Du même auteur
Plan
:
Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais cles origines à nos jours, au^ Éditio'-rs Amattcis.
Introduction Avanl-Propos
l)ccauville et la voie étroite (]r-rclclr-res mots
sur le sable
Première Partie : Les voies ferrées anciennes Justification du tirage Il
rr
été tjr'é clc cct ()LLvnr.qc 2(X)0 erenrpleir-cs
\ll l):lltiul t.:tlt 1r5o Iirl.q
c'()ns[itrl1rnt l'éc]itiorr o|igrnulC
r\. ll. l" I
l'
l'
[,es premiers rails
l,ignes à traction rnécanique l. Lignes principales à longue distance
-
L.igne dc Boltrt'ot't it Moncourt-Frotllorrville
Ligne clc Dalvault à Frott-tortville -- Ligncs convel'gcant vers Saint-Pielrc-les-NellloLll's
l'l Lignc < al./..S.,ry.,, ltl Li-rrne u Strblr'.s cl (]rès ltl Li-une Me>
Carrière cles Brûlis (Onrcssorl)
1c (
Lignes à traction animale
l.
l. lt'
Lignes principales
-
Ligr-re Qr"rer-rclot
- Lignc cle Poligrry à la D 22-5 2. Autres lignes ?il - Carrières Faronlt 2t' - Carlière clc ViIIicrs-sctlts-Gre lb
Clu'r'ii're Sevirt it Motttiurty
2' L'arquarelle de couverture et les illustrations cles pa-ees 6 - 19 - 22 - 132 136 - l4l - sont de Philippe LEVEQUE.
ltl lc
z
-
Carrièr'e Coulcaltlt à Montigrry
Autrcs carrièrcs
Introduction Fontnineblenu,NemouTs,lnaallée du Loing... Al'éuocntion de ces sites,l'esprit tst plus enclin à songer à I'histoire de France ou à ln promennde dominicale qu'à !'nrchéologie ferrouiaire. Et, pourtnnt il n'y a là nucune incompatibilité, bien ntr t'ttntrnire, cnr le sous-sol de la région est pnrticttlièrernent riche en silice et ces ,, snbles de Fontnincblenu ,,\trtist1nc tel cst lerr nctftr, recherchés jusryinu-tlelà de ttos t'rontières en rnisttn dc ltur finesse et de leur purcté, ont donné nnissttnce à t
l' intmen ses cnrr ières.
Al'époqtte du trnanil àla pioche et à la pelle,l'éunurntittn tuttgonnets poussés par les hrtrnmes ou tirés pnr les chettLtttx. C'étnit
sc
fnisait dans
des
déjà le chemin de fer...
Puis les cheuntrx-unpeur ont Ttris le relais; Its petites locomotiues, tout t'ssont'flées, se mirent à tirer cnhin-cnhn , nu rythrne de ln Frnnce d'nutrefois, leur cltargement de snble blanc à trauers bois et champs pour nller le confier aux wogot'ts tltr grand chemin de fcr ou nux péniches du cnnal du Loing t1tLi, à leur tour, au r.rythrne encore plus lent tlu pns tles rrulets l'emportniertt uers les fonderies ou les
utrreries lointnines. petits trtrtillards, trctp tôt disparus, ont rnté letLr reconaersion e n trains Iotristiques quine mnnquerait pas tle se faire aujourd'hui. Le mstériel fut ferraillé ort tlispersé et les uoies déposées. L'histoire de ces petits tacots indttstriels à uoie itroite est bien sûr moins t'amilière que celle de leurs frères des lignes secondaires, rttruerts atL trat'ic des uoyageurs, dont les ltetites gares nnimées et les uoitures
Tous
ces
Iton t\é.es les jours de marché étaient
indissolublement liées à la uie
de ln Frnnce
rurnle
tlcs nnnées passées.
Et pourtant leur souuertir reste présent à tous ceux quiles ont corutus, teinté ,lt' ln ryntpnthie indéniable que l'on porte bien sauuent à toute chose dispnrtte... Voilà comment Ttettt,trrt rctmîf rc lcs Trtf its tortillnrds, tel le tacrtt de ln snblière tlt Bonrron, deue ntt < l-ncttt des Lncs > , pnrti à ln reconquête de la ligne dispnrue. ('t'st en uoulnnt raconter cette renaissance que s'imposc nnturellenrcnt I'idée de
rlrrttnte r aur
soLtrces et de racrtnter
l'histttire durtrni tacot de ln snblière qttirouln
Mnis cttttttttt'ttt ttc ptts ctldcr nlors à ln tantntiott tlt rrtrnct,r ltt -t,it'Llcs nutrcs ligttts, si nttnchnntcs cllcs nttssi , qrri dcsscrunicnf lcs snblièras tlc ltt régittrr, ut pnrliculicr ccllcs da l'nnt:iutnc C.1.S.N. dont lc sorrcenir cst L'ncor( si prttchc, trtttis nttssi les nutrcs, rnoitts cotlnttes, chncuttc auac sotr tnttféricl cttrnctéristit1Ltc.
Avant-Propos
Lcs pltts 1tL:titcs rastttit'rtt :itristntnièrcs tlt, lctrr trttunil t,rr ctu't'iùrc tnnLlis Lltrc !Æ
nutrcs conttergeniattt tttujours acrs Netnours ()u sn prttrinittt Ttottr rcjoindrc nnturalluncnt lc chL:mirt tlc t'cr orr ln uoic tl'cnLt. t'e r lttcttt.rx, à l'L:ttuirorurcntr:nt ptrioilé,4it| , f trrcnt Ttttnni lcs 'lcrttiars surttiannfs t'n rttgiou Ttnrisicttttc. Ctltttttc Ttnrtttttt,lt,s nutrt:s pnrtnuèrt:nf
L'objet de ce liure étant purernent t'errouiaire, nous n'étutlierons de façon Les lignes importantes par leur longueur,Ieurs installations ou leur r trr ! lt'icl rou n t t I
tlL;tnillée que r
lticn rtitcle nêmc sort t:t lcur tlis1tnrititttt rtrnrqrrtt .1u rnil .
!n
t'itt L|'tnrt, t;TtLtqrta tlntrs l'histoirc
I
.
Dans un premier tentps, essentiel, nous éuoquerons les lignes à trncfion
Cas Ttctits chctnirts dc
rrtL;cnnique,lcs plus longues, qui clesseruni.ent les principales cnrrières de la région r'l noLts dirons quelques mots sur les plus courtes restant cnntonnées à leurs r'tt
rrières.
Dans tLn secontl tcmps, nous pnrlcrons plrn strccirrctttnent des |ignes ltortnntes cxltloitées en trsction nnirnsle. Ent'in, les petites cnrrières tte disposnnt que d'hrctnllnfions très rnodestes, r L;tl uites à quelques dizaincs ou ce ntaines de mètres tle uoie tl'un intérêt , ferrouiairc Iitttité ne seront qu'éaot1uées. i r rr
L'nutettr tient à tûnoigncr su reconnnissnnce à toutes les pcrsonnes qui lui ont lt(rtnis de rnencr à bicn la rédactiort et I'illustration de ce li-ore (rechcrchc d'nrchiues, ,l'illustrntions, prêt tlc Tthotographies ou de documents anciens, souuenirs lrrslnnels...) Qtte soient particulièrentcnt remerciés :
MM. Ansermet, Bailly, Bttzirt,
,
Boucheny, Carolus, Cecchelero, {'ltrtmbon, Cointlre, Dornin, Douonne, Dutt'tn, Froment, Genttl, Gint, Gutlott, Mtttc Hummel , MM. Lepers, Léuêque, Mnrchal, Mengès, Mouchet, Mourot, Mtrra Paupnrdin, MM. Picnult, Prndnyrol, Roynette, Vnssoille. Les reaues
:
Beine
Voie Étroite
Ln Vie du rnil Lcs sssociations :
APPEVA
AMTP AECFM La société du'Tramzuay touristique tle Saint-Trojan
L'Association des Amis de Bourron-Marlotte, Snns ot.tblier notre éditeur et son équipe.
.llt.tiltrit ntontée sLlr traverses cn bois irtapfes itux or t'sl icls uttxclucls elle était naturèllcmcnt clesf inéc'
Llsllgc-s Lt-qricoles'
l'lliniers ou
|.t. ,, 1tttt.It,tu.[)ct'rrut.ill( >, lui, était tout en fer (pLris en acier). Les rails étaient r'trs ll'x Iravcrses. réalisant un cnscn-rble inilcifonrtablc et pollrtant assez léger' (nous rorrr ôtl'c trausportable par clcux ou qultre hclmmcs sclon le type de voic voie cle coupons Les Iorrrrcl1rrrs c1r-rclqucs déiails pratticlucs en lin clc cllapitre). rvlricrrI utte longtteur stanclarcl cle -5 rrl, clroils c'ru courbcs, avec également clcs
;t.qnrcltts clisponiblcs clc 2,50 tn ct 1,25 rll. ll existait une très grande gamlllc l'lrcccssoires cie voic (aiguillagcs, plaqr,res tourllantes, passagcs l'l niveau, clérailr'urs bl.cvet DccaLrvillc), clont la longueur corrcspondait parliriterrlent tlvcc lcs ;t'r'lirlrrs de voics, pcnlctl:rnt ainsi rtn asse mblagc facile, rapic'lc et sûr'' en particulier liicc à lrt fanteuse <<.ittnttirtrt ln'bridc > clui clistir-rgtrait le ntatéricl Dccauvillc dc glllllme ittrpressiot-l0rrs lcs aulrcs syslèntes cle l'ép0e1r.rc. Dcs loconlotives L'I ullc écltrfetl]crtts habi cles Erl clehors cle wagolncts étaient bicn sûr clisponiblcs. 'rrrtc un rrcls cle 0.r10,0.50 ct 0,60 nl, Dccauville pouvail altssi fabricluer'à la clet'nitnde pourtant .ltoix cot.tsiclér';rblc clc vt'rics (y cornpris drr trétritprc c1u'il r-r'appr'éciilit cnjorrant sur les cotcs (ct lc poids) clcs rails, le typc dc
lrrs Purliculièrcrncnt)
Ir':rvclscs" Ieur not'tlbrc. ctc"
propriété familiale, pour sauver la récolte de bettcraves (9 000 tonnes...) de I'automne 1875, si humicle quc les chcvarux et les lombereilux ne pouvaicnt pér-rétrer clans les champs. Ceci est en partie inexact car la première voie Decauvillc fut cn lirit créée e1 186-5 clans lcs carrières cle rneulièrc clu plateau d'Evry. D'ttne longucur rle 3 krn elle achernirtait la picrre jusqu'à la Scine avec I'aicle d'un < plun incliné Dt,r'out'ille >, systènte à câbles par lequel les wagons ple ins font rcrlontcr les wagons viclcs avant le transborclernent sur les péniches pollr ga-einer la capitale ir l'époclLre clc la constr-Llction cles lortifications. Fuit troublant:c'était Llnc voic métrique... le jour cluc clix ans plus tard. Ce l-a prcmièrc << t'oir' étroitc > Decauville ne ",it créé par Plrrl Dccauville. écitrternent, u > Son des bctteravcs... truuf t'ugc fut cellc ch hâtc. était firite c1c rails la à prototype. établie était cle 0.40 m et ccme pctite voic cn fèrs carrés, rivés aux lrilverscs plates, égalcmcnl en 1èr. Lu comrncrcialisation qui cn clécoula aclopta bicn enlcncllt utrc lbnrlc cle rail plus cllssiclue. Plus tarcl, l'écll'tclreut dc 0,50 tn vint s'a.iottter', principalenlcnt sor.rs I'in-rpulsion clc I'arniéc. tr'ès satisfiritc cle sa voie clc 106 km établie cn cet écartcment lors dc la gr-rerrc tlr-r Tr-rrkcstan. (Blle sc lallicra cnsuite aLr 0,60 nl tlont toute satisfuctign lui I'nt clonnée krrs clc la gucrre clc 1-unisic). Nous reparle|clt'ts plr,rs loin cle l'ir-rfluence rnilitailc sur la voie étroite.
Le prcmier réscau avcc locornotive s avait été installé cn .janvier 1880 à la C,iuadelor-rpe (écarternent 0,50 nt). D'autres lLri sr-rccéclèr'ent très vite err 0.-50,0.60 ou 0.7,5 nr ( l88l por-rr le résciiu à voie de 0,60, toujouls avec locol]lotives)'
Cct écartcurent cle 0.60 rn rnarquait urrc étapc pour la voie portative. En efÏèt. rrprès avoir visité le < Irtstinirtlq Ruilw'ttv > au pitys de Galles en 1876, Decauville rucclr-rit la cerlitucle c1uc, cians lc cadre cle la voie étroite, la voie portalivc la plus ruptc ir assurcr la majorité des tritnsports ( industrie ls, ugricoles, militaire s ou nliniers) c'tait la voic de 2 piecls anglais (0,61 tn). Adepte inconclitionnel du système métr-ique, Decauville opta pour 0,60 m et I'essaya, dit-on. tout d'abord dans sa carrière tl'Evry en remplacement de la prernièrc voie métrique de ltl65.
I-a ric le r,oic l)ctetrvillc: pctit r]il Vignolc (.ici:i,5,kg.:Lr'r trlùlr-e (Ctil l: l't1x'rs) tflrvel.scs cn:lclcr cnrlxrtrti. r'oic rir'['c ltvc'c' jotrc'tiol't hvlrr-itlc 1 -lr.':tgc
t1'Pi<1rrc
).
Lc plus pctit rail mesurait 4 crn de hauteur. De type vignole , il était la réduction rniniature des rails classiques tnais pouvait néanrnoins supporter une charge de I (XX) kg par cssieu en voie fixe ! et encore -500 kg si la voie reposait sur sol ilrégr"r
lier...
Nombreux sont ceux qui pensent que la première voie Decauville a été ,.^nqrrrrire en rônre hâfe arrx ateliers de la distillerie de la fèrme de Petit-Bourg,
voie étroite portative rnilitafut
La voie étroite intéressa très tôt I'administration rnilitaire qui voyait en elle un nroyen pratique et rapide d'assurer ses transports de matériel sur courtes distanccs rlc prélércnce. La fiabilité de la voie ofTrait toutcs possibilités y compris le transport rl'af-tûts de canons. Nous avons vu que I'intérêt initial se porta sur la voie de 0,50 m rvant d'opter ensuite pour la voie de 0,60 m, plus stable.
A I'originc d'innovations importantes, le capitaine Péchot contribua cl'unc part :r l'élaboration des fameuses locornotives i\ vapeur Péchot-Bourdon mais zlussi à l:r rlise 3u point cl'un type particulier de travcrses (métalliques, bien sûr) oir chaque .'lc ,''lrnir éfrif rrronrlie eÎ fèrmée att
l3
Attentior-r, nc pas la confbndre avec la voie allemande << Fcldbahn > utilisée rlc I'autrc côté du front, récupéréc elle aussi en grandc quantité après le conflit, ;rirrsi clue les locclmotives qui circulaient dessus. I-a voie allemande était très inspirée de la voie Decauville et parfàitement mise point rru durant les gucrrcs colonialcs d'Afriquc. Ellc était plus lourcle qrre la voie I'ricl-rol-Decauvillc ct six hommcs étaicnt néccsslilcs poul transporter un segment rlt'5 m, contre quatre pour le système Tiançais, le rail pesant l2 kg au mètrc. Lcs trtvcrses étaient plus serrées et Ieurs extrérlités étaient fèrrnées, comme lc Péchot, rrr:ris linéaires et non arrondies tundis que les rails étaient fixés par vis et crapauds (
l Ilorr rivéS.
Quelques détails techniques sur les voies Decauville 'l'outcs étaicnt construitcs sur lc principc clu < tout acict'> ef selon le poicls de
2 -l,oc'onrotilt'020'1 . [,t'tt,tlc,s ltlrrs i:élèllcs l()c()llt()tivcs-t('n(]('r ((,'oll. l:. t.el?ri. tlilcs . 1)'r,qrii.r
l.r
voic (firnction du choix
t\t,. nti-pot'lctlit,t, marteau-pilon (procéclé nouveaLl à cctte époclue). Telle était la voie Péchot-Decauville, plus stable, qui répondtrit par ailleurs irux l'nôrnes critères généraux que la voic pol'tative norrnale.
cltr rtril et de
l'écartement) on parlait de voie - l)!,t'lLitit'L' "
>r.
l-5
| - l-a vgie < portatirc > était de faible
écarternent (0.40, 0,-50, 0,60 rn) ct rrrrrrrlt'c en rails allant de ,4,,5 à1 kg au mètre (on pouvait ccpcndant acquérir ce rr trt' tlc voic avec dcs rails pcsant.jusqLr'à 9,-5 kg ct mômc l2 kg...).
tlrr élément cle -5 m, d'un poids moyen de
-5t)
à 90 kg/rn pouvait ainsi ôtrc
,,,.rrrrtuvfé par deux hclmrnes.
' l.a voie << nti-pot'tntilc o était plLrs lourdc, rnontéc cn rails de 9,-5 à l-5 k-e rrr rrri'll.c. E,lle pouvait être utilisée cn traction animalc mais était principalenrent ,l,
,rirrtrc ir la traction mécanique. L'élérnent classique de 5 nr était transportable
l',rr tlrut{re hotnmes.
i
lrn dehors des deux précédentes. Decar.rville hbriqLrait aussi dcs voies flxes 1,,'rrr irrstullations permanentcs, mais d'un type particulier. I t's r.lrils étaient lixés sur dcs traverscs en bois par crampons ou tire-fbnd selon rrr lroirls(r+,5à4-5k-g/m)ousllrdestraversesn-rétalliqr-resspécialespourdesrails ,ll.rrrt jusclr,r'à 45 kg/rn.
I
( 't't i lrour lappeler qLl'une << v'oia Decuuville >) n'est pas obligatoircment la voie 1,,'rt,rlrvr' rrniversellernenl connLle dont nous venons lon-guement dc parler et que
3 -l,oconxrtive 030 l'. Line cles plrrs ci.lèltr-es lt>r'onrotivcs tcnclcr' clttes " Prr.r,qr?.s,
((loll. I:. L(pet's)
Elle fut particulièrement utilisée durant la Grande Guerre et contribua assllré-nent à la victoire. Quantité de voies furent récupérées après le conf-lit dont on
.oujours ça et là de nombreux exemplaires.
voit
lr rr,tolirilé de Decauville conduil encore bien souvent à donner son nom !, rrrl)1 )r'te ilLrellevoicétroitc.éventuellcmenttoutàfaitclassique(surtraversesen r,,,r r't tire lbrrd) même si les rails n'ont jamais été fabriqués par Decauville...
à
ks
traver:ses:
Quelques mots sur le sable
Lcs traverses métalliques cxistaient poLlr tout écartemeht cle voie de 0,110 à 0.7-5 m.
La couche des << sables de Fontainebleau >> dont l'épaisseur peut atteindre 70 m r'r certains endroits provient de la première partie de l'ère tertiaire, le nummulitique, lui-même divisé en éocène puis oligocène.
Orr crr distinr:ulrit quutrc typcs tCliché
n' 4. de lluut en bil\)
:
I : traverse en acier embouti avec nervurc ccntrale permettanl un bourragc dcs-
C'est au cours de I'oligocène qlle se sonf déposés ces sables formant la presque totalité de l'étage stampien, lorsque I'océan envahit une dernière fois la totalité rlu bassin parisien.
tiné à accroîtrc la stabilité.
2 et variante : s'ajouta ensr-rite la travcrse << tlébrtrtlunlc > cn ncicr clont la fonne perrnettait d'accroître la stabilité
Fréquemment surmontés d'une couche de grès qui en dérive, ils apparaissent à certains endroits, en particulier dans la région de Fontainebleau, à Ia suite des pl-rénomènes de bascule et d'érosion ultérieurs à leur formation.
longitr-rclinalc.
3 : Traverse
systèrre
Leur exploitation est très ancienne et assura longtemps une certaine richesse firit place à un vaste complexe industriel l'ut créée au début du XVIII' siècle). L'extraction, d'abord rudimentaire, a été remplacée de nos jours par une ruécanisation développée et obéit à des critères physiques et chimiques précis.
Péchrû >> en acicr, f'enlée au marleau-pilon donnant Lrrrc bonne assise lransversalc ct lon-{itudinale. Mises au point pour lc ministère des Anrées, ccs tlaverses étaienl cepenclar-rt livrables aux particuliers.
4 : Traverse
<<
<,.
à la région (la verrerie de Bagneaux qui a
Les sables industriels, très fins, sont afïectés à trois types d'utilisation. En tout plemier lieu vient I'industrie du verre, non seulement en France mais aussi dans rlc nombreux pays étrangers. Les exportations actuelles se font principalement en tlirection de I'ltalie, I'Espagne, I'Allemagne. Avant la Grande Guerue. on exportait rnême vers le Japon et, entre les deux guerres, la grande majorité partait pour
cattrtclé(' > pour une
assisc cncore nreilleure.
I-es systèmes de
fixation
4 jl'r-uvcrscs l)ec:tur"iilt
rail-traverse: a) Fixation par rivetage
:
des
licure. <<
porteur Decaut'ille
>>,
le plus rigide, le plus célèbre.
Les cluatre types dc traverses étaient c'lisponibles
rail de 4,.5 à 7 kg/m ; rail de 4,5 à 15 kg/m ; rail de 4,5 à 9,-5 kg/m ; rail de 7 à l-5 kg/m.
b) Fixation par boulonnage, moins rigide, moins fiéquent. Ce n'était plus le vltri porteur Decauville par crapauds ct boulons (voie type C avec traverses 2 ou 3) ; par plaqucttes rivées et crapauds boulonnés (voie type B avec traverses |ype2 ou 3). c) Voies autocalables sans aucun boulonnage (type D) d'une stabilité limitée. :
Vient ensuite I'usage en fonderie où le sable est utilisé à la confection
rrroules et finalement I'emploi en travaux publics pour les sables de qualité infé-
C'éttrit le cas du véritable
Type l, pour Type 2, pour Type 3, pour Type 4, pour
I'Angleterre.
Après déblaiement des couches de terres superficielles, ou de grès, parfois très t:paisses, le sable est exploité par paliers selon sa qualité. La différenciation, rrLrtrefois appréciée << à vue d'æil >> se fait maintenant par analyse chimique et s;lcctrométrique.
La composition chimique importe le plus en vemerie où l'on recherche une tpralité toujours meilleure. L'oxyde de fer est I'ennemi. On n'en tolère pas plus tlc 0,06 o/o (0,01à 0,02 o/o pour les vitrages et pratiquement0 Vo pour le cristal).
Il teinte le verre, ce qui en général n'est pas du tout souhaité. La taille des rlnrins importe également car pour fondre vite, donc économiquement, il faut des r'.r.uins fins. De plus les gros grains fondent mal et donnent un aspect de bulle qui lrrrgilise le verre. Pour la fbnderie on s'attache à la granulométrie et à la cristallométrie. Pour rl('s râisrrns fechniarres nrri corlenf drr cadre rle ce href âner.r il farrt qavoir
tl
simplcmen{ quc pour une bonne qualité de surtàce des pièces coulées, le sable formant les moulesrloit nvoir des grains de tailles clifférentes (3 au minimum) afirr cle mieux s'adapter aux écarts dc température. Cette qualité est encore améliorée par la présepce de cristaux. Expédié autrefbis tel qu'il sortait de la carrière, le sable peut maintenant être lavé et séché à la demande dans de vastes installations telles qu'il en existe à Bourron ct Nemours (Saint-Pierre-les-Nemours)' Il quitte alors les usines en wagons étanches. Le reste est emporté en wagons découverts ou paf catniolls' grès tendre qui Quant aux grès, il en existe deux catégories. Tout d'abord, le était utilisé pour le sciage jusque peu après la seconde guerre et surtout le grès et mainclr-rr, ernployé autrelois à la fabrication des pavés (les << pavés du Rol'>>) de silicir"un. carbure tenant utilisé par I'industrie i\ la préparation du
..:tlU:i:i.:::1i:::lt:::i:::l:::::,:.
