Sommaire
S ommaire 3
Introduction
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Les 3 états du Moi 7 11 15 19
L’Enfant Le Parent L’Adulte Les Problèmes
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Les transactions
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Dépendance ou autonomie
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Les signes de reconnaissance
43
La gestion du temps
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Les relations avec les autres
1
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Les méthodes de communication
75
Scénarios de vie
87
Le contrat
91
Conclusion
93
Conclusion
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Introduction
Introduction L’Analyse Transactionnelle (AT) a été mise au point, il y a une cinquantaine d’années, par le Dr Eric Berne, psychanalyste. « Analyse » parce que la méthode observe les comportements, attitudes, paroles, réactions pour les traduire et aider la personne à évoluer. « Transactionnelle » parce que tout échange est une transaction. Le point fort de l’AT est son éventail de choix ; elle n’impose rien mais suggère plusieurs éléments de réponse. Elle est un outil qui permet de :
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
3
mieux se connaître comprendre les autres prendre conscience de la réalité traiter ses propres problèmes gérer les conflits apaiser les tensions faciliter la communication
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Les 3 états du Moi
Les 3 états du Moi
Chaque individu recèle en lui trois personnalités : z z z
L’AT propose un moyen de mieux se connaître, de mieux se gérer afin d’essayer de résoudre ses problèmes de communication. La base de l’AT repose principalement sur le concept d’ « états du moi » qui démontre les différentes facettes de notre personnalité.
L’Enfant : présent toute la vie Le Parent : acquis par l’éducation L’Adulte : qui s’affirme à partir de 12 ans
L’individu de l’exemple a donc réagi en tant qu’Adulte en étant dynamique ou puissant, en tant qu’Enfant en étant dévoué ou aimable et, en tant que Parent, en étant intransigeant ou tyrannique.
Voyons maintenant, en détail, les différents états du moi.
Nous pouvons changer très facilement et rapidement de comportement, d’humeur… d’état ! Pour comprendre ces différents états, imaginons les comportements d’un individu en une seule journée : il pourrait être jugé « dynamique et dévoué » par son patron, « nerveux et intransigeant » par ses collègues, « puissant et aimable » par ses amis et « amer et tyrannique » par sa famille !
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Les 3 états du Moi
L’Enfant
L’Enfant C’est celui qui ressent les besoins, les sensations et les émotions. C’est la personnalité qui est spontanée, intuitive, affectueuse. Il cherche toujours l’attention et l’intérêt des autres par le positif : affection, récompenses, approbations, soutien, reconnaissance, félicitations, encouragements, permissions ; ou le négatif : ordres, punitions, interdictions, rejet, soumission.
L’Enfant est divisé en 4 parties : 1.
L’Enfant adapté soumis : pour se faire accepter, il essaie de se faire bien voir, se soucie des autres et les met en valeur.
Expressions : « J’aimerais bien », « Vous avez raison », « J’ai fait de mon mieux. » Avantages : s’adapte bien à la société Inconvénients : se fait exploiter, est indécis, accumule la rancune.
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2.
L’Enfant adapté rebelle : il a tendance à s’opposer pour s’affirmer, boude, fait des caprices, transgresse les règles.
Expressions : « Vous n’avez pas le droit », « Je ne veux pas », « C’est ce qu’on va voir. » Avantages : empêche les excès de pouvoir Inconvénients : peut mener à la violence. 3.
L’Enfant libre : il est spontané et naturel, se soucie peu des contraintes de la société.
Expressions : « J’ai envie… », « Chic ! », « Oh la, la ! » Avantages : source d’énergie et de plaisir Inconvénients : peut prendre des risques inutiles. 4.
L’Enfant créateur : il est intuitif, aime l’humour, l’imprévu et les découvertes.
Expressions : « Pourquoi ? », « J’ai une idée ! », « J’ai l’impression… » Avantages : est un guide précieux et stimulant Inconvénients : prend ses désirs pour des réalités. 8
Les 3 états du Moi
L’Enfant
Exercice Pensez à votre journée d’hier, identifiez l’Enfant qui est en vous en tenant compte de vos ressentis, de vos besoins et de vos comportements.
Mes notes
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Les 3 états du Moi
Le Parent
Le Parent C’est celui qui est responsable de notre être. Il s’exprime par : Les comportements, idées et sentiments • acquis aux figures parentales (professeur, parents, tuteur, idole, etc.) Les expériences philosophiques et • spirituelles que la vie nous enseigne. Les valeurs et traditions enregistrées de • notre environnement.
Le Parent est divisé en 2 parties : 1.
Avantages : sécurisant, il protège du danger en posant des limites Inconvénients : il peut dévaloriser et supprimer l’expression personnelle. 2.
Le Parent nourricier : il porte en lui les manières d’être ou d’agir copiées de sources d’autorité. Il encourage, protège, motive, soutient, donne des permissions, réconforte.
Expressions : « Ne t’en fais pas », « Je m’en occupe », « Sois prudent. » Avantages : organisateur, il règle les conflits et protège des dangers. Inconvénients : il peut empêcher le
Le Parent normatif : il porte en lui les valeurs, les a priori et les critères de comportement. Il critique, condamne, désapprouve, méprise, punit et agresse.
Expressions : « Il faut », « Tu dois », les proverbes et les citations moralisantes. développement et étouffer l’autre.
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Les 3 états du Moi
Exercice
Le Parent
Mes notes
Identifiez votre Parent Choisissez la personne qui vous a le plus influencé. Notez ce qu’elle disait par rapport à : La réussite La famille L’amitié Le sport La vie L’amour Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?
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Les 3 états du Moi
L’Adulte
L’Adulte
1
Les gens sérieux portent des cravates.
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Si vous avez un problème, venez me voir.
Il est objectif, rationnel et logique. Il rassemble, prend note et se sert des informations internes (du Parent et de l’Enfant) ou externes (de l’environnement.)
3
Si tout va bien, nous arriverons à 15h.
4
Oui, monsieur l’agent.
5
Vous n’avez pas le droit !
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J’ai peur !
Expressions : « Si je comprends bien… », « Il est probable que... », phrases claires et précises. Avantages : il est détaché et gère l’agitation de l’Enfant et l’autorité du Parent. Inconvénients : il peut être froid et impersonnel s’il n’écoute pas les besoins du Parent et de l’Enfant.
7
J’ai l’impression de me faire avoir !
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C’est super chouette !
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Les portes sont faites pour être fermées !
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J’ai une idée !
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Tu peux toujours courir !
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Voilà comment faire, vous avez compris ?
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Vous avez raison, je ferai ainsi.
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Je vois ce que vous voulez dire.
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Un jour, mon prince viendra !
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La ponctualité est la politesse des rois !
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Zut ! Il est déjà parti.
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Ca ne se passera pas comme ça !
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Il y a deux solutions.
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Ne t’inquiète pas, je m’en occupe.
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Je ne suis pas sûr du résultat
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On n’appelle pas chez les gens après 20h.
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Pourquoi ?
Test Identifiez l’état du Moi qui s’exprime cidessous : z z z z z z z
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Adulte (A) Parent Normatif (PNF) Parent Nourricier (PNR) Enfant Adapté Soumis (EAS) Enfant Adapté Rebelle (EAR) Enfant Libre (EL) Enfant Créateur (EC)
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Les 3 états du Moi
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Evitons de faire des vagues !
