COURS COMPLET DE MATHEI\IATIQUES à I'usage
rtee Catrdidats
à l'École ltlilitaire et des Élèves des
Athénées royaux
TRIGoITOMÉtnM RECTIIrGNE A. SpUÉRTQUE PAIT
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Emile DUM0NT c^prÎÀrNE-coMMÀNDÀNT DU GÉNIE, DU oÀDRE DE RÉsERl.E .\NCINN PNOFESSIUR À L INSTITUT ilICHOT.ITONCENÀSî
'frolelèrr. e édltlon La
ou)rage a eté inseite par le Gouaa,nernant publications d,ont I'emploi est autorisé dans les clnlces d,e |tv et %le seiaûifquæ des Alhénéæ royauu
deuaôèqne éd.iliqn de cet
au nombre
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BRUXELLES MAISON D'ÉDITION A. ?65,
RUE ROYAITE Lg?O
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I'École Mïlilaïra
DII BOECK
:'r,,0
COTIRS DE
TRIGOI{OiWtrTRItr Bectiligne et Sphérique
tfoMMAcE DE L'ÉDlTzuR
OOURS COMPLET
DE
MATHÉMATIQT]ES
à I'usage des Candidats à t'Écote lllilitaire et ees Étèves des Athénées royaux
TRIGONOMÉTRTE REcTrurGiïE &. SPHÉnIQIJE PAR
Émile DUMONT caprrarNn-conrraNDANT ou cÉxrn, DU cÀDRE DE nÉsrnvn ,INCIEN PROFESSEUR A I-,INSTITUT MICHOT-MONGENAST
Troisièrne I'a
édition
deuæiènte tld,ition d,e cet ouur&ge a été inserite par" Ie Gau'uernem,ent
au nomltrb des publi,cations dont I'emploi, est autorisé dans les classes de 'lre et %de sci,entifiques d,es Athénées roya,un SerrJ ouarage recom,mand,é Ttur le jrwy d,'ud,ntission à, L'Iicole fuIilitaire
BRUXELLES
MÀISON D'ÉDITIOIV
A. DII BOECI(
265, RUE ROYALE
r920
DU MT]ME AUTEUR:
Anithmétique Génénalè. - Grandeurs et Nombres (absotrtrs, quali,fiés, comgtlenes, tern,i,ons et quaterni,ons). Un volume in-8o de xvrr-275 peges ayee figures; broché
Qouns d'Anithrnétiquc théonique à l'usage des candidats
et pnatieuê,
à l'École Militaire et des élèves
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Sun les bases de I'Analyse vector.ielle, étude écrite au front belge de I'Yser et publiée dans l'Enseignement mathémati,q%0, revue internationale, paraissant à Paris, tome
XVII, lglb.
Théonie génénate des nom bros. Défi nitione fondamentates. g2 - Brochure de pages, publiée en 1915, dans Scientia, no 85. Paris, Glurumn-YTLLARS & Ctu, éditeurs.
Décomposition des seErnents de dnoite en panties égalês. - Étude écrite au front belge de I'Yser en avril lgl7 et publiée dans l'Ensei,gnement rnathématique (XIX" année, nos 4-5-6).
Tous drolts d.e reprod,uetlon, de tradnetion et dredaptation r{scrvél pour tous les éorits et otlehés dn Cap.-Comdt Enlle l)lnont,
TABTD DUS MATINRES MÉuonIAL.........,....
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ienrrnDEsMATIÈrRES .
.
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Ennere..r....r...... Avexr-PRoPos. . . o . . . . GryÉneLITÉs..or...r...... fNrnopucrroN, llhéorie veotorielle Sl.Vecteursousegmentsrectilignes . S2.Arcstrigonométriques. . . SS..Anglestrigonométriques
.
, . SS.Mesuredesangles Eæercices . . . S4,Mgsuredgsarcs
. . . .
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. . . .
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o 2 .ll . 14 . I7 .21 . 22
Première pafiie FONCTIONS CIRCUTAIRES
LIVRE PREMIER f'OR,If Uï/nS (}ÉrÉR,AI/ES Ctreprrnn PREMIER. IDéfinitlon dee nonbres ,S l. Définitions . . . . .
Sz.Dusinus . . SS.Ducosinus o . S4.Delatangente . ,SS.Delacotangentg.
| i . .
. . . .
. . . .
trigonométriques .
. . . , .
. o . . .
. . . . .
. . . . .
.
21
.
24
.
28
. . .
.
30
.
3l
.
33
. . . 56.Delasécantg ? r . . . . . r . o . . . . ST.Delaeosécantg . . Crreprrnnll.Formnlesfond.amentales . . . . . . Eæerci,ces.....r..r.. CH.rplrnn III. BelationÊ entre les nombres trigonométriqner d?ares égaux et de signes oontraires, suBplémentaires, etc. . Eæerci,ces,.......... Culplrnn IV' llombres trlgonométriqncÊ do somnoË et de difiércrle,eB d,tare; ; nombreË trllpnenétriqros des mutrttpl;r dtun8r€ . . . . . . . . . . . . . . . . . . S l. Sinus (a*b) . . . . . . . . , . ,o o . S 2. Cos (a*b) .
31
e
o
35 36 38 39 41
42
12 43
TÀBLE DES MATIùRES.
, . . . . s3. Tg(a*.b).' s4. Somme de plusieurs arcs........ s5. Multiples d'un arc
.
,
.
.
.
44 44 41
Eæerci,ces
46
Cneprrnn V. lTombres trlgonométriques des sorrs-multiptes d.tun g,rç. S l. Cas général.
S2. Casparticuliers. .
.
.
.
.
.
47 47
.
.
.
VL Trd,nsfonnation de sornmes en prod.nits .
.
.
DJ
S 1. Transformation en sommes des produits de sinus et d.e cosinus S 2. Transformation en produits de sommes et de différences de
,57
Eæerci,ces.......r..
Cgnplrnn
49 56
sinus et de cosinus . S 3. Transformation en produits de sommes de lignes autres que le sinus et le cosinus S 4. Transformation en monômes d'expressions quelconques.
Emploid'inconnuesauxiliaires .
.
.
.
r
.
Eæerci,ces
58 60
6t 66
LIVRE
II
rf,qunrrous TnreiororrÉTnreu.Eg of logrrithmiques. s l. Constructiondestables . . . . . . . s2. Disposition des tables de Bouvart et Ratinet. . e . . r . . . s3. Emploidestables . . Clraprrnn If.Caleulslogarithmiqueg . t . . . o ,Sl' Règlesdecalcul.Approximations. . , . . 'sz. Applications . . r . . . . . . Etnercices .. . . . . . . . . . CrIeptrnn rREMITR. Tables trigonométrirlues
IIL
ç . S 2, Équations simultanées à plusieurs inconnues. . r . . . . S 3. Équations circulaires. . Eægrcicgs....,......
Cneplrnn
S l.
Bésolution d.es équations trigonométriqueË Résolution d.'une équation. à une inconnue .
LIVRE
. . . .
.
68
.
68
.
75
.
?6
.
79
o
79.
.
93
.
106
.
110
.
110
. l16 .
rat, \22
III
vaBrarroNs DEs Folrcrroils rBrG:oNoilÉTnrQrIEB CHeptrnn pREMIER. trfaximurm Eæerci,ces.
Cseptrnn
ff. I,lnltes Eæercices
et lflninum
.
.
.
.
.
.
.
.
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.
126
t37
..aaa.?e.aa
ou vrales valeurFlr rata.aara
,
138
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vil
TABLE DES MATIùRES
.Deuxième partie
TRIANOI,ffi BECTII,IGNAS .'CgepltREpREMIER.TrlanglesreetanEles.
i
Sl. l'ormulesdestrianglesrectangles. S 2. Résolution des triangles rectangles . .Crreprrnnll.Trianglesqueleonqnee . . .: . . Ç Ç S t. Formulgs . S2.Équivalenced.esgroupes. . .
.
.
.
o
. I43
. . . , .
. . o o .
. . ! . .
. . . . ,
,
, r .
. . .
. . .
. . .
143 145
. L "l . L47 1 f5t S 3. Aire, Rayons des cercles circonscrit, inscrit et ex-inscrit, ete. 156 . . . Ç . f59 . . . . '. .Eæerci,ces . o f6l S 4. Résolution des triangles quelconques. Cas classiques . . . . 168 S 5. Résolution des triangles. Cas non classiques . Eægrci,cgs.'........o.184 CHeptrnnIII.Quadrilatèr'eseonvexes . . . . . . . 187 E&grcî,ces........-f1197 .CneplrnnlV.Applicationstopographiques . . . . . . 199 Eæe,yçi,6gg........204 Troisième partie TBTANGmS SPnBRISU}]S
-CHeplrnr:pREMIER.Trianglesqueleonqueg
.
. SL.Équivaleneedesgroupes. . Sl.Formules .
cruprr
i:ïi::"r"'
.
.
. . .
. . .
*.**o*u* .* **..r"*e*u"
"Sl.Formulesdestrianglesrectangles. . S2.Formulesdestrianglesrectilatères. o
s'iiii;"1"'triangres":'*"1*tu':
: : : :
. .
, .
. : : :
III. Bésolutlon des triangles queleonques . Eoercices....o......Z5g CrnpttnnIV.Âpplications. ô . o . . . Eægrcices...r.......260 CHeprrnn
. .
, .
Zffi 206
223 i?1,
ZBI Zgg
.luoT
.
.
.
Z4Z
.
.
.
254
C,gaPtrnn V. Des trlangles rectrrtgnog ltmites ùes trtangles sphdrlqnes 26L F-eroiocsdeldoaptturatlon . . . . . . . , . 266 Norn L Approxfunatlons d,ans les catcuts lognrtthmiquee. . . 275 NornII. ltôrtcdesgrand.eurgdtrtgé,es . . . . 7 . zg8 Norn IIf. Appltortion de la théorle des nonbres eornplexet o . 306 '.NornIY.rlenetlonshyperbollqnes. . - . . . . . B0g
ERRATA Page 10 : 21. Théorème
l, rectifier
les formules:
seizième ligne AB.CD : AB.prsCD. dix-septième ligne prrOD : praCD -- CD BA prsCD AB dix-huitième ligne 't
-
Page 182, rectî,fi,er les formules:
,^.
- d! d1 :Bt*Cr GCAI
.^\
GAIC: n3 d,2:Ar*Ct
et
CGA| : d2 fl3:Ar*Br.
Page 183, première ligne, li,re Les côtés.... Page I88, formule au bas de la pâge, li,re ./
(*.
rooe done
,i"f t
o)
Page 192. Au dixième alinéa, première formule : au lieu de rn' + ?12 : (a' * b'). lire m, * n2 :2 (a' + b,).
Troisième partie, page 206, âu parâgraphe 26A. tonvention, ajouter i.n fi,ne: Unité de l,ongueur: l,e rayon de la sphère.
3992.
I*p. J. CEYSENS,
Hasselt.
Avant-propos ile
la douxième éilition
f. La Théorie vectorielle, ou tout au moins la partie purement géométrique de cette théorie, est actuellement devenue classique. Jadis son exposé appartenait exclusivement au cours de Mécanique rationnelle. Mais rtÊpuis que les cours élémentaires subissent la même rénovation que les cours supérieurs de Mathématiques, il n'est plus possible de s'en passer en Géométrie analytique, tri même en Géométrie élémentaire. La ptace naturelle de cette théorie est et doit rester en tête du cours de Trigonométrie, puisque c'est celui-ci qui en fait le premier emploi.
J'ai conservé mes appellations e,ûe et uecteur (,), auxquelles plusieurs auteurs préfèrent semi,-droite et segment. Je trouve que semi-droite ressemble trop à demi-droite le préflxe sem'i, signifie d'ailleurs demi (ex. : semi-circulaire); - or, sur un axe, il n'y a généralement pas d'origine fixe ; et même, lorsque par hasard il y en a une, c'est le mot ane qui est employé par tout le monde ; ainsi on dit un a,fre polaire, des e,fies de coordonnées ; on dit également un afie de rotati,on ; je ne vois donc rien qui justifie le terme semi-dro'ùte. Dans mon vocabulaire, un segnzent est une simple portion de droite; dans segmenter il n'y a en effet aucune idée de direction ; Ie mot oecteur au contraire, qui vient du tatin oectoren?, (conducteur, porteur, de aehere) exprime mieux que tout autre l'idée que
I'on a en vue. (t) Ce sont les appellations employées par l'Encyclopédî.e des Sciences rnathémati,ques.
AVANT-PROPOS.
Je n'aime pas non'plus I'expression grandeu{e" d'un uecteur, à cause de la signification diftérente que posslde déjà le mot grand,lu,cî ; je préfère et je continue d'employer I'expression Inesu,re d,'un uectezcl", à laquelle on substituera le mot tenseur lorsque l'on fera l'étude des nombres complexes et des quaternions. Le module est la valeur absolue du tenseur d'un vecteur : je n'ai pas eu à utiliser ces deux mots. Enfln, j'âi jugé inutile et même nuisible de définir la notion d'angle
d'un aecteur et d'un
a,fre, ou de deun uecte?rs. La notion si simple de l'angle de deufi o ffes suffit amplement à tous les besoins et n'amène jamais d'ambiguïté quand on la combine avec les mesures (nombres positifs ou négatifs) des vecteurs. Comme professeur, mon attention à étê attirée sur I'importance
qu'il y a'à bien distinguer un vecteur de sa mesure, si I'on veut éviter des confusions, Qui n'existent d'abord que dans le langage, mais qui s'emparent bientôt des idées mêmes. Le mot segment employé dans des ouvrages même récents, ne se pr'êbe malheureusement que trop à de telles confusions, grâce à la double signification qu'on lui donne : tantôt un segment est un vecteur, tantôt c'est la mesure d'un vecteur ; et il arrive de ce fait qu'on ne sait plus
toujours clairement de quoi I'on parle. Ainsi par exemple, dans le théorème relatif à la projection orthogonale d'un vecteur, c'est la mes?,tî"e de la projection du aecteur" qui est égale a,u produi,t de la nuesLu"e du aecteur 1)q,r" le cos'i,nus de l'angle des afies qui portent le vecteur et sa projection ; tandis que la projecti,on d,u aecteur est ?,cn uecteur, ltroduit d,u uecteur considéré par lcn nombre complefre. Je précise (t) : Considérons un vecteur AF porté par un axe u,, et soit À$]' la projection de ce vecteur sur un axe fi ; soit enfin
ffiu:
Zk-r"
f
a.
(t) Cette explication ne peut être comprise que par les lecteurs au courant de la définition des nombres complexes comme rapports d.e veeteurs. Pour de plus amples détails, voir mon Arithmétique générale, $me partie.
AVANT-PROPOS.
XI
aura ArB, : prrAB : AB . cos et A,rB, - prrffi: IF X cos d..e-io: ÂF x cosa(co*a -isin6r). Donc A"B, * Æ.cosry.. Il ne faut pas oublier Que, dans la notion de vecteur, il y a non On
a.
seulement la notion du sens, mais encore la notion de la flirection; cela apparaÎt clairement dans la définition de la sont?ne géométyique
des vecteurs; et AB.cosa. est un vecteur porté par le même axe que
le vecteur AB lui-même.
If. Cette seconde édition (1) de mon cours ne diffère guère de la première, malgré de notables augmentations. Quelques modiflcations ne touchent qu'à des détails peu importants.
Les caractéristiques du livre restent donc les suivantes :
l. Défi'ni'tions rationnelles des nont,bres trigonométri,ques d'angles, montrant nettement qu'un sintcs, par exemple, ne dépend pas du rayon de la circonférence portant I'arc dont la mesure est égale à celle de I'angle (pour des étalons correspondants). 2. Emploi systématique de la théorie d,es aecteurs pour les démonstrations géométriques, cê qui n'exige aucun efiort de mémoire; supprime des généralisations laborieuses, êt prépare les démonstrations analogues des principales formules d'Analytique. 3. Énoncé du plus grand nombre possible de règles gé,nérales, permettant aux élèves peu habiles de traiter tous les problèmes sans hésitations : ceci conformément aux excellentes méthodes suivies à l'École Militaire. 4. Précision apportée dans I'emploi de la noéthode des limites. 5'
Prédominance accordée à la subd,,iui,si.on centésimale sur la subdivision sexagésimale de la circonférence.
6. Suppression des discussions géométri,ques dans les résolutions de triangles.
Spécialement, à propos des triangles sphériques, emploi systématique d'un nouveau théorème relatif à l'équiaalence des systômes d'équations employés et du groupe fondamental. (t) De même que l'édition actuelle. (lIote de l'éditeur.)
xil
AVÀNT-PROPOS.
7. Méthodes générales pour les résolutùons de triangles et pour les disgussions dans les cas non classiques. 8. Théorie nouvelle sur les a,pprouirnatdons dans les calculs logat"ithmi,tl?res, théorie flgurant en note à la fin du livre. III. J'ai introduit dans le chapitre des calculs logarithmiques une petite règle très simple pour les réductions au premier quadrant. De plus, cédant aux exigences de s examens officiels acûuels, j'ai introduit également les procédés pratiques de calcul, procédés qui ne tiennent aucun compte des approximations. J'ai montré par des exemples combien sont fantaisistes les résultats fournis par ces procédés.
J'ai traité en détail deux exemples de calculs numériques ; le premier, en adoptant la subdivision centésimale, le second, etr adoptant la subdivision sexagésimale. Dans ces deux calculs j'ai sacrifié la analogues à ceux qui sont proposés aux examens
question des approximations et observé le dispositif réglementaire imposé par l'École Militaire; ce dispositif est extrêmement pratique et propre à réduire au minimum les écritures et les causes d'erreurs.
IV. Je laisse au cours d'Algèbre dont la théorie des fonctions élémentaires devrait être la principale préoccupation le soin de représenter graphiquement la varialion des fonctions circulaires fondamentales,
sinr etc., ainsi que le calcul des dériaées de ces
fonctions et des fonctions composées. Quant aux séri,es h"igonométriq?,ces, c'est au cours d'Analyse supérieure qu'elles appartiennent; ce que I'on peut en diie dans un cours comme celui-ci ne saurait être qu'incomplet et fort peu rigoureux. Mieux vaut n'en pas parler. J'ai réuni à la fin du livre quelques énoncés de problèmes,. pouvant servir d'exercices de récapitulation. Y. On trouvera en Annexe, à la suite de la -D{ote I sur les approximations numériques, une Note II qui ne figurait pas à la première édition, ot, à première vue, elle semblera faire double emploi avec la théorie vectorielle du début. Voici la raison d'être et la nature de cette note supplémentaire. En réfléchissant aux bases de l'Arithmétique, j'ai dù constater quelle place prépondérante devrait tenir, dans le cours de
ÀVANT-PROPOS.
XIII
Géométrie, l'étude de certaines grandeurs dites directenomt rnesurables. Les ouvrages classiques actuels ne signalent pas ces grandeurs. Leur importance est pourtant capitale ; leur consid êration établit un lien solide entre les théories éparses des débuts des mathématiques élémentaires, of amène celui qui a I'esprit sufflsammeut synthétique, à substituer à ces théories isolées une théorie unique et générale, féconde en résultats inattendus. C'est ce que j'ai essayé de faire dans un traité d'AnlrHuÉrreun cÉxÉnÀLu, dont la note II est extraite. Une fois qu'on a subi la fascination de ces idées,
il
est presque
impossible de s'en affranchir; aussi n'ai-je pu me dispenser d'exposer cette fois la théorie vectorielle, ou mieux la théorie des grandeurs
d,iri,gées, dans toute sa généralité.
Je ne me dissimule cependant pas que cet exposé synthétique n'est pas à la portée de la majorité des élèves. J'ai donc conservé mon ancien exposé élémentaire en tête du livre, avec toutes les répétitions qu'il comporte ; et je me suis contenté de développer
le nouYcau en annexe. Outre les différences fondamentales que I'on trouvera à mes deux thêories vectorielles, il en est une au sujet de laquelle je dois fournir quelques explications.
Il
Il
s'agit du théorème de Môbius.
Je dois, pour être bien clair, reprendre la question d,'un peu haut. y a quatre manières de déflnir un nombre qualifié (1).
lo La première est celle qui nous a éfê enseignée, je pense, à tous : par généralisation algébrique de la différence ('). qo La deuxième est celle que I'on a adoptée presque partout aujourd'hui : le nombre qualiflé est un symbole composé d'un (t). nombre absolu précédé d'un signe f ou d'un signe
-
1t; Le mot quali,fié, employé par B, NmwnNGLowsKI et par L. Coutune.r, est préférable au mot algëbriçpe. Un nombre algébrique est, dans Ia terminologie scientiûque ac[uelle, ûtr nombre qui peut être raeine d'une
équation algébrieue, e'est-à-dire où les deux membres sont des polynômes entiers en @, à coefficients entiers.
(t) E. IIuTuBERT, Traité d,'Arithméti.que, p.30. Paris, Vuibert et Nony, 1908, (r) Con et RrnuaNN, Trai,té d,'Algèbre ëlërnentai,re, ibid.. B. NrnwnNer,owsKr, Cours d,'Al,gèbre. Paris, Armand Colin, 1909.
xrv
AVÀNT-PROPOS.
On soumet conventionnellement ce symbole à des règles de calcul arbitraires. L'une de ces règles est que (+ a) g.
+ (- a):
La troisième manière est Ia suivante : un nombre qualifié est un groupe de deux nombres absolus, auxquels on associe I'ord,re dans lequel on les écrit. 30
On représente ce nombre par les symboles
(a,
b)
ou
a,
b.
-
On pose, arbi'trairement, les relations suivantes, à titre de déft.,niti,,ons de l'égalité, de la somme et du produit de ces nombres
:
(a,b):(a',b') si a, + b, : &t * b; (a,b) + (c,d):(a+c,b + d); (a, b) x (c, d): (ac + bd, a,d + bc). 40 La quatrième méthode est, à mon avis, la seule rationnelle : elle consiste à associer aux grandeurs directement mesurables d'une môme classe le sens de leur génération, sens que I'on exprime par I'ordre dans lequel on considèt'e les deux extrémités. Le rapport de deux grandeurs est alors qualifté gtosi,ti,f oa négatif, suivant que ces grandeurs sont de même sens ou de sens opposés (t).
J'estime que c'est la seule méthode rationnelle, parce que seule elle donne aux nombres qualifiés une raison d.'être suffisamment plausible. Mais ce n'est pas ici I'endroit qui convient à une telle discussion.
à Ia première méthode basée sur le fort peu respectable principe de perrnq,nence des formes opératoires, ni à la troisièilo, trop artificielle, j'ai démontré le théorème de Sans m'arrêter
Môbius dans I'exposé élémentaire, êo observant la deuxième déflnition, et dans ma note annexe, en observant la quatrième. En cela (t) C. BouRl,tlt, Colin, 1909.
Leçon.s d,'Atgèbre élémentqit.e,
pp, g et 10. Paris, Armand.
L. CcruruRer, De l'Inf.ni, mathématiq.ue. Paris, Félix Alcan, Ig96, E. DultoNT, Aritlr,métique général,e,2u partie. Paris, Hermann et fils,
E.
lgll.
ÀVANT-PROPOS.
xv
j'ai été conséquent : I'exllosé élémentaire
s'adresse à des élè.res auxquels on a enscigné la deuxième définition des nombres qualiflés; tandis que la nouvelle note est destinée à un public plus âgé, que I'on peut initier progressivement à toutes ces discussions de principes et de définitions.
VI. J'ai eu un moment I'intention de donner, également en annexe, à I'exemple de plusieurs auteurs, la théorie rationnelle des nombres complexes (dits fort improprement i,mugùnaires). J'ai traité cette question dans mon Arithmétique générale, d'une façon fort détaillée, et par conséquent je n'ai pas jugé utile de dépouiller ce dernier livre au bénéfice d'un ouvrage classique oir cette théorie ne serait pas à sa place naturelle. On n'en flni.rait évidemment jamais, s'il fallait exposer, dans un cours de Trigonométrie, toutes les applications classiques de la Trigonométrie. Il faut laisser aux autres cours le soin de les développer au moment opportun. Je n'ai pourta,nt pas pu résister au plaisir de présenter dans une l.[ote III des démonstrations fort simples de quelques formules principales de Trigonométrie, par la méthode des nombres complexes et des quaternions. On me pardonnera, je I'espère, cette petite faiblesse, dont la seule excuse est mon désir de voir mes collègues de I'enseignement s'initier à l'étude des quaternions. VII. Enfi.n, dans une l{ote IV, j'ai esquissé une théorie élémentaire des fonctions hyperboliques, théorie basée sur I'analogie que présente leur représentation graphique avec celle des fonctions circulaires. Les quatre notes qui clôturent ainsi le livre sont, bien entendu, sans aucune influence sur la théorie destinée aux élèves. A celle-ci je me suis efforcé de conserver son caractère élémentaire et classique, mais cn même temps rigoureux. Je rtre suis surtout attaché à développer le jugement et le raisonnement des jeunes gens, €D ne leur présentant que des solutions naturelles, obtenues toujours par I'emploi des méthodes générales. Celui qui possède bien ces priucipes peut résoudre avec aisance tous les problèmes qu'on lui proposera, tandis que celui qui a consacré beaucoup de temps à traiter des centaines de problèmes particuliers au moyen de
xvI
AVANT-PROPOS.
procédés ingénieux que I'auteur
lui présentait tout trouvés, celui-là,
à moins d'être exceptionnellement doué, sera bien souvent incapable de résoudre un exercice imprévu.
J'ai évité avec soin la profusion des théorènes et des formules que I'on trouve dans la plupart des cours classiques belges. Je pense
qu'il est autrement utile de former des esprits judicieur et méthodiques, Que de farcir les cerveaux d'une érudition éphémère, factice,
et en déflnitive bien
mince.
Éuu,n DUMONT.
GENÉRATITES
l. Définitlon. -
Le cours de Trigonométrie a pour but d'établir ensemble méthodique de formules, permettapt d'introduire les
un angles dans les calculs. La Trigonométrie est donc un outil mis
\
à la
disposition du
"calculateur. On apprend, en Géométrie élémentaire, à mesurer les grandeurs géométriques. Toutes les mesures se ramènent à des mesures de segments rectilignes et d'angles. Malheureusement il n'existe, dans le domaine élémentaire, aucune relation générale entre les mesures "des angles et les mesures des segments rectilignes d'une môme flgure. Les relations en question sont du domaine de I'Analyse inflnitésimale, parce qu'elles ne contiennent pas un ûombre fi.ni de termes. On a" remédié à cet inconvénient en remplaçant les nombres qui expriment des mesures d'angles par d'autres nombres qui déterminent les angles avec autant de précision que leurs mesures, et que I'on a appelês nombres ,ra,pports , ou li,g nes trig onométriques .
2.
I)ivlsion drr courso Ë Le cours de Trigonométrie
"comprend trois parties, savoir
I"e partie. 2e partie. 3e partie.
:
FONCTIONS OIRCULÀIRES.
TRIaNcLES REcTILIGNES. TRIaNGLEs spsÉnleuns.
prernière partie a pour but de confectionner I'outil ; les .deuxième et troisième parties montrent le parti que I'on peut en tirer au point de vue des triangles rectilignes et sphériques. Avant d'entamer la première partie du cours, il est nécessaire de donner un aperçu sommaire de la Théorie vectorielle, Qui sera utile
La
également au cours de Géométrie analytique. C'est I'objet, de I'Introduction. Nous ne donnons de cetie théorie que ce qui est strictement indispensable à ces deux cours; nous laissons au cours de Mécanique ' rationnelle le soin de la reprendre dans tous ses détails. €ouas os
TnrcoxorÉrnrr,
I
INTRODUCTION
THÉonrE vEcToRIELLE
s |.
vEcTEu Rs
ou
sEcM ENTS
RECTT LtGN Eg.
3. Définitions. Étant donnés une droite et un point A sur cette" droite (fig. l), si I'on veut porter sur la droite un segment AB dont la longueur esl, le nombre absolu a, il est nécessaire de spécifler le" sens dans lequel on veut porter ce segment. A cet effet, considérant qu'il existe sur la droite deux sens de parcours possibles, on convient de les distinguer a,u rloyen des mots ltositif et négatif ; et I'on choisit arbitrairement le sens positif ; I'autre est alors le sens négatif. On place vers I'une des extrêmités" de la droite une petite lettre d, fi, a... ; le sens positif est alors le' sens de parcours vers I'extrémité marquée de la lettre. IIne droite sur laquelle on a ainsi spécifié le sens positif prend le' nom d'aûe. On affecte le nombre absolu a; longueur du segment, du signe + que I'on veut porter AB dans le sens positif orl du signe - suivant ou dans le sens négatif. Dans ces conditions, si I'on considère sur Lrn axe deux points A et B, il importe, pour déterminer Ie signe dont la longueur de AB doit être afrectêe, dc savoir quel est le point qui a été placé en premier lieu et par rapport auquel on a placé I'autre. Dans ce but, on convient d'attrlbuer une signification à I'ordre dans lequel on énonce les lettres A et B : si on énonce AB, otr stipule qu'on a porté le segment de A vers B ; si on énonce BA, cela indique qu'on a porté le segment de B vers A. On est amené ainsi à considérer des segments de droite en attribuant une signification à I'ordre dans lequel on énonce les lettres représentant ces segments ; ceux-ci prennent dès lors le nom da aecteurs.
rnÉonrn
vEcToRIELLE.
3
4. En résumé, un aecteur est un segryt ent de droite AB auquel on a,ssocie l'o?"dr"e dans lequel on écrit les lettres L et B. Le point que I'on écrit en premier lieu s'appelle orùgi,ne du vecteur; I'autre point s'appelle entrémâté. Orr appelle sens du aec{,eur le sens suivant lequel il faudrait déplacer I'origine pour I'amener sur I'extrémité. Le vecteur ayant A pour origine et B pour extrémité se représente par la notation ÂF. Deux points A et B déterminent deux vecteurs : m et m.
B
A
IV
M !'rc. l.
rnesznre d,u qsecteou" m se note AB ; c'est un nombre !rualifré (L) que I'on détermine comme suit : lo On détermine I'axe qui porte le vecteur ; lo On détermine la longueur a du segment par rapport à un étalon ; 30 On place devant ce nombre Ie signe * ou le signe - suivant que le sens du vecteur coïncide avec le sens positif ou le sens négatif de. I'axe. Soit un vecteul' m (flg. l). Déterminons l'axe n; mesurons le segment AB; nous trouvons
La
un nombre
a,.
mesffi:AB: {a. Nous avons Si nous considérons le vecteur BT, nous avons
:
mestsA:BA--a. On a aussi
et
(2)
AB+BA:(+ e)+(-a) -0 r.: tsA
-
AB.
(r) Les nombresqu,alifids sont les norhbres positi,fs et,négatefs (l{m\MENGLowsKr,
Couruner, etc.). (r) Voir définition d'une somme de nombres égaux eb de signes contraires Nmwnxcr,owsKr, BounLET, etc.).
,
4
couR.s DE
rnreoroinf,rnln.
5. VuctebrLdlreeteur. - On convient de mesurer tous les veeteurs d'une même figure par rapport à un même étalon. On appelle ùecteur-d,irecteur d'un axe ar, un vecteur ilÎfi portê par cet axe et tel, quo sa mesuro MN: * l. Un vectcur-directeur détermine complètement I'axe qui le portg puisqu'il en indique la direction, le sens positif et I'étalon. Si nous désignons parôle vecteur-directeur de l'axe o,le veôteur IF pourra se représenter par ô.1n. 8. La noti,on d,e la mesut"e d'un Decteur a,-B nous permet d,e détermi.ner le point B sur un aûe lorsque le poi,nt A y a été arbi.tr airetnent placé. ?. Théorème de llôbius. - Étant d,onnés trois points A, B, C sur un aae, iI eoiste entre les rnesures d,es oecteurs d,éterminés par ces trois poônts la relation: AB
+
BC
lr CA:0.
En effet, I'un des trois points se trouve nécessairement entre les deux autres; soit A compris entre B et C. On aura lcAl+ laBl: lCBl D'autre part, il est évident que eÂ, ÂE et ôB sont trois vecteurs de même sens. Donc les nombres qualifiés CA, AB et CB ont le même signe. Par conséquent, le nombre CB est la sornme des nombres CA et AB, puisqu'il a pour valeur absolue la somme de leurs valeurs absolues et que son signe est le signe commun à ces deux nombres (t). On peut écrire : ca + ÀB: cB. Aux deux membres de cetie égalité ajoutons le nombre BC: cÀ + ÀB + BC: CB + BC:0. On vériflera de la même manière I'exactitude de la formulo si c'est B ou C qui est le point intermédiaire (3). 8. Remarque I. On utilise souvent les formules suivantes :
(')
-
et
AB-AC+CB
BC:AC-AB
qui se déduisent immédiatement de la formule
AB+BC+CA:0. (r) D'après la déflnition tl'une somme de nombres absolus: mesurs de la soûrme des grandeurs dont ces nombres sont les mesures. (!) Définition d'une somme de nombres qualifiés (Nrnwnrar.owsn, Bounr,nr). (8) Ou mieur: ïra formule êtanr, symëtri.que en A, B et C, est généralo.
I
rrrnonln
vEcToBIELLE.
6
- On généralisera aisêment pour le cas de n ÀrÀ, * ÀrAg * ... + L*-rA, + A"Ar : 0. Définition, 10. VoeteurË équtpollenls. Deux yecteurs ÀF et m- (fig. 2) sont dits équipollents lorsque les axes qui les 9. $emarque If. lpints :
portent sont parallèles, et qu'ils ont même longueur et même sens. I-,?équipollence s'écrit : Â3 : ffi.
R-X A D
Frc.
Remarque.
2.
On adopte toujours le même sens positif sur deux
Il résulte de 1à que si F: ffi AB: CD. ,,t. Sornme géométr.ique, Définition. - Considérons deux veeteurs IB- et m (fig. 3).
exes parallèles. on aura
'
Par un point O quelconque de I'espace, menons un
ffi: IF; puis par M un vecteur MN - ffi;
vecteur enfin joignons ON.
c
^/'
\,
lvt
FrG.
3.
!e vecteur N est appeté sornrne géomëtri,qoce o\ résultq,nte des deux vecteurs Æ et ffi; ceux-ci sont appelês comltoscûntes. Le poirrt O est appelé pôle. La somme géométriQue s écrit
:
_
oN-AB+CD.
6
couRs DE TnrcoNomtrmq.
Remarque I. - il résulte de cette définition que 0N est la somme géométrique de tous les systèmes de vecteurs équipollents
àÂFetffi.
Remarque If. Si I'on change Ie pôle, la somme géométrique reste équipollente à elle-même. Remarque llf. dans lequel on envisage les deux vecteurs - L'orâre n'importe pas. En effet, soit 0F - ffi. Joignons PN. La figure OPMN est un parallélogramme puisque deux côtés MN et OP sont égaux et parallèles;
FN:ffi-TB
donc,
ÔT-6.F+PN ON:- CD + AB.
et par . suite, devient
Remarque IV. Étant donnés trois points A, B, C dans I'espace, oo a, toujours la- relatioo
_ AB: AC + Cts.
12, Remarque V. vecteurs.
'13.
-
On généralisera facilement pour plus dç deux
Projeetlons.
- I)éfinitions. - Étant donnés (ûg. 4) un et un point A non situé Sur I'axe, on appelle projecti,on de L sur l'a,,æer le point de percée de I'axe et d'un plan mené par A parallèlement à un plan a appelé plan directe?ir. Lorsque le plan directeur est perpendiculaire à loaxeo la projection est' dite axe
fi
orthogonale.
appelte projecti,on d,'un aecteur ÂFlsur I'axe, le vecteur -qp ArB, déterminé sur I'axe par les projections do AetdeB. De môme m,. est la projection de m,. On ecrit: æ; : pr,5E et ÀrB, : prrAf,: mes prrffi.
.r
j'
\t
tnÉ:oruq
vEqroRIELLE.
7
La tlroite qui joint un poùt à sa projeciion s'appelle proietante' Ies mesures sont des nombres 14. Remarque. - Des vecteurs dont qualiflés 6, i p, peuvent se représenter par les notations 5' T; F' Les projections de ces vècteurs sur un axe û peuvent se repré' .senter par tes notations 8,, T', fi*. Les mesures de ces derniers oe"trot-t seront alors représentées par les notations 2 6,, In, Fn'
l. - Lorsqu'on proiette une ft,gure plane sur a,fie situë tlans son plan,toutes les proietantes sont parallèles
t5.
Théorème
un .à l'i,ntersecti'on
d,u
plan
la fi'gure aaec
d,e
le
plan dàrecteur'
En effet, ces droites sont les intersections du plan de la f'gure avec 'des plans parallèles au plan directeur. f6. Théorème II. - Les proiect'i,ons d'un oecteur sur d'euæ ^aaes parallèles sont d,eun oecteurs équiptollents. Soient (fig. 5) deux axes parallèles a of y et un vecteur ffi
Soient
pr,Â-B:
ÂFr A{
# On aura lÀrBrl
:
et PrÂ-B: Âæe. ,- -/B
A'.F. fiÉ.
5.
lArBrl comme mesures de segments $e parallèles
compris entre deux plans parallèles. De plus, les vecteurs Artsr et FoB, sont de même sens, sans quoi les plans projetants se couperaient.
Donc, IS, : IlBs. ou Pr"ÂlE: PrrI5. t?. Théorème ltr. - Les proiect'i'ons sur un même aæe, de d,eua oecteurs équipollents, sont deuo oecteurs équ$tollents. Soient (tg. 6) los vecteurs équipollents: ÂB: ilD, et un axe at' SOient S1- Pr,ffi et @, - Pr'0D. Je dis que ffir:6Pr. Menons par À et C deux axes Y et z parallèles à æ. Soiont Br et D, leurs pôints de percée avec les plans p et ô projetant B et D. On aura
ou
(t6)
pr"[B: PrrÂ3 et Pr,eD: Pr,ffi et @, :65r. ISr:;3,
Iæs triangles ABB, et CDD' sont semblables comme ayant leuç côtés parallèles; en effet, les plaus de ces triangles sont parallèles;
,(
I
couns DE TnrcoNouÉTnm.
donc BB, et DD, sont parallèles comme intersections de plans parallèles deux à deux.
D2
c tr'rc. 6.
De plus, puisque lABl : lCn1, les deux triangles sont égaux ;" donc, lABrl l0Drl. Enfin, puisque ÀE et m sont de même sens, m, et m, le sont aussi. Donc, Â8, : ffi, ou pr*ÂF : pr,CD. Corollaire. De là résulte que I'on a aussi pr*AB - pr*CD. {.8. Théorème IV. La (mesure de la) projection d'u,ne résultante s?.tr' un a,fre- est égale ôL la so?wne des (mesures des), proj ections des coynposa,ntes. Soient (fi$. 7) deux vecteutr E etÆ, et leur résultante : ON: AII + CD. M ts
A,
e, B,
o''n D,
o,
ïvf,
N,
A
iD
tr''rc. 7. suffit de démontrer le théorème pour ôT[, puisque toutes les résultantes sont équipollentes. il faut prouver que
il
:
pr*ON-pr*AB+prr0D.
It
TIIÉJORIE
VECTORIELLE.
Etr vertu du théorème de Mônrus : o,M, * MrNr -l- N,O,:
ou ou enc0re
Q
o,N,: orMr * MrN, prroN : pr*OM + pr#MN.
Or, en vertu du Théorème III (corollaire) prrAB : prroM et pr,,CD Donc,
9
:
-
prrMN.
pr,ON-.pr*AB+pr',CD.
19. Théorème V. Étant d,onnés d,eun ates et ?tn aecteur si'tués dans un même plan, si l'on. projette le Decteur sulr chaque afie, parallèIentent ù l'autre a,{te, le uecteut" est ta résulta,nte de ces deun projections. soient (flg. 8) les axes fi et y et le vecteur ffi. il faut prouver qo"_ Par
ày.
AB:pr*Atsfpr,rAB. A menons un axe æt parallèle à" n et par B un axe yt parailèle
soit c le point de renconrr*"iàt*, et de a,. on a (ll) IE:.M+CF. Or (16) m-pr*,IE-pr..ffi et 0B_: pr,,,ffi *- prrÂE le théorème est donc démontré. 2A. Produiû géométriqrreo Définition. On appelle, produit géométrique de deux vecteurs, le produit de la mesure d.e l'un par la mesure de la projection de I'autre sur I'axe qui porte le premier. . Soient (flg. 9) deux vecteurs Æ-et CD', portés respectivement par les axes $ et y. Pour que Ia définition donnée soit complète il faut prouver que AB.prrCD
-
CD.prnAB.
couRs DE TRIGoT{ouftuE.
10
Par un point quelconque de I'espace, pal' exemple O, menons deux vecteurs Soient
Onfr-ffi et N-m.
æ:pr,OIi:
OO : prrOlfi:
et
pn
ffi
pfrffi-.
Le quadrilatère PNQM est inscriptible dans une circonférence dont MN est le diamètre. Le point O peut être à I'cxtérieur'estou à I'intérieur de cette démontré en géométrie circonférence. Dans les deux cas, it élémentaire que sa puissance est constante
*
Ks
:
OP.OM
:
:
ON.OQ.
AB.prrCD - CD.proAB. Le produit géométrique se représente par la notation AB.OI). Le prod,,uit géométràque de deuæ aecteurg 2t.. Théorème I.
Donc
égui,pollents est égal 0,u carcé de leur rnes?r?^e. ÂE: ffi Soient (fig. I0) AB.pr*CD' m.m'On aura
" CD T- - - I- -
E
+,".
'ï
-A3
B
étant p4ratlèles, prp : prnffi : 6 - ^friF prr0D AB, donc = I3'.CD AB.AB .Â3:. et par suite Le produit géométri,que d'une résultante 22. Théorème II. et d'un tecteur est égal à la solnrne des gtrodui,ts géométriques des cornposontes et de ce uectezcr. Les axes
û et y
tgrûonrn
1t
vEcToRIEr.,r,E.
Soit une somme géométrique
:
ÊC:BT +IC. Projetons sur I'axe æ qui porte le vecteur MN:
pr*BC:prrBA+pr,AC. Multiplions les deux membres par Ml\ : MI.[.pr*BA + MN.pr,AC MI{.prrBC
-
ou
IIII.BT W.m + I[N.m. c.q.f.d. 23. Théorème III. carcé d'une résultante de deufr aecteurs - Ledes est ëgal à la sowtrne carcés des co?nposantes et d,e leur 'double produit géométrique. Soit une somme géométriquu:
BC:BA+AC. En vertu du théorèm:- tt (22) :i "oî BC.BC: BU.tsA + BC.AO Ef.m + BEIC + BT.m + ÂC.m.
:
m'_-M'+Fe'
d'où
S
2.
+LBT.ÂT.
ARcs TBlcoNoM Érnteu Es.
24. I)éfinitions. Considérons une circonfércnce de centre C ; un point A de cette circonférence (fig. ll). Si I'on veut porter à partir de A un arc dont la longr-reur est un nombre déterminé a, on est conduit à faire exactement les mêmes conyentions que lorsqu'il s'agissait d'une droite. On distingue donc les deux sens de parcours par les noms respectifs positil (ou direct) et négatif. Une fois le sens posi[if choisi, la circonférence est dite orientée; on indique le sens positif à l'aide d'une flèche courbe placée autour du centre.
On convient de
traire
prendre
sauf avis corr-
comme sens positif, le sens inverse de celui suivant lequel se déplacent les aiguilles d'une montre urarchant normalement ; cette convention nous dispense d'indiquer le sens
positif à I'aide de la flèche. On afiecto
le nombre q,, longueur de I'ars
considér,ê, du signe + ou du signe suivant - le que I'arc doit être porté dans le sens positif ou dans sers Frc. I J.
négatif
.
12
couns DE TRTGoNoMÉTRrE.
Si donc, on nous dit gue I'arc AB a pour mesure le nombre + a, le point B est bien déterminé sur la circonfôrence ; it en serait de même si I'on nous disait que I'arc a pour mesure le nombr e o,;
par exemple, le point A est déterminé par rapport au poinr B, -grâce au nombre
- a. Jusqu'ici il n'y a pas de différence avec ce que nous avons dit à
propos d'une droite. 25.
Bxpression générale de la rnesure dtun
rFGo
Supposons qu'un point A ait été placé arbitrairement sur une circon-
férence orientée, et qu'un point B ait et"é placé ensuite, grâce à ce renseignement, que I'arc Ats a pour mesure un nombre positif * a; supposons encol'e que ce renseigncmerrt ait étê perdu e[ qu'on veuille le retrouver. Il suffira de mesurer le chemin qu'il faut faire décrire à A pour I'amener sur B et de noter le sens dans lequel ce chemin a êté parcouru. On fera alors précéder la mesure du chemin du signe
+ ou du sigrre suivant gue I'on a fait tourner A dans le sens positif ou dans le sens négatif. Mais aussitôt on constate que la circonférence est unc ligne telle, Que I'on peut faire tourner A dans les deux sens pour I'amener sur B ; et que, de plus, dans chacun de ces deux sens, il y a une inflnité de' chemins de différentes longueurs, En efiet, soit c la mesure d'une cir,conférence. Considérons un mobile qui, partant de A, décrive
la circonférence passera au point B après avoir parcouru un chemin a. Il y passerA une deuxième fois après avoir décrit en plus une circonférence, soiû un chemin tota I a * c ; une troisième fois après avoir décrit une deuxième circonférence, soit un chemin total a * 2c; d'une façon générale, il passera en Il après avoir décrit un chemin total a * kc, lt, étant un nombre entier positif. f)e même, si le mobile partant de A décrif la circonférence dans le sens négatif, il passera une première fois en B après avoir décrit un chemirr dont la mesure est (c a) ou ct, c ; une deuxième fois, après une - circonférence de plus dans le sens négatif, soit un chemin totat a-c-c ou a-Zc; une troisième fois, après un chemin a,-3c; en général, il pessera en B après avoir décrit un chernin dont la mesure est a- h'c, kt étant un nombre entier positif, ou a * hc, dans le sens direct.
k
Il
étant un nombre entier négar,if. Tous ces nombres, pris individuellement, sont les mesures d'arcs ayant A pour origi,ne et B pou r entréntité. Représentons I'ensemble de tous ces arcs par la notation a,rc (AB) et I'ensemble de leurs mesures par .G.
t3
THEOR1E V"ECTORIELLE.
Ce symbole ÂÈ représente une infinité de nombres, eD progression arithmétique de raison ci tous cclnteuus dans I'expression hc * a. C'est à cel, enseinble de nombres, noté &, que nous convenons de donner le nom de tnesu?"e de l'arc (AB) ; et cela parce que, à cet ensemble de nombres ne coruespond qu'un seul point B, bien déterrminé par rapport à A grâce à la connaissance de I'un quelconque dt;s nombres lzc { a.
Nous dirons que ÂÈ
:
kc * a est zcn nombre déterminé,
si
a,
est déterminé, sans que k le soit, toujours parce quc la connaissance de a suffit à fi.xer la position rela[ivc des points A et B ; c'est cette position relative qui est caractérisée par L'&rc (AB). 26. En résumé, un a,r"c trigonométrique est une noti,on cornpleue
cornprenant : Io la figuî"e consti,tuée par deur poi,nts d'une c'i,rconférence; 20 l'ordre dans lequ,el on énonce ces deuæ points. Le point que I'on énonce en premier lieu en est I'or"igine; I'autre point est I'entrémité. L'arc trigonométrique ayant A pour origine et B pour extrémité est noté cLrc (AB). Deux points A et B d'une circonférence déterminent deux arcs trigonométriques : e,rc (AB) et a?"c (BA). La mesure de l'a,t^c (AB) se note (È. C'est un ensemble de nombres compris dans la formule générale kc { a, qlle I'on détermine comme suit : Io On oriente la circonférence ; 20 On mesure I'un des chemins qu'il faut faire décrire à A pour I'amener sur B ; 30 On place devant ce nombre a le signe + ou le signe < suivant que I'on a fait tourner A dans le sens positif ou rlans le '
sens négatif ; 40 On mesure
la circonférence à I'aide du même étalon et I'on multiplie le nombre obtenu par k. La mesure cherchée est I'une cles expressions kc * a ov fuç - 6. Soit un o,r"c (AB) ; et soit mes
a,r'c(AB):G:kc*d.
Pour I'a,rc (BA) on aura mes a,rc (BA)
d'où
.^.,^.-
^' BA
:
AB+BA:hc.
kc
-
a,
COURS
T4
On a, d'autre
DE TRIGONOMETRIE.
part,
ÉÀ
:
- G
relation qui exprime que tout nombre de I'ensemble fi est un des nombres de I'ensemble ,G, changé de signe, et réciproquement. Par aualogie avec la formtrle AB + BA : 0, relative aux mesures de vecteurs, on convient d'écrire iÈ + Éi : 0 au lieu de kc (t), lorsque I'on ne doit pas se servir de cette formule pour des calculs ultérieurs 27. Théorème.
férence, on a, la relation ^Cs'+
Soient
:
+ iÀ - I&c:0. ,G:kcfa ÉÈ: kc*g û: hc*"{ É^c
I
d, p et T étant trois nombres positifs, mesures des plus petits arc$ AB, BC et CA décrits dans le sens positif, €f chacun moindre qrie c par conséquent. On aura évidemment a*9+T: cauZc p) + (hc -F T) kc (kc + 4 + d'où AB + BC f Cr\ : kc - 0. ou encore 28. Remarque I. On utilise fréquemment les formules
(y+
G:t
-
+.{È .-\
AB:OB-OA déduites directement de
la formule
û,.+,.G-rÉô:o et qui signiflent que toute valeur dr-r Ie" membre est une des valeurs du 2d membre, et réciproquement. 29. Remarque II. On généralisera facilement pour plus de trois
-
points. S
g.
-
ANcLES TRTGoNoMÉrnteuEs.
30. Définitions. cette droite, si nous voulons mener par O une droite faisant avec e) Cela ne signifie
done pas quc hc soit nul', mais cela rappelle que l'extré-
srité de l'arc hc eoïncid.e avec son origine.
15
THEORIE VECTORIRLLE.
la droite donnée uD angle donné, nous sommes encore obligés de faire des conventions analogues à celles faites dans les deux paragraphes précédents. Nous pouvons faire tourner æ autour de O dans deux sens directenent opposés. L'un est appelé sens positif oa direct,' I'autre, sens
nëgatif. Lorsque le sens positif est choisi, le plan est dit orienté. On garde le nême sens positif pour tous les points du plan. On prend, sauf avis contraire, comme sens direct, le sens inverse du sens de rotation des aiguilles d'une montre. Soit fi un axe obtenu en choisissant un sens positif sur la droite {t,. soit y un deuxième axe passant par O.
On appelle angle trigonométriqzte une notion complexe comprenant : lo la figure constituée pa?" les deuæ afres fr et A ; 20 I'or"d?"e dans lequel on énonce ces deuæ affes. L'axe que I'on énonce en premier lieu en est l'ane ori,gine ; ïautre est l'a,æe efitrême. tr 'âilgle trigonométrique ayant fi pour axe origine et y pour axe extrême est noté angle (ny); on I'appelle aussi angle q.ue fait y uuec ff,. Deux axes æ et
y dêLerminent deux angles
trigonométriques
:
(ny) et angle (yn). La lnes'uî'e de l'angle (n-01) se note ;ù. C'est un ensemble de nombres compris dans la formtrle générale kc * a que I'on déterangle
mine comme sui[ : lo On oriente le plan des axes û et y. 20 On mesure I'un des anglcs dont il faut faire tourner fr pour I'amener sur y. 30 On place devant le nombre d. ainsi trouvé le signe + ou le signe suivant que I'on a fait tourner fi dans le sens direct ou dans I'autre.
L6
couns DE TRTGoNoMÉrnrc.
40 On mesure I'angle
d'un tour (quatre droits) par rapport au
môme étalon, et I'on multiplie le nombre c obtenu par I'entier k. La mesure cherchée est I'une des expressions kc * a ou kc æ. Soit un angle (oy), êt soit mes angle (æA) : 6ù Pour l'angle (yæ) on aura :
hc
*
d.
: fu:
fuç
-
a
mes angle (yæ) ,^.
d'où
: hc -
fiy + yfr
On convient encore d'écrire
d'où on a
:
kc. 0
ûr+fr-o.
aussi
û
îù.
fu estun des nombres îy cnangé de signe, et réciproquement. Le nombre A : kc * a et l'angle (rù sont déterminés C'est-à-dire que tout nombre cle l'ensernble
de l'ensemble
lorsque æ est déterminé; en effet, a fixe la position de y par rapport à n, et c'est uniquement cette position que les définitions et conventions précédentes ont pour but de déterminer. 31. t'héorème.
Êtant
d,onnés
trois afres x, y et z situés
- eniste entre les rnesures un mêtne plan,'ùl mi,nés p&?" ces
trois a,tes, ta relation.-
d,ans
des angles déter-
ù +fr + à:o.
Menons par un point O quelconque tlu plan, trois axes parallèles aux axes ,r, y et z.
frr,Ar et zg
En vertu d'un théorème de Géométrie nous poumons écrire : ,/r
soient q.,
ûtAr - {fry
,^..
U$t : yZ &r: kc {
^r Ztfrr: flfr.
a
kc*P ûr: ,^ ïrfrt: kc * T
p et T étant trois nombres positifs.
On aura évidemment
d'où
a{ P*T: kc (kc * Pt + (ke + T) : * ") &, + fti + ûr: kc - o.
(kc J-
bien nenrésulte ù+ù+à-0.
ou
kc
L7
THÉORIE VECTORTELLE.
g2. Remarque
I.
"et
On utilise fréquemment les formules
û:'à+â fr:àla-6ù de
:
précédente. ,qui se déduisent directement On généralisera aisément pour plus de trois 33. Remarque II.
:
âXOS.
s 4. g4.
Étrtorls.
"étalons distinccs
MESURE DES ARCS.
On rapporte couramment les arcs
à
trois
:
Considérés comme çyrand,eurs d,irectenzent nùesurables,les se mesurer en prenant la circonférence comme étalon. peuvent ârcs nombres fractionnaires, on a donné des noms partiles Pour éviter parties aliquotes de cet étalon ; on a crêê, ainsi à certaines culiers : sous-multiPles de systèmes deux o A I La circonférence comprend g0O degrés, notés ; le degré, ,60 tninutes (t) ; la minute 60 secondes (tt). La mesure d'un arc en degrés est représentée de la façon .suivante :
lo
350 42t 26u r7
,le dernier chifire (7) exprime des dixièmes de seconde. Ce système constitue la subdiuision sefiagési,male; il y manque un échelon initial qui vaut 60 degrés; c'est l'arc dont la corde est .égale au rayon. Bl La circonférence est subdivisée en 400 grades, notés * ou "; le grade est subdivisé en décigrades, centigra,,des, mi,Ili,grades etc., 'd'après le système décimal. La mesure d'un arc en grades sera notée : L27c,45913.
Originairement, le quart de circonférence ou qlca,drant comprenait f 00 grades ; le grade, 100 minutes (') ; la minute, 100 secondes (tt) ;
I'arc L2"1e,45913 devrait dans ces conditions être noté Lq27"45rgltr,3. -C'est ce qui explique que ce système s'appelle subdiuision centésitna,Ie. Seulement la notation décimale est autrement simple. 2o Considérés comme a,rcs de courbe,les arcs sont aussi rapportés au rayon de la circonférence. Le cours de Géométrie élémentaire .définit ce qu'il faut entendre par longueur d'un arc par rapport àL 'Couns nn TnrcoxouÉrnrr.
r8
couRs DE TnrcoNomÉrnm.
un étalon rectiligne. La longueur de la circonférence par rapport au rayon est le nombre Ztr. L'arc ayant pour longueur le nombre I s'appelle rad,àan (t). La longueur d'un arc quelconque par rapport au rayon est égale. à la mesure de cet arc en radians. 35. Remarque. - La subdivision sexagésimale présente I'avantage de donner des nombres simples pour les arcs des polygones réguliers usuels ; I'arc de 30o en particulier est très utile en Trigonométrie. La subdivision centésimale est avantageuse en principe, les calculs se faisant dans le système de numération décimale. Elle a, êtê imaginée par Laczu,NGE, en même temps que I'on adoptait le mètre" comme étalon rectiligne ; sur un grand cercle de la Terre supposée sphériQtro, le centigratle a une longueur de r kilomètre. Cette relation simple est fort utile en Géodésie. On a imaginé également un système mixte où le degré est l'étalon principal, et on lui a appliqué la subdivision décimale ; seulement le mot grade devrait être préféré au mot degré, car celui-ci se prête mal à la formation des noms des sous-multiples décimaux. Des tables de logarithmes ont êté établies pour ce dernier système ; mais cette innovation n'a pas eu de succès. Dans tous les calculs théoriques, c'est le radian qui est utilisé pour mesurer les arcs, à cause de la simplicité que ce choix apporte" dans le calcul des dérivées. 36. Conventions. I.{ous représentons la mesure d'un arc en radians par une petite lettre a; la mesure d'un arc en grades par une. grande lettre A ; la mesure d'un arc en degrés par une grande lettre afrectée de l'exposant o : Ao. Dans la première partie du cours nous prendrons le radian pour étalon. Dans la deuxième et la troisièrê, nous prendrons le grade. Les lettres grecques seront employées indifféremment dans les trois systèmes. Dans la troisième partie, nous devrons d'ailleurs faire de nouvelles conventions relatives à la représentation des mesures des arcs. 37. Problème. Connaissant la rnesure d,'un arc dans u,n système, calcu,ler ta rvùesure d,u même a,rc dans un des d,eun' autres systèmes. Soient a,, Ao et A les mesures d'un arc par rapport au radian" au degrê et au grade. Le rapport des mcsures de deux grandeqrs de même espèce est indépendant de l'étalon choisi. De là résulte (t) Néologisme; ce mot n'est pas encore admis par l'Académie.
ni dans LtrrnÉ ni dans BnscsrRELLE.
Il
ne figure
THEORIE
l'égalité des rapports de
la
VECTORIELLE.
mesure de I'arc
à la
19
mesure de la
circonférence.
aAoA
%: s0: m' la soh-rtion du problème. Calculer en grades la mesure du radian.
Ces relations donnent
Exemple
I.
1X
%: d,ot\ x
- ry:200 x *:200 x 0,Br8g0 98861 8g790 6?151... X-
etenfin
Exemple
I[.
d'ori Exemple
III.
63",662.
Calculer en raclians I'arc l0rr.
-
æ10 %:=ffi n
:
-
'|+SOO: Calculer en radians I'arc 0",0025.
0,00004 84813 68I...
û2ô :
2,
d'où 38.
aoo
,r
:
sôË0ô
Déftnltlons.
contraàres lorsque
la-
:
A.o0o.ooo
0,00008 92699 08t69 82...
Deux
arcs
sont. ùits égo:u,n
et d,e signes
somme de leurs mesures en radians vaut
2hæ.
Deux arcs sont dits complémentaires lorsque la somme de leurs
mesures est 2kæ
g |.
Deux a.rcssont
mesures est 2hæ |
aitl sup4ttémentaires
Deux arcs sont
lorsque la sommc de leurs
æ.
dits d,iamétralement
rence de leurs mesures est 2àæ
* r.
opgtosés lorsque
Ia diffé-
39. Théorème. - Deuæ arcs x et y, ayant même ori,gdne et d,ont la sorwne x * y :2kæ | a, ont leurs eatrémi,tés symétriques pd,r ra,pport à, ta bi,ssectrice d,e l'angle d.
a étant le plus petit nombre positif de I'ensemble 6À (fig. fS), sera la mesure de I'arc géométrique OÀ décrii dans le scns positif. Soit M lo milieu de cet arc.
20
COURS
On aura
DE TRIGONOMETRIE. a
OM
:
n-OX
Soient
,'
u: &.
et
t{l
rc. 13.
on a, par
hypothèse
ou ou encore 2kæ
,
ciÎ +
t
=- oÀ
oî{+ln^x+où+iffy-oÀ o^ : MX + Zkr 2k- +-s- !t L+ 3(r+- I\[X + NtY
et enfln
MX+MY
*
a
ofr* -
Or,
Mi+xù :
Donc
MY:
XM
Zltæ
Zhn.
)
et si I'on pose I\îX Zhæ * p positif, étant un nombre mcsLr re du plus petit arc géomôtrique P MX décrit dans lc sens positif, on allra :
fM :
û^y zkn- p. De là résulte évidemment qlre les arcs géométriqucs MX et MY ayant tous deux pour mesure p, sont symétriques par rapport au diamètre CM, ainsi que les points X et Y. 40. Corollaire f. et de signes contraires ont - Deux arcsparégaux leurs extrémités symétriques rapport au diamètre qui passe par leur origine commune. En effet, pour ces arcs, d:0, et le point M est confondu avec les points O et A. Si I'un des arcs a pour mesure
& = Zkn * & : ?kn -
uo
- fi
mesure ûo 41. Gorollaire II. Deux arcs complémentaires qui ont même
I'autre aura pour
origine, ont leurs extrémités symétriques par rapport à la trice du premier quadrant.
bissec-
îHEORIE
pour ces arcs
VECTORINLLE.
2I
o:!n.
Si I'un a pour mesure C,x: Zn" * fro: n I'autre aura pour mesure îy -zn"+i-no:1,-*. 42. Corollaire IU. arcs supplémentaires ont leurs extré- Deux mités sur uue parallèle au diamètre de I'origine (a: n). Si I'un a pour mesure
ô.x: I'autre aura pour mesure
zn*
* ûo: n
6ï:2kæ*ft-ûo:ic-û. 43. Remarque. - Les extrémités de deux arcs diamétralement opposés sont aux extrémites d'un mêmc diamètre.
6È:æ et ôy -y, aveclacondition û-y:Zkn*n. Il en résulte û:Zhn * n * A, Soient
ce qui démontre le théorème. S S.
. .
:r-
_ MESURE DEs ANGLES.
44. Thérème I. Un angle au centre a la même rnesure erù oaleur absolue et- en signe, que l'arc qu'i,l ântercepte sur Ia circonférence, à, cond,i.tion d,e prendre corntne ëtalon d,'angle, I'angle au centre qui intercepte l'étalon d,'arc, et le même sens positi.f pour les angles et pour les arcs. Itrtalons. - Aux trois étalons d'arc correspondent donc trois étalons d'angle : I'angle radian, I'angle degré et I'angle grade. Remarque, Dans la suite du cours, afln d'éviter des complica-
-
tions de discours, Ies expressions angle d, atc q,, mesure de I'angle a, mesure de l'atc a, devront être considérées comme équivalentes. 45. Théorème II. Si. l'on prend, pour étalon d,'arc un arc d,e
longueur
I, et-comme étalon d,'angle
I'angle radian, la
rnesure d,'un arc est égale au prod,ui.t d,e la mesure d,e I'angle par la rnesure d,u rayon. Soit (tg. 14) un angle ny qui intercepte un arc O'At sur une circonférenee dont le rayon a pour mesure COr : Re Àvec l'étalon rectiligne pour rayon, décrivons du point C comme centre une circonférence.
couRs DE TRIGoNouÉrRm.
22
I\ous aurons la proportion a,rc
otar orat
ffi:oA:m
col
CO:*l
Or
OrAr-OAXCOf.
donc
Soit a la mesure de I'angle géométrique fry. En vertu du théorème I (44) on aura OA
N. B.
-
: a.
Donc, OrAf : s.ft.
Ce théorème ne sera invoqué que dans
de la Trigonométrie
sphérique.
le Chapitre Y '
EXENCICES.
1. Traduire en grades
:
32" 43t 9", 7 960 27t ffiit, 2 295" 4t 3lrt. 2. Traduire en degrés, minutes et secondes
:
26e,53289
102",2L454 321c,45679,
3. Traduire ces arcs en radians dans la circonférence trigonométrique.
4, Traduire ces arcs en.lieues belges, à la surface de la Terre et de rayon 6400 kilomètres.
supposée sphérique
rnÉonm
5. Traduire nadians sont 22
T'
en grades
et en degrés les arcs dont les mesures en
:
3,vt
+ Vâ
f,6 T'
2,
2-r_m'
6. Comment sont placés sur la circonférenc 'mesures en radians sont
d., o + l,
a
23
vECToRIELLE.
les arcs
dont les
:
* ';,
ces arcs ayant même origine
?
7. Calculer les compléments et suppléments des arcs des nos l, 2 et 5. 8. Évaluer en radians I'arc dont la mesure en degrés est égale à la mesure de son supplément en grades.
