Joseph VNDRYES
LA RLIGION DES CELTES Préfce, notes et compléments bibliographiques de P. -Y Lambert Directeur de recherche au CNRS Drecteur d'études à l'École l'École pratque des hautes études
COOP BRIH
SPÉZET 1997
Joseph VNDRYES
LA RLIGION DES CELTES Préfce, notes et compléments bibliographiques de P. -Y Lambert Directeur de recherche au CNRS Drecteur d'études à l'École l'École pratque des hautes études
COOP BRIH
SPÉZET 1997
NOTE DE L'ÉDITEUR
La présente publication rrnd le texte Joh Vn ys ontenu ns léditon origiale d l'ouvrag Les religions des Celtes, des Germains et des anciens Slaves s dux aus ontribuions étant siés rstivemnt par Ernst Tnnla t B.-0. baun), ar 1948 aux PUF n la olction « Mana. Introduction à l'histoire des reli gions 2 » es reigions de lEurope ncienne t. I Paris p. 237-289
L nd u livre n'a naturllent n aturllent subi auun rmai r mai n; n rvanch la oah a été révisé lix lté. D'autr art u ation ds priaux txs irnis tés dans ors louvra a été ajouté t si(fatio s abrévatios s manusrt irlanis x plité
V
PRÉFACE
Joseph Vendes 875-1960 t en son temps l'un des eros de l'Université ançaise. Sa longue carrière de profsseur <'niversité t couronnée par une élection aux ctions de doyen de la Faculté des Lettres de Paris en 13 7 Il entra à l'Institut dès 13 comme membre de l'Académie des inscriptions et belleslettres Mais, à côté de son enseignement universitaire classique (grec puis gram aie comparée des langues indo-européennes puis ligistique) il cultivait comme un violon d'Ingres une spé cialisation de celtisant: c'était déjà le domaie choisi pour sa thèse secondaire (tèse en latin sur les emprunts latins en irlandais ancien 02 Dans ce camp de recherce il don na es conrences régulières à !'École pratique des autes études à partir de 125 en tant que directeur d'études de philologie celtique On lui a consacré ailleurs des biograpies détaillées auquelles le lecteur peut se repoer pour de plus amples rations 1. ais c'est surtout sur l'originalité de son œuvre qu'il convient ici d'insister 2
Par Édouard Bacheery, dans Annuaire 1961-1962 de /'École patque des hautes édes, lV ection (Science historiques et phioo giques) p 9-2; par e même dans tues celtiques IX, fsc , 960 77 xte epodut à a n du présen voume [Note de 'éditeur]
VII
PÉFACE
Sa vaste culture li prmettait d'envisager toute sorte de poblèes linguistiques aec le recul que lon acquiert pr es éthodes historiques et compratis : son lire sur Le ae (921) llustre bien cette ouerture esprt sur les probls psychologius, soologiques ou physiologies du langage ndépendamment des questons plus classiques de la linguistique. Le sous-titr de ce livre Itroducton ngistq à l'htr, souligne les proccupations anthro poloiques ui étaient celles de l lingustique générle à cette époue On put ujourdhui encore tirer pro e la lecture du livre car lauteur se réle être un lnguiste x tionnel rmé u méthods clssiues d l philologi et de la grammaire comprée l a pu dépsser c stde en ettant ses ctégories lépreu de nouvelles expérences par létud e nomreuses lngus non clssius et non indoeuropéennes l sest rgé ns des conpts lngust qus qu sont restés pour ls autrs ds instumnts ogitfs irelaçbles Ansi lauteur clssique du Traé Acetao e u (1904 et du raté e Grammare Comparé es a ase n collorton ac tone Mellt 14 état auss un spécliste des langues ndo par Émile Benveiste, ds le Buletin d Sciét de Linguistiqu d Pari, LV sc. 1 60 -9: p ndé Mibel dns V et n e n juin 60 25-27; ds les Compte rndu d ! 'Aadi d incription t b-t 6 Bbiogphe d Vendyes ds Joseh VNDRYS hix tud inuiiu tiqu s Klckeck (ollecon linguisique de l oci d inuitiu de ar ol L) . 33330 compéments ou l éiode 52-60 p Je LOICQ, ds Éud ceiqu X sc 2 63 34-353 yse onde de 'œve de Vendes dns l nécologie ue ds les tud ci e. f noe pcdene °
VII
PRFACE
européennes non classiques, selon le bon princie qu'n comaratiste digne de ce nom doit conaître tos les dalec tes qu'il comare. l a doc écrit direte étude ur le germanique, le balto-save, l'io-iranien Mas, mtant son aîné Antoine eilet (qu avait évelopé une cométence de hologue en arménien clasique et en veux-slave), i a u auss ne pas se diserser• c'est en cetiue qu'il a le plus traailé que ce soit our des éditions de textes médiévau, es études d'inscriptions gauloises, ou des analyses de ln guistique historique Son autorité de coparatiste lui a eris d'éclairer de ombreu problèmes étymologiques Il a entrepris au soir de sa vie la pblication d'un Lexique émoliqe de l 'Irlandas ac, qu a été cotinué depuis par ses successeurs Éd Bachelle, P-Y Lamber ais sa passon pour les cltres celtiques est allée plus lon encore orsque la Rvu clq t abandonnée par ses édteurs en 1934, l eut le courage (et mêe 'adace de nder à ses ais une nouvelle revue, pour prendre la uite les Éte ltques. ette reve, maintenant ubée par CN ditions a repris e ambeau an un moment cucial, lorsqu'i n'istait au monde que trois autre revues coma rables, une en Allemage et deux das le es Brtannique esa sur a relgion galose est damentalement lœure d'un liuiste, come on le voit par l'importance donnée au noms de lieux u au épithètes divines ais Vendes avait aussi le ses de l'histoire Parfitement con scient des dirences de cltre entre les eltes de 'antquté et les eltes médiévaux il héstait à transoser directemen en Gaule le nombreux mythes pré-chrétiens conseés dans la littérature rlndaise et, dans une mondre mesure, dans la littératre galloise De ce poit de ue, Ven des continue l'école hypercritique e alle Jullian ou de IX
PRFACE
Joseph Loth : Jullian resait toute valeur aux inrmations trées des cultures celtiques médévales ; quant à oseph oth, i s'est gaussé des méodes « celto-mhologiques» llustrées par exepe par les trvaux comparatistes de Gdd J. Williams Les auteurs qu se son occués de la religion gauloise on toujours été tenés par un comparatisme exagéré on hys à la n du XI siècle essayai dà déclairer les mai gres inrmations disponibles par les légendes insulaires édiévales ou même par les contes lkloriques modernes Ce fisant il dégagea des éléments de comaraison qu on résisté au eps mais ces comparasons n le plus souvent a jocton entre les cultures irlandaise e gallose (comme Danu = o, Maaâ ayd Lg ie). es docuents celtiques antiques où les dieux ne sont connus que ar des noms rarement associés à des représenaions gurées) so par nature trop limités et trop disparates pour permettre une comprason directe avec les documents celti qes édéax où les noms dvs sont associés à de értaes yhes Pour le reste John Rs patageat avec ohn Frazer l'dée de la suprémae d'un cule solaire c'est le ccle sa sonnier qu suscterat une religiosité instincive et dans cete reigo du cyce cosmque calendaire a divinité princpale srai le sole Les plus grands éros seraient donc des gu res solaires» Ce système n'excluait pas l'évhémérisation de personnages impotans comme par exemple ceux qui ont ndé une dynastie royale Un tel système théorique ne peut êr n prouvé n reeté i seble satsfire la rason mais daures systèmes pourraient également satsfire es esprits soucieux d'éliminer le fi religieux de leur horizon person el La héorie du « héros solaire» se rerouve encore dans e livre de T O'Rahilly sur les mythes irlandas des origi e
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PRFACE
nes. On en a encore des traces dns les théories« New Age» de a reon cosmque développées récemmet pr des éo duézlens comme Jen Haudry ou Piippe Jouet L'idée d'un déveoppement proressif de a pensée reli geuse dns une époque dée comme l'ennce de 'hunité, nous parî aujourd'ui inspirée par ue philoso pe rtionaliste - cestàdre en it pr l religon de l raison 3. l ne t ps de doute que J Vendryes adért à ne oston rtoiste de ce ere La region des Celtes ntiques n'est ps cie à cerner Un panthéisme d'oriine idoeuropéee? Des comp ratstes comme uéz se sevent beucoup pus des docments celtqes édiévaux où es personges divins même s'is sot réduts à l'état d'ommes ou trnsrmés par la cristiaisation n'en ot ps mons consevé l trme de ler hstoire ce qui done ne idée de leur ncen pouvoir et de er spécalston nctoele L théorie de la tri nctonaté dans le panthéo idoeuropéen ne trouve ps de reuve dans le monde cetque antique mis ben lutôt dns e onde cetque édiév Encore uti reconntre e les ythes celtiques médiévux sont nécessarement très évoés - patclièreent en Irlande où il est ben dcle de reconnatre la ction des drents personges dvns - ns son lvre intitulé Dieux et Hros des Celtes, Mare L'histore des reigions es ue disciplie qui se chece encore : il ny a ps de ndemens assués po une elle science, et cque spé ciliste cstite un sstème pese de pincipes et de pésupposés 'u ve ds la eigion le eet du développeent socio-politique 'ute celui du développement telectuel le toisime en fer une me e 'ncoscient clect Ces dientes ppoches top sstémtques ne epésentent ps nécessiement u pogès p rappo à a pense théoogiqe du XVI siècle qui ne voit dns es reigons pïennes qe des pétons de évéltion chétee
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PRFACE
Joseph Loth : Jullian resait toute valeur aux inrmations tirées des cultures celtiques médiévales ; quant à oseph oth, il s'est gaussé des méthodes « celto-myhologiques » illustrées par exemple par les travaux comparatistes e Grudd J. Williams es auteurs qui se sont occués de la religio gauloise ont toours été tentés par un comaratisme exagéré John hys à la du XIX siècle essayait déjà d'éclairer les mai gres inrmations isponibles par les légendes insulaires édiévales ou même par les contes lkloriques modernes \ Ce fisant il dégagea des éléments de comaraison qui ont résisté au teps mais ces comparaisons nt le plus souvent la joctio entre les cultures irladaise et galloise (come Danu = o, Maa = awyd Lg = ie). Les documents celtiques antiques où les dieux ne sont connus qe par des oms rarement associés à des rerésentations gurées) sot par nature trop lmités et trop disparates pour prettre ne compraison directe avec les documets celti es édiéau où les noms divis sont associés à de éritales ythes Pour le reste Jo ys artageait avec ohn Frazer l'idée de la suprémate d'un culte solaire c'est le cycle sai sonier qui susciterait une religiosité instnctive et dans cette religio du cycle cosmiue calendaire la divinité pricipale serait le soleil Les plus grands héros seraiet doc des gu res solaires » Ce systme n'excluait pas l' évhémérisation de ersonnages imotants comme ar exemle ceux qui ot dé une dynastie royale U tel systme théorique ne eut tre ni rouvé ni rejeté il semble satisfire la raison mais d'autres systmes pourraient également satisfire les esrits soucieux d'éliminer le fit religieux de leur horizon person el a théorie du « héros solaire » se retrouve encore das le livre de T O'Rahilly sur les myhes irlandais des origi e
PRFACE
nes. On en a encore des traces dns les théories« New Age» de la reon cosmque développées récemmet pr des éo dézles come Je Hudy ou Pilippe Jouet L'idée d'u déveoppemet proressif de pesée rel geuse, ds ue époque dée comme l'ece de uité nous praît ujourd'hui isprée pr ue philoso pe raionalise - c'estàdire e i pr l religo de la rso 3. Il e t ps de doute que Vedyes dérit à e osio rose de ce ere religo des Celes tiques 'es ps cie cerer Un pathéisme d'origie idoeuropéee? Des comp rtstes comme umézil se sevet beucoup pus des documets celqes médiévaux où les persoes divis même s'is sot rédus l'ét d'ommes ou rsrés par la christiisio 'e ot ps mois coservé l tre de ler hsoire, ce qu doe e idée de leur ce pouvoir e de ler séclsatio coelle a héorie de l tr ncoalté das le pathéo doeuropéen e trouve ps de preve das le mode ceque ue, ms be plutôt ds le mode celque édévl Ecore uil recoîre e les myhes celtiues médiévu sot écessiremet rès évolés - partclèreent e Irlade où il est be dicle de recoîre l ctio des dires persoges dvis - as so livre iitulé Dieux et Héros des Celtes, Mrie L'histoire des religions es une discipline qui se cheche encoe : il ny a ps de dements ssués pou une telle science, et chque spé ciiste recoitue un stème peonne de pincipes et de pépposés n ve d la eliion le ee du développement socio-politique ue celui du développeen ellecuel le oisième en une me de l'incocient coecf Ces dienes ppoces top sstémique ne eprésenten ps nécessiement un pogès p ppo à a pnsée théoogiqe du XVI sièce qui ne voi dns les rligions ïenes que des pé!ios e l évéion chéiee
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PRFACE
Louise Sjoestedt (une élève de Vendres) a monré beau cup plus d'auace que so maîre : elle ne cran pas d'uliser les documents médévaux 'Irlande e du pays de Galles). Ses analyses n'e sont pas mons pééranes Ansi elle compare le nm de deu Toutats (varante etaes) à une rmue des guerriers irladais « je jure par le deu qunvoue ma ribu» outatis est une épihète signat tou simplement « qu habe das la rbu » (touta, équv lent de l'rl tuath). e guerrer qu jure « par Tous» ne rien d'autre que le guerrer rlaas voquant « le deu de s tribu» - On se doue qu'l y a ci un phémèe de tou i étai dangereux de ommer sn deu lorsque l'on tat à 'extéreur de son pays, car l'eemi risquait de 'invoquer lui ussi. Mareouse Sjoesed a doc motré dans cet ouvrage qu'l éa ule e meer une cmparason méthodque e prudee ere les doées aques e les donées édévales conrareme aux posos scepiques de Lot et de Vend res Le rvil de J. Ved res e de Mareouise Sjoesed a été contnué plus tard par Françose eroux et ChristianJ Guyonvarc'h qui ont proposé un sysème erprétatf d'nsprton duziliee pour le panhéon irlandais n de res de so côté nous parat vor éé un hsoren des religions plus empirique classt les its et comparat des religons voisines comme la relgion des Germans) Hstoriens et archéolgues ont eu volontiers un point de ue plutôt scepque en tière de relgion gauloise car les deux aulois ne son conus que pr des saues sas noms ou par des noms sans satues (suf quelques exceptions comme Epona, Ceunnos, Smertros, Romerta ). Pour tous les dieux qu ne so cous que par leur nom seule l'étymologe du nom perme e re ue hypohèse ouch la nture et la nction du deu comme le remarque Pul X
PRÉFACE
Marie Duval Par ailers, on a tndance à prendre por ar gent comptant l'éqivalnce établi à date allo-roman entre diex alois t diux romains ( c qe l'on applle parois l'nterprtatio Romaa). De c i, l savant mo drn n prçoi q l'éa l pls ardif d la rliion gaulois. e pls comm ls rprésnaions divins alo romaines son ctainemnt inencés par la staar ré coromain on a trové commode d palr d « ars alois», d « ercre alois» c. Ainsi par la natr de ler docmenaion, ls archéolos sont amnés à dnir le panthéon alois n it alo-romain) comme un varane provinciale du panthéon romain d'époq impériale. it seules quelqus stats comme le cavalier à l'anuipèd o le taureau aux trois s résistent à la romaisation t présn tent n trait orinal dans l syncréism ambian. or cs cults caractérisiqs d la rliion indiène il était entan de recouir au rincip d rémannc : JanJacqes Ha a été attentif a survivances de cultes alois dans ls cout mes lkloriqus l'anipèd dvnant la Tarasq ou d'atres monsres mliers L syncréism d la iion aoomain a éé pl sieurs is édié Il y a plsirs cas à disinr Crains diex qi hésitnt ntre dex associaions ainsi en Grande Bretane Cdus, assimilé antôt à ars, tanôt à Silvan) doiven robablmnt êre consdérés comm indéissabls ls dex intrprétaions étant chacn rop approximative pour sre à rendr compe d psona divin On pt cependan estimer que ls équivalences Brigana = Vcora riata = Nypha t riantia = Rena en Gande Bretan son rois élémens de déition qi se complèn mais ymha e Rea n sot pas ds héonyms comme ora Cela permet d dénr rganta comme n déss de ovraneté et comme ne vire associée à XII
PRFACE
l'eau. Ces deux caractères se retrouvent chez a Brigit (Brigda) ilanaise - D'aures épithtes sont extême ets aes beaucoup se iitent à une seule occurrence, ce qui semble signae n culte exêmement locaisé A cotraire n théonyme comme Apolo Gnus est large ment répau Parmi les épithètes topiques certaines sont e no êe e la tibu : Mercue rerne ou le ieu « llobox » (lloboge) Il est icile e saoir si l'empoi coe tonyme a prcédé l'empoi comme nom e peuple Enn certaines épihtes topies sont e nom même e la onagne u euve u lac iiisés; ans 'autres cas un suxe d'aectif -co-, -t-) s'ote au nom e ieu as cerains cas il ut econstie l'associaion e ecre gaulois ont parle César le pls gra es ieux celui qui protège tous les arts c'est pobabemet le Lgu pésent ans e nombrex toponymes gaulois Lunm le g irlanais déni comme polytechnicien, et chef des ivinis céestes ans le écit de a 2 btaie e Moytura e le eu gallois Quaième brance du hio conte e at O le voi la celtomythoogie » dont se moquait Jo seph Loh es tou e même ue étue possible W G Gd raisonnait beacop à patir es noms comme les pesonnages légenaies gallois ont des nos caractérisés pa le suxe o il est possible de leu compae les théo nymes gauois en - ou -n Mon ls e o a un no paallèle à celui u dieu poo et sa mère a un nom coesponan à ceui e tron c'est le om e a ane apono inoué ans des isciptios gauloises ou lanes es pobablement un ieu intercesseur e c'es le cas aussi por o ui constiue le enier recous e Kulhwch as sa qête e a bienaimée conte gallois e Kulhwch e Olwen) e ieu reenu pisonnier aux s e
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PRÉFACE (dan l'Anf), mène un combat perpétuel contre Gwy le hef e démons. Il ut le élivrer, por qu'il inteienne en ver es humains Si W G Grd et aé trop oin dans ses recontittions mhe gaois en uposant no tament que Mabo était un autre nom e Lieu le héro e la Qatièe branche il et néanoin poibe e reconnaî tre aux deux peronnage aho et e un caractère iocriue ce qi n'implie pa u'il aient été le jmeau l'un e l'atre Larcéoloe a révélé ce ernière années pluiers it iotants onernant la religion gauloise On connaît miex le ite religieux gauloi et gallo-romain n peut reonstiter les antuaire u Su e a rance aec têtes oupées et clte éro gerrier es cariers e an tuaires de icarie sont une éouerte inattenue que 'on arrve pe à pe coprenre come e ite de acrices moant a religion de eltes est enore auour'hi n o aine d'étue où il y a beaucoup lu d'ypothes que e ceriue Il nos sembe utile e reire Venryes qi s'en ient le pl posible au it San oute eti permis de e re une opinion plus vorable au hypothèse de Duézil et de e suceeur Mai il et bon e reteir la e çon : acons itinger le it et 'hypothèe inon nou conndron a légende et la réalité comme isaient juste en le itorien antiue lorqil parlaient es elte ierreYves ART
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LISTE DES ABRÉVIAIONS DES PRINCIPAUX PÉRIOIQUES OU RCUILS CIÉS
A. Br ACL Ber arch lnst
naes de Breagne Archiv für esche excograhie erchte der rmsch-ermanschen Kommis son des archaeoogschen Insus Francrt sur-le-Main.
An fr Ir Mss B B S B L R R c lnscr orp É F B Ga / T L Pro r Br c r R Ir c R rch R C R R R Rh es a Z
Anecdoarom sh anuscrpts Buen of he Boar ofec Sudes, Cardif Buen de a Socéé ngusque e e/c Revew ompes rendus de 'cadéme des nscrp ons e bees-eres orpus des nscrpons anes udeseques, Paris r ancien ooks of Waes, éd. SKN. a/a, Paris, 1943 lrsche Texe yran rchaeoo of Wa/es Mémores de a Socéé de ngusque ro esa roceedngs of he Brsh cadem roceedngs of the Roa Irsh cadem Revue rchéoogque Revueeque Revue des udes anciennes Revue dHsore des Regons Rhensches seum Thesaurus aaehbecus chr r esche hoo
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CHIT PREMIER
INTRODUCTION ET SOURCES
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L'indication des sources oit toours en bonne méthoe serir 'introucto à un exposé historque ela est même indispensable en une matière comme celleci, où les éléments d'inrmation sont spersés, agmentaires, réparis sur une vaste teue de temps et d'espace, et exigent à chaque mome pour être interprétés aec qelque raisemblance le mome contrôle d'une minutieuse critique Aant même e remonter aux sources il importe de bien nir les termes ont on se sert. ns quand on se propose 'tdier la religon es eltes il est cessaire de préciser d'abord ce qu'il ft en tenre sous le no u peuple en e n question Les eltes apparassent ans l'histoire comme une masse e poplaons turbulentes qu paies raisemlalemen de l'Europe centrale entre la mer u Nor et les pes se sont répandues au cors des sicles qu ot précéé l're chré tenne en direction u Sud, e l'Ouest et e l'st A Su ils ont pouss leurs incursons jusquau centre e l'talie (prse e Rome e 390 a J-) et au plei cœur e la Grèce pllage de Delphes en 279 279 a JC) sans y fire toute *
Voir les notes en fn de chapire.