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rt: :i.,,lX
FONTAINEBLEAU
Première partie
Montigny
v
ill iers s/'s Grez
Les voies ferrées anciennes
MonCourt
Larchant
Bon nevau
lt
Orm
/ Poligny
4Km l)lan 1. Plan gi'nér'el cles voies férr'ées.
Les premiers rails
A.
(Montigny-sur-Loing) On pourrait penser que la première apparition du rail dans notre région remonte à I'ouverture de la ligne du Bourbonnais. Erreur, car si la ligne Moret-Montargis fut mise en service en 1860, c'est en 1837 que fut construit << Le chemin de fer du
Long Rocher ou canal du Loing
>>'
Tracé sur les communes de Montigny-sur-Loing et d'Episy, il était bien sûr sans comparaison possible avec la grande ligne à venir mais c'était tout de même un chemin de fer au sens propre du terme. L'histoire remonte à I'arrivée en France du général Kosciuszko' héros de f indépendance de la Pologne, qui s'installa au domaine de Berville à La Genevraye et se consacra à la vie rurale. I1 était accompagné d'un ami suisse, Zeltner qui obtint le 20 mars 1830 une concession de 66 hectares pour I'exploitation de sable et de grès at << Long Ror:her >, lieu-dit situé près de la route D 1'lB de Fonlainebleau à Sorques. << ..... Pour fac'iliter le transpoll des puvés, il fit établir par l'ingénieur Hageou un petît r:ltemin tlefer sur lo pente du rocher et passant à travers la plaine cle Sot.ques, afin de r:oncluire les mat'chanclises.iusqu'au canal du Loing oti elles clet'aient être embarquées et dépenso des somntes considérables pout'r'e trat'oil... > (C. Colinet - Journal I'Abeille cle Frtntoinebleau2l juin 1895). De son côté. le docteur Dalmont écrit en 1923 dans le bulletin de I'Association des naturalistes de Ia vallée du Loing :
procluits étoient amenés au canal lotéral du Loing au mo)-en d'un chemin cte.fer... t'e t.hemir.r cle.f et'funic:ulaire ot,ait sa forge à la ntaison qui sert actuellement cle tuerie aur bour:hers Rousseau, dits Petit-Jean'
<
Les
Rousseau père, né en IB13 et qui ocr:upa à l'âge de sir ons cette moison,nt'a cléc:rit les caisses tle pat,és suspendues à une r:haîne réflér'hie sw' une poulie et glissant sur un rait firé dans le par'oge de la route. Le train plein en descente
remontait por conlrepoicls le train t'icle. > Il est donc question d'un seul rail (?) et de << c:aisse suspendue > (?). Il semble cependant qu'un dessin deZeltner qui représente I'ancienne chapelle de Kosciuszko (antérieurement au monument) en 1834 montre vaguement deux rails passant à proximité. Ceci semble plus logique et plus probable... c'était I'ancêtre du << plan
incliné
>.
Pour intéressant qu'il fut, ce chemin de fer ne connut pas un grand succès puisque C. Colinet poursuit :
23
o .... A bout de moyens, ne tt'ouvont pas cle débouchés, il laissa (Zeltner) accLtmuler les annuités dues à la liste civile et Jinil por céder son enïreprise à une sr tt' i I
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.i u n rtt i.s.
Un.jugemenr du n'ibunal du I9 juin lB50 déclara le bctil t'ésolu, et I'Etat ltosscssiort das meubles el imnteubles cl de tous les accessctires...
prit
>>
La photographie que nous publions montre une installation dont le principe semble tout à fait identique. (ll s'agit du chemin cle fcr dcs mines cle Bert, canton du Donjon, Allier).
Il
reste tout de même I'incert.itude de savoir si la voie a bien été construitc jusqu'au canal car dans une lettre datant de 1839, le préfet dc Seir-re-et-Marne écrit à propos de la rnanifestation annuelle au monument de Kosciuszko clé.jà par deux
fbis interdite
:
5 - ' Lc chettrirt rlc.lirti ltitall<:" tlc Nlor-rtignl'. I)cssin clc lf'i:iJ
clcs
nrint's clc llerl (Allicr'), scrtrlrlulrlc:l cc'lui ((loli. NI"'' F:rrnit';r )
,, lc chcmin de.fer du Long Rocher au tanal du Loing clui st'(()nstt'ttisit cn l8-17 poLn'ttir scrt'ir tle pt'ére-rre ou clc motif'à une ftte d'inauguration s'il ayrtit étl ut lrcr,é ntuis au.jout'cl'hui que pctrtie clc cc chemin clc.fcr a été rcnyet'séc put lcs tléborrlentcnls clu Loing, quc l'érurlc de ce r:hcntin est recotlnue muut'oisc el le trucé tlé/'ectucttr, il t a plutôt lieu tlc gémir sur unc opérufion oussi inscnséc que dc tlonser sur (es ruils-v,ays inachcyés... >>
Ainsi s'acheva bien vite I'histoire de ce petit chemin de fèr, au derneurant fbrt intéressant e1 H. Dalmon poursuit, toujours en 1923 :
....<< utlc t'oie tle 0,10 m amène non loin dcs ruinas dc lu chupelle clc Ko.sciuszko lcs w,agonnets De cuuville au chorgcntcnl des lombereau,u sur le chentin tlc Fon-
laineblcctu...
>>
On sait que cette ligne exista jusque vers I 925. La carrière appartenait alors Mme vve courcault (qui possédait également des exploitations à poligny et Larchant, au lieu-dit < Le Chapitre >>).
à à
Il ne reste rien du quai de chargement des tombereaux mais on distingue tou.jours lrarlaitement la plate-forme de Ia voie qui s'appelle << rout( cles car.rières > sur une partie de son trajet. on y rencontre un pont en maçonnerie < le ponl cle la C'ut,ulière >, dont seuls subsistcnt les culées. Les chevaux qui assuraient le transport entre la station cle Sorques et le canal étaient au nombre de trois et venaient de Moret.
B. Lignes à traction mécanique L. Lignes principales à longues
distances
Ligne de Bourron-Marlotte à Moncourt-Fromonville (de la sablière de Bourron au canal du Loing à Moncourt) 1"
-
Société des sablières de Bourron Pa
r is -
Nevers
Comme son nom I'indique, I'activité essentielle de la Société des sablières de llourron a toujours été I'extraction du sable mais dans un deuxième temps s'est tisalement adiointe une seconde exploitation, celle d'une ballastière sur la comrnune tlc Grez-sur-Loing, où étaient extraits cailloux, graviers et sables de moindre ,;tralité. De ce fait, I'activité fèrroviaire a donc été scindée en deux types de circulation rlil'lérents, emprllnternt toutefbis un tronçon comilllln de la même ligne.
Les fondateurs
les Sôixante
Lo
après
das sablière.r > fut otïiciellement formée le 3 I octobre l9 I I années de travaux préparatoires et ses statuts furent publiés le 1 6 décembre lrlrrsicurs u
l()ll
GREZ sur.'LOING
Loi
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ballas'
:[ffi
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n,
r'i'
Sctc iété
(voir journal I'Abeille de Fontninebleuu du
2l
décembre). Le principal
Ionclateur était M. le comte de Montesquiou, propriétaire des terres et du château
,le Bourron. M. Hervier, ingénieur des Arts et Métiers, vint prendre la direction de la sablière ,lr's.janvier 1912. Grâce à un ami commun, il fit rapidement la connaissance de
W-a
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MONCOURT-
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FROMONVILLE
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cle Saint-Eloi
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rvlrnt guel're. Le photogrephie est
pti:c tlri.rnt lc pign,,n tlr l':tttr irn:tlclict.;rr.rrtl
llr r',)nsllr r(Li(,rt,lcr li:rng:rls. Att centre se trouvc Nl. Motrchet et:r sr s:luche. cn clicllebe. M. L:rï<]. soér'i:rliste
21
Historique de la ligne La ligne était à voie unique et adoptait l'écartement de 0,60 m. Les rails étaient fixés par tire-fond sur des traverses en bois.
7 - Iurege clcs unnées 1930. Llrre " I) Ir tl , trr\/crse l1 r()Lltc clc Mor-rtigny l\ Cirez ((loll lI Fl'otttcnt) ct rclll()lltc r-ers llt cltrt'ic:re M. Ulysse Mouchet, très compétent en technique f-erroviaire puisqu'il avaittravaillé à la compagnie des chemins cle f'er de I'Est, au service des locomotives, puis ef1ectué son service militaire dans le Génie où il avait complété ses connaissînces.
Tous deux s'entendirent tout de suite au mieux pour le développement de I'entreprise. M. Mouchet assllra le piquetage de la voie puis' les travaux terminés, prit le contrôle du matériel et des expéditions. Après la guerre, c'est eussi luiqui Il se chargea de I'acquisition des nouvelles locomotives devenues indispensables. jusqu'alors le chantier qui dirigeait cessa ses activités en 1933. Son fils, Robert, de la ballastière lui succécla dans ses fonctions jusqu'à sa retraite en 1978' De son côté, M. Hervier prit pour adjoint vers 1935 M. Hamaide, également ingénieur qui lui succéda par la suite à la direction cle I'exploitation.
9 - [tn loc
27/1/1963.
Iirzin)
A la sablière même, et particulièrement en zones de terrassement, existaient t'n plus les inévitables éléments de voie Decauville, si pratiques, mais paradoxalermeilt peu appréciés ici. On leur reprochait leur instabilité sur terrain meuble en rrtison de leur faible poids et leur manque de rigidité au niveau des raccordements. lls nécessitaient des calages fréquents qui n'empêchaient néanmoins pas bon rtombre de déraillements. Etaient également utilisés avec les mêmes inconvénients tlcs coupons de voie allemande plus ou moins similaires dont nous avons parlé 1rr'écédemment.
L'implantation de la voie commença au début de I'année r912. partie de la rlrrière, elle descendit en ligne droite à travers la forêt sur une plate-forme assez t'tloite qui a fait place de nos jours à une large rouge. Au sortir des bois, elle coupa l;t route de Bourron à Villiers en août 1912 et longea I'atelier-dépôt dont la plupart ,lcs bâtiments sont encore debout actuellement et que nous décrivons plus loin. (
En septembre-octobre 1912, le pont fut construit au-dessus des voies p.L.M. RN 7 dit < pont impérial >>.
.r ;rroximité du pont routier de la
Ainsi le tacot arriva en bordure de la grande route où fut établi dès le début ,l(' l9l3 le premier point d'expédition du sable. l)(lil l':tin n lt i:tttt:lis ll.lnil)(,llr tlt' r.tltlt'. ll '1, rlrli,,rr' rl,' l.i"ilrr'')n ('n \rl('tl illr-rst|t'r'lc
La ligne se tenninait en cul-de-sac sur un talus qui permettait de vider direct.ulcIrt les wagonnets dans les tombereaux à chevaux. A l'époque, la locomotive rrc lirait que trois wagonnets à chaque vovage.
29
La gare P.L.M. n'étnit pas la seule destination du sable; il fallait aussi le ('onduire au canal. Le transport f'luvial était plus lcnt mais bien moins onéreux. l-cs travaux se poursuivirent donc ; la ligne lraversa la route de Bourron à Grez où peu après lut installéc plus tard en rerison du tralic croissant, unc r< demi-lune > rl'évitemenf. Elle s'inclina cn direction du Loing à travers la plainc dite des ,, Soi.rantc >. A I'approche cle la route de Grez i\ Montigny existait une déclivité irssez lbrte que la voie lianchissait en tranchée. Par ailler"rrs, la visibilité était mauvaise si bien quc lc tracé de la ligne fut rrrodil-ié peu uprès et déporté un pcu plr-rs t\ ['est. Toujolrrs en tranchée, la pcntc titait ccpcndant un peu moins raide" Si les voyages de retour étaicnt parlois poussifs, lcs passetgcs en descente allaient bon train et on ne conrptait pas les déraillerrrents... l)cs talr.rs fàisaient suite, toujours bicn visibles. L'initial sert de lenninus actuel au
. 'fur.'ol cles Locs
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>>.
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10 - l.t' locotnctc'ru'. tlilllrltl " n 6 rrrrronlt' lr ncts Vi(l('s t't longc ]t'cl['grôt.
ll c;rrlii'rc' ullt' rlrnr clt ,,r':rgon ((]Oll. l). l\lourot).
par.iour. l-es tomberei:rux crnnrena.ient le sable ir la gare P.L.M. de Bourron et parfbis i\ Moncourt, au canal. clistanl de 3.-5 krn. Cette su'étion dc lransport par tonrbereaux étail fi)rt _qônantc si bicrr qu'en mai I 913 la lignc fut prolongée, traversa i\ niveau la RN 7 bicn pcu fr'éc1ucr"rtée et se clirigea ensuitc, cu zonr: cullivée, en ilircction clc la garc clc Bclulron où pouvail avoir licLr un transfèrt bcaucoup plns ftrcile. Les installations ele déclrargerlent 1'urcnt l'réclucrlrncrrl rnodif iées au fil clcs années el nous lcs étuclicrons plus loin.
La ligne passa cnsuite àt travers bois, telle que nous la retrouvons actuellemcr-rt, puis travcrsa le Lcling ir bonne hauteur sur un pont métalliquc soutenu par cles pilastres en lnaçonnelie. Suivait alors une zone urarécilgeuse, tou jours boiséc, que lll voie l-ranchissatit sur cles ponceaux pour arriver au nivcnu cle ce qui devienclra lrlus tard << lu bulluslièrc >>, cluancl la gucrre ;.u'riv;-t. \t()ppilnt nalr-rrellement les 1r'ilvaux.
3l
tr)urantleconl'lit, lasablièreallaif connaître d'autresactivités.En l9l7et surtoLtt r'rr 191u, lcs fbrces alliécs instrllèrent dnns lc n ,qrurrtl pur'( > clu châtcau. ii côté ,Nr'la salrlièr'c (pourquoi là'1...). un lrès vaste corrplcxe de réparation ct d'cntraîrrcrncnt dcs chars. tr,es blindés étaienf anrcnés slrr wasons P.l-.M. gr'âcc à unc voic spécialenrent (lltslrltitc à ccttrr intentiorr, clui parlait clc la glre cles ntarc:ltancliscs, tlavcrsait la , olrr clcs voyageurs. passait au nivcau clLr ca1é ac:tucl puis coupait la RN 7 ct ',Nrliclultit crrsr-rite sur la droite pour franclrir la route clc Viliierrs avant cle pénétrcr ,'ri pleinc lorôt. L
Toute la zone élait fbrt garclée secret militaire oblige
-
ct nous nvons peu de
oltnaisstlt-tccs sur |'organisation de ce camp. On a letrouvé dcs tbsscs ,lt's baraquentcnls et des platc-ttrrmes de voics.
clcr
réparation,
Un réseau Èt écartenrent de 0,60 m, monté cn matériel nrilitail'c. sc-r'vait irux iriinsports à I'intérieur dll camp. On sait clue la voie principale, à écartement norntal, , otrpait cn deux enclroits la ligne de la sablière, Iui occlr.sionnant des clomrnagcs ,hrrtt le lnontant fut sourcc de cclntestations. L'état n'inclemnisa la sablière qu'en l()f I poul Lurc sorrnne cle 27 000 F.
1 - Le plcnrièr'c'rrsinc clc llrvlgc et clc sirclr:rgc clLr slrlrlt'lr [Jorn'r'on. l,lr r'oir :tcti:s t:st sitttée srrl lc'tltltrs. ll clroitc clc lu plrolo. tlnrlts c1u :ru nrilicrL. r-rrrc i lrrnc clc \\';rg()1lltcts chltr-g['s csl rn :rllcnlt sul ulc voic clc glr':rgt,. 1
cl
La paix rétablie, la ligne du tacot reprit sa progression. Nous I'aviorrs laissée .rtt ttivcau de la future ballastièrc. Pér-rétrant ir nouveau en zone boiséc ct humide. lrurchissant urr petit ruisseau < la Clairetlc > qui sépare Grez de Moncourf, clle ,l,iboucha face au canal. Obliquant alors vers la droitc et le lon-{eant sur quelques ,lrz;rines dr: nrèlres elle nhorrlit nrèq drr nonl rnrrfier.^llnrÊ le frit ,-le nnq inrrrc lc
Auparavant le sable était expédié tel qu'il sortait de la carrière. A cette époque lcs locomotives à vapeur ne circulaient plus depuis longtemps. Elles avaient jeté lcurs derniers feux à I'hiver 1958-19-59. Les locotracteurs qui les avaient déjà relayés en carrière avaient accaparé tout
ic scrvice. améliorant coût de revient et efïicacité. Le trafic des cailloux par wirgonnets eu départ de la ballastière allait également ('csser au profit du camiohnage en août-septembre 1969. Le petit train qui emrncnait toujours son sable de Bourron jusqu'au canal acheva Irri aussi ses navettes, Une nouvelle société remplaçait la première :\a << Sot.iété ,l'c,rltloitatktn des sablières de Bout'r'on >>.
Le chcrnin de fèr n'avait pas ses f'aveurs. Une large route fut ouvcrte au niveau tlc I'ancienne plate-fbrmc entre la carrière et la route de Villiers. parcourue par rure noriir de camions.
I)t'ssin l. Le
. "l':r<'ot ckr l:r
S;rbliirrr, :rrrx
lLbor'
llN 7 :'r IJorrlron
Toute la li-ene fut rapidement délèrrée et lcs ateliers loués à une société voisine . Lcs locomotives à vapeur encore conservées furent ferraillées ou vendues. Certains locotracteurs Diesel connurent un sort meilleur sur d'autres réseaux. 33
<< Tacot des Lacs >. C'était en 1919. Plus tard, vers 1930, le quai de déchargement fut déplacé et reporté en arrière, à proximité du débouché de la ligne. Une estacade fït installée, fticilitant grandement le travail. Nous décrirons plus loin ces différentes installations.
Vers 1932 la traversée de la RN 7 commença à devenir dangereuse malgré les précautions et le drapeau rouge... on modifia alors radicalement le tracé de la voie en lui f'aisant décrire une boucle complète. Repassant ainsi sous elle-même, en tranchée, tout près du pont des voies P.L.M. et pouTsuivant en tunnel sous la RN 7, elle déboucha en plein champ et rejoignit peu après son itinéraire habituel.
En 193-5 la ballastière fut établie sur la commune de Grez. Elle exploitait des cailloux, graviers et sables de qualité inférieure. Un de ses principaux clients était le chemin de fèr pour le ballastage des voies. Le reste était utilisé en travaux publics. Les années passèrent, maintenant une activité constante. Vers 1950 le chargement en gare S.N.C.F. de Bourron fut supprimé et reporté près du pont du tacot enjambant la grande ligne sur un embranchement particulier.
L'édifice de transbordement est toujours utilisé de nos jours, dans une faible rlesure, pour du sable tout venant puisque des << saulet'elles >> modemes ont été installées plus loin pour charger le sable lavé et séché. La première usine de séchage frrf nrice en cervice en 1965
l'l:rrr .1. [)lltt-t cle r'oics (trsine cle séchlLgt'. l)ussxgc infér'icur-s<>r-rs le llN 7), cntrée clrr clépot
Infrastnrctures de transfert du sable etbâtiments 1
-
,lt'r,uicnt pouvoir passer dessous. De leur côté, les grilles avaient tendance à l'()ucher trop vite de sorte qu'à I'occasion on était tenté de les retirer...
Infrastructures de déchargement a) aubord de la RN 7
1
(déjà citée au paragraphe précédent)
b) en gare P.L.M. (puis S.N.C.F.) de Bourron (voir plan 4)
:
1'" étape Initialement la voie du << tocot >> arrivait en gare en cul-de-sac, perpendiculairement aux voies du P.L.M. et de I'autre côté de la gare des marchandises. Un jeu de plaques tournantes petmettait aux wagons à charger de traverser un par un les voies principales et de venir se placer sur une voie parallèle à celle du ,< tot'ol >>. Cette dernière, hissée sur un remblai, permettait de vider le sable directement dans les wagons où les hommes le répartissaient régulièrelnent à la pelle. Au bas du talus existait une << denti-lune > permettant les manæuvres.
Air-rsi le sable se déversait si brutalement que les vieux wagons, alors en bois, ,lt' lu S.N.C.F. n'y résistèrent pas.
Le système fut très vite abandonné mais la voie reste toujours en partie visible. Lt' lrcurtoir se trouve au niveau du << r'hemin du lavoit. >>. zl" étape
On revint alors au quai de déchargement de la deuxième étape mais on I'aborda r't) SoltS inverse.
Il n'y eut plus d'autres modifications jusqu'au
(Elle circulait toujours dans le même sens, cheminée en direction de la carrière afin de réduire au maximum le risque de découverte du ciel de foyer). Cette solution de transbordement était satisfaisante pour I'exploitant mais beaucoup moins pour le P.L.M. La manæuvre de ses wagons était longue et posait des problèmes en raison du danger encouru. Ainsi les installations furent-elles modifiées. 2" étape
Le nouveau quai de déchargement devint parallèle aux voies P.L.M. La locomotive refbulait alors son train chargé sur la voie d'évitement puis changeait de côté par la voie parallèle. La rame vide était, comme précédemment, descendue en la poussant sur la voie libre jusqu'à son extrémité.La locomotive hissait le train à décharger à sa place et repartait avec les wagons vides, machine en tête (manæuvre un peu compliquée mais très logique...). 3" étape
Ce pont était à claire-voie de fàçon à pouvoir vider le sable juste au-dessus des wagons mais le tablier était haut, puisque les locomotives de la S.N.C.F.
report du déchargement sur
I t'rrrbranchement particulier que nous avons déjà cité.
A I'arrivée d'un train chargé, la locomotive dételait et venait se placer en queue par la voie parallèle. Les wagons vides de la rame précédente, encore sur le talus étaient alors poussés manuellement (et arrêtés grâce aux fieins) sur la voie restée libre. La locomotive refoulait ensuite sa rame pleine sur le quai de déchargement puis repartait avec la rame vide...
Peu après la dernière guerre or-t voulut innover pour simplifier et accélérer le déchargement. La S.N.C.F. installa donc une longue voie permettant de garer de nombreux wagons. Un pont permeltait au pelit train de la fl'anchir.
se
t'l,rn .i. Tlansport
clr-r seble et lrr lr:rllest en g:rre PLNI-SN.CF ,l, llr>un'
.tir's)
2 - Bàtirnents et infrastructures diverses
c) ernbranchement de desserte de l'usine de séchage et du nouveau quai de transbordement : Comme on le constate, une longue voie permettait d'amener les wagonnets jusqu'à I'usine de séchage tandis qu'une voie drévitement permettait de garer les bennes vides et d'accéder à I'estacade de déchargement.
d) installations de déchargement au cailrral i Dans un premier temps, la voie se terminait en cul-de-sac près du pont routier sur un rernblai d'où le sable était déchargé et s'accumulait en tas volumineux. Repris ensuite à la pelle, il était transporté à bord des péniches, par des tâcherons, dans d'énormes brouettes de 280 à 300 kg. Plus tard, vers 1930, I'embarquement fut déplacé plus loin du pont. Une estacade fut construite permettant de décharger les wagonnets directement dans les péniches. Il existait un portique avec des tre uils qui manrtuvruient quatre goulottes permettilnt
de répartir le sable sur toute la longueur de I'embarcation.
I)llrn 5 Déch:lrge llrcnl clu sltble lttt cltnel. Etltpcs
stLct cssir cs
a) le dépôt: Aux modestes installations primitives se sont ajoutés au fil des années d'autres lriilirnents tandis qu'au contraire, certains ont disparu après la dernière guerre. I lormis les rails déposés, le dépôt est actuellement identique à ce qu'il était durant .;t's clernières années de service, en plus ou moins bon état selon les locaux. Tous les bâtiments sont représntés sur le plan n" 6 et les dessins n" 2,3 et 4. ('cux Qui ont été abattus sont dessinés en pointillés.
