-ociologie générale et sociologie politique
)otion )oti onss du ré réfé fére rent ntie iell : secondaire, anomie
évi é vian ance ce
pri rim mai aire re/d /dév évia ianc ncee
%. &o &ont ntr' r'le le so socia ciall et dé dévia vianc ncee
0iche 12 3 I.
4uels sont les processus qui conduisent à la déviance 5
Qu’e Qu ’est st-c -cee-qu quee la dé dévi vian ance ce ? A. Dé Défi finit nitio ion n
La déviance correspond à un comportement jugé non conforme aux normes sociales d'un groupe, à un moment donné, et qui s'accompagne de sanctions.
B. Quelle Quelless sont les caractér caractéristiques istiques de la déviance? déviance? 1. Un phé phéno nom mne ne uni unive vers rsel el La déviance est universelle : toutes les sociétés sont confrontées à des phénomènes déviants puisque toutes les sociétés produisent des normes sociales.
Durkheim afrmait afrmait ainsi que le crime était était normal. Au sens sens courant, on utilise le mot normal normal au sens d’idéal . Durkheim utilise le terme au sens scientique : une variable dans la norme est une variable que l’on retrouve retrouve souvent, voire tout le temps. Ainsi, pour Durkheim, le crime se retrouve dans toutes les sociétés. !. "ai "aiss varia#l varia#lee selon selon les les époques époques et les les pa$s pa$s La déviance est relative : dans le temps : certaines conduites, jugées autrefois déviantes, ne le sont plus de nos jours (la cohabitation juvénile, le divorce). nversement, l!évolution des sociétés modernes conduit à pénaliser des comportements jadis tolérés voire considérés comme normau" : certaines formes de corruption, certaines formes d!atteinte à l!environnement (chasse, pollution) La déviance est relative dans l#espace : les normes ne sont pas les m$mes d#un espace géographique ou social à l#autre. Le port de la mini jupe admis che% nous est sévèrement puni en ran. L#usage de la coca&ne est puni par la loi mais est toléré pour les artistes artist es et les écrivains... 'n comportement n!est donc jamais déviant par nature. La mesure de la déviance est donc difficile car elle dépend de la variation de la norme. Le niveau de la déviance peut ainsi s!accrotre parce que le nombre de comportements déviants* augmente à s+stème normatif inchangé mais aussi parce que la multiplication des normes fait entrer dans le champ de la déviance des comportements qui ne l!étaient pas auparavant. n sens inverse, un affaiblissement du s+stème normatif peut laisser croire à une diminution de la déviance alors m$me que les comportements déviants* n!ont pas quantitativement diminué : c!est leur qualification par la société qui a changé
II.. II
&omm &o mmen entt e( e(pl pliq ique uerr la dé dévi vian ance ce? ? A. *a déviance+ déviance+ résultat de l’anomie l’anomie 1. *’ana anal$s l$see de Dur Dur,he ,heim im
ur!"eim définit l’anomie comme l’a#sence de règles $ les actions des individus ne sont plus guidées par des normes claires et contraignantes .%ls .%ls sont donc perdus et sans repères .
Ce phénomène est transitoire selon Durkheim : ce sine de l’a!aiblissement des capacités de réulation de la société se produit " des époques o# le s$stème moral en viueur depuis des siècles est ébranlé et ne répond plus au% conditions nouvelles de l’e%istence humaine, sans qu’un nouveau s$stème se soit encore &ormé pour remplacer celui qui est condamné. '’anomie résulte donc d’un dé&aut ou d’une carence d’adaptation ou encore de réulation au sein d’un s$st s$stèm ème e soci social al en tran trans& s&or orma mati tion on.. '’an '’anom omie ie corr corres espo pond nd " des des phas phases es de tran transi siti tion on de l’oranisation sociale et peut (doit) dispara*tre " partir du moment o# le travail de consolidation des liens sociau% est enaé. +ais dans les sociétés industrielles, l’anomie e%iste de &aon permanente. -n e!et, Durkheim constate constate que les passions individuelles individuelles sont illimitées illimitées.. '’individu '’individu risque donc d’émettre d’émettre des désirs irréalisables , qu’il ne pourra satis&aire . Ceci enendrera un sentiment d’insatis&action .
!. *’an anal al$s $see de "er "erto ton n
+erton dans son anal$se distinue: 'es obecti&s léitimes que la société dénit et qui sont hiérarchisés en &onction de la valeur que la société leur accorde .'es individus cherchent donc " atteindre ces obecti&s 'es mo$ens léitimes pour atteindre les buts valorisés, mo$ens qui ne remettent pas en cause l’équilibre de la société
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/e pose alors le problème de la conruence entre les obecti&s léitimes et les mo$ens léitimes dont disposent les individus : • soit soit les indivi individus dus peuven peuventt attein atteindr dre e par des mo$ens mo$ens léiti léitimes mes les buts buts valori valorisés sés par la société et l’équilibre est alors maintenu • soit la société n’est pas capable d’assurer la conruence entre mo$ens et obecti&s léitimes. 'es individus qui ne peuvent atteindre les obecti&s léitimes par les mo$ens léitimes vont adopte adopterr un compor comportem tement ent qui les condui conduitt " utilis utiliser er les mo$ens mo$ens les plus plus efcac efcaces es pour pour atteindre leurs buts m0me si cela doit se &aire en dehors du cadre déni par la société. 'a société devient alors instable et présente des phénomènes d’anomie (attention la dénition de l’anomie au sens de +erton est di!érente de celle de Durkheim).