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LA RELIGON DES CLTES CLTES
d'établissemens durables. A l'Oues, ils ont étendu leurs conquêtes jusqu'à l'Atlanique, dominan l Gule e l'Espagne et envahssant l Gande-Begne et l'Ilnde, où des langues celiques son ecore auoud'hui en usge; mis on es loin d'être d'accod sr l dae à lquelle ils on péné té e ces diverses égions A l'Est enn, ils ont ocupé le bassn dabien e au delà de la mer Noie ndé su la ôte d'sie Mineure les tois éhies de Glie, yant pour principal centre la ville d'Ankra; ils y maininrent leur indé pendance depuis le milieu du nr siècle usqu'à l'an 25 av J C où a alaie t réduie en province romaine Peuton cependant pler d'un empie celique? e se ai un singulier abus, si sous le nom d'empire on enendi la domnaion d'un pouvoi erl rement ornisé L'ex ension eritoiale des eles n'es ps l'exéuion d'un pln conceré 'es le fit de oueus d'avenues, hdis e en treprenans btailleurs e pillrds, toours prês à se eer su e oisin quad ils ugeaien sa moisson plus rie e son béail plus abondan L'Euope péhisorique du êe le théâre de ues consnes, où les dversires n'vaien ps plus égad aux liens du sng u'ux ermes des riés u'ils étaet menés à conclue Les peuples se meaien en mou emen et se déplaçaient aussi loin ue l re des ames leur pemeait d'avancer ls ne s'arêien ue losq'ils étaent conenus par une re plus puissane e que nous saons des eltes n'es qu'un épisode, le plus connu gâe au écivans grecs e latins de l'é de désorde e de con sion o ait alors l'Europe La langue éai sans doue un lien pble d'unir ene elles les diverses ribus eliues Un peuple peu se dénir assez bien p s lnge. On disine isémen le e d lati par des its éisiques neemen délimiés, qui son indépendans de l voloné des ommes e ne pêen 4
INRODUCON ET SOCES
pas à consion. consion. Aussi est-il permis de baptiser Grec ou Latin quiconque parait de naissance l'une des deux langues. C'est une convention qui repose sur une base soide On peut s'y tenir aussi qand il s'agit des Cetes Partout où ils se sont avancés, ils apportèrent avec eux eur langue et cea doe à eur action une comunauté dont ils avaient certaineent conscience Mais il n'est pas doteux que sur ue étendue auss considérable la langue n'ait été dès le début parlée localeent avec des paicularits qui la direnciaient et surtout qu'avec le teps le n'ait subi d'une région l'autre de sérieuses altérations Cela est d'autant plus vraiseblable que le celtique s'est répandu et iposé par voie de conquête danss des pays où l'on devait parler d'autres angues dan 'extension êe des Celtes ne s'est pas fite d'un seul coup; il y eut des vagues d'invasion successives dans des sens divers et es derniers venus des Celtes ne parlaient pas nécessaireent le êe celtique que leurs devaciers On a donc tout ieu de croire sur le continent européen à des arié tés de parlers celtiques êe si l'on est hors d'état de connaître a nature et l'origine de ces variétés. Un bon exeple à invoquer est celui des deux grands dialectes celti ques insulaires e gaéque et le brittonique, sortis certaineent d'une même souche ais qui ont entre eux des dirences ndaentales de tendances phonétiques I y eut certaineent sur le continent des dirences analogues mais dont aucune trace n'a subsisté Le téoignage de César (De Bello Galic. 1, ), suivant lequel les trois trois grandes divi sions de a Gaule diraient par la langue, ne saurait être écaré ben ue l'on n'at aucun oyen d'en vrier l'exactitude 'nité de la langue celtique peut se reconatre à des identités appantes en toponyme On obsere les êes rations de nos de ieux d'u bout à 'autre du doaine 5
LA RIGION DES C TS
où ont pénétré les Celtes. nsi le mot -dunum «lieu lo» er à rer des noms de villes, e Gaule abonmment ai aus en Epage en Grade-Bretage et juqu'en Pan nonie (Siginm, auj elgrade) De même les otsrum «ville rte» -ma «champ» ou -r gué» Il y a u Uxeln chez les Caurci (prè de ahors) et dans le umerland un edum hez les Rei auj. Rodez) et en Nortmberland un ambr en rande-Bretage et n autre qui a doné Chambord (-et-Cher. Un même Ri ma a donné om -de-D) et emagen (héanie; un même Vrnum Verdun Meuse et Verd (atalogne n même Dvrm et l'acien om de Metz oelle) et de Jouarre S-et-) Le om de Nvau est poté par une douzaine de villes dot oyo imgue eumagen Rhénanie; celui e Meilanm par ue dizaine dont [hâteau]meillant Mila etelen Westphalie) il y avait en outre un vima dan le Kent et un edilan en rophire e nom de da apparaît en de nombrux ont de l'aniene Gaule Cosne Candes Codé Codat etc) et gure ausi su la cate de Grande-Bretage Il y a touteis es remarques à fire sur la répatitio des noms de leu Le noms en -bri «colline» dont i y a qeque eemple en Frane et en Allemagne ont pariu lièrement abondants en Espagne o o en relève ue rentaine; des noms comme Jlbria ou Flavria on trent ême que la rmation en était retée iante après la onquête romaie. Ceux en -ialm «terain déché» ot mité en Frae même à ue zone assez étrote. Cela donne à penser que etaine des trbus gauloses avaiet en matère doomatiue des traditions ou des habitudes que d'autre gnoraiet ou e pratiquaient pas au même degré O peut fre des remarque analogues sur les noms de persones 6
INTRODUCO E SOUCES
Quant aux misérables restes de la langue gauloise consistant surtout en de rares e brèves nscrptions gravés en des alphabets drents ou en des mots isolés conseés par les écrivans ancens - , ils ne permetten pas de se re une idée nette de partcularés daletales. On constate seu lement que le celique contnental présene en gros la même phonétique que le rttonque qui lui es certaneet étroi teent apparenté I est probable que les Celtes se setaient liés auss entre eu par cetanes insitutions communes parmi lesqueles il u ranger celles qu concernaient a relgion 1. Mais les df culés que l'on rencontre en cherchant à connaître a langue se retrouvent ici et êe aggravées La prncipale est de distnguer les Celtes des peuples drents avec lesquels ls rent en contac ou même de ceux qui vécurent avant eux dans les lieu où ls s'nstallèrent Ces peuples avaent cetai nement des coceptions religeuses des rites des ultes qui leur étaient propres On peut se demander s'l en est venu quelue chose à la conassance des Celtes et ce que ceuxci en ont conseé Bie avant l'arrvée des Celtes des cvilisations se suc cédèrent en Europe occidenale Sans remonter l'âge du renne et aux dessins rerouvés dans les grotes préstori ues on a un téoignage de religions prmiives dans les onuents égalithiques allées couvetes dolens men hirs dissémés à travers le monde Une ornementaion semblable décore les pierres de Gavris (orian) e celles de New Grange Irlande) Persone ne croit plus aujourd'hui que ces onuents longtemps désgnés sous le nom de cel tques aient ren re avec les Celtes Mais les Celtes ont pu s'en serr pour des ns q leur étaient propres Le meux menr déterré en 1878 Kernuz Finisère pore des gures graées en lesquelles on peut reconaître ercure e 7
A RIGION DES CL TS
Hercule, accompagnés d'attibuts qui paraissent celtqes. C'est donc qu'à l'époque gallo-romaine il a été tilisé por des pratiues religieuses La même chose s'est prodite à éoque chrétienne, où des menhis ont été e Bretane dé corés de 'mage du hrist et conséquemment entourés de la piété des dèles Il est a priori invaisemblable que dans les manstations vaiées qui nos sont connues e la eliion des Celtes il n'y ai pas es estes, pls ou moins discena bles, de cultes antérieus que les eltes aaient acceillis et incorporés aux lers. La eligion des eltes contient ceainement des élé ments qi lui sot venus de l'étange De fçon générale les eations cltuelles e commeciales ans l'Euope phisto riqe ot été bie plus nombreuses et bien plus suivies que l'o ne serait oté à le croire. Il n'y a qu'à rappeler l'extension du commece de l'ambe et de l'étain, la podi gieuse dision e la caique et celle du métal ovagé sous rme d'armes de pares d'ustensiles domestiques Cest de a même fço qu'ot dû se épande cetais cul es si 'o e juge par le succès qu'ont obtenu en Gaule les cultes orientaux On rencontre en grand nombe sur toute 'étendue de l'ancienne Gaule des guines d'Isis. Suivant Tacite (Germana, 9) une paie des Suèves peuple ema ique, sacriait Isis; en fit, on a touvé des insciptions où sis est associée à la ville e Nora ivinisée (Co. I 4809 et 4810; Norea est aord'hui Neumakt en Styie. Isis, Osiis Sérapis nubis ont eu des autels à Fréus à î mes, à les à Riez (Alp-de- _Prov) à Paizet Isère) à Manduel ard, à Boulogne ( _Ga.), à Lyon, à Besançon, à angres Soissons Isis était honorée à elun, Séapis à Yor et à Brogham astle mais aussi en Pannonie et dans le oique. Le culte de itha a été constaté à Bourg-St ndéol dèche), à yon, à Eauze (Ges), à Sola _ 2
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IRODUCTION ET SOUES
Pyr.), à Entrains et à Mesves (ièvre) à Vieu (Ain), à Sare boug Mosele à Schwarzeden Rhénanie) Il se dissimule pafois sous la me d'une dédicace Deo Jv;cto, suivie de N (abarza), pa exemple à Lucey Savoie Cop. X, 2441 Sans doute ces maistations reliieuses peuvet poveni d'étangers Un grnd nombe de dédicaces Mi thra trouvées en ande-Bretagne ont été ites par des soldats romains en garison ou des vétéras installés dans le pays ais il y en a aussi qui sont le it de la population ndine Elles montent a cilité avec aquelle les Celtes accueillaient es cultes étangers t cela doe rééchir qund il s'ait de déi la religin des Celtes l y a pus grave encoe atout où ils sont arivés en conquérants, les Celtes se sont plus ou moins mêlés aux peuples conquis De ces mélanes sont nées des populations hybrides que es ancies mentionnet sous des noms comme Cetcythes, Celto-Thaces, Gallo-Gecs, etc C'est u it énéral de l'istoire des Celtes, car il y eut de même en Ir lande les Gall-Ghaedhil ou NorseIrish. Il est probable que es dex peples qu se ndaient ainsi mettaient en commun ceanes de leurs istitutions et otamment de leus pati ques eligieuses Ainsi, il est souvent dicile de distinguer le bères des Celtes La plupat des oms de divinités qui gurent su des dédicaces en spane u dans les vallées pynéennes ne sont attestés qu'une is, comme en général dans tut le mode celtique; ce sont des nms isolés de di vinités locales A-ton aire des noms celtiques ou des noms ibères? plus exctement, s'agit-il de diviités econ ues et honoées ar des Celtes ou ar des bèes L qestion est oiseuse, car elle est insoluble, puisqu'il y avait en spane une popuation mé née qui poait le nom de Cetibère Il a pu y avoir en spagne des endroits où une divinité propement cetique était honoée côte à côte avec 9
LA RLIGON DES CETES
une autr qui n l'était pas. Et ctt obsvation vat pour d'autrs pays D'atr pat, ls conqêts s Clts n s sont pas its d'n sl coup Il y a s sccssons d'nvahssrs qui étaint x-mêms pls o mons ds Clts dans ls régions où nous trovos cuxc nstallés à dat hstorqu La drnc ntr lhstor t la préhstor st q l'hstor nos st conn ar s ocmnts écrts Mas nous pouons conclur d ln à atr t amttr aux mps préhisoriqs l mêm train vi général quax époqus hstorqumnt connus Or il st sovnt malasé das l dévloppmnt s civisatons d dénr à ql omnt l nom d Clts dot êtr donné ax actrs du dra Quand ls archéologs ont classé chronologqmnt ls résultats d lurs écouvts t baptisé chaq époqu ds noms s statons d Halstatt o d a Tè, avc s subdiisos appropriés ils n sont pas d'accord pour xr l point d dévloppmnt où commnc la cvisation qui oit êtr rconn com clq Avant ls Clts l y a ls Ligurs ls llyrins, dautrs ncor ont nous gnorons l nom t auqls nos n'osons n onr acun as cs inconns l'stnc st ctan prouvé par s vst gs ncor visbls Il a û rstr qlq chos das la rligion ds Clts Ls Clts u-mêms n sont as toujours cs distngr d lurs voisn mméats s ls Grcs t ls atins ont pafos conn Cts t Grmans c'st-à-dr qu'ils ont donné l nom grmanqs à ds populatons cltiqus, t invrsmt C'st sans dot q'ntr ls x la lmt était ottant ls trbus s éplaçant as n sns o dans l'autr svat ls hasards d la grr; mas c'st assi qax conns ds dx domans s mélags s'étaint prodts q rnant la dscrmnaton impossbl 10
IRODUCTION ET SOURS
On a hésité longtemps à décider s les ncteri et les Uspetes, es Nmte et les Trboc étent des Germas ou des Celtes peut-être les deux à l is ben qe Dion Cssus dse epressément TK"P K E" KEÀK yv (XIX, 47 1). Sun acte les evri ou rri) se anaen d'être des Germans et les mts 'étaen sûrement (Germ., 28) n reace il ensegne i, 3) que les otho n'étet ps des Gerns et qu'ls parlaent gaulos On est ecl d'près es oms à coire le contraire c'est-à-de à rttacher les tho ux Germns les rri et es mte, comme les boci, ux Celtes armi es barbares déommés Cmbres e euons que Ma rus écrsa as a plne d'Aqae Sextae en ' 102 nt notre ère aa sûreme des Celtes mélangés à des Ger ains Le nom même de ces derners sur lequel les hothèses es plus riées ont éé émises pourrt ben être le mot latin grau opposant de « purs » brbres à ceux dont la barbare s'étt ouce u conct du monde romn l n' aurait doc ps entre eux drence de race ms sm plemen drence de degré dans l culture et das es mœus r
Alleurs en noe et e ce les Celtes ient pour osns encore des Germs ms ussi des ces et des Gèt es Bstarnae les Pecn, les Scordc étet ils des eltes? our ces derers la queston prît trchée ar l'armte cf R. X VI 42 et 29; s on s'est proocé de çon derse sur les Bastaae et les Costooc C'étet probblemet des opultons mél gées On rencontre ds ces régons des oms de persoes qui eent être celtiqes (iorx, Batrs, Mia m, etc e nom des ostooc rppelle ce des ibo e e nom d'homme toboco, dont le premer
LA RELIGION DES CETES
élément a une allure bien celtique ; cf N Jorga, Histore de Rumain et de la romanté orentle, 10 t., Bcarest, 193746, t I, p. 283. Vers le Sud d côt italique on rencontre des dicultés analoges Les anciens rappoent l'enseignement de MarcAtoine Giphon un rhéteur d temps de Cicéron qualiant les Obriens d'ancien Gauloi ( Ubr vr Gi). C'est dans le même sens qe certain moderns ont appel les Liges des PéCeltes Et l'on peut se demande si cetaines insciptons dtes galoises du di de la France notamment celles qi renment les mots dede atre namauca) ne seraient pas rdiges plutôt en un dialecte italique On voit donc que dan le temps et dans l'epace la limite exacte d doaine à assigner ax Celtes est malaisée à xer. A l'intérieur de ce domaine où nous avon aaie à des Celtes, ceux-ci, avant la conqête vivaient en tibus spa rée, jaloue de leur indpendance et agites entre elles de haines hrditare ou de rivalits occasionnelles Les Romains potèrent hablement de ces dissensions et le pa triotisme gaulois de Vercingtorix ne usit qu' qu'ipaaitement ipaaitement à les dominer pendant quelques mois Lngone et em re ent de répond réponde à son appel et de se oindre au soulvement gnéral Auparavant, Sequa et Arer avaient appelé Aioviste à leur aide contre leurs visin les Aedu et cela explique qe cexci aient montré envers les Romains des disposition aicales, Aedu fratre otr écrivait Cicéron à Atticus 1). Les même dissensions déchirrent au Moyen Age le pays de Galles et l'rlande, qui devinent ainsi de proies ciles à la doination des nglai C'est, sebletl, n ice congnital des Celtes e ne pou voir s'entendre s'entendre et s'nir ente ex dans un intêt national Ren en tot cas n'explique miex la diclt qe l'on éprouve à imaginer une unit de conceptions religieuses dans 12
INTRODUCTION ET SOCES
un monde aussi divisé. L'orgaisation socale des Celtes avat pour base a « trb », qu portait e nom e teuta, pus tar touta et tta. 'est un terme commu aux Celtes, ax Germans (ve-aas theo et auss aux Itaotes ps qu'on le retrouve en obren et e osqe ; l est ben conse en irlandas (tuath) et en brittoque (gallois tu es atns 'ont rempacé ar civitas et c'est ce mot que ésar emploe por sgner la trbu aose C'est u roupe socal trotement frmé auque chaqe viu ap artet e nassace La tribu a une existence npenante de toute toute rme poltque La Gaule e contenait une cquan taine au temps de César qelquesunes consevaient encore e rme moarchqe, mas es révotons ocaes avaent amené presque partot a créaton de rgmes ogarchques, où une arstocrate maîtresse s'appuyat sur la cetèe et le servae serva e l n'est pas vraisemblable vraisemblable que ces crses potqes aient porté attente aux stitutons reieuses ou du mons u'ees aient rien changé aux croyances et aux mythes que la regon comportait Chaqe trbu evat avor ses vtés, qui taet comme le symboe e son uté et a sauvegare e son n pendace. Mais plusieurs tribus pouvaient avor n même symbole et reconnaître la protection 'un même eu l y avait dans a région rhénane des di Cass auxquels sot consacres plusieurs écaces orp, X 6116 653, 6426 6430) On ore en qoi consstait leur culte et ce qis représentaient aux yeux de leurs dèles ais l est curiex 'observer que e mot -casss gure en secode pace ans es noms e trbus qu s'chelonnent sur une e à peu près drote e la Champage actuelle au otetin : Ta Troyes), Velioses Vex) Durocasses Dreux, cas Vieux, près ae Boiocasses Bayex e preer terme de chacu e ces noms 3
LA RELGION DES CETE
s'explique sans peine, et i est tentant d'imaginer que ces diérentes tribus se rcamaient de mêmes dieux Case quon distinguait seulement pr le it qu'is taient« taient«trois trois» » (tri «trois trois» ») les «meilleurs meilleurs» » (velo-, «drs «drs» » ou «en acier» dur-) «en bois» u, «junes» ou«en ou«en or» bo dans les rersenttions qui en tient ites. On vot sur ceaines monnaies es T ca un même signe ou objet reroduit trois is Il eiste bien aussi une tribu de cae qui habitait dans les Pyrnes Le nom s'en expli ue de l même çon u-«bon» Peut-être s'tient-ils dtachs du même tronc pour chercer ne ers le Sud Grâce à 'onomastique, on entreoit ici un certain groupe ent de caractère religieux 3. Un autre it curieu s'obsee au Nord-Est e l Gaule e culte 'une diinit trichle tit rpnu chez es Rem et leurs cients les Sne. On a trou sur les eux terri tores une quinzaine de monuments où n tricpale est ersent Il semble qu'il ait t honor comme dieu des routes et patron des voygeurs Du moins son image tait ele lace trois impotnts nœuds de commication : D ocrtoru j Reims Minatacum ou Ntacm (auj e Haut-Chemin comm de izy-le-omte et Auga essin aj Soissons) D'autre D' autre part, dans la cit voine des er rgion de Trèes le culte des desses mre, les re tait pariculièrement en honneur Or ur deux mo numents proennt de rèes et de Metz et i ont troi desses apremment des atr comme motif rinci l desse centrale est ebout sur un dieu à trois isges qu'ele semble crser de ses pieds En reanche une stèle troe à La almaison près de Reims prsente 'idole à trois visaes place au sommet ominnt un groupe de deu personnages qui sont sans doute Mercure et Romerta. De l'opposition de ces deux otis on peut conclre aec vraisembance que le r
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fNTRODUCTIO ET SOCES
patronage de la tribu était exercé chez les Remi par le tricé phale e chez le Trevr par les Mars. L'anguipède, ul au pieds par un cavalier porteur d'une roue, a peut-être une signication analogue. 'est encore une conclusion qui n'et pas sans intérêt. Mais si intéressante qu'elle soit, elle excite l curiosité plutô q'elle e la satisit Elle laisse, en eet, en suspens les problèmes essentiels que doit se poser un historien de religions et elle en suggère de nouveaux D'une prt, nous ignorons le no que portait le tricéphale; i ses dèles lui en donnaient un il pouvait êe être dirent dans les ivers lieux de clte No inorons e plus quel rôle on lui attri uai e ce qi justiait le triple visage ous lequel on le reprsentait es Celtes ont attaché une valeur singulière au nobre « trois » qui tient une place cosidérable dans leus traitions a « triade » groupant trois événeets, trois personnes, trois préceptes est u gere des plus cultivés dans la littérature populaire ou gnomique en Irlande coe en Galles a lgende irlandaise aie à se représenter un êe individu, dieu ou héros en trois personnes ( cf Ac !nr, 1935, p 324 et suiv.). Mais cette conception se re trouve bien ailleurs coe il resso du travail très docment de Usener (R XVII, 03 C'est appa emment n trai de lklore universel Si les Cltes lui ont it ne large place dans leur thologie, on ne peut savoir porquoi ni uelle sigication précie ils lui donnaient Il en va de ême pour le culte de la Terre ère, qe l'on peut considérer come celtique, puisqu'il y a des déesses ère as en Irlande .- Sjoestedt Dieux t héros de Celte 4), mais qe l'on rencotre en beacoup d'autres ré ons. C'et ainsi qu'à esure quon avance dans l'étude de la religion des Celte, on a l'ipression de poursuivre un objet 5
LA RELIGION DES CELTS
qui recule sans cesse et se dérobe à toute prise. Ou s'l arrive qu'on réussisse à en saisr qulque chose, o n'a entre ls mains qu'une enveloppe vide dont le contenu a i sans re cours l udrait pouvoir retrouver les sentients, les idées, les croyances qui s cachent derrière les apparences que l'on entrevoit Mais il n'est gère cile de ls décourir avc preuvs à 'appui, t on n'a pas le drot d les dvner Pour pallier cette pression déceante, sinon pour la dissper, il n' a qu'à se rendre un copte exact des oti qui la pro voquent, et pour cela passer en reve les sources 'nration dont dispose le chrcher Il va sans dire qu'on ne peut s'attendre à receoir des Gaulos eux-mêmes un exposé de leur religion Leur littéra tue quel qu'en t l'intérêt, nous reste à jaas nconue, car elle était pureent orale Les alois n'écraient pas eurs dudes nous dit César donnaient un enseignement qu durait jusqu'à vngt anées; c'était un enseignement en vers et qu'ls cnaent à la mémore seule : neque jas esse xitmat ea lier madare (B. ., VI 14). Il ut donc nous contenter de ce que disent de la religion des Celtes les écrivains grecs et latins 4. ais ce qu'ls nous en rappoent est rarent le ft d'une enquêt personnlle. ême César, dont les nrations sont le plus complètes, parl souvent par ouïdire Les autres historiens reproduisent en général, ce qu'ls ont trouvé dans leurs deanciers. Justn résume Troge ompée coe Aen Marcellin tradut Tia gène qu'avait dà utilisé Dens d'Halicarnasse Posdonius a été copié par ceu qu sont venus après lui Quelques dé tals tiles mais agmentares sont dispersés dans line l'ncen ou dans acite Des allusons pls ou moins oilées se rencontrent en poésie on doit même à Lcan 'ntéressantes précsions ais tous ls rensignements que l'on tre ds littératures classiques sont suspects d'avoir été 16
ITRODUCTON ET SOU
dérmés par légèreté ou par ignorance, quand ils ne l'ont pas été volontairement pour obéir à certaines tendances ou ter certains pais pris. Par exemple le témoignage des aers chréiens ne doit être accepté que sous d'expresses réseres Une sorce d'inrmation plus riche e plus sincère est urnie par l'épigraphie La masse énorme des dédicaces rpane à travers le monde romain it connaître des ieux de clte e des oms de divinités artout où ont passé des Celes c'es à la reigion celtique qe ces documents se rap porent. Leur impoance est ndamentale et l'on ne saurait être trop reconnaissat à celui qi es a dépouiés et catao gués avec un soin minutieux pour les enregistrer dans son 5 réperoire du ieux-celtique, Aed Holder . Is recèlent toeis de nombreux mstères et soulèvent de déicats problèmes que l'on trouvera indiqués à leur place dans ce qui sui D'ne impoance au moins égale sont les monuments gurés qui remplissent l'admirable Recueil d'Espérandie, ige peda por la plastique de ce qu'est por l'onomastique le Sprachschatz d'ed older E le com pléant par l'examen des petits bronzes on a sous !es yeux lensemble des représentations divines que les Celtes ont laissées Mais ci aussi de graves dicltés surgissent 'es à l'imitatio de l'art grécoromain que la plasique cel tique s'es rme et il est souvent malaisé de distinguer dans les motifs qu'ele représente ce qui appartient en propre aux Celtes de ce qui provient des modèles dont is se sont inspirés Certains motifs sont incontestabement celtiques tel le bûcheron Esus qui it pendant au Taureau à trois grues sur l'atel des Nautes parisien ais e monument ne done pas l'expication de la scène qui est gravée t lorsqu'on oit un mailet ou une roue entre les mais d'un dieu qui 6
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LA RLIGION DES CETES
rappelle vaguement la gure d'Hercule ou de Jupiter, on se demande quel et le en de ces symboles étraes Le pls ovent on e embaasé mette m s la e et plus encore or teéter les attrbuts dot ele est af blée. Un ca tyque est celu du meux chaudon de Gdetup, le plus curex monumet de l'a celtiqe, rouvé au Jutland, où il t sans doute transporté à la site d'u pllae coe n tophée de ctoie Sur ses ancs 'étalent des gure des et des scèes dot le caactèe relgeux est ndscutable, mais ui pset une suite d'éigmes encore et por lntemp ndécrées C'est toujous le nd de la eligio qu nous no us échappe ; l plonge dans une ythologie dont ous n'aons pas le secret. Ax repéetati e métal o e ee, il ut jondre le nombrables mots é s la ce su le ree des monaes a récee collecto des moaes alo e ue l'o doit à Adren Blanchet est une mine d'une extrême richese _, ui reste encore en partie à exploiter 8. 'ntét en et d'atat pls i qe chae moaie aar tient à ne cté atclère, dot elle réèle a le yble miliers. Mais l'terétato e est délicate. -L Sjoestedt 'a tenté de çon hureuse hu reuse en isant apel à la comaaion de légende landae landae (Ét. ., I, ) C'est ne voie ui semble semble écode et ue déà d rboi de Jbainlle aait suivie or ntepétaton de certans monumets urés Pour connître la religion celtque, il et naturel en eet ue 'on recoure au témoiage des seuls eltes dont l sub ite une lttérature, les Gaëls et les Bretons, mme s cette ittérature et de date postérieure 9. a coaissance du gaé liqe et du brttonqe est ndisenable uad on et se re une dée du celtqe comn s det q'ls soient ente eux et s éolé q'l appaaiset a app à le orgie commune ls orent ample atère à copaason 7 .
