pas ouvrir si LP ou GR Ne pas administrer le contenu par sonde (contenu généralement huileux)
Autres formes solides • Granulés : administrés à la cuillère ou dissous dans l’eau • Poudres : en sachets , doses ou flacons multidoses A remettre en suspension ou en solution dans un liquide (eau) Remplir jusqu’au trait de jauge (flacon multi-doses) Agiter le flacon avant emploi Conservation limitée après reconstitution • Gommes et pâtes à mâcher ex : Nicorette®
Formes orales liquides Solutions (Solutés, gouttes buvables) : • Dissolution d’un ou plusieurs PA dans un solvant
généralement aqueux ou miscible à l’eau (polyoxyéthylèneglycol de bas poids moléculaire ex : PEG, éthanol) • Présentation en récipient unidose (ampoules) ou en flacon multidoses • Administration facile => pédiatrie, gériatrie, psychiatrie, pb déglutition • Attention à la teneur en alcool de certains solutés
• Sirop • Liquide aqueux visqueux contenant une forte quantité de sucre (min 45%) et un ou plusieurs principes actifs. => Attention chez le diabétique (alternative : sirop avec édulcorant dit « sans sucre »)
• Administration facile, saveur agréable => pédiatrie, pb
déglutition • Action rapide (pas l’étape de dissolution) En pratique :
- bien refermer le flacon après utilisation - conservation limitée après ouverture Ex : Toplexil® (sirop antitussif)
• Suspensions et Émulsions buvables • Émulsion buvable : mélange de deux liquides non miscibles (eau et huile). Existe des émulsions huile dans eau (H/E), et émulsions eau dans huile (E/H). • Suspension buvable : dispersion d'un ou plusieurs PA solides, en fines particules insolubles, dans un liquide. Ex : flacon d’antibiotique pédiatrique : rajouter de l’eau, agiter avant emploi, conservation limitée dans le temps
Ex : sachet de Gelox®, Maalox®
Intérêt particulier des suspensions pour la voie orale : • administration de P.A. insolubles dans l'eau • jouant un rôle de protecteurs mécaniques par formation d'un
film-barrière à la surface du tube digestif • assurant la neutralisation des ions H+ suspension d'hydroxydes d'Al et de Mg pour le traitement des douleurs oesogastroduodénales (ex : liées aux ulcères)
• P.A. très peu solubles dans l'eau et que l’on ne souhaite pas
solubiliser traitement local sans passage dans la circulation sanguine générale. (antibiotiques pour le traitement des diarrhées d'origine bactérienne, ex : Nifuroxazide). • P.A. solubles dans l’eau mais que l’on souhaite administrer
en fortes quantités • Et pour lesquels le formulateur a vérifié que leur dilution dans le tube digestif permettra leur solubilisation et leur absorption.
Formes orales liquides en pratique
Nécessitent la connaissance et un usage convenable des instruments de mesure : compte-gouttes (tenir verticalement), cuillères, seringues, pipettes graduées en kg, … Lorsqu’elles en possèdent, les spécialités médicamenteuses disposent de pipettes graduées qui leur sont propres ! NE PAS LES INTERCHANGER: risque de sur- ou sous-dosage Agiter avant utilisation (flacon et ampoule) ou malaxer si sachet Respecter les modalités de conservation après ouverture et éventuellement reconstitution Rincer l’instrument de mesure après chaque utilisation Ne pas confondre ampoules buvables et ampoules injectables !
Les ampoules sont soit des ampoules à deux pointes, soit des ampoules-bouteilles présentant une seule extrémité à couper : • Agiter correctement l’ampoule avant de l’ouvrir • Verser le contenu dans un verre d'eau
Suspensions buvables présentées en sachet mono-dose: malaxer le sachet entre les doigts afin d'homogénéiser le contenu, puis vider le sachet directement dans la bouche en le pressant
Formes galéniques destinées à la voie parentérale
Flacon verre
Flacon plastique
Ampoules plastiques
Poche plastique
Ampoules verre
Poche nutrition parentérale tri-compartimentée
Les préparations parentérales sont des préparations stériles destinées à être injectées, perfusées ou implantées (Ph.Eu.) • Selon la Pharmacopée européenne, plusieurs catégories de
préparations parentérales peuvent être distinguées : — les préparations injectables, — les préparations pour perfusion, — les préparations à diluer pour injection ou pour perfusion, — les poudres pour injection ou pour perfusion, — les gels injectables, — les implants.