- Bât. n" L L'atelier primitif date de 1912. Initialement la voie d'entrée du tli'pôt se détachait de la ligne à I'angle de la route de Villiers et pénétrait dans l'ltelier suivant son grand axe. Cette disposition fut vite abandonnée lorsque I'rrccroissement d'activité du dépôt I'obligea à s'agrandir et à transformer le plan i
lc voies.
L'extrémité sud de I'atelier comportait deux fosses. Il n'y avait ni mur ni portes ,ltr côté des voies d'accès. Le reste en revanche totalement clos et comprenait un r,r.and atelier d'entretien et un magasin de pièces détachées. A proximité se trouvait lrr reserve de charbon dont le chargement s'eftèctuait naturellement à la pelle.
l'lrtn 6. Le clépôt clc lkrtrrlor"r
r) l'éJ>oc1r-re cle se fèrnretr-rre
(Années l9(r0)
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Dcssin n' 2 Vr,rc gér-rérllc clrr clépôt ric l3ourr-r>n lrvunl su fcnnctut'c
l)t'ssirr
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.3. Lc clépôt
''r't oncl:tit cnrt't'tt
).
\'1rl)cril'clc lJor.rn'on (uncicn lrtclicr. ]éser'\'r>il cl ceu ct henger-s rljoutés
39
Lc lon!. clu ntur était situé le réservoir d'eau, monté sur un soutaincmenl cn briqucs, sur lequel rcposait une petite dalle dc béton. La pompe était logée dans un colÏie situé un peu en avant et entraîué par un arbre moteur qui venait cle I'atelier.
- Bât. n'2 Cc bâtiment, disparu en 1948 comprenail le logement de M. Mouchet (chef cies serviccs techniques) et fut triurslbrmé plus tard en bureau, magasin et garage pour une locomotive. Après dcstruction, la voie flt prolongée jr"rsqu'a\ proximité de la route.
f^t i:l'l i
- Bât. n" 3 Cette construction était en fibrociment et datait de l'époque 1911. I y avait là des dépendances du logement d'habitation, un garage à voiture et un magasin de pièces détachées. Sa destruction remonte aux années -50. A proximité se trouve toujours le transfbnnateur. - Bât. n' 4 En bordure de la route on voit encore. bien délabré, le logement du charretier, l'écuric e1 la réserve de loin.
l)( ssill
ll 5 l'cs ltt'tcittts:tlclicrs clc l:r. Illrlllrstièr-c clcvcr-rus clépôt clu..1.:rc.t clcs Llrr.s,. ', I (it-t>trpt élé( tr().gLrllc (:tv:u'tl tlensfirrnrulcLlr). 2 - lltrn-':rLr tt r)llguslir. 3 Ateli('f 4 lléfccteir-c ct 1,rg:tsirr (u'r.i,s I9.ili).
- Bât. n" -5 e1 6 vers rc)2r-22, I'aterier clcvcnant un pcu exig.r, on édifia un hang.r sous lcquel se fit une partic cles réparatioirs. Vinr s'adjoinclre une fbsse cre réparation pour les ca'rions au 'rêmc niveau du pignor-r sud. Un second ha'-r,ar rut construit entre le précécrent et I'ateiier, principalerncnt dans un but t.l 'abri.
- Bât. n" 7 En 1948, les locaux étaicnt clevenus insufl'iserntrs. Or] crr-rstl-uisit donc Ie vaste aterier en pierre qui rcrroup:t lor,tcs les
insl.llatio's dc réparations et c|entretien, y cor-riris wagorrncts
pelles n-récaniques.
- Bât- n" 8 Signalons enfin un petit gilr'age tout locomotive .
et
si'pre pollr une
Les fravaux
d'entretien ne fàisaie't pas apper à clu rnatérier sophistiqLré. Les astuces et le savoir_làire pourvolraient aux besoins. Lors des levagcs, par excmple, on ne clisposait que cl,un cric _ un gros, tout de même qu'on utilisait altemativement d'un côté et de I'au1re en calant à chaque fbis la machinc sur un empilemenr croissant de traverses.
n :i I-c clépôt vlll)elll clc lloulr'on l)clt1lil clLl gllrncl hengur-cl entrcticn prcnrie r' pllrn. le firsse clc r'élxrreliot'r cles r.ultions.
I)cssitl Ar.r
Les locomotives circulaient touj.urs crans re même sens, nous I'avons.it, donc pas besoin de pont, mais quand, pour une raisor-r r.echnique querconque, il fallait cepenclanf en toumer une, on la faisait rouler sur deux plaques de tôle entre resqueiles on avait mis de I'huile el on lirait frrrf qrra^ rr. rra,,ir
4t
l'lun n 7. Inst:rlletions cle llt []rtll:rstic:r'e.
t'l1"t,gr:r
P h ie prist rlê1>u is l:r pl:r te rirlrr rc cle clécher-ge nrent ( )Lrest ( niycu Ll rutrl). Lt r lr.ntrt r(lLlc l r)n \,ri1.111.t.t-trr.r,rltrr lit Irc s,,rr en,,l,r,,.lL.L.\ srr lu ','.ie qui pusse s.trs lc trrir.er p<>r-r-r.cc..cilri,jl.-" ,ir",.ri,,u" .iirrî..1"
-,
],3 ( rr( niln:r( flr
b) les installations de la ballastière
((lliché Il.
:
Elles comprenaient le bâtiment d'entretien du matériel avec les bureaux (dessin n' -5) sur lequel il y a peu de choses à dire sur le plan ferroviaire, les installations essentielles pour le traitement cles matériaux avec trémies, trommels, élévateurs divers (plan n" 7) ainsi qu'un réseau de voies qui desservait I'ensemble.
L'excavateur fbnctionnait à l'électricité et circulait sur une voie de 4 m d'é' cartement. Les godets déversaient le mélange de sable et de cailloux dans une trémie attenante sous laquelle passaient la voie de 0,60 m et les petits wagonnets.
Une fois chargé, le train était conduit sur une voie surélevée, soutenue par des ,rurets en pierre encore visibles en partie. De chaque côté un passage planchéié l)('rmettait de circuler. Le déchargenrcnt se faisait dans une fosse d,envi_ rorr 4 m de profondeur d'où un éléva_
l('rlr montait le mélange jusqu'au trommel >, sorte d'immense tamis , vlindrique percé de trous de divers
,;rlibres.
En ressortaient ainsi triés, succes_ ',rvcment, le sable, les gravillons et les , ;rilloux qui tombaient dans leurs trois trtirnies respectives. Le reste était re_ 1,r is par un concasseur. Sous les tré_ ,,rics passait une voie (au-ilessous du nrvciiu dLr sol) par laquelle les wagonrrt'ls récupéraient les matériaux triés. les locotracteurs pouvaient s'y
,"t'rrls irslger, Ies machines à vapeur étant
rro;l hautes.
l,cs wagonnets remplis étaient , ,rrrduits
à Bourron pour contier leur
, lurrgement au grand chemin de fer ou
12- \'r-tcclcl'cx(lr\':rtt:Llrilutlur,:ril.i\{ûplrunm()teLlr-électt'ic1r.rcilseclépl:rç'lLtL (Cliclré ll. MoLrchct)
M<>Lrclrt:r)
43
Nous avons dit qu'avant d'atteindre lels couches de sables il était nécessaire tl'efÏèctuer un gros travail de déblaiement des terres et des grès superficiels puis tle pratiquer des accès en terrasses. Ce travail, autrelbis ef-fèctué t\ la main, était lbrt pénible, surtout durant les mois d'été. Les terres étaient évacuées dans des ;rctits wagonnets de 7-50 iitres poussés par les hommes ou tirés par les chevaux et cela, encorc après la dernière gucrre. Des wagons beaucoup plus gros appelés << giroles > étaient égalemcnt utilisés tr avaux, comnre clans toutes le s carrières. Leur caisse étzrit en bois et I'axe rle basculagc était décalé. Un seul côté pouvait s'ouvrir en pivotant vers le bas, lbrmant ainsi un plan incliné qui permettarit d'évacuer la terre i\ une plus grandc tlistance et de ne pas cncombrer la plate-fbrme dc la voie. pour ces
longtt'llips - l.t's irlstltlllLtions llléc.rlli!ltlr:s tlc l'r lr'r.ll't:titrc' tlc'pttisl:tcs clcs l'ttot " (\'r'tc cn setls tltt t't'it''LIL S:ll'lgt ,,ur.,,',t lllit lll:rcc',tttr ( ( ll it'llé li. \lor.rc lrc:t) clislr-lt-
15
,,l
)l )i
A Bourron, ccs wagons qui étaient lourds restaient la pluparf du tcmps en carrière et servaient très peu à évacuer le sable. Dans les années cl'après-guerre. tlcs camions G.M.C. assurèrenl une fbrte part du travail de terrassentent.
r\r'tltt .li.'ll.' l'))
4-5
((lliché ll NloLrthct)
les matériaux dans Llne sLilélevéc par dcs murets de laçon à pouvoir décharger conduire dans deux aulres trémies lossc. Un élévateur lcs reprenaiialors pour. les endroit est ,o,-,i lesquelles pouvaient passer les camions. cet placées en hauteur "t par un des lacs' rnaintenant recouvert
c) I'usine de séchage du sable
:
déjà parlé' sans grand intérôt fêrroviaire, nous en avons
3
- L'exploitation de la ligne :
Nousvenonscleparlerdelaballastière,revenonsausujetprincipal,lasablière
17 - Lt selrlierre clc [Jrlr-rlron clens les ennécs 1930.'I'r'll'lil cle cléblei. l]cnnes I)eclLrn,illc tirées per un clrcvll. (C<>ll. Société cl'Erploitetion cles Seirlièrcs cle Iixrlron)
Quant au sable, lui ar.rssi chargé très longtemps à la pelle, il partait en wagonnets rnétalliques Decar-rville de I -500 litres. La sablière en possédait 100 à 120 contre rrrrc trentaine de wagons < girofes >>. La première pelle métallique, une < Rustctn > Diesel, n'aniva qu'en 1930 dans lrr.joie qu'on imagine... Avant elle, on n'arrivait à charger que cinq à six wagonnets lrrrl jour, de 2,-5 t chacun. Les premières locomotives ne pouvaicnt en remorquer ,lrrc trois ou quatre, parfois six lorsqu'on allait seulement à la garc, en descente...
('c n'cst qu'après la première guerre, avec I'arrivée des locomotivcs allemancles It. lylrc 040, clites < D..F.B. >, que les trains passèrent à seize wagonnets, soit 40 orrrrcs dc sable, permettant cle charger cleux wagons P'L'M' de 20 tonnes chtrcun' l.cs trains chargés qui venaient de la ballastière à la gare de Bourron ne .0lrrPOrlaicnt, eux, que dix wâgonnets car la rampe était raide après la traversée Itr l.oing.
petite 020T Decauville mise en scrvice en 1912. D'autres ('7) machines du môme type I'truraient rejointe par la suite ainsiqu'une 030T Decauville égalemenf (voir Clichés 2 et 3). Ces nrachincs circuiaient encorc clans les annécs 1920-2-5. On se souvient aussi d'une << pctitc > Borsig... Nous connitissons en revanche beaucoup mieux
le s
locomotive
s
acquises après
la Grandc Guerre . Elle s évincèrcnt vite les Dccauville moins puissantes et demeurèrent à Bourron jusqu'aux derniers jours cle la vtrpeur.
Très célèbres en Europe, ces machincs méritent unc attention particulière. De lypc 040 tcnder, elles étaicrrt tamilièrement appelés les < brigodcr >) ou aussi les < D.F'-8. >, ce qui signifie << tlcurst'hc F'eltlbuhn > soit < r'hcmins rtc.fcr trc t.cu.rtPogne ullcmunds >. conçues dans un but rnilitairc, elles furent cnrployécs par I'armée ennemie durant totttc la Grande Guerrc pour lcs transporls au niveau dcs I'ronts ct des places fbrtes, éqr-rivalcnt clonc sur le plan rrilitairc, aux < Pér'hotIJourdttn > liançaises. Elles circulaient sur voies entièremcnt rnétalliques, dérnontables, dont nous avons parlé. Plus dc 2 -500 machines dc ce typc I'urent livrées à I'année allcmandc de l9l4 à 1919, produitcs par au rnoins onze constructeurs rlifTérents.
Voici leurs caractéristiqucs essentiellcs provenant n"
cle la revue
<<
Voie Étroitc
,,
J6-l qui leur lut consacrée :
Les Principcrlc.s t'uractérislitlucs sortl lcur très faihte (mpaileLncttt ri gitlc 10,79 m, distuncc otrt'c lcs u,rcs dcs dcu,t' cssiau,r inr(,ricurs) por rdppu'r à l'cml)dtt(mcnt total (2,26 m) ct à la longucur dc la lot'omotit,e (5,13 m ou (t m hor.s
1B -
N,1ôl1c-
licu. rlc1r., 1ut.Liutlt.
l,.r b-tr':rqrtc cltt
cllltntict-et Llll trltill c'lllrrgé
tr,,,ll.S,,rittt.tl Exll,'itetionclcsSltltlie:r-csclcllottltotl) :'il..teir-r. Il y cut au Lotal onze locomotives D.F.B. que nous décrirons plus loin mais cirrq àsix seulement fonctionnaient en même temps. Les autres étaierlt en réparltiou, au lcvage ou môme, vers leur lin, au service des pièces détachées... Les locotracteurs Billard pennirent d'améliorer les marches. Il y en eut six, au total, achetés progressivement. Les deux premiers apparurent en 1948, utilisés cxclusivement en carrière (on rcprochait alors aux escarbilles des loconlotives de polluer le sablc). Avec les nouvelles acquisitions, le trafic par locotractr-urs prit grâce .1" l'n,rlpl.ur. Il clevint possible d'efïectuer des croisements de circulation tamponnerux bretclles d'évitement qui n'empêchèrent cependant pas quelques nr('nl \ \pec[ilculaires... puis un Peu avant la cessation d'activité du petit train, des camions (un Ford
luntytns), Jtar suilc dc l'ut'ticulution Klicn-Lintlnat'rlcs dcu.r cssicur ettrêmes : lcttrs très gt'ands bacs à cau (r à Lharbon, qui s'étcndent clcpuis la por-le clc lu ltoîtc àJumée.jusc1u'ù lu cabint'tlc conduita ;lcut'sNstèntc tl'ulimt'rrtutiort en ettu
la Saviem et deux Berliet) assLlraient accessoirement quelques transports depuis carrière.
4.
- Le matériel moteur et remorqué Le rnatêtiel rnoteur
Peu de renseignements sont connus sur la période précédant la Première Guerre tr.rrre d'archives- On sait seulement que la première locomotive fut une
19 -_Acc'iclcr-rt spcctucul:rirc ur-r flenclrisscnrenl clc lrr Iignc. SNCI.- rl:rr-rs lcs ll nécs 950. L ltt \\':lg( )lltet Pott sscr per- ll loc or r rotivc cl['r-l illlL ct tc tnrlte su l lcs vc>ies. justc-:rr':rnt Ie l)llssrlgc clu llepiilc. lu clrtustroplrc l'trt ér,itéc cle jr-rstcssc p:rl Nl. Nl<>uc'hct. (Cliclré Il. N,l..clltct) It
1
41
,: i,ltrlt0t.é :.jtnt.li0n possible ut,e('das lenrlcrs par devant et p(1t'tlcrrière (avcc cl'aspirtttior't enrrtulé sut' tttT( ltir.trtiltr di't'ccfe /otts t'cu1-r'i), tuyau souple nlares d'ean' ltlii't.c,l)ot,tt'alimetlaliOtl ert ('out's dc t'Oule à ptil'tit'cle ruisscau'r' afin qtre r surbais'sé plutt('he au .\(,/.r.()r/..! (1rtt1c,\es, er("; (.abine relaliy'cmenl \taste, réduit' gttbarit lc itlttiltc tlt,t ottduitc prtissa sa tenir tlebout sons tlill'iculté mulgré etl nontbra relatit'entent fài\"t't'lryt(tntiLtut .fàcite à charger ; ltrbes à .fùmées qui .t'hcilitc les retubu,e'es... t:e (tubes 10-14), t, (-l.j) tttt.tis t],assez grtls clict:mètre It' t ttrttrtnu,qe quotidien. ( ,\ l' r tt.igirrc, la t,henrinée élail surmontée tl' unc ttrieusc boîtc ltore-.flammèches ' sort( tle lanter,r^,t,ttt t!(ntrnréc sLu. lcs ntotlèlas préserr,és à nolt'c éprtclue ; una .(ttt (l'(tér-Ltti()t1 sLtr-tTtonlail la t'ctbint :une t'lot'hc éluil sttsltcndua à l'c'rtéricur', du ntér'cgtit'icn : r t.ôt1,tlt.2it, aya( un( lalièt'g de t:omntantle à portle tlc muin ù Jttmée ou' ltoîte lu clc au-clessus tr(, l(utt('t.n( tle gros diamètrc élail at'r'rttchée >'"' l'trn.it\r't', cntr( lcs tlett-r fenôtrcs ot'alcs o à l'ullcmuntlc peina pl us dc J lrtnncs l,t,,srtttl l0 tonncs t) t,itlc ttu !2,5 lotlttcs att t'hctrgc,sttit t) 70 CV ' al sont frès ugréoblcs I' t,.:..tictr, t'cs ntacltincs onl unc Puissuilt c d' ent'it'tttt t'tttuluitt'' Certains rtrtrtrit,t'éïunt tlttnné lcttr scttrytlcsse tunl à la cltuu.ff'c c1u'ti lu ltt srtyçltttuff'c. ou tottt au ntrtitts dcs tubcs sécheurs tlc
tt,rli'lt'.s uut'aigtl t'aç'u
(tl,(ltl'.
20 - Lotollrotivc . t)FIJ ' tt
5
clcr':tnl lrs:Llclic'rs.:lr.l c()Llrs clrs:rnnccs 1950. ((llic he lt. \lruc'lrc.t)
nt turieust' t ut'ttcléri.sl itluc t'ortcc rnunl !u tlislr'iburirtrt tlt, t,ultt,ut.. En cft?t,le rlgulureur, ù tiroir plan, esr .situé à l'c,rtérieut-, à lu l-tu.sc tlu tlônc, tlu côté dt'oit. Un luba dc.fort tlianèrra t'onduit lo vapeut't1uu.si tlircr.r(mcLtt t,t,r..ç lt, <'llirtdre th'rtit. sans uulre po.ssiltilité tle pet'tc tle t'hut',qe qu'un touclc très lurgc ert rev'anche, le cylinth'e gutrche e.\l ufteinr à lrat,ers un<,.frnçlipq en T, brurtt.hée à 90" sut' le Iube prét'ité, et suit,it, tl'un t'oucle u.ssez ltrusqua .jusrc ù I'cnrt.ée tlu tiroir de cvlindrc. Vttulue par raison tle simplicité, r'etle tlissymétrie tlc I'ulintcntotion pntvoque parlrtis l'impressiort clue lo mnchine trat,aille sur un seu! r'ylinrlre lorsclu'elle est peu t'hargée... Ott cloiî rttttar
tt
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l)l:r'r r-t
E
21
Locortrotive
,,
DI,'ll
,
réfirr-ntéc
(t('t'oupl('ilt(ttt spltlriqut', .sinr( (ilt ('('il[r(
Train de roues d'accouplornelnt
Ktrien"
: I'cntrttîncnt('il1
(,tt t"otolioLt t,,yl a.rsuré
ltttt' dcs burécs.
l,indner
Utt t.léplutctnatt! trnutrl(irt'rlc I'urbr'( (t'cu-\'cl tlcs t'oucs (.\l (l{)tl( ltcrnis put' l'urtitulutittn.rpltériclrtt' :(tl otttt'( urt tlépluL'cntcnl lalét'ol drt nrêntc utscmblt,c.tt (ttrlot'isé ltur dt's,q1i,ssrdlt'.r ittlt't'nc.s : on ttot( lu 1tr'é.rtnca tlc.t dcu,u t't,,s.sot'ïs tlc t
tt1t1tcl. Lc.s dcu,t ('.tJictl-r ( t'(tt.\'at,un{ cl art'ièrc tlt, lu nrcrchin(.t()nl rcliés ytr dcs tatlrcs o A >>,clon[uirrsi tcntlancc t) ôtrc solirkrrisés cn r()tetiol.
tt'irtrrgulairt's. t'n.fbtmc dc
Essiou couplé à.jeu transversal, eystèmo Klien-Lindner.
22 -
l. r'ssictr '.rrtictrlé "
(roir. 1tl:tn crr
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corrltt').
Iilic'll l,i|rclllt'r
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tltÉtlltlislttt'llpicltrt' clc's' I)lrl] '
((loll (.ll:rrrllloll)
(tt stt(t'ct'ics ; cll(s étuicill pat'rtltprét'iécs .\ur l(s r't'uis t'éscou,y. où l(ur réscrvc tl'euu éruit rrès
Nrtrtrbt't,rr.st,,t.fùr'cttt ('cs lo('omolit'as utili.sét's
r trlii;t'cttrcrtl
-51
l)()yt'(l'4.\s(,,long.t p{tr('ours cl oir !cur Jtlcittc ltui,sstutt'c prtut'uit 'sc tlételopper tttl.\t I tut t'trvirrtnnent('ilt généralcnt(nl in:<1'ut. ( )trt,ltlttcs ( oilsrru('lcut's ullcrnunds ltroduisit'crtt cc \'pa dt' ntut'hittcs .justlu'an t)lt). t,l tt,t.luirtcs, tlrti n'ut'uicttl .iuntuis t'ttull,fùrctrl t'cndut's uitrsi crt Su?dt'. La tr,\(,tt(.( tlt, ccs lpt'pn'rotit'cs u tl'uillcut'.s été signullt' dutts !rttrtc l'Eurttpc cl I'tttt 1 ttpt6,4il (,tt(()t'c cn,sgry'ict't'oyd,gCttt's régulit't'cn Yrtugrtslavit'..iLrst1Lrc dun's lcs til(,
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124 Bandage. 125 Coussinot â biiles eo 2 pièces. 126 Ressort de rappet.
ttttt:t': (10.
,\t trrcllt,ntt'nl , prcsquc t'huque chcntin dc,f'cr lttttt'isliquc cn roic d( 0'60 rtt, ur rrtrtltr, t.otrlin('nldl(, u 1tu 1tréscrvct' eu ntoirts ttn nttttlr)lc d( ( cs c,ttruttrdittttit-cs tttt ltitt(.\.
, Lt, .st'.ttèntt' d'4t'ticulurictrt Klicn-Lintlncr p('rmcl tlc lairc sc tlé1tlut'r:r lcs ,,:it rrt t'tlr'êntt's rl'una mu(ltin(, ('()n1m( dcs iris.rr'/s. bicrt 11u'ils r(sl(ttl tttolcut's ct t r t t i'.s 1trr r tlcs bic ll cs. ( r,r r,,r,çir,/rr' .\ont (lotl( pot'ti('ulicr.\ ; r:hut utt c.st t'onstitué tl'un atc, tlc ltttsititttt tr'.ttrttrrîtrét,ttrotu(ionltarla.sbicllcs,t'ltltri c,slrcliéaut'hâssispctrrlc'st'rtusrinet's t 1y(, ,\1,\.1)(,tt.sion clussiqut' (r'oussirtcls. suspt'rt.;ittn cr biellcs d'uct'rtultlcnlcttl ttc 't'nt('ttl !)(t.\ sttt' lc de'ssin t'i-ttttttrc). 1.t..\'t'()tt(,s tla t'al (.\sieu particuliar srtrtt raliécs l'une à l'ault't'put'unc cttcluillc rt tlr'rrr lttrt tia.s,.fltrnlailt Lttl essieu ('t'(u,y. Cclui-ci csl urticulé à I'a.rc réal por urt rt
r r' r
l:?