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INTRODUCTO ET SOURCES
par une série de raprochements qui attestent la continuité continuit é de la tradition lingistiqe. Ne pet-on procédr de même dans l'étude des traditions religises? Cetes, les texts irlandais du Moyen Age sont d'une ricesse et d'une variété dont on n'a pas ni de mesrr tot la alr ls constitnt à cette époque ne littératre qi est la plus originale de l'Occidnt de l'Europe Bien q'is soient tous postériers à l'éangélsation de l'île ils manistent un attachement sin gulir aux sujets profnes; et c'st bien là une re de l'esprit conseateur des Celtes Le ieux paganisme irlan dais s'y étale sans rése 0_ Ils sont rmplis d légndes dont l'origine remonte loin dans le passé ême l'hagiographe urmille de mereileux païn les saints y rialisent de magie aec les duids La i noelle est res tée longtemps imprégnée d mthologie F Heny a retroé dans la décoration des croix sculptées irlandaises cetains oti qu rappellent les diinités gauloises comme Epona ou Ceus (La sculptr ilandas, Paris 1932 p 12 et sui) 1. ême en Grande-Brtagne où quatre siècles doccpaton romaine aant l'arriée du christianisme ont eacé tant tant de traits d la iei ciilisation ciilisation celtiqe la littéra ture sous l'inuence sans doute d l'Irlande oisine présente encore des reets du passé légndaire du pays ais en rlande comme en Gales es Celtes succédaient à ne série denaisseurs. n Irlande même le brassage des pu ples dut être d'autant plus âpre que ceux qui s'y aenturaient ne trouaient pas d'issue pour aller pls loin On a donc tot li de penser ue les traditions propremnt celtiqs y ont pu s'adultérer au contact d'atres traditions appatnant ax populations dierses qui occpaient l'île antérieurment Ce n'est pas tout encore Tandis qe de la religion des Gaulos nos connaissons stout des noms et des gres de dieux ce sont des légendes et des myhes que nos nt con19
LA RELIGION DES CE TES
naître les textes littéaies du Moyen Age celtique O, en pareille matière la continuité des taditions est t malaisée à sivre . a méthode qui tioe en linguistique est ici sou vent illusoie, car si la aison d'ête du langage est d'aller ves la claé la ytologie est obscue de nate et se norrit de mystère Bien ieux le mythe est un domaine où ds ue la i est tombée, gne la ntaisie du conteur Cha cn de cex qui le oagent lui irie sa marque laccomme à son goût ou au goût es auditeus le com bine avec d'autres mythes ou le dére à laisi Coent se reconnaître dans cet iboglio dont les ls sont exosés sans cesse à se romre ou à s'eêler? Pourquoi un yte ne contiendrait-il pas à la is une ersonnication des ces de la natue une rojection des conits huains dans un monde surnatuel un eu de l'iagination sur des gues de langage, une symbolisation de l'aareil du sacice et par desss le marché l'histoire orale d'un héros conquérant? a éhémérisme doi avoi aussi sa a de véité; il eut arri ver tantôt u'un individu devenu légenJaie donne naissance à n mythe, tantôt q'un vieux yte s'incane dans un in dividu dont le restige s'iosait H Hubet dans sa éce à l'rage de Sten Czarnowski su saint Patice, a exposé 6•,\b ent se constituait la gue du héos et Soestedt a de çon magistale, analysé le écanise de l'héroïsme chez les Celtes ludd lawereint (« à ain d'agent») asse our un oi de Betagne (cf Georoy de Monouth) oe Nuadu rgatl en Irlande, est un oi des Tatha Dé nann est un seul et même esonnage: le gallois a changé Nudd en Llu; mais le mêe cangeent s'est oduit en ilan dais ainsi dans Magh Luadat, au lieu de agh uadhad, mentionné par G Keating, Foa easa ar Éirnn ou Histoire d'Irlande», II 254 c O Begin Sgéa20
ITRODUCTON ET SORCES
lai g heact Chéinn 2 éd., p. 84) L'un et l'autre sot issus 'une divinité païenne qui i l'oet de dédicaces Do don (ou Nodnt), à ydney Park Gloucestershire). Le mo ndns (ou on est propremen le participe d'un verbe e
dont le crrespondant germanique s'appliquai à la pêche cf gotiue niuta trduisant ûEç Or sur le monumen qui lui est dédié le dieu n est pourv des atribus d'un pcheur (cf R. XXXX 384). C'est probablemen l'ancêtre du roi pêcheur de la légende arthurienne. Toueis dans n poème du Blak Book o f armarthn Sene A B 54 17-8 d es direncié de l e le ls de l'un éouse la lle de l'autre Or cee lle es appelée era ce qui rappelle singulièreen rd y d (rdela lle de L r Il y aurai donc eu en plus consion e t de l r lequel est un dieu de la mer On enre voit dans tou cela une rame compliquée e qui a des dessous insouponnés car le personnage de Nuadu a d'utres attributs encore et son yhe prête diverses iner prétations e pire est que le mhe devien souven un simple thème de llore et s'inroduit dans un cone opulaire où il dégénère en une amusette plus ou oins bouonne _ C'es ainsi qe l'rlande a recueilli l'avenure du roi Midas aux oreilles de cheval pour l'appliquer à un de ses ros légendai res Lar Loe ais il y a des correspondances plus proanes. Georges Duézil Flame-bahman Paris Geuthner 1935 p 79-80) a signalé d'érois rappors entre 'épisde du t Mi Trd « bataille de otura » R X 6668) où Dian Cecht immole son ls Miach et un épisode du récit sanskri bien connu de Çnaçç pa On a essayé ussi de rerouver en rlande des traces de l'ancien yhe que représene dans l'Inde l'étrange cérémonie de 'avaa c Z P XVI Ce sont là des enai 21
LA RELIGION DES CELTES
ves dont les résultats sont encourageants. Eles méritent d'être poursuiies, à coition qu'on s'abstien chrcher es idtcatio paaits et urtout de ire err à soutenr des théoris a priori comme ces qi ot jté le discrédit sur Max ülr et son écoe Il e ut cete ps dépérr l yoogie com parée à aqulle chez nou Gorge Dumézl a donné un regain de itaité par une éri d'ourages d'un éudition solde et d'une rare énosité. as c'est une scence cile dont on eut dénr la méthode ar ue rmule inspirée de la grammare comparé Lorqu'o constate des croy ces anaoges comportant des rites t des cérémones seblabes dans dierses régions séparées à date hitoriqu ar de vtes espaces qui xcuet a posbilté 'inuences éciroques on eut croire que ce croyancs remontnt à une ériode d'unité prmite et u'ees représett u héri tae commun traitionleent conseé Il y a ar exempl entre le monde aryen (comprenant l'Inde et l'Iran) et le onde occidental (compreat ls Itaiotes t s Çeltes) d radtions communes au pot de ve rligieux qui se mai stent dans l langage par des correspondances de vocabulare et an es mœurs par des simlitude de croya ces de myhes t de rits C'est certainemnt un héritage u ond indo-européen; cf M. S L, X 265. Aisi 'étude de a religion d Ctes s'ntroduit dan un eeble e its qui embrase la totaté de up d luroe préhistorique et à l'itériur desque lle pré sente aec de trait caractéristique. On n'en retiendra que 'essetiel dans les deux arties de cet expoé conacrées 'ue au dinités l'autre au clergé et au cult Ecor se ardera-t-o d ramener ls ts à un sytème rgoureue ent ordoné e serait uer a réaité, qui doi apartr avec ses lacuns ses incohéreces et ses disparats e lec
ITRODUCTION ET SOCES
teur doit s'attendre à rencontrer ici plus d'obscurités que de cetitudes. C'es une matièe, n eet où i fut souvent se résigner à ignorer et où le n mot de la science est peut-ête de savoir douter
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LA LGN DES CELS NOTES
. Sur la religion des Celtes en général, les ouvrges les plus im portnts sont WY (Edward) Ce/tic Religion in Pre-hristian Times, Londres 1906 RBOI JUBVI (Henri d') Le cycle mthologique irlandais et la thologie celtique Pris 884 (trad ang par T 1903) RTR Alexndre) La religion des Gaulois les druides et le druidisme Pris 1897 DTTI (Georges) La religion des eles Pris Libririe loud et 1904 3• éd 08 () Manuel pour servir à l'étude de lantiquité celtique 2 éd aris Champion 1915 p 294-356 ouvrge ndamental) ou éd à paraître prochnemen R (Georges) Le cultes indigènes des Lingons ParisLngres 934 GZ (enri) Esquisse de la religion des Gaulois Pris 879 Extrai de l cclopédie des sciences religieuses t ) RR Albert) aulois. Pris Pyo 1945 p 332-373 R G) Suivas in Belief among the el Glasgow 191 RT (Henri) Le Cels deuis 1'époque de La Tène et la civilisa tion celtique Paris lbin Micel 932 p 273-300 JI (Camile) cherches sur la religion gauloise ordeu 1903 (ibliothèque des nversités du Md fsc ) J (C.), Histoire de la Gaule t p 113-18 C (l A he reliion of the Ancient elts Édimbourg 19 U ) e/tic Mtholo oston 1918 RTI (Dom Jacques) La religion des Galois tirée des ls res rce de l'antiquit 2 vol Pris 1727 I F) Earl Irish istor and Mtolo Dublin 946 I Saloon Orheus hitoire nrale des reliions Pris Alcde Piard 909; rééd 192 cp p 6-25 I (S) Cules mthes et religions, Paris erou 5 vol de 1905 à 1923 vol chap à X p 119-190 Nouvee éd des 5 vol Pris obert La:ont coll « ouqins» 996 °
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INTRODUCTO ET SOCES L (harles), Les religions de la Gaule avan e chrisianisme, Annales du Msée Guimet XX Pris, 1907. RHY (sir on) ectres n he Origin an rowh of Religion as lsrae by C/ic Heahenn ier ecures) 3e éd. on dre 1896 S Mre-oe) Dieux e héros es eles Paris eroux coll « he e relgions» 1940; nouv éd Renne Terre de Bume 1 V L (A. G. Aspecs o e/ic Mholo ondres 194 (Pr. Br A ol X 2 'eension d cule dsis éé éudée par les J es cls païens ans l'Eire romain . 91 p. 7 e sv. Voir assi G Y, isoire du cule es diviniés dleanrie hors e 'Ée, 188 p 62 e suiv. Por le cule de Mhra voir sou oure T ls païens p 1 e sv. Franz Tees e ocen gr relas a sères de ihra xelle 189 p 14 91 e iv Sur le cule de hra en orrine voir F Das Mhraem zu Saarburg Jahrbuch der esellscha für lohrinische eschiche V 89 p 18 impoance d éveloppeen du cule dss so les empereurs chréen éé bien mrquée par A Ü A Fesival o Isis nder e hrsian perrs o he ]h enur (aureae Aquincenses serane Pannonce ser. sc 7 197 3 e asses éaien peu-êre des dieux de la gerre o du comba A côé de aubodua « l ornelle u comb irl. bodb caha il y eu une Vcoria assiboua laquelle es concrée une dédcce rouvée à erbizheim Palaina bavarois) or X 455 O era ené de donner cass- n sens nloe sinon idenique celui de cau-; c peu-re rl cais « haine côé de cah « comba 4 es exes des ers recs e lins relif aux eles on éé réunis par dom Mrin Q erum alicarm e francicarum scrpore Pris 1738. es exes grecs on éé republiés e rauis pr Edmond Y enri È ras es aueurs grecs cea a graphie e lhisoire e aules Pars océé de lisoire de France 1878-189 vl in-8 ° ourage de W. onena sorica elica ondres 9 en es resé au preier olume En ce qui concerne spécialemen l relgion on pe ulser .
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LA G DS CLS ZKR Fontes hitriae reigii Ctice, Berlin l 934 (t re relum V l ). 5 Altcltier Sprctz d'led OER frme trois ros voumes pubiés pr scicles, de 1896 1913 Le répetoire alphabé tiue était terin a coonne 464 du t L'auur 'a recommencé pour ire des corrections et des additions mais il s'est arrêté u o rba. n a ps d'espoir qu'i soit jamais repris et continué. s n trésor n incoparbe ricesse mais qu'on ne doit utiiser quen souttant chaue donnée a critique. 6 Pour a connaissance des monuments grés, ouvrag fnda enta st ceui d'Éil RNIE Rl éérl d -rlf te but de Gl ri en 1 volmes aris 19079 Quelques onuments importants sont présentés pr Wolgang RE Rio der Keltn Bldrtl zur Rliiit 17 ierun Leipzi 933 n peut conslter aussi L CREE EUI L dix li d'prè l t ré aris 1910, ais avec pudence car becoup des interprétations présentées sont erronées ou ventureuses Joindre à cete ise S EINH, « Bronzes grés de a Gaule ron» (c X 10 sutout 'ouvrage tout récent de TIR t ER L rii lart çi Pis, Guy e r 47 7 Su e chadon de Gundestup voir stout F. DRE « eber den ilberkesse von Gundestup Jrbur de utc araoin Intitu 915 p 1-96 et Alber GRENIR L l p 27 Sur ce u fuissent es monnies et dailles voi Adrin HT Trité d i l Paris 190 est impossible de donner ici une liste complète d'ouvges à consulter sr es ittératres d'rlande et de Galles. sut de renvoyer à 'admirbe Biliry r Pll de BET Dublin 3 2 vol 1942 dont on n' malheureusement ps 'éuivalent pour littértur britonique. uelques ouvras essenties peuven cependan être mntionnés : . ROI E JUINIE, r d ittértur cltiqu 2 vol dont la tradction des Mi pa oseph OTH frme les tomes et ); G. DOTTIN L littértr cti aris l 924 et L'éppé irldi Pris, 1926 W. JOY ci Hitr rad 2 éd., 2 vo Dbin 193 ugene R O e ner d ut nien/ ri 3 vo °
°
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LA IGION DES CELTES
12. Les études de lklore urnien souvent d'uiles informations sur les tradiions religieuses O conultera donc avec prot : sir Joh RHY Celic Folklore, Welsh and Manx. 2 ol Oxfor, 90 ; leanor U ollore o[Te Brth Ile. onres 928 T Gw J el llore onres 93 et pour l'Irlade la reue Béaloea (Joual of te ollore ofIre/and Soce) epuis 927
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CHRE I
LES DIEUX
Les auteurs anciens sont d'accord pour dire que les praiques de a religin éaien r e hnneur chez les Celtes. Te es e sens de a phrase de César souven ciée Nato est mnis Galrum dod a rehs (B G, VI 16 ) e témoignage est conmé par bien d'autres Mais lorsqu'o veut se représenter les dieux auxquels s'adressait a piéé es èles o épruve u ceain embarras Suivat sar ui es sur e pi u inrmaeur expliie mais sbre es aulois auraien eu es mêmes ieux que les Roains eui qu'ils honoraien le plus étai ercure (r maxm rcr ct), e tant qu'iventeur de tous les ars patron des voyageurs et des commerçats Après ercure veaie pollon ars Jupier et inerve don ils auraie eu à peu près a même iée que es aures nais : Aplnm morho eellere Mnrva oe aq
arUcor a traere Je er caem teer Mart·m b/a gre. Pour Mercure acite (er., 9 ) di la même chose des ermains (r maxe r z n César rappre ere que d'après eseigement de dides les aulois se isaien tous issus de Daer VI 8 1). Or ater, c'était à Rome le ieu de a terre et conséuemment du monde infrnal
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LA RGION DES CETS
terrena vis omis tque aua Dl pat dicata es (Cicéron, e ata deom, II·26, 67).
César ne nomme pas un seul dieu gaulois. Ce peut être de sa pa décision tendancieuse inspirée par la poitique. Mais ce n'est pas qe cea. Tos les peuples de l'antiquité on jugé bon d'identier es dieux de l'étranger et ceux de leur propre pay Le pretige de la civiiation grecque it qe inerve a été conndue avec Athéné, ercure avec Herès Dane avec Atémis Vénus avec phrodite et Ju on avec éra. es Grecs ont agi de même avec les divinités égyptienne cf érodote I 42 43, 50, 145; ils ot donné des noms de dieux grecs aux dieux phéniciens assriens, perses et même indiens cf Philon le ui et éasthènes ekart« roi de la cité» patron de Tr et de Cahage a éé identié par e à éralès. Tacite cède à la même ten dance quand i mentionne le culte de Castor et Pollux chez euple germanique voisin de la Bohême actuele (Grm., 3 Cela devait aboutir la Kç 8E si la mode aux dernirs temps du paganisme et dont le néoplato isme t n sstème es auoi eux-mêmes se prêtèrent à ces identica tions Après la conqête les noms de personne celtiques rent remplacés par des noms romains. a Gaule se rempit d li de Pompéius d' Antoius qui à ce gentiice dempn aoutèrent un nom gaulois comme simple sr nom Chacun marqait ainsi sa eté d'être it citoen romain en se récamant d'une des miles es plus illustres de la Grande ile es dieux ont été traités comme de simples mortels es noms divins du peuple vaincu rent placés sous cove d'un des grads dieu du peuple vainquer O ne e donc être surpris que César prenant es devants ne assimilation qui attait sa poitque n'at mentionné comme
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LES DIEUX
dieux celtiques que les pls grand dieu du panthéon ro ma. l n'e est qe plus intéressat de trouver das la Phar sale de Lucain (I, 444) mention de trois grands dieu des Celtes désigés chacun par ler om us, anis ta e. e groupement par troi e déjà ignicai e chire «trois» ui joe n rôle dans le lklore de tous les pays, a été on le ait particièrement e honeur chez es Celtes Il est posible q'à l'iitatio de la triade capitoline les Cetes qui hooraient d'aleurs un tricéphae aiet red un clte commun à trois grands die considérés comme les pl haues gures de leur religion Mais cette interprétatio e va pas sans diculté On reconre ailleur en Gaule de groupes de trois diviités par eemple ur l'autel de Reims où le dieu cornu est repréené a cetre entre Apollon e ercure De plu si une glose a tee de Lucain enseigne que Tat est Mercure Esus ars et an Dispater une autre glose assiile utats à ar, à ercure et Taai à Jupiter On possède en it des dédicaces à Mars Tetates et à Jpier acs D'are part, u e uta ts sont mentionés esembe par Lacace (Divnam tto bri I 21 3 comme des diu auels les aulois oraient des sacrice hmais La traditio de cette prétendue triade n'es donc pas de miex assurées l aut la peine d'eaminer à pa chacn des die qui la composent e nom du premier peut remonter à un id-européen *- qui se retrouve peut-être dans l'adjectif grec ÉÛÇ «bon» mais qui rappelle suot l'iraien a «maîre» ou géie» e dont dérie 'aveiue aha- et le ansrit désignant des diviités ; le même mot de enu prone a donné er en latin Si le sens de «bon» et consevé en celtique on aurait dans une dénomi
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LA RELIGION DES CELTES
naon par antphrase (cf les Euméides des Grecs). Ce serat n synonye de l'rladas Dag-de « bo dieu» de o « on» s en tou ca a uri le copoé Eunrtos « qi a la rce d'Es» et sutout -no« é d'Eus», qu en accet le caractère divi l y a e eet ue érie de nos rores en no, dot le premie teme est u no de dvné : tatio, mulono, etc Le om propre sgenos s'et coservé en rlaai (Eon) e e galois w 'où Owai Mas le dieu gauois su 'est pas conn épgaphqemet en dehors du meux atel conevé a ée de lny r lequel on o est gravé So cle n'es ateté de ço sûre par aucune dédicace 1 .
e no de Taras e laie ierée a ene comme éa cel du« tonerre» il tora, gal taran, e l'o y pe raacer la crae exrimée pa les elte à Aexadre qe le ciel e ler obe sur a tête Pasaa X 23 2) ap porte quà Delphes les grodemens d onerre appae e ee 'éovae e le emêcaen d'écouer le com andeen Il e natuel que redouta la che de la voe céese ls aien cherché à aaier e die do la éece 'y aa pa la udre aran erait-l onc ue rme paculre d deu u cel, c'etàde du gand de d jor ndoeropée e Zeu de rec le Jpiter de atn? On ne sgnale e o ca qu'ne déicace dat g dn thèe *tra à Orgo B-d-R; as l y a u de ranc hooé dan la égio rhénane et un Jptr s en Hogrie e e Dalmatie Cela 'e guère su san pou corer à an le caractère 'u gand de galos Taran e d'are at u o d'ome e alle dan e Mabo de Brawen J Loth, ab. I, 144 et en Écose chez le Picte W F Skee Chrocl of Pit an So diborg 867 p 7 27) 2
LES DIEUX
Sur Teutats, des prec1s1ns plus nettes peuvent être données. Son nom est dérivé du nom de la «trbu», *euë(evenu pls tard oua et a) dont il a été question p 3 uat 'est le dieu de la tribu Il ne ut pas voir en l la personnication d'un dieu natonal commun à l'ensemble de Celtes Chaune des trbus gauloses devat avor ses diex propres Une rmule de serment qui revent souvent dans es récits irlandais est : «Je jure le dieu (ou les dieu) que jure ma tribu (tuah » Ce dieu est propremen e eua s. Peut-être n'esil pas autrement nomé parce u'un tabou interdsait de le ire C'est un tabou répandu hez beauoup de peuples de ne pas prononcer le nom du dieu, au momen même où on l'nvoque Strabon rapoe qu'à la pene lune les elbères élébraient la fête d'un grand de que l'o e nommai pas (II 4, 6) Et Lucain donne peut être l rason de cette nterdon, quand il dit I, 47), à propos es saries mystérieux acompls dans la rêt de Marseille anm erroribs add qos ean non se ' O pet croire que uas 'état en somme qu'u adjeif désignant le ieu de la tribu sans qu'l t nommé aurement; du moins l'appelaiton ansi uand on ne voulai pas lu assgner e çon prése une nton spéalsée ar eva être polyalent euaes gure sur des ddicaces en GrandeBretagne o le rencontre auss en Styrie et à Rome même S'il a pu tre assiilé à ars, c'est qu'en as e gerre le dieu de la trbu jouai un rôle qu appelat des nvo ations plus ardentes Lorsqe Flous parlant des Celtes dt , 4) voere Mar su trque cela veut dire au deu q ler servat de ars» 'était le ea en ncton mlaire, après une victoire de la tribu Il est appelé Gradu par Slius Italicus IV, 20) dans un récit de combat, où un
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LA REGION DES CE TES
Gaulois vouait sa chevelure à son dieu. Mais il pouvai aussi bien êre similé à ercure, come i un cholie de Lucin; c'est lorsqu'il orisi les travaux de la paix les entreprises commerciales e les voyages On rendit lors oge deo qui vias et emita cmmentu t, uin une dédicce trouvée en rnde-Bregne e qui remone à 'n 19 de nore èe (Cp., VII 27) l semble donc ue l'idée de roer dns les ers de Lcain une trinité de grand dieux celiues réulte de l'inerpréttion busie d'une inmion ele-même ssez légèrement ébie Schn ue es Cee groupien voon tier par trois les personnages de leurs légendes ucain ou son nrmaeur aurait réuni rois noms de diviniés celiques qon paisai pr des sacrices sngns mis qui n'ient pas de ien enre ele : un dieu ou héro E, on es ex ploits étaient parois représené ur pierre µn dieu céese maniant a dre e qui inspirait par à une juse terreur e enn le deu prticuier à chque tribu dont le nom et les ctons poaent varier suvant les circonsances et les ex Cette concusin ne peu qu'êre renrcée pr l'exmen des noms de diinté mâles e mees dont les dédicces gravées sur les inscripion urnien de i nobreux eeples La liste en es considérable aeignnt eniron le chie de 400 noms don un cinquième seulement de diini és féminines 2. l est à remarquer d'bord que a épariion en es négale sr l'ensemble du monde celique Abondne en ceraine régions le dédicces manquent à peu près dans datres La région rhénane la Provence e le anguedoc la randeregne sont les plus oriés On en roue usi ans les ncienne proinces de nnonie e du Norique ais il y en peu dns le NordOues et l'Ouest de la 34
LES DIEUX
Gaule. Cela ne prouve pas que les Celtes de ces reg1ons n'aient pas e de dieu à qui rendre n clte, mais sipleent qe l'age roain es tabletes votive ne 'y étit pa déve oé coe ailler Le dèle qi oraiet de déicaces étaiet de elte roisé, pari leqels l y vi asi bon nobre de Roain intallé en pay celtie 'nence e la civlisation roane et rtot nte dans les vallée de gran eves Rône Rn Danbe, et a le régon voisines Elle 'et rteent exercée asi e randeBretage où bien d'autre téoignage la rvè ent D'allers, en Grande-Bretagne coe dns le régions u Rin et d Danbe, de nobree dédicace ont I'œvre e soldats o de vétérn ros et e rovet nlleent qe les igèe aiet red n clte ax iviités qi en on l'objet e qui appe qand on parcort la lite de ivité honorée dan ce dédicaces c'est cobien il y en a dont le o ne se laisse pas expliquer par les langues celtiqe ou êe ne paraît contenr acun éléent conn e ces lan ge La choe et natrelle dans les région où le elte ne ont ven q'aez tard en conérants et où de opla tion antérieure ont p conserver ler civiliation propre insi la pénnule ibériqe La présence de eltes s'y af re ar de nobreux nos de liex : de villes coe metobriga, Ne Sri Der rra ont indbi�ableent celtiqe. Mais Turr onorait une éese qi est dite aussi Proserpne et dont le no local et An o cn (Crp. , 462 et 605); l'origine de ce no est inconne Des scrptio décovete en Epa gne entionnent n die Brncus ot le no e rattache à celi de Br bn conn en Gale, et cez le Jdn ne déesse rrun lre Trrun? « le secret de l'habation» 'e celticité évidee (A. Holer, l 35
LA RLIGION DES CE TS
Spch, II, 1906). Mais en revanche que de nom divins qui n'ont d'analoge dans aune partie du mnde elti que: Angeus (Cor. 8, Baduatobriu (255, ou 237 = 552) v 243) Mntiviacu 2628 = 5649) Oar 248 Pndu 876 ttuniu 746) Toot 83 et peut-être 586), Vaaru (5666 etc. 1 Et que dire dune dédicace au dieu rointodadio 26 à Santaaria de Ribera)? Ce sont là certainement de no de dieux ibères ou lusitaniens dont le culte s'est 3 antenu après 1'arrivée des Celtes . Les allées pyrénéennes du versant ançais ont urni en uantité et ontinuent à urnir des noms de divinités qu doent être considérées aussi comme non-celtiques Par eeple Ar (à Siradan Arru (à StBéat aa (à azuNeste c Hr à oucuenSaveterre) Dzo et la (à Stertrand-de-Comminges Grri (à aum, oon (à atres oroat (à Ore) !iat (à Stéddet) toos (à Asque) etc Ce ne sont pas des eltes ui ont donné à lers dieux des noms pareils ais onstate en bien dautres endroits une ontradiction sem bable entre le lieu du ulte et le nom du dieu on seulement es honorée en de nombreuses régions ocupées par le eltes ont en général des surnoms qu n'ont aucune ap parence celtique cf p. 46); mais n rencontre au plein œur de la Gaule des oms de divinités qui n'en ont pas davan tae est malaisé d'expliquer par le celtique les noms de dieu Aio (au uyenVelay) oou et Etnou (à ourges !o (à éris Nonu (à Essey, Cd'Or) rou (à Vichy), etc.; et u'estce ue le Mars Nab hoor à SDidier près Pernes (en Valuse et le Mars ico dnt plusieurs dédicaces attestent le culte en Côte d Or? On devne en parcourant ces noms tut ce qui a pu sbsister en aule d'éléments culturels antérieurs ax Celtes 6
LES DIEUX
Un autre it digne de remarqe est que sur envion 400 nos e divinités connus par des dédicaces, plus des trois quats ne sont attestés qu'ne seule is. Edwad wyl, qui en 1906 avait t un relevé de 3 74 noms de dieux celtiques, obseat que 305 n se rencontraient u'une seule is Pa les noms asculins il en touvait 24 attestés dex is, trois s 0 ate is 3 cinq is, 3 six is, 2 sept is 2 quinze is, di-neuf is (Gnus) et vit is (Belu). ami les noms miis, il e tovait 2 attestés eu s 3 trois is, qate is, 2 six is 2 onze s Noria et Dm, vingt et une is (Rrt et vintsix is Epn Cett statistique est évidemment ap proxmative et demandeait e évision elevé des découvetes nouvells, joint à une éte citique des ancien es, aèneait sans doute à aye cetans noms mais pls souvent allonger la liste Il ut d'ailleurs obseve que les noms eneistrés pa Anwl comme attestés plusieus is le sont énéralement au mêe endroit o dans la même égion Ainsi Ccllu est attesté sept is mais cinq s à Mâlain et deux is à A aleDuc dans la ôted'Or; rvo huit is, dont sept BourboLancy et une à Entais (Niève) ltcdr et chacun quinze is mais niquement dans le Nord de lAnletere (Westmoreland Cumberlan, ancaster Carlisle e nom de ore ne se rencotre que dans la é gon de euarkt en Styrie Cela monte l'extême parplleent de ces cules, dont très pe épassent léendue d'une province, dont beaucop étaient limités à un� ville peutêtre à un simple sanctaie a les noms de dieux celi de Ble st le plus panu Les nsciptions qu le entonnent sont dspersées e Klagent à Venise, de Rome et de Rmi à îms et arbonne en passant par Gréasque duh.), c'està-dire 37
LA REIGION DES CELTES
dans une région qui compren le Nord e lItaie, la Gaule u Su et e orque. Justement Tertuen entonne Belenus comme e patron e cett provne : nicuique provicae t at, it-il (Apolageics c 24) s deus e ut ( Nr Beeu. Par les éesses Epoa fit vrament ex eption; car on rencontre son no à la is dans le orique Hongrie Serbie Transylvanie et dans la Gaule du S-E mais aussi en tae (11 écaces à Roe mêe en rane-Bretagne (3 écaces ont une en Éosse et jus qu'en Celtibére chez les revac Quant à Damoa Srona et Rerta eles serent le pus souven de parèdres la premère à Boro a seconde à Granns et la trosèm à Mercure u-même Une partcuarité e a regon es Celes est en eet e culte rendu à es divntés acouplées souvent mêm repré setées sur des onuents Les plus connus e ces coples sont ou Bor (ou Brau) et aoa poll ra et roa Mar et emeoa Atrp en Bavière rhénane) ou r Lcus t eoa éae un ctoyen trévire à Bath e/l et Naovla (à Sarre ourg ais il y a aussi Ab et Daoa à Chassenay C d'Or Brm e ormana à Ax-en-Dos Ut et a à ésa) lls et Bla plus souent Cll et av à âlan C-'Or Tl et taa à érigueu Jao e Frua (à îmes x et rx à Luxeu ors et a à Aqui Piémont a e alta régon de la Save Va et a opusko en Pannonie Comme ces lstes le montret ans ces écaces es nos e ieu roans sont souvent aolés à es noms e eu ndigènes César ensegne que ercure état en Gaule l plus honor de tous les ieux on ne troue pourtant oints à son nom que les noms de vingt-deux ivintés celtiv