L\*" fi
PREMIARE PARÎIB
FONCTIONS GIRCULAIRES LIVRE IC' s'oRDtuLEs cÉnÉneLES CHAPITRI PREilIIER
Définition des nombnes tnigonométniques, 46. Les nombres trigonométriques ou foncti,ons circulaires principales sont au nombre de six, savoir : le sinus, le cosinus, la tangente, la cotangente, la sécante et la cosécante.
S l. - oÉrlNtTloNg. 47. Théorème. ,Si l'on ltrojette orthogonaletnent un aecteur Kf, -Ç. KL srtr -un q,fre quelconque x et sut" ,ttr,n a,fie y tel, çI,rre. ^. : + ;, les ,"û,pports tA pr,KL KL sont indépendants du nombre KL. Menons (fig. t5) par le point de rencontre C de æ et y un vecteur
erw
eM-Kt; m, -
soient
pr*CM:
prrm
et
Wr: prrffi: prrffi.
Le théorème revient à démontrer que les rapports
#
et
#
sont indépendants du nombre CM. Or les triangles CMMr et CMM, restent homothétiques à euxmêmes, quelle que soit la position du point M sur I'axe ur. Pour
un point N, le rapport d'homothétie est S. LIM
DET'INITION DES NOMBRES TnrcoNolrÉrnlguns.
25,
CN,
Sg CN CM,: CM, :- CM
D'où
gI:9S' CM
ou
CI{
et
cI{, _ cMr.
CN
CM
Le théorème est donc établi.
48.
Définitions. Les rapports consta rnts nr-KL et fr- ef. PÉL ffi
s'appellent respectivement cosinus et sinus de I'angle (uu).
on les représente par les symboles cos ât et sinâc, Les axes fi et y sont appelés afies trigonométriques pour tous les angles d'origine fi. L'axe æ est l'aæe d,es cos'inus, I'axe y est Y ane Soit KH * l, c'est-à-dire Ktr
-
d,es s,i,nu,s.
-Tc.
on aura cos ;"- pr*KH eb sin nu _ prrKH. peut que On donc dire : . 49. On apgtelle sinus et cosinus d'ren angle, les rnesures des projecti,ons respectiaes du uecteur-directeou de I'ane entrême sr,cr" les afres trigonométriques corr"espondant ù l'ane ot"igine de l'a,ngle.
' Posons â, - Zltæf a : . On appelle tangente, cotangentg, sécante et cosécante de I'angle a les nombres respectifs g, t et $ stn 4 ==l; cos 4 3ry, cos 4 srn A e,,.
on les représente par les symboles tga, cotga, sê,ca et coséca.
26
couRs DE TRIcoNoMÉTRIE.
50. Théorème. La lnesure de la projection orthogonale d'orn Decteu,r .s?ri" un a,fie est égale ccu produi,t de la rnesure du ',*ecteztr pa,r le cosinus de l'angle d,es a,fies. Ce théorème esb une conséquence immédiate de la définition du cosinus (fig. 16). On a) en effet, pour It, -Tî.KL, pr,KL : KL cos n?.1.
bf,. Théorème. Le proar),,
iîr*étt
est égal au produit de leu,rs rnesures
de leurs aûes. Soient deux vecteurs On a:
AI}.CD :
:
ÂE
:
î.r\B
AB.prrCD :
i,que de d,euæ uecteurs le cosinus de l'ang\e
per
et m -lucD. ,^.
AB.CD.cosl,c'l)
: CD.proAB : CD.AB.cos îr. â2. Remarque. r Il résulte accessoirement de ce théorèreo que cos uu - cos au. 53. Cerele trlgonométrique. - Çe1sidérons un angle (nu\ et menons l'axe y par le point de rencontre des axes æ et u (fr9. I7). Soit
fr?,e 'î.- A,
-
Zkr, * a.
Soit 6.: u le vecteur-directeur de I'axe ?r. Si nous faisons d. de 0 à 2æ, le point A décrit une circonférence appetée
varier
circanfé,rence trig onont étrique, Sur cette circonférence, û : âr: e, : ukn f a. L'arc (OA) et I'angle (mu) sont parfois dits corcespondants. On appelle nombres tri.gonométriques de l'arc (OA) Ies nombres trigonométriques de I'angle (æu). 54. trteprésentation grephlque des nornbres trlgo-
lrornôtrtqnoBo
Le nombre a, rnêsure de I'angle géométrique nu,, est représenté graphiquement par I'arc OA à l'échelle CO l.
-
pÉrnrrroN
DES NoMBREs
TRIGoNoUÉrnIQUEs.
2'f
Les six nombres trigonométriques peuvent être représentés graphiquenent à la même échelle. En vertu de leur définition, CD
Menons en O et en P deux axes t et z respectivement parallèles aux axes trigonométriques ; soient T et Z les points de rencontre de ces axes avec I'axe ?r.
:I u
L
ïù 7-'
7
) o
B
S
æ
T
Les triangles COT, CPZ, CÀD, CAB, sont homothétiques; leurs côtés homologues sont des vecteurs de même sens ou de sens contraires; donc les rapports des mesures sont égaur en valeur absolue et en signe. oT _ co cf Pz _ cP.
Or, donc et Les axes
CD DA DA CD : CB CO: CP: l; or: cD: sina : r8o
DA
eB
*':
CB: ol
ô"57
cosa
sitra
:
cot8{l'
t et a s'appellent aoe des tangentes et aoe d,es
cotangentes.
En A menons la tangente à la circonféreûce. Par définition du produit géométrique (r):
CS.CA:
CA2
:
CS.CB.
(t) Or bim, dans le triangle rectangle CAS.
couRs DE TRIcoNoMÉrnm.
?Â
.Donc CS.CB:l ou CS:rL: CB
I :
cosa
même CR.CA : CAZ - CD.CR. DOnc CD.CR:I ou CR:::CD sin,I a
vvv sêca,,
De
:coséca.
55. Théorème. Le sinus et le cosinus d'u,n a,ngle ou de l'arc correspondant sont les mesures des projectdons du rayon entrême de I'arc ,"especti,uement s?rr' les afies des sùnus et des cos'incts, 56. Théorème. - La tangente et la cotangente d,'un angle ou de l'a,rc corc;espondant sont les rnesures des oecteurs làmi,tés par le rayon eætrême de l'a,rc sur les afies des tangentes et
des cotangentes. 57. Théorème. F
La sécante et la cosécante d,'un angle ou l'arc corcespondant sont les rnesures d,es aecteurs ti,mités par ta tangente géométrique ù l'eutrémi,té d,e I'a,l"c, sur les d,e
et des s'i'nu,s. 58. Remarque. Cette représentation graphigue des nombres trigonométriques fait que souvent ces nombres sont appelês li,gnes tri,gonométriques, ou plus simplement lignes d'un arc.
a,fies des cos'inus
59. Remarque.
-
En vertu du
theorè.* (l9) on a !
KL:pr,KLfprrKl u.wr - fi.KL cos î" + A.t
DU SINUS.
Lorsque le point A se trouve dans le premier 60. Signe. ou le deuxième quadrant, sina est positif ; dans le troisième et le quatrième, sina est négatif. 61. Variations. Il résulte de la définition, QUê sina est ' indépendant de k; sina sin(Zkæ * a) : sine. q:0, Lorsque A est en O, D est en C, sina - 0. A mesure que d. croît, D s'éloigne de C dans le sens positif de I'axe U; donc sina croît ; lorsqr-re A arrive en P, * : l, et sina atteint sa valeur maximum qui est * l.
nÉrnrrroN
DES NoMBRES TRrcoNollÉrnreuns
,
Zg
Lorsque A décrit le second quadrant, le point D revient vers C; a diminue.
sin
Pour
d:
ns
A est en O', D en C et sinæ -
O.
Lorsque A décrit le troisième quadrant, D s'éloigne de sens négatif , donc sin a est négatif et décroît de 0 à
-
dans le
C
I, valeur
minimum qu'il prend lorsque A est en Pr, c'est-à-dire lorsque
a-Z'3æ
Lorsque A enfi.n décrit le quatrième quadrant, D revient vers C, a croît, et redevicnt nul lorsque a revient en o. Le sinus est une fonction périodique de I'arc, continue pour toutes les valeurs ; l'amplitude de la période est 2æ. Sin a peut prendre toutes les valeurs comprises entre + I et l. Exercice. Représenter analytiquement- la fonction y sin #.
sin
62.
Problème. Étant
mules des
a.,r'cs
dont
il
d,,onné un not?zbre est le s,irtus.
l.
lml
2.
lml-L.al D?,:+I bl rn-
a,-Zhæ*
-
m, étabtir les for--
tt
ç)
a,-2kæ-;.
-I
3. lrnl v a
\
Nr'
/i t
lml
\
D
;
o
c
/
\ Frc.
18.
aaa
.Lt
fir -zkn*æ -a
répondent seuls à ta question (a est
I'une des valeurs de 6À;.
f. Le sinus d'un la corde de I'arc double.
63. Remarque mesure de
A
des sinus, à partir du point C, dans le sens indiqué par son signe. Soit CD : fi?,. Par D menons une parallèle à I'axe lr ; elle coupe la circonférence trigonométrique en deux points A et Ar qui seuls ont D pour projection (fig. l8). Les arcs 6À : Zkæ l- a
arc
Les sinus de 18o, 30o, 36o, 45o, 54o, 60o, 72o sont les moitiés des mesures des côtés des polygones réguliers étudiés en Géométrie élémentaire-
couRs Dn rRlcoNotuÉrntn.
30
64. Remarque suivantes :
Il
I[.
faut connaître par cæur les
valeurs :
nl sin 30o sin 62 sin
45o
:
sin
60o
-.^ :SlDo:
s
3.
sin 50"
-
7r
ù2
sin
T:\12
42
V5
DU COS|NUS.
le point A se trouve dans le premier ou 65. Signe. - Lorsque le quatrième quadrant, cos a est positif ; daus le deuxième et le troisièile, cos a est négatif . 66. Var.lations. cos e, -- cos (Zltn + a) - cos a. Lorsque d:0, A est en O; B est en O, cos a - + l. A mesure que d. croît, B se rapproche de C, donc coS.e décroît; lorsque
À arrive en P, o -_ T, et B est en C, donc
cos
î:
0.
Lorsque A décrit le aeo"iJme quadrant, le point B .'Joigo, de C dans le sens négatif de I'axe fi, donc cosa décroît de 0 à - l, valeur minimum qu'il prend lorsque A est en Of c'est-à-dire pour cL
:
TE.
Lorsque A décrit le troisième quadrant, B revient vers C, donc
cosa croît et redevient nul pour
o:ff,
A étant alors en Pf .
Lorsque enfin, A décrit le quatrième quadrant, B s'éloigne de C le sens positif de l'axe fi, donc cosa croÎt de 0 à + l, valeur maximum qu'il atteint lorsque A étant revenu en O , d.: 2æ. Le cosinus est une fonction périodique de I'arc, continue poûr toutes les valeurs ; I'amplitude de la période est Ztr. Cos a peut prendre toutes les valeurs comprises entre + 1 et - l. Exercice. Représenter analytiquement la fonction U : cos ri.
dans
6?. Probtème. Étant d,onné un nonzbre m, ëtablir les formules des e,rcs dont il est le cosinzt s.
l.
pnl
2. lrnl: 3. lrnl cosinus,'
l. al tlù: + t b/ TJ?,--l
&
-
2kæ.
a:=Zkn,f
æ.
à partir du point C, dans le sens indiqué par
son signe.
3I
nÉn'tNrTloN DES NoMBRES TRIGoNoNTETRIQUES.
So it Qfi, : yy;,. Par B rnenons une parallèle à l'axe y ; elle coupe la cir.conférence trigonométrique en deux points A et At qui seuls ont B pour projection (fig. l9). OA :2kæ * a Les arcs v
r
OAf
A
\
-nr
I'une des valeurs de
68. Remarque
'æ
o
c
absolue,
d.
û.;.
I. - En
valeur
le cosinus ù'un arc <
est I'apothème de la corde de double.
A Frc.
T 2
I'arc
19.
n faut connaître par cæur les valeurs
69. Remarque II. suivantes
-
répondent seuls à la question (a est
B
\
:Zkn
:
cos 30o : cos
cos
45o:
cos 60o
:
r:v5 62
Cos
50"
cos
î: ùa'
:
cos
r -\12 42
*-
s 4. - DE LA TANGENTE. Lorsque le point A se trouve dans le premier 70. Signe. ou le troisième quadrant, sin a et cos a ont le même signe, donc tga est positive; dans le deuxième et le quatrième, sina et coso ont des signes contraires, donc tg a est négative. De sin a : sin (Zkn * o) : sin a 7r,. Yarlations.
et
de
cos
cos (Zkn
Q,
tga -
*
:
tg (Zkn * on déduit Faisons varier d. de 0 à 2æ. Pour or:0, sina:0, cos q.: L, donc Lorsque a croît de 0
cos d
") tgo.. ") -
tgo:
Q.
à Tr, le numérateur sina croît de 0 à + Ét
le dénominateur
cos a décroît de
* I à 0, donc tg o croît.
l;
COURS
3?, ,n,tt!ÂN
tg
;
se présente sous
signiflcation,
DE TRIGONOMEIRIE.
la forme du symbole
i. Pour établir sa, voyons quelle est la limite de tg (: pour ). -. s \É/-L)/
(I étant un nombre positif voisin de 0). Nous savons par I'algèbre qu'une fraction dont le numérateur a une limite flnie, et dont le dénominateur diminue et a pour limite 0, croît en valeur absolue sans limite ; nous dirons donc conaentionnellement : r*
lim ts (; - - ).)^ ,.)\*0^: f oo ou tgT:+oo. ".) f)ans le deuxième quadrant, tg o est lrégative ; voyons comment varie sa valeur absolue : Iorsque c/- diminue et a pour limite æ' 2' -t
le numérateur augmente, le dénominateur diminue en valeur absolue et a pour limite 0. Donc, lim
E oo. r* (î * t)r.*o: - oo ou tsi.:
Lorsque, au contraire, a âugûrente et a pour limite æ, le numérateur diminue et a pour limite 0, le dénominateur augmente et r pour limite I (en valeur absolue) ; donc tg o diminue en valeur absolue et a pour limite 0 ; par conséquent, dans le deuxième quadrant, tg o croît de - oo à 0. Dans le troisième quadrant, sin e prend, dans Ie même ordre mais en signe contraire, les mêmes valeurs que dans le premier; cos e également, donc tg o reprend, dans le même ordre et avec Ie même signe, les mêmes valeurs que dans le premier, c'est-à-dire que tgo croît de 0 à + oo. Dans le quatrième quadrant, sin aet cose., oot, dans le même ordre mais en signe contraire, les mêmes valeurs que dans le deuxième ; donc tgo reprend, dans le même ordre et avec le même signe, les même valeurs que dan s le deuxième quadrant ; tg o cr.oît donc de oo à 0. Dottc, tg (tt * a) : tg o. Nous pouvons écrire : tgO
- tgæ - 0 ; ,Tc3æ t8Z-tg T: -E oo. : tgcr. tg (llæ * ")
Donc tg o est une fonction périodique et croissante, continue pour
toute valeur autre que
kæ
a|;
l'arnplitude de la période est
Elle peut prendre tous frJ valeurs Exercice.
-
de
-
oo à
f
æ.
oo.
Représenter analytiquement Ia fonction A
: tgn.
oÉrrutrroN DES NoMBRES TRIcoNoMÉTRIQUES.
3S
Etant donné un nornbre m, établir 'les 72. Problème. - dont il est la tangente. a,rcs des formules Portons Ie nombre m,, à partir b ôT de O, sur I'axe des tangentes, à I'échelle du dessin, et dans le sens indiqué par son signe. m ,_/ Soit (fig. 20) I I
I I
I
a
I I
I
I I I I
c
\/ \/
o
I/?,.
Joignons TC, qui rencontre la circonférence trigonométrique en A
et Ar.
)
û. -àkn*a
fi, -Zkæf
Frc.
admettent seuls
il.
Remarque. tg 45o - tg 50' :
s 5. 7
:
Les arcs
vH
73.
OT
I I
I
4. Signe.
|
tcr
æ
*a
rn pour tangente.
,t
-4
DE LA COTANGENTE.
La cotangente étant I'inverse de la
tangente,
a. le même signe qu'elle ; elle est donc positive dans le premier ,et le troisième quadrant, négative rlans le d.euxième et le quatrième,
?5.
I'ariationsr -
Puisque cotg
o,
- &, . cotg (Zhn* o) - cotg c - -1tga
Dans le premier et le troisième quadrant, tg a croît de 0 à -f oo, donc cotg a décroît de * oo à 0. Dans le deuxième eb le quatrieme quadrant, tge croif fls - oo à 0, c
f tt\ cotghæ-,*oo et cotglk"+;) -0. \ É,r//
La cotangente est une foncfion périodique, décroissante, continue 'pour toute valeur autre que kn. L'amplitude de la période est î8. La cotangente peut prendre toutes les valeurs, de - oo à f o,o. Tlxercice. Représenter analytiquement la fonction !/ : coigæ.
-
Couns pn TnrcoxouÉrnrn,
3
g4
couRs DE TRlcoNouÉrnm.
Etant donné un nombre m, 76. Probtème. - dant il est la cotangente. arcs des formules Cela revient à établir les formules des arcs dont
Ces arcs
û.. :Zkn *
sont
'17. Remarque.
;} ln
étabtir les
e*t la tangente-
a
ffr:zknf æ To.. - cotg5O" - tg50" - l. s €t.
DE LA SECANTE.
78. Slgne. La sécante, inverse du cosinus, a le même signe que lui ; elle est positive dans le premier et le quatrième quadratrt"
négative dans le deuxième et le troisième. 79.
séca-COSI A : COSI :séca. : séce.. séc (Zltæ *
Variaiions.-
Donc
æ
Faisons varier a de 0 à
".)
2æ.
+ I à 0, donc séc a croîtde+1à*oo , Dans le deuxième quadrant, cos e décroit de 0 à - l, donc séc a croît de'- oo à - l. Dans le troisième quadrant, cos a croît de - I à 0, séc a décroît de-1à-oo. Dans le quatrième quadrant, cos croît de 0 à + l, séc a décroît, de -J- oo à + l. Dans le premier quadrant, cos e décroît de
oû
Donc
sêc?kæ: s
La
* I e"
séc(Zkn
* r): - ],
: (n.+ 3) z/ + oo. \
sécante est une fonction périodique de
toutes les valeurs autres que kæ
t |;
l'arc, continue pour
I'amplitude de la période
esù
Lt
?tr,. Séca peut prendre toutes les valeurs plus grandes que I en valeur absolue. Exercice. Représenter analytiquement la fonction y - sécfr, 80. Problème. - Iltant d,onnë un nombre m, étabtir les formules des &rcs d,ont il est la sécante.
TRIGOI{OMETRIQUES.
DIIFINITION DES NOMBRES
Cela revient à établir les formules des arcs dont
l.
lml
2. lnz,l:
l.
al bl
m:+l m: - I
35
I ,! rnest le cosinus.
a,-2hæ.
a,,:
3. lml
2k,æ
f
æ.
ffr -zkæ 'a. S z.
DE LA cosÉcnNTE.
-
81, Siglle. - La cosécante, inverse du sinus, a le même signe que lui; elle est donc positive dans le premier et le deuxième quadrant, négative daTls le troisième et le quatrième. 82.
Yarirtlonsr -
coséca
coséc (Zkn
donc
Faisons varier a de 0 à
i* l-
*
,= ,l , . : -]sina: sin, (2Êæ sinæ -F t)
cr)
-
coséc z.
3æ.
Dans le premier quadrant, sin z croÎt de 0 à décroît de * oo à + 1. Dans le deuxième quadrant, sine décroit de
croîtde*1à+oo.
Dans le troisième quadrant, sin
t
+ I , donc coséc
+ I à 0, donc cosécæ
dê,croit de 0 à
- I, donc coséc e
- I
à 0, donc coséc a
- oo à - l. Dans le quatrième quadranb. sine croit
croif de
décroitde-là-oo. coséc/eæ
: * oo; coséc
\
(nn,*
cr
de
/-\ : I \ + ;./ ) +
coséc (Zkæ
/
1\ -- r)
La cosêcante est une fonction périodique de I'arc, continue pour toutes les valeurs autres que kn; l'arnplitude de la période est 2æ. Coséca peut prendre toutcs les valeurs supôrieures à I ell valeur absoluc.
Refirésenter analytiqucment la fonctio tr U : cosécn, 83. Problème. - Étant donné Qtn nombre m, étalttir les forntules des ar"cs dont il est Ia cosécante Exercice.
-
t
couns DE TRrGoNouÉtRin.
36
Ces arcs sont ceux
t est le sinus. dont rn
l.
lnzl
2.
a,-Zkn +3. lml-I.al rn:+I 2 bl m: - I e, -, Zkæ -;.
3. lml
fir:zkæ*c CHAPITBA
II
, FoFmules fondamentAles. 84. Théorème
f.
Sinza
+
cosea
_ l.
En effet (fig. 2L)
v
CA:proj*CA+proj,,CA ou (59)
+I:;ïnrr+coM. B
Donc, on aura (23) 1 - sinza f cosra * Z m7. ôô;Z..
{,
t/ t/ ,l t/
\\
or (5!)
\ 3{ D_/' j
ffia.ffi:0.
t,/
t
D'otr
I I ,l I
Fro.
21.
Remargue. - Plus simplement, oo apptique au triangle rectangle caB le théorème relatif aLl carré de I'hypothénuse :
cB-.+nar-çaa + sinza : 1. Théorème I[. Séc?a - tg'a - 1. (=g)' sécza trn effet cos'.a \cos al - tgza,, - :-=sinza t : c*-osz a,,- cosza, : r (Th. rl. \- -coszï?'o a : Théorème"Ill. - Cosécz a, - coLgza l. sinza : I - cosza :s;6: cosecza ' cosza , ,1, sinea - cot gr&: sin94 æ-
ou
cos?a
l
I
37
FORMULES J'ONDAMBNTÀLES.
on appelle formules fondamentales, les 85. Déftnltlon. cinq formules suivantes : sin2a tg
*
cos26: I
a:
:i,1
cos
(r)
1a
(2)
c[-,# l séc acos 4
(3)
cotg
coséc a,
(4)
.l- sm4
(5)
Les trois formules suivantes sont également très importantes:
: I
tga.cotg a
(6)
(7) -- I + tg'a :cosécz e, I + cotgz a . (8) Calculer les nombres trigonométriques séce a,
86. Problème f. d,'u,n arc en fonction de l'u,n d'e'u,û. Les cinq formules fondamentales constituent un système de cinq équations
à cinq inconnues.
A. En fonction de cos a : sina
tga:
- cos?a cos a sécû,- 1Vt
e
cos
On voit qu'il pOUr
g--1.
- e Vt -
4
(e)
cosra cos a
cotga,-vvwt)w e!I-COS2a coséca-
y a deux solutions, I'une
eVI-cosea pour
€-*t,
I'autre
Ces deux solutions sont acceptables, puisque les conditions de rêalité, db grandeur et de signe sont satisfaites, et que I'on n'a pas introduit de solutions étrangères. B. En fonction de tga:
.t al
cotg
COS
ff,
- *rg& --
Il y a deux
eVt +tgre
- r Vt + tgta
(10)
séc a,
(12)
sina:&
solutions, I'une pour
€
e
Vl +
rgza
- + l, I'autre pour E - -
(Il) (tg) l',
38
COURS
DE TRIGONOMÉTRIE. EXERCICES.
I . Quelle relation existe-t-il entre n?,
: '?Tt, et tg a : n. I 2r l séc a - l?L et cotg a, .- n. 3'l tga f cotg a, : n?, et tg, a l"
et n, si :
cos a,
cotgz
a
-
2. Vérifier les formules suivantes : sinza--coszC( ' L"l
nz.
=::==slna'casa' @ sé9e-cosa Zrlcoséc a-sinz:r8oa 3"1 cotgz &.cosza, - cotgz & - cosz a,, tg a' * tgb 4,1cotga+ cfu - tg Q"tgb' a^.2
6?l S'Ô
sinz a.
sinff -
b-t. - I
cotgzz&.cot*z a,.cotg' b
,
!
3. Calculer les lignes trigonométriques d'un arc en fonction : L'l du siuus, Zrl de la sécante. 4. Démontrer que 2(cos' a * sin6 a) B(cosa a * sinaa) est -
indépendant de &.
5. vérifi.er Que, quel que soit n, positif, oo a, pour a ) 0:
Arc*iove:ârc rr/i.
'
6. En désignant pâr a un angle d'un triangle, on demande de discuter Ia nature et le signe des racin'es de l'équation g l6nz sina -24æ - sina + Z - 0. 7. Déterminer q. de façon que les 4 racines de l'équation I ç+ +' soient en progression
I
+ ft-, cos$ : o arithmétique ; puis calculer ces racines.
;
sincr.æ2
8. calculer en fonction de a, et b I'expression a'' J- b cos0
sactrant
que
-ï-
sinT
3r;
tgO
: t 12. Va
:
:
RELÀTIONS ENTRE LES LTGNES D'ARCS SUPPLÉMENTAIRES,
ETC, s9
'.t
CHAPITRE
III
Relations èntne les nornbnes tnigonolnétniques d'arcs égaux et de signes contnaines, supplémentainesr Gornplémentaines, etc. premier 87. Remarque. - Nous avons démontré dans le chapitre que les arcs ayant même sinus ou même cosécante sont représentés par les lormules générales : &L:Zttæ * a
C[2:7kn f
æ
-o.'
Ceux qui ont même cosinus ou même sécante
&t:2kæ { &?': Zhn -
:
a q"
Ceux qui ont même tangente ou même cotangente
:
aL: Zkn * a az:2kæ*æ {a.
'
88. Théorème f. Deun ar^cs égauæ et d,e signes contraires ,ont le même cosi,nus ; lettt"s sinus sont égauæ et de signes ,contraires, ai,nsi que leu,t"s tangentes. Cela résulte de ce que ces arcs ont leurs extrémités symétriques, origine cofllmun€. cos (- a) : cos 4 On a, donc : sin (- û): sina
par rapport à I'axe des cosinus correspondant à leur
tg (- a)
: - tga. -
Les nombres inverses ont les mêmes propriétés
:
(- a) : séca (- a): - cosêca cotg (- a) : - cotga,. séc
coséc
89. Théorème
II. É Deun arcs supryttémentaires ont te même
s'i,nus; leurs cosinus sont égauæ et de signes contraires, ainsi, que leurs tangentes. Cela résulte de ce que ces arcs ont leurs extrémités symétriques Bar rapport à I'axe des sinus correspondant à leur origine commune.
On a donc
:
sin
(æ
*
a,)
:
cOS(rr- AI:
sin
a
-COSA tg(,t-a)--tga.
40 .
couRs DE TRIcoNoMÉTRIE.
Les nombres inverses ont les mêmes propriétés': coséc (æ e) : coséc a - a) séc (æ
cotg(æ-
a):-cotga,.
Deuæ a,?"cs d,i,amétraletnent otrtposés onf 90. Théorème II[. l"e ntêm,e tangente; leurs sinus sont égaun et de signes contraires, ainsi çpe leurs cosi.nus. Cela résulte de ce que les extrémités de ces arcs sont symétriques. par rapport au centre, lorsqu'on leur donne même origine. tg (r + a,) Iga On a donc :
'sin(** a):-sin4. cos (tt
*
:
a)
-
cos 4.
Les nombres inverses ont les mêmes propriétés cotg (tt * e) : cotg a cos êc a coséc (tt {- a) : séc (æ
+ a): -
:
sëca,.
91. Théorème IV. - Lorsque deufi a,rcs sont complémenta,ires,. le sinus et Ia tangente de l'otn sont égauæ respectioement a,u" cosinus et ù la cotangente de l'a,ztt,re. Nous savons que deux arcs complémentaires, de même origine, ont leurs extrémités A et A' s;'pétriques par rapport à la bissectrice'
du premier quadrant. Les vecteurs 0[ et ffit le sont donc aussi. D'autre part, les axes des sinus et des cosinus sont symétriques en direction et sens par rapport à cette bissectric€.
Donc,
PrrCAr
:
PrrCA
sr"(Z-ô:cos,
ou
\a,
on en déduit :
/
fî\- - ")/ t* /æ\ [t - ) -
cor
a,
sin 0
eotsa
Et pour les nombres inverses :
s
coséc
(Z -o) : \i/
séc q,
/
\ coséca ,(æ a): séc(;[æ\, cotg(;-a):tga. ' \(/ /
:
ETC. 4l
BELATIONS ENTRE LES LTGNES D'ARCS SUPPLÉMENTAIRES,
Remarque. Le cosinus, la cotangente et la cosécante sont appelés nombres complémentaires du sinus, de la tangente et de la sécante, et réciproquement. Problème. Réduire un a,rc a,u premier
92.
quadro,,nt.
On entend par là, trouver un arc compris entre 0 et 3 qoi ait les ZI
mêmes nombres trigonométriques que I'arc proposé, au signe près.
Soit o, un arc quelconque. On peuù d'abord trouver un arc c compris entre O et 2æ et ayant même extrémité que a,, en ajoutant ou en retranchant à a un nombre convenable de fois 2æ. Quatre cas peuvent alors se présentcr
Pl
0
q.
f
?,0t
î
q.
L'arc
llr
3æ
3"1 n 4't
:
a répond à la question (Th. II).
-
L'arc
€)
T
7c
L'arc 2n
2æ.
répond à la question (Th.
æ
III).
a répond à la question (Th. I).
-
EXERCICES.
l.
Exprimer les nombres trigonométriques
des nombres trigonométriques de
Utî * a en fonction
a,.
2. Réduire au premier quadrant : sin 740', sin 290", sin
170o,
sin 950o, cos 500o, cos 318", tg 350', cotg 870o, séc 1000o, coséc 1556",
tg
(-
3.
(-
l75o), sin (- 7000"). Simplifler les expressions :
Lot
50o), séc
m sin(; * ") +zsin('-;)
+
poos
(T+ ") -çrcos(?
2"
i
s"l
Zabséc
(400c
msin(æ
-
A)
a) cos
+
(;
(a
*
b)'cos (300"
+ " ")
4. Réduire au premier quadrant 105",23L2,
psin (æ
+, -
-
*
A)
-
a)cos
(a
e\É/ ")-
500', 2l3o 20',
- 3, ry, ffi.
-")-
b)'séc A.
42
COURS
5. Calculer les lignes
DE TRIGONOI\IBTRIE.
des arcs
n*
5n, æ *
tion des lignes de fi.
7nîfi i,
Ë'.o
fonc-
I
6. Étant donné un arc a) calculer les arcs \I. cosmus, - cosa smus , cos a, ayant pour \t ( cotangente,
7. Résoudre : lo sinzel : coszæ 2" sin (a: + a)
30 tg
(n'- I) :
y) :
cos 40".
- 3y):
sin 600.
sin (n
(n -* y) - tg 10c. séc (2n * SA) : coséc?0o.
40
cotgæ
-tga.
cotg:
5o
cos (2n
CHAPITRE IY
Nombnes tnigonométnigues de sornmes et de difféFences d'arcs. Nombnes tnigonométniques des multiples d'un atrc.
S
r.
srN (a
93. Soient deux arcs quelconques ,de o, cornme
aurons û,. : a,, et(28) a*b-6À+fB
n et y n, et y,
On aura
a, et
B).
b. Prenons I'extrémité À
origine de b (flg. 22)
I{ous
Soient
*
,CB
-
fi,
les axes trigonométriques des arcs d'origine O; les axes trigonométriques des arcs
d'origine A.
:
1\ na: +i,
ûtVt:
+i,
fifit:
Q.
SOMMES
ET DIF'FÉRENCES D'ARCS.
43
On a également
+ b): prrCB.. Or, on a vu au no 59 que G peut se décomposer en une somme sin (a
géométrique de ses projections sur les axes fir et
0B
yr:
yr.sinb offi + sm. -âr.cosb + -
En appliquant à la projection de ffi sur y le théorème du no 8, oo obtient sin (a + b): pr,cosb * prysinD. Les projections des vecteurs r,cosÔ et yrsinô se calculent à I'aide du théorème du no 50: prycos b
-
î*, et prrsin b fu, û 1ù, en employant
cosô cos
Ér,aluons les angles
Ufrt ou
*
,/ærrc
Ufit ,,t\
+ ûy:
sinô
cos
ùr.
la formule du no 3l
:
0
- a'-i;
//\
,rt\
UUt*Ytæt*nrA-0 UUt - a"
et ou
On obtient finalement pr,/cos b
prrsinb
et
D'où on tire sin (a
+ l)):
-
cosô sina
sinôcosa.
sin o, cosb
+ cos a sinb.
(l)
par b, nous obtenons: sin (a (2) - b): sina cos b - cosa sinÔ.
Si dans cette formule nous remplaçons b
2. cos (e * B). cos (a + b) : pr,CB : pr, cos b + pr* sinÔ S
94.
pr*cosb-- cosbcosàr, Or, ,d'où
pr, sinô ,/r-
sin
b corlyr.
nyr*yr:nr*fitû-0; ,^\ tUt - Q' +;'
couns DE TRIcoNoMÉrnm.
44
pr, cos b : pr* sinô :
On a donc
d'où l'on a
cos
b
-
sinô sina;
cos a,
:
cos (a + b) cosA cos b sina sinÔ. dans Si, cette formule, nous remplaçons b par b, cos (a
-
b)
-
:
cosa cos b
+
-
(3)
il vient :
sina sinô.
(4)
Tc(a*B).
S3.
*
95.
Divisons haut et bas par
-
cos e, cosb.
sinD cosa -r, cosa ôiM
cos a'sinb si11 a sin ô
a
sina cosô
tg(a+b):
co$acos,A
., sina sinô I--
De même
cos
tg (a
s 4.
-
b)
a cosb
tga
*
tgb _.
I - tga tgb
tgb : I=tg,o \ga -. + : ISb
(5)
(6)
SOMME DE PLUSTEURS ARCS.
9ô,'On décomposera la somme totale en deux termes, otr appliquera les formules précédentes, et on opérera de même sur chaque terme jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que des lignes des arcs simples qui figurent dans la formule. Exemple : cos (a + b c) : cos l(" + b) cl : cos (a * -ô) cos c * sin (a + b)- sinc : (cosa cosb sina sinÔ) cos c * (sina cosb + cosa sinô) sinc
=
-
sin a sin
b cosc.
s 5. - MULTIPLES D'UN AHC. 97. Fornnules de Simpson. - Dans les formules de (a +0> faisonsb--a,.Ilvient sin
- 2 sin a, cos'a,. -sinza,- I 2sinza -Zcosza,- I (au moyen de la relation -sinza f cosza, : l.) 2 tga tg 2a ': T -tgza'
cos2a,
cosza,
2 a,,
(7)
(8) (e)
NoMBREs rRlcoNouÉrnreuns DEs MULTIpLES D'uN
aRc,
46
Les différents multiples entiers de & constituent une progression
arithmétique ? a. 2a. 3a... (m - L) a. rna,. (m + t) o,... I{ous pouvons calculer les lignes d'un de ces arcs en fonction des lignes des arcs précédents. Calculons les lignes de I'arc (m + L) a. sin (rz + l) a: sin (ma * a) : sin tna cos a * cos rn& sina, rno, sin 4' a, sin (rn - I) a, - sin (zz a, - a) - sin ma cos - cos Additionnant membre à membrc et faisant passer sin (ra - L) a dans le second membre : sin rna cos a sin (m+- I ) o - sin (m- l) a. =2 trn faisant successivement 7v1, - l, 2, 3, etc., otr trouve les sinus de 2a, 3&, etc. sin 3a :2 sin 2a cos o, - sin a - 4 sin a cosea - sia 4 (10) sin 3a ou - 3 sina - 4 sin3a. sin 4a - 2 sin 3a cos6u - sin 2a cos 4 2
: ('j'i
mêDê,
i#.il;'Ii"ffi ?jiii
+ L) a -
sinma sin a, a * sinma sin a cos (m - 1) a, cos (m + 1) a d'ou - 2 cos rna cos a, - cos (m - L) a. ffù-2, cosSa-Z cos 2acosa'-cosa (tI) cos3a,-4coszs-Scosa; d'otr :2 : cos 3a cos a' 3, cos 4a rïù - cos 2a cos a)-2 coszz+ l:8 cos[a., 2 cos a, (4 cossa -3 - 8 cosza, * l; et ainsi de suite. + tga tg(rn+L)a: I tgnza tgma tga De
cos (m
cos rna, cos a'
--:- cos nua., bos
-
donne
+ tga, Ig2a- I-IgZaIga 1g2a
:
tg
d'où
tg'4a
=ry'
3a:
t"** o^
;
2Iga,
t
tga - rg'&+
I_.219'q^ I trg'a
-
, 1g'a '
tg\a + tg,a _9tgq, -tgsa * tga - 3tg3a I - I -tgSatge -3tgza -3lg'a+tgta 4tga,-4tg?a I-6tgza+tgoe
et, ainsi de suito.
couRs DE TRIcoNoMÉtRlu.
,46
EXERCICES.
1. Déterminer les nombres trigonométriques de a déduire des formules trouvées, ceux de 3e,. 2. Déduire cos (a + b) de sin (a + b). 3. Déterminer fi à I'aide des formules :
+ b*
c
;
i2 Isina*cosb:i I
10 (.,
3
)sinb+cosa-_-
l4 Itg(a*b)-n.
sin (a + b):0,8 c)o I sin (a b) :0,28 { I sin !,q - s. 12.
lcosro:i I , ,\ -', )cos (a-b):'' I
v30 ;
.3
4
Icos(a*b):n.
4. Calculer les nombres trigonométriques de 15o ,75o, 93o i 20", 30", l0:, 40", 5o.
LZo,48o, 3o,
,
50 Calculer les nombres trigonométriques de
h,: + - +
,r-oæTCæ
er ûe
LZ: Z_l_ O. 6. Sachant que tg a et tg b sont les racines de l'équation nz * pû + q: 0, calculer, en fonction de p et g, I'expression sina (a + b) +p sin (a t ô) cos (a + b) + q cosz (a * b). 7. Démontrer I'identité sina sin (ô c) * sinô sin (c a) tJ. Vérifier les formules suivantes :
l6 sin 20o.sin
.
+
sinc sin (a
40o.sin 60o.sin 80o
-
-
3,
t6 cosz0o.cos40o.cos60o.cos80o : l,
I
-
^:_ îZ&. - a)_= $ln
tgz (50'
9. Simplifier les expressions
:
+ c) sin (a cos(a*b-c)+ sin û sin (r + y) -F cos (n-y) cos (b
sin(æ-y)fcos(n*y)
b)
b)
-
0.
NoITTBRES
aRc.
TRrcoNouÉrnreuns DES sous-MULTIpLES D'uN
+ arc *g * + arc r* à :74, 1,1 arc tï,àp ,l Arc tgi,,-l +L ll. coszæ -Z costr cosa cos (a * n) + cosz (a * est indépendant de n.
lo.
Arc tg
47
à
12. Calculer tg 3a en fonction de sina (a est du
æ)
3u quadrant).
CHAPITRB Y
Nombnes tnigonométr.iques des sous-multiples d'un erc,
S
f.
cAs eÉn ÉRAL.
Représentons un nombre trigonométrique quelconquc de l'arc par la notation générale l((a). 98. Problème.
-
Catculer
les
*\ t" \rn/
sin nombres îC(
du nombre lÇ\a).
o,
fonction
- On pose a, - mb oa *rn - b. On écrit la formule donnant ïLr(a): T(rlttzb) en fonction des TqD. On joint à cette formule Règle.
les cinq formules fondamentales entre les
97,(b). _On a" ainsi un 9I(b), que I'on résoud. Discussion. Il y aura, pour chaqtre )L(b), 2M ou /yt, valeurs réelles et diftrentes. En effet, à un lÇ(a) donné, correspondent les arcs : qr : Zkæ * q. Az:2kæ, { P, p ayant une des trois valeurs : (æ - a), - a. ou (tt * a), suivant que 9(r(a) est sin 0,, cosA ou tga.,.
système ds six équations à six inconnues, les
Donc, b
- #a
pour expressions
:
br-&r.:k'n + 'rnlnrn 0'' b,ernnù'ln - : ltzn +
a
ri
P.
â peut prendre m valeurs différentes pour lesquelles Ô, prend m, valeurs diftrentes ; il suffit de faire successivement : k: nln, nrn + l, nrù * 2r.,. wïù * pr... nmi{ (m - l).
48
coURS DE TRIGoNoMÉInTn.
bL prend les valeurs successives znæ
* rn *,
...ZnT'
:
++rn + rn+,
znæ
Znæ
I
6)2æ o -r|
rn
q.
n'"'
9æ.
d'.
+' 4P2'rn.' **ù""Ztt'æ +(m- t)A+ t
De mème pour
rn
bz. I'n
-::;
Les rn valeurs de b, difièrent chacune de la précédente, de
celles de b, également; la valeur initiale pour b,' est 3 : pour b,. P' 9ryù'rù Or p # a; donc toutes les valeurs sont différentes et sont en nombre 2m. Néanmoins les arcs b, et les arcs brpeuvent être supplémentaires ou égaux et de signes contraires, oo encore diamétralement opposés.
Pour prouver ce point, nous devons prendre un cas particulier
:
Si lLr(a):sina, p:N-o". Les valeurs générales sont alors ô,
:
pfr + #
+
/,y2ç
b,-2næ+' qT I rn r'7rù +*-alu Nous allons voir
bL*b,:Zttæ + Si rn est pair, lz (p puisque
b, +
que dans ceriains cas,
2(p + q) +
(p+t)fi+
+ q) {- L] #
1
bz
:
Zkæ
+
lE.
#.
ne peut pas être égal à
7Ë
n'est pas entier.
Mais si rn est impair, er prenan t p * q : no-l on obtient b, * h, :Zltæ f æ. Or, si deux valeurs particulières sont supplémentaires, elles le seront toutes deux à deux, puisque, pour pt:F retqt:g*t, on aura encore b, + bz f)onc, si I'on donne sina,
il y a pour sin9,Zmvaleurs
difiérentes
si tn est pair, rn valeurs différentes si m est impair. 620 bn + br est toujours différent de Zkæ.
Car l'égalité b,
*
b,
impossible puisque 2 (p
:
2kæ
*
+trq[+ I
lz (p
+
q)
est impair.
+
rJ,#
-
Zktæ
est,
N6MBRES TRrcoNouÉrnreuos DES sous-MULTIpLES D'uN
I)onc, si I'on donne sin a,
pour 30
cos
49
it y a toujours 2m valeurs différentes
A'
*.
br-brpeut b,
,
aRc.
être égal àZkn bz
-
:
Ùkr
+
f
æ.
LZ
(P
-
'rn - Ll:'
q)
Si m est pair, cet arc ne peut pas être égal à
æ.
Sitttestimpair,€[prenantp_8.:ry,b,_b2-2k,nfæ. fr]
b, ont même tangente. Donc, si l'on donne sina, iI y a pour W*,2m valeurs si tn est pair, m valeurs différentes si ra est impair. On examinera de la même façon les cas où I'on Exercice. .donne eosa- ou tga. Si, en même temps que lLr(a), on donne la valeur Remarque. Dans ce cas bt et
1??,
-
particulière au * dont on désire les lignes trigonométriques, une rn seule solution sera admissible.
2.
s 99. Problème I. en fonction de
cAs PART|cu
Calculer les nombres trigonométriques
-
a- cos22:lJzsin'* --- 2 Z
sinfd'
,d'oti
cos a, ,d.'oùr
-
cos
en résulte
:
lL-cosa. :eV-r:' cost-2 2?-
:2-
cosz vvv
? 2
(r)
- I^
l!+""'"' t ' z!-e't V--
tsi:ry-*,Vffi
- A. Réali,té des ra,ci'nes. trouvées sont réelles. valeurs donc les trois I;
Jo DtsCuSSIoN Ar,CÉsRIeUE.
Couns nn TnraoNoxÉrnn.
(z)
.A'
cost
[cos a! (
,Qt otz
cos a.
cos
n
Ll ERS.
(B)
50
couRs DE TRrcoNotuÉrnrn.
B. Sàgnes des ra,cines. Les deux signes conviennent à nombres trigonométriques. C. Grandeur des raci,ne.s. lnl
Donc
lsin#l
t
t .t
< l, I *
Puisque fcos al
-
lt.-#l <
t.
Wl
Pou'
cos
a
des.
{
Z"
toutes tes vateurs
conviennent.
D. Soluti,ons étrangèr"es. Aucune solution étrangère n'a ét6 introduite au cours de la résolution. 20 DtscussloN TRIcoNouÉrnIeuE. Quand on donne cos a, on ne donne pas a.
Les arcs a sont représentés par les formules
At:2kæf a
et Az:Lleæ-d.;
, d' n*Z %:k Z
d'oir
:
-, et
Q', 7. Z:ll,rv-1-
d-
k peut être pair ou impair, ce qui donne les quatre valeurs
(Znn+* -r
:
tZt 2 +:\'nn-2 +':\"'' z lZn-,-tq. z r/,næ,t?i-2.. -T:æ-r q lyr- t.r_! Et par
s
a
ûteu'. a
smz .
srrr
4.,
2
:
.a ,sm .a
sln
.d.
srn
z
t
a
Io! "o2
a
,d t8z
cos ., <)
f
cos
A.,
2:
-cos6)'t
io& "oz -
a COS;
_tg,a
Ét
_tg
a
t
-cos2
z q.
z
II y a donc poLrr chaque nombre deux valeurs égales et de signes contraires.
- Étant a'donnê un atc ' e, - 2kæ * e, les diverses déterminations des arcs f auront leurs 3o DrscussloN oÉonrÉTnleun.
-
Lemme.
extrémités au point Br milieu de a et all point Bz diamêtralement
opposé à Br (flg. 23). i En effet, les diverses déterminations de a s'obtiennent en ajoutant à d. un nombre entier dc circonférences ; donc, les diverses déter-
minations de
i
s'obtiendront en aioutant à
i,""
nombre entier de
NoMBRES TRIGoNoUÉrnIeuEs DES sous-MULTTpLES D'uN
demi-circonférences
; si ce nombre est pair, I'arc !
mité confondue avec celle du
.) *,
donc en Br; si ce
uur^ son extré-
ol-nre
est impair,
ttt
' I'extrémité de
a
sera distante de I'extrémité de
;
férence, c'est-à-dire en P,2. Soit cos a,: ?7t, (fig. 23). Les arcs
Ar et en
aRc. 5l
Az.
i
de Uz circon-
a auront leurs extrémités ?4,
Les arcs
E
en
auront donc leurs
extrémités en Br, Rr, Bs et Bn i Br étant au milieu de OAr, Bu
--t 1l.t I
11
/
a-
'-: I'r^
-
2
Frc.
bx; -r--l rl l'l---J
-*.r.
|
,,4
étant au milieu de OOrAz. Par conséquent 84 sera au milieu de OAr, c'est-à-dire symétrique de Br, et B, B, B, Bo sera un rectangle ; par suite les arcs a" auront deux sinus égaux et de
!
signes contraires, CM, et CMr; deux cosinus égaux et de signes contraires, Cl{, et CNs; deux tan-
23. 4
gentes égales et de signes contraires, OT,
et OTr.
Remarq?,ce. Si I'on donne g en même temps que cosa, une seule solution est admissible. On verra facilement dans quelle série figure I'arc
I "t on prendra h'/
les valeurs correspondantes. Exemple. Calculer les nombres trigonométriques de I'arc
-^-r^--1 g sacnant que rr,
COS
ir==Vr-. n
z
Catczrler les nombres trigonométriques dtT de sina.
100. Problème IL
en fonction
sina-sinzl:zsinfi"ori
(t)
I:sin,fi+cos'T.(2) Additionnons et soustrayons (l) et (2) membre à membre: (rio fi+cos i)'-- I f sina, d'oir sinlf cos l,: e Vl + sina (3) ( a a\2 t . (srnZ-cosZ) - I-slna,
a
smZ
(r
-cosZ:
e'Vl
-
sina (4)
52
couns DE TRrcoNowrÉrnm
Additionnons et soustrayons (3) et (4) membre à membre
sin$:L(. ln
a, t( E: z ['
cos
:
-f;", * VËffi) er
*sinq,-el
et par suite : n..& _ e Vt UEZ:
+ sina * e'\[-
sina
_ \fTdrna :@
-i-
lyf sina I sina
ee'
-
10 DrscussloN
quatre pour
al,cÉsRleun Il y a quatre
"orf;
A. Réalité.
lsinal (
B.
I ; donc,
Signe.s.
-
et deux pour
valeurs
pour
sin$,
tgi
Toutes les valeurs trouvées sont réelles; en effet,
It
sina
>
0.
Les deux signes conviennent
à
des nombres
trigonométriques.
C. Grande?.rr. absolue, stnf, et
-
Pour être admissibles,
"orf,
soient
de ces deux nombres est
:
Élevons les deux membres aLt carré 1
ou
ou encore
+
il faut que, etr valeur
+t-
*
:
Vl - sinza 14 2+2lcosal<4 lcosal < l, cc qui est vérifié.
sina
sin a
2
D. Solutions étrangères. - Aucune solution étrangère n'a été introduite au cours de la résolution. 20 DrscussroN TRrcoNoivrÉrnreun. On don ne sma; on ne donne - par pas e,. Les arcs & sont représentés les formules a
e:\
t zkrfI a--
I
zn** æ - d.
\'À \"1{ d,Où
*: 2
\u"+i
I u*+i -,
a
D'UN ARC. 53
NOMBRES TRIGONOMETRIQUES DES SOUS-MULTIPLES
pouYant être
pair ou impair :
lz"*+i
iln sr:
l(r-- ,' r, +; ,q & lznæ* 2- ) znn{: Y -'-" ' 2 2
- si: iin
.a srDz:
I
a
ht ht
-co -2d.
lznæ+T-z
2
I
le
.l
I cost lu. _ l-cost A'I :1 I
d. I
1S:
2
,4, \92
I
-
lco,1gl
srnz
lco,1si2
2 q.
I
DrscussroN cÉouÉrnreun.
So it SID4
-
.l' E
/
|itr /
D.C i/l/l.z ztl
'--
?7?
:l =
CE
(fig. 24).
/
-'I
|
t,
rJF
Lftt
,l
rlri
Frc.
Ar et Az sont les extrémités
"rr,
/
:
/B 3
q lt-:
extrémités des
q.
smz
I 3o
a
tg: 2
d.
ta
a
2
co OS '- c) ,,
fr3æd.
cost
q
2
?, z
24.
des
arcs
a; Br Be Bs Rl sont les
54
couns DE TRTGoNoMÉTRrE.
Br est le milieu de I'arc géométrique Bs est le milieu de OAr. Donc,
oB,
puisque
ArO'
: : Q*' 222 9g -
et par suite
:
OAr.
: OA, :- OOf OAr, 9& : oP oBa PBu ;
DrB,
:
BsBa
:
-
-
CDr.
il y donc quatre valeurs pour sinf, égales deux à deux et de signes contraires; les mômes quatre valeurs prises dans un autre
ordre, pour
et deux valeurs pour
"orfi, R,emarq2re. Si l'on
donne
pour chaque nombre.
{0t.
Problème
III.
De
tga
tgz
là on tire
:
une seule valeur est admissible
Z,
Calculer tga
d'où
a'
tgl, oT, et OTr.
Wl
en fonction d,e tga.
2wl tgzqz
1- Wrl,
fi+zEl -
tga,
-
0.
,A'
t8
lo DrscussroN L. Réalité.
-
z: -t+rVt+tgra. tga
ar,cÉeRreun.
Les deux racines sont réelles puisque
I+
tg,a.
> 0.
B. S'àgnes. L'une des racines est positive et I'autre négative, puisque leur produit vaut
C. Grand,e?m.
-
tg
- l.
l,o'u
pas de
limite; donc à ce point de vue,
les deux racines conviennent également.
D. Solutions étrangères. En chassant le
t - W'1, nous pouvons
dénominateur
avoir introduit lcs solutions de l'équation
fu'*-l:Q. -o2 A or,
' tg
cc
Z * t
t
t.,
..
. r
a,
n'est pas solution de l'équation qui donne tS Z; donc nous n'avons pas introduit de solutions étrangères.
\A
NoMBRES TRrcoNouÉrnreuEs DES sous-r\[ULTIpLES D'uN
On donne
20 DrscussloN TRIGoNoUÉrnreuE.
pas
ARc,
56
tga. On ne donne
o. Les arcs a, sont représentés- par les formules :
rgi : I 2kæ* a d,où g:\u"'+i d,cù r*g-l t8 2: I n, +T, +îu z: I cots$. I zlzn | * t' Ùu
æ
30 DtscussloN cÉouÉrRleun.
> 0 (fiS. 25).
- Soit tga:r/ù, et par exemple
Soit OT
:
a
tg a. Les extrémités des arcs
sont Ar et Az I donc, les moitiés ont pgur extrémités Br et Br, Bs et 84. Donc
wl=:
orr
et rsl- orr.
B, Bn est perpendiculaire à Br Br; en efiet,
OAr:
OAr
t
+;
circonférence
;
donc Frc.
Remarque.
,a
pour tg
OBr-OBr+lquadrant.
25.
-
Si on
-a donne
;,
une seule valeur est admissible
z
102. Problème IV.
.aa a etc., , e%
i,;, fr
-
Calcu,ler les nombres tri,gonométri,ques de
foncti,on de I'otn des nombres trigonométriques
de a. L'application de la méthode générale conduit à des équations d'un degré supérieur au second, qu'il n'est pas possibld de résoudre par les procédés de I'Algèbre élémentaire.
(a\ en fonction /a\ ' rction des *l; I'on connaît '* )r QUo lZ ) êt en fonction de !X,(a) ; puis les *G) en fonction des *(i), on calculera les 9[
ainsi de suite. 103.
Théorème. Les nombres trigonométri,ques de
d,es foncti,ons
rationnelles d,e tg?,.
a, sont
couns DE
56
TRTGoNoMÉrntn.
Nous connaissons la formule tg a
:
zwg (r)
I
W',l
D'autre part, sina
2'
- z sinficos l,:ztg|ucos=?r:
a,
(zt
#.
Par suite,
sina:-. t - rg'l, [gA r , ,rz9 rtïg z
wùSw.:
(3)"
EXERCICES.
l.
Vérifier fu, égalités suivantes :
tgua-tgQ,:affi. tg}a*séc
,
Za,,:W. cosa-sln4
* cos 44. * cotgza : 2? -1-cos4a sinàa cos 0 a, r + cosza x i + cosa - ts Z tg
ra
sin 7a sin 3a sin Ba
-
sinz1a
-
slnaàa,.
+ a) ,in (î - o)' [$ \o/\o/ a\ . cotg , (æ. a\ : sêca..
4sin a sin
-
,'(æ + ** (a =z)$ 2. Sachant que A +
B
llIlIt ts;a tg ;B *
+ C:
(; + ;)
200o, démontrer les formules
:
;a' ts2c + ts2B tg ;c - l. sin 2A * sin 28 + sin 2C - 4 sin A sin B sin C. cos 4A + cos 48 + cos 4C + I - 4 cos 2A cos 28 cos 2C. tg
3. Calculer sinfr en fonction de tga.
- Discuter.
È
4. Calculer tr, îombres trigonométriques des arcs l5o et 7o3O sachant que sin 30o :
) )
*.
TRANST'ORMATION
5.
DE SOMMES EN PRODUITS.
Calculer les nombres trigonométriques de
tgZa
l6
i
57
sachant que
- Ë.
6. De la déduire
relation
cos a
WlrlD fonction de Wg.
7. Les angJ.es 0 et u vérifiant l'égalité démontrer
la
:
(1 +ecos0)(l-ecoseo) formule :
w,*:-w,1. 8. Démontrer que l'on a : Zarc tg
àf
arc tg
+
: î.
CHAPITR}] YI
TnarnsfoFlnation de sommes en pnoduits. S
I.
TFANSFORMATION EN SOMME D'UN PRODUIT
DE SINUS ET DE COSINUS, 104. Des formules
:
+ b) : sin a, cosb + cos a sinb b): sina cos b - eos a sinb cos (,t * b) : cosa cos b - sina sinô tos (a b):cos(' cosb + sina sinÔ on déduit , : sirr (a * ô) + sin (a - b) Zsina cosô. sin(a +b) siin (a-b): sin(a + b) * sin (b a):2sinb cosa. -cos (a + b) + cos (a - b): Zcosa cosô. cos (a - b) - cos (a + b) : 2 sin a sinb. l. Un doub'le produi,t de cosinus est égat à la sornwùe d,u sin (a sin (a
cosinus de la solnrne et du cosinus de la d,ifférence d,es a,rcs. 2. Un double prod'uàt de sinus est égat ù ta d,ifférence d,u cosinus de la différence et du cosinus d,e ta somme d,es a,rcs.
58
COURS
DE TRIGONOIIIETRIE.
TRANSFORMATTON EN PRODUITS DE SOIYIMES s 2. ET DE DrFrÉnENcEs DE stNUs ET DE costNUs. 105. Si dans les formules précédentes on pose
a*b:P e,--P!q 2
d'où
on trouve : sinp + sing
et a-b:I eu u: et b-P-q2
:2 r6t-8.cos ry
sinp-sing:2sin rycos
+ cosp f cosq : 2cos rycos ry L)
cos
q
-coslo
:2 si"ff
rtoÇ.
l. La sorn?ne de deua s'inus est égate au do,uble produit du
sinus de la
demi,-sorn???,e
par le cosinus de la demi-différence
des a?"cs. 2. La di,fférence de deun sinus est égale e,u double. produi,t du si,nus de la demà-dàfférence par le cosinus de la demi-sornrne des a,rcs. 3. La solnrne de deun cosinus est égale a,u double pt"odui,t d,u cosànus de la demi-sorn'me pa?" le cosinus de la dem'i,différence des a,rcs. 4. La différence de deun cosi??,uE est égale au double produit du si,nus de la demi,-somme per le sinus de la demi-différence des a,rcs (en ayant so'iu, de soustraire le [ut' erc du 2d). 106. Ces règles permettent de transformer des expressions telles que les suivantes :
q) + .i" (] \Â/- ./ /P-a\ cosiit; ' + -E#)'z ) -.-rio(t\; TJ sinp + cos F : sinp {- si" (} \Â/- ô./ : zsin 14 cos (; - p) : Vt cos (î p). sinp
1*sinp:
+
cosq := sinp
-'" [ * sinp - z (î +ï)cos 2,i",(î * #): z'o,,(î _ l).
sin
(; -2\ 2,)
T&I,NST'ORMATION
DE SOMMES EN PRODUITS.
59
L07. Si nous combinons les formules du no {05 par voie de division, nous rrbtenons :
sinp sinp
* -
2sinrycosry
sin q sin q
2sinÇcosry
sinff rr"ry wry
"*ff
cosry
h,
l1 sinp * sin q _zsin i(P cos P + cos q 2cos àro
* cos çI sinp
sin
+oP-I -o c)
*
q)cosà(P
+ q)cos àro -
q _ 2sinlro +
q)cos
*W
a) q)
- tgLr, + q)
* q)
2sin*o+q)sin|@-q) -
cosp
sinq
,_L
- sinq: cos q
cotg
slnp
,
cots
*fo
-
q)
ffi-tgà(P-q)
sinp
-cosp
^^
I
à(P
+ q)
cO;S{-cOS/0_to.t cos q
+cosp
t
".;(P + q)tsà@ -
q)'
108. Lorsque I'on a à transformer en produit une somme de plus de deux te:nmes, or les groupe par deux. Exemple : sin l\ * sin B + sin C sin (A + B + C) : p.
sina
-
sin(.\
+ B + c) : -
zrt"Tcos(n *
ry)
- 2sinrycosÇt B-C cos(^+P+C\l P-2sirB+Clf)J' 'z sinlB
d'où
-
*
sinc
LcosT
\
/ B+C\_6r^:_A+B^._A+C B-C cos-T -cos[^ + T)-zsin=fsinf d'où
B+C.A+B stn=f. A+C P- 4stn--sm ,
t
60
couns DE TnrcoNoruÉrnm.
Appliquons cette formulo aux arcs cosA -f- cosB
100"-4, 100"- B, l00c-C
+ cos0 + cos(A + B + C)
B-fc :4ct)SÀ+BcOSa+c coST' Z Z Si A+B+Ç:200", ces deux formules deviennent: .
sinA cosA
s 3,
* sinB + sin C -
+
cosB
4cos
f .orf ror +t
+ cosC: I - 4sinf sinf
sin
+.
TRANSFORMATTON EN pRODU L|GN
E8 AUTRES
109. RôgIe. et du cosinus. Exemples.
-
QU
tTS DE SOM M ES E LE St N US ET LE COSI N US.
DE
On remltlace ces li,gnes en fonction du sinus
tga
oin0 , sinÔ *teb-r.*+ffi:
sinacosb cos
+ cos asinb acosb
_ sin (a -l â) cos
acosb
tsa-tg b -?lg-4 cos acosb tga*Lgb_siq(a*b')
W-tg6: sin(a -ô g) cotg a +cotg b '-o" -+g+ sinasinô tga * tgb__ rE u6'atgb. cotga* cotgb-
séc
a *sécô
séc
:*
a*tEa: ' v
+
# : lffi## :
(a * b)
cos
1*tgatgb_cosacosD*sinasinÔ ' cosa cosô
ffi =
"'
a*b
HJJ:;Z-
I cos4*sina-1-l-sina cosa cos0 -"t"'(îÉ) cos4
1*tge,-tgi*tga,-
'{ei'): 'i"(ï=:")v, cos
|"os
a
a-b
cos
4
DE
TRANSF'ORMATION
SO MMES
EN
PRoDUITS.
61
/
*J t;+ "). (æ \ l+tga j-ts(;+o)' t tga \ inTrS
in
, 'rl
\-r
d'où
S
cos 0
\4
sin a
") : cosz a, -l- sinzr.r :ffi,' 2
*tga: .ff + sinacosa sinza ZcosZa :-:-cosza cotg a-tga:[9$-U* cos ,, sina- cosa stn?a srn 4 cotg a
AOS
CL
tgZa
TRANSFORMATTON EN MONOM ES D'EXPRESSIONS
s 4.
QUELCONQUES.
EM
PLOI
D'I NCON N U ES AUXI LIAI RES.
Proeédés génélr&rrx. Soit à rendre ll0. l"u RègIe.
X
:
monôme une expression A + B, dans laquelle A et B sont deux monômes de même signe,
,B\ x-^(r,/ +E) B i:
Posons
il
tg'?'
(r)
X-A(l+tg'?)-Aséczg coszca ? est calculé à I'aide de l'équation
vient
Discussion.
déccmpose en deux
(2) (1)
qui se
:
ts?- +
Vi et
B et A étant de même signe,
ts?: -r YÀlB--
R
i .*t positif
;
tous les nombres réels
étant des tangcntes, il existe toujours un arc ?o compris entre
0 et
l,.)
tel qlre
tg?o:+VF
hl
On aura donc toutes les valeurs de g satisfaisant à l'équation
par la formule d'où Donc
cos?
?:kæ*?o et cos29 : cos?o * -
x--cos'f -{
(l)
cos'?,.
o
On prendra pour ? la plus petite valeur positivc satisfaisant à Ia
relation
tgzc (vrlA
: R=.
couRs DE TnrcoNouÉtun.
62
2" RôgIe. Soit à rendre monôme une expression dans laquelle À et B sont des monômes de même signe.
-
lo Soit
lal >
xn vient :
A
B,
^^
(1)
X:A(l -sinz?): Acoszc.
et
siny: + VT
(2)
(I) qui donne :
sine: -VÏ.
B et A étant de même signe, et lAl
donc
-
lBl.
g est calculé à I'aide de l'équation
Iliscussion.
?o
-
\' L) ^(r-P). I : sinzg
Posons
Soit
X
/\
I un arc compris entre 0 et
: f,, tel que sin c9o
*\/l
Tous les arcs ? satisfaisant à la form.ule (1) seront représentés par les formules :
?:ktr*fo
coszg:cos'?'. t- - + cosfo et DoncX-Acoszgo. On prendra donc pour ? la plus petite valeur
d'où
COS(D
positive satisfaisant
2" Soit
à
la
B
relationstnsç :
À.
lAl
a\ x---B(- - É). \1
pos*r? sineg, onnoseraA on
f,
X--Bcoszgo.
d'où Remarçlue
I. -
Remarque
If.
on peut aussi posut
f
oo
*-
coszcg.
- n arrive souvent que I'on ne peut pas voir si
lAl >ou
on
III.