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Où est-ce que tu as mal ?
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Ah non, je ne veux pas !
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Le premier arrivé a gagné !
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Deux précautions valent mieux qu’une !
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J’en ai marre de ces imbéciles !
30
Ce qui me plait, c’est l’imprévu.
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Tu peux le faire, je te fais confiance.
32
Que pouvez-vous faire pour y remédier ?
33
Est-ce que j’ai fait une erreur ?
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Je ne vais pas me laisser faire !
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Que pensez-vous de la situation ?
L’Adulte
Mes notes
Réponses : z z z z z z z
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PNF : 1, 9, 16, 22, 28 PNR : 2, 12, 20, 25, 31 A : 3, 14, 19, 32, 35 EAS : 4, 13, 21, 24, 33 EAR : 5, 11, 18, 29, 34 EL : 6, 8, 17, 26, 27 EC : 7, 10, 15, 23, 30
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Les 3 états du Moi
Les Problèmes
Les Problèmes
z
L’Enfant créateur a toujours eu à résoudre ses problèmes d’enfant jusqu’à ce que l’Adulte n’apparaisse. Il trouve souvent des solutions simples et géniales mais parfois irréalistes. Ex : Je sens que ça va bien se terminer !
z
L’Adulte est l’ordinateur qui gère ce petit monde, il pèse le pour et le contre et prend la décision. Ex : De quelles informations disposons-nous ?
Ä Chaque état du Moi a son attitude vis-à-vis des problèmes :
z
Le Parent normatif choisit des solutions par rapport à ses valeurs. Elles peuvent être organisées et énergiques mais aussi inappropriées dans certaines situations. Ex : C’est comme ça et pas autrement !
z
Le Parent nourricier est indulgent, trop rassurant, il pourrait encourager les faiblesses. Ex : Ne t’en fais pas, on apprend de ses erreurs.
z
z
L’Enfant libre ignore les problèmes et exprime ses émotions. Ex : Ah non, pas question ! L’Enfant adapté est souvent bloqué par la crainte et l’hésitation. Il cherche à satisfaire le Parent en étant soumis ou rebelle. Ex : Je n’ose pas me prononcer.
Ä Toute la journée, nous changeons d’états du Moi pour affronter petits et grands problèmes. Pour les résoudre, reformulez les problèmes en vous demandant :
« Comment faire pour… ? »
et répondez aux questions suivantes : Parent Est-ce ma responsabilité de résoudre ce problème ? Adulte Ai-je les moyens de le résoudre ? Comment ? Enfant Est-ce que j’ai envie qu’il soit résolu ?
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Les 3 états du Moi
Les Problèmes
Exercice Pour vous aider à résoudre les problèmes de relation ou de communication, répondez à ces questions : Quels sont mes problèmes avec mes amis ? Dans ma famille ? Dans mon travail ? Est-ce ma responsabilité ? Qu’est-ce que je peux changer ? En ai-je les moyens ? Lesquels ?
Lesquels n’ai-je pas utilisés ? Comment les obtenir ? Quel est le délai ? Comment ferai-je si je ne veux pas les obtenir ? Comment puis-je éviter le problème ? Qui peut m’aider ? Comment ? Comment pourrai-je m’y prendre seul(e) ? Comment gérer le délai que je me suis imparti ?
Lesquels me manque-t-il ?
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Les 3 états du Moi
Puis-je diviser le problème en plusieurs étapes ? Lesquelles ? Quand saurai-je que le problème est résolu ? Et les autres, quand le sauront-ils ?
Les Problèmes
Pour mettre l’Adulte au contrôle, se poser les questions : Quel est mon objectif ? Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je décide ? Pour connaître votre état du Moi qui emporte la décision, qui est au contrôle, pensez à vos relations avec les autres : z
Ä Qui est au contrôle ? Si l’Adulte est au contrôle, la personne sera stable car elle saura assimiler les émotions de l’Enfant et les valeurs du Parent. Si le Parent est au contrôle, la personne sera stable mais la prépondérance de ses valeurs refoulera les émotions de son Enfant. Si l’Enfant est au contrôle, il exclura le Parent et l’Adulte. Il préconisera les émotions et pourrait se mettre en danger.
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z z z z z z
Adulte Vous demande-t-on souvent conseil ? P. Normatif Vous juge-t-on ‘donneur de leçons’ ? P. Nourricier Se confie-t-on souvent à vous ? E. Rebelle Vous trouve-t-on original ? E. Soumis Vous trouve-t-on gentil ? E. Libre Ne sait-on jamais où vous trouver ? E. Créateur Trouve-t-on que vous avez des idées géniales ?
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Les 3 états du Moi
Ä Quand un état influence et prend le pouvoir sur un autre, il y a ‘contamination’.
Exemple Rachel est très gourmande : Elle se raisonne (P. Normatif), promet de faire attention (E. Soumis) et pense aux kilos qu’elle pourrait perdre en mangeant moins (Adulte). Elle vérifie son poids et s’en veut (P. Normatif). Puis, lorsqu’elle passe devant une pâtisserie, elle ne peut résister (E. Libre) et se révolte contre l’injustice de la nature (E. Rebelle). Elle se dit : « Allez, tu peux te le permettre, tu es tellement stressée ! » (P. Nourricier). Enfin, elle se promet de ne plus recommencer (P. Normatif).
Exercice Pendant le mois écoulé, au moment de prendre une décision (achat, sortie, régime…) repérez l’état qui l’a emporté, vous saurez qui était au contrôle.
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Les Problèmes
Ä Chaque état du Moi est nécessaire à notre survie. Une personne qui met l’Adulte au contrôle favorise ses 3 états du Moi. L’Analyse Transactionnelle permet : 1. De connaître et d’accepter nos différents états du Moi. 2. De reconnaître les contaminations. 3. De ‘décontaminer’ (percevoir les préjugés du Parent et les chimères de l’Enfant) 4. De mettre l’Adulte au contrôle. 5. De bénéficier des compétences (internes et externes) de l’Adulte. 6. D’utiliser chaque état du Moi.
Ä Vis-à-vis des autres
Les autres ont souvent des réactions qu’on ne comprend pas. Sans le savoir, ces dernières prennent leurs sources d’évènements passés et sont réveillées par des situations précises.
Exemple - Un adulte (s’étant perdu dans un magasin, enfant) pourrait paniquer dans un environnement inconnu. 26
Les 3 états du Moi
- Un adulte (enfant battu) pourrait se révolter en voyant un père ‘corriger’ son enfant. - Un adulte (dont la mère était surprotectrice) pourrait se sentir agressé si on veut le conseiller.
Les Problèmes
Mes notes
Ce qui pourrait expliquer les changements d’humeur intempestifs non-fondés aux yeux d’autrui. N’avez-vous pas déjà dit ou entendu : « Mais quelle mouche l’a piqué ? », « Ne t’emporte pas pour si peu ! » Quand on se retrouve, par exemple, au travail face à un collègue qui se mêle de tout (E. Libre), ou trop concerné (P. Nourricier), ou qui revendique tout (E. Rebelle), on peut se mettre à son niveau pour rétablir la communication – faire une « transaction ».