• Solutions => IM, IV, SC, ID • Suspensions => IM, SC, ID • Dispersion d’une poudre dans un liquide • Ex : corticoïdes retard, vaccins … • Émulsions => IV • Ex : poches de nutrition parentérale (acides aminés + glucides + lipides) • Privilégier voie centrale si nutrition • Formes à libération prolongée => IM ou SC • Possible pour les suspensions (corticoïdes retard) • Psychiatrie (neuroleptiques), maladies chroniques (cancers, VHC …), contraception (implant sous la peau) • Limites : si intolérance au PA ….
=> Soit prêtes à l’emploi, soit lyophilisats
Qualités requises • Pour toutes les préparations:
STERILITE (absence de micro-organismes)
Formes liquides (reconstituées ou non) • Apyrogène: absence d’endotoxines bactériennes responsable d’états fébriles et de chocs septiques. • Neutralité: pH le plus proche possible de celui du sang (7,4) mais le formulateur doit parfois s’en éloigner pour cause de stabilité ou de solubilisation du PA. Les solutions très acides ou très basiques sont à administrer lentement • Limpidité: absence de particules en suspension (uniquement pour les solutions)
Formes liquides (suite) • Isotonie: même pression osmotique que celle du sang • Solutions isotoniques (Glucose 5%, NaCl 0,9 %) • Il est possible d’utiliser des solutions hypertoniques
(en respectant un certain nombre de précautions : si administrés en IV , perfusion lente) : risque de phlébite ex mannitol 10% • Plus rareme rarement, nt, on utilise des solution solutionss hypotoniques hypotoniques : elles sont habituellement utilisées en sous-cutanée ou en IM. Si elles sont administrées en IV / volume faible et perfusion lente/risque d’hémolyse
eau Hypertonie (ex: NaCl 2%) Turgescence (réversible)
Globule rouge
Isotonie (ex: NaCl 0,9%) Isotonie (idéal)
Hypotonie (ex: NaCl 0,2%) Hémolyse
• Les solutions injectables Prête êtess à l’l’emp emplo loii ou Pr reconstituer ituer extem extemporané poranément ment À reconst (poudree à dissoud (poudr dissoudre re dans un solvant solvant approprié) approprié) -- amp ampoule ouless bout bouteil eille le -- ser seringu ingues es pré-re pré-rempl mplies ies -- flflac acons ons de de verr verree ou poch poches es à tr troc ocar arde derr Le solvant de reconstitution peut être parfois différent du solvant de dilution
En pratique o o o o
Être attentif à l’expression des concentrations concentrations (en mg, en UI UI ) Reconstitution aseptique avec du matériel stérile usage unique Vérifier la limpidité Ne pas confondre ampoules polyéthylène pour injections avec celles pour usage externe
• Les suspensions injectables • Préparations obtenues par dispersion d’une poudre
insoluble dans un liquide libération progressive du principe actif • Ex : insulines , corticoïdes retard • En pratique:
Agiter soigneusement avant utilisation Ne jamais injecter en IV
• Les émulsions injectables • Ce sont des mélanges de deux liquides non miscibles (H/E) ex lipides dans les poches de nutrition parentérale. • Concernent les substances actives lipophiles insolubles dans l’eau / ex Propofol , nutrition parentérale • Les caractéristiques de ces émulsions sont identiques à celles des autres solutions injectables à l’exception de la limpidité • En pratique
Toujours vérifier l’homogénéité de la solution avant injection Ne rajouter aucune autre substance dans une émulsion (incompatibilités fréquentes)