Si I'on ne connaîb pas les signes de A et B,
x
pose
d'où. X: À *
:
tg o,
etga)
+
À eB
-
A
(l +
AVâ
tt" (??=l','). COS
a
TRANSF'ORIIATION
Lr,r,. Bu
Rôgle.
DE SOMMES EN PRODUITS.
63
Soit à rendre monôme une expression
x:a*Bto...*K. On rend monômes Xr: A * B
i::1:*
1
x - Xr,* K.
Il est évident que I'ordre dans lequel on prend les termes A, B, C..., est indifférent.
{e Règle.
Soitp rendre monômc I'expression générale A*B* r... * vw
\r .\Af*Br*....+VW
On rend d'abord monômes les deux radicatlx
:
Y-a*bt.... Yl- al* bl+.... Puis le numérateur et le dénominateur
:
z- a*B*.o..+vY
zt- af* Bt* .... + V7 \ZZ
et on a finalement
^:
zt'
Proeédés partieulieFso ,,12. Soit I'expression
On aura
d,où
X-
H+'
À:ffi
\r a(t*i)
on
pose *:q?
x:=+Ëi:ffi:ffi sin (50" + :ffi:tg(5oc+.9)' ca\
ll3.
* B cosa. on aura X - A (sina + * cosa). on pose * x:a (rioa+*H.oro) d'où cos? / \ e siq (g * ?). : *cos? (sina cosc + cosa sin,.g) \ cos ? Soit I'expression X -= A sin a
64
couRs DE TRTGoNoMÉrnru.
1,r,4.
Soit I'expression X
si lal
-
-
2 sin ?
A
+ sina.
yc cos ?; zz
o.
si lal . ll5. Problème. - Rendre monômes les ra,cines de l'équatian axz * bx * c -- 0, dans taquette x est',un nombre trigonométrique d,'un a?"c inconh%, e,t a, b, c, des rnonôtnes tl"igonomé-
conn'Lcs. +Vb, - Aac ,,: -b -Vm ,>.t _-b w:-r*W
trùques, foncti,ons d'ar'cs
10 bz
-
:ïi
4ae
calcule pas.
:0 : ût : firt Le problème est résolu. - 4:e,c 2a - !. 30 b2 - 4ac Ire MÉrHonn. I. c g). ( : d'abord monôme le binôme R : bz - ac vbz \^, - br) 4ac Posons : pr.risque0 ( #:sinzcs' eû ff .-I; 20 bz
d,où
ï:î:î:;:sre' I
ût--ôtl4costi 2a
et nr- -b
!l
cos ?
2a
! z(L-bcos? : -bftgglr er nn: h e -za b l-cos? "nsing ouencore (nr:-AX ou
ær
lfcosg b fr>:-à b x' ---:-Acos'..â. I[. c
l
_"?
-
posons
bz d'où R: cos2g W:-tgr?; , lbl , lbl *lt --a ' -l par suite : :xt et n": :2at*tl 2a c:oz? *â Q ou ûr: --42acos? cosy et ûz: - 2a cosg-
b
TRANSFORM.ITTION
',ou encore
DE
SOMMES
r
cos?
lYr wl-
-
I
EN PRODUITS.
n-
OD
sin'à
-b4 COSa I
-a ùl w2-
-b.l*cos? :-u"o"t,. 4 COSQI
I
116. 2. MÉrHoDE.
- fii et ntr satisfont aux relations ætfi,
_
9
(r)
A,
fi' + fiit :
-2.a
l. c > 0, Les deux racines doivent être
(2)
de même signe.
çt- r\Ærs?
Posons
(3)
l; nll w ^t --sVàcotgc
d'où
* li (@ç û' + ntt :- eY=o(rg?
(4)
cotgl,: -2 * cotg'ç)
-
a,,
Donc, e - + 1 ou - I suivant que b < 0 ou ô De cette relation on déduit t Æ . 2 :lbl V a, sin 29 a,
ou
sin2'9
-W-
(5)
Les relations (3) (a) et (5) résolvent la question.
ll. c < 0. Les deux racines
seront de signes contraires.
Soit ætt la plus grande en valeur absolue. Posons
ffit
-
fitv:
d'oti
n'+ n'Ït :
f
e
e
lrts?
fgcotgç ,lgcolg? - tgf)
(6) !
(7)
: -1-
Puisque cotg ç b Couns on TnrcoNouÉrnlp.
5
66
couRs DE TRIcoNoMÉrnm.
Cette relation donne
,Va rg2ro a
r /lsl
_o"r tsz?:?Wl.
d'où
.
(8)
lbl
Les relations (6) (7) et (8) résolvent le problème. EXERCICES
I,
Rendre monômes les expressions
I+
sina * sin 3a * singa - sin 5a; ts (a + b + c)- (tg a * tsb * Isc)
;
f cosz b + coszc * 2 cos e, cosb cosc; ts@-b) *tg (b-c)+tg(c -a); sin 32c * cos 26"; sin 70o * cos 40" ; sinza - sinzô ; sinzA - coszb ; sina cos a t sinô cosô; cosza,
sina*sin?a*sin3a. 2.
De la
formule sinr * siny -
sinæ siny
déduire (*r7-sinry)'-1. 3. Prouver que I'on a, quel que soit fi
,(*+ +) ar/ * \ / *cos (*
sin
(n \
:
**) - o' '
3)
o-\
-\2
1
4æ\ / *î ) f cos(* + .r/) :Q. ù/ \ \ " 4. Sachant que A + B + C - 200", rendre monômes les expressions sinA f sinB * sinC; cosæ
tgA+tsB+tsC;
sinzA+sinzB-sinzC; cotg
ào
*
cotgàu
*
cotglc.
TRANSFORMATION
DE
SO]VIMES
EN PRODUITS.
5. Sachant que A+B+C-100", démontrer la formtrle tgA tgB + tgB tg0 + tgC tgA: I
67
;
rendre monôme
cosA+cosB+cos0. 6. Rendre monôme I'expression g'- A cos (rf J- o) + B sin (r/ dans laquelle
t
est
+
p)
la seule variable.
7. Rendre monôme I'expression
Vt+a-Vt-o VI+alIt-a dans laquelle
8. Étant
Q,
donnée
rendre monômes
:
-:
011234.
une suite d'arcs en progression arithmétique,
la somme des sinus, la sornme des cosinus, la somme des carrés des sinus, la sotnme des carrés des cosinus.
LIVRE II EQUATTONS TRrcOrrOtU ÉTRTQUES
CflAPITRD PREMINR
Tables tniEonométniques et loganithmiques. coNsTRucTloN DEs TABLES. s t. On appelle table trùgonométrique l,ll . Déffnitlon.
un
tableau donnant les nombres trigonométriques des arcs. Ceux-ci y fi.gurent mesurés en degrés ou en grades. Dans les calculs courants on ne se sert pas de tables trigonométriques; on emploie ptutôt des tables de logat"'i,thmes, qui donnent, en regard des arcs, les logarithmes de leurs nombres trigonométriques. IJne table de logarithmes trigonométriques se construit à I'aide d'une table trigonométrique et d'une table de logarithmes pour les noinbres. Nous allons exposer la construction d'une table trigonométriQuer dans laquelle les arcs sont exprimés en grades. La construction des tables repose sLrr les théorèmes suivants :
ll8.
I. - [In a,rc a cornpris entre 0 et f, entre son sirrus et sa, tangente. Théorème
r
Soit OA
-
(L (fiS
est
compris
. 26).
I{ous pouvons écrire les inégalités surf .
triangle
CAO
sect. CAO Passant aux aires
:
11l ;CO.BA <:CO.OA <:CO.OT
Frc.
26.
l{9. Théorème II. lorsque
a, a,
zzz BA
, sina tt-,tga ont pou?" limi,te I ff T
Les ?"epports
pour limi,te 0.
69
TÀBLES TnrcoNouÉtnreuns DT LoGARITHMIQUES.
Remarquons d'abord que ces deux rapports sont indépendants du signe de a lorsqu e lal
Le théorème
I
ai; il suffit donc d'examiner
donne
sina
or, sina > 0;
le cas où a > 0.
ht
(
a {tga;
donc,
!
On sait que
l>tilo>cosa. a, : I.
Or, une variable qui est constamment comprise entre une constante
et une autre variable qui a cette constante pour limite, a la même limite.
a\I r. ----" lim(/sin
Donc,
) sina. a, . I tga wl
De même, puisque tg a
\ a ,/o*o
:1.
0,
t -tga r ou cosa>î lim f+=) : t; e,/ o_.0
or,
\cos
lim/l'ff\ a
donc,
./o*o -1. d,i,fférence entre u,n
e.q.f.d.
\
120. Théorème
III. La
arc
(O
\,
a
"
et son sinus est moindre q.ue le quart du cube de I'a,rc,
0< a-sina aT-
C'est-à-dire sina
-
zsinf,cos
or, d'où
l:
rsl> i sinz
I
donc,
-
ztei('-
\
Donc, ou
z4f;cos,l,:
sin
a)
a,
sinz
ztei(r-
et sinfi < i.i i, r-l-
si',fi) > zi(,
- l, 0< a,.
9,
- i)
d'ailleurs sina
sinz
si na, ! I
1a;
?),
a î)
70
couRs DE TRrçoNoiuÉrnrn.
a
Corollaire.
est une valeur approchée par excès de
une erreur moindre que
sin a,, avec
l.
t21,. On établit, dans le cours d'Analyse, le développement de
en Lrne série, fonction de n:
sinr ,L_L_L_
sin;r
nu +{-{ + ... -n1-t3-rE-Tï
Nous venons, pâr un procédé de fortune, d'obtenir deux valeurs : u 'et (f æ æ3\) upptochées de sinæ ; seulement, la seconde valeur
\ -7 +/
n'appartient pas au développement de sinff. I{ous allons démontrer, toujours par un procédé de fortune, que I'on a également les relations
fiûgfr _iE
I
Appliquons à sin æ,
la formule
n
vient
:
,ir
l,:
,o#
--
3 sin a
sin 3a
...
.
- 4 sin3a. fi ^fi sinæ - Ssir)5 - 4slnr5 ^fi Bsin!:Bzsinfi 132 4.ôsln"3' 3 --,neci ôô '- fi ---; t ôo ' nC) 39Silt 'f - iiù Sfn +.ô= SIII" ',.q æ *
}n_I sin
gnsin
#:
S
-
4.gn-' sin'
#,.
Additionnons membre à membre : sinæ
I:
-snsinS -42
fi+...* gn-'sinl #ù
(rin'f
+Bsina fi+Bzsins D'où, remplaçant les sinus par les arcs :
r'
: [(i)' +'(#)' +
ou bien
"(#)'
+
+ sn-'(#)']
+
{- (*')"-'] r' : (i)'[' * ] + (#)' +(])' et B, sin &- 4Z' ( sin æ { B'sin #" a g- # ou æ.
TABLES TRrcoNonrÉrnreuns ET LocaRrrHMreuES
.
7I
Faisons croître n sans limite. Le ler membre est une différence de .deux termes ayant chacun une limite :
/ \-
sir
gn. æ\ : lim (r **rin $) tr \* "n *) "t'"/n*a
M-,-r\ lim "* (B',srn ,r?? /
tLu wntim
- fr i -o T I'_n
r- I /r\z+ ... + rl\ n,-tl
lim l-r + + L vô
(r, \v/ )**_:,-T J, r_o
[r, \v/
fi
s"
Ë.
Donc, ce I"" mernbre a une limite, égale à la différence des limites 'de ses 2 termes; or, cette limite ne saurait être sinæ,car la différence
>t- > croît avec rL. on a ennn
:
æ
ou I22. Théorème
I
est
- 4(i)' $ .
IV.
sinr
y-f r E\
I
Les cas'inus d'u,n a'rc cornpris entre A et
tui,-même cornvris entî e r
Nous saYons
( û,
-T et I - I *#.
que cosa-_l-Zsint*; Z'
et en vertu du théorème
précédent
:
a, I (a\t
z- 4\z) rc -ot\' \Z-gz)
D'où
a, -a
\v^s z \
Q'*t-Æ 1- TT i6-@ 4z ou enfin r - .T
4
.et
n2
'€. -L Corollair
&2 - 1 est une valeur approchée par défaut 6a .coso, aYec une erreur moindre que 16'
tLg. Le dêveloppement de cos
û
cos
-g -{
rr en série, fonc[ion de fr,
*ry!
de
est
-gu
Les premières valeurs approchées de coser sont donc rationnellement
?Jo:û, ' t,c\:l-E' 2rr:l- gz =-[g-1,
ocz:l-É*?+t. ,E
72
couns DE TRIGoNoUÉtnln.
On démontrera les inégalités
t 4
-{V (\'v'\rvvvn
par le procédé utilisé au no ,,22 qui précède, en employant les. valeurs approchées de sin r trouvées au no 1,21,, au lieu de celles" trouvées au no 1.20. 124, Caleul des nornbres trigonométriques de 26 en 26 secondes eentéslmales.
Yoici comment, en se hasant sur ces théorèmes on peut établir les tables trigonométriques. IrTous avons établi précédemment les formules de Simpson, qui permettent de calculer les sinus et cosinus d'arcs en progression arithmétique, connaissant le sinus et le cosinus de I'arc raison. Si nous prenons cette raison suffisamment petite, les corollaires. des théorèmes III et IV nous donnent des valeurs approchées du sinus et du cosinus de cette raison ; supposons que la raison' choisie soit I'arc 0o,0025 ou 25tt. Nous avons trouvé (Introduction, S 4) pour mesure en radians de cet arc q
0.00003 92699 08169 8724L 548... Si nous adoptons cette valeur pour sinus Zl",l'erreur comrûise par"
excèssera
-
lr 4\3 oumc' 16 €<*.(o'oooo4)B '4 - 4 oua(m/
o< q-sinaa#r.
Donc
(l)
Si à la valeur a, longueur exacie de I'arc 0o,0025, nous substituons' la valeur approchée er
:0,00003 92699 0816
nous commettons une nouvelle erreur, par défaut cette fois,
Jg I0l5-
rl,li#,{r.:. :#.,i
Des conditions
à membr.
qt
:
w
*r
lOrb
(l) et (2) nous déduisons, en soustrayant membre' d,-sina sinz
-
( **-#
ou
#
dr
excès par défaut, est donc I €r:lo,-sinal
L'erueur définitive, par
TaBLES TnlcoNouÉrnreuns ET
rocaRrruMreuns.
Si nous prenons pour cos a. la valeur approchée L est par défaut
-*
7g
l'emeur
f _ C_) . oo .- (0,00004)1 f6 cos"-(t ou z) \ 16 rg*. -1uSeulement, au nombre p : L -l nous devons substituer un
nombre décimal limité 9,.
En prenant les 2I premières décimales de a nous pourrons calculer a,2 par défaut à moins dc
d'ou 9r par excès à moins de U#.
#
On obtient, tous calculs faits d12
:0,00000
9, :
:
0001
5
42L25 686
0,99999 9999228937 L57
avec les conditions
lq -P l0* t _\2 a a\z 456. Pt-P
0<
cos
7.-Q z \
ZJgm
d'où
1gn;
cos F, < #. #
et
P,
-
cosa
( #*.
:
L'eI.reurdéfinitive,pardéfautouparexcès,estdonc
€z: lp,-cosel( UjO. Pour le calcul des sinus et cosinus de 251t en 25", les formules de Simpson sont mises sous uno forme plus pratique : sin (m + l)A - 2 sinraA cosA - sin (ra - l)4, cos (m + t)A ?cos mA, cos A cos (ttt, I)A.
-
-
-
!'aisons A - 2511. Nous avons vu que la valeur approchée adoptée pour cos2Stt est
d'où
l-{. 2', 2cosA-2*d.72:2-K; K - 0,00000 00015 42125 686.
Les formules deviennent sin (m * t)25" - 2 sinm2511- sin (m - l)25" - K sinrn2blt cos (m * l)25lt - ?cos m26'\ cos (ttt, l)25tt- K cos rn?É\r
-
-
74
DE TRIGONOMETRIE.
COURS
ou
:
et
sin (rz sin m251\
+ 1)25\1'- sinm25\1
sin (m
-
l) 25\1
-
-
K sinm25\1
(3)
+ 1) 25\' - cos m25\l : cos m25" cos (m 1)251\ K cos m25'\ cos (m
(4)
Les formules (3) et (4) donnent les difiérences successives des sinus et cosinus de 25 en 25 secondes centésimales. On ??e calcule
En effet,
pas au delù de 50 grades. sin (50c + A) : cos (50" -,.A)
A) : sin (50" A). L'emploi répété des formules de Simpson accumule les erreurs ; aussi calcule-t-on directen-rent les sinus et cosinus des arcs de
+
cos (50"
5c en 5":
---
tti coszo"-Vto+zVb et sin2o":V5, I, d'où sin I0" et cos l0', puis sin 5" et cos 5"; vv
v'r'-v
)
4
4
sin (50" -et20"), puis
sin 30"
d'où
sin 15"
et cos 15",
sin 40"
sin 35o
-
sin (2
x
cos 35";
20').
Pour les tangentes on se sert de la formule tgA -o --
- *"+. cosA
t25. Caleul des logarithrnes des nornbres trigotlor métrlques. Pour établir la table des logarithmes des nombres trigonométriques, on peut calculer ces logarithmes par la lormule de Koralek : log (a
* n):log a*m,
dans laquelle a est le nombre formé par les quatre premiers chiffres à gauche du nombre (& + n) ; a > 103 et n { l;
le
module M -
- 0,43429 448L9 0325L 82765.... log tgA : log sinA - log cosA. : log cosA log cotgA - log sinA. Pour les arcs supérieurs à I00", on fait la réduction au log e
1""
quadrant.
il existe à la bibliothèque de I'Observatoire de Paris des tables inédites et manuscrites dues à Prony, donnant les logarithmes des nombres trigonométriques avec 14 décimales. Remarque. En pratique, I'Analyse infinitésimale met d'autres moyens à la disposition du calculateur pour l'établissement d'une table logarithmique.
TÀBLES TRIGONOMETRIQUES ET LOGARITHMIQUES.
s 2.
etle
ID
DISPOStTtON DES TABLES.
1,26. Tables cle Bouvart et Ratinet, Ces tables sont celles adoptées pour I'examen d'entrée à l'École militaire. C'est une reproductioq, sous un format plus pratique, des Tables du Service géographiqr-re cle I'armée f rançaise, lesquelles sont une réduction des Tables de Prony. Elles donnent avec cinq décimales les logarithmes des nombres trigonométriques des arcs du I"" quadrant de minute en minute centésirnale (centigrade). Pour trouver les logarithmes des nombres trigonométriques d'arcs compris entre 0 et 50 grades, or prend les grades au haut des pages, les minutes dans la première colonne de gauche, et les logarithmes des sinus, tangentes, cotangentes et cosinus, respectivement dans les colonnes marqltées en haut.'Sin., Tang., Cotg. et Cos. Ainsi I'on a: Iog sin 34c,67 l,7l4gg
log cotg 34,67 log cos 34c,57 tog
tg
34.,67
1,78225 0,2L775 1,932L4.
La caractéristique et le premier chiflre de reproduits que de lOt en l0'.
la mantisse ne sont
Pour trouver les logarithmes des nombres trigonométriques d'arcs compris entre 50" et 100o, on prend les grades au bas des pages, les minutes dans la colonne de droite et les logarithmes des sinus, tangentes, cotangentes et cosinus, dans les colonnes marquées en bas.' Sin., Tang., Cotg. et Cos. Ainsi I'on a: log sin 72",24 : t,95ZBg log tg 72",24 0,8g164 log cotg 72",24 : t,OOggO log cos 72",24 : T ,6}b6g. Les colonnes marquées D donnent les différences qui existent entre deux logat'ithmes consécutifs; it y a une colonne D pour les logsin et une pour les logcos ; pour les logtg et les logcotg la colonne D est commune et marquée D.C. En efiet, de la formule tgA cotgA : I on déduit log tgA * log cotgA : 0. Donc, si A augmente de I centigrade, log tg A augmente de D et log cotg A diminue de D. De même log sin A * log coséc A : 0 log cos A + log sécA : 0. Les tables ne contiennent pas les log séc ni les log coséc.
76
couRs DE rRrcoNoMÉTRrE.
Remarque. - Il convient de faire observer que les logarithmes du sinus et de la tangente augmentent avec I'arc; I'inverse a lieu pour les logarithmes du cosinus et de la cotangente
En marge se trouvent des tableaux donnant les neuf premiers multiples de chaque différence D. S
3. - FMPLOI DES TABLES.
f. fnterpolation linéalre. 127. Pour trouver les logarithmes des nombres trigonométriques des arcs qui comportent une fraction de minute, oD admet le principe
suivant
f
:
Les di,fférences entre les logarithmes sont proportionnelles a,ut différences entre les &?'cs. Soit un arc lL + h, A étant un nombre entier de minutes, et nombre quelconque compris entre 0 et l. Soit à calculer log sin (A On trouve dans
log sinA
- E
la
la un
+ h).
table
et
D
-
llog sin(A
+ l) -
log sinA]
105.
En vertu du principe énoncé ci-dessus, on aura: lossin(a
n
*lz)-E+#'
étant calculé par Ia proportion
i:?t
h.D lossin(a+h)-E+fr;' Ce principe est inexact. En effet, soient L- h, A et lL + h, trois
d'où arcs.
En vertu du principe de la proportionnalité on a:
: A+h-L :zr
log sin (A + h) - log sin A log sin (A + h) log sin (A h) , ^.- sin (A + h) rosË I ouencore [sin(A
re:Z rosffi
+ h)1, sin(a +h)
Lffi:@
TABLES TRIGONOMETRIQUES ET
sin (A
+
h) sin (A
sinzA coszh
-
-
LOGARITHMIQUES, 77
h)
: sinzA : sinzA
sinzâ coszA
et flnalement, en remplaçant les cosinus en fonction des sinus sinzA
* gi12h:
:
sinzA,
ce qui est faux, à moins que la soit nul.
Si I'on représente (fig. 27) la courbe y : log sinX, I'application du principe de la proportionnalité revient à remplacer, entre les valeurs Xl A et Xz: À + l', la courbe par une droite.
-
On commet donc de ce
fait une erreur sur roà.
X
log sin (A
+ h).
L'opération de calcul qtri consiste à déterminer la valeur numérique d'une fonction F(X) pour une valeur X 2 ' comprise entre deux valeurs X, et X, suffirA samment rapprochées et pour lesquelles ___) on connaît les valeurs numériques F(Xt) N I et ts(Xr), constitue ce qu'on appelle une àntet"polation, Le procédé d'interpolation adopté pour les calculs de logarithmes est appelé interpolatian linéa'ire, I
précisérnent parce que ce procédé revient à remplacer la courbc A : log 9T(X) par une droite entre les
points Mr et
M2.
I[. Procédô des petits ûr€so t28. pour les arcs voisins de 0, les différences tabulaires pour les logarithmes des sinus et des tangentes sont très grandes et très variables d'un intervalle au suivant. La corde MrM, est presque parallèle à I'axe A ; par suite, I'erreur commise en prenant le point D au lieu du point C affecte les logarithmes jusque dans la troisième décimale.
abandonner le procédé d'interpolation linéaire. (r'oir Note I, annexe) que ce dernier procédé peut êire démontre On conservé jusque I",05 pour les logarithmes des sinus, jusque Ic,07 pour les logarithmes des tangentes. Sans raison plausible on abandonne cependant ce procédé à partir de 3c,0O. En deçà de 3c,00 on interpole de la manière suivante.
il faut donc
78
couRs DE TRrcoNonfÉrnln.
Soit A la mesure de I'arc en centigrades.
sina-sinaa-s^.a AA---
d'où
log sin A
-t'o log So -F log A. tgA:ïA-To.À log tg A : log To * log A. À
De mêrne,
d'où
l2g. Remarque f. - Lorsque A augmente, log S diminue et log T augmente. Log S et log T sont donnés avec 6 décimales ; de 0 à 8", ils ont les trois premiers chiffres communs : 4,19. En effet, si a, est la mesure de A en radians, Pour oc :
_ n .sinA. S:siilA:a.sinA A a a' 2oooo a lim s,-.
et
o
: #'
rim
(Y)
lim logSo--0- log limso*0: logri
a_+
o: 20frô
IogZ- 4 - +,tg6tZ.
g.tga- - r .lgê Demême 1.,:194A A a, 20000 a,
d'ot\ ou
æ- -20000 /n_.0 *o : lim log Sr.* o : 4 ,lg6LZ.
rimTo.*o: *.lim --*\fې) 20000 & lim log
Pour s grades
:
log S
logll -
T
o
s
sin3c
-
log sin 3"
logag 3c -
m-' lcrg
800
log300
:
4,l gbg6, 4,19644.
Ces chiffres oommuns 4,19 ont êté placés dans la table, en haut des colonnes des log S et log T ; Ies quatre chiffres variables seuls
figurent en regard des centigrades. Les logA se calculent à I'aide de la table des logarithmes des nombres de 103 à 101. 130. Remarque IL - I{ous avons dit que log S diminue lorsque A augmente ; il en résulte Quê, pour calculer log Se+h, on prendra dans la table log S^ *, auquel on ajoutera le terme correctif (1 h)D,
ËleIIappelantDlladifférencetabulaire;celle-cir'aut O ou 0.1 ; donc, si Dr : 0, logS^r+h : logsa : lOgSe+r i I si Dr : 0.1 log Sa* h -log Sr*, * ;3. 106
79
CALCULS LOGARITHMIQUES.
Log T, au contraire, augmente avec A ; par conséquent, pour calculer logT..*z on prendra dans la table logTo auquel on ajoutera " ^ hD' I on constate que D, vaut 0, 0.1 ou 0.2. le terme correctif
ït
CHAPITBE
II
Galculs loganithmiques. S
|
.
nÈe
LEs DE cALcu L.
AppRoxt MATtoNs.
I. Interpolation linéalre. A. Caleul des logarithrn€so l3f . Problème f. - Déternt'i,net" l'appronimation que I'on peut attei,nd,t"e d,ans le calcul de log %(L + h) en apptiquant Ie principe de la proporti,onnalité. (A : nombt"e entier de centigrades; 0 < h D'une étude trop étendue pour trouver sa place ici, mais que I'on trouvera annexée à Ia fin de cet ouvrage, il résulte qu'en se servant des tables à cinq décimales, on peut toujo't/,?"s obtenir log fL6 + h) r -lre avec une erreur moinr' que si I'on a soin de suivre les règles
fr,
énoncées ci-dessous.
|BègIe pour calculer log sin (A + h).
3",00
et
A+lf<100",00.
lo On prend dans la table log sinA Er.; diff. tab.: p; 20 On forme le produit lt.D au moyen des tables de parties proportionnelles 30 On 40
la
;
fait la somme Er*H;
Si la partie décirnale qui suit le 5e chiffre est : a) inférieure ou égale à r (t), otr la supprime ; p) comprise en 6 et 0.5, on la rernplace par 0.5 ; y) égale ou supérieure à 0.5, or Ia supprime et on ajoute
5e décimale.
R,ègIe pour calculer log tg (A + h).
I'rcas:
3",00<À et A+trt<50',00.
Même règle que
pollr le sinus,
(t) Voir les valeurs de o et de
€D remplaçant
s au tableau
6 par
de la page 81.
I
(t).
Ià
80 qn?'d
couns DE TRTGoNoMÉTRrE.
ca,s:
50c,00
On peut écrire
:
log tg X colog tg (100" X) ; On calcule le cologarithme de la tangente du complément. Ou bien : lo, 2o, 3o, comme pour le sinus ; 40 Si la partie décimale qui suit le 5e chiffre est : a) inférieure ou égale à 0.5, otr la supprime ; p) comprise entre 0.5 et (t), on la remplace par 0.b; " ï) égale ou supérieure à i, on la supprime et on ajoute I au 5e chiffre décimal. 1,32. I{ous croyons utile de formuler ici la règle pour le calcul du logarithme d'un nombre compris entre 103 et l0o, règle telle, que I'erreur soit également moindre que
RègIe pour calculet" log (l{ +
#,.
â).
103
e
règles précédentes, le lecteur aura soin d'inscrire dans sa table de logarithmes, eD tèLe et au bas de chaque pâge, les valeurs de 6, r et I données dans le tableau ci-contne. Le but du tableau cn question est de restreindre Remarque IL le plus possible le nombre des cas où I'on doit conserver une 6e décimale. Mais si I'on jugerque son emploi, simplifié considérablement pourtant par la Remarque f, est fastidieLtx, oû prendra o - 0.4; a:0.4 en deça de 50"; î == 0.6 au delà de 50"; et I: 0,4. Calculer log sin 54" ,73469. 134. Exemple I. tog sin 54",73 : 1,879+Z D: 5
pourÙ. . . . .2,0 0.06
...0.30
0.009 .
. 0.045
I,87949,345
tog sin 54c,73469 ---' 1,87949 (t) Voir les valeurs de
r
(r: e
I \ 105
et de À au tableau de la page 81.
l*
;*/
0.49976 \
8l
CALCULS LOGARITHMIQUES.
Tagr-,EAu DES vaLBURs DE
0.43977
0.46602
0.466r6
0.4i824
0.47837
0.48487
0.48501
1
0.48887 0.49L47
0.49930
0.49947
0.49935
0.49951
0.49338 0.49466
0.49546
0.49560
0.49955
0.49942
0.49959
0.49945
0.49963
0.496r8
0.49632
0.4967 4
0.49688
0.49948
0.49966
0.49950
0..19969
0.49i32 0.49768
0.49953
CI.49972
0.49955
0.4997 4
0.49797
0.49807
0,49822
0.49957
0.49977
0.49959
0.49979
0.49827
0.4996I
0.49981
0.49962
0.49983
0.49845
0.49859
0.49859
0.+98i 4
0.49872
0.49887
0.49883
0.49898
0.49965
0.49987
0.49967
0.4998e
0.49892
4i
0.49968
0.4999I
0.49969
0.49993
0.49901
0.49916
0.49908
0.4992+
0.499I5
0.4993I
0.49978
0.50015
0.49978
0.50017
0.49979
0.50019
0.49979
0.5002I
0,50I26
0.49996 0.49998
0.49985
0.50141
0.49985
0.501à8
0.49985
0.50r78
0.49935
0.50203
0.49985
0.50232
83 8+
0.49979
0.50023
0.49980
0.50026
85
0.49985
0.50268
0.49985
0.503t2
0.49986
0.50368
0.49986
0.50440
86 0.49980
0.50028
0.49981
0.50031
0.49981
0.50034
87 88
89 0.49981
0.50037
0.49982
0.50041
0.49982
0.50045
0.49982
0.50049
0.49986
0.50534
0.49986
0.50662
0.49986
0.ô0840
0.49986
0.51099
0.49986
0.51499
90
9t 92 9:l
0.50053 94
0.49983
0.50058
0:49963
0.50063
72
0.49972
73
ie5 I
lgo I
0.49986
0.52163
0.49986
0.53384
0.49986
0.5602q
lsz
27
l.
NI 9000
5000
3000
0.49978
0.499119
10000
0."r9984
0.49966 7000
0.49993
0.49988
6000
4000
nr TnraoxouÉtnrr.
0.50113
0.49985
82
0.49983
0.49994
50
Couns
0.49984
81.
7L
0.49971
5000
0.50r02
80
?0
49
26
0.50092
0.49984
79
69
48
25
0.50013
68
0.499i0
0.49908
2+
0.50011
67
+6
23
0.49976 0.49977
ô6
45
22
c/
0.49985
44
2l
0.50084
78
OD
43
20
0.49984 0.49984
ta
64
0.49964
0.49842
0.5000e
63
42
t9
0.49976
I
76
62
4L
r8
0.50007
ôt
40
0.49783
0.50006
60
39
17
0.4997 4
0.49975
59
38
0.49718
0.50076
1
58
37
0.49754
0.50069
0.49984
75
56
36
I3
0.49983
I
0.50004
DD
35
Lol
0.49973
54
34
0.49452
I
1
741
1
33
0.49325
0.50002
53
0.49938
0,49160
0.49973
5l 52
32
r0
l6
3l
0.48901
8
l5
0.49942
30
6
l4
0.49926 29
c
II
0.49937
28
4
I
0.49920
6
73
50
27 0.43963
*'l
*'l
*.1 3
6, T ET ).,
9.49991
couRs DE TRlcoNoiuÉtntE.
82
Exemple
II. -
Calculer log tg 63",9781.
log tg 63",97:0,19703
pTur 0.8
0.0I
16
i-
0.50027
. . . L2.8 . . . 0.16 0, L9715.96
lcg tg 63",978| - 0,19716 Calculer log tg 15",7101718. Exemple IIL log tg l5c,7l : l, 40L24 pour 0.01. . . .0.29 0.007
D:
.
0.0001
I E(IF'
D
:29
. 0.203
. . 0.0029
0.00008. . 0.00232 T,qatz4.4gïz?,
r
log tg 15",7101718 - I ,40L24.5
e
( I
e
(
1.5
-
73
,^\rr oo
I 1,
4o2z4
i T', oLz' Calculer log tg 94',02007. Exemple IV. log tg 94,02 - 1,02590 poul" 0.007. . .0.511 1,02590.51 I
log tg 94,02007
-
oo
1,02590.5
I I,02590 I r,ozbgr
D
-
0.4976&
l0t 10Ë
| :0.52163 e(rotI 1.5 e(io;
135, RègIe pr.atique. On ne se préoocupe habituellement pas de I'approximation; dans ce cas, le 40 des règles précédentes devient : 40 Si la partie décimale qui suit le 5e chiffre est :
I
a) inférieurc à 0.5, on la suPPrime ; P) égale ou supérieure à 0.5, on la supprime et on ajoute
à la 5e décimale.
On appliquera aisément cet[e règle aux exemples qui précèdent et qui suivent.
136. ôgfas pour
calculer log cosX et Iog cotgX. (100c X) ;
log cos)( : log sin
-
CaLCULS
.
LOGARTTHMTQUES.
83
On calcule Ie logarithme du sinus de I'arc complémentaire. log cotgX - colog tg)( '- log tg(100c - X). On calcule le cologarithme de la tangente, ou bien le logarithme de la tangente de I'arc complémentaire. Oalculer log cos 93",819937. 137. Exemple V. 60' I 80063
,.*"ï ::::'î31,;;r pour 0006. .0.420 0.0003 . . 0.0210 log cos93",819937 Exemple
1r[.
D:70
2,986+g.44Lo r : 0.48482 e( f - â,98 643 I05
Calculer log cotg79",83651. log tg79',83
:
0,48
pour 0.6 . . 0.05
4Zg
D
13.8
.
-
23
I .15
0.001 . . 0.023 0,48443.973 log cotg79",83651 - 1,5t556 B. Caleul des Etresr
:0.50125 e
138. Problème. Détet"miner l'uppr"onimation, g.ue l'on peut atteindre dans le calcul d'un a,rc X conna'i,ssant une ualeu,r E approchée d,e tog gT(X) ù rnoins d,e
l.
Cas du sinus et de
la
#*
tangente.
De la solution de ce problèoo, présentée en annexe à Ia fln cet ouvrage (note I), il résulte que si l'on à :
E'+:L <Ê-L -ZI0r\4/-2.l0Ë
de
Pt P - Ptt -- I kT 2J0É\l'- -t1gr'
Êt et Et' étant des logarithmes pris dans la table, log%(Xt) - Er < E { Er: log 97,(Xt + l') et on peut trouver une valeur de X approchée à moins de ffi, rn étant déterminé par la condition l0rr,
dans laquelle D est
l<;-F*t,t
+r
(l)
la plus petite diftérence tabulaire de Ct à Ett .
84
couns DE TnrçoNouÉrnrn.
A cet effet, on suivra la rôgle moyen de la formule (l) ; 20 On calcule la différence 30 On calcule
la valeur
suivante
:
sur laquelle on peut compter, au
10 On calculei I'approximation
d:(E_8,)lou; r , -. -^^-^r d a " rapport moms d.e
du
D
I
ffi
r
près ;
à I'arc par défaut Xr (exprimé en
40 On ajoute cette valeur centigrades). Remarque
f. La formule (l) n'est pas applicablc lorsqu'elle donne pour %ù une valeur négative. Dans ce cas on peut déterminer pour X deux limites Xf et Xft fqx) -
telles, que log
13
- Jz.Iû
rostLçxt1
et
ces logarithmes étant supposés exacts.
-E+#
- si m- 0, x - x, ou x, suivant que { a} oo ,*. Remarque III. La même méthode s'applique au calcul d'un Remarque IL
nombre dont on connaît une valeur approchée d.u loganithme.
2.
Cas du cosinus
et de la cotangente.
La même règle est applicable, en remarquant que d-(Er-f,;tgt et que I'arc par défaut est Xr. Mais il est plus simple de transformer les cosinus en sinus et les cotangentes en tangentes. 139. Exemple
ù moins On a
f.
}alculer X sachant que log sin X
r
d, tO. Pr"es.
d'où
4,25
to* <
Par conséquent Eremple II.
I
ù moi,ns d 'e zm; Ona
x-
F:2 :
489
2,82419
Fzo
70 D
4",267
r02 = e
(
0t.7 0",001.
Calculer X sachant
q.ue
gtrès. zLo,02
D:20
2,8248,g
et rtu:L
H
Iog sin 4c,25
,d n:
-
x < 21c,03 P:9
log sinX
-ÏI,bI0gO
cal,cuts LoGaRTTHMIQUES.
d'où '
l0- <
ffi
et
tîù
g5
:0 90
log sin 2t ",02: 1,51083 d,
:7
h:^t*' Par conséquent X : 2r",oz e < 0",01 par défaut. Exemple III. E Calculer x sachant que log tgx :0,Zl4n 9 moins d,e
à
\
On
a
itr P?"es'
65",08
D:15
d'où
< X < 65",10
p:LB
Llm=ffi
m
prendra X.: 65",09 Exemple Iv. Calculer x sachant 7 '5 moins d.,e PTes' On
que log tgX
: I ,64664 ù
a
a
,gs
26.,55
D minimurn
de la façon suivante
:
Calculer un a,rc X en grades et déci,males, connaissant te logat"itltme de son si,nus ou de sa, tangente. On considère le logarithme donné comme un logarithme exact, et I'on procède invariablement comme suit : lo On détermine dans la table les logarithmes consécutifs entre lesquels est compris le logarithme donné; on note la diftrence tabulaire D. 2" On prend le plus petit des deux arcs, ainsi que le logarithme correspondant. 30 On calcule
la
diftérence d, entre ce logarithme et le logarithme
donné.
40
' I du on calcule la ti valeur n:,uo: la plus approchée à moins moir de ioô dr,rcule l" ll1 f,; (ee calcul se fait c'hiffre par chiffre à I'aide de la table
. nombre
des partics proportionnelles).
86
couRs DE TRIcoNoMÉTRIE.
50 On écrit le nombre de deux chiffres ainsi trouvé à la suite des centigrades de I'arc obtenu au 2o. 14r,. Exemple [. Calcu,ler X sachant que log sinX - 2,82489.
-
489
log sin 4,25
2,824L9 D: - .......:d' :=
pour
0.6
7O
6I.2 8.80 9.18
pour 0.09
x -Exemple II.
-
L02
4,2569.
Calculer X sachant'qzce log tgX :0,2L411. 411
log tg 65",09
: 0,21406 D : = 4.5
pour 0.3 pour
15
0.5 0.45
0.03
X: 65",0933. 142. Remarque. On aura plus vite fait de prendre les deux derniers chiffres de X au hasard. Le résultat est tout aussi bon (r). 1t1
Si cette affirmation n'était pas justifiée par ma théorie de signaler les résulats suivants :
d"es
approximations,
iI me suffirait peut-être
Cal,culer X sachant que log sinX - t,g8tgl : Les Tables de BouvaRr et RerrNnr donnent, en appliquant Ia règle pratique
x - 8Ic,?533 et X - J$o ${t {Qr. Les Tables de Cer,r,nr, à 7 décimales, donnent d.'autre part
,
et
x:81c,?525
X
-
:
730 34 38fr,l.
Dans ces dernières tables, pour la subdivision sexagésimale, I'intervalle d'interpolation est de l0ff, et lcs résultats obtenus dans les dettx subdivisions sont concord,ants, ce qui permet de leur reconnaître plus d'exactitude qu'aux résultats di.scord,ants obtenus par les tables à 5 décimales. D'ailleurs, la formule
L0*< 'dans
laquelle
3 rrr
3 pour les tables à 5 décimales D ,, 7 , ,, D-201
d'où vv1-
Q
d.'où.Yv-l
indique que les tables à 5 décigrales ne donneront pour X que l'approximation de d",01 tandis que les tables à ? décimales donneront l'àpproximation de 0c,0001., '' Encore ai-je supposé que le log sinX donné était exact, ce qui n'arrioe a
a'
,an1,aut.
carcul-,s
LOGaRITHMIQUES.
87
II. Proeédé des petits or€sr A. Caloul des logarithmeso
III.
Déterm'i,ner I'appronàmati,,on que I'on te peut atteind,re d,ans calcul de log fL(L + h) par Ie procédé "d,et petàts arcs. (A - nombre entier de centigrades; 0 ( h < l.) Nous rapportant toujours à l'étude annexée à la fin de I'ouYrage, I lorsque I'on lre que n6us pouvons dire que l'erreur est mOind t,4g. Problème
ftt
.;procède comme
suit
:
ft,ôgle pour calculer log sin (A *
lt) ou
log tg (A
7t'ca,,s.' 0",00
log S ou log T correspondant à L
20 On prend dans
la table
log
A (diff. -
D)
*
+ h)
h;
;
Bo On forme le produit h.D au moyen des tables de parties
proportionnelles
;
40 on fait ra somme log s
+ log a + H'
i r ^ . h.D. IogT+logA+F;
ou
la partie décimale qui suit le 5e chiffre est : a) inférieure ou égale à 0.44, on la supprime; P) comprise entre 0.44 et 0.56, oû la remplace par 0.5; T) égale ou supérieure à 0.56, on la supprime et I'on ajoute I
50 Si
à la 5e décimale. Zrne ca,s
on
.'
a,
97",00
< A et
A
tgx:ffi
+
l1
<
100".
,d'où
log tgX =- colog tg(f 00c- X). On est donc ramené au ler cas. Calculet" log sin 1"122364,,44. F,xemple f.
: Z, tgo09.3 : 2,08743 pouf 0.6 . . o . 2l 0.04. . . o L.4
log S (I",22) log L22,3
Dt: 0 D:35
2,29314.7
log sin Ic,22364
: 2,28375
e
( +05
88
couRs DE TRIGoNomÉrnrs.
Fxemple
IL
Calculer log t92c,9l387. log T (2c,91) : +,t9612.3 Dr : 0.2 t pour 0.387 . . .0,0774
logZgl,S:2,46434 D:15 pour 0.8 . , .12.0 0,07. , . 1.05 2,66099.4274
log tg}c,9l387
- 2,66089
I e
II[. Calculer log sin 0"68752. log s (0",69) : +,19il 1.1 Dt 0.1 ; h -- 0.752; I Exempte
p0ur0.248. . . 0.0248 1og 69,75: ],83727 D g)ouro.Z. . . 1.4 2,03339.5249
log sin 0'6
8752:2,0g339.5
e
h:
Q. Z4g
7
t
s { 2"ogg4o e
Quant au 40
la
4o,,
il
Si la partie décimale qui suit le 5e chiffre est : a) inférieure à 0.5, on Ia supprime ; P) égale ou supérieure à 0.5, on la suppriffic, et I'on ajoute I
5u décimale.
1,46. Exemple
,
devient :
Exemple
II.
I.
Yoir no 1,44.
Calculer log tg 2c,91387 log T (2'915) : 4,L96+2,4 Dr 0.2 = log 29L,3 :2,46434 D : Jb pour 0.8 o . . . . 12.0 0.07. . . . . J.05 2,6609 9.45
log tg
2o,91387
:2,66089.
à.
CALCULS
Eremple
III.
LOGÀRITEMIQUES.
Caleu,ter log sin
-
89
0o,687:62
Dr :0.1 : D: 7 I,83727 69,75 Je:_:-;_:_J:! frou!
logS(0",69):4'19611.1 log
:
log sin0c,68752
B. Colcul des
2,03339.5 2,03ea0.
anes.
147. Problème 11. - Calculer un arcX compris entre Ac et 3ç connaissant une oaleur approchée d,e log sinX ou de log tgX . .-.-....- ae r- p & mo?ns
-
ffii.
RègIe.
1o On cherche dans
I'arc à moins tle
I
la table la valeur par défaut de
centigrade près ; logarithme donné le log S ou le log du On soustrait 2o
pondant à I'arc trouvé au
reste est le log X. (mesure de I'arc en centigrades)
3" On calcule le nombrc X connaissant son logarithme à moins ae t48. Exemple. moins d,e
X
3
ffi
nrès.
Calculer X sachant que log sinX
-
T corres-
lo; le
:
Z,ZZSOS à,
ftOrès.
est compris entre 1c,20 et 1c,2I.
log sinX :2,zl5Ag IoB
Ona
a,19609 É log X:2,07960 r < rr0--1-t.
S(I",20):
120\,1
gt:1 d'où rm:o
D:3ô
t*.#
X: Ic,20l. e < 0',001. - La méthode ordinaire est aussi applicable, puisque X > 1c,05. (Voir Amexe.) p:6 log sinX :2,27569 par
suite
149. Remarque.
log sinlc,20 :2,07523
--A
to-
d'où
--
4r
D:
# d'où l'It,: ,d4r h:;: o',r =
X: lo,20l
â?,T: e
a
0c,001.
96o L
90
couns DE TRIGoNoMÉrnln. Connaissant une valeur approchée de log tgX, I'aide de la table que 97'< X < 100o, on rentre à
150. Remarque,
si I'on constate
dans le cas précédent en posant
:
: - X) colog tgX. {5{. RègIe pratique. - Habituellement on ne se préoccupe pas de I'approximatiorr. On opère d'après la règle du no ,,49, sauf log tg (100c
que dans le calcul du nombre X on ne tient aucun compte de I'approximation, et que I'on calcule deux chiffres supplémentaires par la table des parties proportionnelles, comme it a étê vu au no t40. :237569. ,,52, Exemple f. - Calculeî X sachant que log sinX X est compris entre I',20 et L,?L. log sinX :2,2?569 log S (1",20) :2,19609_.4 log X
- 2,07959.6 : log 120,1 2,07954
D
:36.
05.6
pour 0.1
.
3.6
2.0 pou?" 0.0ô.
X:
2.16
ou I",20I16. q.ue log tgX -=- !,. Exemple II. - Calculer X sachant On constate que 99",36 < X < 99c,37. D'où log tg(100e X) : colog tgX : - log tgY. 1201,116
-
0.63
-Z
< 100"-I-Y < 0c,64. 2
log T (0",73) =2,L9613.4 log J - 1,80386.6 log 631,65 - ],80380 6.6
pour 0.9
.
6.3 0.30
I)our
0.03.
Y-100c-X:0o,636594
[ :
99",363406
0.28
D-7.
CALCULS
153. Remarque f.
gl
LOGARTTHMTQUES.
Comme nous I'avons déjà dit précédemment,
le calcul des deux derniers chiffres est une fumisterie. On a en efiet : F
:0 et L}ri. < fr a l0*+ r h:q6tl. 7'2
Par suite
d,où
yy,
_
e.
Y-63t,66:0",6366
et
X-9g",9694. II. n peut arriver
e(0",0001. ,'54, Remarque que I'on ait à calculer un arc X connaissant son sinus ; lorsque le nombre sin X est voisin de l, il ne faut pas calculer X par l'intermédiaire du logarithme de son sinus, car on ne trouverait qu'une valeur très grossièrement approchée de X.
On posera
sinX D'où I'on déduit :'
- a: H#-coszy. tg'Y
:!;t
o
(I) *a et X-100"_Zy. (Z) Si, au lieu dc connaître sinX : a, on connaît log sinX : f ,
on posera
sinX: d'où I'on déduit log tgZ
ts,y 155. Exemple
f.
-
cos
Zy - llg'Y I + tg,y
= log sin X : !3
:LiHr --|- û8I'
tg(bo"
:tgz (l)
_z)
X : l00o 2Y. Calculer X sachant que sinX
(z) (g)
:
0,gg74g.
Le calcul direct donnerait g5c,4\
< X < 95",45. Tandis qu'en appliquant le procédé signalé dans la
précédente, oD aura
*nz\z ué r
_ 0,00257 257 -iF0iZg:tggz4g
remarque
COURS
92,
DE TRIGONOMETRIE.
tgY: log 257 * log 257 - 2,40993 2 log
colog 199743
log 1997.00 =- 5,30038 pour 0.4 . . . . 8.8
pour0.03.
- 6,69953 2 log tgY - $,10946 :7,55473
colog 199743
log tgY Iog T (2,28)
=== 4,19630.6
IogY
2,35842.4
...
M
D:22
0.ti6
2,28
r
,
log
2281,2
pour
-
-- /,,3512
D:
,
19
I0.4 . 9.5
0.5.
0.9
'pour 0.05 Y
Par
-
..
.0.95
2,28255
suite
)f : f00" Eremple
II.
-
4c.56540
:
95o,4349.
Calcuter" X sachant que log sinX
:
190982.
Le calcul direct donnerait 98",14
sinX:cos?Y:tgZ; log tgZ
- I,99982 tog tg49",98- t,gggZ3 I pour 0.7 . . . . 9.I z . 49c,987 log tg'Y
.
2log tgY
-
log tg(50"
-Z) -
logT(0',01)- +,tggtZ log 1,3 : 0,11394
2 log tgY :4,31006
D-
log tg0"'013
13
:
93
cÀLcuLS LOGÀRITHMIQUES.
log tgY
log T (0",90) : log Y log
901,96
-
2,15503
0",90
4,1961 4.9
1,95888.1
D:5
1,95885
3.1
pour 0.6
..
.
. 3.0
.
.
. 0.1
0.1
pour 0.02, et
r - 0",909662 X-100'-ZY:I00cs 2.
1",8 L9324
-
98", 180676.
APPLICATIONS'
156. A I'examen d'entrée à l'École militaire, les caudidats ont à effectuer deux calculs logarithmiques, I'un en utilisant la subdivision
centésimale, I'autre en utilisant la subdivision sexagésimale de la circonférence. Le problème pcut toujours être ramené à la forme finale suivante : Calculer l'ar"c x en grades et d,,éei,males (ou en degrés, mi,nutes et secondes), a,lbrnoyen de lu, formule sui,uante :
fL@): F(4, B, C, ... N1, N, ...)
dans laquelle la fonction
F
A, B, C,... sont des N,, Nr, ... des nombres
esL Lrn monôme,
arcs donnés ou calculés au préalable, et donnés.
Au lieu de cornrnencer par uouloir prendre étourdàment les logarithmes des deun nzembî es, on a,ut"a so'i,n de suit:re scrz,cf)u,leusentent la règle suiuante : ,,57. RôgIc génératre. On réduit tous les nombres 10 Réduction d,es arcs connus. B, à des sinus et des tangentes arcs C, ... des A, trigonométriques d'arcs' du I*" quadrant. A cet effet :
On remplace d'abord les sécantes et cosécantes en foaction des cosinus et sinus; les cotangentes du dénominateur deviennent des tangentes au numérateur. Ensuite, considérant un fL6) quelconque, on le transforme en un sinus ou une tangente du Iu" quadrant en observant Ie mécani.sme
suivant : a) On détermine les multiples consêcutifs de 100" (ou 90") qui comprennent A ;
I
94
couRs DE TnrcoNoMÉrnrr.
p) On écrit le signe du 9I (i\) en question T) On écrit si,n (si n est si,n ou cos) , tg (si gL est tg ou cotg);
;
ô) On écrit la différence entre A et le multiple pair de 100" (ou g0) ou entre A et le multiple impair de 100" (ou 90"), suivan[ que ]'on a pu conserver ou non gL.
Enemples f. sin IL2",15I09
II. cos 237",96716 -: fII. cos 362,4L21 IV. tg 14L",0225 V. tg 265c,2483 Vf . cotg 10I",3304 VIf. cos 23,4196 -
+ sin 87",84891
-
sin 62""09284
+ sin 62. ,4IZI
100"<112"<200.. 200.<337c<300". 300"<362c<400".
-
tg 58c,9775 tg 65",2489 tg l",Bg04
200"<2$5.<300". I00" < tot
+
-
100"
+ sin 76",b804 0 20 Nombres négatifs. on remplace tous les nombres négatifs en fonction de leurs valeurs absolues, même lorsque ces nombres
sont affectés d'euposants pairs. Eæemples :
r.Vtogsin4--@ (o
(r) Les élèr'es peu habiles peuvent procéd.er comme suit
L" Remplacer cosn pa?' sin (I00c 20
s'i la
-
u);
cotgû par*
bË
.ta
:
ou pq,r tg (100c
fott.ction réstcltante de æ est
< 0, chanyTer le si,gne d,e tr,arc. fuz donne sin (- t):+ k, - sin(100e-æ):-ftz sinæ
tgæ
tg (l00ci- *)
- - fuz hz - -
,, ,, tg (æ
tg
(- û): +
h,
-
l00c)
hz
_{
-
æ)
95
CALCULS LOGÀRITHMIQUES
Eoemgtles :
I.
sinæ
- - h?'
200"
{
fio
sinr:-sin(æo-200"). II.
0 {fio
COSû--+K,
cosfi-fsin(100"-ûo). . IIf. cos æ - - hz cosfi- -sin (no- 100"). tgæ--hz IV. tgæ: - tg (20Cc - nù. cotgfi--k2' V.
100o
{
100"
{ûo
ûo
100"{ûo<200",
cotgæ
Si les deux membres de ia formule sont alors négatifs, on change les deux signes. 40
logarithmes. On prend les logarithmes
des deux m.embres.
les différents tet'mes de la formule 50 Calculs. - On calcule obtenue au 4o. Ce calcul se fait en observant un di,spositif réglementai,re qui diminue les causes d'erreurs et permet une lecture aisée des opérations successives ; puis on calcule I'arc fis. 60
Résultat.
On écrit les formules générales qui expriment
û
en fonction de fi6. Calcu,ler en grades et décimales 158. Applieation f. l'q,rc x au rnoAen de Ia formule suiuante : cos (er
*
B)
:
x tn x ts'éXr+ lj
(log coszA)a
sinz2A X cotgSB
A
B:
L49c,r789 113",7614
n
0,045782
-
sln L}Y: log cotgz A' (On prendra pour
y la plus petite valeur
Le calcul comporte deux partics r. Calcu| de y. II. Caleul de x.
:
positive.)
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r06
EXERCICES.
l. Déterminer en grades et en degrés les valeurs générales de fr, qui satisfont aux formules suivantes, ainsi que les valeurs particulières comprises entre les limites indiquées. 0 {n <200" sinæ-0,34127 cosfi- -0,19053
200"
tgn--Z sinr:-0,18482 sinzr:0,151587 tgrn -1,234 3l;
300"
I ,.284 sinri_ ')LL'u\J - +____:
a,^\^â ^^^, loo"
100"< m{ 0
cosn-1/3 v5
300" 200"
0< n{100"
i/63JzB tgn sin 66",Ib25 cosfi-2sin13",5439
0 < n I 100" 0 < n { 100" 0 < o { 200" tgm: - Vcos 1905t 2. Calculer les nombres trigonométriques des arcs dont les mesures en radians sont 12, \Æ, tr\6, V;, 2, 5. 3. Calculer en degrés ou en grades I'angle ffi positif et moindre {lue I droit, donné par la formule
tgn-sinasinb dans laquelle
a,,
et b ont les valeurs indiquées au rlo
4. font à la formule
Donner en radians I'expression générale des arcs
tgun -rl-
Vcos
2.
n
qui satis-
3'.p
dans laquelle ? - 54u26t32tt. Trouver I'arc compris entre iÉt et rr. 5. Calculer en degrés ou en grades les arcs fi compris entre O et 90o qui satisfont à la formule sinsp
J-cr ^t!rT-:
'u
dans laquelle
d.
- -
36o7t SLtt
tcos
; p:
a
1905o26t 45tt
.
6. Calculer I'angle fi en grades et décimales par la formule _ sinz 52"'0001_X g'9jt 1lo.itl.9I x séc 30" cotgæ
856,215
x (0,3)'
r07
CALCULS LOGARITHMIQUES.
7. Calculer I'angle fi en grades et décimales au moyen de la
formule
'
tg, æ
-
cos l42c,!?-r57 \ sêc? ?7c,43524 . sins 7 L",59593
8. Donner I'expression générale en degrés à la formule
des arcs
n
qui satisfont
4ln,u*^ cotg
fi Vtt"; t: '', cos'p :
V
sachant que p : l32o 25t z1't et que q. est
tel,
que
cotgsa
:
le plus petit arc positif
0,35485.
9. Calculer A en grades et décimales par la formule
A 6562 sinôsinc z:.tz6} ", \ a,-8I",0357 b-LL4,I4 e-26,5 cos
2p:a*b+c.
10. Calculer fr en grades et décimales par la formule
tg
ll.
3fr:
Calculer a, par
a - 38',4957
sin2o
b
co,s%
:
4L',38f 62
la formule
O:l S
sin
:
a
B-
2S sinA B sin (A + B)
3846,8
64,2947 66",99346
L2. Calculer les arcs compris entre relation
0 et l80o qui vérifient la
^'L t=r^uo cos Bfi *\' ,o sln
Di.l
t
:
p 64ol2t 38tt. -'-Q,075248 Q - 87o }Lt 26t 13. Calculer le plus petit arc positif æ qui vérifi.e Ia relation ,frr cotg i: Wcossa Vsin4F Q,
a.,
- 0,000653 q. -
98o 2,t
30't
p
:
34o ôLt 42tt .
f08
couns DE TRIGoNoUÉtnm.
L4. Calculer en radians l'arc
fi
compris entre 0 et T, à I'aide
des relations
I fltg'n:.i*? ror
3t:
\z
tg?:-I,2345 0
15. Calculer les arcs compris entre l80o et 360o qui vériflent
la formule corg
(r"+ï):Yffi -/ \ asCOSf,
a
- 0,58609 d. -
4lo53f
l?tt
p
:
243o53t 23tt.
16. Calculer en degrés le plus petit arc positif satisfaisant à la relation
cotgn-ffi
Q- lSlo 49t25tt p : - 0,08562 17. Calcriler a,, b et c au moyen des formules Q,-
a,
_
(a J:_c) cosz? : a, sin B b
tgr?
cos B
l6tt.
36o 43t
:- cost B
IJ - 45",1743 a*c-5196,38.
18. Calculer C en grades et décimales au moyen des formules cotga sin
b_*#9 b: A: ca
ts?:;ffi
oô',4820 131o,4448 65o,5L22
19. Calculer en grades et décimales le plus petit arc positif à l'aide des formules cotg n-a =
(a?J-a) Vsrn ? tg'F
cos3
cos r"" rg-
; F =: 38".PLt29tt ; T:I2o37'29"; 0
ô
zlo l8/3Ltt
-
*. cos T 38o2t
2\";
20. Calculer en grades ou en degrés les trois angles A, B et d'un triangle, à I'aide des formules
B-C
cosA: Z
Tc'"D2
,:
3+vt
r'gB+C z
:
a
,-
122348. sin
V
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A
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C
CALCULS
ZL. Calculer l'équation
LOGARITHNIIQUES.
109
Ia plus petite valeur positive de n satisfaisant
cotg (æ
-a)
:
tog sinz 2A.
A
-
à
73,461g7.
ZZ. Calculer en degrés le plus petit angle positif vérifiant la relation log sin2r _- (log au)' tg o
a,-I,2405;
q.
l46o58f 27tt.
-
23. Calculer en degrés, minutes et secondes le plus petit arc positif vériflant la relation :le' log cosz 3e tg (60r * ") a - 2,0055 q - 56o I6t 43tt ,7. 24. Calculer n en grades et décimales, par la formule
tgr
: -L
"o=',1
sécg
b-437; a-56I,1; ?-I40,8120. 25. Calculer fi en degrés, minutes et secondes, par la formule cos
fi -nz-cos.a sln
cosb CI
yn- L3,4728; ct,- I29ol7tl0" ; b 88o3tZLtt ; V - 153o46t56tt. - 26. Calculer fi en degrés, minutes et secondes, par la formule 100, sins fi - tg A (cos B)rosl/F I\T B - 343oTt4tt ; A 9lo33r27tt ; - 0,000816435. On examingra toutes les valeurs entières possibles pour m et I'on calculera les valeurs de fi correspondant aux valeurs extrêmes pour rù. 27
.
Calcul er
fi en degrés, minutes
et secondes, par Ia formule
f cotg A tÆsB : 0 Â-268'45t5Ltt; B-ll3ol2t1grr; e:170,439. 28. Calculer fi par la formule ar}'sin(æ+A)
VcotgA -
&&
cosB
- t,9+55t; a- g,4lf65; B :323",5335. 29. Calculer û par Ia formule 105.VcosA. log ffi : a sinB tg0 a - 41908. B _ Z4g"B6tZZu ; C : LZBoABtAgn . A - 7l"34t28tt; togcosA
f I0
couRs DE rRrcoNouÉrnm.
30. Calculer fr en degrés, rninutes et secondes, par la formule IogYsrnt"r - cos3Ai A:101c,3176. 31. Calctrler fr en grades et décirnales par la formule cossç
32. Calculer
- logVslnrA;
X en degrés, sinæ
f
A
:
242o3'r.
minutes et secondes, par la formule
-- (losts'À)n
fr est dans cette formule la mesure en radians
de l'arc X; A 162o27'Ltt. 33. Calculer A en degrés, minutes et secondes à I'aide de la formule du no précédent, sachant que la mesure en radians de I'arc fi est fi - 0,039 146. Àf. B. Dans ces deux exercices. on se servira
CIIAPITRN
dr_r
rapport S -
ttgx'f
II
Résotution des équations tnigonornétniques, 16l. Définition. On appelle équatiotz trig onométrique, une équation qui contient des lignes trigonométriques d'arcs inconnus, et qui ne devient une identité que pour certaines valeurs de ces arcs, valeurs appelées solutions. En général, une équation trigonométrique admet une infinité de solutions.
En effet,si fi- a estune solution, fi-Zkrc + a est aussi une solution; or k pouvant recevoir toutes les valeurs entières que l'on veut, il y a autant de solutions que I'on veut i û :2kæ * a s'appelle solution générale; il n'y a qu'un nombre limité de solutions générales.
s t.
nÉsoLUTtoN D'uNE ÉOUAT|ON A UNE tNCONNUE,
L'équation contient en réalité autant d'inconnues que de lignes trigonométriques de I'inconnue ou de fonctions de I'inconnue. Seulement ces inconnues ne sont pas indépendantes I'une de I'autre.
Il
existe entre elles des relations qui, jointes à l'équation proposée,
constituent un système algébrique d'autant d'équations que d'inconnues, lesquelles sont les nombres trigonométriques en question. ^ Le problème est ramené à un problème d'Algèbre.
11I
nÉsol,uTloN DES ÉeuauoNs rRIGot{ouÉrnIQUES.
t62. D'oir la RôgIe génôr'ale : On adjoint a l'éqwation proposëe les relations qui enr,sten,t entre les nombres trigononoétriclues inconnus qtl elle contient, et on résoud le système obtenu colnrne Lc?? systènte algébrique ordi,na,ire. L'élimination successive des inconnues conduit finalement à une ou plusieurs équations de la forme ?L(nr * a) - t?L d'où I'on tire les valeurs de (nr + a) et fi.nalement nr-Zkn * ar ) 1,2-2kæ* ar... Cette règle conduit parf ois à des calculs très Remarque I. longs, et même à des équations d'un degré supérieur all 2'1 et que l'on ne peut pas résoudre par les procédés élémentaires. Le plus souvent on résoud l'équation par des artiflces particuliers. II faut portr cela connaître le plus possible de formules, et êbre habile.
Il faut avoir soin de vérifier ohaque sbh-rtion, Remarque II. parce que souvent, au cours de la résolr"rLion, oû introduit des solutions étrangères. 163.
l.
Exernple f. asinr*Ôcosn-c.
Méthode générale: sinæ sinzæ
Éliminons
cos
n
et cosfr sont reliés par l'équation
f
sin,l:
ac
D'où les
+I
- l.
(2)
bz
+ a2) sinzff azcz
(cz
- a,'+b
c-asinn
(c.- a sinn)z :t
sinzr +
d'ot\
(b'
cos2fi
entre (1) et (2).
COSfi-
ou
Zac
sinr
bz) (az
*
-l tz
bl)
_
-'obt;:-Q ac
*
a'-+.b'
2 équations
-- lllt : sinæ fl?z
Slnrt
De (4) on tire
de (5)
(1)
fir: 2kæ * a fiz:2k'æ*n-'t; frs: !k'n { p frt:Zltæ g æ -
(4)
(5)
p.