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Les transactions
Les transactions
z
z
Une transaction est un échange : avec les autres, mais aussi entre les 3 états du Moi. Donc, quand deux personnes se rencontrent, 6 états du Moi peuvent communiquer. L’AT permet d’étudier de façon précise ces transactions et leurs suites, et par conséquent, mieux comprendre la communication. z
z
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Les ‘transactions complémentaires’ sont simples : un état s’adresse au même état. Ex : Quelle heure est-il ? (Adulte) – Sept heures dix (Adulte) Les ‘transactions croisées’ peuvent provoquer des malentendus. Ex : Quelle heure est-il ? (Adulte) – L’heure de te préparer ! (Parent Normatif)
z
Les ‘transactions doubles’ ont des buts cachés, souvent utilisées pour manipuler. Ex : Tu n’es pas capable de le faire ! (Parent Normatif) – C’est ce que tu vas voir ! (Enfant Rebelle) Les ‘transactions tangentielles’ ont pour but d’éviter le sujet. Ex : Où es-tu ? – Je prends un verre avec Gilles. Les ‘transactions du pendu’ consistent à cacher une épreuve sous l’ironie. Ex : Ah, ah, ah, je me suis encore fait avoir !
Dans la communication, les transactions ParentEnfant sont souvent responsables des conflits et mésententes. Pour les éviter, il est important d’activer les relations Adulte-Adulte et ainsi apaiser les situations tendues et conflictuelles.
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Les transactions
Exercice
Un Adulte : 1. 2.
Ecoute Pose des questions : a)
« Ouvertes » pour avoir tous les renseignements, avis et sentiments. Ex : Que pensez-vous de mon article ?
b)
« Fermées » pour avoir une opinion et décision précises. Ex : Etes-vous d’accord avec moi ?
c)
« Neutres » pour ne pas influencer la réponse. Ex : Que pouvez-vous faire pour y remédier ?
1. Pensez aux situations où vous pourriez mettre des limites afin de ne pas vous faire exploiter ou manipuler. 2. Si vos relations sont tendues, pensez aux aspects de vous qui ont plu à l’autre et réveillez-les afin de retrouver l’état émotionnel qui l’a attiré(e).
Mes notes
Quand les ‘transactions complémentaires’ sont appliquées, la relation se poursuit, mais les ‘transactions croisées’ débouchent sur un changement dans la relation. Ex : Dans un couple, au début, chacun fait des efforts pour s’adapter et plaire à l’autre mais, après quelque temps, la nature profonde de chacun refera surface et ainsi, après des tentatives de se raisonner, la relation peut se détériorer et cesser. 31
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Dépendance ou autonomie
Dépendance ou autonomie
Une relation entre 2 personnes peut être indépendante (autonomie) ou dépendante l’une de l’autre (symbiose) – 1+1=1 Les signes distinctifs de la symbiose sont surtout les transactions Parent/Enfant ou Adulte/Enfant entre 2 personnes : z
z
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La subsistance de l’un dépend de l’autre. Ex : L’un se sent perdu, si l’autre est absent. La personne s’identifie à ce qu’elle n’est pas. Ex : Une mère qui se mêle de la vie de son fils adulte.
z
L’état Adulte est souvent contaminé dans la symbiose, par le Parent d’un côté, par l’Enfant de l’autre. Ex : Il faut ceci (Parent), voici comment faire (Adulte) – J’essaie de comprendre (Adulte) et je me soumets ou me rebelle (Enfant Adapté)
Dans une relation saine, la symbiose peut être équilibrée tant que chacun respecte l’autre et est d’accord sur la répartition des rôles. Ex : Une femme dépendante de son mari financièrement (symbiose) dont le mari dépend dans la vie à la maison (contre symbiose)
La dépendance d’un enfant est réelle, il a besoin qu’un adulte s’occupe de lui. Mais la dépendance (morale) d’un adulte est nuisible car elle diminue ses capacités, ses qualités et survalorise celles de l’autre. Dans une relation autonome, chacun bénéficie des qualités, capacités de l’autre dans une relation où tous les états du moi sont mis à contribution. La personne autonome détermine ses besoins et ceux de l’autre en respectant la liberté, la sensibilité de l’autre. En cas de dévalorisation, la personne sera perturbée. 34
Dépendance ou autonomie
Comme l’Adulte joue un petit rôle dans la symbiose, il pourrait devenir passif en : 1. Ne faisant rien, en faisant autre chose que résoudre le problème, en croyant que « ça s’arrangera tout seul » ou en demandant l’avis des autres. 2. Se suradaptant, en déployant tous ses moyens pour ne pas résoudre le problème, en l’évitant. 3. S’agitant, en reportant toute son énergie sur une occupation inutile. 4. Devenant violent, en attribuant ses problèmes à la malchance ou à quelqu’un d’autre.
Vous commencerez par : 1.
Discerner les symbioses dans vos relations.
2.
Discerner quand on vous dévalorise (ou survalorise.)
3.
Discerner quand vous devenez passif et y remédier.
4.
Agir pour transformer une relation dépendante en relation autonome et développer une bonne estime de soi.
Exercice En tenant compte de vos relations, posezvous ces questions : Pour en sortir, le mieux serait de passer par la suradaptation, mais pas pour éviter mais mettre à profit cette énergie, cette intelligence pour prendre le problème à tour de bras.
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Suis-je en symbiose ? Avec qui ? Quel état du Moi ne se manifeste pas dans mes relations ? Que ferai-je si j’étais autonome ? Est-ce que c’est de l’autonomie ? Ou de la docilité ? Ou de la révolte ? 36
Les signes de reconnaissance
Les signes de reconnaissance
Nombreux sont ceux qui sont convaincus que leur bonheur vient des autres personnes, métiers, pays, positions sociales et matérielles. Selon Eric Berne, le bonheur dépend de ces règles concernant les stimulations :
Un signe de reconnaissance est une stimulation qui permet à une personne de montrer qu’elle reconnaît que l’autre existe. Comme nous avons besoin de nourriture, de sommeil, etc., la stimulation est un besoin vital. Nous sommes manipulés par 4 possibilités : 1. Celle de rendre les autres heureux : si les autres sont malheureux, c’est de ma faute. 2. Celle de rendre les autres malheureux : j’ai le pouvoir de lui pourrir la vie. 3. Les autres ont celle de me rendre heureux : sans eux, je suis malheureux. 4. Les autres ont celle de me rendre malheureux : si je ne suis pas heureux, c’est à cause d’eux.
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1. 2. 3. 4. 5.
Savoir recevoir Savoir donner Savoir demander Savoir refuser Savoir se donner.
De cette façon, notre bonheur ne dépend que de nous. Depuis l’enfance, nous faisons l’économie de stimulations. Pourtant, les signes de reconnaissance nous permettraient d’améliorer notre vie et aux autres de révéler le meilleur d’eux-mêmes. Pour sortir de cette structure et instaurer ou réinstaurer des relations satisfaisantes avec les autres ou soi-même, on devrait se permettre de donner, recevoir, demander, refuser, se donner des stimulations.
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Les signes de reconnaissance
Exercice Pendant la semaine écoulée, avez-vous donné des signes de reconnaissance ? Signes de reconnaissance Recevoir
Donner
Demander
Refuser
Se donner
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Quand ?