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LES DIEUX
ques. Mars, en revanche, en a envion soixante-qatre ; Apollon quinze, Jpte douze, Hecle six, Silain trois et inere dex Il s'agit dans chaque cas de l'assimilation d'un dieu indigène à n grand dieu romain; ainsi ercure est qalié tantôt de Moccus «oc» et tantôt d'Artaio ours». Parfois le no du deu romain est sii de dex o plusiers noms ndigènes On a relevé des dédcaces Mar o Cicino (à Chânes lp-de-H -o) et arti Segomoi Dai (à Cloz, in); même r Latobio rmogio outat ina ogenio à Sckau en Styrie l arrie e le êe no soit ajouté comme épithète à deu dirents dieu roans : à côté de ar ociu éent en Grande-Bretagne, on troe lva ociu sur une ins cipion de osesteads L'épithète Pei est accolée à Silvain à Tirnovo et à Jpiter (au Grand Saint-ernard Enn il arrive souen ue des nos seant d'épithètes se renconre aussi ployés seuls 'est le cas de rixo, Baa. a/ ociu Hamo a Ran emo Vtiu ailleurs associés à ars; de ioi et Vci associés assi à ercure; de us vo o ous à pollon; Piu à Jpter e à Silain; qat à Silain; iama à inee On connaissait depuis longtemps n dieu tuiu à St lancard, -ar on a tout récemment troé au même endroit une dédicace ri uo Il seble donc qe l'assimilaion ne se so ite e peu à peu et pas tojours colèteen afois auss s'observent des ariantes dans la re du nom indigène Un dieu Aemru est conn à Meaux e un ercure Ameri à oitiers; un die Taauc en alatinat Baarois et n upiter araucus en Dalate l s'git sûrement d'une mêe diinité e cle des dieux indigènes assimilés à des dieux ro as es come les atres assez étroitement localisé ar 1e
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LA REIGON DES CE TES
Cocidis ou Belatucar n'est connu qu'en Gande Brtagne; Apll eln e dans l'Itali d Nod, la Fanc du S.-E et l oie ( pls hat) Mais M / était hono à aill de _etane), à lon (Lx bele) t Rndm (pès d Clèves A Gnn en
Écoss Asa e Bavèe et n dèle a poté sa dévo to jusqu Sèd. Il y a n lavaa honoé à Vetault Cd'O et à Masal osll n Mas O à Bsly lostehi) et à tbs sont là ds as exeptionnls Il y n a ls ats, as dont l'xpliation est ais l est possble e eet d'établ le sens d'un cetan no re des nos potés pa les dx celtis et d les class e onsn Ce sot soven de siples épithètes, tantôt peet laatves, tantôt se appotant à tains on tons loals Los Mas st dt bx à Sablet, Val ou atu à onux et Poy e Suisse et à Bëk en c qu eut die «ro d onde» ou «o du cobat» e sot là des nos avanta, oe cex dont ls Celts aiant à se pe xês On onnaît les nos d pe ples turg «os d onde» o «toos os», atrg «ois cobat» Rm les «ps» ou les «h» Slate «ex i ont as d la ihsse», Atate les «opétas d sol» gat (ls «hos spéis», et Si Le n'vo pas spé cialet l'dée de l'«élai» l l6h «éla», R Thmeyse Z C P., 20 t sni siplent le «brllat» on copend q'l at pu svi dpithète à as sur nscition touvé n énanie Il eût ben p l'ête alls O na pas à s'étonn l spelatf R «l tès o» sot accolé au no de Mas à la s n So st à Borges o l'adtif Uxe «le hat, l sul» sot un o de divinité su iscton po 40
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nant de Hyères Var, et sur un tessèr n bronz découvt à Pais. Ces désignations attuss ont pu s fir indépn dament dans les dvrs leux où on ls rencontre l en est de même des épithètes qui désignent un mpa ceent Un dieu Jaous st honoré à Lancastr et à Nîes C'est le diu de la « cairière» ou du « camp cultivé» (gal. il) ; son om s rmé u même sue que les noms bin connus Mapons Devoa, Ea Rtoa. Mas st applé Codat sur une inscrpton trouvée près de Durham c'st le die du « conuent» Les conunts étaient ds points stratégiques impotants pour la déns comme pour 'atta que on devait avoir soin d'y prende postion d les gardr et de les place sous la protection divine l a pu y avoi n maint endoit un dieu du conuent qui n'avait en fit aucun rappo avec ceu des conunts voisins On piqura de même qu'il y ait un ars Dua la is à temar n) et Boh (ièvre c'st le dieu de la « v t» d I' aggomératon proégé par un ncos» (um n diu Aiao est connu en ôte-d'Or (ouchey et Visignot comm d Viév t Als c'st put-être sipemnt le die du rochr si 'on admt pour epque e no mêm d'Aésia n radical qui ait ce sens e dieu pote paris un nom ui st cui d'un iudit une ville ou dn peuple insi ecure ua ou a s le patron d «ôm» come ars Vtu celui de Bsançon ou le u a ceui de Vaison (on le trouve onoré non seulment Vaison mais encor é gon Dre et érndol l est probabe que la a Nmt était la déess ds m pupl de la région éane et la a cora cele des Trr dans la arbon naise De même la a Brgata honoré dans l d a GraneBrtagne devat être la désse ds Bra qui y étaient instaés n monument trouvé iddeby représente 41
LA RGION DES CE TS
une déesse aiée portant une ance dune main et un globe de autre avec inscrption Brnae sacrum (Corp., V, I 062). C'es cetanement une Vctoire Des nsrptons de a ême régon potent Deae Vctoria Brntiae ou Dea Nypha rigantia ibid 875 es donc à ue Vcoe que a déesse des Brn a ét assimiée et sous rme de Vctoe quele a été honore rsute de ce rapde examen es ddicaces adues à traves e monde eltue ue ce queles urnsset aant tou, cest une nomencare de diits ocaes Même en éaant celes dont la cetic est douteuse, o obient n ensemble mposant, mas qu poue seulement labondace e a varéé des cutes loaux ne se dgage de cet ensem e aucune ue géérae sur les cocepions eligeuses des eltes On ne trouve même pas ae de gandes dints u eussen é commues à tous es peupes celiques es come deux locaux ou incorporés à des deux ocaux que as ou ercure ont été honors Tot ce quon peut dire est que e deu oca assm à as éat en tant que dieu de a guerre et ceu uo asslait à ercue en ta que deu du commerce et des as de la pax Rorta parède de ercure a un om u paaît due racine mr- dé snant approsonnement ou a proyane Ét C, 133; mas de a même racne est té Smerati surnom de ars su une nscrpton de Trèes Aoon de son côt a son nom accoé à des noms de dvtés de sources come omo ou Brvo est comme deu uérsseur qui est appeé rotti sr des nscrptons trouée aux Fns-dney (H _Saoe et à Jubains ayenne J Loth XXIII, 28 a monté que ce mot pouvat snteéter come sgant « benfteur ou guérsseur des hommes » On dot en rappocher épthète Tox donnée à poon sr une nscrton rouvée à te
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Wiesbaden; le radcl tut- ou toutio- est ici érent du nom e la « cit ». Si l'on ne peut urr aucune traducton plau sbe de Mritas ou de ndonu, qui son d'ailleurs des mots celtiques le t que ces pithètes d'Apollon se trou vnt sur des ex-voto de sources sut à prouver que le deu y ai onor come gurisseur En revanche on a propos de vor un eu solaire dans les noms 'Apo Grannus et Beleus. en ne juste cette hypoèse en c ui concerne ranns Tout ce qu'on peut dire es que l no de sa parèdre Srona semble tr d'un nom ancien de l'«astre» (H Pedersen, Verglechen am atik dr Keltschn rachn Gëttngen Vandenhek und Ruprecht 1909-113 I 78). lnus rappelle le nom du premier ai en Irlande belte où Tee est le no du «u» cf plus loin ce qu est dit des êtes saisonères). Le radical l paraît se retrouver dans le superlati lsaa pthèe de Mnerve et peut se rapprter à '«clat» et au « brillant » du sleil ais il ne ut pas oubler l'extension relativement lmite des ddicaces à leus (c plus haut) Le culte du solel est ben attest dans les plus ancennes ci vlisatios Dchelette, das l'poant traval qu'il lu a consacr (R Arc 10, a rui un grand nombre de sym bles ar lesquels le solel est gur sous rme de svastika, e riscle ou e roue Or le dieu à la roue est conu chez les Celtes 5 , l aarat sur le chaudron de Gundestrup, et on a de lui de nombreuses reprsentations Serait-ce un dieu solare, come e supposat H Gadoz, c'est-à-dre u Apollon, un Belns? Le alheur est que les onuents ui le reprsen tent ne lui donent as ce nom Sur la statuette de andouzy la-Ville Asne, il est ident Jupiter S enach Réper tor e a tatuare ecque roane II 7) et c'est à Jupter aussi ue se rapportent les ddicaces du dieu à la rue à ollas Gard Co XII 272) et à arsllagues 43
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Hérault (ib., 4172). On retrouve en rlande quelques traces du culte du soleil ( cf la Confessio de saint Patrice, § 60 et le Sana ormc, ou« Glossaire de Cormac» 752 K M; le o d'homme Ma Gréne « ls u soleil» semble encore en témogner as il est dicile de saoir quelle place il aait chez les Celtes. L'hypothèse de G. oisson qui voyait une représetation solaire dans le cavaler à l'anguipède este encore à prouver cf R. XXVIII, 364 Un autel agrphe dcoré d'ne roue même accopagne d'un sastika comme on en a troué dans la région des yrénées ne renseigne pas sur la valeur et la destination de ces symbo les. On éprouve un embarras semblable devant la gure du deu au aille dont on connaît en pays celtique plus de 6 n exemplares . Lautel de Sarrebourg où il est repr senté aec sa parèdre porte une ddicace à uell et Nantvlt On a propos de traduire cellu par « bon appeur» ce qui n'est qu'une hypothèse plausible après tot ais acune interprtation satisisante n'a té urnie de atvla e dieu au maillet est généralement repré sené seul comme sr la satuette trouée à rémeax C d'Or mais il est paris accompagn d'un chien comme à onceau S-et-L. d'un chien et d'un barillet comme à âlain -'Or poreur 'n vase comme à Lyon ou à Vene Isère Les uns reconnaissaient en lu Ta ou Dspte; d'autres penchaent pour Silvain sans raison dc se Dans le couple cellus-ntelta H Hubert voyait des divinités agricoles : cels portant le mallet d bon onneler serat un dieu de la bère ntselt tenant entre es ains une sorte de cabane serait la déesse à la ruche Tout cela reste coectural On peut juger quel ble secours appote l'conographie à la connaissance du panthon celtique Ce 44
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qu'il y a d'incertain dans la gre d die à la roe o d dieu a maillet sbsiste non moins dans celle de l'angipède 7 ulé ax pieds par n cavalier et dans les scènes sclptées sr l'autel de Trèves o sr le monment d msée de 8 Cluny Ce sont là des représentations de légendes o de myhes proprement celtiqes pis'on en retrove cetais éléments (le tarea les trois oiseax) das la littératre irlandaise. Mais les précisions 'a cherchées d'Abois de Jbainville manent de cetitde et l'interprtation de ces gres est encore à trover On est sur n terrain pls solide en exainant les diviités natristes incarnées dans la terre o les eax dans les animau ou les arbres Elles étaient rt en honer chez les eltes Bien des peples ont rend n clte à la terre cosidérée 9 comme une mre . C'était le cas des Germains comme le dit acite, Germ 40 En maint endroit d domaine celtiqe on a trouvé des dédicaces ax diviniés de la terre sos la rme du luriel Mairs o atona L'ancien nom de la«mère» la ar, gr µ: etc s'était conservé en celtie (irl. har) et le nom de la arne atra semble en avoir été tiré avec le sfxe -a déjà mentioé Il est tentant de retrouver ce nom dans celi de dr i dans la légende britonque est la mère de ao correspondat à ap urnom d'Apollon En général les «res» sont accompagnées d'épithètes come les noms de diex ro ains On a relevé ne qarataine de srnoms otés a luriel Mar et ne soixantaine a plriel atrna. Comme le clte des mères étai pratié aussi par les Ger ais quand la dédicace proient de la région rhénane il est dicile de décider si la divinité honorée était celtie o germanque 45
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Les noms qui seent d'épithètes aux Mate ou Matone sont le plus soµvent e sgncaton et même 'oriine inconnue. Certains sont assuréent es noms locaux C'est le cas es Maes Namausicae ou emausicae ?) à Nîmes, o des ates Treva près e lèves ( c le peuple es e). Les ates asaa à Mersen près aestricht) rappellent le nom de la euse come les Mates Devo ae celu e la localté De10 ou Dvio près e lan), tiré lui-même u nom u « cêne» al! dew On onorait es ate metals à Greoble c mto « sanctare») et es Mes Ebuiae près e Lyon c le raical euo « if» attesté en es noms 'hoes et e leux) Les Ma tes Medotauthae, à Colone attestent la valeur symboliue u « centre e la cité» connu par 'atres té moinaes c p 87) ais on ne sait uel sens ttribuer aux tes Almahae au Plan ' Aus, Var litivae à St-Chrstol aucl Obles à Crossllac Aèche, Veata près ice l n'est même pas sûr ue de pareils mots soient celti ues Dans la réon e Lanres et e ijon, plusieurs dédicaces sont ites airibus dérmation e Matrbus dont e motif est nconu E se éplaçant les eltes emmenaient avec eux le culte e leurs Mates Ains s'expluent e Grane-Bretane les éicaces atbs lotoutis ou tbs asma, ui spposent n culte venu e l'étraner ou 'utre-mer, c'est àdire continent Une inscription trouvée à Winchester ote atibs Ialis Gemais Ga/ls Britas sans oute un hommae colectif renu à leurs ates respectives par des ens venus e ces rentes réon Inersement on a troué à Xanten près üsseldorf une éicace à es Matrs r La réion rhénane a urni bn nombre de éicaces a a; ais en t il y en a ans toutes les parties u
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monde celtique, du Norique à l'Espagne et de l'talie du or la Grande-Bretagne. Les représentatios grées es Matres rent es motfs assez variés, mais qui, toutes, se ramènent à l'idée de la cndité et de l'abodance Elles étaient la persoica tion des rces éparses dans la nature et grâce axquelles se produt la ve On les mtre prtant des corbeilles de rits o es crnes 'aboance tenant es ets qi leur tètent le sein ou qui orment ans un berceau sur leurs genoux Mais il y a une grande variété dans es poses et dans les attri buts. Parois la déesse est seule, mais sur certains monuments, deux, pls souvet tris déesses sont représen tées côte côte ayant tous les caractères des ate; c notamment les moments trouvés Lyon et Beae (É Espéranieu, Recueil, n 1742 et 2081) a tradition des déesses mères s'est conservée chez les Celtes insulaires. Le nom e lieu Foe/ amau « la olline des res» e rappelle le souver e Galles. En Irlande la déesse Anu ou Ana, dnt les deux mamelles apparaissent en deu mnticules jumeaux u Munster, est l'antique mère « qi nourrit bien les dieux», suivat l'expression du nas Crmaic, n 31. Elle a été plus ou moins condue avec Danu ou ana, dont se réclament les Tatha Dé Dnan es deux rment un trio avec l'antique déesse Brigitte ab sorbée pls tard dans 'hagiographie chrétiene, mais qui porte un vieux nom hérité de l'indo-eropéen Dans le Saas aic, n 150, cette Brigitte est onée comme une triple déesse patrne des pètes, des rgerons et des médecins. C'est encore un exemple e cette conception celtique, suivant laquelle un individu se divise en trois persones, représentant parois chacune un des aspes de l'activité totale. Brigitte étai la déesse par ecellence et se conndait avec Anu et an, en ce sens qu'elles étaient isses ttes trois d'une °s
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même conception divine. On parlera plus loin d'une déesse de la guerre, conçue sous re rois oiseaux. Brigitte étai tée le 1 février. Elle est onc à raner avec les divnités comme Macha ou Tiltiu on l sera quesin à props des fêtes saisonnières Avec elle sous un sile nom d'une anti quité ceaine c'est tout un mthe que l'on écouvre avec les développeents que la légnde irlandaise en a traditin nellement conservés. Mais le he es, ce n le vo essentiellemen naturiste. Il ut joindre aux Matres ou Matronae) les Nymphae, auxquelles sont oertes un peu partou e nombreuses dédi caces ( avec épithètes : Caparenses en Espagne, Griseicae à Gréoux Ap.-e-H _Prv., Percees à Vason, Volpinae en Rhénanie, ec.), les roxumae hnorées en maint endroit e la Narbonnaise îes, Beaucaire, Orange, Vaison, vignon), les rgin et les Juones. Il est probable qu'il ut ranger aussi parmi les tres des divnités féinnes dont le nom au plriel est employé seul nsi les Sevae ont des dédicaces à Velleron, Vaucl., à Collias Gard, ailleurs encore; elles sont apelées Sevae nones à Marquise, .-de-Cal., et Matres eae en radeBretagne et plusieurs is à Rome A ler II, 663) ais que dire des dédicaces omedos à x-lesans, staecis à Caldas de Vizella, Espagne) cos à Cviers Gard), enmandutis à Béziers), Min mants à érigueux), Osdiavis à St-Saurnin en Montpezat p-de-H _rov) etc.? On ne sait même pas quel sexe attribuer à ces divinités. La même question se pose our les oes, honorés à venches, Suisse, e qui sont l'objet d'une dédicace de la part d'une conérie de cordon niers (colleium sutorum) à Osma, Tarraconaise Corp II, 288 O est tenté de voir dans ce nom le luriel du dieu Lg éponyme des nmbreux ugudunum don l'un est aujour'hui yon Le dieu u se retrouve en Irlane, où il er
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est lié à la te du 1 août (cf p 90). Mas que représente-t i au juste il est dicie de e dire On peut même hésier à rendre Lugaves pour un msculin ou u inin (R. , VI 488 Dans ce dernier cas il udrait le joindre ux déesses mères c'estàdire voir en Luove des déesses naturistes représetat a rce créatrice et a prosprité Mais i est pls probable que es Luove son des dieux Lu come i y a des dieux ars honorés St-Pons-de-Thomières (dicace Mrtb, Corp XII 428 sorte de luriel de maesté. Ces aussi à u culte aturiste que se rtachet les di vnit des euves e des ources si rpadues en Gaule O conaît la de Sequn qui avait u sanctuaire aux sour ces de a Seie et la de ton qui e avait un près des sources de la Marne à Balesmes H _arne Il y aait aussi ue Jni 'Yonne hoorée à Auxerre et ue de c la aôe à Chalon Les euves e gééral étaiet divinisés e uerrier Virdomaus se vantait d'être ls du Rhi (Proerce 0 4) I y aait en maint edroit des sources u étaient l'objet d'un cute; eles Aionn taie de !'Étuvée à Feuy près d'Orléans Atesmert das la rêt de orgebin Mare; Avet à Aveches Vaud; Urni source de 'Oure à St-Félix-de-Pallières Gard; Vn taine de Ste-Sabine à Prigueux lusieurs sources ortaiet le om de Devon a «diine» le us sovet atinisé e von à Bordeaux Cahors à Laudun Gard) à Tonerre Beaucoup 'ont pas livré le nom de la divinité qui y éait énérée mais le culte se reconnît des races de sactuaire à des reses d'orandes à des débris d'exvoto Une ddicce ee Brt à la ntine t arti près d'utun peut ire supposer que le Beuray tirait so om d'ue source. aros une même source aait dex patrones: à Bussy-bieux et à Feurs (Loire) taient er
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honorées à la is Dunisa et Sgeta. De même à Berich en Rénanie une dédicace et oet Vrcana t Meduna, apparemment dux diviités de ourc Le sources avaiet aui de dieux comm pato. lvavos était clui d'Évaux (Cu), co Luxos clui de Luxeuil Mais il s'agit ici de ources miérale et le dieu quon y invoquait était un dieu guéieur C'est Apollon qui au dire de César avait le pouvoir de chasser les maladis ussi le trouvet-on éuement aocié à Borvo ou Bormo qui est par excellnc avc sa parèdre amona l patron des sorces thermales Il a été quetion 42) des épithètes ieu uérisseur rtuts ou Toutor donée à Apol lon Le culte des sources était cetainement antérieur aux Celtes On le trouve un peu atout dans le mond préhito rique et il s'est maintenu au cours de l'histoire l ne maque pas de eues divinisés en Irlande aini la Boyne ou la Shannon et le culte des sources y est bien attesté cf rpat e 123 et P W Joyce Soia Hsto of Ie/a I 288 ussi bie les sources acée pases ouvnt ous le vocable d'un aint cotiut à êtr en honeur dan toutes ls parties de la France L'humanité exprime aini sa econ naissance eners lélémt liquid, qi 'et pa ulmnt crati comme eau minérale mai dévrse ausi ses bieits sous rme d'eau pure C'et u de plus tenaces de ce cul es naturistes ue le pagaisme patiquait i largemet et contre lesquels le christiaisme dut lutter sans réussir dailleurs à les ire complètement diparaître 11. Ces cultes sétendaiet au mond végétal et au monde animal es arbres ont souvent chez les Celte un caractère acré 12 On en a dà un peuve dans le cérémonies qui entouraient la cueillette du gui par ls dides cf p 73) Des dédicaces trouvées à Abas H Gar) et à StGaudens ont tes Sxarbor o ou exarborius l y avait un diu te
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«Hêtre» honoré dans les valées pyrénéenes (dédicaces deo Fago à Tbran, H _Pyr., et à Ladv n St-Béat H _ Gar); y avat auss un du «Rouvre» dans la régio d'ngoulême (dédcace o Robori; Corp., XIII 1112 Le om de l' «f» apparaît dans l nm des Eburones et dans celu d la vlle d'Embun, Eurodunum Il s'agt dans ce derner d l'f dvnsé les cpsés n -unum ont souvnt comme premer tere un om d dvnté (c Lugudunum, t et la tradtion s'en est conseée sous la donato romane c A ugutonum et Caesarodunum) Euros exste d'alleurs comm nm propr d'home (R , VI 108) Il e maque pas Irlande d'arbres sacrés, dont a «ie» était entourée de légends, 'f d Ross, l Chne d Mugha, le Frêne d'Usnch etc L ot rlandas bie «arbr» sembl résvé aux arbres de ctte nature, ans das le Bie Trta et c'st sas doute le même mot qu gre e galos dans le nom de Billom (Puy-de-Dôme acie ilioagus 'rlandas bie s'applque paos à des hommes : bile ua «arbre de vctor», bil be «arbr de ve», rg-bie «arbr ryal» (cs dux dernièrs expres sons désgnat le Christ Des êtrs humans avaent des arbres pour ancêtres Le nm prpr gallos Guidgen Loth, Mab I, 338) remote à *dugenos «ls du bs», cmme uee (A Holder, III, 224 à * Veogenos «ls de 'aulne» Des nms comme c Cairthin «ls du Sorber», Cul «ls du Coudrr» uilinn «ls du oux», a Dregn «ls de !'Épine», Jbair «ls de ' o ous rlade t les arbres e questio sot d'usage ourat das les pérats de mage O a coclu de là n sas vraisemblace que certas trbus celtques pouaiet avoir un arbre cm ttm L t qu chf des buroes Catuvolcus, 'est empoisonné n absorant de te
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l'if (César, B , VI, 31) s'expliquerait alors par un tabou de clan e sot surtout les animaux auxquels les Celtes ont at tribué une ature divine et qu'ils ont entourés d'un culte particulier Il y avait en Gaule un dieu Taureau le Tavos igaranos «aux trois gues», ommé et représenté sur latel de N-D. de Paris; d'où le nom du chef helvien Don notarvos (César, B. , II 65, 2) qui répond au taureau divi irladais le B (Donn) de Cowley Une statuette de Taureau à trois cornes a été trouvée à Avrigney H _Saône (É Espérandieu, 5380 Les villes de Taodunum, auj Thurso (en Caithness, cosse), et de arodunum, a Zaen (e ade-Wu), étaient consacrées à ce dieu Il y aait un dieu Sanglier, dot on possède plusieurs représentatios grées, et dont le nom, s'il ne se cache pas parois sous une rme eburo- (issue de *epro- et coondue alors avec le om de l'i, R , , 477) était Moccos, correspondat au gallois och «porc» une dédicace à Mercure Moccus a été trovée à Langres La déesse Ardunna avait un sanglier pour emblème Il y avait un dieu Ours peut-être représenté das le monstre anthropophage trouvé à oes, a au mu sée d'Avigon n Mercure Artaos était hooré à Beaucroissant, Isère ce nom est à rapprocher du om de «ours» e irlandais (ar) et e gallois (arh U composé *Atenos «ls de 'Ours» explique le om du roi gallois Athe, mort en 807, d'après les Annales Cambriae Le om d'homme auenos signie également «ls de !'Ours» Il y avait aussi une déesse Ourse, Aro à lauelle est cosacrée une dédicace sur un monument guré, trouvé à Berne (R , XXI, 288) 'aimal dont le culte est le plus répadu est le Cheval, suout sous la rme d 'Epona, la déesse Jument (c ubet énes Vendryes, p 187) e nombreux monuments la représentent et des dédicaces lui 14 .
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sont consacrées dans toutes les parties d monde celtique. Le scholiaste de Juvnal (ad VIII, 157) la qualie d dea mulo n. On a trouvé à Neuvy-en-Sullias (Loiret) une statette de cheval en bronze qui doit reprsenter ne iviit. Un dieu cornu gure en bonne place sur 'aute e Reims; il a les jambes croises et presse de la main drote un sac d'où soent des graines qu mangent un cerf et un taureau. C'est sans dote Ceuos «le orn (?)» dont le nom est écrit sr atel conservé au musée d lny Mais l sens de cette représentation échappe. êe en la rapprochant d'atres monuments où gure un dieu cornu (ainsi le chau dron de Gundestp ou les autels de Saintes et de enevres ndre, on reste incapable de l'interpréter. Des têts à cornes de cerf o de blier se voient d'ailleurs en 'atrs nroits É. Espérandieu 139, 305, etc.; c'est un motif qi avait our s eltes ne sigication inconne n srpent à tête de bélier se voit sur s monments à avilly à Paris à Reims. Le serpent lui-même avait une valeur sym bolie on le voit entre les mains de dieux ou de déesses sur des onments trouvés à Sommerécort H -arne) à Hé range (oselle) à Xertigny (Vosges); un serpent corn décore n atel à SavignylesBeaune L'anguipède urnit n thème répand en plusieurs endroits (c pls hat p 145 e 4). s motifs d'animau tradisent certainement des my thes On en trove de nombreuses traces dans la tradition irlandaise uchllin hla est un chien ( come Ossian Ois) est un on ( «cerf» né d'ne mère cané en biche Coirpre tait surnomm dcat «tête de cha» parce que son die avait une tête de chat Il y eut en rlane n peupe e gobord «têtes d chèvre» et un atr de bo-ah «visages de bouc ». a rivièr Boyne divinisée était une vache Bouvda «la vache blanche», 1e
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d'après Ptolémée, II 2, 17; cf dans Bède Le Vénéable His tora Ecclesatca Gn Anglum, IV 4 : n bu ne «insula vitae albae») coe !'Océan était une «love» (irl faelchu gall. el R. C XIV Enn les dées ses de la gerre parassent sous res d'oseax elles vont généraleet par tros et ne poren qu'un êe no :Ma (in-del é«sous re d'osea» L. U [Leb na hde ve de la vache bne], 1 5321) o Bob ui vet dire«ornelle» Un no propre dueno Cp VI 1292 ou duatus (ésar, . G II, 23, 4) signe «ls de la ornele» coe anen «ls d oreau» Et Je coposé gaulois []atudua sur une isripto de H -Savoie p II, 571) se retrouve eacteet dans l'epresson rlandaise db atha «cornelle de cobat» (Z P III, 44 § 50) o a aa / T IV 2 70 902) Sous des res végétales ou aniales, ce sont des pis saces oclte ui étaiet conçues et hoorées pissances aonyes uisqu'elles 'étaien connes qe par le copo teet d'tres uets dépours de raison ais uissances supéieures à nou en ce que tantôt nous en pouvons tirer de bénéces appéciable tanô e plus souent nous avons à ous déndre contre elles lantes et anax sont enraî s coe ous dans le courant de la vie niverselle vivant due ve agle et prcare étant sjets aux êes acc dets et souis à une êe évolution de la naissance à l'état adulte is à la décréptude et à la ort Pour les ana coe pour les hoes la vie es une lutte constante e ve d'assuer la subsistace conréent la oi de la jungle réserve au plus t la hair et la substance d ible Il y a dan cette religo natriste, êe si l'on doi introduire a notio du tote ne beaté singlièreent éouvnte Mas l est iutile de soligner qe toute noion orale e e te
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absente. S'il est vra que l'eseignement des duides compor tait ue doctrie philosophique il n'e ppraî rie das les divités qu'hoorit la cité i das les ctions qu'o leur attuat C'est le cas de rappeler ce que disait Fotenelle le ritable ndateu de l'histoire des religions : « Dans toutes les dvinités que les païens ont imaginées, ls ont fit dominer l'idée du pouvor et n'ont eu presque aucun égard ni à la sagesse ni la justice... Ainsi ils imagièent les dieux dans u temps où ils n'avaiet rien de plus eu à leur done que d povo et ils les magièrent sur ce qu portit des mr ques de pouvoi et non sur ce u e portait de sagesse. » (Origne des fables, éd J.-R. Carré p 18).