COURS
'!,L2
DE TRIGONONI}'TRIE.
T
Discussion. Candition de réalité : a} + Condi,tion d,e signe: il n'y en a pas.
bz
c?
-
)
0.
Conditions de grandeur ..
- L < mt 1-j- t -1(ttt, 1+1. r' (sin n) :0 étant l'équation (B), formons F (+ t1 et F (- t). f (+ l) - q2 + b, -Zac * c, -bz - (a- c), ) 0, F (- 1) 62 + b, *Zac * c, -fi2 - (e + c), > 0. Donc mret lnzsont simultanément compris ou non entre - t et * I In, * ttt, Jt_. et
2
_ _ 42*b'
Pour que les conditions de grandeur soient satisfaites,
il faut
et
suffitdoncqueI'onait
_qz+hr__\ ^a +I -L a.=al -(a,+br)lac1a,+b, lacl < qz rr bz + b') az \e'z
ou ou or donnent et
( a, + b, (a, * br), qz
2 c, (condition de réalité)
rr $z
Donc les conditions de grandeur sont satisfaiies.
Solutions
étrangères. Stnffr :
.
SlfICfz mafs COStrr : Donc on ne peut avoir simultanément
COSffiz.
asinnrfbcosnt:c asinrr*bcosnz:c.
et
IJne des 2 solul,ions est donc à rejeter. De même pout ûs et frn.
rt y a donc en tout 2 solutions i frr 1,64. 2" Méthode. a sinn + b cosr -
orr
fiz et
zwl SIIIC?
d'où
:
CO S'U:
ou
:
1-
W',l
t+wrl 1+ Wrl /' .-'rt\ ( za ts{ +b(t-ts,;):r(t +w'l) (b+ c)ts,l-zatgf+c- b:0. '
\
ou
æB
c.
t''J/t
\
fr*
il
nÉsor,urroN DEs ÉeuarroNs TRrcoNonÉrnreurs.
113
t,9-a*|ffi 62 I
tgi: rrù, ?: krcf a I wi - ?hz *: k'n * 9
nt:Zkæ *Za
,d'où \(
ûz:zkæ+
zP.
t,
DIscussloN. Il n'y a pas d'autre condition que la condition
réalité,
de
oz+ bz_cz)O. Remarque. It faut rendre rnr et Dt2 monômes dans les deux
,méthodes.
165.$eMéthode. asinn+bcosn-e a(sinæf b
Posons
a (sinæ+ &/t"
ou
**
ou
H
(sinæ cos?
f
(2)
cosr)
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sing cosr)
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c
(r * f) : *cosg.
sin
enfi.n
!*r*):c.
- ts?
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d'où
(l)
De cette équation on déduit
(3)
:
ær*?-2kæ*a r,^_\ fiL:2kæ*a-? d'où : æz *? 2h,æ* æ û2:Zkæf æ d.- ?. DrscussloN. rl n'y a qu'une cond,i,ti,on d,e grand,,az,cr : -a
-l
ou
ç2 ^^-o
I z
î,coszcpl<
ou enfi.n
a,z
+, t
ou b.fi: t 6?'
çz
m
+ bz
Exennple
tg Zn
+
tgzæ:ffi
ou
t
_T,Oz
II. I. iléthode générale,
166.
'
tgZæ :
4ouns nn TnrcoNonrÉrnrr.
2 cotgn
ôôtg',tr_,i
cotgæ
-
coszû cossJ'
8
coszfi.
w :
:
I
cotgzn
cotgzæ
+I
(l)
114
couns DE TRlcoNouÉtnm.
L'équation devient Zcotgn(cotgzæ
ou
+ l) *
cotg æ(cotgaç
: - l)
(cotgaer- 8 cotgsæ +Tcotgvæ D'où les équations cotgn - 0
et
cotgæ
8cotgzar(cotg'n
-
+ 8 cotgn + l):0.
T\
(2)
cotg4û-Scotgtæ*2cotg'æ*8cotgæ*I:0.
(3)
L'équation (3) est une équation réciproque du 4e degré.
+
cotgzæ
t/r\
fu-
fcotsæ
o
Y2-8Y+ 4Or,
v
:
: 0.
'u.
"
o
cotgæ
-o-- # 192fi -tgæ: I
(4>
- z-f W:2-\6 tgZn- - --f-' I ?-vB - 2+\6.
et L'équati on
I
(l)
(5)
est ramenée aux équations (2) (4) et (5).
fi.:Zkr' +i
I fiz
:
fis-2næ*
2kæ
-T2 2æt-2kæ{a
De (4)
2
y- 4*\FZ.:{*2V5.
tg4æ
d'où
)+
- fu
catEæI : v Co-t'$fi
Posons
De (2)
8
fia
=
ffi,
-Znæ*
ou
I Zætt:Zkr*n*a
Znn J-
fi6-Znn*
tQ
7T tq.
z-z 3æ r&
T-z p
-*-9
fis-Znn*
T,,9
ou
fito:2næ *
II n'y a pas lieu à discussion.
ntz
-2næ * fis :2næ * ffi7
( Zættt :2k" * P (5) De { ( Znw-Zknf æ+p
2
, 'r
I
2-
g l-,
?,
3æ,P
T-2
nÉsor,uTroN ens 1,67.
ÉeuluoNs TRrcoNolnÉrnreuns.
- 8 cos,æ sin 2æ r gsæ
le Méthode. tg 2n {
ou
(1
-8cos?æ
zsiryl:_o:ar+ïg_8 cos
(l)
cotgn
ffi+ffi
ou
fl5
zn
slnrt
coszæ;
(2) cos#-0 d'où et 2 sinzn * cos Zfi - 8 cosr sinæ cos Zfr - 4 sin 2æ cos 2m ou I -cos 2æ* cos 2û - ] - 4 sin 2m cos2û:2sin4æ I (3) sin 4'*: ou enfin â nz:ykæ nt:Ùkæ +î De (2) -Tz h)
De
Ant :2kæ+
(3)
Afitt
:*2* + ù ttr't:2r" +*.
ût
â
:2h '* *?r '!
Faisons successivement k
rc
- 6 -
4Tt,, 4n
{ I,
4n
*2,
0s:2næ*æ +#
fis:Znæ*æ-5* '24 nro-unæ+l +n
Exemple
rII.
frs:2næ*i+3 Zf 2n
+#
sin ( pn
+
:
La
sin (ræ e) générale inapplicable. est méthode
pfr
+ q et rn { s ayant le même :
Soit F{r;
d'où
3.
fi.:2næ+#
n6:znæ+î
mentaires
{
# ,æt1-f 24 ûr:unn+T+i
fiB:Znæ+
168.
4n
+ s)
sinus, sont égaux ou
pn+I:Zkæ*rn*s pn+q*ru *s:Zkæf æ. n(p-r):2kæ*s-q n (p + r) -Zhn * æ (s * q); k ût- p-r zæ+s-q p-r
r,t:+zæ* p+r-"'p*r T -*tq. F*r
(l) s
upplé(2) (3)
.
[16
COURS DE TRrGoNouÉrnln
Faisons
k :-
(p-r)m (p-r)m+l
et
(p-t")tn+z aoaaaaa
il
(p-r)m+p-']. vient
l
[(P+r) wù ï(p +r) :::
1.:: *t) m*p+ln-I-. aaa
( tp
:
ûtr:Ztnæ+=g p-r' ûtr:Zmr,+' p-?a -2- :+ p-r i;1 ûtr:zmn +' p-r' i- - q =4" -+ p-1. û'o-r :
2mæ
fittr:2mæ | fi"
(p-')n-
+
rc
p-r
I)
.s
+q
3æ
s
+q
5rc
s +q
ffi-ffi"
r-
Ùtnæ
*
ffi-'p+r
fi" r-
Ztnæ
*
P+r-ffi"
fr"r+r:Zmæ -l-
Il y a donc (p-r) S 2.
2æ
T' sp--qr"
(p+r-r)2æ r t l-t-4. -pa, - p+r' F*r
+(p*r)-
2p solutions.
ÉguATloNS stMULTAr.rÉes A pLUslEURs INCONNUES.
{69. I{ous ne traiteions que le cas où te nombre des équations est égal au nombre des inconnues. Les autres cas conduisent à des conclusions dont Ie développement fait partie du cours d'Algèbre. Deux cas peuvent se présenter, suivant que les arcs inconnus figurent ou non dans les équations. I"" oosr Les équat'ions ne conti,ennent les inconnues que sous forme de nombres trigonométriques. BôgIe génénale. on complète te système d,,'équations donné a,u moyen des formules qui rel'ient entre eufr les nontbres tr''i,gonométri,ques de chaque inconnrr,e. On obtient ains'i un syçtème contenant autant d'équatiotts que de nombres
rnlcoNouÉrnreuns, lfz trigonométriques inconn?rs. On dëtermine ù I'aide de,ce nÉsor,urroN DEs ÉeuatroNs
système un des nombres trigonométriques de chaque i,nconn,ue, et on est ramené à, un certain nornbre de systèmes tels que :
gLt (aræ * br)
lq
(aræ
-- Izr
* br) :
que l'on résout faciletnent. il faut aooir so'i,n de aérifi,er
tp,g
si toutes
les solutions sont
admissibles.
Remar(lue.
Cette règle n'est qu'un pis-aller. On cherche le plus souvent des procédés particuliers plus rapid,es., 170.
Exemple I.
le systènre tsæ+rsy -2 Soit
2 cosæ cos U
lléthode
(l)
: I.
(2)
générale. Ajoutons au système les équations
cos?y:i--. --'7 I + tg,y
coszæ-= ,11
= + tg'æ
L'équation (2) élevée au camé devient après l'élimination de cosfi et de cos7 (l + ts'n) (1 + tsry) - 4 tg'n * tg'y * bg'æ tg'A + t - 4. ou (3) (1) élevée au carré donne tg,n * tg'y
+
2 tgæ
tgy
- {.
(4)
D'où, en soustrayant (4) de (3) ,:. tg'n tg'A -2tgn tgy + t 0 : (tga tgy l)' 0 ou
-
tgæ tgY
: l.
(5)
En vertu des équations (1) et (5) tgn et tgy sont les racines de
l'équation ou Donc fi-A
DtscussloN.
22-Zz*1:0 (z - l)': l. tgæ - I et tgy - t ' î 'r 'n+i et et ll-! U:h-,,* n. 7v
Pour que l'équation (2) soit vériflée,
cosr et cosy -soient de même
signe.
il
faut
que
u9
:
COURS
DE TRIGONOMETRIE.
on obtient les deux solutions
Donc
+i
\*,:2kæ {{ l-l
t ûz:zkæ*æ +i I az:\kn * æ +i-
+i
( ur:2kæ
te Méthode.
171,.
tsæ+ ts'y vv d'où
sin
+ Y) YI" cos fi eosy
-
(r + y) - z
-n "'6-
I
n*y-Zkæ + i.
et
De (2)
cos
(n
+ y) + cos (u -
A)
cos(m-A):l-0:1 fr-a:Zktr'' De (6) et (7) on tire 2n:2(k*h,)n +ô
d'où
(6)
-
L
(?)
æ
(
ÉJ
2y:2(k-k')n + i n-(k+k)n + ï n*
d'où
Y-(k-k')n*Tn' Or,
h,
+ k' et It, - ht sont de même parité,
solutions trouvées]par
II.
la
Soit le système : sinæ * cos7 : a., cosn * siny: b. l"u Méthode. Étiminons fi. L72.
Exomple
ce qui donne les deux
méthode générale.
(1) (2)
sinæ: a;cosy cosfi
d'où ou
sinzæ
bien
.
*
cos}ç
-
sinzy
b siny *
f
-
b
-
cos,y
acos
siny
*
a,'
+ fiz -àacosy -Zb
y -ry-
siny
(B)
On résout I'équation (3) par un des procédés indiqués précédemment, puis on tire sinr ou cos n de (1) ou (2), et enfin on écrit les solutions.
nÉsor-,urroN DES ÉeuauoNs
TRrcoNouÉrnreuns.
f 19
(l) et (2) m. à m. - Additionnons et soustrayons sinæ * sin y +cos æ *cos y : a + b sinel-siny+ cosy-cosfi- a-b
173. 2" Méthode.
ô
ou
ry
ry zsinrycos ry*2sin ry 2sin
rycos
ou encore 2 cos
ry
+zcos
('io
ry*
cos
ry:A*b sin ry-(r-b
cos
ry) : a *
b
*-u ("or* ! a {- sin W\: 2 \ z T)-a'-b' En divisantm' àm' : a *^fi-y - b wË:6q6' z sin
Posons
X:
:
@?
;
il
vient
Ery:ffi-tg(î-r)
n;a-I .?,-,r{n-,t. ' Z L'équation (l) donne sinæ f sin (: y\ : \É/-
.d'où
d,où
7r
\4.,/\42/
ry+î:kæ+i-e ,,"(T+î)
-ecos?;
\2
-d'où .et par
o
*"7\cos (:-ry\-e,.
z sin (:
or
(1)
fn n*a): cot\.a--
)
o = 2ecosg
ry-24 T : zkæ* e,o J"#:zkæ+î*e'a.
suite
gn
ot
(a) et (5) donnent
n-krr*;-?*e'îa
*u*r';
h età' sont àe f;:.+ Il résulte de là quatre solutions.
?
* e'a'
(b)
rza
couRs DE TRIGoNoMÉtnln.
DmcussloN.
Cottd,iti,on d,e grand,eur.-
a2 ' ou ffiç
or,
La condition devient
coszg:
q' + b'
-
L<
#<
+D i
I 42 r _l_tgz.g:A&E'
..,- r
4-s
174. 3e
Méthode.
Élevons
* coszæ * sinsei
(l) et (2) au carré.
+ 2 sinæ cos T : sinzq + 2 siny cos fi -
cosry
az b2.
Additionnons et soustrayons m. à m.
2+2sin(n+y):424fi2
ou
sin(r
I
(r-A):a2-bz 2 sin (æ + y) sin (n-ù + 2 sin (n -A): az -b2; cos 2y-cos
ou
+a):a'*2'-2 z 2æ*2sin
en vertu de (6)
sin(r
, ?? 7/ qzqfiz -A\:q1
(7)-
De (6) et (7) on tire
n*a:lii:I:_d
\2kæ+P n_-a-lzn**zi p.
.
D'où æ et y.
DrscussroN.
Condi,ti,on de grandeur :
-r ary(J-t et Solutions
ou
( * f ,p -l aaz-bz<*L étrangères.
a,z+bz
qui est toujours satisfaite.
L'élévation au carré a introduit
des"
solutions étrangères qu'il faut éliminer, en vérifiant les solutions
sur les équations proposées. Remarque. montreut la multiplicité des procédés - Ces exemples particuliers. Lorsque les équations sont symétriques eî û et U, leprocédé qui consiste à calculer la somme fr + y et la différence fi y est parfois simple.
-
nÉsor-,urroN DES ÉeuauoNs rÈ,rcoNouÉrnreuns.
176. pe
L?t
Ga,se Les a,rcs 'inconnus fi,gurent erplicitement
dans les équations, en même temps que leurs
nombres trigonornétriques . fl n'y a pas de règle générale à suivre, sauf dans Ie cas particulier de deux équations à deux inconnues, lorsque I'une des équations est de la forme æ * A:4, et I'autre équatioû, symétrique en t et y. On calcule dans ce ca s fr T y, comme il a été fait dans les exemples précédents. Dans les résolutions de triangles, ce 2u cas se présente fréquemment.
g.
- ÉeuATtoNs ct Rcu LAt REs. L76. I!éfinitions. On appelle équation circulaire, une relation - certains entre des arcs dont nombres trigonométriques sont des S
fonctions d'une ou plusieurs inconnues, et qui ne devient une identité que pour certaines valeurs de ces inconnues, valeurs appelées solutions.
fonction c'ir"culaire inaerse, une fonction de la forme U: àrcJL(aæ + b) en langage ordinaire : y est un arc dont Ie 9I, (sin, cos , tg, etc.) est (aæ + b). Dans les équations circulaires on ne considère que la aaleur pri,ncipale de la fonction, c'est-à-dire le plus peti,t arc positi,f dont le fL est (an + b). l'17. RôgIe générale. lo On prend, les a,rcs colntne inconnues auniliaires et on écrit les équations entre ces a,rcs. 2" On écrit les équations a,urciliait"es, trigonométriques, entre les lùgnes des arcs et les ,i,nconn?,0es. 3" On élimine les a,res enh"e les équations obtenues ; on obtient ai'nsi, les équations algébt"iques entre les inconnues ; ort résout On appelle
pat' les procédés connus.
40 On élim'i,ne les solutions
étrangères.
,
Un exemple fera mieux comprendre cette règle.
Eremple. Soit l'équation arc
sinr
f X
Posons
Y
-
arc sinæ
-
arc
\6 :
sinr
arc sinæ V5.
g0o.
(1)
couRs DE Tnlcot{ouÉrntn.
122
X+Y:90o fr - sinX nV3: sinY
D'où les équations
ÉUminons
(2)
(s) (4)
X et Y. (2) et (3) donnent
fi (4) et (5) donnent
ûz +Bnz
Pour
fit: +:' ,2
[:30o,
Donc
ffit: +'2I
convient.
Pour
fiz:
-*,
donc æ, est à rejeter.
-
(5)
cosY.
- t
d'où
4n2:I
Y
60o;
d'où
-
et
X+Y-90o.
X-2I0o et Y-240o; x+Y+90o EXERCICES.
l.
Résouclre les équations
sinæ-sin2n1.sin3ar
tgntgZn-cotgn-Z
- 1 * cos æ * cosZn }Vfl $gn - sinæ) * in (æ + S9 cos (r 8") : - sin2lc cos 37' atgæ+bcotgco-,c 2 sinzæ f sinz Zfi : 2 sin 4r + 4 sin 3r cosrr - 0 sêcn : sinnr + 2, cosrt : (cotgæ - tgn) (l - si11 2æ) cosZn I-tgn:2cosZn(l+tgæ) (co sfi sinr) tg60c cos n * sinr = sin 10'-coséc (30" n) 2 cos (70o + n) + -
siner
f
sin?m
sinæ
sinsæ
*
sinBer
tgæ,- (5 +
;j,;î os3r sinæ
îu:: i': :
* sin
gsp
cos*æ
-1fo
+?cosfi-sêcn
fr- * 2I
nÉsor,urroN DES ÉeuerroNs TRIGoNoUÉrnIeuES.
te@
+ n) ts@ sinr : sinTn
-
n)
f
I
sinæ
:- l-2cosZa I + 2cosZa
sin7n
sin
cos ]s6 : cos Bfi
r23
fr -
sinSæ
sinbel
- I=Z}qn= + tgrn -
sinæ
-:r): r82cc srnæ +r r\-*--l
cos (;-+i) + 12coszç-5sinr
î):
cotg æ
-tgn: At,A
slnff
sinrr
--
costr
-+
f
cosæ
-b 2
sinarfcos4fr-
3
sin6r*cosGfi: I
,
sin?n *- cos 2n : lZ
. sinrt
sinr*cosfr.-tgfr sina f sin (a + n) + sin (a +Zn) - 0 cos a {tscos (a + n) * cos (a + Zæ) - 0 89524,67 cosn + 24508,25 sin fi - SgZSb sina-sinzæ
Stgn+Scotgn:14 {- sin fr cosæ * cos a caszfi -
Q
a sinzn { b sinrr cos n * c cos fi d. 2. Résoudre-et discuter, suivant les valeurs de m,les équations suivantes :
ts|!n*a),-rn
tg(u a)
"v
sin',ntgæ+?cosfr-?Tt, sin 3æ
-
rn sinæ
fi : rfù mtgn :0 m coszn * (2m, rlù + l) sin n -3m + f sinæ*cosæ* sinZæ -rn tg'æ
*
cos
fr
cosz
sinæ sinSæ
-
rn
couRs DE TRIGoNotuÉrnm.
124
3fi : ln cosu 4- (m
n'ù
cos
cos3fi.
: - tlit" ffi siner 1'msin(æ-ï)+2:o \+/ : cos (n +î) + m stn(" -â) * ,n -I \
(m
-l) (m
cosz
m
!-,//
*
L
\
Zmsinrn cosn
*, ";Y,*yî,; !;
lJ/
+ (m-
o
3) slnzm * m
i::i: ;
+I: 7n
-
$',
îî, î Y sin n -# 5 : 0 nz sinzn * (m -2) Z sinzæ - ç3m * l) sin n * 4m - 2: 0 sinzæ { m sina n (m -5 1 - 00 - 2 (m- 3) -2)ryù cos n * Z)cos?r (m' -2 (m * 1) tg'æ-(m-l)tgnr.'m-2:o l) sécar * m: 0 sêczn * 2 (m (m -Z) s,écan l)séczn * m: 0 (m - 2 (m -I)sinzer - 2) {m-Z-0 (3m+l)sinar -2(m* tgrn-rnty@+a,)fy@-a) sinrf cos u*tgæ*cotg n*sëcnf cosêcæ:I {a+2" 3.
Résoudre les sYstèmes suivants
n*
9/
: a
:
avec chacune des équations
s1n2æ-sinzz:b
sinr*cosA:b sinæ sinY - b
sinel*sinA: sinr
ffi-Y -
sinæ sinY sinæ Cosrt
4.
sinY
coszei
rYù
rn
COSA:b'
Résoudre les sYstèmes suivants
:
: b; - a,, sinr sinY sinf - yt sin?, tgæ - n tgy; : b; siner * sin a : a' sinæ sinY sin
(r +
Y)
sinæ
siny
e:T:T -
sin (æ
lr /) ;
ry:ry:W-?/);
o
r25
nÉSor,uTIoN DES ÉQuatIoNS TRIcONouÉrnIQUES.
ffi casy, tg'n
- rn tgY cotgæ: b; f f : tgn +tgy: a, tga + tg z b, cotgz -cotgæ Iog tgæ {, log tgY =- 0 2 tgn - 3 sêcY ; sinar
-
cotgA:
tgu
a,
;
fSY
fr et a sont compris entre 0 et or'
Dans ce dernier systèm o,
û et y entre les équations rnsin æ *ncosû: &t lncosfr- lt sinæ -b; siner * cos fr : &, tg (n + 50") : b;
b.
Étimin
+
er
bcoszn sino cosU
Asinzæ
c;
f
atgæ : - In, b sinzy * acoszy - n, tg(n : ctr, siny * cos û: b, + Y):
6. Résoudre
btgY; Q'
arc tg\æ: 100"arc sin?æ f arc sinæ : 60o. arc tgæ
*
7. Énminer û entre les équations
asinû_bcosn:Lcstn}rc a
cos
n
*
Ô sin æ
-
c cos?û.
g. Trouver les arcs fi compris entre 0 et 400" qui vérifient inégalités suivantes
:
+5 < 0 2sinzn-bcosn* I > 0 4cosn*1
2sinzn
-
1l
sin
û
VI-sinstlcosr cosff -,, 1-costr 1-2*r, W\ sinr+3cosû-2<0. 9. De I'équation
2cosfi-y+
1_
a
I 2cosTnfi-y*+ ynt'
déduire
10. Yérifler I'identité
@Y
arc 1s "ô1-ûsina -s I
l.
sina 1nfi *^-'o cos@ - arc
Itæ
{
Résoudre
arc sinntn
f
arc sinnæ
:
ouTC,
sin 2
-gz
a-
les
LIVRE III YARIATIONS DES T'ONCTIONS
TBrcoiromÉrnreuEs CHAPITRE PREMIER
Maximum et minimum. 178. Théorème f. La sornrne des sinus de deun a,rcsr. compris entre 0 et æ et dont la so?nnle est canstante, est maximum lorsque ces a,l"cs sont égaun, si cette égalité est gtossi,ble.
Soient d.eux arcs
f
sinæ
sinæ
sin
f
y<
sin
a
fi
2,
et A compris entre 0 et n, et tels
n*a:û.
que
donc le maximum existe.
-2 sin ry
cos
T - z sinfrcos ry
Le maximum de sinæ * siny a lieu en même temps que le
' maximum oe d'où m et
y
cosæ -I 2
c'est-à-dire lo'sque
*:a z
cos
-
ry
I
-zkn.
étant compris entre 0 et æ, la seule valeur admissible pour
est 0; d'où $ - A. Si cette égalité n'est pas possible, le maximum a lieu en même temps que le minimum de læ yl. torollaire f. La sornrne des sinus d,'tut nonobre quelconque d'arcs, cornl)r'is entre 0 et 7r et d.,ottt la sol?xylùe est constante, est maximum lorsque ces a,rcs sont égauæ, si cette égalité est
k
possi,ble.
Soient
n arcs dont la somme æ * sinæ f siny + sinz +...
donc cette somme a une limite.
y
+ z * ... -
e,.
MÀXIMTIM ET
MINTMUM.
I27
RemplaçonsnetyparryetlaissonSZ,t,...conStantS.
ry +ry * z+... reste égale à sinæ * sin y +sin.s + ... Ë 2 sin rycos ry*'Lasomme
e,.
sin
z
+ ...
Siæfa,coSry.l,etlaSomInedessinusestinférieureà
2sinry*sinz+... Donc, aussi longtemps q,.'il y a dans la somme {tr + A* : * ... deux arcs différents, il y a moyen d'augmenter la somme des sinus en remplaçant chacun des deux arcs inégaux par leur demi-somme. Lorsque tous les arcs sont égaux, lâ somme des sinus est
maximum et vaut n sin ?. no effet, Ie maximum existe ; n atteint aussi longtemps qu'il
y
a des arcs inégaux, et
il
n'est pas
il n'y a qu'un
seul système d'arcs égaux puisque leur somme vaut a. Corollaire II.
-
La
sovnrne des cosinus d'u,n nombre quelconque
la sornrne est constante, lorsque ces oriæ sont égauæ, si cette égalité est
d'a,rcs, cornpris entre 0 et est maximum
possible. Soient
n
i
et d,ont
fi -l y * z *...
- (t. cos æ *cos y +cos z ... E -t'(; --) f sin (;-r) + ... êæ |- n, f-a, etc., sont compris entre 0 et T,; leur somme est av
arcs dont la somme
av
constante
:
;-n *;-v donc le maximum de la somme sont égaux, c'est-à-dire lorsque æ4av
'JL
+ "' : des
lYLæ _-=
.)
-
q,;
*irruJ u lieu lorsque les arcs a
tt-l-^.-etrC. OU $:A:2r-...:-. ô-s)n É,242 l7g. Théorème II. Le prçduit d,es s'inus de deun a,rcs, conopris entre 0 et æ, et dont la solzùrha est constante, est maximum lot"sque ces a,rcs sont égauæ, si cette égali,té est
Tlossible.
av
i
128
couns DE TRrcoNoMÉrnrn.
Soient deux arcs
nelation
fr et g/, compris entre 0 et n et soumis à la
æ*U:&. ( I, donc ce produit a un maximum. (æ - ù -cos (æ + a)):] [ror (n-y)-cos
sinæ siny sinæ siny:Lfcos
aJ.
Le maximum a lieu en même temps que Ie maximum de cos (æ -y c'est-à-dire lorsque cos (æ U) : + I. D'où û U :2kæ. Si l'égalité entr e æ et A est possible, puisque ces arcs sont tous deux compris entre 0 et æ, la seule valeur admis* sible pour & est 0. D'où y. Corollaire I. É Le maximum de sin r sin y sin.a ..., lorsque
x * y * 2... - à, a, lieu
ég
ali,té est possible
I)oL,cî
?, sa cette
X-Y:Z:.?.:n
.
sinr siny,sin z .. Laissant 3, t, etc. constants, remplaçons chacun des arcs
n*u par ï.
#
et
y
La somme totale reste égale à a.
f.,. pioduit des sinus devient
:
. ^û*u lFsin2rysingsinl...Ei|t_coS(æ*ù7sin:sinl... z zL hJ
â)
or sinr siny sina ... E à [.o. (a - y) -cos ^.\ n Si
(æ
+y)]
sin
z ...
L'r
C'est-à.dire eue, aussi longtemps qu'il y a des arcs difiérents, or peut augmenter Ie produit des sinus en remplaçant deux des arcs
par leur demi-somme. Le maximum aura donc lieu pour
z ... =- g. n Corollaire II. Le maximum du produi,t des casinus d'u,n, nombre quelconque d,'a,,rcs, co?npris entre 0 et i et d,ont ta sornrîùe est constante, a lieu lorsque ces a,rcs roît égaun, si cette égalité est possi,ble. 180. Théorème III. - T,La slrnlne des tangentes de deuæ ares compr'is entre 0 et et d,ont l,a sornrne est constante, est minimum lorsque ces a,rcs sont égauæ, si cette égu,ti,té est possible. æ
-
U
:
TIAXIMUM ET MINIMUM.
t29
Soit æ*U:&. tgæ
+
y
tgy
a" un minimum. (æ -F y) sin _ sin a tgæ * tBU : cos n cosy cosrr cosy Le minimum de tgr + tgy a lieu en même temps que le maximum 'de cos fi cosy, c'est-à-dire pour fr - y (Thêor. rI, coroll . rr). Corollaire f. La sornrne des tangentes d,'un nombre quel-
-
conque d,'arcs, coî??,pris entre 0 et * et d,ont la solnrùe est ?, constante,.est minimum lorsque ces &rcs sont égazcæ, si cette ,égalité est possible.
Soit æ*y+.sJ-...:d,. tgtn + tgy * tga ... Laissons z, t, etc, constants; donc
û + A est
constant.
sin;u, Igu+tgv c.t:
Donc, aussi longtemps qu'il y a des arcs difiérènts, le minimum 'o'est pas atteint; et comme il n'y a qu'un seul système de valeurs ",égales, :
lê minimum a lieu pour fi
- y: i -.!. -
q.
n Corollaire II. La sornftce des cotangentes d,'u,n notnbre quelconque d'arcs, cornprùs entre 0 etiet d,ont ta soy/ù//ùe est "constante, est minimum lot"sqzce les arcs sont égaur, si cette égali,té est Ttossible.
l8l. Théorème IV. Le produzt des tangentes d,e cleun a,rcs n' Ttositifs, dont la sotn?vle est constante et modnd,r 'e que j, est maximum lorsque ces a,l"cs sont égaur, gtossible.
si cette égatité
Soit n*y-a tgæ
tgy tg (n
Donc tgæ tg'y : I tga
-
' r'
-f- ?/-\
-
+gn vt * rg?/ L-tgntgy
ïgn*tgy tgn + tgy _r
tge w:r_@_._tgtltgpt. ar
,
-a
Couns on TnrcoNouÉrnrn.
esf,
130
couRs DE
TRIGoNoMETRIE.
le maximum de tgn tgy a" Iieu en même temps que le * tgy, c'est-à-dire pour fr - A. Corollaire f. Le produit des tangentes d'un nombre quelDonc
minimum de tgn
conque d'arcs positi,fs, dont Ia somvne est constante et moindt"e
queT, est maximum lorsque est
les a,rcs
sont égaur, si cette égatité
fossible.
Soit
n*A+z*t+...--
a,
tgæ tgA tgi ... Laissant z, t .'.. constants, on peut appliquer le théorème arcs n et y, puisque n
*
IV aux
A f-,
ffi? A
tgmtgy "D2 Àussi longtemps qu'il y a des arcs différents, le maximum n'est donc pas atteint, €t puisqu'il n'y a qu'un seul système de valeurs égales, lemaximum alieupour ffi-A:z-.1. -4. Donc,si
n
Le produôt des cotangentes d'un nombre Corollaire II. quelconque d'arcs ltositifs, dont la solnrne est constante ef tnoi,nd,re que;, est minimum lorsque les arcs sont égauæ, si cette
ég
alité
est poss'ible
.
Soit mly+z+... cotg æ
cotgy cotgz...
-'
Xgfi
- I -tg â...
T.,gy
Le minimum de cotgn cotgy cotgz ... a lieu en même temps que le maximum de tgn tgy tgz ..., c'est-à-dire lorsque j':!/-;
f. Déterminer la plus petite aaleur positi,oe qui rende a sinx * b cosx maæim?tryù (a et b
182. Problème
de x
U
Posons
:
2: a
:
a
sin
n *D
cos
n
-
a
(sin
r* !
ror*1.
tg?.
a (sinæ
cosr)' : +' #" cos?
(r :f
a' sin cos(|
?).
MAXIMUM ET
MINIMUM.
13I
y a lieu en même temps que le maximum sin (ar f ?), c'est-à-dire pour fi + ?- 2hæ +it Le maximum de
ffi-Zkn
d'où
r
-1-
de
JV
z-
?'
tg?
II. Détermzner la plus peti,te aaleut" ltositùae rende Y : a tgx {- b cotgx minimuvn (a et b Le produit atgn x b cotgm - a,b. Le minimum a donc lieu pour a, tgfi - b cotgn _ ab. 183. Problème
de x qtti,
\,1
Ï,gtr
-\Æ lh ro: arc tg V i et Un,
III.
t84. Problème Nous saYons
Détermdner le maximum de l'eæpressùon
U: que sinzr f
sin'nffi cosnffi. eoszffi
:
1.
X-sinzr et Y-coszn
Posons
d'où
x+Y:1
et
!/ : Xz
lnn
;
Y2.
En vertu d'un théorème d'Algèbre, A es[ maximum pour
X
Y
\ r.
1??, n sinz.iu
d,ot\
coszrç
t77, :
tn*n
---ù' x - (-?-.1i \m +n/
max ?t
sinzr
coszfi :
I
rtu+n
rn+n
( ry, \î ' I 'nm nn \nx+n)":VW
185. Problème général. Déterrni,ner les manimutns et mi,nim,urns d,'?trne fonction càrcula,ire. Il n'y a pas de règle fixe pour résoudre ce problème; il pourra se
faire que les
maximums et minimums s'obtiennent en utilisant
II ; il pourra aussi se faire que I'on ait I'occa sion
simplement des théorèmes d'Algèbre, comme dans les Problèmes
et III
ci-dessus
d'appliquer les quatre théorèmes démontrés précédemment. Si I'on n'aperçoit aucun moyen d'arriver au résultat de cette manière, on pourra appliquer le procêdé général suivant.
t32
DE TRIGONOMETRIE.
COURS
Soit ! - F (n) I'expression dont on désire le maximum ; et soit fio la plus petite valeur positive de n qui rende y mafimum. On aura F (ro) h étant un nombre positif sufLsamment petit et qui a" pour limite 0. De ces relations ou cléduit : F (no + h) F (nù
F(no-h)-F(nù
Par des transformations trigonométriques, oo peut obtenir d'où On pcut transformer ? (no, h) de manière à pouvoir diviser tous les termes par une fonction circulaire de h,, qui ait pour limite 0
lorsque h *
h*0;
0. Le quotient * (nr, h) a une limite f (æù lorsque
d'où f(nù
La relation (2) traitée de la même manière fournit
f (rù De (3) et (4) on déduit f (rù :
Lrne relation
(4)
'l
(5)
0.
1
L'équation (5) donne les valeurs de rno qui rendent F (r) maximum. On opère de même pour le minimum,,êt I'on constate que l'équation (5) donne également les valeurs de fr pour lesquelles F (r) est minimum. Il faut ensuite, par l'étude de la fonction, distinguer les
maximums et minimllms. Un exemple fera mieux comprendre ce procédé. {86. Problème IV. Déterminer le manim?/,n?, de l'enpress'i,on '
-
olr
sin (r
+
Développons
FËïi; :;ffi?
h) [cos (n
-
:
+
lt)
Sintr
cos
- *
cos æ
O
A]
sinr
cosA
+ cosr sinh) (costr cosh - sinr sinfr, - cosA) - sin,r cos r * sinr cosA siner sinla cosh sinn cosr coszh + coszr sinâ cosh sinr cosh cosA cosr sinh cosA - siaff cosr sinzh sin fi cosr sinr cosA
(sinm coslr,
F'inalement
-
:
-
sin 2n sinzh
*
+ 2 sinr cosA sinz *z * cos.zr sin
h
I
cos
A
cos
2n sînh
cosh
I
{
l
{
MAXI1V1UM
ET MINIMUM.
133
Divisons tous les termes par sinb
-
sinZæ sin h
D'où
+sinr
!+cos 2n cosh-cos n
cosÀ tg
pour h : 0,
Si on change h en
cos!,o
- h,
- cosr cosA la relation (2)
sin?r sinzh + d sinæ
-
eosA
<
0. (3)
(4)
devient
:
L sin'!
cos
cos2æ sinh cosh + cosn sin/r, cosA Divisant par sinh
-
sin
2n sinh + sinr cosA tg *
Etpour h:0
cos
2n
cosh
+ cosælcosA < 0.
ontrouve
*
.";;:i;'
(4)et (6)
De
-
cosr cosa
- cosfr cosA:0 (8) 2coslæ-cosrcosA-l:Q. ou Le produit rJes racines vaut ], Oon. elles sont réelles et de signes contraires. (7)
cos4n
h'
I{ous pouvons donc Poser (lf6) lt
cosnr: + V;.cotg'9 cosnz:
(9)
tî
(10)
- Và.tS?
La somme des racines est cosnr
+
cosrrz
d'ot\
:
cotgz''g
Les relations
(ll),
187. Discussion.
il faut
f (-
L): r + cosa
et
(cotgcp
-
- :9tê zIz
(r
.
(9) et (10) permettent ?, cosffr et cOsfiy
de calculer
soient comprises entre
- I
et
+ l.
f(+l):l-cosAr;l-tet+lsontextérieursauxracines' ScosA.,ll qui est compris
;: i
t)
Les racines sont réelles ; pour qu'elles convien-
- qu'elles iI suffit
nent
tgf) : ZI 0OSA;
Ir
V;
entre
- i rL + i.
134
COURS
DE TRIGONOMÉTRIE.
Donc, cosrtr et cosrtz sont compris entre - l et + l. frr et n, sont compris entre 0 et æ. il s'agit maintenant de déterminer pour quelle valeur de æ il y a maximum et minimum. A cet effet nous allons étudier la variation de la fonction, ot nous représenterons la courbe y : sinr (cos û cosA) dans un système d'axes rectangulairæ frA (flg. 28).
'
-
Lafonction est périodi;;.; la période est Zn. y s'annule pour fr -. krc et pour t - 2kæ * A.
Deplus, ffiDonc
F(tr* h):-F(n-lt). it suffira de faire varier fi de 0 à æ.
Nous pouvons supposer 0 Bxaminons la position de A par rapport
Donc
à"
æ, et
/(A) - 2 coszA - coszA - I : -
fir.
sinzA
cosfiz
Lorsque æ croît de 0 à
A,
sinei
Lorsqu e fr croît de A à
*,
sin æ
La fonctioo passe par un maximum entre 0 et A, c'est-à-dire pour
* : ûr, et par un minimum entre A et æ, c'est-à-dire pour fi : tz. Lorsque æ varie de 7r à 2æ, la courbe est symétrique de la l"e branche, par rapport au point s : rc. Donc la fonction passe par un maximum pour æ : 2æ - û2, et par un minimum pour, fi - 2æ fi1. 188. Problème V. Étudier la aa,t"'icr,ti,on d,e ta fanction 3 + 5 sin û - 2 sinzæ. Posons a: F(æ) - 3 + 5 siner -2 sin2rt.
MINIMUM. y est une fonction périodique de n; la période MAXIMUM ET
135
est 2n; de plus
,(:+fr,): F(:-b) \z/\z)
,(+:b):r(+-h). \z / \z )
Donc, si nous représentons la courbe y: 3 + 5 sinr sinzæ - 2voyons ,dans un système d'axes rectangulaires ûA (fig. 2g), nous .'qu'elle est symétrique par rapport aux droites
n-(2k+l);.
f;;*îuri. r æ de æ,.3æ 2e v' les valeurs de û qui rendent y nul ; cela
I1 suffira par conséquenr d*
Cherchons rrésoudre l'êquation
revient
2sinzn-5sinn-3-0 sinæ,
-
sinfr,
-
n
rrrJ
I
rv.l .^/ 2
,rll rLl .P .L
Entre
Pour
2e ar
7Ê,
2
3n 2
2
5+V+g 4
5
-3
V4e - 42
est imaginaire.
2kæ-Ttt
2kæfæ+T. ,6
il n'y a qu'une solution i fiz :6 7æ:-f
v- 6;pours)-T,U --4.
,G 6
à
136
COURS
DE TRIGONOMETRIE.
Recherche des manitnu,lns et minimirnts. A toute valeur de fi correspond une valeur pour A; on ne peut. donc attribuer arbitrairement à y que les valeurs qùi peuvent être" obtenues par des valeurs réelles de fi, c'est-à-dire telles, Qûo si I'on résout par rapport à æ, on trouve des solutions réelles.
Pour que r soit ré,el, il faut qlil y ait au moins une des racines. de I'équation 2 sinzr comprise entre
-
5 sinr
-
3 + A :0
- I et + l. F(-1):2+5-3+V:4+A r(+t) -2-5- 3+ U: S5 24
-6 +y.
S
Deïz
grande que + l, et que la plus petite doii donc être seule comprise" entre - I et + l, c'est-à-dire que + I doit être compris cntre les racines, et : I extérieur aux racines.
D'où
et
f (+l): 'T'(- t)
y-6 la première, pour û
Ces valeurs sont obtenues,
potn' fr
-
3æ
Ç;
la
seconde-
- T-
On complète le tracé de ly
Conclusions. Lorsque
fr croît
de
-
0
la
b*
courbe en remarquant que pour
!/:
+
3
à i,, y croîtde+3à+6,maximum."
æ,.7æ
; à6t ! décroîtde*6à0. iæ.à 3æ y décroît de 0 à 4, minimum. Ë ï, 3æ . llæ ïàL-f,Ucroitde-4à0. llæ \ a
î
4,
r
à2æ, A croit de 0 à
+
3.
t37
MAXIMUM ET MINIMUM. EXERCICES.
l.
Déterminer les maximums
suivantes
et
minimums des expressions
:
sinr (l
-
sinæ),
(5
+ sintr
-
sinr)
(2
+ siner), tgm *
3 cot gfi
cosæ*coS2fi,psinu+qcosffi,tgatgn*cotgacotg"(*<
ù
?* . * tgr tg 2n, sin r coszr (I + sinar) , tTtg'æ 2. Déterminer le maximum de sinr { siny, sachant que costr | cosy est constant et que n et y sont compris entre 0 et I2 3. Étudier les variations des fonctions : cos 2n
r,lI
(t + sinr)z (I sinæ) -
sinar
-
y:sécæ+tgn
/'- A: sinrf U: tt:
cosr
fi sinr sinr
vû
u
: *'ll*5 ?' 'o" + '' cosfr * a, n + b, sin
cz
'
Cas particulier i at: I , a2.:2, bt - 2, bz: l, ct: I, cz:3. N. B. Les exercices suivants ne peuvent être traités qu'après l'étude des triangles rectilignes. 4. Dans un triangle on donne a et b * c; déterminer le maximum de I'angle que forment la médianc et la bissectrice issues de A. 5. Trouver parmi les rectangles ayant les mêmes diagonales : lo celui de plus grand périmètre ; 20 celui de plus grande surface. 6. Parmi les quadrilatères ayant mêmes diagonales, quel est celui de plus grande surface ?
7. Étant donnés deux cercles qui se coupent aux points A et B, mener par B une sécante DBC, de manière: lo que DC soit maximum; Y que DB x BC soit maximur, et 30 que le triangle ACD ait une aire maximum. 8. Trouver le triangle de plus grande surface parmi tous les triargles qui ont: Io même périmètre et un angle commun ; 2o même périmètre; 3o même base et même angle au sommet.
couRs DFI TRIGoT{ouÉrnm.
t38
9. Étant donné un triangle rectangle, déterminer entre quelles limites varient : L.ry ; 2o S et Zq,si a, + h est constante ; 3o b * c a
si I'hypoténuse est
donnée.
I0. Dans uû cercle donné, inscrire le triangle dont le périmètre ou la surface soit maximum. I l. A un cercle donné circonscrire le triangle dont le périmètre ou la surface soit minirnum. L2. Déterminer le maximum et le minimum de I'angle du sommet d'un triangle dont on connaît la base a et 10 la somme des deux autres côtés ; 2" la difiérence de ces côtés ; 3o la médiane AD. 13. Étant donné un angle dièdre dont I'arête est tangente à une sphère, déterminer la position de cet angle pour laquelle la somme des zones interceptées est minimum. L4. Étant donné un triangle ABC, mener 10 la droite minimum qui le divise en deux parties équivalentes ; 2o une droite AD telle, qLle le rectangle des perpendiculaires abaissées des points B et C sur cette droite soit maximum. 15. Trouver le minimum du rapport du rayon du cercle circonscrit au rayon du cercle inscrit à un même triangle. 16, Trouver le quadrilatère maximum que I'on peut former avec quatre côtés donnés. L7. On donne les bases d'un trapèze isocèle, déterminer le minimum du rayon du cercle circonscrit. 18. L'arête latérale d'un pyramide régulière est donnée, déterlniner pour quelle valeur de I'angle au sommet des triangles latéraux le volume est maximLlm. 19. Dans un secteur circulaire, inscrire le rectangle de plus grande surface. CHAPITRA
II
Lirnites ou vFaies valeurs. 189. Étant donnée une fonction d'une, variable indépendante - F(r) on peut en général, en appliquant les théorèmes particuliers de la Théorie des limites, écrire la relation timF(r)* +6: F(a). y
LIMITES OU VRÀIES VALEURS.
r39
Mais I'application de ces théorèmes particuliers est soumise à quelques restrictions. On ne peut pas écrire la relation qui précède, lorsque F (a) se présente sous I'un des symboles non définis :
0oo
oo O' ;ô, - oo, 0 X oo, et0. Dans ce cas la limite vers laquelle tend F (n), lorsq ue fr a pour limite a, doit être déierminée par d.'autres procédés. On lui donne parfois le nom de ura'ie u&leur", mais cette expression n'est pas heureuse et doit être évitée ; elle est d'ailleurs sans signilication. La limite en question s'appelle la aaleut" n?,crnérique de F (æ) pOUf æ
-
A.
il est difficile dans un cours élémentaire de donner une règle générale pour la détermination des limites. Parfois il suffit de transformer I'expression de la fonction en une autre équivalente à laquelle la relation précitée est applicable. La limite de cebte nottvelle fonction sera la limite de la fonction proposée en vertu du principe : Lorsque deuæ fonctions d'une même uariabte i,nd,éltend,ante
x prennent des oaleut^s égales quelle q.ue soit ta aatèur ath",i,buëe ù x, si' l'ttne tend, oers une timzte lorsque x tend, Ders a, l'autre tend également aers une timite égate ù ta pre//?,,ùère. Dans cette recherche on fera utilement usage du théorème
€n vertu duquel
/sinæ\
lim
@\
r rim \ fr /æ+o \ t ./*-*o 190. Nous all ons développer qu elques exemples. Exemple f. Limite de I'expre ssion l-f-L
-
I-
,t
" Si I'on Or
-
û: A
fait I
costr
xgfi
pOUf fi *4.
on trouve A
:
0
0'
- sin2æ - I f cosæ et tgn : smrt cosfr ï +- cos# et lim A**o :
cosrt
sln
ff
cosfr
o
d'où
Y
Exemple If.
v
:
-
Limite de I'expression sin (a + ffi) sina
-
0.
pour fi*A.
(llg),
r40
COURS DE TRIGoNoUÉrnrn.
a:
( .n ar\ 2sinScos[o+ , ) É,,
smtffi Lt
)/
ffi
x ,o* (o +n
,)
/, *'l q\ ? ? ) x limcos fr \ 2/ ) *_,0
lim U**o : lim f Exemple II[.
-
fait n - ;, t9
présent A se présente
Or
U:@
Exemple
p et
IV. I
pour r-----
sous la
æ av
ffi->
-. 4
forme 0 x oo,
ù et IimU: l'
I
Limite de I'expression
q. satisfaisant
aux relations
et l-ecosa-o'
P_=# POur t,r-d.)
cos 4.
fi+0
--Gï ;8,ffi
d'où
-
Limitte de ùe I'expression
/',* \ /,*- \ rs(;-ffiJ )tg(i + *)
a: Si on
(.+t
à:.ooX0. Z
. srn Z cosT
z
. CI *a srn 2
(-r)
or E-4sin(g-a)I I costo -
p sin(o e
a)
p _ _U
(cos -coso)
e
X
. t)-æ
stn
-7-
(')-d-
d'où
Q:
cos-pz, e'
. tùJFr-SID: .) 'h)
limà
=:
ù)->c
l9l. Dléthode générale.
pl -.T-. e
SlIl a
Lorsque I'on n'aperçoit pas les transformations à opérer sur la fonction F (r) dont on cherche la limite pour lim ffi - a.,, on remplace fi par a * h. La limite cherchée est fournie par la relation lim F'(o)'-, a: lim F(a * h)o*o
141
LIII{ITES OU VRATES VALEURS.
Exemple V.
pour limfr
Détermi,ner
-
- l.
li
A: (l -n)tg
z
g:1-h.
Posons i
I(
\,æffi la limite de (l - n)tg
q
: htsitr
l-/
X
vtr ,v
limz. ,t n->O
\./ ./\
2)
I
æh
,U: ,
,
rsfr,\
nte(i
-h): -tr,cotg{- --+ ïgT
V.A./,
a
T n tgo
/:*h\ ( z \ lim
z
IT
t æhl r \tg v / o*o
,9
EXERCICES.
l. Déterminer les limitcs des expressions suivantes, pour limr - 0 I - cosrt sinrnn sinmm sin mn I - cOStr t - cOStr @@w@wffi 1 I tgn cosrt r sinr 1 - frz }-cosrt ffi tgfi l-cos{r 2. Déterminer les limites des expressions suivantes, pour lim tr - Q, sinSa-sin2n sinzæ-sinza sinr-sina sinr-sina cosa \gfi û4 - cosrt @ -tg& 3. Déterminer les limites des expressions suivantes,pour lim fi
t-
sinæ
cos
rt
I + tgn
sécfi-tgn
4. Déterminer les limites
t - tgn
wffi
I
-
(1
Igffi
-cossin,t n)'
des expressions suivantes,
cos
2n
pourlim fr -
cos 2n cos
n
-
cosi
5. Déterminer les limites des expressions suivantes, pour lim
cos(r
*
lr,)
h
- coser
tg(n * h)
-
tv
- ,
Ign
coigJr
*
h) h
-
h:0 cotg n
142
couRs DE TRTGoNoMÉrnrn.
6. Déterrniner la limite de I'expression .ffi stnt +
cosrt
pour limfi:æ.
7. Déterminer la limite du produit cos a, cos|-
,orfi... torft
pour n croissant sans limite. 8. Déterminer les limites des sommes 1.,^^& , I ,-a , tsa + + ...
+;ts; btsb
coséca* sin'a
coséc
I , a, +, btsLy
f-+ cosécfi+... +
+ g sin' *ô +
pour n croissant sans limite.
Bz
sins$ + ...
cosêcL 2n
+ g" sin'ft
DBUXIÈME PARTIB
TRIANGLES RECTANGLES CHAPITRE PREMIDR
l'niangles nectangles, FoRMULES DES TRIANGLES RECTANGLES. s t. 1,92. Notations. Nous représentons les mesures des angles en grades par A, B et C (A:100"); les mesures des côtés opposés, l'étalon êtant quelconque, par &, b et c ; a est donc la mesure de I'hypoténuse. 193. Théorème
f. Dans tout triangle rectangle la soTyùrne C aaut 1æ grades. B et des angles On admettra ce théorème pour le moment. On en trouvera la démonstration aux nos 205 et 206. B+C:100". (r) On a donc Dans tout tràangle rectangle u,n côté 194. Théorème II. quelconque de l'angle droi,t est ëgal aoc produàt de I'hypoténuse par le cositzus de l'angle adjacent ou paî le sinus de l'angle opposé.
En eftet,
m
est la projection orthogonale de BC sur A (flg. 30). Donc
BA
:
pr, BC
:
nC cosff
ou Q --=
-
A,
cos (200"
c-AcosB.
-
B) (2)
D'après le théorème f, B + 0 - 100" donc cosB sinO F
rc.
d'où
30.
c-asinC.
(3)
Par raison de symé[rie
b- acosO:rlsinB.
(4) et (5)
couRs DE TRIGoNoMÉrnrn.
L44
Davts tout triangle rectangle u,n côté 195. Théorème II[. guelconque de l'angle droit est égal a,u ltrodui,t de l'autre côté pa?" la tangente de I'angle opltosé, ou par la cotangente de l'angle adjacent.
b:asinB et c-acosB b: c tgB ou c - ô cotgB. (6) on déduit D'autre part tgB : cotgC; b-ecotg0 ou c-btgC. (7) donc f96. Théorème IV. Dans tout tri,angle rectangle le camé de I'hypoténuse est égal ù la slrlrorne des cat"rés des deuæ Desformules
autres côtés.
et c-acosB (8) on déduit bz + cz - az (sinzB f coszB) : &2. lg7. Théorème V. S, a, b, c, B et C sont cinq nombT€S Desformules b:asinB
positifs, solution du système d'équations
( B*C:100" I { b:asinB (I
c-
ces nomby'es sont les éléments
(r) (2j
a, cosB,
(3)
d'ttn trdangle rectangle.
Bn efiet, sur les deux côtés d'un angle A - 100', portons b et c et joignons BfOr. Soient &', Bt et Ct les trois autres éléments de ce triangle.
: bz + c2. sz , Or - bz * c, en vertu du système (2) (3) donc atz - gz et puisque a et at sont c-4rcosBt:acosBl Deplus c-acosB; et donc cosBr : cosB; et puisque B et B' sont conpris entre 0 et 100", Br: B. Enfln, Br+Cf :100" ou B+Ct:100"; B+ C or - l00o; Cr donc - C On
aura
a.tz
\
et, par suite,
a,b,c,B
et C sont les élémenfs cl'un triangle bectangle.
r45
TRIANGLES RECTANGLES.
198. Conelrrsion. Entre les cinq éléments variables d'un triangle rectangle existent les trois formules suivantes, indépendantes I'une de I'autre
B+C-100"
b: c
-
a sinB a cosB.
Toute autre formule peut se déduire de ce groupe; en effet, s'il existait entre les cinq éléments quatre relations indépendantes I'une de I'autre, il serait possible d'en calculer quatre en fonction du cinquième, et tous les 616psnts d'un triangle rectangle seraient déterminés lorsque I'on connaît I'un d'eux ; ce qui est faux. 199.
Alre dtun triangle reelangle.
Les diftrentes évaluations de I'aire en fonction de deux éléments
sont
:
s
:àbc
s 2. 200.
_
f,0, cotgB:1
a2 sin?B
:
1
,)
olffi
RESOLUTTON DES TRTANGLES RECTANGLES.
A I'aide du groupe des trois formules
( B*c:roo" {I b:
a sinB c - a cosB on peut calculer trois étéments lorsque l'on connaît les deux autres,
(
sauf lorsque les deux éléments donnés sont B et C ; dans ce dernier cas, ou bien l'équation B * C : 100" est une identité, et alors le système se réduit à deux équations à trois inconnues, ou bieu cette équation n'est pas vérifiée par les données, et alors le système est incompatible.
il
reste donc quatre cas à examiner
On donne deux côtés On donne un côté et un angle
:
aetb betc aetB
calculer B, C et c ,rrr, :rrî:::
)' b etB C, o, et c. 20r,. | 9" cag. - Résoudre un tràangle r ectang le conn a,iss ant l'hypoténuse et un côté de l'angle droi,t. &, b, (8, C, c). Couns op TnrcoxouÉrRrr.
L46
couRs DE TRTGoNoMÉrnrn.
Les inconnues sont calculées par les formules sinB
--
Q 0,
C:100"-B c-acosB ou çz:(a_b)(a+b). Discussion. Pour qu'il y ait solution il faut et il
i
suffit
que"
I'on ait 0 0
.
c Ces conditions se réduisent à b
Donc,
si b
pour B l'angle de la table.
sib 2"
Résoudre un triangle rectangle connq,,issant l'angle droit. b, c, (8, C, a,), Les inconnues sont calculées par les formules 202.
easo
-
Ies deun côtés de
rgB:9 - lUU"-b &:fm.b C c-loo.-B Discussion. a toujours pour B une valeur unique comprise - Il ypar suite, pour C également, et poltr a f;une entre 0 et I00";
valeur
Le problème admet donc toujours une solution. 203. S" oa,s. - Résoudre un triangle recta,ngle clnna,issant I'hypoténu;se et un angle. &, B, (C, bo c). par les formules inconnues sont calculées Les C
- 100"-B
b
:a sinB e :a
cosB.
Iliscussion. Pour qu'il y ait une solution, il faut er il que B soit inférieur à 100".
suffit
SiB 204. 4u G&s. Résoudre un triangle rectangle connaissant un côté de l'angle droit et 2rn.angle.
b, B, (C, a, c)
TRIANGLES QUtrLCONQUES.
147
Les inconnues sont calculées par les formules
C:100"-B
a,-
b
ffi
e
, Discussion. Pour qu'il y ait solution, soit inférieur à 100".
SiB
-
b cotgB.
iI faut eû iI sufût que B
solution. CHAPITRT)
II
Tniangles quelcongues.
s t.
FoRMULES.
205. Considérons (flg.31) utt triangle ABC, ces trois lettres étant placées de telle sorte qu'un observateur situé à I'intér'ieur du triangle
voie tourner dans le sens direct un mobile parcourant le contour de A en B, de B en C, et de C en A. Adoptons comme sens positif
sur chacun des trois axes qui portent les côtés, précisément le sens suivant lequel ce mobile se meut. Désignons par û, b, c les mesures des côtés par rapport à un étalon arbitraire, et par A, B et C les mesures des angles en tr'rc.
grades.
31.
Les vecteurs AB, BC et CA auront porlr mesures les nombres positifs AB : c, BC a,, et CA : b.
-
Quant aux angles des axes, on aura
f^iU:K.400o+(200"-C) ,^.
AZ: K.400 +(200"-A) Enfin, oD peut écrire r_ ^-f{.400"+(zoo"-B).
BC:BA+AC.
COURS
148
f.
206. Théorème
-
DE TRIGONOMETRIE.
Dans tout triangle, Ia somrne des angles
aaut En effet, entre les angles déterminés par les trois âxes, on 200 gra,des.
ou (200'ou encore
û +îà + à:K
4oo'
+ (200c - B) : A +B+C:600c-K.400c.
C) + (200"
-
a
A)
K.400"
D'autre part, puisque chaque angle est compris entre 0 et 200",
ona
0
La seule valeur possible pour K est donc
A+B+C:200".
I ; et par
suite
Corollaire. Dans tout triangle rectangle, la sotnrne des angles udjacents ù lhypoténuse oaut 100 qrades. Si A - 100", B + C : 200" - A - 100". Dans tout triangle, les sinus des angles 207. Théorème II. sont proportionnels a,uffi côtés opposés (frg. 3l). Projetons d'où
la résultante BC sur un axe t, tel que à pr,BC:pr,BA+prrAC BC cos à :BA .orâ + ac cosfi.
BA: -c
BC: *a
Or ,.tr
[s : - 100" ,/\ ty -tn * fiU: ./\ : ,/\ ms tz tfi * == -
AC:
: +
100c
_-l).
loo'+zooc-c- looc-c +
- 200" -- B - 300". ,c On a donc 0: c sinB L : sinC ^' - b sinO ou sinB a,bc De même ffi: ilB: rioc' 208. Corollaires.
sinA
T
+
sinB
Z
100"
ff:
A_B tOS2
A-B . À_I.BtOS-stn-(, z, \-/ . nfr Z Sm= COS.
.C smz
\.,
-
?? I[. sinA - sinB
B
---5)
h,
---'
c
hi,
v'.. 'Z -lrioAlBcosA+i 2, 2 sini
a*b
cosi
'.--sina;9 - dr-b 3
cosi
L49
TRIANGLES QUELCONQUES.
m:sinA
uI.
A-B
, A-B lgztgz j.+-: Lg 2
sinB
a-b
,c cotg
a,+ b
z
209. Théorème III. à, la sornine des deun autres, multipliés par les cos'i,nus des angles adi acents . Projetons la résultante nC sur l'axe n :
est égal
respecti,oement
pr*BC:pr,BAfpr,AC BC cos fiffi
d'où
ou
:
BA
cos
nz
+
LC cosny
0,:ccosB+Ôcos0.
21,0. Théorème
IV.
Dans tout triangle, le carcé d'un côté
est égal ù, la sornrne des carcés des deuæ autres, ffioins leur
produit p&?" le cosinus d.e l'angle qu'ils Faisons le carré de la résultante BC BC' : BT'+ AC'+ BA.AC
d,oubte
BA.AC :
or
42
Donc
BA.AC cosy'î
:
b2
+
C2
-
- -
cot?xprennent.
Ôc cosA.
(t 7) (35)
ZbC COsA.
Caleul des angles en fonetion des eôtés. ztL Si I'on tire cosi\ de la formule e,,2 : bz + cz -
Zb;c
cosA
on ne trouve pas une formule calculable par logarithmes.
f et ,o, |. savons que cosA - t - 2 sint42
Nous allons calculer sin Nous
d'où
qz
ou
sin'1 sln"-
,1
(a*b-c)(a-b+c)
s2-(b-c)z
2
4bc
On a aussi
cosA
\
4bc
--
z
cos'$
t
+ cz*Zbc_ bccos'f (a+b + c)(b*c-a) ou cos'f (b*c)'-sz +bc 4bc a* b*c :2p Posons d'où b+ C-Q' -2(p-a) a* b-c :2(p-c) a* c-b :2(p-b)d'où
gz
-
(r)
bz
(2),
r50
COURS
DE
TRIGONOIVIETRIE.
Remplaçant ces expressions dans les formules les racines carrées, nous obtenons
.A smz:
cos
bc
Les racines négatives sont à rejeter,
A
z
(l)
et (Z), et prenant
:iry
", ! L'
Divisant ces formules membre à membre, on obtient A tgz:
,B et,,c t8z tg ,
p(p v@ -b)(p-c) - a)
s'écriront par analogie.
4/
2t2. Conelusion. Par les théorèmes qui précèdent nous avons établi entre les six éléments du triangle quatre systèmes de formules. Le 1"" système ne comporte qu'une seule formule reliant les trois angles ; le second comporte deux formules reliant chacune deux angles et les deux côtés opposés ; le troisième est peu important ; il comporte trois formules reliant chacune les trois côtés et deux angles; le quairième compo rte également trois formules, reliant chacune les trois côtés et un angle. Si nous réunissons le l'" et le 2c1' système, nous obtenons trois groupes de trois formules chacun :
_ sinB _ sinC \a :ôcosC+ccosB o c il
sinA
bz * c, qz * c,
62 + fiz -
Zbc cosA Zac cosB 2ab cosC
Dans chaque groupe, les trois formules sont indépendantes les unes des autres. Toute formule reliant les éléments d.'un triangle peut se déduire de I'un des trois groupes I, II ou III; sans cela,quatre relations indépendantes les unes des autres pourraient exister entre ces éléments, et par suite, on pourrait en déterminer quatre en fonction des deux autres, cê qui est évidemment faux. Les trois groupes précités sont appelés groupes fondatnenta,u,n. Nous allons démontrer explicitement que chacun de ces groupes peut servir à démontrer les formules des deux autres.
IRIÀNGLES
QUELCONQUES.
T51
- ÉgulvelencE DES cno.upEs. Deux groupes de trois formules indépendantes 213. Définition. les unes des autres, et reliant les élémenis d'un triangle, sont dits S
2.
équi,oalents, lorsqu'ils admettent les mêmes solutions répondant aux .conditions suivantes : a, b et c positifs, A, B et C compris entre
0 et 200". 214. Théorème I. - Les trois groupes f, If et III sont éguiaalents. Pour démontrer ce théorème, nous allons prouver que chaque groupe peut se déduire de chacun des deux autres. Io Du groupe I déduire les groupes II et IIL Du groupe I on déduit Gnoupn IL - sinA _ sinB cosC _ sin0 cosB a, ôcosC ccosR sin (B + C) sinB cosO + cosB sinC
A et B +
C
étant supplémentaires, sinA
:
sin(B
a-Ôcosc+ccosB. Du groupe I on dédnit encore Gnoupn III. inzA: sln"5 sln"a sinzB slfl'L,, sinz0 2 sinB sinC cosA
+ C)
-donc
qz -,-:æ 62' bz -:æ: sinzB sinzC * _
.Or :
sinO cosA -2 sinBcosA + ç2,-2bc + C) : sinzB cosrC + sinzC coszB bz
sinzA : sinz(B
+ -
2 sinB sin0 cosB cos0 2 sinzB sinzC + 2 sinB sinC cosB cosC cos c)
f : sin''i;l;îi;à"i 'jli$ffi'::, siuzB
sinz0
:
sinzB
.donc
20
c
Zbc cosA
a,2
Du groupe
Gnoupn
r.