Qu’avezvous ressenti ?
C’est surtout la satisfaction de nos besoins psychologiques qui nous procure le bonheur. (Un milliardaire avec une mauvaise conscience sera moins heureux qu’un pauvre qui n’a rien à se reprocher.) Déterminer et satisfaire ses besoins permettent à chaque état du Moi de s’affirmer.
Ä Les stimulations sont physiques et sociales. Depuis notre plus jeune âge, nous avons besoin de stimulations physiques, qui (souvent par pudeur) diminuent pour laisser la place à la stimulation sociale. Nous avons tendance à n’écouter que les mots, il y a aussi l’intonation, l’attitude, les mouvements qui accentuent les paroles.
Ä Les stimulations pourront être positives ou
négatives, conditionnelles ou inconditionnelles. Les stimulations positives génèrent : satisfaction, bien-être, assurance et les stimulations négatives : mécontentement, contrariété, trouble. Puisque la stimulation est un besoin vital, nous préfèrerons des stimulations négatives que pas de stimulation du tout.
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Les signes de reconnaissance
Ex : Un enfant voulant attirer l’attention de ses parents en faisant des bêtises. Les stimulations conditionnelles sont données pour des actions (ce qu’on fait) : la personne qui les reçoit sera dépendante, soumise ; et inconditionnelles pour l’état (ce qu’on est) : la personne qui les reçoit prendra des initiatives, aura confiance en elle. Si elles sont : z ‘Positives inconditionnelles’, elles seront bénéfiques à l’évolution personnelle, un stimulant pour la réussite, un encouragement à être indépendant et entreprenant. Ex : Tu es vraiment doué ! z ‘Positives conditionnelles’, elles seront bénéfiques pour guider dans une direction fixée, très utile pour les éducateurs. Ex : Tu as fait un bon travail. z ‘Négatives conditionnelles’, elles empêcheront l’initiative, même si elles sont efficaces pour diriger. Ex : Ce n’est pas un bon travail.
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z
‘Négatives inconditionnelles’, elles jugent, condamnent, critiquent. Ex : Ce que tu peux être maladroit !
Exercice Pensez à vos relations avec un(e) ami(e) ou un membre de votre famille. Pendant la semaine écoulée, quels genres de stimulations avez-vous échangé ? En êtes-vous satisfait ? Que pouvezvous changer ?
Mes notes
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La gestion du temps
La gestion du temps
z
z
Sans échanges avec les autres, on serait privé de stimulations. En organisant son temps, on peut contrôler le caractère et la valeur de ces échanges, de 6 façons : z
z
z
43
En se retirant (physiquement ou mentalement) pour ne pas être envahi de stimulations ou comme échappatoire. Les habitudes (civilités ou routine personnelle), en tant qu’échanges sont sécurisantes mais leurs stimulations sont faibles. Les ‘passe-temps’ sont des relations qui peuvent rester banales, servir d’étape à l’intimité ou un rituel de cordialité, dépendant du ‘dosage’. Ex : les conversations sur les voitures, la politique, la mode, la cuisine, les souvenirs, la météo, etc.
z
Les occupations ont un but, elles peuvent être des sources de satisfaction, mais aussi servir à passer le temps ou à fuir les problèmes. Ex : La retraite ou le départ des enfants pourrait désorganiser la gestion du temps. L’intimité est une relation totale et sans détours avec soi-même et avec les autres ; ses buts sont clairs et elle est (en général) fondée sur la confiance. Les ‘rackets et les jeux’
Les ‘rackets’ sont des sentiments parasites, ils peuvent provoquer des troubles psychologiques. Le fait de remplacer un sentiment, une émotion par un comportement plus admissible s’appelle un ‘racket’ : on s’écrase plutôt que de se mettre en colère, on devient boulimique plutôt que d’exprimer sa colère ou sa tristesse, on se met en colère plutôt que de montrer sa peur. Dans notre personnalité, l’état du Moi Enfant Libre est remplacé par l’Enfant Adapté.
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La gestion du temps
Si, avec ses parents, un enfant a pris l’habitude d’obtenir ce qu’il désire en jouant sur certains sentiments, en devenant adulte il continuera à manipuler les autres en utilisant des émotions déguisées. N’importe quelle section de notre vie, que ce soit les besoins physiologiques (faim, sommeil, etc.), les émotions (joie, souffrance, etc.), les sentiments (honte, jalousie, etc.), pensées (jugements, hypothèses, etc.), la gestion du temps (passe-temps, occupations, etc.) peut en remplacer un autre – le ’racket’.
Mes notes
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Les ‘rackets’ peuvent servir à manipuler les autres : 1. Les larmes, pour neutraliser l’autre. 2. La fragilité, pour détourner la colère de l’autre. 3. La culpabilité, (ne me rappelle pas mes erreurs et je ne te rappellerai pas les tiennes !) 4. L’angoisse, pour pousser l’autre à nous surprotéger. 5. La fatigue, pour éviter les confrontations. 6. La générosité, pour émouvoir l’autre. 7. La gentillesse, « en étant soumis, on se fait aimer », ou pour mettre l’autre en confiance. 8. L’euphorie, pour empêcher l’angoisse, l’inquiétude d’apparaître. 9. La jalousie, pour cacher l’envie d’être comme l’autre. 10. Le rire, pour cacher la douleur. 11. Le jugement et la vanité, pour cacher des sentiments d’insécurité. 12. Les excuses (manque d’instruction, de temps, d’argent, etc.), pour amener à faire l’impasse sur les engagements non-tenus. On se condamne soi-même pour excuser ses comportements blâmables. Ex : Je suis comme ça, on ne me changera pas !
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La gestion du temps
Comment distinguer et éviter les ‘rackets’ ? Les distinguer : z Puisque la sollicitation est masquée, la réaction ne sera pas satisfaisante. z L’émotion exprimée est en dehors du contexte, peu persuasive et affectée. z La personne manifeste et entretient les mêmes émotions, son attitude paraît contradictoire (le rire pour cacher la douleur) z On a une impression de gêne, d’abus qui s’intensifie avec la réitération. Les éviter : z Se dire qu’on est responsable de ce qu’on ressent et de ce qu’on fait. Ex : Plutôt que « tu m’énerves », « je suis énervé » z Se dire qu’on n’est pas responsable de ce que les autres ressentent et font. Ex : Plutôt que « je l’ai déçu », « il est déçu »
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Exercice -
Quels émotions ou sentiments vous interdisez-vous d’éprouver, de montrer ? (joie, tristesse, colère, peur, dégoût, souffrance, mépris, honte, admiration, fierté, pitié…)
-
Avec quoi les remplacez-vous ? (un besoin physiologique, un autre émotion, un autre sentiment, une pensée, une occupation…)
-
Pourquoi ? Pour qui ?