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LA IGION DES CETES NOTES
1 Certains ot i état d'une inscriptio relevée sur lépaule du Mecur de ezoux (Apronios ieur sosi... es...) e qui signierait, suva J Y. Pr r. Ac . I 1906 p 56 : « Apronios a i cet sus»; c Albe GRR les Gaois, p 345 ais linscription est dune ecture dcile et même si le tete e était assuré ! inerprétation proposée par hys serait des plus discutables 2 E dehors du livre de Ch es reigions de a e vant christianism Pais 1907 p 391 et du Mane de G D p 4 o ouvea des listes de diviniés celiques dans R (), Re épiraphique du idi de a France année 1894 et suiv (après la mort d Almer e 1899 le travail a été poursuivi et achevé par Émile RU jusquau vol V de la Ree épiraphique en 1907 dward WY ncient Ce/tic deities (Transacions of he ae/ic Sciey oj1erness XXV p 411 et suiv e Ancien desses ( R III) Les diviniés celtiques de la péninsule ibérique ot été éudiées par J V Re/iioes d Lsiania 2 vol 18971905 (c R VI, 105) le second volume es consacré au Cel es Voi aussi F A CH Risa Lusiana I 351378 4 I est peuêre inéressant de donner la liste des noms de dieu dies associés à des dieu romains VINIS SSOCÉES À S /biorix (Sablet Vaucluse X, 100) rixo (oudevielle ter XIII 66) aussi seu ib. 365 f s] ayece XII 678 c Haroius ou roius Barr da rrci arlisle VI 925) adu (da eanni AienProvence XI 503) eaucarus Gc _Bretagne V 18 873 957) éuemment seul
G Bretagne égaleme ovins Bouhy Nièvre XI 2899 et 2900) rcca Bewel I 176) rtvs Nîmes XI 082 eics Collias Gard XI 2973 uxeus (CampBuisson e Velleron Vaucluse X 5832) de
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e
LES IEUX Camu/us (Barhill, V. 1103; Arlon XIII 3980 Rindern XI 8701)
seul à RomeV 46 ariocecus (TuyGaliceII 5612 t0 arrus (Chânes Alp-e-H -Pro. XI 356 aturix (Nonfoux et Pomy Suisse. XI, 5046 et 5054, et Bôckingen XIII 474) eenelus (Cimiezlp-Mar V, 7871 inus (Chânes Alp-de-H' -rv XI 356) icollus (Ainay-le-Duc XIII 2887 Dijon 5479 Mâain 5597, 5599 e 5601 nabetis (région de Sarrebrück. X 4507 64556572 c Z P., XX, 278) ocidus (e d0-reagneVI 28686 914 977)équemment seul VII701800 et sui 876 95974 associé aussi à Silain ondats (près DurhamVI 420) orotacus MarleshamSok. V 93• ososs ourges older 139) Dinoogtaru St-Pos-de-Thomières. Hérault XI 428) 0
Dvanno (id) unati Aemare in XII, 2532 Bouhy NièreXIII, 2899 Giarns (St-Zacharie VarXII 332 Haros (Styrie I 5320 arous seul à St-Veit-sur-la-rae
III 404
Jtairabus R Arch 1896 2e ol p 400 Laavus (Nîes XII 3084 Latobi Styrie II5320 et seul en Tyrol. I 5097 et 5098 Lavctus (ouzace -yr HolerI 165 Leherennu AriègeH -GaroeXII 100 109110) Lelhunus ire andesXII 422 et 423 ens éanie et Luxembourg Holer I184 Leucetus (hénanie olerII193 eucialacus pro e Cuneo V7862 Loucius (Angersolder II 291 rmous Syre II 10844 seul. III5672 = 11815 Medocus Colchester mais dautheticité douteuse) et ourges XIII 193 oeniu Secka-e-Styrie I 50 ll (Nantes ennes Craon older II 651) Nbelcus St-idier VauclXII, 1170) 0
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LA ELGON DES CELTES Non ydney Park, VI 38); seul VI 9 Ocelus (arlisl Holdr II 827 lludu et lludu Bisly Gloucestershir
166.
et 40 V 73 t Antibs XII
Ranati Taragnat -d-ôm X 56 ? iga Mulo Yorkshire VI 26" Riamu Chssels Somerstshir V 6 t Bourgs XI udinu St-Andéol et St-Genis Drôm XI 566 et 224 aussi seul
près d Hèrs X 38 Sabelcu onieux Vau XI 7 Lyon X 675 Amar Ain X 2532 Arithod Jur X 534 aussi seul Cimiez V 7868 t Nuits C-d'Or XIII 84 int Syrie 532 ertu hn-près-Trèvs olr 53 utuiu (St-lancard _Gro . Ac. Jncr ., 45 p 588 aussi sul XI 64 Tlenu La aîz Lon Holdr 846 itat Styrie 532 tullu (St-Lauret-de-Trèves Lozèr X 56 Velunu Carwnt oldr II 5 entu (Besanço X 5368 nt (Vence V p 8 aussi sul auteville H _Savoie V 2558 ru Vichy XII 47 te
e
DIVITÉS ASSOÉES À RCUE lanu (annhim XII 6425 Ancx Colchestr V 87 rcecu Bregenz 5768 rta Beaucroissant Isère XI 2 vernr (iltnbr-am-ain X 663 rernu (une dédicc au somt d -de-Dôm
t ciq dans la
régio rhénan XII 522 7845 8235 857 tc éAde XII 864 Cologne Ateeru (écrit Aeru oitirs XI 25 assi sel u X 323 Baiu Ubbrgn Hollad X 8726 Canetne Bernay XII 383 -23
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LES DIEUX Cimicinus (Ludenhausen Oberbayern, I 5773). ioi près Besançon III 373 ; Cologne
III 8237) assi seul Kreuzwald-prs-Met III 400 Hoenbrg prs Rupperts ber III 6119 c l déesse ioi. lavri Vealt C-d'Or III 3020 et Marsal Moselle III 464 i e Espagne Holder III 127 Duit u Py-de-ôme Holder I 1368 c P MNA « e grand teple du Py-de-Dôme le ercre gaulois e listoire des rernes» Reve Hioriqe, V 1887 p 232-262 et 8 p 1-28 e 24-278 Excigioriitu en Rnanie G/i I 201) ebrii onn Z P 31) ed Weisweiler Holer II 97) Maic ou icove ires sre I 2373 occ Langres XII 676) Naii Zovac III 8260) c[i] Hoe onne lsace Holer II 1422) Tre ou ue Hohenburg-prs-ppetser III 6122) Vclei itbr III 413) ella ou covea ci-desss ci ordeax III 77 Hockenheim-prs-Spire III 6347 Kngen XIII 6384 assi sel Heidelber III 6404 ou joint à pollon Plbrg II 99 c la déesse ci DIITÉS SSOCIÉES À POLLO Arla ranges S-et-L III 2600) Aexior en Gd0-retagne older III 622) epr auires Indre XIII 18 cf R
VI 34 et
su Bee ou Bei quile 737 etc.) éqement sel dans lItalie du ord le S- de la France et le orique orvo ourbonne-les-ains XIII 911) éuemment sel o avec sa pardre mo leiv Périge II 93 r ome I 36 en Écosse II 1082 à ranes III 2600 orbur 31: en vire I 88 en Sde III 036 60) presque tojors avec sa padre Siroa
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LA RELIGION DES CELTES ivicus (énanie Holder. , 250) Maponu en G •-Betagne VU 18 134 ussi sel VI 33; cf R. XIV 1 gnu obug Bsin XIII 31) rta Aise olde II 636: c É A, II 85) Sann Lyon XII 1669) rx (Wiesbaen XI 764) Vi (Ls Finsd'Annec II 5 et pet-ête Jblins III 38 ndnn Essois C-d'O XIII 644 seul XII 46 d
IVNITÉS SSOCIÉES À JTER près de Pest 48) ruban près de Galatz I 18 443 7 0) Bana Morestel Isèe XII 383 Bumar n Tnsylvnie 13 et uaru (d II 15 Cana Asturies 69 anie Galice 59 Flen éie V 904 Pennu Gd Sternd V 6867 aussi seul o associé à Silvin na (Topusko Coatie III 183) nar Chester VI 68) Taranu (Scardon Dalmtie I 84 assi arnun seul près and I 64 t pès eilbonn XIII 6478 J ntrari 7 Uiu Bovz Srie 145) 3
DIVNITÉS ASSOCIÉES À RE Dnn s des monnies de ostumus et de Cusius !lunn rbonne X 16 /'an sur des monnaies de ostums et sur ds inscriptions en G •-Bretne VII 19 en Zélnde en Gele en Brban en énanie Holde II 386) rtrnn en Itlie du Nod V 34 a o ant Silceste VI 6 lianu SlixTheux Gers XIII 44 d
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LES IEUX INITÉ S ASSOCIÉES À SILVAIN
Ccidius (Housesteads, VII 642) : ssocié plus souvent à Mars. Pe. ninus (Tirnovo III 6143); associé aussi à upier Sinquais (Géromon Belgique) aussi seul Holder II 1574. IVINITÉS ASSOCIÉES À MIRVE
Beiama, c 'A R Arch XV (1873) p 197 aussi seue Vaison II, p 162. ulevia Jennica (Collias Gard XII, 2974) 5 Sur e dieu à la roue voir GDZ, Étues ytholgie gauise le ieu aulis u seil 1886 S. Répertire de a atuaire recque et raine II 7 Chales R Les reiins a Gaue avan e christianie Paris 1907 p. 258; L C S p 66 G. Manue p. 323 Sur le cule du soleil en particuier cf oseph e cute u slei aux eps préhistriques et Ch p. 213 6 Sur le dieu au maie cf A. D BY R , p. ; GZ R I p 457 S R R II, p. 159 et« Bronzes gés de Gaue romaine», R . XI p. 169 A B n naies gaulises I, p. 160 Ch R s reliins la aule avan le chritianise Paris 1907 p. 253 L. C-S p. 115 G Manue p. 322 H. H a édié uce/s et Nnsvelta dans es anges anat 1912 p 281 Sur l'autel de Sarrebourg, cf S R R XVI p 46 e R É A I p 246 7 Su e caalie et l'angipède cf G. ues iniènes des inns p I e p. 44-52 G. P R VIII, p 6 LKD « Études de yhoogie celique en Lor aine» R VI p. 362. F H y voyai un dieu germanique dguis e Jupiter Die uierianensuen Stuttga 1910 (cf R III p 04 Su auel de Trèves e celui de .- de Paris auj au use de Cuny cf éde de Sephan CZW R II p et suiv es inerpaions proposes par ' A pr compraison avec es écis irandais se trouvent dans R . XI p 245 e R Arch XXVI anvier 1900) cf encore R . X p. 89 6 74 75 et XXI p 25
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LES DEUX É. A, X, p. 12 et F . DIACK, Scottish Galic Studis p. 142 Sur les supersiions relaives ux planes e aux arbres h. PMMR Ve ncrum Hibi, clij à clv e sur le rôle magique des ar bres J O R , XLV, p 5 13 Sur l mor de auolcus chef des Ébrons empoisoné pa li c Vicor TRNR Mélang Pal Toas 90 p 66 4 Sur la divinisaion des animu chez les eles c surou 'RBI BAINI L Druid t ls diux ltiqs à form 'aimx Pars 906 p 14 Sur le cule des animux e génral El H Flklr of h Il, chp Slomo INA y a reconnu les suivnces du oéisme R , X p 69 : ses concl sions o éé coesées par les TN R H R 1908 p 44 mais le pricipe en semble inaaquable même si S einach en a parois exagéré les conséquences encore IAN, Rhrh p. 9.
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CHAITRE III
LE CLRGÉ T L CULT
Si quelque chose peut donner idée de l'unité du monde celique au point de ve religieux, c'es bien l'existence d'une classe sacerdotale héritière et gardienne des traditions de a race. Le duiisme est un élément essentiel de l'rganisatio religieuse des Celtes et comme l'a soutenu H Huber c'est une institution panceltique. En étudiant le déve opement qu'il a pris aussi bie chez les Celtes continentaux que chez les Celes insulaires o apprend à connaître des fis noueaux qui complètent 'enseignement qu'on retire de 1 1'eae des diiités . Sur 'origine du duidisme des doctrines contraires ont té émises Ceains y ont u une nstitution d'origine étran gre arieure aux Celes et que ceux-ci en arrivant dans es les Britanniques auraient empntée à leurs devanciers en l'aaptant à leur propre usage. Cette doctrine ne parat as souenable. On doit au contraire considérer le druidisme comme une antique institution 'origine indoeuropéenne, comparable à celle des brahmanes de l'Inde des mages de 'Ira e es amines e Rome Il se serait maintenu aux eu ermiés du monde io-européen une tradition reli gese commune. Certanes correspondaces de vocabulare entre les deux domaines supposent l'existence de rituels
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LA RELIGON DES CELTES
semblables et conrment l'atiquité de la tradition (cf M S. L, XXI 265). Le nom des duides a it 'oet de iverses interpréta tions 2. On est touteis 'ccord aujourd'hui pour y vor un nom composé, *dru-vi dont le secon terme est une rme de la racne *vei « savor» Un composé de a même ra cne *-vi- « qui sat bie» est coservé dns 'rlandas s (gé. a « sage» et e gaois y « i » Le om u « dde» est représenté êe e irds pr r (gén. ua et en gallos par r conservé seuement come e nom d'un oseau le « roitelet» Sur le preer ééent du nom es opos dièret Ce sert 'cie no u « chêe» (cf gr 8ç) suivat une expcaton qu reonte à l'antquité : Pne 'Acien croyait e ot uie tré du no grec du« chêne» (Hitoire Natrelle VI 95249) D'autres 'expliquent come une sorte de préxe superat tré 'une racine exprimant la rce ou a rmeté I seme qu'on puisse s'en teir à a preire expicaton *r-v- « qui connaît e chêne». L seule objection qu'on y pourrat ire est qu'en rlande, les druides pour eurs opérations magiques sent lutôt de l'i du sorer du coudrer que u chêne Mas e chêe tien ue ssez grae pace ns a mage des ddes de Gaue pour qu'o 'héste ps à en reconnaître le nom das le vieux composé *r-vi- Le didise était en pleine vgeur en Gaue au temps e la conuête ; et César décrit avec précisio le rôe que les drudes exeraent dans la société B V 13-1) 'étaient à a s es éducateurs es juges et des prêtres Is nstrisait a jeunesse (a ho mag aolecentm n meru icplnae caa concrrt) is réget es dirends publics et prvés entre citoyens ere e omnb nveri pblici pratqe conttunt; is pres daent aux sacrces et expiquaient es mystres de a 66
LE CLERGÉ ET LE CULTE
religion (rebus dvins intersunt, sacrcia puca ac privata rocrant religiones inerpretantur). Avec les chevaliers, equites auxquels était réseé le métier des armes, les di des représentaient la classe sociale la plus élevée; ils n'allaient pas à la gerre et étaient même semble-t-il, exepts d'ipôts B G. VI 14) Cicéron entretenait des relations amicales avec le druide Divitiacus (mieux Deviciacos) un Éduen vorable à la cause romaine Aucun document ne mentionne de druides en aule cis alpine ou en Espane. Ce peut être un pur accident Mais il est possible aussi que dans l'talie du Nrd le druidisme ait été étou de bnne heure et qu'en Espagne il n'ait pas réussi à s'imposer aux populations hybrides où les Celtes n'étaient qu'en inrité En aule même le centre de sn rayoement aurait été la cité des Carnutes considérée come le milieu du pays (cf p 87) Dans la divisin tripar tte de l aule qu'enseigne César B G I ) ce serait donc une nsttution propre aux Celtes et aux Belges C'était d'autre part une institutin aristocratique une prérative de la race cnquérante Elle était liée à la ryauté aussi la rencontre-t-on cez les alates Dans les cités ù s'était étali un régime populaire il est possible que le druidisme ait perdu de son autorité plitique et qu'il ait dû se contenter d'un pouvoir judiciaire et surtut reliieux n tout cas bien des témoinaes corment le rapprt de ésar. Diodore (, 3 4 décrit les druides cmme des sages versés dans les choses divines et particulièrement h norés {ç µµ) ils pratiquaient les auspices (0) et prédisaient l'ver en imlant des vic times aucun sacrice ne se isait sans eux Din Chrysostome est plus rmel encore Gra 49) près aoir entionné les mages de la Perse les prêtres de l'gypte et 67
LA REIGION DES CELTES
les brahmanes de 'Inde, i ajoute: « es Cetes avaient de même ceux qu'on appe dides, versés dans a divination et dans tout autre science ; sans eux, i n'était prmis ax rois ni d'agir ni de décider, au point qu'en vérité c'est eux qi commandaient es rois n'étant que eurs seiteurs et es ministres de eurs voontés. » On verra pus oin que ce qui est dit à est égaement vrai de 'rande L didism d'aiurs s'étendait bin au dà de Gau i isai cz s Gaats (c Arisot fg 30, p 479 32 Oriène Cone else, , 16) On doit concure du txte d Straon V, qu' était en praique chez tous es Cetes. Parant de a doctrine des duides, César empoie une phrase qui prête à controvrs discpna dit-i, in Brtn3
nia eperta et inde in Galam ranslata esse existimatur; et nun qu diligntius eam rem cooscere volunt plerumque llo diendi causa prociscuntur (B. ., V , 11-2)
Cest sur cette prase qu'on s'est appuyé pour sotnir origine étrangre du duidisme En it i ut seuement en concure qu'à 'époque d César, on aait en Grande Bretagne se perectionner dans a connaissance du druidisme Ce n'est pas e seu exempe de 'haitude qu'avaient es Cetes de traverse s mers pour paraire eur instction, suout en ce qui concerne es mystèrs et es screts d a magie Mainte égnde irandais, à commencr par ce de Cuchuin, urnit a pruv qu'n sma pratique éait de tradition chez es Cets Ls îes d'aieurs avaint un caractre sacré Toutes cees qui entourent 'Irande et a Grande-Bretagne ont été dans e Moyen Age chrétien des sanctuaires de missionnaires, des asis d'ascèts et d'ermites C'st un survivanc ds tps païns (c Putar qe, De Def orac 8) César avait peut-être entendu parer d'n voyage ds apprentis druids dans des îs adjacentes à a Bretagne et i en avait concu que e druidism éait origi68
LE CLERGÉ ET LE CUTE
nare de cette région. L'oblgaton de anchir la mer fisait sns doute prte de l'iion; on llit de Gule en Grde-Bretgne pour suivre les leços de dudes répués positon si hute du dridisme e Gule u emps de Césr s'écroul rapidement 3. U siècle plus trd les duides pourcassés dns les cmpgnes n'étet plus, u dire des Romans qe de vulgres sorcers de vllge tombés dns un cmplet mépris Que s'étit-il donc pssé? Fustel de oulnges hésitt à explquer l uie du dudisme u pr l'eet de l politiue rme ou pr l volonté des Guls u pr les causes de décdece u'il portit en lui-même En ft c'est l poltque romine qui est certineme l grde respnsable Ds l cnquête terminée le didsme devt prter mbrge ux vinueurs prce qu'il représen une rce d'ppsitn C'est e l que s'cret les rd tons ntnles l fllit le spprimer por rmser le pays Déjà Augste vit terdit le dridisme à uicque état ctoyen romain Claude l'ablit complètement (druiarm religonem.. tantm civibs b Ato intr dictm Cladiu pnit abolvit; Suétne lad, 25) D'après Plie H N XXX 13 l suppression vait été déjà proclae par un séntuscsule de Tbère es mns avet stllé à Atodnm vlle gll-rome subst tuée à Bibrcte cmme cptle des Adi ue écle pr les enfnt de l'ristocrtie gulse (Tce Ann III 43 C'est qu'ls vient tou à craindre des duides utnt comme édu cateurs de l jeunesse qe come rbtres des prcès Mis ls ne vnrent pas fcilement à bout de leur résistnce Pom ponus Mel qui écrvit e l'n 44 de notre ère dit que les dudes doen leur eseigemet ux eunes nbles en se cchnt dns des cvernes u dns des rvis retrés ( docnt m/ nobilimo genti cam t i vicni anni at in 5e at in abditi atib II 9 hque s ue l 69
LA RLIGION DES CELTES
puissance romaine pat en Gaule aaibie ou menacée, les druides relevèrent a tête. Ce t sans doue le cas dès 'an 21 lors de la révote de Sacrovir (Tacie, n, III, 9) ce qui provoqua a mesre prise par Tbère Ce t certaneent le cas en l'an 7 rs de a rve de Cvis, ù es dides prêchèrent la résistance en prdisant qe l'epire ran touchait à sa n Tacite, Hist V 54 Il est probabe que e druidisme se aintint au mons dans les asses casses de a popuaion, assi ngeps qe a ange gauoise c'es-à dire jusqu'aux V o sièces de ntre ère I ne s'éteigni que lentement et conseva longtemps un certain prestige Ausone au V siècle, parle de deux prosseurs de Bor deaux qui se vantaient d'avoir des dides pour ancêtres En GrandeBreagne ass 'exncton du didise t une des preières tâches de a poitiqe roane Lors de a capagne de Suetonis Pains dans l'îe de Mona, en 'an 8, les duides avaient été au premier rang de la résistance à levaisseu acite, A V 30 orsqu'au mieu du siècle les légions se rerèren de Grande-Breagne et que es Bretons recouvrèrent a ieré, e druidise avat dispa en tant q'instiin ncinnant a grand jor Portan les dides grent encre dans l'isde clère de la Ve de Vortigern orsqu'il voulut consacrer par un rite païen la ndaion de sa teresse (Nennius, Hstoria Brittoum dans d Faral, II -; ais s son alors désigns sous le nom de mi suivan ne tradiion équente et qui vient d lain (cf line H N XV 24 : idae a s appela go). 'est par le mot m aussi qu' damnan désigne les druides contre lesquels eu à lutter Colm Cie dans son apostolat en Écsse (damai Vta Coluhae p 7 et 46 Ces drides étaient-is n rese du druidise brttoniqe, reulé au delà du mur d' tonn? eutêtre taientils ve nus antrierement d'Irande Touteis le texte irlandais De e
e
e
4 .