• Les formes injectables à libération prolongée Procédés
Caractéristiques
Augmentation de la viscosité de l’excipient Sels d’acides gras (neuroleptiques retard) Suspensions (corticoïdes) Implants en sous-cutané (Zoladex®)
Durée d’action de 24 H à 3 mois Intérêt : patients difficiles (psychiatrie), traitement au long cours (cancers)
En pratique
Injections en IM, SC, ou locales JAMAIS EN IV
• Conditionnements des préparations injectables Ampoules ex adrénaline Seringues : ex héparines de bas poids moléculaire Stylos : ex insulines, érythropoïétine Flacon de verre : ex bicarbonate Poches en PVC : ex antibiotiques Poches en freeflex Pour certains produits : conservation à +2 ,+4 ° C - 10 °C Pour les molécules thermosensibles : verre teinté ou poche opaque
Formes et voie I.V. en pratique Consiste à amener directement le médicament dans le sang pas de phase d’absorption !! • Avantages : • Effet quasi-immédiat de la substance administrée (important dans les cas d’urgences) et contrôlable VOIE D’URGENCE • Permet des apports prolongés (perfusion) • Attention : • Reste dangereuse car le médicament arrive très vite vers les
centres nerveux et le cœur • Possibilité de réactions fébriles dues à des substances pyrogènes • Possibilité de transmission de virus (VIH, hépatites) Nécessite : respect stérilité et compatibilité physicochimique
Formes et voie I.V. en pratique (suite) On n’injecte jamais : • De l’air • Une solution huileuse, une solution trop chaude, • Une suspension de cristaux, une solution présentant
un trouble ou un précipité • Une substance toxique pour le cœur (quinidine, sels de potassium) sauf précautions spéciales • Une solution hémolysante ou coagulant les protéines • Une substance pouvant déclencher un choc
Formes et voie I.M. en pratique • Le plus souvent injection dans le quadrant supéro-externe de la
fesse • Avantages : • Le muscle étant plus vascularisé, la résorption sera plus rapide (> SC mais
• Ne pas utiliser la voie intramusculaire en cas de traitement anti-
coagulant. (ex Préviscan®, Lovenox®) • Ne pas utiliser pour administrer des substances alcalines qui vont être nécrosantes pour le muscle
Formes et voie S.C. en pratique • Utilisée pour injecter des quantités limitées de médicament, en
solution isotonique, aqueuse, neutre, non irritante • La résorption des solutions aqueuses administrées va comporter
une phase de diffusion de la substance active vers les vaisseaux sanguins puis elle va traverser la paroi du vaisseau sanguin pour venir dans la circulation générale • Les facteurs de résorption vont être :
• La solubilité de la substance active • La vascularisation du lieu d’injection • Utilisée pour des préparations à libération prolongée implants
Voie parentérale en pratique Reconstitution (= dissolution de la poudre) des formes galéniques injectables • A partir d’un lyophilisat ou d’une poudre • Utiliser le solvant de reconstitution approprié : solvant • • • •
spécifique, eau ppi … Utiliser du matériel stérile à usage unique (aiguille et seringue) Vérifier la limpidité (si solution) Vérifier la durée de stabilité après reconstitution Éventuellement une 2ème étape : dilution dans un soluté de perfusion (Glucose 5%, NaCl 0.9% …)
!!! LIRE LES ETIQUETTES AVANT TOUTE ADMINISTRATION !!!