-
Qu’arriverait-il si vous émotions/sentiments ?
montriez
vos
Mes notes
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La gestion du temps
Ä Les dossiers : « collection de timbres » noirs (négatifs) ou roses (positifs)
Proche du ‘racket’, les dossiers sont une accumulation de mécontentements (noirs) ou de bienfaits (roses). Comme une « carte de fidélité » qu’on reçoit dans les librairies, qui vous donne droit à un livre gratuit une fois la carte remplie. Ex : contre dix déceptions, une colère ; contre cinquante, une bagarre. Contre dix bienfaits, une invitation ; contre cinquante, un voyage. La « collection de timbres » a un rapport avec les ‘rackets’ d’une personne. Les émotions refoulées finiront par se manifester, alors elle aura droit au prix vedette : divorce, emprisonnement, dépression… Vous reconnaissez-vous comme collectionneur ? Celui qui ne collectionne qu’un modèle • de timbres (colère) ou plusieurs (honte, colère, etc.) Celui qui les invente ou qui change leur • valeur. Celui qui les montre fièrement ou celui • qui les dissimule.
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• • • • • •
Est-ce une collection commune ou individuelle ? Celui qui aide les autres à remplir leur « carte de fidélité » Ex : A ta place, je serais vraiment en colère ! Celui qui retrouve avec plaisir sa carte oubliée. Celui qui bénéficie d’une carte à moitié remplie. Celui qui finit par oublier sa carte. Celui qui garde sa collection (même après avoir obtenu son livre gratuit) pour en profiter encore une fois.
Pour diminuer sa collection de timbres noirs : 1. Exprimez au fur et à mesure vos ressentis 2. Percevez vos collections et éliminez-les petit à petit. 3. Faites sortir la vapeur de votre cocotte-minute de temps en temps. Ex : Hurlez votre colère dans un oreiller. 4. Etudiez votre fichier de sensations, d’émotions afin de trouver d’autres sources de stimulation. 50
La gestion du temps
Exercice Quels timbres avez-vous sur votre « carte de fidélité » ?
Ä Les ‘jeux’ Concept formulé par Steve Karpmann, le « Triangle Dramatique » est composé d’un trio : Persécuteur, Victime, Sauveteur. C’est un jeu de rôles qui peut être interprété par une personne (entre ses états du Moi) ou plusieurs.
Sont-ils en majorité noirs ou roses ?
Pouvez-vous les éliminer ? Comment ?
Qu’aurez-vous en retour ? Que perdrez-vous ? Le Persécuteur réprimande, sermonne et maudit : « Ca commence à bien faire ! » La Victime gémit et se soumet : « Je n’y peux rien » Le Sauveteur aide en cas de difficulté (même sans avoir été sollicité) : « Laisse-moi faire. » Chaque jour, et plusieurs fois par jour, nous pratiquons ces jeux, en changeant constamment de rôle. 51
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La gestion du temps
Pour réussir notre ‘racket’, nous retournons la situation jusqu'à trouver la solution qui marche, alors nous la reproduisons. Ex : Un petit garçon apprend que, lorsqu’il demande quelque chose avec colère, il est puni, alors que, s’il pleure et gémit, ses parents finissent par le lui accorder. Il apprend depuis à remplacer la colère par la tristesse. (Formation du ‘racket’) Devenu adulte, il utilise le même ‘racket’ envers sa femme qui étouffe. (Utilisation du ‘racket’) Elle ne comprend pas son attitude et s’en va. (Echec du ‘racket’) Il continue à la harceler de ses reproches jusqu'à ce qu’elle se sente Victime du Persécuteur. (Changement de rôle) Comme la situation la gêne, elle finit par chercher une explication ; il se jette à ses pieds et lui demande de revenir. (Il retourne dans son rôle de Victime et elle celui de Sauveteur) Même s’il a obtenu ce qu’il voulait – elle rentre à la maison – il y a toujours quelque chose qui ne va pas dans leur couple. Ils peuvent alors ajouter un timbre noir à leur « carte de fidélité », ce qui leur donnera peut-être droit au prix vedette : le divorce !
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Exercice Quel est votre rôle favori ?
Revoyez une situation de conflit et identifiez votre rôle, à quel moment en changez-vous ?
Posez-vous ces questions : - Qui a réprimandé qui ? Le méritait-il ?
- Qui a aidé qui ? L’a-t-il demandé ?
- Qui s’est plaint ? Y avait-il une raison ?
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La gestion du temps
Pour sortir du « Triangle Dramatique », la solution serait d’activer les états du Moi qui sont passifs : L’Adulte et l’Enfant Libre.
Quelques exemples de ‘Jeux ‘ Les ‘jeux’, interprétés sans excès, agrémentent la vie. Ils ont chacun un ou des résultats : heureux, tragique ou comique.
S au v eteu r « Je voulais aider » L’interprète prétend résoudre les problèmes et attend de la reconnaissance, il peut alors passer au rôle de Victime ou de Persécuteur. Pour stopper ce jeu, ne donnez pas votre avis mais demandez ce que la personne attend de vous, laissez-la prendre ses responsabilités. « Laisse-moi faire » L’interprète attend que l’autre se montre soumis et passe vite au rôle de Persécuteur. Pour stopper ce jeu, se débrouiller tout seul sans inciter le Sauveteur à venir à votre secours.
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V ictime « Mais, j’ai essayé… » L’interprète prétend qu’il ne peut pas résoudre un problème. Pour stopper ce jeu, l’interprète essayera d’apprendre ce qu’il ne sait pas et fera le maximum pour résoudre le problème ; l’autre protagoniste répliquera : « Que comptes-tu faire ? » « Pauvre de moi ! » L’interprète veut provoquer la pitié chez l’autre, aimerait qu’on s’occupe de lui. Ce jeu incite à fuir ses responsabilités. Pour le stopper, décomposez le problème en plusieurs parties et évertuez-vous à les résoudre une à une. « Pardonne-moi .» L’interprète fait des erreurs et passe son temps à s’excuser. Pour stopper ce jeu : utilisez l’humour. Le même interprète utilisera le jeu « je te pardonne » : quand il a fait des bêtises et qu’il s’est fait malmener, il demande des excuses et pardonne ; il passera alors de Victime à Persécuteur. « Regarde ce que tu m’as fait faire ! » Rejoint le jeu du Sauveteur qui propose son aide sans avoir été sollicité : le but de la Victime est de transmettre au Sauveteur la responsabilité de l’erreur. Pour stopper ce jeu, ne donnez pas de conseils et laissez l’autre prendre ses responsabilités. 56
La gestion du temps
« À cause de toi… », « Sans toi… » L’interprète reproche à l’autre ce qu’il est ou ce qu’il n’est pas. Ex : « À cause de toi, j’ai interrompu mes études. » Pour stopper ce jeu, prenez la responsabilité de votre vie telle qu’elle est.
P ers éc u teu r « Maintenant je te tiens » L’interprète fait perdre ses moyens à l’autre pour cacher son propre sentiment d’échec. Pour stopper ce jeu, affirmez vos opinions. « Tu veux que je parte ? » L’interprète fait du chantage pour continuer la relation. Pour stopper ce jeu, agissez en adulte et expliquez-vous clairement. « Devine ce que je ressens » L’interprète met la pression sur l’autre. Il n’a pas appris à exprimer ses émotions, donc il se tait et manipule l’autre en entretenant le doute. Pour stopper ce jeu, exprimez vos rancœurs.