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Voyrrrrs rnaintenant comment fbrrctionncnt ces ingér-rieux csietlx '< Klit'n Lirtr'l ,.si culactéristiques dc ces mlchines: (voir plans n'9 ct 10, ct Cliché 22).
Essieu central.
122 Axe de cous6in€t â biltes. 123 Demi-essieu croux.
l']lrLn
9. (.lir'lt[' \'oic lltntita
Manrvollo extérieurs av€c bouton pour brallo d accoupl€ment.
I' inscription en t'out'be, tout en ét'itanf des débaftements inr:ontrôlés r,.r'siz,zlr extrêmes en alignement droir.
ltri .fircilite
Diamètre des cylindres Course des cylindres
Timbre
Surfat'e de t'hauffe Surfac'e de gt'ille Diamètre des roues Soules à eau Soute à r'harbon Longueut' hors-tamPons
Lat'geut' Hunteur Vite.sse marimum
0,24 m 0,24 m 15 kglcm2 18,10 m)
0,50 m2 0,59 m
l,l0
m3
0,30 nt3 6,00 nt I ,80 n 2,90 m 25 kmlh
Deux d'entre elles (dont la < 5 >>-15526) ont été sauvées et rachetées par la launille Hamaide-Chambon mais elles ne circulent pas. Une troisième a connu un sort encore meilleur puisque, rachetée par le musée cle Pithiviers (immatriculée n" 4), elle est maintenue en état de marche et assure cle plus des trains touristiques. Les locotracteurs, beaucoup plus récents naturellement, étaient tous des < Billard >> à deux essieux moteurs et mécaniques Panhard d'origine pour les quatre prcmiers. Tout comme les machines à vapeur, ils furent acquis progressivement. luchetés d'occasion mais rénovés. Les deux premiers arrivèrent en 1948-49, utilisés à la carrière, comme nous I'avons dit. Les deux suivants furent livrés I'hiver 1958-59, à I'arrêt de la vapeur. [-es deux demiers prirent leur service en 1962. Ils étaient équipés de moteurs
l.cs prcmières < D.F.B. > arrivèrent à Bourron en 1919, au nombre de deux. 'lll'ctil lut ensuite porté à quatre en 1922, puis six en 1935 lors de la mise ert vicc cle la ballastière, puis onze ou douze en 1945. Irllcs étaient toutes de construction Henschel et Sohn. lrllcs conservèrent toujours à Bourron leurs boîtes anti-f-lammèches d'origine' petite r v11lurnineux tampon central fut installé à I'avant et à ['arrière, offrunt une cabine côté La sablière debout. tenir homme de s'y rlr'-lil'rne qui permettait à un pirlliris supprimée, I'autre semblant suffisante. De toute façon le sable ne utilLrait nulle part si le besoin s'en faisait sentir;on en mettait rnême sur la r.lc,lirlne des tampons... (on peut voir la disposition initiale à deux sablières sur Iocon'rotive ,< Caroline > du .< Tqc'ot des Lac's >>). Lc rnécanicien assurait la conduite de la locomotive, rccrrpait souvent aussi de celle du feu, tandis que le rrtrl'l'cur < .fuisait I' eau >> et pourvoyait au lreinage de lrrrrrc quand il n'y avait pas d'employé << serreirr,r '. Son confort en cabine n'avait rien d'enviable l il était installé sur la réserve de charbon, posée à irrrc la plate-fbrme, Ia soute n'étant pas assez volul
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usc..
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('onrrre sur les locotracteurs, plus tard, des rideaux Irrrcttaicnt de fermer la cabine. Ils protégeaient des rrssiùrcs de sable et des températures extrêmes. De rs. eonrme chaque soir on jetait le feu, ils gardaient pctr rlc chaleur sous l'abri. Lt's D.F.B. > cessèrent leur service à I'hiver 19-58" rruris ccltaines restèrent garées en attente dans I'en.
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(cl lpt'c:s i\totlélc AI)I)E\"A), Cli(
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23 - Lc krcotlrtterrr'. IJjll:l'cl " n
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cnctintt'clu rlt:pôl
rlc, IJor-u-r'on.
((lrll. I'. \lorrlot
)
l, M. ,,. mécaniquesi originales clans lcsqr,rcllcs l'explosion a lieLl entre pi\ton\ Itrg,trés. Un des locotracteurs rcçut par la sLlitc Lln motellr DeLrtz à rcfroidissenrcnt r cltti nécessittt la dépose de la calandre. A I'arrrêt du service. la I 02 fu1 acquisc
rri
I'Al)l'EVA (Froissy-Dampierre) et dcux autres partircnt ij l'îtc d'Oléron. rrrciros cl'origine non connus).
25 - l.e l(x()trr(lcllr'" l'tillelcl lutclicr clc rép:rr':tt iorr.
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l.t
lor'otr-:rctrr-rr'
. Ilillllcl
n I sr-rr-l:r voic
cl
entrir
ciu clépôt.
((loll. Ii. l)rrlon)
n
5
sul l:r r"oic plinciplrlc'rk'lrrlrt lc nouvcl ((llit'hé \'. (lr:ntr')
le matériel remorqué
:
Ainsi que nous I'avons signalé, plusieurs types de wagonncts furent utilisés.
'l'out d'abord en carrière, au terrassement, étaient les << git'afcs >, wagons en bois tlc type particulier que plusieurs constructeurs avaient à leur catalogue selon des schémas assez voisins et toujours avec le môme principe (porte latértrle basculant vcrs le bas). Ici étaient des wagonnets de marque Decauville (Cliché n' -19) au rrombre de trente environ. Sa-
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2B - \\llrgorrnt:tsrn(rtullicltrcsl)tcuLrVille llsVstirtttctlcll:tstttlclllclltllltr"llcrtt , irL
((l()ll. F. [,cpcrs)
rrl:rilt',,
ll v lrr''rit égalernent en carrièfe cles wagonnets métalliques classiques, DecauIr.ttrrrirrrrrs, rlc 750 litres à système cle bascultrge par axes (Cliché n" 2l). sable sur la ligne était utilisé du rnatériel de plus grande capacité litr.cs) ir système cle basculagc par < bct'r'e t'it'L'ulnire >> Decauville l-rien
A r r tr-1rrsp6rt dr-r
) (('liché n" 2ll et 29). r... t0(
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\\':r.qOtrncts ntét:rlliclr-res l)ecer.rl
30 - \\r:reolrr)ct nt['trrlli<1rrc l)t'c:rLtvillt'eclui1'ri,rlc frc'in :r r.is. ( Cl rll. I.'. Lrprls
Ccrlains étaient éc1uipés dc lreins (Cliché n' 30) ilu nombrc de cleux à tlois par rrrllte. Il làllait courir rapidemcnt cle I'un à I'autre iru lrolncnt cles serrages et rlcsscrrases. h-rutile clc ;rréciscr que la synchronisation n'étarit pas idéale... D'autres wasonnets de rnarquc Koppcl étaient Lrtilisés, plus part.iculièrcment l;r ballastière.
ll y avait également
illc li
s,t'stc:tlrc clc llltscr-tlctltc'rlt per
' lle t'ct'
(Coll l'. LePcrs)
)
en service une plate-fbrme Péchot-Decauville.
31 - \\'lgon pl:rte fi>r'ntc . l)éc'hot.l)ecerrvillc, clc
[Jour.r.on,
utiliséc :lLl tr:r1s
i)
59
trlr ctrtrclusion z " quelques souuenirs d'un crncien Lzr sablière penclant la guerre de 19L4'
"""
Lotris Turdy, nrrjtrurLl'lrtLi âgé tlc tluntrruingts n ln :,, tr ( t)uuu lrs Llt;bttfs tlc ln sttltlii:r'c,o[t iln f rnuuillé à Ttnrtir dt:1915, d'nbord < trlt:ot dtt fnrncux trrr,rr'(,, Ltr Lltrttc >, cottttttc ort tlisttit), Ttuis à ln cotrdttitc '' il tttttttsttttts, tltttnils lcs à trnuu's où, (.t)nl(;tlttclL.,ttcs-ttns st'nrrrcnirs, i/c scs trr'tt ,rl :;rri::it ln t"trtlt, t,ia qtrc tnutLtie nt ccs htttnmcs, sttttntis à tlcs conLlitittns dc trnonil Nltut ttu(.1(,
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l)otrr ln garc de Bourron, plus proche et en descente légère depuis Ia carrière, ttlitrL' ttcccptait de tirer six tuogonnets au lieu de quatre, soit 15 tonnes. PIus tard, 1 crtt turc macltine plus forte, qui pouuait mener L5 tonnes à Moncourt nu lieu l0 ;otr pouuait même fnire des conuois < mixtes , en profitarrt de In pente uers ,g(tr( : ot1 partait ûaec un gros chargement dont on laissnit une partie à la gare rrrrt tl'cmporter le reste ntt canal de Moncourt. Aln gare,Ie problème était plus rtlttc : lcs utngonnets nrriaaient sur un quai suréIeué d'où ils pouuaient basculer tr clrlrge dans les wagons. A l'ntelier, rnon oncle retrouuait I'équipe des mécnnos : René Crépin qui nssurait trlrcticn générnl, un maréchal pour les traaaux de forge, et quelques mécaniciens, rtrti lcsquels deux prisonniers allemands, dont un feldwebel très compétent. Aitrsi pnssnient les heures et les jours en ces années de la Première Cuerre, ;qu'ûu moment où, nuec les sept autres conscrits de Bourron et Marlotte, iI fut tif é à d'autres rendez-aous parmi les chasseurs à pied... et, d'année en année,la 'i(té tlas sablières perdait cet aspect un peu folklorique et encore un peu artisnnal tr r prandre Ie déueloppement industriel que I'on connaît, peut-être aaec moins de l(ux c()ups de gueule, mais à coup si)r auec moins de peine pour les hommes.
lb - Ligne de Darvault à Fromonville (commune de Moncourt-Fromonville) Nombreuses étaient autrefois les carrières à Darvault, certaines fort étendues et toutes abandonnées de nos jours. Nous ne parlerons pas dans ce chapitre de la plus éloignée du village, en direction de Montereau, fènnée elle aussi, mais beaucoup plus récente que les autres puisqu'elle ne fut exploitée qu'après la dernière guerre. Une voie fe rrée avec locotracteurs participait à I'exploitation mais ne quittait pas I'enceinte de la carrière. Ces sablières appartenaient au domaine L1u château de Darvault et étaient situées sur les hauteurs du village, au lieu-dit << Les Garennes du t:hâïeau >>. Il en existait plusieurs mais trois seulement, donl les plus importantes, étaient desservies par voie ferrée. Leur mise en chantier remonte vers 1894, date à laquelle fut constituée la Société civile d'exploitation par MM. Besse et Farisy. Le sable, d'excellente qualité, était notamment exporté jusqu'au Japon vers 1908-1910 où il était destiné à la fabrication des premiers périscopes de sous-rnarins.
l)lan
l?. I - Carrière du Château.
2 - Carrière Boucher. 3 - Carrière Roncori.
FROMONVILLE
Hanri Frontent. Bulletin des Amis de Bourntn-Marlotta. n"1. ot tobre 1978
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A l'('poc1r-re. etjusqu'avant la Prernière Guerre mondiale, Darvault était un ficf l,rorrronvillc. cc qui expliquc pe ut-être pourquoi le sable était condr-rit au canal, 'rorrronville, alors que Nemours était plus prochc. Signalons tout cle rnêtne qr"r'i) nv('r'sc, lc sablc cles autres cnrrières de Darvault étitit lransporté par tombcrcaux 'Irr'vlrrrx .jr-rsqu'au port aLr sable de Nemours.
l.t's corrclitions d'exploitution étaient difficiles, la couche c1e grès recrouvrant le lrlt't'tlrrrl particr"rlièrement épaisse, sans que I'on erit en ce temps les moyens dc l lr i
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à êtle clétltrtl'gi'. Â prrrxirrrité, trn pertil \\'rg()nn('t nrrrni cl Lrn tr,rclrclt r.'',iltl.' ôtrt'rlt'sfitré;ttt.clt:trgc'rnc'rtt clLr cfilrr-l19n clc'llL l6t6rtr9tir.c,. Ilcst s1;trlctÉ 11rr ultr glLrL'ck.rnt lc contlr'ltoicls r.uc.ltc'lur.ur.tt tlc l:r locorrrot,,r,!,,,,.
U I)rrt.lr) cies grès sont sculptés par l'érosion tl'unc façon très originale, probablement rrrriclue dans la région. Les homnres extrayaient le sable sous la roche, en filons tle laible hallteLlr. L'un d'eux se serait enfoncé à cleux kilomètres cle profbncleur".. | .cs pctits wagonnets étitient Lrtilisés en fbnction des possibilités, le sable étant t'rtsuite rechargé dans de plus grands pour quitter la carrière. Deux voies distantes ilc cluelques centaines de mètres cJesccndaient des sablières à travers bois pour se rtittltir en un tronc contmun (voir plan). La branche principale prenait naissance e) l:r carrière la plus proche du villa_ee, dans un site fbrt pittoresque. on ne pouvait r'il cl'fet accéder au chantier, clos de toutes parts, qu'en parssant sous Llne énonne roche fbrmant un souterrain avoisinant les -50 mètres de longueur. Tout le trajet L'tlit assuré par une seulc locomotive 03 I T dont nous parlerons plus loin. Et-l cluittant la carrière, juste après le souterrain, existait r-rn embranchement qui orlcluisait i\ une autre petite sablière voisine, et servait égalcment de voie de gara.qe ;rtrx wrlgonnets. La voie principtrie descendait rapiden'rent en décrivant un S afin ,lt' r-étlttire l:t pcnte assez fbrtc jusclu'à I'entrée clu parc tJu château. La platc-forme csl ttllt.iours aisément discernable à travers bois. Les bâtiments sont écroulés clepuis loltgtemps et il tt'en reste clue quelclues pierres. II y avait cl'une part des bureaux L
,1. clr-relques ntètres plus bus, I'atelier cl'entrctien où I'on distingue encorc I'emplrrccment de ltr fbsse qui disparaît sous la végétation.
Arrivée devant le parc du châtear-r, la voie traversail la ruclle. en biais, et lr;rrtchissait le mur d'eltceintc par ullr- ouvcrtllre toujours visible (portail cn bois). I)e I'autre côté du parc, elle traverstrit la routc clépartementale cle Monlereau
6-s
A cct cndroit, se trouvait I'embranchement de la voie qui desservait I'autre u'r'iùr'c.
l)c lirrnte semi-circulaire et exploitée sur 2 niveaux bien distincts, elle était Irr{'c un pcu plus à I'est (voir plan) à proximité d'un chemin trssez larrge de nos rrr s (1ccès à la carrière interdit en raison des dangers d'éboulement). Là s'arrôtait tlorrrair.rc du château. De I'autre côté du chemin était la carrière de M. Boucher rclrrcllcntcr-rt comblée par un dépôt d'ordures) et cet exploitant aurait bien airné rsl)oscr égalcment d'une voie f-errée. Cependant le chemin n'était pas bier-r large, rt' scconcle voie peu raisonnable et les rivalités tclles, que la chose nc put se .rrliscr . Il s'cr-r su ivit un procès qui f inalemenl permit à M. Bor-rcher dc se raccordcr lrr ligrrc cxistante pour évacuer son sable.
Le dimanche il n'y avait pas de trains mais tous les habitants de Darvault se lcndaient à pied à [a messe en une longue file, ce qui faisait dire au curé de F-ronronville : << tiens, r,oilà mes "bédouins" >... c'est por-rrquoi les habitants de l)arvault reslent surnommés les bédouins, mais ccci est une autre histoire qui nous éloigne du chemin de fèr... Sachez toutefbis que chaque 22 janvier, fête de SaintVincent, patron des vignerons, fbrt nombreux à Darvault avant le délèrlement du phylloxéra, le pctit train faisait une exception et abandonnait ses bennes à sable rrr.r pro1i1 cles petites plates-fbrmes afin de conduire les bédouins endimanchés t\ lrr nresse de Fromonville, < d toute rapeut'>). comme il sc doit !... Arrivés z\ l'église, la ligne obliquait sur la droite et, à travers bois, 1à où sont Inaintenartt construites des villas, descendait au canal. Les wagonnets étaient ;ror-rssés un à un sur une estacade
rnétallique, perpendiculaire au ca.nal, qui enjanrbait
lc chemin de halagc peu après la passcrelle. On distingue toujours lcs pierres du rnur dc soutènement des terres ainsi quelc soubassement du réservoir d'eau. Les wagonnets arrivés au bout dc I'cstacade s'cnuageaient sur Lrne plaque tournante qui les plaçait parallèles au canal. Le sable titait trlors clirectement vidé clans lcs pérriches à I'tride d'unc grande goulotte (Cliché
n
34).
On sait que le propriétaire de la ligne pzryait à l'époque une redevance dc 300 F l)llr iln à la cornmune de Fromonvillc. Le pctit lrain cessar son activité en 191-5 pour deux raisons : d'une part lc ttlllllque cle Inain-cl'æuvre, les hommes étant partis au l'ront el d'aLttrc purt L'n raison tlc la réquisition par ['année dc tout le rnatériel, en particulier la voie (Decauville), lrr locornotive et lcs wagons...
Lcs carrièr'es furcnt réouvertes après lcs hostilirés mais le pctit chcmin de fer
35 I,lrrlognpltic exclrrsir,r clc ll 0-1 1 I)cclttrvillc nllrt()cu\r'1tltt ltrc's c1t: l:r :orIit tlt'l:tr'lltiil-ccr-rti'tcrl'r-rrr\\'lg()nt1rbois:iborclsi)l:ltsc1 clt\\'llg()lrlrcts ((loll (loilrtlrt) ,l l)('nncs rtti{:tlli<1r-tc-s.
l.r voic rlcscendait jusqu'à ltr route de Montereau qu'elle trtrversait puis sr-rivait r\(lu ilu nrccordcntent aVcC I'autre branche dont nous avons parlé cu plctniet'. Iorrt plcs clc là, sur un terrc-plein aujourd'hui clisparu, près du licLr-dit < Lc ttrtt (lu lrtrrlt ,, sc f aisait I'entrcpôt du sable. l.rrt.llc'1. cclui-ci r-r'était pas directement coucluit à Frornonville, lc translert ne . l;risrurl tlrr'à la clcntande lorsqu'r-rnc péniclre était annoncée au cnttal. Il n'y avait
(,rr( llils, ti'lrrnonccllemenl à Fromonville, contrairement r I r,'rrt' rlt' llourrot't (plus tarcl).
àt
Mot-tcourt tlù at'rivait
Lntrt'l)rrr.r,uull el Fromonvillc la voic longeait la route actuelle (sr-rr.3.5 krn n\ r()n). t;rr 'on surnomr-nait << lu rucllc rlt's ntot'ts > puisclu'elle concluisait atr rrrrclrt'rt' sitLré à Flononville. L'église étlit voisinc.
rre t'evint pas de la guerre. L'exploitation cessa déflnitivernent dans les années 30 si bie n que l:r végétation tr envahi les lieux et ne permet pas d'imaginer la grandeur
rlt's sites en activité tels que nous lcs montrent les anciennes photographies. i onrpensation, le cadre actuel est d'une grande bear-rté.
E,n
Le matériel
-
Matériel moteur
[-a scule locomotivc utilisée en carrièrcs et sLlr la ligne cle Darvault à Fromonville
,'lrriI une 03
I
t\ vapeur, de conception Weidktrecht, du type ,,
l0
tonne.s
>>.
M. Wcidknecht avait l'habitude soit de f'abriquer lui-mêrne scs locomotives, ,oil rl'en confier la réalisation à d'autres constructeurs. Lc type 031 cn question semblc un peu énigmatique car Weidknecht en taisait ,lc la publicité scyr"rs son nont ct Decauville pratiquait de même puisque ce type de
67
dc Dccauville, il semble qLr'il ait labricluc' plrrplrrt dc ces machines qui portaient à la firis un nllméro Decauville et urr rrrtiro Wciclknecht. Ce clcrnier n'aurait labriqLré que deux locornotivcs clc ce pr'. lcs n"'-5-50 ct -5-59, corresponclttnt aux numéros Decuuvillc 128 et l5ll, clestinés rr 'l'r.lrrrways clu Calvaclos. l)'rr1rr'ù's le < r'agistt'e dc.s clients >
F. TTfAIDKNACHT,
Ingonieur-ûonstïucteuï
SPÉCIALITÉ NT LSCOMTTIVES-TTilDHfi ,'trr.r" .r.rtâ étt'aitc ol ,tttr.rrtûlc M*"TÊI1TaL flxt €I
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NOIJ\IELLE SËRIE DE tocouoTlvEs
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À 10tr3 les b0s0itr8' p0ur tberulns rl0 fer sùmndsirs8 orploitrÙou tgriælos' otc.' visibles dals nes tlelisrsoù ollos son
nètrs ilpotrdsûi
io*ways. miles. uiilæ, otrtToprisos, mnstru.iieida t0ii03llècil. -trrlcrr
Lignes convergeant vers Saint-Pierre-lès-Nemours
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Ligne " c.L.Ç.Ày'. " (Compagnie industrielle des sables de Nemours) ll sclait plus exitct de parler des sables
de
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régiorr tlc Ncnrout's >, les plus
rrrrpor.lrrntcs carrières à proxinrilé étunt situées sul ies territoires cle I-archant prin, rl,;rle nrcnt nrais ir.ussi Saint-Pien'e-les-Nernours et Onnessorr.
Aiollêrs ds CoÊslruodiôr | *, bûulovarat MÂcdonÉlal, F"â!&Ig
nt ds 5 À ?0 totrtros noûr yois d0
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Ilâdl.l' rti.àme IlIElrrllrucrlT.
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36-l'ulrlicitéclclel<>conrotivc-0JIl)ec:rtrr.illc'clt'lin!l['nicttt\\'t'itll
llvent p:tt tLnc
rlt'tôle et nrlrni
plut;tLc
((loll. l{. I)tttort)
Srrl lc catalogue Decauville de 1903, on conslate quelques nrodifications porti-urt r ll lirrrne de ln cheminée, des caisses à ear,r et dcs glissières. Les 03 I cèdèrent
> l0 tonnes en 1912. (laractéristiques principales des 031 T pour voie de 0,60 m l0 tonnes - Poids à vide l3 tonnes Poids maximum en charge 12 Hpz Timbre - Diamètre des roues motrices 0,65 m - Longueur hors-tout 4.965 m - Largeur 1.910 m 3.0-50 m - Hauteur
l'rrr uillcurs, lcs ligncs quc nous allons étuclier n'arrivaicnt pas l) Ncrnours mais
r',.rirtl
Pit'r'r'e.
(lrrclques notcs cl'histoilc nous apprcnncnt quc la C.l.S.N. s'appelait autrefois ':,tr'ititélrrcluslr'it,llt,tlasSablcsdcNt,ntout'.s >c'lontlesoriginesrenrontenlà 188-5 1',u l'lrssociation dc plr,rsicurs petils exploitanls. '. ,\ublc.; cl grè.t dir.s dc Fotttuirrcblcuu >> (<< Sublc.s ct (lràs'>) cn termes plus , r)ulrllls), dont nous pallcrons plus Ioin est plus récente. Ellc rcprit la succession ,1, l't'xploitntior-r Bellefille vers 1914 ct fut contraintc de conclure des accords avec l.r (',1.S.N. en lt)36 en raison de difficultés financièr'es. Cette dernière rachcta , ,'rrle nrcr-rt I'cntrcprise Tixier cl'Orlnessor-r (300 m de voie dc 0,60 m ilvcc locomot rr t' l vapcur) ct I'e ntrcprisc E,spinassc dc Nr-lxours. Il cst possiL-rle que les entreprises Léon Ballot, possédant une locomotive Koppel rr 1682 < Lu Mcttsc >) et unc locomotivc Borsig (n" 6303 ,< La Sublièt'r, >) ainsi ,lrrt' l'cntl'eprise Ballot Père, Fils et Cenclre, possédant une locomotive Maschinenl',rrrr soient cl-aalentent passées sous son contrôle. Lcs ancie ns docurncnts d'origine C.l.S.N., datant de 188-5 montrcnt déjà l'exisl, n( (' (lc la voic f'crréc avcc scs dcux brurnchcs d'originc, tcllcs quc nous les , ,'rrurîtrons jusqu'à la lin dc I'cxploitation. Unc dcs branches partait cle la carrièl'e
;rlrrcc aux 030T < Progrès
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ËXPLOIBTIO! !Ès c,rRFrÈFÈs oè,a
Mirlériel remorqué ('orrlnc lc rnontrcnt les photographies précéclentcs, lc matériel remorqué étail
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rrrlrrrsri rlc wagonnets ii bennes n-rétalliqr-res, de wagonne1.s- ,< giruf'c >, l't bnscule
'rrl l:rtIr'rrl ct de wagonsi plats à rebords, I'cnsernble
cle
firbrication Decauvillc.