Étiquetage réglementaire des ampoules injectables (ANSM)
Voie parentérale en pratique (suite) Mode d’administration : • Choisir soigneusement le point d'injection (nerfs, vaisseaux sanguins) • Taille aiguille (longueur et diamètre) appropriée en fonction du type
d'injection et de la corpulence du malade • Vérifier le reflux sanguin avant injection IV • Varier les points d'injection • Jamais d’injections sur un membre dont les ganglions ont été ôtés • Un médicament présenté en ampoule pour voie orale ne doit jamais
être injecté • Il faut toujours vérifier l’intégrité du conditionnement avant l’utilisation d’un médicament • Un médicament injectable n’ est pas utilisable pour toutes les voies d’administration parentérale
VOIE PARENTERALE / CONCLUSION • Avantages : Action rapide du PA / forme orale => urgence Traitement patient inconscient, coma Biodisponibilité optimale • Pas de destruction du PA par les sucs digestifs
• Limites : Douleur à l’injection Risque infectieux Coût élevé de la fabrication (stérilité …) Moins facile en ambulatoire / forme orale
Formes galéniques destinées à la voie transmuqueuse
Formes galéniques destinées à la voie buccale
Bain de bouche ou gargarisme : antiseptise ou lavage de la cavité buccale (action locale) => Utilisation pure ou diluée, Présence d’alcool pour certains Formes sublinguales : administration sous la langue => le PA se dissout en contact de la salive Action générale et rapide (très vascularisé), protection du PA des sucs digestifs, pas effet "premier passage hépatique" Ex : Trinitrine® dans la crise d’angor, Spasfon Lyoc® dans les douleurs Rqe : certains lyocs à laisser fondre sur la langue (Imodiumlingual®)
• Formes galéniques utilisées:
Lyophilisats oraux ex Spasfon lyoc® Trinitrine Solutions aqueuses ou alcooliques : ex Natispray®
Formes galéniques dest de stin inée ées s à la vo voie ie re rect ctal ale e
Avantages : Action générale (antipyrétique, antispasmodique, antitussive, surtout en pédiatrie) ou locale (hémorroïdes) Rapide (très vascularisé), protection du principe actif des sucs digestifs et du 1er passage hépatique Alter terna nativ tivee à la vo voie ie IV et à la vo voie ie or orale ale Al
Inconvénients : Irritation possible de la muqueuse Résorption irrégulière Acceptabilité Peu de médicaments disponibles
Formes galéniques :
Suppositoires : Préparations de consistance molle ou solide, en forme de cône, cône, se liquéfiant liquéfiant à la température température du corps. corps. Usage Usage local ou général Lavements : Préparation Préparation liquide liquide / semi-liquid semi-liquide, e, administrée administrée à l’aide d’une canule en vue d'un effet évacuateur surtout. Si volume inférieur à 10m 10mll = min mini-l i-lavem avement entss Mousses rectales : Flacon pressurisé. Recto-colite hémorragique
Administration :
Demander au patient Demander patient de rester rester sur le le côté pendant 5-20mn 5-20mn.. En pédiatrie, il est préférable de serrer les fesses en les tenant ensemble. Pour les lavements, faire coucher le patient sur le côté gauche (colon descendant)
Formes galéniques dest de stin inée ées s à la vo voie ie va vagi gina nale le
Action locale (antifongique) Action Acti on immédia immédiate te ou à libé libérati ration on prolong prolongée ée
•
forme ovoïde, consist consistance ance molle/so molle/solide, lide, désagrégat désagrégation ion à la T° Ovule : forme du corps
•
Capsule Capsu le moll molle, e, Compr Comprimé imé gyn gynécolo écologique gique
•
DIU (Dispositifs Intra-Utérin) : dispositif médical avec ou sans hormone ex : Miréna ® : DIU avec progestatif progestatif à visée contraceptive contraceptive
Formes galéniques destinées à la voie oculaire •
Collyre : action sur la cornée, la conjonctive et les paupières.
• •
•
Forme multidose: conservation courte après ouverture (2-4 semaines) Formes unidoses = ophtadoses pour une seule instillation
Pommade ophtalmique : forme pâteuse, action prolongée, au coucher si action sur la cornée Solution pour bain oculaire : forme liquide, décongestionnant, antiseptique, en vue d'une hygiène oculaire, administration avec compresses ou œillère Insert oculaire : comprimé placé dans le cul-desac conjonctivale, libérant le principe actif en se délitant (très spécifique)
Mode d’administration des collyres et pommades ophtalmiques
Un flacon ou un tube par patient ! • • • •
• •
Avant application, vérifier la compatibilité avec les lentilles de contact Demander au patient d’incliner la tête en arrière et de regarder le plafond Détacher doucement de l’œil la paupière inférieure pour former une poche Instiller les gouttes ou appliquer la pommade dans le cul-de-sac conjonctival inférieur sans toucher l’œil, la paupière ou les cils. Pour les pommades, aller de la commissure interne jusqu'à la commissure externe de l’œil Relâcher la paupière et faire cligner l’œil afin de bien répartir le médicament. Pour les pommades, fermer l’œil pendant 1-2 minutes Refermer soigneusement le flacon/tube sans toucher l'embout avec les doigts
exemple: Rifamycine ® collyre entraîne une coloration définitive des lentilles exemple : XALATAN ® collyre antiglaucomateux Ce collyre peut modifier de façon définitive la couleur des yeux (qui deviennent plus foncés). Cette modification touche essentiellement les personnes dont la couleur des yeux n'est pas uniforme : vert marron, jaune marron. Elle est rare chez celles dont les yeux ont une couleur uniforme : bleu, gris, vert ou marron. Le préjudice est uniquement esthétique, sans conséquence connue sur la santé de l'œil. Il peut être gênant lorsque la coloration induite par le collyre n'est pas uniforme, ou lorsqu'un seul œil est traité. Des précautions sont nécessaires chez les personnes qui présentent un risque d'uvéite, d'herpès oculaire ou qui souffrent d'asthme. Conducteur : l'instillation de ce collyre peut provoquer une gêne visuelle transitoire.