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LE CLERGÉ T LE CUTE
chophur in mucca : «De la génération (?) des deux porchers» J T, III, 240, l 156 parle de dies bretons, druid Bretnai. Mais en gallois le nom ancien du dide r , n'a subsisté que come nom du «roitelet»; pour dé signer le dide, on dut reire un nom nouveau, dey tiré de derw «chêne» et attesté ès les plus anciens tetes poéti ques. Mais ce nom ne rerésente alors que le souvenir légendaire d'une institution disparue Peut-être l'iuence irlandase est-elle pour uelque chose dans le renouvellement d no En Irlande e eet le ruidisme s'était erpétué sans interuption et avec une rce que le temps n'avait pas ii nuée Il n'es pas sûr que le mot gure sur une iscription ogamique où un nom propre au génitif est suivi de maqi oata qui sigierait « s de dide» A Holder I, 1330 c'est plus probablement aussi un nom propre c R A S acaliser, Studies in Irih Eigah Londres, 1902 part 7 n tout cas lors de l'arrivée de saint Patrice, l'nstituion est orissante Le christianisme pour s'implanter dans l'île dut ire assaut de magie avec le druidisme et il ne triompha qu'en sadatant luimême à des traditions que le drudisme avait rendues ilières à l'esprit du eule 5. Une date importante est celle de 560 où le roi Diarmui t vain c par la magie de Colum Cille. e t la n de Tara, irl ar «capitale de l'idolâtrie et du druidisme d'Irlande» ced cht udecta na -renn (Ve Tipart 40 l. 5 Mais l'iuence des uides ne cess as pour cela La littérature épique urnit d'abondats témoignages e leur puissance et de leur autorité n combinan l'abondante documentation tirée de cette littérature avec les renseignments uris par les auteurs classiques on se ren comte de ce que ouvait être le dui disme On voit d'abord ce qu'il n'était as Dans la société
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LA RELIGION DES CELTES
celtique il ne constituait pa une caste rmée, ni dans la vie publique une communauté. Ammien Marcellin, uivant ici Tiagène dit bien que le dride étaient sodalcii adstricti consorts (XV 9 4) Cela veut dire apparemment u'ils rmaient une orte de conérie qui se recrutait sns doute par cooptation et qui comportait une certaine hiérarchie Il y avait un druie suprême en Gaule au témoignage de César h mnbu drs praeest s q smmam er o ha actoratem (VI 13 8) En Irlande dan le récit ur saint Patrice colligé par Tirechan il est question d'un pri ms mas (Ve Tiart. II 325 1 28); il s'appelait Recrad et avec neuf autres duide il avait préparé un complot pour ire périr l'apôtre chrétien Lorsque le duide suprême vient à ourir ajoute Céar c'et le plu éminent en digité qui lui uccède; i pluieur sont en concrrence on a recours l'élection : hc moro, si qis x rlqis xcllt itt ccedi; ac s sunt lrs pars sgo dridm adlei r Dan le nctionnement du druidise aux temp païen rien ne reeble ce qe devaient tre aux temps chrétiens une abbaye ou une paroisse Le duide se mle a vie de autre homme dont il partage les occupations les beoin et êe le paion Il est marié comme eux Le duide Mi iucc chez lequel atrice es déuts ervit comme eclave aait un ls et de lle Le duide il qui était aveugle est entionné avec sa lle Eithne dans plusieurs récit irlandais (Ca Mcrme S H O'Grady Slva Gadelica Londre 82 354 !rba a n-Dési A fr Ir Mss 22 qui ou nt pénétrer dan leur vie intime 'après le Foa ha ca (R I 90-) Nuadu duide de Cathair le Grand t le père de Tadg lequel eut une lle qui donna le jour Finn, père d'Oiin Le meux duide Catha époua e lle d'un roi de Munster et devint père de Conchobar; 7
LE CERGÉ ET LE CUTE
leur lle Dechtire t la mère de Cuchulin. Certains des ré cis où les dides sot mês pogen poment as le mthe. Mais ils sont importants, parce qu'ils nous nt con aître l'idée qe les Irlandais vers le VII ou IX siècle de notre ère conseaient par tradition de l'ancien druidisme. L'hagiographe en a gard aussi le souvenir Le dide ai thgen joue un rôle dans la Ve de S Brigie (Lives Saints om the Book of Lismore, 1164 et siv) comme le die Lgbrann dans celle de S Ciaran ibid 4006 et suiv.). En Irlande comme en Gaule ce qui distinguait le duide c'était sa science acquise au prix d'un log apprentissage et · reconnue par une sore de coscration qui l'habilitait dans ses ctions Ren ne dénonce le dide en la personne de Divitiacus tel que ous le motre César B . I 20). C'est par Cicéron que nous connaissons sa quaité et ses talents en divinatio : partim auguriis patim conjectura quae essent ftura dicebat De Div. I 41 90). De même que ceains homes l'emortent sur les autres ar un regard lus er ça une ouïe plus ne ue main plus sûre ou un pied plus léger de ême le duide a le privilège d'un do naturel d'ielligence ané par l'ducation et perfectionné par l'expérience. Aussi y a-t-il des druides supérieurs à d'autres. Dans les récits irlandais les rois ont gand son de s'atacher les druides les mieux doués et les plus habiles. orsque deux armées sont en présence les duides de chacun des paris déploien outes les ressources de leur magie pour assuer la déite de l'adversaie C'est le plus t qui l'emporte. E Gaule le druide accomplissait certains rites et prési dai aux sacrices. O connaît la descrition que it Pine H N V 25 de la ceilee du gui de chêe rouve La cérémonie avai lieu le 6 jor de la lune. O amenait sur les liex des taureaux blacs et le dide vêtu de blanc uimême otai sur l'arbre pour couper le gui avec une serpe d'o ; e
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on immolait ensuite les victimes. Les dudes dans des céré mones non mons solennelles pratquaent la cuellette d'utres plantes Il y en avat une nommée se o, qu servat de remède à toute sorte de malades elle était notamment employée en gations pour guérir les maux d'yeux e rte imposait de la cuellr sans nstrment tranchant avec la man drote passée par l'ouverre gauche du vêtement (Pline, N XXIV 62 103). Une atre plante état le sa mlu, qui servat de remède contre la malade des bœufs et des porcs; l llat l'arracher de la man gauche et le jeter dans un récipent où il était broyé mais toujours sans le re garder (ibd, XXIV 63 04). Il sera queston plus lon des cérémones barbares qu'étaent les sacrces humans Dans la tradton irlandase les dudes sont surout des agcens Outre qu'ls obtennent par leur mage une con naissance du passé ls sont capables auss de prévor l'avenr de devner les mystères qu se cachent derrère les apparen ces trompeuses- de dépster et de contrebattre les dessens des malsants ls comandent au rces de la nature oèren des étamorphoses détournent les vents ou amas sent les nuées nt servr le u et la mée à leurs opérations magiques Ils ont des secrets pour guérr les ma lades et pour rendre malades les gens ben portants Leurs prédctions s'opèrent en sacrant un porc (i Brie Dar g a,287)n écoutant le cr des oseaux (E O'Curry O the er a Cto f h Aci! Irsh, 224) en y Fachra, 9) ou en ob regardant la drecton des nuages H serant les astres (Wh. Stokes Three hoiie, 03). es incanttons des drudes ont des noms varés sou vent cités dans les textes mas sur le sens et la nature desquels nous ne sommes souvent qu'mparateent rense gns : le tem e ou aea (Ss orc, s. v o éth; Lw, 45 Ma a t., 20 / , 50 74
LE CLERGÉ ET LE CULTE
I), l'imbas forosnai « grande science qui éclaire» (R. ., XXXII 312; Z P., XX 163), tous deux condamnés par saint Ptrice le dicheta do chennaib « incantation iprovisée» (/ T III 50, I) ou le gm dichenn « cri iprovisé» ( R , XI, 119 A L I, 257 n. 383), l'aire drua « barrière des duides XII, 144 S H O'Grady Siva Gadeca, Londres 1892 II 472, 42 Lie of aints /om the Book of Lismore xxviij) ou le snaidm druad « nœud des druides Acam na enrach « L Conversation des vieillards» éd Wh Stokes, Irische Texte IV 1 Leipzig, 1900 938 [trad partiee par S. H O'Grady va Gadeica Londres 1892 ]), le céo drui cta « nuage de didise» (Fed Bricren « Le stin de Bricriu» 45 et 4 [texte et trad de G. Henderso, « The Feast of Bricriu Londres Iish Texts ocie vol 1899] ia Gaica 423) le ce coma Z P 431 ou le eth ada D'Arbois de Jubainville, Cyc. Myh 2) dont on donna le no à une orica de saint a trice c es Pa, II 354 et R VII 356). Ils prscrivent ou dirigent des ordalies coe deog demaid « boisson d'obli» (ege Conuaind « a ma ladie de uchullin» dans 226) coire « chaudron érté» Lw I IV 2) crann-chur « lanceent d boi» (Laws II 337 c le coe-bren « bois à pronos i» du gallois R XI 314 et la consultation du so he les Gerains d'après Tacite Gem 10) tâ ochta « hache de Mochta» no d'un druide ann an Cust 26 arn ucha « r de Luchta» no d'un autre dide, qui étai allé en apprendre lusage en Letha «Arorique? C le haia twym « r chau » des Wesh ws et du poèt gllois rydydd y och A 205 ), airisem ic air « staton à l'autel» dont le no êe téoigne
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d'inuences chrétienns. Sur toues ces ordalies, cf Stokes! T, III 183-229 et Hennssy Pr. R. Ir Ac X 34 Ce n'est pas le lieu d'exposr l'nsembl de l'acivié des druides elle qu'on en conseait l'idé dans l'rlan u Moen Ag L'tude d c vast suj est ncore à ir Quelus trais sulmnt son ncore à reenr qu prêen à un approchement avec le druidisme de Gaule C'est un vê tement blanc auss que poai e duide irlandais quand il opérait solennellement Il joussait auprès du roi d'une au oit singulière, puisque le roi n'avait pas l droi de parler avant ses druides (eis don rg labrad rna druib in B6 Calng ou« razza des vaches d Coole » d Windsch 4725 L. L [bor ain Livre de Leinster] 93 b t on do gssib n rg abr riana drudib Msca Vlad« L'ivress des Ulaes » éd nnssy p 12 L L, 263 b 17) L druide invsi d'un povoir rlgx, ai n l'ntermdiaire naurel entre l mond srarl e l mond des hommes C'est ui qui donnai leur nom aux nouveau nés ui souvent mêm baptisai les lux ; on sai quele es la valeur du nom dans les socis primivs le nom com mande la esine d celi qu l port, il n do êr dnné u r qulqu'un pouu 'un scnc spcial L e a éaemn autoré sinon po imposer lmême s obli gations ou des inrdicins rills d mons por n assurer l'excution en ls isan connaîre aux intresss On sat qull plac tnaien ls gaa dans la vi rlandaise comm xpresson de la talit 6. es dides vaient certainement aussi comme ncon de e le calndrir ui comportait ds ours stes ou né stes 7. Sur le calendrir découvert à Coligny (An) et conservé au musée de Lyon, les uns et ls autres sont dési gnés par l'abrévaion mat ou anm[at]; mat correspnd au mt irlandais maith« bon vorable» breton mad d» Les 76
LE CLERGÉ ET LE CUTE
Romains avaient consacré à un dieu planétaie chaque jour de la semaine. On a briqué en Gaule des vases don les parois extérieures guren en relief les sep dieux panaires, paicuièreen chez es Tni et les Nrvii. On en a rou un exemplai comple e de nobex gens d'es à Bavai or c'était là un des centres de cette bication, ui paraît avoir cessé au emps des Antonins. Il y avai là peut-êre la suie d'une tradiion celtique Toueis, en I lande, la dsignaion des jors de la semaine s'es ie suivan une terminologie réglée par le rite chrien du jeûne c Thurneysen, Z f d Worrschung, I, 186) Les druides n sont donc pour ien; c'est un priilège qu'ils aront abandonné aux prêtres chrétiens. Les dides n'éaient pas les seuls dans le mone celi que à représener la classe inellectelle en relaion aec la eigion et la magie Césa, il est vai ne conn qe les druies, qu'il oppose, on l'a vu, au chevaliers, eqtes. Mais Lucain parle à la is des druides e des bardes, ceuxci étant des poètes (ates) qui célbraient la goire des héros mors à la gere Diodore (V, 3) distingue les dides des bardes et des devins µâEç) Sabon (V, 4, 4) mentionne les ÔEÇ a) qui éaien des scricaters versés dans les sciences de la naure ( E KÜ <À. Aien cellin (XV, 9, 4, reproduisant l'enseignemen de Tima gène, dit q'il y avait chez les Celtes à la is des ard des eha e des rai Les ari chanaient les exploits es guerriers les euae epliquaient les secrets de la na ure, les asie, d'un génie plus élevé, traitaient de haues questions philosophiques. On est d'accord pour considérer euhages gr EEç) co une mauaise taducion grece d mo vats, e rasie coe ne corpion de a Or, l'équialent du mot vates se trouve en Irlande,
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où à côté des duides existent ds fâthi (sg. âith), qu'on appelle ass .ld sg le L celiqu cmm lalqu avai u m d rm *véis u *éë dsgnan l «prphèe nspré», dù l «pè». En galis, g, sr d la même race, s n m absa dsgnan l «chan» souvn la «sare» car l p usa suven de sa scienc ds ms pur nur ses adversares a racin ses cnsrvé aussi n grmanqu, ù mêm ll a gardé s sens rginel : vel-anglais w6 cmme vel-slandas veu dr «psséd sas dun xalan pqu, isp ré»; lalan na plus qu labsra W «rr» La rme OÇ de Srabo nes que la ranscripin grecque dun mo gaulis * ms au plurel l mêm que lirlandais h Quan lrl l, gn .le, cest le «yant» le mt es tiré de la racne *el- qu vut dre voir» gall. ele n Galle les Lis disinguen rs rangs de dgnars le pr?rdd «hef ds bards», ' e le y e derner es, cmme n la u, une créan arclle par laquee sa rvvr l d Mas I'o s pls arciel encre pur rmplacr sans du ancn m * n est alé chercher le nm dvde, le pèe latn, u juissai dans tut e ye Ag dune exrardnar répu tatio cmme prphè cmme magicen J Lh, R , X, 274 Mab, , 408) C nom es égalemn cnnu n rlande bi (R 265 l es dce de se rcnnaî re dans un stuain auss conse cmplque assurme par le dune radiin an, arbraremen rprs e arcellement raeun après s nrupns plus u mns lgus Na--n pas ecre, au drner sècl, magné une classe 'ate prpagean lerreur cmms par une mau vase lecture de Straon? 78
LE CERGÉ ET L CUTE
Pour distinguer les l (irfl des duides, d'rboi de Jbaivile a supposé qu'i s'agissait de deux corporaions ivaes : cele des lé aurait it aliance conre celle des duides ave le cerg chétien. Ansi 'expliquerai lattitude e Colum ille à l'asemblée de Dui Cea en 574, où il outi a caue des lés. Mai à dire vrai, oum ille éai unlé ui-même et ce 'et pas seuement contre es duies ui et alos à se dénde l y eut d'aileurs bien es cas où des ivaliés s'élevèen ee duides mêmes, et i e nature que des iers en aien tiré pro po s'appuyer u les un au étiment es aures La ditincion des duies et de a des moti bie plus srieux e une po beaucoup ps grande A 'origine is devaiet êe asez voisins hez les Ulates à côté du duide Cathba, il y avai le lé ogein (R Trneysen, Hlag, p 93) Les l avaient aussi un cef, -l; au temps de sain atrice, c'était un nommé ubtac O connaît aussi alan Forgail au siècle, et au V e meux Senchan Topeist Is maient aors une copoation mée comreant ue hiérarchie de sept degrés T II, 12, aniée d'un puissant esprit de corp et dont 'activié éait ouée vers l'ue et la patique des ecets du agage s avaiet do de prophéie, connaissaient le pouvoir des mots et savaient lance des satire dont 'eet étai edoutabe Leu action pouvai se trouver en concu ence avec celle des dides, puisqu'elle coistait en un même usage des secres de la magie ais avec e emps, lintitution des lé s'est, e Irlande, gagée des tradiions eiieuses, accompagnées de genes et de mes, dans esqees e duiisme es eté plogé au poin de s'y noye e jïl s'est en queque sote laïcisé séculaisé l a pris rang d'éudit au sens e pus arge, il a rmé une seule et même case sociale avec 'omh 'olch 'éc e K tos noms qui dsignen es intellectues, iant e
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prossion de sciece, recueilant et transmettat poèmes et récits. l n'a, dès lors, plus rien de commun avec le duide. Une distinction anciene entre lés et duides serait 'après certains auteurs que les premiers admettaient des mmes dans leurs rags et les autres pas En fit l est en Irlande question à plusieurs reprises de ban:ld «mmes s» ou a-fithi «mmes-prophètes» Asi Fedelm qi joue ans la Tn B6 Cualge auprès des guerriers u Conacht e rôle de Cassadre chez les Troyens est appelée tantôt an:li (L U [Lor na idre, Livre de la vache brne], 1 4525) et tantôt anfith i. 4535; elle aussi avait été en GrandeBretane apprendre l'art de la prophétie e minin de 'irlandais le (gén. ld apparaî ceaine ent sous la rme Velda C'est le nom bien conu que donne Tacite à une prophétesse des rcteri t, V 6 et V 24) qui, au temps de Vespasien, aurait été honorée come ne diviité Germ 8) l est possible que le mot ait été empunté par es Germains aux eltes, ou mieux ecore qe acite ait donné à cette Germaine le nom gaulois de la prophétesse Stace aussi mentione une eled L Slves, 4, 90) et de même Dion assius (LXV 5, 3 Cette ele a devait être tout simplement une druidesse 'existence des duidesses est assurée par !'Hstir g Suvant amprie Alex e, 60, 6 Aexandre Sévère e arait rencontré une qui lui aurait adressé la parole en auois. Suivant Vopiscus Nm 4, et Arel 44, 4 Nu érien et Arélie auraient consulté des druidesses On ne sarait ettre en doute pareil témoignae puisque Pompo is Mea de so côté, parle des prêtresses de na ( 6) qui en étaiet aussi Les druidesses de )'Hsir aste, au siècle e notre ère, n'étaient que des diseuses de boe aventure, mais les druides de la mme époque en Gaule °
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n'étaient pas d'un rang plus relevé En Irlane, le mot ban drui « mme druide» est connu. On le rencontre ans un passage de la T Bo Calnge (1 2402 é Winisch, L. [Lebr La, Livre e Leinster], 75 b 3): trfr- tr ban-d « trois ruies hommes et trois uides mmes», où il veut peut-être simplement ire « mmes de ruies», si l'on compare le passage corresponant e la versio u Lbr na h-Udr 6268 où on lit [tr] r a tra mn « trois duides et leurs trois mmes» Mais on rencontre ban-dr ailleurs, où il ne peut se trauire que par « ui esse»: Maciartha Fn « Les explots 'ence de Finn» (R V 188 p 98 30 [trad angl par K Meyer « The Boyish Exploits of Finn» Ér I 1904, p 18-190] e Dnsecha d Ren [ou en prose] (R. , XV, 34 et 276) Il ne paraît gère outeux que chez les Celtes le métier e dide comme celui e flé ait e bonne heure amis les mmes comme les hommes Au temps e saint Patric, u druides onnaient un enseignement aux lles du roi Loegaire l a un autre nom de prêtre qui est connu en Gaule c'est celui e taer attesté sur es inscriptions au Puy enela rp XI 1577 et à âcon (b 2585 Sur eux inscriptions d'Autun (A Holer, I, 638, 50 et 52, une éicace au ieu Anvall est ite par le utuater Le mot se retrouve sans doute ans le texte 'Hirtius B , V, 38, où il est it que César aurait it mettre à mo un certain Gater ou trat la leçon n'est pas sûre responsa ble u soulèvement es Carnutes contre les Romains Le mot n'a aucun correspondant en celtique insulaire I peut remonter à *t-atr « pre de l'invocation ou e 'incantation» J. Loth R. XV 224 et XVIII 119; A Br XX 550 et R. Ar 25, II 221 C'était ap paremment un esservant e temple chargé de l'appel à la divinité, peuttre un garien e sanctuaire ou e bois sacré 81
LA REGION DES CETES
il devait avoir une nction équivaente à cele des antisite mpi, dont pare Tite-Live chez es Boii d'talie (XXIII 24, 12) ou de l'aediu ei que mentionne Ausone Prof 24. D' Abois de Jubainvie a supposé que es dies les vate et les gari auraient constitué une trinité sacer dotae respectivement comparable à cee es pontifes des augures et des amines à Rome Ren n'autorise pareie hy pothèse On vient de voir quel rôe i est permis d'assigner aux tatr. Quant au autres catégories dont les attributions sont assez ottantes au cours des âges on peut en résumer l'histoire ainsi qu'il suit semble que es uides représen tent la casse sacerdotae a plus ancienne avec es nctions variées que leur reconnaît César Mais i se serait produit ou bien ue consion entre des personnages primitivement dis tincts qui auraient été amenés à échanger certaines de eurs nctions par eemple le uie et e barde; ou bien plutôt une séparation es pouvoirs qui aurait provoué une scission etre des nctions primitivement réunies entre les mains u même homme Ainsi auraient été distingués des dides proprement dits les bardes ou potes es ate ou prophtes ispirés appeés assi les voyants ais ces divers empois ot pas eu e mme so en rlande et en Gaes En rlande le duide est resté prépondérant jamais le é ou le ith n'y a eu un ang ausi éevé i une autorité aussi grande e barde y a été rejeté à un rang inférieur et les s e traitent avec un cetain mépris (1 T 07 En aes où le duidisme battu e brche par es omains avait ni par tre étou c'est e barde qui a pris e plus haut rang en comprenant d'aieurs toute une hiérarchie R V 343 'addition de lod et du wy résute d'une rente toute articiele où e d dont la nc tio est d'aieurs des pus ma dénies n'occupe que le plus 82
LE CERGÉ ET LE CULTE
bas rang. C'est une déchéance que n'a pas connue le dide irlandais, qui a tenu jusqu'à la n une place émnente dans la tradiion natinale La séparation des pouvors a touteis entraîé en Irlande la création d'un personage noveau le brehon irl brithem, «juge». D'après César les drudes exerçaient en Gaule ne autorité judiciare ; ils avaient à connatre des cries des eurtres, des procès d'héritage ou de propriété ils prononaient des punitions et des récompenses le châtiment le plus grave qu'ils eussent à iniger était l'interdction des sacrices une anière d'excommnicaton Le breho irladais n'est pas à propreent parler un uge 'est n juriste cargé de conserver la tradition de la jurisprudence et d'élairer les paties : on le consultait dans tous les cas liti gieux. Nous possédons d'alleurs d'Irlande comme de alles toute une littérature jridique d'autant plus récieuse qu'elle est restée indéendante d drot romain e reho irlandais a ceaineent héré d'une patie au oins des attributions d dide gaulois La ncton d'enseignement en revanche est restée aux ains d druide en Irlande comme en Gaule e druide Catha dans la Ti B6 Cualnge est entouré d'ne classe de disiples ils étaient cent qui sous sa drecton apprenaient le dridse, uch. as l dra a n-Dés le dide ! a e élèves (d/ta) qi dans une cononcture délicate s'arrangent pour lui ravir son secret par trahison On a signa lé pls haut que les les du roi oegaire a temps de saint Patrice, avaient dex druides pour les instruire On aierait à savoir en quo consistait cette instuction l'essentiel en était fit sans doute des pratiques de la magie dont les duides étaient dépositaires Les ddes gaulois avaient des prétentions pls hates si l'on en crot les écrivains aniens on eleent ils iposaent à leurs élèves jusqu'à vingt anées 83
LA RELIGION DES CELTES
d'études pour apprendre par cœur des poèmes qu'ils se re aent à cocher par écrit, mai il avaent toute une philosophe, qu paat pour 'inirer de doctrnes de Py thagore (cf Diodore,V 28 6; Valère Maxie I, 6, 10; Clément d'Alexandre Stomates, I 15) 'est ains qu'il ensegnaent l'mortalité de l'âe et croyaient à la méte pscose omponu Mela, De chrghia I, 2, 19) Par là s'expliqe peut-être la vogue qe donet le légende rlandaises ou brttoniques ax personnages à transrmation, comme Amairgi ou Talesin les métamorphoes ont cou 8 rante dan le lklore de Celte inulaire . S l'on en croit Diogène Laërce (Ve d phi/ réf VI, 150-153, les dide eneigaiet au une éthique, qui se résumat e la trade : « onorer les dieux ne pas ire de mal pratquer la bravoure. » C'est là une rmule honorable por les ddes de Gaule s vraet ls l'inclqaent à leurs dscples En it on l'a vu plu hat, il n'y a aucue base morale à la relgon des eltes Même leurs dées escha tologiques sont dépouue de toute dstnctio d'un traiteent drent des bon et des échants S'ils admettet la urvvace après la mot, ls croiet que l'autre ve n'et que la continuatio de celle-c L'autre monde n'et guère qu'u doble de celui-c, c'et-à-ire qe tou le moel y ont la même destnée (c R. XI, 110) Le légende irlandaie ont remlies de détal, d'ailleurs assez cons, sur les idées qu avaient cours au set de l'au-delà C'et M- Sjoetedt, dan on livre eux t héros ds Clts qi a t l'analye la plu exacte du monde surnatrel des rlandais Deux conceptions di rentes s'y mêlent. L'une e rattache à la tradton suvat laquelle le tumul qu ont l'œuvre des premier habtant de l'île antéreurement à la conquête gaélique, servaient de
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LE CLERGÉ ET LE CUTE
demeure au monde des fées ; on y avait sans doute découvert des trsors qui povaiet suggrer pareile ie est ce qu'on désignait nom de si Le ombre des se tait as sez consirable sur le sol e lIrlande. Le type e plus complet en es conservé ans New Grange mais i y en avait un rand nombre Le Dndshenchas ou « légeier des ieux rearquables» en prose e menione teize (R , XVI, 290) e Dndshenchas e vers ix-hit E Gw Metrcal Dhchas, V 201) ces ces st ifiers à la rai té Cest là quhabitent es « ges s» aes s, t il est souvent question dans a ittéraure piqe (c L U [Lebor na hUdre Livre e la vache bune] 1 9999 Mais en plus de cette habitatn suterraine le oe es es en avait une autre dans es îes sitées e un poit mal éni e !Oca ette conception rive es idées qui avaient cous sur le caactère sacré es îes et qu expliquent quon sy soit rendu pou s'initier à des doctries ystiques (c p 68 es iées sont anciennes a croyance en lexistence îles me veileses îles es bienherex est un trait e klore trs répandu O le trove e Grèce µK Hésiode, 169 Pindare Olympques, I 77 laton Banquet 17 E Phaed 15 D et à oe laute Trnumm 545 ucien en donne une description au 2 ivre e son Hstore Vértable. es deux conceptios se sont mlanges et une troi sième est venue s ajouter la coceptio chrtiee sas daiers etamer beacp lie païee e ce arais I est appelé à a is tÎr na meo « terre es vivats» o tÎr na n- 6g « tere des jenes», ou t sorcha « terre inese» ais aussi t tar « erre e proesse» [ s d texte at des pîtes e St a cosev à Wutzburg] 33 2 L 1 6440) expression tirée u Nouveau Testaent ( ç ÉÀç Ad ebraeos XI 9 Ce qui est appelé s dans e
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LA RUGION DES CTE
e Serglg Cuaid a aladie de chlain», chap. ee u île chap. 35 et a e no e t sch, chap. 4 as 'Eht ol hm« es aenres e onnJa le Bea» t b (L. U, . 9996), (1 9998 et M / 0003) sont synonyes Dans cette terre bénie, on joit san éange de tos les bes qu'on pouait ésirer icibas Les descripions quen ft les es por atrer es hommes sot chanteresses. n s'y renda en batea e erre. n Gales ass i est qestion nv:f « moe sans fd»? dans le e ll ro e Dyd. C'es n onde mereillex come le Pradis des aëls. a noion 1 a p se transfrer : ele semble êre deenue enr chrtie dans e réci de Kulhch (R Bok Ht 2424), o e ot cas s'y tre assimiée. Mas as n poème obscr T F A. I, 81 , nw es confnu aec « la cié des es ; on y dit quAur s es rendu sr Py qui es le no e son aea ces donc encore ne cnsion enre e nde souterri e e monde des îles s'ait en o cas d'un sjour pour es s. C'est a rgion au deà u mur dont are Procope D l Goth IV 20 42 où sont emmees sans cesse e âes es orts ÀÉv v Ç v �U vwv \XÇ üç O ôOµ wv. Sr terre le mo qui ésigne u lie sacré ait e ceique t e ieirladais l'a conseé sos a frme o e la Ce n'éa pa ncessareen u édce bie 'ne inscripon trouée à Vaison p p. 2 porte Eµ Ew �Àµ vµv « Seoaro a donné à elesama ce nemeo e que d'are pa Fortn (I I 0) epoie por radre Vto aesté aileus