-
II
:
sinzC
bz
+
-
ç2
., ïË
2 sinB sinC cosA;
-
2 bc cosA.
I et f Il. gfl, éhminons
dédu'i,re les groupes
Pour démontrer
If. Entre la I"" et la
,les équations
+
sina
a,b-
2u éliminons cosO
: bz -
az
:
ab cosC + ac cosB ab cosO + Dc cosA;
c et c entre
r52
COURS
DE TRIGONOMETRIE.
soustrayons membre à membre : sz bz : c (a cosB
Ô oosA) et, par suite de la 3", &2 + Ô cosA) (a cosB - D cosA) - b2:az(a cosB : Ô2 coszA a,2 coszB bz ou ou encore a' (L cos'B) : b' (L cos'A) - SinzB : D2 SinzA Az asinB-tÔsinA. rejeter, à car B e[ A sont compris entre 0 et 200',. est signe Le donc sinB et sinA sont positifs, de même que b et a. Pour démontrer que A + B + C :200, il faut éliminer a,,b et c
entre les trois formules du groupe If. Remplaçons dans la l'", a, b et c par sinA, sinB et sinO qui leur"
sont proportionnels ; sinA - sinB cos0 + sinC cosB sin (B + C) sinA D'où
on
sin(B
+
C).
-
À+B+C---B+C-A Zcos:.tnff-0.
ou Des
'-
inégalités
0
déduit
0
-
100c
Les sorurions sonr donc
I â î:l::3:0"
Des autres équations on déduira de môme
( A+B+C:200c
iL+c-B-o
A+C*ts:200c er {le+B-c-0.
parmi toutes les solutions du système, la seule dont les éléments. ne vérifi.ent pas la relation A + B + C : 200o est
ta+B-c-o { A+c-B:0 t-..
tB+c-A:0.
D'oùondéduitpar addition: A + B +
C
-0,
patible avec les conditions A ) 0, B Les nombres À, B et C vérifient donc la relation
A+B+C-200c.
relationincom-
TRIANGLES QUELCONQUES.
r53
On peut aussi obtenir cette équation en exprimant la condition pour que le système de trois équations du groupe If, homogènes en a, b etc admette une solution autre que Ia solution zêro. Cette condition est que le déterminant du système soit nul. D'où
I cos0 cosB -cosO I cosA :0 cosB cosA - I ou coszA * coszB + coszC + 2 cosA cosB cos0 I On déduit facilement de
là
0.
:
^^_a+B+c cos ^^_Il+C-A cos--: - À+C_B 0. ^^^A+B-C cos cosT' T. tr. D'oùles4solutions: A + B + C:200" À+B-C:200" B+C-A:200" a+c-B:200". : Les solutions de la forme A + B sont incompatibles - C 200" avec les conditions de signe et de grandeur imposées aux nombres a b c A B C; en effet, introduisons une telle solution dans l'équation cr,=-ÔcosC+ccosB. Il vient, en remplaçant B par 200" (A C) : e,
ou
a-
:
ô cosO
ô cosc
-
-
--
-
c cos(A
-
c sinAsinO
C)
- *ccosA cosc - c sinA sinC. a, - cosC (b c cosA) - c sinA sin0 a
etenfin
a sin?C:
ce qui est impossible.
Laseulesolutionacceptableest A + B + C Gnoupn IIf. Pour démontrer la formule
a2:
bz
il faut éliminer
+ cz -
Zbc cosA
B et C. Multiplions la Ir" par a, la 2e par b, et la 62 ab cosC + ac cosB o,ô cosO
- bz -: ç2 a,z - bz + cz ac cosB
d'où
200o.
ôc cosA ôc cosA Zbc cosA.
Be
par c.
154
couRs DE TRIGoNoMûTRIE.
3' Du groupe
III
d'éd'uire les groupes
Gnoupn I. - Pour démontrer les deux premières formules.
Par soustraction on az
bz
-
ou
Par addition, qz _t, fiz
ou d'où ou et enfln
a2
:
#
I
et
II. éliminons c entre
H'
a
- bz : -bz
az
-
2c(b cosA
c(a cosB
-
Ô
-
a cosB)
cosA).
: a, * 6z 12cz _ 2c (a cosB + D cosA) c: a. cosB f Ô cosA car c + 2 Ds cOs2À - As coszB -siazA - bz : [z o2 sinzB sinB sina:_T a, O
(la solution négative ne convient pas, puisque c, Ô, sinA ei sinB soni ) 0). Pour démontrer la formule À+B+C:200c, éliminons a,, b et c. Remplaçons dans les deux premières formules qui sont homogèncs
en
a,b et c, ces trois nombres
proportionnels
par sinA, sinB et sinO, qui leur sont
:
sinzA
sin2B :
sinzB -F sins0 sinsO sinzA
*
-
2 sinB sin0 cosA 2 sinA sinO cosB.
Additionnons membre à membre: sin20 : sinO (sinA cosB
or, ,sin0#0;
f
sinB cosÀ)
sinA cosB f sinB cosA : sin (A f B)' La suite est la réPétition du 2o. Par addition des deux premières formules on Gnoupn II.
donc,
sinC
rrouYe'
or c+O; ", '
:
-
,cL : zc(a cosB f ô cosÀ) donc c:ct,cosB{ÔcosA.
Le théorème est donc complètement démontré. Tout groupe de trois formules i.nd'épen215. Théorème ll. unes autres, pt"'i'ses parmi les formules d,es les d,es d,antes aun trois grouptes fond,a,rnentauu, à, est équi,oatent triangles, pris inaid,uellement ne pui'sse que angle chaque con(tition receaoir qu'une seule Daleur poul" un système d'éterminé' de oalatrs attri'buées aun auh"es éléments.
TRIANGLES QUELCONQUES.
a>-
rDD
La démonstration de ce théorème sera faite dans Ia 3" partie du cours (Triangles sphériques). Nous laissons alr lecteur le soin d'adapter cette démonstration au cas particulier des triangles rectilignes. Corollaire f. Si parmi les trois formules considérées flgure la 'formule A B -f C : 200', la condition exigée pour l'équivalence + est satisfaite. 2t6. Théorème III. 8, a, b, c, a, B et c sont sin notnbres positifs, solution du g?"oupe f , ces sin nombres sont les rytesul'es des sin éléments d'un triangle. En effet, A, B et C étant positifs et leur somme étant égale à 200", chacun d'eux est moindre qLle 200c. Au moyen des quatre éléments a,A, B et C, on peut construire un triangle, puisque A + B + C 200". Soient ltt et ct les deux derniers éléments du triangle. -on pourra écrire sin
A
T:T
sin
B _T' sin C
Or, par hypothèse, on a aussi sin
Donc b:bt
A
sin
B
a:T:T'
et
sin C
c
Les éléments a,, b, c, A, B et C sont donc bien les éléments d'un triangle. 2L7. Théorème IV. Les solutions d,u gt"oupe fff , répond,ant auffi conditions; a,. b et c positifs, A, B et C to*piùt erztre '0 et 200", sortt les éléments d,un triangle. lo Au moyen de trois côtés ayant pour mesures a, b et c, on peut construire un triangle. En effet , 0,2 : b, + c2 _ Zbc cos A
ou
a2: (b *
Donc
c),
-
4bc
cos2
+
.
a,2
Prenant les racines positives
:
a
De même
b
Les conditions nécessaires et suffisantes pour la construction d,'un triangle étant satisfaites, le triangle peut ôtre construit. 20 Soient At, Br et Cf ses angles. On aura a: - b, + e Zbc cos Ar.
-
r56
couRs DE TRIGoNoMÉrnru. I
I
Mais, par hypothèse, az
:
*
c,
cosA
:
bz
Donc
-
I
Zbc cosA.
cosAr.
A et Ar sont deux angles compris entre 0 et 200' ; ils ont même cosinus, donc ils sont égaux; A - Âf ; de même B : Btet C : Cr, e,, b, c, L, B et C sont donc les éléments d'un triangle. 218. Théorème V.
-
Toute solution positive d.,'rtn groupe de tro'i,s
formules indépendantes oti
figlre la formule
A+B*C:200.
est constituée par les éléments d'un triangle. Cela résulte du Théorème du no 2t5 et de son corollaire.
s 3. 21,9.
At
RE ET RAYONS DES CERCLES Ct RCONSCRIT, I NSCRtT ET EX-t NSCRtTS, ETC.
Aire.
Io En fonctàon, de deuæ côtés et de l'angle qu'ils cornp?^ennent : I S - j &hn or, ho : Ô sin C, que C soit aigu ou obtus ; z
S:;
donc
absin}
(1)
l-'l
20
En foncti,on d'tcn côté et des angles b
a
:o : *I srnA d'ot\ b
:
tl"P slnA
b par cette valeur dans (l) : I .sinB sinC ): z&sina : 30 En foncf,ion des trois côtés Remplaçons
il
faut remplacer sin C en fonction des côtés dans la formule
^^-c ioz=cos;:2V sinc -- 2 s'-c d'où
et
(2)
sin0
:
I
x\l
, hV .
S:
40 A I'aide des formules du n"
21.1,
w (3)
on trouve encore la formule
s: p,tsï r** t**.
(4)
(l)
L67
TRIANGLES QUELCONQUES.
220.
Ravon du eerele elreonserit. Dans Ie triangle rectangle BDC (fig. 32)
A
BC: Ct,
:
sinft
BD 2R sinA,
que A soit aigu ou obtus ;
^h&bc .'-:2R: sinA sinB
d'où
A tr'rc.
Ona
En fonction des trois
32.
:
sinA
p_ rr'
d'où
sin0
côtés :
c),
Aa\p
@
a,)
-
abc
_
- +l
(P
-
b) (P
c)
-
(6)
: abc. 22t. Rayon du eerele inserit.
(3) et (6) donnent
4 RS
Dans les triangles rectangles BID
BD:rcotg$ d'où a,-
BD +
et enfin
DC
:r(c
(7)
et DIC (fig.
et
DC:rcotgl
st$T {- cotg C\ ,, B
\ .B .C a sln; srn'
,J /l
)
A
,.rlr,-
_ È_
\
-t
-:.B.C srn 2 srn "
(s)
a
Si, dans cette
,
. B+C .)
?! Sln
1ô COS 5)
-
plaço ns cô tés
33)
formule, nous rem-
les
ang les en fonction des nous obte nons :
r- V (p-a,)(p-b)(p-c) p
S:pr.
d'où 222.
(e) (10)
Rayons des cereles GXr
ttff;tll',,
rayon du cercle ,itoe dans I'angle A.
Dans les triangles BEIr et I'EC (fig. 33) on a, 'EC p,W* BB
: p,\g+ et
:
158
couRs DE TRIGoNomÉrntn.
.t (B c) sini +
d'or-i a- BE+EC:
?o
('*| +'*;) :P"E
cos
B cOS C : etfinalement: a cOS,
A p" COs,
Z
et
cos
(l
Remplaçant les angles en fonction des côtés
Po:
2
Z
1)
:
le \e ;b!# -')
(12)
S: (p-a)pu 223. rlauteuro soit AD - h la hauteur les triangles ADB et ADC on a
(13)
issue de
lL-csinB -bsinC.
A.
Dans
(14)
I ' I ^sinBsinc on aégalement s : ZCLn - 2a,: d'où 224.
h: Bisseetriee.
-
=InA
o
sinB sin c sinA
Soient AE
(15)
d la bissectrice
-
de I'angle A,
Soient Sr et Sz les aires des triangles AEB et AEC. on a :
sr+s2-s
Luo ou encore
sinf + * cd, sin+- * Tut sina d, (b * c) : Zbc.or 4
Dans les mêmes triangles ABB et AEC on
BEd . A:siffi srû;
ei
tl'où
. A: sln
a
_:ECd
. a -ffie
Srtr .^)
K)
a
(16)
2
IJ
,(#*ffi)
d (sinB
*
sinC)
sinB sinC
(t7)
5)
a
Enfin, dans le triangle ADE, I'angle DAtr
: B--C et par .) H
conséquent
h
-
c/ cosP
,
t.
(18)
159
TRIANGLES QUELCONQUES.
225.
fait la
Soit d. I'angle que
b2: 1772 +T +
cllncosz
ç2': n* +,4"? -
arn cos a
d'où
bz
et
bz
Si I'on Or
d'où Dans
?yt, la médiane issue de A. mêdiane avec la base BC; on a
médi&ne. Soit AM -
-Zïnz +":2 cz : Zam cose.
+
(re)
çz
(20)
prolonge AM jusqu'au point Ar symétrique de A, ona 4mz : b2, + c2 * \bc cosA. qz : bz + cz _ Zbc cosA; : (2t) 4rtzz - 6f 4bc cosA.
on a également d'où asinB sin0 - m slnA sina. (22) (23)
le triangle rectangle
h=msina
ADÀ{
:
Enfin, si l'on pose Mig aisément que I'on a
Ar
et
,^r
MAC
: Ar, on démontre
B-qtog! , A,-Ao rg:z -tg z 'b z
et t,4+#
avec Ar*Ar-A
Remarque.
(24)
Seules, les
tJr.ot.s (t) (2) (3) (5)3 (7) (I0) (13)
(18) et (19) doivent ôtre connues de mémoire ; les autres doivent pouvoir être rapidement établies lorsqu'on en a besoinï dans une
aPPlication' ExERcIcES.
]'
Démontrer les formules S-
?P..z
sinA sinB sin0
I , sinA S:lhz 2'- sinB sinC
: r' cotsf; cotg I -orrl p : an cosf cosË.or! abc R-*V 2 Y sinA sinB sinC
S
cotg
t- |
t.otsO
-
colgB)
160
COURS
a cosA + tr)
-
a,
Ô
cosB
DE TRIGONOMÉTRIE.
+
c cosO : 4R sinA sinB sin0
, B, C - p tst tgz
p
,B tST tg2 A
P-c:P I
s-
, A,tg2, C ptg ?
7 - o:
a
abc cos= .)
cos
U
I z
B
lc
cos
p
cosA+cosB+cosC 4>r
:
R-l-r R
abc
It,l,ll,l,l
r:%-Po*Po:ErEtE 4R: p" J- p, * pr- r. ap, ç ôp, * cp,:2p (2R -
r).
2. trn appelant a, P et 1, lcs angles sous lesquels on voit du centre du cercle inscrit les trois côtés d'un triangle, prouver que I'on a
sinA f sinB
* sinC. 3. Si dans un triangle on a : b & - flc, prouver que I'on a aussi I * z cosB cos(a + àrl: zù coslc cotgà,t -a) -- æ sinB 4. q, p, 1, étant les distances du eentr"e du cercle inscrit aux 4 sina sinp sinT
trois sommets, prouver
qLle
-
I'on
a
;Tp "Pi':@ cosL:F,ho:,F + çI;c- 1+pq..
Calculer & 5. On donne et les cosinus de B et de C. 6. Quelle relation existe-t-il entre les angles d'un triangle dont les côtés sont en progression arithmétique ? Même question pour les hauteurs, ou les rayons dcs cercles ex-inscrits. 7. Si dans un triangle on a
tine t sinc r^ ', rectanqle en A. *g' le triangle est rectangle 8. Si dans un triangle on a sinC 2 cosA cosB, le triangle est isocèle. sinA. :
cosn a.
-
16I
TRTANGLES QUEI,COI{QUES,
9. Si, dans un triangle, on a
g : *'B Tge - ti;u6 '
Ie triangle est isocèle ou rectangle. 10. Calculer I'aire d'un triangle en fonction des trois hauteurs, -des trois médianes, des trois bissectrices intérieures, des trois rayons des cercles ex-inscrits.
s 4.
RESOLUTTON DES TRTANcLES QUELCONQUES. cAs cLASStQUES.
226. On entend par ca,s classi,ques,les cas où parmi les données flgurent que des côtés et des angles du triangle.
"'ne
Il résulte de l'étude faite dans le paragraphe précédent que la ,connaissance de trois éléments est nécessaire et suffisante pour pouyoir résoudre un triangle, sauf lorsque les trois données sont les trois angles. Dans ce cas, or bien l'équation A + B * C : 200" est une identité, et le système I se réduit à deux équations à trois inconnues, ou bien cette équation n'est pas vériflée, et le système est incompatible. Il faut donc connaître au moins un côté pour que le système soit déterminé. D'où résultent quatre cas classiques On donne lo les trois côtés
i
&, b,
:
c; calculer
A, B,
C.
et I'angle compris : a, b, C; calculer A, B, c. 30 deux côtés et I'angle opposé à I'un d'eux : a,b, L; calculer B, C, c. : 40 un côté et deux angles : a, A, B; calculer C, b, c. 227. L'" caelo Ré,soudre un triangle connaissant les trois a, b, c (4, B, C). ^côtés : 20 deux côtés
Résolution.
-
Les inconnues sont calculées au moyen des formules
A tgz:
,B t8z
:t vl
wl:\/(p-a)(p-b) p(p-c) Couns oe TnrcoxonÉrnrp.
162
couns DE TRIGoNoMÉtntn.
que I'on peut établir directement, en partant du groupe la formule
III,
par
t-,ry** cos A
I +@r*
Discussion, Pour que les angles trouvés répondent aux conditions de grandeur et de signe, il faut et it suffit que les valeurs de ,ABIIC Ig; et tg; tg;,
soient réelles, c'est-à-dire que I'on ait
Soient
La condition de réalitô devient : p
-
a,
Si cette condition est satisfaite, on trouve pour
* 'X
et
$
au*
valeurs comprises entre 0 et 100"; donc, pour A, B et C, des valeurs comprises entre 0 et 200".
pe cas. Résoudr"e un trôangle connadssant deur côtés et l'angle qu'ils coînprennent : a) b, B (4, B, c). Résolution. l. CAlcur, DIREOT. 228.
Du système d'équations
t c2: a,2 + bz -Zab ,l'\ ) sinA:T sinB e I
cos0
I
t A+B+C:200". On déduit
:
sinA _ sin (4.-l- C) d.,où cotgA Arb sin (B * C) . sin B a, =- T d'où cotgB e Ces
_ Va, +b, _
:- b - a cosC a sinO a
(r)
ô cosC -ô sinC
(2)
Znh cos}.
(3)
formules doivent être rendues calculables par logarithmes.
(l)
b:axcosC d'où cotgA-(I-l)cotg0. a, - b\tcosC d'où cotgB : ()"- I) cotgC. : 2 cosz lc -I - I - zsinelc coselc - sinz!c
(2)
Onpose On pose
(B)
cosc
-
d'oùr trois procéde,
pJ,,
,rrrà', e
c
calculable par logarithmes
.
r63
TRIANGLES QUELCONQUES.
Pour obtenir des formules calculables par plutôt du groupe des sinus (groupe I) que se serb oD logarithmes, I'on transforme (208) de façon à obtenir le système suivant :
Z.
C^tr,cul, TNDIREcT.
iA+B:200" C
(4)
I
lu#:#cots! ILi ,\
(b)
I
c
I
@+b)sini
lc:6_3
(6)
I
\.ore
De(b)ondédut#-@ I a:ioo"*ç--3 (ou g-roo"-?-9 {+i:too"-: *-vvtz De(a) 'av'21 229. Iliscussion. Les systèmes I et II sont tous deux équivalents aux groupes fondamentaux; donc ils ont les mêmes solutions. Le système I fournit pour A et B des valeurs comprises entre
0 et 200c, et pour c urre valeur réelle ; en efÏet
c2: (a -
b),
:
+ 4ab rin, !
Donc, la solution du système II, qui est la même, répond aux conditions de signe et de grandeur. On doit prendre pour g I'angle de la table; en effet, des conditions
0
)
C
cotg o
b, comme C A_8.
A
Donc 0
,-2\l
On peut d'ailleurs prouver directement que la solution de aux conditions de signe et do grandeur. En: effet,
,?
on
II répond
a lC 200".
Onaévidemment B<200". Pour que l'on ait aussi B I00"
I
-? -;C
> 0, it
il suffit que l'on ait I -:C.)',
faut et
164
couRs DE rnrcoNonrÉrnln.
100"
I
et ? sont deux arcs du lu" quadrant; cette condition
- iC
revient donc
à
cotg
]C
i.H
,ou
cotg
lc
ce qui est évident puisque '
Enfin
c
Coxcr-,usloN'.
Remarque.
on pose
b
a1 #
-
L_ _r.
-
Le problème admet toujours une solution unique. Si a et b ne sont connus que par leurs logarithmes,
I
l-tg,a-
,c
,
;:tgod'oùtgâ(l-B):fficotg;:tg(50.-a)cotg2.| Pour calculer c on se servira de la formule après que I'on aura calculé A. 230.
S' easr
Résoatdre
sin C
*irrr\
un triangle connaissant
et l'angle opposé u l'un d'eu,n : a,) b,
0'
deuæ côtét
A (8, C, c).
Résolution. Les éléments du système
c:
C
inconnus sont calculés au moyen
( sinA sinB
I e:T
sinC
I
( A+B+c:zoo"
qui donne
B:
A. c -= 200. (a + B) sinc c:- ffio' sin
I
&
sin
(t) (2) (3)
231. Discussion. Pour que les solutions du système soient acceptables, il faut et il suffit que les conditions suivantes soient satisfaites (2f6) t O
0
c
TRIANGLES QUELCONQUES.
En vertu des équations
(l)
165
(2) et (3),ces conditions se réduisent à sin B
A+B sinB est obtenu sous forme d'un produi! du deux facteurs, dont
< l.
I'un, sinA
o
Examinons I'atrtre facteu,
.
r.2a admet deux Bl
valeurs
ou
Br
200"
d'où on tire
Bl
-
A+B' a+Bft>
200..
.N,)
Br satisfait à la condition (5)'. Bttn'y satisfait pâs, donc il est à rejeter. CoNcr-,usloN. Le problème admet une solution unique correspondant à la valeur Bf (l'angle de la table). h
II. \
a
admet deux valeurs Bn : A peuvent être confondues si A f.,a solution Bo
-
200"
-
et -
Bz 100".
:
-
A ; ces valeurs
A est à.rejeter, parce que A
La solution B, convient si A * B, ou 2A < CoNcr,usroN
200c
+ Bz :
200" c'est-à-dire A
200".
< 100".
: Si A
SiA h
ill. :A'
Si A Si L +
100", sinA
- t, €t puisque sinB
100", on ne peut rien affirmer quant à I'existence de B. Mais, sd B eæi,ste, otr aura Br et Brf tous deux compris entre A et 200" A et pouvant être confondus.
-
166
couRs DE TRlcoNotuÉtnln.
'Donc, si A
ouA ce qui
donne
A
+
Bt
a+Brf>200". Ni Bf ni Bff ne sont acceptables et il n'y a pas de solution. SiA A + Bt d'où
a
+ Brf < 200"
Bt et Brr conviennent tous deux. CoNcrusroN.
-
Si A
SiA
valeurs pour B,
: si log sinB
c'est-à-dire
,
si log sinB si log sinB
: 0,
Bf
-
Bff =-
292. Tableau résumé de
la
100"
I solution;
discussion.
b
a
e
{a - oln
(e I
b ,
(A
\J
I
tpeut calculer c directement en 233. Discussion algébrique. - On fonction de a, b et A au moyen de l'équation qz
_,
bz
+
Cz
_
Zbc cosA.
Ordonnée ea c cette équation devient
c2-2ÔcosA. c*b2-s2-Q. Les racines de cette équation conviennent, à condition
d'être
réelles et positives.
I.b Les racines sont réelles et de signes contraires; il y en a donc , une positive. Le prOblème admet une solutàon unique. 4
r67
TRIANGLES QUELCONQUES.
1I. b-a, ou bz-az L'équation devient t(c
-0. -
2b cosA) : 0
cz :
Ct:0 2b cos lY
cr est à rejeter. cz convient si cosA
y a une soluti,on. SiA
ilI.
b
Les racines sont ou bien réelles et de même signe, ou bien .,imaginaires.
Si leur somme, 2b cosA, est négative ou nulle, c'est-à-dire si A
il
>
I00", elles ne sont certainement pas réelles et positives ; donc
n'y a pa,s de solution. SiA
il y a donc, dans ce cas, autant de solutions Le réalisant R
-:
Ô2
(a
-or
"donc, si
(bz
ô2 sinzA
ô sin L) (a
ô sinA
a,
si a si a -
_ az) : 62 _ + b sinA); a*ôsinA
coszA
_
que de racines.
sinA : ô sinA
0, il y a une solutiore : c -
D
ô cosA;
I.
Ces conclusions sont identiquement celles de la Remarque -discussion précédente. Remarque
II.
Pour calculer c par ce procédé :
sib ct:g\mtg? cz: eVm; cotgg ?
la relation eNb'z a, (tgf
se calcule par
-
e
sin2p
:
*
cotg?)
:
2b cosA
bcosA d'où sinpot::'
a
On prend e
- +I
ou
- I
suivant que A
z:
t68
COURS
DE TRIGONOMÉTRIE.
sib cL:-efiætg? cz: e\m cotgg :2b cosA ,Yr,z d'oùr - b'z (cotg? - tg'*) a , d'où r. \ ts??: , ^ gVm ou gVd'z-W Ôcosa
Ë"il-
W:
On prend. encore 294.
{e câ,so
Q
: * t
suivant que A
Résoudt"e
lrn tri,angte
conna.,issant
un
côtê
e, A, B (C, b, c). et deuæ angles : Résolution. Les inconnues sont calculées à I'aide du système"
( sinA
sin
B
) e:T:T I
(
d'où
sinC
a+B+c-zoo"
C
-
200'- (A + B) , a, sinB odna sinC c: asinA
(l) Q) (3)
il faut et iI1 I'on ait A + B suffit CoNcr-,usroN. Le problème admet dans ce cas une soluti,on Discussion. Pour
que les solutions conviennent,
qLre
unique.
s.
nÉsoLUTroN DEs TRTANcLEs. cAs NoN GLASS|QUES. par ca,s ngn classiques, les cas de 235. Définitisp. - On entend résolution de triangles où les données ne comportent pas uniqueS
ment des côtés et des angles du triangle. Ces données non ciassiques
peuveqt être
:
10 Des éléments tels que hauteur, médiane, bissectrice, aire, rayon du cercle inscrit. etc. ; T Des relations entre des éIéments; telles que la somme ou la différence de deux côtés, de deux angles, le produit de deux côtés,. deux côtés égaux, un angle triple d'un autre, le rapport des bissectrices extérieure et intérieure d'un angle, etc.
r69
TRIANGLES QUELCONQUES.
236. Pour résoudre un triangle dans un cas non classique, on aura soin de suivre rigoureusernent la rôgle générale suivante : 10 On eupriffir, pou?" chaque donnée non classie%e, une relation enistant entre elle et les éléments du triangle (côtés et angles) ; 20 On adjoi,nt a,,un équations ai,nsi., obtenues le groupe I (des si.nus) ; 30 On résout le système total d'équations obtenu. Remarque I. Il faut avoir soin de vérifier que ce système comporte autant d'équations que d'inconnucs; si cette vérification n'a pas lieu, cela prouve qu'on a mal suivi la règle. Remarque IL
À + B + C : 200', garantit l'équivalence du système et des groupes fondamentaux, êt permet par conséquent d'accepter toutes les solutions positives (218). 237. Pour résoudre le système d'équations obtenu on aura soin de suivre la rôgle suivante (sauf cas exceptionnels) : 1o On élimi,n e les côtés inconn?.t,s ; 2,' On calcule les a,ngles ; 30 On calcule un des côtés (ù nzoins qLc'L(,n côté ne soit donné) ; 40 On calcule les deur a,u,tres côtés par la proportion des s'i,nus ; 50 On discute les résultats obtenus. Remarque. Pour le 2o on aura soin d'examiner. si les données sont symétriques par rapport à deux angles. Dans I'affirmative, les équations obtenues après l'élimination des côtés doivent également être symétriques. On pourra alors utiliser les méthodes qui ont êtê exposées dans la théorie des équations (somme et difiérence de d.eux angles). 238. Problôme f. un tr"iengle connaissaret um - Résoudre angle, l'aire et le périmètre : A, S, 2p (8, C, û, b, c). , I ,sinBsinC f. Résolution. (1)
\s:ào=ffi Ih"
lzP-Q+b+c sinB
sinC lsinA I " :Tc tÀ*R+C-2000.
(2)
(3) (4)
I
Cinq équations à cinq inconnues.
(5)
t70
couRs Dn rRrcoNoMÉrnrn.
les côtés
10 Étiminons
:
, asinB Q- asin0 Qsr,-a .ionsinP sinL_|f sin0 2p :o sinÀ
d,où
(6)
(l) et (6) donnent : S (sinA
+
* sin0)':
sinB
2p' sinA sinB sinC.
(7)
2o Les équations (5) et (7) vont nous permettre de calculer B et C.
Blles sont symétriques en B et
(5)
C.
B+C:200"-4.
donne
- L). (7) donne A B-C\z -T S(sinA cos*cc t'"i):PzsinAfcos(B-C)+cosa] +2 ? \ Calculons B
Remplaçons A et (B
- C) en fonction a. f et ?: A T. A . B-C\z 45cos"r[sin7+cosT): : 4p" sin cos (.tr' e-S sin'â)f * Après division
par
+ cos'
€n deux équations :
$ + 0, cette équation se décompose
B-C . A sing*cosT-0
et
s (sin
\
f
+ cos T)
D'où les solutions
-
pztsâ(.o'
ry-
sin
*)
:
B_C
3OS
.
A
2 Â
er
cos#:-: h' ïî*:sinf . prrg;_S
(B)
La première solution, étant négative. est à rejeter puisque conditions A -n ^^A^^ ' ^ ,-. 0
les
qt
TRTaNGLES
QUELCONQUES.
I7l
entraînent - 100" corà (B d'où - c) : la seconde solution devient En posant Ë Wl. . A+e
cos"#:':"=siof, sm--t
ce qui
donne
d'autre
part
l to - c) : ;_(B + C) ^:
;
d.;
l00c
-
, ZA
t
( B:too"-|,r+ c l I c-too'-Lra-e
d'où 1 30 L'équation
(I) donne
a:Æ
(e)
(3) et (4) donnent b et c. IL lliscussion. Pour que la valeur trouvée par l'équation (8) soit acceptable, iI faut et it suffi.t que t
o
d'où
et La
S
(p, rr*a + s) sinla seconde condition devient
s (t
d'où
+ sinlel s < p, tula ts, (bo"
I
- ie).
Or0 et, par suite,
la condition (10) rentre dans la condition (tl).
(u)
#
172
couRs DE TRIcoNoMETRIE.
Celle-ci sera suffisante. En effet, I
ia .) hta
d.
C est évidemment Enfln, pour que I'on ait
C
roo"
- 1^ 2,,
Comme ce sont deux arcs du premier quadrant, cela revient à cos
(too"
- *^l I P'ts;L+S À
I
ou Concr,usloN.
siniA .'
p, tg;A
Dans
le cas où S <
,-
_
S
s
-
p, tslxtg,(boe
S>
.?isl.+--
t
t*1,.-* ,*.*ijffliiriiÉ
cosltuf .l
:
1;
B-C:100"-lA.z
une solution:
Si
- i^r,
I
tg'l(50'-;A), p'tg;A É â
le problème admet une solution unique.
si
.
rl
p'Ig;A
tg'(50'
pas de solution. -;A), il n'y a
Résoudre un triangle conna"issant 239. Problôme II. le rayon d,u cercle 'i,nscrit, la hauteur corcespondant a,,u côtë a et la, longueur 2d : b + c - a : ho, r, 2d (4, B, C, a, b, c). f. Résolution. Les inconnues sont calculées au moyen des équations suivantes
:
ho:
(r)
Ô sinC
a,: r(co4lnf cotgi., 2d,,:b + c-a, r sinC sinB sinA T:T: A+B+c-200".
(2) (3)
(4) (5)
C
Six équations à six inconnues.
(6)
'Û\
0
lo Étiminons
L73
TRIANGLES QTIELCONQUES.
les côtés
asinB
0:v-
sin
asin0
C-
A
I
,
JL:-:
cosle
cosia,. sinB sinc
a,sinB sinC sinA
sinA sin
2,d,: -'
iB
B lsinA /sin
(7)
sinla
siniO sin C
LL, I.'..._
sinA
_ r)
/ -
I
ou
2d sina
ro'|c
tl^ta
:
ll
(4) (5)
sinA
: ," . lotZ^ ,I (sinB + sinc - sina). l^ sin20 sin
(s)
28
2o Les équations (6), (7) et les angles.
(8) vont nous permettre de calculer
Ces équations sont symétriques en B-
B*C:200'-4.
De(6) Éliminons (B
et C.
+
C) et (B
- C). ,'[.o*à,u
(z) donne h sin
Ln
ou
,cos;(,
-
I .-
(8) donne zd sinla
-
c)
-
c)
+
rl
rir]l.._l
I 'ï siniA. : h-r
(9)
:
sinà{ c) [.or]tt - : zrl rorlte - c) - sin*ol
cosla.
L.rPJâ,
Cebte équation se décompose
en deux équations :
It
cos; (u
et
o tsà!y:
: sinâA
(t0)
7 ou E*L:I
(tt)
-
C)
(9) et (I0) sont incompatibles à moins que h Dans ce cas particulier,
Lr"- c) :
too"
-àot
- r - r ou h :
2r.
174
couRs DE TRTGoNoMÉrnrn.
d'autre
II
part
â
(t +
C)
d'où
: 100" -;L 0:0
A; (9) donne
Quant à la seconde solution, (11) donne
(6)
donne
d'où on déduit
*p-c):a z\ lr(t C) : 100" ; *
cequiestàrejeter, ensuite
- ;A
B:roo"-lA+ a z C 30
-
100c
a.
(t) d,onnera b: L sinC
etpar
D=|=iq! suite a=_Ô^'$! sinB c- sinB -
L'aire ,2^^
Pour que q. existe,
est toujours acceptable.
-:
vvw
vvsrtvqa
v
wvvvf
,
iI faut et it f
d'où
suffit que I'on ait '1r
h
@-r)'sin'|a {r,.
et (ll)
vru on tire *iorlA z'-:
La condition devient
= Çç12 "
donc
(h-r), 11, +
dz
dz
Enfin, otr trouve que les conditions
0 C
sont toujours vérifi.ées. il reste la conditiqg.
.l C
uqv^v'
d
0
Or', de
,h==
sinB
S:#
II. Discussion. tglA
ou
-rA -
TRIANGLES
Comme ce sont deux arcs sin
QUELCOI{QUES.
T76
du premier quadrant, cela devient
l a.
h-r
d'où
(14)
La condition (12) rentre dans (f4). CoNcr,usroN. Si les conditions (13) et (14) sont vérifiées, le problème admet une solution.
Si ces conditions ne sont pas vériflées, le prollème n'admet pas de solution. Résoudre ?,,cn triangle connaissant 240. Problôrne fff. correspondant hauteur au deuni,ème- côté et la la u,n. côtë, bissectr'ice de l'angle opposé a,u troisièrne côté, : a,, ho, d, (4, B, C, b, c).
f.
Résolution. (flg. 35)
h
- a sinC
d
a
ffi
sin (A
sin A _:
sin
I
tu
B
sir
A+B + C :
c lo ÉUminons les côtés b et des équations (3) et (4). 20 De
(l)
sin0
200'.
c. Il suflit de ne pas tenir
(3) (4) (5) compte
-h a
(2) devient, en tenant compte d
sinlrag;: sin(a+âcl I
tire a + ]c : Enfin (5) donne B : 200' De (6) on
30 (3) et (4)
(2>
+;C)
i:î
a
(r)
donnent b =-
de (5),
d'ot\
tg (a
d*a a,-a -:
tg
-1- C).
a "" sinB
l--=et A
srn
19
- fc.
a d'où [: (A
* Ï.,
1
c
:
a sinC sin A
-.
(6)
couRs DE TRIGoNouÉrnm.
176
lo IJne première condition, relative à I'existence II. Discussion. ( de C, est hu a. Si cette condition est satisfaite, il y a pour C deux valeurs Cr et Orf telles, 20 Pour que B soit
donc à
fortiori A +
que C' + Crr:
200c.
?C +
L'équation (6) donne totrjours Ar
ct Donc à
1
fortiori A +;C
et en vertu' de (2) 30 Reste
Il
sin (A
à examiner
pourra donc
241,.
I
* ; al étant
si
A
y avoir 2, I ou 0 solutions, suivant
a3
ou une seure de ces
la
A"
kil;
;: fii::,",
que
vérinées
Problôrne IY. Résoudre un triangle conna,issant la médi,afll, et la bisseotri,ce issues d'ocn même
haute?rr,
so?nrnet :
ho, do, rne (4, B, C, a,) b,
I.
c,
S).
Résolution.
.
sinB sinO
ll:/'t-
(1)
sinA
', a B-C lL:CTCOS
(2)
z
b2+cz:m2+*
(3)
L,
sin
A
sinB
sin C
A+B+C:200"
(6)
s:*ah.
(7)
lo Éliminons les côtés b et c. Au moyen
,
rt
SIN A
des équations
a sin0
a, sinB --
(4) (5)
lr:--
STN
A
(4) et (5)
t77
TRI.A,NGLES QUELCONQUES.
L'équation (3) devient nZ
gfu
+ 2 sinzc -
(2 sinzB
sinza)
-
4m2.
(8)
Le système (l) (2) (6) (8) contient les 4 inconnues A, B, 20 Éliminons a entre (I) et (8).
h' (2 sinzB + 2 sin20
sintA)
-
+
et (Il
C)
cosB-C 2
h
4mz sinzB sinzg.
3 inconnues A, B,
Le système (2) (6) (9) contient les ,symétrique en B et C. 30 ÉUminons (B
:
C,
ct,,
(e) C
; il
est
C). Il restera une équation en A.
-
B*C:200'-A.
(2)(6)
(9) peut s'écrire h'z[(sinB + sinC)z ".ou encore
+
(sinB
sinQ)z
-
- sinzA]:
4mz sinzB sinzg
:
4hz(sin.rycos:T * cose$ sinsÇ9\
ce qui
-
nzz lcos (B
-
yytrz(r.orr"
1' -
devient 'en' vertu de (2)
et (6)
o'l#cossf u
+(t -
Y,)sinz
C)
-
-
cos
t-sinzf
(B
+
sin3|cosrâ)
C)]'
zcoszt
â
cos'*]
: *'ffi-sine+)'
T'
bien
,0,
(oz
-
hz sinz$
:
+
d,z sinzà
,rr, (n4
-
40 Ordonnons en sin2
I
t(mz
-hr)sina D'où on tire
*
zhzd2
*Oouns nn TnrcoNouÉrRrB.
h,z sinz,A
sinr| +
-
d,z sinzf
+ a, *in'f)
d* sinaâ)
.
-Zh}d,z(rtzz
sin,*:
-
-
hr)sinz
i,ç *
|+fua(yy*
tm
- dr)- 0. (10) (l t) l2
COURS
178
5o Ayant
*,
DE TRIGONOMETRIE.
+ C 100. r.\.\'a A a B-*-: Érz -:-. B-C
on
De (2) on tire
2
d'où
B
-
100"
c
-
I00"
À, T-ro A
2
(12) (13)'
\'" -ty
(t) fournit a, ; (a) et (5) donnent b et c ; (7) donne S. I[. Discussion. Io Pour que B et C soient compris entre 0 et
il
zoo",
raut que
B le plus grand
soit
lfl
des deux angles inconnus
données sont symétriques en
d'où
B et
C
B et C, puisque
les.
;
0
ou0 Zo
Pour que sin,
f
soit réel it faut que
dz - hz ooit positif ou m2-hzv
nul, c'est-à-dire
h extêrieur
D'où
aux racines; mais comme on a déjà
la condition
h On doit aussi
avoir 0
acceptables, puisque
f
(0)
:
ha
(tn'
A ne peut être égal ni à 0 ni à 200'). d)' même signe que (m
- d')
-
Le le" terme est positif, mais (m - cl) peut être
1"" cas i ?yù produit et leur somme sont positifs. . /e cAS i rn - d. Une racine est nulle
, vaut
; I'autre est positive et'
2h2 ,tr, si ln
3e cas
:
ln
pour qu'une racine positive convienne, il faut qu'elle soit ( l. Formons / (l) : (do * zhzdz) (tn' - h') + ha (ttzz - d,') dont on ne peut pas déterminer le signe. D'autre part, une autre condition de grandeur résulte de ce que C
179
TRIANGLES QUELCONQUES.
doit être
ou
si"f
Formons
ou
f"(h'\ læ ):
nooc
h4
ff
tua
(v7*
(m,
-
h')
-
dz
-
-
yytrz
2h4
+
(m'
hr)
h')
-
+ tud (vvÛ -
-- |rt çhz -
d')
dz
est compris entre les racines ; et par conséquent la plus
grande ne convient jamais; Ia plus pctite seule peut convenir si elle est positive, c'est-à-dire si ln
Leproblèmepeutdoncadmettreunesolutionsih< Mais si h: d vertu de (l l). Or I n'est pas acceplable, comme it a êté dit plus haut. Donc on ne pcut avoir que lù Si h : d - m, I'équation (10) devient une identité 0 L'équation (2) donne B : C, et le triangle est isocèle.
-
0.
L'équation (3) transformée en (10) rentrc dans les autres équations du système. Celui-ci est indéterminé. On peut prendre pour A toute valeur comprise entre 0 et 20A"; les autres inconnues se calculent alors au moyen des formules :
b-c--ffi h B-c:roo"-l z b-e-
&-zltiSÇ S: A
Remarqlue. On rend monôme la solution manière suivante:
Posons
g-,n
h:
:
acceptable
I,nu' de la (17)
coszo
ce que I'on peut faire puisque h
d'ori etalt'o
sin,f
: #(I srtrz
cosg)
:#
sin'!
: Y2.d srnâ.
Conclusion.-Leproblèmeadmetunesoltrtionsih< h: L'-ne inlinité de solutions si Aucune solution dans les autres cas.
(r8)
d'
:
nC.
r80
couRs DE TRIcoNoMÉrnm.
Remarque. Nous avons résolu le triangle en suivant la
règle
générale. Lorsque I'on a acquis quelque habileté, on peut trouver des solutions plus rapides.
Ainsi, Si I'on désigne par Al et Az les angles BAM et MAC,
ona et ou
A1 -l-Ar:,{ : h m sin(a', + c) jn sin (a, * B) 2h za[sin(A, + B) + sin(A, + C)] t'-L B - c) h : rn cos(A' :
d'où
\ 2 '. 2) car B+C-lAr*Ar:200". Cette équation permet de calculer L7& B_C par l'équation (2). î
(r 9) et (20)
puisqu'on connaît
D'autre part, on a aussi dans les triangles AMB et aMC sin A,
a, 22
rn sin
d'où
a, A, :
sinf;
On'déduit de là
sin B
sinc
,A tsz :
:
rn
'
, B+C ts-f
, A,-4.' tSzrgz -A tg=-f , A,-Ao g=;:
otr
(21)
B_C , B-C - . cotg-
Z
(22)
Cette équation permet de calculer A, et remplace avantageusement
l'équatioq (tI)
.
ayant *:
et +, olr calcule a, et Ar, puis B et C à I'aide de (19) et (20) , a, b et c se c rlculent enfi.n par les
Sè
équations cr
-
h sinA sinB sine
déduites de (1) (4) et (b),
,lLh Q:ffie
c:EioT
18I
TRIANGLES QUELCONQUES.
Résoudre u,n triangle connaissant' 242. Problôme V, les trois hauteur,rs : hr, hr, hr, (4, B, c, a,) b, crs).
la méthode générale conduit à des calculs assez procédé simple et rapide : longs. Voici un L'application de
Considérons les équations
tI 25: ah,,:bhz: chr: Zl
{ ts':vffi A:rl
f
on en déduit
S -_
A
et
' 2S a :T,2S O: 6
lg r: AJ
etc.
I
-v*(+-*) (;- il) (+-à) I
V
On peut remarquer
243.
2S. c-6',
r\ :_l-rs:-" I p:sfl+'L+ "\Dt ' h, ht) H : -" fl, p-a-.(à * h- f) :) hr) 2s \H - hr)
d'oir D'où
erc.
etc.
que H :
Problôme Yf.
2?n, puisque S
Résoudre
: Fr : E2
lrn trian,gle
-
conna,i,ssant
les trois médianes: 1%t,
rnb
thT.
L'application de la méthode générale conduit à des calculs assez longs. On opérera plus rapidement comme suit : On connaît les formules
b2*cr:Zttt,rz
,&' -rT
sz+çz_Zmr, _b, ,2
qzlfie:Zmf -c' tz
couRs DE TRIGoNoUÉtntn.
182
D'où I'on tire \
&2
b2
c2,
4
I (Zmrz+Zmrr-lhrr)
(r)
4
2 I (2m, +Zmr'-mr')
(2)
4 I (2m,,'*2ntz2-mrr)
(3)
D'autre part,
:f,
S:
.
Remplaçant &r, b2 et c2, on obtient
s:à En
posant
nùr
+ mz *
s:!
ms .
(4)
On aurait pu obtcnir immédiatement ce résultat par la considération du triangle GCA| , G étant le centre de gravité du triangle ABC, et A', le symétrique de G par rapport au point M, milieu de BC. L'aire du triangle GCA|est le Il3 de I'aire du triangle ABC, et ses côtés sont,les 213 des 3 médianes. I)ans ce triangle GCA|, oo calculera les angles
6et T dr,
GOC: dz, et
câ,.t =T crs au moyen des mêmes logarithmes qui ont servi au calcul de S. Si I'on désigne les angles déterminés par les médianes d.ans A, B et C, par A, et Ar, B, et Br, C, et C, dans le sens direct de rotation, on voit aisément que d2: Br + Cz a.2- Az J- C, q.z- Ar * Br. Appliquant la formule (24) du no 225, otr aura : , Cr-8, +_o'z-c[s,ry c[,1
Ig-T:
rgîtgzT
, At B, ts igî z : t*qz
tgA'tc':
dt ,or!3 tg'i
WryEl.
ces formules nous permettent de calculer Ar,
ar, Br,Br, c, et cr. trinalement a : Ar * ar, B'- B, * Brl c : cr + cz. On pouma vérifier si A +- B + Ç -; 200c.
183
TRIANGLES QUELCONQUES.
Des côtés pourront se calculer au rnoyeû des formules 25 sin A etc.
ffiB sine
On pourrait aussi calculer les côtés au moyen des formules (t) (2) et (A) qui précèdent, puis les angles en fonction des côtés ; mais ce procédé exigera le calcul d'un plus grand nombre de logarithmes. Pour que le problème admette une solution, iI faut et,il suffit quc la plus grande médiane soit moindre que la somme des deux autres.
Z44Ppoblème Yll. - Résoud,re un triangle conna,issant UYL .,,angle ,!r, la bissectrice d de cet angle, et la somrne b * c - 2k : .des deun côtés qui le comPr^ennent A, b * c - 2k, do (8, C, a,, b, c' S). Conformément à la règle générale, nous écrivons le système : À (r) (2) d(b + c) sin| : Ôc sinA 2S
-
! I
b*c:2k 0,bc sinA: ffi-B: ffi A+B+C:200".
Six équations à six inconnues. ÉIiminant a,, b et c, on obtient (b + c)* bc ou sinC sin B sin0)z {sinB + cosz
ou
^B-C cOSzT
k
k-
,A
,en posant
B et
B+C : C.
dk
sin'I
sin'I
ffiT
,A
a, eos
2
& coszg.
2
d'où
(6)
kz
.A su} B_C cosT : Sln?2 D'où B-C --. Cette équationldonne on a aussi-
(4) (5)
A B_C sinC I cosa"Ë sinB sinzâ) -: d,coslcos'"#
a("or''u" \â'
'ou
(3)
|.Â1 ^t.
l00c
A
-2
A cosg
184
couns DE TRrGoNouÉrRm.
a
Calculons maintenant
a m: ia -:-
ruts
(208)
:
.A
smz
ou a': 2k sing.
:fF:T cos2-
2k sing sinB A o-E-re
& sinB cos
et c:2k-b. Enfin
2 cos
' A S- k'i 0sm2. Pour qu'il y ait solution, il faut et il Ë
0
sin'$
\ i-.a'4
2
suffit que
:
et k cosrf; Cette dernière condition I'emporte.
D'où d il est aisé de voir que cette condition Seront tous deux compris entre
loo"
0 et
ou
-* siA ot
ou
sia oz
est suffisante, car
20A"
:
a
ce qui est toujours vérifié. EXERCTCES.
Résoudre un triangle cornaissant : l. Deux angles et al le rayon du cercle circonscrit;
:
b
I
le rayon du cercle inscriû ;
cl le rayon d'un cercle ex-inscrit; dl le périmètre;
Ie el I'aire ;
B
et. iC:
TRTaNGLES
QUETCONQUES.
185
* fl une hauteur;
I une bissectrice hl une médiane; g
;
il la somme des inverses de trois hauteurs,
2, Un angle A, le côté opposé a, et * al la hauteur hol * b I la somme des deux autres côtés ; * c I la différence ), )) ), . n ,, di le produit n ,, ,, ,, e I le rappor t la médiane correspondante; i f g I la bissectrice de I'angle A ; hl le rayon du cercle inscrit;
il
bz
*
c'.
3. Deux côtés et al la hauteur coruespondant au troisième côté; ,, ,, bl la médiane ,, ,, ), cl la bissectrice ), 4. Un angle A, Ia hauteur ho et al la bissectrice do) b I le rayon du cercle inscrit ; cl le rayon du cercle circonscrit;
dl
I'aire
;
el le périmètre; fl la médiane ffioi g I la différence des deux autres
hl b{c-& 5. Le côté a,) la
*6. R, r,
bissectrice do et
la
somme b
hauteurs
+ c-
;
2k.
h,
7. Les côtés sont en progression arithmétique de raison I ; donne de plus la médiane correspondant au côté moyen. 8. Un côté, la hauteur correspondante et al le rayon du cercle inscrit; b I la somme tles deux autres
côtés.
9. A et les hauteurs hb et h,. 10. cc, A, h6. ll. A, le rayon du cercle circonscrit et le périm,ètre
21t.
on
186
couRs DE TRIGoNoùIBTRTE
L2. Les trois bissectrices intérieures. 13. Les trois rapports des bissectrices intérieure Bour chaque sommet. 14. Les rayons des trois cercles ex-inscrits.
et
extérieure
15. a, I'aire S, le rayon du cercle circonscrit R. 16. b + c, lro et R. L7. L'angle A et les rayons R et r des cercles circonscrit et inscrit. C et 18. Un côté a, la diftrence B
al I'aire S; b I Ie rayon du cercle inscrit r ; cl le rayon du cercle ex-inscrit dl la hauteur lro; el la médiane
p,;
ilxo)
fI I9. Iln côt ê a,un angte B, et sachant Ia
biss ectrice do.
que les bissectrices intérieure et extérieure de I'angle B sont égales. 20. Connaissant R et les angles, calculer le rayon d'un cercle ûangent au cercle circonscrit et aux côtés b et c.
2L. Résoudre un triangle isocèle connaissant al la hauteur et le périmètre;
bl I'angle A et I'aire; cl la base a et I'aire; dl I'angle A et la somme a, +
:
.
h.
22. Calculer les angles d'un triangle rectangle:
al dont les côtés sont en progression arithmétique ou géométrique; b I dont les hauteurs sont en progression ; cl dont les rayons des cercles ex-inscrits sont en progression. 23. Résoudre un triangle rectangle connaissant
:
aetb + c; aets; aetr; aetdu; aetdoi aetdbd":k2; Betho; Betb * c; Reta ;p b; Beta t h;2peth; reth; r, et r"; la(cosB + cosO) : k et b + c; ho eL ffiui aetb+c*h: 24, Résoudre un triangle rectangle connaissant le périmètre et le rapport des volumes engendrés par le triangle tournant autour de detrx de ses côtés.
QUADRILATERES CONVEXES.
187
25. Les volumes engendrés par un triangle rectangle, en tournant autour de ses trois côtés, forment une progression géométrique. Calculer ld plus petit angle aigu. Résoudre
le triangle orthopédique d'un triangle CITAPITRI]
donné.
III
Quad ni latènes eonvexes. 245. Notations. - Nous représentons par A, B, C et'D les mesures des angles en grades, les lettres se suivant dans un sens déterminé de rotation ; par Ar et Ar, Br et B, etc., les deux parties déterminées
dans chaque angle par les diag'onales; par a, b, c et d les mesures des côtés, I'unité de longueur étant quelconque, le côté a, suivant le sommet A ; par rn et n les mesures des diagonales , m, partant de A et n de B ; par 0 I'angle aigu des diagonales. Les autres notations R, î', S, 2p, etc., ont la même signiflcation que pour les triangles. 246. Tout quadrilatère peLrt être décomposé en deux triangles ayant un côté commun; la détermination de chacun de ces deux triangles exige la connaissance de trois éléments, ce qui fait un total de six: à cause du côté commun, un quadrilatère sera déterminé par la connaissance de cinq conditions, éléments ou relations entre éléments.
247.
Formules générales (flg. 86).
C
nzz:qz+bz_ Zab cos B ,?,2-cz *dz- Zdc cos D n2: Az+dz- Zad, cos A y1z _Cz +bz_ Zbc cos C A+B+C+D - 400" (ad sin A * bc sin C) S D
Fra.
36.
(1) (2) (3) (4) (5)
I : z*n sin 0. (6) et (T)
Il y a sept équations contenant douze éléments. La connaissance de [cinq d'entre
eux, ou I'adjonction au système de cinq nouvelles
équations, en feront généralement un système déterminé. Remarçlue. général, pour i'ésoudre un quadrilatère, il tre - Enexclusivement faut pas s'en tenir aux équations du système; sopvent
couns DE TRIGoNouÉtnln.
188
I'introduction d'une inconnue auxiliaire (par exemple A r, Az, B, etc.) permet d'arriver rapidement au résultat. On nc peut pas donner de règle ne aat"ietur pour la résolution des quadrilatères ; aussi les systèmes d'équations que I'on trouvera ci-après ne doivent-ils être considérés que comme des exemples généraux. 248.
Quadrllatôre inseriptlble.
On remplace I'équation (5) par les équations
A+C-B+D:200". Le rayon du cercle circonscrit est introduit dans le système par
n:
l'équation
2R sinA
;
ce qui donne neuf équations à treize élémcnts (quatre conditions). Problème f. - Résoudre un quadràlatèr"e inscràptti,ble conna'i,ssant les quatre côtés : "a.,) b, c, cl (A, B, (), D, R, m, n,0, S).
I.
Résolution.
Des équations
+ dz _ Zad cosA bz + cz _Zbc cosC A+C:200" : sz + dz - àad cos A bz * c' + Zbc cos A.
: nz: nz
on déduit
az
Remplaçons cos A successivement par
lo
az
+ dz_Zad+
et
-
Zsin'$ et Zcosz|
zz
^ : fiz + ç2 + Zbc 4ad sinz O
-
sinz
I
srn
/L
Is
f.
-
4bc sinz
+ c)'-(a-d1z 4 (ad + bc) (b+c*a-d (b*c - a + d)_:(p - d) (p ad, + bc 4 (ad, + bc) (p .A - a) (p_ d) A
ou
I
A 2
(b
z
I00" donc
sin
*
a)
(l)
QUADRTLATÈRES
Zo &z + d,, -l
CONVEXES.
A-A
Zad,- adcostf :bz * c'-Zbc*Abccoszf
cos'f
(a+d)'-(b-c)'
:
(a*d+b-c)(a-la (ad, * bc)
.orf :
et
r89
ad,
*
bc
(z) tco.f
l
Divisant les formules
(t) et (2) membre à membre, on obtient
tsâ: \l
(3)
On peut écrire directement, par analogie
r C-200"-A et D-200"-8. w#:
Puis Bo
nz
:
a,z
+
dz
Zad,c6sA : a2 +
-
bc Qtz
nL:
d'où
v
+
d2
+
Zad,
arl (bz *- c') d') arl -+ bc
+ bd) (ab +
(ac
cd')
(1)
ad*bc
)me)n t par analogie On peut écrire ditreclte)m 11?,
n-
40
\/i
2R sinA
R
d'ou
fl 4
+
G,c
bd) (arl + bc) ab + cd,
t?
-
2 sinA
(5)
-
IX
ou
R:
il
(6)
I,
bo s: '^@a * bc) sinA ?,
60
2S:- ç) sin0- ?nn or
: V '
lya\'(P -
@
a) (P
-
b) (P
-
c) (P
-
d)
(7)
- d) (8)
190
couRs DE TRrcoNouÉrnln.
IL Discussion, La seule condition nécessaire et suffisante pour que toules les valeurs tt'ouvées soient réelles et admissibles est (p
a) (p - b) (p - c) ( p - d) Si on suppose a, le plus grand des trois côtés, cette condition devient a Remarque. Des formules (4) et (b) on déduit :
-
o( bt, rnn: ac * bd, (9) et '+ n : ab +! cd 249.
(10)
Quadrilatôre eireonseriptible.
Onajoute
systèmegénérall'équation a+c-b+d. Le rayon du cercle inscrit est introduit (flg. 37) par l'équation
a,: r(cots*f cotgï) Le système suivant sera parfois plus avantageux
:
f cotg*) b - r(cotsff cotg;) c - r(cots*f cotg?) it -r (.ot s*f cotgâ) n
-r
(cot s
,\
a+B+c+D-400"
Frc.
Dn'-
r S-(aic)r
S
(8)
(2) (3) (4) (5)
+ b, -Zab
cosB (6)
**rnnsin0
(e)
qz
?tz-a,2+d2-ZadcosA
37.
(r)
(7)
Soit neuf équations à treize éléments (quatre conditions). 250. 'f,rnp èze. remplacer la formule (5) du système -' Il faut général par les formules :
A+B:
200"
et C+D
Quatre conditions sont donc nécessaires pour pouvoir résoudre
un trapèze. Problème I[.
côtés:
un trapèze connaissant les quatre b, c, d,(L, B, C, D, S, rn, nr 0).
Résoudre a,,
l9I
QUADRITATÈRES CONVEXES.
f. Résolution. - Si nous menons par le sommet C (flg. 3S) une parallèle au côté BA, nous obtenons un triangle CDE clans lequel b, êt c. les côtés valent respectivement cL) bL: d
-
On peut donc calculer les angles par les formules
tsBz- tsâ (p,
E|.: I
g-r-d*b---->. Frc.
ou, en
posant
ts!z:
V
38.
2p
:
a.,
+ b + c*d,
a) (P, - (F, - br) c) F, (p, c) (P, - br\. Pr (P, - a)
(p-c-b)(p-d> ts|: V(p-a-b)(p-b)
et
B-200"-A et c-200c-D; : Zab cosA t/ù2 : a2 + b2 - Zab cosB &z + bz + 4ab sinz
A
I
fr)
n2
:
a,2
+
dz
A,-
2sin:rY et, en posant
ona
d'où
Zact cosA
-
:
- d,), + 4ad, sint * { 2sin ï Y ad
u,b
(a
r)
+-e+o
sinrp '
- (a + b) cos? I S:;(b+d)asina: rn
s-Hlm
la-dl et *, -1"cos- I (P
(b +
-d)(psin
d) asinâ.0'â
a-b)(p-c-b)
2S 0
rnn
II. Discussion. Il n'y a qu'une condition (p b) (p d) (p a, b) (p -
-
-
Soient d La condition devient
:
-
-
de réalité, c'est
c
-
b)
couRs DE TRTGoNoMÉtRtE.
L92
25t.
ParalléIogramttle. II faut fa.ire dans les formules
générales.
A,: C b:d
C-A:200"-B:200c-D.
Le plus souvent des procédés particuliers donnent plus rapidement les résultats. Problème III. Résoudre znn'pe,rallélog?"&rnrne conna,i,ssant les deuæ côtés et l'angle des diagonales : a, j br 0 (4, B, flL, n) S). f. Résolution. Soit a
: ab sinA: **" sinO (I) (Z) 4a2: rnz + nz * Zrnncos 0 (3) 4bz : nt,z { nz Ztnn cos 0 (4) : B 200c (5) - A. S
D&
Cinq équations pour calculer cinq
Frc.
inconnues.
39.
Soustrayant (4) de (3)
:
:
4mn cosg. Divisant (2) et (6) membre à membre pour éliminer 4
(a'
bz)
-
(6)
mn,
on
obtient sin A
_(a*b)(a-h)
tgo
2ab
(7)
(7) et (5) donnent les angles A et B. Remplaçant sinA dans (l) t
S: (u+ô)(a-lt)
tg o.
(8)
Pour calculer les diagonales, additionnons (3) et (4) membre à membre :
+ vf - (a' * b'). - 2 (a' + b') sinzg n2: 2 (a' + bz) coszg nùn:2(ar*br) sin cg cos ? -- (a, + yytrz'
Posons d'où
nzz
(e) (10)
br) sin 29.
I)'ot\, oD vertu de (6) ,
sin 2o Posons
L Ar
:
tg+.
:
a2-bz q, +Tz
t
'ôô,JF
(r
r)
r93
QUADRILATÈRES CONVEXES.
(9), (10) et
(Il) devinncnt trtrZ : Zaz (L + tg'+) sinzg :
: Zaz (L + tg'+) coseg : , ^ : l-tgztl.' : smz? I + tgrû'ôosï
nz
IT.
Discussion. It y
sin29 (2)
donne
az
-
b')_tçg
(15) :
(l) (2)
bz
,0
t'9
tgO
cos2ùI
=m
ou
d'où
cosztf àaz coszq
cosÏ a deux conditions de grandeur
(a' sinA ,= et
Zaz sinzo
b
(3)
2
- A2-bz
La condition (3) est donc seule nécessaire et suffisante pour que le problème admette une solution. Problème. Résoud,re un {Iuadrilatère 252. Applieetlorlo les ra,yons des conno,issant circonscriptible, et i,nscrilttible .' l'aire inscrit et et circonscr'i,t cercles R, r, S (4, B, C, D, a, b, c, d, rn, n, 0).
f. Résolution.
À+C:200c (t) ffi -,2R sinB n: 2R sinA B + [ ,- 200" (2) $ pf :! 2 rnn sin0
(3)
(4)
(5) (6)
* cot-#) - , (cotgà \ b + r"tgrg) - , (cotsË \ c : !'(,.*u* * cot-})
ft)
: r (cotsË * cot-à) \ .D\ rAB p-ftcotgv+cotgE +cotgl+ cotg;
(t0)
e,
(s) (e)
r\
il
\
Couns on TnrcoxouÉrnrr.
)
(ll)
h' r/r
mn-QC
+
hd.
(12) 13
I
Ig4
couRs DE TRrcoNoMÉtnrE.
Douze équations diagonales, 0 et p.
à douze
inconnues
:
les angles, les côtés, les
Les équations (7) (S) (9) et (10) deviennent en vertu de (t) et (2)
cot-*) - , ("ots|,f \ b - r(.otg| + rs+)
(z)
a,
.'
\
(rB)
P/
/,, A . I B\
, c:r
(t4)
(t*Z+ts1) it:, (tu|_* cot-à) â,
\
Étiminons
p
entre (l
l)
(rb)
tul
et (5) :
. , B\ s:.az(e**corn*+rol Ëz-r-'uz+cotsi) \-z Étiminons rn et
:
(16)
n entre (3) (4) et (tZ) : AP"z
sinA sinB
:
ac +
bd.
(17)
Il reste six équations
à six inconnues : les côtés A et B. Énminons les côfés; (16) et (17) deviennent respectivement sv
:zrz(+ -' \sinA +' -l) sinB/
(rs)
sinB: ,'(r +' sinA \- ^.-|)sinB/ S sinA sinB - ZrT(sinA + sinB)
R2 sinA
d'où et
R2 sinzA sinzB
tr'inalenaent sinA sinB -
et
- rz sinA sinB - rz r' * Vrn + 4R'r': 2Fù2
sinA + sinB
:
: #.
:0.
(Ie) (18)
(20)
I ( ztlr
2R
: tg?. rr La racine négative de l'équation (20) étant à rejeter , la racine positive devient Posons
,', 969, ?
sinasinB:#:ffi' ;tnz
f
(zz]'
r95
QUÀDRILATERES CONVEXSS;
La formule (21) donne donc sinA
d'où (116) sina
*
S cosp
sinB -
vcose ' ' - ff tgt|l et sin
sin2 =
z
sinB
i
t|l se calculant par
(23)
,.!