Exercice Dans quel rôle du « Triangle Dramatique » êtesvous le plus souvent ? Comment pouvez-vous vous en sortir ? Comment sortir timbres » ?
des
« jeux,
rackets
et
1. En établissant le fait que si vous échouez ce que vous entreprenez, vous n’en voudriez ni aux autres ni à vous-même. 2. En prenant conscience des « jeux, rackets et timbres » dans lesquels vous étés engagé. 3. En prenant conscience des rôles que vous interprétez dans le « Triangle Dramatique. » 4. En élaborant des relations plus satisfaisantes et indépendantes avec les autres.
Mes notes
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Les relations avec les autres
Les relations avec les autres
L’Analyse Transactionnelle offre un autre moyen utile pour prendre conscience des comportements et les changer : le concept de la « position existentielle ». La « position existentielle », c’est notre façon de nous comporter vis-à-vis des autres. Depuis l’enfance (influence parentale), puis en tant qu’adulte (par les expériences), nous adoptons une ‘position de vie’ qui influence nos relations avec autrui.
Il y a 4 positions de vie : 59
Je suis comme il faut, vous aussi (+ +) La meilleure position puisqu’elle est positive. La personne est consciente de ses responsabilités, agit de façon pratique et positive, elle se fie à ses compétences, accepte les autres, ellemême et la vie tels qu’ils sont. Je suis comme il faut, vous non (+ –) Une position de domination. La personne pense qu’elle est meilleure que l’autre et cherche à le prouver. Elle veut aussi montrer qu’elle est parfaite et devient violente sous la critique. Elle manque d’égards envers les autres, les dévalorise. Résistante et énergique, elle est insensible et interprète le rôle de Persécuteur ou de Sauveteur. Je ne suis pas comme il faut, vous si (– +) Une position d’excès de modestie et désir d’être agréable. Soumise aux autres, cette personne entretient et amplifie son complexe d’infériorité. Elle se sent toujours fautive, amoindrie, indigne, dégoûtée de la vie. Satisfaite du peu qu’elle a, elle a peu d’estime de soi et admire l’arrogant et le fanfaron. 60
Les relations avec les autres
Elle a toujours besoin des autres et elle est une Victime idéale pour le Persécuteur ou le Sauveteur. Je ne suis pas comme il faut, vous non plus (– – ) Une position de renoncement, d’observation de la vie et de soi-même pour ne pas se sentir concerné et être atteint. Souvent au second plan et indifférente, cette personne pardonne facilement ses propres erreurs, elle oublie ou remet toujours au lendemain ses engagements. Elle ne sollicite personne pour ne pas subir des affronts. Inapte au bonheur, elle peut être froide et suicidaire. Ce concept de « position de vie » est un instrument utile de l’AT qui aide à traduire et agir sur les relations. Nous ne sommes pas toujours dans une seule position (même s’il y en a une qui domine) mais la modifions dépendant des situations et de l’environnement. Ex : Les relations d’un homme avec son patron (– +), sa famille (+ –), ses amis (+ +), la société (– –)
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Exercice Pensez aux situations et aux personnes qui définissent vos « positions de vie » et trouvez celle qui domine chez vous. Situations
Personnes
Je suis comme il faut, vous aussi (+ +) Je suis comme il faut, vous aussi (+ +) Je suis comme il faut, vous aussi (+ +) Je suis comme il faut, vous aussi (+ +)
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Les relations avec les autres
Ä Gagnant/Perdant
Ä Les ‘positions de vie’ et les états du Moi
Le gagnant, c’est celui qui atteint ses objectifs malgré ses échecs. Le perdant, c’est celui qui ne s’engagera pas puisqu’il ne veut prendre aucun risque. Comme l’Adulte est au contrôle dans la position de vie positive (+ +), la personne cherchera les moyens de s’en sortir en cas de problèmes en se posant la question « que faire ? » Tandis que dans les positions de vie négatives (+ –, – +, – –) la question sera « c’est la faute à qui ? » La réponse sera : celle des autres (en + –), la vôtre (en – +) ou celle de tout le monde (en – –)
Comme la position de vie + – est une position de domination, l’état du Moi le plus présent est le Parent (Normatif ou Nourricier) :
Rappelons-nous que : z
z
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Toute attitude gagnante est recommencée : pour changer, commençons par traiter l’attitude.
Nous incitons les autres à nous traiter de certaines façons par notre attitude. Si nous sommes trop souvent Victimes, nous récoltons ce que nous avons semé.
(+ –) ajouté au Parent Normatif = Persécuteur (afin d’affirmer son pouvoir sur l’autre. Emotions : mépris, colère) (+ –) ajouté au Parent Nourricier = Sauveteur (afin de garder l’autre sous son emprise. Emotion : pitié) Comme la position de vie – + est une position de dominé, l’état du Moi le plus présent est l’Enfant Adapté (Soumis ou Rebelle) : (– +) ajouté à l’Enfant Adapté = Victime (Soumise ou Rebelle) La Victime Soumise activera le comportement Sauveteur chez l’autre alors que la Victime Rebelle activera le comportement Persécuteur.
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Les relations avec les autres
Changer des positions de vie négatives en positive s’avère très difficile ; Certaines méthodes de communication pourront être des aides précieuses. Afin d’améliorer nos relations avec les autres, il faut commencer par essayer de comprendre leurs motivations et besoins, tout en étant moins centré sur nous-même pour écouter l’autre.
Mes notes
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Les méthodes de communication
Les méthodes de communication
Une écoute attentive fera sentir à l’autre qu’il est « comme il faut » et une écoute distraite lui fera sentir qu’il n’est « pas comme il faut » pour vous et les résultats seront négatifs. Vous avez le droit de réclamer qu’on vous écoute attentivement en vous assurant que vous ne serez pas dérangé, que la personne soit plus disponible. De même, si vous n’avez pas beaucoup de temps à consacrer à l’autre, donnez-lui un délai (je te donne 10 min) plutôt que de ne pas l’«écouter». Une écoute distraite (comme la stimulation conditionnelle et négative) dévalorise l’autre, sa perception et sa réponse au problème. L’écoute attentive accroît la réussite de la communication dans toutes les relations.
Apprenons maintenant à utiliser les méthodes de communication et à les relier à l’Analyse Transactionnelle. La personne qui cherche des solutions laisse son Adulte être au contrôle : 1.
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Elle écoute : Il y a écouter et écouter ! Ecouter, ce n’est pas seulement se taire mais aussi avoir l’esprit ouvert à ce que dit l’autre. Mal écouter peut déboucher sur des méprises ou des querelles. L’Adulte rassemble les renseignements internes (de son Parent ou de son Enfant) ou externes (de l’environnement), en prend bonne note et les utilise. C’est pourquoi l’écoute est un instrument important pour qu’elle soit efficace.
2.
Elle pose des questions : Les réponses à ces questions vous diront ce que la personne sait, croit ou éprouve, c.-à-d. une réaction. Vous parachevez ainsi les renseignements déjà reçus par l’écoute. Poser des questions, oui, mais pas n’importe comment, ni n’importe lesquelles ou vous risqueriez d’être comparé à un enquêteur ! 68
Les méthodes de communication
4.
Pour vous aider, utilisez surtout : 1. Des questions ouvertes, qui ne prédétermineront pas la tournure de la réponse et donneront alors plus de renseignements, d’appréciations, d’impressions. Ex : Que pensez-vous de mon rapport ? 2.
3.