Formes galéniques destinées aux voies ORL Destinées à une action locale (antiseptique, anti-inflammatoire)
en
général
Collutoire : application sur les muqueuses de la cavité buccale et de l'arrière-gorge Pastilles, Gommes Gouttes auriculaires : solution ou suspension aqueuse ou huileuse
Réchauffer si besoin les gouttes en tenant le flacon qq minutes dans la main, faire coucher le patient sur le côté, instiller les gouttes en évitant de toucher l'oreille avec le compte-gouttes et demander au patient de rester sur le côté pendant qq minutes
Gouttes nasales : solution ou suspension aqueuse ou huileuse
Fumigations : on respire les vapeurs de mélanges comprenant des liquides antiseptiques, des teintures aromatiques, des essences
Développement de l’action systémique du spray nasal : Minirin® (diabète insipide), Instanyl® spray nasal (douleur) Voie intéressante : action rapide, facilité d’utilisation…
Formes galéniques destinées à la voie pulmonaire
• A action locale (asthme, bronchopneumopathie
chronique obstructive, …) • Inhalateurs pressurisés à valve doseuse: Aérosols Un aérosol est une dispersion de particules solides ou liquides dans un gaz. Ex : Ventoline® • Inhalateurs à poudre • Unidoses (gélule à introduire à chaque prise) Ex : Foradil®, Bronchodual®, Spiriva® • Multidoses: Ex : Système Diskus: Flixotide®, Seretide®, Serevent®)
• Nébuliseurs (pour solutions à préparer) Selon le type d’appareil, possibilité de soigner des affections bronchiques ou des affections des voies respiratoires supérieures
• Nébuliseurs à air ou (=) pneumatiques • Conventionnels: cible: arbre bronchique (asthme,
bronchopneumopathie chronique obstructive, mucoviscidose, …) • Soniques : cible: respiratoires supérieures (traitement des sinusites chroniques) • Mano-soniques: cible: oreille moyenne et sinus, pathologies tubo-tympaniques (otites) • Nébuliseurs ultra-soniques : cible: arbre bronchique (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive, mucoviscidose, …)
Utilisation des aérosol-doseurs
Coordination « Main/Poumons »
• Attention :
Les dispositifs pour thérapeutiques inhalées se sont multipliés sur le marché et possèdent le plus souvent chacun un mode d’utilisation propre. Bien lire les notices!
Formes galéniques destinées à la voie cutanée
• Application des médicaments sur la peau • Action locale (crème, pommade …) ou action systémique
(dispositif, transdermique, certains gels et pommades …) • La peau lésée ou malade peut augmenter fortement la
résorption de certains produits actifs et favoriser l'apparition d'effets indésirables. • Appliquer sur peau propre ou plaie nettoyée
Formes à usage local
Les pommades : préparations monophasiques (lipophile ou
hydrophile)
Les émulsions H/E épaisses : crèmes E/H liquides : laits
Les lotions : solutions aqueuses usage externe
Les gels : liquide gélifié, huileux ou aqueux, sensation
rafraîchissante (hydrogels ou gels hydroalcooliques) ex : Flector® anti-inflammatoire local)
• Autres :
• Pâte dermique : pommade renfermant de fortes
proportions de poudres dispersées dans l'excipient • Solution et lotion à usage externe : antiseptiques … • Cérat : pommade dont l’excipient est une cire additionnée d’huile • Pansements médicamenteux (ex : Emla® anesthésique) • Autres (onguents, liniments…)
Mode d’administration des préparations pour usage local • N'appliquer pâte et pommade qu'en couche mince, à
moins d’une prescription contraire Sur les lésions sèches : pommades grasses Sur les lésions suintantes : crème (pas de pommades) • Les solutions à usage externe peuvent être appliquées avec des compresses
Formes à usage systémique • Dispositif transdermique (patchs) : préparations
pharmaceutiques souples, de dimensions variables, qui servent de support à un ou plusieurs principes actifs. Placés sur la peau non lésée, ils sont destinés à libérer et diffuser un ou plusieurs principes actifs dans la circulation générale après passage de la barrière cutanée. • Nombreuses applications : Hormonothérapie substitutive (ménopause), Cardiologie (Nitriderm®), Mal des transports (Scopoderm®), Sevrage tabagique (Nicopatch®), Douleur (Durogésic®), Alzheimer (Exelon®)
Systèmes réservoirs • Film protecteur externe • Imperméable au P.A. et à l’eau • Effet occlusif
• Réservoir de P.A.