2rz
vcosg = - =ar cotgtp sin
(24)
$
la relation 2 cos?
S cosç
-?2rz sinz; sin !.)r sin ZtL a
ht
oP
ou
:
sin 2tf
4rz sin I
æz
(25)
S Vcos g
Connaissant A et B, on a C et D par
(l) et (2); m et n, par (3) et (4),
-a
De (6)
rÀ Slnl:-:
2S
n'ùn
S
S zP"z
sinA
sinB
sin'$
?P'z cos?
Les côtés se calculent par les formules (7) (t3) (14) et (15):
tT + r sint\
n,-
.A slrl B o o a1'
sln
r sln. A+B z
ln-
ABCOS COS
.) ^ 1"
A-B rcosT
B
b: .ts sltr
A
cos o., (ra
2"
rl-
.) ^ 1)
A_B
COS=,5)
t-)
.A B sln cos 2 2
I'équation a * c b + d. Remarquons en passant la formule simple S - lûbcd qui résulte des formules Ces résultats vériflent
s-v
fI. Discussion. sinA La première et
îsrn
,r, et a+c-b +d. Les conditions sont
la
Vcos a â
(26)
deuxième donnent
sit srn à
* ts+
196
COURS
Or, on
DE TRIGONOMETRIE.
a tg+ cotg+: t
et
tg+
. tgtl,,
* cotg+: ffiç:
et cotgtf sont donc t.=ines de l'équation
ffit
at-- >tu
U2-SVcSe-'
2
(27)
zrzsinË"*l-o' 2
La condition de réalité des racines de cette équation est précisément la même que la condition sin 2tf
cosg \
52
m?*
ou
(S,
+
,
8r') cos? 2 8rr.
Élevons au carré et remplaçons coszg par compte de tg?
:
ry,
et nous obtenons Rr
<
sl
(sl;f
lo'"?
Il
ou égales à
(28)
25616
Si cette condition est satisfaite, les racines
positives.
, , L . ; puis tenons t+tg?'
d.e
(27) sont réelles et
faut exprimer qu'elles sont toutes deux supérieures
q;
et pour cela on écrira
smâ
Frry\ sin$ \\
É,
É'r
./)
Cette dernière condition La précédente donne
donne
/û > (S Or, si (29) est vérifiée, on aura S (S
_
4ra
P
S
zP) cosg. S
élever au carré, remplacer cos? en fonction de obtient
' smâ
zrc)
tgcp
< Rz.
Il est aisé de vérifier que (28) et (30) ne sont jamais La condition
sin0
rentre dans Ia condition (30).
4R2 cos?
: ryr , et on (30)
contradictoires,
QUÀDRrLATÈRES
Finalement on a les conditions
CONVEXES.
Ig7
:
S
et0 On peut remarquer que (29) et (30) donnent, en éliminant
S,
R
condition que I'on peut aussi obtenir par la condition sin
A sin B
mais qui ne peut être substituée à aucune des conditions précédentes qui seules sont suffisantes pour que le problème admette une solution.
On prendra pour A et pour B; les angles aigus obtenus par les équations (24). Toutes les autres solutions rentrent en effet dans celles-là, au point de vue géométrique. EXERCICES.
I. Résoudre un quadrilatère circonscriptibte connaissant le rayon du cercle inscrit, les diagonales et leur angle. f)iscuter. 2. Résoudre un parallélogramme connaissant une diagonale, le périmètre et I'aire.
3. Résoudre un quadrilatère circonscriptible connaissant I'aire, le rayon du cercle inscrit, utr côté et un des angles adjacents. 4. .L'aire d'un rectangle est S ; elle devient Sr quand l'angle des diagonales devient double sans que les diagonales changent de longueur. Calculer les diagonales et leur angle primitif.
5. On donne les bases et la hauteur d'un trapèze, ainsi que I'angle des côtés non parallèles. Calculer ces côtés.
6. Résoudre un trapëze connaissant les angles et les diagonales. 7. Calculer les angles d'un quadrilatèr'e quelconque connaissant l'aire et les quatre côtés . 8. Résoudre un quadrilatère inscriptible connaissant deux côtés, leur angle, et la différence des deux autres côtés. 9. D'un point P on mène à une circonférence O une sécante PAB. Démontrer que le produit tg est constant. €
ry
ry
COURS
198
t"
DE TRIGONOMETRIE.
10. Résoudre un trapèze inscrit dans un cercle de rayon donné R, connaissant I'aire et un angle. l1 . Étant donné un quadrilatère ABCD, inscrit et circonscrit, on prolonge les côtés opposés AD et CB jusqu'à leur rencontre en E ; démontrer que le rayon du cercle inscrit dans le quadrilatère est moyen proportionnel entre le rayon du cercle inscrit dans le triangle ABE et le rayon du cercle ex-inscrit au triangle DCE dans
I'angle E. 12. Inscrire un carré dans un parallélogramme donné. 13. Résoudre un quadrilatère quelconque connaissant les angles et les diagonales. T4. On rnène les bissectrices des quatre angles d'un quadrilatère convexe
; calculer I'aire du quadrilatère ainsi formé, en fonction
et des angles du quadrilatère donné. 15. Si dans un cercle on inscrit un quadrilatère convexe dont un côté soit un diamè[re, et un triangle dont deux des angles
des côtés
soient égaux aux angles du quadrilatère adjacent au côté diamètre, ces deux figures auront même aire. 16. ÉtaUtir pour un quadrilatère quelconque la formule
(b' +
t) - (a' *
c')
:
Zmn
cos 0.
L7. ÉtaUtir les formules suivantes donnant I'aire d'un quadrilatère quelconque :
,A+C
S-
COS'---
s:l (a,-b'+ç2-d,\WA S
:;
I .
18. Partager un arc en deux parties telles, que la somme, ou le produit, ou la somme des carrés des cordes soient maximum ou minimum.
19. Le produit des distances d'un point quelconque d'une circonférence à deux tangentes à cette circonférence, est égal au carré de Ia distance du même point à la corde des contacts. 20. D'un point P on mène à une circonférence une tangente PC et une sécante PAB. On mène le diamètre COD; on joint DA et DB qui coupent le diamètre PO en M et N. Démontrer que OM ON.
-
199
APPLICATIONS TOPOGRAPHIQUES.
CHAPITRE IY
Appl ieations topoE raphiques.
Caloul des hauteurso Calculer la hauteur d'une tour 253. Problème f. pied est a,ccessible.Soit AB la hauteur d'une tour verticale
d,ont le
(fig. 40) dont le pied A est accessible. D'un point O, situé à une distance d du point A, on vise le point A et le point B, et I'on mesure ainsi les angles ct, et F qu. font les droites OA et OB avec I'horizontale OC. Dans le triangle OAB on a" :
æd
ffim:r6 'A'/
d'où
n-
d sin(p
-
c
")
cos p
tr'rc.
40.
Calculer la hauteur d'wne montagne ou 254. Problème II. peed, le est 'inaccessible. d'une tour dont Soit S le sommet de la montagne; A et B
/l\ I l \ I i,\ I
ic /\/\ d'-
deux points du terrain environnant, dont on puisse mesurer la distance rectiligne d,; soient C et D les projections orthogonales de S et B sur le plan horizontal de A. Du point A on vise successivement S et B, et ou mesure ainsi les angles (fig. 4L) : ,^. CAS
fie.1.{1,
Appelons
- a
^. DAB
De B on vise S et A, et on mesure ainsi I'angle horizontal CDi\
; la hauteur
:
$.
de S au-dessus du plan horizontal de A,
AC æ AD :^r1 sinCDA sin..^'ACD
ou
h cotgd d cosp -ffi5-: sinÇ+D
d'où
L IL:@'
d
cosp sinô tga
200
couRs DE TRIGoNorvrÉTRIE.
Caleul des dlstarloeso 265. Problème
II[.
aoctr e'i,naccessible
Calculer Ia distance d'ttn poi,,nt ù utb
.
Soit à calculer la distance AS : n (fr9. Dans le triangle rectangle CAS on a
r.ï ftfi
CS
- sin; o'ou rt
1
4L),
.. n-,d,to:FJtnE sm(T + o) cos4
Dans le cas particulier d'un terrain horizontal a -F
: o d'où n -=,9,tt18o.. sin (y + à)
IV. Crr,lcu,ler la distance entre deuæ points dans un terrain horizontal. Soit à calculer la distance XY : æ (fiï. 42). Des deux points A et B, dont x on peut mesurer la distance d, on vise les points X et Y, et on mesure ainsi les angles a et at,9 et F'. Dans les triangles XAB et YAB, or a: 256. Problème
'i,naccessi,bles,
v_:
d
sin p
sin(a
f
æt
+
A p) P
sin (B + p') d,: sin(a'f F+p')
(r)
,'
,<)
(2)
Dans le triangle XAY gz
On rend cette formule calculable par logarithmes au moyen d'un procédê connu.
Triangulation La triangulation est une opération géodésique ayant pour la carte d'un pays. Sans entrer ici dans des développements qui sont du domaine du cours de Géodésie, nous nous bornerons à exposer le principe d'une triangulation plane. Soit un terrain dont on veut lever le plan; on choisit sur ce terrain un certain nombre de points principaux ou sommets tels que chacun soit visible de deux autres au moins. 257.
but l'établissement de
APPLICATIONS TOPOGRAPHIQUES.
20r
Si I'on joint les points qui se voient deux i deux, on obtient un certain nombre de triangles. On mesure directement un côté de I'un de ces triaugles ; ce côté mesuré s'appelle base ; on mesure également les angles de tous les triangles; on peut alors de' proche en proche calculer les côtés de tous les triangles, par les procédés de calcul de la Trigonométrie que nous avons exposés précédemment. Cette façon d'opérer I'emporte de beaucoup sur un tracé graphique reposant uniquement sl)r la' base et des angles, parce QUe, pour construire les triangles par ce second procédé, il faut se servir
du rapporteur qui donne toujours des erreurs notables sur
les
angles. Au contraire, on peut construire une échelle des longueurs sur le papier avec une très grande précisiorl. C'esf pour cette raison que le calcul des côtés snimpose. 258. Lorsque la triangulation est faite, et qu'on a reproduit sur le papier, à tiéchelle adoptée, des triangles semblables aux triangles du teruain, il reste à placer sur le plan les autres points du terrain.
Soit M un point du terrain, situé à I'intérieur du triangle ABC (fig. 43). Les points A, B et C sont supposés visibles du point M; on peut donc mesurer les angles d., p et ï soLls lesquels on voit de M les trois côtés a, b et c du triangle. On pourrait alors reporter le point M sur le plan, par I'intersection de deux segments capables de d. et de p décrits sur a et b; mais, comme il à êtê dit plus hauf, il est beaucoup plus
exact de calculer les distances MA, MB et MC, et de placer M à B
I'intersection de trois circong férences décrites de A, B et C cornme centres, avec MA, MB
CL
Frc.
43.
et MC comme rayons. Le problème qui se pose est donc le suivant : 259. Problème de la carte. (Pothenot). - Calculer les di,,stances d'un poi,nt M aun trois sùïnvnets d"u,n triungle LBC, connaissant les angles d. et p sous lesquels on aoi,t de M les côtés a et b du tràangle,le pointM étant supposé pris à I'intéri,eur de l'anglec. BM : Trù2 CM Soient (fig. 43) Am : r/t,1 - ?TLa ,^\
MAC-fi
MtsC
-
A.
couns DE TRIcoNoMÉrnm.
?42
Écrivons le groupe des sinus pour deux MBC par exemple :
des
triangles, MAC et
a * p + Cr:200c
(r)
y+a*C,
rnr
(2)
rùg : ffit:
;1"d, 1fr2:|fta_&
C, siny Ainsi que l'équation Cl + C, : sin
Norrs obtenons un système de
(3) (4)
sinp
(5) (6)
sin a
g.
(7)
7 équations à 7
û, U, Cl gt Cz. et rnz s'éliminent immédiatement
inconnues
:
Tfùr,
rTr,,s, r/1,,s7
ftùL
17tt:
bsin(rfp) ff
:
asin(A+a)
/Tù2:
stn
(8) (e)
cr
n'h s'élimine en divisant (4) et (6) membre à mernbre b sinr
:
(r0)
rna
sinæ a sin p -----::_ slny 0 srn a
(1
(l)
Le système est réduit aux équations (11)
fi) A, Cr et Cr et de (7) :
Cz
(I) et (2) et tenant
u{y-Fa*9+C:
ou
(2) (7), à + inconnues
C2.
s'éliminenb en additionnant
æ+y :200c, 2
o+
+c
(12)
L'
et (12) vont nous permettre de=calculer (æ De (t I) on déduit
d'où
,_û-a Yt)
.t
tfr
ô
sinaat$,e:: - |
+
y) et (æ
+
C
-
y)-
-+ Dô sina sina
a sinB._ I In
z
Posant
compte
400" n
(tl)
a sinp a sin I
l)
a*
p
(13)
a sinp O SItra
cette équation devient
(r4)
Appl,rcaTroNs
TopocRApHrQuES.
203
Lesformules(12)et(l4)donnentryetry;onendéduit fr et A:
fi-2A0o-"+g+c,.1 -TTY a:200"-d"+p+c-+.
(t5) (16)
â)
Les équations (8) (9) et (10) donnent ensuite rù1, rnz et ws. Discussion. Pour que la solution soit acceptable, il faut et il suffit que thr,- mz, nts soient positifs, c'est-à-dire que I'on ait sinæ
Je dis que
fi
et
y, calculés par les équations (15) et (16), seront'
compris entre 0 et 200". Observons d'abord Qtre, pour que fr et entre 0 et 200", il faut prendre
y
puissent être compris
100"
-
En second lieu, otr a toujours
car,si
d-,-p.ï"ffi;i:ï;-n.,-
c
si a*p 400"-("*p)
Enfin, tgh êtant
d'où De
là
i
tg(50'-
?)
l
résulte
its+l On aura donc simultanément, en tenant compte des conditions
(t),
(r+l
lr+l
204
COURS
DE TRIGONOMBTRIE.
La condition (3) indique que
c[+p+c , L)
donc,
2oo"-(.fq+c+,p) -r2 \ ")
\
et par suite m et A sont moindres que 200". Dans le cas particulier
où a J--P2 f
C
:
100", je dis qu'on aura
aussi tg(50" ?):0; en effet, le quadrilatère AMBC est alors convexe et inscriptible ; si R est le rayon du cercle circonscrit, on aura asinS a,-SRsine I d'où t;;;:1 b-znsin[ I
et
?:50''
Donc, I'équation (14), Qui devrait fournit t|l, perd toute signification. Remontant aux équations initiales (l l) et (I2) on obtient :
: siny (Ilt) n + y: 200o- (12') sinrt
et
Ces deux équations rentrent I'une dans I'autre et le problème est indéterminé, c'est-à-dire que le point M n'est pas déterminé par les angles e f p : tous les points du cercle circonscrit au triangle ABC, situés dans i'angle C, voient a ex â sous des angles constants a et p. EXERCICES.
* l. Prolonger une droite AB au delà d'un
obstacle.
* 2. Déterminer le rayon d'une tour inaccessible. * 3. On a mesuré, à un même moment, de trois stations A, B, C, les angles d'élévation d.'un ballon au-dessus de l'horizon. Calculer la hauteur du ballon. 4. Un observateur voit du haut d'une colline deux bornes kilométriques consécutives d'une route horizontale sous des angles e dépression a et 2q.. Quelle est la hautettr de la colline ? (On admettra que la route et I'observateur sont situés dans un même plan vertical. ) 5. Sur une rive d'une rivière se trouve une colonne surmontée d'trne statue ; slrr I'autre rive, un observateur voit la statue et le
gardien placé au pied du monument sous un même angle. On connaît Ies hauteurs de la colonne, de la statue et la taille du gardien. On demande la largeur de la rivière.
aPPLICATIONS
TOPOGRAPHIQUES.
245
6. Après avoir trouvé a pour la hauteur angulaire d'une tour, un observateur s'avance de a vers la tour; il trouve alors p pour
la
nouvelle hauteur angulaire. pied de la tour ?
A quelle distance est-il
encore du
7. Déterminer le rayon de la Terre supposée sphériQûo, sachant qu'un observateur placé sur un phare de hauteur h au-dessus du niveau de la mer, voit I'horizon sous un angle de dépression a-
TROISIÈME PARTIE
TRtANcLEs spnÉRtouEs CHAPITRO PRfiMIEB
Fonmutes des tnianEles quelcongues. ÉrnBLtssEMENT DEs FoRMuLEs. S t. 260. Convention. I{ous représentons les mesures des angles
{en grades) par des grandes lettres, et les mesures des côtés (en grades) par des petites lettres. 26t'. Remarque. L'ordre que nous suivrons dans cette partie du cours n'est pas le même que celui suivi dans Ia deuxième partie. Au lieu d'établir directement les formules des triangles rectangles avant celles des triangles quelconques, nous les déduirons de celles-ci; la raison de cette modification est la suivante : en Trigonomètrie rectiligne, on retient par cæur les formules des triangles rectangles et celles des triangles quelconques ; mais en Trigonométrie sphériQuo, on ne retient que les formules des triangles quelconques ; la règle pratique de Mauduit dispense de connaître par cæur celles des triangles rectangles ; l'établissement de ces dernières n'a d'autre but que la vérification de cette règle, et doit donc se faire le plus simplement et le plus rapidement possible.
Forrnules r.eliant rrn anglo et trois eôaôs. Théorème f. Dans tout tri,angle sphét"ique te cosinus d,,'u,n côté quelconque est ëgal ù la son?,ine d.u prod,ui,t d,es cosi,nus 262.
des deu,n o,u,tres côtés et du pyoduit d,es "sinus d,e ces d,eun côtés par" le cosi,nus de l'angle qu',ils couîùpr"ennent.
:
c * sinô sinc cosA. Soit un triangle sphérique ABC (flg. 44). Adoptons sur I'arc de grand cercle CB le sens positif de C vers B. On aura par déflnition COSA, : pfroB. (r) cosa
cosÔ cos
FORMI'LES DES TRIANGLES
QUELTONQUES.
B étant considéré comme extrémité de axes trigonométriques pour cet arc: ,^.
Uz :
on a (59) OB
:
*
G:
c, soient y eta les
100"
y cos c + s sinc.
Par conséquent (18) cos Q,
-
:
pr*OB
pr*cos c
Fto.
207
*
prrosin c.
{'2')
(3)
44.
ou (50)
;- cos c cos fiy + sin c cos 13 ,^. - et c's fr' : pr"OC. cOS fiA : cos Ô C étant I'extrémité de ft: b, soient U et t les axes trigonocos e,
métriques pour cet arc;
on aura donc et ou OIt
(bg)
ut
: +
OC: y
cosb
loo"
+l
sinb
,/\ cos $z Ô + pr.sin ô - prrOC _: pr"cos ,r^r ,^. cos frz cosô cos zy + sinô cos-zi; ,^. ,^ COS îA : 0 et COS 3t : COS A.
208
corIRS DE TRrcoNouÉrnrn.
il vient cos a, - cosô cos c * sinô sinc cosA. 263. Corollaire. - De ce théorème on déduit cos ( a - cosô cos c * sinô sinc cosA I ( cosÔ : cosa cosc * sina sinc cosB ( cosc : cos a cosb + sina sinô cosC. D'où, remplaçant dans (3),
:
Ce groupes de formules est appelé groupe fondamental. 264. CaIeuI des angles en lonotion des eôtés, Daps la formule cos
a
-
cosÔ cos
c
*
remplaçons cosA successivement par
sinÔ sinc cosA
l-
2 sinzâ *, par Z cosrf
- l.
' ^A lo cos a, - cosô cos t + sinô sinc - }sinô sinc rsmzg d'où u, s1a? ! n 3-3 ^,-oÀ cos (b - c) -cos,: "too 3sln"E: Posons 2p
-
e,
+ bf
c.
Il en résulte en prenant la racine carrée,
.-A f sint: v
(u
LaracinenégativeneconvientPâS,carsin}>
W
cos e,
A:
cos2|
-
cos
cosô
cos
e
-
sinô sinc
o,-cs!L:r--c) z sinô sinc
+
-A }sinD sinc (:os-2
-z'i"W'ioW z sinô sinc
d'où "or|:V Divisons
1cos|
(t) et (2) membre à membre
:
*-À t82 : \/
(g)
V si@a;
Les formules de
tg|
et tg;- s'émiront par analogie.
On vérifi.era aisément que sinp,
sont
sin(p
-
a), sin(p
-
b), sin(p
-
c|
FORMULES DES TRIANGLES QUETCONQUES.
209
Bn multipliant (1) et (2) membre à membre on obtient sinA : 265.
z sin ô sinc
(4)
Formules reliant deux angles rux dcux eôtés
€pposés.
II.
Dans tottt triangle sphérique les sinus des proportionnels cruæ sùnus des côtés opltosés. Soit un triangle ABC (fiS . 45). Je dis que I'on a
Théorème a,ng,les sont
PP: 1lê: sin ô sin a
il
Démontrons par exemple I'égalité
tiog sin c
sin
A sin Ô : sin B sin 4.
Soit un axe p perpendiculaire au plan AOB, son sens positif étant dirigé vers I'hémisphère qui contient le point C. Adoptons sur les arcs de grands cercles AC et BC des sens positifs de A et de B Yers C. On aura On a aussi
@:
et Couns
,ft:b et Éè:e,. ffi: sID+ æ
pr TnrcoxonÉrnrn.
sîna
+
cosd.
(r) (2) L1
2I0
couns DE TRrcoNoMÉTRrE.
Projetons sur
p ces deux sommes géométriques :
pr"OC: prrsinÔ * Soient
prpcosÔ
:
prpsina
* precoso.
(3)
fi et y les axes trigonométriques de b.
:
prrsinÔ pr"cos tt
p étant perpendiculaire
donc
-
sinô
"orfu
cos ô cos
û.
au plan A0B, est perpendiculaire à frr
"orfu
- o.
Soit un axe z situé dans le plan AOB, perpendiculaire à æ et son sens positif dirigé yers la région de ce plan qui contient lc sommet B. Les trois axes p, y et a sont dans un même plan perpendiculaire à, fi. Adoptons, dans ce plan, trtr sens positif autour de O, de manière.
que
â:+I00".
onaura
fu+îà+â:o
ù : î; -
ou
cos
donc
{ù - A --
fu
:
rooc
sinA.
prosinÔ*prrocosô:sinôsinA. Par analogie prrsin a * prpcosa sina sinB. On a
D'où ,
sinô sinA
-
-
sina
sinB.
c.q.f.d.
266. Remarque. Ces formules peuvent aussi se déduire du groupe fondamental au moyen de la formule ( ) du no 264.
Ou plus directement
:
En additionnant et soustrayant successivement rnembre à membre les deux premières formules de ce groupe, on obtient cos c) : sinc (sinÔ cosA + sina cosB) (cosa - cosô) (1 + cosc): sinc (sinô cosA - sina cosB) (cos
a * cosD)
(l
d'oir, en multipliant membre à membre, et simpliflant par
sinzc:l-cosrc*0, : cosz a, on a - coszb sinzD coszA - sinza coszB sinza sinzB : sinzÔ sinzA ou sina sinB : sinÔ sinA et enfin ;
puisque les quatre sinus sont positifs.
2rl
F','ORMULES DES TRTANGLES QUELCONQUES.
267. Formules reliant deux eôlés et deux angles dont ltun est oompris entre les deux eôtés. cotg a sinb: cosô cosO + sinO cotgA. Pour obtenir cette formule, iI faut éliminer c entre les deux
formules : cos cos
a - cosô cos c { sinô sinc cosA c - cos a cosb + sina sinô cosC.
(t) (Z)
Afln de rendre cette élimination plus simple, commençons par déduire (265) des formules (t) et (2) la formute sin C sin A ffi:.ioo
Remplaçons cosc cos
ou
cos
a
a
(3)
et sinc dans (l) au moyen de (z) et (g) t a coszb + sina sinô cosô cosC + sinô sina sinC cotgA
-
cos
sinzb
Divisons
par
sin rz sin ô
cotg
:
a sinb
Par analogie nous pouvons éci.ire les six formules :
a sinb cos ô cos C -= cotga sin c - cosc cosB cotgô sin a, - cosa cosC cotgô sinc : cosc cosA cotgc sina : cosa cosB cotgc sinÔ : cosD cosA cotg
ilI
268.
+ sinO cotgA + sinB cotgA + sinC cotgB + sinA cotgB * sinB cotgC + sinA cotgO
Formules reliant trois angles et un eôté.
Oonsidérons le triangle polaire du trianglc ABC. Soient a, , At, Bt, Ct, ses éléments.
gt-200c-a
ar:200c-a Bf -200c-[ Cf:200" c.
bt
-200' -B ct:200c-C
La formule du no 262 appliquée à ce triangle donne cosa,t
ou
-
:
cosA
cosbt cosct
-
+
cosB cosC
-
sinôf sincr cosAt
sinB sin0 cosa.
b,
, c,,
'rt,
zL?
COURS DE TRIGONOMÉTNIT.
D'où les trois formules : cosA eosB cosC :
ry 269.
cosB cosC + sinB sinC cosl, cosA cosC + sinA sinO cosô cosA cosll f sinA sinB cosc.
-
(1) (2) (3)
Remarqlue. Le procédé qui précède est le plus simple ;
on peut cependant aussi démontrer ces formules à l'aide du groupe fondamental.
Les groupes II et III étant établis en partant du groupe fondamental, on peut éliminer b entre les équations : cotg a sinb : cosô cos0 + sin0 cotgA cotg b sina: coso cosC + sinC cotgB sinD sinA :- sina sinB. et On obtient, en éliminant d'abord cosa sinB
et
cosÔ sinA
:
Multipliant la 2e par
sin ô
:
cosa sinB cos0
+
sin0 cosB.
+ 0 et ajoutant membre à membre: cosa sinB - cosa sinB cos20 + sinO cos0 cosB + sinC cosA cosa sinB sinzO : sin0 cosC cosB + sinC cosA. ou Enfin, divisant tous les termes par sinC # 0, cosA : - cosB cosC + sinB sinC cosa. 279. Dans
cos
C
Cpleul des eôtés en fonetion des angleso la formule (l) de (268), remplaçons
coso,
par I
- zsinr!: É)
cosA
ou
- -
cosB cos0
cosA -F cos(B
d'ofr
sinza v's
2
+
sinB sin0
+ C) : -
2 sinB sinC
sint* z
sinrl 2
2sinBsinO
B * cJ cosi(B 2 sinB sin0
i- c-A).
A + B + C - 25;
Posons
obtient ,
2 sinB sinC
__cosA*cos(B*C)
* ou sinz!:_2co!*(a 2 on
-
sin
*) :\/ V
sinB sin0
(1)
FORMULES DES TRTANGLES
QUELCONQUES. 2I3
Le signe + seul convient devant le radical, car a Si dans la même formule on remplace cos a, par 2 cosz
on
obtient cosA : -
fr -
t,
{
cosB cosC
sinB sinC
-
+
2 sinB sinO cosr{
__oa, cosA + cos(B - C) coszz: æine* B - C) cos*(A * C - B) _ cos(S --- C) cos (S ....- B)
d'où
2cos*(A
2 sinB sin0
sin B sinC
a' t / COSZ:V
enfin
(2)
+ seul convient devant le radical. *^a, sinia 1
Le signe
'8, &:
L- b ' , C tg; et tg|-
En multipliant sina
:
(3)
V
.' s'écriront par analogie.
(l) et (2) membre à membre on obtient
?
(4)
sin B sin C
on vérifiera aisément que cos(s a), cos(s B), cos(S ) 0, tandis que cos S
C)
sont
27r,.
Proportlrrn des sinus.
Grâce aux formules (a) des no' 264 et 270, nous pouvons ajouter deux nouveaux rapports à la proportion des sinus. Mais auparavant nous ferons une remarque.
On
a
4 sinp sin (p
-
a) sin (p
-. ô) sin (p -
c) :
: [cos a - cos( b + c)f [cos (b c) cos af : - : I - cosza - coszb - coszc + zcosa cosô cose-. I
cosa
ensa, I cosD
cosD
coscl-482.
eosc I
214
couRs DE TRIcoNoMÉrntn.
De
- 4 coss cos(S - A) cos(S - B) cos(S - C): : [cos A + cos (B + C)] [cosA + cos (B C)] : : t coszA coszB coszO cosA cosB cos0 -Z cosB cosA -ll cosO cosAl:4^2. -l
mêre,
I
cosC ,o.n
I
On aura donc
.!., a IIt
sin A stn 4
/i:--:
On déduit
,(\
B a -:-: sin sln
de
sin C sln c
sinB sinC )z:9.A sinA sin a sin ô sin c
:E:4^2 4ôz : :-6--
d'où
A sin B sin C
4 sln o srn c
2L
là
E 1a
II
Â
-
On a aussi Iz
sin
2E
sln
d'où I :
À";
A Tç-' o
- 2 cosa cosB cosc - coszB - cos2c coszô coszc + 2 cosa cosô cosc sinzA sinzB sinz0 _ : sinza sinzô sinzc I cosA cosB cosC |z :- + cos2a coszg
I-
a cosb eosc
cos
Cette dernière formule peut d'ailleurs se démontrer directement ).2
sinzA sinzA coszA * cosza -
:
....'F:-E
Finalement
.,, a
Ilo^--:-:--:
sin sin
sin B sin C cos sin a sin ô cos
[:
I
(cos
A
+
cos
B cos t))
cos A
c (cos (r - cos ô cos c) cos a cosA cosB cosC I * cosA cosB cosO cosa cos b cosc I - cos a, cosb cosc ::o
la proportion
A a
(Â1 r "l:;Vt-A{ :
a
sin sin
B ô
des sinus devient
I -l- cos A cos B cos C I - cos a cosb cosc
sin C sin c
cosza,
-coszb-
coszA
-
coszc +2cosacosb
r
; Vl -
coszB
-
coszO
-
?cosA cosB
A -G-
o
:
F'ORMULES DES TRIANGLES
212.
six
QUELCONQUES.
2L6
Analogies de l)elanbre ou ele Gauss, reliant
éléments du triangle.
. A+B sm-l-
a-b cosT
C
z
cos
t
. A-b sm2-
c._ :
(2)
.c;
slD
zz A+B cos ?'2
v
(r)
c
cos
. A_B sm2cos
les
a*b cos:
.C smt cosA_B
cos
(3)
c
z
. a+b srn 2-
2
.C smt
(4't
.c
smz
Ces formules peuvent se démontrer soit en partant du premier membre, soit en partant du second membre. ExnupLES
: I. Formule (I):
. A+B --- -
srn
sm
A cos B + cos A rto2B 2 v T
Àppliquons les formules du no 264:.
. A+B sm__ cos
1 /sin
v
(p
-
C
t
b) sin (p
V V
2
d'où cos
z sin
c)
\, sinp sin (p -
b)
sinpsin(p-c)
^'
. A+B s'rn: vr..
-
sin
a sinô
sin(p-a)sin(p-c) sln
4 smc
sinp sin(p - c) sin a sin ô
:g(p-ô)*sin(p-a) sinc
C
2
eosa-b z
a -l-.ô\
A- Tismc
0,-b . c cosT
z^ smz
.cc
Z Srn - I= COS; ---' tJ
t\t
a-b cosT cos
c
z
2T6
a
CoURS DE TRIGONOMÉTRIE.
If. Formule (3) : cos
b .A,.1) smt cos'a cos Zsln 2
a*b T -
Appliquons les formules du no 270:
a*b cos-2 cos
cos (S
B) cos (S -sinB sin0
c 2
cos (S
C)
A) cos (S -sinA sin0
C)
Y
r/ v .
/cos (S
v a*b r cos_' ou cos
:
c
2
cos(s
B)
c) f - sinC
coss
(car coss < 0)
-,,
A+B cos 2
g) ro.f,
-
2 cos(s
2
:
cos (S
A)
-
cosf sinfCC
.C smz
Remarque. On peut
encore démontrer ces formules en précédents ; on observe que tous les termes des proportions en question étant positifs, il suffira que I'on démontre les formules obtenues en élevant tous les termes au carré i or, ces formules peuvent alors s'écriro en fonction des cosinus; par exemple, 213,
partan
t des groupes
pour la première, on obtient
I-
cos(A
I*
+ B)
l*cos(a-b) t*
cosC
cosc
Démontrons cette formule.
On a:
I-
cos
:
I
(A
-
+
B)
: I -
(cosA cosB
cosA cosB
-
:tfcosO+ : (l *
cosc)
+
sinA sinB + sinA sinB
sinA sinB cosc)
sina sinÔ
sinsCl
sin2c
[t +
sina sn
(t
-
b(t-
TlG.sc
cosc) cosC
,]
(l -
cosc)
FORMULES
De
I-
DEs TRIANcLES
euELcoNeuES.
2I7
là résulte
cos(A
I*
+ B) t + cos c*sinasinô-cos c*cos I f cosc t + cos(a-b) t + cosc
acosb
cos0
Zsinra*B T
T:æ' 2 cos'l
Par suite Simplifiant par formule (l).
,17'-fi {2cos2? 2 cos'f,
2 et prenant les racines carrées on obtient la
Les autres formules peuvent se démontrer de la même manière. 274. Remarque permettant de retenir ces formules par cæur.
le premier membre les angles, dans le second les côtés. Dans le premier membre deux lignes complémentaires, dans le Dans
second membre deux mêmes lignes.
A une somme daus un membre correspond le cosinus dans I'autre.
A une différence dans un membre correspond le sinus dans I'autre. 275. Analogles de Népero reliant cinq éléments du triangle: les trois côtés et deux angles, ou les trois angles et deux côtés.
, A+B rg2cos2 VI
a-b
coLg' cose+6 -.-d-: 2 a-b . .tgA-B sm-7-r Z c:m@) sm--cotgt
A-B
, ct+b tg2cos2 (l)
,c t8z
, a-b
LoF-
2Ér
A+B cos 2 A-B SltS-
(3)
. A+B srn -ï-
(4)
,c ,92
La formule (t) s'obtient en divisant membre à membre les ; les autres formules s'obtiennent
formules (l) et (3) de l)elambre d'une manière analbgue.
276. Ces formules peuvent aussi se démontrer au moyen des formules qui donnent tg*A, tg*B, tSâC en fonction des côtés
(3,
264)
.On a
z
, A+B rgz
tg*À
+ te*B
I - tgâA tgiB
?LB
couRs DE TRTGoNoMÉrnrn.
Ces formules donnent
a, b , .A + B rg sin(p-ô)*sin(to-a)_tot -zz T: \' '' ' cota+6 ; 1tg2 2
277
. DÉrvroxsTRatroN
Éliminons
DTRECTE.
cos c du groupe fondamental
et additionnons membre à membre les équations résultantes; nous obtenons cos C) : sin c (cos A + cos B). sin (a + b) (L
-
Du grollpe des sinus, otr tire sinA + sinB
w:Sinc
sinC
Éliminons sin c entre ces deux relations formule (l).
; nous obtiendrons la
278. Remarques. - I. Les formules (l) et (2) sont dites : grandes analogies.'les formules (3) et ( ) sont dites gtetite,s a,na,logies. If. Dans le premier membre, deux lignes complémentaires pour les grandes analogies, deux mêmes lignes pour les petites. Dans le second nembre, toujours deux mêmes lignes. A une diftrence dans le premier membre correspond un sinus dans le second, à une somme dans le premier membre, un cosinus dans le second. Dans le second membre flgure toujours le rapport de la demidifférence à la demi-somule des arcs.
Aire du trlangle splrériqr.re. 279. Définition, On appelle encès sphérique, l'excès de la somme des angles du triangle sur deux angles droits
Théorème. L'a'ire d'un triangle sphérique est égale ù la lnesure de l'eucès sphérique ù condi,t'ion de pt"endre respecti,aement corwne étalons de surface et d'nngle : 70 le triangle trirectangle et l'angle droit; 20 le carué construit sur le ra,yon et l'angle radian. Ce théorème est démontré dans le cours de Géométr,ie. 280. Il en résulté que si nous appelons : iss I'aire du triangle en prenant pour' étalon le triangle tri,rectangle ; o I'aire en prenant pour étalon le car"ré construit sur le rayon de la sphère ; s I'aire en prenant pour étalon le carré constt"uit sul'-l'étalon rectiligne (le mètre) ;
FORMULES DES TRTANGLES
QUETCONQUES,
2lg
2E la mesure de l'excès sphérique en grades ; 2, sa mesure en prenant pour étalon l'angle droit ; 2e sa mesure en prenant pour étalon l'angle radi,an ; A, B et C les mesures des angles en grades ; ' A1, B, et Cr leurs mesures au moyen de I'angle droit ; q, p et \i leurs mesurcs au moyen du radian; R la longueur du rayon de la sphère en mètres; nous aurons les relations suivantes : 2E
:
A
+
B
+
2Et
C
-
200c
2e- d. + p + 6-2e
,30:2E,
:
2S
-
200"
T
e[ S:oRz
De plus, nous avons également (37)
2e 28,: T, 200 d'où
zSL
2E 6-m nE .so:m CaIeuI de E.
Ztr', 2 rr,ERz et s-ffi.
trn- foncti,on des angles :
2F.'
côté et d,es engles adjac;ents I c, A, B. cosC cosA cosB * sinA sinB cosc - -:28 c + B) + 200o - (A : cos0: - cos[Zn (A + B)] - cosA cosB + sinA sinB cosc d'où cos [Zn (A + B)] cosA (cosB sinB tgA cosc).
En foncti,on
d.,'tr,rz
-
Posons tgA
il
vient
cos
-
=
c
-
tg?
[zn
-
(a
cos
a
n)1
cosA cos(e -iCOS g.
f)
(2)
282. En fonction de deuæ côtés et de l'angle cornpris: a,, b, c. De la première analogie de l{éper :
Or
a-b cosT B L_a+ lg_ â-:G6 cos--_ A+B
,C
corg
-100c+E -2
C
2
220
couns DE TRrcoNoMÉTRrE.
-cotn("- g):
d'où *g#:
a*b
-Ù
rr(l-Ù:ffu'r* / cosT \
ou 283.
cotg(;
\
t &, b, c.
d,es trois côtés
En fonction
(P)
2r.:A+B+C-200" E- A+B+C i00" -
a+B+c sm-7a+B sln c cosT a+Bcos c sinE_ cosT: Zz Des formules de Delambre
. A+B StD;--
- a,+b ---a,-b COS--r COST C A+B I C cosZ et cos Z = smz J c cost cosz a-b cos: z -
sin!+z Bsmzc
tire
on
:
eù
z
cosa*b 2
cos$.or$: sinE
d'où
:
a*b cos.--T-
sinC
cosf,
z cos$
--sin.C; a*b -cosT sinC;
z cos9.) H
.
ou
n
,.
sinlsio
sinE-
o
c=
!o sin0;
(4)
COS .) = fr,
2 or sinc-=ffiv donc
sinE
-
V
V
;
a,bc cos
z cost
2
cos1
22L
FORMULES DES TRIANGLES QUELCONQUES.
284.
Formule de Lhuilller.
Il
existe une autre formule
plus simple permettant le calcul de E en fonction des côtes : De
la formule
A+ B+C-200":28 A+B : looc E).
- (; -
on tire
Les analogies de Delambre deviennent donc :
a-lt
fC
ô -,bj-\-)I \^,
COS-
COSI
T:_ cosz
*
2
""(; .C
et
.u, ,2"
srn
a, + b cosT
E)
z
cos
Appliquant le principe connu sur les proportions
: la
c
z
différence
des deux?premiers est à leur somme comme etc,, of tenant compte de la première et de la dernièr'e formule du no ,,07, otr obtient :
E , c*a-b,rc*b-a , C-E tgi-tg r,g a tg 2
4
, ?) -_A- +op :,19= -." -z at ei
^,._C-E, E, cotg 2-tgi-rg
cc+ b+
4
10P+oP - -o2'o -2
(o)
c,tf a*b-c +
c
(7)
Multiplions (6) et (7) membre à membre
E'f;-tgtrrry6+ , n-c H
t.t'
c)
É)
(s)
La racine négative ne convient pâs, parce 200" donc
0
+B+C-200o 0
0
100'
donc
wE
que
couRs DE TRIGoNoMÉrnIg.
222
285.
Formule dtEuler.
'C À+B^--C -'-A+B cos, + cos-j_ onacosp:rioA*B+C srn srnr. 2 2 Or, des formules de Delambre on tire
a-b cos z c cost : c cosz
^c sm:t
tota*b cos$ ri'f : : cos
sin,!.
. a+B sm --
et
.
2
D'où
_a
cosE
_
b, *
cosâcosâ
. bcosC ^:_^asini - t1 sinâ
cos
(t +
.
_
c
. , - ^cc .b. sina sinô 4coszîcos?i* coslC
.abc cos2cos? 4cost
z
cos ct) (I + cos b) + cos c cos 4 cosI a cos I b cos! c
-
a cosb
Ou enfin !
l+cosa*cosb+cosc cosE : (e) 4 cosla cos ib cosic 286. Remarque f. Les formules qui expriment les côtés en fonction des angles sont souvent mises sous une autre forme, où intervient I'excès sphérique. On observe que I'on a en effet
2B:2S-200" ou S:100"+E d'où - coss: sinE, cos(s - A): sin(a - E), etc. Par conséquent, les formules du no 210 deviennent
. u'' : sltr; a a
cost
:
sinE sin(A - E) sin B sin C
1 /sin(B
V
E) sin(C -sinB sinC
wl: v
sina
Onaaussi
A:
E)
(2) (3)
2v
sinB sinC
V
(r)
(4)
F'ORMULES DES TRIÀNGLES
223
QUELCONQUES.
Si I'on applique au triangle polaire du 287. Remarque II. triangle ABC les formules (5, 283), (8, 284) et (9, 285), êt si I'on observe que I'on a
200", b' + B : 200c, pt :200" d'où - E, P' .- 61,t ainsi que Er - 200" - F, on obtient e,t +
A:
sinp
:
ct+C:200', A
-
E, etc.,
cow$:v et
(10)
ZsiniA siniB siniO
cos/o
(1
:. cosA+cosB+cosC-l
l)
(r2)
288. Remarque. Les formules (5, 283) et (10, 287) comparées à la proportion des sinus (27 L) donnent ô
A
I[,ù ). -- '}oA srn4 s
2.
:
2 sinE
cos
-
2 sinp
sinf sin| ,in$
Zsinia
{ "orf; "or9,
sinE _ sin ib srnic
2cos*A cos*B cos*C sinp
EQUTVALENCE DES GROUPES DE FORMULES.
289. Théorème I. Se a) b, c, A, B, C sont si,æ arcs positifs lnoindres que 200" satisfaisant a,u système des trois formules fondamentales, ces sir nombr es sont les éléments d'un triangle
sphérique.
Sur les deux côtés d'un angle A portons 1ftr : b et Sr - c ; joignons les poinis Bf et Cr par un arc de grand cercle moindre qu'une demi-circonférence. Appelons &t , Br et Cf les trois nouveaux éléments du triangle ABfCf ainsi formé. On aura : (l) cos at - cosb cosc + sinb sinc cosA (2) cos Ô : cos af cos c * sin arsin c cos Br (3) cosc : cos a,,tcosb + sinatsinÔ cos0f . De (l) résulte cos e, cos af .
-
224
couns DE
TRTGoNoMÉrRrB.
a, et &t sont deux arcs positifs moindres que 200c; ils ont même cosinus, donc ils sont égaux : a,t : a,. n réstrlte alors de (2) et (3) que Bf : B et C' - C. a, b, c, A, B et C sont donc bien les éléments d'un triangle. 290. Corollaire. Si (a, b, c, A, B, Cr) constitue une solution du groupe fondamental, chacun de ces nombres étant compris entre 0 et 200o. a, est la seule valeur comprise entre 0 et 200" attribuable à a, lorsqu'on attribue aux cinq autres variables les valeurs U cL Ar Br Cr I et de môme pour chacun dcs six éléments.
zgl Remarque. On peut démontrer directement que les
conditions d'existence du triangle au point de vue des côtés sont satisfaites par les solutions du groupe fondamental.
Soit
a,
o n faut prouYer que r (a I
Par hypothèse
:
cos
d'où
cos a
:
cc
cosb
cos
c
-
sinÔ sinc
-l
}sin& sinc.or,
$.
A
cosa,-cos(ô +c)+2sinôsirlC COSZg
Donc
- cos(ô + c) > 0 ou 2sinb+c*a, b+c-ct, Cette inégalité exige que I'on ait -sin, . a+b t ^2_a,+b + c \ sln et par suite
(2)
cos a,
:
tsinf
(3)
J(sin^,^b+
2
c-a
t-j
. b + c-a, srn-
Or, on a par hypothèse :
0 aa*b*c
0
2\
0 100"
0
Les inégalités (3) et (4) exigent donc que I'on ait
(o
(5) { .\,lo
ou bien (6) {
t h)
:
,
^
F'ORMULES DES TRIANGLES
QUELCONQUES.
Or, (6) donne par soustraction : 200" 'contraire à I'hypothèse. Les inégalités (5) sont donc seules admissibles
(0
225
;
ula,
d.'o,'
2g2. Définition, groupes de formules sont dits équiaa- Deux ,lents lorsqu'ils sont vériflés par les mêmes systèmes de valeurs "comprises entre 0 et 200".
293. Théorème II. Tout groupe de trois fornoules ind,épen- au,tres, dantes les unes des prises parmi. les formules d,,es tràangles sphériques, est équiaalent a,Lt, gî"oupe fond,amental, à condition que chaque élément, pris individuellement, ne pu,isse receaoir qu'une seule aaleur compl"ise entt"e 0 et 200" pour un systètn'e détermi,né de ua,leut"s co?npq,tibles attribuées a.,ufi ,autres éléments. Si cette condi,ti,on n'est pes renopl'ie, le groupe est équiaatent ù, un ensernble de groupes, parrïùi, lesquels le groupe fond,c(,lnental. soit un système de trois formules indépendantes : ( F, @bc aBC) - 0 I { F, (abc ABC) : 0
(
Fu @bc ABC)
:
o
fo Étiminons C, puis B ; nous obtenons le système équivalent
(
F, (abc ABC)
:
0
:
ili Fn(abcAB)-0 ( E', (abc a) - o L'équation Fb 0 permettra de tirer A en fonction de abc : :
!i .:
(; :
a",(abc) tr''4
- 0
Fn (abc u*B) a l"t (abc)
!i
t;
a
YZ
:
-
d'où
Far substitution, l'équation
d'où
cosA =- fr (abc) cosA fi (abc)
d1 @bc)
o.'!o.ut)
(abc)
9" @bc)
{ouns or TnrcoxovÉrnrr.
-0
.ul
cosA
:
cosB cosB
: :
g, @bc) g, @bc)
cosB
:
g* @bc)
fn (abc). devient alors :
226
couns DE
Puis l'équation
TRIGoNoMETRIE.
Fg
Ft (aba u*pn}) :
( C - ^yr(abc) c:ïz@bc) d'oir I (1""..' C : ^yo@bc)
ou
Q
cosC - hL @bc) cos0 - h, (abc) cosC
-
ho @bc)
A chaque valeur de A, de B ou de C, comprise entre 0 et 200c" ne correspOnd qu'un cosinus, et rëci,proquernent. Le système I proposé est donc équivalent à I'ensemble des sys!èmes (n : l, 2, .,. rn) (y : l, 2, ... n) ffi -T;'e?t (z : l, 2, .., p) Zo parmi tous cgs systèmes figure le groupe fondamental. En efiet, le groupe fondamental a servi à obtenir les trois formules du système I. Donc toute solution du groupe fondamental est solution du système I et doit être fournie par un des systèmes III. D'un autre côté, cette solution ne peut pas être sQlution d'un des systèmes III autre que le groupe fondamental, parce qu'elle est constituée par les éléments d'un triangle (2Sg) ; et s'il existait entre les éléments d'un triangle une formule cosA -- ft (abc) coruespondante, a, b et c ne fondamentale formule autre que Ia indéPendants. seraient Pas
l:::l
Donc les solutions du groupe fondamental ne peuvent être fournies que par lui, et, par suite, ce groupe fi.gure parmi les systèmes III. go Si le système I est équivalent au groupe fondamental, il faut que I'on ait rn : n - P gtoupn fondamental, d.onc ne peut vérifi"er aLrcun autre système III. par conséquent, iI n'y a qu'un seul système III, et c'est le groupe fondamenbal
Alors, à un système de valeurs comprises entre 0 et 200' attribuées à cinq des éléments, ne peut correspondre dans le groupe I qu'une seule valeur pour Ie sixième élément, puisqu'il en est ainsi dans le groupe fondamental (290). 40 Si, dans Ie système I, chaque élément pris individuellement n'est susceptible que d'une seule valeur comprise entre 0 et 200c pour un système déterminé de valeurs comprises entre 0 et 200" âttriUoées aux cinq autres éléments, Ie système I sera équivalent au groupe fondamental ' .
FORMULES DES TRIANGLES
QUETCONQUES,
227
En effet, alors ryù - lt : F : l, sans quoi à un système de valeurs 4r brc,B, C, par exemple, pourraient conespondre2valeurs distinctes pour A, fournies par deux équations cos A - f^(abc) et cos A : fr(abc), celles-ci ne pouvant donner deux valeurs égales quels que soient arbl cr sans être indentiques, puisque, sinon, on aurait fr(arbrcr) : fi(a,,,brcr), relation impossible entre les 3 nombres arbitraires a,L bL et c1. Le théorème est donc démontré. 294. Théorème [II. SueI que soit le système considéré, un élément quelconque ne peut receuoit" au manitnurl que deuæ aaleurs comprises entt"e 0 et 200" pour un ensemble déterminé de ualeurs attribuées a,ufr autres éIéments. L'examen des différentes formules des triangles permet de conclure qu'un élément peut prendre plusieurs valeurs lorsqu'il ne fi.gure dans le système que par son sinus, otr bien lorsqu'il ne fi.gure que dans une seule équation du système, par son siuus et son cosinus. Dans tous les autres cas, ut élément ne peut prendre qu'une seule valeur comprise entre 0 et 200" pour un groupe déterminé des autres éléments. Dans le premier cas, l'élément en question peut prendre deux valeurs dont la somme vaut 200". ' Le groupe étranger qui en résulte s'obtient en remplaQant cet élément par son supplément dans le groupe fondamental. Dans le second cas, Ia théorie des équations nous a ntontré qu'une équation de la forme
Msinæ*cosç:P perytadmettre au plus deux solutions positives pour deux Valeurs comprises entre 0 et 200" poul' ,t.
ET,
c'est-à-dire
Â
Corollaire. Le nombre total des groupes III, dont l'ensemble fournit les solutions d'un système, est au maximum une puissance de 2 dont I'exposant est le nombre d'éléments susceptibles de deux valeurs.
I'on doit résoudre un triangle, il faut 295. Conclusion. - LorsQue examiner si Ie groupe de formules employé est équivalent au groupe fondamental, or se basant sur le Théorème II (293). Dans ce cas, toute solution du système est acceptable
et
est
constituée par les éléments d'ult triangle. Dans le cas où le groupe en question est équivalent à un ensemble
de groupes (parmi lesquels le groupe fondamental), on pourra
228
couRs DE TRIGoNoMÉrnlp.
trouver un ensemble de solutions dont tous les éléments sont compris entre 0c et 200". On pourrait trouver les mêmes solutions en résolvant séparément
les différents gl'oupes du système. Il s'agit d'éliminer de cet ensemble de solutions celles qui ne sont pas les solutions du groupe fondamental, sans pour cela devoir résoudre ce groupe ni vérifier toutes les solutions. En effet, une solution dont les éléments conviennent à un triangle doit être solution du groupe fondamental.
On peut à priori éliminer les solutions qui ne vériflent pas les conditions d'existence des triangles au point de vue'des côtés et au point de vue des angles.
On peut également vérifler les conditions établies par les IY et Y ci-après. Dans certains cas, on pourua encore vérifler des conditions
Théorèmes
spéciales (exemple
: Triangles
rectangles).
Mais, êtr général, iI arrivera que I'on ne puisse pas se débarrasser des solutions êtrangères , et par conséquent on cherchera autant que possible à n'utiliser que des groupes équivalents au groupe fondamental. 296. Théorème
IV.
Dans tout tri,angle sphér,i,que, la dàfféla di,fférence entre
rence entr"e deuæ côtés a le nzênze si,gne gue
les angles opposés. Considérons la formule de l{éper
,1 (A-B) tBd cotg
.l (a-b) 2
sln
I
sini(a +
Ic ".,
Dans cette formule,
parce
que
Donc,
b)
h/
o er sin]@*b)>o
cotg;C
0 I
t
tg;(A
-
B) et sini @
Or,
100"
Donc,
:
l00c
A-B et a-b
I 2 1
2
-
ô) ont le même signe.
(A-
B)
(a
b)
-
ont le même signe.
FORMULES DES TRTANGLES
QUETCONQUES.
229
297. Théorème V. Dans tout trdangle sphérique, Ia solnrne - sornrne des deun angles opposés sont de de deuæ côtés et la même nature par ragtpot"t ù 200c. Considérons la formule de I.[éper : , I t^ tsà(a
+. h\B)
cos
I t
à("
-
b)
cots| c Dans cette
formule cotg|
C
I\)
parce
qrre
Donc,
0
te* fa
f
I
B) et cosz
(æ
+
ô) ont le même signe ;_"
6
1
Or,
I II
Donc.'z: (A
+
(a (a
; (a + b) sont de même nature par rapport à 100", ou A + B et a * ô de même nature par rapport à 200". 298.
B)
"t
Bemarqrre.
Dans les applications, otr se servira du groupe
11ê: lgl: sln a srno
r19 sm c
que I'on complétera au moyen d'une des formules IIr, IIr, [r, ou une analogie, une formule de I'excès sphériQu€, ou du périmètre, suivant les données de la question. EXERCICES.
l. Transformer différents groupes de trois formules, de manière à reproduire le groupe fondamental et les groupes étrangers s'il y a lieu; exemple
:
(Uê : ) sina
sinB sinô
cotga sin b : cosô. cos0 + sin0 cotgA ( cos e, - cosô cos c * sinô sinc cosA. J
230
côuns DE rnrcoNouÉrnrn. I
2. La bissectrice d'un angle divise le côtê opposé en segments dont les sinus sont : 1o proportionnels aux sinus des côtés adjacents ; 2" réciproquement proportionnels aux sinus des angles adjacen ts.
3. La médiane divise I'angle au sommet en deux angles dont les : lo réciproquement proportionnels aux sinus des côtés adjacents ; 20 directement proportionnels aux sinus des angles sinus sont voisins.
4. Démontrer les formules
,rnlsin!
sinE:ff
bc sin(A E):#sinAa
cOso coso
sinA cosg
COS=
z
p-a, . p-ll . p-c . p sm=srn' o- smstni 2
.E : smt
abc cos
cost
2cosz tgA tgB tg0 cosÔ cosc - tgA + tgB cosc * tg0 cosÔ. 5. Démontrer que si A et (B + C) *ooi constants, il en est de urême du produit te*b tgic. 6. Si At, Br et Cr sont les points de rencontre des côtés d'un triangle sphérique avec une circonférence de grand cercle, on a : sinAtB sinBfC sinOrÀ
ffia-o'ffi.'*ffi
l'
Au contraire, si les arcs AAt, BBt, CCt sont concourants en un point 0, ce produit vaut - 1. 7, Étabtir entre les côtés, les diagonales et leur angle, dans un quadrilatère sphérique convexe, Ia relation suivante : sinm sinn cos0. cos a, cos.c - cosÔ cos d 8. On donne un petit cercle et un point P. Par ce point on mène un grand cercle qui coupe le petit cercle en A et B. Démontrer que le produit
tg* 32 tET 2 9. Dans un triangle
est constant'
sphériQu€, I'al'c de grand cercle
qui
passe
par les milieux de deux côtés détermine sur le troisième côté deux arcs supplémentaires.
TRIANGLES RECTANGLES ET RECTILATÈRtrS.
23L
d., F ut 1' les longueurs des arcs joignant deux des côtés d'un triangle sphériQuê, on a,
10. Si I'on appelle
à deux les milieux
I f cosa * cosb + cosc : COSE. cosY 4 cos ia cosib coslc cosfc jusqu'à sa rencontre en P avec le -:r-11. Si I'on prolonge I'arc d. .côtê a, et si I'on porte à partir de P, sur cet atc) un arc t'Îl : d., cosc'
cos
I
cosia cosiô
fr, un arc fr : *, 1o que 5È, : E;
et sur l'arc
").
démontrer
B est le pôle de I'arc fi,. quatre grands cercles issus d'un point P sont coupés par 12. Si un arc de grand cercle aux points A, B, C, D, le rapport 20 que
sin
CA
sin DA
,iffi , ,i"fi
est constant.
Si ce rapport vaut 1, êt si M est le milieu de AB, on 2 cotgAB : cotgA0 + cotgAD
a
tgzMÀ - tgMC tgMD. CHAPITIÙT]
II
TnianEles nectangles et nectilatèrres.
s l.
FoRMULES DES TRtANcLES RECTANGLES.
299. Si I'on faft A "conques
on obtient
--
100" dans les formules des triangles quel-
:
cos Q,
ul
"rl
sinb sinc :tgb tgc : tgb tgc : cos a,
ryl cosB cos0 :
cOS
b cOsc
sina sinB sina sinO
tga cos0 tga cosB sinc tgB sinô tg0 cotgB cotgC cosÔ sinC
cosc sinB.
couns DE TRIGoNoMÉrntn.
232
IJne règle pratique permet de 300. Rôgte de Maudult. retrouver facilement ces formules (fig. 4O).
too"-b
too'- c
C Frc.
Si, dans la
46.
succession des éléments du triangle, on
d,e I'angle droit A, et si I'on remplace c et b par
fait abstraction et t00e-fi,,
100'-c
on peut dire que:
Le cos,i,nus d,'un étément quelconque est égal au produi't des cotangentes d,es éIéments adjacents, et a,u ytroduôt des sinus des éléments ogtgtosés. Par conséquent, prenant au hasard trois éléments quelconques, pour trouver la formule qui les relie, on examine s'ils sont consécutifs ou non ; dans le premier cas, le cosinus de l'é,\é,ment du rnilieu est égal a,u produi,t des cotangentes des deun autres ; dans le second cas , le cos'inus de l'élément qui est seul est éga| a,u prod,uit des si'nus des deun a,zttres. ggt. Théorème f. Dans tout triangle rectangle, le nombre des côtës ai,gus est i,,mPair. Cela résulte de la formule cos Q, - cosb cosc. Dans tout triangle rectangle, un côté de Théorème I[. I'angle droit et l'angle opposé, sont de même nature par ragtport ù 100". cela résulte de la formule tsb - sinc tgB. . 302. Exeôs sphérique. Dans la formule du no 282
/ A -\ cos'#, ts(t-E):Wtsi
a
cosT
faisons *g(50"
-
AE)
100".
:
il
vient:
tgE tg50" tgE t950" I+
b*c cos--i+tg$Oci o-c cosT
of, tg50o-l;.
TRIANGUES RECTANGLES
v
239
I ^^_b*c
- wg+;
tgE
FORMULES DEs TRTANGLES REcTtLATÈnEs.
303. Si nous faisons a obtenons
RECTILATÈRES.
^^_b-c - cosT -cosjj
donc
s 2.
ET
:
100" dans les formules générales, nous
:
I
lcotSb
{I
cos
b
( cos c
il [sinB
( sin0
:
cotge
- - cosA sinc cosB
sinô cos0
sinô sinA sinc sinA
(cosb*-tg0cotgA t ï1r ) cos c - - tgB cotgA llt\.^
: cotgb tgB - cotg c tgC ry cosA : - cos B cos C. /sinO I sinB
304. Rôgle pratllfuor Si dans Ia succession des éléments du triangle, on fait abstraction de a et si I'on remplace - 100c, B, C et A, par 100'- B, 100" C et 200" A, la règle de Mauduit est applicable (fig. 47).
A
B
aoot-A
rooc-B
305. Théorème r. Dans ,î*'rTnongte rectilatère, obtus sont en nombre'itnpa,i,t". cela résulte de la formule cos A cos B cos c.
les angtes
- Dans tout tràangle rectilatère, un côté et l'angle opgtosé sont d,e même natuie p&r rapltot"t ù 100c. Théorème
II.
Cela résulte de
la formule tg B =- sin C tgb.
j
:l
234
COURS "*
30ô.
Exeôs
DE TRIGONOMETRIE.
sphérlque.
En fonction
des angles B et C:
2E':A+B+C-200o a-28-(B+C)+200" cosA--coslzn-(BAc)l cosA -.-. costs cosC; : cos [zn - (B + C)] cos B cos C. ;
Oft
donc
V
307.
En fonct'ion d,es côtés b et c : sinE
: cos
Or,
2p: a*b+cp:50"
| "orf, "orf, l00c+b*c
+ry
p-a,-ry-bo" d'où sinp sin( p - a):- sin (uo" +b+)cosfro" : De
même
d'où sin(p
Et enfin
S 3.
-
b)sin(p
VI
sin E
-
+
b-F c) :
- |
sio(100"
p
-
b:50" ++
',p
_,
- |
"ry)
cos(ô
+
c).
(-,0+ Ô h'\ 2 - c): sin (uo"+ 2/ \ )cos\.o"-* ;') l I . .-^^ : ;sin (100" + b - c) :i cos (b - c).
V-
cos (Ô
zVz
*
c) cos (Ô
-
c)
"or! "orf,
NÉSOLUTION DES TRIANGLES REOTANGLEE.
308. Dans la résolution des triangles rectangles, six cas peuvent se présenter : On donne deux côtés a,, b; calcnler c, B, C;
b, c;
TRIANGLES RECTANGLES ET
On donne un côté et un
: ::
RECTILATERES.
angle û,8;
235
calculer b, c, C;
?,2;
_1,,7,1"
B, C; angles a) b, c. 309. f Gos. - Résoudre un tri,angle rectangle, conna'i,ssant I'hypoténuse et un côté de l'angle droi,t : deux
u"
(1,
b (c, B,
C).
Résolution. La règle de Mauduit
donne les trois formules :
(cosc-## sin
ô : sin a sin B
coso
-
cotg
(2)
a tgb
d'où l'on tire
(3)
{I sin B -- g SLD'A I ( ,orc : !P^ rge
Discussion. Le système d'équations utilisé est équivalent à un ensemble de deux groupes : le groupe fondamental et un groupe B. obtenu en y remplaçant B par 200" La condition: b et B de ntême nature, permet d'écarter les solutions de ce groupe étranger'
Pour qu'il
y ait solutiôn it faut
que
I'on ait :
ffi
lt
-I
C'est-à-dire : & compris entre b et 200" - b. Si cette condition est satisfaite, iI y a pour B deux valeurs (I B, de même nature que b, B, 200" Br' Pour C et c iI n'y a qu'une valeur. Le système d'équations admet donc deux solutions :
I
:
:
-
Br C c
et
Bz C c.
La première est solution du groupe fondamental , of Ia deuxième est solution du groupe étranger puisqu'elle ne vérifi.e pas la condition b et B de mêrne na,t?tr?"e. La 1"" solution seule convient donc. Si a n'est pas compris entre' b et 200" b,, it n'y a pas de
-
solution.
Si a,:boua-200t-bi
c
de solution.
Si e,:b:100": Les formules donnant
sinB:1 d'où B:100". cos
C et
cos
c
deviennent des identités.
236
couRs DE TRIcoNoMÉtnm.
D'autre part, lâ formule :
c
-
sin Ô cosO
cosc-cosO d'où c-C.
donne n
cos
est facile de
voir géométriquement qu'une inflnité
de triangles
répondent aux données.
En résumé
:
a, comprls entre b et 200"
Q,-bou a-200"-b I00c.o. ô compris entre a et 200'
I
b
-
solution.
0 solution.
,
infinité.
Qr-b:
0 solution.
a
-
Remarqlue. Si la diftrence entre a et Ô est relativement faible, de sorte que sinB, cosC et cosc sont voisins de
l, au lieu d'employer
le procédé de calcul indiqué au no 1,54, il est plus simple d'utiliser les formules suivantes, que le lecteur établira aisément
:
's; V,*T ts ts (ro. - 3) :'/r*+cotgry .al
z
n faudra choisir le signe de tg (50" soient de même nature, c'est-à-dire :
::1i 310. Èu easo
-
Résoudre
-
:l
*B) de façon que b et B
l::"
un triangle rectangle
Ies deun côtés de l'ungle dro'it :
":
b, c (a, B,
conna.,i,ssant
C).