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3B - (l:rlt'iirlt'tlc lJorrrc'r'ruli. A l'['tugc sLrp['r-icur'. rlrc loconrritivc hol-r1tcl. :tllcli'tr lt clcs tvltr:otts ctt lrois tt':tvrtillc lr le . rlûtor-rvc,rtr,,llols r1rr'llLr ltir.t.ru inlér'icLrr-.1:r pcllc ltét:uticlLrc r'lt:rrgc r-rrrc r.lrntc' clc \\1tg()ns ,, lrc'rslting , lcnror<1Lr['s lxtl trn krcotllr.ttru'.1]illlrr.cl, 2Ji!), I9(rJ. (CIir.hé \,. (it,lt1,)
' lirnncvault, I'autre cle celle dcs Gondonnièrcs, lolltes deux assez proches ct Ittécs sur la colnmune cle Larchant. Chaquc trrtrnchc gagnait au plus près la rolltc l(r (Nctrours-Larclrant) ct se réunissaicrrt rapiclcment en un tronc cotnntun qsi ivuil la route sur I'accotcrnent sud. Actuellemcnt les clcux carrières clisposent dc leur propre route. cellc de Borr'vrtttlt cst restée Ia tnême : c'est < I'unt'icrt cht,min t'it'inul ordirtuit't'clc Bortrtt,t'ault Itt l) l(t,, au long duqr"rcl passail ltt voic lèrréc. La currière cles Gouclonnières l)osc r]taintenant d'une large routc qui a pris I'entplacemcnt de la voie fèrrée. rcicrrrrcrnent I'accès < routier > se 1-nisait clifl'icilemcnl par le ,< chcmin dcs
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> clont nous uurons
I'occttsiou dc reparle r (c'cst le chelnin actuel du ûloto-
).
l'.rrlt'c lcs deux grandes carrières sc trouvuit cclle cle I'Onneteau appartenant à (.)rrcudot dont nous parlcrons plus loin.
,'\ I'cntrée clc Saint-Pierre-lcs-Nemours la ligne oblicluait brusqLlement à angle ,lr,1l ç[ traversait la rue au niveau du n" 42 actuel. tJn second vilage à angle clroit lrrr l:risaitensuitelriiverserlaruedesVigr-resallniveaudun" l3.E,nfacc, l'ancienne t,l,rrt'lirrnre cst encore visible" Arrivée au uiveau dc la rue de F-oljuif, la voie
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42 - l.ocotntctetrr'" Ilill:rlcl ' sur-l:r plete-tolntt'rlc'cli'churgcnrcnt. ()n rlistin rLre :rgrrLtlrt:lt'soriit.stlrrr';rcrr;rrjon (r'irtér'ur.,",,,,',,"fl,,,ili,li ,?r|j,,,, l, , r rlltiI une boucle qui pe rrnettait aux trains cle repurtir suns nli-urLr]uvrcs. Profitant ,1, l.r rléclivité. la C.I.S"N. avait installé àr cct endroit les installations clc cléchar', tr)('nt.
Lt's tcrres étaient retenucs par cleux -qrands murs en grès taillés aLt-(lessus i,,(luclsétait.ietéuntabliermétallicluemuni degrillessurlcsquellesleswagonnets Lr('nI basculés au passage du train. Huit goulottes évacuaient le sablc clans les t,rrrlrr't'clILlX qui sttttionnaicnt au-dessous, remplacés plus tarcl par cles camions
I)r'ssirr r-r (r. Schénre cles inst:tll:ttions (l.t.S.N. ct clépi>t l)icst-l
43 - 1ln locotr:tclcru " [)ick Kerr , et ru]c renrc' . l)et-shing , stuti()nne nl uu
clcsstrs clcs nor.tvcllts tt'érttics sr-rr-le voic clc clr'oite txn(lis (lLl ilu plclliet plen. i ,r'rr'.'lr.' çe çitrrr, l,rrifi,',' rl., ,l;'..h.,",.',-r,',rt rlrr ,",1" :' l.',..,,'r','rr,, r',\i,'
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It's lcrres étaient
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l)r'ssin rr (r. Schénre clcs instull:ttions (l.l.S.N. t't c1épôt l)icscl
43 - Lln locotr':tctctrr'" [)icli Kerr ' et Llnr lenrc " l)clshing, stllti()llleltt lu clcssus clcs tr<>r-tvcllcs tr'énrics sur le r,oit rlc clloite tunrlis clrr':rrr plenrit'r Pllrr-r. i
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ce citrrr'
l'.rrifi'',,
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9
1962
((llichi'Ii.
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l'ortlrr':l.cvcuLr.[:lrrotrl{.Qr"rcutlot.C'.l.S.N..Courcattltclaruouvt:lLr
lrltror.r11...
I i'::rlrlr'r:l;ril crrsLritc nronlé clans lcs pérticltcs par blottcttcs. lir'\'r'n()n:\ ll llotrc bonclc dc rlécha|gcnrclll. A l'intét'icttt existlticrlt tt'ois Vtrics (l('1'lIir!t't;rri Pc|nrcttilicnt lc statiolrnenrcnl rlc wagotts lltrtclis c1u'à l'cx1r
I)lrrs llrril. lols tlLr lcgr()upcu'rcnt entl'c la C.l.S.N. c1 < 5rrô/r'.r r'l (irr).1 ". lcs
rrtrclrirresivul'lcrrlC.l.S.N.scr()ntconl'i(rcs1'rorrrlculcnlrclicnutrdépôltlc.,!rrlr/r'.r ct (lri'.s ". cclLri rle lu C'.1.S.N. ticvctuurI t-tt'ticlucuict-tt Dicscl.
Hn 1930 otr lt)3 l.la C'.1.S.N. agranrlil consirléitblcnrcnt scs irtslallations clc cléchargcnicllt et Lln vastc portiilLrc l'Lrt aioLlté à la boLrclc initialc. Il é1ait li)nné tl'un uiigncrncllt (lt: piliels cn rrès tlillcis. supllortaut Lur long lublicr rnétalliclLre sLu lcqucl rcposaicul dcux voics plrrallèlcs rlont I'accùs sc f'aisait par lclirulcrttcttl clcpuis la boucle. LIn rc
rnécanic1ucnre nt .jirsc1r-r'à la trétnic.
N'hésitant pus clans la voie cle la nrocle-rrtisutitrn. rtn It'ut.ts1.lot1cur at, f'ut installé. Le s pltotographies ntontrt: ltl la con'rplexité clc cct asscrrblage urétallicluc. Lc câble tractelrr était nrû pitr Lln rrotcLrr élcctriquc situé rlaus un peli1 bâtinrcnt procl're (Cliché rl-5). Les bennes i\ char-ee l passaienl solrs lcs frénrics, à hauter-rr c'l'l-tomrrtc puis s"élevaie nt rapiclemcrrt (Clichés 46 ct 47). Cie transporlenr uéricn clcsscrvait cieux nouvcaux points cle trarrsl'crt. I-c prcnrier. assez plochc était au niveau cles voics clc gat'age P.t,.M. au-cle ssus clcsquclles f'urent constluilcs clcux frérnies nrélulliqircs (Clichés :18 et
rri,rrrr'tltcltl.
Lrn
petit abli nrr peu surélevé avec lirssc (non rrouilléc...) por.rlaccécler
,'rr lt's locotractcurs. La voic cl'accès se détachuit clc la bretellc c1r-ri clescenclait I l.r lllLrclc. Toul pr'ès étaicnt les buleaux. '
l )r' I'ltutt-e côté clLr dépôt. cn arrière du porticlLrc aux tle
I
I , ,r
clltit'... Là étaicltt entretcnus lcs wlgons métalliqucs " Sublcs ct Crès >>.
r-rlriclue
ntcnt. cer-rx e n bois
, r.ur[ au clépôt
I)clrièrc cet
ate licr sc lror.rvait accolé un petit gurage l\ Lrnc seule voic. construit ,r'z taldivcr-ncnt clui scrvuit en général à garcr cles locotractcurs.
,
licvenons
l'r
l'avant clc l'établisscntcnt : unc voic sortait clc la cor.rl ct rc.joicrrlit
lrrrricrle ..^tnblc.r cIGrù.s rclui venuitaLlcltni clecharger-r-rcntp.L.M.Ccttcvoie ' l, ltccorcle tncnt avait été colrstlLrite après unc clcrnande d'autorisalion dalant clu r, rr()vclllbre lc)39. clonc nettt:lncnt postérieure au rattuchernent clcs dcux colnpa'rrit's. 1,
I:lle servait nalr-rrellct'ncnt à r'accorclcr les clcux réseaux ct pcnnettitit dc concluire , loccrrnotivcs l)t vapcur C.l.S.N. ar-r clépôt u Sublcs al (]rùs ".
Irrt l96ll la C.l.S.N. constlr-risif l'usine clc lava-ee et
cle séchage ciu sable quc
rr,rtts contlllissons itctuellet'nent (S.l.F.R.A.C.O.). r.rn pcr-r plr,rs loin,
tlc I'au1re côté ,l, lrt t'ue clc Foljuil. Conrrlc il était irnpossiblc clc l'alirnentcr par le petit train L ()rrrpte tettu clc llL cléclivité clr-r tclrain ct clLr débit accru, le << lrtcot > l-r,rt conclarnné ,r ilisltaraîlr-e et lcs rails tléposés très vi1e. [-c tlalic cessa tolalclnerrt clès I'ouve rlure ,i,^ l'rtsinc pr'évr.re en l.ttai et retarcléc uu ruois cle-juin eu raison clcs,, éyénuncnts )>. Lc porticlLrc dru,, télé[tht1t'itlttt' ,, au-clcssus des voics S.N.C.F. uor]nLrI un sursis il pcrmctlait le passugc clLr câble élcctricluc d'alirncr-rtation clc la nor.rvelle usir.rc... )t'lrtris I -ianvicr 19J2,la Cl.l.S.N. e st passéc sot-rs contrôle cle S.l.F.R..A.C.O.
, irl
I-es tcrrutins où sc silr-rait I'ancicnnc boucle lirrent repris par la ville ct lcs rnurs 1l('soLllAinelltcnl commencèrcnt ir être abattus cr'] seplclnbre 19138. assez délabrés, rl cst Vriti.
.tr9).
Les scr"rls bâtintcnts sirbsistant sonl I'alelicr cles wagons. moclifié clui scrt rrtltirttcnltnt cle gara-ec ir une entrcplise cle cumions ainsi qLrc I'ancien économat, tlrrnsfbrmé cn bureaux pollr cette rrônte société.
Le rleuxièrne était bcuucoup plus loin. cle l'aulrc côté clc la RN 7 (Cliché -50) ct rlcs prés. cn borclure du canul, cr-éant ainsi un nouveau port all sablc (Cliché -5 l).
Lc rrtatéricl IroteLlr et roulunt sera étLrdié cn mômc tcnrps clLrc cclui ,'t (lt'ùs >.
ct (irù.s > l'ut rallaclté à llt C.l.S.N.. le tlépôt 1lr.it son asl)cct cléfinitil-qr-r'il conscr-vcra.jr-rsc1u'ir ses clelnicls.jours. [-c long de la lrre tlc FirljLril'était I'atclicl Diesel clLri possc
cle
"
.Saôlr,.r
ul
- ltz Ligne * hbles et Grès , Voirplans n" 13,14etn" 15.
57 - l':rss:lgr,tl rrn lr':rin cl:rns l:r . \':rlli't' srns
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r. l9(rJ
pli's
clLr
cltt,rnin clcs " \':rtrr liorrs
((lliclrt. I.l\rt.in)
56 - r\u lirncl cic l:r. \':rlli'c ".:rur r':rlliclcs tl ()r'rrt'ssorr. rrnc lor'orrolirt'()l() l - hoppt'l ' clt lrr (lic. Sllrlc's c'l (]rrrs ' rtltt'ncl lt'cl['pult t'n tôtr'cl trnc'r':trtrc'cit'sugorrncls. ((l<.rll.
\'. (lcnl\')
58 cl
ALr lierr clit " Le Vrrllt'c ,. trn tr:rin stlrti()nn('lrrr rrivclrtr tle lu . clt,nti ltrrrr', crilcntcr-rt. lx'Lt ilvunt tlc rcjt>inclt-c l:r r-otrtc I)+0J. -ll + l9ôj ((lliclrÉ I. Ilrr:zin)
*
i,\o :r)
\:.
j:lr?r:i, 59 - l,itotogluPhrc 1'rlisc clc l:r c'rrlrièr'c
clc's
li'ûlis. ()n:tltcrcoit li ger-tc'ltt
t'n llrr-rlcrrr-lu ioic clc 0.50 nt rlLri tlcsscr-r':ti1 le r':tt'rii't-c.'l or-tt t'ti blts étlticnt
lcs tr'énties. ()n clistingrrc Iorl lric'n lu lojc nolnlrlc (0.60 rtt) tltti cl p:rt-l.tit t,t sc tectolcl:ril à llr ligrrr'plinciplrlt'. Illc lottgcltit:tlors llt t'ot-ttc clc S:rint l)icllc'c1ttt lott voit li l:ttrii'rt'1tl:tn:r clt-ojtc'clc l:r lrhotogl-ephic. (
rr lJ )
r',ir'
'l:Lrr StPIÉRRE
(
a.ll. It. l ).1()n )
l.'cxtraction du sable dans la région d'Ormesson femonte égalernent à cles r, rrl)s anciens. D'innombrables carrières lurent ollvertes, parfbis tbrt modestes, ,l,rrrs ce sectcur il cheval sur les cofilmunes d'Ormesson, Sainl-Pierre-lès-Nemours
('lrcvrainvilliers. Lcs principaux exploitants étaient Faroult, la C.I.S.N. et natufurentpeu àpeu r, llcrncnt . Il y avait << Les Vour Roussins > et, plus ou moilts imbriquées, Lcs Croftcs our LouTts > (lc nom variait parfois selon I'exploitant). Tout tru foncl , lrriI Lrne autre carrière Faroult et au sud << Les Vieillcs Vi,qnes >>. " Sttbles et Grès > exploitaient ( L(.t Vicilles Vignas > ainsi qu'une autre ,:rn'ière. au lieu-clit < Lcs Brûlis > cle I'autre côté de la route D 403. L.a voic fèrrée tellc que ltous I'avons colltue jusqu'à sa fin avait son poinl dc ,lr:;xtr-t aux << Viaillc.s Vigrtcs > mais il sernblc qu'en des temps plus anciens elle r('nrontait plus loin la vallée cn direction dc Chevrainvilliers ;jusqu'où serait-elle rrlléc, cn fonction d'éventuels accords d'exploitation '? Rcprenons-la à son arrivée à proximité de la route D 403. A ce niveau (voir plan) existait jusqu'avant la Seconde Guerre mondiale un raccordement avec l'cmbranchemcnt de la carrière des Brûlis. Cellc-ci possédait de plus un petit réscau intérie ur à voie de 0.50 m et locotracteur qui permettait d'alimenter à niveau tlcux trémies. r
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60 - lltlrgc tr.picltrt'ltr-r iong rlc'ltr Nr|r'rorrfs. 2t-,:,ii1963
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t'ntr-t'()rnrt'sson t't SlLint-l)it'n-c'les (clir.lré.J. llrrzin)
61 -Apr-orinritt'tlt Srrjnt I)iclte. pltssltgc tltt tr-ltin t'n zottc ltoist'c r'lltlc l:l r'ortlc' tl ()t-tttt'ssott c1 tt'llt' tlr (lltt'r lrtirrvillicls 2r,i l9(rJ ((llitlrc'l. IJrLzin)
Lcs srands wagonnets de la ligne (0,60 m) stationnaie nt au-cJessous et, ntoyeuurt quelques manæuvres, rejoignaient la ligne principale. Ccttc carrière aurait été cxploitée dcpuis 1930 cnviron, n'lais en 1936. l) la suite -'tr.ois sondages (technique avilncée por,rr l'époc1r,re) e flèctués en ligne ct montrant r l)résenc'e de sable sans recoLlvrcment apparcnl de grès. fr.rrent entrepris cle grancis
itvattx de découverte qui révélèrent mtrlheureuselnent une couche clifTuse et raissc de grès. Les trois sonclages étaient par hasard passés dans dcs trous... Ce rt I'origine des difficultés financières clui concluisirent ,< Sublas r,1 Cr'âs > à ioindre la C.l.S.N. Lit carrière resta inexploilée et I'cnrbr:rnchcment ferré f'ut ,'1'rtrsé. Une reprise eut lieu en 1962 mais uniqLrcnrent pour une exploitation de 'ù's clur ct jamais plus de sable. Elle cst actuellentent intermittente. .lusqu'à ses demiers jours, le petit train ne transporta donc plus que le sable 's ,, Vicille, Vignes >, maintenant abandonnée. Soltie cle la vallée, la voie suivait I'accotement nord de la D 403. Peu avant rirrt-Piclre et le rocher Griau. elle obliquait au nord, en zone boiséc (on distingue trjottrs le passage), traversait la route D 98 de Chevrainvilliers et arlivair au \/('rrtr (lLl ,. Cttntlt Renutrlr ". Llr, elle reccvait. avant et.jusqu'au début cle la 'r'ortclc Ciuerre. un embrarnchement provenant d'une petite carrière située à proxiitti(voir plan n'13). Arrivée ensuite au croisement du < chenin clc la Mt,ssc ,, tlc lrt rue cle la Fontaine-Sèche. ellc obliquait sur la gauche et pénétrait sur clcs r rrritts tttaintenant tolalemcnt occupés par des pavillons si bien clu'allcun vestige pcul ôtre retrouvé ar"r-delà. A l'époqLre on était en plein charnp. Décrivzrnt r.rne ,rrllrc, lit ligr-re abandonnait cleux voies de per-r Lrtilisées et la voie d'accès -garage tl[pôt sur sa gauche, lc parc à charbon ainsi qu'une grue i\ eau sLlr sa droite
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cxistait un ernbranchetnent et un poir-rt cl 'eau. Nous en reparlerons. l '' rrivltltl slt courbe, lit voie travcrsaiL à nouveau la rue dc la Fontaine-Sèche. 'r ,ttl l'rlvcltue Léopold-Pellctier. travcrsait la route clc l-urchant pr-ris suivait la ,1,'l;ol.juif. An'ivée au nive:ru des actuels burcaux clc la D.D.E.. elle traversait Ii ,r( ('tl tlirectittrr des voies P.L.M. Quelclues clizaines cle mèlres plus loin sc i r r, Iutil I'cmbrancltcment C.l.S.N. dont nous itvons parlé. 1.ruis r-rr-rc voie cl'éviterl Lrt ligne escaladait cnsuite le lalus du quai clc déchargernent cle la gare et i, l't onrotivc refoulait sa rante sur le quai, i\ hauteur cles wagons. La voie | \ rl( tllcllt penttcttait ensuile clc repafiir rnachinc cu têtc après une titanæuvt'e. '
62 - A S:rinl-l)ict-tc lcs Ntnrorrr-s. l()ut l)rùs clLr " (iuntp lltnlrrrlt,. rntr,0i0'l' (tl>ll. l,lr \/ic clLr li:ril). " li.1'rPcl , ct s:l r:''('rlt w:ts.rrs. girufl,,
.r v()ic principale desccndait alors cn pente assez rapide cn longeant le dépôt qui Arrivée au bas de la pente, elle longeait cleux voies c-le garage. A cc ivcittt cxistait initialcrrrent un court tronçon clc voie très incurvé qui allait sous 's tr'énrics de grès broyé, situécs tout en bout du dépôt. plus tard cles camions iM('évacueront ce grès broyé et la petite voie sera déposée. l.rr lignc quittait ensuite les emprises de << Sobles ct Grès > ct travcrsait la rue .' llr lrontaine-Sèche au niveau du n' B actucl. chcminant quelques mètres sur le trlttrir'. elle arrivait au croisement de l'avenLre Léopok1-Pelletier, tlite << routc r
64 - Lt'P()rt rlLl s:rblc clc l ltncirrrnc conrpugnrt' . Sulrlr's c't grùs ". Llr lrrclcllc r:tt t ottlt'ttlcltt rlri\ltit ir lreu pr-ès urr rnilit'rr tlt lctlilitt.ntrt:rllirltrc pe:' ttll r,iltclttt. tlrrc lttn ttt clistingtrt' J)ils :jul ccttr (':rftc. ()n f('t)lirf(lLlt cll tcr':ttrcht'li:lrt lricn lts gotrlottcs clc'tléc'lrercc'ntrrrt. ((loll. Il. I)r-rton)
tlt'
l-e quai est toujours visible, goudronné. Tout en bout on aperçoit quelques rails rroy[5 dlns le béton.
Voilà où arrivait une partie du sable, en Tàcc la C.I.S.N., I'erncienne concurr('ntc...
63.- (J.trittlnt l:r lignc Plincip:rlc
ri grrr-rchc'
(lc l:l.l)h()t(x-rr:rplric. rrnc " Ko1-r1.lcl , s ('ng:rge strr l:r r, )iu (lLriLi,nrluit.,Li .1.1.,,t ( )n tlistingLrc l clr'oitr'. cles voics clr'g:rnrec (i oir.;rl:ui). 27 i l9(rJ
l{evcnons à I'embranihement clu croisement de la rue de la Fontaine-Sèche ct ,lt' l'avcnue Léopold-Pclletie r. Une voie que lc train pouvait emprunter cn refbulant '.il l'illllc char-{ée relrontait I'avenue pr"ris la traversait au nivcau dLr n" 34 actuel. l'.llc passait ensuite au-dessor-rs des voies P.L.M. et cle Ia rue dc la Gare sur un llortt métallique (dont ot't voit toujours l'une cles culées) que jouxtait une passerelle lrourpiétor-rs et s'engagcait sur un viaduc à arcades jusqu'au canal où existait un irtllrc port au sablc. La ranre stltionnaif sul Llne cstacadc métallique qui longeait lc canal. Dcs gouloltes dc déchargcment alimentaicnt directement les péniches. La voie lut supprirnée au début dcs annécs -50 rnais la plate-forme resta utilisée yrrsqu'à la fin de I'exploitation puisque << Sablc.y et Grès > employait principalemcnt
la voie d'eau pour scs expéditions. Seule une pelite pafiie du sable et tout le grt.:, partaient par chemin de lèr. Les GMC remplacèrent donc les wagonnets. Ils prenaient le sablc aux tr'éntit'r,. dLr dépôt vapeur et s'engageaient sur le viaduc err marche arrière, ct't -jusclu'r'\ la fin de I'exploitation en 196,1 ou 66. Ensuite lc viacluc fut racheté pal lrr ville qui lc détruisit entre 1969 et 1910 polrr en récupércr les pierres...
en bout
r
Seule resta clonc en service la voie qui allait en gare S.N.C.F. mais devirrt l'ar-rgrnentation rapicle du trerfic routier, le passagc dcs trains firt ir-rtcrdit et les GM( ' prirent là aussi lc rclais. La voie resta cepen(lernt en place.jusqu'en 196-5 envirrr. Ellc était uniquelnent empruntéc par les locomotive s ii vapeur Lrtilisées cn carriù'rr' i\ Bonncvnult et à la Gonclonnière, por-rr I'entrctien qui pt-r'sistait naturellentcnt lru dépôt < Sultlt,s ct (jrès >>.