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Des questions fermées, qui donneront les moyens d’éclaircir, d’en savoir plus, elles amèneront souvent aux réponses oui/non. Elles peuvent être taxées de manipulatrices, donc à utiliser avec modération. Ex : Etes-vous d’accord avec ma décision ? Des questions orientées, qui sous-entendront déjà les réponses à donner, annonceront à l’avance votre avis ou vos sentiments. Ex : Ne pensez-vous pas qu’on devrait arrêter ?
Des questions neutres qui n’influenceront pas la réponse. Ex : Que pouvez-vous faire pour m’aider ?
Si les questions ne reçoivent pas de réponses satisfaisantes, font stagner la conversation, ne montrent pas explicitement l’opinion de l’autre, masquent des doutes, des inquiétudes, des problèmes ou des dérobades, il vous reste encore : 1.
Les relances passives, qui seront : a)
Des petits mots pour indiquer que vous comprenez l’autre (oui, je vois, hum…)
b)
Des phrases neutres du genre « Dites-m’en un peu plus », « Précisez votre pensée ».
c)
Votre comportement : mouvement de la tête, attitude attentive, etc.
d)
L’utilisation pertinente, et à bon escient, du silence.
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Les méthodes de communication
2.
Les relances actives, qui pour être efficaces ne doivent pas influencer l’autre. Elles consistent à redire, en bref, ce que vous avez compris pour éclaircir les confusions ou même signifier ce que vous devinez comme sentiments chez l’autre (en voyant que vous comprenez ses sentiments, il en dira plus. ) Attention, si vous avez mal supposé, il pourrait être offensé ou vexé, donc soyez circonspect et soulignez bien que vous « supposez »
Ä La Critique « Un esprit critique vaut par l’action qu’il exerce » (Maurras) En communication, la critique peut être constructive, à condition qu’elle soit adressée au comportement et non à la personne. Commencez par reconnaître la valeur de la personne, puis énoncez le sentiment, la pensée ou l’émotion et enfin faites appel à ce sentiment. Ex : « Je reconnais et j’apprécie ce que tu fais pour moi, mais j’aimerais me débrouiller seul. Peux-tu le comprendre ? »
Ä Communication Billard Bernard Raquin appelle « communication billard » la façon de communiquer indirectement : « on frappe une boule pour qu’elle frappe une autre boule », c’est la transaction indirecte. C’est une pratique qui encourage l’altération des échanges, cause de quiproquos et d’embarras, accentue les tiraillements. Ex : Plutôt qu’aller directement à la personne concernée, on passe par une tierce personne.
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Les méthodes de communication
Exercice 1
Que pensez-vous de cet exercice ?
2
Etes-vous pour ou contre cette décision ?
3
Où vas-tu ?
4
Ne penses-tu pas qu’on devrait partir ?
5
Que voulez-vous faire ?
6
Pourquoi préfères-tu cette solution ?
7
Penses-tu que j’ai fait le bon choix ?
8
Préfères-tu la première ou la deuxième version ?
9
Que pensez-vous des résultats ?
10
Pourquoi es-tu si désagréable ?
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Réponses : 1, 5, 6 - ouvertes 2, 7, 8 - fermées 4, 10 - orientées 3, 9 - neutres
Mes notes
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Scénarios de vie
Scénarios de vie
Ä La genèse du scénario Les facteurs fondamentaux du scénario de vie sont : 1. Les injonctions sont des informations positives emmagasinées dès l’enfance qui dirigent notre vie incognito :
Le scénario de vie est une partie essentielle de l’Analyse Transactionnelle. D’après Eric Berne, un scénario de vie est « un plan de vie basé sur une décision prise dès l’enfance, renforcée par les parents, justifiée par des évènements ultérieurs et qui aboutit à une alternative choisie. » Ces « décisions prises dès l’enfance » déterminent et agissent sur nos scénarios de vie. Le but de l’AT est de nous permettre de prendre conscience et de changer les valeurs du Parent, les systèmes de l’Adulte et les impressions de l’Enfant pour ne pas être coincé dans les préjugés et les automatismes d’un scénario de vie.
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- « Sois parfait ! » L’enfant aura compris que, s’il réussit ce qu’il entreprend, il sera aimé et reconnu de ses parents. L’adulte qu’il est devenu sera très appliqué, toujours concentré. Il aura une attitude guindée et dédaigneuse, enclin à la grandiloquence, il pensera qu’il met son Adulte au contrôle. - « Fais plaisir ! » L’enfant aura compris que s’il est obéissant, soumis et aimable, il fera la joie de ses parents. L’adulte qu’il est devenu sera attentif, charmeur et cherchera à attirer l’attention. En communication, il sera enclin à chercher l’assentiment et l’adhésion de son interlocuteur et, tout en lui assurant les siens, il évitera de se prononcer. Par ses questions manipulatrices, il s’attirera des éloges mais sera jugé hypocrite.
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Scénarios de vie
- « Dépêche-toi ! » L’enfant aura compris qu’il ne doit pas perdre de temps, ni le sien, ni celui de ses parents. L’adulte qu’il est devenu sera agité, fébrile, toujours attentif au moindre mouvement. Il sera impatient et empressé. En communication, il interrompra les autres, finira leurs phrases et déduira des conclusions avant la fin de la discussion.
- Bernard Raquin rajoute à ces injonctions « Sois semblable ! » qui pousse l’enfant à passer inaperçu, à être ‘comme tout le monde’ ; « Tais-toi ! » parce que les parents n’aiment pas voir l’intelligence de leur enfant dépasser la leur ; « Calmetoi ! » pour que l’enfant apprenne à maîtriser ses émotions.
- « Sois fort ! » L’enfant aura appris à ne pas exprimer ses sentiments, ses émotions. L’adulte qu’il est devenu sera fermé et tendu. On le trouvera froid et atone. En communication, il ne se laissera pas influencer, encaissera les reproches sans sourciller et se passera de commentaires.
2. Les interdictions sont des messages négatifs, souvent tacites, qui déterminent l’évolution de la personne. Ex : Ne pas : penser, réussir, être soimême, être de son âge, s’attacher, etc.
- « Fais des efforts ! » L’enfant aura appris qu’il n’aura jamais rien sans rien, qu’il devra réaliser ce que ses parents n’ont pas réussi. L’adulte qu’il est devenu sera attentif, concentré et tendu. En communication, il posera mille questions car il craindra d’avoir mal compris et sera enclin à tâtonner dans ses propos.