Résolution. La règle de Mautluit donne : cosa:cosbcosc (t) . ( cosa:cosbcosc
(2) d'oÙr { cotgB : sinc cotgb - cotgB tgb (cotgC:sinDcotgc sinb-cotgCtgc (3) Discussion. - Le système d'équations utilisé est équivalent au groupe fondamental. On a toujours sinc
-l
TRIANcLES REoTaNGLES F,T
REcTILaTÈnns.
237
Il y a pour a,) B et C uns valeur et une seule comprise entre il y a donc toujours une solution un'i,que.
O et 200".
3ll. Su rc&se Résoud,re un tiriangle rectangte conna,issant l'hypoténuse et Lcn angle
.
a,, B (b, c, C).
Résolutfon. La règle de Mauduit (I) sinô : sina sinB cosB : cos a., -
cotga cotg B cotg C tgc
Discussion. Le
(2)
donne les formules
d'où
(3)
:
sinÔ : tgc -
sina sinB tga cosB cotgO: cosatgB
système d'équations utilisé est équivalent à
I'ensemble de deux groupes : le groupe fondamental et un groupe b. étranger obtenu en changeant dans le premier b en 200"
Si B + 100", C et c reçoivent chacun' une valeur. La condition 0 < sina sin B de même nature que B, " Jt b, urvu^v it y a pour b deux valeurs .' I br:200" -br' Le système admet donc les deux solutions b, C c et b, C c.
-
La seconde ne satisfait pas à la condition : b et B de même na,ture ; donc elle est solution du groupe étranger, et par suite, la première solution est celle du groupe fondamental et est seule
admissible.
Le problème admet donc alors une solution unique.
Si B-100'et a+I00": On obtient C - c - 0 solution à rejeter. Or, dans ce cas, sinÔ : sin a On petrt donc dire que les solutions sont à rejeter parce que b et B ne sont pas de même nature.
Si
B
: 100" et a:
100'
i
(2) et (3) deviennent des identités ; (1) donne : sin b
: I et b :100".
Les formules générales se réduisent à cos0 :
cosc et
sinC
: sinc .
d'où Q :, e. It y a dans ce cas une infinité de solutions.
\
238
COURS
En
DE TRIGONOMETRIE.
résumé :
B+ B: B:
, o . 100" . 100" et &- 100" . 100" et a:100" .
. o .
. . .
. lsolution. . 0 solution,
. . .
infi.nité.
4'
eas. un tri,angle rectangle connq,i,ssant - Résoudre I'angle droit et l'angle opposé : b, B (a, c, c). Résolution. La règle de Mauduit donne les formules : 31.2.
'u,n côté de
sinÔ sin
c
cosB
(r)
sina sinB
-
(2)
- t7b cotg B
:
sinC
cosô
sin a ----
d'où
(3)
sin c sin C
sin D sin B
-
tgB cosB I
cos ô
Discussion. Le système d.'équations employé est équivalent à un ensemble de groupes parmi lesquels le groupe fondamental. Les autres groupes s'obtiennent en remplaçant dans le groups fondamental a, par 200" a, c par 200" c) C par 200" C. On obtient donc I'cnsemble des quatre groupes suivants cos
Q.,
-
e cos
b
-
s cos
a cosb +
cos
:
c
cos ô
cosc
Pour qu'il
0<
sinô stn lJ
-,-
y ait solution il
+1
sina sinô cos0. faut que I'on ait : ef
o
0
cos
B
cos a
si I'on a : et B de même nature b , I n compris entre b et 200" - b; c'est-à-dire B compris entre b et 100". Cette condition étant satisfaite, il y aura pour a, deux valeurs Ces conditions sont satisfaites
a, eI az) pour c deux valeurs ct et ctt , et pour
C deux valeurs Cr et Crr.
La condition : le nombre des côtés gtlus petits que 100" doit être impai,r, permet d'éliminer les solutions des groupes obtenus 1. en faisant e -
-
r,
TRr.o'NcLEs REcTaNcLES ET
RECTTLatÈnns.
239
- La condition : c et C de même nature permet d'éliminer les solutions des groupes obtenus en faisant et : - l. II reste donc d,eun solutions qui vérifi.ent le groupe fondamental puisque I'on a écarté les solutions des autres groupes :
a.,,
ct
(a, et b Sont de même
Ct et d, c"
Ctt.
nature.)
Si b:B+100": a,: c-C-100"; unesolution. Si b + B : 100" : C - c - 0 ; pas de soluti'on, Si b -B:l00ci (L- 100c, c et C sont égaux et peuvenù prendre une infinité de valeurs, puisque cos c - cos0 est la seule y qui alors une i,nft,ni,té de solutions. formule
les relie.
En résumé
Il
a donc
:
B compris entre b et
2 solutions.
l00c
looo. . B -b+ B-l0oo+b. , B:b:I00" . .
.
I
.
0
.
infinité.
B non compris entre b et
100"
0
solution. solution. solution.
sont peu différents, de sorte que sinA, Remarque. - Si B et b sinc et sin0 sont voisins de 1, au lieu d'employer le procédé de calcul indiqué au no 1,54, on se servira des formules suivantes, que le lecteur établira aisément :
- i): ts (uo" - 3) : ts (ro "
e,
€2
I I
tg(ro"-):,.Vffi \ sib sib 313. 5e Goso Résoudt"e un h''i,qngle rectatzgle conno,i,ssant l'angle dt"oit et l'angle adj acent : un côté de
b, C (a, c, R).
couRs DE TRIGoNoMÉrntn.
240 Résolution.
-
Les formules obtenues par la règle de Mauduit sont:
a tgb (l) cotgC (Z) sinO cosô (B)
cos0
cotg
cosB :
sinô : tgc
(
d'où
cotg a,
,( cosB -: tgc
Discussion. Le système d'équati ons
cos0 cotgô
sinô tgC sinO cosô.
employé est équivalent
au groupe fondamental.
La condition:
-I
faite, il y a toujours pour a,) c et B une valeur. Donc le problème admet toujours une solution unique. 31,4. $e G&so Résoudre un tr'iangle rectangle conna,issant les angles : B, C (a, b, c).
Résolution.
cosa
formules obtenues par la règle de Mauduit sont: - LescotgO : cotgB (l) ( cosa : cotgB cotg0
cosB
-
cosô
sinC (z)
cosC
:
cosc
sinB
d,où
(g)
: :#
I
cosô
(
^: cos c
cos0
sinT-'
Discussion. L,,e groupe d'équations utilisé est équivalent au groupe fondamental. Donc, pour qu'il y ait solution, it faut et il suffit que I'on ait :
-1 t
(3)
La première condition donne
-
ou et
sinB sin0
+ cos (B -
cos
(B
C)
C)
Or, de ce que B et C sont chacun compris entre 0 et 200", on a 0
Les conditions (4) et (5) deviennent donc
I l -
t00c looo
La*condition (2) peut d'autre part s'écrire sin0
-
TRIANGLES RECTANGLES ET RECTILATÈRES.
Or, (6)
donne C -
24L
200"
et (7) donne - C (2) est satisfaite si (6) et (7) le sont. Donc De môro, (3) rentre également dans les conditions simultanées (6) et (7). Si ces conditions sont satisfaites, il y a pour chacun des nombres e,, b et c une valeur comprise entre 0 et 200", et par suite il y a un triangle. Si ces conditions ne sout pas satisfaites, il n'y a pas de solution. Remarque. Si B + C est peu différent de 100", cos a, cos b et ^cos c sont peu diftérents de l. Au lieu d'employer le procédé de calcul indiqué au n" 1,54, on se ,servira des formules suivantes, eue le lecteur établira facilement : .r,gd
,a
:V
+ob -o2
:
cos
(B
@
+
C)
+o9: -ô2 315.
Résolution des triangles reetilatèreso
C'est une
reproduction textuelle de la résolution des triangles rectangles. EXERCICES.
I. La hauteur d'un triangle sphérique divise la base en deux segments dont : Io les cosinus sont proportionnels aux cosinus des côtés adjacents; 20 les sinus sont proportionnels aux cotangentes des angles adjacents. 2. La hauteur divise I'angle au sommet en deux angles dont :
lo les cosinus sont proportionnels aux cotangentes des côtés adjacents ; 20 les sinus sont proportionnels aux cosinus des angles voisins. 3. Calculer les hauteurs
: lo en fonction des côtés ;
20 en fonction des angles. 4. Résoudre un triangle sphérique connaissant lo la base, la hauteur et I'angle au sommet ; 20 la base, la hauteur et la somme ou la différence
des
deux autres côtés. Couns on
TnrcoxouÉrnrn.
f6
I
242
couRs DE TRTGoNoMÉrmn.
5. Étant donné un triangle sphérique rectangle ayant les éléments. a, c, B, démontrer qu'il existe un second triangle rectangle ayant, les éléments A,t
100"
-
- C,
Ct
:
100"
- A,,
6. Étabtir les formules (triangles rectangles)
t' tttzc sirb sinE: aa, cost
et
Bt
-
cos
l), c n2cos} .
B.
:
cosE.-
cost
CAAPITRE
III
Résolution des tnianEles quetconques. 316. Dans Ia résolution des triangles quelconques six cas peuventse présenter : a,, b, c; calculer A, B, C; On donne les trois côtés deux côtés et un angle a,, b, C; A, B, c
a)b,A; B,C, c un côté'*..l* angles a,A, B ; C, b, c a, B,C; A, b, c A, B, C; les trois angles ct,) b, c. Résoudre un triangle sphérique cor.Lnaissant Goso
317. l"' les troi,s côtés :
-
a) b, c (4, B, C). Résolution. On calcule les angles à I'aide des formules
du'
groupe fondamental (264,3) que I'on peut établir aussi en remplaçant
dans
cosA par tl is:â+ tg'*a J-
la formule cos
r,
:
cos Ô cos
On a donc
tsâ
w* tsz.-
v
c
*
sin Ô sin c cos A.
'
spuÉnretrns. Z4g Discussion. Pour qu'il y ait solu[ion il faut et il suffit que I'on ait sinp sin(20 - a) sin(p b) sin(p - c) nÉsor,urroN DES TRTaNGLES
:
Soient & Par hypothèse
0 0 0
d'où
0
-2v2
0
-
.vv
2
Donc
(p sin(p sin
b) :
sinp sin(p - a,) Cette inégalité sera satisfaite par les systèmes f sinp
(t)
2
c)
-
Il reste donc comme condition
\.
:
i*i"i p-a)
C'est-à-dire
(3){ r-'lto
ou(+){ \
h,:_^
\ ^\'v \' 2 Le système (4) donne par soustraction 0
,.
2
200"
Donc le système (3) seul est admissible; c'est-à-dire
a+b*c a
Si ces conditions sont remplies, il y a une solution. 3f 8. 2" c,a,so - Résoudre un tri,,angle sphérique eonnaissant deuæ côtés et l'angle qu'ils cornprennent :
a,b,C(A,R,c). Résolution.
I
-
(
1
(
Car,cul DIREcT. cotg
a sinb
cotgô cos
c
sin a,
-
cos
-
a
-
Les formules à employer sont
+ sinC cotgB + sina sinô cosC.
:
cosa cosO
(Z)
cosb
(3)
couRs DE TRIGoNoUÉrnln.
244
La formule (3) donne : cos c - cosa (cos b + tga cos0 sinÔ). Posons tga cosC : tg?. cos a cos (b V)
n
viendra
cosc-
:
La formule
(l)
donne
-
Ë'
(4) (5)
:
: # (cotga sin b - cosô cosC) sinb cotga : cotgc ( -- .ora) r.tga cosC ---- ) : cotgC (sin b eotg? cosÔ) sin(??). cotgA - cotg. sln?
cotgA
d'où ou
Par analogie, cotgB
-
cotga
sin(q-;
tl)
(6) (7)
(s) t7b cosC : tg+. Clr,cur, rNDrREcT. Pour éviter I'emploi d'inconnues auxiliaires, on peut résoudre le triangle au moyen des formules suivantes, qui sont calculables par logarithmes :
en posant
il
a-b .t'gA-l-B : cos z cotgf; e+6) z cosT . a-b ,r'gA_B smz cotsf; z . a*b sm__ ,c Tç-o2
De (e) on tire De (10) d'où
î-
-
A-B z_tnolb
cos_
a-B-o cosT atB:
2
q.
2
A_B 2
p
A-
a*
p
Br-
d-
p
(e)
(10)
(lr)
I
nÉsolurroN
DES TRTaNGLES
spsÉnreuns.
245
Iliscussion. Les systèmes I et II sont équivalents au groupe fondamental; donc ils admettent les mêmes solutions. Dans le système T, A et B sont obtenus par des cotangentes ; donc il y a, toujours pour chacun d'eux une valeur et une seule comprise entre 0 et 200o. Quant à c,
b _sina
cos
e:cosa
cos
cos
e,-cosa
cos b
Donc,
sinÔ
+
}sina sinÔ cosz
|,
+sina sinô -Zsina sinô sinz9'à a
cos
(a
*b)
cos (a--b).
I
Par conséquent, c admet toujours une valeur unique comprise entre 0 et 200t. Le calcul par le système II est plus simple, et donne les mêmes solutions. Le problème admet donc toujours une solution un'i,que. 319. Su easo - Résoud,re un trôangle sphér'i,que connaissant deuæ côtés et l'angle opposé à l'un d,'eun : &, b, A (8, C, c).
Résolution. Cal,cur, DIREcT. Les inconnues peuvent être calculées au moyen des trois équations suivantes :
-I(
/ ,, sinô II sinu:-sinA, Sln,&
d'oùB;
(I)
I( cotg a sinb- cosô cosC + sinC cotgA, d'où C ; (Z) cosa:cosôcosc* sinbsinccosA, d'où c, (g) Pour calculer C et c à l'aide de (2) et (3) it faut modifier ces ,
formules afin de permettre
le calcul par logarithmes.
Cll,cur, TNDIRECT. I{ous calculerons les inconnues B, C et c à I'aide du système suivant
:
. h SI[IJ :
sinô . sln 4
.
StnA
(r)
-
il
cots
I
. a+b srn-T, A_B \92 . Ar-b
sm_T_
. A+B sm2, A-'-b \92 wâ :IT-R sm- ,-
(4')
(5)
.246
couRs DE TRIcoNoMÉrntu.
Discussion. Le système I n'est pas équivalent au groupe fondamental parce que B, C et c peuvent chacun reçevoir individuellement deux valeurs comprises entre 0 et 200", poltr un système déterminé de valeurs attribuées aux autres éléments. Ce système peut donc
admettre 8 solutions, parmi lesquelles il nous est impossible de discerner rapidement les solutions qui vérifi.ent le groupe fondamental. En conséquence, or doit abandonner le système I (t). Le système II est équivalent au systèrne fondamental ; la discussion vâ donc porter sur l'existence, dans ce groupe, de solutions dont tous les éléments soient compris entre 0 et 200".
Pour que ces solutions existent,
il faut et il
suffit que I'on ait
:
sin B
(6)
(7)
(8)
(') L'auteur anciennemeni recommandé par l'École Militaire donne le système suivant, transformation du système I en vue d.u caleul par logarithmes : sin B
;- l*
stn 4
sin
A
(l)
(2t) - g) - cotg a tgô eos g (2) cotgg:cosôtgA g tf cos (3) tsg-tsbcosA (s) - +): cosA ' Or, pour a, - 130c, b 80", A 123c, ce système admet 8 solutions cos (C
cos (c
résultant des combinaisons de :
: : c7 :
Br
Cr
Ces
I
96c,5156
Bff
:
l0ge, 4944
l5lc,32
C: : 135c,95
)54c,L62
c2
-
L40e,482
solutions vérifient toutes les conditions connues relativement aux
éléments des triangles, et pourtant, nous savons par la discussion d.rr système II que le problème n'admet que d'eun soluti.ons. La question est donc traitée d'une
manière insulfisante par I'auteur précité.
La Tri,gonomëtri,e de BnIor et Bouqunr est plus correcte. Ces auteurs font cg et c Q doivent être prises de même observer que les diflérences C
signe : positives pour
A et B- de même -nature, négatives pour A et B de
natures différentes. Appliquées à I'exemple précédent, ces remarques permettent de ehoisir Ies solutions Bl, Cr, C7 et Btt, Cs, C2. Seulement, pour justifi"er ces remarques relatives aux signes de C - g et de c +, il faudrait faire une assez longue discussion au sujet des pieds de la hauteur issue de C.
Il est beaucoup
pltrs simple de résoud,re le problème au moyen
d,u
système
If,
\
nÉsor,urloN DES TRIÀNGLES
spnÉmQUES.
247
hTous pouvons mettre les conditions (7) et (S) sous une autre forme. Par hypothèse on a 200.
Si la condition (6) est satisfaite, on aura aussi 200. > B De ces inégalités nous tirons 100'
'/z
r000
D'où
.to# a-b
A-B cos-T
Les conditions (7) et (8) deviennent donc, en vertu des équations (4) et (5) :
,ro#ri"+
Les deux arcs étant du premier ou du quatrième quadrant, cette condition équivaut à la condition finale : (a (9) b) et (A B) de même signe.
-
-
Les conditions nécessaires et suffisantes pour qu'il y ait solution se réduisent donc aux conditions (6) et (9). Bien entendu, ces conditions ne sont suffisantes que si les équations
d'où on les a déduites donnent pour C et c des valeurs déterminées. L'équation (l) montre que sin B est un produit de deux facteurs, dont I'un est tout au plus égal à l. Nous allons donc comparer I'autre facteur à l.
? , a ^r^-L: l'.-sinD sm4 a compris entre b et 200" Dans ce
cas,
sinB
donc B existe et admet deux valeurs : Bf \
-
b.
248
A
COURS
ces deux
problème que
Of,
DE TRIGONOMETRIE.
valeurs de B ne correspondront deux solutions si ces valeurs satisfont à la condition (g).
on a
du
Bl
exige B exige B
b b
&' Æ
o
c
Le problème admet une solut,ion un,i,que, coruesmême nature que b par rapport,
Concr,usroN.
pondant à
à
,C
la valeur de B, de la
1000.
: l, ff. g srn 6,
c'est-à-dire
a,:b+100", On en déduit
ou a*b-200c, sinB : sinA.
ou a,:b:100c.
B existe et admet deux valeurs distinctes ou
égales
:
Bi:A 82-200c-a. a
b + 100o. La solution Br - A introduite dans les équations (4) et (5) donne pour cots! et @; des expressions sans 3 signiflcation; c'est-à-dire que les formules (a) et (5) sont des identités, Il faut chercher d'autres formules pour calculer C et c. L'équation (2) devient dans ce cas : cos & - cosa cos0 + sin0 cotgA : ou cos a(L - cosC) sinC cotgA ou encore 2 cosa sinzf C 2 sin*C cosiC cotgA. a)
D'où
-
sini-C
: 0 et
cotg*C
La première solution est à rejeter. De même, (3) devient cos
a(L
-
:
;
cosc)
:
cos
a tg/*.
(10)
nÉsor,urroN DES
ou d'où
TRTaNGLES
spnÉnreuns.
-'2 sinf c cosf c sina cosA sinf c : 0 et tgic - tga cosA.
249
2 cosa sinzi c
(lt)
La première solution est à rejeter. En supposant d'abord A + 100", les condi[ions (7) et (8) appli-
quées aux équations (10) et
(Il) deviennent
:
A de même nature par ràpport à 100c. La solution Bz: 300" A introduite dans II donne : cotgiC : oo et tgic a, et
(12)
ce qui ne convient pas.
Pour
A
dire que dans ce cas, A et a, ne sont pas de même nature. 9) a + b - 200". La solution Br - A introduite dans II donne cotgfC : 0 et tg*c - ce ou C - c : 200., à rejeter. La solution Bz: 200" A, introduite dans (4) et (5), donne :
tStC: cosatg/^ cotg*c : cosA tga
(13) (14)
d'où la condition (tZ). CoNclusroN. - Si a, et A sont de nature différente il n'y a, pas de solution. Si a et A sont de même nature, il y a une solution correspondant à la valeur de B, de même nature que ô.
T) Si I'on a à la fois
a,
a:
- b et a + b: b -: 100",
200", c'est-à-dire
ni Br ni Bz ne conviennent, à moins que A : Br
: Bz:
I00"
;
si
alors
100c.
C et c ne peuvent pas se calculer au moyen des équations précédentes qui prennent la forme d'identités ; les seules formules qui
subsistent sont sinC
:
- sinc et
cosO
- cosc; donc C -
e.
n semble que toutes les valeurs conviennent pour ces deux nombres; or, géométriquement, il est aisé de voir que tous les triangles ayant le sommet C Ap pôle du grand cercle AB satisfont aux données, et que C - c. Le problème admet donc une infinitê de solutions.
couns DE TRIGONoMÉrnm.
250
ilI.
w stn 4
l,
c'est-à-dire (fig. 49),
b compris entre.a et 200"
déduit sinB Si A-100":sinB
-
a
On en
Si
+ 100" : on ne peut rien dire quant à I'existence de B. Mais si, B eæi,ste, il admet une ou deux valeurs comprises entre A et 200" A. A
c Si a, et A
son
o nru.ag.
o
c
&
t d,e nature d,i,fférente, a, b eta B seront il n'y aura -pas de solution.
de
signes diftrents, et par suite
On peut faire rentrer le cas A : I00t sous cette rubrique, car ayant sin ô Si a, et A sont de même nature, il suffit que B existe pour que a, - b et A - B soient de même signe ; le nombre de solutions sera donc le même que le nombre de valeurs réelles pour B I il y aura O, I ou 2 soiutions suivant que log sinô * log sinA - log sina: log sinB sera supérieur, égal ou inférieur à 0.
la
320.
Tableau résumé de
Io a compris 20 a,: b ou
ent rebet(200"- b). . . . . . 1 solution. a et A de nature différ'ente (I00.) 0 solution. a et A de même nature. . . , I solution.
discussion.
a,+b:200"
A,: A: 100" . . .. . . a et A cle nature diftrente . 3o bcompri, uotruf log sinB a eta de ro*[ (loqsinB-0 a)l a et (200" nature sinB
'
{roe
.
.
inflnité. 0 solution. 0 solution.
t
solution.
2 solutions,
25r
nÉsol,uTloN DEs TRTaNGLES spsÉnreuns,
32t. 1u oas. - Résoudre un triangle sphéri,que conne,issant deun atr,gles et le côté opposé ù l'Lcn d'euæ .' a, A, B (C, b, c). Résolution. Car,cur DrREcT. ( . , sinB d'où ô; \ sinô: I I( I I
ffi sina
cos0 + sinB sinC cos ad'où C; - - cosB cotga sinc cosc cosB + sinB cotgA d'où c. Clr,cur, INDIRECT. Le système suivant est équivalent au groupe fondamental ; donc, toutes ses solutions sont acceptables; de plus, les inconnues sont calculables par logarithmes : cosA
sinô
: sinBstn 4
,C cotgt
il
,c :
cn-ô2
1
.
srn
A
. cc+b sln 2 . A_B rgz
. o, --b srn 2 . A+B sm2_
' A,-b rgz A_B . sln 2
Discussion. Elle sera conduite exactement de la même manière que dans le 3' cas et conduira all tableau résumé suivant :
-
lo ,o
A
B
ou
\a
.
I solution. 0 solution.
a+B:2oo"l;ii.:i#::u':". : B compris .orr.) A et (200" A)
/I
a
:
.
t solution.
infinité. 0 solution, 0 solution.
différente , . . eta dc même (log .1"? > 0 ( log sinÔ solution. 0 - . 2I solutions. narure oatlt.'e sinô {tug
( a et A de nature 3o
. . . .
et A de nature différente (100")
AcomprisentreBet(200"-B)
322.6* oas. Résoudre un tri,angle sphérique conna,issant deun angles et- le côté adjacent : a,, B, C (4, b, c).
Résolution. Calcur,
DrREcr.
cotgô sin a, -- cosa cos0 + sinC cotgB I {t cotgc sina ( cosA - - cosB cos0 + sinB sinC cosa.
262
couRs DE TRIGoNoUÉrnm.
Car-,cur.. INDIRECT.
, b+ c : rgz
B_C
COS---
?, ,
a.,
B+ct9z COS-z
u
, b_c ï,9 2
:
. B-C srD': za, . B'+ct9z sitr: r) h)
B+C cosb*c sln o .A -E: colg 2 cos: B-jrT cos_E.)
w'
l-,
Discussion, On montrera comme une solution. 323. 6' easr
-
qu'il y
au 2e cas
Résoudre ocn triangle s phéri
les troi,s angles :
Résolution. Les
a.
toujours
qu e c onna,,is
s
ant
A, B, C (a, b, c). côtés seront calculés
par les formules
du
groupe IV.
tsT: 'bz t
tE2: "rz
V
tV
w;: Le groupe IV est équivalent au groupe fondamental. Pour que ces valeurs Iliscussion.
soient réelles,
-
cosS cos(S
-
A) cos(S
-
il faut
et
il
B) cos(S
-
Supposons A 0 0
A
0
C
suffit que C)
B
(c'est-à-dire (z)
I
I( -
13f 100" loo"
200"
: 3: i'i
2oo"
253
nÉsor-,urloN DES TRIaNcLES spnnnreuEs a
D'ailleurs A
0-B
A
S_B
C-A
B
S_A
On a donc fi.nale ment
r0
I
I
(3) l
)o I (o
d'où résulte
too"
cos (S
-
A)
cos (S
-
B)
Ilfautdoncetilsuffitquel'onait:coSScos(S_C)< Cette condition combinée avec les inégalités (3) exige 0
/,\ ( (4)
l roo; (4) donne par soustraction
thèses. Donc
il
C
reste
( 100"
{
c'est-à-dire
fo
Si ces conditions sont satisfaites,
{
il y a une solutàon.
EXERCICES.
l.
Résoudre Ie triangle rectiligne obtenu en joignant droites les sommets d'un triangle sphérique. Étabtir les formules
: cosA, :
cosa,
,ro! sin! + "orfi
cos(A
-
cos!
"orf,
par
cosa
E).
2. Résoudre les triangles sphériques dont on connaît : lo a,- 5L",29L5 b: 42",T256 C-135",5425;
LZL6 b : 57',5739 [ -' L4Lc,3647 ; 53",3838 A - 73" 12925 B : 85",1530 ; 40 a, - 39t, 1525 b : 62",4736 c : 52c,3649 ; 50A-13I",3049 R-T20',I507 C:14Ic,07I8. 2' a, -
30 a, -
81",
des
couns DE TRIGoNouËrnm.
254
3. Calculer en mètres carués I'aiùe de ces triangles, le rayon de la sphère étant 3 mètres. 4. Résoudre un triangle connaissant a,, A, b * c, 5. Lqrsque les éléments d'un triangle sphérique satisfont aux relations sin
A:
sina On
a"
!r-a,,
sin
B
sin C
rio7: ffi
R:b,
C+C:200".
6. Sur la surface d'une sphère de rayon R, on trace un petit cercle de rayon r; on divise cette circonférence en trois arcs proportionnels aux nombres 1, 2 et 3 ; on joint les points d.e subdivision A, B et C par des arcs de grands cercles. Calculer les côtés du triangle sphérique ABC en mètres; I'aire en mètres carrés ; les angles en degrés, minutes eû secondes. On prendra R - 6 366 198 mètres
r
.THAPITRE A ppl
324.
Problôrme.
IY
ications.
Ualculer le ra,yon
d,zt,
cercle inscrit
:
lo en fonction des côtés ; 20 en fonction des angles.
A
Dans le triangle ADI ({ig. b0) rectangle en f),
iù-p, ô:p-&, On
a"
donc
tgp
:
TûI: *.
la formule sin(p
-
a)
te*2
(r)
r. tsâ: Fra.
50.
:* smp Q) \/
d'où tgp: rr.
sin (10
- a)- sin'#= sin'#
cos
i
-cos
ry
sinff .
25t
APPLICATIONS
Des analogies de Delambre on
On
obtient
ttre srn. b*c
et
--
b*c cosT
: sin*B sin*C _:_ -. - d) Esrna; 2^ , stoo :
sin(p
Oft
s'inB sinC'
sin(
donc,
et par suite 325.
p
- e):
sinlA cosiB cosi0
:
tsP
Problème.
A 2
(3)
Calculer le ra,yon du cet"cle c'i,rconscrit : lo en fonction des côtés ; 20 en fonction des angles. Dans le triangle BPD (fig. 51) rectangle en D,
-
fi-P,
Éb:i
e.:s-a.
On adonc la tor*,iu cotg p .-- cos a cotg
I.
On a
cos
B+C T
A l'aide des formules
cos (S
-
A)
cot
Sfrt+l
A
A stnB+C Z Slfi;' B C de Delambre, on évalue ,ros + 2
cosZ -F
et
-rr.!^--1 êt, on- obtient
cos(s
A) :
-
cosiÔ cos*c sina. cos* a
sinA:sin. ô?8,sin c
Or,
d'ou
II.
:
cos(S-A)
: . B+C sin=;:,
l,
cotg
On a
cots$:
Remplaçant dans (4) cotgP =-
r-
(5)
V :
(B-- E) sin(C sin E
E)
#.(6)
256
couRs DE TRTGoNoMÉrnrn.
pf 326. Remarque I. - Soit le rayon polaire du cercle circonscrit au triangle AfBrCr polaire de ABC. On aura
- A') cot1{ : cotgPf - sin(p - a)tsâ tgp. cotgPf
ou
cos(Sf
-
Donc, Pr et p sont complémentaires. 32'î. Remarque II. - Les formules (2) (3) (5) et (6) qui précèdent combinées avec les formules connues (288) ô : Z sinE cosf a cos tnb cosic
et
A -}sinlasinfAsinfBsinf0 sinn tsp tsi tsg
: donnent tsl, sinp cotgp : cotgf cotsf .otg!. et
g) (8)
328. Froblôme. Calculer les haute?rs, les méd,ianes et les b'i,ssectrices d'un triangle sphérique en fonctzon des 'côtés et d,es angles.
10 Hautelrr. Soit ô Dans le triangle rectangle ADB, sin
20 Méd,i,ane.
oD a
fr,
sin
Soient cos
sinA
ft :
n?, et A'ûB et AMC, on a
Dans les triangles AMB
cosc :
a
f "or* +
:
d.
sin$ sintn cosa
l-,
cosô
:
,
a COSrn
a'
t SrnÏn COS a iln:W-cosô + cosc _ cqsi(ô * c) cos*(ô d,où cos COS
Z
Sln
On a également
d'oùr d'autre
part
m sinl
:
I "osd. + sina cotgB cotg m sin! - - cos fi "ore f sina cotgC 2 cotgm sing : sina(cotgB + cotgC) ;
cotg
cos
'-l
sine sinno : sinc sinB
;
c)
aFPLICÀTrONS.
il vient 2 cos m sinf:Hg,
2"57
Remplaçant,
ou
cos ??z
sin(B
f c): :iffi sin(B + c)
slaJa -sin(Lt
c)
"orfi'
(3)
30 Bissectrices.
: et - d, et fh d' les bissectrices intérieures Soient encore 6e : p et AîB : 9', le point F étant pris
Soient îE
extérieures de I'angle A.
,detellesortequeBsoitsituéent,reEetFsurl,arcfi< On a, dans les triangles cotgc sin d, :
AEB
cos
et
d, cosf
cotgD sin d, : cosd cosâ
AEC'
+ sin$ co@P
- ti"f
cotgP.
*,lotgc : = ,s*-q + q) '" - sinô sinc cosia côqa -cotg-Ô par les triangles AFB et aFC on obtient de même ' cotgd,t:
r)'où
cotg d,
(4)
?,,
(5)
Remplaçant les côtés en fonction {es anglos on obtient cotg
et
.or#*sry.otf
d,:f
cotg
d'|-| riof
g2g. problôme.
*tory si"|'
(6) (7)
Calculer le aolume d'u'n tétraèdre en d,'un des tri,èdres et des arêtes çPi Y
foncti,on d,es troi,s faces aboutissent.
Soit SABC Ie tétraèdre en question; a.,, b, c, les trois faces du trièdre S; ffi, rù, 8, les longueurs des trois arêtes SA, SB, SC' Abaissons de la perpendiculaire CD : h"au plan SAB. On
aura
,Couns np TnreoxouÉtRrn.
Yrn""
:
aire SAB
X
Lrnr'
(l)
?68
couRs DE TRTGoNoMÉrnln.
D'autre part,
n
aire SAB
-
* rnn sin c.
(2>,
reste à calculer h".
Si I'on mène par D une perpendiculaire à SA dans le plan SAB" et si E est le pied de cette perpendiculaire, on sait, en vertu du
théorème des trois perpendiculaires, QuCI CE sera perpendiculaire à SA. L'angle CED sera I'angle plan du dièdre SA, ou .oo supplément. Si l'on désigne cet angle par. At, on aura h"
:
CD
-
CE sin Ar.
(B),
D'autre part, I'angle CSE a pour mesure ô ou 200c Donc, dans le triangle rectangle CSE, on a
-
b.
CE-CSsinb_qsinb. On a
n
donc
Vs'*,c
:
l*"q
(4)
sinô sinc sinAr.
(5)
suffit maintenant de calculer sin Àf .
De S comme centre, décrivons une sphère arbitraire de rayon. Le trièdre SABC intercepte sur cette sphère un triangle sphérique. AfBfcf dont les côtés ont pour mesures a) b, c. On a donc
sinar:;*7fu7Vr,rp
sin
(p
-
a) sin ( p
-
b) sin ( p
-
c).
Finalement
v
- **"oV
(6),
Remarque. Par analogie avec la formule qui donne I'aire d'un triangle rectiligne en fonction de deux côtés et de I'angle qu,ils" comprennent, oû a donné au nombre V le nom de
s'i,nus
de l'angle trdèdre
SABC.
Ce nombre est le volume du prisure construit sur l'angle trièdre. obtenu en joignant les sommets d'un triangle sphérique au centre de la sphère. Ce prisme s'obtient en menant par deux des sommets, des arêtes parallèles et égales au rayon du troisième sommet. Ce volume est exprimé en cube du rayon.
APPLICATIONS. 330.
Problôme.
259
Rédui,re ?,tn angle ù I'horàzon On entend par là, calculer
la projection de cet
angle
sur un plan horizontal. Soit O un point d'où I'on
F uz
observe des points E, et Ez; soient Z, et Zr les distances zênithales observées (fig.52). De O comme centre supposons décrite une sphère. Dans le triangle sphérique ABC on a
cÀ-'Z,, G-zz On aura donc, en posan b 2p - Z, * ÂÈ:u
et'(,'-ff. Z, * e,
,.n r lstrtign-nstn(p-Z) tsz:V@T Le théodolite permet de mesurer Zr, Z, et fr. On peut calculer a en fonction de ces élements : cos a - cosZ, cosZ, + sin Zt sinZ, cos fi formule dont on rend aisément le second membre monônte. 331. Freiblôme. - Calculer en lieues la di,sta,nce entre deun points du globe, connaissant leur"s coordonnées géographzqutes. Nous supposerons les longiPN iudes B affectées du signe + ct les longitudes O du signe
-;
les
latitudes N du signe + et les lss coor-.d""-., latitudes S du signe -. données géographiques sont ex-N\ primées en degrés. 0 Soient deux points A ()., ?,) et B (I, ?r) (fig. 53).
s
Soient æ
la mesure de ÂÈ .tt grad,es,
a etô les mesures de fr et iÈ
un
JP"
degrés, minutes et secondes.
P la mesure dc I'angle *Gg
en
degrés, minutes et secondes.
260 Dans
couns DE TRIcoNoMÉTRrE.
le triangle
sphérique APB on a :
fi -
cos
cos
Sur le méridien de A : Ap Mp De
-
môme
Sur l'équateur
a cosb
-
*
sina sinô cosp.
_ fl. a,- ggo - fz.
MA ou b -
g0o
:
Ifi'N:,5ÈI-dil{-rz-}, p:l}r_1,[.
d'où Finalement
singr siugz * cos?r cosg, cos(I, -- Ir). On rendra cette formule calculable par logarithmes par les cos æ
-
procédés connus. Soit D la distance en lieues de
vaut
t km; donci
n
f)
l0Ot
:
5 km. On sait qu'un centigrade
wt wt Ùrel
c EXENCICES.
l.
Le lieu géométrique du sommet A d'un triangte sphérique, dont
le côté o, est flxe et I'aire constante, se compose
Oe deùx petits 'cercles égaux et symétriques, s€ coupant aux points Bt et Ct diamétralement opposés aux points fixes B et C.
2. Si I'Qn prolonge les côtés d'un triangle sphérique jusqu'aux points At, Bf et cr symétriques de A, B et c, et si I'on appqlle P, Po, Pa, F' p, Po, Pa, P' les rayons des cercles inscrits et circonscrits pour les triangles aBc, A|BC, aB'c et ABCI, démontrer les formules : tgp sinp - tgpo sin (p = tgpu sin( p - b) : tgp,sin( p _ c); - a) p6u cos (S cotg P cos S p6 cotg : -' - A) C). cotg cos (S _ B) : cotgp, cos(S 3. Calculer en kms I'aire d'un triangle sphérique ABC tracé la à surface de la Terre supposée sphériQuo, connaissalt les coordonnées
géographiques des
trois
sommets.
;
4- Calculer le volume d'un tétraèdre en fonction des longueurs 6 arêtes.
des
LES 1n,IÀNGLES RECTILIGNES LIMITES DES TRIANGLES SPHÉRIQUES.
26L
5. Si ABC et ÀtBtCr sont deux triangles polaires, tr, F, v les angles
AOA', BOB',.COC' , o et V les volumes des parallélépipèdes condtruits sur les trièdres OABC et OAtBtCr, on a : /t) sina costr : sinÔ cosF : sinc cosv
-
oV:
V - sinA cosl - sinB cosp - sin0 cosv cosl cosp cosv - sina sinÔ sinc sinA sinB sin0 ,p?,
î : Y: : 'l)
sina sinÔ sinc sinA sinB sin0
sinA sinB
ma -
sin
C
ffi:sïnZ:
V
u'
6. Calculer I'angle dièdre d'un angle solide régulier, connaissant le nombre des faces égales à cc. 7. Calculer les distances du pôle du cercle inscrit aux trois sommets et les distances du pôle du cercle circonscrit aux trois côtés d'un triangle sphérique. 8. Calculer en lieues belges la distance de Moscou à PÉrrN connaissant les coordonnées géographiques de ces deux villes : lat. N., 55o 45t lgtt Moscou long. 8., 35o I4r 4tt ; PÉrrn long. 8., ll4o 8f 40tt; lat. N., 39o 54t l3tt. CHAPITRE V
Lès tnlahgles nectilignes limites des tnianEles sphéniqucs, 332. Considérons un triangle rectiligne ABC, dont les côtés ont pour longueurs les nombres e,, b et c, l'étalon étant arbitraire (le mètre par exemple). Soient A, B et C les mesures des angles en grades. Considérons aussi une sphère, dont le rayon ait pour longueur un nombre
R
2æ
En supposant a 2æP.
Donc les nombres a,, b et c répondent aux conditions nécessaires
et
suffisantes
à l'eristence d'un triangle
sphériQue, tracé
sur la
sphère de rayon R, et dont les côtés aient pour longueurs nombres a,, b et c. (L'étalon étant toujours le mètre.)
leS.
262
couRs DE TRIcoNoMÉrnm.
Soit AfBtCI ce triangle ; a,, b,, ct les mesures de ses côtés en ; At, Bt, C, , lês mesures de ses angles en grades. On a (45) a, Puat b c-Rcl
radians
-
o'- k
ou
bt: *
c
ct_
R.
Des formules relatives au triangle sphérique ArBrCf nous allons dédtrire les formules relatives au triangle recûiligne A.H,C.
A cet effet, supposons que le plan tangent en At à la sphère reste fi.xe, ainsi que le plan du grand cercle AtBt; et que nous fassions croître sans limite le rayon de cette sphère . La surface sphérique q.ui porte le triangle AtBtCr a pour limite le plan tangent en A,; et le triangle sphérique A'BtCr a pour limite un triangle égal au
triangle aBC, puisque a, b et c restent constants. On aura limat limbt: limct 0
-
-
limAt= A, limBr: B, limC'lim (R sin
:
a') R->
nl
a
limR------z:;; sina
C.
,. /sin ar\ lim{+}
rim(uo'Y)
\ a,,' /a,*0 -4,
oo
tY\t /n
r:-limRtsË:
*^p' - gt ff; limRtgæ:
p a ^r ,Çerc.
-
Dans ce qui suit, nous appliquerons le théorème : si d,euæ foncti,ons d'etne même aariable tnd,épendante (ici R) [)rennent d,es aaleurs nu-tnér'i'ques constantment egales, si l'un'e'a, ?tne limite, l'autre & simultanément la mêvne limàte. 333. De
la formule
,sgErywry tgp'-c'
,EI tg2: on déduit Or, r.,El
lim
W+-
o.
At+Bt+Cr-200"
rim tsî
tg
n en résulte
A+B+C-200" : 4
0u
4
a+B+c:
k.800"
k 200o
+ 200c.
spsÉnrQUES' LES TRIaNctES RECTTLTGNES Lrivlrrtrs DES TRIaNGLES
263
A + B + C étant compris entre 0 et 600", la seule valeur adnnissible pour k est 0.
Donc
+ B+c-200".
A
334. De
la formule cos
ar
:
cos Ôl cos
cos Al
cf -l- sin ôt sin cf
on déduit I
nt y-:I
ht 2sinz
?, -2sinz
At
i
nl
^bt sinzi
+4sin2
!
+ sinDr sinc'cosAt
.Z'_))JLLL?pv-__Z,ZZ -2sins Multiplions tous les termes par R2 et changeons les signes nl
2R? sin?
:
:
:
|
zRz sinz
bi
+ zvzsinz i-4
RP
sinz
Arsin'i
-R sinbr. R sincr.
cos
at
Si nous faisons croître R sans limite, les limites de ces derx fonctions sont égales
ou
;
donc
, (ù' : r(Q)'-F z(^' vvbccosA ' 'J \2/ "V) - '\2) az:bz + cz -Zbc cosA.
335. Les formules
sinAr sinBt sin0r sinat - sinÔr sinc'
2
-:--:7,: donnent de même
sin
Ar
sin
Bt
mi;'F:ffi-': Rsin7'Rsin D'où, en prenant les limites sin À
û -3
336.
sinB
sin-Q
T:T:_
Ôf
-z
sin Cr
n-ù7' .Rsin cr
ab:è
La formule
. At-Bt sm--T-
7:-T COS;; é'
. at-bt Sm-T-
Rsino';b' lltiurT
' Rsini
Sln o &'
z,
-
couns DE TRIGoNoUÉrntn.
264
. A_B sm--
donne
cos
a,-b
C
2
33?. La formule
At-bt ^ A, -b, .ro--rrùsrn-E- cotg sm--H'srn--Tt-:-:a17:::ffi 2
,,4'-Bf ,r--T-
donne
_
A *c'vD
-2
B
. C .srgE
a-b
a*b
338. Soient S et s les aires des triangles ÀBC et ÀrBr0t, exprimées en me. o I'aire de a tgrÇr exprimée en carré construit sur le rayon; 2ela mesure de I'excès sphérique en r.adian.
- 2e, .g:6.R2:ZeRz et S: lims. Ê "' Donc s-lim2eRP-4timRr::4hn z - ---:R'tg i- W+, ^ puisclue or lir-n;e - 0 luisoue limg lir Et : Q. (333) On sait que I'on
a
s
Donc
6
-
4lim Rrtg; -;- 4lim
Rrtgl-
Ou S - 4lim
s-4
ou encore
Etfinalement
P.P-A.P-b.p-C. 2222
S-
.
339. Remarque I. - n résulte de là une nouvelle méthode pour établir les formules des triangles rectilignes, en partant des formules des triangles sphériques, puisque cellles-ci ont êté établies indépen-
damment de
celles-là..
$
r.,Es TRlltNGLEs REcTIr,rGNEs T,TMITES DES Tn,IaNGtEs
340. Remarque II.
f.. Fd..
tta lr lr \ ilzooo-A
-
spuÉmQuEs. Z6b
M' Cesaro, professeur à I'Université de Liége' a imaginé un procédé ingênieux per-
mettant de déduire les formules des triangles sphériques de celles des triangles rectilignes. Il démontre I'exis' tence, pour tout triangle sphérique, de deux triangles rectilignes qu'il appelle tri,angte des éléments (fig. 54), et
triu,ngle dérioé du triangle
des
éléments (fig. 55).
"ioË F'rG. 14..
En appliquant à ces triangles les formules des triangles rectilignes' on reproduit toutes les formules des triangles sPhériques. On peut remarquer que ces deux triangles ont
la
même aire.
I t
266
DE TRIGONOMETRIE.
COURS
F.XERCICES DE RÉCAPITUf,IITION.
I.
a,
Calculer les nombres trigonométriques de
conclitions suivantes
:
connaissant I'une des
lo 2 sina: tga 20 cosa:tga
3o m sina,: n, cosa, 2. Sachant qlue a, b, c sont les ttois côtés d'un triangle rectangle, calculer les angles æ, y et z, sachant que :
rc":* @s:# vu:#
3. Même question, sachant que
.bzbc-bc stnû:E 4. Démontrer I'identité
coss:L-A
srny: a2
:
cosD I :t A) l:0. I I
cosa I cos(a ;[ ô)
I I I cosa tt I cosD
cos(a
5. Si I'on projette orthogonalement un point d'une circonférence sur deux diamètres ûres, la distance entre les projections est inclépenclante tlu point choisi. 6. Démontrer l'iclentité 2
sinra:
(2 sina
f
sin 2a)
tg]
a.
7. Démontrer les formules
sinISo:1rrÆ-l:sin3 *
i! - ii.l-----=--* VtO + !5 : cos16.
coslSo: 8. Dans tout triangle, on
2
a
* tgC: tsA tgB tgO f tga0 : tgzA. tglB tgâC f C A B C .A B cotgz. + cotg Z t cotgz : cot'gT corgz colg z tgA
tgzA
*
tgB
igzB
9. Démontrer les formulos suivantes sin45o
sin30o
:
séc45o
tg45o
ffli5;+;fi3tr:séca50TÎ-a; l-
sin54o*.io13o:iV5 I
- sinlSo: i ; sin54o X sinlSo:i
sin54o
nÉcaPtrur,aTloN.
EXERcIcEs DE
sin(l8o sin(72o
+ *
267
sinSIo f sin27, + singo - sin45o + sin63o sin(5+o û) +cosn f sin(l8o - æ)f sin(5ao * n) - æ)æ) sin(36o *) * sinæ f sin(:t6o * æ)f sin(7zo æ) B
tglSo
-
f
-
-
"o"ff: t "u, tgSlo: I tgZTo - tg63o *
cosf
-
tg40. tgl0o - tg20o tg30o 10. Consid.éra,nt un pentagone régulier inscrit ABCDtr, la somme des distances à B et D, d'un point quelconque de I'arc CB, est égale à la somme des distances de ce point ar-rx sommets A, C et E. 1I. Démontrer que l'équation 62 2a cosæ { I : 0
entraîne
I'identité
qa
L2. Démontrer les identités (sin
a,
-sin
(sin
a
-
sin
&)2
-
?a2 eosZæ
-
(cos (r
f
b)'+
(cos a
* I:
0.
-
eos ô)r
-
Asinz
+
{
cos
-
4cos2
+
&)2
L3. Calculer, pour /e croissant sans limite, les limites des sommes
I + cos@ f I + sina f I - tg'a *
cos2a
+ +
.
... sin2a tguo tgna
{ + sin*a + "' * tgzno' eosna
+ C + D - 400c, démontrer I'identité .-D .__0+D srnz . a+B sin-7_..A_._B_._C srnZ s1n7 srnE. sinf -
L4,
Si
Lb.
Si ABCD
A+ B
est un quatLrilatère ittscrit, démontrer les égalités
sinô f sinG ô f "o,
+ sinû. sinfi Âù + sin û. .o, Éb sin Éè "o*
sinÉè sin,Ol
sinÂÈ
f6. Démontrer les formules
tgza:ffi
tsla:
q|
Jts-_4a: li1 a cos :i" l" 3a f - Cos { L7. Si dans un triangle on a 2
on a
..
aussi
tsA
2 sin
2.êr
cosr\ 2 cosA
18. ÉtaUti"
:-
tgB
+ tsC,
sin 28
çtue sina:
f
sin 2C
2 cosB cosC
-_ cos(B
la condition pour
'i":" ** cosTa ""
cos 5a
Ie
-
C).
système
{ n casæ - I ræsiny+ncosy-] sinaa, cosût r _-1-----^
rn
sln
.6
eos 3
t+g r coV--r
soit compatible.
srn' '
cos3
=".
0
0'
:
I
268
COURS
DE TRIGONOMETRIE.
19. Eliminer æ du système (bz
- l) & cos æ { l) b eosa * (a,
q2
-
(2a,
-
(\bz
-
Sz
l) asinæ : t) a sin æ -
ab a,b.
2A. Calculer les valeurs numériques des fonctions
I û.1 cotg û t zi9 2* 5
pOur ç -
sin o
æ:0
f+costt-Zeoszæ
Væ-V4cos" srny
0c-y
srn@
sinsæ -
w
sinay
t -. y.
2L. Résoudre I'inéquation w fI u'r^w sintr 2 sinræ
rp
sin
I
$6
-_ - I^>9
0<æ{180o.
22. Diviser un arc æ en deux parties telles que la corde de I'une des parties soit double de la corde de I'autre. Calculer les cordes et les arcs. 23. Si par un point P on mène quatre sécantes coupant une circonférence e,ux points A et Af, B et Br C et Ct D et Dr, démontrer que l'on a sin*CA . sinâDA _ sinâCtAf . sin*DtAr
ffiâcn'@-
sinlm';lnm87'
-
24. Calculer les aires des 'zones torride et glaciale de la Terre supposée sphérique (R:6400 km). 25. Si, dans un lriangle rectangle, BM est la méd.iane issue de B, on a
.inffiï.
sinrrôD--sin6M.
26. Si pour deux triangles ABC et ArBfCf on
a:ar
al
-.a, 1o) b:
ona
a
et B+Bf:200c,
b,
Za) bbt
-
ee,t
*
ct,.
27. Si par un sommet A d'un triangle on mène une isécante AD quelconque, on aura
A .Â5-:
sin
,
sin BAD , sin CAD --A3-r -lB-
28. Si O est le point de renconbr:e des diagonales d'un quadrilatère ABCD; aire AOB 2( aire COD : aire AOD X aire.BOC. a 29. Calculer la distanee entre les centres des cercles inscrit et circonscrit à un triangle, en fonction d.es rayons de ces cereles. 90. Si ô, ôr, ôr, ôo sont les distances du eentre du cercle cireonscrit aux centres des cercles inscrit et ex-inscrit, on a :
on
ôn+ôi+q+ô3:12Re. Si
ArBrCr est la projeetion orthogonale du triangle ABC sur un plan faisant avec le plan du triangle un angle g, on a 31.
cosg
f
sécg
- l(cotgA
eotgBt
*
cotgB cotgAr).
ExERcroEs DE
nÉcepITurÂTIoN.
269
le triangle obtenu en menant par A la droite symétrique de AC par ra,pport à AB BA BC par B
92. Résourlre
parC
CB
-
CA.
33. Détermirier le lieu géométrique de l'orthocentre d'un triangle inscrit dans une circonférence ûIg, le sornmet A et I'angle A restant constapts. 34. Condition pour que trois points At, Ar et As observés de B et C soienf en ligne droite : br, br, Ds étant les azimuts de BAr, BAr et BAs par rapport à BC, CB : CAt, CAr et CAs Cb C21 Cg -
b1 cotg c1 eotgb2 cotges l: 0. cotg cr cotg Ôs 35, Si une sécante issue de A rlivise cet angle en deur parties Ar et Az, I I t
eotg
|
I
et le côté opposé & en deux segments a1 et a2, on sin Ar . eL _b _sin B m-6' A: c: sïne '
a
36. Les symédianes d.ivisent les côtés en segments proportionnels aux ea,rrés -
des eôtés adjacents.
37. Si a est I'angle aigu que fait la médiane issue tle A avec le côté BC, on a cotg B cotg d. ---cotg-c :'
38. Si c, F et y sont les angles des *eairnes avec les côtés opposés considérés dans un même sens de parcours, on a cotga f cotg p + cotgl - 0. 39. Si trois droites issues rles sommefs d'un triangle sont concouranies,
leurs isogonales le sont aussi. (Les isogonales sont les symétriques d.e ees droites par rapport aux bissestrices intérieures correspondantes.) 40. Calculer les coord.onnées normales du point de reneontre de trois droites concourantes issues des trois sommets d'un triangle. (Les coordonnées normales d'un point sont les distances de ce point aux trois côtés du triangle.)
,f I'bztcr
Tr- r, Application à I'orthocentre, au centre de gravité, &r centre du cercle inscrit, au point d.e Lnnaotxn (point de rencontre des symédianes). 41. Déterminer, pour un triangle ABC, un point Or tel, que les angles OrAB, OrBC, OrCA soient égaux; et un point Or tel, que OIAC. O:CB, OzBA soient égaux. (Les points Or et Oz sont appelés poi'nts
42.
d,,e
Bnoceno.)
Si p est I'angle constant O1AB: OrAC (l'angle de Bnoceno),
démontrer les formules
cots9
--
+ cots B + cotgc -À2 ltnB:tr' z e, A:6:
cotg A
Às
(À,
:
distance du point de LnruoINE au côté a.)
"
g+.fg
270 43.
couns DE TRlcoNolrÉrnln.
si
ct,
est un angle détprminé par la relation tgcr - tgA+ tgB * rgC,
démontrer les forrnules
sinAsinBsinC-cotgp=2S - cotga \ 44-
cosAeosBcoso:=.tg9= tga
- tSP cotg za + cotg 28 + eotg zc : ] q.otg p =
tg a).
Le produit des rayons des cereles circonscrits aux
BOC, COA, est égal au cube
rl.u
tr iangles AOB" rayon du cercle circonscrit au triangte ABC.
(O : point de Bnoceno.) 45. si a/ est le point de rencontre de
A'B
Ào et Bc, on
a
62
Âi0 46- Calculer Ies coordonnées normales des points de Bnoce1.n. 47. Si d'un point P on abaisse des perpendiculaires PAr, PBr, pC, sur les
trois côtés d'un triangle ABO, on
a
arBf
Brcr ctal jffi:PTE:FB.dÂ. 48. Les pieds des perpendieulaires abaissées d'un point du cerele cîrconscrit
sur les trois côtés d'ttn triangle appartiennent à une rlroite, que l,on appepe d,roi.te de SuvrsoN du point considéré. 49. Dans tout quadrilatère, les triangles podaires de chaque sommet par
rapport aux triangles forrnés par les ùrois autres, sont 50. Dans tout quadrilatère on a
.
des
triangles semblables.
(a, * b2) (c, * dr) : 2 (alt cosB - cd, cosD). 51. Dans tout quadrilatère on a AB.pr CD __ CD pr À8. 52. Dans un quadrilatère inscriptible, calculer l'angle de deux côtés opposés en fonction des longueurs des 4 côbés. 53- Dans un quadrilatére circonscriptible, les cosinus des moitiés des angles formés par les cÔtés opposés sont inversement proportionnels âux racines carrées des rectangles de ces côtés. 54. Dans un quadrilatère circonscriptible, le rectangle de d.eux côtés opposés, multiplié par le carré du cosinus de la moitié de l'angle compris, est égal à la somme des rectangles qu'ils forment avec un d.es deux autres côtés, multipliés respeetivement par le carré du sinus de la moitié de l,angle adjacent.
55. Dans un quaclrilatère circonscrit, les sinus des moitiés des angles opposés son[ en raison inverse des racines carrées des produits des côtés qui les comprennent. 56. Résoudre un quadrilatère circonscrit, connaissanb les distances o(, P, ï, â des sommets A, B, C, D aux points de contaet. 57. Le centre du cerele inscrit dans un quadrilatère se trouve sur la droite qui joint les milieux des diagonales.
ExERCIcES DE nÉcapITULÀTIoN.
271
58. Dans un quadrilatère eireonscrit, Ia somme des produits des deux côtés opposés par les sinus des angles adjacents à ces côtés, est égale à la somme des produits des deux autres côtés par les sinus des angles adjacents. 59. Partager un angle d.onné moindre que 20Ac en deux parties telles quc la somme de leurs sinus multipliés respectivement par deux nombres constants
soit maximum. 60. Démontrer la formule 1T
îC 1I cost cosg cos*...
61. La somme d.es carrés des distances d'un point quelconque aux sommets d'un polygone régulier de n eôtés est constante, si la distance de ce point au centre est constante. 62. La somme des projections du vecteur OP sur les rayons qui passenb par les sommets du polygone est nulle. 63. Étan[* la formule cosA
+
cos 2A
f
cos 3A
+
...
+
cos
l7A * g
9'rav p
si
^ 4tr
r7
64. Calculer
la limite de la .A't.A.Q',.A"Ar
srn5 secd
pour
za
t
.
-_
-
somme
srn
O
secg
...
t
l-
srn gyùsecffi
croissant sans limite.
On démontrera d.'abord le lemme
æ
Zsinyséeffi -=tgæ
65. Calculer la limite de
n
-tgâ.
[*"(;* h)1*
L **î
pour tn etoissant sans limite. 66. En partant de I'identité
tgZa-tgq,calculer Ia somme
-l Yto
cos 2a cos a
I,1
ffi*a;z"*g"+""'+
cos
(7L
-
l) a cosnq,
67. Si, dans un triangle sphérique reciangle, on mène du sommet de .l'angle droit un grand cercle perpendiculaire sur I'hypoténuse, on aura
- tg a1 tg a2 tgrb _- tg a tg a1 eotgzft . cotgtb * cotgxc tgrb tg a, sinc/a
@:{a' 68. Si, dans un triangle sphérique, Ie c<)té BC est double de
on aura sin2
i:sin2
U2+
sinr
92
la
médiane,
272,
couns DE TRTGoNoMÉnnm.
69r Dans un triangle sphérique équilatérsl on a
.a 1,a srng:Zsecg.
.
70. Si, d'un point d'un petit cercle, ou mène un arc de g.rap.d. qpfçLe pprpBp, diculaire à un grend cercle passantpar Ie pôle, si ondésigne perp lalonggeïFde cette perpend.iculaire, par m et n les ares qu'elle détermine sur le diamètfe polaire, on a
tsrl,:
rs
i
rr'i.
7L. Si, d'un point-de la sphère, on mène trois grands cercles perpgndipulrires
âux côtes d'un, triangle sphérique ABC, on gos
A'B cos BtC
Si, dansun triangle
:
+ 1' sphérique, on a alb+c:tls
eos7fc' ;6ËEd..' "12.
t
cos CrA
ôoffi
dénontrer lep
formules
sinrf + sins* + sinr*: t. ' C' Cosa:l B r8 z
'87-
i
73. Calculer les dièdres des einq polyèd,res réguliers convexes. 74. Calculer les rayons des sphères inscrite et circonscrite à un polyèdre rêgulier conv-exe, en fonction de l'arête a de ce polyèdre, du nombre. r des côiés de ehaque face, €t du nombre m des faees qui forment chaque angle solid.e.
15. Calculer
le volume d'un polyèdre régulier convexe en fonction
des
mêmes données.
76. Si I'on joint Ie sommet A d'un triangle sphérique ABC à un point D du côté BC, en désignant AD pâr d, et I'angle ADB par D, on a sin
a1
sin
c:
sin Ar
@:m.A*
cos
d sin a
-
cos ô sin
/
at * cos c sin a2
cotgD sin e, sin a1 cotgC - sinas cotgB cotgd sin a, -- sinAr cotgc f sinA2 cotgb cosD sin.A -;- cosC sinAr cosB sinAl,
-
77. Si l'on joint les milieux tT et P des côtés AB et AC d'un triangle sphérique au moyen d'un arc de grand cercle, et si I'on élève au milieu M de BC un arc perpendiculaire à BC, jusqu'à sa rencontre en 0 avec NP,
on
aura
sinE
:
sinl{P sinlllQ.
78. Si I'on mène par le sommet d.'un triangle sphérique ABC un arc A.{| qui d.ivise en deux triangles équivalents, en appelant dr et o,2 les segmentr déterminés sur a, on aura sinâar _ cosie .
le
sin *
ar
cos* ô
79. Les arcs AAr, BBr ei CCt qui divisent chacun le triangle ABC en deur parties équivalentes. sont concourants. (Théorème de Stntxr:n).
ExERCrcEs DE
nÉclprrulAtroN.
Z7g
80. Calculer les distances du pôle du cercle inscrit aux trois sommets, ainsi que les distances du pôle du cercle circonscrit aux trois côtés. 81. Si on prolonge deux à deur les côtés d'un triangle sphérique, la somme des arcs ioignant les milieur de ces prolongements est égale à une
-demi-circonférence.
82. Calculer les distances du pôle du cercle inscrit aux pôles des cercles ex-inscrits. 83. Si l'on désigne par c, p. I, ô Ies aires des quatre faces d'un tétraèfue ABCD, pat a, ar deux arêtes opposées, par sina, et sinaf les sinus des dièdres correspondant à ees arêtes, et par u le volume du tétraèdre, on a
aapyô a.at " sEffi7: T:
1,.b,
c.cl
sinô silt7i:srnc-sinC'
84. Si les arêtes opposées d'un tétraèdre SABC sont égales deux à deux,
le tétraèdre est dit
isocèle
I son volume
sera
,:labcvm. 85. Une tour de hautevt a est surmontée d.'une flèche de hauteur ô. A quelle "distance du pied de la tour un observateur doit-it se placer dans le plan horizontal qui contient, eepied, pour qu'il voie la flèche sous I'arrgle maximum? 86. Si e est I'angle des tangentes communes à deux cireonférences, on a (R
+ Rr)' sin a -
4 (R
- Rt) VRIrt. 8'1. Dans un parallélépipètle circonscrit à une sphère, chacune .
d.es
irois
:arêtes est proportionnelle au sinus de I'angle des deux autres.
88. On donne un cercle et un camé circonscrit; trouver une relation entre les tangentes des angles sous lesquels les deux diagonales du carré sont vues d'un point quelconque de la circonférence. 89. Étant donné un triangle ABC, mener par le sommet C une droiùe telle {tue la somme des projections de CA et CB sur cette droite soit égale à une
longueur donnée.
90. Un cône dont I'angle au sommet est 2d est circonscrit à une sphère; calculer le rapport des volumes compris entre le sommet du cône et les d.eux calottes sphériques concave et convexe. 91.
A, B, C, D, étant quatre points d'une sphère, on a: I cos DA cosDB cos DC
AD BD cos CD
cos
cos
I BA cos CA
cos
AB I cos CB
cos
cos AC cos BC
-0.
I
92. Calculer I'angle d.e deux arêtes opposées d.'un tétraèdre, connaissant les longueurs des six arêtes. 93. Calculer le rayon de la sphère circonscrite des longueurs des six arêtes. Couns on TnrcoxoMirtnrn.
àun tétraèdre en fonction
274
COURS
DE TRIGONOI\IETRIE.
94. Calculer I'angle de deux droites en fonetion des angles qu'elles fonù trois axes rectangulaires :
o,Yec
eosd,dt
cosd eos qt
-
+
cos p cos pr
En déduire que la somme des canés
f
cos^1 cosyf.
des cosinus directeurs d'une droite
est égale à l. ' 95. Si l'on désigne par ô la distance polaire entre les pôles des
cercles
inscrit et circonscrit à un triangle sphérique ABC, otr a: eosr cosR ^^_s ô
COS
(sin a
I sinb f
sinc)
96. Si dans un quadrilatère sphérique eonvexe on désigne par ô la distance des points milieux des diagonales, on a :
+ cosc f cos d - 4 cos f,m eos]æ cos$ô. sont les angles du triangle rectiligne ôbtenu en joignant les sommets d'un triangle sphérique ABC, on a eosq,
f
Q7. Si Ar. 81, of
cosb
C1
. sins;+ - b
.
^a sinz; +
-
2 ginfi rin!
cos Cr
f
sin
i
-ur|
sinz
e
i
cos 81
f
sin
!
,in
$ "o*ari.
98. Si deux triangles snhériques ABC et AfBrCf sont tels que les arcs AA/, BBr, CCf sont concourants, les points Af/, Btt , C// de rencontre rJes côtés BC et BfCf, AC et AfCf, AB et AtBf, sont situés sur un même grand cercle.