(contenant + contenu) • Membrane polymérique contrôlant la libération • Couche adhésive • Feuille protectrice pelable (à retirer)
Systèmes matriciels
• Film protecteur externe • Imperméable au P.A. et à l’eau • Effet occlusif • Matrice + P.A. • Membrane polymérique contrôlant la libération • Couche adhésive • Feuille protectrice pelable (à retirer)
Systèmes à matrice adhésive active • Film protecteur externe • Imperméable au P.A. et à l’eau • Effet occlusif • Matrice adhésive + PA • Feuille protectrice pelable (à retirer)
Avantages • Pas d’effet de 1er passage hépatique • Libératio Libérationn à taux constants constants (conce (conception ption + surfac surfacee de
diffusion constante: celle du patch) ≠ pommade (épaisseur ? surface ?) Prolong longée ée (penda (pendant nt 24h 24h à 7 jours) jours) • Pro • Meilleure observance • Possibili Possibilité té théori théorique que d’arrêt d’arrêt imméd immédiat iat du du traitemen traitementt
Inconvénients • Sensibilisation cutanée possible (principe actif, adhésif) • Adhésion variable selon type de peau • Technologie sophistiquée • Accumulation possible (peau, organisme) • (Peu de molécules d’intérêt thérapeutique bonnes
candida can didates tes au passa passage ge à tra traver verss la peau) peau)
Cons Co nsei eils ls d’ d’ut util ilisa isatio tion n de des s dis dispo posi sitif tifs s tr tran ansd sderm ermiq ique ues s
Sur un unee pe peau au sa sain ine, e, pe peuu pi pile leus usee, pro propr pree et sèc sèche he Placer en maintenant la pression pendant au moins 10 secondes avec la paume de la main Évite Év iterr de l’l’ap appl pliq ique uerr au ni nive veau au de dess pli pliss cu cutan tanés, és, le less ci cica catri trice cess ou les surf surface acess irrit irritées ées.. Il est est re reco comm mman andé dé de cha chang nger er de de lieu lieu d'a d'app pplilica catition on to tous us le less jours
• Eviter la chaleur (bains de soleil, douche chaude, bain chaud). • Si le patch se décolle : • Ne pas tenter de le recoller • Mettre un nouveau patch à un autre endroit • Ne pas couper un patch en deux ( en théorie seuls certains dispositifs – mais uniquement matriciels – pourraient être coupés) • Après emploi : plier le timbre colle contre colle. Il reste du PA
dans le dispositif !! • Se laver les mains
• Autres préparations pour usage systémique
Les pommades transdermiques
Ex : Oestrogel ® : Indication : Traitement Hormonal Substitutif (THS) chez la femme ménopausée, Prévention de l’ostéoporose postménopausique • Mode d’administration : • sur peau propre, de préférence après la toilette, le matin ou le soir, sur l'abdomen, les cuisses, les bras, la région lombaire,... à l'exception des seins • ne doit pas être appliqué sur les muqueuses • Massage: inutile • laisser sécher environ 2 minutes avant de mettre un vêtement. Le gel ne tache pas • se laver les mains après l'application du gel • Libération : stockage au niveau de la couche cornée et diffusion systémique lente à partir du réseau vasculaire dermique (action systémique !)