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3. Les programmes : L’image que nous avons de nous-même provient souvent des prévisions et attributions que nos parents nous ont prêtées. Les programmes permettent de satisfaire les injonctions et les interdictions. Ex : Voilà comment faire pour être un bon employé. (Programme) Tu dois être parfait, te dépêcher, faire des efforts. (Injonctions) Tu ne dois pas être toi-même, tu ne dois pas t’attacher. (Interdictions)
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Scénarios de vie
4. Les décisions. Nous nous trouvons tous les jours devant des choix à faire, des décisions à prendre. L’AT nous fournit les moyens de prendre nos responsabilités et nous aide à trouver comment s’améliorer plutôt que d’essayer de savoir pourquoi ça ne va pas. Nous essayons de comprendre, de nous adapter à notre entourage. Nous prenons certaines décisions devant des « expériences universelles » (se sentir exclu, différent, rejeté) ces expériences que vit tout être humain à un moment de sa vie. Depuis l’enfance, nous prenons des « décisions de survie » (ex : le bébé qui pleure pour être nourri), des « décisions d’adaptation » (ex : devant les punitions, les injustices, l’exclusion), des « décisions d’identité » (ex : un jour, je serai…)
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Notre vie personnelle et professionnelle dépend de notre scénario de vie. Les catégories de scénario de vie sont :
z
Selon Claude Steiner, « la destruction systématique des 3 plus importants potentiels humains fait partie de l’apprentissage de la vie ». « Sans amour » : le potentiel affectif, c.-à-d. la capacité de donner et de recevoir l’amour ; « sans esprit » : le potentiel perceptif c.-à-d. la capacité d’appréhender le monde et ses habitants ; « sans joie » : le potentiel de spontanéité, qui correspond à la capacité de s’exprimer librement et gaiement de l’Enfant Libre.
z
Bill Holloway y ajoute « sans repos » : celui de la personne avide d’activités, toujours débordée et surchargée.
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Scénarios de vie
z
Selon Eric Berne, nous tirons des conclusions de nos transactions :
« Jamais » obéit aux prescriptions parentales. (On ne pourra jamais rien tirer de toi) « Toujours » répond aux stimulations négatives inconditionnelles. (Tu seras toujours un incapable » « Jusqu'à ou avant » respecte les consignes d’attributions qui doivent être suivies jusqu'à un moment donné. (Tu seras malheureux jusqu'à ce que tu changes) « Après » obéit aux interdictions qui ne se concrétisent qu’à partir d’un moment donné. (Après tes études, tu deviendras quelqu’un) « Presque » suit le scénario de vie qui consiste à ne jamais atteindre le but fixé. (J’y suis presque… ) « Trop court » obéit au scénario de ceux qui n’on plus aucun but. (Les retraités, les parents dont les enfants ont quitté la maison, etc.)
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Dans un scénario, il y a les décisions positives, ex : « Je réussirai, je serai compétent. » ; et les décisions négatives, ex : « Je ne m’en sortirai pas, je serai seul. » Elles peuvent être changées en redécisions, ex : « Je me donne le droit de ne pas être parfait. » Là aussi, nous avons le choix : ou nous ignorons notre scénario de vie en ne voulant pas le changer et en y restant (satisfait ou non) ou nous redécidons notre scénario de vie en analysant et prenant conscience de nos influences, de nos décisions primales. Avec l’AT, et malgré la peur de renoncer à une certaine « sécurité de vie », nous pouvons savoir ce qu’il faut changer dans notre vie, comment le changer et croire que nous pouvons le changer. L’AT ne changera pas les influences, ni les décisions primales, mais elle permet de les analyser afin de tirer le meilleur parti de sa vie pour devenir autonome, responsable, spontané. Car la personne autonome reconnaît ses besoins et ceux d’autrui, s’engage suivant ces besoins en étant vrai et en respectant les autres. Elle recherche la stabilité dans ses relations, l’efficacité dans son travail, dans la société et le pouvoir d’aimer et d’être aimé.
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Scénarios de vie
Exercice Quel est votre scénario de vie ?
Ä Comment changer l’influence des injonctions ?
Les injonctions peuvent aussi être utiles, les personnes influencées par : z
Vous retrouvez-vous dans les différents comportements qu’ont incités les injonctions de vos parents ?
z z z z
Quel programme suivez-vous ?
Quelles décisions avez-vous prises ?
« Sois parfait ! » seront de bons organisateurs. « Sois fort ! » seront fermes et stables. « Fais plaisir ! » seront dociles et accommodants. « Fais des efforts ! » seront constants et assidus. « Dépêche-toi ! » seront actifs et dynamiques.
Selon Taibi Kahler, nous passons 90 % de notre temps sous l’influence des injonctions. Même si nous ne pouvons pas nous en libérer complètement, nous pouvons les changer en accentuant leurs côtés positifs et en évitant de nous laisser dominer par leurs facteurs négatifs. Comment faire ?
Pourriez vous les changer ? Comment ?
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Scénarios de vie
1.
Repérons l’injonction.
2.
Mettons l’Adulte au contrôle.
3.
Désobéissons aux injonctions en nous donnant la permission :
4.
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•
De faire des erreurs : « Fais comme tu veux ! »
•
D’exprimer nos sentiments et émotions : « Laisse-toi aller ! »
•
De vivre selon nos besoins (et pas ceux des autres) : « Sois toi-même ! »
•
D’agir selon nos capacités : « Ca ira ! »
•
De prendre notre temps : « Tu as le temps ! »
Exercice Lorsque vous dites ou pensez : « C’est plus fort que moi ! », à quelle injonction obéissezvous ?
Mes notes
Accentuons les côtés positifs en devenant plus organisé, stable, souple, constant et dynamique.
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Le contrat
Le contrat
Vous pourrez passer un contrat avec vousmême, mais aussi demander l’aide d’un « coach » qui pourra évaluer vos progrès : En trouvant les personnes compétentes et/ou professionnelles. 2. En déterminant avec elles les formules saines et vérifiables qui aideront à votre transformation. 3. En vous concertant, avec elles, sur les objectifs et les méthodes pour y arriver. 1.
Pour que votre transformation soit efficace, vous devrez : Etudier l’état de la situation. Déterminer avec exactitude vos objectifs de changement réels et vérifiables. 3. Trouver les procédés dont vous pouvez disposer. 4. Vous accorder le temps nécessaire pour y parvenir. 5. Refaire le bilan de la situation pour évaluer vos progrès. 1. 2.
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Le contrat pourra vous aider à : Analyser le problème, puisque « Quelques problèmes dont la solution… résultait toujours d’une astuce tapie sournoisement dans l’énoncé » (Bosco) 2. Créer avec votre « coach » des relations franches pour ne pas vous laisser influencer par les jeux, rackets, etc. 3. Motiver votre Adulte et le mettre au contrôle. 4. Prendre la responsabilité du changement, tout en la partageant avec l’autre. 1.
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Le contrat
Exercice
Mes notes
Que voulez-vous changer ? Pourquoi ?
Pouvez-vous le faire seul(e) ou accompagné(e) ?
Quel est votre objectif ?
Comment allez-vous procéder ?
Comment saurez-vous que vous y êtes arrivé(e) ? (ressentis, comportements)
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Conclusion
Conclusion
En prenant conscience de nos états du Moi, nos transactions, nos scénarios de vie, etc., nous avons, à notre disposition, tous les éléments pour comprendre ce qui influence notre vie.
L’Analyse Transactionnelle est une méthode puissante qui aide à : z mieux se comprendre et comprendre les autres ; z à se sentir bien parmi les autres ; z à « prendre sa vie en main ».
Le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?
L’essentiel est de pouvoir nous améliorer dans notre vie quotidienne, de reconnaître nos jeux, nos rackets, pour soulager les tensions dans nos relations avec les autres et avec nous-même.
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Bibliographie
Bibliographie
1.
Bernard Raquin
L’A nalyse T ransactionnelle au Q uotidien Editions Jouvence 2004 2.
Alain Cardon, Vincent Lenhardt, Pierre Nicolas
Mieux V ivre avec l’A nalyse T ransactionnelle Eyrolles 2005
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