Après dépose de la voic ct.jr-rsqu'i\ [a f'ermeturc de la ligne C.l.S.N.. les loconrotives clurent ôtrc chargées sur cles camions por-rr efIèctucr le courl tra.jct. Dcux petits quais d'embarqucmcnt furent aménagcis. Ic prernier le long de la rLrt' cle Fol.1uif. ir peu près cn fhce cle la D.D.E. (côtc< S.N.C.F-.), là oùr la ligne traversuir la rue iluparavant, lc scconcl étant rue cle la Fontaine-Sèche n\ I'cntrée des terrairrs ,< Sultlcs er Grès > et penncttait dc rejoindre le c1épôt par la voie habituclle.
65 - l-c ltitirttetrl clit clcs. ,\nrérit':rint's ,. rl:rlrs st's clclnii'ies unrrric's cl cris It'11('('. llt st'rvltit ltltts tlttt clt'tc'rttisc t:n rt:ttrvtris a'tllt. ()n \ r.oit r-ilrt:tLrtocitt, nilk'" (litloi:n " ct L)lt('loccintotive ".f rrng, .tlr.ln(1,,nl)L.ù\ l-t (, Ir)(j.l ( ( lliché Ir. l.cptls )
r',, lt' vicltx Dodge dc l'entrcprise, ancienne nrnbulancc de I'armée américaine. Notts avons vu qllc la réserve clc charbon n'était pas situéc aLr dépôt. mais i) 1 r,rrccr au borcl cle la voie principalc. Les nrachines qui ne disposaient que de ,'Lrt( ulinLrscules pouvaient ainsi s'approvisit)nner Au passage. Il s'y trouvait ' rrrrcllemcnt un point cl'cau (ces derniers sont symbolisés par un poinf sur le
Ainsi lc dépôt vapeur por-lrsuivit-il son aclivité plr-rsieurs années après l'ubandorr total de la ligne d'Ormesson.
Le dépôt vapeur Elabli sr-rr le platearu clominant la rue de la Fontaine-Sèche, nous ilvous dit qll'il n'en reste plus aucune tracc l\ ce jonr, pas plus quc de voie d'accès, puisque lc scul moyen de s'y renclre, cn dchors d'r-rn sentier vcnant clu c--ontre-bas, était clt' passer tant bien que t.nal sul la voie et I'accolernent. Seul ne s'y rcnclait en général
1,1
\tr clépôt même. le premier bâtiment rencontré était I'atelier dit << des Améri,ilt('\ )> en souvenir de machines restées cn France après la Grande Guerre, que nous évoquerc)ns au paragraphe du matériel.
[)tssirr n 7. \/tre tl enscillrkr rlrr
r\', ()n\lillt(
rrr).
Il était en bois, disposait de deux fbsses mais ne lut plus utilisé après la Seconde Guerre, en
( ,I.r;'1i ' l(.5 \,rlt\,.tlit5.
dehors de quelques remisages. Des baies vitrées étaient disposées sur I'une des façades.
A ses côtés se l.rouvait I'atelier de réparation et de f'abrication des wagons en bois,
'5 !Jr
séparé en deux parties, I'une totalement close, I'autre à denri à I'air libre, la partie ouverte
étant protégée par un erilla-{e. Quatre charrons étaienl employés. La boiserie était fhite sur place, les roues et boîtes
d'essieux provenaient d'une fonderie. Les châssis pouvaient être réparés, si besoin, sur place.
9l
q
66- l)cLrx"I(oppt'l,,st:lti()ltltclttclc'r'lnllutt'lit'rr1t'r-É1rlr-ltliortltt-irrcip:tl on rtPcrÇ-oit l :rrrglc clc 1.lignott. :i grtLtc'ltc clc lrr Plroto.qrepli]:
,,
clottt
il,]:llt,
L'atelier principal, assez long, làisait suite. C'cst là qu'avarient licu toutes lcs opérations cl'entretien, de réparatiou et de pIéparatioll dcs locornotives. ll était plus ou moins séparé cn deux parties par le logement du gardien qtri était inclus à I'intérieur (cleux pièces au rez-de-chalrssée ct une petite au-dessus). La partie gauc:he, sur le plan, était la plus lon-{ue. Or"r la réservait surtout à ll préparatior-r des machines. Deux d'entre elles pouvaient stationller sur la mêmc voie entre le portail et le logement. Un lantcrneau installé sur la toilurc permettail
67 - I)ltotogr':rplric pr-isc lt l irtvt't-sc clc llr 1lr'écéticntc, \'r,lc clcl>uis l cntree tltt clépirt. Àu l'' pl:tn stllti()nnc le . [)ocigt', tlc l:L C..l.S.l'',] Arr lirncl. l etclicl //-1i..1.,1
I
l),,,1.-\
- I)t'trr Iot rirrrolivcs Koyrpc'l , ()20 1' 21.()'19(13
6B
cler"ur-rt l :tte li,:'r' lrrinc'ip:rl
((lliché \'. (lr:ntv)
, \ rr'uirtion des fumées.
l)c I'autrc côté , ulc locrolllotive
à droitc. sur lc plan, la voie était plLrs croLlrte. On y garait une
er-r
A proxirnité se lrouvrit Lrn grand tour. arrièrc clc I'atclicr sr- trouvuient rrn magasin cle pièccs
général.
Accolés à la fnçacle
,l, llchées et la réserve cle bois cle chaLrflirge. l)lus loin était le réservoir d'eall avec une cLlve rrrétalliquc montée sul'Lur sr-lpport
cl c:rtr en rlir-c'ctiort tlc' lllrli cltr i ('cticap()(iue. 27li/'196J ((lliché.J. I'tuzin)
69 - t nc loconrotirc longc lc réstlr'oil t
onr':rsscrrr tlr gli's. tlés:rlfct té
93
70 - l;lti'tt' tlt'
r'ot tt'slrortcl:tnr'r' tlc' llt
s,t itlt;' ()t.:lt'itt
I'l,ur l-. l.or'ontolitt'Koppcl Tl0{) 100 I
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Le matériel moteur et remorqué << Sables et Grès < c.Ls.N. Matériel moteur
*. r)Lrlr.) >>
et
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'rr picrle crllcilbnne puis ur-r pctit baraclucmenf renlèrman1 le moler-rr du bloyeur ic gr'ùs et enfin Lrn grand abri, f'ermé sur une moitié, abritant le bloycur. Unc voic xrssait dessolrs nvilnt de s'engager eru long des trémies situées tout cn bout. 'onslruites initialemenl en bois elles lurcnl. rcmplacées plr-rs tarrd par des construcions rnétiilliques, reposaut sur des sllpports en béton.
lln l9zll
""t"'t'tfi,,;,'
le broyeur n'était déjà plus utilisé, ni les trémies bien sûr. La petitc
,'oic cpri s'engageait au-dessous avait été déposée. Les trains meuaient directement t'ru.s clrargcmcnts au ciural eu à la gerre. I-olsclue ces voies furcnt supprimét:s, corrtrle nolls I'avons vLr, et que les GMC rsstrr-èr'cnt la rclèvc. les trémies furent naturellement remises en activité.
l.a rnanæuvre des wâgons n'é1ait en gér-réral pas assurée par les locomotives ,rl)cur'à I'irrtérieur du dépôt mais par un pctit locotracteur << Cuntpu?tta >.
à
Il;v
Nous étudierous cr.l comnrun lcs cngins lrotcurs cles cleux e:ornpagrrics car il nc nous a pas été possiblc clc clisccrncr avcc certitucle le malériel pro;rrc à chacune tl'elles nvant le regroupement, en particulier por-rr les locontotivcs l\ vapeur.
9-5
* l.r"s plus rcprésentatives fltrent, siins conteste, cellcs de la marque allemande et Koppel (O. ct K.) puisqu'on en connaît ccrtaines livrécs neuves dès l, rltibttI dLr sièclc lanclis qu'elles assurèrcnt du service -jLrsclu'à ltr fèrmcture du rr.rlit'. Elles I'urent sans doLlte ics premières machines ir vapeur mises en scrvice r, r lilltltc d'archivcs. leur nonrbre exact ne pcul ê1re clonné ilvcc certitLlcle pas plus ,lrrt'celui des aLltres locotnotives à vapeur ni dcs locofractcurs (voir tableau ( )r('nslcilt
2 l.or'ornotivt' 010
'l
. Kol-rpt'l " srrl l:t lrLrtt'tl ()t' nrcss()n i Slrinl-l)icllc lc's
Nrrrrotrrs tln tatr' (l unr r-ltnrt' cle \\ rri.-l()lrs ' gilrrti' '. ((llic lri's
\' (it'ntr')
,, t rrltitulatif).
[,cur nornbre le plus probable est de six oLl sept 020T et une 030T. C'étaient
,l r'légantes
tites machilles à l'allr-rrc légère. Le s clcux minusculcs soutes i) charbon Lrrtilalcs ne cléborclaient que très peu lc corps cylinilriclue; la soute à cau était rluéc cnlre les longe rous poLlr abaisser lc ccnlre de gravité ct dégager la chauclière. I ('ul'esthétique soutfrait c'l'un porte-à-lar-rx arrièrc trop important, comme toutes l, s 020. et sltr ce pclint la 030 était ncttcment mieux réussie. Les puisslrnces allaient ,1,'.10 à {rt) CV. Ccrlaines avaicnt reçu Llnc erppellation :,< Linrottsirt >>, << Rhin >'. liathcl >. r< 120 >. << 110 o... tnais il est inrpossiblc cle préciser ir quel nr-rntéro clc rrutchinc elle corresponclait: firit certain.la r< Rcthcl > avait le n'6 en carrière et ,llc reçut cn l9-5-5 unc chaudièrc de < .luug > cn rer.nplacemcnt de sa chauclièrc 1rr
pe
irnitive. C'es < Ariiald.lutt,g o, é-ealerneut allenrandes,
lclrr ressernblaicnt colnme
des
''turs (comme cl'ailleurs tolltes les machincs du ntên're typc, d'autres
marques, llcrrschel par cxcmple ). Dc type 020T, elles lurent pcu nombreuses, trois sernblet il, et n'arrivèrent qr-re plus tardiventent avetnt la Secondc Guerre.
Entre-tcmps, après, la Premièrc Guerre, lc parc moteur s'était enrichi de mail'origine rnilitaire récupérécs après le conllit. Nous avons parlé du < bâtirtrt'ttt dcs Amérit'uins > à propos du dépôt >. probable clue ".Sublcs ct Grès ll est ll C.l.S.N. en hérita également. Llrines
91
il l.cs l3lT << Buldw'il > étaient tr'ès rcsscllrblantes esthétiquement. Elles ' r,u('n1. quant à elles, firbriquées pour I'année cles U.S.A. Inspirées dcs 130 de la ,,,( lrc lirmt:, elles étaient plus stables que ces dcmières et n'arrivèrent en France ,1rr rr la fin de la guene... et môme après. Citor-rs égalcment les 040T Borsig, allemandes, < D.F.B. >, type dont nous ,r,,rts lt)n-qllcrncnt parlé à propos clc la ligne de Bourron. E,llcs 1'urent sans uucun '1,'ulr'plusicttr\ en sct'vicc cirr nor.r\ \llvons de sorrrr'e t'erllrine que lroi\ ou quJtt'c
,l,
,
lcurs lenders
flrcnt
récr.rpérés.
l.l liste dc ccs machines à vapcul n'est peut-être pas cxhaustlve ntals nous r'n l)oLtvons dire plus. Lcs locotraclcurs Diesel étaicnt de leur côté fort bicn représentés par trois Dick-Kcn', C-'ampagnc ct Billard.
nr:u(lLres :
76 - l)r'lsit'nn(':i li:r(
l:tt(11:rl('s ()r\('ll('s. \uc (lu nl()tt'LlI l)it'st'l (1.1..\1. clrr lor'
Il y cut dcux types de urachines tendcr l3l, très prochcs csrhétiqucn-lcllt: [-es f 3lT < Alt'o > pllrlbis appclécs ,, ('ookc >> oll << Alt'o-Ctxtkc > l-ut'enl constrllitcs aux U.S.A. dans les ateliers Coclkc. rcpris par Alco. E,lles furent cornrrandéesparl'annéearrglaisc,aunorrbrcclc l00.cuoctobrc l9l6etterrninées de 1ëvrier l\ rnai 1917. Ellcs pcslricnt l3 tonnes à vide el l7 en charge" Les cabincs de condr.ritc étaicnt sL-lli-ollvertes el lc's caisscs a caLr scipalecs ct très déportécs l'avant. L'allure générale ne leniait pas Lln pctit air ,<.fàr-u'csl >>.
77 - l.ot
olr-ec tcur . Ilillrtr-cl lc t()il (l(' l ePP:r|cil.
"n
I2. llt'nltt'r1rrt'r' llt i'loc lrc clc'srgn:tlrsulion sttt' ((]rll. Il. I)trton)
i)r
., Lt,.s Dick-K(r't'>> l'urenL les plus typés. Engins curieux l) plus d'r.rn litre, ils , trricrtl d'origir-rc anglaise, conçus poLlr une utilisation militairc au cc'rurs tJe la l'r r'rrtièrc Guerre. lls étaicnt prévus 1-rour la voic de 0,6 I rn et dénornmés lrulctcurs l,t;tt'oléo-élt'crriqucs ". Etucliés pour circuler arccolrplés dcux i\ deux et équipés r k ntote Llrs élcctriqucs (cleux motcnrs cle 22,-5 CV), ils clcvaicnt en plirre ipe pouvoil' l,rn1'1i1111'-l.t, soit cn captar-lt l'électricité.i une caténaire à I'aidc d'une.. pct'chc >, ,,,i1 cn utilisilnl leLlr motcLrr ir essence (4 cyl. 40 CV) qui actionnait unc géuératrice ,l'' .10 kW. -5(X) volts. C'est cette scconcle possibilité qui 1'ut crrployée car la pose , t tlé1tosc cl'r-tne caténairc môrne rusticluc lors d'r.rne guerre cle tranchécs é1ail chose
Ioll uléatoilc... l,cs tractculs Dick-Kerr 1'urcnt cornmandés au nourltre de 00, très proche Iiritislr-Westinghousc dc la série initialc. 1
78 - ALr plcnricr- pl:rn. lc l()c()trlcteLtr " lliller-cl " n l+ ct. lr glrr-rclrc.
l(x()tr'lctcur. I)icl< L),1;,,;f
I(r'r'r' " uLr c1i'pôt cliese-l (1.LS.N t:n
r-rr.r
lrorrlrrt'
/-.,11
t)
r
\, ,f,..- \
s clcs
c)9
Le matériel remorqué dit, de s witgons ntuisort > à portes latérales s'ouvrant à dcux battants.
Irrr carrière étaient utilisés au cléblaierncnt, comlne nous l'avonrj
'
r
lrois de labricatiot't
<<
l.cs wa-eorrs << uirafc.s > circulaient sur la ligne d'Orr-r-rcsson. Leur marque ne rr()u\ cst pas connue tant la ressemblance était grandc cntre les constructeurs. Il , ,r ('lt.un-rJc quc ces wagons aient été régulièrerncnt cngagés en ligne, leur vocation r,,rtrrlclle éternt le lravail en carrière... l.cs platcs-torr.r-rcs r.nétalliques à bogies << Pcr,shittg > étaitcnt réservées à la Irl'nc de Larchant. Elles provenaient de I'arméc arnéricuine et étaient plus dc 3 {)( )( )cn service à I'arr-nisticc dc l9lU. Elles pouvilient, duriurt lc conflit, recevoir' .,,i1 rles lourgons, soit dcs tombcreaux ou des citernes.
79 - Lin l()c()tr'lttcur " (i:trrr1>:tgnc, cn li'1'r:rr':rtion rlcr':rnt llrtt'lit't-r':rpcul clc lrt . frontltitte sèc'ltc ,. l, r.ur clc'ccs tngins étlit t'n génér:rl rrlilisé rrLr-r lnlln(Lu vrr's clc \\ug()ns clens l'c'nccir-rtc clrr tléyrirt.
2: ii l()63 ((ilicltr'.1.
A Ncmours, ces châssis 1'uren[ éc1uipés de trois bcnncs basculantes de marqucs ,lrvclses mais on conselvil le systèrnc dc fr-einage d'origine par lcqucl un levier ,'rr ull volant à cliquct faisait enrouler Lrne chaîne sur un tambour et sct'rait airtsi l('s l)atins de lr'ein" Ils circulaient par rarnc dc cinq. Clcrtains sonl préscrvés au pzrrc cl'attraction cle Bagatcllc à Bcrck-Plage (Pas-
l'i:rzin) ,
k'-C-alais).
Par la suite le moteur r\ essence l'ut remplucé par Lrn Diesel C.L.M., du moins r Ncmours, tandis que pour s'adaptcr t\ la voie française cle 0,60 nt les bouclins
lc roucs durent être rabotés de façon consiclérablc.
l-cs locotracteurs de marque < Cantpagtrc
(4-5, boulevard de Bclleville à 'rrris) étaient utilisés soit en carrière, soit eru dépôt. Ils auraient été au nombre de ir rlc type 020 et d'un de type 030.
"
lftcs < Billard >, apparus après la dernière gLlerrc. éti,rient au nombre de quatre, chclés d'occasiorr et équipés de moteurs Panhtrrcl.
l-'Lrtilisation de tout ce matériel était assez spécialiséc et typique dcs deux igrrcs. du moins après la dernière guerre. Irn carrière, à la découverte, travaillaient des deux côtés (Larchant et Ormesson)
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voies
Bd de,Belleville, (XI1 - Rô9. : 35-72 t0C0lh0TryES A. ESSET{GE p' embranrhements industriets 45,
.'s Koppel ; avec leurs deux tampons latéraux, ellcs étaient parfàiternent adaptées u\ wlt-solts cn bclis de déblaiement. Sur la ligne d'Ormessor-r circulaient de mêrne 's Ko1r1rcl, attelés aux rames des wagons < girales > (13 à l-5 par rame) tandis
uc. sLrr la ligne de Larchant on voyait soit lcs Dick-Kerr, soit les Billard. tous t;Lri1rés cl 'rrn tarnpon central, traînant les wagons < Pershirtg >, à trois bennes à ul)l)on central égalernent. Les deux lignes uvnicnt ainsi r-rne physiononrie partirrlit'r'c. Si la néccssité I'imposait, des < brit'olagcs > permettaient cependant cle .'ttttitlicr à I'inconvénient des der-rx systèr'nes de tanrponnelltent. Pour alteler une ). t'l K. r't une ramc cle r< Pershil?{, >, ol'l lLri installait une grosse traversc en bois r.tic rr scs deux tampons. contre laquelle pouvait butter lc tampon c1u << Pcrslting >. )ut'lt;ucs chaînes reliaient I'ensemble et c'était parti !... Dc ntême s'il fallait atteler 's l)icscl ou les Jung à tampon central à une rame de < giraf'e > à double
B0 - I'Lrblicit[' :rncicnnt' clcs locotllctctrls . Oenrllugnc,
((loll. It. l)rrtorr)
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Remarques
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Lrv'ee neuve aux Ets Belletrlle préservée rre5e vee Pfl en ulanOe Grande brelagne Bretagne
tivree neuve au\ Fts Bêltefille
Ëréservée au Musée vivant du Chemin de îer de
4v+J 26ae ieOB] r ruo
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BetleJitle
preservee au parc d,attraction F,i;é5,i5J:iiî"'l:j,?l:1i[i (Lyon)
6391I 1lYlJ 91 3j 60cv OO cv
de ra la rêre Tête d d,(or
A reçu en 1 955 une chaudière Jung
n
5552
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Préservée au Parc de Loisirs de Bagatelle (pas de. Calais) Préservée au
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Tacot des Lacs "
Chaudière transférée à la
639i O & K en 1955
P Moteur pannarO + HflaS *: P l\,4oteur Panhard 4 HL(85 ""y cv) -Type T 75 (N,4oteur C.L.N/. rype LC3(ZOcv) .. fype T 75 P Moteur Panhard 4 HL(85 cv) .Type T 75 P Moteur Panhard 4 HL(95 cv) -Type T 75
l:l 14 161
15
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l\,4oteur C.L.M. Type LC4 (100 [,4oteur C.L.M. Type LC4 (100
cv) cv)
cénératrice 500 v --
cénératrjce 500 v "Moteur Deutz Type F4M 317 (l\cv) Génératrice 500 v "Moteur Deutz Type F4M 317 (7\cv) - Génératrice 500 v -" [,4oteur Diesel Hercules DIXD (14.4 cv)
Type 1 928 Type TC Type TS Type TS
1928 moteur Diesel Deutz (32 cv) 1928 moteur Diesel Deutz (18 cv) 1928 moteur Dieset CLM,CR2S (20 cv) Préservé (Mme Hummel)
Type
.
1928
moteur Diesel Deutz (4? cv) Conservée au cherntn de fer des Chanteralnes
Numéro donné sous réserve
". Caractérjstiques en fin de service à la C.l.S.N.
rlrlt'lrrr Ni:rtér'ic:l nrott:rtr ( I S.N. Seble
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se rendit
partie du trajet.
àr chcval sur BonnevaLrlt et Puiselet, éttrit entièrement exploitée cn l,lysfsJrains entre cles roches tenclre s. formant un véritable réseau de galcrics, ilri sc scrait fbrt rnal prêté à r-rne cxploitation n-roderne. Il aurait fhllr-r pour celit 1115
,l ,':rgcl toutc la couche de grès superficiclle. Des petits wagonnets l, . r'rrlcries et évacuaie rrt le sablc dans cles conditions dangerer-tses.
parcout'uicltt
ll cst dil'l-icile dc clirc si ccttc carrière lLrt e xploitée antér'ieuremcnt àr M. Ménard s'il cxistait Llne autre carrière toute proche car sur un plan de 188-5 figurent Itt( )ir 150 m au nclrcl cle ce que nous connaissons êtrc I'cxploitation Ménarcl, clix rrr rnicsàpartirclcscluellespartaitunevoie fèrrée clite < voie tle 0.60 m tl<'s sablièras ,1, Ncrrrout's >('?). Elle rejoignait très vite Ie <, chcntin dcs lxru.f,s >> dont nous avons t,,rrlrt..ir-rsclr.r'ii la D l6 ct se raccolditit alors à la ligne C.l.S.N. ,,rr lricn
(lLr'en est-il des origines cle cette lignc ct qr-rel fut son devenir'? En tout les cats àr son emplacement clue nous retrouvons plus tarcl la << ligne Mérturtl ,r. l\rrrrs snvolls qr.r'elle cheminait sur le côté est du < t hcrtirt dcs brrufs ". M. Ménarcl 1'osséclait son propre rnatériel. Les locotracteurs clont nous ne connaissons pas la nriurlue étaient éqLripés de motcurs Ford.et cabines découvertes. Ils cmpruntaient l;r ligne C.I.S.N. sur 2,200 km avant cle la quittcr (au nivetru d'une mitison d'halrrtation) à anglc clroit, au prix d'une manæLlvre, pour suivrc leur proprc trajct à trirvcrs bois. (Plans n" l3 et l5).
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Type T
Il
Lrr c'arrièrc.
I
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Ligne Ménard (voie de o,6o m)
Ménard était cxploitant privé et resta toujours indépendant.
,,i, ('.1.S.N.