Fin
Pour en savoir plus … • Pharmacie galénique – Formulation et technologie pharmaceutique –
P. Wehrlé , Maloine, 2ème édition, Paris, 2012. • Initiation à la connaissance du médicament – Carnets de révision –
P. Wehrlé, G. Ubeaud-Séquier, N. Etienne-Selloum, B. Michel, Maloine,1ère édition, Paris, 2013.
QCMs d’autoévaluation • QCM 1 : Les principes actifs sont principalement d’origine A. B. C. D.
Humaine Végétale Synthétique Biotechnologique
• QCM 2 : Un excipient A. B. C. D. E.
Doit être inerte vis-à-vis du principe actif A une action uniquement au niveau de l’organe cible Permet une meilleure stabilité physique, chimique et microbiologique du principe actif Est retrouvé généralement en quantité minoritaire dans la formulation Ne provoque jamais d’effets indésirables
QCMs d’autoévaluation • QCM 3 : Le conditionnement primaire n’est jamais en contact direct
avec le médicament A. B.
Vrai Faux
• QCM 4 : Parmi les propositions suivantes, indiquez lesquelles sont
des voies locales A. B. C. D. E.
Oculaire Orale Intramusculaire Intrathécale Transdermique
• QCM 5 : La voie vaginale est une voie parentérale A. B.
Vrai Faux
QCMs d’autoévaluation • QCM 6 : Une injection par voie sous-cutanée A. B. C. D.
Peut être réalisée par le patient lui-même A une résorption plus rapide que la voie intramusculaire A une action uniquement locale Ne permet l’injection que de volumes réduits
• QCM 7 : Quels sont les inconvénients de la voie orale A. B. C. D.
Elle ne peut pas être utilisée chez tous les patients Elle ne permet pas de variation de la biodisponibilité L’absorption de certains médicaments peut être modifiée par des boissons comme le lait Elle nécessite une étape de stérilisation
• QCM 8 : Les capsules molles contiennent le principe actif sous forme
liquide ou pâteuse A. B.
Vrai Faux
QCMs d’autoévaluation • QCM 9 : Parmi les propositions suivantes, indiquez lesquelles sont
inexactes A. B. C. D.
Un comprimé nu permet uniquement une libération conventionnelle de principe actif Les comprimés effervescents peuvent être avalés sans être au préalable dissous Le pelliculage peut permettre de masquer un goût désagréable Un comprimé à libération modifiée ne doit jamais être écrasé
• QCM 10 : Concernant les préparations injectables A. B. C. D.
Les suspensions injectables et les émulsions injectables peuvent être administrées en IM et en IV Les solutions hypotoniques peuvent provoquer une hémolyse Le solvant de reconstitution d’un lyophilisat est toujours identique au solvant de dilution Toutes les formes liquides injectables doivent être stériles, apyrogènes et limpides
QCMs d’autoévaluation • QCM 11 : Parmi les propositions suivantes, indiquez lesquelles sont
exactes A. B. C. D. E.
Les formes orales liquides sont plus faciles à administrer, surtout en pédiatrie ou en psychiatrie Contrairement aux autres formes orales, les sirops ont une conservation illimitée dans le temps du fait de la teneur en sucre Une suspension buvable est une dispersion d’un principe actif solide dans un liquide La pipette graduée de l’Augmentin® sirop peut être utilisée pour d’autres sirops Les ampoules buvables ne doivent jamais être injectées
• QCM 12 : Les pommades peuvent être appliquées sur une lésion
suitante A. B.
Vrai Faux
QCMs d’autoévaluation • QCM 13 : Les patchs ou dispositifs transdermiques A. B. C. D.
Sont une forme à usage systémique Peuvent être coupés en deux, uniquement s’il s’agit de système réservoir La présence de poils n’est pas importante si la peau est non lésée, propre et sèche Permettent la libération de principe actif de façon constante et prolongée
Réponse aux QCMs • QCM 1 : C • QCM 2 : A et C • QCM 3 : B • QCM 4 : A, B et D • QCM 5 : A • QCM 6 : A et D • QCM 7 : A et C