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LE CERGÉ ET CUT
A Holder, II 21). e nemeton gaulois pouvait ête u bois sacré Le Cartulie de Quimpelé entinne à l'année 0 • siv qu oct Nt. I y a en ane un lie Fin qi i remnter à V-eet « sancaie u bis» Stabn (X 5 i e e cnsei es Gaates se rénissait en n ie nmmé 8EµEw; ce cmsé oit coenir le no du chêne et i t en apprche la mentin e pa Césa V 3 de 'assembée auee des dies i lo oet du pays des antes Dapès es céré onies qui sy déuaiet 'assembée deait se tenir a milie des bois Le mot mto es éuent en onmie e Tieu de la Table de Peutnger en arihie onie pe-te e no de '« if», at tus, abe sacré. Amtm « ès sanctaire» seait a e acienne 'Af ( Loie 'arès as (R X 2 est à to ue emonte sans doute le nom e te et assi cel de th lie de aissance de sain atce Ue glose à Hye e c Tes P d qe Nemtr éait ès de Dubatn. O e csmga e de Raene signae en cette régin un Mdt ode I 524 On sait uee imptace atachaiet les etes à a xation du cente es pas is s'instaaient. e cere aat un cactèe sacé se smbisé a ne iee, e en rèce '6µÀç de Des c I, 42). e pays des Canutes ù e tenai l'assemblée plénièe des dies assait p e e iie de a Gaue e regi Gli ei hbtr Césa B. , V come e ande a prvince de Meat qui vat Us ec come centre passait pour être e milieu de îe ie d6 l; M Dihch I 44. es nmbe ses vles pant e nm e ium n'éient pas e pus cees rbais les avaient cetainemen n caractèe sacré, 1e
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LA REIGON DS CTES
qu'il est malhereusement impossible de dénir, en l'absence de t réision sr sns d mot-lanu. Un synnym de e éai ns ns rm d même radical avec n are sx pe-êr dia ltal en celti omn. éai l'ancin n d ClermonFerrand ps ard Agnn; i y aai n Gal cisapine n di ranscri z sr la stè d Zignag (R XIV, 418), ian d Mn s pssi Nau, anin n d la vil d Nîs ù i désignai sancair d'n sr saré) et de la vile de mors soit n are rm d c La racine n ci smb avoir dsign l « sacré » E appara ncor dans ds ns prprs dnt m d i i d'après Sna Crac P W y, ial Hiy f Ir 268 l st malais de dire ce rprésnt a js le c que Martialis leva à cis d'après l'inscription d Alise C'est vidn ne constction pis l mêm mo xis n gi (kik) tradisan , ne cnsrcion à dsinain rligis rand d pa1icier à n die q'i voai honorr On a tré a mnt Donn comm à ' bahal de Très ds grops d pis sanctairs rangairs abris odss o ê simpls ans adssés a rhr régan n mn men de cl ne gi divin (f Gaia 200 Ls emples dont on a rcnn l'pacmnt Jbains come izleomte Asne ax sorces de a Sine comme a sommet d ydôme e n bin d'atrs ndrois da ten os d 'po garoaine ne nos donnent pas d d c ovain êr s ix sarés où ls aois adraint lers dix anériremn à a conê On e peut dir daanag si s dix y éaien repré snés et ss qele re. 'après Csar (B , 7 88
LE CERGÉ ET E CULT
Mercue avait en Gaule plrima siucr; que ut-l en tede pa là? des mages du dieu ou de siples symboles axime de Tyr (Det, VII, 8, . 30) dt quun chêne élev seait chez les Celtes de state à Zeus : KEÀ1 µÈ �'· Àµ � èç EÀè D\Àr ûç ela rappelle le É de Stabon Lucan pae dautre part des tistes eprésetatios dives des Celtes et déclare uelles manquaiet dat lcqe ot de r t cnt 412). Ce jgeet nest ue top usti uand on conside lesemble des mouments gu rs de la Gaule à comence ar le ecue de ezou le onste de Noves ou les nombeu tricéhales ncoe ces sculptures gossires ssetelles de modles gco romais, dot elles e sot que des tatios malhables Les idoles touvées à Paossas se ( sade, 4104 829 ou les statuesmes du Sud de la Fance et du ord de ltalie J échelette M d'hé g péi ie. ü l-r t p 588; H Hubet R C XI p 48) sont dune cte lus barbare encoe volution de lat en aule est intéressate à suive, aussi ien ds lrchitectre et das la sculptue ue das la glyp tiue et la appe des moaies ais il est cetai que ds le dbut o n touve que le poduit dinuences tragres Ave le temps il ut compter des chefsdœuv l y avait a sommet du Pydeôme une statue colossale de er ure assi ui t cosacrée au temps de Néron cétait l œuvre du gre énodore ui mit dix ans à la ire Pline H N 8, 45 Les lieux de culte en tout cas étaent ts équentés, et notament les sources sacée si abodates en aule On y venat en pleage et de tous les pots du pays ans ue de ces sources à erneuilsurAve on a tové des mon°s
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LA REGION DS C TES
naies proveant de trbu le plu vaee, de Boi de Trapadae de turiges Cub e atalan, de Lc de Sqan de Adi e Amban e Ehv de Maree e de Nîme ec. (A Bache Taé 555 e C. Vaa, 64) Aux ource de a See u vae coea à lu eul 83 èce de moae avec la dédcace D Rz�fs (p. XI 285 Comme celu de a a eaa e acare Mœ à e ara e nobreu maae, dot a équeao e aeée par l'abondace de ex-voo (É Eéraeu, I, 2424 à 2448; IX 714 à 752) de même e acuare 'Ao Vn à aro, Côe-d'Or I 42 e uv) Sr ce cf J outa, Po Aa 198, p 84. Le Gao Roa couae ceraeme à ue trao acee ce qu cocere le e que céébrae e Cee, nou omme be reegé par a rare e l'rlae taent de ête aonère ma pa euleme de céé brton ruelle de prcpale éoque de ravaux de cham, le aux révoo e 'aée e ogeae romet da e myhe e e cérémoe qu 'y érou lae coacrae a radto d'aqe égee où le onde de eux a aux re avec e huma Ee e tache roteme aux éoe bueux de vao e e peuplemet ucce de l'rlade. lle étae au obre de quatre a e 1 ovembre Jbo e 1 vrer e e ma e uaa e aoû O e trouve ouvet menonée da e exe a Z C P ll 27 § 27 et 245 § 5 Le eux prcpae éae man e t êe de !Hver e de !'é, e eue ao ue coae, embe e caledrer gauo de Cogy Le mo an a éé copr par e rlada comme la « de l'é» am + Juin); ai l parat avor « ruon raemble 9
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LE CERGÉ T LE CULT
ment», et ce sens s'accorde assez bien avec le caracère de la e (cf ci-dessous). Le no de Ben conien le nom u «u, te, préc seble--il, dun no ivin apparen à leos p. 43) Ces la re celique es êes agrai res on ls ux e la Sain-Jean coninuen che nos la radion Luaad conen le nom e ug qui a onn son nom plusiers viles gauloises on ee e Lyon (R. XV 384). l es remaruable que, epuis an 10 e nore re la êe d Auguse se lbrai à Lyon le aoû; ele séai apparemmen subsiue à la êe gauloise e En Irlande oue ne série dpisoes lgendaires relais e à sa nourrice ili f /m « a erre ? la magi cienne Carn e à la éesse Mah on é raahs à la e u aoû Un aure no e ee êe ro Troin le cagrin de Trogan pose es problèmes que seule une connassance pls eace e la myologie pourrai éclaircir Darès le cr Emer a courise dEer ( , X 442 e 454 à la êe de rn oi la jeune gnra ion de caque bail e cc r) ai mise en ossession· el) du dieu ; cai sans doue un sacrce propiiaoire pour la consevaion d cepel Ces sur of que nous soes le moins renseignés le no ême a esropi pour des moi yologie naisise On conirai ee e oe e bu e a aaion es brebis o-) le orresponai peu-êre au usraions omanes du débu de évrier e eai aoir aussi pour les agrclteurs des pays eliques une valeur de puriaion. La êe de San a arqué ongemps a ae la pus imporane de lanne irlandaise Aors ue ces le caracère agraire qi omine dans les ros aures Sn a consev n aacre myque plus accusé La radion y raacai laccomlssemen e sacries sangans desinés à perper
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LA REUGION DES CTS
tuer le souvenir des lourd ribs imposés à 'homme par es puissances de desrcion. A seui de a saison série, on orai ax espris souerrains es dîmes préeées sr a fé condié nissane To un ensembe de hes incarnés dans des ries saages dans des récis erayans de es nre deu ondes séaaien ibreen e jour de Samhan e donnaent à cete e n aspect unqe celui d'ne ision halucinane e e où es barrières s'oraien qi rmaien e onde inisibe e o por n momen e monde des pissances msérieses reenai se êer a onde des h ains. (C ML Sjoesed Dieux et héros Celt, 65) C'est e I novemre qu'en n ieu noé ect es rlandais oraien à ne idoe d no de o ach o ac e «orbe» ou e «hef d Tere» les preiers-nés de chaqe progénire pgée cacha d 1 doe principa couere d'or e d'argen éai enoure de douze ares idoes reêes de bronze 'es sain Parice i aurai mis n à cee praiqe barbare (V Ta. 9092 e hcha pare de aich coe éant « idoe roae d'rande» -a E [Lb vre de einser] 1 b 30 e no de ' ac e reroue en GrandeBreagne sos a re Pc no d'ne staon chez es ovii d'après Itnéaie tni s'agi donc d'n sacrice riue accopi au cours d'ne cérémonie soennee dans n e rparé à cet eet a somme d'un erre; e cee praiqe tat comune aux Breons e a randais l n a pas ieu de mere en doe 'eisence de sacri ces huains cez es ees a moins à 'époqe a ps ancienne 1. e sovenir en es conseré par des émoignages concernant la Gae a sièce aant nore ère chez icé ro M ei X 2 e chez ésar B V er
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LE CERGÉ ET E CU
comme chez Denys d'Halicarasse (Antiquités Romaines, I, 38) et chez Justin (XXV 2 2, 'abréviateur de Trogue Pompée. Suétone pre de la dira immai dont était soilée a religion des duides (Cla 25 Lucain dans e feux passage où il cite le om de trois dieu gauois ( 444 mentionne pour chacun d'eu des sacrices auvages sur esqes es scoliastes apportent des précisions 12. our apaiser Tetae Mercure on étouait es victies dans une ce pleine d'eau; pour apaiser E Mars on es endait à n arbre pour apaiser Tarans on es bûlait dans u man eqin de ois (genre de sacrice déjà mentioné par César On obseera que es victimes ont ainsi ises à ot dans o par trois éléments 'eau 'air et le u avant sans doute d'être reises à a terre Le ême cain II 404 it un tablea horrique des sacrices perpétrés dns a rêt de rseile Les écriains chrétiens coe Lactance Div. 1 Tetullien (Apoog 9) S Augstin ( i VU 1) ont insisté sur ces atrocités por inspirer 'horrer d paganisme s n'ont it que reproduire des iratios antérieures de plusieurs siècles ine qui signae encore des sacrices huais en Grande-Bretagne ( 4 3 dit aiers (V 2 9 qu'is venaient de disparaître en aue transalpine C'est sous i re et sos aude qu'is ont dû être en Gae dénitiement interdits en ême teps qu'était proscrit le dridisme En rade-retagne et en Irlande ils ont vrai semablement dré pus longteps Tacite (An IV 30 dit des Bretons qu'is arrosaient eurs autes d sang des pri sonniers et consutaient les dieu dans es entrales hmaines L ise à mort des prisoiers mentionnée aussi par Diodore 32 6) chez s Gaulois et cez les aates et par mmien XVII 4 4 chez es Sorisc n'était pas un acte de reur egeresse ou de représailles mas t
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LA RELIGION DES CELTES
l'accomplissement d'u rite reigieux. Il pouvait touteis s'accompagner d'atrocités que· la reigion n'imposait pas Dion Cassius (LXII, 7) rapporte les horribles traitemets iigés ax mmes de la socité romaie par es soldats de Bodicca après la prise de deux viles. Cela rappee ce que S Jrôme (adv. }ovin) préted avoir vu fire dans sa jeu esse par des Scotti, qu'il appelle d'aieurs gens Britaica O peut croire qu'il y a mis qelque exagératio car ce sont de purs actes de caibaisme. Mais si es Scots en étaient capables ils e devaient pas hésiter à accompir les sacrices imposés par la religio 13. L'esprit qi inspirait ces sacrices peut être aisément coectur par comparaison avec toutes les religios primiti ves C'est d'abord un moyen d'eacer es souillures qui risquet d'être estes à la communauté. On sacrie les impurs pour es débarrasser de leur impureté. Comme le u était par excelece l'élémet puricateur on bait en Ir lande et en Gales les mmes adultres (R XXX 27879) Mais le sarice est aussi e sorte de marché fit avec la diinité Pour se cociier ses boes grâces ou apaiser ses ressetiments on ui accorde ue part de ce qu'o possède en la choisissat assi atteuse et aussi agréable que possbe. Le sacrice volotaire accompi par un individu pour saer so armée ou son peuple résulte de la même concep tion I est illustré d'exempes appants dans des récits irlandais A la bataile de Cui! Dreime où le roi iarmait mac Cerbail commadait u des partis son druide avait par l'incatation airbe drad sscité un nuage qui deait troubler la raison des adversaires. Mais ces deers étaiet soutenus par Colum Cile qui adressa ue prière à Dieu. Un des ers se dévoa pour sauter à travers le uage et cea sauva so parti : le roi iarmait t vaic. n sacrice aaogue est rapporté au cors de a utte etre es es d'Ossory et les 1
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LE CLERGÉ ET LE CUTE
Dési Pour assurer la victoire, il llait que quelqu'un accep tât de se ire changer en che et d'aler insi se ire tuer par 'ennemi. Un dide s'orit por ce scrice et périt en eet, ce qui donna la victoire aux Dsi nr. I Mss, I, 23, 7). I est vrai que sivant une autre version on aurait dési gné d'oce un manant (aithech) pour ce sacrice, en proettant à sa posérité la liberté pour oujours iu III, 140 1 190). Peu importe; 'idée essentielle est cee d'une devotio comme celle qui t a gloire de Decis Mus à Rome Ce qui paraît avoir subsisté le plus ongtemps, c'est le meurre de victimes oertes aux dieux pour consacrer a ndation d'un édice ou en énérl, pour s'assurer la pro priété et a jouissance d'n terrain. Les dides de Vorigern lui dirent d'arroser avec e sng d'un ennt l'endroi où il devait constrire sa rteresse (Nennius Historia Britonum dans Ed. Faral III, 30-3. Un sacrice analogue aurit été accompli par Colum Cile quand il nda l'abaye d'Iona (Wh. Stokes, Lives of Saints om the Book o Limore, Oxord, 1890, p. 3, 178 et W. Reeves, Amnani Vta Columbae Dublin 1857 203-204 Ces mœurs brbres, dont i a d'autres traces encore (cf R. , XV, 166 s'doucirent avec le temps. On se coneta d'orir aux dieux des simulacres ou de scrier des nimu. C'est e sens de ces nombreux ex-voto trouvés çà et là en France dans des sanctuaires gao-roains (pr exemple, au sources de la Seine ou à Aési et représentan des embres (bras, jambes, ou des organes (yeux mamees. De même qu'en cas d'incendie on it la part du u pour sauver e reste de même en cas de maladie on abandonnait au dieux la partie malade, au moins en egie, pour qu'is s'en contentent et renden la anté à l'orgnisme. L substi tution d'un anima à n être humain voué u scrice ou à 'expiation se rencontre dans bien des religions primitives. 5
LA RELGION DES CELTS
C'est le cas de la biche subsituée à Iphignie ou du bélier à saac On enrmait même dans u anal avant de le sacrier limpureé dun hoe ou dune tribu. es le cas du bouc éissaire de la Bible, et en Grèce du K8Eç µç ûç U exeple appant en est urni par le récit rlan dais de 1/ndrha na -Dés; (An. fr. Ir Mss, 9 6) enn était issu dun nceste et pour ce motif devait être blé Sur le conseil dun druide son impureté est inroduite dans le corps dune vahe et la vache est ensuie jeée à la er Ansi les dieux sont saisis. e exemple more la pérennité dusages païens dans un récit dont le plus ancien manuscrit est du xr siècle O peu erminer sur cet épisode ce rapide eposé de la reiion des eltes l illusre bien le principe posé au début de la pissance de la tradiio dans esprit consevateur des eles l montre aussi une is de pls et déclatante on qil est ipossible déudier les manistaios de leur reli gion et dessayer de les inerpréer sans enir cope de la vaste documetaion urnie par les littératures de Galles e sout dIrlande au Moyen Age
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LE CLEGÉ ET LE TE NOTES
1 ur les duides en génrl, voir lendre BRND la rei ion des Gauoi, Paris, 1897 Henri DAROS JN Drie iex eiqes à rme 'aniax. Paris 106 KR The ri a Sty i Ce/tic Prehit Londres 127; M UO he Rigin of h Ai e p. 2-18: H , Ls e II p 73; G. N Ma p 63-2 et icle de Mx I dns PY (Augus)-WSO (Georg) Ra Ekpi r asihn rtswiha Le duidisme irndis st étudi par E. CRY an a t p 179228 et pr P W oia Hir Ie/an . p. 219-238. C ussi « tudis in ry rish Hisory » r Br p. 8 et J p. 8. 'st lius PORN ds Th riin of uidism» he viw V p. 1-20 1908 qui a souenu l thèse que les duides éain es prêressorciers de populations préindoeuropéennes des îes Britnnis: ils raient été consrvés pr es Celtes qui en urient dloppé isituion f ecore Z . XI p 22 ur le mot rie voir olger PDRS Vrgeihe raati er Keishe prah Gtingn, Vadenhoek und uprech 19-1913 , § p 10 W Alois)PRN Julius) eehn rerbh r idoraishn rahn 17193 p R. p. 342 XXII p. 8: XI p 45 do TS a varié d'opinion mais nlement i est revenu à xplicaion du mo pr le nom du chêne» Z C XV p 77. 3. ur duidism en Gue e sa diprition oir n prticier um nis FUS CNS, R V p. 37-59 et Institio piiq aen Fra a a roain 189 p 1111 ARS J R X 16: Jules T éan ir p. 3 4. ur es dides en GrndeBreane, voir E LOD ir o Wae I p 43-46. 5 ur les rappots du duidisme avec le cristinisme, voir Ir jue 146 p 10 et s v 6 ur les aa dans la trdition irlndise du oen Age voir J N h ia i i ediaea Rmae He, 13: cf Ét I p 14 97
LE CLERGÉ ET LE CTE u lieu de per cruore, Victor TUNU sée belge 1902 p. 76) propose de lire prcusor. Qel qe soit le mode de spplice, la tadi tion d sacrice paraît étblie (cf J INAH, Pro Alesia , p 426 Mis sous cette tradition poait se cacher n mthe ; cf la pendaison d'Odin (R . L p. 313). 13 Texte de DIN CASSIUS X 7 : àç yà yvKç àç \ç K ÙÇ yµvç èKµv K Ç µwùç -v µv K ç µ v wv Texte de Jérôme Jov 7) quid /oquar d cetris nationibus 1
cum ipe alescentulus in Ga/lia viderim Scottos gntem Britannicam humanis vesci caibus _? t cum per si/vas porcoru grg t armentorum pecuduqu reprirnt patorum nate t minarum pi/la so/re abscindr et eas sofa ciborum delicias abiari ?
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NOTES ADDTIONLLS P .-Y LMBRT
age . A pro1los des iaectes du gauois: c oshua WHAT
MOUG, « Kdn beig Prolegomea to stuy of the Dialects of Ancie/ Gau!», vard Sdie i Clasica Philolo LV 1944 p -85 reprou e trouctio e The Diaes o ncie Ga arvar vers Press, réé, 1970. Cette erière complato e permet ps e égager e irece ilectale ssrée Sur 'nité du cetique antique : o met au mois eux utes
ialectes celtiques isticts u gulos le celtibère et le lépotique cf chel LEJ, Vues présetes sr le celtique ace» B. de la lse es Le et des c Mor e ol caémie Rae de egiqe 78, p 0-12 ; D llis S « he byrith o Cotetal Celtc», roc Br c XV 979 p 497-538 hys ectre) epe at cetais oet s le lépotique ue rme archaïque u gaulos cislpi et l'o substitue pos à « celtibère» le terme plus large < hspao-celtque» age Sur es« misérabes restes de a aue gauoise»: qua
catf trop séère Vor Perr-Yes BR a lage aloie ris É rrce« oll. es espéres», 1994
e 8, ote 2 es cutes orientaux e Gae e en Germa
Édes priiaire ax religio orienas ans 'epire roain ey rill 1961 Les cute dsis et de Sérapis : cops es iscriptios pr V!MN, ylloge Icripio Reigioni Jiacae e arapicae erli 1969 (coll« eligiosgeschichtliche Versuche Vorrbeite») ie : c collectio irgée par VERMERN,
age r es divinités ibériques ou cetiques : c osé r
ZQZ Diccioario de as reliione prerroaas de Hipaia r icioes I coll« ollegio ersitrio» 6 1975 u même eigioes e Epa iga ri Câtera 1991
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LA LGON DES CELS
Page 0. Jusqu'où remontent les Celtes? Voir Veneslas KRU T « Quali Ceti? » La Lombardia tra protostoria e romanità Atti del 1 Convegno archeoloico regionale, ôme 984 Côme 1986 p. 323330 °
Hypohèses diverses : P BcHGIMR « Les mouvements elti ques, essai de reonstitution» Ét. . V 1949-51 à V 1955-56; uius PRY « Keltishe rgeshihte und Sprah wissensh» Die Sprache V 1959 p 152-164 einrih W « he Origins of the Celts in the light of linuisti geo grphy» Transactions of the Phlologcal Soce Londres 1969 p. 203-250 Colin FR « Ethnogenesis ho ere the Celts?» Archaeolo and Language The Puzzle ofIndo-European Origins Londres 1987 p 210-247; P R In Search of te ndouropeans Language Archaeolo and Myth Londres 1989 p 95-107 (trad ançaise A la recherche des Indo uropéens. Langue Archéologe the Paris Seui 1997 ages 1-1 Celes e Germins, disincio : nombreuses étu des loales ou partiees de Leo WIRR (énanie ean Lc egiqe) Wolfgang I et Stuart PITT an de VRI Kelten un Germanen Bene 160 eut BIRH Germanen und Ke/ten bis zum Ausgang der Rmerzeit Vienne 1970 (Oesterreihishe Akad der Wiss Phi-ist. K 7 Sur le prolème théorique onsistant à identier un nom de peuple ome eltique ou geranique e sur le nom des Gerains Ludig üI Suebica Vlkeamen und thnos nnsbruk 19. Pge 12 Sr des : iscripions dites gloises du midi de la France (notamment ees ui renerment les mots dede matrebo na mausicabo» J Vendres se it ii lého de théories dépassées enri d' Arois de uainille aait y reonnaître du latin arhaïue (R. X 1890 p 249 et suiv puis de litaiue (R. X 1897 p 318 e suiv ohn ys du « eltian» Camile ulian du elto liure... ais il ny a pus auun doute sur e aratère eltique et gaulois des insriptons du roupe voir ihel L « Quel eltique dans \ PA Y E » Studes
reek tali and Indouropean inuistics oered to Leonard R. 102
NOS DDITIOLLES Palmer, Innsbck 1976 p. 15-151, et Textes Gao-Grecs Pis
Édtions du CNS 985
Page 14, note 3 L'élément celtique i :
nouvele étude de Helmut BR « Das gallische Nenelement *cass und ie germanischkeltisce Kontaktzne», Bege zu Jndogemanstk und Keltologe uus Pokoy zu 80.
Innsbuck 67 p 15-44
Page 16, note 4. Les sources antiques
Geburtstag gewdmet,
: vor H. d'R
JUV Prncpaux auteurs de ! ntquté à consur sur lhstore des Cees essa chonooque n ou de Ltrature eltque, tome XII Pars 902; PauMae DV a Gaule jus q'au meu du V sècle Pas d. . et J. Picard, col. « Les Sources de 'istoie de Fance» t I 197 2 vo. Sur Posidonius, source de presque tous les auteurs cassiques à propos des Celtes oir James . TRY « The Celtic Ethnogahy of Posidonus» Pr. R I Ac, 60 C 19960 p. 18925. oir aussi Suat PGG The Druds, Londres 1968 (rééd. Penguin 97) : i na pas été mis à jour. Ce copus a it 'objet d'études onomastiques parteles KarlHorst S De oposton n gaschen Pero nennamen Tübingen 195 (pa auss dans ZP I 95) D. Ells E Gaush Persona! Naes, Oord 96 Paul U, «The Sux n Contnenta Cetc» Ét. . X 1988 p. 7 Page 17, note 5. Sur le recuel onomastique d'A.
Page 7 note 6. Représentations fgurées des divinités gauloi-
: c PauMaie D es Celtes, Paris allimard col « L'ners des Formes», 197. eaacques HA vo a bloga pe compémentaie. ses
Page 18, note 7 Sur le Chaudron de Gundestrup
: tentatve d'nterprétaton (ar a comarason d'une légene épque randas par arett S O e Gunstup aulon, Bruees Coec ton Latomus n 162 99 °
: PauMarie D « propos de a signcation des images monétaires gauloises» Page 18. Figures des monnaies gauloises
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L GI DS CLS R Ac. lncr 7 24125. Voir aussi J.B CERT E BAU E, Traité de numistiqe cete, I. Jfthodogie de enebe Pais 73
Page note 9. Sur les littératres irladaise, alloise écossaise bretonne: c ierre-ves RT Le ittératre cetiqe Paris F coll« Que sais-je?» 981 Vir lantologie de Kenneth AON, A Cetic iceany Londre outledge, 95 et enguin 71 Étude rmarquables: Domaie irlandais: Gerard MRH Saa and th in ancient Irean Dublin 1961 Du même he Osianic !ore and romantc tae o Mdeva reand Dublin, 61; du même Ear rih Lric od 1956. Brian Ô'C Éd eve ceure o rh ean Dublin 6 James CR N tdie in r era/r and hir ublin, 195 J Caen WA atrick K OR he rih Literar Traiin adi niv of ales 19 Bibliographies xaustivs pu bliées p le Dublin Instiute r dvanced Studies (auteurs B puis . BTEN) Domaine allois: homas ARRY H Weh iterare Cardi 19 eic SN, he xor opanin to h Lteraure o e; bibliora pi mas PRY, en MORA Lrydaeth Lenddiaeth ra Caerdydd (Cardi, 976 (mise à or par Gareth WA B sc , nov 1982 p. 56-1). Domaine cossais : cf Deri S HOON, he opanion to Gaei c and ord Blackwell 83 Domaine breton: OZEN r enezh rezhonek an azer rea La aule, l Liamm 7 a B , ves GO Dir) toir ittraire t ree d a rene Parisenèe 187 ( ol.. L
ae 2. Sur Nodons: Jn CAREY « odons in iain and relad Z P X 184 1-22. ur le ro aux oreilles de cheval dans les 1>ays celtiques : voir aël N L r r a oreie cha Genèe rz 19 Pae 29. A propos de entilices latins e aulois c Jean acques AT, La tobe ao-roaine aris 95 Marcl E GAY marques su l'onomastiue galloromaine» 'noatiue La tine oqus nteana d N n 564 Paris p. 69-77 °
104
S ADIILS Michl CHRTO « Iscriptios de îmes ac lémnts donomastique idigèe. Inscripons antiques de la cité de Nîmes, mes 2 Deux procédés ppaissent l création d'un pseudogetilice ou lempoi du no auois come cognomen, cf eo EERR Rhe nania Geran-Celca Bo 1969 p 219 et si Kar-orst SHT. « etsch-ateiisce Srachotakte im rmischen Gaie der aiserzeit». Aufsieg und edean der r6miscen Welt es chic und Kultur Rs m Spiee der neeren Frschun I Pincipt, 292 Sprace und itertur, Berin De Ger 183, 88-101 Lucain voir notament Fr LE , « es chaudros cetiques à arbre dss ucain et les Schoies bernoises» Oa VI, 1955, p 33 et siv Sr Esus : voir Jan VRE « Le dieu ss» a V 19 p 6 et suiv Chr-J GYONRH « Der Gtterme sus» De Sprache V 2 1969 p 72-174 Berard SERENT « Larbre u pourri É XXX 1992 39-401 n reousse ord'ui e approchement 'Eunus avec le ga wein cf J ORNY elt 96 06-10 Page 31. A propos de la triade des Schoies
présenterait un se ptonymique (« ls du on nerre ») : voir Clude STER « Le ls de rais *nucos Mon ab Met ?», da (Actes de la océté Bele dÉues eliues) Brees, 1. 1988, 21-27 Tarancus
ae 32, note Sur l'inscription auloise que pote le Mere de ezoux (jourdhui dans l cour du usée des Atiqités
atiols à Sit-Germi-en-aye) oir e derier lieu iche LU, Receil des nscripins alise I, 1 Texts al érses Texe allatins sur pierre) aris 1988 p 107-118 Page 32. A propos du serment irlanais : « r le dieu de a tibu oir aussi rie-Loise SETET Dieu e hérs des eles p 2 le WTN. « Soe Celtic hras choes ». e/c Lan ue eic lre sschri or ric P. Hamp Va uys liori, 90 p 7-56 f
cf G WO nteprettio omna mische Gtter im Barbareade» Archiv Pae 34, note 2. Sur l'Interpretatio romaa:
«
105
LA REIGION DES CELES für Reigionwissenscha 19, 1916-19, p. 1-49. an V « Die Jnterpretatio Romana der gallischen Gotter», Festschr fr Woang Krause, 1960 p 20421 (reprs dans sn livre la reigion des Cetes
p 2 et ui); Mnque CÉÊQU « Le syncrétisme gall rmain : tructure et nalité» Praeectones Paavnae Rme 1972, p. 91134 PaulMarie D, « rblèmes des rapprts entre la reli gin rmaine et la relgin gaulise» enontres de regons Ates du Cooque du Coège des Irandas éd. établie par rinsias Mac Cna et Michel Meslin Paris BellesLettre 1986 p. 3956
Pages 35-36. Les noms de ivinités ibériques liste à jur dans é Mara BZ Prmitvas reigiones ibérias Reigione prerromanas Madrid 1983 p 477 et suiv Le nm Ataeina (déesse
aimilée à rserpine a pu être cmparé récemment au nm vieil andai de a nuit adaig (*atikï u *ateî; vir Eugeni Ram J MZ uadeos de Etnooga y Etnograa de Navarra 6 uliDiciembre 1995 • Cngres Iteacina de Estelas F neraria Pampelune 2428 avril 1995 p. 383388.