857 1902 oocv 7529 1914 so cv 6335
I
-
' rlucrcr.u-cle sa carrière vers 1924 et fut tLré en 19.tr0 itu cours de la guerre, son ,,rr( l)r'ise prit ainsi lin. Il possédait sa propre ligne qui empruntait tor-rtefbis la
Machines a tvtacntnes vaneur à vapeur
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lVarcirly (3 l\,4arcitly
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1t3
Matériel moteur C.|.S.N. - Sables et Grès
,Construc-
r'st bicn
La lignc rejoignait l:r zone habitéc sur les hauteurs de Foljuif. Là était implantée rrrc trémie dans laquelle le sable était stcické. Une voie repartait dessous cette ,le r-nière et s'engageait sur une très longue passere lle rnétalliqr-re clui lui permettait ,k'clcsccndre clu plateau. Elle passait au-clessus cle la routc de Foljuif où I'on voit roujours un pilier cle soutènement en béton tru niveau du n" 9l actuel, frnnchissait lrltrs krin la voie P.L.M. puis la R.N 7, toujours en altifudc, t:t se tenninait au niveau tl'rrn grand pont métallique en urcacle, situé au-dcssus cl'un petit bras d'etru clui ;rvait été creusé pcrpendiculairement au canal, à proximité de la < Soytnile >. Plus trrr.cl il serlr intégré aux emprises çJs,< Quortz et Silice > et finaletnent rebouché.
A
l'époc1Lrc. les wastlnncts 1.rl.rsrri€'111 naturellenrent sur lc pont et cléchargcaient
Iotrt simplcmcnt leur sable dans lcs pénichcs r;ui sllttittrtn:rient au-dessous. Cette ilisposition cles lieux laissait tous ioisirs au cléchargement sans perturber la circltllrtion sur le canal.
Au niveau cles voies P.L.M. ic principe était iclcnticlue . Les wagons it charge r' stationnaient sLrr une voic clc cgara-se et étaient tirés à I'aicle d'ur-r trcr-ril, à tnesurc tlLr remplissagc. Lcs wagonnets de sable étaicnt clirectenrent clciversés au-dcsst-ts.
ltl
llitssiige cle la lignc. Contrairement i) I'usagc lc plus lréqucnt, ces wagonncts
r03
r'élaient pas basculants mais s'ouvraient par le fond. Nous n'avons pas de date précise de la démolition de ces installations qui rrrrbablernent sc fàire très vite après I'arrôt clc l'exploitatiorr.
2.
clut NEM OURS
Lignes accessoires, limitées aux carrières 2"
-
Carrière de pierre-le-Sault (Nemours) (écartement à 0,60 m) :
Situéc t\ mi-distance entre Nemours et poligny, sur une buttc dominant la rive clu Loing et toute proche de la RN 7, la carric)re de Pierrc-le-Sault fut ouverte t'r-s 1908 par M. Maquart. Exploitéc à ciel ouvert, en firrme de senri-cuvettc, son rblc n'était pas d'cxcellente qualilé mais le grès était nettcment supérieur.
|oilc
l.rt rnonléc r) la sablière s'efTectuait par un chemin situé à 2-50 m cle I'citablis'r)tcn[ (< St'antter >>.
lrr l9l0lut installé un transporteur aérien < Mort:ic.ç > alln cl'achcminer le rblc.jusqu';ru canal i\ Bagheaux. L'irnprantatic'rn se f it cn clcux étapes. En premier -'tr I'itl'rparcil retnonta le satrlc du fbncl cle la carrière.jusqu'au niveau cle base et tts trt|tl senlemellt il prit sa fbrrne définitivc.jusqu'au canal rnais lcs câblages
d.e
sli'l'crrl séparés.
Sa
ll rr'y avail pas de rnoteur, l'ensenrbrc étant
actionné par gr.vité, les bennes t'irrcs luisant rcnronler les bennes vicies... pclitc anccclote curieusc : cn cas de l('ssc cxccssive, le câblc tracteur pouvait ôtre riei'é par un système original : l('11)uc à aLrbc entraînée par la vitesse baignait clans une cuve d'eau et plus on rrrlail ll'cincr- Ia roue, plus c-l-r lnettait cj,eau !...
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Ncar.rrrs cr r.rrrr-i.r.c clr: I)icr.r-c lc,s.tr]t.
Parlons maintenant de chemin
r-lc fer--
Chaorre nive:rrr rJ'evnl^it rrinn,Jo
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82 - ,\rr-ir'éc (lu ttllrsl)()ltcrrr:trr cunlrl. ()n r-cnr:rltlrrc linrport:rntr gotrlotte clr rli'
dirigeaient vers unc impressionnante série cle cinq 1rémies sLlccessives à cluatrc étage s. La construction était montée en grès et épousait la déclivité de la sablièrc. Les trois premières trémies étaient réservées au sable et les deux clernièrcs au grès broyé. Chaque voie reposait sur Llne plate-fbrme en bois solrtenue par trois gran(ls fèrs jetés d'un bout à I'autre des trémies. Ces vciies étaicnt en cul-de-strc, lcs chevaux tournant sur place à I'extrémité pour venir reprendrc à I'autre bout lu rame déchargée.
I)cssir-r
1)
lr-rsl:rlletiorrs
rlc.
Picr-rc-le SlrLrlt " (tlrssin sc.hi,ntuttrqrrc)
At-t niveau cles clerrx dernières trémies
était installé un broyeur cle grès, alimenté fàis;tit lc tour et sous ce broyeur se trouvaicnt cleux trommcls ,lrri se déversaient chacun dans une trémic. Les déchets clu premicr se cléversaient 'l:rrts le sccond un peu plus bas. et les dcrniers cléchets clu seconcl étaient llors ri'rsciS dans des wagonnets pour ôtre évacués un peu plLrs loin en décharge. ir.rr Llll(] voie qui
er-r
'lirul
en bas de cet ensemble imposant passait, en galerie souterraine, le ., /,;
,;1tlrt;t.it1rtt' >, au chargement des bennes.
l)cs lrrcle lles permettaient de laire communiquer les voies des diflérents étagcs l't'r;lloilation ct d'accéder égalcment au niveau supérieur, sorte de vaste platclrrr 'orrllc lcquel étaient adossées les trérnics. Là était conduit lc grès cn volumincrtrx rrrurs, tlilcctcment clétachés dr-r fiont dc taillc au nrartcau-piqueur (un réseau tlt'
l'air comprimé parcourait toute la carrière). Les wagonne ts étaicnl rissi's sul un quai de cléchargement puis basculés d'un côté ou de I'autrc. Lcs ';rrricls (aillaient les meilleurs morcealux et le reste était cnvoyé au broyeur. A rroxirrrité étail un bâtirncnt. aujourcl'hui en ruine, qui abrrtait le compresseurd'air' nr()lcur Dicse l) c1 unc fbrge. rr.yrrrrlclics pour
('irrc1 chevaux
travaillaient à la carrière. lls disposaient d'une écurie << tle .jout' " qui groupait l'écurie, le logement clu gardien, unc fbrge 'I rrrr burcau. Le bâtinienl était situé à I'entrée cle la carrière i\ proxir-nité d'unc rrlr'('constrlrction qui abritait les mécanismes du transporteur aérien. Lc soir, lcs lrrrrs rrrr lrâtinrer-rt conlmun
'Irt'vrrrrx clcsccndaicnt à l'écLrric
<,
dc nuit >. au bclrd cje la RN 7.
Vcls 1948 on creusa encore plus prolorrdérnent la carrière et les chevaux rr t'rtt.cnt plus la fbrce de remonter certains wa-qonncts. On lit alors I'acquisition ,l rrrr lretit locotracteur Deutz, à bielles, actuellement préservé par le < Tot'ot tle.s /,rt.\ >>. Son garage se trouvait sur la plate-fbrrne haute, près clu bâtiment du ,
r
)illl)fesseur.
l,a carrière fut reprise par la Régie Renault (sable pour les moules de ntoteur) 50. Le transporteur aérien fut alors dérnonté. Les voics l)r'cltuville sr-rbirent plus tard le rnême sort, I'exploitation se faisant par curnions.
,rrr tlébut des années
l)cs installittions moclernes furcnt implantées ervcc notamment une startion de l,rvrrse clu sable mais I'affaire était peu rcntable, le sable n'étant pas de bonne (luillité. La carrière fut alors rcprise cluelclue temps par I'entreprise Douanne, pour I t'xploitittiott c'lu grès uniquement. E,llc est actuellement rattachée au domainc clu nr()nastère de Bethlée m.
Zb- Camière Roncori
à Darwault (écartement 0,60 m) : Cette carrièrc est située sur lc plalear-r boisé qui domine Darvault. Son
accès
.'t' situc sur la route D 403, environ 2-50 m après le cimetière, sur la clroite (accès l';rlr'é)uu niveurr tlu prcmicr virap.c. I-es lerres furent acquises par la société Roncori dans le but, dit-on,
d'y établir advint une carrière t l'Lrn sable de moyenne qr-ralité devant être lavé. Il tut entre autres utilisé par Sovire I t't la Régie Renault (Le Mans et Billancor-rrt). rrtte réservc de chasse, detns les années 1950--5-5. Finalement il en
r09
q Il cxistait ir I'intérieur-de la sablière une voic Dccauvillc de 0.60 rn et clcrrr y sont encore abilnclonnés à proximité. Il s'agit d'un Gnreiuclel r'l I'Lrn Dyba. Il scnrblc qr-r'ils aient servi assez peu cle temps. Ils étaicnt L-ll [oLrt r-r\
C. Lignes à traction anirnale
ocotl-actcurs
rols scrvice lorsque I'entreprise Douannc rcprit la carrière vers l96u et cloivcrrl I
rc pl-oclrai
1. Lignes principales
r-relnel'rt sauvés.
l"
- Ligne Queudot (voie de 0,80 m) :
Voir plan n'13. l)'t-tl'tc lttttgttcut'cle 4 zl(X) nt t:nvinrn. ccltc ligne avait c> au sucl-cst de Bonnevault. rrltinlenant englobéc pul l'enscnrblc Bonuevalrlt-Ciontlounière ct sc rapplochait rle lrr lisrtc C'.1.S.N. à cluclclLrcs nrè1t'es clc lu ll'r-nre fiilicn. A paltir-rle uc nivcrrLl L-[ sul /(X) rn crtvit-ot.t. les lracés scnrlrlent colnlrLurs sul Ie plan... Nous savons d'apr'ès rrrr;rlan cucore plus artcicrt, c1r-re la lignc Qr-reudol existait ut,aul la ligtrc C.l.S.N. ( lclLt 'Lllt pt'tt-jcl prévoyait trne l-rlrrl ic cornnrunc à tr-ois lails lolsclr-rc lu ligne C.l.S.N. '-elait ctlttstt'ui1c. et ce, it proxinrité de la l'crnrc. rnuis sul unc lonsucul tle (t0 nr st'Lrlcnrcnl I .rrctL<
B6 - ,,\rrr t'irlis tlrr pr-['r't'rlt'nt. ur] l()(()llirl('Ln . l)rlr:r ".:r l:rlltrlt'nr:ts5i\r'. ((.Ls :rpplrr t'ils ck rir cnl ô1r't' s:rrrr ['s ) t ( ]liclrt'.1. (.lr:tinli t'rtrr )
2' l)e<.jir
-
Carrière des Brûlis à Ormesson
citéc iru cours de
l'étLrcJe
de la Iignc ,, Sultlcs cr (]rès
>,
I)ourquoi si peu puisquc lcs tleux ligncs u,,,aie nl 7(X) nt clc tlaje t contntun 'l Quc :ont-cllc's dcvenuc-s'? En plrlie conlllLutc ou séparéc (',)). lu voie Qur-r,rclot obliquait ('rrstritc r'r cllcrite pour suivrc lc t ltcntirr t'trt'ul tr l5 tlt IJotrttcvtrtrll r) lVcnrottr'.s t,. " IoLt.jout's cxistant e( presquc palal lèle à la D l6 qLr 'il re.joienait ir environ 250 rn ilc llt t'oute clc Puisclcl. Cl'esl à cc calrclbur-dc'Puisclct qLle sr: lcrrninait la Ii{ne (lLrcLrclol. Une stutiorr clc trarrslèrf clont il rcstc'cluclqr-rcs pierres pcrlncttail clc vicler lc sablc dcs wagortltcts clatts lc's tonrbcrrraux ir chevaur qui polrlsrrivaicnt la route e n directior-r clu polt au sablc dc Ncntours.
Lavoielirtcléfèr'réeen lc)-1.5(l3août'l)etlcchcnrirrrernisenétat.L'évacLration sable se f it alors pat canritrrs nruis r)oLrs ignorons si des wagortncts continuèrent rr ôtlc r-rtilisés en carrièrc. tlLr
L'cxploitation prit f in veis 1946-41 .le gisemcnt étar-rt platiqr-rellcnt épLrisé. M. Dor.ranne ouvrit par la suile une sablièr'e sur clcs tcrrains très proches. tou.jor-rrs i << 1..'()r'nrcl(dlt > mais it clécouvclt et non plr.rs en souterrain panicl cornrne la car-rière Qucudot. Il n'y eut-jarrrais rle voic t'crr'éc clans cette noLrvelle exploitittior-r nritintenant rattachée à la C.l.S.N.
lr'- Ligne de Poligny à Nemours (route D 225) (écartement 0,60 m' longueur 3 000 m environ) voil plan n" llJ.
:
A pt'opos tles carrièt'cs situées ir proxinrité cle la rivc clroitc clu [-oine. on parlc sotrvcrrt tlc,, t'trt't.iùr'c.s lc Poli.q//,\'r. conlptc tcllLr dc lu proxinritc< de cc villagc tttais ctt I'ait. clles s'étcnclaicnl polrr la pluparl sLrl lc tcrritoirc clc Nen'rours.
llt
La carrière cle sable ciu lieu-dit < Lcs Brûlis > de laqr-rellc partait la voie f'crrée est bien, quar-rt à clle, situéc sur la comntune cle Poligny.
Elle appartenait à la c.l.s.N. nais I'absence d'archives ne pcrmet pas de dater son intplantation, très ancienne satns doute , son altandon se situe pour sa part bien r.rvr,rnt la Secondc Guerre. L'écarlement dcs lails était
cle 0,60
ni et la voie cle type Decar-rville. Il ne fnut
pas se laisse r etbuser par quelques ve stiges cle voie dépassant cles tcrres bouleversées
à proxin-rité de I'ancienne trén'ric du terminus, dont I'c
qui proviennent sans
La lisne prenait clot-tc t'ritissarrce ir la carrière clcs Brûlis ct gagnait rapidentcnt I'accotcnterrt cle la roule ir environ I 650 rr du villa-ee cle Poligrry et 300 m avant Itr ,< ntcr tlc .sublc > qui rnarcltre la linritc avcc Nemours. E,llc chcrninait alors tou.iours parallèle it lit route. sans jamais la tlaverser. A cluelqucs 400 rn après cettc << nt(t'dc sublc > existait unc stittion cle transl-ert clont on clistir-rgue tou.jor.rrs l:.r partie supérieure sous fbrtnc cl'r-rn long rnr-rr cle soLrlainerncnt en taillés. -qrès Actucllement il ne semblc pas très har.rl'rnais la Iols. r'e r;ui llrrrssc lc -jugcrnerrt.
rclr-rte a été surélevéc depr-ris
A ce niveuu arrivuient par petits wagonncts des grès d'une carrière proche. xploitée par M. [-cvcl. Ceur-ci étaient bascLrlés du haut clu cluai de cléchareentent pour être rcpris par clcs lontbercaux ii chevaux en clircction du port cle Ncmours.
e
Il existait, sLrl'la li-{nc C.l.S.N., une voie dc garage clcsservie par deux aiguilles. Poursuivant son tra.iet, cllc passait quelque 700 m plr-rs loin au niveau cl'une 1rérnie intportattte dont on voit encore cluelqLres vestiges cles rnurs cle soutènement. Cclle-ci reccvait par wagonnets lc sable cl'unc nutre currièr'e cle la C.l.S.N.. repris ici par la ligne principale.
wa-!,onnets, éc1uipés de l'rcins, étaient cntraînés ct clescenclaicnt ci'cux-rnômcs la Pcrte. Le cheval les reprenait alors pour ur'ouvealr parcours. Quant i'r la tr'émie. etlc était évacuée par tombereaux àr chcvaux en clirection du l)or1 au sable du canal, à proxirnilé cle la garc.
Avant de tcrtnir-rcr ccttc évocution cies carrièrcs cle la région cle poligny, n.us tlcvons signalcr, sltns ntalhe ure userrenI rucun clétail (car seLrles quelques personnes ctr sarclent Lln va-qlle sottvenir) r-rnc li.r:ine clui arrivait cn thcc cie la,. lcrntc da lu
lltt'êr
,>
cntre Poligny et lc harneau de portonvillc, situé sur la RN 7. De qLrcllc
clt|l-ière provettilit-cllc'/ on suit seulernent rple lc sablc était rcpris partolpbereaux llour être concluit au canul ir Bagnear-rr...
2. Autres lignes 2" Voir plan
-
Les carrières Faroult
el Firoult posséclrtit plusie r"rls can'ières prir-rcipalcnrent irnplantécs 6a's . !abf t cl'Ornlcssort, côté nord . aux lier-rx-clits <,. I'.c.s C't.oltas att.r Loup.s > (à lu Vulléc "
chcval sttr O|mcssorr cl Saint-Pierrc-lès-Nemours) uinsi qu'i.tux < Vau.r Rorrs.ç,r.ç > tot'ts pt'ocltes et plus ou ntoilts intriclués. Il n'était pas le ser-rl propriétairc dc ccs lieux nlais tOutefois le prirtcipal car clc nombreuses petites entr.eprises ir-rclivicluelles cx i staient égalentent. Farcrull
posséclitit dc plus unc carlière située au lbncl cle << lu yulléc )) et Llne irLltrc presqLre en facc, clc l'autre côté cle la D gu Nemours-chevrainvilliers. T'oi-ttcs ccs carrièrcs étaicnf éclLripées de vc'rics Der-^auville (0.40 rrr 9u 0,-50
ct les wagorrnets tirés par des chevaux.
'Ph-rs
loin encore, au niveau d'un virage, était irnplanté ch-r côté eauche de la ensentblc de trérnics, alimenté par wa-qonnets. C'était une carrière apparlenant i\ Mr-ne Courcault. Le sable partait i\ Nerlours par tombe leaLlx ct ne concerrolltc
Lut
nait donc pas notrc ligrre qui arrivait bicntôt à son tcnrinr-rs cn cr-rl-cle-silc, illl nivc:au D 225 Neutonrs Sens-
clc la route
Là existait une importitnte trérnie sitr,réc juste en frce I'eutréc de service clu lr villc clc Nenrouls rrais
nlusée de la Préhistoirc. Elle fut récelnnrent clélruite par on distingue cncot'e quclclLres vestiges de nturs.
La voie s'élevail
sLrr ulr pelit talus toLrjours visible. La larne c1ui eonrporTuil hLrit l) clix u'asonnets était alors scinclée car lc cheval nc por.rvait hisser cprc clcux
t)u trois u'ltgoltncts it chaqtre lbis. La voie passait au-clcssr-rs rle la trérlie sur Ltnc passerellc de cléchargentent. Une firis vicles. les wasonnets étaieltt por-rssc
:
13.
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(i. Far-oult n'évacuait pas son sablc par la valléc mais aru conlraire, lcs chevaux .crnontaicnt les wagonncts jusqr-r'i\ la D 98 où lc sable était ensuite rcpris par otttbcleaux pour être concluit l\ Nemours. Ainsi existait près cle I'cmbranchemcnt Ic la lor.rte cle Fuisclet nne station de transf'crt où arrivait le sable clcs < Clolïr'.s rrr.t Lortlts > ct des ,< Veu,\ Ror.rssirrs > tandis que la seconde statior-r était située rr'ùs rlc Chevrair-rvilliels, i\ proximité des clcux aulres carrières en vis-l\,vis. l-a nrajorité clu sable était expédiée en Grandc-Bretagnc, G. Faroult possédant ics lllr)prcs péniches et scs cargos. l-cs carrièrcs l-urent clepuis longtemps lcprises par la C.l.S.N. ntais non exploitics uctue llernent.
2t'- Carrière
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l.oLr1-rs .
de Villiers-st)us-Grez (écartement 0,50 m)
:
La carrière cle Villiers cst situcc sul lu butte clui clornine le villagc au nord, ttrute proche cle la roule D 63 menant à Ury c{ juste en tircc <, la Rua tlu Rtrissotr >,. Elle l-ut ollverte vers l9l0 par une société italicnne. I-'exploitatiorr clu sable nécessititil le cléblaiernent clc la couche dc tul- sr-rperficicllc" clans des conclitions dif liciles. Il lallait d'aborcl creuser de petites galeries dans cc tr-rl-, proches les uncs tlcs autres pour arriver à tout I'uire écroulel puis à déblayer avant d'arriver au sable. Trois or-r quatre hornntcs seulel'ncnt étaient employés au terrulsscment. Le sable était chargé dans lcs wasonnets, tirés au début par un âne et plus tard par ull chcval puis un mulet. La voie descendait en pente clouce jusqu'à la trén-ric qui était sitr-réc jLrste en face de la rue du Buissou. Cette trérnie était en bois, fèrméc s'ouvraient par des tringlcs.
au-dessc'rr-rs
par der.rx portcs rrétalliques
qLri
Le sable était conduit par tombereaux. puis par camion vers 1930, t\ la garc dc Bourron d'où il parta.it vers I'Italie pour la vcrrerie or-r la fbnderie (Fiat) sekrn sa qualité.
L'exploitation cessa après la fin cle la clernière guerre, en 1945 ou lc)46.
2'
rlr,ç ., l rriit,'<
.rrrv
I rrrrr.
-
Carrière Sevin à Montigny-sur-Loing (écartement 0,60 m) :
Cctte carrièrc se trollvait sr-rr les hnuteurs dominant le hameau dc Sorques r) proximité de la rue Orgiazzi-r'or-rte c1e Larchant qui-joint Montigny à la D 148 près du monument cle Kosciuszko. le chemin d'accès se situant cxactement en fàce clc la petitc rollte oLli descencl vcrs Soroues. A cc niverrrr- on voit louiorrrs les resfcs
Lcs wagonnets chargés descendaient par leur propre poicls tandis qu'un cheval :s rclnontait à la sablière. Le sable était cnsuite conduit par tombcreaur à la gtrrc lc Monligny. L'exploitation sc- poLrrsuivit entre les clcux guerres mais la voic f'crrée trt très tôt abandonnée au profit cles camions.
2't rli' jà citée
2"
(.u Lc.s
- Carrière prcntiers ruils
Deuxième partie
Courcault à Montigny >>)
Le
- Autres carrières équipées de vnies ferrées
non encore citées (liste non exhaustive) - Saint-Pierre-lès-Nemours: Carrièrcs Sevin : voie cle 0.60 nt, longueur .5(X) ru; peut-ôtrc siluée sur les hauteurs clc Saint-Pierre au licu-dit <, Lt Mottt
Iacot deslacs
iltltlt'>>'.