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le con&ormisme : la maorité des individus accepte les buts et les mo$ens léitimes 2 l’équilibre de la société est maintenu, cela correspond au cas que l’on rencontre le plus &réquemment '’innovation :correspond au comportement déviant selon +erton : la société incitant les individus " valoriser plus les obecti&s léitimes ( la réussite sociale par e%emple) que les mo$ens léitimes pour les atteindre, l’individu va utiliser les mo$ens qui lui semblent les plus efcaces , seul le résultat nal étant pris en compte .Ce comportement selon +erton est caractéristique de la société américaine qui valorise tellement la réussite sociale qu’elle conduit les individus " contourner les normes qu’elle a pourtant dénies. 'e ritualisme : dans ce cas l’individu respecte les mo$ens léitimes %és pour atteindre les obecti&s léitimes. +ais l’individu sait très bien qu’il n’est pas &orcément capable de réussir, de s’élever dans la société, il va donc réduire ses aspirations pour ne pas avoir " se remettre en cause en cas d’échec '’évasion: les individus qui adoptent ce comportement sont dans la société, mais sont des étraners pour les membres de la société qui ne comprennent pas leurs motivations car ils reettent aussi bien les obecti&s que les mo$ens léitimes. 'a rébel rébellio lion n : ces indivi individus dus comme comme les précé précéden dents ts reet reetten tentt les mo$ens mo$ens comme comme les obect obecti&s i&s,, mais mais ils n’adop n’adopten tentt pas une attitu attitude de passiv passive e de &uite. &uite. A3 au contra contrair ire e ils
cher cherch chen entt " tran trans& s&or orme merr la soci sociét été é " dén dénir ir de nouv nouvea eau% u% obe obect cti& i&s s au%q au%que uels ls corre correspo spondr ndront ont de nouvea nouveau% u% mo$ens mo$ens léiti léitimes mes qui seront seront moins moins arbitr arbitrair aires es , plus plus con&ormes " la ustice. '’anal$se de +erton a le mérite de proposer une t$poloie des modes d’adaptation des individus au% normes imposées par la société. +is elle n’e%plicite pas véritablement les raisons de la remise en cause de ces normes, et donc l’oriine de la déviance.
B. *’anal$se interactio interactionniste nniste de la déviance déviance 1. *es ent entre repr pren eneur eurss de mor moral alee 4our &aire &aire respecter les normes, il &aut créer créer la création d’un corps de pro&essionnels pro&essionnels qui &ont respecter les rèles et qui par leur action déterminent déterminent une population déviante a priori. /elon 5ecker, les entrepreneurs de morale sont de véritables croisés qui veulent e%tirper le mal de la sociét société, é, car ils considèr considèrent ent que le mauvai mauvais s &oncti &onctionn onneme ement nt de la sociét société é résul résulte te de l’absence de normes. 6ls vont alors dénir des normes qui correspondent " leur vision de la société qui semble " 5ecker intransieante. 7ne &ois la norme %ée, il &aut déterminer des individus, des populations qui se situent en dehors de la norme et qui seront alors considérées comme déviantes. 6ls seront stimatisés pour leur non3con&ormité ou mis en dehors de la société
!. *a dévi déviance ance pro provien vientt de de l’éti l’étiquet quetae ae
/elo /elon n 5eck 5ecker er,, est est dévi dévian antt celu celuii que que la soci sociét été é étiq étique uett tte e comm comme e dévi dévian antt parc parce e qu’i qu’ill ne correspond pas au% normes que la société a édicté. 5ecker démontre que l’individu qui est désiné par la société comme déviant n’a pas &orcément transressé les normes de la société, ce n’est pas lui qui reette la société, c’est la société qui le reette. 8n peut3alors se demander " quelle point le &ait d’0tre déni comme déviant conduit l’individu " adopter adopter un comportement comportement déviant déviant 9 C’est la théorie de l’étiquetae l’étiquetae qui considèr considère e que l’on devien devientt délinq délinquan uantt quasim quasiment ent par hérita héritae e socia social. l. 'e crimin criminel el se trouv trouve e en prése présence nce de s$stèmes de valeurs concurrents, et il va construire sa personnalité en prenant en compte les opinions des autres " son éard. 'e simple &ait d’appartenir " un milieu social o# rène la délinquance va lui permettre de se construire une identité par réaction et en intérant les atten ttente tes s de ceu% eu% qui lit littéra térale leme men nt lui lui coll collen entt une une étiq étique uett tte e de mauv mauva ais ar aron. on. 'e déviant est ainsi celui qui est désiné comme tel par le reste de la société con&ormiste.
%. Dévi Déviance ance prim primair aire e dévi déviance ance seco secondai ndaire re -din 'emert 'emert distinue distinue alors : 'a déviance primaire ; la déviance primaire désine la transression de la norme. '’individu transresse des éléments de son r