' 99. Les arcs de grands cercles, joignant un point de la sphère aux trois sommets d.'un triangle trirectangle, reneontrent les côtés opposés en trois points qui sont les sommets d'un triangle dont le contour est constant et équivalent à une demi-eirconférence. 100. Si sru le côté AB d'un triangle sphérique ABC on élève un arc perpendiculaire DE, qui divise le triangle en deux surfaces équivalentes, oû aura
cosAD
_
coslô cosÉc cos*a
^^^r\E, 4siniâ sintc cosfa 1'
vvËu
-
cosA
NOÏE I APPROX|MATIONS DANS LES CALCULS LOGARTTHMTQUES,
Problôme I. Déterm'i,ner l'appt"oæi.,mati,on attei,nte d.,ans le calcul de (X), a,?,c moyen de la formule d'interpolation linéa'ire. 34r,. Considérons trois arcs exprimés en centigrades (t) et rangés
log97,
par ordre de grandeur croissantc
:
Xg:Xt*lt.
Xp X:Xt*h, 1"" Gâso
Calcul de log sinX.
I: A:
Soient 342. Dans
un
log sin X - log sin X, log sin Xr- log sin Xr. système d'axes rectangulaires
Xy (fig. 56), représentons la courbe
xl
A : log sinX. Soient A, B et
TI
I I
I I
C
I
ltB
C trois points ayant respectivement potrr
tt
coordonnée's
I
I
I
(X, log sinX). principe, En l'interpolation linéaire revient à remplacer la collrbe AB par la droite AB, c'est-à-dire, le point C par le point D. On aura :
I
I I I
__l
F
tr'rc.
56,
:
(X' log sinXr), (Xr, log sinXr),
rô
EC:à, FB:A, BD_hA, DC:â_hL. Calculons f)C : ô - hL.
343. De la formule de Newton, complétée par le reste de Cauch.y
:
F(X)-F(x,):(X-X,)w +
(x
-
x,) (x
-
xr)
Fr,(E)
(1)
276
couRs DE TRIGoNoMÉtntE.
dans laquelle E est une valeur de déduit
comprise entre
-2
h)
Xr et Xr, on
:
â
_
hL _
Calculons F" (X) : F(X) log sinX
-
tr (r
M.lg sinx
-
F,,(E). =-.
(z)
M.lg sinæ (t);
F"(X):McotgerX K
or, et par
X
+: î"T^ d'où K: #^ suite,
I)e même,
F'(X) F" (X)
: 2ffi cotgæ. :
-
Mrcz
à-ha:
d'où
'
4.l08.sinzX'
(0
Manirnurn'd,e (S - hL). h (l - h) a pour maximum + sinz (X, + 0) a pour maximum sinzXr. 944.
lon'' I.
Max
ïT;^i;:*;# (D
- llL)
345. Cette condition est vérifiée pour tous les arcs Xr, satisfaisant à la relation
' 16.108-* 2log?+tn-4 logsinXti.*logM+log ou log sinX, ou encore Xr2l05t Pour n-5 Xr Pour %:7 sinzX,
là nous pouvons conclure que si les logarithmes de la table étaient exacts, of si h^ êtait un nombre entier d'unites du 346. De
X est la mesure de I'arc en centùgrail,es, et æ sa mesure en raùi,ons. M est le module absolu du système décimal de logarithrnes. lg signifie logarithrne népérien ou naturel.
(n) Rappelons que
aPPROXTMATTONS DANS LES CALCUTS LOGARTTITMTQUES. 277
ordre décimal, en adoptant pour log sin (Xr + h) la valeur I Pour tous log sinXr + hL, l'erreur serait moindreque les arcs satisfaisant à la relation (4). g17. Les logarithmes de la table sont approchés à moins de lnième
fu,
h
Soient EreI .Erces valeurs approchées de log sinXt et de log sinXr. Nous pouyons représenter graphiquement (fig. 57) les opérations du calcul. Il suffit pour cela de remplacer la droite AB par une droite AtBt définie par les points At (Xr , Er) eù Bt (X, Er). Xo"Xlf'
./
!..-"""7 "/ ./ '
'/
82
^tttot')
.
vp
L€ point A se trouve entre les points Ar et Ar, distants de Af I de même pour B. de
tjtr;
La droite AB a donc comme positions limites, ArB, et ArBr; la courbe g : log sinX a comme positions limites Ies courbes frB, et 4'B z) lepoint C a comme positions limites les points C, et Cr.
278
COURS
DE TRIGONOMETRIE.
348. L'interpolation linéaire consiste à remplacer le point C par le point Dr de la droite ArBt Ce
point a pour coordonnées
:
X:Xr+h Dl U: Er+ P 10" en posant G, Er) LC,: D (différence tabulairo). Nous avons, en vertu des hypothèses (344
(5)
et 345) :
- hL) Portons sur la droite x - xr -l h des distances GH: IK --- p, max (à
nous aurons H et
K situés respectivement
entre G et Dr et entre
et L.
Posons ou
f
0.5-e:ol HDt: #
Reprenons maintenant
la valeur de I'ordonnée de Dl
U: Er+H Ce nombre a en général plus de n décimales; opérant à l'aide d'une table à n décimales, on désire limiter tous les logarithmes
àn
décimales. g4g. Soit d, la partie entière de âD, êt a sa, partie décimale; C'est:à-dire hD-d*o (0 Io d,
Si I'on suppriltrê o., on remplace le point Df par un point M situé entre DI et H. Pour u - 0, M est en Dr; Pour or : 6, M est en H. On
et
a
MC, MC,
ô, Donc fh Ld une valeur approchée de log sin(x, + + i0" est
avec une orreur moindre que
#.
lù)
APPROXIMÀTTONS DAI{S LES CALCULS
?oa Si I'on remplace d. par ,situé entre Df et I. Pour On
d.
-
0.5,
I\
I, on remplace le point Df par un point N
est en
a
LOGAnrTr{MIQUES. 279
I ; pour a voisin de l, N est près de Df .
Nb, NCr.
Donc"E,+#estunevaleurapprochéedelogsin(X,+h) aYec une erreur moindre qLre 30 d. compris entre
#,
-
6 et 0.5.
Si l'on supprime a, on obtient un point situé entre G et H et dont
la distance à Cz peut surpasru" I . r0n Si I'on remplace d. par 1, on obtient un point situé entre et dont la distance à Cr peut surpasser CrC, ou
I
et K
#r.
or veut absolument limiter y à n décimales, on n'obtiendra qu'une valeur de log sin (X, + h) approchée à Donc si, dans ce cas,
moins de
lg. 10,?
Mais si I'on ne s'astreint pas à n'avoir que n dêcimales, et si I'on préfère obtenir une valeur approchée de log sin (X, + h) à moins -
de
I
Én'
.
.a
r
on n'a qu'à remplacer a pâr 0.5, ce qui revient à remplacer
Dr par un point P situé entre Df et R. Pour d. voisin de cl, P est près de R; Pour d. voisin de 0.5, P est près de Dr. On a
alors
PC, PC,
Donc,f,+#estunevaleurdelogsin(X,+h)aPProchég à moins de t '
I0;'
.
280
couns DE TRIcoNoMÉrnrE.
350. Conclusion.
p6sr tous les arcs X, satisfaisant à la condition
-
Iog sin X,
I près, --\' et limité à Ie + h) à moins C^ i5a n cw à, n + t décimales ; le cas échéant,la"(n + l)e décimale étant 5.
on peut obtenir log
sin (X,
It suffit pour cela de connaître
le nombre o or un nombre plus faible.
o(0.5:
Mæ2
8t le tableau des valeurs par défaut de cr'
On trouvera page
calculées de grade en grade, pour les tables
351. Remarque f.
-
(6)'
32.108 -trù.sinzX,
à5
décimales.
On peut voir facilement que pour obtenir une
' de ' de m(lins
I il suffit iôE remplacer Dr par un point quelconque situé entre H et r.
valeur de log
sin
(X,
+ h) erronée
de'
On pourra donc énoncer d'autres règles que celle que nous avons' adoptée et que voici :
s? dans le produi,t hD la partie décimale est lo i,nfét''i,eu,re o% égale à cr, on la suppl"i,me ; 2o comprùse entre 6 et 0.5, orx ta rempla,ce par 0.b ; 30 égale ou supérietu"e à 0.5, on Ia supprime et on ajoute ù la parti,e entière.
If.
Max
(E
-
hL)
le cas des arcs ne satisfaisant 'pas à la relation mais vérifi.ant la condition suivante : 352. C'est
M*,
ffi\w
(4),"
<- I
sinzx, ;> =% 32.10s-r,
d'où
(7)
log sin X,
ou
pOUr
!
î4
:
5
353. Posons
xr > xr
074\
e _ 9.b.|-.t. l0fù
IOna
appRoxrMaTloNs DaNs LEs CALOLLS LOGÀRITHMTQUES. 281
il
faudra, si I'on yeut obtenir une valeur de log sin (X,
approchée
à moins
t
dtr ft,
+ ht
remplacer Dt (fig. 58) par un point situé
est' entre F et G, dont la distance
tJôf
e
.
n
xlt,
B2 B' Bl
aç--A o*l(', cl
-'it A' I
uoi- A _u__Ai
'
Flc.
58.
Nous rapportant aux notations du cas précédent
:
lo0 2" 0.5 $o
I-e
un nombre quelconque p tel, que I'on ait
ou
*:i::j#p:',,1ïf
(8)
couns DE TRrGoNouÉtRtn.
28?
On a soin évidemment de prendre pour p un nombre cornprenant le moins de décimales possible, une seule s'il y a moyen. 354. Remarque II. Pour ze : 5, ce cas n'est pas à considérer, parce que I'on calcule log sin (X, + h) par un autre procédé. Pour n : 7, il y aurait lieu d'appliquer ces 355. Remarque III. 'conclusions aux arcs-compris entre 7'r39 et 1O,47. Dans cet intervalle il faudrait calculer de nombreuses valeurs de e qui varie assez rapidernent. Il est plus simple de se contenter d'une approximation plus faible. En supprimant a ct ajoutant l à la ytriëme décirnale, on a, l'o ,uûo valeur approchée à moins de oû conserve la W; si a est nul, or valeur trouvée : I'approximation est Ia même; si a - 0.5, en le ,l remplaçant par l, on a, une valeur approchée à moins oe Tdr' ilI. Max (E hL) 356. On trouve comme précédemment que pour n condition est vérifiée pour les arcs compris entre 6o,00 et 7c,39. Par une étude analogue aux précédentes on s'aperçoit qu'il est, près. impossible d.'avoir touiours log sin (X, + h) à nnoins de
#
On doit se contenter d'une erreur moindre que
#r.
On remplace toujours d. par 1, c'est-à-dire que I'on force la vtrième
décimale.
lo0 moindre qlre
20
1.5
.
w,
0.5
que
10", peut la On continuer de même manière, et 35?. Remarque [V. séparation successives de valeurs :5"124; 4167; trouve comme L'on
4c,26; etc . On constate aisément que I'intet'polation linéaire ne donne plus ,de résultats satisfaisants. Norts n'entrerons pas dans plus de détails à ce sujet puisque, pour nos tables à 5 décimales, Itinterpolation linéaire est admissible jusque 1o,05 comme il a été vu précédemment. Pe Gos. Calcul de log tg X.
A.De0à50o.
358. La courbe U : log tgX est convexe pour I'axe des X, comme la courbe y log sinX. Elle coupe I'axo au point (X:50", !/ -=0); au delà de 50", la courbure chgnge de sens (point d'inflexion).
APPROXIMATIONS DANS LES CALCULS LOGARITHMIQUES. 283
la formule de l{ewton à cette courbe,
Si nous appliquons trouvons :
E_hA: _h(I-lL)E
nous
F"(E).
Calculons Ftf (X) t -_ F (X) : log tgX -_ M.lg tgX
:
M.lg tgn
F'(x)- sin?n .ry .%__5. ,1, dX 104 iinZà
F"(x):#.ffi* d'où
ô
et
(L 2
hL
:
l,
max (S
-
h^))'
-
hL
.1 \
SLgu'sinrz&
ou
cosz
zX,
9) 0)
yT' +, 4.108 -n' ,
(e)
'
z.ron
Mæe cos 2X,
a
* *
\ 8.108 sinz2xr l}n à-
On aura
si I'on
h).MI=t . cos'2 (X, I08 sinz2(Xr
I s,- Z^lV
- I
cos 2X,
359. Nous obtenons un trinôme du second degré en cos àXr. Les. racines sont réelles, de signes contraires, inverses I'une de I'autre en valeur absolue, la plus grande étant négative. Donc, une des racines est comprise entre 0 et + l, I'autre est inférieure à l. Pour que le trinôme soit donc compris entrs - ] et la racine positive; d'ailleurs cos 2X, > 0. Soient îoL et inz les deux racines i Tz
Posons nous
rr rz:
aurons -
d'où ou et Pour
logtg219
n-5
(r',
+
rz)
tg ?
-
cotgg
: tg Z:2?
, YTt
,,
4.108-'t
-3log2+ 8-logM-2logrlog tg?? : 8,271016 - n log cos ZX, 2g:99c,96654 ?
n
(t0)
(n)
couns DE TRIeoNoMÉrntn.
284
log cos 2X,
d'où
2X, >
(12) 2131
xr
Pour n-f
2?:96c,592 pardéfaut (p
-
48c 1296
log cos 2X, 2X,
xr 360. Conclusion. Lorsque n - 5, pour tous les arcs compris entre 1c,07 et 50o ; lorsque 2 :, J, pour tous les arcs compris entre 10c33 et 50" : Nous pouvons utiliser les résultats auxquels nous sommes arrivé dans le premier cas (calcul de log sin X) ; il suffira de remplacer 6 par I, donné par la relation
r(o.b-tffi'ffi'
On trouvera page 81 les valeurs de pou.r les tables à 5 décimales.
r
calculées de grade en grade"
B. Au delà de 50c. 361 . La deuxième branche de la courbe y -- log tgX est symétrique de la première branche par rapport au centre
(X:5000\, A:0). E dans I'intervalle (Xr, Xr) est le même que Le maximum de âA E maximum de h^ dans I'intervalle (100" le - Xz, l00o - Xr). Iorsque Xz est inférieur Donc, on aura max (tlA - S) au complément de I'arc limite trouvé au no 359. Pour n n 362. Reprenant des notations analogues aux précédentes (flg. 59)" posoDS
#":
Fc + cD'
L'ordonnée de Dr
est
: ffi,+ rnax (hL-
y : E,
* #r-
E;.
appRoxrMaTroNs DANS LES CALCULS LOGARTTHMTQUES. 285
Soit d la partie entière de hD, et d. sa partie décimale
hD:d*o
:
(0
lo a) r. Si I'on remplac,ê a par l, on remplace Dr par un point M situé entre Dr et H ;
donc
I
MCt MC,
B
?
B'
xr 20 0.5
XatX,*
X,*L
Ftc.
t
NCt
donc
ou
NC,
0.5. En supprimant et G;
également entre Dt
donc
X
remplace Dt par
a
un point N situé entre D' et G;
3.,cr
I'
59.
PC,
II
d.,
I ioa
on
remplace
D' par P
situé
1286
couns DE t*tçoNoluÉrRrn.
-- Dans I'intervalle XrXr, I * t I de Xz, I00c Xr. 364. Remarque VI. - On peut substitller à r une valeur supérieure à0.5+e. 363, Remarquè V.
I'intervalle
100"
On peut donc adopter pour r le complément à I de la valeur trop faible admise dans I'intervalle complémentaire. On trou vera page 8l la table des valeurs de r calculées de grade
en grade.
Conclusion. Pottr les arcs compris entre 50" r.t 88",93 on obtiendra log tg(x, + h), à moins de fr nrèr, en opérant comme
suit : Sz dans le produit hD la partie décimale est 10 i,nférieure ou égale ù 0.5, on la supp?"i,me; qo comprise entre 0.5 et r) otz lu renzpla,ce pa?" 0.b; 30 égate ou supérieure ù r, o?x Ia suppri,me et on ajoute L ù la partie entière. 365. Remarque VII. I\ous n'cxaminerons pas le cas où là
-
h^l
de cette étude aux tables à 366. Remarque
5
décimales.
VtrII. La méthode
qLle nous avons suivie pour établir les règles du calcul de log sinX et de log tgX, appliquée au calcul de logn, condr-rit aux conclusions suivantes :
'l
Pour les nombres supérieurs à c'est-à-dire
on obtient
: log
comme suit
pour n pour n:7,
n
-
log(nr,
+
; Vto 10,? frz
h), à moins de
#
pr,ès, en opérant
:
produit hD, Ia, partie décimale est Io infér;ieure ou égale a, I, on la supprùme ; qo comprùse entre ), et 0.5, on la remplace par 0.b ; 30 égale ou supéràeure èL 0.5, on la rentplace par I.
,St dans le
).
l
calculées de 1000 en 1000,
pour les nombres compris entre 1000 et 10000 (tables à décimales).
cinq
APPRT)XIMATIONS DANS LES CALCULS
LOGARITHMIQUES. 287
Problôme II. Détenni,ner l'appronimatiotz gue l'on IJeLtt atteindre dàns le ca,lcul de log71,(X) par le procédé relatif aun petits (L?"cs. 367. Nous n'examinerons que le cas des tables à cinq décimales, I{ous avons vu que I'interpolation linéaire était admissible jusque 1",05 dans le calcul de log sinX, jusque I",07 dans le calcul de log tgX.
Or, dc 3c à I",05 ou I",07, 6 et r diminuent rapidement et ont pour limite 0. Par conséquent, pour les arcs inférieurs à 3 grades, on emploie un procédé spécial que voici :
on
sinx -=
i
er
Y'x - s.x
tgX:*?I-*:T.x À : logs + logx log tgX - lugT + logX.
d'oti
log sinX
Les logS et logT flgurent dans la table avec six décimales; Ies différences tabulaires valent 0, 0.I ou 0.2; logX se calcule par la table des nombres de 1000 à 10000. 368. L'erreur commise sur log9T (X) comprend trois parties : 10 I'erreur el commise sur logS (ou logT), (non timité à cinq décimales)
;
2" I'erreur ez commise sur logX (non limité) ; 30 I'erreur es provenant de ce qu'on limite log97, (X) à cinq décimales (ou évsntuellement à six décimales, comme nous le verrons ci-après). Les cas les plus défavorables au point de vue de I'approximation se présentent lorsque les trois erreurs sont dans le même sens : lo par défaut ; T par exr'ès. Nous allons donc rechercher le maximum de e, et de es par défaut et par excès.
A. Cas du sinus. 369. I. Mani.rùuln de er : lo Si la diftrence tabulaire pour logS est nulle, on aura er
288 20
couns DE TRIGoNoMÉtntE.
Si cette diftrence tabulaire n'est pas nulle, on a encore er
(
WParexcès.
Mais il n'en est plus de même par défaut; il faut calculer logS par le procédé d'interpolation linéaire. maxer se compose donc de deux pat'ties : l'une qui vaut
ffi
, et
I'autre qui est la flèche maximum de la courbe rr - logS entre nous représenterons par g. les valeurs X, et Xz - Xr + It, et que 370. La formule de Newton dont nous nous sommes déjà servi donne
?:max#F',(E) xr et
Calculons F" (X).
- rosY: ros (ry i) - rosffi, + M.rsry r Mæ ( _r^^^ l\ l\dn F'(x) - M( cotgr à)æ.: ffi fcotsæ - i) (+ f) F,,(x):-K 4.10s \sinzæ û')
F(x)
D'autrepart sinzr -L-l: gz Or, on sait que 0 0 et que 0 d.'où et par
t,:Îi!'n nz sin?æ
conséqudnt
I
ffi-
I û,
nzXz
&z
D'ailleurs,
h (L
Doncn
co
\
-
h)
<\.4
5EZ;ITI6E
.
îcz
aPPROXIMATIONS DANS LES CALCULS LOGÀRrTHMrQUES. 2gg
Le minimum de S a lieu pour B grades. log ?
,d,où .donc enfin
37r*
0'0000 4468
e ?
1
0.00005
\-F-
:
If. Man'i,mum de az.
o'5
ona e
r
2
Si
E2
est par défaut, max ez se compose de deux parties, I'une
'qui vaut
l'autre, ?'flèche maximum de la courbe U entre Xr et X2 (nombres entiers consécutifs). Par la formule de Newton :
ffi'
-logx
F(X)-logX-M.lgX
F,(X): I l-,r,(X)
.d'où
:
_
S
?'
Finalement: uIax
372. IrTous aurons donc
par
défaut
par
excès
er
-
e2
+
1-I
'i
: ê2
105
€I
+
ez
En conséquence, si nous voulons que
moindre que
*u,
par
défaut
par
excès
373. D'où
er
*
e,
*
e3
soit
nous pouvons commettre une erreur:
e3
la
la somme
to5 €3
conclusion
.,#E
ouf ou
H.
(3) (4)
:
dans la son?,rne log s + log x, la gtarti,e déczmale qui suit le 5ième chi,ffre est : Io i,nférieure ou égale ù I 0.051, orz la suppl"ime; ,Si,
-
.Couns nn
TnraoxouÉrnrn.
lg
290
Z' comprise entre (I
par 0.5; ù 0.55, on la suppri,me et on force le
0.051) et 0.55, orz la remplace
-
30 égale ou supér'i,eur"e 5ième
DE TRIGONOMETIE.
COURS
chi;ffre de
I
unité.
B. Cas de la tangente. 374. lo Si la différence tabulaire poLrr logT est nulle, otr aura" t1
20 Si cette différence n'est pas nulle, on calcule log T par interpolation linéaire. La courbe A : logT étant convexe pour I'axe X et U allant en croissant, on a 0.05 €1
a
Quant au maximum de er par excès, otr
-0.05 r
et
+ on
a
tr(x)
:
:
togr
max
h(L
h)
-2
encore
I
F"([)' \t/
-
tgæ L'rg fi Tlogft fr ^./ :M.IE - log-\e.g) rc
|
F'(x):ffi.ffi Mæ2 sinz 2n
\ _-_ \^^,, ^ /X 4. I08 sinz 2r Elf t
Or,
d'où
^r
-
4mz cos?æ
æz Sinz
2n
F"'(x)
et
,1,
Le minimum de
cos
rt est cos 3".
log *
* d'ou
max
er
par excès
105
375. Le maximum de erest le même que dans le cas du sinus, d'où,
par défaut
r
Er
*
e,
p€r excès
t
€r
*
e,
'
105
(6)
APPROXIMATIONS DANS LES CALCULS
D'où, si l'on
veut
er
par
défaut
eg
par
excès
eg
+ ez*
LOGARITHMIQUES. 29L
es
376. Conclusion. Si, dans la somî?ze log T déci,male q.ui str,it lg $icm" chifft"e est
+ log X la parti,e
Io i,nféri,eure ou égale à (I - 0.05), on la supprime ; entre (I 0.05) et 0.551, on la rempla,ce pûr 0.5; 30 égale ou supér'ieu,r"e ù 0.551, ot? la supprinze et I'on force le 5ième chi,ffre de I unité. 20 cornpri,se
Elroblônne
fII.
Détertn'iner l'approninoation atteinte dans le calcul d'ztn arc X, co?xna,issant une ualeur a,pprochée de log gT (X) , e% n?oyen de la formule d'interpolation l'inéaire.
f u" easr
-
On connaît log sinX à
' P moi; ns 0e ffi,
\
pres.
le calcul cle X termine un calcul logarith; log sin X est une somme de logarithmes erronés chacun de
377. Supposons que mique
moins de e, Scient
on
E cette somme,'pet ry
aura E-#
)
'
Ie.
z.lo', Dans la table on trouve E compris entre .8, et E r, logarithmes approchés de sinX, et de sinX". Xr On pourra poser à condition que I'on ait :
E,+ffi Soient
D: (Er_Er)l}n d : (E - .Er) lo,.
Les conditions (2) deviennent p
:
292 378.
couRs DE TRTGoNoMÉrnls.
f. Supposons
que ces conditions soient satisfaites. Reprenons
les notations de la fig. 57 pour les arcs supérieurs aux limites trouvées dans le problème I. L'arc X est déterminé par I'abscisse du point C, intersection de la courbe A : log sin X et de la droite A : log sin X, parallèle à I'axe des X. Ce point C est reurplacé par le point D', intersection de ArBf et de
T:E(fr9.60). V r\l
x2 BJ B2
=Ë"{.,2* nrl o*l cùl
rt rul
:1.
ol rr.l
çt
#rn
-orri'i,
:t
que DfI par excès ou DrE par défaut.
Il
Les positions limites de c
cr. L'erreur est donc moindre est aisé de voir que DfE < DrI.
[i. Si nous limitons X à m décimales (X est exprimé en centigrades)^ nous remplaçons D/ par un point qui en est étoigné de moins de
appRoxrMÀTroNs DANS LES CALCULS. LOGARTTHMIQUES,
t
fu'.Pourquel'erreurcommiseSurxsoitmoindreque
il
faut et
il
suffit que l'on
ait
D'G*HI-
Or,
293
I TW
DrI
GH:h
D
= g*2(r-o)
T\ffi
d'où
l0m -v
ou
(4)
-p+2(I-")
6, pour les tables à 5 décimales, est 0.43963... la condition (4) sera donc satisfaite si I'on a 3001);
Le minimum de (pour
Xt :
(5
rom
"#i2 Pour X,2 4, on a o ) 0.466; donc (4) sera satisfaite si I'on a l0'' < 379. Conclusion. Dans le cas où
(6)
P+1'l -,D= =
xr
X-Xr +h àmoinsde#près,
(7)
tn et h étant fournis par les relations l0r,
D
(4) (s)
380. II. Supposons maintenant que les conditions (3) ne soient pas toutôs deux satisfaites.
Ê étant compris
entre
E, et Er,
il
se peut que E
(o t k'T -p -, z.Lv
-#
ou
ou les deux, ne soient pas compris dans le même intervalle. Soit Et le plus grand logarithme de la table, tel, QUe I'on ait
E'+#
(e)
et soit .Ett le plus petit logarithme de la table, tel, que I'on ait I P -.,ott P, t;+
Lffi{8"
(10)
couns DE TRIGoNoUÉrRIn.
294
(7), (4) et (8) seî"ont encore (rppli,cables,
38f . A. Les
farmules lnrsque de g ù Ez la "di,fférence
tabulaire ne crott Fas, et que de.EL ù.Êttla dàfférence tabula'i,r"e ne décrott pas. En effet, si de Et à .Ez D ne croÎt pas, le prolongement vers la gauche de la droite AuBu (fig. 60) continue à limiter la position extrême Cz. De même, si de E L à Et I D ne décroît pâS, le pgolongement de ArB, vers la droite continue à limiter la position extrême Cr i donc, I'erreur par défaut ou par excès est toujours inférieure à Dff. 382. B. Les formules (7), (4) et (8) ne sont pas appli,cables : Io lorsque les cond,i,tions énoncées saus le littera A ne sont pas satisfaites ; 20 lorsque la formule (4) donne po?,r,î" m une aaleut" négatiue, c'est-ù-dir"e lorsque D Dans le premier cas, oû substituera à D la plus petite valeur Dr de la différence tabulaire dans I'intervalle Êt E" , et on appliquera la formule (4) modifiée : Lym
(4')
-p+2(I-o)
Dans le second cas, otr peut prendre Xt et Xrf (corre spondant à valeurs extrêmes de X. On peut aussi calculer deux arcs Yr et Y z tels, que I'on ait
Et et E") comme
logsinY,
logsiny,
-!:-#/
(
-E+#,
1
(r 1)
Soient D, et Dz les ditrébences tabulaires à considérer pour Y, ef
on pourra calculer Yr et Y z à moins de # 't?zL et ffLz étant fournis par les relations Yz
I
et
1\ @
Pres'
10?l?t
tw'"#l En efiet,
E-#
et
exacts de Y, et de Yzi
E+#
sont alors
il faut donc faire p
On aura par conséquent
Y,-#t
(t2)
)
-
les logarithmes
0 dans la formule (4). (13)
APPROXIMÀTIONS DANS LES CÀLCULS
LOGARITIIMIQUES' 296
: ttlz: rn; dans ce cast , (Yr-Y, + 1 \ nre's' (14) *_Yr*Yz. àmoins d" (? 1fuJ z 0 (formule 4), c'esf-à-dire 383. Remarque I. - Lorsque rn -
En gênéral, on trouvera vhr
lorsquo
I ,on
aura
D ( r- a 2ft=6
X
<
: Xr ou X:
ro'
(15)
Xz
.'ll
suivant que Ë est inférieur ou supérieur à i' Dans ce cas, Xr sera une valeur par défaut si I P ,ta
,o'rfZ]tO"1*'-[]ft-rz
ou ouencore X,
",+#,(Er*#-#* p<\d'-I
(lq)
sera une valeur Par excès, si
E+#,=*,-#, 3g4. Si
da
T)
i
P{2(D-d)-I'
ou
et si la condition (16) n'est pas satisfaite,
se faire que X1 soit une valeur approchée non seulement
près, mais à une demi-unité Près. En effet, on a:
v.or -rD , d p+z(l-")
iI pou*a
à une unité
, d +W , P+r zy \ t, +Ë \ ^ zs
------:,{onauradonc x,-à
.oe
tlevient
P D + 2d, -2(l qui est vérifié en vertu de (15).
(2r)ttevient
(20)
(2r)
-
(22)
P(D-ZL-|,
condition qui, conbinée avecp
>
2d,
I (18) (19)
sironâ Xr-à=r,+#-P+zJJ-ù *,+ * *L# *,+ à et " o) ( (20)
(17)
- t,
exige d
a+'
296
couRs DE TRrcoNouÉrnrg.
On trouvera de même, si
3 .t
dt
sî
la
cond,ition (17) n,est pas.
vérifiée, que xz est une valeur approchée à moins cte I
p
Z, Sl
-z(r-o)
(zs>,
p(Bn_Zd_l.
(24),
(24) a toujours lieu puisque, en vertu de (rb):
p
Les conditions (16) et (22), (17) et (23) peuvent être satisfaites.
simultanément.
385' Remarque IL, de la remarque I sont d,un - Les conclusions intérêt purement théorique. En pratique, il serait fastidieux de vérifi.er toutes ces conditions. D'aiileurt on n'emploie les tables à cinq décimales que lorsqu'on ne désire pas une grande approximalion..
Pe
Gû,so
On connaît log tgX à moins a"
386. Mêmes conclusions que pour
En
log
ffi
près.
sin X.
decà de 50"
lo*
D
(25)
+2(l-t)
Au delà de b0" r0n
Pour n
:
D
P
+
(26)
2r
5, L0m
--p+l.l
387. Remarque III. Les diftrences tabulaires pour 1es log tg valent atr minimum 13, tandis gue pour les log sinus, elles décioissent constamment et ont pour limite 0. Il en résulte que I'approxima-
tion est plus grande lorsqu'on connaît log
tg X que lorsqu,on connaît log sin X ; cela est surtout sensible au detà de b0 grades. 388. Remarque IV. On aruive aux mêmes conclusions pour la détermination de I'approximation atteinte dans le calcul de frr connaissant une valeur approchée de logr à moins oe ' n
n
ffi,.
ne faut pas oublier qae fi est supposé compris entre 1000 ef 10000. Donc, s'il est inférieur à 1000; I'approximation augmente, puisque Ia virgule se déplace de L, ? .. . rangs vers la gauche.
aPPROXIMATIONS DANS LES CALCULS LOGÀRTTHMIQUES. 297
389. Remarclue V. Toute cette théorie est indépendante du nombre de décimales des logarithmes de Ia table. Plus D est grand, plus I'approximation est grande. Les tables à 5 décimales ne donnent le plus souYent les arcs qu'à moins de I centigrade près. Les tables à 7 décimales donnent une approximation beaucoup plus grande
(parfois le cent-milligrade). il semble donc qu'il y aurait avantage à rééditer les tables de Borda à 7 décimales, et à les préférer aux tables à b décimales,
Problôqne f û. Déterminet" l'approfrimation atteinte d,ans le calcul d,'un a'rc x, connaissant une aaleur approchée de log fL 6), p&r le procédé des petits a,l"cs. 390.
X
est inférieur à 3 grades. Soit 'E compris entre
Ê, et .Er. log sinX : logs + logX. On adopte pour logs la valeur approchêe de logS,, I'erreur ainsi commise êtant moindre que la diflérence tabulaire, c'est - à - dire' Ona
moindre que
fr
ou
ffi
puisque les logS sont donnés avec 6 déci-
males et que la différence tabulaire vaut au maximum 2 unités du 6ième ordre.
.E logS, est donc une valeur rle P*0'4.
approchée de
logX, à
moins
2. 105
On est ramené au calcul de X. Si la diftrence tabulaire pour log S est nulle, on aura log X
moins aeP +o'I pres'
à
\
2.10r
On aruive à des conclusions identiqLres dans le cas de
la tangente,
NOTE
II
GRANDEURS DIRIGÉES.
On sait par les considérations générales 391. Déffniûion. du cours d'Arithmétique, qu'un élément début le qui constituent position fixe dans I'espace et prise comme partant d'une générateur, une grande?,(,r" directenoent ,)tes'u?^ab\e engendre position de repère, mouvement de translation, d'un mollvement d'un animé lorsqu'il est 'Ioute position occupée hélicoïdal. mouvement d'un ou rotation de par cet êlément dans ce mouvement générateur, détermine. concurremment avec la position initiale, une grand,eur déterminée d'une classe déterminée aussi; réciproqLlement , tor,tte g?"a,ndeur directement n?,esu?"able détertnàne la position de l'une de ses efrtrëmi,tés pûr rappot"t ù l'aLctr^e prise colnrne repère, si l'on connaît la position de ce repère et le sens de la génération. On a donné des noms conventionnels aux deux sens possibles ; I'un s'appelle sens poseti,f, I'autre, sens négati,f de la figure illimitée qui porte la grandeur. La position initiale de l'élément générateur, c'est-à-dire l'élément de repère, s'appelle I'origine de Ia grandeur ; la position fi.nale de l'élément générateur, c'est-à-dire l'élément repéré, s'âppelle l'eætrént,ité de la grandeur oLr encore l'élément extrênae. IJne
grandeur donnée pcut toujours être considérée comme engendrée dans I'un ou dans I'autre sens. Pour distinguer I'ot'igine de I'extrémité, on les désigne par deux lettres, A et B par exemple, et I'on
représente la grandeur par ces deux lettres, cclle de I'origine précédant celle de I'extrémité, surmontées d'une bart't: horizontale. Ainsi une grandeur G limitéc par deux éléments A et B pourra se représenter par AB ou par BA suivant que I'on considère A ou B comme origine. Lorsqu'on distingue ainsi le sens de la génération des grandeurs, oû les appelle des grandelul"s dirigées. Dans le cas particulier tles segments de droites, otr les appelle ueCteurs. 392. Conclusion. Une grande?ir dirigée est une synthèse de
trois
éléments
:
La figure iltimitée qui la Porte ; 2" La grandeur particulière, limitée par ses deux extrémités; 30 Le sens de la génération. 10
GRaNDEURS
ntntcÉps,
2gg
IJne grandeur diri gêe détermine la position de son extrémité par napport à son origine. Le sens de la génération d'une grandeur s'appelle sens de la
grand,e?rr.
(Irandeurs dÊrigées reetiligneso eire ulaires, héIierlid&los. - Nous distinguerons ainsi les grandeurs d'après le mouvcment de l'élt':ment qui les errgendre. 393.
grandeurs dirigées sont dites égates 394" EiSaIité, - Deux lorsque, leurs origines étant mises en coïncidence ainsi que les' figures illimitées qui les portent, les grandeurs et les extrémités coïncident aussi. 395. Sornrne elirÊgée de plusieurs gra,?ldeurs dirigées prises s?.tr' u'ne même figut"e illintitée. Soient les grandeurs dirigées : A"Br, À"&, ... IF,, découpées sur une même figure illimitée de leur classe. Consiclérons un élément générateur M, partant d'une position initiale O et se déplaçant de frB, ; puis, à partir de la façon à engendrer une grandeur OM, 'Mù{, : ArBr:.. gl_finalement grandeur position nouvelle N{r, une position partir une.grandeur Mr-rMn: A*Bn. atteintê M",-r, de la à La granduo1-:]go_ s'appelle soTnrne d,irigée 4u*_grandeurs OMr, MrMr,... Mr-rNlr, et aussi des grandeurs AtBt, ArB,,,. AnB*. On écrit : . OM,,: OMt * Mrl\fz + ...+ Mr-rMm: ArB, * ArB, * .'. * L*B*. Le signe + utilisé pour séparer les grandeurs cotnposrtntes s'énonce plus. II ne représente cependant aucune idée d'ensemble ni de collection, mais I'idée de succession: ofi devrait l'énoncer ytct'is. Nous admettrons que la position flnale de M, et par conséquent, la somme dirigée ô,M", sont indépend.antes de I'ordre d.ans lequel on range les grandeurs composantes (t). 396,
Itapport de deux grarrdeurs dirigées.
Une grandeur directement mesurable est parfaitement déterminée en elle-rnême par la connaissance d'un étalon et de la, mesure de la grandeur par rapport à cet étaton. Cette mesure est ce que nous ' appelons un notnbre absolu. Sur la flgure illimitée q.ui porte la grandeur consid êrée, la posotion de celle-ci ne sera déterrninée que si I'on connaît en outre la position de I'une de ses extrémités et le sens dans lequel I'autre extrémité (t) Voir la démonstration, Ari.thmëtiqct,e générale, pp. 87 et suivantes.
300
COURS
DE TRIGONOMETRIE.
se présente par rapport à la première. Nous ferons donc de la grandeur à mesurer Llne grandeur dirigée ; nous prendrons pour étalon une grandeur dirigée également, et la mesure de la première par rapport à cet étalon sera un nombre absolu accompagné d'une indication quelconque déterminant le sens de la grandeur par rapport au sèns de l'étalon. Lorsque les deux grandeurs sont dirigées dans le même sens, on ajoute au nombre absolu qui est leur rapport tel qu'il a ()tê déflni jusqu'ici la qualification de positif. Lorsque les deux grandeurs sont dirigées ên sens contraires, leur rapport est qualiflé néga,ti,f. Enfin, l'étalon restant constant, ainsi que I'origine de la grandeur à mesurer, si I'extrémité de celle-ci est supposée mobile, et si I'on déplace cette extrémité d'une manière continue de telle sorte que la grandeur ayant primitivement pour mesure un nombre positif. diminue, son extrémité coïncidera à un certain moment avec son origine, puis la grandeur croitra à nouveau et aura pour mesure un nombre négatif . Lorsque l'extrémité coïncide avec I'origiûo, la grandeur cesse d'exister. Elle est devenue nulle. Nous d.irons, pour faciliter le langage, qu'à ce moment sa mesure est le nombre zéro. Le rapport de deux grand.eurs dirigêes A,.8, et erBz se représente
par le symbole ++;
A2Bz'
c'est un nombre positif ou négatif, suivant que
les deux grandeurs sont dirigées dans le même sens ou en sens opposés,
397.
Grandeur-direetniee.
On convient de mesurer
toutes les grandeurs dirigées portées sur une même figure illimitée,
par rapport à un même étalon, auquel on donne le norn de grandeur-directrice de la figure illimitée en question. On convient, également rle choisir comme sens positif sur cette figure celtri qui coTncide avec le sens de la grandeur-directrice. Le plus souvent même, on spécifie à priori le sens positif sur la figure illimitée, et I'on indique l'étalon sans se préoccuper de fairo de celui-ci une grandeur dirigée. Toutes les grande?ir"s dirigëes, dont le sens' coincide auec le sens. positi,f de la ft,gtre illinti,tée, ont alors pour rnesuî"es des nombres positifs ; les a,utt"es ont poullnesures des nombres négatifs Cela n'empêche pas naturellement de considérer éventuellement le rapport d'une grandeur à une autre quelconque. La grandeur-directrice a) par rapport à elle-même, pour mesure le nombre + l.
GRANDEURS DIRIGBES.
301
Lorsque nous parlerons de la mesure d'une grandeur dirigée, sans spécifi.er la grandeur par rapport à laquelle on considère cette
mesure,
il faudra sous-entendre que celle-ci est la
grandeur-
directrice. 398. La mesure d'une grandeur dirigée AB, par rapport à la grandeur-directrice, est représentée par AB, les lettres mises dans
le
même ordre.
Les nombres AB, et BA, mesures des grandeurs dirigées eg et BA, sont égaux en valeur absolue, mais de signes contraires, c'est-à-dire,
sont synzétriques. 399. Déftnition (t)o mesure d,'?rne son?,rne d,irigée d,e - La gtlusi,eurs grandeut's par rappot"t ù une grande?r?, d,irigée quelconque de leur classe, s'appelle so,ln?ne des nùesures d,e ces gr"and,eïffs. On a donc
AFr+A€Br+...+A,BAB
A*8, @ -l-... -T' AB TEI
, AnBn l-_
AB 400. Veetetri'so Définitions. On appelle aecteur un segment de droite auquel on associe la directi,on de la droite et
le sens de la générat'ion du segment.
Les vecteurs constituent donc une classe de grandc.urs dirigées. La droite illimitée qui porte un vecteur prend le nom d'ane lorsqu'on a qualiflé les deux sens suivant lesquels un point mobile pgut la parcourir. Le sens positif est indiqué par une lettre qui désigne en même temps I'axe, et qu'on place vers une des extrémités lorsqu'on fait un dessin. Tout axe divise le plan qr"ri le contient en deux régi,ons ou demi-plans. L'une quelconque est dite régdon ltositi,ue et I'autre, région négatiae. Si I'ott considère deux axes parallèles r et y, et si I'on a qualifié les régions pour I'un d'eux, fi pàr exemple, on convient de qualifler les régions pour y de telle sorte que n et y soient dans des régions de noms contraires I'un par rapport à I'autre. Un point placé sur un axe le décompose en deu x d,emi,-d,roi,tes. (t) Cette définition est conforme au principe qui a servi de base à la définition d'une somme de nombres absolus. Voir les Trai,tës d,'Arithméti,que de E. HuMtrnnr, et de A. Tanulrvrr,l,n, ainsi que mon Ari,thmëti,que générale. 8i I'on a défini la somme de plusieurs nombres qualités d.'une autre manjère, la définition ci-dessus doit être transformée en un théorème.
302
COURS
DE TRIGONOTIETRIE.
Lorsque deux axes sont parallèles, on convient dc qualifier les deux sens sur ces axes de telle manière que si I'on joint par uns droite deux points pris sur ces axes, les deux demi-droites qui se développent dans des sens de même nom. soient dans une même région par rapport à cette droite. On dit alors que les deux axes parallèles ont le môme sens positif.
- ,Si I'on cons'id,èr"e sur gloints qccelcorxques A0ArAz . . ! L* on a, I a relatioT?, : AoA, -l- ArA, + ... + Ar-rA, * A,oAo Cette propriété réstrlte de ce que la somme dirigée 401,. Thtâorème de Chasles ou de Môbius.
?,ct?,
a,æe des
At,
f
r\1A,
* ... * Ar- r À* *
A"Ao
€st nulle puisque son origine et son extrémité sont confondues en Ào i on sait (399) quc sa mesure, c'est-à-dire le nombt'e 0, esb par définition Ia somme des mesures des vecteurs qui la composent. 4A2. Veeûettt.s éqrEipollents. Dcux vecteurs AB et Ol) sont dits éguipollents lorsque, portés par lrn même axe ou par deux axes parallèles, ils sont égaur et de même sens. L'équipollence s'écrit AI] parallèles sonI dits de mênze sens lorsque leurs Deux vecteurs extrémitês sont dans des régions de même nom par rapport à deux plans parallèles (ou deux axes parallèles) passant par leurs origines respectives. Deux vecteurs équipollents à un même troisième sont équipollents entre eux. 403. Remarqlue. Si lion a AB : CD on en décluit ÀB : CD, puisque les axes qui portent ces vecteurs ont le même sens positif,
Sornrrre géorrrétriqrreo On appelle sorw??,e géonoétr"'i,que ou résultante de deux ou plusieurs vecteurs : A,.Br, Ao&... m rangés d,ans cet ord,re, uû vecteur OM,, ayant pour origine un point arbitraire O et pour extrémité le point Mn où aboutit un point mobile M eui, parti de Oo engendre successivement des vecteurs OMr, m;, ... M"-rU *, êquipollents aux vecteurs respectifs 404.
I;E;, ÀFr, .,. W*. Cette succession s'indique au moyen de signes s'énoncer glui,s, mais qu'on énonce plus.
-F qui devraienù
308
GRANDEURS DIRIGÉES.
On a donc
OMl:I-r'
MrM, : ArBrr
..
'.. Mr-rM., :
ffi*
€t I'on écrit
ôI[,r-ffi, +M,- r*... f Mr-,.i\{,: A.rB, *e*n, a ... +æ": Les vecteurs Â8, ÂF;, ... A*B* s'appellent les colnposa,ntes de la résultante ôM,. 405. Théorème. Une somnxe géométrique de ltlusi,eurs oecteurs rangés dans un certain ordre reste équi'pollente ù elle-même, quelle (lue soit l'ori,gine choisie. En effet, ôM,,, somme géométrique obtenue en prenant Ot.comme origine peul s'obtenir en faisant subir à la somme OM,, une translation égale à ffi'. OfMr, : OMr. Donc, géométrique ne change pas si I'on 40ô. Remarque. - Iine somme remplace des composantes par d'autres qui leur sont équipollentes. 407. Théorème. U'ne sorntne géométràque ne change pes sa l'on remplace des aecteurs consécutifs pa?" leztt" sorwne géométrique. 408. Théorème. La somrne géométrique de deun uecteurs est ind,épendante de l'or^dre dans lequel o??' les consi,dèr'e.
Soient et
: AJr; OM, : ffi, *
OMr
Je dis que , Joignons MrMr.
on a,
il
: Mù'{, : Mù{,
- ffie i A.rB, * A*R.. AoB,
Ofifr,
m, - ffi, + Mslvl, :
ArB,
*
MuMr-
sufflt donc de démontrer l'équTpollence M"M, - Fr. Of, la figure OMrMrM, est un parallélogramme, puisque 6Mu : W y ct que par suite, OM, et MrM, sont égaux, parallèles, et dans la même région par rapport à OMr. Donc OMt et MrM, sont égaux, paratlètes et dans la même région par rapport à OMu. D'où
Or, Donc,
'
ôM,--Wr. OMr : ArBr. MrI\{, : fFr.
On a par to51nuent OM, : A,B,
* ArBz:
ArB,
+ AtBt'
304
couRs DE TnlcoNontrÉrntn.
409. Théorème. - La sornrne gé,ométrique d,e ptusieurs aecteurs est'ind,épendante de l'ot"dre dans lequel on les consid,è? e. Cela résulte de ce clui vient d'êt,re dit aux no' 407 et 408 ci-dessus.
Al'}.Théorème. La sornrne géoméh'ique d,e plusieurs aecteurs parallèles est la- solnrne diri,gée de uecteut"s respectiaernent équi,pollents, ltortés sur un mênze affie. 4t'1,. Mesure des grandeurs eiroulaires. Les grandeurs
circulaires présentenl; cette particularité, que l'élément mobile qui les engendre passe, dans son mouvement de rotation, plusieurs fois par des positions déjà occupées antérieurement. La grandeur engotr: drée par un tour complet du mobile s'appelle : ta gra?1d,eur d,'r,crt
tour.
On voit que, si I'on se contente de désigner l'origine et l'extrémité d'une grandeur circulilire, celle-ci n'est pas distinguée de toutes les autres qui ont la même origine et la môme extrémité . La distinction ne peut être obtenue que si l'on spécifle la mesure de la grandeur par rapport à une grandeur-directrice connue. Il est d'ailleurs aisé de constater que les mesures de toutes les grandeurs qui ont même origine et même extrémité peuvent être représentées par une même formule kc * a., quel que soit leur sens de génération , k d,ésignant I'ensemble des nombres enliers qualifiés (y compris 0), c étant Ia mesure de la grandeur d'un tour (nombre absolu) et aétant un nombre qualiflé quelconque, constant pour toutes ces grandeurs. Lorsque I'on n'a en vue que de déterminer la position finale du mobile , la connaissance de I'axe de rotation, de I'origine, du sens positif, et du nombr ê d, y suffisent. C'est pourquoi I'on ne dis[ingue pas les
grandeurs dirigées circulaires qui ont même origine et même extrémitê; on les appelle grandelu"s cong?"rres, et I'on désigne leur ensemble par la notation (AB), A désignant l'origine et B I'extrémité ; et I'ensemble des nombres kc -# q., représenté par Ia notation G, est appelé rnesz{r'e d,e (AB). Tous ces nombres sont congrus (atod. c) à I'un quelconque d'entre eux, a par exemple. On les représente généralement par d. seul et non par kc -F a; de sorte que les relations que I'on écrit entre les mesures de grandeurs circulaires ne sont jamais que des congruences (ercod . c). 4L2. Si I'on considère un point de l'élément générateur, ce point
décrit autour de I'axe de rotation un arc de circonférence. On démontre que toute grandeur circulaire a la même mesure :,erro l'arc coruespondant, si I'on prend comme grandeur-directrice celle qui correspond à I'arc-directeur.
GRANDEURS
DTRIGfJES.
305
Celui-ci est, dans toutes les théories générales, un arc appelé rad,i,an qui a la mêne longueur que le rayon (la longueur d'un arc étant la limite des longueurs des lignes brisées inscrites, lorsque chaque côté a pour limite 0). La mesure de la grandeur d'un tour est, dans ces conditions, le nombre 2æ.
Il convient de remarquer que la mesure d'un arc par rapport au radian est, en valeur absolue, un nombre égal à la longueur de l'arc par rapport au rayon d.e la circonférence qui Ie porte. 4t3. On appelle aaleur pri,nci'pale ot rési'd,u (enodulo 2r) d'un ensemble
celledesesvaleurs )-æ et (*æ. Si I'origine et I'extrémité corncident, la valeur principale est
AB:2hæ*cr
on a donc 4t4. Si I'on on
îL:Zhzc.
a
aura
Ce
0.
qui permet d'écrire
1g:zhn + o, 6À : Zkr, - o..
6À:--ÂÈ; relation qui exprine que toute oaleur du premier membre est une d,es aaleurs d,u second tnermbre, et réciproquetnent. til5. Théorème de Chasles ou de Môbius. - Entre les mesures d,e plusieurs grandeurs circulai,ras (ÀoA,), (À,AJ ... (Ul,r1 appartenant à une même fi,gure i.lli,mitée, eæiste la relati,on (rnorl. zæ) ele, +.q,],, + ... * Çeo : g. Soient dv a,z, ... d.,, d"s les plus petites valeurs positives de
ces mesures. On aura:
i)., +À],, +... +.{i, = crr + ae *... * a**
a6 (Jrcod.2n)
Or l'extrémité Ao de la somme dirigée
coïncide avec son
entier déterminé.
"d;1.:*;;, * i,l,î..,
Donc,
o'*
dz
+... +
a"
*
eo
zhp,
= 0.
Et, par suite, la relation annoncée est démontrée. Couns nn TnrcoxerrrÉrnrr:.
k1éranr un
(enod.2æ)
NOTB
III
App LtcATtoNs DE LA Tn ÉoR I E DEs NoM BREs cou p LExEs. 4r,6. Cette note ne peut être ' cortrprise que par les lecteurs au courant des définitions géométriques des nombres complexes et des quaternions (t). Jecrois intéressant de présenter ici trois démonstrations très simples des principales formules de Trigonométrie.
I.
sin (a + b) et cos (a + b).
417. Considérons dans un plan orienté trois axes
7",
,/\ ,'\ ræ-ct, et fiA:b.
Soient
ffi et y (flg.
6I).
a,+ b-îà+âù:;ù.
d'où
r, n et y el,al* les vecteurs-directeurs
y i
ny rn
fr Ur --= == eio rfi
et
des axes en question, on a
Y-
eib
Y:'gà(a*bt
r
Donc
gi (afbl
:,
gia . eib
ou cos(a+b) + i sin(tr,+ b):
(cos
û,+
i sin a) (cos ô + i sinô)
0u encore
:
cos a cos ô
ï
:?":-?
#
;ti-!i
hnî*cos a
sin ô)
D'oti finalement: bo
20
(a * b;): cosa cos b - sina sinÔ sin (a + b) sin a cos b + cos a sin Ô.
cos
-
II.
Triangle reetiligne.
4t8. Considérons le triangle ABC (fig. 62). On
ÂE+m+ct\-0.
(,) \roir mon At'itltmétiry,te gënëral,e, 3*" et
,
4mc pârties.
a
(1) (2)
APPLICÀTIONS/ DE LA
IUÉONM DES NOMBRES COMPLEXES. 307
Adoptons sur les axes qui portent ces vecteurs dés sens positifs
tels,
Quo
I'on ait
AB:V.c
BC
V.c
On aura
*
; .:,C 3
our ffiA:n-
Of,
,^.
.lt: YQ
_
F 'v
:
y.b.
fi,At + y.b a
-0, + a, + Lo :0.
c _
^
et
CA
fr
æ
,\
et
- fi,u
A B
ou
d'otr résultent
;
L: fi 'L
û
*
gi(B-æ)
: _
COSB
-
eù'n.-c)
: -
cosc
+ i sinc.
i
SinB
On a donc
ou
F'rc, 62.
+ i sinB) c + a - (cosÇ - i sin C) b : : (a - c cosB - Ô cos0) + i (b sinC - c sinB)
-
(cosB
D'où flnalemont:
Io 20
a* Ô
Ô
cosC
sin0
--=-
*
c cosB
0 0.
(3)
(4)
c sin B.
ilL - Triangle sphérflque. 4lg, Considérons le triangle sphérique ABC (fig. 63). a, p et T étant trois vecteurs-directeurs ou trois vecteursquaternions, on a"
d. T TP =p';
i;
a ooIDIDê axe de repère Prenons ap pour plan de repère, d'axe dans ce plan ; le système de repère est notë ali.
308
couns DE TnrcoNoMÉrnm.
On a,i
*: alt
p-ic:
cos
c
P
Yo.A,
f:
q.
y â P-
si'be'
--:
giae' ,
cosb
-r1æ-Blteic
:
- i
sinc
+ i sinD cosA + isinô sinA a
cos
-e
+y
sina cosB
+
il
sina sinB eos c1 ,ioa sin B sin c.J
La relation initiale peut donc s'écrire: cos Q,
- i sin a, cosB +y sina sinB cos c + ji
cosa
::::i';:ï:lfï:,i;î"u + i (cosc sinô cosA + j cosc sinô sinA + ji sinc sin ô sin A .
Fra.
sino sinB sinc
+j
sin, sina)
- sinc cosô)
63.
o(
D'où flnalement:
lo Y 30
cos e,
r
cosô cos c
sinc cosÔ :
*
sinÔ sinc cosA
cosc sinÔ cosA
+
sina cosB
sina sinB =s sinô sinA.
(5) (6) (7)
NOTE IV FoNcrtoNg HypËnEoLteuEs. 420. Définition.
+
Considérons, dans un système d'axes trigono-
y (flg. 64), un angle fiu: 0' engendré par un axe mobile dont la position initiale est û et la position flnale u ; la métriques æ et
mesul'e 0 de cet angle, par rapport au radian, est un nombre positif si na a été engendré dans le sens positif ; c'est un nombre rrégatif dans Ie cas contraire. Les nombres trigonométriques cos 0 et sin 0 sont les coordonnees cartésiennos d'un point A de la circonférence de centre C et de rayon l.
L'équation de cette circonférence est
ûz+U":l' Le nombre 0 est aussi la longueur de I'arc dA correspondant à I'angle m, par rapport à l'étalon rectiligne CO; c'est encore le
t
couRs DE TRIeoNoMÉrnIn.
3r0
double de l'aire du secteur ci,rcula'i,,re OCA par rapport au carré construit sur I'drtalon rectiligne CO, Ie signe de 0 dépendant toujours du sens de la génération d.c I'arc OA et du secteur ôm. Considrârons l'hyperbole équilatère dont l'équation est
X2-Y?:l' Soit M un point quelconque de la branche de droite de cette
hyperbole, et soit t le double de I'aire du secteut" hyperbolique m-, par rapport au carré constrr-rit sur C0, le signe de t dépendant du sens de la génération de I'arc OM. Les coordonnéês du point M, c'est-à-dire les nombres
X-CS et Y:SM sont appelés respectivement cos'i,nus hyperbolique et
s'inocs
hyperboli,que du nombre t. On les représente par'des symboles Aht et Shl.
Les rapports
et
H, H' #
#
:
s'appellent respectivement
tangente, cotangenle, sécante et cosécante hyperboli.ques de.d; on les représente par les symboles Tht, Ctht, Schf, Cschf. Les six nombres ainsi détinis deviennent les fonctions hyperltoliques de t, si I'on fait varier t. '
42r,.
La formule fondamentale est
_ shzl : l. f That : l, _ cschzt:1. cthzt chat
On en déduit
schzl
422. Variations. passant par 0, Shl varie de oo à f oo en passant par 0; Ch, varie de lr oo à f oo en passant par + t qui est son minimum; Th, varie de t à + I en passant par 0. La variable t s'appelle I'a,tgttnzent des fonctions hyperboliques que nous venons de définir. On I'appelle aussi le pararnètre hyper-
bolique du point M. 423, Relations entre les fonctions hyperboliques et les fonctions l
circulaires.
Shl : tgO s'appelle l'amgtlitude hyperbolique de t 0 amhf.
-
; on émit
FoNcîIoNs
On
a,,
3ll
HYPERBoLIQUEs.
également les relations Ch
I:
Thl: Cth t Sch Csch
sécO
sin0 coséc0
f =- cos 0 t
-
424. Si I'on pose
cotg0.
æ-cos0 A-sin0
i-tS0
et
on sait que I'on écrit 0
co qui signifle,: 0 est Ia valeur principale de l'ctr"c dont le cosinus est û, etc. Posons de
même X '-'- Cht ] : Sht Z:
,
Thr.
On écrira inversement
t-
arg ChX
:
arg ShY
-
arg ThZ
formules qui signiflent : f usti l'argument dont le cosinus hyperbolique est X, etc.
t en fonction de 0. Nous avons désigné par t le double de I'aire du secteur hyper425. Calcul de
bolique OCM.
Nous savons évaluer I'aire du segment hyperbolique (û9. 65).
OPQM
/,
Ona OCM
+ CQM: CPO +
OPOM.
Or CPO est équivalent à CQM puisque CP.PO CQ.QM.
-
Donc I'aire du secteur OCM est égale à I'aire du segment OPQM.
D'où
I : CFF IrtcQ' ât -' Cp Ona
CQ:CS
C
OS FrG. 65.
+SM*ffi;
o'tt'
312
couRs DE TnreoNolmrnru.
d'où, oD projetant sur l'asymptote cQ
-
(cs
+
sM)
cosi:
(séc0
:
+ ts0) cosî: rs(î
* g) cp.
Par suite
CO lr ,2,) æ:rg(n *9). On a donc fi.nalement
t:rgtg
G*i) ou €(î * g) ÉJ
\1t
/
426. On déduit encore de
là: f+
,*(î*g)-*-e, r _tgl d'où
€g:t#
(z)
Cette formule permet d'établir les suivantes
e:
sino-Th t-
cos0:
Sch
t-
Ztgz
;
ezt--r
et-e-t
rats4:-ry:-ffi' t-tgrl
t
,t (3)
cs
r+€4:a+r:ç'
(4)
2
tgo-#:sht:* z (e,-e'-,)
(b)
- ^: : cht:i@, * e-t).
(6)
séco
427 ,.Théorème
De
COS
U
de Laisant :
t TioZ:
tg'
la formule (3) ci-dessus Ths
: e:=: I e2**1
0
(7)
HYPERBOLTQUES.
FONCTTONS
on déduit, êo faisant s
: !
313
,
,;: --z
ei:!.
er*I
Comparant à la formule (Z), on constate l'identité annon cêe.
+ u) et Ch (t + u), : Sh (, + ?4 * (e'n''n - s-(t*ut) : t(e'e* Or, st - Sht + Cht et e-t : Ch t 428. Çalcul de Sh
(,
s*t e-\ Shl.
Donc,
sh(r+ u):*[(snr+cht)(sh u*chu)-(ch t-sht)
ou d De même n en résulte
Sh(, Ch(,
+ u):- Sht rJhu { * u) : Ch t Chu +
rh(r 429. Remarque
on
,/
f.
déduit
(ch
Shtz. Sht Shec. Cht
+u):ffi.
?t-shec)] (g) (g)
(lo)
De I'homothétie des triangles CSM et CON
:
Thl. Le théorème de Lets^a,Nt permet de diviser géométriquement le OI\T
secteur hyperbolique OCM en deux parties équivalentes (flg. 6a): .
Soit B le milieu de l'arc circulaire OA. Joignons CB ; soit R la 0T. On aura
rencontre ayec
: tsà ,h; oR0t 430, La droitc CB prolongée divise le secteur hyperbolique OCM en deux parties OCL et LCM. Or le point L a pour paramètre t. +
Donc,
aire OCt
:
aire LCM
: tt.
De plus, cette droite CB passe par le milieu K de la corde OM: soit en effet, Rt le point où cK coupe I'atre or ;
HK qr{ ORI= CO
ou d'où
*teO:*(l+séc0).oR, oRr == , I
,lg,o, sin o , - oR' * sécO : i -fmË0 : tgz: o
1
tl4
'.j
couns DE TRrGoNomûrRID
431. Remarque
IL - On sait qua et déleloppé en série donne
, tz , t" | , tn er:L4t-r+E*E*...*E*...
D'où
e-t:r-t-*!-L -r-i*E-E+...
En veriu des formules (5) et (6) tlu no 426 on a donc
shr:'r+#+*+... 't:l'
cht:r*#*â*... t:|:
in tl'r.
n{lt
L
M.TISOT D'ÉDITION ATBDRT DE B(}ECK, BRUXELIES
EXTBAIT DU CATALOGUE GOLIRT (E.), prolessenr de mâthémâliques supérieures à t'Athénée royai l'usage de l'enseignement de Huy. - Tnalté d'algèbno él6mentalne, à moyen. (Ou.arage couronné pur l'Acadamie ntyale ile Bel'gique') Broché, fr. 4.OO I vol. in-8o ($be édition)
d'algàbrer à l'usage de l'enseignement moyen. - Gonpl6rncntr Bror.hé, fr. S.OO I vol in-8o de tTri pages {4mc é(lition) llEtOULlil (4.), professeur à I'Uliversité de Gand. - f6thode uocto. îlcl,e aryliquée à dioers sgstèrnes de ctrroi.tcs (cctrtpleæes, congruences. surfaces rëglées). I vol. in-8o de 120
pages
Broché,
ItUtOtT (E.), capitaine-commandant du génie de réserve,
fr.
g.5O
el-professeur
de m:rthenrttiques sLtlrérietrres à I'Institut, IlIichot-1\Iongenast. - Arlth. môtiquo gônénato. Grundcurs et No,nbres (ubsol,us, qualifiës, cotnpleaes,
tet'ni,ons et quaterlliorB). I vol. in-So de 275 pages, avec flgul'es
.
Broché,
fr,
IO.OO
LIilBOT (O.), ingénieur
des
Mirres, professeur de mathérnatiques sulrérieures à I'Athénée royal d'Ixelles, Gouru de derrln rclontlflqqo, à I'usage de l'enseignemellt rnoyen,
-de I'enseignement normal et de I'enseignemerlt industliel. I vol. de 150 pages, avec atlas in-So de li planches comprenant 242 Broché, fr. a.OO flgures dc potttpectlve tlnéalne. lnaltô - I vol. de 128 pages de texte, avec atlas il.So de 3l plarrches comprenont llroché, fr. 4.OO 142 flgures Gourc do gâornétrle analytlquo plsnor à l'usage des Athénées, des - Écoles normales moyennes et
Broché. fr.
8.OO
Cartonné
8.EO
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GAilBIER (4.), inspecteur honoraire de I'enseignement moyen. - Él6mentr do gôomâtnle. Nouvelle éditiott revuo et atrnotée par Orcan LAilBOT. Broché, fr. 4.OO I fort vol. in-8o (J.), géographie. professeur de Lc Gongo bolgor Initiation. BERTRAilD
-
ù la colonisatio,t' ?tati(,1.a1e. I vol. in-$o (23 X l5 r/: centimètles) de
160 pages, illustré de 7l vues photographiques et de 32 cartes, cartogrâmmes et diagrâmmes dans le terte, comportant deux cârtes en couleurs hors texte, tl l'échelle de I à 10.000.000 124 X 27 ceutinrètles): - Pl. L I'e Congo ph,ysiquc, le relief, Pl. II. Le Cottgo polititluc, écont'mique les rivières e[ le tal)is végétal. fr, - 2.OO et administratif