-
Puiselet: Carrières Sevin cle Puisclct: voie cie 0,60 m, longr"rcur 150 nt. - Larchant : Carrière Scvin (Bonr-revar-rlt?) : voie clc 0.60 m. lolrgueur I 800 rn. - Ormesson : - Carrière Bichiarcl : voic dc 0,60 r-n, longr-reur 300 m. : 'rrrr.iùr'c Arniel : voic cle 0,-50 m, lotrgueur -500 m. ('cs carrières sont citées clans unc liste des voies étroites réclr"risitiorruables en t)1.5
ct l9l6
poLrr lesquelles nous n'avolts pas de clocuntentatior-r.
l)'irutrcs nonrs d'exploitants ont égale rnent été retrouvés tcls Mar"rlel il Nentours, .t'lirrl l Saint-Picrre, ar-r sujet desquels nous n'avons pas non plr-rs dc renseignet('t
II
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('l'orrtc pr'écision pollvant ôtrc apportée serait la bicnvcnLre)
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TL [)cssirr
ASSOC'AT'Otr DU TACOf DEs SAALIÊÂES DE BOUNFON TOURISME' .IIN DAMHARIELÊS-LYS, F".'tIbN'J COMI|Ê DU t1.t : lt) a 86t 6t) t0. : tl d Jt l.u. pt .. D@t
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AttsL'r'tttc'l
# Images du Tacot Photographies de Roland ANSERMET
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93-I-otontt>titc"Alrt.[tLrlg"020
lstttttottltlléc"('llittt<:ttltttL'"
94 - tlnc luntc tl,picltrc clc utet[rricl roulent
96 - Qrrclclrrcs nri'tr-cs plus l()in. cn 1.llcir"t cflirrt, " (,'ttni it tc " s l pp r'ô tc lu rlrrittcl lc trirrnglc clc rct( )Llf
95 - Atr di,purt s
cic' N,loncorrrt
cltglr.gc rn s
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nclllcnl.
(.'t.ttttlittt',, clLritte L:s lror-cls clc c.urr:rl ct
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l)crL :tpr'ès
lc rlépô1. t'n bonltrlt' clc's l:tcs
98
I'r rt.rl,ti \ lt ,l,'l',,t ( rt l,r,tilrrn ,lt.. Lr,r
100 - l-l tr-:tvrr-séc sprctr('Lll:lirc (lu l)()nt rlLr l-oing
Les photographes amateurs ne manquaicnt pas de lui fhire honneur mais ce n'était pas assez por"rr éviter la déchéance. Les circonstances n'élaient pas fhvorables à une reconversion en chemin de fer touristiqr-re et, à cette époc1r-rc. ni la mocle, ni l'état d'esprit ne plaidaient en sa fïveur. [{eureusement les choscs avaient bien changé. Au Hnrn, lc travail laborieux se poursuivait. La S.N.C.F. prôta du matér'iel (détire-fbnncusc, compresser.rr), cles traverses ct des cailloux; l'ancien propriétaire l-ut très conciliant et la populatiiin locale clonna un coup de rnain pour lcs dépalts.
On prit donc l\ plr-rsieurs rcpriscs la route de Grez avec rutils, locotractcurs. wngons et quinze aiguillages soit environ 6(X) tcinncs dc r"r-ratériel. Vingt-qlratre voyages d'envilon 2rl tonncs chacun l-urent nécessaires".. A Grcz, lc rratériel s'entassuit progrcssivcrnent le long de la route cle Moncourt ballastière. Les ar.rtorités locales accucillircnt favorablemenl les nouverrux arrivants. Le syndicat cles plans cl'eaux de Moncour-t-Grez, ainsi quc M. de La Bedoyèrc acceptèrent de cécler les tcrrains néccssaires. L'installation pouvait alors débuter.
ct près de la
101 - Lc lrr'lninus:rttr.rcl
clc' "
/rt l)lttittt'tlcs.\ioi.wlrtlt'
125
l)uns le département cle la Manchc, près cle Montebourg, au Ham, une usine cs u ('inrartts Frunç'ois > était alimenlée en calcaire, dcpuis la carrière cle F-rcsville,
pclit chemin de fèr a\ voie étroite de 0,60 m. Quatre locotractcurs Deutz et rrr;uantc-six wagons assuraicnt le transport. Malheureusenent pour le petit train, 's cluttiolts n'allaient pas tarder à lui être l-atal. Il s'arrêtn dorrc tle rouler le '' .irtrtvicr 1982 au grand regret de beaucolrp qui voyaier-rl clisparaître avec lui bien -'s sotrvcnirs. rrr.rrrr
Appt'cltant cela, deux passionnés de chemin de fèr, Patrick Mourot et Christian rrr.rini. crrtrcprirent la grande aventure.
lirntlalrt une association et réunissant toutes leurs éconornies ils rachetèrent .'rrsctttblc des voies et du rnatériel roulant avant qu'ils nc soieut livrés à la fèrraille.
Abuntlonnant provisoirement leur travail, ils passèrent six mois, de juillet à iccrrrbrc 1982 à démonter lcs 7 krr de voies. Les rails de l0 m (lB à 22 kg au i'tlc) l'urcnt tirés un à un grâce à un vieux tracteur jusqu'aux points d'entrepôt tli's c1r-r 'un chargemcnt était constitué, ilétait acheminé parcamion.jusqu'à Grez.
'l'cllc était donc la destinée du petit tacot industriel abar-rdonné: rcvivre en 'irrc-ct-Marne sur les traces d'un ancien disparu, dans un site enchantcur, repéré 'prris bicn longtemps par les deux pionniers.
l'ltrsicurs associations avaient déjà essayé de f-airc survivre ou de ressusciter trrcot clc la sablière de Bourron qui attirait bien des sympathies, surtout en ses 'rrriù'l'cs années d'existence puisqu'il était devenu I'un des rares fbnctionnant r('()l'c cn région parisienne.
102 - I)crrx:tnris clu .'lLrcol tlcs Lucs " clont lc rcgletté \lorrstuchc cltri r-éllis:r ici lu lrochcttc clc son clisclr.rc
. llotrla'!i'ttitt
lllrtt'" cn l{)85.
*
La nouvelle ligne run
!
lleconstrr-rirc la totalité oLr presqLle cle I'ancicnne ligne était, ct reste toujours, grand væu nrais il fallait être r'éaliste et, dcvant I'antpleur dc la tâche, procéclcr
pur'étapes.
Le choix se porta clonc sur le tronçon terrninal dc I'ancienne li-qnc depuis la pctitc routc dc Grez à Moutigny.jusqLr'au canal du Loing à Moncourl Frcxnonville.
sablierê Pa
r is -
Neve
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r. "l
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Cette seclion préscntait un intérêt considérablc : 2 -500 nt cle longueur, pas dc loute l\ lravcrscr. un site rernarquablc grâce aux abords boisés, la traverséc clu Loing ct la proximilé cles étangs. Dc plus elle pernrcttait d'utiliser lcs anciens bâlirnents cle la ballastièrc pour y installer le prcmicr clépôt-atelicr.
Ittelier
Deipot
les Sèixante
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Loi ng
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ts0uilR0N
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I'jlen 20 Lc cl['pôt clt' l:r lJrrl]tstji:r'c
MONCOURTFROMONVILLE
1 Km l'l;rn l9 'lltrc[':tctrrt'l clu.'lttt'ol
(l(,s l.(/cs"
Il ftillait un enthousiasme certain pour verrir à bout des difficultés ; aflionter le septicismc ironique, les critiques, les cnvieux, les vtrndalcs... affionter surtout le terrain, rctrouver le tracé cle la ligne que la nature avait bicn souvenl absorbée, déboiscr, élagr"rer, niveler la plate-lbrrnc... et reposer les rails. L'équipe travailla avec ardeur, cspérant pouvoir assurer le pretnicr pilrcour\ dès septernbre l98zt rnais c'était un peu tôt. Le travail se poursuivit tout I'hiver rnênte sous la nci-ec. Ur-r faisceuu de voies dc garerge fut établi dcvant I'atelier pour garer et man(ruvrer lc matériel roultrnt.
121
103 - lnlrtrgLrr-rttion cle l:r lignc. lc -ll nr:ri l9lJ6. l):ltri(k Nkrtrlot ur-r r('ç()it lcs félicitlt1i.'s ct les vrtrtr clcs pcrs.nrllilités
l''
1tlun.
((,..il. r,. tr[(rrrol )
I)lrritllèlcntent allx travitux de voies êt comme nous le verrons plus loin, il fallait
rssi rcnrettre en étal le matériel motellr, adapter les wagons au transport cle )yllllctll's, ct le plus souvent, construire des caisses nouvelles à l'ixer aux châssis c('xistiutts.
liirurlcrnent tout
fllt
prêt pour le premier voyage fixé au
l"' mai l9u-5.
Voytll]s ntaintenant corrmt:nt se présente cette nouvelle ligne. Nous avons clit r'cllc.joint r< la pluine cles ktironïe ) au canal. Pourdes raisons pratiques (choix
105
- \ \l()rt(,'lrl..rtt l,,,rrl,lrr,.rrr.rl
((.ltll f) ,llotrt'ol
)
du site, proximité de la route, parking facile) le point de départ est fixé c'est-à-dire àt l'ancicn te rnrir-rus clu << lut'ol clc Bourron ,r.
aLr
canal,
La voie parallèle au canal a été reposée , venllnt rnainlenunt tout près du polt .jursqu'au parkir-rg. Un petit quai, làit cle sable et cle rondins facilite I'embarquement. Qr,relques dizaines cle mètres plr,Ls loin le triangle de manæuvrc u lr.ri aussi été reposé. La ligne s'enlonce alors immédiatement en sous-bois et retrouve son u.rcicu tracé déjà décrit. Le pont sur le [,oin-e, heurcuscment denteuré, sans cloute grâce à son inaccessibilité par la routc, a été rénové : pilastres consolidés, tablier décapé pr"ris passé au
minium, travelagc et rails reposés"
il
107 - l'rrblicité clrr locotr:rctrrlr l)icscl l)cr-rlz. l. trrr cle c.cs ntoclèlcs firt lt((.lll. I). ,llorrntt ) 1>rcrricl cng,in lLr "'lLrcot des Lrrcs. "
Jttste avirnt le terminus actuel de la < plainc de s Soi.runtc >), un évitement a été rrslallei pour manæuvrer: la locomotive est dételée et, par la voie parallèle, vicnt
c placcr en queue du lrain qu'clle refbr-rle alors, en rarnpe,jusqu'au point d'arrêt. )c cc lirit, le train peut repartir machine en tôte. Là erussi un qLlai a été an-rér-ragé tt salrle et rondins. Un petit escalier permet aux voyageurs de se << dégoutllir le.s .utrltc,s, duts la verdure oùr des jeux pour enlànts ont été installés.
108 - l'rrsslrgc' rl
r-rn
lr':rin pr'ùs rlu tlépôt
((,oll. l'. .llorrt'ol
)
109 - Lc l()('o1r':l(tcur " (itttt'irtt/t't',:ttr cii'pot
((
.'r
tlL l'. ,llo t r trtl
)
queslion pcrmettait jadis de hisser le train jusqu'au niveau de la route à lianchir. Un pcu plus loin, Lrne autre rampe est visible où passait la ligne au ternps du tacot dc la sablière après que son tracé fut modil-ié cortme nous I'avons vu. Le train actuel s'arlête donc sur lc parcours primitif. Lar rampe en
110 - , r.aniirrt,"
urL clÉpot
((,tll. l). .llout'()l
)
r3l
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L'exploitation
:
jour si altendu arriva. Lc prcrnier voyllgL- eut jour-là,400 persorrncs enrpruntèrcnt le << tut'ttt tlc lu lit'u lc l'' mai lgtt-5. Ce t,tltlil;rc > et ce clébut prornctteul n'al lait pirs cesser cle sc confin'ner. Lc dimanche ' .jtrirr une jouruée << pot'lcs out'ct'l('.t > accueillit lcs habitants des cclmnlunes Altr'ès lant cl'années de lravail lc
lr.lrvcrsées (Moncourt-Frorrronville, Grez-sr-rr-Loing et Bourron-Marlotte) avec le srrccès que I'orr dcvinc.
r'/
lbis I'cxploitation bicn rôdée, on songca à I'inauguration. Elle eut lieu le :;lrrrcdi 3 I rnai 1986 en préscnce des conseillcrs -9énér'ar.tx. MM. Hochart ct Pochon, tlcs rnaires des trois villages, MM. Poirier, Boixière et Planet, du clilecteur du ('otnité ciu Tourislne, clu rcprésentant cle la directiol-r clc la Jeunesse et cles Sports t't clc' plusieurs ilutrcs personnalités dc la région. LJne
\,
.^5
It -,
Oirtrc la coupure du traditionnel ruban et les discours de lélicitations. la r'érérnonie compol1a la pose cl'un rivet doré, collrnc au bon vieux temps clu liur-West... Les cler.rx loctxtotives à vapcur étaienl sous prcssion. Rcmorqué par'. Cut',,litrt' ,r.le train inaugural dans lequel prircnt place les invités, pafiit dc hrr< pluirtc tlcs Soi,rurttc > en dircction du canal où I'attendail d'autres réjouissances (sportifs, comédicns, chanteurs et musicicns). La lête sc poursuivit tard dans la nuit...
En
l9U-5 le tacot a trarnsporté tt 000 voyagcurs. Depuis, chaque saisot-t a
rrombrc de voyageurs grimpcr à Pctit détail
cle
l6 000. La patience cst
vlt lc
récompenséc.
lerminologie : depuis ses débuts, I'associution
se
notrtne toujours
u Assot'itttion clu tacot dc la sablièr'e da Rout'r'orr > rnais I'appellation courante cst ;rcu à peu clevenue << Ta c ot d c s Ld c s > depuis la parutiort de I' aff iche ct des dépl iants
pour la strison 1986. Les voyages ont lieu les dirnanches et jours fériés du l"'mai au l"'novembrc. dc l4 h à I 8 h 30 et sur réscrvation auprès du Comité dépetrtemental du Tourisme à Danrmerrie-le s-Lys, té|. : 64-31- 14-37 ou té1. du dépôt n\ Grez : 64-28-61-61 .
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Commentaires
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Locomotives à vapeur (D)
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Etablissement
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Projets d'avenir
:
En cette saison 1989, le projet le plus urgent concemc I'implurLation d'un grand dépôt-atelier à structurc métallique prévue sur un vaste espace appartenanL à l'association, en bordure dc la route dcs Chapelottcs, à mi-distance entre la ballastièrc ct le canal.
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Les locaux actuels sont beaucoup trop exigus et seuls peuvent y être gaÉs les cngins moteurs cn seryir:c actif. Le reste du matériel demeurc soumis aux intemlfries sans parlcr des engins en aLtcnte dans l'Yonne et qui doivent être rapatriés ir Grez. I-e sccond projct conccmc la prolongation de la voie. Si les accords se réalisent, la ligne actuellement arrôtée à la route de Grez à Montigny franchirait ccttc demière
lc tracé initial du tacot de la sablière) et Iilerait jusqu'à la route (Grez-Bourron) 104 où serait installé ic nouveau tcrminus. cc n'est que lors
à nivcau (selon
ti
i.
D
d'une étape ultérieure qu'il serait cnvisagé dc rcgagner la gare S.N.C.F'. dc Bouron
ct la RN
7.
La rcprise du tracé le plus récent, à proximité dc la route de Grez à Montigny, 131 n'est pas envisagéc car cllc perturbcrait lcs cultures installécs sur I'ancicnne plate-fbrme
.
L'itinérairc prévu rcprcndra donc le prcmicr trajet du pctit train dc la Sablièrc actucllcment inuti I isé.
un attrait supplémcntairc cn perspcctivc attendu avec impaticncc mais coup dc travail auparavant...
bcau-
Table des Matières Plun clr-r lirrrc Introcluc'tion Ar,'lrnt-l)t'op< ts
I)ecer-rville ct la voie étroitc ()r,rclclues l]x)ts sLtl lc salllc
Première partie Les voies ferrées anciennes A. Les premiers rails (Montigny-sur-Loing) B. Lignes à traction mécanique 1
-
InfrastrLlcttlrcs cle cléchltt'gelncnt 1t' - [.ignc clc lJtlt,ttltlt't lt Nltlncilttrt-l"rotrlonvillc 1l' - l.igrre' clc I)et.r'rrtrlt lt f-t'ol.ltonvillc lt - Ligncs c()n\,crgcllnt vets Sltint-[)ict't'e-lcs Nctltottl-s
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*Srpu.t
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34 63
Lign.-'s " c.l.S.N.
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Clrrlièrc clcs llrûlis (Onlresstit-t)
c. Lignes à traction animale
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2. tr,ignes accessclircs, litnitécs '.tLlx carrie:rcs
2l' '2(
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1. Lignes principalcs 1" Lignc Qr-rcr-rclot 1l' - Ligne clc Poligny à l'.t D 225 2. Atrtres ligncs 2tt - Carrièrcs Fltrrrr-tlt 2l' - Carl'ietrc cle Villiers-sotts-Grez 2' - Carrièrc Sévin à MontignY 2'l Carrièr'e Cottrcar-tlt :L Nlontigny 2c - ALltrcs carrièr-cs
f)errxièrne nartie
103 104
104
lr0 il1 111
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113 113 115
lt5
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Ouvrages parus aux Éditions AMATTEIS 77i5o rr uÉr-sun-SEINE 64-52-05-60
Histoire du Trarnway Sud de Seine-et-Marne Melun -Barbizon-Milly de René llousson
Il était une fois I'ArPajonnais de Jacques PeYrafitte Historiqr,re, cxploitation, service des Halles cle Paris. Anccdotes sur la lignc
lraris-Arpajon (]t ses comnlunes traversées, Halles ccntrales, Odéon, Montrouge, Arcueil, Bagneux, Bourg-la-Reine, Croix-cle-Berny, Arrtony, le Petit-Massy, Wis,,rus, Morangis, Chilly-Mazttrin, Longjr-rmeau, Saulx-les-Chartreux, Ballainvillicrs, la Grangc-1ux-Ccrclcs, Longpont, Monllhéry, Linas, Ler-rville, Saint-Gcrrrurirt-llt Norvi llc. Alpljorl. l9l"i7. forntat l(r0 r 2/r0. 180 1>rrgcs, 200 ill., c()trvcrtLll.c 95 f,c'ot tlcr-tt-.
A travcrs I'histoire du T.S.M., c'est plus de quarante atls de vic quotidienne rns le sud de notre clépartentent que I'auteur lail rcvivre d'une plurne particulièrncnt agréable où I'hurnour n'est pas absent. ILcné Housson n'ignore rien de cette société de transports seine-et-ntat'tutise , rlliles, horaires, accidents, personnel, bilans, etc. n'ot'tt pas de sccret pour lui et
slrit Ilrilc plol'itel tle son rltvoir.
70 cartcs postales et des reproductions de documents ajoutent à l'intérêt du xlc.
Alors. pour ce voyngc clans le passé, n'hésitez plus, en voiturc, René Housson r rlonncr le signal du départ. l)our chzrcune des gares, un plan d'ensernble et positionnement des voics. 1985 - i(r0 x 2110 - Il2 plgcs,3 pagcs clirplirLntcs.6(r ill. u0 Il
,c Chemin de Fer à Montargis et dans le Gâtinais de ses origines à nos jours de Jean Chaintreau l)our- la prcmière fois, unc étude du chemin de 1èr portar-rt sur la région gâtinaise r s()u enserlble, avec une attention particulière trux installations de Montargis. rrc évocntion de tous les aspects du rail au cours du tcmps, depuis la création 's lxcs principaux Paris-Nevers, Orléans-Sens et des lignes secondaires (Monrcrrrr Château-Landon, Sens-Egreville, tramway de Châtillon-Coligny à Nogentrr Vclnissor-r, tramway dc Monttrrgis) ainsi que des nombreux projets qui n'ont r voir lc .jour.
lllustration abondante avec rcproduction de nombreux documetrts anciens. 1989, 2'éclition, lirn'nat 160 x 2/10, 30'1 pagcs, 18/t illustllttions. . 140 Fc()uvcftllrc coltlcttr.
DECATJVILLE
Ce Nom qui
fit le 'Iour du Monde
de Roger BaillY Dccauvillc:dans la mérnoirc collective ce nom évoquc les pctits wi.tgon\ basculants utilisés dans lcs lèrnle s, les sucreries, Certes. Decar-rville c'est celil, c'est le chemin
le
s sarblières, e1c.
c1c lèr à voie étroite' le matériel le métro parisien, lcs prcntiers autorails. fèrrovietire industriel. ntais aussi les prentie\res rnotrices cle la ligne cle Sceaux, des ltutomobiles de la Belle Epoque, pour cles avions. le curicux autorail à hélice de 1937, des bicyclcttes, des bcnnes camions ert c'est aussi unc partie de l'histoire économique de Petit-Bourg puis de corbcil. localités connLlcs clans le ntondc entier grâce à Decauville.
I989.i..s'gfevllres' ttrltlclLtrx. illr-rstltrtior-rs :rr-rcicnncs, c()LlvLlrttlrc c:ottlcttt'
ft()nncc.
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Ir
14],
Decauville et la voie étroite Toutes les petites li-enes cle chernin de f'er dont nous allons parler au lon-e de ces per-qes sont cles., r'orcs érroitcs > et cette appellatior-r restera indissolublement liée aLr nom de Decauville. en France naturellernent. mais aussi dans le monde crrt ier.
Nor-rs ne devior-rs manquer de leur rendre horlma-{e, à I'un et à I'autre en leur cousacrant un petit chapitre. sans prétention exhaustive, simplement destiné à préciser le concept de la voie étroite. son domaine d'Lrtilisation et ce qu'elle dut
à DecaLrville.
Plusieurs dizaines c'l'écarternents clifferer-rts ont vLl le jourdans le monde :parrni eux, l'écartement dit ,,. norntul ,' cle 1.44 nr cle la plLrpart de nos grands réseaux européens, l'écartemenl ,< ntétricluc > c1e nos chemins de fer départeme ntaux d'antan. et au-clessot-ts, <. lu voir'étrctitc r cetr la voic dc r"rn mètre n'est pas véritablement rrnc < r'orc étroitc >. Ce tenne ue peLrt vraintcnl s'appliclucr qu'à partir de 0.7-5 m. écarternent cl'aillcurs asscz bâtarcl entre la voic n-rétrique et la voie étroite et qr-ri lu'aura de ce f'ait qLl'Llne faible clesccnclance. En rcvanche les voies de 0,40,0.50 et 0.60 m connLll'ent un succès mondial. prir-rcipalen'rent en usage agricole et industriel. Ser-rl l'écartelnent cle 0.60 m pouvtrit à la ri-eueur prétenclre à unc exploitation eu trafic voyageurs sur distance modér"éc (Trar-nwriry de Pithiviers à Toirry, Tramr'r'ays clu Calvados, Tramways c1u Tarn...)mlris ne put ccpL'ndent jamais rivaliser avec le métriqr-re clans cc domaine. Piirtisans et adversaires du 0.60 m tre manquèrent pas cle s'afïrouter. Les premiers etrguaient cle l'économie apportée par l'infrastructLlre et I'entretien réduit (taxant i\ l'occitsion de bâtarcle la voie dc un mètre qr-ri, à ier-rr yenx. n'avait pas sa place entre lc 0.60 m et la voie normale) ; les partisans clLr
métriclue reprochaient naturellemcnt à la voie cle 0.60 rn son gabarit réduit et
ses rnoinclres capacités cl' exploitat ior-r.
Sur le plan de la tritction. les locon-totives nc poLrvaient luisclnnablerxent pas clcsccncL'c alr-dcssoLrs de l'écartentent cle 0.60 rl ou de 0,-50 m et, à paltil de ce chil'fl-e. con'llne er-r 0,40 r.n. le cheval étart roi...(l'homme aussi d'ailler.rrs puisquc Decar,rville proposait clans son catalo-eue des harnais pour homme. vers 1884). La voie étroite existait itvnnt Decauville nrais ce lr-ri-ci, plir son clynarnisme , son \L-ns précLlrseur cle la publicité el sLrrtollt I'invention cle son ftrnteux << pot'tcut' Dt'cutrvillc (rtort.t initial ciLr chemin clc f'er pofiatif). instantanément adaptable à
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loutc sitLration. obtienclra une notoriété noncliale.ll nrLrltiplia les li-unes cle clémons-
irationàpartirde 1887. laplr"rscélèbrerestantcellecle l'E,rpositionuniverscllede Paris en
avlil
Decar-rville
1889 (voie de 0.60 ni).
n'a pas véritableu-rcnt inventé la voie portable. Ce type
cle voie
.'ristait aLrparavant ntais son nranque clc rigrclité et clc soliclité ne pouvait la scrvir.
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