cf les étdes de Clette BÉT Ét. . IX 1 1960 p 29-43 et « A prps d'un nuveau mnument de Rsmeta» Ga/ia. I, 1969 p. 2344. Cmparaisn dun autre théyme antismerta dans les Méanes oerts au Dr -B obert e Beauieu Paris 1987 p 527 Bri a été reu Bra (en rappt avec le mt gaulis brixta « chare magique» plmb de Chamalières vieilirl brcht c ierre WUU (ivre cité p 108 Page 38. Sur Rosmeta
Pae 38, note 4 Liste complémentaire es épithètes divines: NOMS DE DIEUX DIGÈES ASSOCIÉS À DES DIEUX ROMAS
DIIS SSOCIES À MS rx) uve exemple Aenches NesselhaLieb 1939. Joantuarus rèves, Finke 1519 Lenus est attesté plusiers is en GrandeBretagne. loucetius Bath Cllngwd 140 mais dédicace par un révire, c euetius
106
NOTES DITIONELLES Riocalat(is ?), umberand oingwood 1017 us, Barkway Heordshire et umberand
1017.
oingwood 219,
DIVIÉS SSOIÉES À R Abgticus () peut-être simple épithète topique près Neumagen Fin ke 80. Andescox : reu Andesccuucus oingwood 193 (ochester) Ecnorus: ire cnrs c Nessehauf 137 u(tenus) Bingen Fine 225 DIVIITÉS ASSOCIÉES À APOLLON Bassoelanus Buèe-ichaps he Wuieuie 167 (c Cobleduiuus Périgueux) Demioncus. zey Nesseauf 84. Muic(us) ou atuix () Poities Wuieuier 156 DIVIITÉS ASSOIÉES À JPITER ? Tarams pour ranis oinood 335 DIITÉS ASSOIÉES À RUE Ssanus, Kru; et vaée de Boh Fine 24 51 peut-ête gea nique rappot pobabe avec e nom des Saxons c ercurus imbrnus, ou imbrus eidebeg etc) xseanus, Norroy Mosee Fine 90 = Wuieuie 387 DIVIIÉS ASSOIÉES À SILVAI Callrius ou aro ), ocheste oinood 194 ocdius Gande-Betagne oingood 1578 Suce/lus Augst- Bâe Fine 134 Sucel Si/[... ] Vnoonus Bowes Yokshie oinwood 1578 DIVIITÉS ASSOIÉES À ERVE Sulis Bath Aque Sus oingwood 141 146 150 107
GO DS CTS
Réfrences : NW obin Georges) The Rman Inscriptions f Britai. Oord 196 . he icriptin o tne) FINKE (Hermnn « eue nschrifen» erict der rich-gera ihe Kisi er eutce arcolicen titu, 17 27 p 0 8- EEL Heret« eue schrifen us d rmischen Germanien und den agrezeden Gebiete» richt c FIN) 7 1937 p 51-134 EELA Herbet I ns « Driter achrag zu CIL XIII schrifen aus den gernschen rovinzen d dem Treerergeiet» eict (c FIN 4 5 p 10-28 UIUMIER erre) critin atie roi Gale Pars 963 (Suppléen à a/lia n 7) °
Page 40. e pralélse entre théonyme e thnque (e. Alb ixiturix) pais jusqu'à ldentté; ds certains cas il y a un dieu éponym ces--dre q a doné so om à l cié C'es le cs por llor ver e por Biantia révérée chez les Briate or pls bs p 41-4 Page 4 Su la locaisatio des pithètes, Ma ciiu etc. c léude exemplire de Colete BÉMN « Obsertons sur quelques dvniés gllo-romies les rppors entre la Bretge et le cont en» É X 18 p. 6-88. FRI éudié qelqes cas d'éphètes divines trduites e latin « otes sr le celtique anti que Trdctons lines d'épttes divines gloses» t X, 2 p 22 Alisanos es l pls souvent considéré comme un dérvé du no
dlés bien qu le sxe ia nai pas été conservé. Cepedan ea cen Aliia a rçu plsiers étmoloies sot pr le no de lalser c G DIN a lane aise Pris linckseck, 90 p 25 Vor ELI Z P X 197 p 84 qui tradit a pa le dieu des sorbes») soi par le no du rocher, eil-irl a al Fl *pale c VENRYE R , X p. 184, XV 2 p 43 Paes 41-42 Sr a desse Brigati et ses paalèles iladais et bretons il y eu becoup d'études. es pls impoates sot o JLLI « Dea iata» Archaelical Joual XC p 66 ené SANQE Donatien ARN « déesse celt qu du ene-Ho » Bletin d la Sciété Archélique d itèr XV 97 p 85-8 ené SAER « a grde sta-
108
NOES DDONLES
utt d ronz d Kruilly n Diéault inistèr», Ga/lia, XX 973 sc 1 p 61-80 Voir aussi p 46 sur les oigies païenes e si igi. Page 42. Sur le thème smer-: ajouter Sertrios sr quoi voir P . UL iu Smertrios t ss avatas gallo-romais Ét. 9354 p 9-28 t Canti-merta: oir -Y LMRT «oes ligistiques gauloises» Mélanges J-B. brt de Bauiu ais 197
s d'aalys incrtaie Tuti existe aillurs comm mo simpl nom. sin. ui (écrit w<) «citoy» à Vaison loi uclus. Touti-r'
e 43. Sirona a en t une vaiae Dirona (su deux inscip tions à rèvs hénanie-Pl t Saint-Avol oselle) vec D rré lt ulois notnt un riqu /ts/ issu d /st : cst l thèe ndouropn *Hts». Le dieu a roue pois éé assimilé à u Voir otmme J-Jcques HTT, «A popos u ymbolism l oue ans la eli ion ulois» Rve rcholoiq d 'Et I, 191 Pae 44. Nantosuela peut êre aalysé pr le om u uisseau ou d llon nnto alois nnt) et l thèm rbal wl«courber» Pae note L cavaier 'anupède, autreis étuié par Frnd ÎT éé l'obet 'une étue récene Claude ST «L calir et laipède 0/lods III 1991 p 1-17 V 1992, -2 , 1994, -196 I 2 1995 231-248 No 8 Sur Piier s autes notamn l taureau ux ois gues c An «Esus e les tois ges É IX 2 196 p. 4-4 ; ichl L«etes glo-latis sur pie, Recei d ncrptins ulis vol. sc. 1 988, p 5-176. Pa - note 9. A ropos du cute es Mères cf n dnir liu rl orst SMT, «Di keltischn atroenamen , rn n eate tthiten (Beihe der Boner ahrbüchr, 4), 98 p 3-154 (vec la ibliogaphi atérieue c
109
L ELGN DES CETES F H, « ugoheien de Gallom» zykpdie er Aertumwissensch, V, 133 p. 46-78)
Real-
Page 47. Sur les oriin païenne de S 10 Brgie l'rlandais:
. G. w « Th cu o S rigi» Stia Ceica IIX 19734 p 334 Doothy Ann RY « The img of St Brigi in he l s uc» É XIV 197 p 29-25 Piere-es popos ds oigies eliues de .-D. d Cha s ude dun parallèl iladis sinte Biide», ne carrai e one éiéva Picrd 197; Donatien LUR « Briite ac couceus de l Viege présenttion dun dossier» Mn pin t anien 1982, p 73-79 Kim MO, Pagan Past an hristian e n Ear Ir Leratur. anooh A Sgrt, 990 nooth onographs 3. a 8. Suleviae : le om sii « ui conduisen bien» selon
L. FO É X 82 p 26 (c déjà XII 8 p. 05)
Pag 48-49. Sur Lugoves: on a même suppos qu'il s'agissit de
eux deux associs dans l mêm aventure comme les deu hos codoies du Mabiogi de Mth (don lun sppelle e = s) potès de W. G. GR at vb athon an inquir int .. Fr Branc of he abini Cardi, 28.
a 9. L nom Bibracta se présent comme un collectif en a
iil-il. ac gall h. br aezh tiré du nom du casto ibr ae 51. L'arbr ancin es ssimil lae du monde dans
plusieus oloes ndo-europenes.
'pna dans éent e coni cetiue Buelles 6 Sur er ns f Phyllis Pr B « Cerunos origin and ransrion o eltc dinit» erican Jua orchae 45 9, p 18 Pa 52-53 Claude SR ssemblé le dossie
ge 53. Sur le erpent tête e béler : Jn VRIES,
reiin es ees Pris Payo, 1 p 7 et suiv
a
* in « ace blanhe», mais nio estie que ce nom signie « qui reroue les cs» i rpi (Tei inuitici Pis 18 p. 51-2 ae 53. nd, d
10
w
OTES DONELES Page 54. Bo, l« conelle» omony de Bodb. déess d la
err : son nom sigirai «isseen prése». ême le nom du rand corbe, gaois ran est aussi clui du diu e la err ra Sur ls noms e co idés e leu sigicion urrière, cf Mari TYCZK Ce/ic la gua , e/i ue A Fsthi fr Ei Hm p ord d Blie Vn Nuys iri, 90 p. 15 t sui. v
Sur tut l chpit I voir inenn Sur PIG,
Th
D ores hs uso 8 Éiion gi 74) et Françoise R le ruie. Paris P col. « hs e li
gions» 61 6 p sur quoi voir les copes renus 'E. A W J Svan de P- DU e d'Éd. BACH É X 2 961 p 58-22 ne versio lus éendue du êe our aec n rad nombre de référnces ux litéraures insulires e uelqus loppents pomques F L R hr-J rui Renes, Ouestrnce-Éilare, 86, 48 p e 6 S l nm d itlt, dryw n llois l horie e
Vndres (epri ussi dns le xq é iq 'ana cn letre Pars S-Édiios, 1 s z tn jusier ds rapprocemts ciens orac glosn n «roiel» pr u- «oiseu - id» ou leploi u ois r «roitelt» u ss de «gicien» ns l poésie nciee ecmn ds dux poes tribués à Tliesin) Das les deux cas cpenn il sai u lklore itetional spéciqu du roiel, et s donc l légnd populaire qui sembl avoir inspiré létologi e ea ou l sns sconaire de 1y w En it les noms celtiqus du roit l ont une utr origine ils sont comprbls u breon e «i ir» oir lu o iu rnai ie s. a
dr)
inrpréaion u preir ééent d *i aie nr u sns r (solidemen sûnt) t un sens propr «chne» propo s bord pr Ruol THY Z P . XV 927 p 27-278 pus do par Vends Su l lsse sle l ls élev ls ies cepen
dnt ne constitunt pas u classe social à u suls is pptien u mills risocriques i prouisen ussi ls che poliques
1
LA REGION DS C TE J Ynd es it allusion à l'éducation d Chainn co dans Tochmar Eire. « a outis i à Emr». Page 68.
y
a
70 A pro1>os d l'équivalenc magi = druidae, o rmar qura qu dans s txts crtins irandis, s rois ags d lÉvngi d sain Luc son ssatiqumnt ppls«duids» Pae
71 Sur le nm d dnvdd: pour l goi dr rol» oir la not add à la p 6 L galois n put oinur ! nom cltiqu du duid à moins d suposr dimpotats rmanimnts Dnv signi dvi» ront à *to-ar-wi; o trouv êm mo e vieux-brton rgui o arui g piho cus: il s pparn au brto aruz «sgn pndant st r u a comris comm snian «did» par s rmirs hilolous gaos trops ar un uss rssmbnc avc l nom du chên Ainsi on DV iciariu uplx, 632 y ris apit a/ A opvç, qurcu u qua arbr iil acrai at rui» Mêm id chz hohius rc Prf O 4. Thurnys a suppos qu ai un rfcion d *a (avc ar cên») it sos lnnc d arc qu lon aurat gard n moir sns d compos. s un constcion improbab s prrbs *t ar sont rès bin rprsnts dans s mos signiant « prophti romss prvision» g. ara vii-irl. taircal taiir Pa
On a gard l suvnir d'un arontmn rrib nr sain Pa rc l did du roi ogair co r Moïs s magicins d haraon c V ipar I p t suiv. 7 Sr les souvenirs du druidism n Irlande: ici n drs s dmarqu d lopinion rpandue daprs lqul ls lé rain e pai ls hérirs du did païn dont is aurain grd a pl la raion d ovoirs mgiqs. Pa
7 A pr1>s des cantations des duids. Tim Lada crainmen l i d rongr a mo» C agi ratique otammet par l po t grrir Find mac Cumail consisai apa rm s rongr le pouc oir T F OH arl Iri H a 1\ol Pa
12
NOTS DDITIOELS
Page 5 Celar comga : « cape de protection ; /eth jada care e rence> (aurant ! iniibilité celui qui le prononce) Pa 6 Sur ls jors fasts, m. asi u des cmrdes de C ulann demande u drde Cahbad ce our quoi e jou sera bo ci damb th /l-s (Tn B6 Culge erion vre Je e ec. lige 490) a Vts est-il bin un mot italocltiqu? RU led) t ntoe) Dctonre éque e l lngue tne Hsore e ot, Paris, Klinckseck éd. 7 remrquent ue c'es le eul nom d'agent en -te- du lin il s eutêtre d'un prunt ancien au celque e
a 78. L paraph:« En Galle . » jusquà« muvse ecture de Strabo» et prore indure en rreur. lus lon p 82 Vendrye reconî le caractère cel e ardf de la dscto cité ic entre prfr et erwy i les Lois gloes uquelles i it rrence ont un ux ces prétendues «oi d Moeu on été compoé au débu du XI ièce par lo Moranw ward Wii le uire éial du Glmoran qui a nsr da a vr Archely 183 un cera nombre de usse rade e ux poèes atrbués à Dadd ap Glym et de ux poèe coposés par des poète nents
e rie oi galoise du oen Ae nndiquen qu'ue hirarci entre dirent grade de pote r«barde» r teu brd atacé a cour» (l'un de oce de a cour et pencer «barde nt gagné une chre da ls cocours de oésie» Les ri té brique ndiquet la ême hérrcie e nou donent ds rmatios sur le prorame e la urée des éudes Pour le erw«devin» vor plus hut ote add à l p 71
Oj était cit come e meilleur des poètes das les tete miux git bin du ote latn Ode trè apprécé u oen Ae éait deenu un no cou o sigit«pote mou reux». Cest eulmen au XIII siècl que l'on rerouve ce mot pour n ire un grade ddique premer , H M ntqu rr 72). au d«chmion » et un autre ot °
13
LA GON ES C TS ss dou ssu de viex compos en -oydd, c Ét. , 1990 5-6 H wland c plu ut et ! un de prmer à préenr la se lecure du mo re ç trnlttré âtivmn so l r OVTES doù vates» lIrland a lr trp d poèe t d en rédu le nobr Ct l j de l légne Trm Guir tp d p d a . Sur l'Asemblé de Duim Ceta:
Vendrye aa dbod prm de dus sr 'npréaton d Joseph l., p 268 et su. der lieu c T Anqua ldgranc dnkchr r Hrann Günhr nnbuk 174 p. 2324 Pag 8 Sur Guuter
e 82-83. Sur l pouvoir u ju (brithem) n Irlnde
F KY Ez lrh Lw, Dlin 9
: o
a 3 A 1>ro10 e linpenance vi-à-vi u roit roan :
s Lo llos _o cpedt sb luence d dro roin êe da e fre di d dro lo-o du droi aglo m Dautr pr, e droi rlad acie s'et spir dn u r es ds clcts caoiqus de Égli radse e 86. Sur le trm lloi annwfn « mon n fnd»
Vdrye e p d m fn *ubn- nd» t d b t - (m alye pour Pko ). Ja roo u a ly * « mod d do mnd nre» C V p glo tmn XI 5 p. 175 r hpoh P d BRRS BS' XI 19 et ui ur ls noms celques de 'Autr onde c trick SM-WM o Celtic Owold erms» / ng / ur Fhr r rc P p ord d il lfri 57-8 A proos d « ur mod ué d un îl c Jon « e loo o he Oworld n h rdton» XIX . -3
NOTS DDITONELLES
Page 86. A propos de Caer Sidi ou id : sur e poème du re d Talisn, riddu A » (les Dépouilles de Anwjh) c Mrgrd HYK, Stu Cc 8-1, 184 p 52-78 Sur l'asmblé e id au mlu d bi : Csar ne dit ps
qu's se runissaet au mlu des bois Pa 87 Sur l auloi nemton : l mot irandas correspond m. désige tntô un chpelle ttô u home ou u lieu privi
g On rl u aur exmple du ot gulos ds nscripto d Villlue JU « extes Gllo-recs » R I G I Paris CS, 98 p 09 Voir Aldo R P XLI p 9-26 qui observe qu l mot prî u asculi (o ds c nouvel eemple ê th ppar das lonoastique trusque Nt c) rlo S. Z für vgc p/r . 1. 1 suv Mah,
r sgii étoogiueen «ilu»
*M
à Ns s bin le nom d la fntain scr du du ui nc Nausu.
Pa 88 L n celinn t ncor contté Co n
dryes Ljun y vo no dun édic étg, ocal coporai ds rgrons d lse (or en deir lieu e cu ncton . Prs NS. 88 p 17 t suiv ais Oswd SZ consdr qu es e nom due coupe otive. Vb t u r r Ku trunk , sbu 195 33-317 e Sur l ft cltiqu: voir - G Françose cqu ennes Éditions Ous
FrancÉdarge 15
Pour ! éoo d B « prr i . or auss e x éo 'rni ncn
Ls rs counutars d a ont paille s écu dns flklor od voir re Ft / ua Dubli. 12 2 v
15
ELGIO DES CELS ne peut pas compoter lélément brôn «crin» mais peu-être le nomin del de bru, én ban<( sein» Page 91. Bron Trgain,
Pae 92. Sur les trois rmes de sacrfices aux diex gau-
c Frnçoise R «Des chaudrons celtiques à larbre 'Esus, Lucain et es scholies bernoises», Ogm, I 955 p 33-58 e Bernard SNT�< L'rbre au pourri» É XIX, 1992 p 940 lois:
: la dcouvee motnts carnirs dans ls sancaires gauois de Picardie ournay-sur-rond (Ois) Rbemont-su-ncre (Somme)) est une confation du caractèr sanant des rits galois ans doute les eles prissient-is encore plus roces au Romains de l'poque e sr. Sur ces uestions c Jean-Louis BA Les Gloi. Snctr Ris aris Errance 198 e es reiion oises is qes de e inépene Paris Errance 199 e 93 L caactère sanlant s rites aulois
La v consist à vouer un victim aux dieux fn dcter leur ressentimen P
On a dcot n nouveau sie religix avec e-voto de bois l sorce des Roches à Chamièrs Pu-de-Dôme) Un plomb inscrit rélé aussi le nom du dieu honoré cet endroit Mpono c M. L R HA É V 1 1976-77 p 56-68 et pl V 17 . ibi 173-9; P-Y LA É XV 19 p 11- etc Ce pomb a sei un maéce de defxio une rate maistemen empnte au magies populaires du monde iternen. L dei monre qe le même dieu pu tre invoqué our érir ou por ire du ml Sr le calendrer de Coliy voir lédition très détille de Pul-arie DA t Georges PNAT, Clenier de ny d Vr d'Héri ecei Incrii lois ris CS 8. Pae 98, ote
INDEX
Les noms en caractères romins corresponde ux noms de lieu (ys, ovnce, vlle et lieu-dit) ceu en talique au noms de peuples e rbus ceu en captales maigres au noms de prsonnes uteurs écrvains et personages hsoriques en capitales grasses aux noms de dvntés et de personnages légendaires les caractères minscules gras envoyant au difrents èmes traités dans le ee.
ara Turque) 4 -A-
Acqu (Itale) 38 AMNA (Sant, v.624-704) 70 edui 12; 9; 90 Agnay-le-Du C-d'Or) 7 57 Ai Landes) 57 Ax-e-o rôme) 8 A-enProvence B-du-) 56 A-leBa (Savo) 48 Aléa (Cd'Or) 38 41; 9 18 AFÔI ) 25 se Cd'r 6 88 9 15 AMR ) 56 Aace 40 59 Altrp (Bavère) 3 Alze (énane) 107 AMAIGIN " poète d'lr., v. Amorgein 8 Ambani 90 N MCE Ht lat IV .) 16; 72; 77; 93 AMORGEN (le, v. Amairgin) 79
ner M.-et-) 57 Agoulême Charente) 5 anguipède 109
annwfn (monde sans nd 86;
4 Atbe lp.-ar) 4; 58 ton Itnrar d) 92 Aton Mur d) 70 AUIS 8 ALLOS81
AY dward) 24 37 5 2 APHODITE 0 APOLLON 29; 3; 39 42; 43 45; 5; 59; 17 qulée Vénéte) 59 rba Ht-Gar) 50 ABIS JB (en ) 24; 2; 45 6 63; 75 97; 98; 02 03 èe teGar) 57 rvc 8 Anthod (Jura) 8 AVIST Chef gera de Suève I ) 2 ASO (384322) 68 Ale duh) 8 4 Alon (u blge) 40; 57 Aorque 75 temare n) 4; 57; 58 TÉMIS 0 ATUR Ro breto) 86
117
IEX
Yorksre Ct, G.-B) 58; 107 -Z
Zarten de-Wuemberg 52 éld (Prov de Pyss) 60 ÉNODOR Scpte 89
132
EU 32; 8 iggo se de Ligie 88 IR Heiich. 27 kovc Msie) 5 CKR J) 26
JOSEPH ENDRYES. - VIE ET ŒURE Édouard BACHELLERY *
Joseph Vendryes est mo le 30 janvier 1960 à l'âge de 85 ans. Tous ceux qu, de près ou de lon, ont suii la marche de notre rue sentent le coup poiant que nous porte son départ C'est qu'il éai lâme même des Études Celtiques, qu'il aait créées pour assurer la contnuit de I 'œuvre accomplie par la Revue eltique qui elle aussi lui deai tant Sa collaboraton à la Revue Celtique aait comencé en 1904 au ome XV alors qu'Henr d'Arbos de Jubanvlle en était directeur l en état devenu le secréare de la rédaction aec le tome XXX 1908) et l'état demeuré sous la drecon de Joseph Loth, après la mort de d'Arbois de Jubanville en 1910 C'est alors qu'il avait pris en charge la plus rande pate des comptes rendus biblioraphques et es revues de pérodiques aisi que la chronque continuant en cela la rdton si ben commencée par d' bois On sait combien il avait su les développer: en dehors de la qualité des aticles de nd qu'elle publat e à laquelle l contribuat lu-même de fçon si mastrale la Revue Celtique s'arait ans coe le périodque dont la seule lec ure permeta de se ter au courant de tout de ce qu concernait nos ues Mais après la mo e Loth en 194 de res dicultés suri rent aec les éditeurs Pour sauver cette œuvre à laquelle l donat tant de lu-même Joseph Vendryes t preue d'un courage qui à lui seul, lu assure la recoassance de tous les celtstes Forcé d'abandonner le tire de Revue eltiqu dont il n'ava pas la propriété littérare, il nda sous sa seule responsailté en 196 sous le tire nouveau 'tudes Cltiques le périodique qu deait continuer une traditon daan de 1870 Lade lu vnt peu à peu de toutes pas et la nouvelle * Édouad BERY (190-1988 Drecteur d'édes à !'École pratque des hautes études Texte pau das les tudes Celtiques vol X fsc 1 1960 p 7-17 133
JOSEPH VENRYES. - ET ŒUVRE
des fits dialctux lui prmttt d tritr vc utorité ds phénomè ns d porté générl ts qu : L ssimilation Consonantique à Distnce (L. XI), Sur Le Nombre uel (C R Ac Jncr, 1937) - ubstant Neutres à valeur indénie esrousseaux 1937) ou bin A proos e la Priphrase (1936) - e Moe e Particiation u et Le Relatif Prnant BL IX L grmmir compé d l'indouopén s dégg tout ntu rlmnt pour lui d 'étud ds lngs qui loccupnt prticuèrmnt Doù ntr utr L e thmatique à reoble ment en inoeuroen (L XX r les verbes qui expriment !'ie e « voir» ( R Ac Jnscr 932 hoix, p 15 t sv) ur e veres e mouveent en ino-europen ibi, p 127 t suiv) Le notion « boire » et e anger» et ! ect verbal en ie B I) - ur lemploi e innit au niti (L XI) tc l nst ps n roup dicts d lindouropén à létud duqul l it contribué L gmniqu Les loses en vieuxhautaleman u ms Avia ns L XII - e gotique « bijan » et les verbes signant «rier» Philologica, t A propos e la racine ermanique«ten» alluer ûer Anler, 924)- Le nit plrie es substnts en ermanique 1 F 1927) L bltoslv ur l'accentuation en tchèque SL XI Litanien zin « e sais», tu Balt, 1935 L group ndornin à trémté ortl u don ndo uropén l ntéssé crs n lumêm Le type verbal en *sk / e 'inirnien Mlanges lvain Lvi, 91 tc) mis sutout à cus ds cospondncs pticuièrs quil pésn avc ls dicts d lxtrité oust u domn ont i soccupt tout prticuièr m où son icl ndmntl Les orresponnces e Vocablaire entre l'nornien et ltaloeltique (L XX p 265285) dont on st impotnc pour lstor ds lons indo uropénns priitvs L grmir compré du grc t du ltn aur été un d s spéclités s plus mportnts Son œuvr principl n c domin st Trait e Gramaire ompar es Langues lassiques (Pri 4) conçu rédgé n collboron avc Anon M comp tmn ndu p J Vnrys su n 948 Pndant tout s crrièr ' cssé d prcipr à l chrch t à tion d l doctin su f
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JOSEPH VNRYS. - E ET ŒU la litérature qui exprimt lesprit d'un peuple dot il fisit si intime en partie. Mais il ne les aimait pas dn amour étroit Pour lui, ils étai qe lne des pls belles expressios de la civilisation hu ane se setait chez lui atot où es hommes se mettet a serice de la scece et de la vérité Il la bie montré dans les nom bre congrès iternationaux auxqels il a si activement pticipé Son pls grand regret aura été de e pouvoir prendre pat premer Co grès Iteationl Étdes eltiqes à Dublin e jullet 1959 o absece y a été vivement ressetie mais le congrès unanime lui a adressé n essage qui la prodément touché ersoe aurait alors imaginé qe quelqes ois eulemet pls tard ue opératio chrgicale devenue nécessaire allait lenlever en lein trvail creusat parmi les celtistes et les linguistes d monde entier un vide qe rien ne pourra cobler BACLLERY
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